Griffonnier006 17mars2003

Page 1

N o 6 • 1 7 m a r s 2 0 0 3 • 2 0 p a g e s • 5 0 0 0 c o p i e s • g ra t u i t • j o u r n a l _ g r i f f o n n i e r @ u q a c . c a

PLQ PQ ADQ UFP BBQ spécial élections page 11


MAGE-UQAC Ton milieu, tes etudes, ta place

U Q A C

Le 25 mars

Socio-culturel

Le MAGE-UQAC en élection L’organisation représentant tous les étudiants de l’institution sera en grande élection lors de son Assemblée Générale ce 25 mars à 12h00 au P0-5000.

P

L’exécutif du MAGE-UQAC

our l’occasion, les huit postes de l’exécutif, ainsi que les huit postes d’administrateurs de la corporation, seront entre les mains de la population étudiante de l’université pour décider quels seront ceux qui les représenteront et prendront en charge le bien-être du plus gros joueur du mouvement étudiant de l’UQAC. MAGE-UQAC??? Aujourd’hui, le MAGE-UQAC, qui représente les 6500 étudiants de l’UQAC, est formé de 29 associations sur la base du champ d’études et d’une quinzaine de clubs, nomme tous les représentants étudiants siégeant sur les diverses instances de l’université, gère de manière autonome quatre services (Baruqac, Reprographie étudiante, Cantine étudiante, le Passe-Temps), assure 80 emplois étudiants sur le campus, soit environ 400 000$ de masse salariale, supporte les associations étudiantes en leur retournant une partie de la cotisation du MAGE-UQAC représentant environ 30 000$ par session. Le Mouvement des Associations Générales Étudiantes de l’Université du Québec à Chicoutimi (MAGE-UQAC) est la seule association reconnue par l’institution pour représenter l’ensemble des étudiants, tant du premier, du deuxième que du troisième cycle, depuis 1988.

2 • lundi 17 mars 2003 • le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi

Nous sommes maintenant rendus à la période où les associations doivent choisir la date pour leurs activités du prochain trimestre. De plus, le MAGE-UQAC offre la possibilité à divers projets d’obtenir un financement par l’intermédiaire d’un bar lors du dernier party du mois de décembre.

Le mouvement étudiant à l’UQAC remonte au début de l’institution en 1969-70. Initialement formé en conseil de familles représentant les grands champs d’études, il prit vite une forme plus centralisée dans une Association Générale Étudiante (AGE). Les petits conflits, la force des choses et l’évolution fit en sorte que l’AGE, après avoir coalisé l’Association des Étudiants à Temps Partiel (AGE-ÉPART), devint MAGEUQAC.

L’exécutif actuel vivra quelques changements après l’élection Frédéric Simard du 25 mars prochain. En effet, deux postes de l’exécutif changeront de forme et un sera aboli, passant ainsi à huit postes pour assurer la gestion au quotidien des opérations de l’organisation. Le poste de vice-président à l’exécutif se retrouve ainsi aboli, poste dont la tâche était principalement de la logistique pour le bureau exécutif. Tout l’aspect relation avec les associations étudiantes et les membres sera effectué par le vice-président aux affaires étudiantes. Il verra, de manière très spécifique, à l’animation du campus, à assurer le support aux associations et clubs et à faire circuler l’information, alors que les relations avec l’institution seront assurées par le poste de vice-président aux affaires institutionnelles. L’administrateur du MAGE-UQAC Le MAGE-UQAC facilitera et optimisera sa gestion organisationnelle par la mise en place d’un conseil d’administration en bonne et due forme. Cette démarche, rendue nécessaire par la «gestion de cafetière» dont faisait quelques fois preuve le conseil central, nuisait au développement de l’organisation depuis déjà quelques années. Ainsi tous les discours de nature pédagogique, socioculturelle, d’administration institutionnelle et politique seront traités par les associations sur un conseil voué à ces seules questions. Les postes d’administrateurs, au nombre de onze, on été mis en place pour favoriser la représentativité de la population étudiante en attitrant certains sièges à des champs d’études en fonction de leur population étudiante. Ainsi, tant les individus de sciences administratives, de sciences humaines, de génie... du premier cycle que ceux des cycles supérieurs peuvent briguer un des sièges leur étant attitrés ou encore l’un des sièges flottants. Un vote à exprimer

Élections au MAGE-UQAC Décidez de votre exécutif et des administrateurs pour 2003-2004

Mardi 25 mars 2003 à 12h au P0-5000

L’Assemblée Générale du 25 mars sera l’occasion d’entendre et de voir, si cela n’est pas déjà fait, les individus désirant servir l’organisation pour une année. On dit souvent que l’on a les politiciens que l’on mérite, alors tâchons donc d’utiliser cette assemblée afin d’avoir les meilleurs individus pour représenter ces 6500 étudiants universitaires.

Pige de partys J’invite donc les délégués des associations à être présents à la pige de partys qui aura lieu mardi le 9 avril 2003 à 12h, au local P3-1050. Comme vous le savez, si vous n’êtes pas présent, vous perdez le privilège d’être dans cette pige. Je vous invite donc fortement à y être. Cependant, il est possible d’attitrer une autre personne en lui donnant un mandat officiel.

Attribution des bars Lors du party de fin de session, MAGE-UQAC permet aux projets spéciaux, tels que des colloques et des compétitions inter-universitaires, de ramasser les pourboires en prenant en charge un bar lors du party. Nous vous offrons donc la possibilité de faire une demande. Vous devez nous apporter une lettre expliquant votre projet, pourquoi vous voulez un bar, ainsi que toutes les autres informations pertinentes sur votre projet. Le tout dans une enveloppe scellée à l’attention du «comité d’attribution des bars». Vous apportez le tout au secrétariat du MAGE-UQAC au P0-5300-1 avant le 16 avril à 16h. Enfin, je vous souhaite bonne chance dans vos examens et j’espère vous voir en grand nombre lors du dernier party d’université le vendredi 25 avril 2003. Pour information, contactez Carole Plourde, vice-présidente socioculturelle: socio_mageuqac@uqac.ca

Calendrier des partys Mars Lundi 17

Festival étudiant, activités durant toute la semaine

Lundi 24

Sciences infirmières

Mardi 25

Enseignement secondaire et collégial

Mercredi 26

Psyshow

Jeudi 27

Histoire et géographie

Lundi 31

École de langue

Avril Mardi 1

Génie

Mercredi 2

Association des Étudiants du Module des Sciences Administratives (AEMSA)

Jeudi 3

AEMSA

Lundi 7

Association des Étudiants en Maîtrise en Étude et Intervention Régionale (AEMEIR)

Mardi 8

Sciences infirmières

Mercredi 9

Sociologie

Jeudi 10

Enseignement secondaire et collégial

Samedi 12

Party des membres du Conseil Central, Conseil d’administration, comité exécutif et employés du MAGE-UQAC


L a l a n t e r n e d e l ’ i n t e r ne Pour la première fois...

U Q A C

Éditorial

Le Griffonnier 555, boulevard de l’Université Chicoutimi (Québec) G7H 2B1 Local P0-5110, Casier #25 Téléphone: (418) 545-5011 poste 2011 Télécopieur: (418) 545-3009 Courriel: journal_griffonnier@uqac.ca

Chargés de projet:

Frédéric Simard Anne-Édith Rioux

Rédacteur en chef:

Stéphane Buffard

Trésorerie:

Nancy Fortin

Conception graphique, montage et pré-presse: Anne-Édith Rioux Conception de la une: Stéphane Buffard Anne-Édith Rioux Publicité:

Frédéric Simard, 592-5505 (téléav.) Anne-Édith Rioux, 545-5011 poste 2011

Photographie:

Anne-Édith Rioux

Correction:

Caroline Tremblay Félicia Pivin

Section UQAC:

Nancy Fortin Arlène Gagnon Mireille Gagnon-Langlais Jonathan Houde Magnolia Komsky Éric Laberge Frédéric Simard

Section Société:

Pierre-Luc Grenon Micheline Blanchette

Section Environnement: Martin Harvey Véronique d’Avignon Dossier élections:

Impression: Tirage:

Mr. Bop Sonia Boudreau Stéphane Buffard Martin Harvey Anne-Édith Rioux Imprimerie Le Réveil 5000 copies

Le Griffonnier ne se tient pas responsable de la page du MAGE-UQAC dont le contenu relève entièrement de celui-ci. Les propos contenus dans chaque article n’engagent que leurs auteurs. Dépôt légalBibliothèque Nationale du Canada Bibliothèque Nationale du Québec Le Griffonnier est conçu par les Communications Étudiantes Universitaires de Chicoutimi (CEUC)

onc, on se retrouve pour la première fois depuis des lunes dans une lutte à trois, ce qui ne devrait pas être déplaisant au niveau spectacle et démagogie excessive. Aussi, pour la première fois depuis des lunes (encore elles!!!), le débat ne se portera pas sur cette sempiternelle guerre entre fédéralistes et souverainistes. La dernière fois, en 1998, nous avons eu droit à une guerre à deux, avec des programmes quasi semblables, mais des positions constitutionnelles différentes. Cette fois-ci, ce sera différent... je vous le promets.

devra de bien jouer cette carte, sinon sa base militante risque fort de lui faire les mêmes misères qu’à Lucien Bouchard. Enfin, celui qui a le moins à perdre reste Mario Dumont. Bien sûr, s’il ne parvient pas à remporter sa part de comtés, on lui reprochera de ne pas avoir su maintenir le rythme de l’automne 2002 mais au fond, il est encore jeune, son parti aussi et on le reverra sûrement. Comme disait Monon’c Serge, en bout de ligne, quand les autres ne seront plus là, il restera toujours toi Mario.

ce que, collectivement, vous souhaitez pour le Québec. Je sais, on me répondra que c’est un geste politique que de démontrer son mécontentement et de ne voter pour personne. Mais qu’y a-t-il de constructif? Vous proposez quoi? Surtout que cette fois-ci, personne n’a l’excuse que de voter pour l’un ou pour l’autre, c’est du pareil au même. Vous aurez trois, voire même quatre visions différentes de ce que pourrait être le Québec des quatre prochaines années.

Mais au fond, je suis presque déçu, tout comme Michel Vastel, que cette Présentement, nous assistons au Mais au fond, pour une fois, cette campagne, campagne électorale se déroule ce dénouement d’un des téléromans printemps. Nous vivons présentec’est sur les idées qu’elle va se jouer. de la politique québécoise. Ce ment la plus grande crise interdernier a commencé dans la période de mai à Mais au fond, pour une fois, cette campagne, nationale depuis la guerre froide. L’ONU se septembre 2002. Si vous vous souvenez, l’ADQ c’est sur les idées qu’elle va se jouer. Je ne me rapproche de l’éclatement, l’Amérique s’en va venait de gagner plus de comtés qu’elle n’en lancerai pas dans une énumération fastidieuse en guerre et nous, que faisons-nous? Nous rêvait et le PQ revenait presque bredouille. À des enjeux de tous et chacun, mais je ne vous allons parler de famille, de santé et de dette. À l’automne, on prédisait déjà la mort du PQ demande que deux petites choses. 1- Ne vous tout le moins, prenez le temps d’y penser... qui croupissait dans le sous-sol des sondages. fiez pas aux grands thèmes qui sont faits pour parce qu’au moins, au provincial, votre vote a Depuis, tout a changé. Le PQ trône maintenant que vous vous sentiez concernés. La famille un réel impact. Quant à notre opinion sur la en tête des sondages avec l’image d’un bon (PQ), la santé (PLQ) et la dette (ADQ) sont guerre et la paix... je crois que tout le monde gouvernement responsable, le PLQ stagne des choses qui nous touchent tous. Faisons s’en balance un peu là-haut... dans les mêmes scores que depuis des lunes notre devoir de citoyen (pourquoi elles ne me lâchent pas?) en tentant et déchiffrons les protant bien que mal de se démarquer et l’ADQ grammes. Car ce qui se retrouve là où il doit être après une montée compte au fond, c’est en fusée (en espérant que ce ne soit pas comment chaque parti Columbia) qui ne pouvait que répondre aux compte gouverner le lois de la nature... tout ce qui monte doit Québec et ça, ça prend redescendre. plus qu’une phrase pour nous le décrire. Du côté des chefs, il y a de l’action. Pour Jean 2- Allez voter!!! Il n’y a Charest, c’est l’élection de la dernière chance. rien de plus irresponIl est le mal aimé des Québécois et on chuchote sable que de ne pas qu’il ne fait pas l’unanimité dans son parti. Du voter. Au pire, allez côté de Bernard Landry, la chose est un peu annuler votre vote. À plus floue. Il est emprisonné dans l’option ceux qui ne votent souverainiste, mais rares sont ceux qui savent pas, je crois que vous qu’elles sont vraiment ses intentions face à n’avez pas pris le cette option. Le PQ reporté au pouvoir, il se temps de réfléchir à

S

Halte-Ami

aviez-vous que le comité Halte-Ami met à votre disposition des bénévoles, les mercredis et jeudis de 9h00 à 17h00 au local P1-4050, pour vous écouter? Ce service est gratuit et confidentiel. La fin de session approche à grands pas. Le stress causé par les travaux, les examens, les travaux d’équipe et j’en passe, peut être difficile à gérer. Des difficultés avec les «colocs», l’ennui de la famille, un deuil, le manque d’argent, sont d’autres difficultés qui parfois nous rendent vulnérables. Ne vous gênez pas à venir jaser un ti-brin. Ça fait du bien et ça libère l’esprit. Parfois, le simple fait de parler avec une personne extérieure à nos difficultés permet d’avoir un meilleur regard sur la situation et de pouvoir la dédramatiser. Nous remercions chaleureusement toutes les personnes qui ont participé à l’activité du 12 février. Les gens qui ont bravé leur gêne et qui sont entrés dans la petite maison blanche et rouge ont vécu une expérience de partage. Un merci spécial à Nadia pour cette belle initiative. «Quand tout est fichu, il y a encore le courage.» Daniel Pennac

3

Prochaine parution: Lundi 14 avril Tombée textes: Lundi 31 mars, 17h Tombée publicitaire: Lundi 7 avril, 17h

D

Jonathan Houde

le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi • lundi 17 mars 2003 •

Section Culture:

Stéphane Buffard Frédéric Beaulieu Pierre-Luc Desmeules Jonathan Houde Catherine Lavoie Pascale Perron Sébastien Simard Caroline Tremblay Jacques Tremblay

Au moment où vous lirez ces lignes, Bernard Landry aura lancé le coup d’envoi de la campagne électorale provinciale. Il y a longtemps qu’elle devait avoir lieu cette campagne!!! Si vous vous souvenez, on parlait déjà d’une campagne électorale à l’automne 2001 mais, 11 septembre oblige...


U Q A C

L a l a n t e r n e d e l ’ i n t e r ne Le droit à la connaissance

À surveiller

Un joyau à protéger

Bières et saucisses Depuis maintenant deux ans, la bibliothèque numérique, Les Classiques des sciences sociales, rayonne sur le réseau Internet au grand contentement de ses utilisateurs et créateurs. Rayonnement qui risque fort d’être terni par l’arrivée d’un changement dans la loi sur les droits d’auteur.

