Griffonnier022 9mars2005

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Publié par Communications Étudiantes Universitaires de Chicoutimi

N o 2 2 • m e r c re d i l e 9 m a r s 2 0 0 5 • 1 6 p a g e s • 3 0 0 0 c o p i e s • g ra t u i t

Y’a matière

Entrevue avec Dumas page 15 page 15

SPÉCIAL ÉLECTION

POUR QUI VOTEREZ-VOUS?

PAGES PAGES 88 ET ET 99


M A G E - U Q A C

Calendrier des partys Mars 2005 Mercredi 9

AEMSA

Jeudi 10

Pré-pri

Samedi 12

SCT/GALA

Lundi 14

Festival

Mardi 15

Festival

Mercredi 16

Festival

Jeudi 17

Festival

Lundi 21

Redist

Mardi 22

Sciences politiques, Élections et Assemblée générale

Mercredi 23 Génie Jeudi 24

Bio chimie RESERR

Mardi 29

Langues modernes

Mercredi 30 Psycho Jeudi 31

AEMSA

Avril 2005 Lundi

4

Activité physique et plein air

Mardi 5

SCT

Mercredi 6

Chimie

Assemblée générale et élections Il ne reste plus que quelques jours avant la fin des mises en candidature au sein du conseil d'administration et du comité exécutif du MAGE-UQAC pour l'année 2005-2006 que déjà nous devons planifier la prochaine assemblée générale de votre association étudiante préférée. Nous vous invitons donc à réserver quelques instants de votre journée du mardi 22 mars prochain afin d'assister à cette assemblée des plus importantes. Cette assemblée sera l'occasion d'accueillir de façon officielle une nouvelle association étudiante au sein du MAGE-UQAC. Lors de la dernière assemblée, vous aviez adopté l'association des étudiants au doctorat en développement régional. Cette fois, c'est au tour des universitaires du troisième âge de solliciter reconnaissance. Nous espérons que vous leur ferez un accueil chaleureux! que les candidats respecteront toutes les règles d'éthique qui sont de mise au MAGE-UQAC et feront une campagne Également lors de cette assemblée, les propre. Nous vous invitons à surveiller les babillards et résultats des élections aux divers affiches vers ces dates pour tous les détails. postes vous seront présentés, agrémentés d'un petit mot des Enfin, nous en profitons pour relancer l'invitation aux nouveaux élus. La date limite des étudiants désireux de prendre part au conseil mises en candidatures étant le mardi d'administration ou au comité exécutif, à venir chercher un 15 mars, les candidats ayant déposé formulaire au secrétariat du MAGE-UQAC et à nous le leurs intentions auront quelques jours remettre, dûment rempli, avec les documents afférents, pour se vendre avant le scrutin. Nous avant le 15 mars. Bonne chance à tous! sommes convaincus, comme toujours, Éric Laberge,

2 • mercredi le 9 mars 2005 • le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi

Président


U Q A C

Culture Qu’est-ce qu’on fout à l’université ?

Du Coq à L’art: Bilan

Entrevue avec l’un de vous L’activité scientifique modélise notre culture. Mais, la perception des mécanismes de la vie est très segmentaire, comme un corridor bordé de portes. À l’UQAC, le département des sciences fondamentales se nourrit du vivant. Rencontre avec un de ces carnivores du savoir !

L

e milieu scientifique à Chicoutimi s’intéresse beaucoup à notre environnement. Alors, pourquoi ne pas s’intéresser un peu à ces gens? Charles a terminé son bac en chimie. Maintenant à la maîtrise, il se consacre davantage à la recherche. Entre les ambitions professionnelles et les rêves de voyages, Charles demeure réaliste. Pour travailler plus tard, il faut travailler aujourd’hui.

plus de financement de la part des Martin Morency organismes gouvernementaux. » (M.M.)-Que se passe-t-il après un bac en chimie?

Gervais Bouchard

A

u moment de notre interview avec Éric Roussel, président du comité organisateur de l’événement, il était impossible de faire une rétrospective définitive de la cuvée 2005, mais les principaux objectifs semblaient avoir été atteints. «Nous voulions que le festival soit plus visible» dit M. Roussel. Assurément, il l’a été, la visibilité dans les médias régionaux ayant été importante. «Ça s’est surtout passé dans les journaux, précise-t-il. La télévision, c’est beaucoup plus difficile.» Hormis cette difficulté, les finissants en arts visuels, en théâtre, en design et en cinéma ont pu montrer leur projet, et par là même. faire la promotion du programme universitaire. Les étudiants étaient entièrement responsables de l’événement. «La cuvée 2005 a été bonne parce que nous formions une belle équipe, ajoute M. Roussel. L’année dernière, les étudiants étaient plus individualistes, ce qui a fait tort à l’événement.» Si ce genre de festival suscite la curiosité de certains décideurs, on sait déjà que la moitié des artistes présents ne seront plus là demain, et qu’ils seront de moins en moins nombreux à mesure que les années avanceront. «Du Coq à L’art» permettait donc à certains d’offrir leurs oeuvres au public pour la seule fois de leur carrière. Les portes délimitant la bâtisse

principale de l’Université et le Pavillon des arts représentent bien la division entre l’Administration et le créateur. «Les lois artistiques ne sont pas faciles pour les jeunes, souligne M. Roussel. Certaines règles servent à les décourager de poursuivre en cette voie.» Question: Pour réussir, un créateur doit-il se conformer à ce qu’attend de lui l’Administration? Formulée autrement: Est-il possible à un artiste régional de sortir du cadre universitaire? «L’avenir fait peur, c’est sûr, mais on se regroupe, conclut M. Roussel.» L’union est sans doute la seule action possible.

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2 premiers paiements gratuits (achat ou location G.M.A.C)

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3

P.S Si vous êtes inscrit au CEGEP ou à l’université, vous êtes éligible! (aucun besoin d’être diplômé!)

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le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi • mercredi le 9 mars 2005 •

(C.S.) « Soit on continue nos études (maîtrise, doct…), soit on va sur le marché du travail. On s’inscrit à l’Ordre des Chimistes pour pouvoir dire que l’on est chimiste et on peut travailler dans tous les domaines de la chimie : analytique, Voici une petite intrusion derrière l’une de ces synthèse, polymère, métallurgie, électrochimie… portes que l’on voit trop souvent fermées. Les Pour l’instant, la majorité des emplois se trouve à laboratoires et les tableaux périodiques ne sont Québec et Montréal » pas aussi froids qu’ils en ont l’air. (M.M.)-Y a-t-il une reconnaissance internationale (M.M.)-Quel domaine des sciences est le plus de l’UQAC? Si oui, dans quel(s) domaine(s)? populaire? Lequel est le moins populaire? (C.S.) « Je ne connais pas vraiment la vraie (C.S.) « Il est difficile de dire ce qui est plus et réputation de chaque labo au niveau moins populaire dans notre domaine, ce sont des international. Plusieurs labos se concentrent goûts appartenant à chacun. L’équipe du seulement sur la forêt boréale, mais je peux te parler Département des sciences fondamentales a de mon labo un peu. Le laboratoire LASEVE a une plusieurs créneaux de recherche : biologie excellente réputation dans le monde pour l’analyse aquatique, foresterie, ornithologie, génétique, des huiles essentielles. L’équipe accueille à chaque biochimie, phytochimie, chimie des produits année des étudiants au postdoctorat venant souvent naturels. Ce sont des domaines de recherche où de différents pays (Guadeloupe, Roumanie, des professeurs chercheurs sont subventionnés Georgie…). Depuis l’an passé, le Dr. Vakhtang par l’État pour approfondir leur domaine. Mshvildadze, qui vient de la Georgie (ex-URSS), Disons, pour les moins populaires il y a la s’est joint à l’équipe. Il est un spécialiste de la physique, puisque le bac a fermé l’an passé. » phytochimie. Les professeurs André Pichette et Jean Legault ont de très bons contacts pour les étudiants (M.M.) Y a-t-il une ferveur, une passion dans la gradués pour les stages de maîtrise en Europe. Des recherche appliquée à l’UQAC? étudiants partent encore cette année en Belgique et en France. J’irai moi-même à Marseille pendant (C.S.) « Les équipes de recherche sont jeunes et trois mois au mois de septembre. » dynamiques. Des chercheurs comme André Pichette (chimie organique et phytochimie), Le 19 et 20 février dernier avaient lieu les Jeux de Jean Legault (biochimie), Pascal Sirois (biologie chimie. Cet évènement permet de rassembler près aquatique), Catherine Laprise (génétique), de 200 participants, l’occasion rêvée pour établir Jacques Ibarzabal (ornithologie) sont de jeunes des contacts dans le milieu scientifique. L’an chercheurs qui représentent la relève scientifique prochain, pour la première fois, ils auront lieu ici, du Québec. Ils publient régulièrement dans la à l’UQAC. D’ici là, merci à toi Charles et bon littérature scientifique et obtiennent de plus en voyage cet automne.

Du 16 au 25 février avait lieu le troisième Festival des finissants en art de l’UQAC. À l’heure des bilans, on est en droit de se demander si ce qu’on nous présente comme étant un lancement de carrières atteint véritablement sa cible.


U Q A C

Où l’extrême gauche rejoint l’extrême droite 555, boulevard de l’Université

STALINE MART!

Chicoutimi (Québec) G7H 2B1 Local P0-5110, Casier #25 Téléphone:

(418) 545-5011 poste 2011

Télécopieur: Courriel:

(418) 545-5336 journal_griffonnier@uqac.ca

Agente de développement:

Karyne Gagné

Rédacteur en chef:

Nicolas Fortin

Montage:

Julie Sheinck

Conception de la une:

Karine Gagné

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Nicolas Fortin La fermeture annoncée du monstre international du commerce au détail n’a laissé personne indifférent. En regardant cet événement sous un angle critique et historique, il est facile de remarquer que la stratégie utilisée par Wal-Mart ressemble en de nombreux points à celle utilisée par le parti communiste dirigé par Staline.

