Griffonnier014 10mars2004 by Journal Le Griffonnier

 CD-K7 Vinyles 33, 45 et 78 tours Audio-vidéo Audio professionnel Instruments de musique Jeux vidéo OUVERT lundi au samedi 10h à 17h

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18, Racine Est et 70, Racine Ouest, Chicoutimi

No 1 4 • m e rc re d i 1 0 m a r s 2 0 0 4

• 16 pages • 3000 copies • gratuit

   À volonté les dimanches soirs

  tous les jours

l’avenir des universités en région passé au peigne fin

page page 33

(produits Labatt)

   Activités de financement Collecte de fonds 797, boul Talbot, Chicoutimi

(418) 543-2662

Photo: Anne-Édith Rioux

Photo: Patrick Voyer

Comission parlementaire

Lumineuse Jorane page 15

www.mageuqac.com

U Q A C

Ton milieu, tes etudes, ta place Préparez-vous!

LE BARUQAC

Une élection approche

Le seul bar en ville ou l’équation suivante est vraie: FORT = 1 ONCE = 100% PUR

La période électorale est sur le point de débuter au MAGE-UQAC pour les postes d’officier, membres du comité exécutif, et pour les postes d’administrateurs, membres du conseil d’administration.

n effet, conformément aux politiques électorales de votre corporation, tous les postes électifs sont ouverts pour présentation de candidatures depuis la fin février. Tous les postes en élection ne demandent pas une charge de travail extraordinaire. Notons particulièrement les postes d’administrateurs qui, tout comme les individus siégeant sur le conseil central, doivent être présents à une rencontre par mois. Ce qui en fait donc une implication accessible à la très grande majorité des étudiants.

2 • mercredi le 10 mars 2004 • le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi

La teneur des discussions en conseil d’administration sont d’une importance capitale pour l’organisation en plus d’être la source d’une expérience des plus intéressantes. L’administrateur doit prendre des décisions orientant la corporation. La responsabilité de l’administrateur dépasse l’imputabilité devant les membres qui l’ont élu, il est également imputable devant la loi. En effet, l’administration d’une corporation reconnue par le gouvernement doit respecter certains principes de base inclus dans les différentes lois. Je tiens d’ores et déjà à vous rassurer, ces principes sont bien assimilés par l’organisation depuis les 15 dernières années. Les sujets abordés en conseil d’administration sont, bien entendu, de nature à l’administration de la corporation. C’est à dire de la gestion des ressources financières du MAGE-UQAC (cotisation étudiante ainsi que gestion des services), de l’embauche et de la débauche des employés permanents et étudiants, à la négociation d’ententes commerciales avec divers partenaire et au développement de l’organisation particulièrement en ce qui a trait à l’offre de services aux membres. Les postes du comité exécutif, pour leur part, exigent un peu plus de temps et d’engagement en moyenne. Contrairement aux postes d’administrateurs, l’individu s’engageant dans le comité exécutif devra être capable d’avoir un rythme de travail plus soutenu.

L’officier sera appelé à prendre régulièrement des actions pour remplir les mandats dont les différents conseils l’auront chargé. Il devra effectuer la gestion quotidienne de l’organisation pour certains tâches données. À titre d’exemple, la personne tenant le poste de vice-président aux affaires financières aura la responsabilité des deniers de l’organisation. Il devra notamment faire la préparation et présentation des budgets ainsi que leur suivi. Vous pourrez trouver la définition complète des tâches sur le site internet www.mageuqac.com, dans la section comité exécutif.

Procédure fort simple Si vous êtes intéressé à vous présenter comme officier ou administrateur, vous devrez vous y faire élire. Premièrement, vous devrez vous procurer un formulaire de mise en candidature au secrétariat du MAGE-UQAC (vitrine donnant sur le centre social). La complétion de ce formulaire nécessite la signature d’au moins 35 personnes provenant de 10 concentrations différentes ainsi que de l’appui de votre association de programme d’appartenance et fournir un petit texte expliquant vos motivations. La seconde grosse étape consiste en la campagne électorale. Cette campagne se tiendra du 16 au 22 mars pour culminer lors de l’Assemblée générale du 23 mars 2004. Lors de cette compagne, le principe est fort simple: il s’agit de faire en sorte que les gens vous connaissent et aient confiance en vos capacités pour remplir vos tâches. Le scrutin ayant lieu la journée du 23 mars, vous avez donc une semaine pour faire campagne. Si occuper un des postes au comité exécutif ou au conseil d’administration vous intéresse, vous pouvez évidemment commencer par en discuter avec les gens déjà en place. Ils sauront clarifier vos questions.

OUVERTURE DE POSTES

Les jeudis dès 21h: stationnement gratuit (côté cimetière) jusqu’au vendredi midi

Calendrier des partys Mars Mercredi 10 Association des étudiants du module des sciences de l’administration (AEMSA) Jeudi 11

Enseignement préscolaire et primaire

Lundi 22

Enseignement secondaire et collégial

Mardi 23

Sciences infirmières

Mercredi 24 Pshychologie (Psyshow) Jeudi 25 :

AEMSA

Lundi 29

AEMSA

Mardi 30

Linguistique et langues modernes

Mercredi 31 Adaptation scolaire

Avril Jeudi 1er

Lettres

Lundi 5

Arts

Mardi 6

Informatique

Mercredi 7

Sciences de la terre

Jeudi 8

Sciences infirmières

Le troisième du nom Le MAGE-UQAC tiendra son troisième brainstorming sur la question des universités en région et du développement régional ce mercredi à 18h au local H1-1030. Cette dernière expérience de l’année sera l’occasion de discuter plus particulièrement du développement régional. La récente actualité nous a dressé un portrait plutôt grisonnant de la région. Nous axerons les discussions sur «construire la région en 10 étapes». Soyez présents en grand nombre et prêts à être créatifs!

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE

Comité exécutif Ses membres voient à la gestion quotidienne de l’organisation au sein de leurs tâches particulières

Conseil d’administration Ses membres orientent le developpement administratif de l’organisation

Une expérience unique à ne pas manquer!

info-élection: www.mageuqac.com

Mardi 23 mars 2004 comprenant notamment: élections - ajustement de la cotisation - cahier de positions suivez les informations sur le site www.mageuqac.com

U Q A C

L a l a n t e r n e d e l ’ i n t e r ne

Pour les UQ

Sous-financement

Commission parlementaire

Les universités en région P se feront entendre Le 17 mars prochain, les délégués du MAGE-UQAC à la commission parlementaire sur les universités en région, soit Frédéric Simard, président du MAGE et le viceprésident aux affaires institutionnelles Éric Laberge, iront présenter le mémoire intitulé «Les universités en région : Un choix stratégique d’accessibilité et de développement» en compagnie des représentants des associations de l’UQTR et l’UQAR qui ont aussi contribué à la confection du mémoire.

’est à 16 heures sonnantes que la délégation aura son mince quinze minutes pour se faire entendre. Une période de questions de cinq à dix minutes suivra le court exposé. Une conférence de presse a d’ailleurs été organisée ce matin à 10h à la Salle Polyvalente pour informer les étudiants sur le contenu du mémoire et pourquoi le combat mené depuis plusieurs mois est légitime. Des représentants de la Fédération étudiante universitaire du Québec seront présents pour donner plus d’infos sur cette fameuse commission parlementaire.

Patrick Voyer

d’accessibilité aux études supérieures et à un enseignement de qualité qui fait l’envie au reste de l’Occident».

Confiants

Sondage auprès des étudiants

Les recteurs discutent depuis plus de trois ans avec le gouvernement pour revoir une grille de pondération qui améliorera, sinon changera, la distribution de plus d'un milliard de dollars voués à l'enseignement universitaire! Présentement, les deux parties n’ont pas trouvé de terrain d’entente, mais il semble bien qu’un virage à 180 degrés s’impose dans le milieu universitaire. Le mode de distribution actuel repose sur le principe bien établi du per capita et sur la nature du champ d’étude. Le nouveau calcul pourrait bien déplaire à quelques institutions car on prévoit hausser les coûts de certaines disciplines alors qu'au contraire, certaines autres seraient révisées à la baisse. Des universités verraient alors leur enveloppe budgétaire diminuer. Ce qu’ils demandent, c’est qu’on attende pour que de nouvelles coupures soient injectées et que ce genre de déséquilibre soit évité. De plus, comme le plaide depuis le début de cette affaire Michel Belley, les recteurs désirent que les investissements soient faits selon les critères spécifiques et les besoins propres à chaque université, donc à chaque région. Un dossier fragile donc qui progresse, mais dans lequel il reste beaucoup de boulot à effectuer pour que tout le monde soit satisfait.

Dans les prochains jours, vous serez sollicités par des étudiants en marketing pour répondre à un sondage sur votre degré de satisfaction des communications étudiantes, (CAJT, Le Griffonnier). Nous demandons votre collaboration pour répondre au questionnaire ainsi que nous faire part de tous vos commantaires. Les résultats seront comptabilisés dans les semaines qui suivront cette étude et nous vous présenterons les grandes lignes dans la prochaine parution. Merci de votre coopération, votre opinion est importante, elle contribuera au développement des communications étudiantes de votre université. Pour informations: Biancajulie Bourbonnais, local P0-5110, poste 2011.

ar ailleurs, l’UQAC, par la voix de son recteur Michel Belley, a présenté son mémoire le 25 février à Québec. Ce mémoire comprenait onze mesures proposées. Le recteur espère que le manque à gagner de 375 millions $ dont souffrent les universités québécoises sera effacé pour continuer sur des bases solides. On sait que la CREPUQ (Conférence des recteurs et principaux d’universités du Québec) dénonce ce sousfinancement.

le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi • mercredi le 10 mars 2004 •

Le responsable des cycles supérieurs, Martin Filion, estime que la récente rencontre entre les membres du MAGE et la critique officielle en matière d’éducation Pauline Marois, donne une bonne dose de confiance à la délégation. Mme Marois avait alors donné son appui, ajoutant que les idées véhiculées se Contenu devaient d’être inscrites dans ce mémoire. «Est-ce Le mémoire préparé par les que c’étaient seulement des trois universités comprend paroles en l’air ou vraiprès de 40 pages dans lesment sa volonté, c’est ce quelles une panoplie de qu’on verra», allègue-t-il. Il demandes et d’éléments ont faut dire que Mme Marois été signifiés. En voici n’est plus au pouvoir et quelques exemples: «Que le qu’elle est la seule «reprégouvernement du Québec sentante politique», à part reconnaisse les contribula députée dans Jonquière tions économiques, sociales, et ministre Françoise Gauéducatives et culturelles Le président du MAGE-UQAC, Frédéric Simard, thier, a avoir rencontré les et le dit mémoire. considérables des universités membres du MAGE. Qu'à Photo Patrick Voyer cela ne tienne, tout sera en région pour le territoire effectué pour que les revendications ne demeurent desservi et pour le Québec en entier»; «Que le pas lettre morte. gouvernement provincial mette sur pied un programme de financement pour renforcer les capacités de recherche des universités en région»; Frédéric Simard croit, quant à lui, que les cartes sont «Que le gouvernement adopte une loi-cadre sur dans le camp du ministère. Il trouve entre autres que l’accessibilité aux études, gelant ainsi les frais de l’annonce du gouvernement Charest concernant de scolarité à leur niveau actuel et réglementant possibles baisses d’impôts ne serait pas sans l’ensemble des frais autres»; «Que le gouvernement handicaper les étudiants. «Avec tout cela, ce n’est pas reconnaisse le sous-financement des universités garanti que les universités auront assez d’argent québécoises et les répercussions que peut avoir pour se développer». Ce qu’il désire, à l’instar de ses celui-ci, particulièrement dans les universités sises collègues de la FEUQ et des autres universités en région». On y traite plus clairement de la raison régionales, ce n’est pas de nouveaux projets qui d’être des universités en région, de la contribution pourraient faire écran au débat, c’est plutôt que le étudiante et de la toujours si importante accessibi- gouvernement respecte ses engagements pris lors lité aux études, de l’opportunité pour le gouverne- des dernières élections, soit de geler les frais de ment de soutenir la primordiale recherche universi- scolarité pour la durée entière du mandat de quatre taire et de la pertinence de réinvestir dans les régions ans. Cependant, si l’on se fie au document officiel de pour que celles-ci ne ressemblent pas à un village la «réingénierie de l’État» proposé après l’élection fantôme du savoir. par le parti Libéral, on peut lire que ce maintien a été raccourci à la première année du mandat. Il y En conclusion, le mémoire somme le ministère de aura sûrement du suspense lors de cette commission l’Éducation du Québec de donner aux universités en parlementaire qui, aux yeux des principaux région les moyens leur permettant d’assumer leur concernés (notamment le président de la FEUQ mission de: «catalyseurs de développement socio- Nicolas Brisson), demeure la seule et ultime chance culturel et économique et de garantes d’un choix social pour les étudiants de se faire entendre.

