Griffonnier018 3novembre2004

N o 1 8 • m e rc re d i 3 n ove m b re 2 0 0 4 • 1 2 p a g e s • 3 0 0 0 c o p i e s • g ra t u i t

Dessines-moi un monde Vert Demain

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U Q A C

Les étudiants sortiront le 10 novembre

Levez-vous et brandissez votre colère !

Une coalition régionale étudiante, qui porte le nom de CAESL (Coalition des Associations Étudiantes du Saguenay-Lac-Saint-Jean) s'est rencontrée afin de militer contre la coupure de 103 millions dans le programme d'Aide financière aux études (AFE). Les étudiants de l'UQAC et de tous les cégeps de la région composent Karl St-Gelais, cette coalition.

Vice-président aux affaires étudiantes

A

u cours des derniers mois, plusieurs actions ont été tentées afin de demander au gouvernement libéral de revenir sur sa décision. Entres autres, la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) a participé à différentes consultations du gouvernement dont, notamment, le Forum des générations. Malheureusement, lors de cet évènement consultatif, le gouvernement n'a pris aucun engagement concernant l'Aide financière aux études.

Nous avons également rencontré les différents députés libéraux de la région afin de leur expliquer nos revendications. Nous atten-

dons toujours des signes de compréhension pour notre cause de leur part. Malheureusement, ceux-ci tardent à venir du fait que Mme Gautier et M. Blackburn prodiguent leur appui au ministre de l'Éducation, M. Pierre Reid. Devant ce triste constat, vous êtes tous cordialement invités à venir manifester sur la colline parlementaire (transport fourni). Réservez votre place au bureau du MAGE-UQAC. Rassemblement: Le mercredi 10 novembre à 9h face au pavillon des humanités. Pour info, contactez l’exécutif du MAGEUQAC: info@mageuqac.com.

Conseil d'administration du MAGE-UQAC

Deux postes à combler 2 • mercredi 3 novembre 2004 • le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi

ADMINISTRATEUR -BSoit un étudiant provenant d'un programme offert au département des arts et lettres ou encore du département des sciences humaines.

ADMINISTRATEUR -CSoit un étudiant provenant d'un programme offert au département des sciences appliquées, du département d'informatique et mathématique ou du département des sciences fondamentales.

Condition d'éligibilité: Toute personne peut se porter candidate comme administrateur de la corporation si elle remplit les conditions suivantes: Est membre de la corporation; N'est pas un employé rémunéré des Services de la corporation; Déclaration de candidature: Toute déclaration de candidature doit contenir les documents suivants: Le formulaire dûment complété de déclaration de candidature qui est disponible au siège social de la corporation dès le début de la période de mises en candidature; Une lettre de candidature d'un maximum de 300 mots indiquant les raisons pour lesquelles il désire se porter candidat, sa vision du poste convoité, ses expériences antérieures et ses projets pour le mandat à venir; Une preuve écrite de l'appui par les signatures, d'au moins 35 membres de la corporation provenant d'au moins 10 associations étudiantes reconnues; Une lettre d'appui de son association étudiante d'appartenance ou une lettre d'appui d'au moins 2 autres associations étudiantes reconnues.

Pour poser votre candidature, procurez-vous le formulaire disponible au secrétariat du MAGE-UQAC et le retourner, dûment rempli, dans une enveloppe scellée au nom du Secrétaire général du MAGE-UQAC.

Votre politique étudiante

Assemblée générale vous dites?

Mardi le 9 novembre prochain se tiendra l'assemblée générale régulière de l'automne du MAGE-UQAC. Nous comptons sur votre présence afin de rendre cette assemblée dynamique. Quels seront les sujets qui y seront abordés? Éric Laberge, président du MAGE-UQAC

T

out d'abord, il y aura une présentation des revenus et des dépenses de la dernière année des divers composants du MAGE-UQAC, soient l'association, le bar, la cantine et la reprographie. Si vous voulez savoir comment est dépensé votre argent, c'est le moment idéal de prendre cette information.

De plus, de nouveaux administrateurs et officiers se sont joint à l'équipe depuis la dernière fois. Comme il s'agit de la responsabilité de l'assemblée de rendre le tout conforme, ceux-ci vous seront présentés afin de les nommer officiellement à leurs postes. Il y aura ensuite une présentation des réalisations de votre comité exécutif à ce jour, où vous pourrez voir ce qui a été fait et ce qu'il reste à faire d'ici à la fin du mois d'avril. Une première depuis plusieurs années: une nouvelle association étudiante désire se former.

Assemblée Générale MAGE-UQAC Mardi 9 novembre 2004 à 12h au P1-7000

Vous devrez trancher afin de savoir si le MAGEUQAC la reconnaît officiellement. Pour ceux d'entre vous qui étaient présents lors de l'assemblée spéciale du 24 avril dernier, vous vous souviendrez peut-être qu'il avait été question de la situation des étudiants des centres universitaires (Alma, La Malbaie, SeptÎles et Saint-Félicien) au sein du MAGE-UQAC. Un suivi a été fait et ce suivi vous sera présenté. Finalement, un important rappel des actions du lendemain dans la vieille capitale vous sera certainement fait!

Comme il s'agit d'une assemblée générale régulière, il vous sera possible d'y inclure d'autres sujets d'importance, idéalement en avisant le comité exécutif un peu à l'avance. Au plaisir de vous y voir!

Ouverture de poste

Secrétaire général

L

e Secrétaire général de la Corporation est responsable de la gestion de toute information pertinente aux buts de la Corporation. De plus, il: Assure la gestion quotidienne du siège social; Assure la gestion des locaux qui sont sous la gestion et la responsabilité de la Corporation; Organise les activités du Comité exécutif; Veille à ce que toutes les exigences de la Loi et des Textes réglementaires de la Corporation soient respectées; À la responsabilité de la correspondance générale émise et reçue par la Corporation; Voit à la gestion et à la conservation des archives et des documents de la Corporation; Voit à la rédaction et signe les procès-verbaux du Comité exécutif et du Conseil d'administration; Tient un registre numéroté des résolutions du Conseil central, du Conseil d'administration et de l'Assemblée générale; Voit à la tenue de la liste des délégués du Conseil central, comportant leur nom, adresse, numéro de téléphone, ainsi que les noms des associations étudiantes qu'ils représentent; Est troisième signataire, après le Président et le Vice-président aux affaires financières, des documents financiers concernant la Corporation; Est deuxième signataire des documents légaux de la Corporation; Est responsable de la convocation des différentes instances de la Corporation; Est responsable de la transmission et de la publication des documents officiels de la Corporation; Est responsable de l'affichage des articles de journaux, de revues, de tout autre document qui touche la population étudiante aux babillards de la Corporation; Remplit tous les devoirs inhérents à sa charge.

Le Secrétaire général du MAGE-UQAC reçoit un salaire de 140$ par semaine. Pour poser votre candidature, procurez-vous le formulaire disponible au secrétariat du MAGE-UQAC et le retourner, dûment rempli, dans une enveloppe scellée au nom du Secrétaire général du MAGE-UQAC et ce, avant le mardi 9 mars 2004 à 12h.

U Q A C

Le ministre de l’Éducation fermé au dialogue

Études et travail:

Mobilisation le 10 novembre

Jonglons!

Où sont passés le cirque, ses clowns, ses jongleurs et le tralala; et Aznavour chantant «viens voir les musiciens, voir les comédiens...»? Des jongleurs, ce n’est pourtant pas ce qui manque à l’UQAC: dans le «cirque» estudiantin, ça jongle aujourd’hui plus que jamais pour concilier études et travail.

S

elon Renaud Thériault, directeur des Services aux étudiants, de plus en plus d’étudiants disent vivre une situation difficile sinon problématique. Au cours de l’année scolaire 2000-2001, 66% des étudiants (temps plein) interrogés ont occupé un emploi rémunéré pour une moyenne de 16,5 heures/semaine.

Maintenant on parlerait plus d’une vingtaine d’heures. Or les statistiques montrent qu’à partir de ce seuil le taux de décrochage commence à monter; à 30 heures ça devient très dur. On connaît bien la problématique de décembre: plus de 60% des étudiants travaillent dans des secteurs où les employeurs demandent le maximum d’heures en même temps qu’approchent les examens!

Il faut que s’élève une telle voix dans une société où l’on tend à survaloriser le travail. C’est cool de travailler en même temps que l’on étudie, et bien entendu il est «normal» d’y arriver sans peine. C’est surtout vrai

en administration où 80% travaillent; moins ailleurs, comme en génie. Certains professeurs pensent que l’étudiant devrait s’abstenir de travailler pendant la session. Vrai que l’autonomie financière et l’intégration sociale sont des facteurs déterminants pour environ 50% des étudiants au boulot; mais il reste que les deux tiers considèrent leur travail comme indispensable à la poursuite de leurs études, et ce ne sera pas le nouveau programme de prêts et bourses à la sauce libérale qui inversera cette tendance.

Jean-Pierre Claveau

R

encontré à ce propos, le président du MAGE-UQAC, M. Éric Laberge, souligne que la participation régionale à cette grande manifestation sera de l’ampleur que les étudiants voudront bien lui donner par leur participation active.

Convaincu de la valeur des arguments mis de l’avant par l’association régionale qu’il préside, M. Laberge compte sur une participation massive de la communauté étudiante pour faire broncher un gouvernement qui n’en finit plus d’en découdre avec une multitude de groupes affectés directement par leurs décisions, dont font, bien sûr, partie les étudiants des universités du Québec.

La différence entre les sexes n’étonnera personne: les hommes travaillent plus souvent pour se payer un «char» et les femmes pour s’acheter du «linge». Avec le culte de la femme-orchestre (superwoman si vous préférez), il est devenu «honteux» de s’avouer à soi-même -ou pire, aux autres- ses limites, lesquelles sont, soit dit en passant, toutes humaines.

