Griffonnier009 29septembre2003

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• 5 à 7 tous les jeudis (avec fromages et terrines de la région)

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Spectacles, expositions et plus Improvisation tous les mardis Ligue de Baby-foot le dimanche 2 pour 1 tous les soirs

Ouvert tous les jours dès 20h 320, Racine Est, Chicoutimi

698-1331

No 9 • 29 septembre 2003 • 12 pages • 5000 copies • gratuit • journal_griffonnier@uqac.ca

Encore la FEUQ

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L’UQAC représentée à Forces AVENIR

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MAGE-UQAC Ton milieu, tes etudes, ta place

U Q A C

Festival étudiant 2004

Les actions continuent

Préparation pour la commission parlementaire ors de la semaine dernière l’institution a, de nouveau, mis en haut relief sa position en faveur d’un financement adéquat pour son fonctionnement et du maintien d’un maximum d’accessibilité. Cette position a été relatée par M. Gauthier, directeur des affaires publiques, des suites d’une sortie dans les médias de votre association générale appuyée du Regroupement Action Jeunesse qui est en fait le Forum Jeunesse Régional. En effet, le MAGE-UQAC est sorti dans les médias par voie de communiqué de presse, jeudi dernier, à la suite des paroles du président de la Conférence des Recteurs et des Principaux des Universités du Québec (CRÉPUQ), M. Lacroix. Cette table représentant toutes les institutions universitaires du Québec est un interlocuteur

privilégié envers le gouvernement. M. Lacroix, sous le couvert Frédéric Simard de son titre de recteur de l’Université de Montréal, s’est clairement prononcé pour le dégel des frais de scolarité. Il va de soi que le financement de nos institutions doit venir de quelque part, mais les étudiants ne sont pas encore à même d’assurer ce financement. Les étudiants sont, dans une très forte proportion, aux prises avec des dettes d’études. Ils doivent se loger, se nourrir, se vêtir et se déplacer... L’instruction est un des bienfaits de notre société et se doit d’être favorisée par cette dernière. Une accessibilité financière aux études et une accessibilité géographique sont les seules à nous permettre de se développer et d’innover collectivement.

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Les soirées

MIX GAME GAME À gagner :

Calendrier des partys Septembre

Le MAGE-UQAC s’inscrit, avec sa couleur locale, dans le mouvement national de revendication pour notamment obtenir une loi cadre pour circonscrire les frais de scolarité et les frais afférents ainsi que de maintenir le gel.

L

À l'orée de ce nouveau trimestre, nous en sommes déjà à prévoir l'activité de l'année, soit le Festival étudiant. Se déroulant sur 4 jours et mettant en action près de 200 personnes à tous les ans, le Festival étudiant est sans contredit un événement en soi. Vous désirez faire tripper le monde, participer à la logistique d'un pareil événement, aller chercher des commanditaires, monter des activités et teinter de vos idées ce festival? Venez donner votre nom au secrétariat du MAGE-UQAC pour vous joindre au comité organisateur ou faites le par courriel à l'adresse suivante: info@mageuqac.com.

Lundi 29

Association des étudiants du module des sciences administratives (AEMSA)

Mardi 30

Regroupement des étudiants diplômés en sciences de la terre 2e et 3e cycles (RÉDIST)

Octobre Mercredi 1er

Sociologie

Jeudi 2

Activité physique

Lundi 6

Informatique

Mardi 7

Géographie

Mercredi 8

Chimie

Jeudi 9

Enseignement préscolaire et primaire

Lundi 20

Génie

Mardi 21

Activité physique

Mercredi 22

Enseignement secondaire et collégial

Jeudi 23

Association des étudiants du module des sciences administratives (AEMSA)

À surveiller ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE

5000 $

Forme ton équipe de 5 personnes! Les places sont limitées!

Ouvert à tous Pour infos: www.mageuqac.com

le 21 octobre 2003 comprenant notamment: l’adoption des états financiers suivez les informations dans le LisMAGE ou sur le site Internet


L a l a n t e r n e d e l ’ i n t e r ne L’UQAC et l’avenir Michel Belley vise la réussite

U Q A C

Le recteur de l’UQAC, Michel Belley, est fier de l’image que projète actuellement l’établissement régional et a foi en les années à venir qui permettront, selon lui, d’établir une fois pour toute l’UQAC comme un épicentre de la connaissance générale et spécialisée. Patrick Voyer

M.

Belley soutient que présentement, la plupart des engagements pris avec le gouvernement ont atteint leur cible. Quant aux taux de réussite et à l’excellence de l’UQAC dans certains domaines (givrage, foresterie, aluminium, etc.), le recteur se réjouit de la progression constante de l’institution. Seulement, il estime que la situation monétaire d’une université dépend des subventions qui y sont injectées selon ses besoins et ses particularités. Chose qui tarde quelque peu à se faire comprendre au gouvernement, mais qui est en bonne voie de «guérison».

la professeure Carole Dion, ont chapeauté ces projets d’envergure et mobilisé les gens autour de la question des échecs, bien souvent liés au décrochage.

Depuis maintenant deux ans, des comités ont pris des initiatives intéressantes en vue de remplir des contrats de performance. Ces contrats ont été créés pour réduire l’abandon scolaire et augmenter le nombre de cours réussis par les étudiants. Des bénévoles, comme

Le recteur avoue que l’argent n’est pas le principal problème, s’il en est un, lorsque vient le temps de recruter des professeurs. Il assure que la rareté des profs à l’UQAC est quasi légendaire: «On s’habitue à sa «misère», mais on prend les grands moyens pour recruter et supporter

«Avant, on perdait des étudiants pour toutes sortes de raisons. Maintenant, la culture de la réussite doit être omniprésente et ce, dans tous les secteurs de l’université. Nous devons changer l’opinion de tous et trouver les moyens nécessaires pour que les programmes soient bien consolidés», explique Michel Belley.

Profs

les jeunes profs le plus tôt possible», de dire M. Belley. Ce dernier ajoute que l’UQAC essaie d’être créative pour opérer une «sélection intelligente» au sein du professorat. Il y a plusieurs années, alors que le marché des professeurs était florissant, l’exécutif de l’université avait conclu une entente de principe avec le Syndicat des profs de l’UQAC. Cette entente stipulait que chacun et chacune pouvait prendre sa retraite à 60 ans et encaisser une pleine année de salaire. Ceux ou celles qui désiraient continuer étaient pénalisés. Cette mesure visait à faire de la place au

jeune corps professoral. Aujourd’hui, avec cette période de pénurie à l’échelle québécoise, l’entente a changé: on les encourage à rester jusqu’à au moins 65 ans, ce qui entraîne un roulement moins dynamique qu’il y a deux décennies.

Le recteur de l’UQAC, Michel Belley estime que la culture de la réussite doit être omniprésente dans l’esprit des universitaires. (Photo Patrick Voyer)

Héma-Québec

Cotisations étudiantes

Pourquoi se plaindre quand elles nous reviennent? D’après Michel Belley, il ne faut pas faire des cotisations étudiantes obligatoires une question de principe. Patrick Voyer

L

La campagne continue C’est ce qu’a effectivement confirmé M. Belley. «Oui, on relance! Mais ce n’est pas prêt tout de suite», nuance-t-il. Dans les semaines qui vont suivre, plus d’initiatives seront prises en compagnie de l’Association des anciens diplômés et amis de l’UQAC. Le recteur entend solliciter davantage les anciens finissants de l’université pour que les ristournes aux étudiants soient plus invitantes encore. Beaucoup d’anciens dirigent des entreprises, des bureaux et occupent des postes de prestige dans la

société. Michel Belley lance que leur succès peut être jumelé à l’apprentissage qu’ils ont reçu à l’UQAC et qu’eux-mêmes en sont conscients.

En passant Le Centre des technologies de l’aluminium (CTA) sera livrée vers la fin du mois d’octobre. La bâtisse, propriété du Centre national de recherche du Canada, fait d’hors et déjà bon voisinage avec l’UQAC. Des offres d’emplois en recherche seront envoyées de manière imminente et certaines équipes se sont déjà installées dans les locaux... Forte d’un surplus de 3,4 millions$ l’an dernier, l’UQAC s’est donnée comme mandat d’améliorer et d’équiper adéquatement les locaux de classe et de remplacer le central téléphonique jugé trop vétuste. M. Belley racontait quasiment à la blague que d’ici l’an prochain, le fournisseur n’assurerait plus la viabilité du central! De là l’urgence.

