Association à but non lucratif, loi de 1901
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Sommaire
Germaine de Staël Portrait
Madame de Staël La passion de la liberté
Le bien commun
Histoire peu commune
L’Unité Nationale Naissance d’une cause
Liberté
D’après le roman à paraître Dragoman
Le territoire
Dessine-moi une île...
L’origine
De la permaculture
Éco-logique
Devenez la prochaine ordure !
E=Zéro
Une drôle d’équation européenne
Financement de l’innovation des PME dans les nouvelles technologies et le numérique Jouons la Révolution Apprendre en s’amusant
De l’appropriation
De la donnée politique numérique pour le citoyen
Servir
La Nation
Vous avez dit Laïcité ?
Quoi de positif ? Sur la planète
Lettre trimestrielle N°1
Décembre 2017
Édito Décembre
national, à la météo bien connue. Pluie, vent ou soleil, chaleur, cela est fonction de l’hémisphère où l’on vit dans cette France sur tous les océans ! Mais surtout patience, mère dit-on de toutes les vertus ! Car, à notre époque, il semblerait qu’une partie du cerveau humain, celle rationnelle, qui a fait tant de découvertes moralement neutres, a connu un exceptionnel essor, alors que l’autre partie, qui aurait dû être en alerte afin que ces découvertes servent réellement l’humanité sans la détruire, est restée catastrophiquement en arrière.
Carole Vilbois
Antoine Fontaine
En ces temps de décrépitude, annoncée, ressentie et souvent bien vécue, que faire face à une classe politique chaque année un peu plus “désenchantante “ ?
Notre idéal, défendre le vôtre !
Nous sommes heureux de partager avec vous cette première édition du
Mag ´
Le conseil de l ’Unité Nationale
C’est en pareil moment que l’on se rappelle souvent ces idées simples, dont notre affolante modernité a oublié que pour chacun d’entre nous, le bon sens frappe toujours au coin. Unité nationale, ces mots résonnent et cherchent leurs échos. Alors que nos politiques se rappellent en temps de crise que l’unité d’un peuple c’est sa force, comment se fait-il, a fortiori, qu’en des temps "normaux" ils oublient de la façonner et de la nourrir au service de chacun, sans exception aucune ? C’est l’œuvre, à notre échelle, que nous souhaitons entreprendre auprès de ceux dont l’ambition ne se résume plus dans notre système politique qu’à servir les intérêts de quelques-uns quand ils devraient servir l’intérêt de la communauté : Unité Nationale. C’est cette idée simple que nous avons résolu de concrétiser, notamment à travers ce premier numéro du Mag´ et ceux qui suivront. Fruit du travail du conseil de l’Unité Nationale il
est le reflet des idéaux que nous portons ensemble et des individualités qui nous singularisent. 2
C’est l’histoire, de cette cause que l’on vous conte (p10, 11) sans vous la raconter. Ingrédients : 1.
Se rappeler du temps, de l’hier et du demain :
• À l’origine, c’est d’abord la nécessité de maintenir notre structure corporelle grâce à des méthodes saines et éthiques (p16, 17) • Qui mieux que madame Germaine de Staël pouvait incarner la liberté et le combat en faveur de l’Unité et ouvrir ainsi notre premier numéro (pages 4, 5, 6,7) • Les communs, retour sur cette histoire peu commune de notre pays (p8, 9), inspirant de nos jours de brillants économistes (Quoi de positif sur la planète p28, 29) et également les acteurs de la société civile et du monde numérique. • Une moderne application pour permettre à tous de se souvenir (Jouons la révolution p24), de ce que la liberté n’est pas à défaut d’avoir été (La liberté p12, 13)
2. Un coulis pas trop liquide, dès lors qu’il s’agira des PME (Financement de l’innovation p22, 23) quand il y aura trop-plein, de liquidités, pour les questions énergétiques (E=zéro p20, 21) 3. Des rêveries de qualité, à dénicher loin des territoires battus (Le territoire p14, 15) ou des données connues (De l'appropriation des données numériques p25) 4. Des pensées fraîches, indéterminées et aiguisées quand il s’agira de servir la nation (p26) ou de commander un peu plus de laïcité (p27) 5.
Pour le recyclage des emballages, en musique venez découvrir la vie de l’ordure (P18-19)
L’Unité Nationale est une émulsion qui doit prendre à feu doux. Sa réussite si elle est positive n’est pas scientifique, elle requiert une subtile alchimie pour élaborer une cuisine politique nouvelle.
La rédaction Ce ne sont pas les hommes qui doivent rassembler les hommes ; Ce sont les idées qui doivent rassembler les hommes.
Houria Gouriten
Conseillère à la question du harcèlement et du bien-être au travail 3
Germaine de Staël : une républicaine amoureuse de la liberté « Dans une révolution, le parti qui soutient les opinions modérées a plus besoin que tout autre d’être courageux dans l’âme et détendu dans l’esprit. Il a deux combats à livrer, deux genres d’arguments à réfuter, deux écueils à éviter. Mais si les chefs d’un tel parti sont rares, rien n’est plus nombreux que l’armée qui attend leur signal pour savoir où trouver le bien qu’elle désire. » Germaine de Staël
On vit une période dangereuse, absurde, pleine de possibilités. L’élection
présidentielle française que nous venons de vivre a bouleversé toutes nos certitudes, dans un monde plus imprévisible que jamais. On va donc inéluctablement assister à une recomposition politique, avec des partis qui opposeront à nouveau les Français dans un jeu harassant, mais nécessaire.
Nous, citoyens de France, nous avons créé l’association « L’Unité nationale » afin de posséder en commun un
lieu de rassemblement, d’écoute et d’échange, mais aussi d’action pour préserver nos valeurs, héritières de notre histoire en commun. Pour ce faire, nous mettons nos pas dans ceux de Germaine de Staël, l’éternelle défenseuse de la liberté et du partage des pouvoirs politiques.
Témoin de la Révolution française, elle était la fille de Jacques Necker, ministre des Finances de Louis XVI, et
s’opposa à Napoléon Bonaparte, Premier consul, puis empereur des Français. Mais qui était madame de Staël ? Une amoureuse compulsive de la France, des lettres, des conversations, des talents, des arts, des voyages, de l’Europe, des hommes... Née en 1766 à Paris, celle qui allait devenir baronne grâce à un mariage arrangé, sans amour, avec le protestant baron de Staël, diplomate suédois à qui jamais elle ne saura être fidèle. Dès son plus jeune âge, elle fréquente le célèbre salon de sa mère.
Elle y rencontre les plus fins esprits de son temps (Diderot, Buffon...) et commence
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très jeune à forger ce qui fera trembler l’empereur : son réseau d’influence. D’ailleurs, à peine mariée, la voilà qui lance son propre salon, rue du Bac, dans la résidence de l’ambassadeur de Suède où se pressent notamment La Fayette et Talleyrand. C’est un lieu d’échange où chacun peut à sa guise partager des savoirs et développer des idées, sans tabou ni sectarisme. Un lieu de liberté dans un monde pétrifié par la Terreur, puis, après le consulat, par l’empereur.
Germaine tombe des nues quand elle comprend que Bonaparte ne veut pas du partage des pouvoirs
politiques et elle conteste sa légitimité et son exercice du pouvoir. Il l’exile en 1803 – l’écrivain ne peut alors s’approcher de plus de quarante lieues (160 km environ) de Paris – puis il la consigne en 1810 au château de Coppet en Suisse et fait interdire ses écrits (notamment De l’Allemagne en 1810). Elle résiste et tient un salon extrêmement populaire où, désormais, toute l’Europe galante et savante se montre (le fameux Groupe de Coppet).
Durant son exil, elle voyage jusqu’en Russie. Elle souhaitera aussi faire évincer Napoléon au profit du prince
de Suède, Bernadotte, admire le régime parlementaire anglais pour son côté représentatif, rencontre l’ennemi de Bonaparte, le général anglais Arthur de Wellesley, duc de Wellington, échange avec l’Américain Thomas Jefferson, rencontre Goethe et Schiller, reçoit Chateaubriand et Lord Byron...
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Germaine de Staël : une républicaine amoureuse de la liberté On comprend mieux pourquoi Napoléon la craint ! Personne n’est mieux placé que Germaine pour fomenter
la chute de l’empereur ! Elle a, durant les troubles révolutionnaires, soutenu la monarchie constitutionnelle, puis est devenue résolument républicaine après la chute du roi et n’a eu de cesse de vouloir concilier les deux camps modérés, poussant les monarchistes constitutionnels à rallier la République. Elle s’oppose toute sa vie aux extrémistes jacobins et absolutistes avec qui on ne peut pas discuter.