Vincent Dallaire Karyne Gagné Martin Morency

Correction:

Guillaume Leblanc

Photographie:

Pierre Beauregard

Collaborateurs:

Pierre Beauregard Gervais Bouchard Martin Filion Nicolas Fortin Johanne Garneau Simon Gauthier Mireille Gagnon-Langlais Réjean Godin Abderrahman Hassi Martin Morency Jean-Sébastien Painchaud Hardy Yves Plourde Sébastien Rojo Impression: Imprimerie Le Réveil Tirage: 3000 copies

Dans l’URSS stalinienne, lorsqu’un peuple se regroupait pour revendiquer de meilleures conditions de vie, le parti commandait une purge sans équivoque pour endiguer le problème et ainsi éviter qu’il se répande à travers la nation. Au lendemain de la liquidation, on publiait de pleines pages dans la Pravda (journal russe) ce qui se lisait à peu près comme suit : «Camarades, vous êtes la force de la Russie. Notre nation a traversé des moments difficiles, mais nous avons éliminé le problème et pouvons maintenant regarder en avant ». Bien que la machine américaine n’ait encore tué personne dans l’aventure jonquiéroise, vous conviendrez que la stratégie utilisée est

tout de même similaire aux manœuvres d’épuration entreprises jadis par le parti communiste. Mais ce n’est pas tout! Le tragique étant que, dans un cas comme dans l’autre, la constitution et les lois permettent la conduite de ces campagnes d’assainissement en toute impunité. Au Québec, tout comme dans le reste du Canada d’ailleurs, on reconnaît aux commerçants le droit de cesser leurs activités sans égard aux manœuvres syndicales. La jurisprudence en la matière favorise l’employeur à tout coup, rendant ainsi caduque la procédure d’arbitrage demandée par le syndicat. La seule loi en vertu de laquelle Wal-Mart

De la rédaction…

Le Griffonnier ne se tient pas responsable de la page du MAGE- dont le contenu relève entièrement de MAGE UQAC. Les propos contenus dans chaque article n’engagent que leurs auteurs.

Réagissez

Dépôt légalBibliothèque Nationale du Canada Bibliothèque Nationale du Québec

La dernière parution du Griffonnier ne semble pas avoir passé inaperçue. Vous avez été nombreux à réagir à nos articles. C’est toujours agréable pour nous de recueillir vos commentaires, qu’ils soient positifs ou constructifs. Vous remarquerez la présence d’une icône signalant que l’auteur souhaite recueillir les commentaires de son lectorat.

4 • mercredi le 9 mars 2005 • le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi

Le Griffonnier est publié par les Communications Étudiantes Universitaires de Chicoutimi (CEUC)

Prochaine parution: Mercredi 9 mars 2005

Une mise au point s’impose

Tombée des textes: Mercredi 2 mars, 17h Tombée publicitaire: Mercredi 2 mars, 17h

Nos partenaires:

Échanges internationaux en enseignement Cinq professeurs-stagiaires français de l’Institut Universitaire de Formation des Maîtres d’Auvergne découvrent notre système éducatif québécois.

Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQAC

pourrait être mis en infraction est de nature sociale. Chacun d’entre nous a maintenant l’occasion d’être juge et bourreau dans cette cause. Les «11 cents» que nous économisons sur les produits achetés aujourd’hui nous en coûteront demain le double, autant en précarité d’emploi qu’en exode de capitaux. Chaque transaction équivaut à un coup de marteau enfonçant le clou de la mondialisation, celui-là même qui purge la planète de sa classe moyenne dont nous faisons tous partie.

Cinq futurs enseignants au secondaire de l’Université du Québec à Chicoutimi ont reçu, du 9 février au 23 février dernier, cinq professeurs stagiaires français dans le cadre d’une entente interinstitutionnelle.

Yann Marsaud, Emmanuelle Laboureyras, Aurélie Weiler, Julie Joubert et Didier Rouy. Monsieur Olivier Rivière, responsable de la formation en mathématiques à l’IUFM d’Auvergne, les a accompagnés dans ce périple.

C’est ainsi que nos étudiantes et étudiant québécois: Stéphanie Bernier-Bilodeau, Marie-Christine Côté, Nicolas Carpentier, Hélène Laprise et Valérie Lebrasseur ont accueilli respectivement leurs homologues français:

Sur la photo, de gauche à droite. Première rangée: Nicolas Carpentier, Julie Joubert et Yann Marsaud. Deuxième rangée: Aurélie Weiler, Emmanuelle Laboureyras, Olivier Rivière, Vincent Tremblay et Didier Rouy.

Nous avons publié une information erronée, dans la parution du 9 février dernier, qui demande une mise au point. Dans l’article «Le MAGE obtient un sursis», notre journaliste Simon Gauthier écrit :« … en raison d’un changement d’avocat, on a accordé au MAGE que cette audition soit reportée au 25 avril prochain ». La date d’audition a été reportée suite à une demande d’audition adressée par le MAGE à la Régie de l’Alcool des Courses et des Jeux du Québec alors que seule l’UQAC y avait initialement été convoquée. Nous adressons nos sincères excuses à tous ceux et celles qui aurait pu être lésés par cette méprise.

Erratum Dans la critique cinéma «La maternité a bien meilleur goût!», vous auriez dû lire dans la photo vignette qu’il s’agissait du réalisateur du film et non pas de son agent de promotion.


CENTRE D’ENTREPRENEURIAT ET D’ESSAIMAGE UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À CHICOUTIMI Vous avez mis sur pied une petite entreprise, une coopérative en milieu scolaire ou autre? Vous avez organisé un projet à caractère pédagogique, sportif ou culturel et dont les activités mettent en valeur votre potentiel entrepreneurial? Illustrez-vous en participant au Concours québécois en entrepreneuriat!

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e

midi-conférence Conférencier : M. Michel Belley Recteur, UQAC

Thème : « Patience et longueur de temps… » Le mercr edi 23 mars 2005 à 11 mercredi 11 h 45 Lieu : Salle La Montagnaise I • Hôtel le Montagnais Coût (Dîner inclus): 30 $ admission générale 20 $ étudiant (temps plein) Pour inscription ou informations : communiquer avec Mme France Tremblay, coordonnatrice d’activités au (418) 545-5011 poste 4654 • cee_activites@uqac.ca • local H6-1150

BIENVENUE À TOUS!

• La qualité et l’envergure des réalisations; Pour la septième année consécutive, le • Les aspects novateurs du projet; Concours récompense les étudiants qui ont • La présentation générale du dossier de réalisé ou réaliseront des projets au cours de candidature. l’année universitaire et qui leur permettent de développer ou de mettre en application leurs Pour vous inscrire, constituer un dossier habiletés entrepreneuriales. Deux bourses d’une comprenant: valeur de 500 $ chacune seront remises aux projets gagnants sur le plan régional dans le • Une table des matières volet entrepreneuriat étudiant. • Le titre et résumé du projet • Le nom des collaborateurs Pour participer, il faut : • L’énoncé de la mission et des objectifs • Une description de la démarche et des • Être étudiant à l’UQAC (ou un centre moyens retenus pour réaliser le projet affilié); • Une description des produits ou services • Que le projet soit réalisé ou se réalise • Un calendrier des réalisations entre les dates suivantes: juin 2004 à • Une analyse de marché (s’il y a lieu) juin 2005; • Un plan de financement • Inscrire votre projet dans l’une des • Un plan de communication et de catégories suivantes: Universitairemarketing (s’il y a lieu) individuel et petit groupe ou • Un plan des opérations Universitaire- collectif. • Les résultats obtenus • Un plan de développement de l’entreprise Les critères d’évaluation des projets sont : (s’il y a lieu) • La contribution du projet au • Tout autre document pertinent permettant développement des qualités d’enrichir le dossier entreprneuriales des candidats; • Une photo 4 x 6 des candidats.

Faites vite! Ce concours se termine le 21 mars 2005 à 16 h. Besoin d’informations supplémentaires? Myriam Duperré, Responsable de projets • (418) 545-5011 poste 5308 myriam_duperre@uqac.ca www.concours-entrepreneur.org

CRÉATION ET DÉMARRAGE D’ENTREPRISES

Pour être admissible à ce concours, il suffit d’être étudiant à l’UQAC ou à l’un des centres d’études. Les projets d’entreprises admissibles sont ceux qui ont débuté leurs opérations après le 1er avril 2004 ou au plus tard le 31 août 2005 et ayant leur place d’affaires au Québec.

Pour participer à ce concours, vous devrez fournir en quatre exemplaires : • Le plan d’affaires complet; • La preuve d’inscription à l’un des programmes de l’Université du Québec à Chicoutimi; • Le curriculum vitae des promoteurs du projet.

Critères de sélection : • Le réalisme, la cohérence, la viabilité et l’originalité du projet; • Les aptitudes et les compétences du/des promoteur(s); • La qualité et la clarté de la présentation du document; • Le potentiel d’affaires du projet (potentiel technique, commercial et financier). L’évaluation finale des projets est faite par un jury indépendant du CEEUQAC. Le versement des prix est conditionnel au démarrage de l’entreprise dans le cas où l’entreprise n’est pas démarrée au moment du dépôt du projet et dans les délais prescrits. De plus, le CEE-UQAC n’a pas l’obligation d’attribuer l’ensemble des prix dans le cas où les projets présentés seraient jugés irrecevables.

Faites vite! Ce concours se termine le 25 mars 2005 à 16 h.