L

Patrick Voyer

e coordonateur Rock Corriveau s’est dit très satisfait de la réponse du public. Héma-Québec poursuivait sa tournée régionale en sillonnant le territoire jusqu’à Dolbeau-Mistassini. Ces activités sont des plus importantes car à toutes les 80 secondes, quelqu’un a besoin de sang dans la province de Québec. Héma-Québec exécute de deux à quatre collectes par jour à l’aide de plusieurs équipes qui travaillent simultanément. M. Corriveau a expliqué que plusieurs donneurs ont dû être refusés car ils avaient trop de symptômes ou présentaient trop de risques de contamination. Avec les maladies et les virus qui circulent partout, Héma-Québec ne prend aucune chance. Guillaume Côté est donneur universel (groupe sanguin o-) et c’est pour cette raison qu’il a décidé de participer à l’événement. «Je suis en santé alors j’en fais profiter les autres!», a-t-il admit. Pour sa part, Julien Duchesne accompagnait sa femme en ce 16 septembre. Rendu sur les lieux, il s’est dit que tant qu’à être là, autant donner aussi!

La collecte de sang qui s’est tenue à l’UQAC a été un vif succès et permettra sans doute de sauver bien des vies! (Photo Patrick Voyer)

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Ces petits montants additionnés à la facture globale des coûts d’études assurent de meilleurs services et un encadrement plus serré aux étudiants, croit M. Belley. «Vous pouvez vous donner des moyens par quelques petits

efforts. L’an passé, la presque totalité des sommes de la campagne a été retournée directement aux gens, surtout sous forme de bourses», rappelle le recteur. Le président du MAGE-UQAC, Frédéric Simard, a d’ailleurs précisé que les étudiant(e)s on cotisé à plus de 300 000$ depuis le début de la campagne, soit une somme gigantesque comparativement aux autres donateurs.

La collecte de sang qui s’est tenue à l’UQAC les 15 et 16 septembre, a été un vif succès. Près de 450 personnes, jeunes et moins jeunes, sont venues donner du sang.

le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi • lundi 29 septembre 2003 •

e recteur ne comprend pas comment on peut se plaindre de payer 5$ dans le cadre de la grande campagne de financement, alors que les frais demandés dans d’autres universités du Québec sont beaucoup plus substantiels. D’accord, il en coûte moins aux étudiants de l’UQAC et on peut se targuer d’avoir cette chance, mais Michel Belley allègue qu’on peut tout de même réfléchir sur la situation. «Il ne faut pas être prisonniers de nos grands principes! Qu’est-ce que cinq dollars? Une bière en moins bue par les étudiants? Nous pouvons nous dire que nous sommes dans une ère d’aisance, mais il faut aussi faire voir aux étudiants qu’ils ont un traitement VIP, comparativement à ce qui se passe ailleurs», tranche-t-il.

Bonne collecte


U Q A C

L a l a n t e r n e d e l ’ i n t e r ne L’UQAC dans l’avenir

L’encadrement des étudiants

Stabiliser le nombre Les chargés de d’étudiants est la clé cours désirent Comment sera l’UQAC dans dix ou quinze ans? Le recteur Michel Belley a ses petites idées là-dessus...

plus de moyens

Patrick Voyer

I

l affirme que la stratégie à privilégier est la même qui prévaut depuis quinze ans à l’UQAC: la recherche, le travail en partenariat avec le milieu régional et surtout essayer de garder le nombre de 6500 étudiants à l’intérieur des murs.

Étudiants étrangers Cette notoriété provinciale déborde également sur les plans national et international. Ce dernier point interpelle particulièrement le recteur. La venue d’étudiants étrangers est pour lui d’une grande importance. Depuis deux ans, M. Belley avoue essayer de trouver des moyens pour leur faciliter la tâche. «La clé, c’est l’exonération des frais de scolarité.»

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Certes, il consent qu’il n’en veut pas aux jeunes qui désirent explorer d’autres avenues (Québec, Montréal). Cependant, il indique qu’il y aura toujours de la place à l’UQAC, même pour ceux et celles qui souhaitent «Présentement, nous se promener d’un La venue d’étudiants étrangers avons quinze exonéétablissement à l’autre. est d’une grande importance. rations, et pour égaler Dans cette optique, lors le niveau provincial, il faudrait en avoir du dernier Rendez-vous des régions, les recteurs cinquante!», informe-t-il. Avec le choc démades Universités du Québec (UQ) de la province ont mis sur pied un programme permettant à gogique qui sévit dans la région, l’immigration semble demeurer une solution efficace pour que le nombre d’étudiants demeure le même. De plus, cela apporte de la diversité et une richesse intellectuelle insoupçonnée. Présentement, il y a plus de cinquante étudiants et étudiantes étrangers à l’UQAC. Le recteur est persuadé que l’UQAC est une université bien connue dans plusieurs pays. À preuve, des ententes avec la Chine ont été signées et des programmes de maîtrise sont accessibles pour les étudiants chinois. Ils peuvent apprendre le français tout en restant chezMariella (Mexique), Jocelyne (Sénégal) et Éli (Mexique) sont trois des eux également! Pour les couraquelque cinquante étudiants étrangers à avoir choisi l’UQAC pour geux qui osent quitter le nid approfondir leurs connaissances. familial pour venir étudier à (Photo Patrick Voyer) Chicoutimi, M. Belley désire leur apporter le plus bel environnement de vie toutes les UQ de reconnaître, en théorie, les possible. équivalences. Michel Belley estime que le gouvernement devra toutefois tenir compte des critères appropriés à l’UQAC lorsque viendra le «Je suis sensible à la création d’une vie étudiante temps de subventionner les universités comme il mobilisatrice et intéressante! Il faut qu’il y ait de l’a promis. De sorte que, dès l’an prochain, l’animation dans l’université, car c’est ici que l’UQAC pourra asseoir définitivement sa vivront les étudiants étrangers», de conclure réputation de centre d’excellence dans les Michel Belley. créneaux qui lui sont propres.

Prochaine parution: Lundi 27 octobre Tombée textes: Lundi 13 octobre 17h Tombée publicitaire: Lundi 20 octobre 17h

Le président du Syndicat des chargé(e)s de cours de l’UQAC, Richard Perreault, espère que l’université mettra bientôt à la disposition des «profs occasionnels», comme on les appellent parfois, les ressources nécessaires pour qu’ils puissent encadrer adéquatement leurs étudiants. Patrick Voyer

M.

Perreault estime que si l’UQAC a comme objectif la réussite de tous ses étudiants, il devra prendre les moyens pour. «La recherche et tout cela c’est bien beau, bravo, mais il ne faut pas oublier l’enseignement et l’encadrement qui sont au coeur du projet de réussite», a-t-il confié la semaine dernière. Le président trouve que les chargés de cours sont quelque peu laissés pour compte dans toute cette histoire, même s’il admet que les relations entre la partie patronale et le syndicat sont très bonnes. Dans la dernière convention collective, M. Perreault explique que l’organisation a fait des acquis concernant ce si cher encadrement. Sauf que ces séances financées par l’UQAC se déroulaient sous la forme de projets et non sur une base générale. Ce que M. Perreault désire dans l’avenir, c’est donc une institutionnalisation de l’encadrement de qualité offert aux étudiants, en somme une bonification de ce qui a déjà été accompli. Ce but pourrait être atteint, pense-t-il, par la mise sur pied de bureaux et d’équipes pédagogiques.

Le président et porte-parole du Syndicat des chargés et chargées de cours de l’UQAC, Richard Perreault. (Photo Patrick Voyer)

Le président espère que les chargés de cours seront reconnus et rémunérés selon les précieux services qu’ils rendent aux étudiants et, par ricochet, à l’université. «Faut se donner des moyens, des ressources, pour atteindre nos objectifs. Si on gagne, c’est toute la communauté qui gagne», tranche-t-il. Dans le passé, ces demandes leur ont été refusées pour des raisons économiques bien sûr, et aussi d’autres raisons d’ordre administratif. Plus de 550 chargés (ées) de cours enseignent à l’UQAC, ce qui représente grosso-modo entre 55 et 60% du corps professoral au premier cycle. Le même pourcentage est appliqué au nombre des chargés de cours venant de la région. Leur salaire est fixe comme dans toutes les universités publiques. De ce côté, le syndicat reste tranquille, M. Perreault avoue qu’il ne reçoit pas beaucoup de plaintes. Ce qui pourrait cependant échauffer les esprits lors des prochaines négociations en janvier, sera cette question de l’encadrement. Le président allègue que le dossier traîne depuis une dizaine d’années et qu’il est temps de le clore le plus vite possible dans un climat de respectabilité.