L’éviction du tribunat de son amant, Benjamin Constant, puni pour
avoir proposé de faire de cette assemblée un lieu de délibération (ans l’indépendance du tribunat, il n’y aurait plus ni harmonie ni Constitution, il n’y aurait que servitude et silence“-Benjamin Constant), la pousse à dénoncer la dérive autoritaire de Bonaparte, qui se transforme en despote militaire. Pour elle, l’opinion publique est importante : c’est un moyen de contrôle qu’un gouvernement doit impérativement prendre en compte.
Elle défend aussi une presse libre et souhaite faire des écrivains
et des journalistes des intellectuels au service d’une république libérale. Pour madame de Staël, la liberté non négociable doit s’accompagner de morale.
Elle croit en une religion civique afin de préserver et défendre le bien commun. Elle affirme : “Si la puissance de la morale n’est pas pour ainsi dire le pouvoir constituant d’une république,
la République n’existe plus.“
Ce qui nous inspire chez cette grande citoyenne et intellectuelle française, c’est sa volonté farouche de défendre
.la liberté, son amour des idées et de la conversation, qui permet à des esprits différents de débattre dans le respect, d’apprendre d’autrui et de trouver ensemble des solutions aux problèmes. Espérons qu’en unissant nos forces nous parviendrons à protéger et défendre nos valeurs nationales et à les transmettre aux générations futures !
Sophie Diagne Vice-présidente Conseillère Identité-Histoire-Culture
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Madame de Staël, la passion de la liberté Voilà 200 ans, un 14 juillet, que nous quittait Madame Germaine de Staël.
Pourtant comme d’autres, celle qui traversa la révolution, nous rendant un témoignage authentique et poignant, de ses états d’âme jusqu’à sa vision de l’État, appelant à l’unité et à la liberté, rassemblant autour des valeurs de la République, aurait pu rester une illustre inconnue. Dans son livre « De l’influence des passions sur le Bonheur des Individus et des Nations », elle se livre et nous livre quelques mots qui peuvent toucher chacun, engagés que nous sommes, pour servir au-delà de l’intérêt, les générations actuelles, mais aussi les générations futures.
Madame de Staël par Jean Baptiste Isabey
Avoir foi en l’avenir, une vision qui traversa le temps, pour devenir une vision contemporaine, et si l’histoire semble avoir oublié celle qui faisait trembler Napoléon, l’Européenne la plus célèbre de son temps, il semble que l’avenir lui donnera raison. L’amour de l’éclat en politique, nous savons tous ce qu’il représente, n’avons-nous pas eu tant et tant d’hommes politiques se succédant à la tête de notre pays, dont le principal souci était de franchir le mur de l’histoire, et quand bien même cela leur fut rendu possible, une fois ce pouvoir obtenu, le souci suivant fut celui de le conserver, sachant bien que l’on ne sort de cette quête que battu ou les pieds devant, jamais on ne quitte un pouvoir en restant victorieux. Alors, dans son livre “considération sur les principaux événements de la Révolution française“, elle nous livre quelques considérations :
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«D’abord je crois que l’amour de l’éclat a rendu moins de service aux hommes que la simple impulsion des vertus obscures ou des recherches persévérantes. Les plus grandes découvertes ont été faites dans la retraite de l’homme savant, et les plus belles actions, inspirées par les mouvements spontanés de l’âme, se rencontrent souvent dans l’histoire d’ une vie inconnue ; c’est donc seulement dans son rapport avec celui qui l’éprouve, qu’il faut considérer la passion de la gloire ». (Germaine de Staël)
«Sans reprendre ici la malheureuse histoire de nos désastres, disons-le donc hardiment, il y a de l’énergie dans la Nation française, de la patience dans les maux, de l’audace dans l’entreprise, en un mot de la force ; et les écarts en seront toujours à craindre jusqu’à ce que des institutions libres fassent de cette force aussi de la vertu. De certaines idées communes mises en circulation,sont souvent ce qui égare le plus le bon sens public, parce que la plupart des hommes les prennent pour des vérités, il y a si peu de mérite à les trouver qu’on est tenté de croire que la raison seule peut les faire adopter à tant de gens. Mais dans les temps de parti,les mêmes intérêts inspirent les mêmes discours, sans qu’ils acquièrent plus de vérité la centième fois qu’on les prononce.» (Germaine deStaël)
Madame de Staël, la passion de la liberté
“Le génie, c’est le bon sens appliqué aux idées nouvelles.” Pour en savoir plus
Germaine de Staël Germaine de Staël
Des institutions libres pour faire émerger de la vertu
au cœur de la Nation, tant d’années à entendre que la division et le combat politique sont les seuls moteurs de la République, est-ce, car nous avons toujours entendu les mêmes discours qu’ils valent une vérité, nous interroge ici Madame de Staël ?
La mise en commun et les intérêts fondamentaux de notre Nation qui inspirent l’Unité Nationale, nous oblige. Il nous faudra pour avoir de la vertu, ne jamais perdre de vue qu’une vérité ne se fonde pas sur le nombre de ceux qui l’adopte, mais peut être bien plus sur le bon sens qui conduit à la rendre vertueuse. D’Allemagne, son livre irrita Napoléon, elle lança un appel à l’Unité de ses habitants :
Parution : 13 Avril 2017 Format : 132 x 198 mm Nombre de pages : 1056 Parution : 13 Avril 2017 Prix : 32,00 € Format : 132 x 198 mm ISBN : 2-221-19199-4 Nombre de pages : 1056 Prix : 32,00 € ISBN : 2-221-19199-4
Nul n’est prophète en son pays, mais l’histoire donna
raison à Madame de Staël, elle pourrait voir aujourd’hui une Allemagne qui fut capable non seulement de se fonder, mais aussi de respecter les singularités de chacune de ses régions.
Au lendemain de la Révolution, elle nous parle d’une
France qui est alors une illustre Nation, avec toute l’inquiétude de ceux qui senten qu’une imperfection structurelle ne conduira pas à l’établissement durable d’une grandeur escompté.
Elle nous laisse ses réflexions et ses inquiétudes, et
nous remercions Hervé de nous avoir fait découvrir, une femme éprise de Liberté et d’intérêt pour la Nation.
« Ils négligeaient, écrit-elle, la grande puissance nationale qu’il importait de fonder au milieu des colosses européens ».
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Le bien commun , une histoire peu commune. La sédentarisation des premières communautés rurales et l’appropriation du sol aboutissent à
transformer les écosystèmes en des agrosystèmes, grâce à l’apparition de l’agriculture. Les sociétés humaines inventent et développent alors, à l’échelle locale, des modes de gestion collective des ressources naturelles, constituant un des fondements mêmes de leur survie et de leur richesse : c’est ce que l’on nomme aujourd’hui les biens communs.
Ces ressources étant nécessaires à tous, il convenait d’en offrir l’usage à chacun. Il s’agissait donc à
travers ces systèmes de gérer la rareté relative de ces ressources et de prévenir les conflits que leur gestion pouvait engendrer. Le choix d’une forme de gestion en commun, s'appuyant sur des droits collectifs, correspondait au simple constat que celui-ci permettait de tirer davantage des ressources disponibles pour le plus grand nombre, formant de fait la communauté. Il convenait en outre de préserver pour les générations postérieures, les conditions de la perpétuation et du renouvellement de la communauté, constituant peut-être l’ancêtre du concept juridique contemporain de générations futures.
Malgré l'exode rural, le développement
technologique et l’élargissement de l’horizon vers l’échelle nationale et supranationale, ce type de gestion a survécu en évoluant jusqu’à aujourd’hui, y compris dans une certaine mesure en France avec ce que l’on appelle la section de commune (1). Le commun et le propre, le collectif ou l’individuel, sont des notions qui constituent un lieu vif de réflexion politique, juridique et social depuis au moins Platon et Aristote. Léon-Augustin LHERMITTE (1844 - 1925) LA PAYE DES MOISSONNEURS-1882
Les
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assauts contre cette forme de gestion collective de la terre et des ressources naturelles en général, par l’usage ou la propriété collectifs, sont consubstantiels aux luttes violentes durant les deux derniers siècles contre les communaux, ces biens appartenant en commun aux habitants d'un territoire. Ces attaques sont le socle qui a fondé la pensée libérale (2).
