Les Eco-Entreprises dans les Alpes-Maritimes
Sommaire INTRODUCTION
5
MÉTHODOLOGIE
6
CHIFFRES-CLÉS
7
1. LE TISSU DES ÉCO-ENTREPRISES
8
Environ 550 éco-entreprises dans les Alpes-Maritimes
2. LES ÉCO-ACTIVITÉS
8
10
L’énergie rassemble le plus d’éco-entreprises 55 % du chiffre d’affaires grâce aux éco-activités 5 500 emplois générés par les éco-activités
3. MARCHÉS ET CLIENTS
11 12 14
15
Les activités de services prépondérantes Des marchés assez bien partagés Trois quarts du chiffre d’affaires réalisés localement
15 15 15
16
4. INNOVATION Un fort potentiel d’innovation Innover pour conquérir de nouveaux marchés L’innovation freinée par le manque de moyens financiers
5. STRATÉGIE DE DÉVELOPPEMENT
16 17 18
20
38 % des éco-entreprises dispose d’un plan de développement Des éco-entreprises freinées par le financement et la réglementation
6. RÉSEAUX INTERENTREPRISES
22
De nombreux réseaux interentreprises Des projets collaboratifs orientés vers les éco-activités Les entreprises intéressées par un réseau dédié aux éco-activités Pour une zone d’activité spécialisée dans les éco-activités
7. LES AUTRES ÉCO-ACTEURS DU TERRITOIRE
Etude réalisée par Sirius-CCI / Juin 2011
22 22 24 24
25
Formations dispensées dans les Alpes-Maritimes Organismes et centres de recherche L’animation de la filière
8. RECOMMANDATIONS
20 20
25 26 27
28
3
Les Eco-Entreprises dans les Alpes-Maritimes
Introduction Les Eco-Entreprises dans les Alpes-Maritimes
Les éco-activités se définissent comme l’ensemble des activités qui produisent des biens et des services capables de mesurer, de prévenir, de limiter ou de corriger les impacts environnementaux tels que la pollution de l’eau, de l’air, du sol, ainsi que les problèmes liés aux déchets, au bruit et aux écosystèmes. Elles englobent les technologies, produits et services qui réduisent les risques pour l’environnement, minimisent la pollution et économisent les ressources.
Les Eco-Entreprises se sont considérablement développées depuis les années 90, jouant désormais un rôle de grande ampleur dans les stratégies de prévention et de réduction de la pollution et dans les choix publics à effectuer en matière d’environnement. Le développement de cette filière est stratégique pour l’économie des AlpesMaritimes, notamment grâce à l’opération d’intérêt national «Eco-Vallée» dans la plaine du Var.
La CCI Nice Côte d’Azur, avec la participation du Conseil Général, a mis en place un annuaire des Eco-Entreprises consultable à l’adresse suivante : www.cote-azur.cci.fr/economie06
Cet annuaire a pour objectif de référencer et de promouvoir les Eco-Entreprises de manière gratuite, d’améliorer l’accès aux informations concernant les éco-activités présentes dans notre département et d’alimenter également l’annuaire national. La présente étude a été menée en 2010, en partenariat avec la Communauté Urbaine Nice Côte d’Azur, l’EPA Eco-Vallée et avec le concours de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat des Alpes-Maritimes. Elle vise à mieux connaitre l’offre des EcoEntreprises du département, enrichir l’annuaire et repérer les enjeux de développement. Les résultats de cette étude ont contribué à l’élaboration de recommandations visant à favoriser le développement de cette filière dans les Alpes-Maritimes.
Etude réalisée par Sirius-CCI / Juin 2011
5
6
Les Eco-Entreprises dans les Alpes-Maritimes
Méthodologie Dans un premier temps, un large repérage d’écoentreprises potentielles du département a été effectué grâce au recoupement de plusieurs sources d’informations : - Fichier des ressortissants CCI Nice Côte d’Azur - Fichier des ressortissants Chambre de Métiers et de l’Artisanat - Annuaire des éco-entreprises 06 regroupant une centaine d’entreprises - Liste des entreprises certifiées Quali’Sol, Quali’PV et Quali’Bois en 2009 - Divers annuaires d’éco-entreprises - Dires d’experts - ……. Seules les entreprises privées ont été sélectionnées et plusieurs activités ont été volontairement écartées du périmètre de l’étude : - Agriculture / Aquaculture - Activité d’architecture
a été menée auprès de cette population entre les mois de mai et de septembre 2010. Plus de 400 entreprises ont accepté de répondre à cette enquête. Les informations quantitatives apportées par cette enquête ont été complétées grâce à des entretiens qualitatifs avec 40 entreprises. Au final, 538 entreprises ont été qualifiées comme éco-entreprises. Elles se répartissent dans un grand nombre d’activités et sont de tailles très diverses (de nombreuses très petites entreprises mais aussi des établissements industriels de plusieurs centaines d’emplois). Certains sous-groupes étudiés ne sont constitués que d’un faible nombre d’entreprise (plus de 50 salariés, domaines «bruits et vibrations», «risques», «air et odeurs»,…). La précision des résultats les concernant est par conséquent assez faible et les informations correspondantes doivent être utilisées avec précaution.
- Agences immobilières - Transport de combustibles - Installateurs d’équipements thermiques sans appellation Qualit’Enr - Distribution d’énergie - Professionnels de la construction et TP sans réelle valeur ajoutée environnementale
Plus de 800 entreprises ont ainsi été présélectionnées. Une enquête quantitative exhaustive
Afin de mieux appréhender le positionnement du département vis-à-vis des éco-activités, d’autres aspects ont été étudiés : - La formation à travers le recensement des formations en environnement et développement durable dispensées dans les Alpes-Maritimes - La R & D - L’animation du tissu d’entreprises
Etude réalisée par Sirius-CCI / Juin 2011
Les Eco-Entreprises dans les Alpes-Maritimes
Chiffres clés 538 240
entreprises répertoriées
entreprises implantées sur le territoire de la Communauté Urbaine Nice Côte d’Azur
98
entreprises implantées sur l’Eco-Vallée
1,1
d’euros de chiffre d’affaires grâce aux éco-activités
milliard
55 %
part moyenne des éco-activités dans le chiffre d’affaires
5 430
emplois liés aux éco-activités
1
entreprise
sur 2 a innové dans les éco-activités au cours des 3 dernières années
Etude réalisée par Sirius-CCI / Juin 2011
7
8
Les Eco-Entreprises dans les Alpes-Maritimes
1- Le tissu des éco-entreprises Environ 550 éco-entreprises dans les Alpes-Maritimes 538 entreprises implantées dans les Alpes-Maritimes ont été répertoriées comme éco-entreprises lors de l’enquête menée en 2010. Ces entreprises sont largement présentes sur le territoire de la Communauté Urbaine de Nice Côte d’Azur (périmètre 27 communes), qui regroupe près de la moitié d’entre elles. Elles sont en revanche moins de 20 % à être présentes sur le territoire de l’Eco-Vallée.