D’ici là, en tant que porteuse du discours régional, la troupe de M. Laberge concentrera ses efforts à la sensibilisation et à la mobilisation en prévision du 10 novembre prochain. Rappelons que lors du Forum des générations tenu le mois dernier, les étudiants avaient quitté avec fracas le plancher des discussions devant le refus obstiné du ministre Reid de dialoguer avec eux concernant les coupures de 103 millions $ faites au régime des prêts et bourses.

Quant aux gars, ils sont désormais visés par certaines «annonces de char» dès le secondaire. La pression sociale est forte; le gars qui se consacre 100% à ses études et accepte de se promener à pied au Saguenay risque de se retrouver socialement marginalisé avec tout ce qui s’ensuit.

Faut-il rappeler que les gars sont une minorité à l’UQAC?

En l’absence de preuve suffisante, aucune accusation ne sera portée devant la Chambre criminelle concernant le décès tragique de Dany Tremblay, 19 ans, à la suite d’un concours de consommation d’alcool tenu à l’UQAC le 17 mars 2004. De son côté, la Régie des alcools, des courses et des loteries poursuit son enquête visant à déterminer si la réglementation a été bien suivie dans l’utilisation du permis de vente d’alcool attribué à l’UQAC.

Les chiffres (et le gros bon sens) le montrent, plus que jamais l’étudiant est poussé à travailler. Mais y aurait-il une tentation à «travailler plus» pour «mieux paraître» et maintenir un bon standing? À court terme, l’attrait monétaire séduit; encore ne faut-il pas perdre de vue les avantages à long terme d’un diplôme universitaire.

Dans le calepin…

Actuellement et probablement jusqu’à ce qu’une décision soit rendue concernant le permis de vente d’alcool attribué à l’UQAC, aucune consomma-

tion d’alcool n’est autorisée dans les locaux des associations. Le permis n’est tout simplement pas adéquat. Un comité de révision des permis et politiques de consommation d’alcool dans les locaux a été mis sur pied par la haute direction de l’UQAC et devrait normalement produire un rapport suite à la décision de la Régie des alcools, des courses et des loteries. Un dossier à suivre.

Pour le président du MAGE-UQAC, M. Éric Laberge, la participation régionale à cette grande manifestation sera de l’ampleur que les étudiants voudront bien lui donner.

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le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi • mercredi 3 novembre 2004 •

Solution proposée: en parler avec son boss dès le début de novembre avant d’être «pris dans le jus». On parle aussi d’embaucher plus d’étudiants pour réduire la charge individuelle de travail. Làdessus les employeurs, qui ont eux aussi leurs enfants, seraient plutôt ouverts. Avec le vieillissement de la population survient un nouveau phénomène: les retraités sont de plus en plus nombreux dans les hôtels en septembre, et certains employeurs de l’industrie du tourisme voudraient voir la session d’automne débuter plus tard. Mais alors, quelle place resterait-il aux études? Là-dessus le CRÉPAS est clair: Priorité aux études jusqu’à l’obtention du diplôme.

Dominick Locas

Conséquence du cul-de-sac dans lequel les représentants des étudiants universitaires se retrouvent face au refus du ministre de l’Éducation, M. Pierre Reid, de revoir sa politique concernant le financement de l’enseignement et l’aide financière aux étudiants, une mobilisation générale d’envergure provinciale est à prévoir le mercredi 10 novembre prochain. Au moment d’écrire ces lignes, l’ensemble de la stratégie de sensibilisation et de mobilisation restaient à définir face à cette situation visiblement sans issue favorable à la cause étudiante.

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U Q A C

Halte-Ami

Une oreille à ta disposition Tu crois que tu en as trop sur les épaules? Tu trouves ça lourd à porter? Tu aurais besoin d’une oreille attentive pour alléger tes pensées? Viens nous rencontrer, nous sommes là pour toi!

Sandra Dion, amie de la Halte

C

’est avec un grand plaisir que je vous présente les amis de la Halte. Nous avons reçu une belle formation très enrichissante qui nous permet d’être à l’écoute de ceux et celles qui veulent venir partager leurs joies et leurs peines ou simplement pour un brin de jasette. Nous sommes présents pour vous écouter et vous donner de l’information.

Nous sommes des bénévoles

enchantés de vous accueillir en toute confidentialité dans notre local aménagé spécialement pour vous, qui est situé au P1-6225 (face au service de santé). Nous sommes disponibles du mardi au jeudi de 9h à 17h. Vous pourrez, de plus, nous distinguer partout dans l’université grâce à nos macarons nous identifiant. N’hésitez pas à venir vers nous, nous sommes présents pour vous. Si vous avez des suggestions ou

Journée de l’emploi L’Université du Québec à Chicoutimi et l’Association étudiante AIESEC Chicoutimi vous invitent à assister à la 26e édition de la Journée de l’Emploi qui se tiendra mercredi le 10 novembre prochain à compter de 9h, au centre social du pavillon principal. À cette occasion, les membres du comité organisateur se feront un plaisir de vous accueillir à cette journée qui permet aux nouveaux diplômés de créer des contacts avec les 44 employeurs présents.

Cette rencontre offre une opportunité en or pour les étudiants qui désirent intégrer le marché du travail.

Pour le thème de cette édition, nous avons choisi: «Un ralliement pour l’action». Aussi, nous aurons le plaisir de recevoir Monsieur André Bouchard, président de Bétons Préfabriqués du Lac, qui assure la présidence d’honneur de l’événement.

Marilyn Bouchard, coordonnatrice, Journée de l’Emploi 2004 UQAC poste 2025 • journee_emploi2004@uqac.ca

commentaires pour la HalteAmi, il nous fera plaisir de les recevoir au local (P1-6225). Si vous avez des idées de sujets pour des midis rencontres, «midi-gars», «midi-filles» ou «midi-mixte» venez nous voir au local et il nous fera plaisir de recevoir vos suggestions.

Alors, d’ici notre prochaine rencontre, nous vous souhaitons une belle session et de belles surprises.

Semaine de prévention des toxicomanies Le comité de prévention de toxicomanie vous invite à participer à la semaine sur la toxicomanie.

Plusieurs activités vous seront offertes. À chaque porte d’entrée il y aura des tables avec de la documentation et des signets vous seront distribués.

Une conférence avec Monsieur André Therrien aura lieu le 24 novembre à 19h au Holiday Inn sur la banalisation. Le prix d’entrée est de 5$. À la salle polyvalente, des films en diffusion continue vous seront présentés. Au programme: lundi: Retour à Brooklin, mardi: Chute libre, mercredi: Témoignage, jeudi: Rush, vendredi: Payez au suivant. Vous êtes cordialement invité(e)s à vous joindre à nous.

Le comité Payez au suivant

4 • mercredi 3 novembre 2004 • le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi

Labatt reconnaît l’engagement de Janick Tremblay

Gagnante du prix Future Leaders au Québec

J

anick Tremblay, qui a travaillé tout l’été pour la Corporation de recherche et d’action sur les maladies héréditaires (CORAMH) comme assistante de recherche à la réalisation de différents outils pédagogiques utilisés dans le cadre d’activités de prévention, est la grande gagnante pour le Québec du prix Future Leaders de Labatt. Grâce au programme Labatt Tous à l’Œuvre, Janick, étudiante à l’UQAC, a acquis une expérience de travail valable liée à sa future carrière d’enseignante en langue seconde.

En effet, à la fin de l’été, quatre étudiants du programme Labatt Tous à l’Œuvre (LTAO), résidents des Maritimes, de l’Ontario, du Québec et de l’Ouest canadien, ont été reconnus par Labatt

comme de futurs leaders pour avoir démontré une passion et un engagement exemplaires. Ils ont reçu un prix comprenant une bourse d’études de 1500$ et un voyage à Toronto pour y rencontrer certains leaders actuels du Canada.

«Guidée par une politique exhaustive d’investissement dans la communauté, Labatt appuie activement une vaste gamme d’organismes d’un océan à l’autre. Le programme LTAO vise surtout les organismes dont les projets bénéficient à la communauté et qui permettent aux étudiants d’acquérir une expérience appréciable dans le domaine qui les intéresse», explique Patrice StGelais, gérant de territoire au Saguenay pour La Brasserie Labatt.

LTAO est un programme d’emplois d’été qui assume les salaires d’étudiants qui forgent leur propre emploi auprès d’un organisme de bienfaisance. Depuis 1977, LTAO a permis à des étudiants canadiens d’acquérir une expérience de travail tout en travaillant de près avec la communauté. Cette année, le salaire de 117 étudiants travaillant pour 102 organismes de bienfaisance a été payé par LTAO.

La recherche d’emploi Dans la présente chronique, nous allons essayer de démystifier les mythes inhérents à la recherche d'emploi qui plane au dessus de nous en tant que main d'œuvre éventuelle pour un employeur convoité et ainsi vous donner des trucs pour tenter de séduire pour l'emploi convoité.

Première étape, l'offre de service. Avant de poster ou d'apporter un CV à un futur employeur, assurez-vous que ce dernier y trouvera l'information dont il a besoin. Il faut donc adapter le CV selon l'emploi désiré pour s'assurer que ce qui a trait à l'emploi désiré y soit facilement décelable et enlever le superflu. Le CV doit être concis et on doit s'y retrouver facilement. Si la personne responsable de la sélection a des centaines de CV à éplucher mais est limitée dans le temps, elle voudra trouver les informations pertinentes rapidement.

En second lieu l'entrevue de sélection. À cette étape, le statut d'anonymat prend fin et c'est à ce moment crucial que vous devez performer devant le comité de sélection. Avant de vous rendre dans l'organisation, informez-vous sur celle-ci. Fréquemment, des questions sont posées à ce sujet pour mesurer votre motivation pour cet emploi. Ce quelle fait, ses valeurs etc. Une fois rendu ayez toujours en tête que l'entrevue ne commence pas dans le bureau devant le comité de sélection puisque chaque personne du personnel peut avoir des commentaires sur votre candidature assurez vous d'être courtois avec tout le personnel à qui vous adressez la parole. En plus d'adopter une posture convenable.