Patrick Voyer

U Q A C

L a l a n t e r n e d e l ’ i n t e r ne Grève à l’Université Laval

Dur, dur d’être chargé(e) de cours Vous le savez sans doute, le syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université Laval a déclenché une grève générale illimitée le 23 février dernier. Ils revendiquent une meilleure équité salariale et une reconnaissance légitime de leur contribution à l’essor de la vie universitaire de ces dernières décennies.

n clair, cela veut dire une hausse de 6000 à 8000$ pour une charge de cours et une amélioration des conditions de travail. Alors que j’écris ces lignes, la dernière offre patronale est une majoration de 4,5% pour la première année et des «ajustements ultérieurs». Le syndicat est déçu. Une étude faite à l’UQTR en 1999 a montré que pour une même tâche d’enseignement, les chargés de cours touchent environ 70% de moins que les professeurs réguliers. Ce n’est pas tout. Comme me l’a signalé un chargé de cours qui enseigne ici et habite Québec, le chargé de cours est souvent appelé à la dernière minute pour donner son cours et doit aussi fréquemment mettre sur pied un nouveau cours, contrairement au professeur régulier qui bien souvent donne les mêmes cours depuis plusieurs années. Rappelons cependant que l’on attend beaucoup du professeur sur le plan de la recherche. Toutefois, les chargés de cours enseignent souvent les soirs, les fins de semaine et l’été. Ils ont ainsi largement contribué à l’augmentation de la population étudiante en permettant aux universités d’offrir des horaires plus flexibles, à la convenance de l’étudiante à temps partiel avec deux enfants, par exemple. À quand la véritable reconnaissance? Comme si ce n’était pas assez, bien des chargées de cours continuent à vivoter dans un emploi précaire – Censé n’être qu’un travail de transition – pendant des années. Ils se partagent fréquemment entre plusieurs universités, donc voyagent beaucoup. Pour «arriver», ils en sont souvent réduits à retirer de l’assurance-emploi. On parle ici, pour un grand nombre, de spécialistes hautement qualifiés ayant

soutenu (parfois brillamment) une thèse de doctorat. À quand la reconnaissance des intellectuels?

L’importance des références

Dominic Locas

Récemment, j’ai parlé avec une excellente philologue qui bientôt termine son doctorat, dont j’apprécie beaucoup la pédagogie cette session (elle l’«a», même si elle n’a sans doute jamais suivi le moindre cours de pédagogie). Savez-vous que pour une charge de cours à l’Université Laval, elle gagne moins que pour le cours qu’elle donne ici? Et si son transport est entièrement défrayé par l’UQAC, ce qu’elle recevrait de l’U. de Montréal ne suffirait même pas pour un billet d’autobus aller-retour. Voilà une université où le bureau du recteur est «tout droit à droite».

Pour plusieurs, la fin du baccalauréat signifie la liberté, l’aboutissement de longues études, la réalisation de toute une vie. Seulement, la fin du baccalauréat signifie également le stress de se trouver un travail dans notre champ de compétences. Une fois la convocation à l’entrevue obtenue, il n’appartient plus qu’à vous de décrocher l’emploi de vos rêves. Pour ce faire, il est important de répondre de façon posée et convaincue. Seulement, des références pertinentes et valables s’avèrent également nécessaires. Nous vous proposons donc ce mois-ci cet article de Jacques Allaire sur l’importance des références paru sur le site officiel de l’ordre des Conseillers en gestion des Ressources Humaines.

Assez, c’est assez! Il faut que ça cesse! Tels sont les échos qui viennent à mes oreilles. Il y a tout de même eu le 22 février dernier une entente que certains disent «historique» entre les 2000 membres du SCCCUS-CSQ et le parti patronal de l’Université de Sherbrooke. Acceptée par 86% des chargés de cours, cette entente prévoit la meilleure échelle salariale au Québec; échelle salariale qui reconnaît à la fois l’ancienneté et le niveau de scolarité, en plus d’améliorations notables des avantages sociaux et conditions de travail. Il y en a qui diront avec raison que c’est un exemple à suivre.

«Évidemment, nous soutiendrons vos démarches par des références positives.» Sûrement que cette phrase vous est familière et elle est normalement tout un soulagement pour le chercheur d'emploi: l'ex-employeur véhiculera des informations favorables, aidera la recherche ou, à tout le moins, n'y nuira pas. Plusieurs chercheurs d'emploi laissent, néanmoins, cet important élément d'une recherche au hasard. Ils croient ou en tout cas espèrent que les personnes sollicitées disent les bonnes choses. En fait, il est de votre responsabilité de vous assurer que vos références aideront votre candidature. Mais, qu'est-ce qu'une référence positive? Qui déterminera ce qui est positif et ce qui sera dit ou non, vous ou quelqu'un chez votre ex-employeur? Qui répondra aux demandes de références, une personne qui est réellement en mesure d'évaluer vos contributions ou une autre qui consultera votre dossier et qui se permettra des jugements de valeur? Qui ne devrait pas être autorisé à répondre à des demandes de références? Est-ce n'importe qui de l'entreprise qui pourra discuter de vos forces, faiblesses, caractéristiques, motivation, etc.?

Il faut une réponse concertée autant de la part des syndicats et des citoyens pour contrer le phénomène de la précarisation de l’emploi qui prend de l’ampleur, et pas seulement au Québec. Voulonsnous perdre les acquis sociaux que nos parents et grands-parents ont gagnés de haute lutte?

À l’UQAC

Un employeur potentiel ne croira pas nécessairement tout ce que vous avez dit en entrevue pour mousser votre candidature. Il est de bon aloi qu'il s'assure de la véracité de vos dires en sollicitant des références verbales. Normalement, cela se fait dans le processus final d'une prise de décision, bien que certains le fassent au début du processus de sélection afin de déterminer si votre candidature passe à la prochaine étape. Les lettres adressées «À qui de droit» n'ont que très peu de crédibilité. La personne qui gérera vos références voudra vérifier et s'assurer de vive voix que vous êtes vraiment en mesure d'occuper le poste à pourvoir.

4 • mercredi le 10 mars 2004 • le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi

L'escouade 002 et ses agents Le 17 février dernier, l'escouade 002 était de passage à l'UQAC pour l'enregistrement de son émission hebdomadaire diffusée sur les ondes de Radio-Canada le vendredi à 16h30. 'est après avoir constaté que plusieurs mythes négatifs circulaient en région qu'un groupe de jeunes dynamiques a décidé de combattre ce négativisme en nous faisant voir la région de façon différente. Animée par Mathieu Gravel et Marie-Claude Parent, l'émission-jeunesse a comme objectif premier de favoriser une image positive de la région, de ses attraits et de ses jeunes. L'enregistrement de chacune de leurs missions se déroule à l'intérieur des établissements d'enseignement du Saguenay Lac-SaintJean. L'émission enregistrée à l'UQAC, et diffusée le 20 février, traitait sur le mythe que peu de programmes sont offerts dans la région. Les animateurs ont bien démystifié ce fléau en nous présentant un quiz sur les programmes de formation offerts dans la région. Avec la participation de

M. Jean Ducharme, animateur du célèbre cinéma de 5 heures, deux équipes d'étudiants de l'université ont bien voulu se prêter au jeu en répondant aux questions de nos supers agents. Le constat final nous informait que L'UQAC offre plus de 140 programmes et les Cégeps plus de 50; ceci sans compter les DEP et ASP.

Vos références doivent donc donner des exemples concrets de vos compétences, de vos réalisations et de vos caractéristiques personnelles. Faites en sorte que les personnes qui vous fourniront des références ne donnent pas toutes la même information. Choisissez-les en fonction de leur faculté d'illustrer différentes réalisations et caractéristiques et demandez-leur de se concentrer sur celles-ci. Néanmoins, il ne faut pas insister pour qu'elles se limitent à ces sujets, sinon elles peuvent se sentir manipulées et penser que vous êtes sous l'impression qu'elles manquent de jugement. Les personnes les plus susceptibles de donner les références sont le ou les patrons évidemment, les collègues de travail, des subordonnés, des clients internes ou externes, des fournisseurs. Enfin, vous devriez fournir les noms de quatre à six personnes seulement. Jacques Allaire, C.R.I, directeur principal chez Groupe Conseil Right. Photo: Biancajulie Bourbonnais

Biancajulie Bourbonnais

Il n’appartient donc plus qu’à vous de faire valoir votre valeur aux yeux des employeurs . Si vous avez des questions ou désirez obtenir des informations supplémentaires, n’hésitez pas à nous contacter. Yves Plourde, président du club GRH Clubgrh@hotmail.com

U Q A C

L a l a n t e r n e d e l ’ i n t e r ne Coup de griffe Faites quelque chose! Félicia Pivin

n entend par-ci par-là des remarques, des critiques comme quoi le journal Le Griffonnier, votre journal soit dit en passant, est trop basé sur l’individu. Ben voilà! Imaginez-vous donc que votre journal est exactement à l’image de votre Université, voire de vous-même. C’est triste de voir qu’il y a encore tellement de gens qui regardent la parade passer puis qui critiquent, puis qui chialent, qui ont pourtant plein d’idées qui pourraient améliorer les choses... Puis quoi encore? Puis rien. Parce qu’ils ne font rien pour que ça change. Ils n'ont pas le temps, ils ne veulent pas déranger, pas faire de chicane. Alors la prochaine fois que vous aurez des questions sur ce qui ce passe à l’UQAC, une remarque à faire, une idée géniale, que vous serez témoin d’un événement qui pourrait susciter un débat, ne gardez pas ça pour vous! Arrêtez de vous demander ce que Le Griffonnier ou l’UQAC ou le gouvernement peut faire pour vous. Demandez-vous plutôt ce que VOUS pouvez faire pour lui!

Coup de fun Sauvez la région! F

Patrick Voyer

élicitations à tous ceux et celles qui se démènent pour la sauvegarde de l’UQAC, une des nombreuses universités en région du Québec. Il faut croire à quelque chose dans la vie et ces personnes qui se reconnaissent ont décidé de croire à ce qui, de l’avis de plusieurs, est impossible. Certes, les réalités démographiques sont là et ne sont pas très encourageantes pour les années à venir. Pourtant, ces bénévoles, ces employés qui travaillent d’arrache-pied dans l’ombre la plus totale parfois, ont fait de la sauvegarde de la région une raison de se lever le matin. Quand on veut très fort quelque chose, on finit toujours pas y arriver. Ne lâchez pas le morceau!