U Q A C

L a l a n t e r n e d e l ’ i n t e r ne La priorité aux études S.V.P.! La FEUQ sur le pied de guerre

«Gouverner, c’est faire des choix, alors nous ce que nous voulons, c’est que le gouvernement Charest fasse les bons! Le premier ministre a fait un mauvais calcul en faisant fi de l’opinion des jeunes.» -Philippe Boucher

Patrick Voyer

K

arine Dupérré et Philippe Boucher, tous deux coordonateurs à la recherche à la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), étaient de passage à l’UQAC le 18 septembre dernier. Les deux sont bien au fait du dossier du possible dégel des frais de scolarité et sont venus informer les étudiants de ce qui les attend dans les mois qui vont suivre. Ils ont aussi fait signer une pétition pour que le gel des frais soit respecté par le cabinet Charest. Le 15 septembre, soit la date butoir imposée par la FEUQ et son partenaire au collégial dans cette affaire, la FECQ, une lettre de la part du ministre de l’Éducation Pierre Reid a été reçue par les deux instances. Il y est dit vaguement que les 250 millions$ en investissements dans les universités

publiques promis en période électorale, ne Aussitôt qu’on leur a signifié que la pétition concernait le gel des frais seront pas injectés tout de suite mais que le de scolarité, les étudiants se sont empressés de signer. dossier progresse. Pour Philippe Boucher, cette (Photo Patrick Voyer) réponse présentée en bonne et due forme, n’est pas satisfaisante. «Il ne prennent pas les jeunes au sérieux! 50 000 noms pour la pétition (2000 à Chicoutimi) et un On ne comprend pas qu’un premier ministre comme Jean site Internet a été créé. Charest, qui avait mis les jeunes dans ses priorités, diverge ainsi de ses propositions», lance-t-il. Philippe Boucher et Karine Dupérré ajoutent que la FEUQ ne lésinera pas sur les moyens afin de se faire entendre et En ce qui a trait aux frais afférents qui augmentent dans d’obtenir cette fameuse loi-cadre sur l’accessibilité. «Nous plusieurs universités et qui ne sont pas contrôlées par le avons fait des recherches et nous avons découvert que le cabinet, Philippe Boucher en a marre. «Le gouvernement Québec possède le pire modèle d’accessibilité aux études refuse de légiférer, il n’y a plus de bout, l’éducation n’est en Occident!, admet Philippe Boucher. plus une priorité pour eux!», s’insurge-t-il.

Le recteur réagit Mobilisation et accessibilité «Le 9 octobre prochain aura lieu une grande mobilisation universitaire et collégiale pour sensibiliser le gouvernement Charest et lui montrer qu’on ne peut bafouer les jeunes», annonce le coordonateur. Lors de cette première sortie publique depuis celle survenue le 26 août dernier à Montréal devant le bureau du premier ministre, la FEUQ et la FECQ comptent manifester devant les bureaux des députés de chaque comté pour que ceux-ci soient au courant des revendications des étudiants.

Karine Dupérré et Philippe Boucher de la FEUQ. (Photo Patrick Voyer)

Depuis le 26 août, le mécontentement de la gent étudiante se fait sentir de différentes façons: on piétine la photo de Jean Charest, on placarde des affiches, on compte amasser

Nouveauté À l’UQAC

Depuis l’an passé, un bureau-voyages tente de s’implanter à l’intérieur de l’université. Celui-ci est géré et animé bénévolement par des étudiants.

I

l fait partie du réseau Tourisme jeunesse, qui regroupe une cinquantaine de bureau-voyages dans les collèges et universités à travers la province. Les bureaux-voyages ont une mission d’éducation et de sensibilisation aux voyages pour les étudiants. Cette mission se manifeste par l’information sur les voyages, l’animation touristique et l’organisation de voyages de groupes. L’information sur les voyages se concrétise par la mise en place de mini-centres de documentation. Les bureaux-voyages mettent à la disposition des étudiants des dépliants en provenance des consulats, des offices de tourisme nationaux et étrangers, des organismes spécialisés (auberges de jeunesse, échanges internationaux), des livres et des guides offerts en consultation ou pour des prêts à court terme.

Présentement, nous offrons un voyage à New York pour la fin de semaine de l’Action de Grâces (du 10 au 13 octobre) pour 249$. Pour le congé des fêtes, nous vous offrirons un voyage dans le sud, une croisière et un voyage de ski. Il est à noter que nous sommes en tout temps ouvert à vos suggestions. Bien sûr, pour que tout cela fonctionne à merveille, il est nécessaire d’avoir une équipe dynamique. Nous avons besoin de gens alors si ça vous intéresse ou si vous avez besoin d’informations, communiquez avec nous aux coordonnées suivantes: Local: P0-5080, téléphone: 545-5011 poste 2189, bv@uqac.ca, www.uqac.ca/bv

Le président de la FEUQ réagit «C’est poche. Il n’y a rien d’autre à dire car c’est le genre de papier qui ne mérite même pas qu’on réponde», a lancé Nicolas Brisson, visiblement découragé. Patrick Voyer

D

epuis que la Fédération étudiante universitaire du Québec a montré les crocs dans les rues de Montréal, plusieurs éditorialistes de quotidiens québécois ne se sont pas gênés pour amenuiser le problème, prétextant qu’une possible grève est inutile et que le président de la FEUQ faisait un «bad trip d’égo». Nicolas Brisson soutient que la FEUQ est démocratique et que les gens sont consultés lorsque vient le temps de faire des sorties ou des annonces. «Ils doivent être en manque d’arguments pour s’en prendre à moi. Peut-être qu’ils nous trouvent trop efficaces, je sais pas», de dire Nicolas Brisson. Bien que la gent universitaire soit parfois en désaccord ou ne s’occupe guère des actions entreprises par la FEUQ, le président admet que le combat se poursuit encore et que le 9 octobre prochain, il y aura bel et bien manifestations devant les bureaux des députés de comté. «Nous voulons que le gouvernement adopte la loi sur l’accessibilité le plus vite possible et que le réinvestissement soit fait dans les universités», a conclu Nicolas Brisson.

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L’animation touristique prend de multiples formes: conférences sur des destinations, sur des organismes

et des programmes pertinents pour les jeunes, kiosques sur le campus, Semaine Tourisme Jeunesse, etc. L’organisation de voyages de groupes se fait en concordance avec les dispositions de la Loi sur les agents de voyages du Québec et selon les besoins exprimés par la population étudiante.

Attaqué par des éditorialistes

le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi • lundi 29 septembre 2003 •

Un bureau-voyages à votre disposition

Lors de la Commission parlementaire, retardée au début de 2004, le recteur Michel Belley compte statuer sur l’importance d’un réinvestissement massif dans les universités. «On doit être capable de suivre les autres universités canadiennes! On veut que le gouvernement livre la totalité des sommes prévues pour le fonctionnement courant», at-il dit. À l’échelle régionale, M. Belley désire que les étudiants reçoivent la formation pour laquelle ils déboursent. Pour cela, le ministère de l’Éducation devra considérer le caractère spécifique de l’UQAC et de l’ensemble des autres institutions de région. Si aucun des 250 millions$ n’est disponible à l’échelle provinciale, le recteur assure que l’UQAC sera solidaire des autres universités, comme elle l’est présentement d’ailleurs.