Nbre d’Eco-Entreprises Nice 134 + de 40 21 à 30 11 à 20 6 à 10 1à5
Nice Côte d’Azur 240 éco-entreprises
Eco-Vallée 98 éco-entreprises
Nice
Eco-Vallée Communauté Urbaine Nice Côte d’Azur
Nombre d’entreprises par secteur d’activité
Près de la moitié des éco-entreprises Industrie appartiennent au 18 % secteur de la construction. Viennent ensuite les Services entreprises de services (30 %). 30 %
Construction
47 %
Commerce
Plus de la moitié des éco-entreprises ont une activité de «travaux d’installation électrique, plomberie et autres travaux d’installation». Parmi celles-ci, une sur deux réalise des installations d’eau et de gaz. Le deuxième type d’activité le plus fréquent est l’ingénierie. Nombre d’entreprises par code NAF 250
Ceci explique que, malgré un nombre important d’écoentreprises créées ces dernières années, d’autres sont implantées dans les AlpesMaritimes depuis plusieurs dizaines d’années.
Date d’implantation des éco-entreprises 60 50 40 30 20 10 0
Appellations et certifications environnementales Pour démontrer la qualité de leurs prestations, mais aussi pour rendre éligible leur entreprise aux aides des institutionnels (Ademe), de nombreuses éco-entreprises qui réalisent des installations de systèmes à énergies renouvelables possèdent une appellation Qualit’Enr. 245 des éco-entreprises répertoriées dans les Alpes-Maritimes possédaient au moins une appellation Qualit’Enr à fin 2009 : - 215 éco-entreprises étaient titulaires de l’appellation Qualitsol (système solaire thermique)
200 150
- 84 éco-entreprises possédaient l’appellation QualiPV (système solaire photovoltaïque)
100 50 Collecte des déchets
Autres travaux de construct. spécialisée
Récupération
Collecte et traitement des eaux usées
Ingénierie
Activités de contrôle et analyse technique
- 19 éco-entreprises avaient l’appellation Qualibois (système bois énergie) Trav. d'instal. électr., plomberie et autres trav. d'installation
0
Les Eco-Entreprises dans les Alpes-Maritimes
1914 1935 1954 1958 1965 1969 1973 1977 1981 1986 1990 1994 1998 2002 2006
Le tissu des éco-entreprises
Bien que certains types d’éco-activités ne se soient réellement développés que dernièrement (énergies renouvelables, éco-construction, traitement de certains déchets),d’autres correspondent à des métiers beaucoup plus anciens (collecte et traitement des déchets ménagers, gestion de l’eau…).
D’autres sociétés ont décidée de faire certifier leur système de management environnemental (les actions mises en place pour minimiser les impacts de leur activité sur l’environnement). Celle-ci permet aux entreprises de mieux maitriser les questions environnementales liées à leur fonctionnement. Parmi ces certifications, la plus connue est la norme ISO 14001. Les certifications Envol, 1.2.3 environnement et EMAS reconnaissent également l’engagement dans une démarche environnementale. Parmi les éco-entreprises ayant répondu à l’enquête, - 27 sont certifiées ISO 14001 - 1 EMAS - 3 sont dans la démarche 1.2.3 environnement.
Etude réalisée par Sirius-CCI / Juin 2011
9
10
Les Eco-Entreprises dans les Alpes-Maritimes
2- Les éco-activités Pour déterminer si une entreprise exerce une éco-activité, la définition fournie par l’OCDE/eurostat a été utilisée : Les éco-activités se définissent comme l’ensemble des activités qui produisent des biens et des services capables de mesurer, de prévenir, de limiter ou de corriger les impacts environnementaux tels que la pollution de l’eau, de l’air, du sol, ainsi que les problèmes liés aux déchets, au bruit et aux écosystèmes. Elles englobent les technologies, produits et services qui réduisent les risques pour l’environnement, minimisent la pollution et économisent les ressources.
Les 9 domaines d’activités
Déchets
Gestion des déchets adaptée à leur nature, cela passe par de la collecte, de la récupération, du traitement et de la valorisation, dans le but de réduire la pollution.
Eau
Prévenir ou corriger les pollutions de l'eau ainsi que gérer les sécheresses et la raréfaction de cet élément.
A partir de cette définition, les éco-activités sont réparties en 9 principaux domaines d’activité.
Sols
Etudes géotechniques, prévention et remise en état des sols pollués
En plus de ces domaines, les éco-activités peuvent être affinées :
Air et Odeurs
Consiste à prévenir, limiter et corriger les pollutions de l'air et également à réduire les nuisances olfactives des activités.
Bruits et Vibrations
Vise à réduire les impacts environnementaux liés aux bruits et aux vibrations qui touchent les riverains des installations polluantes ainsi que les salariés.
Risques naturels et technologiques
Prévention par le biais de l’information, la sensibilisation et la formation pour les cas de situation de crise. Recherche, développement et fabrication d’outils permettant la réalisation d’une gestion préventive des risques.
Energie
Réduire et optimiser l’utilisation des énergies fossiles, favoriser les énergies renouvelables. Recherche, développement, conseil et fabrication de nouvelle technologie énergétique.
Ecoconstruction
Consiste à créer un bâtiment respectant au mieux l’environnement et l’écologie. Intègre les activités liées à la conception, la construction, le fonctionnement et la déconstruction d’un bien.
