L´Unité Nationale le Mag´ Septembre 2021 Corédaction Carole Vilbois & Martine Montvernay

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Notre idéal, Défendre le vôtre !


Les coups et les douleurs

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Claude Frisoni

Image prise lors de la nuit de la culture le 11 septembre 2021 à Esch sur Alzette crédit photo Carole Vilbois

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Norbert Rutili

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Exposition lors de la Nuit de la Culture à Esch-sur-Alzette le 11 septembre 2021.

Les rouges et le noir L’auteur Claude Frisoni et le photographe Raymond Reuter ancien grand reporter chez Sygma nous parlent d’un épisode douloureux de la Grande Region, durant lequel les antifascistes italiens ont été abandonnés, par le gouvernement luxembourgeois, et expulsés. Certains seront déportés. Ils ont choisi de parler d’eux au travers de leurs descendants.

Claude et Fabienne Frisoni

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Les coups et les douleurs

Les Rouges, c’est ainsi qu’on appelait les mineurs immigrés italiens antifascistes ; le noir, c’était la couleur du fond de la mine, la couleur des chemises des disciples de Mussolini et celle du deuil des proches des déportés qui ne revinrent jamais de l’enfer. La Mine de Montrouge était située en territoire français, mais appartenait à l’Arbed luxembourgeoise. Les galeries s’en moquaient, courant sous la frontière, de part et d’autre des ridicules pointillés censés la délimiter. Ceux qui travaillaient au fond n’étaient d’ailleurs le plus souvent ni Français ni Luxembourgeois. Ils étaient Italiens. Tous avaient quitté leur pays pour échapper à la misère, mais beaucoup avaient également fui le régime fasciste instauré par Mussolini en 1922. Quand le Luxembourg et la Moselle auront été annexés par le Reich Nazi au nom du nationalisme qui toujours méprise les nations, Esch la Luxembourgeoise et Audun la Française se retrouveront allemandes. De force. À la tête des usines et des mines ou dans les administrations, beaucoup s’accommoderont de la situation. Pas les dizaines d’antifascistes italiens qui bien avant l’invasion allemande, des deux côtés de la frontière, dénonçaient l’idéologie fasciste. Certains furent expulsés d’Esch vers Audun, dans les années trente par le gouvernement luxembourgeois, soucieux de ne pas déplaire à Mussolini, beaucoup furnet ⁄chés pra lse sepicol bmluoerx geoise et française, avant que leurs signalements ne tombent complaisamment entre les mains de l’occupant.

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À Esch ou à Audun, la Gestapo les a recherchés, pourchassés, arrêtés, torturés, déportés. Les tortionnaires recherchaient une arme redoutable, possédée par ceux qu’ils traitaient de terroristes. Une arme redoutable. Pas une bombe artisanale, pas une mitrailleuse, pas de la dynamite. Unearm¡ryanLteplusrdob

de toutes… Une machine à écrire !

Aujourd’hui, alors que les pointillés ne devraient plus être considérés que comme des points de suture entre les pays, certaines voix, trop nombreuses, résonnent à nouveau en Europe pour défendre les délires nationalistes, les ré“euahsvncieÆ x nelstaiodrp Le sraci⁄ce de sec igrmésÆ rougse comme les terres qu’ils creusaient, aurait-il été vain ? N’auraient-ils rien semé qui uraitgeméet“euri º Au fond, les hommes étaient les mêmes, quelle que fût la couleur de leur passeport. On pouvait rejoindre la Mine de Montrouge depuis une galerie partant d’Esch. Et on pouvait faire passer une machine à écrire par les bois qu’il est impossible de contrôler. À Audun le Tiche ou à Esch en France et au Luxembourg, puis en Moselle et Luxembourg annexés, des Italiens ont payé de leur liberté, de leur santé et souvent de leur vie leur attachement à la liberté. Ils n’étaient ni Français ni Luxembourgeois et pourtant, ils risquaient leur peau pour leurs pays d’accueil. Au contraire, c’est au nom du nationalisme que des Français et des Luxembourgeois ont abandonné leurs propres pays à la sauvagerie de l’occupant nazi.


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Claude Frisoni Terrible paradoxe. Les non nationaux, souvent internationalistes se sont battus contre l’occupant, quand les nationalistes trahissaient leurs nations. Ils ont défendu le rêve de Victor Hugo « Avoir pour patrie le monde et pour nation l’humanité ». Nulle part plus qu’à Audun le Tiche et à Esch, du côté des Terres Rouges et des galeries indomptées, des chemins de contrebandiers et des amours transfrontalières, des amitiés indéfectibles et des solidarités sublimes, des familles bi ou trilaseon et sde sdenit rsoicés le nationalisme ne peut apparaître plus ridicule, dérisoire, imbécile, criminel. Les Italiens héroïques ont été dénoncés par des Italiens méprisables. Ce n’était donc pas leur nationalité qui distinguait les bons des mauvais. Mais leurs idées et leur morale. Des Luxembourgeois admirables ont été pourchassés par des Luxembourgeois détestables. Ce n’était donc pas leur nationalité qui séparait les bons des mauvais. Mais leur mentalité, leur idéologie. C’est l’immense écrivain Romain Gary qui disait « Le patriotisme, c’est l’amour des siens. Le nationalisme, c’est la haine des autres ». Dans un monde où les mêmes folies, les mêmes délires, les mêmes éructations haineuses retentissent à nouveau, on comprend l’inquiétude des descendants de ces héros.

Il faut aujourd’hui que les régions frontalières soient au contraire les pépisprdeèanc⁄ssetÆ les laboratoires des coopérations internationales, les incubateurs des collaborations transnationales. Comme si la machine à écrire cachée dans son jardin par un de ces Ritals héroïques avait semé à l’époque des idées comme des graines, prouvant que, pour le cœur comme pour la terre, c’est quand on sème qu’on récolte.

Claude Frisoni

Et on remercie les passeurs de mémoire, ceux qui savent que l’oubli est le plus sûr chemin vers la répétition de l’horreur. Le succès des idées d’exclusion, les victoires électorales des semeurs de haine donnent tout son sens à la réplique de Brecht : « Le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde ». Autrefois, c’est sur les frontières que poussaient les ennemis héréditaires.

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La dernière fable de La Fontaine

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C arole Vilbois

l iV e l or aC

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Il faut imaginer Jean de la Fontaine, se demandant ocment ⁄nir se fbales et otu at cher à ect ouvrageÆsepnchaturblmài N’est pas conteur de fable qui veut, il est bien plus aisé êt d ruena¡auarbelt Charlelie Couture nous le rappelle dans les paroles de la chanson ballade du mois d’août 75 lorsqu’il pose ces mots : Mêuaisyguèreq narmteu

Pour cent mille navigateurs Un seul conteur ouercPntmilba s …

Du message ultime qu’un homme pose pour peu qu’il ait le temps de le poser, il se trouve un philosophe qui lui devait se jouer du temps pour ne faire paraître qu’après sa mort, un ouvrage qui aurait bien pu écourter sa vie. Pourvu que l’ouvrage nous parvienne, pourvu que les mots nous touchent. Ethica Ordine Geometrico Demonstrata que nous pouvons traduire «Éthique démontrée suivant l‘ordre des géomètres», l’œuvre rédigée entre 1661 et 1675 fut publiée en 1677 et interdite l’année suivante. C’est pourtant l’ouvrage le plus important du célèbre Spinoza, iluecqn“uencpsdiulaées[Xudleisècrn nombre de grands penseurs. La causalité s’oppose au déterminisme, qui voudrait que le bien et le mal existent et que nous ayons dès lors la liberté du choix. zSanpoi nsou prale de Duie et ind¡érmnet de al Nature, l’un pouvant se substituer à l’autre. Tout n’étant lié qu’à des bases physiques, comme un château de cartes dont l’existence éphémère repose sur l’équilibre physique et non la volonté. Nos hoicxÆ une seioncu dé⁄nie pra une seioncu de causes, qui ne nous laisse aucun choix, aucun libre arbitre. Plus loin dans la Fable de Monsieur Jean de La Fontaine, les trois sages, n’aurait pour Spinoza pas eu le choix. L’un serait devenu juge, l’autre hospitalier et le troisième solitaire par le biais d’une suite d’évènements, les ayant poussés là, et la leçon de morale ne trouverait, à cause de cela aucun sens.

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Il m’est arrivé de me dire que je ne pourrais jamais de mon vivant publier un principe philosophique expliquant la relation des hommes à Dieu, que j’ai nommé « L’instinct du spermatozoïde ». Il est di¥cile d otucher à DÆ ieu à la NutreÆ à cause delanutrshom Spinoza souhaite nous guérir de nos passions, de nos déceptions, par cela même il pose les fondements des excuses que nous pourrions faire à Juda pour l’avoir traité de traître, alors que d’après les préceptes du philosophe, Juda n’avait pas le choix. Pour vivre en homme libre, il faudrait correspondre à : une personne qui désire avant tout les valeurs les splu pro⁄tblsae à al vie et qiu êes ¡oerc pour alec de quseiotnr a sec l réel pour ùsy onfcrme têys épnaroiu Le losiphe décrael êuqu n home briel ne pense rien moins qu‘à la mort » et que sa sagesse consiste en une «méditation de la vie ». Vivre implique de ne pas se laisser paralyser par le terme de êel xsÆ ienct siam pluôt de raegd al mor t omec une moid⁄caiotn udrcps Lêhomebrilnvact pas non plus de notion de bien et de mal, car il ne chercherait que ce que lui suggère son désir, le conatus, neposêoatl jebtdésriéombuesnacl (Source Wiki). AlorisfedaumntpqSz ed

êt d remo tpublisnvrageº

S’il avait maîtrisé la causalité, et s’il avait exprimé le souhait de vivre en homme libre, pouvait-il le faire dans le mensonge, la cachotterie, et certainement dans la tromperie de ceux qui ne soupçonnaient pas l’existence de l’ouvrage et des réelles pensées du philosophe ? L’homme libre n’est-il pas celui qui peut dire sa vérité et assume pleinement sa pensée ? Quersyilapxhtoc nfqu ilsot

découerv tsº

Pas un homme ne peut prêter le moindre crédit à un a¡arueatlb Spzionldamecuqrgºt C’est comme voyez-vous, cacher le fond de sa pensée à tous, partir, et ne pas avoir la politesse d’attendre qu’on vous apporte une réponse. Bien entendu en ce temps-là pour certaines pensées, vous étiez condamnée au bucher.


C arole Vilbois

Spinoza et moi nous ne partageons pas la même notion mathématique de la vérité. Même si pour Nietzsche il était un précurseur, concernant sa position moderne par rapport à la place de la théologie, il faut reconnaître que lorsque Spinoza rejette la théorie classique de la vérité sloen alqeu al érv iét êud ne idée set bsuordnée ua tangible, et qu’il oppose la vérité à l’objet, il s’éloigne d’une science et de son axiome. Le philosophe a-t-il une obligation de moyen ou de résultat ? Il va de soi que puisqu’aucune réponse à un luca ahmtémaiqtue dé⁄ni sloen rec tnia rlèeg setn fausse, et qu’une réponse ne peut se prévaloir d’un résultat mensonger, ce n’est pas la vérité mathématique qui est un obstacle à la science philosophique, mais bien Lêesrueibâtlqongmpa net dement producteur de la connaissance». Une connaissance ne pouvant se substituer à la vérité mathématique. Unecivlsatoquîtraitpslemnog

par tgeilnsmbdoca Æ

ecsdrnièpouvatêtrevlaidées

queparlbismthématique

Si toutes les formes géométriques se prêtent à des interprétations philosophiques et qu’il est possible de leur faire dire ce que l’on souhaite, elles n’en deviennent pas pour autant vérité. Les seules leçons philosophiques que nous pouvons tirer des mathématiques sont l’implémentation du temps «0, +1.», les notions binaires que nous devons à ce cher Leibniz, et de par la même la notion de dualité.