M

Mireille Gagnon-Langlais

. Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi et principal responsable de la bibliothèque numérique, lance un cri d’alarme. La raison majeure de cette réaction s’explique d’ailleurs très aisément par certaines actions entreprises en France, en 1948, et plus récemment aux États-Unis. Dans les faits, «la cour fédérale américaine envisage d’étendre la protection des droits d’auteur sur l’ensemble des œuvres (littéraires ou scientifiques, quelque soit leur support, imprimé, audio-visuel ou électronique) à 70 ans et même 120 ans, au lieu de l’actuel 50 ans après la mort de l’auteur ou traducteur». Cette phrase se retrouve sur la pétition lancée par l’équipe entièrement bénévole de la bibliothèque virtuelle, Les Classiques des sciences sociales. J’y apporterai une précision d’importance en ce qui concerne la situation des États-Unis, la loi ayant déjà été adoptée, il faut réagir avant qu’elle ne soit adoptée au Canada. Toutefois, avant d’aller plus loin, il faut savoir ce que représente la bibliothèque pour son fondateur et directeur, M. Jean-Marie Tremblay. On peut dire que le site agit en tant que grand réservoir de connaissances, des connaissances qui doivent être partagées avec le plus grand nombre de gens possible. C’est d’ailleurs l’un des objectifs les plus importants pour M. Tremblay: l’accès à la connaissance. «Le premier but visé était d’empêcher que ne soit oubliés les grands auteurs des générations précédentes parce qu’ils ont encore des choses importantes à nous dire. Ensuite, venait l’accessibilité à la connaissance.» M. Tremblay considère que la connaissance ne doit pas être réservée à une élite quelconque, mais bien à tous sans distinction de classe sociale. «Mon idée était

4 • lundi 17 mars 2003 • le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi

L’Association des Étudiant(e)s du Module des Sciences administratives (AEMSA), la Jeune Chambre de Commerce de Chicoutimi ainsi que le Club Marketing vous convient à une dégustation de bières et saucisses le 28 mars 2003 à 17h au centre social de l’UQAC.

de rendre la connaissance accessible, c’est donc une lutte sociale pour partager nos connaissances, pour réduire les inégalités.» La bibliothèque remplit d’ailleurs très bien cette fonction de diffuseur de connaissances. Tous les fichiers qu’elle contient sont téléchargeables et la mise en page est toujours adaptée pour le format d’impression standard, on parle alors d’une plus grande mobilité des textes. Il ne faut surtout pas oublier que derrière ces textes numérisés, il existe une équipe entièrement composée de bénévoles. Ils accomplissent un travail de main de maître et d’une patience remarquable. M. Tremblay évalue entre 50 et 100 heures de travail pour chacun des titres placés sur le site Internet, parfois jusqu’à 300 heures pour plusieurs. Quand on sait que la bibliothèque compte maintenant 565 ouvrages en trois ans de travail, il y a de quoi s’y attarder! Avec la prolongation de la protection du droit d’auteur, Les Classiques des sciences sociales ne pourrait mettre en circulation les titres datés du XXe siècle et devrait retirer ceux présentement en place. «Que ce soit Marx, Gramsci ou d’autres, ils n’auraient jamais imaginé que leurs œuvres ne puissent pas circuler librement», souligne M. Tremblay. En plus de permettre la circulation d’une mémoire collective, le site mérite une attention particulière en ce qui concerne la qualité du travail effectué. Un travail grandiose et d’une qualité sans égale, mais je vous laisse le constater par vous-même. Vous n’avez qu’à vous rendre sur le site internet de la bibliothèque de l’UQAC et à cliquer sur Bibliothèque virtuelle, vous pourrez par la suite cliquer sur Les Classiques des sciences sociales. Vous m’en donnerez des nouvelles!

Pour une deuxième année, vous pourrez côtoyer des finissants de l’université, des gens d’affaires, des entrepreneurs, des employeurs potentiels dans un cadre propice aux relations d’affaires. M. Jean Tremblay, président de Promotion Saguenay, sera également présent à titre de conférencier invité. Le billet, au coût de 18$ pour les étudiants et de 25$ en admission générale, est disponible auprès des membres de l’AEMSA au poste 2022 au local P0-5180, ou au Club Marketing P0-5050.

Soirée multiculturelle L’Association Internationale des Étudiants en Sciences Économiques et Commerciales (AIESEC) et l’Association des Étudiants Internationaux (AEI) vous convient à une soirée multiculturelle samedi le 29 mars 2003 dès 20h au centre social. Pour l’occasion, des gens de toutes origines présenteront leur culture au travers de défilés, danses, dégustations et bien d’autres... Les billets sont actuellement en pré-vente au coût de 5$ jusqu’au 26 mars et seront à 7$ par la suite. Ils sont disponibles auprès des gens de l’AIESEC (P0-5030)et de l’AEI (P0-5060).

Conférence de Psychologie L’Association des Étudiants en Psychologie de l’Université de Chicoutimi (AEPUC) vous invite à ses conférences: Le 19 mars, P1-4250, 11h30: le psychologue en milieu scolaire, M.Louis Legault, nous entretiendra sur le thème «A-t-on besoin d’être «gaga» pour travailler avec les enfants?». Le 25 mars, P1-7000, 11h30: la graphologue, Clorilda Lavoie, fera une initiation sur la discipline. Le 26 mars, P1-7000, 11h30: la conseillère en développement organisationnel, Hélène Roberge de la firme FDO axion.com, traitera de la psychologie organisationnelle. Le 2 avril, H1-1050, 11h30: l’orthophoniste Janick Harvey viendra nous entretenir sur sa profession. Le 9 avril, H1-1050, 11h30: le neuropsychologue Claude Dubé nous entretiendra sur la vie professionnelle d’un neuropsychologue.

Étude sur la graphologie

Recherche d’écritures

Le 15 avril, P0-7000, 11h30: le psychanalyste Réal Lajoie se déplacera dans nos murs pour rencontrer principalement les étudiants de psycho... soyez-y!

La graphologie constitue un facteur précieux pour mieux circonscrire toutes les facettes de la personnalité et ses vicissitudes conscientes et inconscientes.

L

’écriture est un mode d’expression qui met en jeu la personnalité toute entière, aussi bien physique que psychique. Elle trahit involontairement le sujet et a le mérite d’être plus spontanée et un plus authentique reflet du sujet. Elle est un mode de communication et elle doit respecter des formes convenues, formes adaptées par chacun pour produire un tracé personnel dans lequel vont s’inscrire les expériences, les goûts, les modèles d’identification, leurs expressions originales si diversifiées. Il est donc nécessaire de rassembler un nombre très important d’écritures de personnalités afin d’apporter une connaissance aussi bien théorique que pratique à tous ceux que ces questions interpellent. Déceler en profondeur les problèmes humains et confirmer ce que l’écriture laisse entrevoir, tel est l’objectif.

Bureau-voyage

Arlène Gagnon

Cette étude s’avère importante, parce qu’elle fournit les données essentielles et nécessaires en vue d’une orientation pratique axée sur les problèmes humains tels qu’ils se posent au quotidien. Si vous désirez apporter votre contribution à cette recherche, votre participation à l’étude implique: 2 pages de votre écriture (format lettre non lignées, sans transparent); chiffres de 1 à 10; âge, sexe, droitier(ère) ou gaucher(ère), terminez par votre signature, adresse, téléphone (N.B. Si de façon régulière vous écrivez en script, ajoutez un paragraphe d’écriture cursive.) Si vous désirez en savoir davantage, communiquez avec madame Arlène Gagnon au 549-2688 ou arlenegagon@sympatico.ca ou bien déposez simplement vos textes dans la case 26 de l’UQAC, prévue à cet effet.

C

L’Itinéraire

omme vous l’avez peut-être remarqué, un nouveau bureauvoyage, L’Itinéraire, s’est implanté à l’intérieur de l’UQAC. Celuici est à votre disposition pour des renseignements concernant vos planifications de voyages ou même pour l’achat d’un voyage déjà organisé. Le voyage du Spring Break a été organisé et plusieurs autres viendront dans les prochaines semaines. Puisque le bureau-voyage est au service des étudiants, il doit aussi être géré par des étudiants. Il est donc nécessaire d’avoir une équipe de bénévoles dynamiques pour assurer le service. Nous sommes présentement à la recherche de gens qui aiment particulièrement le monde du voyage et qui désirent s’impliquer. Pour de plus amples renseignements, vous pouvez nous contacter par courriel bv@uqac.ca ou visiter notre site web www.uqac.ca/bv. L’équipe de L’Itinéraire


U Q A C

L a l a n t e r n e d e l ’ i n t e r ne Colloque haut en couleur

L’imaginaire urbain

Payez au suivant

Mémos de votre comité

N

L’UQAC sera l’hôte de congressistes de la France, d’Italie, du Canada et bien sûr, de notre institution. Cet événement sociologique sera sous le thème «Les jeunes et la ville comme espace d’expériences identitaires et créatrices».

Nancy Fortin ous tenons à remercier tous les gardiens de sécurité de l’université. Sans que vous ne vous en rendiez compte, ils sont toujours là pour vous aider. Ils sont des agents éducateurs en toxicomanie hors-pair. Écoutez-les, ils ont plein de belles choses à vous dire.

Mercredi, 19 mars 2003 10h-10h15: Ouverture et présentation du colloque Denis Jeffrey, Université Laval, Pierre-W. Boudreault, UQAC, Martin Simard, UQAC. Mots de bienvenue Suzie Robichaud, doyenne des études de cycles supérieurs et de la recherche, UQAC. Khadiyatoulah Fall, coordonnateur du CELATUQAC 10h20-12h: table ronde inaugurale: la ville comme espace d’expériences identitaires et créatrices Président: Denis Jeffrey, Université Laval 10h30: Céline Saint-Pierre, présidente sortante du conseil supérieur de l’éducation, directrice de la chaire Fernand-Dumont de l’INRS-urbanisation, culture et société «L’école dans et hors la cité» 11h: Madeleine Gauthier, responsable de l’observatoire jeunes et société de l’INRSurbanisation, culture et société «La ville fait-elle encore rêver les jeunes?» 11h30: Pierre-W. Boudreault, UQAC, co-directeur du comité de recherche: identité, espace et politique, AISLF et membre associé du CEAQ (centre d’études sur l’actuel et le quotidien), Sorbonne «vie urbaine et jeunes: imagerie et imaginaire»

Narcotiques anonymes: Des rencontres de groupe se tiennent les mercredis et jeudis de 11h30 à 13h au local P2-4200. Bienvenue à tous! Lundi le 17 mars 2003, vous pourrez voir en rafale le film Payez au Suivant. Il sera diffusé de 8h à 22h au local P0-5000. Venez en grand nombre.

L’imaginaire urbain et les jeunes Les jeunes et la ville comme espace d’expériences identitaires et créatrices Les 19 et 20 mars 2003 Pavillon des humanités, H1-10505 13h30-17h atelier 1: Espaces urbains et les jeunes Présidente: Madeleine Gauthier, INRSurbanisation, culture et société

5

13h30: Martin Simard, professeur, UQAC «La place des jeunes dans le Québec urbain d’aujourd’hui: dimensions intra-urbaines et inter-régionales» 14h: Gilles Tremblay, urbaniste, service d’urbanisme de Chicoutimi «Politiques de la ville, les jeunes et le cas de l’aménagement du VieuxPort de Chicoutimi» 14h30: Éric Tremblay, professeur, Cégep de Chicoutimi; Steeve Gagné, assistant, UQAC «Moyens de transport ou lieux de transition ? Déplacement et replacement»

Jeudi, 20 mars 2003 9h30-12h atelier 2: Lieux, villes et rites de passage Président: Martin Simard, UQAC 9h30: Thierry Goguel D’Allondans, professeur, Université de Strasbourg «Le sacré et l’urbain: les rites de passage» 10h: Teresa Sheriff, chercheure, centre jeunesse de Québec, Institut Universitaire «L’échec de la didactique des normes» 10h30: Lyne Simard, professeure, Commission Scolaire des Rives du Saguenay, UQAC; ClaudeMichel Gagnon, professeur, Commission Scolaire des Rives du Saguenay, UQAC «jeunes et réseaux: le bris ou la confiance déjouée» 11h: Denis Jeffrey, professeur, Université Laval «Ritualité et postmodernité: villes et mobilité des jeunes» Échange 13h-16h30 atelier 3: Arts urbains et les jeunes Présidente: Nadine Maltais, association des centresvilles de Chicoutimi 13h: Diane Pacom, professeure, Université d’Ottawa «C. Castoriadis, l’imaginaire social des jeunes» 13h30: Hélène Savard, centre d’éducation des adultes, La Baie «Les jeunes savent ce qu’ils veulent» 14h: Michaël La Chance, professeur, UQAC, «Schizographies de Sylvain Bouthillette» 14h30: Myriam Laabidi, professeure, Université Paul-Valéry, Montpellier-Université Laval; Martin Sasseville, étudiant, UQAC «Culture hip-hop: de la ville à la ville» Échange Conférence de clôture 15h30: L’imaginaire urbain et les jeunes Président: Pierre-W. Boudreault, UQAC Michel Maffesoli, Paris-V, CEAQ, Sorbonne «Création et consumation» Échange

Très bientôt à votre université, il y aura une activité ayant pour thème: «Payez au suivant». Pour ce faire, nous avons besoin de votre collaboration. Nous ferons sous peu une collecte d’oursons en peluche. Ces oursons serviront à illuminer le cœur de plusieurs personnes. Nous vous invitons à être généreux et surveillez le Hors-Cours pour connaître le lieu de dépôt. Bonne semaine à tous et toutes!

le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi • lundi 17 mars 2003 •

JOURNÉES DE L’ÉDRESS Équipe de recherche en sciences sociales, UQAC Avec la participation de: AISLF, association internationale des sociologues de langue française CÉLAT, centre interuniversitaire d’études sur les lettres, les arts et les traditions, UQAC CRIFPE, centre interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante, Université Laval CEAQ, centre d’études sur l’actuel et le quotidien Observatoire jeunes et sociétés INRS-urbanisation, culture et société

15h: Nadine Maltais, agente de développement, association des centres-villes de Chicoutimi «Culture et modes d’appropriation urbaine: jeunes et centres-villes» Pause 15h45: Françoise Moncomble, professeure, ParisXII «Jeunesse et lien civil: la déliaison?» 16h15: Wanda Dressler, chercheure, CNRSLADYSS, Nanterre «Villes mondiales et rétractation identitaire: instrumentalisation et imaginaires culturels» 16h45: Jacques Fortin, président de l’arrondissement de Chicoutimi «Les jeunes et l’urbain: la ville comme moteur et lieux de travail» Échange 17h: Salon du recteur Vin d’honneur offert par la ville de Saguenay


U Q A C

L a l a n t e r n e d e l ’ i n t e r ne

À propos des courriels indésirables

«SPAM» Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais à chaque jour, je reçois des propositions de toutes sortes, des offres pour améliorer ma vie sexuelle (imitations de Viagra, élargissement de mes attributs, DVDs de Natasha, Véronica et compagnie, etc.), des offres de diplômes d’universités «accréditées», mille et une fraudes pyramidales et façons de gagner de l’argent en restant à domicile, des blagues et images de toutes sortes et un échantillon de toutes les maladies qu’un ordinateur peut attraper, virus et vers. Outre les blagues, et parfois les virus, ces courriels indésirables proviennent d’illustres inconnus qui ne devraient même pas connaître mon existence, encore moins mon adresse.