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Nouvelles du f r ont Entrevue Stéphane Gareau et la magie ne font qu’un Le Griffonnier 555, boulevard de l’Université Chicoutimi (Québec) G7H 2B1

Si vous croisez Stéphane Gareau dans les couloirs de l’UQAC, ne vous leurrez pas: le magicien d’expérience ne pourra changer vos mauvaises notes en un résultat parfait! Patrick Voyer

S

téphane se spécialise plutôt dans ce qu’il décrit comme l’essence même de la magie: l’illusion. Fervent admirateur du «maître» David Copperfield, l’étudiant en Ingénierie touche à tout ce qui est micromagie. Cette forme moins spectaculaire nécessite une dextérité de haut niveau et demande beaucoup de pratique.

plus de quinze ans. Pour lui, faire disparaître des trucs, entrelacer des anneaux et mystifier à l’aide d’as de pique ne représente pas un objectif de carrière. Il ne fait même pas de spectacles privés, comme il faisait auparavant à l’école, et n’a pas l’intention de passer une annonce pour offrir ses services. Préférant demeurer dans l’ombre et s’amuser pour son profit personnel, Stéphane Gareau soutient que la magie l’a grandement aidé. «Ça permet de se dégêner, de voir quelle sorte de monde il y a autour de nous. J’ai connu des gens grâce à la magie et ils sont devenus des amis par la suite», admet-il. Pas question pour lui de voyager aux quatre coins du monde et de présenter 550 spectacles par année comme Copperfield.

        g         

Impressionnant

Stéphane Gareau a posé fièrement à côté de celui qu’il considère comme le plus grand magicien de tous les temps. (Photo Courtoisie)

Je lui ai demandé de me faire une petite démonstration de ses talents. Avec humilité, Stéphane a sorti son jeu de carte et ses élastiques qu’il traîne toujours sur lui et m’a fait quelques tours. Pas facile à comprendre et à suivre. En fait, il n’y a pas grand’chose à comprendre ; cela prend du doigté, de la vitesse et de l’audace pour être en mesure de «rouler» les gens ébahis devant soi. Il avoue ne jamais avoir excessivement dépensé pour faire fructifier la passion que lui a transmise son grand-père il y a de cela

C’est de cette manière qu’il décrit la dernière prestation du «maître» à laquelle il a assisté à Québec le 8 août dernier. Comme cadeau d’anniversaire, Stéphane ne pouvait désirer mieux! Il a été témoin pour la cinquième fois des tours exceptionnels de Copperfield avec son père, sa copine et les parents de celle-ci. La première fois, c’était en 1989 et il s’en rappelle comme si c’était hier. «Je capotais», lance-t-il.

Le show de cette année était toutefois quelque peu différent des autres. «D’habitude, Copperfield fait un spectacle télé par année et je voyais quelques-uns de ses tours, mais là il n’en avait pas fait alors je ne savais pas à quoi m’attendre», de dire Stéphane. Sans doute qu’il aura apprécié de ne pas avoir été mis au courant avant, car tout au long des deux heures, Stéphane n’a pas manqué un mouvement de son idole dont il connaît plus de 75% des secrets. Selon lui, ce show coûte environ 500 000$ à monter et il n’est pas obligatoire de connaître le

domaine pour passer un inoubliable moment comme celui-ci.

Local P0-5110, Casier #25 Téléphone: (418) 545-5011 poste 2011 Télécopieur: (418) 545-3009 Courriel: journal_griffonnier@uqac.ca

Chargés de projet:

Frédéric Simard Anne-Édith Rioux

Rédacteur en chef:

Patrick Voyer

Le dernier numéro Lors du dernier numéro, que Copperfield a acheté du magicien Alain Choquette d’ailleurs, 17 ballons ont été lâchés dans la foule. Les personnes qui les attrapaient grimpaient sur la scène pour participer à l’ultime illusion. Une femme assise derrière Stéphane avait un des ballons dans les mains mais l’a échappé, de sorte que le jeune magicien l’a saisi avec empressement. De plus, son père en a aussi attrapé un! Les deux hommes se sont donc avancés et on leur a demandé s’ils étaient de la presse, claustrophobes ou magiciens. Ne voulant pas rater sa chance, Stéphane a menti à la dernière question! Son père, ainsi que douze autres personnes se sont donc massés dans une immense boîte posée sur la scène, alors que Stéphane et les trois derniers cobayes devaient rester debout derrière pour être certains qu’il n’y avait pas de piège. Copperfield fait soudain un signal, on ferme les rideaux et quelques secondes plus tard, la boîte est rendue au troisième étage! Même avec son expérience et sa ruse, Stéphane a été ébloui par le tour et n’y a vu que du feu. On a ensuite réuni les 17 personnes dans un local où, avant de leur montrer de quelle manière on a procédé, on leur a fait jurer de ne pas révéler le «punch». Vous pouvez me croire, Stéphane Gareau a un sens de l’écoute assez aiguisé car je n’ai pu lui tirer les vers du nez.

Conception graphique, montage et pré-presse: Anne-Édith Rioux Conception de la une: Publicité:

Correction:

Collaborateurs:

Impression: Tirage:

Anne-Édith Rioux Frédéric Simard, 592-5505 (téléav.)

Crystel Jobin-Gagnon Anne-Édith Rioux Patrick Voyer Patrick Dallaire Mireille Gagnon-Langlais Crystel Jobin-Gagnon Régis Girard Pierre-Luc Grenon Imprimerie Le Réveil 5000 copies

Le Griffonnier ne se tient pas responsable de la page du MAGE-UQAC dont le contenu relève entièrement de celui-ci. Les propos contenus dans chaque article n’engagent que leurs auteurs.

Dépôt légalBibliothèque Nationale du Canada Bibliothèque Nationale du Québec Le Griffonnier est conçu par les Communications Étudiantes Universitaires de Chicoutimi (CEUC)

Prochaine parution: Lundi 29 octobre Tombée textes: Lundi 15 octobre, 17h Tombée publicitaire: Lundi 22 octobre, 17h

La rencontre Plus tard à son hôtel, après avoir mangé, Stéphane est informé par un serveur que Copperfield est descendu ici-même. Bouleversé, Stéphane se rend dans le hall et quelques minutes plus tard, qui n’arrive donc pas avec son cellulaire à la main? Hé oui. Oubliant les bonnes manières, Stéphane se précipite sur lui et lui demande un autographe et une photo. Généreux, Copperfield

a accédé au désir du magicien amateur pour faire de ce cliché un moment inoubliable dans la vie de Stéphane. Bien sûr, il aurait aimé parler magie, mais Copperfield avait l’air pas mal occupé... et n’a pu voir toute l’excitation qui régnait chez celui qui a tant d’admiration pour lui.

La Cage, c’est pas un jeu mais... c’est le fun! chicoutimi

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Nouvelles du f r ont

Chronique

La JOC en pleine effervescence

Parce que le travail des jeunes, ça compte!

Patrick Voyer

L

a prochaine fois que vous irez vous gaver de McQueqchose, de Burger Roi ou de PFK (Poulet Franchement Kaki) chers universiterribles, pensez donc à emmener dix ou vingt-cinq cents de plus dans votre portefeuille déjà vide.

Qu’est-ce que la Jeunesse Ouvrière Chrétienne du Saguenay Lac-St-Jean? Plus qu’un mouvement social, c’est une manière d’envisager sa condition de travailleur et travailleuse.

«U

Ronald, ce stratège

Mireille Gagnon-Langlais

n(e) jeune travailleur(euse) vaut plus que tout l’or du monde» (Abbé Joseph Cardjin, fondateur du mouvement) Travailleur, étudiant, finissant à la recherche d’un premier emploi, étudiant et travailleur à temps partiel ou travailleur à temps plein et étudiant à temps partiel sont autant de réalités vécues par autant de jeunes. Ce sont toutes ces réalités qui intéressent la JOC. Ce mouvement d’envergure international oeuvre au sein de 60 pays à travers le monde, regroupant de jeunes travailleurs(euses), avec ou sans emploi, agé(e)s entre 16 et 30 ans. C’est en sous-tendant des valeurs tel que le respect, la dignité, le partage et surtout l’amour, que la JOC propose diverses activités pour concrétiser sa place dans le milieu. Mais avant d’en arriver à ces activités, voici quelques faits historiques sur la fondation du mouvement. La JOC doit son existence à un belge, l’Abbé Joseph Cardjin cité plus haut, qui décida de soutenir les jeunes travailleurs et travailleuses et ce, dès 1925 parce qu’il croyait fermement qu’un(e) jeune travailleur(euse) vaut plus que tout l’or du monde. La Jeunesse Ouvrière Chrétienne tel qu’il la nomma, compte plus de 75 ans d’implication dans divers milieux et elle ne désire pas s’arrêter là. Elle continue d’oeuvrer pour venir en aide à tous les jeunes travailleurs(euses) en leur permettant, entre autres, de partager leur situation de vie avec des camarades.