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Carole Vilbois

Lér ez ouleYÆelxistan existanÆlevisbt lvinsbeÆlenoirtbacÆlebintma Il faut y adjoindre que dans 0, +1 l’opérateur «+» est évidement la volonté que nous enseigne Schopenhauer, et qui est propre à tout déplacement. Qui a-t-il donc de si douloureux à écrire dans la philosophie de « L’instinct du spermatozoïde ? » Il faut reconnaître que l’homme ne sait concevoir que ce qu’il connaît et expérimente. Tout ce qui est en dehors de son champ de connaissance est inexistant pour lui. Ains a l question ec qu ecst Diu q a envité l h o m e Æ o u p o u r q i to u s l e s h o m e s o n t b e s o i n d e s n v it r u DÆ ie quel soit leurs tibu o le lieu adns lequ is vent au mondeÆ la réponse trouev forém c ent adns le champ ocnu de la vison humaineÆêét maisjuqoù endilº Si Freud parle du traumatisme de la naissance, on trouve une première évocation en 1909, la question traitée ce mercredi-là était la suivante : « Que peut attendre la pédiatrie de la recherche psychanalytique ? ». Freud a¥rme ª ourP ec qiu set de nagsoiÆ l on dit rage à l’esprit que l’enfant ressent d’abord une angoisse consécutive à la naissance ». siPuÆ parsè roiva léaisgn que out a¡ect se inafmset d’abord comme une crise d’hystérie, et qu’il est la réminiscence d’une expérience, Freud incite les pédiatres à iràét deal orliuensadg¡ects «La plupart des enfants connaissent un traumatisme, à la suite duquel ils se comportent comme des hystériques», note Freud. (Source Société psychanalytique de Paris). Avec Françoise Dolto parlant à son fœtus lors d’un bombardement, un nouveau pas est franchi, la naissance n’est plus la source du grand traumatisme de Freud. Les fœtus sont devenus des êtres sensibles, les neurosciences ont pu le prouver, leurs cinq sens sont quasiment opérationnels durant toute la vie intra-utérine. MvanitslefAœuº Qeiuldnst cperïdozma eº Dieu le père, qui est partout, autour de nous et tout puissant. N’est-ce pas ce qu’un spermatozoïde pourrait éprouver ?

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Contrairement à Spinoza je ne me fâcherais pas seulement avec les trois grandes religions monothéistes, mais également avec l’ensemble des croyants, de ce bas monde. Ce besoin de ne faire qu’un, de retrouver notre âme sœur, la personne avec qui nous voulons faire corps. Que dire de notre besoin de dépasser sur l’autoroute de prendre des risques, ce sentiment de satisfaction à chaque voiture doublée, alors que mathématiquement nous augmentons notre risque pour un écart de 2 ou trois minutes. Lafrustione ad⁄le

vanepcsqui ourPqºi

Esencoutri dspeïdozmat eº Nous avons connu une transformation, une autre vie ailleurs, est-ce bien réel ou est-ce la réalité passée , vécue et stockée dans notre archaïque ? Oui, lorsque nous étions spermatozoïde, notre père était partout, il était tout puissant, il y avait une vie ul r e i a q j o s n v d c h Nous sommes guidés par des instincts primaires qui nous poussent à reproduire le schéma de la reproduction humaine. D’ailleurs, se reproduire, n’est-ce pas l’objectif depuis le moindre virus, la plus petite cellule, la duplication de l’ADN et la division cellulaire. etcEérv itévauedriltmo º On pourrait penser que ce discours est celui d’une personne athée, qui souhaite mettre un terme à toute croyance futile, toute guerre de religion inutile, une philosophie simple qui pourrait se résumer en une phrase : yHe les garsŁ ecsz de Æ o c u r i l ea c s z ocmpétitonÆnousmearés iv L’argent, les études, la maison, le rouge à lèvres, les magasins de chaussure, et toutes les petites choses confortables que nous achetons pour notre nid douillet ne sont que des objets pour permettre la reproduction et l’alimentation de notre progéniture. Une causalité au-dessus de celle imaginée par z S a ne p o i t u r

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setC nibe snad ect reiunvs ni⁄nmniet peit et pra out que se trouve Dieu, s’il existe. oulsazmedirqjVvntDÆ

Aprendàsocîta restlpmidon

Qumiexqovsabtnº

Quùimposeàtr laMjésuprême ousêtV eousvcnadlmbhitéº

ocmentpuraisjl ceº

Les moteurs cellulaires sont une merveille de l’ingénierie bioélectromécanique. Voyez vous-même ce stator et ce rotor, ces 100 000 tours minute, arrêt instantané et inversion de sens. Notre cps et ru¡é de sc mreliv qu de pra ules existences ont depuis longtemps mis à mal ce pauvre Darwin, qui le reconnaissait volontiers. Si on trouve un élémnet ompbrsnlcei oute sa htéorie bomet à l’eau.

réacLe e¡elnsdthomur nsouÆ d e ac h t l i faut peut-être avouer que Dieu est mort avec Nietzsche pour oser le regarder en face. Les plans qui ont permis de batir ces usines, qui font de nsou sde êtrse vinats et psneat êon nt été bâsit pra êeundac ntresouÆiprnaosèeÆiprnaosmèe

Si Spinoza avait eu ma connaissance, celle de notre siècle, il aurait sans doute écrit mieux que ma propre vérité, mais il aurait dû s’incliner devant la plus merveilAlorspuqitandemogsº sule sde losipheÆ lec qiu a¥rme que le mpest s’écoule pour chacun d’entre nous d’après des règles Parfois lorsque j’explique on se tourne vers moi et on me mathématiques simples, «0, +1.» que cet escalier se demande, alors ? tu crois que c’est quoi ? monte et se descend, comme un négatif et un positif de la même photographie. Je n’ai pas la prétention de dire qui a créé et dessiné ces moteurs cellulaires. Ils étaient là avant même que LamrcheÆlàocntremah Nicolas Tesla n’invente le moteur triphasé. Avec beaucoup d’émotion, je vous laisse avec le texte Ce qui est merveilleux, c’est que Nicolas ait réussi à de cette dernière fable, d’un homme qui fut tout sauf un l’inventer, il illumine ainsi le monde avec son courant a¡arueatlb alternatif. ounérslavV itéÆelrndahumitéplusjteÆ Oiu lhome set un être inapl⁄éÆ qiu nestvi Æ D uie pluséglaitreÆplusfraten peut-être, car un jour il l’a déjà rencontré, que la mémoire lui a échappé. Toute la notion ésotérique de la dernière Fable de la Fontaine, se trouve en ces mots :

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Carol Viisbol

Flagelle bactérien. Moteur Cellulaire, pocédant un stator et et un rotor, la capacité de freiner et de changer de sens. 100 000 tours minutes. Composition : protéines.


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EJLUGARBIT ÆAIRELOSTùHP L Trois Saints, également jaloux de leur salut, Portés d‘un même esprit, tendaient à même but. Ils s‘y prirent tous trois par des routes diverses : Tous chemins vont à Rome : ainsi nos Concurrents rCunesdihtpocv¡érnets L‘un, touché des soucis, des longueurs, des traverses, Qu‘en apanage on voit aux procès attachés, Sùo¡ritdelsjugrnaécompsÆ nu e a c Peu soigneux d‘établir ici-bas sa fortune. Depuis qu‘il est des lois, l‘Homme pour ses péchés Se condamne à plaider la moitié de sa vie. La moitié ? les trois quarts, et bien souvent le tout. Le Conciliateur crut qu‘il viendrait à bout De guérir cette folle et détestable envie. Le second de nos Saints choisit les hôpitaux. Je le loue; et le soin de soulager ces maux Est une charité que je préfère aux autres. Les malades d‘alors, étant tels que les nôtres, Donnaient de l‘exercice au pauvre Hospitalier, Chagrins, impatients, et se plaignant sans cesse : Il a pour tels et tels un soin particulier; Ce sont ses amis; il nous laisse. Ces plaintes n‘étaient rien au prix de l‘embarras Où se trouva réduit l‘Appointeur de débats : Aucun n‘était content; la sentence arbitrale À nul des deux ne convenait : Jamais le Juge ne tenait À leur gré la balance égale. De semblables discours rebutaient l‘Appointeur : Il court aux hôpitaux, va voir leur Directeur :

IlfautÆditleuramÆleprndsoimême Qumiexqovsabtnº Apprendre à se connaître est le premier des soins Qu‘impose à tous mortels la Majesté suprême. Vous êtes-vous connus dans le monde habité ? L‘on ne le peut qu‘aux lieux pleins de tranquillité : Chercher ailleurs ce bien est une erreur extrême. Troublez l‘eau : vous y voyez-vous ? Agitez celle-ci. Comment nous verrions-nous ? La vase est un épais nuage uQùaxe¡etrucsdinoeùlvap Mes frères, dit le Saint, laissez-la reposer, Vous verrez alors votre image. Pour vous mieux contempler demeurez au désert. Ainsi parla le Solitaire. Il fut cru, l‘on suivit ce conseil salutaire. ùsenCtpqaumêt loidv resou¡er t Puisqu‘on plaide, et qu‘on meurt, et qu‘on devient malade, Il faut des médecins, il faut des avocats. Ces secours, grâce à Dieu, ne nous manqueront pas ; Les honneurs et le gain, tout me le persuade. Cependant on s‘oublie en ces communs besoins. Ô vous, dont le public emporte tous les soins, Magistrats, Princes et Ministres, ousqedinvtVrblmca streÆ QuelhmabrtÆquelbonhrcmptÆ zpeoinyutsvÆ V zperyouvsn Si quelque bon moment à ces pensers vous donne, Qluqe“atnrsioeuvmp

Tous deux ne recueillant que plainte et que murmure, A«igésÆoentcriasdqumplÆ ontc⁄eV sbedloincurpa Là sous d‘âpres rochers, près d‘une source pure, Lieu respecté des vents, ignoré du soleil, Ils trouvent l‘autre Saint, lui demandent conseil.

leêtiusPt rieunlxsaèctàv

Cetlçonsra⁄nel soeudcvragª

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Je la présente aux Rois, je la propose aux Sages ; roaùsPuiejmx⁄nri º

Jea d l o F ntain

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C arole Vilbois

Nature Humaine : Espèce en voie imminente de disparition

îtarpsidnoluN snoiafueqQr

ntaÆ eim drlesptaoi Frank Fenner

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M a r i e M ava n d e

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M a r i e M ava n d e

« Nous allons disparaître. Quoique nous fassions maintenant, il est trop tard ». Frank Fenner. uatrseD niestc⁄quse évoqunet à ec pros ª al Sixième extinction ». Nous devons reconnaître et accepter qu’il y a un danger et une possibilité qu’une partie de notre civilisation etc., les populations, l’environnement qui la composent, disparaissent. Est-ce bien sérieux de démarrer un récit sur ce ton alarmiste ? Bien sûr que non, mais c’est Tendance ! La nature de l’information en notre ère n’est plus d’informer, mais d’inquiéter. Le tout étant de distraire le curieux et de saturer les intelligences. Ce qui essentiel dans cette entrée en matière, c’est de prendre conscience que la Nature est un mouvement. Ce setn donc splu une donée ⁄gée let sounet à l’âge classique tant par des Physiciens que des losihpPe Nsou a¥rn mosn aclmnetu splu un déterminisme absolu dans l’ensemble de la nature, nous prenons en compte une réelle contingence ou des faits de hasard. Les choses ne sont pas censées se conformer à un modèle ou à des règles prédéterminées. Nous peosntca que le monde de lni⁄nmniet peit se ompcr et trsè id¡érmnet de vrionmetl macroscopique auquel nous sommes habitués. L’état de Nature, si décrié par Hobbes a été une approximation utile dans un monde de plus en splu mpiénétÆ rblae nidécih¡rÆ blae cra mécsinaé et impls⁄é Or al nture s elxprsion de al pr iact tion d’un expérimentateur, c’est-à-dire de l’homme, à un devenir qui l’englobe. Ce qui importe, ce n’est pas l’entité isolée, Nature, Nature Humaine, mais l’espace entre les choses, la relation entre les choses : le lien. Le Lien montre que l’impulsion essentielle de toute vie est la volonté de se relier plutôt que le désir de rivaliser. Nous sommes inéluctablement connectés les uns aux autres à notre niveau le plus élémentaire, depuis al luec sjuqà al siét oc é out nerièt A¥rmre al dualité entre la Nature et la Nature Humaine est l’expression de notre ignorance. La compréhension de ce qu’est la nature de chaque être ou espèce d’être est inséparable de la compréhension de ce qu’est cet ensemble existant de choses naturelles.