Pour renseignements et formulaire : Mme Myriam Duperré, Responsable de projets • Tél.: (418) 545-5011 poste 5308 • Téléc.: (418) 545-5041 • Local H6-1170 • myriam_duperre@uqac.ca • www.uqac.ca/~ceeuqac

le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi • mercredi le 9 marsr 2005 •

Le Concours Création et démarrage d’entreprises du CEE-UQAC offre un premier prix de 2 500 $ et un deuxième de 1 500 $ aux étudiants et étudiantes de l’Université du Québec à Chicoutimi ou à l’un de ses centres d’études désirant créer et démarrer leur entreprise.

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U Q A C

Lettre d’opinion

Prochaine parution: Tombée textes: Lu Tombée publicitaire: Lun

Une grève! C’est quoi l’idée?

nous re

Dans la vague des moyens de pression engagés depuis avril dernier par la FEUQ, un vent de grève se dessine à l’horizon. Déjà, 45 000 étudiants du collégial et de l’université sont en grève au Québec et des milliers d’autres s’apprêtent à les rejoindre (Le Devoir, 2 mars 2005).

I

Un rédacteur septembre

Des collabora prêts à fouille

Des chron sportifs et

ci à l’UQAC, il avait été discuté en assemblée générale, à l’automne dernier, que le MAGE allait privilégier les actions volontaires. D’ailleurs, plusieurs actions ont, à ce jour, été réalisées (manif d’avril à Québec, manif de novembre à Québec, manif de janvier à Jonquière, deux semaines et demie de «poll» téléphonique, une journée courriels à l’automne dernier). Malheureusement, à chaque fois on doit composer avec un manque évident de mobilisation. Plusieurs étudiants débarquent au bureau de MAGE pour réclamer des actions, mais très peu prennent part à celles-ci. De ceux qui prennent part aux actions, une forte proportion est généralement composée d’officiers du MAGE et de membres actifs dans le

mouvement étudiant. Également, les étudiants non bénéficiaires de l’aide financière aux études sont parfois beaucoup plus solidaires à une cause qui ne les rejoint pas directement. À titre d’exemple, la manifestation d’avril dernier pour l’aide financière aux études avait permis de mobiliser 11 étudiants au total. De ces 11 étudiants, seulement trois étaient bénéficiaires de l’aide financière aux études. Cherchez l’erreur !!! Aujourd’hui, on nous apprend par personne interposée qu’un étudiant fait circuler une pétition pour la tenue d’une grève générale et qu’il a obtenu à ce jour plus de 200 signatures. Si on se réfère à l’article 34 des statuts et règlements de MAGE, tout membre de la corporation peut

demander la tenue d’une assemblée générale spéciale s’il dispose d’une compilation des signatures et des codes permanents d’au moins 4% des membres de la corporation. J’aurais, d’entrée de jeu, une question à poser à cet étudiant : avez-vous pris part aux actions organisées par le MAGE au cours de la dernière année ? Pour ma part, je ne me souviens pas vous avoir vu à aucune de ces actions. Peut-être que l’idée d’une grève présente à vos yeux un intérêt autre que celui d’un réinvestissement dans l’aide financière aux études. Quoi qu’il en soit nous avons jusqu’ici deux des principaux ingrédients nécessaires au succès

de nos actions, soit une bonne couverture médiatique et l’appui de la population. Ici, à l’UQAC, nous avons l’appui des enseignants et de l’ensemble des étudiants, bénéficiaires ou non de l’aide financière aux études. Malheureusement, la mobilisation manque. Et qu’apportera une pétition pour sortir en grève ? L’obligation de tenir une assemblée générale spéciale sur la question et bien des maux de tête (préparation de dernière minute, effort de mobilisation pour obtenir le quorum…).

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Des ill

Martin Filion V.-p. aux affaires externes, MAGE

On recrute!

dîner…) Nos actions se veulent en général cohérentes, orientées vers l’atteinte d’un objectif, et si possible, suivant une certaine gradation. Nos actions veulent également, et surtout, maintenir une certaine cohésion au sein de la communauté étudiante.

En général, nous organisons des actions en prenant soin de réduire au minimum les effets négatifs d’une absence aux cours (demande de collaboration aux enseignants, sorties sur l’heure du

AEMSA

À surveiller en mars: 6 • mercredi le 9 mars 2005 • le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi

La relâche vient à peine de s’achever que déjà de nombreux projets prennent forme: le début du festival étudiant, le départ de la délégation pour l’Happening Marketing. ainsi que bien d’autres événements à venir. En ce qui concerne l’Happening Marketing, nous sommes fiers de vous annoncer que nous aurons au moins 24 participants qui se rendront en Outaouais le 18, 19 et 20 mars afin de participer à cette belle compétition qui englobe toutes les universités du Québec. Cette compétition ressemble un peu aux Jeux du commerce, cependant, elle se distingue par le fait qu’elle se concentre seulement dans un domaine particulier, soit le Marketing. Que ce soit du point de vue de la stratégie, de l’internationale, de la communication ou de la publicité, cette compétition contribue au perfectionnement de notre formation universitaire. Pour ceux et celles qui aimeraient avoir plus d’informations et en apprendre davantage sur le sujet, vous pouvez visiter votre site Internet à l’adresse suivante : http://www.uqac.ca/aemsa. De plus, à propos du festival étudiant qui se tiendra du 14 au 17 mars, il est à noter que nous sommes à la recherche de participants dans le but de former des équipes qui participeront à de nombreuses épreuves. Il est évident que peu d’épreuves ressembleront à celles des années précédentes. Comme nous vous l’avions mentionné dans le dernier article, nous sommes toujours à la recherche de candidats dynamiques ayant du leadership afin de combler les quelques postes disponibles au sein du conseil d’administration et des divers comités et clubs sous-jacents. Si ce beau défi vous intéresse, vous pouvez toujours communiquer avec nous par le biais du site Internet ou encore en venant nous rencontrer au local de l’association, soit P0-5180. Fait important, un rapprochement a été fait avec les divers comités comptables afin de rétablir des liens trop souvent délaissés. Nous espérons que cette deuxième partie de la session se déroulera le mieux possible et nous vous souhaitons une bonne réussite.

http://www.uqac.ca/aemsa

A.E.M.S.A.: aemsa@uqac.ca Club GRH: club_grh@uqac.ca Jeux du commerce: jdc_uqac@yahoo.ca Happening Marketing www.happeningmarketing.com

Pour tout ren gênez pas, co

Journal Le 555, boule Chicoutim

Local P 545-501 Journal


s o c i é t é Lettre d’opinion

ACFAS

«Une grève, c’est quoi l’idée»

Une attaque gratuite Dans sa lettre intitulée Une grève! C'est quoi l'idée?, Martin Fillion fait état du mouvement de grève qui se profile de plus Jean-Sébastien en plus dans le milieu de l'éducation. Il Painchaud Hardy précise que MAGE avait privilégié les actions volontaires, mais qu'il devait « composer avec un manque évident de mobilisation... » « très peu prennent part à ces actions... ». Par ailleurs, Martin Fillion a appris par personne interposée, qu'un étudiant (moi-même) faisait circuler une pétition pour la tenue d'une grève générale. Plutôt que de m'interpeler directement, il a préféré afficher son ignorance sur mon implication, en me posant la question suivante: « Avez-vous pris part aux actions organisées par MAGE au cours de la dernière année? Pour ma part, poursuit-il, je ne me souviens pas de vous avoir vu à aucune de ces actions. » Pourtant, une simple consultation des médias aurait suffi à le convaincre du contraire. Martin Fillion ne s'arrête pas là. Il s'attaque à moi de façon sournoise et injuste, en écrivant: « Peut-être que l'idée d'une grève présente à vos yeux un intérêt autre que celui d'un réinvestissement dans l'aide financière aux études. » À n'en pas douter, il surprend par sa mauvaise foi. Martin Fillion s'inquiète aussi de ce que pourrait apporter une pétition pour sortir en grève. Pour mieux justifier son inertie, il évoque le spectre de « l'obligation de tenir une assemblée générale spéciale sur la question et bien des maux de tête

(préparation de dernière minute, effort de mobilisation pour obtenir le quorum, ...)». N'est-ce pas là le lot de toute organisation? Monsieur Fillion, je suis outré par vos insinuations malveillantes. Qui êtes-vous pour juger du degré de mon implication sociale? Des propos comme les vôtres montrent simplement l'insignifiance de votre représentation. Votre geste inadmissible s'appuie sans aucun doute sur la piètre vision que vous avez des structures de votre organisation. Ainsi, vous tentez de discréditer une action volontaire qui met en jeu la démocratie. De plus, vous ne semblez pas comprendre que la grève générale est maintenant un enjeu qui vous dépasse. Face à la position du MAGE et à votre tentative abjecte de discréditer mon action devant les lecteurs du journal étudiant, j'ose espérer que vous aurez au moins la décence de rectifier publiquement vos dires.

Lee savoir au rendez-vous L'Association francophone pour le savoir (ACFAS), anciennement (Association canadienne française pour l'avancement des sciences), a été fondée en 1923 pour promouvoir l'activité scientifique au moyen de la recherche et la diffusion du savoir.

S

Abderrahman Hassi

on siège se situe à Montréal, mais elle est présente autant au Québec qu'ailleurs dans le monde. Au Canada, elle dispose de sections régionales en Acadie, en Alberta, au Manitoba, en Outaouais et à Sudbury. Les liens sont surtout tissés avec la communauté scientifique francophone.

naturelles, fondamentales ou appliquées.

ACFAS salue l'excellence par le truchement de prix destinés aux chercheurs ou innovateurs oeuvrant dans différents domaines scientifiques ainsi qu'aux étudiants-chercheurs dont les dossiers scolaires dénotent une certaine performance et les sujets de recherche sont originaux.