L’avènement du libéralisme et du socialisme
s’entendaient au moins sur un point : pour instaurer leur système à la campagne, le monde rural et paysan devait obligatoirement passer de la propriété collective et/ou parcellaire à la grande propriété foncière. À cette fin, tout usage collectif ou toute revendication égalitaire étaient présentés comme arriérés (3). 8
C’est le mouvement des enclosures en Angle-
terre tout au long des 18ième et 19ième siècles, soit l’expropriation violente des ruraux de leur terre par l’aristocratie anglaise, comme l’explique l’historien Edouard Palmer Thompson. Ces paysans formeront la main-d’œuvre dont a besoin la révolution industrielle.
Dans l’ancienne URSS, la « collectivisation »
forcée des années 1930 aboutira à la fin de la propriété collective au profit de la grande propriété kolkhozienne d’état.
En Suisse, l’histoire des biens communaux a
une filiation directe avec l’avènement de l’un des régimes démocratiques les plus directs.
Le bien commun , une histoire peu commune.
En France, face aux résistances du monde rural, la situation au sortir de la Révolution est plus nuancée et diffère en fonction des régions. Dans un système juridique que dominera la philosophie des Lumières (4), le code civil de 1804 retiendra une conception du rapport des hommes aux choses, fondée sur une propriété individuelle. Pour autant, la terre, objet de propriété privée promu au rang de droit naturel ne fut pas pleinement libérée par la Révolution. L’article 542 du Code civil, définissant ce que sont en droit, les biens communaux et l’article 714, les choses communes (5), sont à l’opposé de cette approche individualiste et au contraire emprunts d’une essence collective (6).
Antoine Fontaine
À suivre...
Co-président Conseiller Outre-mer &Territoire
Le second volet de l'histoire des biens communs dans notre prochain Mag´.
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1-Article L. 2411-1 du Code général des collectivités territoriales : « Constitue une section de commune toute partie d'une commune possédant à titre permanent et exclusif des biens ou des droits distincts de ceux de la commune ». 2-Marie-Danielle Demélas et Nadine Vivier (dir.), Les propriétés collectives face aux attaques libérales (1750-1914). Europe occidentale et Amérique latine, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2003 . 3-Maurice Bourjol, Les biens communaux, Voyage au centre de la propriété collective – LGDJ 1989 -p. 95 et suivantes; Nadine Vivier Propriété collective et Identité communale p.286 ; Philippe Sueur, Histoire du droit public français du 15ième au 18ième siècle Tome 2, Thémis Droit PUF ed 2007, pp553-557 l’auteur parle des mythes de liberté et d’égalité.
4-Suivant les travaux de Nadine Vivier, le mouvement des Lumières sera largement inspiré sur la question des biens communaux, et au départ en faveur de leur abolition, par les Physiocrates qui dès les années 1760 dressent de ces terres un tableau catastrophique. Nadine vivier Opus cit Propriété collective. Philippe Sueur - Histoire du droit public français du 15ième au 18ième siècle : Parlant des penseurs des Lumières, l’auteur indique qu’ils appartenaient à l’élite traditionnelle. De cette époque des Lumières il indique : « S’il n’y avait plus de justifications possibles de l’ancienne hiérarchie sociale provinciale et organique, la nouvelle légitimité qui s’instaurait se fonder sur l’individu et le bonheur, c'est-à-dire la volonté de puissance de chacun dans une société où argent et pouvoir se substituaient à honneur et service ». p557.
5-Article 542 du Code civil : « Les biens communaux sont ceux à la propriété ou au produit desquels les habitants d'une ou plusieurs communes ont un droit acquis ». Article 714 du Code civil : « Il est des choses qui n'appartiennent à personne et dont l'usage est commun à tous. Des lois de police règlent la manière d’en jouir ». 6-Marie-Alice Chardeaux, Les Choses communes – LGDG – 2006 p.268 ; Vincenzo Mannino, Le bien commun : la fausse impasse du droit romain et du droit savant in Repenser les biens communs – CNRS édition 2014, p 49
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L’inspiration contemporaine L’unité Nationale, naissance d ’une cause. L’Unité Nationale est née alors
que la France traverse une crise politique majeure, des décennies de pratiques politiques contestées laissent le pays dans un profond désarroi et les institutions politiques ne sont plus que de l’ombre d’elles-mêmes.
En ce début de l’année 2017, Notre idéal, que l’on voit des moudéfendre le vôtre ! alors vements citoyens de toutes parts, se dresser ici et là en vue de reconquérir le pouvoir dont le peuple se sent légitimement détenteur, alors que certains appellent à la résistance, d’autres encore à l’insoumisson et d’autres passent leurs «Nuit debout», entre le citoyen anonyme et engagé, une lueur d’espoir va naître, mais rapidement s’éteindre comme un feu attisé par les
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Théodore GÉRICAULT (Rouen, 1791 - Paris, 1824) Le Radeau de la Méduse Salon de 1819
< Œuvre majeure dans la peinture française du XIXe siècle, Le Radeau de la Méduse fait figure de manifeste du Romantisme. Il représente un fait divers qui intéressa beaucoup Géricault pour ses aspects humains et politiques, le naufrage d’une frégate en 1816 près des côtes du Sénégal, avec à son bord plus de 150 soldats. Le peintre se documenta précisément puis réalisa de nombreuses esquisses avant de camper sa composition définitive qui illustre l’espoir d’un sauvetage. > Pour le Louvre : Séverine Laborie.
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égos toujours plus puissants des leaders emblématiques, ou des leaders en devenir.
Les
élections qui vont voir le jour, laissent s’exprimer les inconscients collectifs, et le peuple de France qui, sollicité hebdomadairement par le vote lors des spectacles télédiffusés, va confondre un temps la vie publique de notre pays avec un jeu télévisé, dernier espace de liberté, dont il pense ne pouvoir être dépossédé.
On voit rapidement tomber tous bords confondus nombre de leaders historiques qui semblaient jusque-là intouchables. À droite comme à gauche, la France court comme un coq à qui on aurait arraché la tête, alors qu’au centre on tente l’équilibre au milieu de ce radeau de la méduse dont le titre initial et prémonitoire était « Scène d’un naufrage ».
Le jeu de quilles va pouvoir commencer envoyant tels des candidats de téléréalité, pour un temps d’illustres inconnus, sur la scène de l’Assemblée nationale, sans que pour autant on ne demande autre chose, tant que l’étiquette indique que le produit est certifié non contaminé, vierge de toute corruption politique, aseptisée, et compatible avec l’abnégation, faisant des représentants du peuple des représentants du pouvoir en place, muselant toute opposition, privant la France de sa capacité à débattre, et à vivre des compromis dignes d’une grande démocratie. La politique devient cette photographie, jaunie trop rapidement, où ceux qui posent le font, avec l’aide habile des communicants.
L’inspiration contemporaine L’unité Nationale , naissance d ’une cause. Nous sommes alors passés à côté d’un grand
Les
Jamais, il n’a jamais voulu être celui qui porte le
C’est ainsi qu’est né l’enfant d’un homme qui a
homme, qui n’a pas pris part au débat, qui se garde de ne faire que ce qu’il sait faire de mieux: servir la Nation.
destin de la France dans un narcissisme déguisé et si son nom résonne aujourd’hui dans notre pays, c’est, car pour tous, il est celui qui a dit non à la guerre en Irak.
Loin de l’esprit des courtisans, peu enclin à se
faire le chantre de la courtoisie à des fins électorales, il avait pourtant en 2010 lors de la création de son mouvement «République Solidaire», mis en garde, «Je n’ai plus rien à prouver…». Habitué aux jeux des égos, personnes n’a compris qu’il voulait nous dire ,«Si j’y vais, ce n’est pas pour moi, c’est pour vous ».
Alors dans ce QG de campagne en 2012, nous sommes quelques-uns, et il se tient à quelques mètres. On réalise combien il a toujours été dans l’être et non le paraître, même si pour la fonction la posture reste de mise.
parrainages, ce jeu de courtisans, en ballet serré, qui un temps s’inquiètent de la vie rurale pour ne plus y revenir, voilà ce que l’Unité Nationale devait permettre d’obtenir, loin des clivages.
quitté discrètement la scène politique, qui fut choisi pour son intelligente pertinence, par Jacques Chirac.