Faites aussi un retour sur vous même; souvent on vous demande de donner des qualités et des défauts, il faut pouvoir répondre à ces questions qui sont compliquées lorsque nous n'y sommes pas préparés.

Pour ce qui est de la présentation général lors de l'entrevue, apporter avec vous, dans une chemise, quelques CV supplémentaires. Parfois l'entrevue se fait devant plusieurs personnes, il sera alors bien de pouvoir fournir un CV à chacun. Apporter aussi des recommandations si vous en avez fait part dans votre CV. Si elles ne sont pas demandées, ne les sortez pas. Assurez vous de bien connaître le contenu de votre CV, on pourrait vous demander des explications sur certains points. Il faut donc répondre aux questions avec une vivacité inébranlable, tout en donnant l'information pertinente, essayez de ne pas répondre seulement par un oui ou non. Finalement, mettez l'accent sur vos qualités qui sont pertinentes à l'emploi et expliquez pourquoi.

En troisième lieu, le post-entrevue: il est recommandé de donner un suivi à l'étude de notre candidature en s'informant auprès de l'entreprise en appelant directement à l'entreprise pour connaître le déroulement du processus de sélection. Cependant, l'obtention de ce type d'information doit se faire délicatement puisqu'il ne faut pas harceler l'employeur étant donné que vous n'êtes pas le seul à le contacter pour cette raison. Dans cet optique, il est donc préférable de lui laisser un délai raisonnable pour lui signifier que même après l'entrevue vous êtes encore intéressé par le poste en question.

Si vous avez des questions vous pouvez nous contacter directement pour avoir de plus amples renseignements afin de réussir votre processus de recherche d'emploi.

Jérôme Dufour, président Club GRH Local P0-5180, 545-5011 poste 2022, clubgrh@hotmail.com

s o c i é t é

Santé

Enceinte?

Pas d’alcool!

Mon voyage au Canada

La révolution écologique C’est lorsque je roulais sur le boulevard Saguenay que le drame se produisit. Quelques toussotements et plus rien. Ma fidèle compagne des trois dernières années m’avait quitté tout doucement, y allant d’un dernier souffle. Ma rutilante bagnole était morte, relâchant du même coup ses dernières émanations toxiques. Le fridolineur que je suis se retrouvait donc à pied.

C

ôté positif: ma santé va s’en trouver mieux!

On m’a toujours dit que la marche était bonne pour le cœur. Et par ce bel avant-midi d’octobre, je me dis tout bas que si elle n’est pas bonne pour le cœur, elle est bonne pour l’humeur! Le soleil est au rendezvous et les feuilles mortes également. Cette douce odeur d’automne me comble de joie.

devraient être les plus durement touchés. Finalement, quel est le meilleur investissement?

L Yves Plourde

Même au Canada, un pays pourtant industrialisé, nous sommes plus qu’en retard lorsqu’il est temps de penser «écolo». On a qu’à penser à l’objection féroce des albertains à la signature du protocole de Kyoto. Pas étonnant, ils s’objectent à tout ce qui signifie moins de profits comme la politique de l’énergie instaurée par Pierre-Elliot Trudeau, garantissant un meilleur partage de la richesse au sein du pays. Au diable la pollution!

P

Emmanuel Rousseau

resque quatre années d’efforts ont été consécrées afin de créer une des plus grandes encyclopédies libres. Son nom est Wikipédia et en février 2004, elle comptait déjà plus de 500 000 articles dans plus de 50 langues. Quant à la fiabilité des informations que l’on y retrouve, selon les dires de ceux qui en font la maintenance, l’encyclopédie est modifiable interactivement par quiconque et vue par des milliers de gens. Si une erreur s’y glisse, tôt ou tard, elle sera corrigée. http://fr.wikipedia.org/

Mieux vaut prévenir…

Mieux vaut prévenir, car le SAF est irréversible et il n’existe aucun traitement médical. Pour l’instant, tout porte à croire que le moindre verre d’alcool est à prendre au sérieux, donc il vaut mieux s’abstenir de consommer de l’alcool durant une grossesse. On peut aider la future maman à ne pas boire, par exemple, en encourageant la famille et l’entourage à la soutenir dans cette voie. Aussi, il sera plus facile pour la mère si le père cesse de boire durant la grossesse et ne l’incite pas à boire. Tous, y compris les restaurateurs et les détaillants de boissons alcoolisées, se doivent d’informer les femmes pour qu’elles soient en mesure d’éliminer les risques du SAF.

Mieux vaut prévenir, car le SAF est irréversible et il n’existe aucun traitement médical.

Entre autres, les sites Internet du groupe SAFERA et de Santé Canada vous apporteront des réponses si vous avez besoin d’autres informations. Vous avez des raisons de croire que votre enfant serait atteint du SAF? Consultez votre gynécologue ou votre médecin de famille pour un diagnostique. Dans le cas d’un diagnostic positif, être informé sur les moyens d’intervention adéquats vous sera indispensable.

Pauvre fœtus La construction des organes se déroule surtout au cours des deux premiers mois de la grossesse jusqu’à l’accouchement. Le cerveau, qui est la principale cible de l’alcool, se développe tout au long des neuf mois. La consommation d’alcool est donc dangereuse pendant toute la grossesse. L’alcool dans le sang de la mère traverse le placenta pour atteindre le fœtus en concentration équivalente à son alcoolémie sanguine. Toutefois, plusieurs heures lui seront nécessaires pour assimiler ce qu’une femme assimile en peu de temps.

La consommation d’alcool des femmes enceintes cause différents troubles physiques, mentaux et sociaux plus ou moins graves. Un retard majeur de croissance pré et postnatale, des anomalies faciales et une malformation du crâne sont fréquents. De plus, l’apprentissage, l’attention et la mémoire de l’enfant sont affectés. Enfin, l’enfant est incapable de gérer sa colère, il est hyperactif, impulsif, anxieux et agressif.

Finalement, les enfants atteints du SAF entraînent des coûts sociaux énormes. On doit fréquemment intervenir auprès d’eux et faire coopérer plusieurs services communautaires. Les soins offerts peuvent aller jusqu’à 1,5 million de dollars par enfant atteint.

Toutes les souffrances de ces enfants peuvent être évitées grâce à un réseau d’actions préventives. En brisant le silence et en améliorant nos connaissances sur l’alcool et ses méfaits, nous contribuons à la santé de nos enfants. Enfin, on doit encourager la recherche sur le SAF pour comprendre davantage la maladie et créer des programmes de prévention, d’intervention et de traitement mieux adaptés.

5

Si vous êtes parmi les fréquents utilisateurs d’internet, vous connaissez sans doute le terme «404 Not found», qui signifie, dans la plupart des cas, que le site auquel vous tentez d’accéder n’existe plus. Le projet Wayback Machine, qui a été lancé en 1996, s’occupe d’archiver Internet. C’est à dire, enregistrer tous les sites internet périodiquement.

Entrez l’adresse du site que vous désirez visiter et retracez l’histoire du site. Soyez patient, le site est lent. www.archive.org/web/web.php

es statistiques montrent l’ignorance des femmes face aux conséquences de la consommation d’alcool durant la grossesse. Seulement 41% des Québécoises sont au courant des effets de l’alcool sur le fœtus et la majorité de celles-ci croient, à tort, que les effets de l’alcoolisation fœtale impliquent une dépendance du bébé à l’alcool. Au Canada, parce que 50% des grossesses Félicia Pivin ne sont pas planifiées, 17% à 25% des femmes affirment avoir consommé de l’alcool durant la leur. Ce qui explique en partie, le fait que 10% des bébés souffrent de divers troubles physiques et/ou mentaux liés à l’alcool. Alarmant, non? Ces troubles pourraient être facilement évités.

le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi • mercredi 3 novembre 2004 •

Je traverse une artère et cette douce odeur d’automne se transforme en odeur d’essence (beaucoup moins douce celle-là). C’est alors que les images de naturistes gambadant dans les bois laissent place à des visions apocalyptiques. Où s’en va notre monde? Les États-Unis Ce qui m’amène à penqui se retirent du pro- 55 000 voitures se sont ajoutées au ser au grand paradoxe tocole de Kyoto, les parc automobile de la province dans albertain: se pourrait-il Albertains qui s’objecque la province la plus la dernière année. tent à sa signature afin riche soit également la de protéger le dieu pétrole, une augmentation plus pauvre, dépourvue de conscience sociale et de prévue de la demande mondiale d’énergie de 60% sens du partage? Pour le partage, vous avez raison, je d’ici 2030 (dont 85% en combustibles fossiles). On me trompe. En effet, les Albertains aiment partager: agit en véritables inconscients! tous les jours, ils partagent leurs gaz à effet de serre avec leurs voisins provinciaux.

En privilégiant l’économie au développement durable, on cause des torts irréparables à notre planète Mais nous ne sommes pas en reste, car au Québec en plus d’hypothéquer notre avenir. Des scientifi- seulement, 55 000 voitures se sont ajoutées au parc ques prévoient que la hausse des niveaux de gaz à automobile de la province dans la dernière année. Je effet de serre entraînera un fort réchauffement de la repense à ma planète, mon pays, je me console. terre d’environ un à cinq degrés celcius. Ces chiffres Nous ne sommes peut-être pas loin en arrière des peuvent sembler insignifiants, mais le sont-ils États-Unis en terme d’armes de destruction massive vraiment? Ce phénomène pourrait provoquer des de l’environnement (ADME), mais au moins, nous changements désastreux, comme des tempêtes avons fait un premier pas: nous avons ratifié le proviolentes, l’avancée des déserts et la fonte des tocole de Kyoto. Reste à faire le deuxième. Collecticalottes glaciaires, qui feraient monter les niveaux vement, nous devons tous débuter notre chemin sur des mers et submergeraient des régions côtières, la voie verte. dégageant du même coup du méthane, engendrant un cercle vicieux.