Oui, dix sous. Ensuite, si vous êtes aussi forts en calcul qu’en consommation, vous serez à même de constater que l’abîme entre le très riche et le trop pauvre flirte dangereusement avec le noyau terrestre. Pour vous situer, ce cœur de glaise mélangé avec les flammes de l’enfer se situe sous vos pieds et, non, à votre grand regret, ce n’est pas la Chine ou son concurrent proche, le Bouthan. Dix sous de plus à chaque année donc sur le trio Big Mac (rendu à 5,09$), couronné de manière illusoire en France par le nom de «Royale Cheese». Selon mes amis doctoratés en maîtrise de finances, il atteindra 6,00$ dans trois ans. À pas d’ogre comme cela, ce hamburger double étage dont les boulettes de viande décident parfois de surfer sur le pain et de vous tomber sur les doigts, voire sur l’entrejambe, remplacera bientôt le canard au caviar des repas du samedi soir de la «Famille Royale». Non mais, ne peuton pas assurer l’accessibilité du Biguemaque à tous? Que se passe-t-il avec ce gros bêta? Manquet-il d’amour, est-il moins en demande depuis la venue du double quart de livre avec fromage (à manger avec pince-nez et gants de chirurgien), est-il en crise existentielle? Ah, que ne ferait-il pas pour se faire désirer, le bon vieux gras du bide. Dix sous. C’est ce qu’il

Meee non, ce n’est pas le produit qui décide, c’est le décideur. Et ça, chers universiterreàterre, ce n’est pas vous. C’est lui là, chose, un humain qu’on ne connaît pas mais qui, lui, nous détient. Pas fou Ronald, il sait pertinemment que les enfants se bleuissant les rotules dans ses jeux labyrinthiques ne viennent pas seuls au MecDonalde. Il le sait que maman raffole des deux feuilles de salade reposant dans leur habitacle plastifié, que papa s’en permet une chaque semaine en se salissant le bout du nez avec la mayonnaise de son MacCocorico et que sa grande sœur rêveuse croit pouvoir gagner une motomarine en dérrrroulant le rebord de son carton de frites. À bien y penser, en visionnant ces images de bonheur indiscutable, ces illustres compagnies sont des marchands de rêve dont on ne peut éviter la bonhomie. Oups, pardonnez-moi, je dois quitter, les trente-six voitures et treize motos qui attendaient devant moi à la commande à l’auto sont passées... Je m’avance vers le panneau «commandez ici s.v.p.» (devenu électronique par magie et par progrès aussi) et j’entends: – Bonjour, bonsoir, salut, bienvenue... puis-je te, vous, heu... offrir notre nouveau trio quadruple cheeseburger?, chante alors la sympathique étudiante qui travaille de nuit pour payer ses livres d’école à 2$ de droits d’auteur par page. Ah... La nuit... Comme dirait l’autre, moment idéal pour décompresser en remplissant son devoir de citoyen mondial solidaire qui aime bien s’en mettre plein l’aorte. Péesse: Je n’ai malheureusement pas pu, comme prévu, rencontrer le nouveau (ou nouvelle) directeur général des communications (ou agent de développement pour les difficiles) pour la simple et bonne raison qu’il ou qu’elle n’existe pas encore. Meilleure chance le prochain mois!

nous recherchons: Un vendeur de publicité, rémunéré à la commission, qui assure au journal la stabilité financière nécessaire à sa pérennité;

En plus des loisirs et du soutien, la Jeunesse Ouvrière Chrétienne offre des formations pour sensibiliser les gens sur les droits des jeunes travailleurs et travailleuses, pour informer sur les normes du travail ou même une formation en informatique. «La JOC c’est un lieu d’action, de formation et de loisirs. Des actions concrètes pour aider à l’amélioration des conditions de travail, des formations adéquates pour mieux vivre sa condition de jeunes travailleurs(euses) avec ou sans emploi et des loisirs à moindre coût pour socialiser et partager avec d’autres jeunes.»

Des chroniqueurs culturels, sportifs et environnementaux; Des illustrateurs.

Pour tout renseignement, ne vous gênez pas, communiquez avec nous!

 

Journal Le Griffonnier 555, boulevard de l’Université Chicoutimi (Québec) G7H 2B1 Local P0-5110i 545-5011 poste 2011 Journal_Griffonnier@uqac.ca

Il ne faut surtout pas oublier qu’en tant que mouvement international, la JOC vise à faire avancer les choses et que c’est une organisation démocratique dirigée et orientée par les jeunes eux-mêmes: par eux, pour eux et avec eux», peut-on lire sur leurs documents. Si cela vous intéresse, ou pour en savoir plus, vous pouvez vous renseigner sur le site: www.jocnq.ca

Des administrateurs; Des collaborateurs chevronnés, prêts à fouiller et à enquêter;

 g               

C’est la méthode du Voir-Juger-Agir qui vise à rendre chaque jeune plus responsable, à vivre dignement sa condition de travailleur et à faire une société meilleure. Comment la JOC arrive-t-elle à atteindre ces objectifs? Par le biais de nombreux services et activités. Les membres de la JOC organisent à chaque année des activités sociales et de loisirs (souper-partage, party, sortie plein-air). Le rallye-camping qui se tient au mois d’août permet de revendiquer le droit aux vacances. Plusieurs équipes de discussion sur les conditions de vie et de travail offrent un soutien à tous ceux qui désirent partager leurs expériences personnelles.

Car, si la tendance se maintient et, selon ce que mes agents spéciaux déguisés en clown grotesque à perruque rouge et à bas rayés couleur pâté chinois canadien m’apprennent, le «contexte actuel» ferait monter en flèche de tout bois les prix des trios de fast-food. Ça et d’autres choses essentielles bien sûr (ne me parlez pas du prix de la douzaine de beignes fourrés deux fois moins qu’avant – rendue à 5,75$, – ou de tout autre produit de compagnies surnommées par l’espace vide laissé par l’anneau fariné qui vous beurre les doigts à chaque empoignade).

veut. Tel une tireuse de bonne aventure, je me risque à deviner ce que la Maquecroquette veut, elle, bien emmitoufflée dans son manteau de pustules huileuses. Veut-elle gravir les sommets comme son grand-père au pain graines de sésame servi sur sauce teinte caca d’oie?


s o c i é t é

Nouvelles du f ront

8 • lundi 29 septembre 2003 • le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi

Nouvelle stratégie

MigrAction veut stopper l’exode des jeunes

L’exode des jeunes fait constamment parler, mais au-delà des paroles, il y a les actes: huit organisations jeunesse de la région se sont unies au milieu du mois pour proposer la nouvelle Stratégie MigrAction.

L

’objectif, qui a été bien accueilli, entre autres par le député de Roberval, Karl Blackburn, est de créer les conditions favorables à l’établissement de 2000 jeunes par année au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Avant que la région se vide de ses talents et de son avenir, les principaux intéressés veulent agir et vite. Les responsables de cette annonce, dont le Regroupement Action Jeunesse 02, les Carrefours jeunesse-emploi de Saguenay, Roberval, La Bivoie et les Jeunes Chambres de Commerce de Chicoutimi et de LacSaint-Jean-Est, désirent passer en mode solutions et contrer l’exode des jeunes de diverses façons. Cinq cibles d’intervention

Patrick Voyer

sur lesquelles les neuf agents de MigrAction travailleront ont été identifiées: image positive de la région, mesures incitatives à l’établissement, insertion socioprofessionnelle, culture entrepreneuriale et finalement, implication sociale des jeunes. L’équipe d’agents, composée de quatre agents de migration «Place aux jeunes», de trois agentes de mobilisation, d’une agente de développement et d’un agent des communications, opérera au niveau local et régional. La stratégie interpelle plusieurs partenaires financiers, dont les deux paliers de gouvernements et tout le milieu municipal régional.

Fonction publique québécoise

Campagne de recrutement universitaire Vous cherchez un emploi stimulant en lien avec votre domaine d’études et vous voulez relever des défis? Surveillez la campagne de recrutement universitaire de la fonction publique québécoise qui se déroule du 22 septembre au 17 octobre prochain.