L’Unité Nationale est le fruit d’un arbre, qui trouve ses racines dans la solidarité de ceux qui n’ont jamais trahi les leurs, pour un bol de soupe. C’est le début du rassemblement de ceux qui por-
tent comme lui la Nation au-delà d’eux-mêmes, l’amour de la France au-delà d’eux-même, avec la capacité de servir sans jamais se servir.
Il est le père biologique, d’un mouvement qu’il n’a pas vu naître, né de ses amours tumultueuses avec la France.
Nous serons quelques-uns, tout juste une poig-
née, ceux qui l’ont toujours aimé pour cette capacité à mettre la Nation, avant le reste, tout le reste.
Lorsqu’il s’est agit d’imaginer une solution, de
. trouver quelque chose pour sauver cette droite, au sein de laquelle nous n’avons pour certains jamais été encartés, et surtout pour permettre enfin à celui qui représente si dignement la France, celui qui fut toujours au-dessus des partis, entre la défaite du donné gagnant et celui qui naviguait à vue dans l’œil du cyclone, nous réalisons combien il faudrait alors que la France soit comme il l’a toujours aimée, défendue, abordée; une et solidaire, une et indivisible, forte et capable de dire «NON » aux plus grandes puissances de ce monde.
IL faut l’imaginer comme il aurait aimé la voir,
comme il l’a toujours respectée, acceptant ceux venus de tous bords, sans jamais leur demander de renoncer à ce qu’ils sont profondément, les singularités étant l’essence de la Nation.
Monsieur au nom des nôtres, et des miens, qui partagent cette branche naissante d’une politique qui se voudra novatrice, au nom des jeunes qui nous accompagnent et des membres fondateurs, de nos amis, et de ceux que le destin pousse un pas en avant , nous tenons a vous remercier d’avoir été un inspirateur, et d’être aujourd’hui un acteur discret, au service de notre pays.
Carole Vilbois 11
Liberté Extrait de Dragoman d’après l’œuvre de
Nous voilà donc face à une réalité où on nous
éparpille – ce qui est le principe même de la mise . en putréfaction. On se retrouve dans des cases, et il faut avoir sa case – la case de la religiosité étant devenue un absolu – et tout homme ou femme de type arabe devrait justifier de ne pas être musulman. Eux, ils ont leur case de force.
Où est la liberté ?
A
utant la sphère du religieux est connotée de façon effroyable, au mieux ringarde, au pire extrémiste, autant la sphère de la sexualité est connotée de façon positive.
Il faut non seulement assumer sa sexualité, mais aussi considérer que celle-ci intéresse le corps social. La grande mode des coming-out en est la preuve, s’il en fallait une.
Pourquoi diable ? Pourquoi faudrait-il que je m’in-
téresse à la sexualité de mes voisins ? Savoir que l’un est gay, l’autre masochiste, l’autre travesti, l’énième transgenre, etc. Fondamentalement, tant que ce sont mes voisins et non ma compagne de lit, cela m’est absolument indifférent. Il paraît que c’est pour la tolérance. Mais tolérance à quoi ?
La sexualité est du domaine absolument privé et
pourquoi tolérer des choses que je suis censé ignorer ? Et qui ne me concernent en rien ?
Là encore, plus que cette tolérance affichée, il s’agit surtout de choisir sa case. Et voilà que les phénomènes de société deviennent bien intrusifs. L’avantage est de faire gober pour politique sociale ce qui ne relève que de phénomènes de sociétés. L’inflation ? 12
souffrance au travail? La corruption généralisée ? Évacuez donc tout ça de votre esprit. Et ainsi, par ce biais, diviser encore le corps social. Mise en putréfaction. Je ne suis plus un citoyen au milieu d’autres citoyens. Je suis un supposé musulman – je suis Turc donc je suis musulman – hétérosexuel. Heureusement pour moi, je suis musulman, la case hétéro étant un peu trop vaste.
Et comme pour parfaire le dispositif de désta-
Les autres ne sont pas censés être catholiques. Ils ont éventuellement droit à d’autres types de religiosité, du moment qu’ils n’en font pas état. Dans le même temps, on a vu arriver sur le devant de la scène médiatique la sommation sexuelle.
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La
Berkan Toppeker
Image : Cartier-Bresson
bilisation mentale, la sexualité est devenue un biais pour attaquer nos identités primitives : homme ou femme ? Voilà que maintenant la question se pose, et qu’il s’agirait de choisir notre identité sexuée au lieu de la vivre telle qu’elle nous a été donnée. Entre ce problème et celui de la religiosité, voilà de quoi faire pour penser à tout sauf à l’état de la société.
Dans ces concepts de dérivation de problè-
mes, on peut citer pêle-mêle tous les grands problèmes de société, qui permettent de focaliser les foules sur des sujets annexes : les corridas, le fait de manger des animaux (être omnivore donc), etc., etc. Le fait de société devient la politique sociale, joli tour de force d’une pensée atomisée par une société atomisée.
Le peuple ne nous convient plus ? Et bien,
changeons le peuple ! Le peuple au service du pouvoir, c’est mieux qu’un pouvoir au service du peuple. Pour parvenir à établir cela sur le long terme, et donc pourrir à la fois le rapport à soi et le rapport à la société, il a bien fallu aussi s’attaquer aux autres piliers de la république : égalité et fraternité.
Liberté Extrait de Dragoman d’après l’œuvre de Si on a beaucoup glosé sur les causes de la Révolution
française, il n’en reste pas moins qu’une des causes majeures a été l’injustice effarante qui se constatait face à la. Justice. Le fameux « Selon que vous soyez puissant ou misérable...» de La Fontaine ne faisait rire personne. Aujourd’hui, on sourit encore en entendant Philippe Poutou rappeler qu’il n’y a pas d’immunité ouvrière, alors qu’il existe une immunité parlementaire. On veut croire que c’est un fait infime, d’apprendre la condamnation ferme pour le vol d’un paquet de pâtes, ou le licenciement d’une caissière pour une erreur de cinq centimes, tout en constatant sur les photographies officielles que tout ministre ou ministrable a derrière lui des casseroles épouvantables.
Les SDF ne peuvent pas fouiller dans les poubelles,
mais les autres peuvent fouiller dans nos poches. On dira que madame Lagarde était coupable de négligence et dispensée de peine. Laurent Fabius lui, ne fut pas coupable tout en étant responsable. On pardonnera ? À Juppé d’avoir triché, le pauvre, ce n’était pas pour lui, mais pour la bonne cause et il fut condamné, horreur, à devoir s’expatrier au Canada pour y donner des cours de gestion internationale. Évidemment, par-devant la Cour de Justice de la République, on est essentiellement jugé par ses pairs.
Berkan Toppeker
Monsieur Cazeneuve, qui connut depuis une belle
carrière – ministre de l’Intérieur, Premier ministre – siégea en son temps à cette cour, lorsqu’il fallut juger de l’Affaire du Sang contaminé. Est-ce son mépris pour les victimes ou sa grande complaisance qui lui valurent une si belle carrière ?
Au cas par cas, on se dirait que mon dieu, ce fut
une bourde. Mais cas après cas, même si tout ceci est d’une parfaite légalité, on ne peut que comprendre qu’il n’y a aucune égalité face aux principes de Justice. Voici donc pour le bruit et pour les odeurs. Juppé n’était-il pas aux côtés de Jaques Chirac le jour où celui-ci lança cette phrase assassine à l’encontre des étrangers ? Chirac qui aimait tant l’Afrique.
Voilà la République corrompue, dans tous ses fondements, liberté égalité fraternité reléguée au rang de vieille devise insane, laïcité détournée, citoyens opposés, étrangers malvenus. Une belle performance pour qui entendrait mener à taille continentale la fameuse Œuvre au Noir des alchimistes.
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Berkan Toppeker
Auteur Vice-Président Conseiller Relation politique
Territoire : Dessine-moi une île… Le terme de territoire serait-il l’un de ces
mots si souvent utilisés que par là même il en serait toujours compris ?
Rien n’est moins sûr !
L’île se prête bien au jeu de l’imaginaire et
énoncé imaginaire d’un exercice d’imagination permettrait, si l’on s’y prêtait, de se rendre compte à quel point la relation qui se noue entre un individu ou
fait assez facilement ressortir ces représentations individuelles ou collectives singulières. L’exercice de la carte mentale permet de révéler les stéréotypes ainsi que le vécu d’un groupe de personnes assez proches et d’une vision consensuelle. La polarisation de l’espace est un indicateur des relations politiques et sociales à un moment et dans un lieu donné. Ainsi, le concept de territoire a été fortement imprégné, après le XVème siècle, de deux systèmes puissamment porteurs d’identité: les états et les nations.