Barthélemy au pied du mur

Immigration Canada le renvoie en Côte-d’Ivoire Il n’y a guère beaucoup d’espoir pour que Barthélemy Kra, dont la moitié de la famille a été décimée durant la guerre civile qui sévit toujours en Côte-d’Ivoire, se trouve un nid douillet dans les prochains mois. Patrick Voyer

’est avec émotion que Barthélemy a reçu une lettre d’Immigration Canada lundi, stipulant qu’il devait se présenter à l’aéroport pour quitter le pays le 25 mars prochain. Le jeune homme considère ceci comme une injustice, compte tenu que les autorités concernées n’ont pas pris en compte qu’il n’avait aucune nouvelle de sa famille et que son pays est à feu et à sang. «Ce n’est pas juste une erreur administrative, ils n’ont pas fait d’efforts», soutient Barthélemy. Même si lui et sa conjointe sont épuisés de se river le nez sur des portes fermées, ils essaieront de récupérer leur passeport pour être en mesure de demander un visa pour le Mexique. Depuis qu’il s’est vu refuser son statut de réfugié, Barthélemy est comme un sans-papier, il n’a aucun droit, aucune identité.

Vu que ses récentes démarches avec la France n’ont débouché sur rien et que le gouvernement mexicain, aux dires de Barthélemy, est moins exigeant en frais d’immigration, cette voie est sa seule chance de salut. Sinon, il devra retourner dans son pays natal où Dieu seul sait ce qui adviendra de lui. La situation en Côte-d’Ivoire est telle que des Casques Bleus ont été ou seraient envoyés pour tenter de stabiliser la crise. Barthélemy prend constamment des nouvelles du pays sur internet et ce qu’il voit ne l’enchante guère. «Je suis stressé, mais je sais que je peux avoir une solution quelque part à la dernière minute. Je vais maintenant devoir réunir des fonds rapidement et essayer d’avoir un visa», conclut-il, le cœur visiblement gros.

En bref Gala de l’implication

Dernière semaine!

Déjeuner bénéfice La Maison d’Accueil pour sans-abri de Chicoutimi Inc. organise un déjeuner bénéfice annuel qui aura lieu le 25 avril 2004, de 9h00 à 11h30, à l’Hôtel le Montagnais sous la présidence d’honneur de plusieurs conseillers de Ville de Saguenay. Le déjeuner bénéfice édition 2004, soulignant le 13e anniversaire, a deux objectifs principaux: Le premier: 13 ANS = 13 000,00$ pour soutenir l’opération quotidienne. Le second: informer davantage la population sur les services offerts par la ressource.

Le coordonateur Sylvain Plourde compte sur l’appui des entreprises, institutions et gens de la communauté car leur contribution est précieuse pour les sans-abri. M. Plourde assure que personne n'est protégé contre des désastres dans la vie et que, tour à tour, des adultes, des gens âgés et même des étudiants de tous âges sont touchés et peuvent bénéficier de l'asile que peut leur procurer la Maison. Plus de 600 billets sont en vente au coût de 20,00$ l’unité. Pour infos, 549-3510.

le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi • mercredi le 10 mars 2004 •

Le gala de l’implication a été mis sur pied pour reconnaître la valeur de l’implication étudiante. Cette activité rend hommage à tous ces étudiants engagés dans le milieu, ces étudiants qui donnent temps et énergie pour faire avancer la cause étudiante. Vous pouvez soumettre votre candidature (individu ou regroupement) dans différentes catégories. Plus de 1500$ sont remis en bourses aux gagnants. La période de mise en candidature est avant le vendredi 19 mars à 17h, et les formulaires sont disponibles à la Vie étudiante au local P1-1030. Les candidats ou regroupements devront être présents pour recevoir leur prix lors du Gala qui aura lieu le mardi 30 mars à 12 h.

6 • mercredi le 10 mars 2004 • le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi

Les Québécoises et les Québécois forment un peuple. Un peuple composé d’hommes et de femmes d’origines diverses qui partagent entre autres une même langue, le français. Un peuple qui a sa culture. Sa musique. Son cinéma. Sa littérature. Ses institutions. Et des façons de faire qui lui sont propres…

www.blocquebecois.org

Autorisé par l'agente principale du Bloc Québécois.

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Nouvelles du f r ont À la mode

Droits d’auteurs et piratage En matière de droit criminel, nul n’est censé ignorer la loi. Par ailleurs, chaque jour, des millions de personnes échangent via différents sites de partage tel que MIRC, KAZA ou WINMX des millions, voir des milliards de fichiers mp3, WAVE et autres. On y échange de la musique, des films de tous genres, des logiciels, des jeux, etc. Olivier Daneault

u Canada, c’est la loi sur les droits d’auteurs, L.R.C. 1985, ch. C-42 et le règlement régissant les règles sur les droits d’auteurs, C.R.C, vol. IV, c. 422 qui expliquent en quoi consistent le but et les modalités d’applications de celle-ci. Sans entrer dans les détails, la loi peut se résumer ainsi: elle donne un droit exclusif à l’auteur d’une œuvre de la copier et, entre autres choses, le droit d’exécuter, de la traduire ou de l’adapter et de la communiquer au public par différents moyens de télécommunication. Dans le cas échéant, des redevances peuvent être versées à l’auteur par l’entremise de sociétés de gestion ou de perception. Des droits moraux protègent également l’honneur et la réputation de l’auteur. Or, lorsque l’un de nous copie un ou des auteurs sans apparence de droit il commet un vol. Le code criminel canadien définit le vol selon l’article 322.1 comme suit: commet un vol quiconque prend frauduleusement et sans apparence de droit, ou détourne à son propre usage ou à l'usage d'une autre personne, frauduleusement et sans apparence de droit, une chose quelconque, animée ou inanimée, avec l'intention: soit de priver, temporairement ou absolument, son propriétaire, ou une personne y ayant un droit de propriété spécial ou un intérêt spécial, de cette chose ou de son droit ou intérêt dans cette chose; soit de la mettre en gage ou de la déposer en garantie; soit de s'en dessaisir à une condition, pour son retour, que celui qui s'en dessaisit

peut être incapable de remplir; soit d'agir à son égard de telle manière qu'il soit impossible de la remettre dans l'état où elle était au moment où elle a été prise ou détournée. À partir de cette définition, il est clair que le transfert de fichiers électroniques (mp3, WAVE, etc.) dans le but d’obtenir un objet précis (chanson, film, etc.) constitue un vol et est interdit par la loi. Comme les jeunes et les parents sont de plus en plus conscientisés à l’égard de cette situation, il est raisonnable de croire que le temps devrait permettre une adaptation des mentalités et une meilleure compréhension des implications relatives aux vols des droits d’auteurs. Pensez à Star Académie et à nos futures idoles québécoises ou internationales! Qu’arrivera-t-il si on les copie? De quoi vivront-ils? Le monde évolue et change constamment, les nouvelles technologies sont de plus en plus épatantes mais elles ne se sont pas créées d’ellesmêmes! Des gens ont travaillé toute une vie afin de simplifier la nôtre, et il est logique qu’ils soit rémunérés à juste titre. La musique c’est pareil! Des gens ont consacré du temps précieux à créer ce qui nous divertit et ce que nous aimons. Que serait la vie sans divertissement? Comme alternative intéressante, je vous propose de regarder et d’installer RadioNetscapePlus disponible sur home.netscape. com Il s’agit d’un poste radio qui vous permet de choisir parmi plus de 175 stations musicales de tous genres.

La Bourse Fernand-Séguin 2004

16 000$ en bourses U

n premier boursier se verra attribuer un stage de six mois d’une valeur de 12 000$, dont trois mois à l’émission Découverte de la télévision de RadioCanada et trois mois dans l’un ou plusieurs des milieux d’accueil suivants: l’émission Les Annéeslumière, diffusée à la Première Chaîne radio de Radio-Canada, les magazines Québec Science, Les Débrouillards et Les Explorateurs, les quotidiens Le Soleil et La Presse, l'Agence Science-Presse et l’Oréal Canada Inc. Un deuxième boursier se verra proposer un stage de deux mois d’une valeur de 4 000$ dans les milieux d’accueil ci-haut mentionnés. La Bourse Fernand-Seguin s’adresse aux citoyens canadiens ou résidents permanents âgés de 18 à 30 ans. Ceux-ci doivent détenir un diplôme d'études collégiales ou l'équivalent (13 années de scolarité) et n'avoir jamais pratiqué le journalisme à temps plein. Pour être admissibles, les candidats doivent soumettre un article inédit sur un sujet scientifique, un texte descriptif sur l’ensemble de la recherche effectuée, une lettre explicative sur le choix du sujet ainsi qu’un curriculum vitæ. Le tout devra être expédié au plus tard le vendredi 16 avril 2004 à 17h. Pour infos: Association des Communicateurs Scientifiques du Québec (ACS), (514) 844-4388, poste 250, ou les sites: www.radio-canada.ca/ decouverte, www.radio-Canada.ca.lumiere et www. acs.qc.ca

As-tu ce qu’il faut pour décrocher une bourse d’excellence du millénaire ?

bourse du millénaire ? Leadership, sens de l’innovation et engagement communautaire ? Tu souhaites changer le monde ? Tu obtiens aussi de bons résultats scolaires ? Si tu as répondu oui à toutes ces questions, tu pourrais peut-être bien mériter une bourse de 4 000 $ à 10 000 $. Si tu es en première année d’un DEC technique ou d’un baccalauréat universitaire (si tu as un DEC pré-universitaire) OU en deuxième année d’un baccalauréat universitaire (si tu n’as pas de DEC pré-universitaire), renseigne-toi à www.boursepourlexcellence.ca.

ENGAGEMENT

C O M M U N AU TA I R E

LEADERSHIP

I N N O V A T I O N

w w w. b o u r s e p o u rl e xc e l l e n c e . c a

R E N D E M E N T

S C O L A I R E

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Possèdes-tu tous les ingrédients pour obtenir une

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Nouvelles du f ront Réflexion

Concours québécois en entrepreneurship

Mondialisation et francophonie: acceptation ou rejet?

Entreprendre à tout âge! Saviez-vous qu’il existe un parallèle entre les entrepreneurs et de nombreux étudiants? Qui n’a pas déjà fait partie d’un comité organisateur comme un bal de finissants, une pièce de théâtre, une caisse étudiante ou encore une activité à caractère sportif ou culturel...

Véronique Tremblay, coordonnatrice régionale, concours québécois en entrepreneurship

es activités permettent à beaucoup de jeunes de développer des habiletés entrepreneuriales telles que: l’autonomie, le leadership, la créativité, le sens des responsabilités, la solidarité et dans certains cas, la promotion des valeurs coopératives. Les entrepreneurs, quant à eux, doivent également faire preuve de ces aptitudes pour contribuer à leur réussite. Il existe un concours qui réunit le monde de l’éducation et le milieu des affaires : Le Concours québécois en entrepreneurship. Cette nouvelle synergie constitue un bel outil de promotion, de développement et de valorisation de l’entrepreneurship, qui mobilise toutes les régions du Québec. Nombre d’entrepreneurs dynamiques et innovateurs habitent notre belle région et ce concours permet à ceux-ci d’obtenir la visibilité et l’encouragement qu’ils méritent. Il favorise l’entrée dans le réseau de développement économique et apporte des outils et ressources indispensables aux futurs entrepreneurs.