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Or, le sens que nous avons de la nature dans laquelle nous existons a beaucoup changé au cours de l’histoire, notamment avec le développement des connaissances niestc⁄quse La yisquphe nsou parned que espacl est une vibration, déformable, il n’est pas absolu. Notre réalité pourrait être un univers d’informations. C’est la procédure même de l’appréhension de la Nature qui dé⁄niontlaNuecrd Puisqu’on me donne ici l’occasion d’émettre un avis, je dirai que par mon éducation de femme des îles, où règne une onc“uenc de reidvs luctrseÆ La anture et la nature humaine n’ont aucun sens en soi sauf à lse itur nad sblem onqu pt dé⁄nri omec la science du Biotique, le vivant, avec ses capacités propres incarnées dans ses organes, s’atteste ainsi comme un mode d’être à part entière et ayant ses possibilités propres. Il set dsuage a¥r d mr e q u e a l anture a n ps a d e « devoir être » contrairement à la nature humaine. Parménide étant le premier a remplacé le terme Nature par celui de « Être ». Toutefois, La nature et la nature humaine ne sont pas qu’une simple juxtaposition et ne sont pas installées dans un rapport d’exté- riorité. En fait, la nature n’existe pas de manière isolée, en tant qu’objet face à nous sujet. La Nature est le terme d’un couple indissociable donnant un sens à l’Humanité. Dissocier la Nature et la Nature Humaine est une tentative d’expulser l’homme de la nature. Deux représentations l’emportent bien souvent : la première inclut totalement l’humain dans la nature, la seconde les sépare. Pour Edgar Morin, ces deux visions relèvent d’un métaprÆ igmed iluec de al impls⁄caiotnÆ qiuÆ devant toute complexité conceptuelle, prescrit soit la réduction (ici de l’humain au naturel), soit la disjonction (ici entre l’humain et le naturel), ce qui empêche de concevoir l’unidualité (naturelle et culturelle, cérébrale et psychique) de la réalité humaine, et empêche également de concevoir la relation à la fois d’implication et de séparation entre l’homme et la nature. » ouet T al id¥cluét sblme loars résirde snad le Æ et omec sli exsinta rnie de let que al anture out ourc tÆou alNtreHniumBsdét oc ésisdet seiprmvt onu viet à nu let épd nsmeatÆ sle qui n’ont jamais songé que les frontières de l’humanité s’arrêtaient aux portes de l’espèce humaine, elles qui n’hésitent pas à inviter dans le concert de leur vie leasioc pumdsetnalÆlsepuign⁄ants des animaux.


M a r i e M ava n d e

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M a r i e M ava n d e

Comme toute relation, la relation homme-nature nécessite une démarche dialogique, en ce sens qu’il est nécessaire de prendre en compte deux éléments disjoints, opposés et complémentaires : l’humain et le naturel. Cependant, comme le souligne Philippe Descola : « Le concept de nature est une invention de l’Occident. » Entre la nature et la nature humaine ne règne pourtant qune mpilse id¡érenc de mpeoitrléa indetc Lo reste bloqué dans un processus de causalité, cherchant toujours à résoudre un problème. Dès qu’on évoque la Nature, on sent monter une soif angoissée, frénétique et grandissante de solutionnisme et de bonnes nouvelles. o ur P Æ oupabce al Nature isgn⁄e qÆ ue snad al réailét donnée, il y a un principe ou une cause, la nature, absolument indépendante du donné lui-même. Ainsi, indetcol ne oitv snad al anture que lindet⁄caiotn d’une chose et la permanence de son identité dans le temps. La nature humaine, n’est pourtant pas l’identité humaine. C’est un ensemble caractéristique à l’espèce humain. La nature humaine est une insertion sociale, une construction culturelle à partir d’un socle génétique La spéci⁄ciét de notre speèc setn psa à nier, elle a toute sa place. Sur le plan neuro-anatomique, elle est la conséquence du développement exceptionnel du lobe frontal de nos cerveaux, qui nous permet d’être capables de mémoire, de concentraiotnÆ de gsiotn de émoistnÆ de psnée ré“écÆ ieh e t nous met ainsi en position de participer de manière consciente à l’évolution. Il s’agit donc de considérer la relation entre l’humain et la nature comme une dynamique de réciprocité créatrice. C’est le paradigme de la relation qu’il est nécessaire de changer. Puisque le rapport dominant/dominé est le trait majeur d’une relation. Face aux excès destructeurs de la position anthropocentrique, où l’homme faisait passer ses besoins comme la mesure des choses, est venue s’opposer une vision radicalement inverse le biocentrisme : la nature est sacralisée car toute vie appelle le respect. Chaque être vivant, quel qu’il soit, humain ou non-humain, possède en soi une valeur intrinsèque qui demande d’être prise en considération. L’abus du biocentrisme a engendré une hérésie l’« Ecologisme » avalisant la constitution d’une élite détenant « l’écopouvoir », selon le mot de Lascoumes. Tous en font désormais la promotion. Bien sûr, les moitavsdn¡èrnetÆnapesumoirdc

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Ces belles intentions n’ont de sens cependant qu’à la mesure de notre capacité à transformer le monde autrement qu’en parole, capacité qui se révèle très limitée. Il semble par ailleurs évident que toute notre civilisation s’est coupée de son cœur, que nous vivons avec un fonctionnement contre nature, décentré. En plus de ne pas être très écologiques, car l’écologie politique n’est qu’un fade mélange pseudo savant, des nsieadom tc⁄quse t ilmnaÆ le ourncag sde exploitations sociales mondialisées, et maintient la lutte des classes, à mort. La promitn sde hnolsiecgt re v s t béné⁄cie avant tout aux grands groupes industriels, et renforce donc le contrôle corporatiste. Quelques exemples de tailles : — Le conglomérat industriel Adani (qui investit également dans les activités minières, dans le charbon, etc.) possède la plus grande centrale solaire du monde, en Inde ; – Le groupe Vinci s’occupe du développement de centrales solaires en France, au Sénégal, et ailleurs ; – L’armée US est un des plus grands promoteurs des technologies « renouvelables » et en particulier sde netrclsa rseiaolÆ qiu “eursinet sur se sbae militaires ; la deuxième plus grande centrale solaire du monde (qui a été détrônée par la construction en Inde de celle du groupe Adani) appartient au groupe Berkshire Hathaway, un conglomérat et une société dsevitnm USÆ ridgé pra raneW Bu¡et et Charlie Munger, qui compte Bill Gates à son directoire et qui est, selon le Forbes Global 2000, la quatrième entreprise mondiale. Il n’existe aujourd’hui plus de lien entre le climat et le discours alarmiste sur ce sujet. La politique du tout écolo, est une imposture qui prétend sauver la planète rets sde débormndets hnoliecqgtus uA ⁄nla il nous enferme dans l’éternel débat : « homme-nature, nature-culture » sans résultats probants. Ce n’est qu’une posture épistémologique. Un plan marketing à s⁄nde shégémioqnuse Les chercheurs ont constaté qu’aux alentours de l’an 2000, une nouvelle tendance est apparue dans les communications de l’entreprise destinées au public. Les publicités ont commencé à se concentrer sur la façon dont les consommateurs utilisent l’énergie.


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« Soyez intelligent en matière d’utilisation de l’électricité », suggère un publireportage de 2007, qui p o u r is t ª uahC¡ez et refsiodz otrev siaonm e¥cmnetac Améliozre otrev osnaimct s e dn c érV i⁄ez lse émsion de zag à e¡et de serre de votre maison ». On nous moralise, nous contraignant dans un programme de bisounours à faire le tri de nos déchets, à manger bio, à respirer sous un masque, alors que les vsria problmsèe sont rdeiè le décor opilct⁄nna cier. Cela ne veut pas dire, cependant, que les individus ne peuvent rien faire. Selon les chercheurs, se concentrer sur la façon dont les consommateurs alimentent leur maison et leur voiture permet aux Multinationales de minimiser leur rôle dans l’extraction et la combustion des énergies fossiles qui remplissent l’atmosphère de dioxyde de carbone et augmentent les températures mondiales. Cela permet de rejeter la faute et la responsabilité de la résolution du problème sur les individus. C’est William Rees, un écologiste canadien, qui a inventé en 1992 le terme « empreinte écologique », permettant de mesurer l’impact d’une entité sur l’écologie de la planète. Une décennie plus tard, en 2004, British Petroleum a commencé à promouvoir un nouveau terme : « empreinte carbone ». Dans une campagne de publicité tapageuse, la société a dévoilé le premier de se nbomurex uareltcs nmpiertd craboÆ ne a⁄n el¡emsur depailuctsxrm ed t actions quotidiennes — ce qu’ils mangent, leur lieu de lÆ iavtr al façon dont lsi uahc¡ent ulre siaonm A sur le dérèglement climatique. British Petroleum n’a pas adopté le concept de l’empreinte carbone par hasard mais intentionnellement, pour désigner les individus, plutôt que les entreprises et les grandes organisations, comme responsables du changement climatique. L’adoption universelle du terme « empreinte carbone » n’a pas seulement changé notre façon de parler du changement climatique. Elle a changé la façon dont nous y pensons. Le changement climatique est devenu un problème individuel, causé par notre appétit insatiable de consommation, et donc une guerre qui doit être menée dans nos assiettes et nos réservoirs d’essence, un parcours du combattant, du consommateur à l’écologiste. British Petroleum n’est pas la seule compagnie à avoir mis en œuvre ce transfert de culpabilité. Quasiment tous les géants pétroliers s’y sont mis aussi.

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Les géants des combustibles fossiles, principaux contrbuies de al proudcitn de zag à e¡et de sreÆ ⁄nnetac le simpect à égl rad ud naghmect climatique tout en faisant pression pour obtenir des dizaines de milliards de dollars de subventions.

Nous accumulons des formes d’énergies, en guise de substitution aux énergies polluantes. Les énergies renouvelables (vent, solaire et le biogaz) qui excitent les journalistes, s’empilent sur toutes les autres formes d’énergies sans les remplacer.

De grands noms d’entreprises s’engagent bruyamment à rédrieu ls émsionÆ siam ont cibplase d ⁄xre sde jecobitfs isgn⁄caitfs ou de metr ne eacpl sde plans concrets.

La digitalisation qui devrait nous faire conserver de l’énergie est une théorie de l’absurde. L’essentiel de ce qu’on consomme aujourd’hui c’est du combustible fossile.

Quelle sera la grande puissance qui fera le premier pas vers une transition énergétique hors fossiles et pourquoi prendra-t-elle cette posture ? La quantité d’énergies utilisée par un pays est proportionnelle à sa puissance.

Au moment des chocs pétroliers la consommation des combustibles fossiles était de 80 % et c’est toujours ce pourcentage de nos jours. Aujourd’hui, faire baisser le CO2 sans faire baisser le PIB n’est pas réalisable avoue volontiers Jean-Marc Jancovici. L’Énergie mondiale ne se décarbone pas. Cette abondance et dépendance énregétique a moid⁄é notre mode de vie ª s a e cv n Æ étusde longuseÆ []HS Æ silamotnd Lénrieg a totalement structuré le monde qui nous entoure. uneAc égaiotnc ml an fit sibare ls e¡ets de serre.