La prochaine édition, soit le 73ème congrès se tiendra à l'UQAC du 9 au 13 mai 2005.Il consistera en une panoplie d'activités : conférences, débats, réunions…Pour un seul et unique objectif, qui n'est autre que la vulgarisation scientifique. Les principaux champs disciplinaires du prochain congrès peuvent être agencés comme suit :

Dans le dessein de rendre ses œuvres publiques, ACFAS possède une revue de vulgarisation scientifique intitulée «Découvrir». Elle est destinée aussi bien aux chercheurs qu'au grand public sur une base bimestrielle. L'édition précédente de l'ACFAS , soit le 72e congrès, s'est tenue à l'UQAM en mai 2004, sous le thème de la société des savoirs. Un tel thème a fait allusion aux nouvelles dimensions de l'évolution des sciences qu’elles soient humaines, exactes,

Au delà des rencontres entre les chercheurs, on assiste à un dialogue des disciplines portant sur les nouveaux champs de recherche, la présentation des plus récents travaux et les plus récentes découvertes.

• Sciences de la vie et de la santé; • Sciences physiques, mathématiques et génie; Lettres, arts et sciences humaines; • Sciences sociales; • Éducation.

C'est un événement si exceptionnel, voire grandiose, sans vouloir dénigrer les autres activités qui nécessite la concertation des efforts de tous les intervenants de l'UQAC.

À l'avenir, Monsieur Fillion, prenez le temps de vérifier vos sources. Cela nous évitera tout malentendu.

Rendez-vous avec la recherche

Les activités du GRIR se divisent en deux volets : l'animation scientifique et l'édition scienti-fique. Les activités d'animation scientifique prennent la forme de séminaires, de colloques et de conférences. Lors de ces activités, des membres du GRIR, de la communauté universitaire locale (professeurs-res et étudiants-es de 2e et 3e cycles), régionale (individus, médias, groupes), nationale et internationale partagent leurs résultats de recherche avec leurs pairs et le grand public. Pour ce qui est de l'édition scientifique, le GRIR a publié une soixantaine d'ouvrages depuis sa création. Ce volet offre un bon tremplin aux étudiants-es de 2e et 3e cycles qui désirent faire leur marque dans le milieu de la recherche. Leurs mémoires, travaux et thèses peuvent en effet faire l'objet d'une large diffusion puisque le GRIR dispose d’un réseau regroupant plusieurs bibliothèques universitaires et plus de 900 personnes et organismes. Le GRIR étant un regroupement multidisciplinaire, plusieurs membres travaillent sur des projets de recherche variés auxquels les étudiants-es sont invités à participer en tant qu'assistants de recherche.

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Pour nous rejoindre et connaître notre programmation : Local : H4-1380 545-5011 poste 5534 • grir@uqac.ca • www.uqac.ca/dsh/grir

le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi • mercredi le 9 mars 2005 •

Créé en 1983, le Groupe de recherche et d'intervention régionales (GRIR) est un regroupement de chercheurs-es et d'étudiants-es de 3e cycle ayant des champs d'intérêt variés. Il a comme but de susciter et de réaliser des recherches et des activités de soutien à la recherche en milieu universitaire.


U Q A C

Pour qui voterez-vous? Nom: Alexandre Harvey Âge: 26 ans 1. Dans quel programme étudiez-vous? J'étudie en Administration profil gestion internationale, et c'est ma deuxième année à l'UQAC 2. Qu'est-ce qui ferait de vous un bon président? Je me tiens au courant de qui se passe à l'intérieur de l'université et je m'implique activement dans le conseil d'administration, le conseil central du MAGE et bien d'autres. Je suis aussi le président de la Coopérative étudiante. 3. Quel dossier jugez-vous le plus prioritaire? La communication étudiante est le dossier que je juge prioritaire. Je veux travailler avec les étudiants pour qu'ils se sentent concernés et intégrés par les actions du MAGE. Pour ce faire, j'ai l'intention de sensibiliser les étudiants en affichant l'information de façon visible, pour faire mieux passer le courant entre les étudiants et le Mouvement des Associations Générales Étudiantes. Aussi, j'ai l'intention de démontrer que le MAGE est là pour aider, ayant comme mot d'ordre un bon esprit d'équipe. 4. Résumez en quelques mots votre campagne. Mobiliser les gens de façon à ce qu'ils prennent position. 5. Quelles sont vos allégeances politiques? a) Al-Qaida b) Républicaines c) Clitoridiennes! d) Euh!! Clitoridiennes! Parce que j'ai beaucoup de facilité à développer des relations amicales avec les filles.

Nom: Jean-François Lalonde Âge: 26 ans 1. Dans quel programme étudiez-vous? Je suis étudiant en Sciences politiques, je termine mon baccalauréat cette session-ci et j'ai fait ma demande de maîtrise en gestion de l'organisation 2. Qu'est-ce qui ferait de vous un bon président?

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Mon expérience. J'ai déjà été vice-président aux affaires externes du MAGE et je connais très bien les dossiers de la FEUQ. 3. Quel dossier jugez-vous le plus prioritaire? Pour ma part, le dossier que je trouve prioritaire est le dossier de la cafétéria. La cafétéria est exploitée par une firme indépendante, Sodexo. Comme son contrat avec l'université se termine bientôt, il est dans l'intérêt étudiant que le MAGE prenne possession de cette activité. Pour que cela soit possible, je veux développer une relation cordiale avec l'université, basée sur la négociation. 4. Résumez en quelques mots votre campagne. Je me donne comme objectif d'assurer une bonne diffusion de l'information entre le MAGE et le CEUC. Aussi, je désire travailler, au départ, sur le dossier de Sodexo tout en gardant un œil ferme sur celui de l'aide financière. 5. Quelles sont vos allégeances politiques? a) Al-Qaida b) Républicaines c) Clitoridiennes! d) Euh!! Clitoridiennes! Par contre, je me demande où se trouve la «Clitoridie» (!)

Nom: Sylvain Mercier Âge: 24 ans 1. Dans quel programme étudiez-vous? Je termine mon baccalauréat en théologie cet hiver et je vais commencer ma maîtrise en septembre prochain. 2. Qu'est-ce qui ferait de vous un bon président? Deux choses. Dans un premier temps, c'est mon expérience. J'ai siégé au sein de l'exécutif du MAGE pendant deux ans, ce qui me permet de connaître assez bien le fonctionnement de l'organisation et aussi de la FEUQ. J'ai aussi travaillé sur diverses instances de l'Université, comme par exemple la Commission des études. Pour autant que je me souvienne, je me suis toujours beaucoup impliqué dans les dossiers étudiants, et ce, même lors de mes périodes de stages. En second lieu, c'est le feu sacré que mes expériences vécues m'ont apporté qui m'incite à me battre pour défendre les intérêts et les enjeux étudiants.

Bilan plutôt positif! Le MAGE en est à ses derniers préparatifs pour les élections. Le jour du scrutin est prévu pour le 22 mars et il ne reste plus qu'à officialiser la candidature de la prochaine équipe du MAGE

L

e 22 mars prochain est le jour ou la communauté étudiante de l'UQAC pourra exercer son droit de vote. Les élections auront lieu dans le centre social. C'est un évènement annuel ou il n'y a habituellement qu'un candidat. Le cas échéant, les étudiants ont le choix de voter pour ou contre celui-ci. Cette année, surprise! Il y a plus d'un candidat et on peut dire que c'est un phénomène exceptionnel en comparaison avec les années passées. Sylvain Mercier, JeanFrançois Lalonde et Alexandre Harvey sont les candidats qui, jusqu'au moment de mettre sous presse, prévoient poser leur candidature avant le 15 mars, la date limite pour le faire. Le président actuel, monsieur Éric Laberge, se dit satisfait de son mandat et il affirme avoir travaillé de pair avec les principaux acteurs étudiants pour créer un climat de bonne entente. Par contre, les dossiers du permis d'alcool et de l'aide financière ayant été lourds, ceux-ci ont grugé beaucoup de temps au sein de l'équipe du Mage. Suite aux résultats de la mobilisation des étudiants, en ce qui concerne le dossier de l'aide

Simon Gauthier

financière, il en est venu à se demander si les étudiants tiennent vraiment à la réussite de cette affaire. Il souligne l'implication et le bon travail de son équipe dans plusieurs autres dossiers, en autres l'engagement de Pierre-Luc Gauthier, vice-président à la pédagogie, dans le dossier des droits aux étudiants ainsi que son collègue Martin Fillion, vice-président aux affaires externes, qui a travaillé pour apporter de l'aide aux besoins des étudiants de l'extérieur. Monsieur Laberge termine son mandat au poste de président la tête haute en laissant du pain sur la planche à la relève. Il est confiant d'obtenir un taux de participation aux élections plus élevé que les autres années à cause de la diversité des candidats. Le mandat du futur président s'amorcera au début du mois de mai. En ce qui me concerne, je serai un des premiers à aller exercer mon droit de vote et mon devoir d'étudiant, pour donner un sens au mot démocratie. Il s'agit de miser sur celui qui nous représentera et défendra nos intérêts, à titre de président, pour l'année à venir. Je vous invite à en faire de même.