Ces représentations du territoire, héritiè-
A l’heure où le monde est présenté, voire
«Prenez une feuille blanche dans le sens que vous souhaitez et les crayons des couleurs qui vous plairont. Fermez un moment les yeux pour mieux imaginer votre île. Dessinez la première image qui vous a traversé l’esprit, en y faisant figurer les caractéristiques, les formes et les aménagements qui composent votre île. Enfin, donnez un nom à votre territoire… »
Cet
. res de plusieurs siècles de politiques étatiques, ont quasiment toutes étaient menées sous couvert de théorie du développement et du progrès pour le bonheur des peuples. Mais, entre une politique impériale qui découpe un espace inconnu d’elle, les mythiques frontières naturelles de la France révolutionnaire en passant par celles coloniales ou encore les nouvelles régions françaises, les choses se sont passées de manière très… complexe.
Complexes,
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une société et son territoire est marquée par la subjectivité, fruit, d’une culture, d’une appropriation collective qui peut varier dans le temps.
elles le sont sans doute encore davantage aujourd’hui, à l’ère de la mondialisation en marche, sans autre alternative, dans un climat si peu feutré de guerre économique.
vécu banalement comme un village global, la notion de territoire a-t-elle encore un sens ? On peut s´interroger d´autant que les États s’estompent souvent au profit d’espaces ou de firmes supranationales et, que grâce à l'idée moderne de progrès indéfini et à l'évolution rapide de la technologie, les frontières s´abolissent, pendant que de plus en plus de personnes se reconnaissent dans une identité de citoyens du monde fondée sur les mêmes us et coutumes de consommation interconnectée.
Le rapport de l’homme à son territoire espace de vie devrait, pourtant, rester une interrogation centrale.
Territoire : Dessine-moi une île… Or, le territoire n’est plus, chez nous par exemp-
le, qu’un lieu de consommation, les circuits importent peu, et l’action politique se résumant au levier de leur constante perpétuation. Un enfant français ne consomme-t-il pas davantage que son homologue indien ou africain ?
La mainmise de certains états occidentaux
sur une part disproportionnée de ressources clés, situées en dehors de leur territoire national, n’ entre-t-elle pas en contradiction avec les intérêts à long terme d’autres territoires devenus par ailleurs pour ces raisons le théâtre de conflits sanglants ? N’y aurait-il pas un effet de vases communicants entre la richesse en constante progression d’un petit nombre et l ’appauvrissement non moins constant d’une grande majorité de la population mondiale ?
Peut-être
certains considèrent-ils encore la société mondiale, comme un territoire apte à procurer «une vie sûre et heureuse » et les avantages comparatifs entre territoires comme une loi naturelle providentielle.
Cette île de la caraïbe n’aurait-elle pas dû le .
fonder sur la satisfaction de ces besoins fondamentaux (l’alimentation, la santé, le logement, l’éducation, le travail) et sur l’amélioration de son autonomie ?
Cela exclut toute dépendance vis-à-vis d’une
influence et d’un pouvoir extérieur qui pourrait se transformer en pression de toutes sortes.
Cela exclut des modèles économiques d’ex-
ploitation privant les territoires de leurs ressources naturelles pour leur propre développement.Ceci ne signifie pas l’autarcie. Ceci signifie dépendre de ses propres ressources tant humaines que naturelles, avoir la capacité de fixer ses propres objectifs et décider par soi-même. Tout ceci implique de décentraliser l’économie mondiale, mais aussi l’économie nationale afin de libérer la participation de tous dans un esprit d’unité nationale.
Le laïus médiatique des ressources naturel-
les qui viendraient à manquer masque mal quant à lui, l’iniquité économique et sociale de leurs mauvais usages à l’intérieur du territoire d’un pays et entre chacun d’eux. Il y a dans cette déconnexion entre l’homme, ses besoins et son territoire quelque chose qui ne va pas tout à fait, une forme de fragilité montrant de plus en plus dans ce territoire globalisé l’incapacité des hommes non seulement à répondre à leurs besoins fondamentaux, mais aussi à vivre ensemble sur cette terre.
Pour revenir à notre île, ce territoire dont
l’époque se fait généralement une représentation paradisiaque, le meilleur moyen de se rendre compte de cette déconnexion entre ses ressources propres, son développement et sa population, est lorsque survient un événement, une crise ou une catastrophe comme récemment à Saint-Martin.
Ceci implique aussi une coopération internationale en ce sens, celui de l’autonomie.
Surtout, cela signifie avoir confiance dans
les peuples, les territoires et les nations, compter sur leur capacité à inventer par eux-mêmes et pour eux-mêmes de nouvelles ressources, de nouvelles techniques, de les mettre au bénéfice de la société, en d’autres mots de créer leur propre mode de vie.
N'est-ce
pas une idée que l’on pourrait considérer comme juste et pleine de sens ? Réalisons une île !
Antoine Fontaine 15
L´origine de la Permaculture Permaculture
ou culture permanente. Contraction de (permanent culture). La permaculture a été développée par Bill Mollison et David Holmgren dans les années 1970; . créé le terme «permaculture» qui est la contraction ils ont de l'expression: permanent culture «Culture permanente» en 1978.
Depuis
lors, la permaculture a été constamment développée par une vaste gamme de personnes dans de nombreux pays différents et c'est maintenant un phénomène mondial avec une multitude de différents axes et approches.
La permaculture est un système de conception basé sur
une éthique, des principes qu'on peut utiliser pour concevoir, mettre en place, gérer et améliorer toutes sortes d'initiatives individuelles, familiales, et collectives en vue d'un avenir durable.
La permaculture sert à intégrer un système en harmonie avec la nature pour fournir de la nourriture,
de l'énergie, des abris, d'une manière durable et de satisfaire d´autres besoins.
L'éthique qui sous-tend la permaculture est:
Soins de la Terre Les soins des personnes Actions justes
Cette éthique soutient spécifiquement que nous pouvons développer des systèmes où la planète et ses ha-
bitants atteignent et développent un état de bien-être en utilisant les ressources d'une manière équilibrée. En .particulier, les ressources ne doivent pas être simplement gaspillées au nom du gain personnel et du profit individuel qui aboutissent finalement à l'épuisement et à la destruction de nos écosystèmes naturels.
Non seulement la permaculture et ses outils nous aideront à créer des systèmes agricoles durables tout en
améliorant la fertilité des systèmes écologiques locaux, mais aussi pour améliorer la façon dont nous construisons nos maisons en termes d'architecture écologique et de conception de bâtiments.
Il existe de nombreux exemples de maisons d'écoconstruction qui fonctionnent sur les principes de la permaculture. En effet, comme la permaculture a prospéré et a pris de l'ampleur au cours des trois dernières décennies, il en va de même pour des maisons durables à faible impact. Il existe actuellement des communautés vivant dans des maisons à faible impact. La permaculture engendre l'indépendance, lorsque vous n'avez aucun contrôle sur les ressources de base dont vous avez besoin pour survivre, vous êtes effectivement un esclave tributaire des autres pour répondre à ces besoins. Souvent, ces «autres» sont de grandes sociétés attirées par l'argent et le profit et non par les besoins humains et la compassion pour les gens. 16
L’origine de la Permaculture Cela peut être clairement vu avec le commerce spéculatif récent sur les aliments qui ont causé des émeutes alimentaires en augmentant le coût de la nourriture, la rendant inaccessible à beaucoup. Ironiquement, ce sont souvent ces mêmes zones qui produisent de grandes quantités de nourriture pour le reste du monde, mais ne peuvent pas se permettre d’acheter les aliments qu’ils produisent.
Une compréhension approfondie de la permaculture peut nous aider à nous débarrasser de ces problèmes et
pratiques, car elle offre un moyen de répondre à vos besoins en dehors du système capitaliste tout en vivant une existence écologiquement rationnelle.
La permaculture a la capacité de nous donner une réponse complète, ce qui réduit la dépendance à l’égard des
organisations sur lesquelles nous n’avons aucun contrôle des opérations. Les principes de la permaculture ne concernent pas seulement la nourriture: ils peuvent également être appliqués à de nombreux aspects de la vie.