Le pays le plus puissant du monde est celui qui en consomme le plus. Rappelons-nous de Lord Fischer, premier lord de l’Amirauté britannique en 1910 : « Qui tient le pétrole tient le monde » D’ailleurs, les pétroles conventionnels — facilement exploitbsae A se raé⁄ent et lse ompiagnc pétrsièeol se positionnent sur les projets les plus fous pour s’assurer de garder leur part du gâteau. Ils maintiennent la planète sous haute dépendance en prolongeant notre addiction avec un pétrole plus cher, plus polluant, plus r si q u é ª sblae ibnuetmxÆ o¡shore profndÆ sihcet bitumineux : des projets de prospection, voire d’exploitation sont en cours un peu partout dans le monde. La évR oluitn rev t an été rnie uadtre qune opération marketing permettant de développer une activité mondiale d’agrobusiness. Le rapprochement Gates/Monsanto annonce le mariage entre deux monopoles parmi les plus cyniques de la période contemporaine et démontre une fois de plus l’alliance du pouvoir et de l’argent. Derrière l’image d’une société propre et verte décrite par la propagande publicitaire et les grands discours, un projet hégémonique qui menace la sécurité alimentaire de la planète et son équilibre écologique sévit. Ce sont les multinationales de la pétrochimie qui sont largement responsables de la pollution massive de la nature et de notre environnement. Mais les gens appréhendent mal ce phénomène et beaucoup mettent sur le compte du récuah¡emnet al sipradotn sepdèc nersiètÆ loars que la disparition des écosystèmes est d’abord et avant tout le fait de la pollution agricole. Une guerre secrète contre l’humanité a été initiée comme l’a écrit Claire Severac. Les gouvernements devraient encourager et promouvoir les actions volontaires de l’industrie et des citoyens qui réduisent les émissions et utilisent l’énergie de manière judicieuse, mais qu’avons-nous exactement ?

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La dérive climatique est instaurée et elle va perdurer quoi qu’on fasse. Depuis les 2 derniers siècles on a fait que passer du renouvelable aux fossiles. C’est le cas par exemple pour la marine marchande, pour les transports terrestres, pour l’agriculture, pour les travaux publiques, pour la construction, pour l’industrie, l’aviation et la guerseéttlPCr rolqaeignuéagurled[a\] La domestication de l’Énergie fossile a créé le monde moderne. L’or noir est partout autour de nous : sur nos chaises, nos canapés, nos vêtements (synthétique, nylon ect), le masque qu’on nous oblige à porter, nos ordinateurs pour écrire ce long texte, tout cela reste du pétrole. Nous marchons sur le pétrole, car la moquette c’est du pétrole, les engrais se sont du pétrole, donc osnmcupdétrÆ ole resilnvÆlskei Nous vivons dans une baignoire de pétrole clame dans ses conférences Jancovici. Sauf que les gisements du pétrole s’épuisent. Ce qui annonce que l’essentiel de notre vie future s’inscrira dans un monde dans lequel la crise économique sera le quotidien. La technologie sans énergie ne sert à rien. La hnoliecg T sect al id¡uiosn egrâc à énl rieg ud progrès technique. L’augmentation de notre consommation de machines, nous a donné l’illusion que l’on pouvait agir sur notre destin, quel que soit la conséquence. Mais au fond, il y a un Hold up sur la nature avec notre complicité.


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Actuellement, l’histoire de la nature semble nécessairement liée à celle de l’Énergie, que nous avons une à une maîtrisée pour façonner le Monde à notre image. Il est vrai que le sujet a pris de l’ampleur ces trente dernières années, qui coïncident avec la naissance du GIEC et l’organisation des COP, autrement dit avec l’accélération de la mise en place du Nouvel Ordre mondial promu à la fois par les néoconservateurs américains et l’ONU, et dont les Marionnettes de l’Union européenne ne sont que les petits télégraphistes. C’est la domination du paradigme matérialiste. La Nature Humaine est considérée telle une Machine biologique, jamais reliée à soi, mais nous plaçant dans le grand marché des objets connectés. Nous sommes entrés dans des relations électroniques via des objets, des machines, des algorithmes. Cette manière de nous concevoir, n’a pu que développer un futur transhumanisme, où l’homme va sans cesse tenter de s’améliorer, de devenir le surhomme. De même que les technologies nous permettent désormais de posséder des outils dits de « réalité augmentée qui accueillera « l’homme augmenté ». D’où l’acceptation sans lutte du Transhumanisme. Le caractère machinique du fonctionnement du monde contemporain se manifeste à la fois par la montée de la société technicienne et du système technicien, mais aussi par le fait que les hommes eux-mêmes sont devenus des rouages d’un gigantesque mécanisme. La mégniehacm Æ set ne lemême une ⁄n e t al pouriset d ect ⁄n praièeluct hn uadtrse ⁄ns possibles, en particulier la pérennité de « la nature » au sens de la « toile de la vie ». On nous parle de Numérique, de digitalisation, de Modernisme, de Progressisme, de préservation de l’environnement mais on n’évoque jamais la vraie motivation que seul le Président Macron a eu le courage d’avouer : « Nous sommes en guerre », et « La Bête est parmi nous ». Le marché connecté a besoin que nous devenions des identités numériques, c’est-à-dire un niahum e¡aéc siam nampéilt Une ramionet téléguidée, telles nos voitures électriques, en pilotage automatique. Cet agenda anti-humain cherche à changer le corps humain de l’intérieur vers l’extérieur. C’est la force motrice du transhumanisme, la fusion de l’homme et de la machine pour faire de l’Humain 2.0, un surhumain prétendument amélioré avec des capacités spéciales mais vraiment un sous-humain qui a été coupé de sa puissance naturelle.

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Le transhumanisme n’est pas négatif à 100 %, c’est une avancée technologique considérable, mais il y a un revers de la médaille qu’il faudra prendre en compte. Vers ce Transhumanisme, l’humanité avançait déjà tranquillement, néanmoins ces derniers temps il y a eu un blmsoectÆ une o¡eeisnv am pour mnae lhonZ rzi X[XàZXZZ Cette précipitation dans l’hyperconnexion est un signal toxique pour l’humanité en soi. Nous ne nous appartenons plus. On laisse à des Apatrides l’opportunité de nous déconnecter, de nous bannir tel un virus mortel au bon fonctionnement de l’esclavage globalisé. Il ne s’agit pas seulement d’un contrôle total des individus. Nous sommes ici dans une guerre, et il est question de mettre en interférométrie toute la population. Il ny ura unaec onez Æ henacbl ec qiu isgn⁄e que personne ne pourra y échapper. En outre, l’introduction d’un nouveau système de monnaie mondiale constitue la pierre d’angle du mouvement pour une gouvernance mondiale, un contrôle centralisé et plus de pouvoir concentré dans les mains d’un nombre réduit d’individus. Le Fameux Euro numérique est l’avatar d’un système lamoind e onctrôle ⁄nrienac tre sd niam préeiv sÆ capable de dominer le système politique de chaque pays et l’économie du monde dans son ensemble, contrôlé de manière féodale par les banques centrales du monde agissant de concert, par des accords secrets pris lors de fréquentes rencontres privées et de conférences. En ce sens, les élections ne sont que des mascarades pour maintenir le citoyen dans son rôle d’idiot utile. Avec une destruction contrôlée de l’économie réelle et de al salec neymo indetcoÆ la se sdnei ne e¡et un « bolchevisme 2.0 », où le vert a remplacé le rouge, le « social » s’est muté en « durable » et où le rôle de la hékc T saeupctoéprlaeignct ⁄cleHiIA Un pouvoir « fantôme » entend régner, grâce à son onctrôle de leignct ra it⁄clei HIAÆ sur une humanité drastiquement réduite en nombre, largement métissée et composée d’esclaves de la dette, assignés à résidence et à la vaccination éternelle. Tout est là sous nos yeux, il n’y a plus besoin de théorie complotiste, ou conspirationniste.

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Apparemment certains ont encore du mal à l’accepter tant notre cerveau a été formaté par les « merdias » aux ordres. Pourtant, Christine Lagarde ou encore Klaus Schwab, fondateur du World Economic Forum, ont plusieurs fois présenté le concept, de « Great Reset », ou la volonté d’une sorte de réinitialisation du système moderne. snaD le ⁄lm Alsiéoc ud Æ b l D ae i A l n o i p a c s i d a t ª La plus grande force du diable c’est de faire croire qu’il n’existe pas ». Tant que nous ne tiendrons pas en compte cette réalité, nous ne comprendrons jamais rien au Nouvel Ordre Mondial. Il sblrimeat que linaéhumt soit ni⁄ltrée snad sa substance dans une certaine mesure par des nanotubes, nanocapteurs et nanoparticules. Ensuite, il y a toutes les particules répandues à cause de la pulvérisation de chemtrail depuis des décennies maintenant, qui sont sûrement entrées dans les poumons de beaucoup, sinon de presque tous, sur Terre. t E a l e c n so u m a è x s n i c av VIODC de moi⁄ca tion génétique et de recâblage de l’ADN qui ne sont pas des vaccins... C’est aussi ici une accélération de l’agenda anti-humain. Cette crise est arrivée fournissant aux élites l’opportunité parfaite de s’engager dans un programme massif de centralisation décisionnelle en se posant en sauveurs — alors que ce sont eux qui ont créé le problème. Mais la masse est dans le déni permanent, car « le peuple n’aime ni le vrai ni le simple : il aime le roman et le charlatan ». Edmond et Jules de Goncourt. Autre fait marquant venant valider cette « plandémie » : L’humanité est une forme de vie basée sur le carbone. Souvent, les ordinateurs sont appelés formes de vie à base de silicium. Or, le chef de l’ONU Antonio Guterres appelle « les pays anture locm⁄ngàutrnepalqic à et à embrasser plutôt un avenir sans pollution par le crabone qiu déchelnc le récuah¡emnet aimqtulec Il a sim ua dé⁄ lse ridnagts ud mone d rfiea d ZXZY naéel où linaéhumt met ⁄n à sa gure onctre al nature » et s’engage pour un avenir sans carbone qui récuah¡enapèlet Cette guerre irrationnelle de l’ONU contre le carbone est une guerre contre l’humanité elle-même.


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Cependant, « si le dépeuplement est le but ultime, alors cela est parfaitement logique car le corps humain est composé à 12 % de carbone. Le cycle du carbone dans la production alimentaire et la nutrition humaine nécessite du CO2, et en abondance. » Il est absurde de déclarer la guerre à un élément du tableau périodique, en particulier à un élément aussi abondant et essentiel que le carbone, à moins d’être vu du point de vue de l’agenda anti-humain. Le dioxyde de carbone est loin d’être un ennemi ; il est essentiel à toute vie végétale (c’est leur éqilnueavt ne IÆ xognèey et ne e¡etÆ splu nsou avons de CO2, plus la planète devient verte, ce qui se traduit par plus d’avantages pour nous. De niets⁄qcubroxm id¡usue nfeiortacÆ ms comme le Dr William Happer, professeur de physique à l’Université de Princeton. Happer a exposé les arguments des alarmistes du changement climatique — le « culte du carbone » comme il les appelle. Nous devons AUGMENTER le niveau de CO2 sur la planète et non le diminuer. Harper explique pourquoi la pollution par le carbone est le mythe principal qui sous-tend les arguments des alarmistes. Les données de millions d’années montrent que le climat a toujours changé (soit en se récuah¡antÆsointerfdIa Plus vous injectez de CO2 dans une zone fermée avec des plantes (par exemple une serre), plus les plantes poussent. Les plantes adorent le CO2 et y prospèrent ; à mesure que la population augmente, le CO2 augmente, générant une planète plus verte et plus de nourriture. C’est un système étonnant et durable si nous le siamplonertfuôqd⁄er Ce n’est pas seulement le carbone qui est ciblé ; d’autres aspects du monde naturel, comme le soleil lui-même, sont également diabolisés. Oui, une exposition excessive aux rayons du soleil peut être nocive, en particulier dans les régions tropicales, mais une peur délibérée du soleil est engendrée chez les humains. Le soleil est responsable du cancer et du réchauffement climatique. L’une des expériences folles de géo-ingénierie de Gates consistait à tenter de bloquer les rayons du soleil. La vérité est que la peau humaine transforme la lumière du soleil en vitamine D via la synthèse du cholestérol.

