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The State of the Canadian Jersey Show World: Present & Future / Le point sure le monde des expositions : aujourd’hui et à venir

An Interview with Doug Robinson, Chair, Jersey Canada Show Committee - by Jacob Lucs, Jersey Canada

Show season is here and halters hang loose. Many producers depend on shows to promote their herds and genetics. With COVID-19 that has all changed. There are very few if any live shows happening. Some judges are travelling barn to barn to view animals. We recently spoke to Doug Robinson from Payneside Farms in Finch, Ontario. Doug is a Jersey Canada board member and Chair of the Jersey Canada Show Committee. We talked to him about the impact the pandemic has had on the show landscape, both his own experience and people he has spoken to. 4-H, a traditional starting point for young people interested in showing cattle, has gone largely virtual, with Zoom meetings replacing in-person mentorship and learning. Regardless,many youth are still keeping their skills up and learning new ones. Doug mentions, “Kids are still walking and clipping, and there have been a few local achievement days here and there. At Payneside we usually train 10 calves in the spring for 4-H kids but not this year.”

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When it comes to local show and county fairs, Doug observes, “If you ask, the general sentiment is obviously people are disappointed that they can’t exhibit their animals; they plan a year or 2 ahead and want to show off their genetics. It’s also a social outing. I feel sorry for the volunteers that work on the cooking, pies and afghans. However, people are still going full steam ahead so they’ll be ready for next year, staying positive. The majority of the people understand the situation and hold out hope for the future.”

Outside of the farming world, fairs attract people from all walks of life. Arriving from the suburbs and cities, visitors seek out county fairs to experience something they can’t see in their backyards. Doug feels this is an important aspect that is sorely missed with the cancellation of fairs. “It’s good for the people to see cows, and a great promotion for the breed. Why we show cows is to sell the milk!”

In the Jersey Canada office, Rachel the registrar has seen much fewer show-related transfers come in this year, indicating lower sales. Producers have adapted though, with cattle commerce going online. “Credit must be given though to people and clubs holding virtual auctions and online sales” Doug says. ”It is wonderful to see and keeps the wheels turning and people interested.”

In talking to fellow farmers about the future, Doug notes “Everyone is looking to next year, hoping the fairs will be back bigger and better than ever.” Payneside themselves have been showing at their local fair, Stormont County, for almost a century, this would’ve been the 99th consecutive year.

Next year, assuming everything goes back to “normal”, they will be back in the ring, starting their streak from scratch. Because, as Doug says, “It’s a good way to measure your genetics against other breeders, it’s a good social opportunity, and it’s a good way to market your breed of cow.”

The Robinson family at the 2017 Stormont County Fair. From left: Doug, Bobbie, Jill and Dougie / La famille Robinson à la Foire du comté de Stormont 2017. De gauche à droite: Doug, Bobbie, Jill et Dougie

Le point sur le monde des expositions canadiennes de Jerseys : aujourd’hui et à venir

Une entrevue avec Doug Robinson, conseiller, comité d’exposition de Jersey Canada - par Jacob Lucs, Jersey Canada

La saison des expositions est arrivée et les licous sont vides. Plusieurs producteurs dépendent des expositions pour promouvoir leurs troupeaux et leur génétique. Avec la Covid 19, tout a changé. Il y a très peu d’expositions en personne, s’il y en a. Certains juges se déplacent d’une étable à l’autre pour voir les animaux. Nous avons récemment parlé à Doug Robinson de Payneside Farms de Finch, Ontario. Doug est membre du conseil d’administration de Jersey Canada et président du comité des expositions de Jersey canada. Nous lui avons parlé au sujet de l’impact de la pandémie sur le paysage des expositions, tant de sa propre expérience que des gens à qui il a parlé.

Les 4-H, un point de départ traditionnel pour les jeunes intéressés à présenter des animaux, est presqu’exclusivement virtuelle, les réunions Zoom remplaçant le mentorat et l’apprentissage en personne. Malgré tout, plusieurs jeunes peaufinent leurs habiletés et en apprennent de nouvelles. Doug mentionne « les enfants continuent à marcher et tondre leurs animaux et il y a eu quelques journées locales d’achèvement ici et là. Chez Payneside, nous entraînons habituellement 10 veaux au printemps pour les jeunes 4-H, mais pas cette année. »

Lorsqu’on parle d’expositions locales et de comté Doug note : « Si vous demandez aux gens, le sentiment est évidemment la déception de ne pouvoir présenter leurs animaux. Ils planifient un an ou deux à l’avance et veulent présenter leur génétique. C’est aussi un événement social. Je sympathise avec les bénévoles qui travaillent sur les produits cuisinés, les tartes, les courtepointes. Par contre, les gens vont de l’avant pour préparer l’an prochain et demeurent positifs. La majorité des gens comprennent la situation et garde espoir pour l’avenir. »

En plus du milieu agricole, les expositions attirent des gens de tous les milieux. Arrivant des banlieues ou des villes, les visiteurs aiment les foires de campagne pour faire l’expérience de quelque chose qui ne se retrouve pas dans leur quartier. Doug trouve que c’est un aspect important qui manquera à plusieurs avec l’annulation des foires. « C’est bon pour les gens de voir des vaches et c’est une belle promotion pour la race. Nous présentons des vaches pour vendre du lait! »

Au bureau de Jersey Canada, Rachel, la registraire, a vu moins de transferts reliés aux expositions cette année, ce qui signifie moins de ventes. Les producteurs se sont quand même adaptés, les ventes se déplaçant vers l’internet. « On doit donner crédit aux gens et aux clubs qui ont tenu des ventes et encans virtuels » dit Doug. « C’est merveilleux à voir et ça aide à continuer les affaires et à garder l’intérêt des gens. »

En parlant à des confrères agriculteurs de l’avenir, Doug note « Tout le monde à hâte à l’an prochain, espérant que les foires seront de retour, plus grandes et meilleures que jamais. » Payneside a présenté la foire locale du comté de Stormont pour presqu’un siècle – cette année aurait été la 99e année consécutive.

L’an prochain, en présumant que tout sera de retour à la « normale, » ils seront de retour dans l’arène d’exposition, recommençant à compter du début. Parce que, comme dit Doug, « C’est un bon moyen de mesurer votre génétique contre celle des autres éleveurs. C’est un événement social et une bonne façon de mettre en marché votre race de vache. »

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