Autres
Réglementation, Nature/Paysage, EcoConception, Management environnemental, Urbanisme, HQE, …
- En croisant le domaine d’activité avec les compétences que l’entreprise y déploie : ingénierie, conseil, contrôle, formation, fabrication, collecte, traitement, installation de réseau. - En détaillant le domaine d’activité : . Pour les entreprises du domaine «déchets», en précisant le ou les types de déchets (ménagers, inertes, industriels banals, industriels dangereux, spécifiques) . Pour les entreprises du domaine « Energie », en précisant le type d’énergie renouvelable (solaire, géothermie, biomasse, éolien, …) ou la spécialité (réseau électrique intelligent) ainsi que la finalité (chaleur ou électricité). Une même entreprise peut être associée à plusieurs domaines d’éco-activité : en moyenne 1,6 domaine par entreprise. Ce chiffre est certainement sous-évalué étant donnée la difficulté à identifier l’ensemble des éco-activités d’une entreprise. En effet, la définition des éco-activités est relativement difficile à appliquer concrètement aux activités économiques. Les entreprises ont parfois des difficultés à se situer ellesmêmes en tant qu’éco-entreprises.
Etude réalisée par Sirius-CCI / Juin 2011
Les éco-activités
Les Eco-Entreprises dans les Alpes-Maritimes
L’énergie rassemble le plus d’éco-entreprises
Ecoconstruction Autres
Energie
Bruits/ Vibrations Risques
Air/Odeurs
- Les entreprises spécialisées dans l’électricité (dont de nombreuses entreprises dans le secteur du photovoltaïque mais également dans celui de l’efficacité énergétique et les réseaux énergétiques intelligents). Elles sont réunies dans le sous-domaine «électricité seulement»
Eau
Les entreprises ayant une activité du domaine Energie (soit 67 % des ecoentreprises des AM) sont réparties en trois sous-domaines :
Sols
400 350 300 250 200 150 100 50 0
Déchets
Deux tiers des 538 éco-entreprises répertoriées ont une activité au moins en partie liée au domaine de l’énergie. Les autres domaines les plus représentés sont «déchets» et «eau».
Nombre d’entreprises concernées par chacun des domaines d’éco-activité*
* Plusieurs domaines d’éco-activités possibles par entreprise.
- Les entreprises spécialisées dans la chaleur (dont de nombreux installateurs de chauffe-eau solaire, de pompes à chaleur, de chaudières à énergie renouvelable…). Elles constituent le sous-domaine «chaleur seulement» - Celles qui travaillent à la fois dans l’électricité et la chaleur : elles forment le sous-domaine «chaleur et électricité». Les comportements des entreprises de ces trois sous-groupes ne sont pas homogènes. En particulier, les entreprises spécialisées dans l’électricité, qui sont les moins nombreuses. (13 % des entreprises liées à l’énergie), sont beaucoup plus impliquées dans les éco-activités que celles des deux autres groupes. Pour tenir compte de ces différences, ces trois sous-domaines ont été traités séparément dans les différentes analyses.
Nombre d’entreprises par sous-domaine de l’énergie
Chaleur et électricité 154
Electricité uniquement 46
159
Etude réalisée par Sirius-CCI / Juin 2011
Chaleur uniquement
11
12
Les Eco-Entreprises dans les Alpes-Maritimes
Les éco-activités
55 % du chiffre d’affaires grâce aux éco-activités Pour une majorité d’entreprises, les éco-activités ne représentent qu’une partie de leurs métiers. En moyenne, 55 % du chiffre d’affaires de ces entreprises proviennent d’une éco-activité1 . Pour près de la moitié des entreprises, les éco-activités sont à l’origine de la majorité de leur chiffre d’affaires. Pour un quart des entreprises, les éco-activités représentent même plus de 75 % de leur activité. Parmi les entreprises dont l’activité est entièrement dédiée à la filière verte, on trouve de grandes entreprises spécialisées dans les déchets, l’eau, l’environnement : Véolia eau, Lyonnaise des eaux, Valco azur, Sud Est Assainissement …Mais également des PME spécialisées dans le domaine des énergies renouvelables, dont certaines se sont récemment implantées, ou font partie des start-up innovantes dont les activités sont liées à des filières stratégiques telles que la mobilité intelligente, les réseaux intelligents, l’efficacité énergétique, etc…
Répartition des entreprises par part d’éco-activité
1 à 10 % du CA : 12 % 10 à 30 % du CA : 9 %
31 à 50 % du CA
80 %
Plus de 75 % du CA 24 %
31 %
51 à 75 % du CA 24 %
Part d’éco-activité/domaines
60 % 40 %
Le chiffre d’affaires provenant des éco-activités est ainsi estimé à 1,1 milliard d’euros. Les entreprises industrielles réalisent une large majorité de ce chiffre d’affaires, les grandes entreprises spécialisées dans les éco-activités faisant partie de ce secteur.
Commerce : 2 % Service : 8 % Construction 9%
Industrie
Moyenne des parts d’éco-activité des entreprises non pondérée
Etude réalisée par Sirius-CCI / Juin 2011
Chaleur uniquement Chaleur et électricité Electricité uniquement
Répartition du chiffre d’affaires des éco-activités par secteur
81 %
1
Autres
Energie Eco-construction
0%
Sols Air/Odeurs Bruits/Vibrations Risques
L’énergie (en particulier les entreprises du sous-domaine «chaleur uniquement») et l’éco-construction sont les domaines ayant la part d’écoactivité la plus faible.
20 %
Déchets Eau
Le taux d’éco-activité moyen varie entre 40 % et 60 % pour les différents domaines d’activité, sauf pour le domaine «autres» qui atteint 65 %.
Les éco-activités
Les Eco-Entreprises dans les Alpes-Maritimes
Evolution actuelle de la part d’éco-activité
Evolution de la part d’éco-activité
Les éco-activités sont en cours de développement pour un certain nombre d’entreprises ou constituent une activité complémentaire à l’activité principale. Certaines entreprises, dont des groupes industriels bien implantés localement, ont pris récemment le parti de s’impliquer dans ces nouvelles activités.
100 %
Les entreprises semblent avoir bien pris la mesure des opportunités que représentent les éco-activités et entendent les saisir pour faire croître leurs activités, à court et moyen terme. Pour près de la moitié des entreprises, la part des éco-activités dans le chiffre d’affaires est stable actuellement. Pour l’autre moitié des entreprises, en grande majorité, la part d’éco-activité est orientée à la hausse.
20 %
80 % 60 % 40 %
0%
10 à 31 à 51 à Plus de 1à 10 % 30 % 50 % 75 % 75 % Part actuelle d’éco-activité En hausse
Stable
En baisse
Evolution actuelle de la part d’éco-activité
Les entreprises spécialisées ne semblent pas vouloir diminuer leur part d’écoactivité et celles en ayant une part minoritaire mais significative semblent vouloir l’augmenter.