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Ce n’est pas par hasard que le cholestérol, bien qu’il soit un nutriment gras essentiel du corps humain, a également été diabolisé pendant des décennies. Le cholestérol aide à résoudre les problèmes respiratoires et gastro-intestinaux, crée de la vitamine D et fait partie du mécanisme de guérison de notre corps. Je ne suis pas médecin, mais comme cette profession est placée sous bracelet électronique de la pensée, plus aucun pratiquant en exercice n’osera déclarer une vérité sous peine de suicide professionnel. Résultat, parce que certains d’entre nous ont peur du soleil, nous sommes encouragés à utiliser des produits chimiques cancérigènes (écran solaire) sur notre peau. Dans tous les cas, la conclusion est la même : la maladie, la douleur et même la mort prématurée qui découle du fait de tourner le dos au réel et d’embrasser le faux. Nous sommes actuellement dans un futur où la Nature humaine, et la Nature n’ont plus de réalité objective, dans le sens où la Nature n’est plus en mouvement. L’activité rationnelle du sujet est devenue passive. Nous sommes dans un mécanisme robotique fondé sur la « destruction créatrice. On entre dans l’ère psychotronique. Nos âmes sont accaparées. Nous perdons petit à petit notre pouvoir individuel de sublimation, de transcendance. On ne voit plus que l’artefact dans notre monde matérialiste et on oublie la création divine ou de la nature (en fonction de vos croyances). Le viaduc de Millau est un bon exemple. Les gens disent : vous avez vu ce pont, oh c’est merveilleux ! et ils ne voient même plus la vallée. La technologie devient un portail organique sur notre désastreux futur. Icône de la transition énergétique les éoliennes s’imposent partout. Perte de la valeur des biens, dégradation du paysage, électrié splu ouscet La silet set longue des méfaits de ce progrès sans progrès, mais les défenseurs de cette destruction programmée gagnent les élections dans tous les pays. Dans notre actualité, ce sont les mesures prises pour irmetl al pnadémÆ ie ud onc⁄nmnet à al sid tanciation sociale et aux gestes barrières, qui sont témoins de la disparition de notre humanité.

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La vie se limite à la survie du corps et se trouve coupée des autres. Il faut inévitablement mettre des limites au biopouvoir, au pouvoir médical ainsi qu’à l’hygiénisme ambiant, ce qui ne veut pas dire qu’il ne faudrait pas faire le maximum pour désengorger les hôpitaux mais avec le souci de ne pas faire trop d’autres victimes collatérales. Dans « Leur écologie et la nôtre », André Gorz défendait une écologie politique ne se limitant pas à une écologie biologisante mais voulant préserver la qualité de la vie, son inaéhumt Il revasit lse écolsiget que al vie ne su¥t psaÆ le setn psa al ulreav suprêmÆ e et son idecsu ⁄nla pour accompagner sa femme, plus de trente ans après, ne freaquléa¥rnacmret Bien sûr, la question de ce qui constitue une vie viable n’est pas seulement politique, elle se pose aussi individuellemnetÆunpacohvtyrépoinred¡érmnet Est-ce qu’une vie au rabais privée des anciens plaisirs vaut la peine d’être vécue ? Est-ce que je pourrais supporter une vie diminuée par le grand âge — voire en EHPAD, ces mourisdenaz¡rnayts º Est-ce que je pourrais me passer de restaurant entre amis, de soirées futiles au cinéma, pour retrouver le plaisir de « fait maison » ? Est-ce que travailler pour entretenir les vices d’élus orcsmpu et une ⁄n ne soi º Où açopl snou le urcse du bien-vivre ? L’humanité sera sauvée par sa reconnexion à la conscience. Pour Philippe Guillemant, cette conscience n’est pas le produit de notre cerveau. Ainsi notre réalité dépend de notre observation. Nos intentions créent des champs d’informations dans lesquels apparait une bulle évènementielle, qui se déplace dans un espace-temps futur d’informations et qui nous revient dans le présent. Par ce dynamisme nous créons des nsieahc de sciulaéÆ t onqu ilqau⁄era de sahrdÆ siam qiu sreau⁄nlauneocxid trvecalni fde l’univers. aerctPonsiupvclertF Puisque la conscience est première, et habite le monde depuis toujours. Malheureusement, notre condition humaine vient du fait, que nous nous sommes, entre temps enfermés dans le parc de la pensée, on joue à l’alpiniste sur la falaise du Matérialisme, au risque de tomber dans le gou¡redliosnu

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À partir du moment que nous comprenons que nous ne sommes pas une machine, nous ne pouvons plus avancer vers le transhumanisme. On change notre rapport au monde. On résiste au projet mondialiste. Dès l’instant qu’on accepte ce traçage, cette digitalisation du monde, il n’y aura plus de retour en arrière. Il n’y a que de présence que par la conscience. Æ aqhuCejor lsrieatdonu¥cdersiªac tsliEeMét ond aitqunHolgrme

º

nE osnat ect ré“exionÆ on moid⁄e notre anture à l’existence. La nature essentielle de l’humanité est un rassemblement, une communion. Si nous pouvons retrouver l’intégralité dans nos relations, selon moi, nous commencerons à guérir notre monde ou du particule de l’humanité. Un changement de paradigme complet est nécessaire, tant dans la façon dont nous conceptualisons, et que nous conceptualisons notre présence au Monde. nE⁄n biérl és ud mécsimnea Æ primtf nsou uariosn un rôle essentiel à jouer pour modeler individuellement et collectivement notre réalité, à partir de la capacité que nous avons de brasser consciemment l’eau d’un véritable océan : celui du vide, c’est-à-dire celui des mondes invisibles.

Mari Mavand

Conseils de lectures : « Vivre et Mourir dans la Matrice artificielle, Roch Saüquere », L’imposture écologique de Claude Allègre, La guerre secrète contre les peuples de Séverac, Claire.

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L’humanité se lève à l’aube du monde connu par notre espèce. joraimétunepsèdN id¡ér n b e u a m i x n se d Æ t c ra nous avons maîtrisé le feu, car nous avons une notion de Dieu. Nous serions doués de la raison, celle qui fait de nous le prédateur en « Haut » de la chaîne alimentaire. Le o r c p s n i aÆ hum qiu pré⁄gure notre présenc aérmt lei ua monde, se meut grâce à l’alimentation. Tout repose autour de l’accès à notre carburant. Que l’on nourrisse le corps ou l’âme, voilà l’enjeu de nos vies. Ne manquer de rien, pour être heureux. L’estomac plein et le œcur légÆ re lhome puet ne⁄n ouvri se uxyÆ sur le spectla o¡rqisu ieàluÆanoetuidlrqc S’émerveiller de la splendeur des lois physiques, qui permettent à l’air humide et chargé de gouttelette d’eau, plus léger que l’air sec, de créer les nuages, sous tant de merveilleuses formes, que pas un ciel n’est pareil. Qu’il en tombe une pluie fertilisante, une ignelégrèetpui⁄aÆ n e t q u e s f o r m n de u c b a h t des montagnes, l’homme ne lèvera sa tête que lorsque tous ses besoins vitaux sont assouvis. vanetclÆ A lhomestunprlhomeÆvanetclÆ lhomencîta pasdegrâcÆpasdemétamorphse Il av fêtre se ZX sna ⁄n décbÆ m r e l i m ie a l s e k v n i g s e t l i s e t l e chef d’une « Escadrille de canards », « The Duck Squad » dans son reiunvs lse “eurs ne sont que lÆ pe i x o u t o m e c l s e i c Æ s i a m l dirige à sa façon, le groupe composé de jeunes et de moins jeunes, de fonctionnaires, d’étudiants et d’artisans, de personne qui ne se sont jamais rencontrées ailleurs, que dans un univers ou de temps en temps, un membre du groupe lâche « Waouh, qu’est-ce que c’est beau ». L’ennemi à combattre est désigné par une couleur, il n’est pas noir, ou blanc, venant du sud ou du nord, il est « Vert ou Jaune ». Car les membres de la Duck Squad eux sont violets. La Duck Squad vient de migrer, car les « Jaunes » avaient pris tout le territoire, les impôts et les transports devenaient trop chers. Tous les membres n’ont pas pu migrer, à cause d’un souci technique, il y a des membres pauvres, des membres riches, mais avant tout il y a une équipe, une hiérarchie et des recrutements, et le plaisir d’être ensemble, de lancer des petits pics, jamais bien méchant aux autres, en attentant un rire en retour, on entend pra fsHoiŁêatun aréf spl º Dans cette commission de l’Assemblée nationale, on a réuni quelques acteurs des réseaux sociaux, dont un représentant de Twitch, la plateforme qui réunit les streamers, qui jouent en ligne vujiedéoxsà ⁄lsoeunt senaéc Imqtuldio uriét sur les réseaux sociaux, et très vite Twitch explique que sa plateforme est capable de gérer rapidement tout contenu indésirable, grâce à al dénaiotnc sde bmrseÆ et pour Æ puerv une id¡uiosn concernant Jean Luc Mélenchon aurait été interrompue en moins d’une heure. Le compte de JL Melenchon est suivi par 71 900 followers.

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La commission demande alors s’il est possible d’envisager de toucher ce public en implémentant du contenu politique en vue d’inciter au vote. Le WZZ EVNT XZYsionarég hwictquréusT int⁄nocbrte des milliers de participants et la levée de fond en faveur cAiotnd cre al miF on atnie sad l inut d [Y ua 1er novembre plus de 10 millions euros. Le jeune chef de la compagnie The Duck Squad du haut de ses 19 ans ne rate pas l’évènement qui vise à réduire al ⁄n snad le moÆ nde li îtaonc unach sde smraet La représentante d’action contre la faim explique sur la chaîne de Zérator que l’association aide 700 000 personnes dans le monde, mais que cela ne représente que 5% des personnes touchées par la mal nutrition. Si la jeunesse ne s’intéresse plus à la politique et qu’elle est déjà désabusée, elle est sans doute plus humaine, loin des faux semblants, et derrière chaque joueur qui cherche à s’évader du monde réel créé par le politique, se cache un humain bien conscient à la fois des faiblesses du système et de sa propre force. Solidarité, assistance au plus faible, entraide, voilà les annonces des compagnies, dans ce monde crée de toute pièce par Amazone, qui porte le nom prédestiné de « New World ». Sur le nouveau serveur, la faction des Canards de l’escadrille s’enthousiasme de la bienveillance, et de la présence d’une coordination, qui permettra le contrôle des territoires. Une partie de la vie des millions de personnes se déroule dans des mondes hermétiques, clos et aseptisés. ucAontaréelÆpasdeviruÆjusteoinvx Des hommes peuvent jouer des personnages féminins, pra fsoi une oixv splu e¡émniée enacl u iosnlÆ a o ut le monde en rigole, loin de l’homophobie, le genre, le physique et tous les complexes restent dans le monde géré pra l ⁄nÆ e na c p ra l e p i o qt Æ u le médaiqtue lse clichés de la mode. Là celui-ci fait son potager et mange ses carottes lorsqu’il n’est pas en ligne, il se refuse d’avoir une télévision, l’autre n’est disponible pour cette seconde vie que le soir, et un autre encore juste le week-end. Tout le monde s’excuse des absences qui sont liées à un simple besoin de se nourrir à une obligation alimentaire, ou le travail. Le jeune étudiant est au côté de cette grand-mère qui joue une guerrière. Le soigneur est un fonctionnaire qui dit aimer rendre service aux autres, dans la vie, comme dans le jeu. Mais le jeu devient cette seconde vie, avec ses villes, ses ateliers, son artisanat, son économie et son « Housing », la maison qu’il faudra acheter et meubler.