Malheureusement, tous n’ont pas compris, ici et ailleurs. Pour reprendre une idée lancée par mon Selon une estimation, le réchauffement du globe frère: «Pourquoi ne pas lancer une attaque prépourrait coûter quelques cinq milliards de dollars à ventive envers les États-Unis pour crime contre l’échelle planétaire. Les pays en développement l’environnement?»

Chronique internet

Des fraises avec de la mayonnaise pour une femme enceinte, d’accord, mais un verre d’alcool, c’est un verre de trop. Le 9 septembre dernier, avait lieu la journée internationale du Syndrome de l’Alcoolisation Fœtale qui introduit une grande campagne de sensibilisation.

s o c i é t é Le Tour des Amériques Vert Demain

Un projet d’envergure à connaître

Mon grand chum le p’tit Pierre

À vélo Vert Demain

Pierre Beauregard

Pourquoi un tel projet? Pourquoi tant d’énergie dilapidée pour tenter de faire changer quelques mentalités, éveiller quelques consciences? Est-ce seulement possible d’éveiller quelques consciences dans les années 2000? Et si l’addition de tous nos efforts réussissait à faire une différence en bout de ligne? Ça vaut le coût d’essayer non?

J

e participe, à titre de responsable de la logistique, au Tour des Amériques Vert demain. Ce projet est né dans la tête de Christian Blanchard et prendra son envol concret en mai 2005. Pendant deux ans et demi, Christian et Marie Colin sillonneront les routes des trois Amériques. Leur but: rencontrer des jeunes dans leurs écoles

À l’époque où j’ai connu Pierre Beauregard en 1992, c’était un gars très occupé. Mais entre les cours de guitare, la préparation d’un dossier pour la course destination monde et son travail, j’ai réussi à lui subtiliser du temps pour m’en faire un ami.

A

les échanges avec les jeunes.

Des visionnaires

Christian Blanchard est une personne qui possède une confiance et une force tranquille en lui et que rien ne saurait faire dévier de sa trajectoire. Il aurait très bien pu s’ankyloser dans une Un projet immense carrière simple d’agent de police dans sa ville natale qui se prépare depuis 1998 (Granby), mais cela n’a pas et échanger avec eux sur l’avenir de la fait long feu. Certaines valeurs n’étaient planète et leur contribution à cet avenir. tout simplement pas au rendez-vous. Il est Les habitudes de vie des générations plus de ces hommes forts qui peuvent, par leur vieilles (incluant la mienne) étant déjà volonté, soulever des montagnes. Aucun bien installées, le changement viendra des doute que ce projet verra le jour et sera un plus jeunes qui devront nous faire bouger succès magistral. pour que ça s’améliore.

Marie, de son côté, s’est jointe à cette Donc, un projet immense qui se prépare aventure depuis plus de trois ans . Elle a depuis 1998. Des vélos, des communi- apporté une sensibilité nouvelle et des cations, de la sécurité, une conférence bien approches plus concrètes. Christian trouve montée, des écoles à contacter et du en elle une énergie peu commune et une financement à trouver. Des contacts ont volonté de faire sa part pour essayer de été établis avec plusieurs écoles, plusieurs faire changer les choses pour un monde médias et plusieurs partenaires sérieux. meilleur. Au mois de mai prochain, vous les verrez se lancer à la conquête des Un des partenaires important est «Cyclo consciences des jeunes de notre monde.

Nord-Sud» qui, de par son association au Tour, lui confère un aspect des plus Et si, en bout de ligne, toutes les actions de sérieux. Cyclo Nord-Sud récupère et ra- chacun de nous faisait «la» différence? Il fistole de vieux vélos et les envoie dans les faut le faire. pays du sud pour permettre un réel échange entre les plus nantis et les plus démunis.

ujourd’hui il est toujours aussi joie pour nous car nous Christian Blanchard occupé, à L’UQAC comme à l’extérieur, et connaissions les qualités de Pierre qui en douze ans il est devenu un très grand pourraient aider le projet du Tour. ami. Cette amitié, additionnée de passions partagées, nous amènent depuis quelques Un an plus tard, nous ne sommes pas temps à travailler ensemble sur un projet: déçus par ses talents d’organisateur, son le Tour des Amériques Vert Demain. Quand la prépara- «Tant qu’à mettre des énergies dans tion du Tour a commencée un projet, c’est aussi bien de les en 1998, Pierre était prêt à mettre dans un projet utile.» devenir fan numéro un, mais il ne voulait pas s’impliquer à grande sens des relations publiques et son engaéchelle. Toutefois, les passions communes gement. Pendant que nous travaillions aux que nous avons pour la justice sociale, préparatifs en France, Marie et moi, Pierre mais surtout pour le vélo et la nature, ont a mis en place une base de travail très poussé Pierre à entreprendre le bacca- intéressante à Chicoutimi. Grâce à ses lauréat en Plein Air et Tourisme d’Aventure. initiatives, nous avons obtenus plusieurs résultats concrets tels que la médiatisation Projets d’envergure du projet dans le Quotidien, l’appui du MAGE-UQAC, la commandite de bandeL’intégration au BAC fut un point tour- roles par le service de reprographie et de nant car, dans le cadre de son programme, l’argent provenant d’un party bénéfice de Pierre doit réaliser un projet d’envergure. l’association des étudiants et étudiantes Il a vite découvert qu’afin de mener à terme d’Activité Physique et Plein Air. Et ceci son propre projet, il avait la possibilité de n’est qu’un début car nous entrons se joindre à un projet déjà existant. C’est maintenant dans une période intensive de donc lui qui nous a approché ma parte- recherche de partenaires. naire et moi, il y a un peu plus d’un an, pour savoir s’il pouvait greffer son projet J’ai été heureux de voir le mois dernier que universitaire au Tour des Amériques. «Tant nous n’étions pas les seuls à reconnaître le qu’à mettre des énergies dans un projet, travail de Pierre. De fait, son assiduité scoc’est aussi bien de les mettre dans un projet laire et ses nombreuses implications parautile» fut sa réflexion. Ce fut une grande scolaires lui ont valu une bourse du millénaire décernée par le gouvernement fédéral.

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Grandeur nature La promotion du recyclage et du vélo comme transport propre, notre relation à l’automobile et à la consommation, l’économie d’énergie, le commerce équitable et la déforestation ne sont que quelques exemples de sujets qui seront abordés dans

Pierre Beauregard, Marie Collin et Christian Blanchard.

En plus d’être responsable de la logistique, Pierre deviendra notre conseiller plein air sur le terrain où il roulera plusieurs milliers de kilomètres à nos côtés. Il pourra nous transmettre une partie des connaissances qu’il recherchait lui-même en intégrant le programme de plein air car récemment il me confiait: «Si j’ai décidé de faire ces études c’est pour être bien dans la nature, pour apprendre à comprendre les vents, les nuages et les courants, pour apprendre à vivre et survivre dans l’environnement naturel.» Apprendre à vivre dans le respect de notre environnement, n’est-ce pas la mission que se donne le Tour, une mission grandeur nature!

LE TOUR EN CHIFFRES Distance totale: 45 000 km • Durée: 2 ans et demi • Pays visités: 25 Conférences pendant le tour: 100 • Budget: 80 000$ Rythme: moyenne de 350 km/semaine, 4 jours de route/semaine Le Tour des Amériques Vert Demain passera par tous les pays des trois amériques.

Photo Jeannot Lévesque Photographe Inc.

Site internet: velopax.free.fr

s o c i é t é

Action bénévole

Convergence ou divergence culturelle?

Le commerce international?

La notion de culture ne doit nullement être négligée quand on parle de commerce international, ni être prise pour acquis au moment de l’élaboration de documents nécessaires aux activités internationales, ou lors de la mise en place d’activités concrètes en la matière.

L

La solidarité sans frontière Un organisme à but non lucratif (OBNL) est un groupe, association ou organisation qui est constitué et administré uniquement pour des motifs et raisons qui assurent le bien-être social, tous genres d’améliorations à la communauté ou d’activités non lucratives.

C Abderrahman Hassi

a complexité et la délicatesse de la culture peuvent être démontrées à travers ses différentes définitions. La culture est la manifestation de l’expression, de la motivation et de l’inconscience en anthropologie. Elle peut aussi représenter le système de valeurs partagées par un groupe d’individus dans une approche symbolique.

Du point de vue psychosocial, c’est une force réelle à laquelle s’identifient les individus dans le dessein de vivre ensemble au moyen d’une adaptation avec l’environnement.

En faisant abstraction de ses définitions, le mot culture est doté de quatre caractéristiques: elle est globale (matérielle, mentale et comportementale), elle est partagée par un groupe, elle est évolutive et peut être transmise. Toutefois, la culture est une partie intégrante du commerce international. De nombreuses compagnies ne considèrent pas son importance au moment de transiger avec l’étranger. À titre d’exemple, plusieurs gestionnaires ne voient pas de différence entre les affaires à l’intérieur et l’extérieur du pays. Il convient de considérer la culture des consommateurs ou les partenaires d’affaires et les traiter comme des individus. Le poids à attacher à la notion en question fait référence à son caractère de plus en plus déterminant, tout particulièrement à l’ère de la mondialisation. Certains éléments apportent des pistes de réflexion et de compréhension en matière de différences culturelles tels que la langue, l’attitude, les croyances, les comportements non verbaux, les valeurs, les normes et les traditions.

Par voie de conséquence, toute activité doit prendre en ligne de compte les caractéristiques culturelles. Prenons comme exemple le maïs: il est ajouté aux salades en France; à la pâte en Angleterre; il est donné aux écoliers comme collation après l’école au Japon; il orne la crème glacée en Corée. D’où la question suivante: comment pourraient s’y prendre les entreprises multinationales avec ce paysage culturel?

D’où la nécessité d’avoir un interprète culturel plutôt qu’un interprète linguistique. Sa tâche serait d’identifier la connaissance factuelle (comme la signification des couleurs, les goûts), ainsi que la connaissance interprétative (les nuances de chaque culture comme la signification du temps). Finalement, la soi-disant universalisation de la culture n’est purement et simplement qu’un mirage.

