Griffonnier036 29novembre2006

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PubliÊ par les Communications Étudiantes Universitaires de Chicoutimi

No 36

. mercredi le 29 novembre 2006

. 16 pages

. 3000 copies

. gratuit


L e p ro jet de métac ours début era dès janvier

Une première à l’UQAC

Dès le 8 janvier , les étudiants de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) s’étant inscrits au métacours assisteront à la première conférence du cours Mondialisation et citoyenneté: pour un développement durable.

Pour le prochain trimestre,l’UQAC offrira à ses étudiants une série de conférences portant sur divers sujets.Ces derniers se rapportent à de grandes thématiques telles que le dév eloppement durable,la santé et la génétique,les nations et cultures,le monde après le 11 septembre 2001 et bien d’autres.Les thématiques seront liées à divers aspects et domaines se référant à l’économie,l’environnement,la politique,la recherche et développement et la sociologie.

La philosophie et l’environnement Selon la vice-rectrice à l’enseignement et à la recherche,Francine Belle-Isle:un métacours est une appellation spéciale qui désigne un cours s’adressant à tous les étudiants qui désirent devenir bachelier.Cette formation particulière s’intègre dans une perspective de transdisciplinarité. Autrement dit,le métacours consiste en une multitude de conférences sur diverses problématiques données par des spécialistes,visant à faire réfléchir l’étudiant non

D éfi In fo Zéro Vivre sans information : un objectif impossible

2 . Mercredi le 29 novembre 2006 . Le griffonnier . Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi

Privés de radio, de télévision, de journaux et d’Internet, quatre cobayes ont passé une semaine complète sans information.Une désintoxication totale des médias, selon Marie-France Bazzo.Sept jours plus tard, les candidats font part de leur expérience.

«C’est presque impossible d’éviter de recevoir de l’information remarque, Thomas Hellman.Il y a les journaux qui traînent dans les cafés,la radio dans les taxis [...]».«Ça été dur de résister,dit Sébastien Gougeon.J’ai besoin des émissions d’information pour réfléchir et dire ce que j’en pense.C’est ce que j’ai trouvé le plus difficile»,avoue Gilles Bigot. L’information est partout et il est évidemment difficile de s’en départir.Le 7 novembre dernier,les quatre candidats ont répondu à l’appel de l’animatrice de l’émission Bazzo.TV.Il s’agit de l’auteurcompositeur interprète Thomas Hellman, du retraité et ex-affectateur de nouvelles à Radio-Canada,Gilles Bigot,de l’étudiant en droit,Sébastien Gougeon et de l’ex-

députée de l’ADQ,Marie Grégoire.Bazzo désirait connaître l’ampleur de l’information véhiculée par les médias. L’hypothèse derrière le Défi Info Zéro: l’information dicte une ligne de pensée aux auditeurs et les persuade d’une réalité de faits,importants ou superflus,de telle sorte que ces derniers sont affectés de sentiments bouleversants,plus ou moins nécessaires.«Est-ce que vous trouvez que nous sommes trop informés?»,a lancé l’animatrice.«Je trouve qu’on est pas toujours informé par une information importante,a souligné Thomas Hellman qui s’apprêtait à accomplir le défi. Souvent,les médias choisissent l’information la plus «market» et elle n’est pas toujours importante.Je crois que c’est le devoir du citoyen de bien s’informer.» Pour sa part,Sébastien Gougeon croit qu’il est difficile de ne pas être au courant. «On est tellement bombardé d’informations! Il y a beaucoup trop de faits divers et il faut se désintoxiquer de cela.Je crois qu’une semaine sans cette information ça ne nous manquera pas.» À la fin du séjour,à l’abri des médias, tous sont unanimes:les plus grosses informations ont percé les mesures adoptées pour les éviter. Selon le docteur d’État en Science politique,dirigeant des recherches en science de l’information et des communications

et auteur de plusieurs ouvrages médiatiques,François-Bernard Huyghe,la surabondance crée la redondance.Il appuie sa théorie par un récent travail de l’Université de Columbia, The state ofthe news media 2006.Celle-ci démontre que tous les articles sont issus de sujets peu variés,reformulés et que les journalistes font de moins en moins d’enquête de terrain.Ils tendent de plus en plus à être des «monteurs» de textes ou d’images,dont ils ne sont pas les auteurs et dont ils n’ont souvent pas le temps de vérifier la source ou le sens.Selon M.Huyghe,les solutions sont évidentes.«Il faut vérifier ses sources, remonter à la source primaire,comparer, vérifier par recoupement,rechercher des sources contradictoires,comparer leurs arguments,leurs formulations,poser des questions ou des hypothèses et rechercher dans les sources ce qui pourrait les confirmer ou les infirmer.» Durant l’émission,les candidats n’ont pas témoigné d’une quelconque vie de rêve sans les informations.Ils ont plutôt démontré qu’une vie sans elles n’existait pas en ce monde moderne,que les informations étaient partout et que c’est le devoir du citoyen de s’informer.Selon M. Bigot,l’information lui sert de base pour se forger une opinion.Selon M.Hellman, c’est impossible de les éviter et selon M.Gougeon,certaines informations bombardées sont,en réalité,inutiles.Le Défi Info Zéro est donc un véritable échec.

seulement sur des aspects propres à sa discipline,mais sur d’autres aspects et domaines variés.«Devenir un citoyen du monde dans un contexte de mondialisation»,déclare Mme Belle-Isle. Les conférences se dérouleront dans les classes avec trois professeurs,Geneviève Nootens et Hélène Vézina du Département des sciences humaines ainsi que Claude Villeneuve du Département des sciences fondamentales.Ils assureront le bon déroulement des conférences,en plus de faciliter l’interaction avec les conférenciers. Durant la session,un forum sera organisé par ceux-ci.