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Le grand écart entre Amazon et le grand capital, et les esprits connectés à une matrice, un univers pixélisé, qui si les serveurs sont fermés, n’est plus accessible. a A t lo r n ed Æ s ⁄lalfiton Æ e osndec atrpu monde, forcément plus beau. sLe yspage et al anture y sont osnrecitués a⁄n que chacun puisse y trouver le plaisir visuel, mais vite la compétition reprend le dessus, le besoin de compenser ce vide, ce manque de reconnaissance. Les derniers des sociétés humaines deviennent les premiers, et le chômeur sera forcément celui qui aura des performances liées à son temps de jeux et au niveau atteint. On reste ou on quitte une compagnie et des compagnons, il y a des drames, des personnes qui deviennent la cible des autres, c’est ailleurs, mais en même temps c’est encore et toujours, la Nature humaine qui reprend le dessus. Le splu itêhaenv ésireat ps à éponred àilucq démontre plus de force que « lui » il a une vie dans la vraie Æ vie mpeqêcilu êêt hde rpea osndmfict Le soir le soleil se couche, tout est calme, la lumière caresse doucement la peau de celle qui se tient devant nous, son corps est parfait, dans le casque on entend son rei uA nloi à Alsbméee Nlaeiotn on se nadem comment pénétrer les esprits égarés, ceux qui ne votent plus. La seule augmentation de taxe qui compte, c’est celle du territoire, car les verts ont gagné la guerre. Un personnage passe, son nom est Zemmour, il rappelle l’existence d’un autre monde, celui que les joueurs appellent « IRL », in real world, le monde réel.

Le personnage de Keae fait une pose dans le jeu au bord de l´eau

Pourtant un soir peut-être il sera question encore une fois d’énergie, de biologie, de physique, et de politique. Mais ce sera juste pour mieux connaître l’autre, celui qui se bat à nos côtés contre des monstres hideux, imaginaires, et que nous sommes capables de battre. La mort existe et ne dure que quelques secondes, le temps pour nous de revenir au combat. slueqtonr viTÆou⁄ntsiam uneroivapt ⁄npoisetv LoacpérationÆelntraidÆamlitéÆlesration

intergénérationels

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iluCectfbarqno¡retualridsn quête. Un peu de temps de vie, pour des choses immatérielles, qui reste de l’ordre de la nature humaine, avec de l’argent factice, une monnaie virtuelle. Bien réelle pourtant la monnaie qu’Amazon gagne en proposant au personnage virtuel contre quelques euros, une tenue pour paraître plus beau. Alors on fait corps avec ce second soi, et on souhaite pour lui le meilleur, pour plaire. Pour se plaire d’abord à soi-même et pour être jugé par l’œil de l’autre. Car avant tout, dans le monde réel ou virtuel l’homme cherche à se dissocier de l’autre, par l’apparence, mais nsou ne some siamj nibe id¡érnets de ec que al nature à fait de nous, que nous soyons ici ou là-bas. sLe gur et al id¡érenc sot fulsei E ne sot basées que sur l’appartenance à une faction, un clan. On mesure combien tout n’est que question de dénomination, et combien nous sommes prêts à montrer l’autre du doigt, pour une raison ou une autre. uLtre onctre lse uansej ou lse rev ts omec on choisit une couleur aux échecs, les noirs ou les blancs. Le même échiquier, le même nombre de pièces, les mêmse piècÆ pourqi a¡rl onmet º s n a D e ct égalité symétrique, le jeu. Il faut un vainqueur et un vaincu. Ainsi la nature humaine se résume en deux oppositions, le bien et le mal, le Ying et le Yang, la polarité positive et la polarité négative, car pour que circule le courant de la vie, l’homme a besoin de cette tension avec l’autre, de cette résistance. outesénT ergiÆqeulaimntodvr el depuisnrocatÆmotenisgvurÆ ouserésumenlacyrodxpsées

as¡ronte Le Z Event est un projet caritatif créé par Adrien Nougaret et Alexandre Dachary (Connus sous les pseudonymes ZeratoR et Dach).

New World est un jeu vidéo de rôle en ligne massivement multijoueur développé et édité par AmazonG teSudis , sorti le 28 septembre 2021 sur Microsoft Windows. Twitch est un service de streaming vidéo en direct et de VAD exploité par Twitch Interactive et lancé en juin 2011 https://www.actioncontrelafaim.org/ Action contre la faim est une organisation à but non lucratif créée en 1979 par un groupe d‘intellectuels comprenant notamment Alfred Kastler, Bernard-Henri Lévy, Jacques Attali, Françoise Giroud, Marek Halter et Jean-Christophe Victor. A

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Kea Lors de la sortie de l´article, la compagnie a rejoint une autre compagnie et certaines personnes ont changé d´univers, le jeune chef à laissé un temps la direction à un autre joueur. La nouvel compagnie de Keae est dirigée par une jeune femme. Les violets ont perdu quelques territoires et tout le monde attend la fusion des serveurs.


Keae

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Martine Re vol

Martine Revol Parey ruop ervi

onvsAuperdtéelenautrhmiº les normes et les lois, nous en crevons ! Nous voulons un autre monde. Le nôtre est mortifère. Nous n’ avons qu’une terre et nous la suçons jusqu ‘au s na g Ł Il set mp de rpal à êol Æ red lse grnad psiuenacÆ qiu êas prêtnetÆ sou oruecv t de vidoÆ C à nous imposer un QR code pour tout, comme en Chine, et un code de bonne conduite de consommaiotnÆea⁄ntl ucdshaÆetdonucbrisl és oCmentprdais Mgnoet

Naendr tlÆnosvieº Ils penseraient quoi de notre état mental ?

Et de notre pseudo liberté, inscrite sur le fronton de toutes les mairies ? Imagions un Cro-Magnon qui reviendrait sur terre, maintenant. reyaP pour îtan Æ re êhl ôpitlaÆ le aérmt lie un acet suia ntlreêad ordc n sueavd bébésÆsiamon leur a demandé d ‘arriver sur un monde payant, où dès la première respiration, il faut payer le droit d ‘exister ? Payer pour faire pipi dans les villes ? La loi interdit d‘uriner sur la voie publique, même derrière un arbre !

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out TdbaùrÆêec st êal r leict R^[ZY ud oec pénla moid⁄é pra le décret »n ZXYX ^_ Y ud Y‘ niju ZXYX –art. 4 qui prévoit et punit de l‘amende prévue pour les contraventions de 2e classe. À Paris Amende pour dépôt d’ordure sur la voie publique Déposer des ordures de quelque sorte que ce soit snad u iel cpb no révu à ect ¡et e ur n ie sur la voie publique exposent leurs auteurs à uneamd\esaledY c []B Mais alors un besoin naturel pressant, sans vespasiennes ? Devons-nous mettre des couches ? Payer pour manger sainement ? Alors que la nature nous donne tout, sans compte bancaire ? Donnons un jardin en permaculture et un verger à chacun, et on évitera les banques alimentaires, indignes de l’être humain à qui on apprend à tendre la main pour mendier, alors que sa main doit servir à le nourrir. êadCetbsanc sureonitmq ºgrnasdeL psiuenac de êal gromnielta de saÆ m e qiu nourrissent très mal les personnes, pour leur pro⁄tÆ racqgue de êal mnieltÆ ua méprsi de al santé ?


Martine Re vol

Des millions de tonnes de nourriture non osnmcées qiu onvt à al pÆ loebu êad uamixn tués pour rien, élevés de façon indigne, pour arriver dans les poubelles, mais on est fou non ? Payer pour la santé ? nE niel ecva êal gromnielta de saÆ m e ls e a l boratoires, qui rachètent les marais salants, et prosmédndet icmnaetêhplosur ypre iosnt Dans les mêmes mains, le poison et le remède ? zhercC êel Æ r u e e t hos n r c à r e t o u v n réelle nature humaine, voire animale. Accepter que les laboratoires mondiaux, avec êal ide s qlu pinatsÆ bloqunet ar qui soigne, pour rien ? Pire, on leur laisse faire des sites internets pour diaboliser le soin naturel, êiloarsqu léniysmade rsiea Payer pour faire son habitat ? Le prix de l ‘habitat dans les grandes villes, et les lieux côtés prennent des proportions inouïes, quicnsmradpeo¡rt ri Un studio à Paris de 14 m² 218 000 euros 200 000 euros sur 15 ans, aux taux actuels, très sbaÆ c ùset YZ[\ ureos pra smoi uAtna ried que ça ne peut pas s ‘adresser à une personne au smic, qui ne peut accéder à l ‘achat de son logement et en est réduit à vivre en banlieue dans des logmnetsÆ lam fésÆ et sniblura YZ[\ ureosÆ c ‘est plus qu ‘un smic. Il faut gagner trois fois le smic, pour accéder à un 14 m² à Paris. Lyon un studio de 20 m² 169 000 euros 1 069 euros par mois. C ‘est toujours inaccessible à une personne au SMIC. Un studio à Marseille 100 000 euros. Ce sont des surfaces minimales qui ne permettent à une famille de vivre dans de bonnes conditions. tpEour naihlsc¡rse ^Y_[agnrefdoucIltsmip ectfsoi somme-là, pour espérer acheter un tout petit logement qui ne pourra convenir à une famille.

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Martine Re vol

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Martine Re vol

A qiu pro⁄te out ça uAx sevitnm Æ bâsiture sde grnasde lseviÆ qiu êes sinrhectÆ ne sfiant êœdniam leriavt étuvre etprixsbaèàngre snad sde oindcst trsè rciblsqaetuÆ que êil snpeciot Æ vrildeatsu êis êét lsn nieatpsroégés Dans le même temps, revenons à notre Cro-Magnon qui essaie de nous comprendre. Il voit viride ! Il récapitule : Payer un architecte pour les plans aux normes Payer le permis de construire Payer pour acheter les matériaux, alors qu ‘il n’ y a pas si longtemps en un siècle, on prenait dans la nature i b a h t l s re p f Æ ou prielsÆrablse et rien en terme de loi, on pouvait bâtir, là où il y avait Isuipêelaeord Æ ua etprioèºalum Maislontfuecgº reyaP pour êhs lreiba trsè Æ hr e c p na e d t q u e sd e millions de tonnes de vêtements non portés, de la haute couture sont détruits chaque année, pour ne pas faire baisser les prix. Le textile la deuxième industrie la plus polluante sur terre. êhl lsardoimnuetº Lêalamin a splu de rdoits que nsou º I l s e fi a t s o n terrier où il veut, et il se sert dans la nature pour lfiatsbedoécnù gmr idé Dans les villes, le maître du chien ou du chat a une amende, si c ‘est sur le trottoir. Il mange des plantes qui lui font du bien. Mon chat a plus de droit que moi. Il ne travaille pas pour avoir un habitat, de la nourriture, et des loisirs, il dort, il mange, il chasse (sans permis de chasse), il joue... L ùhome set nuevd êel avgelsc ud uied ragnet et il a ainsi perdu toute nature humaine. Les grandes psiuenac sont ne ourcs êed n jouraet une hoeuc ecva êal rgnet otlmnea numériqÆ u e l i y p r e d a s ui a la liberté de dépenser son argent comme il veut, dans un contrôle intolérable, si le monde des « sages » n y m e t ps a u n v r i a f n i r Æ e ça srea al ⁄n de al ret à terme, alors que la permaculture permet de nourrir YZ rasdilm êhd omseÆ sna êaqu unc ne umre t de faim et en construisant des habitats respectueux de la nature, autonomes et sécures pour la santé, en terme de matériaux biologiques. Ne sommes pas devenus êalecvfasou rgnet ºorPuanesxtÆhurtlseiférdersia tous poils qui ne voient que par le fric, la tune, le pèze, êal rgnet aszeÆ on ne mange pas de l ùargent ŁLa populace, ce n’est pas ironique, c’est la façon dont on désigne le petit peuple, qui n’a pas de droits, qui ne déjeune pas au resto de l’Assemblée nationale, en plein Chatchat

Martine Révol

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Martine Re vol

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M u r i e l L a b au n e

R É E F L IX O N S V ÏAN E S SU R L A UT R E AN D e ’H o L me et son rapport à l’evin ronnement

