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Ruminations
Jacob Lucs General Manager / Directeur général, Jersey Canada
EDITORIAL / ÉDITORIAL
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Change has defined the last three years. Sometimes that change was unexpected and sometimes it came in measured doses. Farmers must find ways to balance a conservative approach while remaining nimble enough to adapt to changing consumer demand, changing market forces, changing industry machinations, and a changing climate. Facing extreme weather conditions and price increases on food, fuel and fertilizer, Canadian dairy farmers are working to make their operations as efficient and sustainable as possible. And now, a national and global focus on addressing climate change has brought another challenge to bear; how to produce milk, succeeding both financially and as stewards of the environment, in a way that ensures future generations will be able to do the same.
Following the federal government’s 2021 pledge to achieve net-zero emissions by 2050, the Dairy Farmers of Canada announced in February of this year they have “committed the dairy farm sector to reaching net-zero greenhouse gas (GHG) emissions by the year 2050.” To achieve this goal efficiently, industry, breed associations and producers will need to agree on the process to get there and then act collectively.
To that end, this year’s Dairy Cattle Industry Forum, hosted by Lactanet and Semex in September, was titled “The Dairy Industry Pledge to Sustainability.” Industry representatives from all levels met over two days of presentations. Recurring questions asked by presenters were: where do we start, where are we going, and how do we get there? The importance of answering these questions was underlined in a presentation by Dr. Michael von Massow, Associate Professor at the Ontario Agricultural College, FARE (Food, Agricultural & Resources Economics). Dr. von Massow studies and speaks extensively on our food supply chain and the role played by consumers, especially how they think and react, and how that affects what we see on supermarket shelves. Will dairy producers face pressure from consumers directly? More likely, explained Dr. von Massow, is that farmers will need to respond and adapt to demands from corporate processors and retailers. As we look towards 2030, we will see consumers with more choices and more awareness of the food they are buying, and dairy farmers have an opportunity to engage those consumers in meaningful conversation that should not be squandered.
In terms of concrete reductions in GHG emissions, a focus on reducing enteric methane (CH4) emissions through feeding, management and genetic selection will have the greatest impact on dairy’s footprint, according to Dr. Debora Santschi, Lactanet’s Director of Innovation and Development. Dr. Santschi outlined an approach to measure, benchmark and monitor CH4 emissions in Canadian dairy herds that will include on-farm data collection and the development of genetic indexes for CH4 emissions.
Identifying best practices, combined with knowledge transfer and support for producers, will further improve a national dairy herd that is already among the most productive and sustainable in the world. Les trois dernières années ont été définies par le changement. Parfois, ce changement était inattendu, parfois il venait par étapes. Les agriculteurs doivent trouver des moyens de doser une approche conservatrice tout en demeurant assez flexible pour s’adapter aux demandes changeantes des consommateurs, des forces du marché en évolution, aux changements des machinations de l’industrie et aux changements de climat. Face à des conditions météo extrêmes et l’augmentation du prix des aliments, du carburant et des fertilisants, les producteurs laitiers canadiens travaillent fort pour que leur entreprise soit aussi efficace et durable que possible. Maintenant, une mire nationale et mondiale sur les changements climatiques a apporté son lot de défis – comment produire du lait, réussir à être rentable et responsable de l’environnement de façon à s’assurer que les générations futures pourront faire de même.
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Suite à la promesse du gouvernement fédéral en 2021 d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050, les Producteurs de lait du Canada ont annoncé en février de cette année qu’ils « sont engagés à atteindre la carboneutralité provenant des fermes laitières canadiennes d’ici 2050. » Pour atteindre cette cible efficacement, l’industrie, les associations de race et les producteurs devront s’entendre sur la façon d’y arriver, puis travailler de concert.
Dans cette optique, le Forum de l’industrie du bétail laitier, tenu par Lactanet et Semex en septembre, était intitulé « La promesse de l’industrie laitière envers la durabilité. » Les représentants de l’industrie de tous les niveaux se sont réunis pendant les deux jours de présentations.
Les questions récurrentes posées par les présentateurs étaient : où commençons-nous, où allons-nous et comment est-ce qu’on y arrive? L’importance des réponses à ces questions fut soulignée dans une présentation du Dr. Michael von Massow, Professeur associé au Collège agricole de l’Ontario, FARE (Food, Agricultural & Resources Economics) (Alimentation, agriculture et ressources économiques). Le Dr. von Massow étudie et commente extensivement au sujet de la chaîne alimentaire et du rôle joué par les consommateurs, spécialement comment ils pensent et réagissent, et comment ceci affecte ce que nous retrouvons sur les tablettes
des supermarchés. Est-ce que les producteurs laitiers feront face directement à la pression des consommateurs? Fort probablement, explique le Dr. von Mas sow, les agriculteurs devront répondre et s’adapter aux demande de usines de transformation et des détaillants. En regardant vers 2030, on verra les consommateurs avoir plus de choix et connaître plus de détails sur la nourriture qu’ils achètent et les producteurs laitiers auront l’opportunité d’avoir des conversations significatives avec les consommateurs, opportunités qui ne devraient pas être gaspillées.
En terme de réductions concrètes de GES, on mise la réduction des émissions de méthane intestinal (CH4) par l’alimentation, la gestion et la sélection
génétique qui aura un plus grand impact sur l’empreinte carbonique du secteur laitier, selon la Dr. Debora Santschi, Directrice de l’innovation et du développement chez Lactanet. La Dr. Santschi a démontré une approche pour mesurer, étalonner et surveiller les émissions de CH4 dans les troupeaux laitiers canadiens qui comprendra une cueillette de données à la ferme et le développement d’index génétiques pour les émissions de CH4.
L’identification des meilleurs pratiques, combinées à un transfert du savoir et de l’appui pour les producteurs améliorera davantage un cheptel laitier national qui est déjà parmi les plus productifs et les plus durables au monde.