3. Quel dossier jugez-vous le plus prioritaire? À la lumière de mes connaissances, le dossier provincial prioritaire serait celui de l'aide financière. À l'interne, je désire continuer à bâtir les différents dossiers pour pouvoir mieux les gérer dans l'intérêt étudiant. Je veux aussi travailler sur des projets qui ont un peu plus d'envergure. Je sens aussi le besoin de démontrer à la communauté étudiante que le MAGE est là pour eux. 4. Résumez en quelques mots votre campagne. Il s'agit de faire connaître mes idées auprès des différentes associations étudiantes et de me renseigner avec eux, durant les prochaines semaines, sur leurs attentes et leurs besoins face au MAGE. De cette façon, il sera plus facile de travailler en collaboration et en harmonie avec eux. 5. Quelles sont vos allégeances politiques? a) Al-Qaida b) Républicaines c) Clitoridiennes! d) Euh!! Clitoridiennes ascendant Euh!! Clitoridiennes : je trouve important que les femmes aient les mêmes droits que les hommes et que l'on respecte leurs différences. J'ai aussi une grande admiration pour celles qui osent aller au-delà des clichés sociaux. Euh!! : Je suis un pro-étudiant, et cela pour toujours.


U Q A C

Le crachoir Compétences

La force de l'expérience

Après réflexion, j'ai pris la décision de me présenter au poste de président du MAGEUQAC car j'ai confiance en mes compétences. Laissez-moi vous dire pourquoi.

Pourquoi donc se présenter à la présidence du MAGEUQAC ? Deux raisons motivent ma candidature. La première est l'expérience. Dès ma première année à l'UQAC je me suis impliqué dans mon association modulaire. Dès ma deuxième année j'ai été élu à l'exécutif du MAGE, où je suis resté deux ans. Deux ans qui m'ont permis de connaître assez bien le MAGE et aussi les instances décisionnelles de l'UQAC. A mon avis, il est impensable de poser sa candidature à la présidence si nous n'avons pas cumulé au moins un an d'expérience à l'exécutif; ce serait s'embarquer dans l'inconnu, avec le risque de négliger les enjeux étudiants au profit de l'apprentissage de base.

Depuis que je suis rentré à l'université, il y a un peu plus de deux ans, je concentre mes efforts et une partie de mon temps à siéger dans divers comités dont le conseil central et le conseil d'administration du MAGE-UQAC, le comité FMS, la sous-commission des études, le conseil d'administration de la COOPSCO-UQAC et celui de l'association étudiante d'administration… Cette implication diversifiée m'a permis d'acquérir une expérience considérable en ce qui concerne les rouages de l'université ainsi que du MAGE-UQAC. De plus, étant donné cette diversité, je peux affirmer qu'il en résulte un bagage de connaissances important me permettant d'être à la hauteur d'un mandat comme celui-ci. Le fait de ressentir de la confiance et de l'appui de la part des gens que je côtoie m’a permit de consolider ma décision de me présenter.

Deuxième raison : un bon président doit posséder le feu sacré. Même après deux ans de retrait dû à mes stages, je sais que j'ai encore le feu sacré. J'ai sacrifié plusieurs journées de congé pour assister ou présider au conseil

central et à l'assemblée générale. Je me suis aussi investi dans le développement étudiant en demeurant entre autres administrateur des Communications étudiantes. Outre ces deux raisons, il est essentiel pour moi que les étudiants soient consultés et connaissent les enjeux qui sont les nôtres. Il apparaît clair pour moi de défendre les intérêts étudiants au lieu de défendre mes propres intérêts ou ceux d'un parti politique. Aussi, les étudiants seront mieux servis par quelqu'un qui préfère travailler sur les dossiers étudiants et les enjeux de taille que perdre son temps en mondanité de tous genre. C'est pourquoi je me présente à la présidence avec la conviction que mon expérience pourra être précieuse pour tous les étudiants. Je vous encourage aussi à voter, que ce soit pour moi ou un autre, c'est un droit et un devoir fondamental. Sylvain Mercier

Ma priorité est de rétablir le volet communication entre le MAGE-UQAC et les étudiants. Il est primordial d'établir des liens solides entre ces deux parties afin de travailler en accord avec les étudiants et pour leurs intérêts. Certains dossiers chauds s'en viennent comme le pavillon étudiant, la cafétéria et bien entendu le permis de boisson. Ce sont tous des dossiers qui me sont familiers dû à mon implication actuelle et que je veux conclure. Pour ce qui est du choix que vous aurez à faire, j'aimerais qu'il soit guidé avant tout par la volonté d'élire un candidat compétent et au courant de la situation actuelle. J'aimerais aussi vous remercier du temps que vous avez pris pour lire ces quelques lignes et ainsi, je l'espère, clarifier votre choix Alexandre Harvey

Votez pour l'avenir, votez pour l'équipe. le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi • mercredi le 9 mars 2005 •

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L'année 2004-2005 aura été certainement une année mouvementée en terme de débats et de prises de position du mouvement étudiant, autant dans le Québec qu'au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Non seulement l'année 2005-2006 sera la continuité de la précédente, mais des nouveaux projets seront mis de l'avant et de nouvelles problématiques seront soulevées. Je tiens ici à soulever l'importance du projet du MAGE-UQAC de reprendre les activités de services alimentaires, qui appartiennent depuis déjà quelques années à la multinationale française SODEXO. Il y a aussi le projet de pavillon étudiant, proposé par notre conseil central depuis cette année, qui sera à évaluer dans une perspective de collaboration avec l'administration de l'UQAC. De plus, le MAGE poursuivra ses moyens de pression, en appui à la FEUQ, dans le dossier de l'aide financière aux étudiants. Il est de mon avis que l'appui à la FEUQ devra se faire avec plus de rigueur et nous devrons nous assurer du travail en coulisse que fera cette dernière avec les différents paliers de gouvernement. Je me propose, avec l'aide précieuse de mon équipe (complète), pour réaliser de tels mandats. Nous souhaitons donc solliciter l'appui des étudiants de l'UQAC pour former l'exécutif 20052006 du MAGE-UQAC. L'ouverture d'esprit, le mélange de créativité et d'expérience et la détermination sont les principales qualités de cette nouvelle équipe. Je vous invite donc à venir me jaser de sujets et d'autres, et ainsi partager des bons moments avec vous. Jean-François Lalonde


s o c i é t é

Chronique Internet

On n'arrête pas le « blog »rès!

Maintenant un phénomène plutôt généralisé sur Internet, il devint à lui seul un élément de la culture en ligne. Et c'est Prochaine parution: M en 2004 que les «blogs» ont atteint un niveau de popularité jamais égalé avec les Tombée textes: Lund élections présidentielles américaines.

D

'abord, définissons ce que sont les «blogs». Enfin, le mot est une contraction slang d'Internet qui a dérivé du terme weblogs qui est beaucoup moins largement utilisé maintenant. Dans la plupart des cas, les «blogs» sont des pages Web souvent très personnellesnous qui rech traitent d'un sujet donné. Par exemple, dans certains cas, le sujet est sa propre vie ou bien un thème plus ou moins abstrait. D'autres ne se Un rédacteur en ch plaisent que de parler de politique ou bien d'art; enfin il n'y a pas de septembre règles précises quant au contenu. La structure plutôt très temporelle Des collaborateurs des «blogs» et l'organisation en communauté sont surtout ce qui lesà fouiller et à prêts caractérise par rapport à tout autre site. On retrouve toujours une Des chroniqueu série de liens vers d'autres «blogs», normalement 5-20 liens, et chacun sportifs et envir d'entre eux échange ses liens, formant ainsi une petite communauté Des illustrat de blogueurs qui se lisent mutuellement.

Le nationalisme terre-neuvien :

Mythe ou réalité? n: rs n: 0 pacifique, rs qui reconnaître la

Mouvement nationaliste, armée de libération, Terre-Neuve libre... Estce que la province la plus à l'est du Canada imiterait le Québec avec un puissant vent d'indépendantisme soufflant sur la province?

M

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algré ce que plusieurs se plaisent à croire, en particulier les souverainistes en manque d'arguments, la majorité terreneuvienne croit solidement aux bienfaits d'un Canada uni. En fait, on pourrait beaucoup plus parler de nationalisme terreneuvien plutôt que vent d'indépendantisme. Une fierté la plupart du temps propre aux insulaires habitués à vivre à part du reste du continent. La relation canado-terre-neuvienne a débuté en 1864 avec les premières conférences sur la création d'une entité fédérale regroupant les colonies britanniques de l'Amérique du Nord. Deux envoyés de la colonie étaient alors présents, sans toutefois avoir un droit de parole. Il s'agissait en fait d'observateurs. Invitée aux négociations, la nation terreneuvienne fera cependant volteface après une campagne de propagande se basant principalement sur la peur du français. Il faut également mentionner qu'à l'époque, le premier dirigeant de la colonie souhaitait ardemment conserver l'indépendance de son île. Presque trois quarts de siècle plus tard, la colonie est mise sous tutelle britannique suite à une crise économique sans précédent. Malheureusement, les problèmes

en Grande-Bretagne ont fait en sorte qu'il n'était plus possible pour la mère patrie de s'occuper de ce bout de terre qui ouvre la porte à l'Amérique du Nord. Ainsi, après deux référendums, Terre-Neuve est devenue la 10e province canadienne en 1949 suite à un vote controversé. C'est donc une nation avec une histoire, une culture bien à elle et même un patois anglais tout à fait caractéristique qui fut intégré au Canada. Aux dires de certains, ce vote ne serait cependant pas valide. Mythe probablement plus que réalité, Joey Smallwood, premier ministre terre-neuvien à l'époque, serait alors apparu et aurait dit: « Nous sommes Canadiens » sans jamais dévoiler les résultats. Un sentiment d'avoir «été vendu» qui persiste encore aujourd'hui pour certains et qui explique en partie ce sentiment nationaliste. Par la suite, d'autres événements, tels la signature de l'accord de Churchill Falls ou encore les restrictions en ce qui concerne la pêche, ont fait en sorte que le sentiment de s'être fait flouer s'est renforcé. Tous ces événements ont fait en sorte que les gens d'ici se sont mis à imaginer une armée prête à défendre les couleurs de la province. Une armée culturelle et

Tombée publicitaire: Emmanuel Rousseau Lundi

Yves Plourde

vise à faire nation terreneuvienne comme une entité riche et particulière. Un peuple avec sa propre identité qu'on gagne à découvrir. Et lorsqu'on prend le temps de les écouter, on se rend bien compte qu'il s'agit beaucoup plus d'une blague que d'un réel mouvement indépendantiste, car les TerreNeuviens, tout en étant de joyeux farceurs, reconnaissent leur nécessité d'être liés au Canada. Il s'agit sans aucun doute d'un grand paradoxe, soit celui de la province qui voudrait plus de liberté tout en reconnaissant la nécessité de vivre avec plus grand. Comme le faisait remarquer une personne lors d'un débat sur l'Accord de l'Atlantique: «Il faut continuer de raconter notre histoire, pour que les gens nous écoutent et nous connaissent, et reconnaissent notre différence».