Permaculture en action: Il existe de nombreux exemples, du "pourquoi", la permaculture est une alternative durable au système actuel "avec une hypothèse sous-jacente" d’un éventail illimité de ressources naturelles. Un projet particulier qui montre précisément pourquoi la permaculture devrait remplacer le modèle capitaliste est le projet Écologue du désert qui se déroule en Jordanie sous la direction du pionnier de la permaculture australienne Geoff Lawton. Ce projet a réclamé une zone de désert extrêmement aride et l’a transformé en terres fertiles productives. Cette terre fournit maintenant aux membres de la communauté locale une offre de ressources nouvelles et durables dans une zone de terre préalablement radiée. Le projet «L’écologisation du désert» montre vraiment que la permaculture peut obtenir des résultats dans des formes de reliefs extrêmes en termes d’utilisabilité à la fois aujourd’hui, et dans l’avenir.
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Mulder
Vice-Président Conseiller Permaculture
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Éco-Logique : Devenez la prochaine ordure !
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Chanane Vice-Président
Conseiller Écologie Éco-Logique Devenez la prochaine ordure ! Le recyclage est l’application à l’objet de la réincarnation humaine. Renaître de ses cendres, après avoir connu l’obsolescence, devrait donner l’envie à chacun d’entre nous, de devenir la prochaine ordure qui permettra au monde de construire ses lendemains…
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L’ordure , Il paraît que j’suis dégoûtant Que je deviens vite salissant Autour de moi quand les gens craquent Voilà qu’on m’balance dans un sac Ils ont tenté d’m’éliminer Paraîtrait que j’sentais mauvais Mais c’est comme ça dans mon métier Faut être utile ou remplacer Il m’appelle l’ordure comme un simple bout d’épluchure L’ordure qu’on tente de faire taire dans la sciure L’ordure j’aurai une chance au rattrapage L’ordure quand j’serai passé au recyclage Ils m’ont mis hors de la maison En me traitant de tous les noms Débris déchet t’es encombrant J’avoue qu’parfois c’est très vexant ! Pourtant il a bien plusieurs vies Celui qu’on surnomme « le pourri » Je reviendrai dans vos salons Sous une autre forme non de non
« multi-récidiviste »
Pour écouter la chanson
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E = égal zéro une drôle d’équation Européene Alors qu’on nous annonce ici et là, à grand
renfort de mobilisation comme au Luxembourg le 22 septembre dernier lors de la table ronde sur la thématique, ou encore le 21 octobre lors des 21e rencontres européennes du Luxembourg, qu’en matière de transition énergétique, et afin de sauver notre planète du réchauffement climatique, qu’il sera nécessaire de se joindre individuellement à l’effort collectif, que nous devons éviter dans un temps court, d’atteindre une augmentation de 2 degrés de la température, ce qui semble d’après les intervenants à proprement parler "impossible". Cette directive européenne a pour objet , au nom de l’écologie de sauver la terre mère, gage à nous de devenir, enfin des héros.
Ainsi,
la directive 2010/31/UE sur la performance énergétique des bâtiments, ne peut être remise en cause, puisque vous l’aurez compris, sans elle nous courrons à la catastrophe.
Sous couvert de bons sentiments, nous serions des
citoyens bien ingrats, s’il nous prenait l´envie d’y regarder d’un peu plus près, mais saluons l’honnêteté du Luxembourg, là où la France se cache sous une mascarade au doux nom de consultation des militants de “En Marche“, dont on dit vouloir prendre l’avis pour rester au plus proche des territoires, comme si, nous étions en mesure de faire du cas par cas, et tout cela en vue d’améliorer l’habitat.
Tant de pirouettes et de volte-face, pour sortir d’une
catastrophe qu’on nous promet imminente quel serait donc l’étrange pouvoir ainsi rendu au peuple et que veulent-ils de nous ?
Toutes les habitations neuves devront être passives,
jusque là rien d’insurmontable, seulement lorsque les chiffres tombent on découvre que seul un faible pourcentage sera concerné.
Nous allons donc parler de l’ancien . gie
l’écolo e d m o n Au
De la théorie à la pratique
Voilà donc votre bon vieux logement sous
.
les feux des projecteurs de la directive.
Bien entendu il n’y a pas de budget, et à Luxembourg on s’est accordé que plutôt que de faire miroiter la promesse d’économie en cas de hausse du pétrole, serait fond perdu, le pétrole étant pour longtemps encore régulé, son prix n’augmentera pas. L’argent de la transition ce n’est pas compliqué, il s’agit de le prendre là où il se trouve, dans vos poches.
Carole Vilbois
Coprésident Conseillère Économie - Énergie -systémique
Bien entendu vu sous cet angle, vous serez nombreux à me dire, mais cet argent je ne l’ai pas non plus. Détrompez-vous, sous forme de prêt bancaire, vous serez bientôt l’heureux détenteur d’un crédit sur 30 ans qui devrait couvrir votre toute prochaine normalisation et pour le montant de vos charges actuellement , vous aurez fait une opération qualifiée de nulle, puisque ce prêt ne dépassera pas, le montant actuel de votre budget , ou des charges de vos locataires. Vous allez me dire, rien d’alarmant là-dedans, puisque l´urgence nous commande d’agir, c’est pour la planète ! 20
E = égal zéro une drôle d’équation Européene
Une goutte d´eau , direz-vous
Bien entendu on nous cache une Comme
mesure purement économique qui vise à créer de l´argent dette, sur notre capacité à rembourser. Quid des propriétaires âgés ? Bien entendu il s´agira certainement de recourir à l´hypothèque, puisqu’après tout on ne vous demande qu´une chose au bout du compte : celle de payer d´avance plusieurs décennies de consommation énergétique.
Ne soyons pas trop durs avec cette
directive, il n´existe que deux façons pour remonter une économie de nos jours, l´offre et la demande donc soit une demande extérieure ou une demande interne, et là on comprend l´impact des immigrants sur l´économie. Faites entrer 2 millions d´entre eux et à long terme vous aurez vendu 2 millions de véhicules, la deuxième solution consiste à créer de nouvelles normes.
la création, de nouvelles normes, n´entraîne généralement que le transfert de l´argent déjà en banque vers le marché, on peut facilement comprendre qu´ici il s´agit de créer une masse colossale d´argent dette.
Si cette mesure arrange un peu
tout le monde, les écologistes, les économistes et les banquiers, on peut se dire à juste titre que les artisans vont avoir du travail et que ce sera bon pour tous.
Ne dit-on pas que " lorsque le bâti-
Car c´était un peu trop beau pour
être vrai. Ainsi ne s´est-on pas entendu dire que faute d´être capable de travailler ensemble et de façon coordonnée, nous les artisans, nous serions remplacés pour cette tâche urgente par une industrie capable de réduire le temps du dérangement à une unique journée. L’ensemble des travaux ne dure qu´une semaine, les principaux éléments techniques, onduleurs et ventilations se trouvant eux placer à l´extérieur.
ment va, tout va" ? Mais il manquait Les artisans sont invités à faire une constante à notre équation le montage à l´usine. N´en doutez Européene et que serait l´Europe pas ! Pour eux, une seule journée sans ses lobbyistes ? sur place est suffisante. .
Parler ou se taire ? .
Le dimensionnement des lignes ne
permettant plus dans certaines rues au Luxembourg d´installer plus de panneaux solaires et pour cause elles sont sous-dimensionnées, la norme voulant que les lignes le soient du lieu de production vers l´installation on peut se poser la question de ce qu´il adviendra de l´énergie produite en journée lorsque personne n´est présent au domicile pour assurer une consommation. On regrettera aussi que personne ne s´interroge concernant la production d´harmoniques, générées par les onduleurs, qui pertubent les lignes..
Non -intrusif, vraiment ? Ou exclusivement dans nos finances ?
Et que dire de l´analyse des risques, lors de la dernière grande famine en
Europe causée par des cendres volcaniques dans la stratosphère, l´année 1816 est "l´année sans été".Qu´adviendra-t-il en pareil cas, d´une Europe ayant tout misé sur le solaire ?