La tendance culturelle se dirige vers une uniformisation à l’échelle planétaire par le biais d’un nouveau phénomène que l’on a baptisé «mondialisation».

ubséquemment, une pléthore de communautés se pose d’ores et déjà certaines questions existentielles ayant trait à leur culture en général et leur survie en particulier. Entre autres, il s’agit bel et bien de communautés de langue française. Alors, quels sont les défis et les possibilités pouvant découler du phénomène en question? Et comment faudra-t-il procéder dans le dessein de défendre et du même coup promouvoir la francophonie? Il serait sans nul doute absurde de formuler un jugement précoce ou une idée arrêtée et tranchée à propos des retombées de la mondialisation, en d’autres termes de statuer si elle pouvait servir ou nuire à la francophonie. Une chose est sûre, c’est qu’elle représente une arme à double tranchant. En fait, ses aspects bénéfiques sont innombrables. Elle permettra à la francophonie d’accéder, voire même d'explorer des régions très éloignées au monde, qui jusqu’à un passé récent, étaient inaccessibles ou plutôt difficilement ou chèrement accessibles. De surcroît, la mondialisation aura le privilège de répandre les

Les lauréats locaux, régionaux et même nationaux peuvent mériter des bourses très intéressantes à ces trois niveaux en plus d’une visibilité à l’échelle nationale! Ce concours est un outil pédagogique incomparable pour inculquer aux jeunes une culture entrepreneuriale et assurer une relève essentielle dans ce domaine. Il est également le tremplin par excellence pour propulser les futurs entrepreneurs au cœur du monde des affaires. De plus, ce concours se démarque avantageusement à l’échelle internationale puisqu’il a développé des ententes de partenariat avec la France, la Belgique et les Amériques.

Partenariat régional

8 • mercredi le 10 mars 2004 • le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi

Beaucoup d’intervenants du milieu économique et de l’éducation travaillent en partenariat afin de faire connaître cette opportunité aux pionniers de l’entrepreneurship partout dans la région, notamment les commissions scolaires et les conseillers en développement économique. Le Saguenay–Lac-Saint-Jean vit actuellement beaucoup d’insécurité face à l’emploi. N’est-ce pas là un moyen d’user de persévérance et de créativité afin de développer notre potentiel économique? De plus, les outils et ressources sont à portée de main!

Plus près de nous

L’an dernier, plusieurs étudiants de l’Université du Québec ont présenté des projets novateurs. «L’aventure va à l’école» présenté par Louis-Olivier Petelle et Frédérick Girard a été couronné à l’échelon régional. Leur projet étant la réalisation de demi-journées d’activités permettant aux élèves de niveau scolaire (primaire et secondaire) de s’initier à la nature et au plein air.

échos de la francophonie ainsi que sa culture dans le monde entier via des moyens hautement sophistiqués, à titre d’illustration l'internet, les satellites, grosso modo la nouvelle technologie de l’information, sans oublier pour autant l’apport des multinationales à cet égard à travers la commercialisation de différents biens et services. Il importe de scruter le revers de la médaille, à savoir les défis provenant de la mondialisation. Étant donné la loi de la nature où nulle chose au monde n’est parfaite, chaque thèse coexiste avec une antithèse; toutes les deux structurées forment une synthèse!

Une reconnaissance nationale

Parmi nos entrepreneurs régionaux dans les éditions précédentes, quelques-uns ont reçu une reconnaissance à l’échelon national comme par exemple, La Coopérative de solidarité du Cap Jaseux de StFulgence et La Boîte à Bleuets d’Alma. De plus, l’école Sainte-Marie de Normandin s’est mérité des prix spéciaux nationaux dans trois des cinq éditions! C’est dire combien il est important de mettre tout en œuvre pour favoriser l’émergence d’une culture entrepreneuriale régionale en plus d’encourager l’esprit d’entreprise chez les jeunes. Quoi de plus encourageant que de savourer la récompense de nos efforts soutenus! www.concours-entrepreneur.org

Il semble très évident que les défis sont de taille. Il suffit d’évoquer à cet égard la suprématie et l’hégémonie du monde anglo-saxon escomptant mouler toutes les cultures du monde, tout en écartant les principes de pluralité et diversité en faveur d’une «pensée unique». Un exemple très significatif, simple mais qui n’est pas simpliste, la quasi totalité du contenu des sites web provient d’un seul pays, une seule langue, une seule culture! C’est indéniablement un signe de superpuissance, de prééminence dans tous les domaines que ce soit économique, militaire,

idéologique, technologique, lui donnant bien droit à la promotion de ses intérêts sur tous les points du globe.

Abderrahman Hassi

Le second défi apparaîtra avec l’émergence et la concurrence d’autres cultures (asiatique, espagnole) qui essaieront de se tailler une place dans le club des cultures prédominantes, en rétrécissant les chances, et en endiguant les parts relatives de la francophonie. Face à un tel paysage extrêmement compétitif où règne la loi de la jungle, comment agir? Quoi faire? De quelle façon procéder dans une perspective de défense et d’épanouissement de la francophonie? La mise en place d’une stratégie s’avère inéluctable, une stratégie visant le long terme, mais conçue également pour le court terme en passant par le moyen terme. Il convient de rappeler à cet égard que le bon futurologue est celui qui fait des prospections pour une durée qui dépasse largement sa vie et vice versa! En matière d’opérationnalisation de ladite stratégie, il n’est pas inutile de souligner qu’il s’agira de la création d’un conseil suprême qui représente toutes les communautés de langue française, dont la tâche prépondérante sera la planification, l’exécution, le contrôle et l’évaluation de la stratégie globale. Comme tactiques, cette fois-ci, on suggère la prolifération de la culture francophone à travers le globe par l’entremise des conférences académiques, des rencontres artistiques, des événements sportifs, des échanges culturels, des voyages organisés, de la coopération économique au moyen de diverses publications: livres, revues, journaux, magasines, encyclopédies, circulaires, en faisant recours aussi à la technologie de l’information (tout particulièrement internet). Sur le plan pédagogique, la stimulation de l’enseignement de la langue française à des nations non francophones paraît être un ressort de première importance dans le cadre de la stratégie susmentionnée, dans la mesure où il représente un gage de réussite. Pour ce faire, une subvention financière ou toute autre forme d’aide pourrait être un incitatif. Comme mesure d’accompagnement, une législation rigide doit être mise en place, en vue d’exiger l’emploi exclusif de la langue française auprès des institutions tout comme les individus de ces communautés de langue française. En somme, la mondialisation pourrait être bénéfique ou nuisible à la francophonie, dépendamment de la stratégie que l’on va adopter. Une attitude active faciliterait son essor, tandis qu’une attitude passive lui serait fatale.

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Nouvelles du f r ont Le Griffonnier à Cuba

Congrès international des économistes sur la mondialisation Le Griffonnier 555, boulevard de l’Université Chicoutimi (Québec) G7H 2B1 Local P0-5110, Casier #25 Téléphone: (418) 545-5011, poste 2011 Télécopieur: (418) 545-5336 Courriel: journal_griffonnier@uqac.ca Agente de développement: Biancajulie Bourbonnais Rédacteur en chef:

Patrick Voyer

Conception graphique, montage et pré-presse: Anne-Édith Rioux Conception de la une:

Anne-Édith Rioux Patrick Voyer

Publicité: Biancajulie Bourbonnais 541-2707 Jean-François Boivin 591-5260 Correction:

Biancajulie Bourbonnais Anne-Édith Rioux Patrick Voyer

Photographie:

Biancajulie Bourbonnais Nicolas Lévesque Anne-Édith Rioux Patrick Voyer

Illustrations:

Isabelle Provost

Collaborateurs: Pierre Beauregard Olivier Daneault Marilou Desbiens DÉES en Éco-Conseil Martin Filion Mireille Gagnon-Langlais Régis Girard Abderrahman Hassi Dominic Locas Félicia Pivin Véronique Tremblay Anny Savard Impression: Tirage:

Imprimerie Le Réveil 3000 copies

Le Griffonnier ne se tient pas responsable de la page du MAGE-UQAC dont le contenu relève entièrement de celui-ci. Les propos contenus dans chaque article n’engagent que leurs auteurs. Dépôt légalBibliothèque Nationale du Canada Bibliothèque Nationale du Québec Le Griffonnier est conçu par les Communications Étudiantes Universitaires de Chicoutimi (CEUC)

e système politique cubain fonctionne, suite à la révolution de 1959, sous un régime socialiste. L’État pourvoit aux besoins de la population, en ce qui a trait notamment, à la nourriture, au logement,

Martin Filion

un sous-développement chronique, alors qu’ils assument malgré eux, le rôle de territoires périphériques dans un système internationalisé où les États-Unis occupent une position centrale.

Le congrès, qui se voulait un lieu de débats, s’est prêté rapidement à la dénonciation du néolibéralisme comme paradigme moderne, de l’impérialisme américain et du capitalisme Fidel à lui-même, Castro en a mis plein la vue à ses sauvage que ce dernier auditeurs avec son long discours. soutient. Il est apparu entre autres aux yeux de quelques les conditions sociales et non servir d’outil à spécialistes, que le Québec évolue l’assujettissement individuel. Castro a égasous une menace d’annexion lement présenté le Québec comme un économique, alors que nos voisins exemple à suivre, alors que ce dernier est à du sud utilisent un élément qu’ils construire un vaste réseau informel d’interUn des nombreux édifices de la capitale qui ne ressemble considèrent ambigu, pour négo- actions basé sur les nouvelles technologies certes pas à nos HLM. cier certaines ententes. Ce point de l’information. aux soins de santé et à l’éducation. Les d’ambiguïté réfère au statut officiel du golfe citoyens cubains obtiennent en retour de du Saint-Laurent. Bien que l’ONU recon- Castro a débuté son discours à 21h30 et l’emploi qu’ils occupent, un maigre salaire naisse cette zone en tant que mer intérieure, contre toute attente, il ne l’a terminé qu’à avoisinant les 10$ US par mois. Autrement, les Américains la considèrent comme faisant 2h du matin. Il y est allé de son argumenl’accès à des revenus en devise américaine partie des eaux internationales et y prati- taire sur l’embargo américain et sur la passe par les pourboires et autres traite- quent l’exploitation ZLÉA. Il se faisait tantôt ments provenant directement ou indirecte- pétrolière. dénonciateur des pratiques ment de l’activité touristique. Comparatide Bush et tantôt humovement aux autres pays d’Amérique latine, Fidel Castro a proriste à son endroit. Incitant Cuba présente une économie relativement noncé le discours de vivement à plusieurs refermée. Le pays pouvait compter jusqu’aux clôture de l’événeprises les dignitaires et années ‘90, sur le soutien financier de ment. En reprenant représentants de la Banque l’Union Soviétique et sur des activités d’im- plusieurs points du Mondiale et du FMI à deportation et d’exportation avec le bloc congrès. Pour Castro, meurer éveillés, il a demansocialiste. Le pays a perdu avec la chute de la politique et l’écodé qu’on leur serve un café. l’Union Soviétique, 33% de son PIB. nomie demeurent des La durée de son discours champs d’intervenavait en fait pour objet de Si l’économie de Cuba a subi des contrecoups tion indissociables. livrer un message à l’effet importants depuis une quinzaine d’années, L’économie doit perque la succession à son les autres pays d’Amérique latine connaissent mettre d’améliorer poste n’est pas nécessairement pour bientôt. Peutêtre Castro se fait-il vieux mais il démontre une endurance supérieure à celle des dignitaires présents, alors qu’il parvient à occuper le micro durant une période Même si Cuba n’entretient plus de de 4h30 sans prendre une bonnes relations avec les États-Unis, seule pause! on peut voir que ses habitants arborent encore le style américain.