Selon une étude faite par IBM, la différence est plus que structurelle, c'est-à-dire, plus qu'une question d'apparence, d'arrangement dePour site,tout renseigne gênez pas, commun etc... mais constitue surtout un phénomène social important. D'abord, Le Griffo ils définissent la portion d'Internet incluant les «blogs», commeJournal si 555, boulevard d Chicoutimi (Qué l'informatique n'avait pas assez de termes, de «blogspace» ou blogosphère, un lieu dynamique d'Internet réagissant fortement àLocal P0-5110 pos certaines situations. On a remarqué que lorsqu'un événement545-5011 Journal_Griffo quelconque se produit, la blogosphère s'active et se met à émettre beaucoup d'informations et d'idées. En fait, il s'agit presque d'un lieu où la liberté de parole et de communiquer ne subit que très peu de censure, mais aussi où les idées émises demandent vraiment à être critiquées parce que, bien souvent, elles succombent à la subjectivité de l'opinion personnelle bien plus qu'à l'objectivité en elle-même.

On recrute!

On lit aussi dans cette étude que les premiers «blogs» datent de 1996, donc le phénomène n'est pas si récent que ça, et que la popularité a explosé autour de 1999. Ce boom étant principalement dû à TM l'émergence de Blogger , un outil de création de blogs fait par GoogleTM. En 2002, on estimait plus d'un demi-million de «blogs» sur Internet. Et aujourd'hui les «blogs» se comptent par millions, GoogleTM et LiveJournalTM désservant à eux seuls 6.5 millions d'utilisateurs. Quelques statistiques intéressantes tirées d'une étude faite par le Pew Research Center sur les États-Uniens, 27% des internautes disent lire des «blogs», dont 9% qui le font très fréquemment et 12% qui échangent des commentaires. 7% des 120 millions d'adultes étatsuniens disent avoir déjà maintenu un blog sur Internet, et 57% de ceux-ci sont des hommes. Selon les prévisions de cette étude, la popularité des «blogs» est en pleine croissance et on devrait retrouver d'ici quelques années une grande proportion de ceux-ci sur Internet par rapport aux autres types de sites personnels. Voyant la convergence des médias vers des multinationales uniques, qui sait, peut-être qu'Internet deviendra un jour un lieu de vraie presse libre...


s o c i é t é

Bac en plein air et tourisme d'aventure Voyage à Golden, au Colorado, États-Unis

Ceci n'est que mon opinion Les jeunes se conscientisent de plus en plus. L'accès à l'information par Internet permet une ouverture et une connaissance sur le monde sans précédent. La vision des gens change et s'agrandit sur un monde en péril. Le triste destin de l'humain.

Un cercle vicieux ! Un des modules méconnus, mais existant à l'Université du Québec à Chicoutimi est le module de Plein air et tourisme d'aventure. Programme atypique, il s’agit de la seule formation universitaire de ce type au Canada, ce qui lui confère une reconnaissance dans le milieu professionnel du tourisme d'aventure. Le cheminement est jalonné par des cours «conventionnels» mais surtout par des cours sur le terrain. Pour pouvoir valider la formation, un projet d'envergure doit être réalisé avant la fin du cursus.

C

Réjean Godin

J

e reviens d'un voyage aux États-Unis. Ce voyage m'a permis de prendre contact avec une partie de la culture américaine. La ville de Golden est à 5km à l'ouest de Denver, au pied des montagnes. Fondée en 1859, elle permettait aux explorateurs venus de l'Est de souffler un peu avant d'affronter les montagnes, à la recherche de fortune. C'est une petite ville tranquille, avec des gens très gentils, très fiers, très courtois. Toutefois, lorsque la nuit tombe, un sentiment de peur semble vouloir nous envahir. Les gens que l'on rencontre dans la nuit sont presque toujours accompagnés d'un chien. Marcher dans la rue et savoir que les gens peuvent être armés n'est pas rassurant. Les gens d'ici sont habitués et ils vivent bien avec cette peur, mais pas tous. Prenez l'exemple d'une dame qui a décidé de poursuivre en cour deux jeunes filles parce qu'elles avaient sonné à sa porte à 22h30 pour lui offrir des biscuits, et que cette dame, au lieu d'aller voir qui sonnait, a paniqué et a fait une crise d'angoisse. Faut le faire! Mais les gens sont partout pareils : gentils, méchant, beaux, laids, parfois bizarres. Le peuple américain en est un fier, mais la mentalité de race blanche, raciste, dominante, maîtresse du monde, est encore très bien implantée, et plus que jamais. Lire les journaux est parfois très déprimant, tellement le mensonge et la propagande y sont présents. Parfois, un article nous donne courage, car ce ne sont pas tous les humains qui sont aveuglés par ceux aux paroles perfides. Il faut faire attention aussi à la droite religieuse, de plus en plus puissante.

Un peuple ne peut se délivrer que par lui-même. Ce peuple doit, dans cette nouvelle ère, se conscientiser et comprendre que la démocratie ne se fait pas seulement dans un pays, mais aussi entre les pays. Les Nations Unies ne voulaient pas, démocratiquement, entrer en guerre. Les É.U. l'ont fait. La ratification du protocole de Kyoto fut signée par 140 pays. Les É.U. la refusent. L'argument qu'ils utilisent est toujours le même : leur économie. Ah oui! Et les attaques du 11 septembre.

Est-ce un problème de subventions venant de l'État? Sans doute. Est-ce un problème conjoncturel lié au marasme de l'industrie

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Par ici, tout revient toujours à ça. Un dénommé Ward Churchill, professeur à l'Université du Colorado, écrivait dans un mémoire que la politique étrangère des É.U. était responsable des attaques du 9/11. La propagande qui a suivi pour le discréditer, le traiter de traître, de menteur, même de menacer l'université de coupure si elle ne le renvoyait pas, faisait peur. Les Américains n'aiment pas être critiqués. Pourtant, écouter ce que les autres pensent de nous permet de devenir meilleur. Savoir être humble et critique face à notre propre vie, à nos pensées, à nos actions, tout en se respectant, est important. Mais, bien sûr, ceci n'est que mon opinion.

Mais tout cela a malheureusement un prix! Il est tellement dommage que de très belles expériences soient ternies par les conséquences que cela engendre. Nous connaissons tous le problème des prêts et bourses auquel les étudiants doivent faire face en ce moment et nous ne nous étendrons pas sur le sujet cette fois-ci. Le baccalauréat en Plein air et tourisme d'aventure a aussi une particularité par rapport peut-être à d'autres programmes. En plus d’avoir à débourser les frais normaux d'une inscription universitaire avec tous les frais en découlant, cette formation nécessite d'avoir « les reins solides ». Le matériel de toute sorte, les expéditions, la nourriture pour celles-ci et bien d'autres choses rendent la subsistance des étudiants très dure. Comme nous l'avons mentionné plus haut, le problème de l'endettement étudiant est de ce fait accentué dans une formation nécessitant autant de choses connexes au champ d'apprentissage. Combien d'étudiants se retrouvent dans une situation quelque peu inconfortable à la fin de leurs études? Je sais, il en est de même dans n'importe quelle formation, mais ce qui rend cette formation si unique la rend aussi très onéreuse pour au final devenir des professionnels du Plein air dans une industrie où les salaires sont malheureusement encore à un taux horaire bas.

du tourisme? Sûrement. L'étudiant se retrouve donc face à un choix difficile : arrêter ses études et priver la société de son savoir-faire ou se retrouver face à ses créanciers au tout début de son envolée professionnelle? Le choix reste dans tous les cas litigieux, n'est-ce pas!

le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi • mercredi le 9 mars 2005•

De nombreux humains condamnent les Américains: « Bush is a aggressor, and we must push him back or we're all doomed! », parole de Andreas Luedecke, citoyen allemand. La mentalité ayant guidé les nazis semble présente au quotidien ici : soyez fiers d'être Américains! Ainsi, ne critiquez pas ce que font vos dirigeants, suivez les pensées populaires, brimez ceux et celles qui ne suivent pas ces commandements, traitez-les de traîtres, etc. Cette pensée ségrégationniste est malheureusement bien implantée : «Si tu ne penses pas comme nous, tu n'es pas des nôtres, alors je te bute.»

e projet porte bien son nom, car il est attendu avec impatience par les étudiants, il nous permet de mettre en pratique l'apprentissage dispensé tout au long des trois années d'études. Nous avons la chance que le corps professoral nous laisse quasiment carte blanche. Passage obligé, mais aussi réalisation professionnelle, ce projet est une chance et une opportunité de réaliser certains rêves. Mon projet d'envergure m'a amené sur les terres du Quetzalcóatl, au Mexique, et plus précisément dans la région de Veracruz. Fort de mes expériences de voyage passées aux quatre coins du monde, je ne connaissais ce pays que par sa littérature. Donc vingt et un jours de découverte totale au milieu d'une culture très riche. Découvertes multiples sur la culture, les traditions, la gastronomie et les gens. Ce projet est une chance incroyable d'approcher et de se voir confronté à différentes cultures et façons de vivre. C'est impensable comme on sort grandi des rencontres que l'on peut faire le long d'un chemin à l'étranger!