100 % 80 % En hausse Stable En baisse
60 % 40 %
0%
Evolution à 3 ans de la part d’éco-activité
Chaleur uniquement Chaleur et électricité Electricité uniquement
20 %
Déchets Eau Sols Air/Odeurs Bruits/Vibrations Risques Energie Eco-construction Autres
On note des écarts significatifs entre les différents domaines ainsi qu’entre les sous-domaines de l’énergie. Ainsi, «éco-construction» et «électricité uniquement» sont les domaines où les entreprises ont le plus fréquemment leur part d’éco-activité en hausse2. A l’inverse, les entreprises du sous-domaine «chaleur uniquement» sont celles dont la part d’éco-activité est le plus souvent en baisse.
Evolution à 3 ans de la part d’éco-activité 100 % 80 %
40 %
2
L’enquête a été menée avant les annonces de baisse du prix de rachat de l’électricité photovoltaïque et du moratoire.
Etude réalisée par Sirius-CCI / Juin 2011
Chaleur uniquement Chaleur et électricité Electricité uniquement
20 % 0%
Lors de l’enquête, aucune entreprise de plus de 10 salariés n’a estimé que cette part puisse être en baisse dans 3 ans. Les éco-activités font donc partie des enjeux majeurs de développement à 3 ans de ces entreprises.
En hausse Stable En baisse
60 %
Déchets Eau Sols Air/Odeurs Bruits/Vibrations Risques Energie Eco-construction Autres
Même si, à nouveau, une entreprise sur deux estime que sa part d’éco-activité sera stable dans 3 ans, une très large majorité de l’autre moitié pense qu’elle sera en croissance. Les entreprises prévoyant une baisse de leur part d’écoactivité dans 3 ans ne sont que 7 %.
13
14
Les Eco-Entreprises dans les Alpes-Maritimes
Les éco-activités
Evolution à 3 ans de la part d’éco-activité
Les domaines estimant le plus souvent que la part d’éco-activité sera en hausse dans 3 ans sont les mêmes que ceux qui l’estiment actuellement.
100 % 80 %
Les entreprises qui réalisent plus de 50 % de leur chiffre d’affaires grâce aux éco-activités prévoient majoritairement une stabilité de ce taux. Parmi les autres, la majorité envisage une hausse.
60 % 40 % 20 % 0%
11 à 31 à 51 à Plus de 1à 10 % 30 % 50 % 75 % 75 % Part actuelle d’éco-activité En baisse En hausse Stable
5 500 emplois générés par les éco-activités Les éco-entreprises emploient au total plus de 11 500 personnes, mais les effectifs sont fortement concentrés dans les plus grosses d’entre elles : la moitié des emplois provient des 8 plus importantes. Ainsi, la plupart des entreprises sont de petite taille :
Répartition des entreprises par tranche d’effectifs
Plus de 50 emplois : 5 %
11 à 50 emplois 14 % 6 à 10 emplois 13 %
- 35 % ont un seul emploi - 50 % ont au plus 3 emplois - 5 % ont plus de 50 emplois
68 % 1 à 5 emplois
Les entreprises industrielles, qui représentent moins d’une éco-entreprise sur 5, emploient la majorité des effectifs. En appliquant les taux d’éco-activité des entreprises à leurs effectifs, il ressort que 5 430 emplois sont liés aux éco-activités. Les entreprises industrielles en emploient plus des deux tiers. Ce sont les quelques grandes entreprises spécialisées dans les éco-activités qui concentrent une grande part de ces emplois. En effet, les trois quarts des entreprises ont au plus 4 emplois liés aux éco-activités.
Le poids économique de ces éco-entreprises est donc significatif dans les Alpes-Maritimes, à la fois en terme d’emplois et de chiffre d’affaires. Les éléments ci-dessus démontrent également qu’il existe un potentiel de développement important, que les entreprises sont prêtes à exploiter.
Etude réalisée par Sirius-CCI / Juin 2011
Effectifs liés aux éco-activités
Commerce : 2 % Service 16 %
69 %
Construction 13 %
Industrie
Les Eco-Entreprises dans les Alpes-Maritimes
3- Marchés et clients Des activités de services prépondérantes Nature des activités
Les éco-entreprises des Alpes-Maritimes offrent très majoritairement des services.
Vente : 14 %
Cette forte propension aux activités de services se retrouve dans l’ensemble des domaines. Seul le sous-domaine «électricité uniquement» atteint 20 % d’activité dans la production.
Production 10 %
76 %
Service
% en nombre de réponses
Des marchés assez bien partagés Cible de marché des éco-entreprises Public Entreprise Particulier
80 % 60 % 40 % 20 % 0%
Chaleur uniquement Chaleur et électricité Electricité uniquement
Selon le domaine d’éco-activité, les cibles de marché3 diffèrent. On note en particulier des écarts importants entre les sous-domaines de l’énergie, les entreprises du sous-domaine «chaleur uniquement» étant spécialisées dans les particuliers et celles de «électricité uniquement» dans les entreprises.
100 %
Déchets Eau Sols Air/Odeurs Bruits/Vibrations Risques Energie Eco-construction Autres
Les particuliers représentent la principale clientèle des éco-entreprises (44 %), suivis par les entreprises (33 %). Bien que moins important, le secteur public est tout de même bien présent, représentant 23 % de la clientèle.
3/4 du chiffre d’affaires réalisés localement Origine du chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires4 des éco-entreprises est majoritairement réalisé dans les Alpes-Maritimes (76 %) et les exportations ne représentent qu’une part minime de l’activité (4 %).
100 % Etranger
80 %
France hors AM
60 %
AM
40 %
3 4
0%
Marché global de l’entreprise, pas uniquement pour ses éco-activités. Chiffre d’affaires global des entreprises
Etude réalisée par Sirius-CCI / Juin 2011
Chaleur uniquement Chaleur et électricité Electricité uniquement
20 %
Déchets Eau Sols Air/Odeurs Bruits/Vibrations Risques Energie Eco-construction Autres
Des différences entre les domaines apparaissent toutefois : «sols», «bruits et vibrations», «autres» et «électricité uniquement» travaillent beaucoup plus en France en dehors des Alpes-Maritimes que les autres domaines.