Prochaine parution: Mercredi 7 avril Tombée textes: Lundi 29 mars 17h Rencontre de production: Mardi 23 mars, 18h30, P0-5110

Photos: Martin Filion

Prochaine parution: Mercredi 7 avril Tombée des textes: Lundi 29 mars Tombée publicitaire: Mercredi 31 mars

La Havane fut l’hôte pour une 6e année consécutive, d’un événement d’envergure mondiale rassemblant les économistes et les spécialistes du développement autour des questions de la mondialisation et du développement. Christiane Gagnon, professeure au département des sciences sociales, organisa pour l’occasion un voyage à l’attention des étudiants inscrits au doctorat en développement régional de l’UQAC et de l’UQAR. Deux étudiants de l’UQAC et cinq de l’UQAR ont pris part à l’activité.

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Nouvelles du f ront Chronique Un poisson vaut mieux que...?

Asseyez-vous devant le bocal et déduisez Cela peut paraître stupide, mais au lieu d'écouter Star Académie, pourquoi ne vous achetez-vous pas des poissons que vous mettriez soit dans un aquarium ou un pot de câpres vide avec couvercle troué, c'est selon, et ne les regarderiez-vous pas s'ébattre ou, plus violemment, se battre dans l'eau?

achez, pauvres Bougons que vous êtes, que c'est en espionnant de simples poissons que l'on peut comprendre les divers comportements du numain. Ce n'est pas en vous gavant de produits bio que vous saisirez pourquoi les enfants se chamaillent pour un bout de terrain et pourquoi, plus tard lorsqu'ils seront plus grands, saisiront carabine pour empiéter sur le coin de territoire de l'autre. Non, Indivualistes, c'est en faisant comme moi j'ai fait chez une amie de ma copine qui reste à Québec, vous savez la lumière au bout du tunnel. Qu'est-ce que j'ai fait? Je me suis mis à observer ses poissons, deux rouges (un petit et un méchant big qui m'a fait penser à notre PM) et deux violet rayés pâle passé date de même grosseur (couleur qui m'a immédiatement fait songer au PQ).

10 • mercredi le 10 mars 2004 • le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi

Devant mes ziris zébahis, j'avais donc MM. Charest et Landry. Le tenant du pouvoir, le gros rougi sans frisous, se tenait près de son acolyte, plutôt son chien de poche à nageoires qui le regardait d'un air niaiseux avec son oeil globuleux( à la réflexion, M. Charest avait l'air tarte aussi). Le gros rougi donc, s'avancait fièrement pour bloquer le chemin aux maigrichons violet rayé qui voulaient passer. Ils se trouvaient donc enrayés. Bref, ils ne pouvaient nager allègrement dans ces eaux qui ne leur appartiennent même pas, vous en conviendrez. La proprio de l'eau, avec un sourire gamin, nous informe alors que c'est toujours le même problème, la même maudite rengaine avec ces quatre zouaves aux lèvres plastifiées là: ils ne s'accordent pas, pas un seul ne veut donner un centimètre à l'autre. Pas fou, je me suis aussitôt réalisé un superbe film d'animation ironico-sarcastique là-haut dans mon cerveau. À la fin, tout le monde riait dans la salle de projection car, inutile de le nier, c'est drôle. Écoutez, des poissons aussi fénéants, des Némos grotesques qui gloupent à longueur de journée qui sont capables de nous donner une leçon aussi bête. Et c'est la même viande à chien d'histoire pour tous les animaux, zhumanoïdes compris. Après cela, les supposés experts en politique ou en socialisme qui pètent plus haut que leur trou et bien souvent ailleurs dans leur intimité profonde de personne comme les autres, viennent blablater à la tévé que tel conflit (à quoi penser d'autre que les commandites) est dû à patati pâtatarte et que c'est à cause de tel ministre qui a volé de l'argent ou qui a falsifié un document, ou encore que c'est ce monsieur pas gentil au pouvoir qui mutile ses concitoyens parce qu'il aime ça dans son intimité profonde de personne pas comme les autres. Voyons donc. Si les poissons s'obstinent pour un demi-litre d'eau, vous en déduirez qu'il y a des politichiens ou des chefs d'entrecrise qui oseront bien pire pour leur empire.

C'est pas compliqué un numain: Patrick Voyer aussitôt qu'il commence à se les geler sévère, il court s'acheter des mitaines pour son confort. Il se dit que tant qu'à être sur la terre, autant avoir le plusse beau et le plusse gros terrain. Pensez pas que je me contenterais d'un appart quand je pourrais avoir un condo. Ce serait idiot. Alors, la prochaine fois que vous verrez quelqu'un en vouloir plus que vous, démolissez cinq punching-bag s'il le faut, mais dites-vous qu'il a le droit, en autant que ça ne brime pas votre petite liberté, si liberté existe. Nous sommes tous des poissons, rouge ou violet rayé lette. Nous barbottons dans une immense mare en essayant de se frayer un chemin à travers les autres. Quand ce n'est pas un enfoiré qui nous bloque, c'est un paquet d'algues gluants ou c'est un filet de pêcheur trop gourmand pour se rendre compte qu'avant de vous faire cuire, il vous tue à petit feu en vous empêchant de vous oxygéner les branchies, de nager à votre aise, de glisser tout doucement vers l'horizon.

Humouroscope

Aux portes du printemps Je sais, vous en avez ras le pompon de l'hiver. Que voulez-vous, le Sud ce n'est pas abordable pour tout le monde! Et, Vive le Québec givré! Mireille Gagnon-Langlais BÉLIER (du 21 mars au 20 avril): Gros party en vue! Vernissez vos cornes, limez vos sabots et let's go! Mais, allez y doucement sur le musc, ce n'est pas encore la période du rut. TAUREAU (du 21 avril au 20 mai): Quoi encore! Qu'est-ce que vous attendez! À moins d'une chance exceptionnelle, personne ne peut lire dans vos pensées. Laissez faire votre côté parano, les petites bibittes ne mangent pas les grosses! Euh... bibittes... enfin vous voyez ce que je veux dire. GÉMEAUX (du 21 mai au 21 juin): La température va vous faire tourner en bourrique. Patience, bientôt vous pourrez ranger votre pelle. Non, il va neiger encore... l'année prochaine. CANCER (du 22 juin au 23 juillet): Alors, vos résolutions de janvier ont-elles tenu le coup? Vous ne deviez pas arrêter de fumer? Et, la surconsommation de bière elle? L'année est encore jeune sinon vous pourrez recommencer pour 2005 ou 2006 ou un moment donné. LION (du 24 juillet au 23 août): Vos ardeurs risquent de faire peur mais d'un autre côté... la frigidité hivernale. Ce n'est toutefois pas une raison pour parcourir librement la savane. Protégez votre territoire à la place... VIERGE (du 24 août au 23 sept.): L'amour et l'eau fraîche, c'est bon pour les poètes! Ouvrez le frigo et invitez l'être aimé à souper. Vous engraisserez en duo, rien n'y paraîtra. Dans le cas contraire, il reste toujours le régime en duo. BALANCE (du 24 sept. au 23 oct.): Tout va mal. Enfin, c'est ce que vous pensez. Vous cherchez trop loin, ouvrez les yeux et regardez juste au bout de votre nez. Après, vous pourrez regarder plus loin. SCORPION (du 24 oct. au 22 nov.): L'amitié véritable est une denrée rare de nos jours. Ne laissez pas les vieilles histoires se perdrent sous des prétextes ridicules. Les vrais amis sont toujours là pour les autres, rien ne vous oblige à les endurer. SAGITTAIRE (du 23 nov. au 20 déc.): Sortez vous oxygéner le cerveau. Je n'ai rien contre le dioxide de carbone mais disons que certains politiciens semblent en souffrir. Le manque d'oxygène peut vraiment être critique... attention!

Bonne natation, prenez garde aux requins et ne soyez pas fish, je vous en prie: George Bush ne sera pas le prochain Pape. Il ne voudrait jamais déménager en Europe, il aime bien trop son Ovale. À moins que lui et Paul Martin ne s'évadent sur un yacht appartenant au deuxième, bateau de plaisance payé par les contribuables et qui filerait tranquillement vers un paradis fiscal. Cependant, selon des sources fiables qui sont habituées à déceler l'évidence, les deux ne s'entendraient pas. Péesse Remarquez ce que je vous dis-là: bientôt, l'artillerie du quatrième Reich viendra remettre notre terre natale à l'ordre et étendre, non pas du fumier, mais son drapeau étoilé bienfaiteur sur notre pavillon sali. Tant qu'à «aider» la planète, autant aider les Canadiens, mais pas ceux de Montréal: ils possèdent un don de chamaillerie assez vif comme ça.

CAPRICORNE (du 21 déc. au 20 janvier): Vous êtes le seul que le printemps ne fait pas sourire. L'hiver a été difficile mais il ne peut y avoir des nuages éternellement. Reprenez confiance, après la neige le beau printemps. VERSEAU (du 21 janvier au 19 février): L'argent fond comme neige au soleil, l'aviez-vous oublié? La corne d'abondance n'est qu'une histoire à dormir debout à moins de vous appeler Brad Pitt ou Julia Roberts. Continuez à travailler, l'argent ne pousse pas encore dans les arbres... malheureusement. POISSONS (du 20 février au 20 mars): Bonne fête! En avance ou en retard, c'est selon. Saviez-vous que certains bars offrent des consommations gratuites. Sinon, il y a toujours les restaurants qui donnent des morceaux de gâteau.

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Nouvelles du f ront Régis s'interpose

Journée mondiale d’action du 20 mars 2004

Main basse des mass-médias Bleuets pour la paix sur les régions ressources

Le 19 janvier dernier, lors du Forum social mondial (FSM) à Mumbai, en Inde, l'Assemblée générale du mouvement global contre la guerre a lancé un appel à remplir les rues du monde entier le 20 mars pour exiger la fin de l'occupation de l'Irak. Le collectif des Bleuets pour la paix avait lancé dernièrement les bases de l'organisation afin de participer à cet appel mondial. Le 20 mars prochain, tous les mouvements de tous les continents organiseront des protestations massives, et les gens de la région pourront joindre leur voix aux grandes villes du pays et de la planète afin d'exiger la fin de l'occupation de l'Irak et de la Palestine.

La mondialisation par ses multinationales-lobbys s’infiltrent partout dans nos conseils de ville, sociaux et scolaires. Nous ne sommes pas plus intelligents ni plus informés que ne le sont les médias (espérons que le Griffonnier ne représente pas un exemple pour vous!) qui nous façonnent et nous programment. La population n’est pas ignorante: c’est vous qui l’ignorez!

Régis Girard

émêlons-nous! La liberté de presse, c’est surtout la liberté de violer notre liberté d’expression! Et d’autant plus lorsque ces médias sont centralistes. Nous nous empressons de proclamer les droits des individus capitalistes plutôt que de définir les devoirs des élus, des élites, des décideurs, et les devoirs des médias! Que du maquillage!