6 • lundi 17 mars 2003 • le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi

P

Ce 21 mars

Journée mondiale contre le racisme

L

es objectifs de cette journée sont de faire comprendre ce qu’est le racisme, comment le reconnaître dans notre quotidien et lutter contre ses manifestations. Le Québec considère l’enjeu comme un défi de société important, sans équivoque: qu’il doit se faire un travail de dénonciation à tous les niveaux. Aussi, il se fait différent du reste du monde en soulignant la démarche de conscientisation, pendant une période d’une semaine. Eric Laberge

En effet, du 14 mars au 23 mars 2003, les québécois de souche et d’adoption oeuvrent pour une Semaine d’action contre le racisme. Ainsi, à l’Université du Québec à Chicoutimi, se déroule une conférence sur le sujet: «Des femmes sous le voile islamique: un défi à nos regards», puis, une soirée de poésie interethnique, agrémentée d’un spectacle de Tam-Tam au bar Le Potin. (présenté par La Maison de la poésie du Québec et Le soi et l’autre)

ourquoi donc est-ce que plusieurs s’entêtent à et, par la nature d’Internet, la proportion de envoyer ces messages indésirables alors que personne messages locaux est infime. De plus, un tel n’y répond ? Contrairement à la poste traditionnelle, la encadrement donne une légitimité à ces messagerie électronique n’engendre que peu de frais. messages, créant un précédent qui pourrait Pour soutenir cette réalisation cruciale, tant au niveau des Alors qu’une publicité papier engendre des coûts avoir de fâcheuses répercussions si la institutions que des individus, que pouvons-nous faire d’encore d’impression et de distribution qu’on ne peut négliger, tendance se maintient. plus riche en différence? En collaboration avec la Chaire la publicité électronique est en pratique gratuite pour d’enseignement et de recherche interculturels de l’UQAC (CERII), l’expéditeur. Il ne faut qu’une seule personne parmi des Mais au fait, comment peuvent-ils même collaboratrice Magnolia Komsky. dizaines de milliers qui réponde à l’offre pour que les connaître votre adresse ? Ce n’est pas comme bénéfices dépassent les coûts. Le réseau rend aisé l’envoi si vous l’aviez criée sur tous les toits! de messages à plusieurs millions d’internautes, donc Plusieurs techniques sont employées par ces gens pour nique dont la politique ne laisse pas passer de «spam». malgré que la proportion de réponses soit faible, le se procurer des adresses valides. La première consiste, à Par filtrage de toutes sortes, certains fournisseurs nombre justifie cette méthode moralement discutable. l’aide de logiciels tout simples à réaliser, à visiter bloquent ces messages sans même que l’on ait à lever le L’existence de ces messages indésirables doit donc son multitudes de pages web, listes de diffusion et forums petit doigt. Par ce moyen, je n’ai reçu qu’un ou deux existence à une infime minorité qui, pour une raison de discussion et récupérer toutes les adresses s’y messages indésirables depuis près de deux ans dans ou une autre, curiosité, par trouvant. Si vous avez écrit cette boîte de courrier. Par exemple, ici même à exemple, répond à ces Il se transmet plus de deux milliards quelque chose quelque part l’université, un tel filtre est en place. Ces moyens messages. Ce qui est le plus dans les dix dernières peuvent également être mis en oeuvre de façon locale, de courriels publicitaires non désagréable, et ce que années, votre adresse est par divers logiciels sachant reconnaître ces messages. plusieurs ne savent pas, ce disponible. Une seconde Reconnaître des messages indésirables n’est pas chose sollicités par jour. sont les coûts engendrés méthode consiste tout difficile à réaliser. Les mots, la fréquence, le style de ces non pas pour les émetteurs, mais pour tous les autres. simplement à procéder par essais et erreurs. L’on messages sont souvent différents de nos messages À combien pourriez-vous évaluer la quantité d’infor- choisit un fournisseur de services Internet et on essaie usuels. En montrant à ces logiciels quelques messages mations véhiculées par les «spammers»? Il se transmet des adresses au hasard. La technique du dictionnaire indésirables et quelques messages légitimes, ceux-ci plus de deux milliards de courriels publicitaires non permet de n’essayer que des combinaisons ayant une peuvent alors se rendre compte que vos courriels sollicités par jour. En mettant un an de ces messages sur certaine chance de succès. Il est coutume pour un importants ne comportent que rarement les mentions disques compacts, on pourrait former une pile serveur de courriels d’émettre un message d’erreur de termes sexuels sur fond fuchsia, lesquels seront alors dépassant la couche d’ozone, soit plus de 50 kilomètres lorsqu’une adresse est erronée. Tout simplement par ce tout simplement rejetés. Pour mettre en place ces de hauteur! Quelqu’un paye pour toutes ces données moyen, on peut immédiatement savoir quelles adresses dispositions, on doit consulter nos messages de façon transférées, et ce n’est malheureusement pas les respon- sont valides et lesquelles ne le sont pas. Il existe des locale, car Microsoft ne vous laissera probablement pas sables. Cette quantité d’information incommensurable logiciels permettant de générer des messages d’erreur installer de logiciels sur les serveurs de Hotmail... ne se rend pas directement de l’émetteur vers votre aux messages reçus, une façon relativement simple de boîte de réception, la structure en toile d’araignée dire à ces gens que votre adresse est invalide. Une Les spécifications de notre système de messagerie d’Internet fait en sorte que ces messages passent par au certaine discipline s’impose électronique datant de plus moins une dizaine d’intermédiaires avant d’arriver à l’utilisation de ces logiciels, de vingt ans, lorsque les Il existe des mesures efficaces chez vous, multipliant par ce fait même la quantité par contre, et il est hélas! gens se faisaient confiance, d’information en circulation. Chacun de ces inter- plus simple de tout simple- permettant de se protéger de tous sa structure ne permet pas médiaires paye des frais ou coupe ses revenus par une ment effacer ces messages de régler le problème de ce ces messages inutiles. utilisation à cette fin de leur connexion. au fur et à mesure. Une genre d’utilisations. La tierce méthode, de loin la plus immorale, se produit structure est telle que même la source du message peut En 2002, selon Jupiter Media Metrix, 36% de tous les malheureusement trop souvent. Certains fournisseurs, être falsifiée par n’importe qui, une manière de se messages électroniques étaient de nature non sollicitée, ou employés, sans scrupules vendent tout simplement camoufler derrière une fausse identité. À plus grande dont près de 70% provenaient d’Asie. Malheureusement, leurs listes des courriels des abonnés. Enfin, des listes de échelle, c’est un problème majeur d’Internet, il est ces messages électroniques contiennent beaucoup plus courriels valides circulent sur le réseau ou sont à maintenant si répandu qu’il est très difficile de faire une de données (images, couleurs, etc.) qu’un message vendre. Lorsqu’une personne a votre adresse, il ne tarde réforme dans ses fondements afin de corriger ses failles. usuel, près de dix fois plus dans le cas des messages me avant qu’elle ne se répande comme une traînée de Une belle invention que sont les courriers électroniconcernant, faisant grimper à la hausse les données poudre. On ne peut que difficilement éviter d’être fiché ques, certes, mais son âge commence à se faire de plus réellement transmises. En supposant que mes données dans des banques d’adresses un peu partout dans le en plus sentir et ses faiblesses à se révéler. représentent celles des gens normaux, ces 36% de monde. messages forment à eux seuls 85% des données de Informations techniques sur les protocoles de courrier courrier électronique transmises. De plus en plus, des Enfin, puisque nous ne pouvons pas régler le problème électronique (voir SMTP et POP) www.faqs.org/rfcs/ législations sont adoptées un peu partout afin d’établir à la source, nous pouvons néanmoins prendre des np.html#EMAIL. Filtres contre les courriels indésirables: des règles sur l’envoi de ces messages. Déjà plus de la moyens de notre côté. Il existe des mesures efficaces saproxy.bloomba.com/ basé sur: spamassassin.org/. moitié des états américains ont adopté de telles mesures, permettant de se protéger de tous ces messages inutiles. demandant par exemple que ces messages soient On ne parviendra probablement pas à tous les éliminer, Services de courrier électronique avec filtres: www.uqac.ca/ préfixés de «ADV», permettant clairement de les iden- mais c’est loin d’être négligeable. Une solution parmi (voir le Service de l’informatique), www.hacker7.net/, tifier. C’est déjà un pas, mais ce genre d’encadrement ne les plus simples, et c’est celle que j’emploie avec succès, www.hotpop.com/index.jsp, www.myrealbox.com/. peut être mis en place hors de la juridiction de ces états consiste à choisir un fournisseur de courrier électro-


s o c i é t é

Nouvelles du f ront

Le Carnaval Souvenir de Chicoutimi

Pourquoi se désintéresse-t-on de notre carnaval? Il y a longtemps que je ne participe plus beaucoup au Carnaval Souvenir. L’an dernier, je suis retournée voir l’opérette qui est une belle réalisation du milieu. Je ne vais plus à la Bonne Ménagère et j’ai cessé d’aller sur le port: les micros et haut-parleurs qui hurlent leur musique et leurs cris à près d’un kilomètre à la ronde m’ont fait fuir. La cerise sur le sundae fut la course de motoneiges sur le site du carnaval. Y avait-il des motoneiges il y a cent ans? Y avait-il cette pollution du bruit et du son?

C

Ce qui tue à petit feu notre carnaval, c’est le manque d’authenticité et la mascarade. Les gens ne portaient pas des cotonnades de couleurs vives en février, il y a cent ans. Il se vêtaient de vêtements de laine foulée et, s’il y avait de la couleur sur ces vêtements, elle provenait des teintures végétales, le plus souvent délavées. Le gérant de banque ou le notaire ne recevait pas ses clients vêtu de la chemise à carreaux parée de la ceinture fléchée: même les petits employés portaient la redingote, le col haut et la cravate.

Cette année, je me suis rendue à la Pulperie pendant le carnaval. Quel merveilleux endroit qui nous permet de réaliser à quel point nos ancêtres avaient du goût et de la classe: ces constructions aussi belles que des cathédrales devraient être la fierté de notre ville. À l’entrée du terrain, un énorme dragon de neige servait de glissoire; un peu plus loin, un campement de tentes à l’ancienne nous renseignait sur la vie dans les bois; une longue file de gens attendaient pour faire un tour en traîneau à chiens. Il y avait aussi de la tire d’érable qui durcissait sur la neige et, à l’intérieur, une boutique d’artisanat et une démonstration de papier fait main, en plus de la visite du Musée qui raconte notre histoire. Tout cela était enchanteur. MAIS! Des sets carrés jetés à toute force par des hauts-parleurs et dehors, un pauvre animateur qui hurlait dans son micro par-dessus la musique pour nous demander si on aimait notre visite: NON! Il détruisait tout le charme et nous a fait fuir. On ne semble pas avoir jamais pensé que nous faisons insulte à nos gens en les prenant pour des sourds. Bien entendu, quand on critique, il est décent de faire des suggestions. Pourquoi pas des concerts de musique

Micheline Blanchette

de chambre, un concert d’orgue, un spectacle de marionnettes, des démonstrations de techniques anciennes, des expositions d’objets anciens que les gens tireraient de leur grenier, des réunions de conteurs (sans micro), des excursions en raquette au Parc de la place d’Armes ou à la rivière du Moulin, des feux à certains endroits avec, pendue en crémaillère, la grosse chaudronne de fer emplie de thé bouillant? Éliminons ce qui n’est pas authentique pour le remplacer par ce qui existait vraiment et qui faisait la fierté de nos gens. Oublions ce qui est susceptible de rapporter des sous et penchons-nous un peu sur notre histoire. C’est l’authenticité et le différent qui intéresse le visiteur. Comme une opinion a bien peu de chances de changer quoique ce soit à une situation, même lorsqu’elle est en péril, j’aimerais avoir la vôtre: participez-vous au Carnaval de Chicoutimi ? Qu’est-ce que vous y aimez ? Qu’est-ce que vous n’aimez pas ? Quelles sont vos suggestions? Quand plusieurs personnes se mettent ensemble, le résultat ne peut être qu’intéressant et stimulant. Faire suivre vos commentaires au journal_griffonnier@ uqac.ca

LA CAGE, C’EST PAS UN JEU MAIS... C’EST LE FUN! RÉSERVEZ POUR UN 5 À 7 DIFFÉRENT

698-8611

7

CHICOUTIMI

le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi • lundi 17 mars 2003 •

e n’est pas vrai que, dans l’ancien temps, on entendait des sets carrés joués à toute force et sans arrêt. Il y avait surtout de nombreux moments de silence où les gens pouvaient entendre bouger, parler, soupirer; où l’on pouvait s’entendre, quoi! Ce n’est pas vrai que la seule musique connue était les reels. On jouait les reels quand on voulait danser et les violons ne servaient pas qu’à ça! Et je suis désolée pour La Bolduc et Gilles Vigneault: ils n’existaient pas il y a cent ans. Mais surtout, surtout, il n’y avait ni micro ni haut-parleur pour ne laisser entendre que l’horreur d’un folklore qui n’est même pas authentique.


            

Casques verts

Appalachian Trail

Récit de voyage Véronique d’Avignon

Projet : randonnée pédestre sur l’Appalachian Trail Lieu : secteur du Maine aux États-Unis Date : du 3 août au 21 août 2002 Distance : 165 km Équipage : Véronique dit le cerveau, Amélie dit la nurse et Esther dit la P-R.

3

août Tôt le matin, nous avons quitté notre Québec natal après une courte nuit à terminer les préparatifs du départ. Chemin faisant, nous avons laissé nos dépôts de nourriture aux endroits prévus pour finalement arriver, 12 heures plus tard, à notre point de départ.

        g         

4 août Au chant du coq, nous partions déjà vers l’aventure et l’inconnu. En effet, en pénétrant dans la forêt, une enseigne nous mettait en garde : Pour les «100 miles of wilderness , avoir de 8 à 10 jours de nourriture, aucune sortie possible». Ce qui est totalement faux!