Prochaine parution: Mercredi 1er décembre Rencontre de production: Mercredi 17 novembre 19h Tombée textes: Mercredi 24 novembre 17h

Le CSI agit aussi dans le monde avec la tenue de ses nombreux stages individuels et de groupes qui se déroulent chaque année au Burkina Faso et en Équateur. De plus, le CSI a développé de nombreux partenariats avec des populations de ces deux pays du sud.

Ses partenariats se sont traduits par la mise en œuvre de nombreux projets de développement outre-mer. Au Québec, les organismes communautaires, fondations et organismes de bienfaisance jouent un rôle important.

Les organismes à but non lucratif font actuellement partie intégrante de la société et s’emploient à mobiliser les efforts de millions de bénévoles canadiens. Pour le CSI, ces actions sont menées en vue de répondre aux besoins des collectivités avec des valeurs basées essentiellement sur les meilleures normes d’équité et de justice. En réalité et de façon générale, l’une des nombreuses dignes particularités de ces organismes est le lien qui les lie à la collectivité grâce à la participation des citoyens.

L’an dernier, on dénombrait 139 millions de personnes membres de ces dits organismes, dont une moyenne de quatre participations par citoyen. D’après les dernières statistiques, les Canadiens ont donné l’équivalent de plus de huit milliards de dollars à des organismes communautaires. Les Canadiens et Canadiennes ont aussi donné beaucoup de temps. Effectivement, ces organismes ont déclaré un effectif global de plus de 19 millions de bénévoles qui ont donné plus de deux milliards d’heures de leur temps, ce qui équivaut à plus d’un million d’emplois à temps plein.

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Les organismes à but non lucratif et bénévoles ont une influence

marquante sur les Canadiens qu’ils rejoignent dans presque Roger Whebe tous les aspects de leur vie. En 2003, on dénombrait au Canada 161 000 organismes à but non lucratif pronant des valeurs humanitaires.

Parmi ces valeurs, on y retrouve les produits équitables, la consommation responsable, les droits de l’homme et la lutte à la pauvreté dont souffre de nombreuses personnes, notamment dans de nombreux pays africains. Ces organismes communautaires ont de l’influence sur les personnes, mais en plus de ça, ils viennent satisfaire des besoins bien précis auxquels ne répondent pas les services de notre système de santé actuel. Donner au Centre c’est faire partie d’une grande famille où la solidarité est sans frontière.

le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi • mercredi 3 novembre 2004 •

Sans parler des différences linguistiques constatées lors de la traduction, quelquefois au sein de la même langue! À titre d’illustration, le mot «Tambo» en espagnol veut dire une pension en Bolivie et en Colombie; il signifie une ferme à lait en Argentine et en Uruguay, alors qu’il est synonyme de bordel au Chili.

’est d’ailleurs le cas du Centre de solidarité internationale du Saguenay-Lac-Saint-Jean (CSI), qui travaille depuis déjà 25 ans à mettre en œuvre des actions de solidarité internationale avec la population du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Celui-ci agit ici avec la réalisation de ses nombreuses activités de sensibilisation du public. C’est d’ailleurs avec la vision de fortes et bonnes relations internationales que la population régionale sera en mesure de poser des gestes concrets pour un développement solidaire et équitable entre les pays du Nord et ceux du Sud. Les activités qu’il anime, Le festival multiculturel Tam Tam Macadam; les journées québécoises de la solidarité internationale; le Tour du Lac à vélo pour le Burkina Faso et les différentes activités de collectes de fonds.

s o c i é t é

Chronique pour changer le monde

Rencontre entre deux peuples Méfiance, inquiétude, incompréhension, cliché... Il est temps de passer à une autre relation entre les premières nations et les blancs. Le 57e congrès de l’IHAF (Institut d’Histoire d’Amérique Française) qui s’est tenu dans la région les 7, 8 et 9 octobre derniers, pourrait bien servir de point de départ.

Pierre Beauregard

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’est sous le thème «L’Autre, dans le miroir «congrès mobile». Des autobus avec interprètes de l’histoire» que s’est déroulé le 57e Congrès de ont dirigé le groupe vers la communauté de l’Institut d’histoire de l’Amérique Française Mashteuiatsh où ils furent reçus d’une façon (IHAF) qui explorait le thème de l’Autre en tant extraordinaire par la communauté ilnu et leur qu’objet d’exclusion sous une forme ou une chef, M. Gilbert Dominique. Un des conférenautre: sociale, culturelle, territoriale. Plus de 75 ciers blancs vedettes, l’historien M. Gérard communications et six tables rondes ont eu lieu Bouchard, s’est exprimé: «Si vous avez reçu les durant les trois jours du congrès. Un des grands premiers colons blancs de cette façon, il n’est thèmes touchés fut les repas étonnant que ceuxlations entre les autochtoaient eu le goût de Leur vrai nom est «ilnu», cirester.» nes et les blancs. L’histoire ce qui signifie «humain» n’a pas été tendre avec les premières nations depuis Lors de cette rencontre, l’arrivée des blancs. Ils ont fait l’objet de nos hôtes nous ont entretenu sur plusieurs beaucoup d’exclusion et d’incompréhension. façons de voir les choses du point de vue des L’histoire mérite d’être corrigée. premières nations. Ce fut un réel plaisir de se faire expliquer ces visions qui sont vieilles de Quelle belle occasion d’échange entre deux plusieurs millénaires et qui méritent qu’on s’y peuples. La présence des historiens blancs a attarde, qu’on les comprenne et qu’on les donné lieu à un échange d’un autre ordre. respecte plus que jamais. Certains éléments de leur histoire remettent la nôtre, celle des blancs, en perspective. Il y a quelques années, les organisateurs des célébrations du 350e anniversaire de la «découverte» du Lac Pekuakami (LacSaint-Jean) ont invité le chef de bande de la nation ilnu à venir participer à la fête. Lui, dont le peuple fréquente ce lac et ses berges depuis plus de 8000 ans. Imaginez...

Les historiens, beaucoup plus habitués à des congrès conventionnels, ont été ravis par cette sortie et ces découvertes. Le mot fut lancé à la fin du congrès, de ramener dans les communautés blanches, le message d’accueil et de paix envoyé par les On voit ici le Chef de la communauté ILNU de Mashteuiatsh, premières nations de notre région.

M. Gilbert Dominique lors de son allocution d'accueil le 9 octobre dernier.

Leur peuple est bien vivant et Photo: Louis Jacob Studio Jacob photographe demande simplement à être reconnu Ceux-ci sont au courant du passé, ils peuvent comme un peuple unique. J’espère que le évaluer l’histoire récente et ancienne. Quand message sera bien véhiculé par ces historiens. on parle d’histoire ancienne, on peu dire que les ilnus de Mashteuiatsh, dont le peuple Un premier pas pour corriger l’histoire serait fréquente les terres autour du Lac Pekuakami de commencer à les appeler par leur nom. Au (le Lac-Saint-Jean) depuis 8000 ans en font Saguenay-Lac-Saint-Jean, les blancs les appelpartie. À l’opposé, les blancs présents depuis lent les Montagnais. Leur vrai nom est «ilnu», quelques 500 ans font partie de l’histoire ce qui signifie «humain». Une deuxième étape récente. Les organisateurs, avec à leur tête Mme serait de prendre un cours sur la spiritualité Cylvie Claveau, professeure à l’UQAC, ont amérindienne comme celui offert ici à l’UQAC, transformé, au très grand plaisir des partici- pour mieux les connaître. Il est plus que temps de pants, la troisième journée du colloque en corriger une des pires erreurs de notre histoire.

Le Griffonnier remercie ses partenaires

Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQAC

Humouroscope

Et tombe les masques L’Halloween vient de passer, Noël et la neige s’en viennent à grands pas. Que cela fasse votre affaire ou non, c’est la vie. Vous pouvez toujours aller dans le sud, mais attention aux tornades, une maison est si vite envolée là-bas!

Mireille Gagnon-Langlais BÉLIER (du 21 mars au 20 avril): Que faites-vous? Vous vous êtes déguisé(e) en courant d’air on dirait. Le mois passé votre mémoire faisait défaut et ce mois-ci c’est votre présence charnelle. J’agirais vite si j’étais vous parce qu’on ne sait jamais ce que vous pourriez perdre la prochaine fois.

TAUREAU (du 21 avril au 20 mai): Tiens, tiens! On dirait bien que vous vous relâchez un peu ce mois-ci. Bien que vous soyez un mammifère, l’hibernation on laisse ça aux ours et aux marmottes. Après tout, vous n’annoncerez pas le printemps à ce que je sache!

GÉMEAUX (du 21 mai au 21 juin): Votre estomac est à prendre avec des pincettes ces temps-ci, surtout avec la belle indigestion aux bonbons que vous vous êtes payé(e). La prochaine fois laissez ça aux enfants! Contentez-vous de bière, c’est maintenant votre meilleur «nanane» CANCER (du 22 juin au 23 juillet): Vous ne vous sentez pas vraiment dans votre assiette. Vous devriez apprendre à vous gâter. Pourquoi pas une sortie au resto? Avec Visa, ça va! En tout cas, jusqu’à la fin du mois.

LION (du 24 juillet au 23 août): Vous avez fait fureur avec votre costume d’Halloween. Tout le monde vous a félicité pour votre originalité. Que de belles rencontres! C’est drôle, les jours d’après personne ne vous a reparlé. Remettez donc le costume, l’habit fait peut-être le moine après tout!

VIERGE (du 24 août au 23 sept.): Saviez-vous que la fête des vieilles filles approche? Ce n’est pas parce que vous êtes né(e) sous le signe de la Vierge que vous devez faire pénitence. Il y a plus intéressant à faire et dans le pire des cas, vous pourrez toujours manger de la tire!

BALANCE (du 24 sept. au 23 oct.): La dernière soirée d’Halloween a frappé dur. Vous avez hérité d’un bon mal de bloc et d’un costume légèrement amoché. Mais, quel plaisir vous avez eu! Vous souvenez-vous que vous étiez parti(e) sans costume?