Faits: - Aucun journaliste n’est libre d’opinion, car pèse sur lui les menaces de son employeur et celles des poursuites judiciaires... - Les journaux sont l’écho des propagandes officielles. Avec des images-métaphores qui nous mettent à mort, leurs gravures «réalistes» nous humilient et nous forcent aux modèles malsains! Ils osent montrer des femmes qui ont tué leurs enfants, des hommes qui violentent des femmes... mais jamais ils ne remontent aux causes des causes tel le profit qui est à la base de nos sociétés et qui nous force tous à mal agir (et les médias aussi font partie de ces causes)! Le jeu des influences est invisible. Les groupes d’intérêts se constituent en lobbys et ils exercent une morale de la pression sur nos décideurs et les médias qui se protègent en penchant vers les plus forts. Tous se laissent tromper et séduire comme des amateurs stupides et naïfs. Ils font ce qu’ils veulent des populations!

Activités de la journée mondiale d’action du 20 mars 2004: Il y aura une marche aux flambeaux dans les rues de Chicoutimi. Cette grande marche populaire se déroulera donc sous le thème de la lumière, signe d’espoir et de solidarité dans la noirceur qu’est la guerre. Cette grande marche sera suivie d'un grand feu de la solidarité et cela jusqu’à l’aube. Le point de rassemblement sera à 18h30 au secteur du bassin (près de la petite-maison blanche). Les organisateurs demandent à la population d’apporter un flambeau ou une chandelle afin d’éclairer les rues de la ville en signe de solidarité avec les peuples Irakiens et Palestiniens. www.bleuetspourlapaix.org

- Le mépris des journaux sur nous! Les conséquences qu’ont les médias sur les gens, sur la région. Ils ont semé le négativisme et le défaitisme chronique avec leur «positivisme» (ce positivisme est pour cacher les faits, pour empêcher toute remise en question, c’est antidémocratique: ne permettez plus à personne de vous faire taire en vous disant d’être positif ou en vous traitant de négatif). - Les médias (centralisateurs) ont contribué à la plupart des problèmes des régions ressources! Sortons de cette hypocrisie du rôle des médias, alors que ce sont eux qui contrôlent tout! Ils s’emparent des masses par un mélange de promesses et d’intimidation. Ils désinforment habilement, méprisent le citoyen, et ont contribué à vider les régions. - L’économie de la concurrence (et non du partage), par les médias, désindustrialise les régions et les pays!

Journalistes: diffusez-nous! Le but des médias régionaux est le citoyen, qu’il puisse participer à sa collectivité par ses critiques et ses suggestions à travers ses médias. Les médias doivent prioriser l’opinion et les interventions des gens d’ici avant celles de leurs journalistes, et leurs journalistes sont là aussi pour diffuser leurs citoyens respectueusement et les protéger contre les groupes organisés et les intérêts privés qui les subordonnent. Les gens doivent désapprendre les mensonges de cette société semés à la pelle par les médias-de-l’Économie-de-laconcurrence! Comment y arriveront-ils et au prix de quels efforts?

Des populations autonomes, bien informées, en santé physique et psychologique, équilibrées, épanouies et pacifiques... tout cela ne va pas dans l’intérêt des exploiteurs qui risqueraient ainsi de perdre tout pouvoir, toute fortune, tout prestige! Alors, ils réussissent à ce que ni l’école ni les médias ne parlent de l’essentiel ni ne prônent la responsabilisation sociale, le développement des personnalités, l’altruisme,... que tous aient une vie décente: mais l’égoïsme, l’individualisme, le «chacun pour soi», les honneurs et la compétition (l’esprit militaire)! Médias, taisez-vous et diffusez vos citoyens!

le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi • mercredi le 10 mars 2004 •

Comment on nous a tous programmés? Et pourquoi? Pourquoi les médias entretiennent-ils l’esprit militaire du combat, de la compétition, des honneurs, de la valorisation? Comment on nous manipule? 1-En multipliant les conflits 2-En divisant les victimes 3-En troublant les esprits 4-En souillant les croyances et les magnifiques idéologies des peuples afin de soumettre une humanité sans espoir à un régime de luttes permanentes!

e n v i r o n n e m e n t

Casques verts

L’eau embouteillée monte de 5%

EAU Voleur passe aux actes Déclaration choc! Depuis que nous payons deux fois plus cher l’eau embouteillée que l’essence, les membres de la coalition «EAU Voleur» ont décidé de sortir publiquement et d’informer la population sur certains faits concernant l’eau potable.

elon Environnement Canada, chaque individu a besoin de 80 litres d’eau par jour pour une qualité de vie raisonnable, un Québécois en consomme 350 litres! Si la population mondiale consommait autant que les Québécois, il y aurait pénurie d’eau sur la planète. Où nous amène cette surconsommation?

L’Eau = à volonté = Faux ! On pense souvent à tort que la ressource est inépuisable. L’eau douce ne représente que 2% de l’ensemble hydrologique de la planète. Au Canada, entre 1972 et 1996, la consommation d’eau a fait un bond de 90%, alors que la population a augmenté seulement de 33%.

De la rivière à notre robinet Avant d’être disponible dans nos maisons, l’eau doit être captée, transportée et stérilisée. Une fois que nous l’avons utilisée, elle est acheminée vers l’usine d’épuration pour y être partiellement traitée. Finalement, elle est rejetée épurée mais non potable dans les cours d’eau. Tous ces traitements coûtent chers et sont couverts par nos taxes municipales.

Photo Parc des Pionniers : Pierre Larue Photo Manic-5 : Hydro-Québec

12 • mercredi le 10 mars 2004 • le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi

Utiliser l’eau ça pollue! Notre mode de vie est devenu une source intarissable de consommation et si

tuite Entrée gra Info : (418) 296-2706

DÉSS en Éco-Conseil

nous n’agissons pas maintenant, demain risque d’être trop tard. Pour colmater la fuite, il existe des moyens simples de réduction de consommation d’eau. L’asphalte ça ne pousse pas! Nettoyez votre entrée avec un balai, un boyau d'arrosage consomme 1000 litres d'eau à l'heure. Plouc! Plouc! Un robinet qui goutte entraîne une perte de 10 000 litres d’eau par an. Le midi, c’est la sieste: Arrosez vos plantes extérieures le matin ou en soirée pour minimiser l'évaporation. 6 litres/minute d’économie: Fermez le robinet pour le brossage des dents et pour le rasage. Et n’oubliez pas: Le réservoir de toilette non étanche laisse couler jusqu’à 20 à 40 litres d’eau par heure, un peu de colorant dans le réservoir vous indiquera la fuite. Si ce n’est déjà fait, mettez une bouteille d’eau dans ce réservoir, une économie de 45 litres/jour. Une douche rapide avec une pomme de douche à faible débit sauve 10 000 litres/année. Conservez une carafe d'eau dans le réfrigérateur au lieu de faire couler l’eau. Utilisez un bac rempli d'eau pour rincer la vaisselle. Utilisez l'eau de l’aquarium pour arroser vos plantes, car elle est riche en nutriments. Si nous voulons laisser de l’eau pour les poissons, soyons responsables!

Comité de bassin versant de la rivière du Moulin

Séances d’information

a gestion intégrée des ressources demeure un concept vague et abstrait pour plusieurs personnes. Le Comité de bassin versant RIVAGE de la rivière du Moulin, responsable de la gestion intégrée par bassin versant (GIBV) de la rivière du Moulin, vous offre une occasion unique d’en apprendre davantage et de participer à cette approche de gestion qui repose sur la participation de tous les acteurs de l’eau du bassin versant, de l’utilisateur occasionnel au gestionnaire de l’eau, en passant par les propriétaires terriens. En effet, le RIVAGE tiendra prochainement ses premières consultations publiques sur le plan directeur de l’eau (PDE) du bassin versant de la rivière du Moulin. Ces consultations visent particulièrement à informer l’ensemble des acteurs de l’eau sur la notion de bassin versant, les principes de la GIBV et la réalisation du PDE du bassin versant de la rivière du Moulin. Ces séances seront également le moment privilégié par le RIVAGE pour sonder la population sur ses préoccupations et ses intérêts quant au devenir de l’environnement et de l’eau de leur bassin versant. Le RIVAGE a prévu deux lieux, deux dates et deux moments de la journée différents afin de favoriser la plus grande participation du public: le dimanche, 14 mars 2004 à 14h00 à l'ancienne mairie de Laterrière, au 6166, rue Notre-Dame à Laterrière, et le lundi, 15 mars 2004 à 19h00 à l'UQAC au local P1-7000 Le plan directeur de l’eau sera élaboré selon vos opinions et vos inquiétudes. Nous avons besoin de vos idées afin de respecter la réalité du bassin versant. rivage@rivagedumoulin.org

Au Stade Médard-Soucy du Cégep de Baie-Comeau Vendredi le 19 mars 2004 de 19h00 à 22h00 Samedi le 20 mars 2004 de 9h00 à 16h30

Y’a matiere... Pis, l'histoire?

c u l t u r e

L'histoire de Pi

On passe de la zoologie à la religion en faisant un détour par le voyage tout en accrochant au passage une littérature exceptionnelle. Yann Martel marquera certainement l'histoire littéraire. Pour l'instant, nous le lisons et plus tard, ils l'étudieront.

u'attendre d'un homme qui se surnomme lui-même Pi et dont le nom complet est Piscine Molitor Patel? Une histoire, un conte, un monde. Pi a grandi dans un zoo, à Pondichéry, en Inde. Il y a appris à connaître et à aimer les animaux sauvages, et les religions. En 1977, contraint de quitter l'Inde, Pi embarque à bord d'un bateau en partance pour le Canada avec ses parents et son frère. Dans la cale du navire voyagent des animaux du zoo que la famille entend vendre à l'étranger. Quand le cargo fait naufrage, Pi se retrouve sur un canot de sauvetage avec un zèbre, une hyène, un orang-outan et... Richard Parker, un tigre du Bengale avec qui le jeune garçon devra apprendre à cohabiter pendant plus de 227 jours... Écrit à l'origine en anglais, Life of Pi a été traduit par Nicole et Émile Martel, les parents de l'auteur. Bien que Yann Martel soit né en Espagne de parents québécois, il préfère écrire en anglais parce que cette langue lui permet de «mieux exprimer la subtilité» et «l'anglais [lui] donne une distance suffisante pour écrire». Ce qui lui a probablement permis de remporter l'un des prix les plus prestigieux en littérature anglaise, le Man Booker Prize en 2002. Le talent de Yann Martel est maintenant reconnu. L'histoire de Pi n'est pas le premier roman publié de Yann Martel. En 1994, il y a eu Paul en Finlande et Self en 1998. Ces deux romans furent d'abord publiés en anglais et traduits chez Boréal et chez XYZ éditeur. L'histoire de Pi est

donc le troisième de cet auteur québécois. C'est grâce Mireille Gagnon-Langlais à un savant mélange de qualités littéraires et d'une manière toute personnelle de raconter les choses que l'on aime lire Yann Martel. Tout le monde y trouve son compte. On peut lire ce roman comme il se présente, on peut le lire en considérant l'ensemble comme une grande métaphore, un moyen de dire autrement les choses ou encore on peut le lire religieusement comme un exemple de foi en la vie. L'histoire de Pi n'est pas le genre de roman qui se lit une seule fois, il faut soit le lire très lentement pour en retirer plus que l'essentiel soit le relire jusqu'à ce qu'une sorte d'illumination se fasse, un déclic spirituel. C'est en se prévalant d'un style rempli d'images fortes et de comparaisons recherchées que l'auteur arrive à créer un monde bien à lui que l'histoire soit véridique ou non importe peu. Il ne faut surtout pas croire que ce livre est réservé à l'élite, à ceux qui ont tout lu, tout vu et tout entendu. Au contraire, tous ceux qui ont foi en quelque chose, autant religieusement que personnellement, doivent lire cette histoire. La seule réserve qui pourrait s'expliciter après la lecture concerne l'effet de longueur de certains passages et l'effet trop réaliste de d'autres passages. Cœurs sensibles s'abstenir. Cote Griffon: *** 1/2 pour le tout.