E

n plus d’offrir des emplois intéressants, le gouvernement du Québec propose des conditions de travail concurrentielles, un aménagement souple de travail et des activités de formation. Un emploi dans la fonction publique, c’est aussi la possibilité de travailler dans différents secteurs, dans différents ministères et organismes, ou même dans différentes régions du Québec!

aussi l’occasion de consulter l’appel de candidatures 2003 qui couvre une variété de secteurs d’activités: administration, économie et finance, architecture et aménagement paysager, culture, langue et communication, développement économique, droit, éducation, informatique, ingénierie, recherche et intervention sociale, sciences de la santé ainsi que sciences pures et appliquées.

Profitez des visites de l’équipe de Recrutement étudiant Québec et de représentants de divers ministères et organismes dans votre université pour connaîte les possibilités de carrière et les avantages que vous offre la fonction publique québécoise. Vous aurez

Vous trouverez les dates de Recrutement étudiant Québec ainsi qu’une foule de renseignements sur le recrutement étudiant sur le site Internet du Secrétariat du Conseil du trésor au: www.tresor.gouv.qc.ca/étudiants.


s o c i é t é

Nouvelles du f ront Elle représente l’UQAC au Gala de Forces AVENIR

Cynthia Bergeron en liste pour «Créations de femme» Cynthia Bergeron, étudiante à la maîtrise en interventions régionales à l’UQAC, est la seule personne qui représentera l’université régionale lors de la 5e édition du Gala Forces AVENIR, qui se tiendra au Grand Théâtre de Québec le mercredi 8 octobre prochain. Patrick Voyer

A

vec son projet «Créations de femme», qu’elle a réalisé à Bamako au Mali de septembre à décembre 2002 grâce à une bourse, Cynthia ira représenter l’UQAC avec la ferme intention de décrocher la palme dans la catégorie Arts, lettres et culture. La jeune femme s’est rendue dans un centre de détention à Bamako pour faire la promotion et la valorisation de l’esprit créatif et du savoir-faire de la population féminine malienne.

traditionnels par le biais du design et de la création», a-t-elle expliqué.

C’est par le biais de la fabrication de savons que les détenues ont trouvé une source insoupçonnée de création. D’ailleurs, la production de savon est déjà très prisée en Afrique de l’Ouest.

Une vente des produits, effectuée lors d’une exposition tenue à la fin du projet, a permis au Centre de détention d’obtenir les moyens financiers pour poursuivre le processus de mise en marché de la production.

«En tant que designer, je me perçois comme une intervenante auprès de la société, afin d’outrepasser les aspects purement économiques reliés à la production de biens de consommation de notre monde moderne. Je cherche aussi à améliorer notre compréhension globale des valeurs contemporaines et du passé... Je désire donc ardemment contribuer à l’épanouissement social et culturel des peuples

Les nombreuses femmes incarcérées ont ainsi expérimenté un processus complet de design. Elles ont aussi pu établir des liens sociaux solides facilitant l’émancipation économique de leur communauté, et surtout leur propre réinsertion sociale.

Forces AVENIR a comme mission de reconnaître, d’honorer et de promouvoir les jeunes universitaires qui, par leur dynamisme, leur initiative et leur implication dans leur milieu, contribuent à leur façon à faire la différence pour un monde meilleur. Nous souhaitons la plus grande des chances à Cynthia!

Cynthia Bergeron en plein milieu de travail au Mali. (Photo Courtoisie)

Perspectives

Voilà des solutions «positives» Régis Girard vous propose ses idées sur deux thèmes qui ne cessent de faire parler: les multinationales et la pauvreté.

N

e soyez plus défaitistes ni négatifs, et cessez de dire: «on est pas capable»,«c’est impossible»...

(2) Les multinationales nous désindustrialisent (détruisent nos PME locales) et enlèvent 75% des emplois. Pour chaque emploi qu’elles créent, c’est dix emplois que l’on perd. Ce sont des emplois coûteux à même notre privation! Le secteur primaire doit être de propriété collective, sinon les deuxièmes et la troisième transformations seront toujours précaires, parce que dépendantes des grandes entreprises privées qui se sont accaparées le secteur primaire (nos ressources naturelles). Ces multinationales ne partiront toujours bien pas avec nos lacs, nos terres, nos forêts, nos mines...!? Vous voyez que la richesse c’est nous qui l’avons!

(5) Rien de plus scientifique que le partage, l’égalité et les valeurs fraternelles: car ils permettent à TOUS de profiter de tout, il n’y a rien de plus économique et de plus rentable! Michel Belley, recteur de l’UQAC, voici un thème que vous pourriez afficher en permanence audessus des portes d’entrée (côté Pavillon des Humanités): «Le bonheur de chacun dépend de celui de tous les autres». Un thème aussi «positif» influencerait tout le monde correctement durant leurs années de formation et

(6) 40% des gens vivent sous le seuil de pauvreté... parce que nous ne savons pas partager! La seule façon d’éliminer la pauvreté est d’assurer la sécurité financière à tous! (7) 272 riches entreprises nous doivent 29 milliards$ en impôts reportés cumulés au Québec alors que seulement six milliards$ suffiraient à éliminer la pauvreté! Donner plus d’argent aux moins nantis: c’est sortir l’argent des banques et la faire circuler entre tous! (8) 80% des artistes vivent sous le seuil de pauvreté, et la moitié d’entre eux sont sur l’assistance sociale: cela jette la honte sur nous tous! (9) Il y a plus de 1000 organismes au Québec pour faire accepter et distribuer la pauvreté. Sous les masques du dévouement, de la charité, de l’entraide, de la science, de l’innocence se dissimulent souvent le cruel visage de l’intérêt! La vraie charité est d’assurer à tous assez d’argent pour leurs besoins fondamentaux et, pour que chacun dans le libre-choix, participe à la société. (10) Comment a-t-on pu laisser les autres nous faire croire qu’ils étaient mieux et plus heureux que nous? Personne ne peut-être mieux ou plus heureux que nous: car personne n’est nous! Tu dis que tu ne t’es jamais aimé: mais alors pourquoi ne commencerais-tu pas à le faire!

9

(3) Une multinationale est une

(4) Nationalisons donc les barrages d’Alcan! (Shipshaw, Îles Malignes et Chutes des Passes) Cela nous rapportera en hydroélectricité plus de deux milliards$ par an! Avec l’hydroélectricité, nous avons une énergie inépuisable qui nous rendrait tous rentiers si on savait en partager et en gérer les profits!

aurait un effet incalculable sur tout et sur tous... Un simple slogan peut arriver à faire des changements sociaux importants! le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi • lundi 29 septembre 2003 •

(1) Notre région a un PIB de huit milliards$ et avec le TIP (le Tableau d’Imposition Proportionnelle) on peut aller en chercher six milliards$ dont quatre milliards$ pourraient être redistribués également entre tous: ça donnerait à chacun de nous une rente annuelle de 40 000$. Vous y avez pensé? Régis Girard Critiques et propositions: dwanrg@hotmail.com

stratégie de la défense militaire d’un pays ou d’alliances (bancaires ou groupes d’affaires) pour s’immiscer dans un autre pays sous le couvert de denrées essentielles, l’appauvrir et le rendre dépendant à l’économie! Bien des pays empêchent des multinationales d’entrer!


c u l t u r e

Y’a matiere...

Une rentrée tout en bande dessinée

Il était une fois au Mexique

Êtes-vous tombé La trilogie est terminée... une chance! dedans quand vous étiez petit? Véritable institution en Europe, le monde de la bande dessinée s’enrichit d’un nouveau titre. Nos gaulois favoris reviennent en force mais dans une toute nouvelle forme qui saura plaire à tous les amateurs et peut-être même à tous.

L

Mireille Gagnon-Langlais

Avez-vous déjà eu l’impression que les trilogies (Star Wars, Retour vers le futur, Le Parrain) finissaient non pas en queue de poisson, mais nous laissaient sur notre faim? Bien souvent, le troisième volet n’égale pas le premier ou le second de chaque trilogie. Coïncidence? Paranoïa? Délire schyzo-psycho-truc?