Les utopies,du député européen présent, sont peut-être confortées par l´annonce du financement à la hauteur de 200 millions d´Euros, dans le seul but de trouver de nouvelles solutions en matière de stockage. Mais, soyez assuré qu´une fois qu´une solution technique se trouvera sur le marché, ceux qui vous loueront les batteries seront les mêmes que ceux à qui vous achetez aujourd´hui votre énergie. CQFD 21
Financement de l’innovation des PME dans les nouvelles technologies et le numérique Dans une lettre adressée au ministre de l’Économie et des Finances, le 23 octobre 2017, les PME françai-
ses des nouvelles technologies et du numérique ont accueilli avec grand intérêt l’annonce de la création d’un . fond de 10 Milliards d’Euros destiné à financer l’Innovation et en particulier l’innovation de rupture, à hauteur de 200 à 300 millions d’euros par an. Vous trouverez ici quelques extraits de ce courrier le texte intégral incluant les propositions sont également disponibles sur notre site à l´adresse : http://lunitenationale.com/index.php/2017/10/31/financement-de-linnovation/
Il existe un foisonnement de programmes de soutien à l’Innovation, mais leur ambition commune est
restreinte à des partenariats franco-français (ANR, ADEME, BPI, FUI, RAPID, Investissements d’avenir…). Les budgets alloués n’ont fait que diminuer depuis 10 ans (passant de 180 M€ à 80 M€) pour le FUI, dont l’assiette de financement n’a fait que décroître et ne couvre plus la bande de 1 à 5 M€ prévu initialement, créant par effet collatéral un « trou de financement » pour les projets d’efforts entre 2,5 et 5 M€. Le FUI est plébiscité par les PME et elles y sont bien accompagnées par les Pôles. Il faut amplifier.
Mais, les PMI françaises et Startups du High Tech se sentent par trop à l’étroit au national. La totalité des «
licornes », ETI, start-up et leurs clients ( les grands groupes industriels ), doivent collectivement leurs réussites à leur ouverture sur les marchés européens puis mondiaux. C’est donc bien ce type de collaborations qu’il faut encourager, alors que les budgets des clusters dédiés d’EUREKA sont tombés en 10 ans de 100 M€ à environ 15 M€, en 2016, et ont disparu en 2017 : leur guichet à la DGE ayant été tout simplement fermé, ex abrupto, par le gouvernement précédent.
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Si le programme-cadre (FP) de Recherche et Développement de l’Union européenne permet, en théorie, de
catalyser ce type de coopération et avec des budgets et un taux de financement très importants, il souffre d’appels très pointus, discontinus, d’une instruction proprement à charge devant l’innombrable quantité de propositions, résultant en des taux de succès infinitésimaux (5-6%) : « il faut être furieusement désespéré pour candidater » a annoncé Norbert Fabricius (Karlsruhe Inst. of Techn.) à votre homologue allemand.
Dans ces conditions, on ne peut pas/plus laisser à la Commission européenne le monopole de la
coopération dans l’innovation et encore moins celui de la coopération préindustrielle et innovante proche du marché.
Les Clusters EUREKA, sous initiative franco-allemande, déjà, et datant de 1985, se démarquent ainsi des programmes de la Commission européenne, car résolument tournés vers le marché.
C’est «la recherche qui trouve le marché», sans bureaucratie excessive, adaptée aux contraintes des PMI, car
ces outils possèdent les mêmes atouts que le FUI : formalisme simple, accompagnement au montage et travail en amont d’amélioration du préprojet . 22
Financement de l’innovation des PME dans les nouvelles technologies et le numérique C’est en outre le seul dispositif qui permet à la PMI française de Limoges, Grenoble ou celle de Nürnberg, de
travailler « en sujet libre » vers le marché visé par le Cluster, avec le meilleur labo européen (CNRS ou Fraunhofer, CEA ou VTT…) et le meilleur industriel client futur européen (allemand,italien, espagnol ou… Français) vers un . leadership mondial de spécialité ou l’innovation de rupture, tout en associant l’écosystème indispensable à une mise sur le marché de produits innovants et en partageant les risques et les coûts entre partenaires et pays associés. Et ça marche, donc il fallait l’amplifier, au lieu de le fermer !
Concernant le CIR, nous pouvons dire avec la certitude de l’expérience vécue que nos clients grands groupes,
moteurs intégrateurs de nos innovations, ne le voient pas dans leurs budgets, investissements ou embauches. Ils disent, en l’absence de leur hiérarchie, que : « le CIR c’est pour les financiers, le bilan et le cours de bourse… on n’en voit jamais la couleur », alors que « le financement des projets de Clusters EUREKA, c’est pour le business de demain ».
De plus, le déplafonnement avec la création de la tranche à 5 % a créé un « Open-bar » et une dérive non budgé-
table, prêtant à des critiques de plus en plus acerbes, en plus d’un foisonnement d’officines comptables et leur équivalent en contrôle et contentieux pour l’État, qui pèse lourdement sur les acteurs effectifs de l’innovation au sein des grandes entreprises et de l’État, et se propagent en contraintes sur les fournisseurs PME.
Au-delà de ces quelques propositions, certains dirigeants de nos PME innovantes, dont ceux venus de grands
groupes, sont prêts à vous aider et à œuvrer dans leur entreprise et au-delà de leur entreprise dans l’intérêt général, dont au sein des Clusters EUREKA.
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Ils sont lucides et conscients de l’énormité de la dette, doublée en 10 ans, et de l’impérieuse nécessité de simplifier la gestion des dispositifs pour l’État et ses « clients PME ». Ce courrier à l’ambition d’un véritable retour d’expérience et, avec
sagesse, de propositions d’efficacité, issues du vécu dans le quotidien de la PME. Nous, les PME innovantes, PME des Clusters EUREKA et des autres outils nationaux de l’innovation, nous sommes acquis au «renouveau», soucieux de l’innovation, et du «retour de la France à son rang, à sa place dans l’Europe et dans le monde ».
Nous vous avons entendu énoncer que « ceux qui ont une bonne
idée vont devoir la mettre en place, donc ils ont intérêt à ce que ce soit une vraie bonne idée et à le démontrer après ». Nous sommes prêts à relever ce défi et à participer à toute discussion...
Renaud de Langlade Ingénieur civil des télécoms et chef d’entreprises innovantes « multirécidiviste »
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Jouons la révolution Apprendre en s’amusant Dans le cadre de notre réflexion sur l’unité nationale,
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Un événement de l’ampleur de la Révolution française n’est jamais terminé. Max Gallo
nous avons décidé de commencer par nous interroger sur les apports de la Révolution française (de l’ouverture des états généraux le 5 mai 1789 au coup d’État du 18 brumaire par Napoléon Bonaparte [9 novembre 1799]. Pour ce faire, nous avons réalisé, sous la forme d’une application pour portable, un jeu de cartes à destination des plus jeunes, mais qui égaiera également les soirées entre amis des anciens. Quatre familles, quatre courants de pensée politique s’affrontent : les jacobins, les absolutistes, les indulgents et les monarchistes constitutionnels. Le but est de gagner le plus de points en reconstituant les familles et, en même temps, de redécouvrir eux qui ont fait et défait la Révolution française, en se rappelant que chacun d’eux, quel que soit son camp, a participé à faire de notre pays ce qu’il est aujourd’hui.
Tous, et notamment Maximilien Robespierre, Gabrielle de Polignac, Camille Desmoulins ou Germaine de Staël, en disent long sur notre identité nationale faite d’audace, de contradictions, de débats d’idées, de don de soi... La Révolution française est le résultat des siècles qui
l’ont précédés et elle a suffisamment marqué l’histoire pour être le fondement de notre République actuelle. Elle unit de ce fait la France des origines à celle de l’époque contemporaine.
Nous
ne pouvons pas penser notre pays sans nous rappeler les enseignements de cette synthèse et, par devoir patriotique, les transmettre à nos enfants.
Sophie Diagne Les graphismes et le jeu sont une production de l’Unité
Nationale, une création inspirée par l’idée originale de Sophie Diagne, qui a réalisé un formidable travail de recherche et nous tenons à la remercier chaleureusement et tout particulièrement. Les 40 cartes à jouer et les 2 cartes d’or ont rapidement vu le jour sous forme de prototype nous espérons vous présenter d’ici trois mois le jeu, qui sera gratuit. Nous sommes heureux de toutes ces belles énergies jumelées.
Le Bureau 24
« multirécidiviste »
De l’appropriation de la donnée politique numérique pour le citoyen Si l’on doit retenir quelque chose de l’élection présidentielle française de 2017, outre la victoire du plus jeune président de la République française, c’est son intelligence à avoir su utiliser les données numériques recueillies pour construire son programme, répondant en bonne partie aux attentes des Français. Contrairement aux partis traditionnels laminés et en voie de refonte, Emmanuel Macron aura su à travers « La Grande Marche », initiée en mai 2016, recueillir durant 4 mois les attentes d’une majorité de concitoyens afin de les restituer sous la forme de 3 événements majeurs et organiser sa campagne présidentielle autour des thèmes plébiscités, notamment les thématiques européennes. S’il est incontestable que connaître son électorat consti- Prenons l’exemple de la moralisation de la vie
tue un atout majeur durant une campagne électorale et n’a pas vocation à être partagé à tout un chacun, l’argument est plus controversé hors du temps électoral.