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tsilEanured Hét om aitquelrésultane

destroiègnpécédantsopriº rePmiègnªLeminérlsaoideztgux

(pierre et fossile)

La première image qui vient c’est la façon dont les éléments la terre, l’air, l’eau viennent façonner les pierres et comment celles-ci deviennent mémoire des temps passés. Cette mémoire généalogique s’inscrit, comme chez l’Homme, et laisse des traces mnésiques qui peuvent se repérer dans le corps physique ainsi que dans le comportement psychologique. Selon la nature de la pierre, la mémoire peut être friable, soupridentÆniérmLealgprd se⁄glat éÆneli bouge pas. Il survit pendant des siècles. C’est la main de l’Homme qui va s’en servir pour construire, s’armer. Le minéral est soumis aux éléments. Il subit les changements. nE fiatÆ li re“èet sde senacdt holpsicqguey zhec l’Homme : l’aspect victime de sa mémoire parfois

traumatique et l’aspect « je me laisse porter par les évènements » « je n’y peux rien ». Mais ce règne apporte, aussi, une information « c’est la main de l’Homme qui lui donne un sens « construire ou s’armer ». Au niveau transformation de la psyché, il nous dit que l’Homme seul peut ne plus se considérer telle une victime d’évènements, mais qu’il peut choisir de grandir et de se prendre en main. Deuxièmrgnªég Lev étla HnaspeltÆrabseÆ“eIurs Si le végétal ne peut bouger, il va cependant suivre une partie du processus de formation de l’Homme. Couvé par la terre, le végétal grandi arrosé par la pluie et à la chaleur du soleil. Le vent lui apporte la musique de la anture sL “eurs nou paret l trsnafoim De al ngriea à al “eur let l Home qiu psae pra id¡érnset étapes fœtus, bébé, enfant, adulte, adulte senior. Ceci devrait nous aider à prendre conscience que le fœtus se transforme en bébé en sortant de la terre, puis passe par de multiples transformations physiques, mentales, émotionnelles. Les arbres, tel l’Homme, se dressent vertical et ne manque pas de nous rappeler que nous pouvons grandir dans tous les sens en largeur, en hauteur et en profondeur.


Les arbres sont tous en interaction par leurs racines et nous savons, aujourd’hui, qu’ils communiquent entre eux. Leurs racines peuvent rappeler toutes les synapses en interaction. N’utilise-t-on pas le terme neurovégétatif pour désigner un système corporel humain. Le tronc humain et le tronc de l’arbre quelle similitude ? sLe naplt e ls “eurs no siletb uax olrecsÆ uax odres rCe tnsia “eurs ou naspelt o sde pièg à insectes. Avec le végétal, nous pouvons apprendre ce dont nous avons besoin pour nous épanouir, mais, aussi, nos travers. L’Homme grandit dans ses actions et ses pensées par les interactions qu’il a avec les autres. L’éducation familiale, scolaire, la façon d’être en relation avec les autres et comment sont-ils en relation avec soi-même prend toute son importance. L’Homme peut planter, entretenir et maintenir en vie par les soins quotidiens qu’il va apporter aux végétaux. roisèmegnªT anlim L’éthologie continue de découvrir dans les races animales, leurs particularités. De l’unicellulaire au pluricellulaire, de l’instinct pulsionnel à la mise en place de stratégies, certains groupes animaux ont développé des organisations dont nos Sociétés sont inspirées.

Les oiseaux enviés par les Hommes leur inspirèrent des jeobts naoltvsÆ lse psoin ulre ⁄rnet onqcuérri lse océans, tels les Hommes, en survie perpétuelle, il y a la domination sur un groupe, la conquête de territoire, la conquête sexuelle, la relation maternelle, l’instinct et même l’intuition. Le rat, dont nous sommes les plus proches émotionnellement, n’est-il pas confronté à la peur comme l’Homme. Ainsi, de ses ancêtres les animaux, l’homme a hérité de ses sens, parfois, donnés à sa vie : Conquérir, posséder, étou¡er no pra sur Æ v ie si a m p o ur Æ e x s i r t s i a m Æ s ui a Æ aimer, partager. Alors la nature de l’homme dans son environnement c’est, peut-être, d’oublier qu’il est un peu la résultante de tous ces règnes, qu’il est un peu plus qu’une résultante, il est une conscience. Un Homme en devenir, à laquelle peuvent s’ajouter une dimension ou des dimensions à inventer ou à réinventer comme celle de la spiritualité, par exemple ou orenclsduat⁄ndesor ita usdehégé moniques.

Muriel Labaune


Au r e l i a T i b e r i

Aurelia Tiberi Cultiver une nouvelle manière de mener sa vie

Il a peu de temps, j’ai décidé de quitter mon emploi. Je ne m’y sentais pas épanouie. Je ne comprenais plus l’intérêt de continuer à faire quelque chose dans lequel je ne me sentais pas heureuse. Mais en plus de ça, j’avais du mal à comprendre pourquoi continuer à exercer un métier qui participait à une société capitaliste et individualiste, alors qu’il n’est plus à prouver aujourd’hui que l’on peut et doit se rendre utile. En somme, j’avais beaucoup de doutes quant à mon avenir, comme beaucoup de jeunes de mon âge je pense. J’ai donc pris la décision d’arrêter de travailler pour accorder plus de temps à des activités associatives bénévoles.

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C’est ainsi que durant mon temps libre, d’abord je prends du temps pour moi en privilégiant des activités saines et épanouissantes : lecture, sport, cuisine. Ensuite, le reste de mon temps est alors consacré à du bénévolat. J’ai contacté beaucoup d’associations pour mettre mes compétences au service de tous. Car, je pense sqoulhnatecà¡rumoranide C’est ainsi que je suis entrée en contact avec une association qui aide des adultes à passer le DAEU pour reprendre des études. Avec mon parcours de lectrice et d’étudiante en Lettres, j’ai le sentiment de pouvoir apporter mon aide. Dans le même temps, j’ai décidé de joindre le Secours Populaire Français, d’abord pour y donner des cours de français mais j’ai envie de donner de mon temps et de ma personne pour bien d’autres projets.


Au r e l i a T i b e r i

Le rapport du GIEC sorti il y a peu a achevé de me Ayant désormais beaucoup plus de temps libre, j’ai convaincre. Je ne supportais plus cette façon de vivre également voulu organiser une collecte de protections qu’on avait choisi pour moi, et puisque j’avais toutes périodiques pour les personnes menstruées n’ayant pas les cartes en main (contrairement à d’autres) j’ai décidé toujours les moyens de s’en acheter. d’entamer un grand virage dans ma vie. Le projet est en cours pour le moment, mais je suis tEna icpdhéeÆ je siu béné⁄criea dun locaitÆ vraiment ravie d’avoir le temps et la possibilité de proposer je la reçois mensuellement et sa somme, bien que peu ce genre de projet, plutôt que d’être astreinte à une routine élevée, me permet de payer mon loyer et d’avoir un salariale. mode de vie certes modeste mais qui me convient. Peut-être est-il temps de préciser que j’ai 24 ans, je sors à Il m’a donc paru plus simple de rompre avec les codes peine des études. sociétaux pour me lancer dans l’associatif. Au grand e¡roi de rec tsnia phrsoecÆ se rsaunt ne me sidnat Madécisonpeutmblra é“échieÆ « c’est temporaire, le temps que tu trouves ta voie ». i m a ut r e s p o n b l Et pourtant, c’est l’appel d’un nouveau mode de vie, poussé par la nouvelle génération, arrivant sur le marché du travail.

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Car si nous recevions tous un salaire universel, nous Je n’ai pas voulu me plier à une façon de mener ma vie pourrions tous passer plus de temps à exercer des « conventionnelle » : travail, enfants, etc. Je suis une acitvés qiu nsou sinaepltÆ out ne o¡rnat une pra iet fervente écolo, féministe et porteuse d’un handicap. de notre temps libre pour aider autrui. Ça a son importance dans mon parcours.

Le coût de la vie pourrait également baisser si tous nous avions le même revenu. Et puis, il n’est plus à prouver qu’une société plus inclusive et moins consommatrice nous permettrait de vivre de façon plus viable.

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A force de travailler de la maison, de retrouver du temps pour moi, pour créer des projets, pour partager, je me suis Nous n’avons qu’à y gagner. Cependant j’ai conscience prsieànuvd¡éronplqesuêt dc t r e que tant que le système et les gouvernements sont obligé d’avoir. ainsi, nous ne pouvons pas tous adopter ce mode de vie. Je n’ai pas voulu terminer les études pour me lancer dans un emploi à temps plein, stressant, sans plus me laisser de ocainJsedmh temps, ni pour moi, ni pour mes projets. Car quand on n’a même pas de temps pour soi, comment Cette décision reste un risque. L’argent est encore imaginer avoir envie de rendre du temps pour aider. bien trop nécessaire. Et mode de vie s’inscrit trop en décalage, parfois cela pose problème. Mais je suis Un emploi qui n’aurait, dans une grande majorité des cas, prête à vivre ce choix, car si on ne risque rien, on ne aucune cohérence avec mes valeurs. gagne jamais rien. Mais travailler, pour l’instant, n’est alors même pas une Je suis fondamentalement persuadée que l’Homme option pour la plupart des gens. C’est une obligation. est bon et que nous saurons faire les bons choix. Je suis cependant sûre que tant que l’argent régnera en CavsirleÆ hètc streÆ na sertgniau îtam Æ re lrseiadt¥cêt ledi rieasdol Je cultive depuis peu une éco-anxiété, phénomène de plus en plus courant chez les jeunes. Je ne comprends, par conséquent, pas l’intérêt de continuer à mener une vie de surconsommation, égocentrée. Alors qu’il y a tant de misère, de violence et d’injustice et parfois juste à côté de chez nous.

Toutefois, me voilà heureuse de pouvoir tenter de prouver le contraire, à l’instar de plusieurs autres personnes, menant des vies en porte-à-faux, tentant drefiuna¡érenc

Aurelia Tiberi 47


F r a n ço i s J e a n S i m o n M ’ s i eu r s D a m ’ s

Bil

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r u o m u let d´h


F r a n ço i s J e a n S i m o n M ’ s i eu r s D a m ’ s

M’sieurs dam’s ! Je vous mets tout de suite à l’aise ! aimJepslngÆdoncjeuvsaimpŁ Ça, c’est fait ! Je déteste la nature, d’ailleurs le dicton : la nature fait bien les choses, je trouve ça tellement nul !!!! JefaismuxlchoqntrŁ D’ailleurs, on s’emploie, avec quelques comparses , à le démontrer depuis quelques temps . Ma rdeièn scpa ulreiasd ⁄chu n sréac oupc de pied occulte à cette vieille nature ! Une balade en fusée et les plus nuls de calculer que iaj aqluéc _] onste de Z OC à moi out eslut lse [‘[ onset écseria à sout le prépraitfsÆ lsucaÆ contrôles et autres billevesées ? Pauvres nazes de calculateurs sous doués !!!! Mais je m’en fous !!! De toute façon, vous êtes vraiment trop nombreux !! Des clients en moins ? Ma fortune est faite, plus besoin de plus de fric, on me fait passer pour l’homme le plus riche du monde, pour éviret à al pblèe de hrec splu qiunlo pouriat êtnsorphbiqeulc La nature est tellement nulle qu’elle a oublié de se secouer pour réduire les termites qui l’occupent et la polluent. On serait tellement mieux à pouvoir polluer tant qu’on veut mais en comité bien plus restreint ! er Æ Pso baijevsondrYX XX X Xser vituÆ escraitu¥santpouersivàmbd derniè sovl tés Jepnsouirv a ftesnéjusqà Çaouvsfaitdrôleçaº

Y\XansAohuiŁŁŁ

Mais vous ne comprenez vraiment rien ! C’est pour cela que votre disparition ne me fera ni chaud ni froid, juste plus d’air et d’espace vital. O i u Æ l o a r s Æ Y \ X s n a q u e j so u v e x i q p Æ lu sjuet pour vous montrer que la nature, on se la met dans la poche quand on veut !