De l’autre côté du tunnel...

Le monde parallèle Traverser ce «tunnel» demande une sérieuse dose de courage. On devrait lire au-dessus de la porte à son entrée, du côté du centre social: «Quiconque s’engage dans ce tunnel s’engage à être humain!»

Pierre Beauregard

ls sont un petit groupe d’étudiantes et d’étudiants qui traversent «le tunnel» au fond du centre social, pour aller rejoindre leur pavillon. On les voit passer parfois drôlement vêtus, parfois portant des objets étranges... Ils sont les seuls à emprunter cette direction, évidemment, puisque «le tunnel» ne mène qu’à un seul endroit: «Le Pavillon des Arts». Ce tunnel mystérieux se dresse comme une barrière, réelle ou fictive, mais assurément psychologique. Puisque la majorité d’entre nous ne sommes pas des étudiants en art, alors pourquoi irions-nous de l’autre côté de ce tunnel? Les étudiants qui passent par là semblent posséder un code qui leur donnent accès à ce tunnel et ce pavillon... Pourtant, nous avons tous le droit d’y aller. Aucune porte n’est barrée.

Barrière psychologique Plusieurs étudiantes et étudiants avec qui j’ai discuté se demandent pourquoi si peu de gens viennent les voir... C’est «Le tunnel»... Il faut oser le traverser, oser s’aventurer dans ce monde parallèle et mystérieux. Qui aurait pu deviner que l’aventure était si près de nous, alors que l’on bouffe notre lunch au centre social, pas trop pressé de retourner dans notre cours de «théorie du machin». Le 27 février dernier se terminait la 2e édition du «festival des finissants en arts de l’UQAC» qu’ils ont nommé CIRCULATIONS. Un véritable festival de deux semaines avec des événements incroyables où découvertes, émotions fortes, rires, pleurs, réflexions, introspection, et rencontres étaient au rendez-vous. Comble du bonheur, c’était gratuit, comme la plupart des événements que produisent les étudiants tout au long de l’année. Tant pis pour vous si vous l’avez manqué.

Le Griffonnier remercie ses partenaires

Le groupe français TRYO était à l’UQAC le 26 février dernier pour faire la promotion de leur album «Grain de sable». Toute une performance pour ces artistes hors de l’ordinaire qui produisent une multitude de sons avec des instruments très originaux. Notre photographe a croqué Manu sur le vif en plein «picking».

photo Nicolas Lévesque

le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi • mercredi le 10 mars 2004 •

Et qu’est-ce qu’on y trouve? À priori, RIEN! Le bâtiment luimême est moderne, en béton, en acier et en verre, l’ambiance est tranquille et silencieuse, l’endroit semble abandonné. Bien malgré nous, un étrange sentiment d’inconfort nous envahit. Le monde d’où on vient est rempli d’un brouhaha sans fin, de la musique et des voies. Ici, tout semble endormi sauf que... si on s’attarde un peu, on entend des bruits au loin, des notes de musique, des discussions, quelqu’un qui chante doucement. Ils sont là, ils cherchent, ils travaillent et mettent au point toutes sortes d’idées et de projets, parfois modestes, souvent complètement fous.

Au fil des semaines, si on est un peu attentif(ve), on peut voir des invitations un peu partout dans l’université. Tantôt à une pièce de théâtre, tantôt à une exposition de design, de peinture ou d’œuvres de différentes natures, ou encore, à une performance, la projection d’un film ou un événement. C’est alors qu’il se passe quelque chose, la magie opère. On aura alors droit à toutes sortes d’émotions et de symboliques.

c u l t u r e

Y’a matiere... Le film du mois

Histoire à suivre, 4e partie

L’étudiant A++ La passion du Christ M

Un film troublant qui vous laisse perdu... entre l’enfer et le paradis.

ul doute, le film La passion du Christ de Mel Gibson sorti récemment en salles, fait l’objet d’une controverse qui n’est plus à démontrer. Qu’on accuse son contenu de n’être qu’un recueil de violence gratuite, ou qu’on considère simplement ce dernier comme un morceau de vérité crue, c’est toutefois par la force de son caractère réaliste et la profondeur de son message que ce film d’une qualité exceptionnelle parvient, hors de l’église, à faire du Calvaire un pur moment de réflexion. L’histoire est célèbre, même exploitée plus d’une fois au cinéma. Or, la violence des scènes qui s’y trouvent cette fois est particulièrement singulière, et le succès de celles-ci auprès d’un public sans cesse renouvelé l’est tout autant. En s’unissant à l’auditoire, le spectateur choisit-il effectivement de s’exposer de façon intensive à des scènes dont l’extrême violence constitue déjà le commencement d’une longue réflexion? Si le film frappe par le réalisme de la mise en scène et des dialogues (tous en araméen), du jeu expressif des acteurs, certains aspects du film remettent en question la vraisemblance de ce qui y est parfois présenté. Voilà en effet notre questionnement initial qui, de façon efficace, poursuit aussi son cours, que

nous soyons croyant ou non. Le Pape, après avoir visionné le film, aurait déclaré: «It is as it was»; Il est ainsi comme il a été. Or comment le Christ, incarné Anny Savard dans un corps d’homme, put-il encore user de sa force après avoir été «mutilé» à tel point qu’aucun être n’eut eu suffisamment de sang dans son corps pour demeurer conscient, même étendu par terre? Ceux qui ont visionné la scène de lacération au fouet précédant la route du Calvaire, reconnaissent sans doute davantage la légitimité d’un tel questionnement. D’une noblesse physique admirable, Jim Cazievel rend à merveille la beauté extérieure et intérieure du Christ. Les retours en arrière effectués entre l’enseignement pacifique du Prophète et les moments de dure brutalité et d’injustice qu’il subit sans mot dire provoquent la révolte, une étrange sympathie, ainsi qu’une profonde remise en question à savoir l’importance de chercher vengeance au quotidien, notamment pour des choses souvent bien minimes comparativement à celle qui nous est dépeinte dans le film. Cote griffon: **** pour le réalisme sanglant

Au festival REGARD

3reg se démarque encore! 14 • mercredi le 10 mars 2004 • le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi

Du 26 au 29 février dernier avait lieu la 8e édition du festival regard sur le court métrage au Saguenay. Le festival sous la direction d’Eric Bachand se démarquait cette année par l’implantation d’un tout nouveau concept ; le ciné-parc urbain.

imple et efficace ce concept consiste à présenter, dans la vitrine de différents commerces de la rue Racine, des courts métrages provenant de tous les coins du Québec et même d’Europe. Les 3reg étaient présentés dans la vitrine de la galerie d’art Séquence, ce qui donnait au regroupement la vitrine ayant le plus d’impact du festival. En effet, par les dimensions de la vitrine et par la qualité des films présentés, les treglistes vidéo, agissant sous le thème «culte» ont de quoi être fiers... De plus, précédant la présentation de ces films, était projeté un documentaire réalisé par Henri Bernadette pour l’office national du film (ONF), tourné deux semaines auparavant au bar le Potin dans le cadre de la présentation des réalisations sous le thème «sourire». Le mouvement 3reg a été représenté également au festival avec Mélissa Bouchard. En effet, avec son film 331, qu’elle avait tourné dans le cadre d’un 3reg,

Marilou Desbiens

le festival l’a retenue et l’a présentée lors de la troisième présentation de courts. À noter que son film 331 a remporté le premier prix catégorie court métrage au concours vidéastes recherchés qui se tenait à Québec en novembre dernier.

Dominic Locas

ercredi, 15h30. À ce moment précis, on pouvait être sûr de trouver Serge à la cantine étudiante, l’air de travailler fort. En fait, il espérait voir cette fille qui le troublait et... (ici, Serge fait savoir au narrateur qu’il n’est pas le héros d’un roman d’amour. Par ma plume, je donne au narrateur un avertissement verbal.) Cet hiver, il faisait très froid. Habitué aux brumeuses contrées, le griffon ne sortait plus dehors du presbytère. Serge marcha beaucoup, réfléchissant: «À quoi sert-il de toujours avoir des A+ si l’on ne fait jamais rien pour les autres?» Tout d’abord, il laissa tomber la théologie et le génie; de quatorze cours, son horaire tomba à seulement six. Bon, mais comment employer utilement tout ce temps libre? Une fois, il allait imprimer un travail sur le Contrat social de J.-J. Rousseau au local d’informatique. Il lut alors sur l’imprimante: «FIN DE LA GRATUITÉ, pour vous ouvrir un compte d’impression, adressez-vous au bureau, au fond du couloir, tout droit, à droite» 10¢ la feuille! Et la reprographie qui n’en exige que 6,5! Puis, il descendit à la COOP acheter un livre dont il avait besoin, La nausée. Il l’avait vu au Bouquiniste à 11,45$ et s’attendait à un bon rabais, lui qui était membre. Le voilà arrivé au rayon de littérature... Non-membre: 11,50$; membre: 11,25$... Pouah! Avec le 25¢ qu’il semblait avoir économisé, il alla s’acheter une gomme-balloune. Il activa la machine, tendit machinalement la main gauche... Une grosse boule verte comme l’espoir lui effleura les doigts et alla droit au sol: la maudite machine l’avait fait tomber trop à droite. C’en était trop! Il écrivit un papier sur tout ça. Mais dans un autre article, il fit une malencontreuse faute de frappe. En citant Maupassant, il écrivit Boule de juif au lieu de Boule de suif. Il perdit ainsi toute crédibilité et fut traité de nazi et d’activiste pro-palestinien. Dégoûté de tout ça, il décida de s’en tenir aux activités de son module. Le temps se radoucit enfin et il retrouva son ami griffon, dont il s’était bien ennuyé. Serge sentit que les ailes de la brave bête n’avaient pas leur ressort naturel. Elle suait sang et eau bénite pour maintenir son vol. Inquiet, Serge alla droit chez le curé de la rue Sainte-Anne. Il fit venir l’évêque, un éminent docteur en anatomie fabuleuse. Il fut là en 33 minutes. À 6h06, il rendit son diagnostic (ce qui suit est traduit du latin contemporain):

C’est l’envie de créer qui a poussé les membres fondateurs du mouvement 3reg à commencer cette histoire qui a maintenant plus de deux ans. Depuis, le nombre de membres demeure de plus en plus saturé et certains vont jusqu’à remettre des films sans êtres membres. Le but est simple, créer, même si cela implique quelques fois le fait de rater royalement son coup, la majorité des films, trames ou textes sont pleins de potentiel et sont remplis de pistes pour des éventuels projets à venir.

– Vois-tu, Sergius, toute fabula est étroitement liée à l’inconscient collectif. La santé de ton griffon dépend du rêve qui habite le cœur des humains. Le rêve est lui-même lié à l’espoir, à l’amour. Or, les gens rêvent de moins en moins. Tu vois bien que tu ne peux ignorer ton entourage. Mais il y a plus: certains te redoutent. Ils te font surveiller par leurs sbires. Ils contrôlent tous les médias. Les gens sont télépublipolitisés et tout devient de plus en plus insipide, égal et sans saveur. Avec leur marketing, ils tuent le rêve! Tu les reconnaîtras facilement malgré leur fausse amabilité: ils ont tous le pied droit légèrement enflé. Ils ont fait appel à un redoutable tireur de cartes qui travaille chez Jojo Savard. Il leur a dévoilé ton secret. Ils ont doublé les messages subliminaux à la télé. À toi, Sergius, de ramener l’espoir avec ton intelligence créatrice. Que Dieu et les Muses soient avec toi!