15
16
Les Eco-Entreprises dans les Alpes-Maritimes
4- Innovation Un fort potentiel d’innovation La moitié des entreprises a innové dans le domaine des éco-activités au cours des 3 dernières années, que ce soit dans les produits qu’elles commercialisent, les services offerts ou les procédés qu’elles mettent en œuvre. Cela démontre le dynamisme des éco-entreprises des Alpes-Maritimes et la capacité du territoire à se positionner sur le développement durable. Bien que les grandes entreprises innovent plus souvent que les plus petites, ces dernières sont tout de même également nombreuses à y investir. Le niveau d’implication de l’entreprise dans les éco-activités ne semble pas avoir d’influence directe sur sa capacité d’innovation dans ce domaine. Ce ne sont pas les entreprises les plus spécialisées qui sont forcément les plus innovantes. Les entreprises ayant une part d’éco-activité minoritaire mais significative (entre 11 et 50 % du chiffre d’affaires) semble innover davantage que les autres. Ce sont également celles qui développent le plus leur part d’éco-activité actuellement (cf. suppra). Elles investissent donc dans l’innovation pour accroître leur part sur ces marchés.
% des entreprises ayant innové / taille entreprise 80 % 60 % 40 % 20 % 0%
6 à 10 11 à 20 21 à 50 1à5 salariés salariés salariés salariés
Plus de 50 salariés
% des entreprises ayant innové / part d’éco-activité 70 % 50 % 30 % 10 %
1à 10 %
11 à 30 %
31 à 50 %
51 à 75 %
Plus de 75 %
Type d’innovations
C’est dans les domaines «air et odeurs» et «autres» que les entreprises innovent le plus fréquemment (58 % des entreprises). Les domaines «risques» et «bruits et vibrations» sont au contraire ceux où l’innovation est la moins fréquente (43 % et 45 %), même si le niveau reste élevé. Les innovations portent plus particulièrement sur les produits, mais les services et les procédés sont également largement concernés.
Services : 32 % Procédés : 30 %
38 % Produits % en nombre de réponses
Etude réalisée par Sirius-CCI / Juin 2011
Innovation
Les Eco-Entreprises dans les Alpes-Maritimes
Ce sont les entreprises du domaine «énergie» qui innovent le plus fréquemment dans les procédés. Certaines entreprises en pointe dans l’Energie ont investi des budgets importants en R&D pour développer des brevets technologiques ou des opérations pilotes.
Type d’innovations selon les domaines % en nombre de réponses 100 % 80 % 60 % 40 %
A contrario, les entreprises des domaines «sols» et «bruits et vibrations» et celles du domaine «risques» innovent souvent dans les services. Concernant les procédés, les entreprises des domaines «déchets», «eaux», «sols» et «bruits et vibrations» sont celles qui ont le plus innové.
Procédés
Ces innovations sont réalisées par l’entreprise seule dans près de la moitié des cas. Ce sont les entreprises de 11 à 50 emplois qui collaborent le plus fréquemment avec d’autres entreprises ou avec d’autres organismes pour développer leurs innovations.
Services
Produits
Qui réalise ces innovations ? 100 % Votre entreprise uniquement
80 % 60 % 40 %
Votre entreprise en collaboration avec d'autres entreprises
20 % 0%
1 à 10 salariés
11 à 50 Plus de 50 salariés salariés
Innover pour conquérir de nouveaux marchés Effet des innovations 70 % 50 % 30 %
% en nombre de réponses
Etude réalisée par Sirius-CCI / Juin 2011
Autre effet
Réduire l'impact environnemental
Elargir la gamme de produits
Améliorer la qualité des produits
10 %
Conquérir de nouveaux marchés
Pour plus de 6 entreprises innovantes sur 10, l’un des effets de l’innovation est de conquérir de nouveaux marchés. Dans près d’un cas sur deux, les innovations ont également servi à élargir la gamme de produits ou à améliorer la qualité de ceux-ci. La réduction de l’impact environnemental de l’entreprise n’est un but que dans 20 % des cas.
Autres
Eco-construction
Energie
Risques
Bruits/Vibrations
Sols
Air/Odeurs
Eau
0%
Déchets
20 %
17
Innovation
Conquérir de nouveaux marchés
Conquérir de nouveaux marchés est un effet plus fréquemment cité par les entreprises innovantes du domaine «autres» mais également du domaine «éco-construction».
100 % 80 % 60 % 40 % 20 %
Déchets Eau Sols Air/Odeurs Bruits/Vibrations Risques Energie Eco-construction Autres
Chaleur uniquement Chaleur et électricité Electricité uniquement
0%
% en nombre d’entreprises
Réduire l’impact environnemental de l’entreprise
Seules les entreprises des domaines «bruits et vibrations» et «risques» ont majoritairement indiqué la réduction de l’impact environnemental de l’entreprise comme effet de leurs innovations.
60 % 40 %
Déchets Eau Sols Air/Odeurs Bruits/Vibrations Risques Energie Eco-construction Autres
0%
% en nombre d’entreprises
Chaleur uniquement Chaleur et électricité Electricité uniquement
20 %
A l’inverse, les entreprises du domaine «énergie» ne sont que 16 % à avoir cité cet effet (les entreprises spécialisées dans l’électricité ont toutefois fréquemment cité cet effet).
L’innovation freinée par le manque de moyens financiers Freins à l’innovation
35 % 25 % 15 %
% en nombre d’entreprises
Etude réalisée par Sirius-CCI / Juin 2011
Aucune nécessité
Autre
Manque de locaux
Partenaire de coopération Incertitude sur la demande
Marché dominé par les entreprises en place
5%
Manque de personnel qualifié
Le principal frein à l’innovation indiqué par les entreprises (innovantes ou pas) est le manque de moyens financiers, cité par plus du tiers des entreprises. Un quart des entreprises estime qu’il n’y avait aucune nécessité à innover, soit que les innovations aient déjà été réalisées, soit qu’aucun projet ne soit envisagé. Le manque de personnel qualifié est le troisième frein le plus important.
Moyens financiers
18
Les Eco-Entreprises dans les Alpes-Maritimes
Innovation
Les Eco-Entreprises dans les Alpes-Maritimes
Manque de moyens financiers
Le manque de moyens financiers reste le principal frein à l’innovation dans quasiment tous les domaines d’éco-activité.