Sébastien Rojo


P

A

artenariat UQAC-Adm.A.:

Le titre Adm.A est un titre reconnu par la loi dans le domaine de la gestion. Seul l'Ordre a le pouvoir de décerner ce titre, qui confère à son détenteur le statut légal de professionnel de la gestion. Les gestionnaires adhèrent à l'Ordre par la seule volonté d'accéder à un titre professionnel. Celui-ci distingue les titulaires par la garantie de compétence et l'image professionnelle qu'il procure, et par la qualité d'intervention qu'il suppose. Dans le cadre d'un partenariat unique avec l'UQAC, l'Ordre offre aux étudiants inscrits en administration, la chance de devenir Adm.A. dès la fin de leurs études. Ceux-ci doivent avoir complété avec succès les cours suivants : Principes de management ainsi que Responsabilité légale et déontologie en gestion. Ces cours incluent désormais le Code de déontologie de l'Ordre et ses Principes de saine gestion.

ctualité régionale :

Pourquoi profiter du Programme passerelle Jeune administrateur - UQAC ? Économie de près de 400 $ sur les examens d'entrée à l'Ordre; Cotisations réduites les trois premières années de votre admission (économie de 1 000 $); Cotisations déductibles d'impôt; La réussite des cours cidessus et du baccalauréat compensent les cinq années d'expérience requises. Possibilité de suivre de nombreuses formations sur des sujets d'actualité; Projette une crédibilité auprès des employeurs et de la communauté des gens d'affaires;

Programmes d'assurances collectives (vie, médicaments, frais de bureau, habitation, auto); Rabais et privilèges (cellulaires, journaux/revues, locations d'autos); Un atout lors de demandes d'emploi en gestion; Programme de mentorat entre membres; Développement d'un réseau de contacts professionnel provincial; Occasion de participer à des activités socioprofessionnelles, telles les formations sous forme de déjeuners conférences dans notre région.

COMITÉ RÉGIONAL SAGUENAY-LAC-SAINT-JEAN 70 Racine Ouest, Chicoutimi G7J-1G7

12 • mercredi le 9 mars 2005 • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi

Téléphone: 549-1691 Courriel: info@adma.qc.ca

Les deux derniers déjeuners conférences qui ont eu lieu récemment dans la région portant sur « Le harcèlement psychologique en milieu de travail » et sur « L'éthique en organisation» ont été un succès.

À

venir :

Dans le cadre du prochain déjeuner conférence du 10 mai 2005, M. Christian Meunier, fiscaliste de Raymond Chabot Grant Thornton, présentera « La fiscalité des régions : crédits et avantages » à 7h30 au restaurant Mikes, 2680 boulevard du Royaume, Jonquière, au coût de 10 $ (déjeuner compris). Bienvenue à tous les membres et non membres.


C h r o n i q u e

p o u r

c h a n g e r

l e

m o n d e

Je boycotte aussi! Pendant le dernier mois, nous avons été submergés par le tsunami Wal-Mart. Dans ma démarche de citoyen responsable, ça fait déjà des années que j’ai pris position face à Wal-Mart. Le boycott de ma part est complet et j’espère pouvoir entraîner quelques personnes dans mon sillage avec cet article.

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ans toutes les chaumières du Québec, on a parlé de ce géant. Les «pour» et les «contre» ont été énumérés, décortiqués, discutés dans tous les médias par des experts. Tout le monde a sa petite idée et, c’est bien connu, au Québec, les deux clans se cantonnent dans leur position respective. Certains les considèrent comme des génies du commerce, de la finance, de la mise en marché (ce qu’ils sont) et d’autres les considèrent comme l’incarnation des pires défauts de notre monde où le plus fort emporte le magot, peu importe les dégâts laissés par son passage (ce qu’ils sont aussi). Ma liste personnelle de boycott est assez organisée, et ce, depuis plusieurs années déjà. Principalement, les grosses chaînes, tels McDonald ou Wal-Mart, où tout ce qui est «made in USA», je suis très fier de m’afficher comme tel. Certaines grosses compagnies, par leurs pratiques commerciales sauvages ou leur attitude antisyndicale irrespectueuse

des lois et des droits des travailleurs nous Grève ou pas grève? empoisonnent le tissu social. Elles imposent leurs « lois du marché » qui détruisent une communauté Une pétition a circulé dans les corridors de en drainant tous les clients voulant économiser l’UQAC et les signataires demandaient une quelques sous. Assemblée Générale des membres du MAGE-UQAC (les 8 000 étudiants) pour McDonald par exemple. Depuis sept ans qu’un vote soit pris sur la possibilité de faire la maintenant que je les boycotte. Ça remonte à grève ou non pour se joindre au rapport de l’épisode de St-Hubert où la chaîne a fermé son force que les étudiants du Québec exercent restaurant syndiqué. Quelque temps plus tard, au sur le gouvernement Charest concernant les centre-ville de Montréal, un autre restaurant de la coupures dans le régime des prêts et bourses. chaîne fut en processus de syndicalisation. J’ai été très heureux d’avoir de nouveau accès aux Big Mac J’ai refusé de signer la pétition en expliquant à du gros clown jaune. Ils ont procédé à une autre la personne qui me sollicitait que je crois que fermeture. Depuis, plus de MacDo pour moi. nos représentants au MAGE ont pris position de ne pas consulter la population étudiante Wal-Mart, un peu le même scénario. J’y ai été sur cette question suite au désintéressement quelquefois il y a plusieurs années. Toujours ce total des étudiants de l’UQAC face à ce sentiment étrange au ventre. Boycotte depuis, sauf dossier. Nos représentants sont conséquents celui de Jonquière qui s’adonne être dans ma cour avec le message reçu par leurs membres. ou presque. Les boycotts, selon moi, sont parmi les actions personnelles les plus fortes que l’on peut Pour poser une action comme une grève, il faire pour affirmer nos opinions.À vous de jouer… faut qu’un groupe de personnes se tienne et

Pierre Beauregard

agisse ensemble. Une solidarité doit exister et un intérêt doit se manifester. Selon mes constatations depuis un an et demi, je ne crois pas que l’intérêt est grand pour les étudiants de l’UQAC de poser des gestes pour tenter de renverser la situation que le gouvernement nous a imposée. Nos représentants au MAGE ont, à mon avis, pris acte de cette réalité. Pour ma part, je suis un revendicateur et je crois que nous devrions tout faire pour que le gouvernement Charest revienne sur ses pas dans le programme des prêts et bourses, jusqu’à une grève. Mais pour faire une bataille, il ne faut pas être seul, il faut être un groupe solidaire et ensemble. Comme société, comme groupe, on peut tout faire. C’est étrange, j’ai le goût de vous reposer la même question que le mois dernier: « Où apprend-on à devenir citoyen?» Si ce n’est pas un peu à l’université?

le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi • mercredi le 9 mars 2005 •

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c u l t u r e

en trois actes Plein écran sur Phaos :&Cyberopéra deux intermèdes le court métrage Dans un futur rapproché…

C'est du 23 au 27 février dernier que s'est déroulée la 9ième édition de REGARD sur le court métrage au Saguenay. Une programmation bien remplie où chacun, petit ou grand, pouvait assurément y trouver son compte. Films québécois, étrangers, animés ou de fiction, tout y figurait. Il faut dire que la diversité d'activités et la nouveauté étaient à l'honneur cette année. Joanne Garneau

J

invitait encore à aller vous promener sur la rue Racine, en soirée, afin de regarder de courts films présentés dans les vitrines des neufs commerçants participants. Sans oublier la place laissée à la relève grâce à Tourner à tout prix, qui présentait des courts métrages de jeunes réalisateurs âgés entre 18 et 30 ans. Voilà un bon moyen de découvrir de nouveaux talents. Des prix intéressants étaient d'ailleurs offerts aux lauréats. Outre les projections quotidiennes, il était possible d'assister à la lecture de scénarios et de terminer la soirée au Cabaret. Pour les amateurs de café et cinéphiles avertis, La Longue nuit du court offrait aussi la possibilité de voir plus de 50 films en une nuit divisée en trois programmes précis. Fina-lement, encore une fois cette année, un film improvisé a été réalisé en 48 heures avec Le Ciné-Parc urbain du festival vous des contraintes choisies par le public lors de l'avant-première du Festival. Il va sans dire qu'avec des restrictions de lieux comme une patinoire et une clinique d'acuponcture ainsi qu'un personnage principal qui doit être mythomane, il y avait du défi dans l'air! En somme, ce fut une 9ième édition bien réussie, remplie de découvertes à la fois intéressantes et amusantes : vous n'avez qu'à songer au principe du canapé! Source: Festival du court métrage au Saguenay

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'ai interrogé quelques personnes ayant assisté à plusieurs projections. « Je viens au Festival depuis quatre ans et je suis épatée, à chaque année, par l'originalité des courts métrages présentés. Surtout que l'on n’a pas souvent l'occasion d'en voir ou de constater ce qui se fait dans les autres pays», m'a dit une dame de la région. Plusieurs m'ont aussi souligné l'aspect familial du festival avec des activités comme Les P'tites vues en famille. Il s'agit de projections de plusieurs courts métrages québécois et étrangers choisis spécialement pour les tout-petits. Quant aux cinéphiles plus âgés, ils avaient le choix parmi une myriade d'activités. Comme nouveauté cette année: Le marché du court métrage, qui proposait une vidéothèque de plus de 300 films ainsi qu'un forum de discussion où acheteurs, réalisateurs, distributeurs et amateurs ont pu échanger sur le sujet.