5 août Petite période de mise au point: peu habituées à une charge si lourde, notre rythme est largement ralenti. L’itinéraire doit être modifié afin de survivre aux «100 miles of wilderness». Un doute s’insinue dans notre esprit... 8 août Affligées d’ampoules énormes qui se multiplient, Véronique se voit dans l’impossibilité morale et physique de poursuivre. Nous voulons rebrousser chemin. Comme un héros à la rescousse de la veuve et de l’orphelin, Christian Mercure, dit Robin des bois, arriva juste au bon moment pour remonter le moral des troupes et nous donner des trucs

pour apaiser les souffrances de Véronique. Marchant dans un sens contraire à nous, Robin nous a indiqué les sorties possibles pour le «100 miles of wilderness» (qui ne sont pas si sauvages que ça, puisque nous avons rencontré de quatre à cinq sorties possibles tout au long du parcours). Et nous voilà reparties! 12 août Encore une journée passée sous les rayons et la chaleur du soleil. Même si nos sacs s’allègent, nous trouvons que nous traînons nos vêtements chauds et de pluie pour rien. 14 août Après 70 milles de randonnée,

nous sommes sorties du «wilderness» pour aller chercher notre premier dépôt de nourriture. Nous avons couché dans un camping aménagé et nous nous sommes baignées dans une vraie piscine. 16 août Cheveux dans le vent, nous repartons pour un autre six jours de randonnée. Près du «lean-to», des cascades coulent allègrement et nous invitent à aller tremper nos pieds meurtris de fatigue. Après une journée de marche intense, cette invitation ne peut se refuser. 21 août Dernière journée de notre périple. Amélie décide de partir en éclaireuse et arrive une heure avant Esther et Véronique. C’est avec un synchronisme stupéfiant que nous arrivons à notre point d’arrivée en même temps que nos deux chauffeurs désignés. Le dîner au restaurant en compagnie de deux jolis jeunes hommes acheva en beauté ce périple haut en couleurs.

Après plusieurs ébauches plus ou moins ardues de projet, j’ai enfin choisi celui que j’allais faire mien. Par contre, je m’étais imposée deux contraintes: la première, je ne voulais pas me perdre dans le monde des commandites et la deuxième, je voulais le faire avec mes deux meilleures amies (qui ne font pas le bac en plein air). Ceci impliquait que le projet ne devait pas coûter cher, donc pas trop loin, et que l’organisation soit prise en charge par moi et moi seule. Ma décision n’a pas été longue à prendre: une randonnée pédestre. En effet, une randonnée est à la portée de tous. L’activité choisie, il me restait l’endroit à déterminer. L’Appalachian Trail fut un excellent choix. Ce ne fut pas tant la difficulté physique que la difficulté de former une équipe unie. Mon apprentissage s’est fait au niveau des relations humaines, et ce, même si c’était avec mes meilleures amies... pas facile de vivre avec deux têtes de cochon 24 heures sur 24!


e n v i r o n n e m e n t

Casques verts La rencontre Pollution de la mer

vieil homme prend quelques bouffées de tabac et me demande d’où je viens. La conversation s’installe entre nous. Il me raconte ses voyages, ses escales, les ports où il a désaltéré son gosier trop sec... Tout cela a un goût de sel et d’embruns.

Êtes-vous de ceux et celles qui aiment, par un bel après-midi du dimanche, prendre la voiture et faire une ballade vers l’inconnu? Prendre quelque chemin de traverse et vous laisser conduire là où vous n’êtes jamais allés? On peut parfois y faire des rencontres surprenantes...

Q

uelques mètres encore à déambuler de plain-pied dans ce sable chaud et humide et je l’aurai bientôt atteinte. Là, juste devant moi, tel un joyau que l’on n’a cessé de convoiter, je pouvais la voir et l’entendre. Comme elle était belle, sauvage et toujours indomptée, malgré des siècles d’asservissement et d’exploitation démesurés. Comme elle était généreuse de nature, en offrant toujours le meilleur d’elle-même et désirant, comme une mère qu’elle est, que les enfants de la Terre puissent se nourrir et subsister de ses produits. Combien ne désire-t-elle que le bonheur de l’homme en lui permettant de se délasser de ses tourments au coeur d’une eau calme et pure. En attendant que ne reprenne en lui l’exécrable faim de l’or, de la puissance et de la démesure. Ça y est, maintenant, j’y suis arrivé. Une douce musique parvient à mes oreilles; le bruit des vagues qui viennent terminer leur course après un si long périple, au milieu d’une compétition féroce, mais où chacune entreprend ce défi en solitaire! Mais elles se gardent bien de s’en

Martin Harvey

plaindre, le temps d’une pause et elles savent que, par le cycle de la nature, elles reprendront un jour la course pour quelque autre rallye où, de nouveau, elles iront mourir vers des horizons connus d’elles seules... Je regarde au loin, à l’autre bout de la plage, des enfants qui s’amusent en riant à jeter des cailloux dans cette immensité liquide. Un bruit de sirène retentit au large, un navire qui attend de décharger sa cargaison de matières premières au quai. Je m’en retourne à ma voiture, épris d’un sentiment de liberté. En chemin, je croise un vieil homme; pend à son menton une pipe noire comme la suie, un manteau de laine tout usé et une paire de jeans défraîchie qui lui servent d’habits. Le tout lui donne un air puéril et anxieux à la fois. Il me demande si je n’ai pas de feu, sa pipe est éteinte. «Oublié mon briquet!» qu’il me dit. Coup de chance pour lui, j’ai un paquet d’allumettes qui traîne sur moi. Je savais qu’il allait me servir un jour! J’en craque une, la petite flamme vacillante rallume le creuset éteint de la pipe. Le

Mais, au fil de notre conversation, mon interlocuteur devient soucieux et inquiet. Je lui en demande la raison et il me répond que sa compagne de toujours, la mer, se meurt. Elle se meurt d’une surexploitation de ses ressources, d’une utilisation de ses profondeurs que l’homme tend à prendre (ou à confondre?) avec des dépotoirs et d’un non-respect pour la faune et la flore qu’elle recèle. À titre d’exemples, en 1968 (déjà!), 48 millions de tonnes de déchets solides ont été déversées au large des côtes américaines. Au cours des années 70, l’écrivain et explorateur Thor Heyerdalh, effectuant la traversée de l’Atlantique sur un bateau en papyrus, a vu flotter des bouteilles de plastique, des tubes vides, de l’huile et autres déchets que les courants finissaient par emporter jusqu’à l’océan. Aujourd’hui, la marine marchande mondiale déverse quotidiennement 450 000 contenants de plastique dans les océans. Plus près de nous, notre pays autorise, en moyenne, l’immersion en mer de 10.1 millions de tonnes de déchets. Ces déchets proviennent surtout de résidus de dragage pouvant contenir des produits toxiques. Comme une intensification de l’immersion en mer est prévue au cours des prochaines années, cela ne va pas sans inquiéter les environnementalistes canadiens. J’ai peine à comprendre pourquoi l’on traite si mal des ressources naturelles si fragiles dont on a tant besoin. Le temps passe, le soleil n’est plus qu’un disque orangé qui, bientôt, disparaîtra derrière l’horizon. Mon interlocuteur inconnu tapote le verre de sa montre, il m’explique qu’il est temps pour lui de repartir. Nous nous quittons sur une brève poignée de main, chacun s’en retournant dans son propre monde. Je jette un dernier regard vers ce qui me plaît à imaginer la mer, mais qui n’est autre que la rivière Saguenay, à Place du Quai, à ville de La Baie. J’aperçois mon véhicule garé dans le stationnement, mes pensées dérivent et... une question me vient à l’esprit: sommes-nous en train de détruire nos océans?

AU PLACEMENT ÉTUDIANT DU QUÉBEC

On a des emplois pour tous les goûts! C’est le temps de vous inscrire! Inscrivez-vous au Placement étudiant du Québec pour décrocher un emploi ou un stage dans votre domaine d’études! Nous vous offrons : un service de placement dans les ministères et organismes du gouvernement du Québec et dans certaines municipalités;

un service de placement dans l'entreprise privée;

le Projet inforoute-jeunesse qui permet à un employeur d'obtenir une aide financière pour vous embaucher.*

Inscrivez-vous dans Internet et consultez nos emplois offerts dès maintenant!

etudiant.qc.ca www.emploie (418) 643-6965 • (514) 499-6565 • 1 800 463-2355

*

À certaines conditions. Dans le domaine de l’informatique seulement. Pour avoir plus de détails, communiquez avec nous!

le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi • lundi 17 mars 2003 •

9


10 • lundi 17 mars 2003 • le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi

Pa r ra i n d e 2 7 1 g ro u p e s a r t i s t i q u e s Re n s e i g n e m e n t s s u r l e s s u b ve n t i o n s : 1 8 0 0 3 9 8 - 1 1 4 1


s o c i é t é

Dossier special elections PLQ

Pourquoi voter libéral aux prochaines élections? Il ne faut surtout pas vous en faire, je ne suis pas un de ces riches entrepreneurs qui tente par la présente de défendre ses intérêts pécuniaires. Non, je suis un simple citoyen, étudiant à l’Université, à qui l’on a demandé d’écrire un article sur les raisons qui me poussent à militer au sein du Parti Libéral du Québec (PLQ). Sébastien Simard

P

ar le fait même, je ferai valoir MON point de vue par rapport au parti et à ce qu’il m’offre comme alternative. Je n’espère pas vous imposer un point de vue, mais vous faire comprendre l’importance de faire un choix éclairé, quel qu’il soit, aux prochaines élections. Premièrement, j’aborderai le programme politique du parti et quelques-unes de ses priorités. Deuxièmement, je parlerai de l’équipe de candidats au niveau régional. Finalement, je parlerai d’un sujet très débattu, les fusions forcées. En 1998, après la défaite du PLQ aux mains du Parti Québécois, le PLQ a entamé un véritable travail de rapprochement envers les citoyens du Québec. En effet, toute l’équipe s’est mise au pas afin de comprendre qu’estce qui se passait dans les régions. Maintenant, on peut dire que le travail est accompli car le chef du parti, Jean Charest, est venu visiter le Saguenay—Lac-St-Jean et sa population plusieurs fois au cours des dernières années. C’est ce qui nous permet maintenant d’offrir des solutions concrètes aux citoyens des régions. Par exemple, «donner aux régions une juste redevance sur les ressources naturelles»1.

Le Parti mise beaucoup aussi sur l’éducation. En effet, un réinvestissement majeur est promis dans les écoles du Québec. Plus près de nous, le PLQ a été le premier à promettre un gel des frais de scolarité. Tout cela grâce à une Commission-Jeunesse attentive aux besoins des jeunes. En santé, un domaine très bousculé au cours des dernières années, le parti promet une réorganisation majeure. Il vise à «réduire les listes d’attente, désengorger les urgences, donner des soins de qualité en tout temps, partout au

Québec, réorganiser le travail et rehausser le financement»2. Il faut en finir avec ces chambardements et en revenir à la stabilité, à ce qui a permis au système de santé de devenir un des plus modernes au monde. Une autre raison de voter libéral aux prochaines élections est l’équipe de candidats de la région du Saguenay—LacSt-Jean. Cette équipe est quasi-complète, à deux comtés près. Dans Roberval, Karl Blackburn; dans Jonquière, la députée Françoise Gauthier, qui a fait un travail formidable jusqu’à maintenant à l’Assemblée Nationale; dans Dubuc, le syndicaliste Johnny Simard; dans Chicoutimi, Jean-Guy Maltais est candidat officiel, désigné unilatéralement. Tous les candidats officiels sont prêts à aller défendre les intérêts de la région à Québec. Il faut aller chercher ce qui nous revient, car la région est en train de se vider de son tissu essentiel, les jeunes, et si nous n’agissons pas rapidement, nous serons bientôt acculés au pied du mur. Pour terminer, il ne faudrait surtout pas oublier ce que le gouvernement péquiste a fait subir aux citoyens du Québec. Les fusions forcées, que personne n’a demandées. Ces fusions ont été combattues avec ardeur dans la région et le gouvernement ne nous a jamais écoutés. C’est un manquement grave à la démocratie, quand on sait en plus que rien de tout cela n’était mentionné dans le programme péquiste de 1998. Le PLQ offre une alternative aux municipalités fusionnées avec le couteau sous la gorge. Il offre aux citoyens intéressés les moyens de défusionner. En effet, les personnes qui le voudront pourront en faire la demande à un éventuel gouvernement

libéral. Dans le fond, le PLQ n’imposera pas sa volonté et ne prendra pas les citoyens pour des enfants sous une éventuelle gouverne. En guise de conclusion, le PLQ offre un programme clair et transparent, une équipe de candidats dans la région qui est prête à défendre la région à Québec. Enfin, il offre une alternative aux citoyens qui ont subi les contre-coups du gouvernement ces dernières années. Le PLQ est un parti qui a toujours misé sur des valeurs telles que la justice sociale, l’identification au Québec, le développement économique, les libertés individuelles, la démocratie, etc. Il faut faire attention aux oiseaux de malheur qui promettent un retour aux années 1950. Je parle ici de l’ADQ et de son retour en arrière avec son non-respect des acquis sociaux du Québec. Qu’on pense à l’abolition de la formule Rand, les bons d’éducation, le système de santé à «clotch», ainsi que l’individualisme comme modèle de société. Le PLQ mise plutôt sur le respect des acquis sociaux du Québec ainsi que sur des idées claires avec lesquelles le Québec pourra s’épanouir. 1- Plan d’action du prochain gouvernement libéral, p.32 2- ibid, p.9

le vote étudiant

Les étudiants et les élections

D

Sur ce, le 27 mars à 11h30 au P0-5000, nous vous présenteJonathan Houde rons un débat avec les ailes jeunesses des partis afin que vous puissiez voir comment se positionne chaque parti sur nos enjeux. Nous tenterons aussi d’organiser un débat entre les candidats de notre comté pour qu’ils puissent nous faire voir comment ils comptent défendre nos intérêts au sein d’un futur gouvernement.

Durant ces élections, MAGE-UQAC restera biensûr impartial et neutre. Ce que l’on veut, ce sont des débats d’idées et non de la démagogie. C’est pourquoi nous ne prendrons pas position pour l’un ou l’autre des partis mais, s’il le faut, nous vous en déconseillerons un dans le cas où il ne se positionnerait pas ouvertement pour nos enjeux. Je sais que c’est corporatiste, mais il faut prendre les grands moyens pour améliorer la condition étudiante.

Enfin, le plus important, allez voter!!! C’est un acte qui arrive une fois aux quatre ans et nous nous devons en tant que citoyen de choisir notre gouvernement. Au pire, voter en fonction de qui vous ne voulez pas voir au pouvoir. Mais au moins, vous aurez participé à cet acte que des millions d’être humains ne peuvent espérer, même dans leurs rêves les plus fous... voter.

11

ans un même temps, nous vivons des problématiques spécifiques à notre condition et nous nous devons de les faire connaître. Pour vous épargner ce travail, heureusement, il y a votre association étudiante. Tout au long des élections, nous nous efforcerons de vous faire connaître les enjeux reliés aux étudiants ainsi qu’aux régions afin de mieux vous informer sur quel parti se préoccupe le plus de notre condition.

le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi • lundi 17 mars 2003 •

Que vaut réellement le vote étudiant? Et bien, dans les faits, le vote étudiant ne vaut rien de plus que les autres, mais il demeure une clientèle très recherchée de par son nombre et son agglomération dans un même espace.


s o c i é t é

Dossier special elections PQ

Restons forts au Québec Le Parti Québécois, comme vous le savez, gouverne le Québec depuis plus de huit ans. Étonnamment, il est encore premier dans les sondages, chose rare pour un gouvernement en fin de 2e mandat. Avec un chef limpide dans ses idées et actions, les gens lui font confiance.