En effet, pourquoi lors de grandes questions et dès qu’il
pourrait être fait consultation de l’avis des Français sur telle ou telle thématique, les résultats ne pourraient-ils pas être rendus publics afin de rendre à César ce qui est à lui-même ?
publique, loi importante de début de mandat après le scandale ayant coulé le candidat Fillon.
Il n’a pas été demandé l’avis des Français à minima la consultation numérique des adhérents d’En Marche sur les réformes à porter, alors que celle sur la politique du logement a été initiée par le mouvement peu de temps après.
Ne devrait-on pas, maintenant que l’on a les outils, demander systématiquement l’avis des Français sur des questions . sociétales, afin de privilégier la majorité au programme d’un seul homme ou équipe ? La Vème république est-elle figée au point de penser que jusqu’à des temps immémoriaux la Nation attende un Messie, une figure tutélaire tous les 5 ans ? Nous souhaitons que chaque Français apporte sa contribution et que son avis soit réellement retranscrit et pris en compte. La révolution numérique a ceci qu’elle offre une opportunité incroyable d’expression des citoyens, qu’ils ne peuvent ni abandonner ni déléguer la gestion au profit de quelques-uns. C’est le combat que nous souhaitons porter, dans une
volonté de confiance et respectabilité accrue au personnage public censé représenter la Nation et ses administrés au sein des circonscriptions.
Guillaume Chatelain Vice-Président Conseiller question numérique et moralisation politique 25
Servir la Nation La cohésion sociale se perd, c'est perdue depuis longtemps et il faut pouvoir la rétablir sans engendrer l´exclusion des uns ou des autres.
Nous sommes tous Français et citoyens, c´est le lien qui nous unit au cœur de la Nation. Liberté, Égalité, Fraternité, telle est la devise de notre pays, la France.
Malheureusement, cette devise n'est plus aujourd´hui que l´ombre de ce qu´elle fut; il suffit de voir les faits divers autour de nous, elle ne résonne plus dans les cœurs.
La France est représentée par un drapeau et c'est sous celui-ci que nos anciens ont défendu notre liberté, nos droits et fait leurs devoirs. C'est sous celui-ci que l'on devrait à nouveau fédérer les personnes, les citoyens quelque-soit sa couleur vert, rouge, violet, mauve, peu importe, nous avons tous nos différences, mais nous sommes tous citoyens français. Il fut un temps où les gens se sentaient des citoyens servant une cause commune, où tous les hommes étaient égaux et ce peu importe le milieu social, la région, la religion.
Nous avions un croisement, un mélange des uns et des autres, sans peur. Il y avait une cohésion sociale de
tout bord, qui formait une saine fraternité, ne pouvant faire le jeu du paraître, tant nous étions semblables dans l´apparence.
Certes, certaines personnes ont pu critiquer ce système, mais il avait l'avantage de pouvoir ouvrir les yeux à notre jeunesse en manque de repères, de former, d'instruire, de combler le vide social.
Ce système s'appelait le Service national... Ne faudrait-il pas le remettre en place ?
Guillaume Gallet Vice-Président
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Conseiller Défense et Jeunesse
« 26
Vous avez dit laïcité ?
C’était ça non ?
: La laïcité est une exception française voire une chance. Malheureusement, certaines formations politiques ont bafoué cette loi par clientélisme religieux.
Cette loi stipulant la séparation de l’Église et de l’État est souvent associée à Aristide-Briand et à 1905 .
Cela dit il faut être prudent, car l’extrême droite se l’approprie tout en dénonçant l’islamisme radical pour justifier leur islamophobie et mettre en avant le catholicisme...
Toni Ferina
Vice-Président Conseiller Laïcité
Toni
Revenons à la laïcité : c’est la seule solution pour qu’il puisse y avoir la paix entre des gens venant d’horizons différents.
Élisabe Badinter Nous tenons à remercier vivement tous les conseillers pour leur participation à cette première édition du
Mag’
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Sous le sapin vous trouverez un petit cadeau pour témoigner que vous "en étiez" Nous sommes très heureux et fiers de l’engagement de tous Au-delà des clivages partisans. Rien de tout cela n’aurait été possible sans l’engagement de tous. Nous sommes les artisans des réalités futures, d’où que nous venions et où que nous allions Nous sommes la Nation.
le bureau
Merci
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Quoi de positif sur la planète ? 6
6
1
5
7
6
2
9 6 132
9
.4
9
8
8
28
3
Quoi de positif sur la planète L’Unité Nationale, était présente lors de nombreuses conférences depuis sa création le 2 février 2017, avant même qu’elle n’aborde sa forme juridique actuelle. 1 1 2 3
4
5
6
7 . 8
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L’occasion pour nous de saluer Monsieur Dominique de Villepin à Paris lors de la conférence à science-Po sur la thématique : “Monde arabe : La France a-t-elle toujours son mot à dire ?” se tenant le 7 février 2017.
Le 30 mars nous avons eu l’honneur d’assister à la conférence “Quel avenir pour la Défense française ?”, en présence du général d’armée (2 s) Jean-Louis GEORGELIN, ancien chef d’état-major des armées. Nous avons participé à la journée d’information Horizon 2020, sur l’appel ERC Synergy le 29 juin dans le cadre du financement des projets Horizon 2020, qui se tenait dans l’Amphitheatre Henri Poincaré au Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, dans le but de comprendre le mécanisme des attributions et de connaître les principaux rouages des commissions chargées des attributions. Le 1er septembre nous étions présents lors du positif global forum, en présence de nombreux acteurs de la scène internationale. Le Dr Denis Mukwege, Prix Sakharov, Fondateur et médecin, Hôpital Panzi, fit un témoignage bouleversant. (Sur la photo) Au Havre, le 6 octobre 2017 en présence de Marlène Schiappa, Secrétaire d’état auprès du Premier ministre, chargé de l’égalité entre les femmes et les hommes, Joël Chassard, président du directoire de la Caisse d’Épargne Normandie et membre du bureau de la Fédération nationale des Caisses d’Épargne, Cédric Mignon, directeur du développement Caisse d’Épargne et Gabrielle Gauthey, directrice des investissements et du développement local à la Caisse des Dépôts et consignations qui à l’occasion du Positive Economy Forum organisé au Havre, ont signé un nouveau partenariat pour le développement de l’entrepreneuriat féminin en France. À la Réunion, l’Unité nationale était représentée lors de la conférence internationale sur l’adaptation au changement climatique du 6 octobre, mais hélas tant que ce système exploitera des milliards de personnes les laissant dans la misère, sans pouvoir satisfaire leurs besoins fondamentaux, personne ne s’adaptera au changement climatique. Nous avons pu remercier Monsieur Jacques Atali au Havre le 7 octobre, après l’intervention de Vandana Shiva toujours dans le cadre du Positive Economy Forum. Nous avons pu échanger avec Benjamin Coriat à Luxembourg dans le cadre des 21 eme rencontres européennes le 21 octobre dernier, et lui parler des fondements de notre mouvement qui se rapproche de celle l’approche des “Communs” concernant la gouvernance partagée. Il nous a autorisé à publier ses travaux dans le Mag´, ce que nous ne manquerons pas de faire lors des prochains numéros et nous l’en remercions chaleureusement. Nous avons également eu le plaisir d’organiser des rencontres avec nos conseillers, au Pays basque en septembre, à Paris et au Luxembourg en octobre. Notre présence en fin d’année Le 15 novembre Conférence sur l’incidence de la numérisation sur le marché de l’emploi et de la formation (Luxembourg) Le 18 novembre 2017 au forum d’Open Diplomacy “Le soft Power à la française, un enjeu de puissance ?”(Paris) Le 25 novembre de l’obligation vaccinale à la vaccination raisonnée (La Réunion-Saint Denis) Le30 novembre 2017 au € Day sur le thème "Make Europe Great Again" ( Paris ) Le 1er décembre défit de la laïcité dans un contexte de peur et de crispation (La Réunion-Saint Pierre) Le 9 décembre 2017 Conférence "L’intelligence artificielle" (Paris)
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Pas d'avenir évolutif à attendre pour l'homme en dehors de son association avec tous les autres hommes. Pierre Teilhard de Chardin Le phénomène humain
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