Qui ose dire maintenant que la création n’intéresse personne? Les présentations des projets 3reg se font un mercredi sur deux donc le 10 et 24 mars au bar le Potin, fier commanditaire du mouvement.

Pris de vertige devant l’ampleur de sa mission, Serge revient chez lui. DRRing! Il répond au professeur abasourdi de rappeler un peu plus tard. Que faire pour ramener l’espoir et le rêve dans le cœur des gens? (à suivre)

c u l t u r e

Y’a matiere...

En bref

Lumineuse et sereine

Jorane, ou la joie de vivre

Midi Spectacle Dans le cadre de la journée de l’hymne au printemps, «Hommage à Félix» avec Gaétan Leclerc qui nous présente les grands succès de son oncle ainsi que plusieurs anecdotes et souvenirs d’enfance. Ce jeudi le 18 mars à 12h au Petit-Théâtre du Pavillon des Arts. Depuis plusieurs années, Gaétan Leclerc participe activement à la journée de l’hymne au printemps en présentant divers spectacles dans la région. Nous sommes heureux de le recevoir de nouveau à l’université et ainsi permettre à la communauté de découvrir cet homme de grand talent. Avec seulement comme outil sa voix et sa guitare sèche, Gaétan Leclerc joue et chante Félix avec tellement d’intensité et de passion qu’on pourrait croire facilement que Félix est bel et bien toujours vivant au grand plaisir de tous. Une présentation de la Vie étudiante et de l’École de langue française et de culture québécoise. Vie étudiante, poste 5617, local P1-1030.

De passage dans la région lors du dernier mois, Jorane est venue piquer une jasette avec les membres des communications étudiantes de l'UQAC ! ournée promotionnelle de son dernier album Evapore oblige, la chanteuse et violoncelliste québécoise a partagé sa vision de l'existence et de ses poésies lyriques. Jorane a 28 ans et est déjà parmi les vétérans de la nouvelle génération d'artistes. Elle compte cinq albums, dont Evapore, sur lequel elle surprend ses fans en interprétant une pièce en anglais. Inutile de dire que celle qui s'invente parfois un langage vibrant (provenant ditelle du fond de son âme) pour exprimer ses émotions, se réinvente à chaque fois qu'elle présente un album au public. C'est ainsi que sur Evapore, on peut «clairement» entendre ce qu'elle chante! Le résultat est tout aussi réussi que sur ses précédants opus.

Jorane a passé plus de cinq mois en studio pour ses deux derniers projets. Oui, deux, car Evapore se veut être une sorte de «première

décontractée et magique à Los Angeles, ce qui n'était pas pour lui déplaire! «On parlait le même langage, ça été une expérience fabuleuse, tout le monde mettait son énergie dans la même direction. Quand tu es passionné et que tu as des idées, tout fonctionne», estime-t-elle.

Succèse record pour le 8 REGARD Photos: Anne-Édith Rioux

Patrick Voyer

Tout ou rien Jorane ne prend pas le temps de souffler lorsqu'elle est sur une lancée créative. Cependant, après que la vague soit retombée, le repos est le bienvenu. «C'est tout ou rien dans ma vie, il n'y a pas d'entre-deux. La vie que je mène là est parfaite car si c'était toujours la même chose qui m'arrivait... non, ma vie est

jusqu'au bout des ongles, on ne peut se lasser de l'interviewer. Comme un papillon, elle doit cependant s'envoler, s'évaporer, pour aller se poser ailleurs où sa musique et sa douceur toucheront d'autres gens au cœur!

Le festival REGARD sur le court métrage au Saguenay est fier d’annoncer que sa 8e édition a connu une popularité sans précédent. Avec plus de 6 700 personnes qui ont participé aux activités du Festival, il va sans dire que cette édition colorée a connu un succès record dans l’histoire de REGARD. «Nous avons atteint notre objectif de rendre le court métrage accessible à tous» de mentionner la directrice générale, Julie Dufresne. L’augmentation de l’achalandage de plus de 20%, sans compter les personnes qui ont déambulé sur la rue Racine dans le cadre du Ciné-parc urbain, confirme le positionnement du Festival comme étant le plus important événement francophone consacré exclusivement au court métrage de ce côté-ci de l’Atlantique. La réponse au tout nouveau volet Les P’tites vues en famille ainsi qu’au volet scolaire confirme qu’il y a bel et bien un intérêt pour le court métrage à tout âge.

PRIX

TRAVAIL ÉTUDIANT

décerné lors de la remise des

PRIX D’EXCELLENCE DE L’ADMINISTRATION PUBLIQUE QUÉBÉCOISE

partie» à un autre album qui sortira bientôt. L'auteure-compositeure-interprète n'est d'ailleurs pas très bavarde sur le sujet mais assure que plusieurs surprises seront offertes côté vocal et musical. «Avec la musique, on ressent des choses. On l'utilise pour amplifier ou pour tout casser. Et je suis contente parce que les gens se rappelent les mélodies et les atmosphères», confie-t-elle avec un beau grand sourire.

Les voyages sont une partie intégrante de son existence. À travers eux, elle se ressource et découvre que l'universalité... c'est d'être local! «Quand tu voyages, tu découvres quelque chose en toi. C'est tellement le fun, tu apprends sur tout et t'inspires de tout». Ses escapades à Barcelone, au Mexique et au Japon, entre autres, l'ont aidée justement à évaporer son esprit, à faire le vide pour être en mesure de repartir sur des bases solides. Demeurant dans le nord de Montréal où la nature est omniprésente, Jorane essaie de bien doser ses deux côtés: calme et survoltée. À l'aube de la trentaine, Jorane représente parfaitement les étoiles montantes de la chanson québécoise. Lumineuse et sereine

Le prix TRAVAIL ÉTUDIANT vise à reconnaître la qualité exceptionnelle d’un travail de recherche portant sur l’administration publique fait par une étudiante ou un étudiant dans le cadre de sa formation dans une université québécoise. INSCRIVEZ-VOUS au concours du prix TRAVAIL ÉTUDIANT de l’Institut d’administration publique de Québec (IAPQ) et courez la chance de GAGNER UN PRIX de 800 $ Il sera décerné au cours du gala des Prix d’excellence de l’administration publique québécoise qui se tiendra à Québec, le 19 octobre 2004, à la salle de bal du Hilton Québec.

INSCRIVEZ-VOUS SANS TARDER !

Date limite d’inscription er

1 MAI 2004

Renseignements complets sur le prix Travail étudiant

www.iapq.qc.ca

En parlant de sourire, la pièce «Pour ton sourire», reprise de Daniel Lanoie qu'elle rend avec justesse sur Evapore, est une première pour elle. Chanter les mots des autres ne lui était pas ou peu arrivé depuis le début de sa carrière et elle estime que ce duo qu'elle a formé avec Lanoie l'a comblée. Ils ont enregistré la chanson dans une ambiance

constamment en changement!», s'exclame-t-elle alors.

le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi • mercredi le 10 mars 2004 •

2004

CENTRE D’ENTREPRENEURIAT ET D’ESSAIMAGE UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À CHICOUTIMI CONCOURS • CONCOURS Le concours Création et démarrage d’entreprises du CEE-UQAC offre un premier prix de 2 500 $ et un deuxième de 1 500 $ aux étudiants et étudiantes de l’Université du Québec à Chicoutimi ou à l’un de ses centres d’études désirant créer et démarrer leur entreprise. Pour être admissible à ce concours, il suffit d’être étudiant à l’UQAC ou à l’un des centres d’études. Les projets d’entreprises admissibles sont ceux qui ont débuté leurs opérations après le 1er avril 2003 ou au plus tard le 31 août 2004 et ayant leur place d’affaires au Québec.

férence

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U N RÉCEITU RIAL EN R P E R T N E

arouche, n-Claude L a e J . M , er : teur général Conférenci sident-direc

pré ns JCL inc. Les Éditio à 11h45 mars 2004 7 1 le i ed UQAC) re : Mercr humanités, es d Date et heu n lo il av H1-1050 (P ! Lieu : ue à tous

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Entrée lib

ations: Pour inform nnatrice d’activités coordo nne Bolduc, 45-5011 poste 4654 Mme Maria )5 150 •(418 ca Local H6-1 duc@uqac. ol b mari-anne_

Pour participer à ce concours, vous devrez fournir en 4 exemplaires: • Le plan d’affaires complet • La preuve d’inscription à l’un des programmes de l’Université du Québec à Chicoutimi • Le curriculum vitæ des promoteurs du projet Critères de sélection • Le réalisme, la cohérence, la viabilité et l’originalité du projet • Les aptitudes et les compétences du/des promoteur(s) • La qualité et la clarté de la présentation du document • Le potentiel d’affaires du projet (potentiel technique, commercial et financier) L’évaluation finale des projets est faite par un jury indépendant du CEE-UQAC. Le versement des prix est conditionnel au démarrage de l’entreprise dans le cas où l’entreprise n’est pas démarrée au moment du dépôt du projet et dans les délais prescrits. De plus, le CEEUQAC n’a pas l’obligation d’attribuer l’ensemble des prix dans le cas où les projets présentés seraient jugés irrecevables.

Faites vite! Ce concours se termine le 12 mars 2004 à 16h.

Dîner-conféren

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L’ÉTH IQU E ET LA PROFESSION COM PTABLE

Conférencière : Date et heure : Lieu : Coûts :

Madame Doris Pa

radis, FCA rale du Québec pa

Vérificatrice géné Jeudi le 1er avril

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2004 à 11h45

Hôtel Le Monta gnais (Salle La M ontagnaise 1) Étudiant 20 $ (sur présentation de la carte étudian te) Grand public 30 $

Bienvenue à to

us!

Pour information et inscription: Mme Marianne Bo lduc, coordonnatric e d’activités Local H6-1150 •( 418) 545-5011 po ste 4654 mari-anne_bolduc @uqac.ca

Vous avez organisé un événement à caractère sportif ou culturel, mis sur pied une coopérative en milieu étudiant, mieux encore, vous songez à démarrer votre propre entreprise? Voici un concours spécialement conçu pour vous! Pour la sixième année consécutive, le Concours québécois en entrepreneurship récompense les élèves et les étudiants de tous les niveaux qui mettent sur pied des projets qui font appel à leurs habiletés entrepreneuriales (Entrepreneuriat étudiant). Il s’adresse également aux nouveaux propriétaires ou à ceux dont l’entreprise est sur le point de démarrer (Création d’entreprise). Deux bourses d’une valeur de 500 $ chacune seront remises aux projets de la catégorie Entrepreneuriat étudiant et une bourse d’une valeur de 1 000 $ dans la catégorie Création d’entreprise.

Pour la catégorie «Entrepreneuriat étudiant», un document présentant : • Les noms des collaborateurs • Le titre et le résumé du projet • L’énoncé des objectifs • La description de la démarche et des moyens retenus pour réaliser le projet • Les résultats obtenus • Tout autre document pertinent • Une photographie de l’étudiant ou du groupe d’étudiant Pour la catégorie «Création d’entreprise» • Le plan d’affaires complet en 5 copies (doit comporter, annexes et états financiers inclus, au maximum une centaine de pages) • Une photo du ou des entrepreneurs

Faites vite! Les inscriptions se terminent le 26 mars 2003 • www.concours-entrepreneur.org Pour les règlements complets, une description plus détaillée ou des renseignements supplémentaires: Mme Myriam Duperré, responsable de projets • Local H6-1170 • (418) 545-5011 poste 5308 myriam_duperre@uqac.ca • www.uqac.ca/~ceeuqac