Patrick Voyer

P

as avec «Il était une fois au Mexique», la fin de la trilogie complètement folle de Robert Rodriguez («El Mariachi», «Desperado»), de qui

e monde de la bande dessinée ne saurait plus se passer de son irrésistible duo et de leurs camarades tout aussi inoubliables. Il semblerait bien que son auteur n’ait pas l’intention de nous laisser sans nouvelles très longtemps. Profitant de la rentrée scolaire québécoise, jetez-vous dans la lecture d’Astérix et la Rentrée gauloise. Il s’agit d’un album hors-série de la collection Astérix dans lequel est rassemblé, après un travail de mise en forme et de rafraîchissement, quelques histoires parues dans des journaux et des hebdomadaires. L’éditeur nous fait part d’entrée de jeu de la demande pressante d’une telle publication.

10 • lundi 29 septembre 2003 • le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi

Réclamée à cor et à cri par des hordes armées de lecteurs, exigée par des légions de collectionneurs sauvages, attendue par des libraires hagards devant leurs échoppes, la version Officielle d’Astérix et la Rentrée gauloise est entre vos mains. Avec une telle entrée en matière, croyez-moi, vous n’avez pas fini de sourire lors de votre lecture. De la naissance d’Astérix et d’Obélix, on passe au Lutèce olympique sans oublier des planches exceptionnelles sur un Astérix tel que vous ne l’avez jamais vu... Cette drolatique publication retrace, à travers de ourts c épisodes expliqués par l’éditeur, une partie de l’histoire de la bande dessinée créée par René Goscinny et Albert Uderzo. Bien que Goscinny soit décédé en 1977, certaines planches sont signées par les deux hommes car datées d’avant l’année de son décès. Plus que tout autre titre de la collection, Astérix et la Rentrée gauloise fournit à son Ce petit bijou de BD renferme 14 histoires lecteur une quantité complètes où l’on retrouve, bien entendu, d’informations nos héros gavés de potion magique. parfois connues mais souvent inédites. Saviez-vous qu’Astérix à fait, en 1986, la promotion de la candidature de Paris en tant que ville d’accueil des Jeux olympiques de 1992? On peut d’ailleurs voir au début de Lutèce olympique l’affiche promotionnelle créée par Uderzo, affiche exposée sur tous les mâts de la capitale. Qu’il soit question d’anecdotes croustillantes ou du plaisir de lire les mésaventures d’Astérix et de son entourage, Astérix et la Rentrée gauloise nous propose un tout des plus intéressants. Mais cessons de prêcher, bonne lecture et amusez-vous bien! Et si le sujet vous intéresse, voici l’adresse du site officiel d’Astérix: www.asterix.com. Référence: GOSCINNY, René et UDERZO, Albert (2003) Cote Griffon: ****1/2 pour la potion magique.

truculents scénarios pour nous et celui-ci ne fait pas exception: Antonio Banderas se fait embaucher par un policier disjoncté qui veut révolutionner le pays (Johnny Depp) pour tuer un trafiquant mafieux (Willem Dafœ) voulant renverser le président en engageant un général sordide (connaît pas) responsable de la mort de sa copine (Salma Hayek) dans «Desperado». Le synopsis n’est qu’un prétexte à enfiler les boucheries et les scènes loufoques (vous devriez voir Depp en aveugle et Enrique Iglesias en tireurguitariste, ça vaut 100$). Pour les amateurs de chair fraîche chauffée au soleil seulement... Ah et oui, au risque de

l’on tient d’autres exemples de profondeur intellectuelle («From dask till down»). Non pas que les fusils et les morceaux de guitare sèche entre les salves meurtrières soient inutiles, ils sont plutôt kewl. Non. Mais elles sont tellement omniprésentes, les bons et les méchants meurent tellement tous qu’à la longue, on s’essouffle et on se dit que la vie n’est pas comme ça... Heureusement. Alors, l’action se déroule au Mexique. Qu’est-ce qu’il y a dans les films mexicains? Du ragoût de porc piquant, oui, des truands sniffeurs de coke, oui, des mitraillettes, oui, et bien sûr des centaines de poches de sang percées par des tireurs fous dont la cible est toujours atteinte.

répéter, les petits grattements de guitare de Banderas sont pas mal non plus, ça aide à faire passer le «motton» d’entrailles.

Je m’en voudrais de dénoncer la maladie du divertissement de Rodriguez. Il a toujours de

Cote Griffon: ** pour le «naturel» qui nous donne envie d’aller passer nos vacances au Mexique.

Cote Griffon *Ça tue **Loin du hit de l’année ***Pas si tant pire ****Ça vaut la peine *****Excellent, marvelous!

Dans le cadre de Trafic’ART 2

Films sur l'art Petit Théatre Université, Chicoutimi

Mercredi 1er octobre, 19h Soirée Michæl Snow En présence de l'artiste «Sur la longueur d'onde de Michael Snow, Zoom arrière» • Corpus Callosum (dernier film de l'artiste) Jeudi 2 octobre, 18h30 • Art vidéo • Starck • James Turrell, magicien de la lumière

• Singulier voyage entre l'oeil et l'oreille: Baudouin Oosterlynck • Le bâtiment Johnson

• La mémoire vive: l'arche rouge d'Andy Goldsworthy Samedi 4 octobre, 13h30

Vendredi 3 octobre, 18h30 • La rage et le rêve des condamnés • Music for one apartment and six drummers • Violet • Jànos Starker, une leçon de musique • Portrait d'un artiste Georges Rousse

• Sculpte-moi un arbre • Ce qu'il reste • Riopelle, Estérel 90 • Roussil ou le curieux destin d'un anarchiste impénitent • Parfum de lumière • Betty Goodwin, le coeur à l'âme • 3 sœurs en 2 temps • Joseph Giunta, un triomphe silencieux


c u l t u r e

Y’a matiere... Le Doigt Donner une chance à l’art dans l’œil Programme d’exposition

Cinéma

programmation Automne 2003 Tous les jeudis Auditorium de l’UQAC Local P0-5000 Entrée gratuite 2 octobre Vertigo Alfred Hitchcock Couleur, États-Unis, 1958 129 min., V.O.S.T.F. 9 octobre Solaris Andrei Tarkovsky N & B et couleur Union Soviétique, 1972 169 min., V.O.S.T.A. 16 octobre De retour après la semaine de relâche!

Le Centre des Arts et de la Culture offre une vitrine aux artistes et artisans en mettant à leur disposition des espaces d’expositions complets et ce, sans aucun frais.

«N

ous voulons donner l’opportunité aux artistes de faire une première exposition», explique la responsable du programme d’exposition, France Dallaire, en évoquant la difficulté, pour les jeunes artistes, d’être exposé dans une galerie sans avoir auparavant eu une expérience concrète. Les expositions peuvent être présentées individuellement ou en groupe et toutes les formes d’art sont acceptées, sans distinction. Une fois la proposition de projet acceptée, le Centre des Arts et de la Culture prend financièrement en charge l’entière exposition, du vernissage jusqu’à l’installation des pièces d’art. Les expositions sont mises à l’attention du public pour une durée d’un mois chacune. «Nous recevons une trentaine de propositions par année et

nous en acceptons douze», indique France Dallaire. Les projets sont sélectionnés par un jury qui tient compte «de la qualité, de l’originalité et de l’intégrité des œuvres. Ça doit être personnel», souligne la responsable.

photographies des œuvres et un curriculum vitæ de ou des artistes de l’expo- Crystel Jobin-Gagnon sition. De plus, une des œuvres doit être mise à la disposition du comité de sélection.

Ce programme d’exposition, mis à la disposition des artistes amateurs depuis de nombreuses années, désire offrir l’opportunité aux artistes de se produire dans la région et ce, sans que ceux-ci aient à débourser des sommes faramineuses. Les personnes intéressées à exposer au Centre des Arts et de la Culture peuvent présenter leur projet tout au long de l’année. Les propositions doivent contenir un texte de présentation, dix diapositives ou

Cinéma: Les moins que rien

Il n’y a qu’un seul Spielberg Patrick Dallaire

Je vous dis «têtes d’affiches hollywoodiennes, histoire d’arnaque, réalisateur primé maintes et maintes fois». Vous pensez quoi? Sans doute allez-vous vite avoir à l’esprit Arrête-moi si tu peux (Catch me if you can), le plus récent film de Steven Spielberg, et probablement pas Les moins que rien (Matchstick men), la dernière réalisation de Ridley Scott.