Pour grandir et voir le monde autrement

Dans le cadre de la semaine du travail social qui se tiendra du 14 au 20 mars 2005, un groupe d'étudiants au certificat jeunesse avec la collaboration de l'Université du Québec à Chicoutimi, sont à organiser un mini colloque. Le but de cette journée est de faire connaître à la population de nouvelles avenues d'intervention. Cette année, le thème de cette journée sera « les expériences novatrices auprès des jeunes… pour grandir et voir le monde autrement… ». Ce colloque aura lieu Mercredi le 16 mars au centre social de l'Université de Chicoutimi et se déroulera de 12 :00 à 18 :00 heures, suivra ensuite à 19 :00 heures une conférence à l'auditorium de l'université au P0-5000 avec comme invité monsieur Mario Bilodeau, cofondateur de LA FONDATION SUR LA POINTE DES PIEDS, qui nous parlera entre autre, de la philosophie de l'utilisation de la nature et de l'aventure comme outil d'intervention. Tout au long de la journée, différents organismes exposeront, à partir de kiosques, ce qui se fait de novateur dans leur pratique d'intervention et auront la chance de faire une démonstration de leurs savoir faire.

Décidément, je ne me lasserai jamais de vous parler des livres de la collection ALIRE. Cette fois, je change encore de catégorie avec un roman de science-fiction. Pour ceux qui ne raffolent pas de ce genre de roman, je pense que pour un premier contact la lecture de Phaos n'est pas mal.

L

Mireille GagnonLanglais 'évolution technologique est l'un des intéressant du roman, car

thèmes développés dans le roman: il serait difficile de faire autrement puisque nous sommes littéralement bombardés par les développements en informatique, en médecine et dans toutes les sciences en général. On se retrouve donc à la fin du

elle demeure imprévisible jusqu'à la fin. Par contre, la fin elle-même m'a paru quelque peu décevante. Le ton futuriste devient philosophique et se détache du déroulement de l'histoire. On pourrait même relever une certaine morale du genre: changer ou se laisser englober par le changement. Plusieurs seront tués, d'autres C'est donc un roman avec une fin changeront de camp pour recevoir sans véritable fin. Chaque les meilleurs avantages possible personnage qui formait à l'origine un ensemble connecté prend son et certains connaîtront un sort propre chemin. On dirait presque entre la mort et la vie rêvée. que le roman a été conçu pour avoir une suite. Sincèrement, je crois que la XXIe siècle. La Lune est colonisée depuis quelques décennies et certains braves essaient de faire de même sur la planète Mars. Internet est devenu la Nasse, un immense réseau sur lequel on peut retrouver toutes les informations imaginables. L'argent est devenu désuet, chacun utilise désormais un indax qui renferme tous les crédits disponibles, un porte-monnaie moderne! En plus des nouvelles technologies, cette fin de siècle est placée sous la gouverne des grandes entreprises appelées congrégats qui s'occupent de faire fructifier les bénéfices et de tout gérer (à leur propre avantage, bien sûr). L'intérêt premier de chaque congrégat est d'acquérir toujours plus de pouvoir, de faire tomber dans la disgrâce ses concurrents. Des complots éclatent dans tous les coins lorsque le système d'intelligence artificielle le plus perfectionné est mis au point. Tous veulent posséder les informations contenues dans le système Phaos car il est reconnu comme étant capable de fournir toutes les solutions fin m'a passablement déçue et comme elle est à tous les problèmes humains même les le dernier passage du roman, elle m'a donc plus complexes. Plusieurs seront tués, marquée. Mis à part mon opinion d'autres chan- Le roman Phaos d'Alain Bergeron a personnelle, je geront de camp tiens à ajouter pour recevoir les reçu des prix littéraires d'importance que le roman meilleurs avan- dont le Prix Boréal pour le meilleur Phaos d'Alain tages possible et roman québécois et le Prix Aurora Bergeron a reçu certains condes prix littéraires naîtront un sort pour le meilleur roman francophone d ' i m p o r t a n c e dont le Prix entre la mort et la canadien en octobre 2004 vie rêvée. Bien Boréal pour le que l'on croit parfois avoir l'impression que meilleur roman québécois et le Prix Aurora l'histoire va nous mélanger, on ne se perd pour le meilleur roman francophone pas trop dans cet univers futuriste. Le canadien. Comme d'habitude, je dirai que roman se lit bien. Les divers chapitres mes réserves ne seront probablement pas donnent le point de vue de plusieurs les vôtres, alors bonne lecture. personnages en changeant de lieux et de Cote griffon : **** (-1 pour la fin) points d'intérêt. L'action est bien sûr le plus


c u l t u r e

Dumas, un gars de scène C'est le vendredi 11 février dernier que Dumas a donné un concert bien apprécié aux fans de la région. Poursuivant la tournée de son second album, Le cours des jours, il a livré une prestation électrisante dans l'ambiance intime du Côté-cour. Ai-je besoin de préciser que la salle était comble, et comblée! J'ai eu la chance de discuter avec lui ainsi qu'avec le duo Béluga.

OFFRES D’EMPLOIS

Johanne Garneau

L

Béluga

a première partie du spectacle de Dumas a été assurée par le groupe Béluga. Ce nouveau duo, formé de Simon Landry(guitariste et producteur)et de Clermont Jolicoeur(textes et voix) fait beaucoup jaser le milieu musical montréalais depuis un peu plus d'un an. Leur premier album éponyme a reçu d'excellentes critiques et le groupe gagne en popularité. Il faut dire que cela n'a rien d'étonnant pour les deux « protégés » de Jean Leloup (pardon, Jean Leclerc). Les gars possèdent une réelle présence scénique et se démarquent par le plaisir évident qu'ils ont à jouer ensemble. Sans oublier leur musique et leurs textes rythmés qui ont de quoi surprendre le public. Dommage que la discussion partagée avec eux n'ait pas été à la hauteur de leur prestation. L'attitude parfois désintéressée et les propos souvent ambivalents de Clermont m'ont laissé une désagréable impression d'inachevé. Surprenant de la part d'un gars qui pense que « c'est possible de toujours remonter sans jamais redescendre ». Toutefois, ses textes se marient bien avec la musique de Simon qui, lui, semble avoir ça dans le sang. « De la musique, y a rien comme en faire. Ceux qui attendent l'inspiration c'est un moyen, mais moi je trouve ça plus stimulant de créer », dit-il. Reste

à voir si le groupe saura continuer sur cette route pour l'instant ascendante.

Dumas en spectacle

Projets futurs Il faut dire que Dumas a un horaire plutôt chargé en ce moment puisqu'il continue ses spectacles jusqu'au mois d'août. Amoureux des mots et de la littérature, il n'a pas cessé d'écrire pour autant. « Je tiens un journal où j'écris tout le temps des phrases. » me dit il, en ajoutant qu'il n'écrit pas ses chansons de bout en bout, mais qu'il préfère piger des phrases dans son

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Les aimants journal, jouer avec les mots et peaufiner ses textes plusieurs fois. Alors, peut-on s'attendre à un nouvel album prochainement? «Je suis en écriture, j'aimerais sortir le prochain disque à l'automne. On verra.», me répond calmement Dumas. Bref, en attendant, je vais continuer de me laisser bercer par le cours des jours…

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Dumas a aussi réalisé, avec Carl Bastien, la trame sonore du film Les aimants pour laquelle ils ont remporté un Jutra au dernier gala. Une réalisation très enrichissante pour le musicien qui y a beaucoup appris : « Ça a été une expérience vraiment tripante, car ça m'a permis d'explorer des genres musicaux que j'aurais pas nécessairement explorés pour mes albums. Ça m'a amené à quelque part où je

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le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutimi • mercredi le 9 mars 2005 •

Il n'y a aucun doute, Dumas est fait pour la scène. « Faire de la scène, pour moi, c'est le côté que j'aime le plus, car le travail de studio c'est b e a u c o u p d'acharnement.[…]. La scène, c'est comme le dessert, la ré-compense après tout ce travail. Je ne prends pas de personnage quand j'entre sur scène, c'est même là que je suis le plus vrai», avoue-t-il. Et ça paraît. Il n'a pas peur de s'adresser à son public, de bouger et d'expérimenter de nouvelles approches lors de ses spectacles qui sont beaucoup plus rock que l'album. «Les pièces changent à tous les shows. Contrairement aux gens qui font tout le temps le même spectacle, moi je laisse place à l'improvisation. Je trouve ça important parce qu'en tant que personne qui va voir beaucoup de shows, j'haïs ça avoir l'impression que les musiciens font une pratique devant public. Moi, il faut qu'il y ait une in-teraction […] car en fait c'est un échange d'énergie», explique-t-il. De l'énergie qu'il a à revendre sur scène et qui le pousse sans cesse à évoluer dans ses spectacles.

n'aurais peutêtre pas été. » Par ailleurs, il est certain que la réalisation d'une trame sonore diffère de celle d'un album personnel. « Dans un film, tu es quand même contraint à l'univers du réalisateur […] c'était vraiment autre chose parce que, contrairement à quand je fais un album, là, c'était de partir de l'univers de quelqu'un, du scénario. […]Ça peut soit te bloquer, soit t'inspirer. Moi ça m'a inspiré », affirme-t-il. Outre les mélodies présentes sur la trame sonore, on peut aussi y entendre trois chansons avec texte, soit Tu m'aimes ou tu mens, Doux désir et Je déteste décembre, écrites par Dumas à la demande d'Yves Pelletier (réalisateur).

CEUC-création d’un site web, emploi étudiant. Nous attendons vos soumissions. 545-5011 poste 2011 fax: 545-5336.


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