Garantie de crédit et caution Pour faciliter l’obtention d’un prêt bancaire, le chef d’entreprise peut demander une garantie de crédit qui a pour objectif de partager le risque de défaillances de l’emprunteur. Et ainsi rassurer le banquier. La banque a la possibilité de faire intervenir une société de caution mutuelle qui partagera le risque avec la banque en garantissant le remboursement d'une partie du prêt. La garantie, appelée dans ce cas contre-garantie (car elle garantit la banque et pas l'emprunteur) couvre alors le risque de la banque uniquement sur une partie du prêt accordé. La mise en place de cette contre-garantie oblige la banque à ne pas demander de caution ou de garantie personnelle sur la partie du prêt qui sera couverte par la contre-garantie, ce qui permet à l'emprunteur de satisfaire plus facilement aux contraintes des ratios d'endettement et facilite donc l'accord de prêt. La contre-garantie bancaire ne prend pas la totalité du risque bancaire à sa charge : elle laisse une part de risque à la banque prêteuse. Cela explique que cette dernière demande, très souvent, une caution personnelle de l'emprunteur pour couvrir le risque restant. Le pourcentage de prise de risque de la contre-garantie varie de 50 à 80 % maximum (jamais la totalité) du montant du prêt accordé. La part du prêt est prise en charge par l'organisme de garantie ou la société de caution mutuelle moyennant le versement d'un intérêt supplémentaire. Celui-ci est normalement dû par la banque mais il est pratiquement toujours inclus dans le coût total du prêt.
Les sociétés de caution mutuelle les plus courantes sont :
BPI France SOCAMA (Banque Populaire) SIAGI France Active
Il existe également des garanties spécifique tel que :
Le Fonds de garantie à l'initiative des femmes (FGIF) Il garantit les prêts accordés par les banques à des femmes dirigeantes d'entreprise pour couvrir leurs besoins en fonds de roulement et/ou investissements. le Fonds de garantie media pour la production (FGMP) Il est proposé par l'Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles (IFCIC) pour apporter une garantie à hauteur de 55 % aux banques, sociétés de crédit-bail et de capital-risque pour des prêts accordés à des sociétés de production cinématographiques indépendantes. La Garantie France Active (FAG) Elle a pour objectif de faciliter l'accès au crédit des créateurs d'entreprise demandeurs d'emploi en situation de précarité économique et celui des entreprises d'insertion par l'économique.