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FESTOYER AUTOUR DE L’URBANISME Ce mercredi, Genève clôt son annuelle Quinzaine de l’Urbanisme organisée au Pavillon Sicli autour des maquettes de nouveaux projets architecturaux et des banquets proposés par leurs auteurs.
@ Anna Aznaour
Quinzaine de l’urbanisme
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Maquette du projet Quai Vernets.
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« top niveau », selon les termes de Marc Volkringer, directeur du projet Quai Vernets. En outre, la construction d’une école et d’une crèche est prévue, ainsi que des parkings souterrains, qui viendront remplacer celui de la patinoire. À noter que, dans un souci de durabilité, les gravats de l’ancienne caserne des Vernets seront utilisés afin de respecter les circuits courts et de diminuer les émissions de CO2. Bien que la construction de ce quartier à 600 millions de francs ait fait l’objet d’un concours international et que son plan actuel ait été choisi parmi 70 versions en compétition, il reste peu convaincant pour ses opposants. «Construire est un acte de culture» affirme le conseiller d’Etat Antonio Hodgers
« M
étro, boulot, dodo et... Covid, y en a assez ! D’où le choix d’axer la thématique de notre 7e édition sur l’idée de l’hospitalité, redevenue essentielle après le confinement. D’ailleurs, en urbanisme, cette notion est souvent occultée au profit des questions de rendement, de normes et de technique qui nous font oublier notre but premier : faire d’une ville un espace avant tout accueillant et convivial », a confié Francesco Della Casa, architecte cantonal, lors de l’inauguration, le 31 août, de la manifestation dans cette « tente en béton » acquise par l’État en 2011. Parmi les modèles miniatures de projets architecturaux présentés sous l’éclairage de boules à facettes style dis-
co, certains ont suscité des débats plutôt rock’n’roll. Comme celui qui concernait le quartier des Vernets. Le projet de la discorde Dévoilée en avant-première à Sicli, la maquette des Vernets, l’unique quartier entièrement piéton de Genève actuellement en construction, n’a laissé personne indifférent. Porté par huit investisseurs des secteurs public, privé et associatif, réunis sous la bannière « Ensemble », ce projet englobe trois corps de bâtiments - deux îlots de neuf étages et une tour de 26 étages – pour un total de 1350 logements. Tous ces appartements de 2 à 11 pièces, la plupart dotés de balcon ou loggia, seront soumis au régime de loyers contrôlés par le canton. Leur rapport qualité-prix sera de
Ainsi, l’architecte et urbaniste Marc Brunn relève l’incohérence de la décision d’abattre, en plein réchauffement climatique, les 95 grands arbres de ce quartier, source de fraîcheur, afin de reboiser ce même territoire en plantant de nouveaux végétaux, majoritairement au-dessus des emplacements dévolus aux... parkings souterrains. « Où vont jouer les 2’200 enfants de ce quartier très dense qui comptera 5’200 habitants ? Sans pelouse au pied de leur immeuble, ils vont devoir traverser la rue Wilsdorf, empruntée par 10’000 véhicules par jour, avec tous les risques que cela comporte...», souligne cet enseignant de HES désormais à la retraite et qui n’est pas non plus convaincu par la qualité de la planification des logements. Si la majorité des appartements auront des balcons, il constate par ailleurs la profondeur inhabituelle de tous ces logements (environ 21 mètres),