L

oin de nous asseoir sur nos lauriers, nous redoublerons d’effort, parce que nous sommes le seul parti à avoir un grand projet de société, qui va plus loin qu’une gouvernance provinciale avec des restrictions. Vous l’aurez deviné, il s’agit de la souveraineté du Québec. Pour la réaliser, il faut tout d’abord avoir des bases sociales solides. C’est pourquoi le plan d’action du Parti Québécois reposera sur l’axe «travail-famille». Bernard Landry et son équipe croient fermement pouvoir atteindre le plein emploi s’ils sont reportés au pouvoir. Ce n’est qu’une promesse électorale ditesvous? Difficile de ne pas y croire avec les preuves que l’on a. Nous avons d’abord restauré le déficit zéro sans augmenter le taux de chômage. Au contraire, le chômage est passé de 14% à 8% au cours de leur gouvernance. Notre capitale nationale (Québec) affiche d’ailleurs un taux de chômage inférieur à celle de l’Ontario (Toronto). Tout ceux et celles qui s’opposent au néo-libéralisme sont bien choyés quand ils regardent l’économie américaine qui, bien qu’en récession, n’a peu ou pas de répercussions au Québec, puisque nous sommes dotés d’un régime d’inspiration socialiste bien contrôlé par l’intervention de l’État. Les régimes capitalistes s’imposent dans plusieurs régions du monde, entre autres l’Afrique, en y insérant des multinationales. Voter pour un parti social-démocrate, voilà donc une bonne façon de s’opposer au système dit néo-libéral. Faites attention ! Nul parti n’est parfait. Mais il n’en demeure pas moins que notre économie dépasse de 5% la moyenne des pays de l’OCDE, alors que Mario Dumont s’évertue à tenir un discours misérabiliste sur notre situation. C’est la preuve de la place de l’État dans notre système économique.

12 • lundi 17 mars 2003 • le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi

Historiquement, le Québec a toujours été une nation pacifique, forcée de manière anti-démocratique à participer aux deux grandes guerres et à plusieurs autres contre sa volonté. Évidemment, le peuple

Pierre-Luc Desmeules Président Régional Jeunes du Parti Québécois, Saguenay—Lac-St-Jean/Nord du Québec

Québécois est en grande majorité contre la guerre en Voter pour l’ADQ, c’est voter aussi pour des injustices Irak, encore une autre distinction avec le reste des sociales et un chaos politique sans précédent. Canadiens. Notre gouvernement a été l’un des Effectivement, les adéquistes disent vouloir faire du premiers à se prononcer contre cette autre boucherie changement et insiste sur l’urgence de ne pas attendre américaine. Malheureusement, nous ne sommes deux et trois mandats. Ah oui ? Sans avoir le pouvoir qu’une province face à la majorité écrasante d’anglo- ils remettent déjà tous leurs programmes en question. canadiens qui ne partage pas toujours notre vision Il a fallut plus de 8 ans à Mario Dumont pour se rendre compte des choses. Non pas que que le taux d’imnous soyons toujours en Voter pour un parti social-démocrate, position unique désaccord avec eux, mais le voilà donc une bonne façon de s’opposer coûterait cinq à simple fait que nos diffésix milliards de rences soient fondamenau système dit néo-libéral. plus au contritales et qu’elles aillent buable, laissons-lui donc un autre huit ans pour se au-delà de notre langue et de notre culture nous rendre compte que ses idées amèneront le Québec distinguent. Pourquoi encore payer pour la reine, la vers la faillite. Il dit qu’il est tanné des visages à deux générale, la monarchie parlementaire, gouverneure bref tous ces vieux symboles coloniaux qui ne nous faces. Pourtant, il s’est dit par moment souverainiste et fédéraliste, que son parti était loin des propagandes ont jamais représentés? et de la corruption. Pourtant, l’ADQ a eu plus de condamnations pour infraction à la loi électorale en 9 Attention au fédéralisme ans d’existence (39) que le PQ en 35 ans (0). C’est un Pour une première fois, les électeurs ont deux partis résultat où nous sommes fiers de tirer de l’arrière. fédéralistes nez-à-nez dans les sondages. Ils ont le choix L’ADQ n’a pas encore gouverné qu’elle est déjà détestée entre un parti qui nous a aveuglé par le matérialisme par plusieurs groupes syndicaux et environnementaux en nous laissant un déficit monstrueux de 6 milliards$ (Au fait, ont-ils un programme sur l’environnement?) annuellement (PLQ) ou un parti qui veut privatiser pour ses pensées de droite qui remettent en question jour après jour des acquis durement gagnés par les tous les services (ADQ). Québécois. Les libéraux quant à eux, continuent de Commençons par l’ADQ, qui n’ont autre chose à dire s’enfoncer dans une servitude docile envers leurs que de vouloir du changement, mais changer pour alliés canadiens qui veulent exploiter les pays en voie revenir au Québec de Duplessis, est-ce vraiment du de développement, faire des guerres et faire tout ce changement pour le meilleur? Je ne crois pas car, à que les Américains leur disent. Les Québécois coml’époque où le système de santé était privé tout comme prendront que nous pouvons gouverner à notre façon aux Etats-Unis, il y avait plus de 20% des gens n’avaient avec nos idées et pas celles des autres! pas les moyens de se payer des services. Êtes-vous prêts à payer des vies pour ne pas faire patienter les Plus personne ne croit aux promesses électorales, souvent riches bourgeois? Un système à deux vitesses serait avec raison. Ça tombe bien, car le Parti Québécois encore pire. Celui qui aurait les moyens de payer son n’en a pas besoin, puisqu’il repose sur un bilan spectarhume pourrait passer avant celui qui ne peut payer ses culaire. On sait déjà que le PQ a créé les garderies à traitements de cancer? Est-ce que les riches paieraient cinq dollars que l’ADQ propose de démanteler. D’ici moins de taxes parce qu’ils paient leurs services 2005-2006, il y aura 200 000 places de plus. À cela d’hôpitaux ? Tout devient soudainement très vague. s’ajoute la maternelle à plein temps pour les enfants de cinq ans, deux heures d’écoles de plus au primaire, dont une heure de plus d’éducation physique, toutes des choses simples et concrètes pour améliorer le déveLe Griffonnier recherche, loppement de l’enfant. En plus, des baisses d’impôt pour l’année 2003-2004: pour les couples ayant deux enfants sont également prévues, ainsi que l’opportunité de travailler sur un Un directeur, qui doit posséder des horaire de quatre jours par semaine pour les familles. capacités de gestion et d’imagination On pense aussi à la création de Carrefours jeunesseainsi qu’une expérience pertinente dans emploi déjà en cours, à la décentralisation à la carte et le domaine de la communication. au programme ACCORD issus du Sommet des Salarié du journal, il a la responsabilité de la bonne marche de l’entreprise Régions, à la Vallée de l’aluminium, au gel des frais de et de son développement; scolarité (les plus bas en Amérique, alors que les libéraux les avaient triplés dans leurs mandats !). Bien Un rédacteur en chef, qui veille à la d’autres idées sont en chantier et vous pouvez en bonne tenue du contenu journalistique prendre conscience en visitant la page du Parti et qui propose différentes orientations Québécois au «www.partiquebecois.org». thématiques et éditoriales.

Pour tout renseignement, communiquez avec nous:

On recrute!

Journal Le Griffonnier 555, boulevard de l’Université Chicoutimi (Québec) G7H 2B1 Local P0-5110 545-5011 poste 2011 Journal_Griffonnier@uqac.ca

En reprenant les paroles de notre Premier Ministre, n’oublions pas que personne ne nie la qualité de notre bilan, pas même les partis d’opposition qui votent régulièrement en faveur de nos politiques comme celles-ci: loi contre la pauvreté; politique nationale de l’eau; congés parentaux; motion sur le déséquilibre fiscal; révision de la Loi sur les normes du travail, loi sur les conjoints de même sexe. Il serait dommage de ne pas les laisser les autres partis jouer encore ce rôle d’opposition constructive dans lequel ils excellent.


Dossier special elections

s o c i é t é

ADQ

Pour un Québec responsable et prospère L’hiver sibérien tarde à laisser sa place à des températures plus clémentes et au grand ménage du printemps, mais déjà les militants québécois de toutes allégeances sont en éveil et travaillent de façon acharnée en vue d’un seul objectif: prendre le pouvoir. Les militants de l’Action démocratique du Québec ne font pas défaut et prennent leur place dans cette nouvelle réalité d’une lutte à trois et de la dépolarisation des enjeux souverainistes/fédéralistes. Jacques Tremblay

C

ela amène un débat de fond au niveau des idées, ce qui semble somme toute ne pas déplaire à l’électorat québécois, mais semble indisposer certains groupes de pression et mouvements de la gauche caviars. Les stratèges politiques, quant à eux, sont à l’œuvre, dans l’ombre, analysant et interprétant sondages et pointage, scrutant les programmes à la recherche de failles.

Coordonnateur régional de l’Action démocratique du Québec (Saguenay-Lac-Saint-Jean/Côte-Nord/Nord-du-Québec)

Prochaine parution: Lundi 14 avril Tombée textes: Lundi 31 mars 17h Tombée publicitaire: Lundi 7 avril 17h

Certains pourraient dire que son image lui donne un avantage, à ceux-là nous répondons que l’ADQ croit au travail de terrain depuis le début et n’a jamais abandonné, malgré qu’à une certaine époque, ADQ et Mario Dumont ne voulaient pas dire grand-chose pour bien des gens. C’est le travail et la persévérance des adéquistes de la première heure additionnés au support et à l’addition des nouveaux venus qui ont propulsé l’ADQ à la place qu’elle occupe maintenant et qu’elle entend garder sur l’échiquier politique provincial.

13

Prenez quelques instants pour avoir une bonne pensée pour tous les militants et candidats de tous les partis politiques qui se retrouvent présentement dans les rues à installer des pancartes et à faire du porte-à-porte à vingt degrés sous zéro. Certains diront que c’est un petit prix à payer pour les hommes et les femmes qui souhaitent prendre en main les destinées de la province, mais vivement le printemps que l’on puisse ranger gants, foulards et manteaux et redonner espoir à la majorité silencieuse!

le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi • lundi 17 mars 2003 •

La campagne électorale se vit et se gagne avant tout sur le terrain, et la victoire se fera par le travail sur le terrain. Chaque parti a ses stratégies et ses façons de faire. Certains se La philosophie de l’ADQ, c’est une campagne basent sur des idées nouvelles pour raviver le électorale propre dans le respect des règles en débat politique québécois et améliorer axant les débats sur les grands enjeux du l’avenir de chaque citoyen, d’autres utilisent Québec et la responsabilisation de chacun la démagogie et les campagnes de peur basées plutôt que sur des guerres assassines entre les sur la méfiance et l’ignorance. Mais qu’elle candidats des différents partis et les vieilles peut être la rivalités stratégie de rouge/bleu. Et en ce qui a trait à l’efficacité sur le l’ADQ alors a pluterrain, les adéquistes sont dirigés par L’ADQ qu’elle doit sieurs priola bonne personne: Mario Dumont. faire face à rités qui lui plus gros, plus tiennent à fort et mieux armé qu’elle? C’est tout simple, cœur. Citons entre autres la régionalisation, les militants de l’ADQ font preuve de finesse qui est un moyen de redonner aux régions du et d’efficacité! Et en ce qui a trait à l’efficacité Québec le pouvoir et les moyens pour sur le terrain, les adéquistes sont dirigés par la encourager les initiatives locales et promoubonne personne: Mario Dumont. Ceux qui voir le développement régional. L’ADQ croit connaissent ou qui ont côtoyé Mario savent que les régions sont les plus aptes à trouver qu’il est véritablement un «campaigner». des solutions aux problèmes qu’elles vivent et Aller rencontrer les citoyens est la partie du qu’il faut leur donner les outils nécessaires travail politique qu’il semble le plus apprécier. pour se prendre en main. En matière de santé, Pour ce qui est de présenter ses idées et de l’ADQ veut redonner aux citoyens l’accesconvaincre tout en étant à l’écoute, il est sibilité aux soins de santé dont ils ont besoin imbattable. L’objectif: rencontrer le plus de dans des délais raisonnables en impliquant la gens possible dans un court laps de temps contribution du privé comme dans certains pour les convaincre d’appuyer le parti et états européens. L’équipe de Mario Dumont d’avoir un véritable changement au Québec. souhaite également réduire le fardeau fiscal des contribuables de deux façons: des baisses de taux d’imposition et la réduction de la dette de l’État pour assurer un avenir financier viable à long terme. Ce ne sont que quelquesunes des idées apportées par l’ADQ: laissons le soin aux différents candidats de les faire connaître aux citoyens de leur circonscription.


s o c i é t é

Dossier special elections UFP

une arme contre la mondialisation du néolibéralisme? Pendant que l’ADQ et «les vieux partis», comme le dit si bien Mario Dumont, martèlent sans relâche la population avec les mêmes idées néolibérales, la gauche s’organise. L’arrivée de l’Union des forces progressistes (UFP) sur l’échiquier politique québécois rafraîchit le paysage.

14 • lundi 17 mars 2003 • le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi

’UFP est le résultat d’un processus de rassemblement et d’unification des forces progressistes qui s’est intensifié au cours des cinq dernières années et dont la plate-forme est en rupture avec la mondialisation néolibérale et son cortège d’injustices. Ce processus a permis une recomposition et une importante maturation de la gauche politique. L’UFP agit sur le front de la lutte politique, en continuité avec les luttes sociales. Elle se veut un pôle, une contribution à ce processus de rassemblement et de construction de l’unité de la gauche québécoise, un processus qui, nous l’espérons, mènera à un grand parti de masse capable de relayer les luttes sociales, d’en faire la synthèse, de définir une alternative politique crédible pour la population et éventuellement de prendre le pouvoir.

Des femmes de quatre vents Dans le cadre de la semaine de la femme, on a discuté ici et là des causes et des conséquences de la faible présence des femmes en politique.

Catherine Lavoie

J Frédéric Beaulieu

L

La place des femmes en politique

* Au sujet de la question nationale, l’UFP propose l’indépendance en favorisant l’émancipation sociale, l’équité et la justice pour tous et toutes. * Non à la mondialisation néolibérale et oui à la mondialisation des solidarités. Concrètement, il dit non aux privatisations, à la déréglementation et rejette les traités de libre-échange comme l’ALÉNA et la ZLÉA. Il travaillera à l’élimination des dettes de tous les pays du Tiers Monde et fera la promotion d’une économie alternative basée sur le développement durable, équitable, coopératif, écologique et solidaire. * Lutte à la pauvreté, entre autres par la mise en place d’un revenu minimum garanti, par la hausse du salaire minimum, la construction de logements sociaux et une prise en charge collective de l’économie.