50 % 40 % 30 % 20 %
Déchets Eau Sols Air/Odeurs Bruits/Vibrations Risques Energie Eco-construction Autres
0%
% en nombre d’entreprises
Les entreprises des domaines «éco-construction» et «autres» citent le plus fréquemment le manque de personnel qualifié comme frein à l’innovation dans les éco-activités. Bien que citant moins fréquemment ce frein, les entreprises du domaine «énergie», de par leur nombre élevé, restent les entreprises les plus nombreuses à rencontrer cette difficulté.
Chaleur uniquement Chaleur et électricité Electricité uniquement
10 %
Manque de personnel qualifié 40 % 30 % 20 % 10 %
Déchets Eau Sols Air/Odeurs Bruits/Vibrations Risques Energie Eco-construction Autres
0%
% en nombre d’entreprises
Etude réalisée par Sirius-CCI / Juin 2011
Chaleur uniquement Chaleur et électricité Electricité uniquement
Seules les entreprises du domaine «bruits et vibrations» ainsi que celles du sous-domaine «chaleur uniquement» indiquent en priorité n’avoir aucune nécessité d’innover.
19
5- Stratégie de développement 38 % des éco-entreprises disposent d’un plan de développement Part d’entreprises ayant une stratégie de développement
Près de 4 entreprises sur 10 indiquent avoir une stratégie de développement à 3 ans. La taille de l’entreprise influe fortement sur l’existence ou non de cette stratégie. Ainsi, alors que seul un tiers des entreprises de moins de 5 emplois a une stratégie de développement, elles sont 71 % parmi les entreprises de plus de 50 emplois.
40 % 20 % 0%
1 à 5 6 à 10 salariés salariés
11 à 20 21 à 50 Plus de 50 salariés salariés salariés
Stratégie de développement 100 %
Stratégie ne reposant pas sur les éco-activités
80 % 60 %
Stratégie reposant sur les éco-activités
40 % 20 % 0%
Chaleur uniquement Chaleur et électricité Electricité uniquement
La stratégie de développement, quand elle existe dans l’entreprise, ne repose pas forcément sur les éco-activités. Certains domaines d’éco-activités sont nettement plus impliqués que d’autres : ainsi, on retrouve des stratégies de développement reposant sur les éco-activités dans les domaines «autres» et «électricité uniquement» pour plus de 50 % de leurs entreprises.
60 %
Déchets Eau Sols Air/Odeurs Bruits/Vibrations Risques Energie Eco-construction Autres
Il existe également des écarts importants entre domaines d’écoactivité. Les entreprises des domaines «autres», «éco-construction», «sols» et le sous-domaine «électricité uniquement» ont plus fréquemment que les autres élaboré une stratégie de développement.
80 %
Sans stratégie
Des éco-entreprises freinées par le financement et la réglementation Freins au développement 25 % 15 %
Etude réalisée par Sirius-CCI / Juin 2011
Sous-traitance inadéquate Traitement des déchets Transmission de l'entreprise Autre
Locaux
Logistique
Méconnaissance des marchés
Recrutement Taille insuffisante Marché local insuffisant
5%
Règlementation
Les entreprises des éco-activités rencontrent principalement deux freins à leur développement : plus du tiers d’entre elles ont cité l’accès au financement et les normes/réglementations. Il est à noter que l’offre foncière et de locaux est rarement considérée comme un frein au développement.
35 %
Financement
20
Les Eco-Entreprises dans les Alpes-Maritimes
Stratégie de développement
Les difficultés liées aux réglementations et aux normes sont communes à la quasi-totalité des domaines d’éco-activité, à l’exception du domaine «autres» (plusieurs des entreprises de ce domaine faisant du conseil concernant la réglementation).
Les Eco-Entreprises dans les Alpes-Maritimes
Part d’entreprises freinées par la réglementation 35 % 25 % 15 %
Le recrutement, considéré comme un frein au développement par une entreprise sur cinq, est plus fréquemment cité par les entreprises des domaines «sols», «éco-construction» et «autres».
Autres
Energie
Eco-construction
Risques
Bruits/Vibrations
Air/Odeurs
Eau
Sols
Déchets
5%
Part d’entreprises freinées par les recrutements 50 % 40 % 30 % 20 %
Etude réalisée par Sirius-CCI / Juin 2011
Autres
Eco-construction
Energie
Risques
Bruits/Vibrations
Air/Odeurs
Eau
Sols
0%
Déchets
10 %
21
6- Réseaux interentreprises De nombreux réseaux interentreprises Adhésion à un réseau (par tranche d’effectif)
100 %
Près d’une entreprise sur deux appartient à un réseau interentreprises ou à une association professionnelle. Ce taux atteint 95 % parmi les entreprises de plus de 50 emplois.
80 % 60 % 40 % 20 %
Le réseau le plus cité est celui de la CAPEB, dans le secteur de la construction essentiellement, qui devance nettement Ecobiz, le pôle de compétitivité Capénergies, l’APPIM et l’UPE. Sont ensuite nommés de très nombreux réseaux différents, locaux ou nationaux, mais avec très peu d’adhérents chacun parmi les écoentreprises du département. Les entreprises qui ne font pas partie d’un réseau interentreprises fournissent essentiellement deux explications : le manque de temps et le manque d’utilité/d’intérêt de ce type de structure.
1à5 salariés
6 à 10 salariés
11 à 50 salariés
Plus de 50 salariés
% en nombre d’entreprises Adhésion à un réseau/domaine 80 % 60 % 40 % 20 % 0%
% en nombre d’entreprises
Chaleur uniquement Chaleur et électricité Electricité uniquement
Les taux d’adhésion sont également élevés dans les quatre secteurs d’activité : ils sont compris entre 44 % dans la construction et 57 % dans le commerce.
0%
Déchets Eau Sols Air/Odeurs Bruits/Vibrations Risques Energie Eco-construction Autres
Malgré des écarts, le taux d’adhésion est élevé dans l’ensemble des domaines d’éco-activités. On remarque cependant des différences assez marquées entre les sous-domaines de l’énergie.
Des projets collaboratifs orientés vers les éco-activités
Parmi les entreprises adhérentes à un réseau, plus d’une sur deux a participé à un projet collaboratif.
Entreprises appartenant à un réseau et ayant participé à un projet collaboratif 80 % 60 % 40 %
Etude réalisée par Sirius-CCI / Juin 2011
Autres
Eco-construction
Energie
Risques
Air/Odeurs
% en nombre d’entreprises
Bruits/Vibrations
Eau
0%
Sols
20 %
Déchets
22
Les Eco-Entreprises dans les Alpes-Maritimes
Réseaux interentreprises
Les Eco-Entreprises dans les Alpes-Maritimes
Type de projet
50 %
Ces projets restent le plus souvent des participations à des salons ou des manifestations. Plus du tiers des entreprises a toutefois indiqué qu’il s’agissait de recherche et développement.
