Les entreprises des Alpes-Maritimes et l’année économique 2013 Veille conjoncturelle réalisée auprès de 333 entreprises - Graphiques élaborés en % du nombre des entreprises répondantes
Votre entreprise et l’innovation L’innovation fait partie des outils parfois méconnus que l’entreprise devrait utiliser pour améliorer ses performances. Cette clé de développement de la compétitivité est souvent appréhendée comme ne concernant que les plus grandes entreprises technologiques. Elle intéresse pourtant toutes les entreprises quels que soient leur taille ou leur secteur d’activité. 4 catégories d’innovation peuvent être distinguées. Innovation de : -
produit ou prestation : création d’un nouveau produit, d’une nouvelle offre de prestation commerciale ou de service procédé : mise en oeuvre de nouvelles techniques pour la production de biens ou la réalisation de prestations commerciales et de services organisation comme par exemple la fonction de la qualité marketing telles la mise en franchise ou la promotion sur internet. En 2013, les entreprises azuréennes ont-elles consacré des moyens (financiers, humains,...) à l’innovation ?
Alpes-Maritimes Non 55 %
Oui 45 %
Dans un contexte de dégradation conjoncturelle, moins d’1 chef d’entreprise azuréen sur 2 a investi en 2013 dans une démarche d’innovation. Sectoriellement, les parts d’entreprises ayant innové sont proches de la moyenne départementale à l’exception de la construction où seulement environ 30 % des dirigeants ont intégré des éléments ou processus novateurs. Si les moyens consacrés varient selon la taille de l’entreprise et l’activité exercée, les plus petites structures ont témoigné d’une forte dynamique d’investissements. Les considérations d’anticipation apparaissent fortement, l’innovation ayant été envisagée comme un facteur intégré de pilotage stratégique.
Secteurs Industrie Non 55 %
Construction
Oui 45 %
Commerce Oui 31 %
Non 69 %
Services Oui 46 %
Non 54 %
Oui 48 %
Non 52 %
Quelle a été la nature de cette innovation ? Alpes-Maritimes Organisation 23 %
23 % Marketing
Produit 32 %
22 % Procédé
Les 4 catégories d’innovation sont mises en oeuvre par les chefs d’entreprises des Alpes-Maritimes. Le couple produit/prestation est resté le plus attractif en raison de l’immédiateté des perspectives d’application, notamment dans les plus petites unités économiques et dans le secteur industriel. L’innovation concerne le plus souvent l’offre de produits nouveaux (diversification ou réorientation de gammes, ...), l’amélioration de l’efficacité commerciale (création de site internet, ...) ou l’investissement dans l’outil productif (modernisation technologique, ...).
Secteurs Industrie
Construction
Organisation 19 % 17 % Marketing 11 % Procédé
Organisation 43 %
Commerce
Produit 21 %
Organisation 27 %
Services Produit 35 %
Organisation 19 %
Produit 21 %
Produit 21 % Procédé
53 %
14 % Marketing
19 % Marketing
20 % Procédé
31 % Marketing
29 % Procédé
Votre entreprise et l’innovation (suite) En 2013, les entreprises ont-elles rencontré des freins dans la mise en oeuvre de l’innovation ?
La concrétisation d’une démarche innovation n’a pas été sans difficulté pour les entrepreneurs azuréens. En effet, plus d’1/3 d’entre eux ayant vu aboutir les processus engagés, déclarent avoir rencontré des difficultés de mise en oeuvre. Pour 80 % d’entre eux, il s’agit de difficultés financières que l’on peut classer en 2 grandes catégories :
Alpes-Maritimes Non 64 %
Oui 36 %
- celles liées à la situation conjoncturelle en repli, entraînant pour les entreprises des tensions sur les marges et les trésoreries avec un effet conséquent sur les fonds disponibles à l’innovation - celles inhérentes à la relation banque-entreprise, les dirigeants estimant que les établissements bancaires n’apportent pas les concours financiers nécessaires à la démarche.
En 2014, la santé économique des entreprises interrogées permettra-t-elle de commencer ou continuer à innover ?
Alpes-Maritimes Non 38 %
Oui 62 %
En 2014, et sous condition d’une situation conjoncturelle favorable, 6 chefs d’entreprises sur 10 entameront ou poursuivront un processus d’innovation. Même si cette part recouvre des intentions d’investissement de nature et d’amplitude différentes, elle apparaît suffisamment importante pour considérer que l’innovation a bien été intégrée par les professionnels azuréens. Parmi eux, ceux du secteur des services et à un degré moindre ceux de l’industrie sont les chefs d’entreprises les plus susceptibles de s’inscrire dans la démarche. Globalement, en hypothèse d’innovation, les effets attendus sont principalement la conquête de marché (43 % de citations), puis l’amélioration de la compétitivité et de la qualité (respectivement 29 % et 22 % des citations).
Baromètre A fin décembre 2013, quel était le niveau de : Vos marges
Votre trésorerie Satisfaisant 15 % (14 %*)
Insatisfaisant 34 % (32 %*)
Insatisfaisant 38 % (40 %*)
Vos investissements Satisfaisant 15 % (15 %*)
51 % Normal (54 %*)
47 % (45 %*) Normal
Insatisfaisant 33 % (32 %*)
Satisfaisant 13 % (7 %*)
54 % Normal (61 %*)
Les appréciations portées par les professionnels sur ces indicateurs sont proches de celles émises à fin juin 2013, le plus important différentiel intéressant une moindre satisfaction sur les investissements (-6 points). Sectoriellement, ce sont les dirigeants du commerce et de la construction qui présentent les plus fortes parts d’insatisfaction.
* niveaux à fin juin 2013
Par rapport au 1er semestre 2013, quel est pour le 1er semestre 2014 le niveau attendu de : Votre trésorerie
Insatisfaisant 38 % (38 %**)
Vos investissements Satisfaisant 9 % (13 %**)
Insatisfaisant 34 % (35 %**)
53 % (49 %**) Normal
** niveaux attendus pour le 2ème semestre 2013
Satisfaisant (6 %**) 10 %
56 % Normal (59 %**)
A 6 mois d’intervalle, en comparaison avec les anticipations formulées pour le 2ème semestre 2013, les attentes pour le 1er semestre 2014 suivent des tendances inverses : la perspective d’atteindre un niveau satisfaisant décroît sur les trésoreries (-4 points) et s’améliore sur les investissements (+4 points). Ce sont les professionnels de la construction qui formulent les prévisions les plus négatives sur ces 2 indicateurs.