On avait besoin de tellement de rats de laboratoire qu’on s’est dit : plutôt que des rats et une transposition à l’homme, pourquoi ne pas utiliser directement l’homme. Et hop, on s’est réparti les cartes pour un super jeu de drôles de rôles : On invente un truc bien anxiogène et on teste nos produits non pas pour tuer bêtement des gens, mais pour sauver notre peau et nous permettre de vivre le mieux possible le plus longtemps possible. ourP réusri ect étÆ ude on nluoiec id¡érnets proiudts blésic etonétiluespdéci⁄ciést uedxqciysr vont Avec le résultat ultime d’avoir un génome mutant qui nous permettra de vivre autant qu’on le désirera. Vous comprendrez aisément qu’évidemment, la nature, dans tout ça, c’est juste un sac dans lequel on puise ce dont on a besoin, et comme on n’a pas envie de manquer, on élimine ceux qui de par leur nombre l’épuisent et nous bou¡entosreuc Moi, mon trip, c’est les pelouses à perte de vue, alors, moins il y aura de monde, mieux ce sera, et comme je suis de antur ospimÆ e j e s i a v Æ o m e c à m o n i b a hÆ tude exploser mes objectifs. Je rachète des villes entières : ces pauvres journalistes s’imaginent que j’ai des objectifs immobiliers, les petits nuls !! esCtpourlagndimeŁ Qluqes psage viosnad pour “ingure lse uasimve herbes, un petit zest de géo-ingénierie, histoire d’arroser la pelouse alors que je suis de l’autre côté de la boule .Elon teste en même temps ses avions électriques pour tester leur furtivité absolue. On joue comme des gamins. Bill jourts splu sparegé uexv réécrie sa légned ne transposant son jeu de l’ordinateur à l’humain, avec les reviosn de liÆ e o c g ls e h s e p a c t n a i t v r i s u e t o u t l e oçautmi syetºscoupazºetV êtsnou V sqeul⁄gurnatsdeojbpl

Monpmelsréety quoiºlengrtad

Voilà ! Grandeur nature mais juste, un détail important, les maîtres de la nature, c’est nous ! On s’amuse à vous pister, comme des fourmis dans une retimoèungcd Par exemple, quand on veut faire un break, histoire de n so u r p e Æ u on c⁄ne nos ⁄gurnats e ilnat nos pions présidents et leur kyrielle de courtisans, qui nsou béisnet ua doigt e graitumnÆ à lœi ou c’est ça ! Ils puisent sans vergogne dans leurs caisses vides pour mieux contribuer à toujours plus nous rétribuer, en brmoeusnatld i⁄nsie

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F r a n ço i s J e a n S i m o n M ’ s i eu r s D a m ’ s

Bon, parfois, pour pimenter le jeu, nos maîtres à nous, nous glissent des peaux de bananes en sortant une carte mystère : et si les peuples se rendaient compte qu’ils sont les pions de votre jeu, comment gérer leur prise de conscience ? Bon, on ne se fait pas trop de soucis, on possède tous les médias, on dirige toutes les fermes de trolls, on peut rfiea oc nmpir et quoi à nmpior et qu ŁulreiasD Le YY sbpemrt raeiv à grnasd psaça étc iat une super carte mystère !!! Tim distribue les infos sur tous les téléphones à pomme du monde et écoute en temps réel la réaction des pions . Ça nous donne de ces fou rires parties !!!!! Et je vais maintenant vous dire pourquoi je ne vous apprécie pas : c’est que même en vous balançant la vérité, vous trouverez toujours le moyen de ne pas y croire, juste histoire de vous rassurer ! Et c’est ça votre vraie nature ? Et bien si vous l’aimez encore après ça, c’est que vous n’êtes vraiment pas rancuniers. J’en ai marre de vous ! naedstéeP sÆonajuéàJe¡iadtª J e ¡ a i d t u a k ac bl Æ fyraid hezact omec sde traés et aqhuec naéeÆ ejxplos lse ihc¡rse de naéel précédÆ net sectdaunlŁŁŁŁ Je suis même prêt à jouer : Je¡ a idt ª otcybze moi ŁŁŁŁ razegdR al gule de mon action demain, et vous comprendrez la nature moutonnière de l’espèce humaine. Allez, allumez votre télé pour vous rassurer, ce n’était qu’un mauvais rêve, continuez comme ça et faites bien tamponner vos documents sanitaires, on en a besoin pourliesvjd Et bon courage pour la suite, j’ai retourné par inadrev tnac al rdeièn cra et ysmrèet Ils ne nsou ont psa loupésàl uaht zleaÆ turseblnc ne vue zhroeca osv nietursc⁄n je sriad pluôt pour vous aider un peu quand même, apprenez à vous serrer niMtueracslŁ md

François-Jean Simon 51


S eco u r P o p u l a i r e

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S eco u r P o p u l a i r e

çonareiMF lueThsi présidente du e r i a ul o p s c S de la Moselle 53


S eco u r P o p u l a i r e

Mathieu Lipinski

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S eco u r P o p u l a i r e

Marie nFçoise Thul , présidente du Secours populaire de la Moselle, est une femme charmante, avenante, la plus à même de vous parler de la pauvreté, qu’elle et les bénévolsae¡roneuqtaid Ces êtres vaillants qui luttent contre la pauvreté font dé⁄s seàfac jourgtnasdplÆéenacvlisome ne connaissait pas d’accalmie, une tempête pour ceux qui y sont confrontés dont il est plus facile d’y tomber que d’en sortir. Tout le monde au secours populaire est conscient que celui que l’on aide, cela pourrait un jour être NOUS, ce ne sont que des accidents de parcours. Ils ont côtoyé trop d’histoires humaines et ils ont vu raeiv ua ⁄l ud mpest oupabce de unaoexv nécessiteux. On m’explique le hangar qui est un dépôt où sont stockés tous les produits fournis par le fonds d’aide alimentaire européen, le travail de distribution sur toute la Moselle et surtout, on voit la tristesse des aînées engagées au secours populaire qui parlent avec pudeur de la crise du Covid et comment ils ont dû venir en aide aux étudiants, ils n’avaient jamais vu cela. C’est aussi l’accès à la culture, et les vacances pour tous le Secours Populaire, avec des actions comme « Une journée bonheur ». Le Secours Populaire tente de n’oublier personne. Ils ne sont pas dupes, ils savent que leur travail de bénévole est une nécessité et qu’ils sont là pour pallier à un manquement. La pauvreté s’est installée dans le pays, constate tristement Madame Thull. Mais là l’heure est à la fête, le soleil brille et des jeunes ra site sont silésmob bénévolmnet pour gra¡er le hangar. MathieuLpnskd Unephasduxtyl a regroupé autour de lui des artistes venus d’un peu partout, et parfois de loin.

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S eco u r P o p u l a i r e

Lutter contre la pauvreté c’est aussi assurer la levée des fonds. Ce 5 septembre-là, il y a beaucoup d’autres évènements, une braderie en ville, un dépra t de mongtl⁄èrseÆ et on regt que al ute contre la précarité ne soit pas, un temps au moins, a¡al sorudiet Avoir Faim dans notre pays, alors qu’il y a tant de gaspillage, est-ce possible ? Comment notre siét oc é ne set raéeiv àl º Il y urait netr [X X X X et [] X X Xreyfso qiu dépnedt ialmnetr Moselle. Sur le site internet, nous pouvons découvrir les grandes lignes de son engagement : nous sommes prsieoalu navt outÆ nsou sfiaon frucit⁄er lse talents et le sens de l’initiative, nous donnons à chacun le pouvoir d’agir, partout, nous agissons sur le terrain, nous sommes des rassembleurs. Le secours populaire ce n’est pas que l’aide alimentaire c’est également une approche globale des problématiques de pauvreté dont l’aide vestimentaire, le maintien et l’accès au logement, l’insertion, l’accès aux soins, à la culture et aux droits.

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S eco u r P o p u l a i r e

Sur le site de l’association née en 1945, nous pouvons lire les grandes lignes du secours populaire : nous some poulaires vant otuÆ nous faison fructi⁄er les tlaens et le sen de lintaeÆ v nou s dons à chaun le pouirv Æ a g di r pa r o t u Æ n o u s a g i s o n s u r l e terainÆnousmedrabl L’histoire du Secours Populaire se décrit en trois étapes, car ce sont des iltmnas soiumncet qiu ontv réec r ne YaZ[ al seciotn frnaçasie ud secours rouge international. Ils participeront entre autres au rassemblement demandant la grâce de Sacco et Vanzetti, s’intéresseront au sort des bagnards, des prisonniers politiques, des ouvriers licenciés pour leurs activités syndicales et des militants anticolonialistes. seoutpnaghvrCdlcY miq a[^ pour devenir le Secours populaire de France et des colonies. Depuis 1945, suite à une fusion entre le Secours populaire de France et de l’Association nationale des victimes du nazisme, elle porte le nom de Secours Populaire Français. Comme l’indique le site de l’association aujourd’hui elle se veut indépendante, sans porosité avec l’État, les partis politiques et les syndicats. Le Secours Populaire est avant tout, l’avocat des pauvres. index L de la pauvreté publié par Ipso en ec mois de septmbr ZXZY nous asure que pour ens sor ti en ranecF il faut au moins ganer YY_] B par mois En ZXY‘Æ 9,3 millions de Français se siuaten en desou du seuil de la pauvreté nE ZXZXÆ [^ ‹ sde rnaçaF siaonect d i¥cluést poureyals dépsne énregé iqtuseÆ fi a pnoits ua sde ihc¡rse d naéel psaéeÆ [Z ‹ p o ur Æ r e y p a ul o [ Z ‹ sdernaçaF si ont de ¥cluést poursnmce des fruits et des légumes frais chaque jour et un Français sur 5 saute sde rpaÆ à scuae d i¥cluést ⁄nrsièenacÆ ec qiu hot élsa un jeune sur trois.

ilnyapsdetocrbunàl¡or otcleif

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LeSocurpsPlaitbénévoles aurontecf àairnZXZZÆ ouvsfeaintgzdÆ


S eco u r P o p u l a i r e

www.secourspopulaire.fr

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S eco u r P o p u l a i r e

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S eco u r P o p u l a i r e

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J e a n C l au d e L e j e u n e T e r r e m o u i l l é e

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Après l‘orage il est un temps où les odeurs remontent du sol Ce parfum de terre mouillée qui éveille tous mes sens se«urcmuhJiaù ecnaftàlùèmriusqv Comme mes souvenirs d‘orages qui m‘invitent en symboles J‘adore à raison ces temps où la saison me surprend Où j‘entends frapper la pluie sur le sol détrempé Pendant que je suis à l‘abri me sentant protégé Tout celà m‘amène au désir de ces instants Même la foudre ne m‘inquiète pas d‘avantage Quand bien même elle fait trembler tout mon être Il n‘est pas d‘instants plus surprenant au paraître Mais en rien celà n‘aura pu me rendre plus sage

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Paus e

Pause électorale de la rédaction znoeuvsltraimgàVjZXY_aprèsleélections Lesrédacteursonpla tegéspolitquemn Ils sont même parfois des conseillers politiques de premier plan. Nousnepviarblmntdeàosurcibelas

quelachrgvidtsmpo aneurtc période oNnvsduéca idédoncécidédemt rlaédactioenlvdrp

LenumérodesptmbrnyaizgucèsÆnous

êéd l itonaprèsleélectionslégislatev

onvséga laemntdécidédelscinruxpa t Notriemazngps ju tembrdécembr Lanouelvpériodctésera⁄njuiletocbrmavn A⁄ndoetumêmefournis\numérosanuelZXZZÆ Lesnumérvosdejanirtm uérosblanc zdesqvouiSatnÆêhn ésiezpantrvsàou par tice;lunifter Larédaction

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Paus e

... Fin de la premiére partie de Nature et Nature Humaine

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