Lors d’un important colloque, organisé par le Rassemblement pour l’alternative progressiste * Réinvestissement massif dans les services (RAP) en mai 2000, regroupant près de 700 publics et les programmes sociaux. Gratuité de personnes de tous l’éducation, y incluL’UFP agit sur le front de la lutte ant le niveau univerles horizons de la gauche sociale et politique, en continuité avec les sitaire, et le droit à politique, il en est l’éducation tout au luttes sociales. ressorti l’imporlong de la vie. tance de mobiliser la gauche pour promouvoir un projet de société alternatif. Les excellents * Contre le brevetage du vivant, pour l’applirésultats de Paul Cliche, qui s’est présenté pour cation du protocole de Kyoto. Veut donner la le RAP aux élections partielles dans le comté de priorité totale au transport public et aux Mercier en 2001, a servi de catalyseur vers énergies éoliennes et solaires. l’éclosion de l’unification des forces progresDe plus, les conclusions de leur mémoire sur la sistes existantes au Québec. réforme des institutions démocratiques amènent Même si les grandes lignes en sont tirées, cette certains constats intéressants: «Le système actuel plate-forme politique est toujours sur la planche ne laisse aucune place véritable à la vie démocraà dessin. À chaque occasion, les militants tique citoyenne. Des enjeux fondamentaux, comme peaufinent cet outil. En effet, les dernières la ZLÉA, sont négociés secrètement entre dirimodifications ont été adoptées à la suite d’un geants. On parle même de nous entraîner dans congrès tenu les 1er et 2 février derniers. Lors de une guerre d’agression contre l’Irak, où ce peuple ce congrès, une dizaine de candidats officiels ont est déjà victime de son dictateur. Les budgets été présentés. Entre autres, M. Pierre Dostie, publics sont préparés secrètement. Et l’on s’étonne professeur à l’UQAC et vice-président porte- du décrochage politique... L’UFP s’est donné parole de l’UFP, qui se présente dans la comme objectif de construire peu à peu une circonscription de Chicoutimi. M. Amir Khadir, véritable alternative politique. L’existence d’un de Médecins du monde, a pris la décision de se tel projet est essentielle pour que l’espoir renaisse.» présenter sous la bannière de l’UFP dans le comté de Mercier. Les rangs de l’UFP Conclusion du Mémoire de l’Union des forces commencent à se garnir en prévision des progressistes sur la réforme des institutions prochaines élections. Sachez que le comité UFP démocratiques, dimanche 17 novembre 2002, Chicoutimi est en période de recrutement de par Le Comité exécutif national de l’UFP, bénévoles pour la campagne électorale. Alors si document déposé à la Commission des vous êtes intéressés par l’implication politique, institutions de l’Assemblée nationale du Québec n’hésitez pas à communiquer avec eux et aux États généraux sur la réforme des (saguenay.lac-st-jean@ufp.qc.ca). institutions démocratiques. Disponible en ligne: http://ufp.qc.ca/article.php3? id_article=75. Si Quelques faits saillants de la plate-forme vous désirez plus d’information sur la platepolitique de l’UFP: forme de l’UFP vous pouvez consulter le site Internet à l’adresse www.ufp.qc.ca.

e voudrais d’abord éclairer le sens encore tellement actuel du mot «féminisme», auquel le Robert donne cette définition: «Doctrine, mouvement qui préconise l’extension des droits, du rôle de la femme dans la société.» (Bien souvent, on oublie le côté très ouvert de cette définition; l’image de la femme frustrée, révoltée, hystérique prend trop souvent le dessus.) La Marche des femmes, cette grande action de solidarité mondiale, ce symbole de progrès, nous devrions l’appliquer avant tout chez nous; «charité bien ordonnée commence par soi-même». Empressons-nous donc de combler ce déficit démocratique malsain, et donnons de la place aux femmes à l’Assemblée nationale. Pour arriver à cette participation active, entière et authentique de la femme dans la société, il faudrait prendre la Suède en exemple; un homme ou une femme ne devrait jamais avoir à choisir entre vie professionnelle et vie familiale. Combien de femmes de politiciens ont élevé leurs enfants pratiquement toutes seules? Est-ce que la vie politique actuelle, avec ses agendas surchargés où la journée semble pouvoir s’étirer à l’infini, permet une vie équilibrée? Cette façon épuisante, inouïe de faire de la politique m’apparaît comme le produit de structures sociales où la productivité et l’individualisme sont devenus les vertus par excellence, les moyens de parvenir au bonheur. Dans leur course folle pour gérer le pays, les politiciens oublient les enfants pour l’avenir desquels ils travaillent.

un homme ou une femme ne devrait jamais avoir à choisir entre vie professionnelle et vie familiale. Cela dit, si l’on accepte l’extension du rôle des femmes dans la société - qu’elles fassent le saut en politique, qu’elles s’inscrivent au doctorat ou qu’elles occupent des postes de pouvoir - il faut briser les obstacles à cet épanouissement. On n’a qu’à travailler dans un local électoral pour constater que la volonté des femmes de militer est évidente; le progrès maintenant bienvenu serait d’instaurer des mesures pour inciter les femmes à entrer dans le monde passionnant de la politique, sans pour autant mettre une croix sur le bonheur d’aimer et d’avoir des enfants. Aujourd’hui, on sait que la plupart des femmes sur le marché du travail se retrouvent quand même avec la majeure partie des tâches familiales ; voici donc ce qui incombe à la société québécoise, en politique comme dans tous les autres domaines: revaloriser la famille, alléger les calendriers. Combien la présence accrue des femmes à l’Assemblée nationale orienterait le choix des priorités! Et comme l’évolution des dossiers ayant des impacts sur les femmes le montrent déjà, depuis que les femmes participent aux débats! Assurément, les membres du gouvernement qui prônent actuellement des mesures pour concilier le travail et la famille devraient les prôner tout autant pour euxmêmes. Si tel était le cas, de nombreuses femmes y trouveraient enfin la possibilité d’atteindre leur identité. De nombreux couples arriveraient enfin à se mettre à l’abri de ces vents fous que soufflent nos valeurs inhumaines de vitesse et d’oubli, et qui font perdre le nord, et qui font perdre de vue ce qu’est, en vérité, la vie.


Dossier special elections

s o c i é t é

BBQ

Nous les Bopistes Un petit pas pour l’homme, un grand Bop pour l’humanité. En réaction contre la démagogie ambiante et dans le but de proposer un vrai projet de société, le Bloc Bop Québécois (BBQ) a décidé de rompre le silence et de s’installer sur la scène politique québécoise.

D

éjà, nous voyons les trois principaux partis, l’ADQ, le PQ, le PLQ s’échanger des coups de griffe. Si chacun multiplie promesses électorales, vous savez ce que valent ces promesses. Le BBQ, un nouveau parti politique, vous promet l’impossible. Comme ça, puisque l’impossible n’est pas possible, mais que tout reste possible, le BBQ est manifestement un parti qui a de la vision. Incarné par un M. Bop au mieux de sa forme et chatoyant, le BBQ est l’unique formation politique sans adhérents: en effet, la logique partisane va à l’encontre de l’objectivité de jugement nécessaire à tout leader responsable, tel que M. Bop. Depuis quelques semaines, la bopilisation du Québec se fait sentir et de nombreux témoignages affectueux nous ont été donnés. À l’heure du vote, ceux-ci auront sans doute un effet dévastateur dans le résultat électoral.

M. Bop

dehors de l’Amérique du Nord. Le BBQ tentera également de rappeler au Collège des Médecins que leur premier devoir est de soigner les patients et non de les prendre «en otage». 2. La souveraineté: Le BBQ compte présenter, sitôt élu, un projet de référendum aux Québécoises et aux Québécois. Ils devront répondre à cette question: «Voulez-vous donner à un gouvernement Bopiste le mandat de ne plus parler de souveraineté et de faire entrer le Québec dans le 21e siècle?» Bien sûr, le BBQ considère que le Québec constitue une société distincte, mais aussi non opposée à l’ouverture sur le monde. Aussi, le BBQ mènera une politique fédérale vigilante, mais pragmatique et opportuniste.

3. L’Éducation: Le BBQ, à qui rien n’échappe, veut renforcer la culture générale des étudiants et en faire des citoyens informés et responsaLe BBQ, lui, n’a pas la négligence Pourquoi M. Bop? intellectuelle de proposer un programme bles. De nombreux projets sont acturigide qu’il ne saurait appliquer «L’Assemblée natioellement à l’étude: nale n’est qu’une par exemple, le BBQ une fois au pouvoir. litière douillette aimerait donner suffisamment parfumée pour envoûter des députés un second souffle aux cégeps. Pour les programmes plus enclins à mettre la patte à la pâte.» -M. Bop, de prêts et bourses, un nouveau partenariat sera janvier 2003. instauré avec les caisses bopulaires, facilitant le financement des études. La place des députés est bien trop confortable. L’apathie citoyenne générale favorise cet état de Finalement, point de vue orientation, nous affirgestation législative et assure l’émergence d’une mons sans aucun doute que le parti Bopiste est un oligarchie inquiétante à la tête du gouvernement. parti ni de gauche, ni de droite, mais bien au-dessus. Son chef, Monsieur Bop, est un charmant matou. Comme l’image est importante, quoiqu’on en dise, et que tout un chacun aime les minous, Monsieur Bop est le chef idéal pour gagner la confiance de l’électorat. Mais, ne vous y trompez pas, Bop a aussi des idées. Un programme électoral. Par exemple, le décrochage scolaire, vous ne l’ignorez pas, nous concernent tous, car il vaut mieux décrocher un diplôme que décrocher des zéros. Ainsi, Monsieur Bop propose des bops d’éducation, c’est-à-dire un programme scolaire qui initie les écoliers à la pensée bop pour en faire des citoyens bien bopilisés.

Les disciples de M. Bop:

Les nouvelles sirènes électorales de gauche et de droite, confrontées aux partis traditionnels sans imagination, ne proposent qu’un aller simple vers nulle part. Le BBQ, lui, n’a pas la négligence intellectuelle de proposer un programme rigide qu’il ne saurait appliquer une fois au pouvoir. Il ne présente que de grandes orientations non définitives et désire gérer le Québec en fonction de trois critères essentiels:

Astro: «Oui à la nationalisation de la litière agglutinante!»

1. La santé: Certains partis voudraient instaurer des lois supprimant l’hiver. Il n’existe chez nos adversaires aucune volonté marquée de s’attaquer aux véritables problèmes de santé publique. Le BBQ propose le programme Famili-Bop: dans un premier temps, démocratiser l’accès à la pratique de la médecine en favorisant par exemple la reconnaissance académique de diplômes obtenus en

Pookahontas: «J’adore leur sport national, le bopsleigh, et leur équipe, les Mighty Bops, est géniale!»

Nietzche: «Politisons à coups de griffe et laissons nos empreintes» Aristote: «Le vote bopulaire révolutionnera la démocratie au Québec.»

Capitaine Flam: «Les armes de bopilisation massive sont épatantes!» Goldorak: «Magasinez vos idées chez Future Bop.»

Demetan: «Oui à la félinisation du gouvernement et à la parité hommes-chats!» Esteban: «Contribuez à votre bop dès maintenant!» Le Grand Schtroumpf: «La Federal Bop Investigation (FBI) use de flair félin et les moustaches radar font des merveilles.»

Les Backstreet Bops: «In Bop we trust!» Et les New Kids on the Bop: «Le nouveau Miow Mix Center surpasse le Rockfeller Center haut la patte!»

le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi • lundi 17 mars 2003 •

Albator: «Ne ratez pas la Bop-Mobile losqu’elle passera chez vous!»

15


s o c i é t é

Dossier special elections Divagations politiques

Gauche, droite, gauche, droite Bientôt, très bientôt, la campagne électorale sera officiellement commencée. Pour l’instant, chacun des partis fourbit déjà ses armes.

V

ous avez peut-être déjà remarqué, si vous suivez un tant soit peu l’actualité, qu’avec l’arrivée de l’ADQ dans l’échiquier politique, la lutte se fera non pas entre deux partis politiques principaux, mais entre trois partis. J’ignore si c’est une bonne chose, puisque contrairement à d’autres, je ne me suis pas laissée gagner par la fièvre adéquiste. Toutefois, le clivage souverainiste/fédéraliste, sans disparaître, se trouve en quelque sorte dilué par un autre clivage, gauche/droite. Si certains prétendent situer le débat audelà du clivage gauche/droite, il reste qu’on catalogue habituellement le Parti Québécois comme un parti de gauche, le Parti Libéral et l’ADQ comme des partis de droite. Quand on a dit cela, on n’a rien dit.

son programme, comme les bons d’éducation et le système de santé privé accessible à ceux qui ne souhaitent pas attendre plusieurs mois pour se faire soigner. En fait, toutes ces élucubrations politiques sont pour moi d’un ennui mortel, mais je me sens obligée d’être une citoyenne responsable qui «s’informe» aux sources

rempli d’opportunités et de beaux défis à relever, dans le but de prendre sa retraite à 55 ans grâce à leur RÉER (composez le 1-800-MORT-DE-RIRE et espérez que les hauts et les bas de la bourse ne vous joueront pas de Caroline Tremblay mauvais tours.) Bref, que le pouvoir du peuple (du moins, des gens conscientisés et politisés) est ailleurs.

En fait, toutes ces élucubrations politiques sont pour moi d’un ennui mortel, mais je me sens obligée d’être une citoyenne responsable qui «s’informe» aux sources disponibles et s’efforce de voter de façon éclairée.

Depuis peu, en plus de l’ADQ, un autre parti, l’UFP, a été fondé. Si l’ADQ se veut plus à droite que les partis «traditionnels», l’UFP se veut plus à gauche que le PQ. On pourrait ainsi conclure que les nouveaux partis s’éloignent du centre, sont plus radicaux. L’UFP fait peu parler de lui. L’ADQ, parce qu’il sort des idées «nouvelles», a gagné en popularité pour redescendre quand il a commencé à reculer sur certaines parties de

disponibles et s’efforce de voter de façon éclairée. Sans les excuser, je comprends bien la plupart des gens qui se désintéressent de plus en plus de la politique. Il me semble que les politiciens se contentent de défendre quelques promesses électorales au goût du jour, dans le but de se faire élire bien entendu et de s’assurer une belle et longue carrière politique. J’ai souvent l’impression que tout un chacun s’en sacre et se contente de se construire un plan de carrière

Il est tout de même heureux de s’apercevoir que certaines personnes souhaitent que la population s’implique davantage en politique et ait son mot à dire, comme dans le cas de ceux qui défendent le vote proportionnel. Seulement, dans la pratique, rien ne bouge vraiment. Sans doute faut-il laisser encore un peu de temps à la démocratie pour qu’elle se dégourdisse les pattes. Je peux paraître bien démoralisée, mais ne vous y trompez pas, je continuerai à parler, à profiter des occasions d’agir et de s’impliquer qui se présentent. Toutefois, je ne crois pas que la solution aux différents maux de notre société résident dans le ramassis d’idées reçues partisanes de nos politiciens.