40 % 30 % 20 %
Autre
Mission export
Projet européen
Environnement
Communication
R&D
0%
Salons
10 %
% en nombre d’entreprises Partitcipation à un projets lié aux éco-activités* 100 % 80 % 60 %
Les projets de ce type sont fréquents pour l’ensemble des domaines d’écoactivité, seuls les domaines «sols» et «air et odeur» n’ont pas un taux approchant ou dépassant les 80 %.
40 %
Autres
Eco-construction
Energie
Risques
Air/Odeurs
Bruits/Vibrations
Sols
0%
Eau
20 %
Déchets
Les entreprises indiquent également qu’une large majorité de ces projets était liée aux éco-activités.
* Parmi les entreprises ayant participé à un projet collaboratif
% en nombre d’entreprises
Le taux de participation à des projets collaboratifs liés aux éco-activités parmi l’ensemble des éco-entreprises (adhérentes à un réseau ou pas) est le plus élevé dans le domaine «autres» (plus de 40 % des entreprises), suivi par ceux de l’éco-construction et du risque. Dans les autres domaines, le taux est aux environs de 20 %.
Taux de participation à des projets collaboratifs 100 %
Appartient à un réseau avec projet éco-activité
80 % 60 % 40 %
Appartient à un réseau sans projet éco-activité
Etude réalisée par Sirius-CCI / Juin 2011
Chaleur uniquement Chaleur et électricité Electricité uniquement
0%
Déchets Eau Sols Air/Odeurs Bruits/Vibrations Risques Energie Eco-construction Autres
20 %
N'appartient pas à un réseau
23
Réseaux interentreprises
Les entreprises intéressées par un réseau dédié aux éco-activités
20 %
Chaleur uniquement Chaleur et électricité Electricité uniquement
0%
Motivations pour un réseau dédié 35 % 25 % 15 %
Autre
Salon
Mission export
Appel d'offre
R&D
On remarque également que la participation à des manifestations et des salons professionnels est l’une des raisons les moins citées. Il s’agit pourtant du type de projet collaboratif le plus fréquent pour les entreprises adhérentes à des réseaux actuellement.
Environnement
5%
Information
On note que les missions commerciales export ne semblent pas particulièrement intéresser les entreprises, position à mettre en relation avec le faible taux d’export des éco-entreprises.
40 %
Communication
Les raisons du souhait d’adhésion à ce type de réseau sont diverses et plusieurs d’entre elles sont indiquées par environ un tiers des entreprises (relations d’affaires, opération de communication, informations et recherche et développement).
60 %
Déchets Eau Sols Air/Odeurs Bruits/Vibrations Risques Energie Eco-construction Autres
Ce constat est encourageant car l’organisation d’un pôle économique autour de ces éco-activités passe par la structuration des échanges et des coopérations entre acteurs pour plus de compétitivité et de réussite dans les affaires.
80 %
Relations d'affaires
Une entreprise sur deux se dit prête à adhérer à un réseau dédié aux écoactivités. Le taux d’entreprises souhaitant adhérer est élevé dans l’ensemble des domaines d’éco-activité, plus de 40 % pour chacun, et particulièrement pour ceux des domaines «éco-construction» et «autres» ainsi que le sous-domaine «électricité uniquement» (de 70 % à 80 %).
Pourcentage d’entreprises intéressées par un réseau dédié
% en nombre d’entreprises
Pour une zone d’activité spécialisée dans les éco-activités Intérêt pour une zone d’activité dédiée
40 % 20 % 0%
% en nombre d’entreprises
Etude réalisée par Sirius-CCI / Juin 2011
Chaleur uniquement Chaleur et électricité Electricité uniquement
Plus d’une entreprise sur deux serait intéressée pour s’installer sur une zone d’activité dédiée aux éco-activités dans les Alpes-Maritimes. Les problèmes liés au foncier ressortant peu parmi les freins au développement, cet intérêt semble bien lié à la nature de la zone d’activité et non pas à un simple besoin foncier ou immobilier. Les entreprises des domaines «autres» et «électricité uniquement» sont les plus fréquemment intéressées, alors que celles de «chaleur uniquement» et «risques» le sont le moins souvent.
60 %
Déchets Eau Sols Air/Odeurs Bruits/Vibrations Risques Energie Eco-construction Autres
24
Les Eco-Entreprises dans les Alpes-Maritimes
Les Eco-Entreprises dans les Alpes-Maritimes
7- Les autres éco-acteurs du territoire L
es entreprises intègrent de plus en plus les champs ouverts par «la croissance verte», soit en développant directement une éco-activité, soit en adoptant une attitude éco-responsable.
Investir dans l’innovation technologique, mais aussi organisationnelle et sociale, devient une nécessité pour répondre à ces enjeux. Afin de compléter l’étude sur les éco-entreprises des Alpes-Maritimes, il a paru intéressant de décrire succinctement les appareils de formation, de R & D et d’animation économique inscrits sur le territoire, dont le rôle est d’accompagner et soutenir le développement local.
Formation dispensée dans les Alpes-Maritimes Un recensement a été réalisé en 2010 et réactualisé début 2011 sur les formations dispensées dans les établissements d’enseignement des Alpes-Maritimes concernant les domaines de l’environnement et du développement durable. Il s’agit d’une première identification nécessitant un travail de recherche important et une actualisation régulière eu égard aux adaptations apportées périodiquement à l’appareil de formation. Les formations initiales repérées sont les suivantes : - 3 CAP et 4 BEP : installateur thermique, froid et climatisation, technique du froid, installateur sanitaire. Les CAP et certains BEP sont ouverts à l’alternance. Certains sont également éligibles à la formation continue. - 13 Baccalauréats différents, chacun pouvant être dispensé dans plusieurs établissements, à vocation principalement technologique et
professionnelle. L’un des diplômes les plus fréquents est le Baccalauréat Electrotechnique, Energie et Equipements Communicants (ELEEC). Il est également à noter la très récente rénovation du baccalauréat STI qui devient le baccalauréat Sciences et Technologies Industrielles et Développement Durable (STI2D) avec quatre options : innovation technologique et écoconception ; systèmes d’information et numérique ; énergies et environnement ; architecture et construction. - 5 BTS dans les domaines de l’eau, de l’aménagement paysager, des fluides-énergieenvironnement, des biotechnologies, des bio-analyses et contrôles. Le BTS GEMEAU, mis en place par l’Institut Régional de Formation à l’Environnement et au Développement Durable (IRFEDD), prépare, en alternance, depuis la rentrée 2010, des techniciens à la gestion technique d’ouvrages et au contrôle de la qualité de l’eau.