SCORPION (du 24 oct. au 22 nov.): Vous avez le vent dans les voiles! Il faut dire que nous sommes en plein dans votre période de l’année, celle où vous recevrez des tas de cadeaux.

Le seul problème, c’est qu’à l’approche des fêtes plusieurs vous on dit: «On t’en fera un plus gros à Noël.» Vive l’originalité!

SAGITTAIRE (du 23 nov. au 20 déc.): Comme les Scorpions, vous risquez d’en recevoir des plus gros pour Noël. Mais de quoi pensez-vous que je parle? Vous avez vraiment l’esprit tordu! Ce n’est pas parce que notre chère Britney en a reçu en cadeau que c’est une bonne idée!

CAPRICORNE (du 21 déc. au 20 janvier): L’éclipse lunaire de la semaine passée vous a quelque peu perturbé(e). Il est vrai que la nuit tous les chats sont gris. Quel est le rapport me direz-vous? Euh... voulez-vous vraiment qu’on en parle?

VERSEAU (du 21 janvier au 19 février): Vous étiez certain(e) que votre dernière conquête était la perle rare, le véritable amour avec un grand «A». Vous êtes peut-être passé à côté d’un belle opportunité. Dites-moi, avez-vous pensé à lui donner votre numéro? Ça aide comme démarche.

POISSONS (du 20 février au 20 mars): Encore la même chose, vous en avez trop pris sur vos épaules. Alloooo, déléguer vous connaissez? Ça veut dire: Confier une part de ses fonctions à quelqu’un. Et maintenant la définition de burnout peut-être?

s o c i é t é

Aide passive à la sélection naturelle

US qu’on s’en va?

Le fonctionnement de la société nordaméricaine pourrait, selon moi, avoir comme base la vision d’une élite, qui participe intelligemment à une sélection des caractéristiques physiques et psychologiques humaines, par ses actions et ses inactions.

Empire ou République

À vous de choisir L’Empire est défini par un domaine contrôlé par un empereur ou une impératrice, ou encore, par plusieurs pays contrôlés par une autorité unique. Toutefois, une autre définition désigne un Empire comme un groupe de diverses compagnies appartenant à une personne et contrôlées comme une organisation unique.

C

Luc Michaud

ette belle phrase me servira à mettre en mot ma vision sur ce sujet. Ceux qui nous dirigent nous influencent à notre insu et parfois, à des niveaux extrêmement complexes. J’évite d’être pessimiste ou paranoïaque dans ce genre de réflexions, en me basant sur le fait que la très grande majorité des gens qui cherchent à changer le monde agissent de bonne volonté.

C’est le manque de perspective globale d’une personne influente qui est la cause des éléments médiocres de notre système. Plusieurs croient naturel et justifié de favoriser les intérêts de leurs proches au détriment des autres. Donc, ce qui donne tant de valeur à un être humain, ses émotions, l’incite à adopter des comportements qui nuisent à l’ensemble.

Mais certaines de ces médiocrités apparentes servent une cause plus élevée qui, à mon hypothèse, participe à une sélection artificielle des caractéristiques humaines. Je crois qu’un des éléments médiocres du système actuel est la façon dont on gère les problèmes liés aux MTS. Je crois que l’inaction des gouvernements a pour conséquence la sélection de caractéristiques humaines plus nobles. Je veux dire par là que le fait de ne pas apporter de solution parfaite et définitive aux MTS et d’investir plutôt sur le contrôle des médias permet de favoriser la survie et la reproduction de gens qui sont, en général, plus vulnérables et soumis à l’autorité.

Ceux qui se foutent de l’autorité en général devraient développer des comportements sexuels plus risqués et augmenter leurs chances d’attraper des maladies mortelles comme le SIDA, ou stérilisantes comme une chlamydia mal soignée. Il en est de même pour les problèmes de drogues dures, jeu pathologique, etc. Le système s’épure graduellement et passivement des gens les plus «à risque» de devenir des ennemis pour le système en place.

S

i vous faites un mélange de ces définitions du mot Empire, vous comprendrez un peu mieux le monde dans lequel nous vivons. Ottoman, Romain, Égyptien, Perse, Russe, Anglais, Français, Chinois, étaient ou sont encore, de grands Empires. Ils finissent tous par tomber. Raison principale: la République (ou Résistance).

La République est définie comme un système «gouvernemental» non contrôlé par une seule personne, mais par un groupe. Ce groupe peut être élu ou se former par lui-même. Les Républiques sont parfois similaires à une certaine démocratie par le fait que c’est le peuple qui contrôle sa destinée et non pas un Puissant. La République, ce sont ceux et celles qui refusent d’être contrôlé(e)s par les Puissants.

Les Puissants sont définis par ceux et celles qui contrôlent vos vies, la vie de tous les êtres vivants.

Notre air, notre eau, nos gouvernements, nos enfants, même nos pensées, sont contrôlés par les Puissants. Le libre arbitre que vous pensez posséder est une pure fabulation (sauf pour les Conscients).

Chaque jour, vous avez des choix à faire. Ces choix résultent souvent d’une réflexion plus ou moins longue. Les influences que vous subissez dictent ces choix. Mais vous pouvez vous en débarrasser. Et voilà qu’intervient la Conscience.

Réjean Godin

La Conscience est définie par une motivation venant d’une logique basée sur des principes moraux et éthiques qui gouvernent les pensées et les actions des gens. Je crois toutefois qu’avoir la Conscience se définie plutôt comme la compréhension de la vie et de comprendre l’implication de nos gestes et actions sur ce avec quoi nous sommes en symbiose, comme les autres vivants. Notre air se raréfie, notre eau commence à manquer, notre sol est contaminé et le feu se propage un peu partout. Nous mourrons tous, c’est notre lot. Mais je veux que mon fils vive, ainsi que les siens. Je ne vous laisserai pas détruire ma vie et celles de ceux que j’aime. Arrêtez de polluer, de vous en foutre, de pisser dans de l’eau potable en vous levant, de gaspiller de la bouffe, de conduire votre «char», d’écraser les gens pour satisfaire votre propre jouissance. Arrêtez d’agir inconsciemment et de faire comme si tout vous était du. «La liberté des uns commence là où celle des autres finit.»

Contrairement aux autres Empires, celui que nous avons aujourd’hui semble vouloir devenir mondial.

Cela fait peur. Moi, j’ai peur. Mais je fais comme si ce n’était pas le cas. Je vais me battre pour la paix, pour l’amour, pour la vie, pour l’air, pour l’eau, et surtout, pour Vous et pour nos Enfants. Je choisis la République, gardez votre Empire.

De l’école capitaliste à...

L’éducation aux valeurs fraternelles

Y

-a-t-il des intérêts financiers prédominants sur le curriculum scolaire, des intérêts qui s’enrichiraient en encourageant l’exclusion et l’endettement des jeunes? Pourquoi le ministère de l’Éducation nous amène-t-il à nous affirmer dans la combativité, dans l’opposition et la recherche de l’obstacle? Quels choix de vie nos formations nous offrent-elles?

Avons-nous le choix à une vie pacifique, sans combat et sans compétition basée sur la performance?

J’appelle l’idéologie de la méritocratie et le sadisme de la haute finance au banc des accusés! L’éducation est-elle devenue une «industrie scolaire»? On nous complexe, on nous taxe d’illettrés pour nous vendre le besoin d’acquérir des diplômes que je qualifierais de bidons et ne garantissant aucun emploi! Le tout, sans se soucier des torts irréparables qui en découlent. L’administrateur de génie est celui qui sauve les apparences par un habile camouflage ou des réformettes

Régis Girard

spectaculaires! Il ou elle aura de l’avancement!

«Ouf! L’école n’est pas responsable»: même si elle y développe l’individualisme, la confrontation et qu’elle nous apprend à piller sa collectivité légalement et sans se cacher. Mensonges!

Dire que l’éducation promettait de sortir de l’esclavage, de meilleurs salaires, de meilleures conditions de vie: «Faites des efforts, et vous serez récompensés» ne cessent-ils de répéter. Pourtant, au Québec, il nous coûte plus de cinq milliards par an, pour faire doubler plus de 121 000 jeunes afin de maintenir ce système qui ne décerne que des diplômes d’exploiteurs. Vous appelez ça une éducation? L’École obligatoire, c’est plus de 17 000 heures de travail et d’études.

Au salaire minimum, l’état serait en dette envers nous tous de 187 500$.

On pourrait changer le monde rien que par l’éducation. Nous voulons un monde

meilleur et non le monde des meilleurs.

«La vie n’a pas de prix: nous valons plus que des notes, plus que des fautes d’orthographe ou de langage, plus que des erreurs mathématiques». Il ne faut pas changer les gens: mais les valeurs imposées à tous de l’esprit militaire! «On ne peut s’épanouir que dans un environnement culturel et éducatif qu’il nous appartient d’enrichir». S’instruire devrait mener à une vie sans servitude, à sortir de toutes dépendances, à être autonomes.

L’école ne nous a pas appris à être, à s’apprécier, à se rêver, à s’approfondir, à mieux comprendre les autres dans ce qu’ils sont et ont d’essentiels et de différents, à s’impliquer activement dans la société pour sans cesse l’améliorer et la bonifier.

L’éducation doit être libre de toute allégeance, gratuite, et au service du mieuxêtre de tous. L’humain est un but, une finalité: pas un moyen! «La plus grande éducation est de grandir dans un monde convenable».

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La créativité, base de l’intelligence, est de plus en plus réprimée car les gens qui la possèdent et savent la cultiver sont de moins en moins nombreux. On passe la première partie de notre vie à faire détruire l’enfant en nous (créativité, soif de découverte) par l’autorité «bienveillante» et on passe le reste de sa vie à essayer de le reconstruire. Le suicide élevé et la criminalité des sociétés nord-américaines sont les symptômes d’une créativité durement mise à l’épreuve. L’abaissement graduel que l’on constate du taux de criminalité serait moins un indice de l’amélioration de la société que celui indiquant la disparition progressive de la créativité.