OPÉRATION CARTE D’IDENTITÉ RELÈVE LE DÉFI

16 • lundi 17 mars 2003 • le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi

96% des détaillants sont favorables au programme

Voici ce que nous pouvons tous faire afin d’appuyer le programme: - Ne jamais accepter d’acheter des produits du tabac pour des jeunes. Non seulement est-ce illégal, mais cela pourrait exposer le détaillant à des poursuites et vous, à une amende de 500$;

Dans un effort pour s’assurer que le programme Opération Carte d’Identité continue à répondre aux besoins des détaillants et agisse comme catalyseur constant de changement, SES Canada Research Inc. a fait un sondage sur la «satisfaction des détaillants». Du 4 au 16 novembre 2002, cette maison de recherche a fait 1 000 entrevues avec des propriétaires et des gérants d’établissements qui vendent du tabac au Canada. Quand on leur a demandé quelle était leur perception globale d’Opération Carte d’Identité, 96 % des répondants ont dit avoir une perception favorable de ce programme. De plus, 93 % des répondants ont dit que l’affichage en magasin d’Opération Carte

d’Identité était important pour eux dans leurs efforts pour refuser de vendre du tabac à des mineurs. Quand on leur a demandé pourquoi ils croyaient que le programme est efficace, la majorité des détaillants ont répondu que c’est parce que Opération Carte d’Identité augmente la sensibilisation sur cet enjeu, que le programme «fonctionne» et qu’il aide à former les caissiers à respecter les lois interdisant la vente du tabac aux mineurs. À la lumière de ce sondage, SES Canada a conclu que Opération Carte d’Identité avait un impact positif sur le comportement au détail et qu’il augmentait la sensibilisation pour cesser la vente de produits du tabac aux mineurs.

Sommaire des résultats - Faire preuve de patience lorsque les marchands de tabac exigent les cartes d’identité; - Ne jamais envoyer vos enfants au magasin pour acheter du tabac pour vous. La vente de tabac aux jeunes est interdite, un point c’est tout.

9/10 détaillants de tabac qui connaissaient le programme sont favorables au programme: 92% favorable: Zone scolaire 96%: non Zone scolaire Les détaillants connaissant le programme et qui utilisaient le matériel croient qu’il est efficace: 94%: Zone scolaire 91%: non zone scolaire

Pour plus de renseignements, visitez le site: www.operationcarte.com Consultante Zone Scolaire au Saguenay: Guylène Villeneuve 693-5926

19/20 détaillants qui utilisaient le matériel considèrent que l’affichage aident leurs commis: 96% d’accord : Zone scolaire 97% d’accord : non Zone scolaire


s o c i é t é

Dossier special elections Les états généraux sur la réforme des institutions démocratiques

Bilan d’une citoyenne La fin de semaine du 21, 22 et 23 février 2003, j’ai participé aux États généraux sur la réforme des institutions démocratiques qui faisaient suite aux consultations publiques de l’automne.

N

ous étions 900 citoyens et citoyennes à être invité(e)s à Québec pour parler du mode de scrutin, des formes de gouvernement, de démocratie participative, représentative ou directe, etc. Le gouvernement a organisé cette fin de semaine pour permettre aux citoyens et aux citoyennes de se prononcer sur la démocratie que nous pourrions souhaiter. C’est à titre d’étudiante en travail social, de militante, de femme et de citoyenne que je me suis rendue aux États généraux sur la réforme des institutions démocratiques. Pourtant, je n’avais pas grand espoir d’y vivre une expérience démocratique. J’avais été très frustrée en voyant l’horaire de la fin de semaine - qui ne nous accordait aucune place pour s’adresser à l’assemblée - et la façon dont le comité organisateur, dirigé par M. Béland, avait prévu calculer de façon statistique notre participation.

gouvernement qu’un lobby professionnel commandité par des entreprises privées. Pensons simplement aux lignes directes dans les bureaux des ministres accordées à des présidents d’entreprise, alors que d’un autre côté le collectif pour une loi sur l’élimination de la pauvreté rassemblant de milliers de personnes a dû travailler quatre ans avant d’avoir un impact. De fait, nous ne sommes pas dans un gouvernement du peuple par le peuple. Le déficit démocratique est connu et reconnu. Des alternatives existent

Les États généraux sur la réforme des institutions démocratiques auraient pu permettre de remettre en question la forme actuelle d’exercice du pouvoir pour commencer à inventer un modèle québécois. Ils auraient pu, mais ils ne l’ont pas fait. utilisée par le

Malgré le sentiment d’avoir été gouvernement pour relégitimer le politique, pour moi, cette expérience est la continuation d’un processus de réappropriation du pouvoir. J’ai dû accepter qu’il faut cultiver une patience historique pour continuer à croire en notre pouvoir. Les objectifs de ma participation étaient de respecter la diversité des opinions et les analyses différentes. J’espérais faire avancer le débat et peut-être même ouvrir la porte à la conscientisation de quelques personnes. J’ai beaucoup appris et je suis satisfaite de ma participation. Malgré le sentiment d’avoir été utilisée par le gouvernement pour relégitimer le politique, pour moi, cette expérience est la continuation d’un processus de réappropriation du pouvoir. Le déficit démocratique

La démocratie nous appartient Pour permettre l’émergence d’alternatives aux modèles classiques et conservateurs, pour permettre aux gens d’imaginer de nouveaux modèles d’exercice de la démocratie, il aurait fallu leur faire vivre un nouveau modèle de pratique de la démocratie. Ce qui n’a pas été le cas. Nous nous sommes retrouvés encadrés par un modèle patriarcal. Le pouvoir était concentré dans les mains des organisateurs, même pour l’obtention d’un droit de parole. Qu’on interprète ensuite l’abstention des citoyens présents aux États généraux sur des questions ambiguës comme étant de l’ignorance est une insulte: «Le comité Béland explique la division du vote sur certaines questions par une «confusion» des participants sur ce qu’impliquent [certains changements]»1

Plus de 2000 personnes ont participé aux consultations sur la réforme des institutions démocratiques. 2000 personnes ayant de l’expérience, des idées, ayant En ce sens, ils leur auraient fallu reconnaître que les réfléchi à leur conception de la démocratie. Cette réponses peuvent provenir d’ailleurs, qu’ils ne possèdent consultation aurait dû être pas la vérité et surtout que les solutions sont multiples. une occasion de vivre la démocratie et non seulement l’occasion d’en parler. Il Il ne lui serait pas venu à l’esprit que les questions aurait été souhaitable de faire de ce premier pas une pouvaient être contestables? Les États généraux font recherche qualitative plutôt que quantitative. Une écho à la volonté du peuple de prendre part aux enquête qualitative aurait été constructive dans le sens décisions et d’orienter leur nation, aux débats sur le qu’elle aurait permis de faire émerger des alternatives partage des pouvoirs avec Ottawa et aux réclamations aux modèles classiques et conservateurs par le choc des patriotes pour une meilleure démocratie. des idées. Si les personnes composant le comité de consultation avaient mené des entrevues d’enquêtes Après toutes ces luttes des peuples, la réponse est qualitatives respectant les méthodologies de médiocre, mais ouvre sur un processus qui échappe recherche, nous aurions sûrement eu un rapport dès maintenant à tout contrôle. Pour obtenir une valable. modification des rôles et un nouveau partage des pouvoirs, il aura toujours fallu qu’une lutte ait lieu. Les documents et les questions qui nous ont été Aucun pouvoir n’a jamais été cédé par les dirigeants soumis lors des États généraux nous prouvent qu’ils avant que le peuple ne le réclame. À nous de prendre ne l’ont pas fait. C’est-à-dire que les questions étaient en main notre démocratie. Malgré le peu d’écoute biaisées et étaient loin d’épuiser le champ du dont font preuve nos dirigeants, ensemble nous possible. Il existe plusieurs autres façons de permettre pouvons reprendre le pouvoir sur nos vies. L’égalité, la la participation du citoyen que la seule proposition liberté et la solidarité ne sont toujours pas des référendums d’initiative populaire. Au demeu- monnayables, profitons-en! rant, ce mode d’exercice de la démocratie directe peut être très pervers, comme l’a démontré l’expérience 1-Tommy Chouinard. États généraux sur la réforme des États-Unis qui se retrouvent constamment pris des institutions démocratiques, Le Devoir, Lundi le 24 dans des référendums manipulés par des groupes février 2003, p.A1. ayant beaucoup d’argent pour faire valoir leur point de vue.

17

Au niveau local, des acteurs sociaux dénoncent des dysfonctionnements du système et proposent des modifications, des innovations simples qui ont un impact réel et immédiat sur les problématiques. Les organismes communautaires autonomes nous en offrent des exemples quotidiennement. Malheureusement, les décisions ne sont pas prises à des endroits où de simples citoyens ont le droit de parole. Les pouvoirs sont centralisés au parlement de Québec. Les acteurs sociaux qui peuvent influencer une telle concentration des pouvoirs doivent donc être d’un poids aussi important que le gouvernement. Cela signifie qu’un groupe de citoyens, ayant peu de moyens financiers, a moins de chances d’orienter son

Un véritable exercice de démocratie aurait réclamé un peu d’humilité de la part des démocrates paternalistes. En ce sens, ils leur auraient fallu reconnaître que les réponses peuvent provenir d’ailleurs, qu’ils ne possèdent pas la vérité et surtout que les solutions sont multiples. Je pense que les questionnements, soumis aux citoyens présents aux États généraux, auraient dû provenir d’un processus initié par le peuple. C’est-à-dire que les gens auraient pu être réunis en ateliers de discussions selon les mêmes thèmes, mais avec des personnes ressources compétentes et formées à l’animation d’entrevue de groupe. La tournée des régions aurait été une occasion formidable pour cette première exploration de la créativité du peuple québécois en matière de démocratie.

le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi • lundi 17 mars 2003 •

La Démocratie, c’est le respect des minorités et la conciliation des intérêts des plus démunis avec les intérêts de ceux qui ont le plus d’influence et le plus de liberté, dans la recherche du bien commun. Permettre l’exercice de la démocratie, c’est faire confiance en l’intelligence des citoyens et croire que le peuple peut prendre les meilleures décisions pour lui-même. Cela passe par l’acceptation du morcellement du pouvoir et par la possibilité pour les gens de nommer les choses qui doivent être changées et d’élaborer entre eux des solutions.

Lors de l’élaboration de son plan d’urbanisme en 1989, la ville de Montréal avait fait appel à des organismes communautaires autonomes d’éducation populaire pour mener des consultations publiques dans les quartiers. Les groupes communautaires ont mis sur pied des projets d’animation sur l’aménagement de leur quartier, et ont participé de la sorte de manière directe à l’orientation du plan d’urbanisme. Voilà un exemple de démocratie participative.

Pascale Perron pascaleperron@hotmail.com


c u l t u r e

Y’a matiere...

La marionnette au service de la santé

L’art utile Créée en 1994, l’École des Arts Nationale par la marionnette (ENAM) permet à des déficients mentaux de développer une expression artistique. Stéphane Buffard

L

Martin, Gilles, Marlène, Lucie, Richard Bouchard (Dir. général et artistique), Luc, Carolle et Michelle.

ucie, membre depuis deux ans de l’ENAM, cherche auparavant du travail. Depuis, sa vie s’est transformée: sa confiance en elle est revenue. Là, elle se sent revalorisée au sein du groupe. Gilles est heureux de se retrouver parmi des gens qui lui ressemblent: «Ici, chacun a sa croix, son histoire», et le groupe permet une certaine forme de partage. Quant à Guylaine, membre de l’ENAM depuis huit ans, c’est le centre local d’emploi qui l’a orientée.

18 • lundi 17 mars 2003 • le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi

Richard Boudrias

«J’écris depuis toujours des pièces de théâtre», et l’ENAM lui propose un cadre de travail idéal. La troupe est donc composée d’hommes et de femmes venant d’horizons très divers et formant un ensemble homogène qui s’illustre régulièrement par des spectacles que le public a appris à apprécier et à aimer. Le rapport avec ce public, qui au départ peut être animé de préjugés, est un rapport avec le monde, un chemin qui doit mener à une réintégration dans la société. Les membres de l’ENAM avouent que le regard des autres, des proches par exemple, a changé. Abattre les à priori n’est pas une chose aisée, mais le talent, la volonté et la discipline dont fait preuve la troupe ont changé bien des perceptions. En fait, surmonter la difficulté de s’exprimer devant des spectateurs est très gratifiant: les comédiens doivent faire face à des responsabilités, personnelles et collectives, et ont à cœur de démontrer l’intégralité de leur potentiel. Cette année, le thème des représentations est intitulé «Santé mentale et itinéraire». L’ENAM espère rejouer à l’UQAC et souhaite se produire dans des écoles primaires et secondaire. Un spectacle en guise de prévention auprès des plus jeunes, et un message: «exprimez-vous!».

OFFRE D’EMPLOI • • • • •

Installateur de piscine hors-terre Installateur de piscine creusée Homme de service Conseiller en vente de piscines Homme d’entrepôt Faire parvenir votre CV avant le 15 avril 2003 Au Maître Piscinier Piscines Soleil 1359, boulevard St-Paul Chicoutimi (Québec) G7J 3Y3

Quant au choix du médium - la marionnette - il permet aux nombreux talents de fusionner, comme le souligne Réjean Arsenault, directeur des communications, «la marionnette est un art de synthèse qui demande des dons en sculpture, en peinture, etc. Une approche manuelle et intellectuelle qui permet de multiples expressions, le spectacle se bonifiant avec les expériences accumulées. L’utilisation de ce médium comme

moyen de communication en thérapie et en pédagogie constitue donc une réussite à renouveler à chaque représentation et dans la vie quotidienne. «Nous ne prétendons pas guérir», souligne Réjean Arseneault, «nous voulons juste améliorer les conditions d’existence. Enfin, l’équipe de Richard Bouchard, directeur général et artistique de l’ENAM, veut développer ses outils de communication (site web), afficher une image résolument moderne,

et proposer une vision différente de la culture, accessible, qui serait autre chose qu’un banal divertissement, de luxe ou non. Comme le souligne Réjean Arseneault, «la culture peut être un acte social pour la communauté», un art utile pour les comédiens et le public, une bouffée d’oxygène et un nouveau regard sur l’expression artistique. ENAM: 200, rue Hôtel de Ville, Chicoutimi, G7H 4W6 Tél.: 698-3150

Ça commence aujourd’hui

Aux enfants d’aujourd’hui et de demain Avec Ça commence aujourd’hui, Bertrand Tavernier réalise une fiction dramatique aux instances du réel. Un réel tel que nous aimerions qu’il n’ait jamais existé, qu’il n’existe plus et qu’il n’existera jamais plus.

U

n réel qui sait prendre formes et visages de mille et une façons, toutes aussi laides les unes que les autres. Un réel qui est parfois à deux pas de chez soi et dont on ne sait jamais comment réagir devant sa présence. Ce réel est celui de la misère humaine.

Martin Harvey

différentes remises en question pour ceux et celles qui ont connu la victime, en particulier le directeur de l’école, qui en aura plus qu’assez de toute cette merde.

Oui, je sais, on ne s’en sort pas et c’est ce que Tavernier cherche aussi à nous dire: comment se fait-il qu’après toutes ces décennies de luttes et de revendications sociales, nous soyons encore au même point de départ? Qu’il y ait tant d’individus qui n’aient pas accès à un travail décent? Comment se fait-il que les services sociaux n’arrivent plus à venir en aide aux plus démunis? Pourquoi les gouvernements en place ne réagissent-ils pas? Le soleil ne brille-t-il pas pour tout le monde? Le réalisateur ne fait pas de politique ici. Il n’a que faire des bastonnades que se livrent les politiciens entre eux dans les coulisses de leur parlement. Il fait simplement le constat d’une situation sociale critique qui règne dans une région défavorisée de son pays, la France.