Etude réalisée par Sirius-CCI / Juin 2011
25
26
Les Eco-Entreprises dans les Alpes-Maritimes
- 6 Licences Professionnelles : géomatique et aménagement, biotechnologie, électrotechnique et énergies renouvelables, bâtiment à haute performance énergétique, sciences de la terre et environnement. Elles sont proposées principalement par l’Université Nice Sophia Antipolis, certaines en alternance. - Plus de 20 Mastères dans le domaine de l’énergie, de l’eau, des matériaux, sciences de la terre, droit, management, etc… intégrant tous des modules consacrés au développement durable.
Les autres éco-acteurs du territoire
- Enfin 4 Formations d’Ingénieurs et Doctorant, dispensées par l’Ecole des Mines et Politech’Nice, complètent l’appareil de formation initiale offert dans les AlpesMaritimes. Les acteurs de la Formation Continue proposent aussi des formations à l’environnement et au développement durable, dont certaines sont diplômantes, notamment dans les niveaux CAP, BEP et Baccalauréat Professionnel. Les principaux acteurs locaux en sont l’AFPA, les GRETA, l’ADEME, l’ASURE Formation (Université Nice Sophia-Antipolis).
La Recherche et Développement Les organismes de Recherche et Développement des Alpes-Maritimes s’impliquent dans des projets portant sur des questions environnementales. L’INRIA, l’INRA, l’UNSA, le CNRS, l’Ecole des Mines, l’Observatoire Océanologique de Villefranche/mer, l’Observatoire de la Côte d’Azur, le CSTB, le CARMA… conduisent ou collaborent à des programmes de recherche d’envergure dans différents domaines : l’eau, les nouvelles sources d’énergie, l’efficacité énergétique, la prévention des risques, l’observation de la terre, les biotechnologies, etc… Quelques exemples de laboratoires : Laboratoire Ecosystèmes Côtiers Marins Et Réponses aux Stress (ECOMERS) Laboratoire Intéractions Biotiques et Santé Végétale (IBSV) Laboratoire GéoAzur Laboratoire d'Océanographie de Villefranche (LOV) Laboratoire de Radiochimie, Sciences Analytiques et Environnement (LRSAE) Centre de mise en forme des matériaux (CEMEF) Centre Énergétique et Procédés (CEP) …
Des exemples d’équipes-projets : BIOCORE est en cours de création, et fait suite à COMORE. Le but global de Biocore est de contribuer à préserver l'environnement, en développant de nouvelles sources d'énergie, en évitant la pollution des eaux ou l'utilisation de produits chimiques pour les cultures. MODEMIC, également en cours de création, issue de l’équipe projet MERE (Modélisation et Ressources en Eau), est une équipe-projet conjointe INRA - INRIA. Elle conduit des recherches sur la modélisation et l’optimisation des dynamiques des écosystèmes microbiens (usines de traitement des eaux, sols, lacs). ARIANA - Problèmes inverses en observation de la Terre et cartographie (Applications concrètes en observation de la Terre et en cartographie) SHAMASH - premier projet en Europe lancé sur la thématique de la production de biocarburant lipidique par des microalgues, Shamash, qui a démarré en 2006, est arrivé à son terme en décembre 2010.
Etude réalisée par Sirius-CCI / Juin 2011
Les autres éco-acteurs du territoire
Les Eco-Entreprises dans les Alpes-Maritimes
Les organismes d’animation Aux côtés des organismes traditionnels que sont la Chambre de Métiers des Alpes-Maritimes et la Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur, les éco-entreprises peuvent bénéficier des services d’organismes spécialisés tels que l’Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie (ADEME), le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), le Centre d'Animation Régional en Matériaux Avancés (CARMA), ainsi que de ceux des Pôles de compétitivité, de certains PRIDES (EA Ecoentreprises, Bâtiments Durables Méditerranéen…) En 2010 s’est constitué l’inter-pôles « Solutions Durables pour Villes Côtières» réunissant les
pôles de compétitivité Mer, Solutions Communicantes Sécurisées, Capenergies et Risques afin de bâtir et de mettre en œuvre des projets transversaux visant à répondre aux problématiques des villes littorales en matière d'organisation des transports, d'énergie (optimisation de la consommation électrique), de surveillance des pollutions, de gestion de l'eau, de traitement et de traçabilité des déchets, de prévention des risques, de prise en compte des variations démographiques dues aux flux touristiques ou de préservation des rivages. Objectif : concevoir des technologies de référence aptes, demain, à servir les 60 à 65 % de la population mondiale qui résidera près des côtes.
Etude réalisée par Sirius-CCI / Juin 2011
27
28
Les Eco-Entreprises dans les Alpes-Maritimes
RECOMMANDATIONS
A l’issue de cette étude et avec le souci d’accompagner le développement des éco-entreprises, les Partenaires de l’opération, la Communauté Urbaine Nice Côte d’Azur, l’EPA Eco-Vallée et la Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur, avec l’appui de la Chambre de Métiers ont déterminé 5 axes prioritaires pour soutenir cette filière : 1. Valoriser et promouvoir la filière 2. Structurer et animer le réseau 3. Développer les courants d’affaires 4. Favoriser l’implantation et le développement des éco-entreprises 5. Encourager la formation en faveur des éco-activités
Des plans d’actions portés par les acteurs locaux vont permettre de rendre opérationnels ces axes stratégiques.
Etude réalisée par Sirius-CCI / Juin 2011
Document conçu, réalisé, édité et imprimé par Sirius-Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur
Pour toutes informations complémentaires contacter :
Laurent HOAREAU Analyste Economiste Sirius
Peggy MISIRACA-TEYCHENE Responsable Pôle Environnement
Tel. : 04 93 13 75 09 courriel : laurent.hoareau@cote-azur.cci.fr
Tel. : 04 93 13 75 97 courriel : peggy.misiraca-teychene@cote-azur.cci.fr
Tous droits réservés -
C Copyright - Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur - 2011
Infographie Sirius-CCI