L’éducation est faite par et pour les dominants, elle nous sacrifie à l’économie et nous vend au Dieu «entreprise». Elle est une gigantesque machine branchée sur l’économie de la concurrence et non celle de l’entraide! Faut-il s’inquiéter, lorsque l’école a toujours été politique et source de propagande de l’idéologie destructrice de la méritocratie?

le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi • mercredi 3 novembre 2004 •

L’autre élément important du pouvoir de l’élite, est sa capacité à perpétuer son règne. Ils auraient peu à faire de l’idée de rendre la population de plus en plus intelligente. Par exemple, des recherches ont démontrées qu’un déficit au niveau d’un sens (surtout la vue et l’ouïe), augmente le QI moyen d’une personne. Les neurones qui n’ont pas à traiter l’information relative à ces sens sont utilisées au profit des autres fonctions du cerveau. Par opposition, une sur-stimulation de ces sens par la télévision, la musique, les jeux vidéos et le bourrage de crâne, devrait avoir l’effet contraire, soit de réduire notre capacité intellectuelle. D’après mon observation personnelle, l’intelligence ne disparaît pas. Comme la richesse, elle se concentre.

c u l t u r e Le Troubadour 3

Analogie

À quoi sert de connaître l'histoire?

Voici un extrait de La Grande aventure de la mer, Pirates et Flibustiers (Douglas Botting, Time-Life, 1979 v. fr.) au sujet de la vie en Angleterre à la fin du XVIIe siècle:

Dominick Locas

E

n 1688, d'après les estimations d'un historien, 20% de la population se partageaient 75% du revenu national de l'Angleterre. Tandis que les classes aisées se prélassaient en carrosse [...], chez les pauvres on envoyait les enfants de sept ans travailler dans les mines ou les minoteries pour un shilling par semaine; ils y mouraient en général de fatigue, de froid [...]

Ceux qui en réchappaient étaient voués à une vie de travail écrasant où, privés d'éducation et de soins, ils parvenaient tout juste à survivre avec la perspective d'années de prison pour dettes s'il leur manquait un shilling pour rembourser le prêt d'un usurier.

Rien d'étonnant à ce que le capitaine pirate Charles Bellamy se soit adressé en ces termes à celui d'un navire marchand qu'il venait de capturer [...]: «Que le Diable t'emporte [...] toi et tous ceux qui acceptent d'être gouvernés par des lois faites par les riches pour assurer leur propre sécurité [...] Qu'ils aillent au diable, tout ce ramassis de coquins pétris de ruse et vous qui les servez, bandes de nigauds qui n'avez pas plus de cœur qu'un poulet. [...] ne ferais-tu pas mieux d'être l'un des nôtres plutôt que de lécher le cul de ces gredins pour avoir du travail? (p. 31)

10 • mercredi 3 novembre 2004 • le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi

Cet exemple montre bien que dans une société d'extrême droite où une élite s'accapare tout, la criminalité monte: par désespoir, des pauvres se font brigands; le riche vit dans la peur, se protège; et personne n'est vraiment heureux. Est-ce une si bonne idée de tout mettre au rang de marchandise; d'appeler un étudiant un client?

Oyez oyez!

D’aucuns semblent dire que cette histoire, écrite «pour le fun», est un délire sans signification. N’en croyez rien! L’Halloween sera déjà derrière nous lorsque vous lirez ces lignes, mais sachez bien que ce texte est masqué par un tissu de métaphores; c’est une allégorie qui s’appuie sur une tradition sortie d’outre-tombe.

P

as un mot qui ne soit allusion politique: dans l’épisode du mois passé, j’ai fait le Seigneur des Endormeurs Vice-comte de St. Paul et marquis du pré St. Martin; nous reconnaissons le P. M. Paul Martin.

En relisant mon premier épisode, vous constaterez que «selon les commandites du Seigneur des Endormeurs», le Premier Maître, un homme frisé assis sur une charrette à bœufs rouges -, dirige les travaux d’une tour qui retombe chaque fois qu’on la redresse, car deux dragons (symboles de la peur du changement et de l’indécision) combattraient en dessous; d’où le nom de Château-sur-Sablon pour le pays «imaginaire» où se déroule mon récit. Point n’est besoin de dire ce que signifie Castel-sur-RockSt. Jean, le château «hanté» inoccupé depuis 244 ans, ni de dire que le jeu du «50% plus un» est une allusion directe au référendum de 1995.

C’est donc le sens second, absent, qui est le plus important. Revenons à l’épisode du mois passé. Quand, après avoir été témoin de l’exploitation de nos forêts par les compagnies américaines (les aigles géants

Dominick Locas

qui transportent le bois d’œuvre), le troubadour arrive au château des Endormeurs (le Parlement), il est accueilli par Sir John Falstaff. Je fais intervenir ce personnage shakespearien pour remettre les choses en perspective: si les Anglo-Saxons sont les «étrangers» de Menaud, maître draveur et une tête de Turc dans mon récit, ils n’en sont pas moins dotés d’une riche tradition culturelle. Le contexte médiéval et la fleur de lis (broutée par les bœufs de Charest) sont justement là comme clin d’œil à notre tradition culturelle de langue française, très longue, qui n’a rien à envier aux autres. Celui (celle) qui est «game d’entrer dans le (son) château hanté» devient maître chez soi. Ceci étant dit, je reprends le récit.

Adoncques oyez moy!

Sir Falstaff, après m’avoir offert de son xérès, me salue et part vers le sud où il doit jouer dans une satire: Le Boucher de Bagdad, qui est la suite du Barbier de Kaboul. Il a hâte de retourner se reposer sur la couverture de Harold Bloom’s Shakespeare. Autour du château des Endormeurs, des fonctionnaires brassent la marde des

douves: un beau méchoui! Paraît le Seigneur des Endormeurs accompagné d’un Chinois avec qui il s’entretient sur le commerce et le bilinguisme dans l’ouest. Ils sont suivis d’une nombreuse troupe de pachas, maharadjahs, thanes, mogols, etc. Un scheik m’offre un cheval en me disant qu’il a beaucoup aimé les Lettres Persanes.

Nous partons à la chasse.

Parmi les chiens, c’est surtout sur Ontario, un fin limier, et sur Québec, un brachet digne de la cour de François Ier (Jacques Cartier fit ses voyages sous son règne), que compte le Seigneur des Endormeurs pour capturer le cerf dont la course est plus rapide que le soulier feutré d’un moine Shao-Lin assommant sept ninjas d’un seul coup de pied circulaire pendant qu’il attrape au vol la flèche décochée par un samouraï irascible criant «Banzaï!» Le cerf pris, toute la joyeuse et très bigarrée compagnie se déporte vers Castelsur-Rock-St. Jean, le château «hanté». Le mois prochain, je vous raconterai la très libérale distribution des pots de vin et la très dissolue partouze qui s’y sont passe-passés.

c u l t u r e

Folle

Petite histoire du cidre

Et elle récidive…

En croquant des pommes L’automne est la saison des pommes. L’attraction des vergers québécois, comme un éden avant l’hiver, nous invite à découvrir le terroir. Du même coup, pourquoi ne pas tenter le diable et déguster la pomme à son meilleur? Voici une chronique pour démystifier le cidre.

L

e cidre est l’une des plus vielles boissons alcoolisée du monde. Ses origines se perdent dans la haute Antiquité, mais c’est en Normandie qu’il y gagne tous les mérites. L’art de le cultiver, de récolter son fruit et de faire du cidre s’y est institutionnalisé avec le temps. Au Moyen Âge, dans les abbayes, les religieux normands s’appliquaient à la confection de cidre, très répandue chez les paysans. Vers le XIIe siècle, la noblesse s’y intéresse aussi et commence à en faire le commerce dans toute l’Europe. Par contre, sa popularité allait déjà être mise à l’épreuve. Au même moment, les bénédictins l’interdirent pour célébrer l’eucharistie; le sang de Jésus se transforma en vin.

Cependant, les secrets de sa fabrication seront transmis par ces adorateurs de Bacchus, les moines. La Renaissance amena les pomologues à redécouvrir les techniques de l’Antiquité. Ils raffermirent leurs connaissances, améliorèrent la qualité et augmentèrent la production. On développe, autour de la pomme, un art de vivre.

Au XVIIe siècle, l’État impose une taxe sur le cidre. Son commerce est ralentit par un interdit dans le transport naval et un monopole est accordé aux producteurs de vins. Petit à petit le cidre redevient une boisson rustre.

Bien que Jacques Cartier devait sûrement boire du cidre sur son bateau, il n’y avait pas encore de pommes au Québec. C’est Champlain, en 1608, qui débarqua le premier pommier, et ce fut nul autre qu’un

Martin Morency

Normand pour le planter; un certain Louis Hébert. Il fallu attendre la première récolte du vergers des Sulpiciens, sur le mont Royal, pour y déguster le premier cidre du Québec. Pour les nouveaux habitants de la province, un brin nostalgique, le climat favorisera la culture des vergers.

Loin des ébats politiques de l’Europe, le cidre s’épanouit jusqu’à la prohibition. En 1920, la loi, sous laquelle on verra naître la Commission des liqueurs, interdit d’en faire la vente. Une tolérance, néanmoins, fut admise. Le gouvernement n’empêcha pas les propriétaires de pommeraies de faire leurs propres cidres. Encore, faut-il attendre 50 ans pour que la loi révise son texte et permette une production industrielle. En 1970, le Québec entier est assoiffé de ce breuvage ancestral. On en vend quatre millions de litres par année. Rapidement, l’industrie oublie sa qualité au détriment de sa quantité. Le produit est bâclé; on y ajoute du sucre pour élever le taux d’alcool et on ne laisse pas le temps au cidre de bien vieillir.