Mais de toutes les personnes qui souffrent de cette misère institutionnalisée, ce sont les enfants qui sont les premiers à ressentir toute l’horreur de la situation. Spectateurs innocents qui regardent leurs parents s’entre-déchirer et se quereller du comment ils trouveront l’argent pour payer le logement ou l’épicerie. Et c’est sur eux que Tavernier, surtout, braque sa caméra. Nous laissant entrevoir qu’ils mériteraient un monde meilleur. Bien qu’il s’agisse d’une fiction, le réalisateur a adopté les techniques du documentaire afin de le réaliser: longs plans séquences, caméra mobile, éclairages naturels, entrevues, narrativité du récit sous forme d’informations livrées au spectateur... Il a fait aussi de son personnage principal, le directeur de l’école primaire interprété par l’excellent Philippe Torreton, un homme presque sans peur et sans reproche.

Région qui n’arrive plus à se sortir d’une crise économique qui perdure et qui n’engendre que des chômeurs et des individus dépendants de l’aide gouvernementale et des services sociaux. Inévitablement, ce sont toujours les plus démunis qui sont touchés et confrontés au manque cruel de moyens efficaces que le système social a pourtant érigés pour leur venir en aide. Malgré toute la bonne volonté et l’énergie du désespoir des enseignants, en particulier du directeur de l’école, et des quelques travailleurs sociaux à vouloir les sauver, ils ne pourront empêcher une mère de famille à commettre l’irréparable. Les ondes de choc de ce drame se répercuteront dans toute la communauté et ébranleront ses habitants. S’ensuivront alors

Toujours prêt à venir en aide à son prochain, à défendre un élève contre les sévices d’un père violent, à trouver l’argent nécessaire afin que des élèves puissent continuer d’avoir droit à leur repas du midi... En somme, de par sa sainteté, il appartient au héros. Ça commence aujourd’hui est vraiment un film qui sollicite notre conscience d’appartenance sociale, mais qui nous défie également de réagir. Je me souviens d’un de mes professeurs, à l’école primaire, qui nous avait dit devant la classe: «C’est vous tous qui construirez un jour la société de demain...». Tavernier nous interpelle ici. Le dernier plan du film, une petite fille qui regarde dans notre direction, nous le confirme: quelle société voulonsnous donner à nos enfants?


c u l t u r e

Y’a matiere... Histoire à suivre

Loup Bleu fait le héros Encore retardé dans la poursuite de sa mission, Loup Bleu argumente avec son compagnon qui commence à fatiguer...

P

our ne pas sombrer dans un sommeil M.Bop inconcevable, Monsieur Perruque le perroquet ingurgite une grosse gorgée de la substance rouge antidote que Loup Bleu conserve précieusement dans son pelage, question de sauver le monde saguenéen. Cette subtance, rappelonsle, servira à désempoisonner l’humanité zombiste de leur ramollissage de cerveau causé par le cervicide alimentaire de la secte des Loups-Gourous. -Tu seras donc mon goûteur professionnel, lança Loup Bleu à Monsieur Perruque. -Je ne peux accepter tant d’honneur, je ne suis qu’un, je ne suis qu’un, je ne suis qu’un, je ne suis qu’un... -Perroquet! Tu délires! Jettes ton arme et rends-toi! Je ne veux plus jouer, tu triches. Fais à ta tête oiselle et laisses-moi tranquille, espèce de mongol à batterie. Sur ce, Loup Bleu abandonne l’être plume, béant d’étonnement mais aussi mort de honte, pour poursuivre seul. «Je serai mon propre goûteur désormais», se dit-il. «Avec l’antidote, je n’ai rien à craindre, et de plus, on est jamais aussi bien servi que par soi-même.» La route est longue et les coussinets douillets de ses pattes commencent à craquer et à saigner, de sorte qu’il laisse sa trace rouge sur la route qui se redessine à l’envers derrière lui. La poursuite, de peine et de misère, de sa mission se trouve quelque peu ajournée. Priorité maintenant, soigner ses blessures de route.

Deuxième volet de 3reg

3reg sonore 3reg sonore est un regroupement d’artistes sous-jacent au mouvement 3reg. Il regroupe des musiciens et des chanteurs professionnels ou amateurs qui ont tous comme but commun de vouloir vivre de nouvelles expériences enrichissantes.

L

e travail des artistes faisant partie du mouvement 3reg, les «treglistes», doit toujours se faire dans la mentalité 3reg qui comprend plusieurs volets, comme l’absence totale de compétition, le travail à but non lucratif, l’entraide, le goût de l’apprentissage et du travail en équipe. Comme dans le cadre du 3reg vidéo, les artistes de 3reg sonore doivent produire des œuvres selon un certain délai, suivant une thématique et respectant trois règles strictes. De plus, 3reg sonore vient en aide à 3reg vidéo en lui offrant la possibilité de faire appel à une banque de musiciens pour réaliser des trames sonores (musique, bruitage, doublage, etc...). D’autres organismes peuvent demander les services de 3reg sonore, il suffit d’en faire la demande. Les 3 règles de 3reg sonore sont les suivantes : 1. Matériel original (pas d’interprétation). 2. Limite de 4 heures de production par clip (composition, pratique et enregistrement). 3. Limite de 3 musiciens par clip (nombre d’instruments illimité) Les objectifs de 3reg sonore sont: -Favoriser la création de matériel original; -Produire du matériel sonore pour des films;

-Donner aux musiciens l’occasion de créer selon des contraintes; -Favoriser les contacts et échanges entres les artistes; -Créer une dynamique à l’intérieur du mouvement 3reg et dans le milieu régional; -Permettre de nouvelles expériences pour les musiciens; -Permettre une diffusion des œuvres sonores par le biais des films ou des soirées spéciales. Plusieurs activités sont à l’horaire cette sessionci. Une fois par mois, des soirées d’échanges sont organisées au Baruqac. Lors de ces soirées, les trames sonores sont présentées, ainsi que quelques films et les trèglistes sont appelés à échanger sur leurs productions. Vous êtes invités à venir vous joindre aux discussions. La prochaine soirée d’échange aura lieu le dimanche 30 mars à 19 heures. À la fin de la session, les treglistes-sonore organisent une soirée rétrospective au Bar Le Potin où vous pourrez écouter ou réécouter les trames sonores produites durant la session. Vous aurez aussi l’occasion d’entendre les musiciens de 3 reg sonore lors de la rétrospective 3 reg vidéo au Côté-Cour le 27 avril prochain. Pour informations: Audrey Savard, téléavertisseur: 541-5231.

Mais comment peut-il faire des caprices quand l’anéantissement cervical des saguenéens est imminent, vous demandezvous? Voyons les amis, c’est logique. Un vrai héros fait toujours des caprices, c’est ce qui lui donne de la personnalité. Et Loup Bleu, tout autant que ses compatriotes héroïques, adore se faire aduler dans ses facettes naturellement viciées. Pour nous, la satisfaction

«Ils attendront bien, inconsciemment, ces Saguenéens, pour que je les sauve», se dit-il à lui-même pour vrai, «et de plus, peu importe le héros ou l’antidote perpétré, nous ne pourrons jamais éliminer les pads...» à suivre encore...

Le Doigt dans l’œil programmation Hiver 2003 Tous les jeudis Auditorium de l’UQAC • Local P0-5000 • Entrée gratuite 20 mars Archangel Guy Maddin (1990), 90 minutes, Canada 27 mars Zazie dans le métro Louis Malle (1960), 89 minutes, France/italie 3 avril Soirée Les premiers temps du Cinéma

FUTURS DIPLÔMÉS EN ENSEIGNEMENT Les nouveaux diplômés sont au cœur d’un avenir sans pareil à la Commission scolaire des Sommets. C’est pourquoi nous leur offrons des possibilités incomparables. Nous leur proposons tout le soutien dont ils ont besoin pour démarrer une carrière valorisante. La Commission scolaire des Sommets dispose d’un important bassin de contrats variés et de postes réguliers. Les diplômés peuvent donc y lancer leur carrière avec assurance et optimisme. De là, il n’y a aucune limite à ce qu’ils pourront accomplir ! Si une carrière dans la magnifique région de l’Estrie vous intéresse, visitez notre site Web au www.csdessommets.qc.ca/carrieres

La promesse de l’excellence

19

10 avril Johnny Got His Gun Dalton Trumbo (1971), 111 minutes, États-Unis

qu’un souhait : c’est une promesse.

le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi • lundi 17 mars 2003 •

Cinéma

de vos attentes n’est pas


CENTRE D’ENTREPRENEURIAT ET D’ESSAIMAGE UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À CHICOUTIMI SLOGAN ENTREPRENEU RIAL Entreprendre consiste à changer un ordre exista nt. Joseph Schumpeter, économ

iste américain

Programme de stages technologiques Le CEE-UQAC en collaboration avec Développement économique Canada, invite les entreprises ainsi que les étudiants de niveaux collégial et universitaire de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean à participer à son programme de stages technologiques. Ce programme de stages en entreprise vise essentiellement le développement et l’intégration des étudiants de niveau post-secondaire à travers des projets à caractère technologique en partenariat avec des petites et moyennes entreprises de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean. En plus de contrer l’exode des jeunes diplômés(es) de la région vers les grands centres urbains, ce programme, pourvu d’une très grande flexibilité, contribuera à démontrer aux PME l’importance pour leur avenir de s’engager dans l’innovation et le développement de la technologie ainsi que des avantages qui découlent de la présence d’ingénieurs et de scientifiques dans leur organisation. Il permettra à l’entreprise d’entreprendre des projets concrets d’amélioration et de développement technologique avec des étudiants stagiaires dirigés conjointement par l’entreprise et les professeurs de l’université. Il exposera les étudiants aux problèmes concrets, reliés à l’innovation et au transfert technologique, vécus par les entreprises. Clientèles cibles: • Les étudiants de niveaux collégial et universitaire de la région du Saguenay – Lac-Saint-Jean inscrits à des programmes scientifiques ou technologiques (informatique, génie, physique, chimie, etc.); • Les diplômés depuis un maximum de quatre (4) ans sont admissibles à ce programme de stages technologiques; • Les PME du Saguenay – Lac-Saint-Jean sont invitées à proposer des projets à caractère technologique. Objectifs du programme: • Supporter l’innovation au sein des PME; • Développer des projets de stage technologiques; • Favoriser l’intégration des étudiants de l’UQAC et des collèges à travers des projets technologiques développés par des entreprises.

MISSION

é et d’essaimage de l’Universit Le Centre d’entrepreneuriat ir uvo pour mission de promo du Québec à Chicoutimi a création d’entreprises auprès la et ial l’esprit entrepreneur versitaire. de toute la communauté uni r mission de promouvoir et De plus, le CEE-UQAC a pou pement entrepreneuriales au soutenir les activités de dévelop Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Vous êtes de Sept-Îles ou des environs ? Voici ce qu’offre le CEE-UQAC Côte-Nord à la communauté de Sept-Îles, et plus particulièrement à la communauté universitaire et collégiale:

Services de gestion conseil en création et démarrage d’entreprises:

5 axes d’intervention • Promotion et sensibilisation

à l’entrepreneurship

• évaluation de projets

Conférences Ateliers spécialisés Concours Idée d’affaires ge d’entreprises Concours création et démarra et démarrage d’entreprises • Encadrement en création

• développement de l’idée d’affaires • encadrement personnalisé pour l’élaboration de plans d’affaires

Séances d’information Ateliers spécialisés és Services conseils personnalis ion de recherche et d’intervent • Développer des activités t) Bourse de recherche (étudian t) dian (étu on enti terv d’in rse Bou ention terv d’in Bourse de recherche ou rs) cou de rgé (professeur ou cha • Stages internationaux Stages internationaux ustrielle et technologique) (prospection commerciale, ind hnologiques • Programme de stages tec Stages rémunérés

20 • lundi 17 mars 2003 • le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi

Pour plus d’information, communiquez avec Mme Élaine Tremblay, coordonnatrice de programme, au 545-5011, poste 2454 555, boul. de l’Université (Québec) G7H 2B1 Tél.: (418) 545-5011 (2454) Fax: (418) 693-9072 cee-uqac@uqac.ca • http://www.uqac.ca/~ceeuqac Ce programme de stages technologiques est rendu possible grâce à la contribution financière de Développement économique Canada.

Marie-Claude Gauthier Chargée de projets CEE-UQAC Côte-Nord

• Prix catégorie universitaire: 2 000$ • Prix catégorie collégiale: 2 000$

La date limite du concours est le 12 mai 2003 à 16 h.

Midi-conférence: Les expéditions Agaguk

Témoignage entrepreneurial Mardi le 25 mars, de 12 h à 13 h Café Campus, Cégep de Sept-Îles, 175, de la Vérendrye, Sept-Îles

Ateliers de perfectionnement: Stéphane Aubin, professeur à l’UQAC

Le gestionnaire coach • Pour les entrepreneurs

Modalités de fonctionnement: • Un projet admissible doit se démarquer par son caractère de développement et d’innovation technologique; • La rémunération de l’étudiant qui participe à un stage sera partagée entre le CEE-UQAC (55 %) et l’entreprise d’accueil (45 %); • Plusieurs projets ainsi que renouvellements de projets par entreprise sont admissibles à l’aide de ce programme; • À la suite d’un stage, les entreprises intéressées à embaucher un stagiaire, pourront bénéficier d’une aide financière supplémentaire (contribution du CEE-UQAC: 6 600 $); • La rémunération accordée à un étudiant stagiaire se situera entre 10$ et 20$ de l’heure; • La durée minimale d’un stage sera de 350 heures, alors que la durée maximale sera de 560 heures (aménagement de l’horaire acceptable).

Concours création et démarrage d’entreprises:

Midi-Conférence

En collaboration avec:

Mercredi le 26 mars, de 18h30 à 21h30

Le coaching des entrepreneurs • Pour les intervenants économiques Jeudi le 27 mars, de 9 h à 12 h Lieu des ateliers: Centre d’études de l’UQAC, 700, boulevard Laure, Sept-Îles

Une expérience entrepreneur

iale

M. Christian Simoneau, directeur du développement des affaires chez Slam manage ment, une agence de relations publiques pour les athlètes québécois tels que Marc Gagnon.

Mercredi le 9 avril 2003 à 11

h45

Local P0-5000, Pavillon prin

cipal, UQAC Pour des renseignements sup plémentaires, contactez Marianne Bolduc, coordonnatrice d’activités, au 545-5011, poste 4654

Bienvenue à tous !

Programme de stages technologiques et d’affaires: Les coûts de la rémunération du stagiaire pourraient être assumés jusqu’à 55% par le CEE-UQAC.

Pour informations et inscriptions aux ateliers: Marie-Claude Gauthier, chargée de projets (418) 968-8387 CEE-UQAC Côte-Nord 700, boulevard Laure, bureau 154, Sept-Îles (Québec) G4R 1Y1


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.