O

L’arnaque est le gagne-pain de Roy et de son protégé Frank. Ce dernier semble ravi

flagrantes, Angela sera au contraire immédiatement entraînée vers son paternel, intéressée non pas seulement par curiosité, mais aussi parce qu’elle fera preuve elle-même des talents d’arnaqueuse de celui-ci...

Loin de se révolter contre le style de vie et le métier de son père, loin d’être rebutée par ses tics, ses problèmes psychologiques évidents et ses carences affectives

Ridley Scott a pris les ingrédients du «succès commercial» et a réussi à tout rater. Malgré toutes nos tentatives, on n’arrive pas à trouver le personnage de Nicolas Cage sympathique. Les deux intrigues principales, l’arnaque-vedette et la relation entre le père et la fille sont si mal présentées, qu’elles ne présentent aucun intérêt pour le spectateur. On ne sait pas si l’actrice qui joue la jeune fille (Alison Lohman, Laurier blanc) essaie de jouer une

S’ensuivront donc, bien entendu, les péripéties prévisibles par excellence: Roy se découvrira une affection sincère pour cette enfant qui vient chambouler sa vie parfaitement rangée... Frank et lui trouveront le coup par excellence, l’arnaque qui lui permettra bien sûr de se retirer et couler des jours paisibles avec sa fortune, loin de toute cette malhonnêteté.

Christina Ricci sage ou une Dakota Fanning détestable. Le punch final est tellement «la dernière chose à laquelle on pourrait s’attendre» qu’il en devient le seul dénouement possible... Le seul intérêt du film est la présence de Sam Rockwell. Sa performance n’est pas grandiose, et c’est peut-être ce qui présente de l’intérêt, étant le seul dont le jeu ne soit pas gros et artificiel. Ridley Scott était pourtant un habitué du succès. Même s’il a connu ses flops (G.I. Jane, par exemple), on peut dire que la plupart de ses entreprises furent des réussites, dans plusieurs genres. Du premier Alien à La chute du faucon noir, en passant par Blade Runner, Thelma et Louise, Rafale blanche et Gladiateur, comment peut-on descendre aussi bas que nous présenter ce petit série B avec du budget? Cote Griffon: ** car c’est commander du filet mignon et recevoir du pâté chinois.

11

de son sort, profitant des talents de son mentor pour tout apprendre sur cette «profession» qui, selon toutes les apparences, rapporte gros. Roy, pour sa part, malgré ses talents certains et son succès dans cette entreprise immorale, semble loin d’être comblé par la vie. Obsessifcompulsif (avec un comportement presque intégralement copié sur le personnage de Jack Nicholson dans Pour le pire et pour le meilleur), il n’a pour ainsi dire aucune relation en dehors de son partenariat avec Frank. Noeud de l’histoire oblige, il découvre bientôt l’existence d’un enfant qu’il aurait eu avec son ex-femme il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine. L’enfant se révèlant être une jeune fille de quatorze ans, Roy se découvrira une fibre paternelle faisant naître le désir de la rencontrer.

le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi • lundi 29 septembre 2003 •

n aurait pourtant pu avoir beaucoup d’attentes concernant ce film qui a récemment pris affiche sur nos écrans. Mettant en vedette Nicolas Cage et la nouvelle tête Sam Rockwell (Confessions d’un homme dangereux, Charlie et ses drôles de dames, En quête d’une galaxie), ce long métrage promettait beaucoup pour quiconque connaît un peu son réalisateur. Légèreté, humour sarcastique et sortie des sentiers battus était ce que nous promettait la bande-annonce. Malheureusement, Scott semble avoir tout simplement repris les éléments qui ont fait la gloire du film de Spielberg, en s’attendant au même succès. Et c’est totalement raté...


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Midi-conférences 24 septembre 2003 és internationaux » « Conquérir les march Mme Éloïse Harvey, r inc. s et Marketing, Mecfo vice-présidente Vente

10 octobre 2003 « Les crédits d’impôts aux PME»* à la R & D accessibles u, fiscaliste M. Marc-André Clavea et Touche Samson Bélair Deloitte

18 février 2004 Dîner-conférence* au féminin » « L’entrepreneurship présidente-fondatrice , ou Mme Cora Tsouflid Chez Cora déjeuners

31 octobre 2003 »* ulgation des brevets « La stratégie de div l’UQAC Secrétariat général de et Wells, s.e.n.c. ain sgr Ca rre Cain Lama

22 octobre 2003 prise » « La relève d’une entre ecteur général, dir , ult rea ud Bo l M. Miche ch Groupe Sotrem-Malte

Mars 2004 Mini-colloque* rche de l’UQAC » « Les chaires de reche

5 décembre 2003 its »* « La gestion des confl fesseur, UQAC pro s, M. Pierre Deschêne

26 novembre 2003 neuriale » « Une histoire entrepre eur général, ect dir ré, M. Éric Duper BDH TECH

6 février 2004 affaires »* « La négociation en AC Malo, professeur, UQ ard ern s-B M. Françoi

h45 à 12h45

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*Des frais peuvent s’a

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te Le CE E-UQAC, par

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29 octobre 2003

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te 4654, mari-anne_bo

(418) 545-5011 pos rdonnatrice d’activités,

c, coo

e Marianne Boldu s supplémentaires : Mm

Pour des renseignement

Les concours et les bourses Concours Idée d’affaires Le Concours Idée d’affaires a pour objectif d’encourager les étudiants de l’université du Québec à Chicoutimi, de ses Centres d’études et des collèges de la région du Saguenay-LacSaint-Jean à développer et présenter des idées d’affaires créatives et innovatrices afin de stimuler l’esprit d’entrepreneuriat.

1er prix : 750 $ • 2e prix : 250 $ 3 prix (destiné à un projet collégial): 250 $ Date limite : 30 janvier 2004

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Concours Création et démarrage d’entreprises Le Concours Création et démarrage d’entreprises du CEE-UQAC a pour objectif de promouvoir l’esprit entrepreneurial et la création d’entreprises auprès des étudiants de l’université du Québec à Chicoutimi.

1 prix : 2 500 $ • 2 prix : 1 500 $ Date limite : 12 mars 2004 er

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Bourses de recherche et d’intervention en entrepreneurship Ces bourses visent à soutenir les étudiants, les chargés de cours, professeurs et professionnels de l’Université du Québec à Chicoutimi et des différents collèges qui souhaitent développer des projets de recherche et d’intervention orienté vers l’entrepreneurship.

3 bourses de 2 000 $ chacune Date limite : 12 mars 2004 Pour une description plus détaillée ou des renseignements supplémentaires: Mme Myriam Duperré, responsable de projets (418) 545-5011 poste 5308, myriam_duperre@uqac.ca www.uqac.ca/~ceeuqac

Vo u s ê te s d e S e p t- Îl e s o u d e s e n vi ro n s? P RO

G R A M M AT IO N 2 0 0 3 -2 0 0 4 Midi-conférences

(Entré

e libre) Octobre 2003 « Sensibilisation des PME à l’importance de l’innovation » M. Olivier Thomas, con seiller en innovation, ADRIQ Novembre 2003 « La gestion de la cro issance » M. Gilles Déry, vice-p résident aux affaires cor poratives, Pluri-Capit Novembre 2003 al « Innovation / dévelop pement » M. Marc Hamilton, pré sident-directeur généra l, Laboratoire Bio-M édic de l’Est

Ateliers d’informat

ion et de per

fectionnement Novembre 2003 « Comment évaluer le potentiel d’une idée d’a ffaires »* M. Gilles Déry, vice-p résident aux affaires cor poratives, Pluri-Capit Novembre 2003 al « La gestion des confl its »* M. Pierre Deschênes, professeur, UQAC Décembre 2003 « Aspect fiscal et lég al de la relève entrepre uneuriale »* Cain Lamarre Casgrain et Wells (s.e.n.c.) et Sa mson Bélair Deloitte *Des frais peuvent s’a et Touche ppliquer. Pour des renseignement s supplémentaires: Mme Marie-Claude Ga uthier, chargée de projet s (418) 968-8387, Ma rie-ClaudeG@cegepsept-iles.qc.ca.


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