Au début de 1980, le Québec en entier se lève avec un mal de tête. La réputation du cidre allait être ternie à jamais. Depuis 15 ans, les efforts d’agriculteurs passionnés lui ont redonné une place de choix. Une reconnaissance internationale pour le cidre de glace, par exemple, prouve sa qualité. Abordable, désaltérant, diversifié et polyvalent le cidre doit revenir sur la table et accompagner nos évènements.

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Dépôt légalBibliothèque Nationale du Canada Bibliothèque Nationale du Québec

Karyne Gagné Rédacteur en chef:

Nicolas Fortin

Conception graphique, montage et pré-presse: Anne-Édith Rioux Conception de la une: Anne-Édith Rioux Emmanuel Rousseau

Le Griffonnier est conçu par les Communications Étudiantes Universitaires de Chicoutimi (CEUC) Illustration:

Emmanuel Rousseau Dominick Locas

Catherine Gagné Martin Marceau Anne-Édith Rioux

Photographie:

Karyne Gagné Anne-Édith Rioux

Impression: Tirage:

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Vincent Dallaire Karyne Gagné

Imprimerie Le Réveil 3000 copies

out d’abord, remettons les pendules à l’heure. D’un point de vue personnel, j’ai cordialement détesté le premier livre publié par la jeune femme alors pourquoi avoir lu le second? Deux raisons. La première étant de voir si je le détesterais autant que le premier et la seconde pour pouvoir expliquer, preuves à l’appui, pourquoi je le déteste.

Maintenant, venons-en au livre proprement dit. Est-il bon, est-il mauvais? Ni l’un ni l’autre. Mmmm, ça commence bien... En fait, la caractéristique première qui vient en tête après la lecture est: ordinaire. Mon Dieu mais qui suis-je petite québécoise inculte pour prétendre que le livre de la grande Nelly Arcan est sans intérêt!

à celui de son ta- Mireille Gagnon-Langlais lent. L’un étant toutefois aussi désagréable à lire que l’autre.

J’aimerais d’ailleurs vous citer un petit passage qui en dit long. «Souvent je te disais que le problème, avec ce premier livre, était que tout le monde l’avait aimé mais que personne ne l’avait lu jusqu’au bout et que la démission de mes lecteurs devant Putain m’empêcherait peut-être de terminer le second; disons qu’entre mes lecteurs et moi, il y avait une grande complicité, je leur ai appris que vomir pouvait être une façon d’écrire et ils m’ont fait comprendre que le talent pouvait écœurer.» Je ne sais pas pour vous mais les poils m’ont dressé sur les bras

Comparativement à Putain où les 50 premières pages dégoûtaient de sa lecture, Folle exaspère moins vite.

Le sujet est d’abord basé sur une histoire de déjà vu que ce soit dans les romans ou au cinéma. Une jeune femme, personnifiée par Nelly Arcan elle-même, raconte dans une longue lettre sa rupture avec son amant d’origine française. On apprend alors comment s’est déroulé leur relation, vouée à l’échec, depuis le début, on assiste aux crises de jalousie et de larmes de la jeune femme sans oublier les détails sur leur vie sexuelle toujours liée au passé de prostituée de madame.

et ce n’était pas un signe d’admiration!

Ouf! On s’en sort avec un état dépressif pendant quelques jours. Comparativement à Putain où les cinquante premières pages nous dégoûtaient de sa lecture, Folle nous exaspère moins rapidement. Je dirais que les cinquante dernières pages sont pénibles, on parle donc d’une nette amélioration! On passe aussi de la vantardise de son physique

Conseil important, ne pas lire ce livre lorsque vous êtes en peine de quelque chose et surtout en peine d’amour. Enfin, si vous aimez lire sur des thèmes tel que la rupture amoureuse, le suicide, la mort, l’avenir (qui n’existe pas) ou encore la difficulté des relations interpersonnelles, allez-y, lisez, mais vous n’aurez pas ma bénédiction!

À ce petit ton de supériorité s’ajoute un pessimisme à faire mettre les optimistes en cage. Elle semble en vouloir au monde entier d’exister en plus de sans cesse répéter qu’elle n’a pas d’avenir parce que les cartes de tarot de sa tante ne le voient jamais. Le seul issu qu’elle accepte de concevoir est sa propre mort qu’elle provoquera elle-même le jour de ses trente ans. Pour la joie, on repassera!

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Correction: Karyne Gagné Nicolas Fortin

Collaborateurs: Pierre Beauregard Jean-Pierre Claveau DÉES Éco-Conseil Mireille Gagnon-Langlais Réjean Godin Halte-Ami Régis Girard Abderrahman Hassi Dominick Locas Luc Michaud Martin Morency Félicia Pivin Yves Plourde Emmanuel Rousseau Roger Wehbe

T

le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi • mercredi 3 novembre 2004 •

Prochaine parution: Mercredi 1er décembre Tombée des textes: Mercredi 24 novembre, 17h Tombée publicitaire: Mercredi 24 novembre, 17h 555, boulevard de l’Université

Il y a trois ans, Nelly Arcan publiait son premier livre Putain. On assiste alors à la naissance d’un écrivain exceptionnel, du moins de l’avis de nos cousins français et des grands critiques littéraires. Mais, qu’en pensent les petits critiques?

e n v i r o n n e m e n t

Compostage

Le fabuleux destin des restants de table Saviez-vous que 25 à 50% des déchets solides domestiques sont de nature organique et proviennent de notre alimentation et de notre terrain?

DESS en Éco-conseil

D

ans la nature,la matière organique est décomposée et rendue assimilable pour les végétaux grâce au travail de bactéries et de vers de terre.Nos ancêtres ont copié ce processus naturel afin de transformer leurs déchets organiques en une matière plaisante à manipuler et riche en nutriments,le compost.

Aujourd'hui,le malencontreux destin des déchets biodégradables est d'être traités via des méthodes industrielles coûteuses,telles que l'incinération et l'enfouissement.Ces de rnières polluent l'air,le sol,la nappe phréatique et dégagent du méthane,un gaz à effet de serre 21 fois plus puissant que le gaz carbonique et qui contribue aux changements climatiques.

Ces sacs de feuilles et d'herbes sont destinés à faire fausse route…

Le compostage remédie à la fois aux problèmes de coût et de pollution associés au transport et aux traitements industriels de ces déchets.De plus,le compost est un excellent engrais naturel et économique qui fera les beaux jours de votre terrain et l'envie de vos voisins.Vos pelures de kiwi de Nouvelle-Zélande serviront

ainsi à nourrir,entre autres,les carottes de votre jardin et les fleurs de votre plate-bande.À son meilleur,le compostage valorise les déchets...Faites-le dans votre cour!

Le retour à la terre de nos déchets permet une visualisation complète du cycle de vie.Le compostage contribue à inculquer un sentiment de responsabilité environnementale chez les individus et les collectivités.

Pour composter,on doit d'abord trier ses déchets domestiques.Les restants de table tels les fruits,les légumes,les coquilles d'œuf,les sacs de thé et les filtres à café sont compostables au même titre que les déchets du terrain tels les feuilles, le gazon,les végétaux,le vieux terreau et les cendres.Par contre,le gros bois,les tissus synthétiques,les couches,le sable, les poussières,les plastiques et les métaux ne le sont pas.

Deux méthodes simples,naturelles et

économiques de composter existent.

Méthode passive:Pour ceux qui n'aiment pas se casser la tête,un tas négligé de déchets organiques se décomposera inévitablement mais lentement.L'utilisation d'un récipient aéré réduira les odeurs.

Méthode active:Pour les plus méticuleux,un contrôle précis de l'humidité, de l'aération et de la température est important pour accélérer le compostage et améliorer le compost.Cette méthode élimine les odeurs.

Peu importe la méthode utilisée,nos restants de table réaliseront leur fabuleux destin.L'essentiel,c'est «qu'on poste» nos actions à la protection de l'environnement!

Venez découvrir le génie créatif de nos entrepreneurs au

SALON RÉGIONAL

TRANS-FAB PME

Les 10 et 11 novembre 2004 12 • mercredi 3 novembre 2004 • le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi

Heures d'ouverture: Mercredi le 10 novembre de 19 h à 21 h Jeudi le 11 novembre de 9 h à 20 h

Les partenaires du Salon

Lieu: Holiday Inn Saguenay, Centre des Congrès

CENTRED ’ENTREPRENEURIAT ETD ’ESSAIMAGE UNIVERSITÉDU QUÉBEC À CHICOUTIMI Les conférences Jeudi le 11 novembre 2004 9h

LA COMMERCIALISATION Conférencière: Mme Nancy Gagnon, CQRDA, auteure du «Guide de commercialisation industrielle» 13h

LE DÉVELOPPEMENT DE PRODUITS Conférenciers: MM. Bruno Minier et Roch Larouche, ainsi que Mme Marie-Christine Simard, Centre de haute technologie Saguenay—Lac-Saint-Jean Lieu: Holiday Inn Saguenay, Centre des Congrès

CONFÉRENCES GRATUITES!

ENTRÉE GRATUITE!

Les exposants du Salon Air design • Alutech-TTRG • BDH TECH • Balance électronique de camion RT • Bleuets sauvages du Québec • Bois Perdure • Boulangerie du Royaume • Centre hydraulique Hydrep • Centre de réalisation d'outils innovateurs (C.R.O.I.) • Les Confections KEC • Pépinière Laterrière/Coopérative forestière Laterrière • Cuisi-Prêt • Cycles DeVinci • Les Délices du Lac-Saint-Jean • Duchesne Xpress • Les Entreprises Gérard Doucet • Féricar • Galva technologies • Groupe Réfraco • Harvey Industries • Industries Tanguay • Mecfor • Métal Identification • Les Portes Béginois • Précicast • Produits Camelus • REMAC Innovateurs Industriels • Sélection Spence • Société des technologies de l'aluminium du Saguenay (STAS) • Traitements Intel'eau • Velnor • Les Viandes CDS Pour des renseignements supplémentaires, communiquez avec Marianne Bolduc au 545-5011, poste 4654

Les partenaires du CEE