Inquiétudes

Vendredi le 17 novembre dernier,les représentants de modules prenaient position sur le nouveau projet.Une grande majorité d’entre eux était en accord avec l’idée directrice.Les craintes se situent au niveau de la logistique,en raison d’éventuels conflits avec les cours de concentration pour certains modules..Le représentant de génie se demandait si l’Ordre des ingénieurs était au courant et en accord avec le projet.Mme Belle-Isle a expliqué qu’elle leur en avait déjà parlé, mais elle ne croit pas que l’ordre soit en désaccord.Cela,en raison d’un contexte de mondialisation où il faut que les ingénieurs soient prédisposés à travailler avec de nouveaux concepts.Le Département de science politique a demandé si les métacours n’étaient pas une forme de rationalisation afin d’économiser de l’argent.Francine BelleIsle rétorque que le projet mis sur pied n’était pas destiné à des fins financières,mais à des fins pédagogiques exclusivement.Elle ajoute que cela donnerait un plus au niveau de la formation comparativement à d’autres universités.En terminant, madame Belle-Isle demande aux étudiants de bien vouloir donner une chance au nouveau projet afin qu’il puisse se développer.


L’avenir de l’éducation post-secondaire Devant les rumeurs du dégel des droits de scolarité, des déficits des institutions scolaires, de la coupure des 103 millions l’an passé et de la réforme de l’aide financière aux études, certains commencent à se poser la question: L’avenir de l’éducation post-secondaire est-il menacé?

Face au sous-financement chronique que les institutions post-secondaires québécoises subissent depuis plusieurs années,la pérennité du système d’éducation est abordée de différentes manières.Certains,comme la FECQ (Fédération étudiante Collégiale du Québec) et la FEUQ (Fédération Universitaire du Québec),se raccrochent à l’ajustement des transferts fédéraux,qui s’élèvent selon certains,à 4,9 milliards de dollars. D’autres,comme Jean Charest l’a proposé le 8 août dernier devant le congrès des jeunes libéraux,optent pour un réinvestissement provincial,estimé à 320 millions.Ou encore, comme notre association étudiante le propose,en collaboration avec la FEUQ,qui favorise un ajout de 22 millions pour les universités en région.Même avec ces initiatives,la rumeur d’un dégel des droits de scolarité plane sur la tête des étudiants.Rumeur soutenue par la doctrine néolibérale affirmant que les finances publiques sont en mauvais état et qu’il faudra se résigner à couper dans les programmes sociaux.

À la lumière de ces analyses de la situation économique de notre province,il est clair que la possibilité de la gratu-

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La richesse est présente et abondante,mais c’est à l’étape de sa redistribution que le système fait défaut.Les propositions faites par les gouvernements et les intellectuels tirés de l’élite de droite pour remédier au soi-disant problème des finances publiques,se résument sous une notion,soit par la privatisation.Selon eux,l’entreprise privée est mieux outillée pour décider de l’avenir de nos programmes sociaux,«du soulagement du capital»,c’està-dire l’allègement du fardeau fiscal des entreprises et des grands propriétaires,ou bien que les travailleurs augmentent leur productivité dans le but de produire plus de richesse.Ces trois mesures,au lieu d’améliorer le sort des personnes les plus pauvres de notre société,qui sont en même temps celles qui ont le plus besoin des programmes sociaux dont l’éducation,est en lien direct avec une paupérisation de ces dernières.Au Québec,comme partout ailleurs,le véritable problème réside dans la redistribution des richesses.Problème qui est le reflet de l’opposition entre ceux qui détiennent les moyens de produire, c’est-à-dire le patronat,les grands entrepreneurs et,ceux qui vendent leur force de travail contre un salaire souvent ridicule.

La gratuité scolaire est possible

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En analysant la situation économique du Québec,on s’aperçoit que ce n’est pas la richesse qui manque dans la province,mais bien sa redistribution.Dans cette perspective,l’enjeu n’est pas de discuter d’un réinvestissement mineur dans l’éducation,il n’est pas non plus une question d’ajustement des transferts fédéraux,mais bien de la possibilité de la gratuité scolaire.

En plus de cette inégalité objective dans les rapports de production,entre les travailleurs salariés et les détenteurs des moyens de production et du capital,il faut noter que les grandes entreprises participent beaucoup moins aux recettes fiscales obtenues par l’État qu’elles devraient.Dans le Journal de Montréal du 9 mars 2005,la fiscaliste,Brigitte Alepin,affirmait qu’en 2004,4191 entreprises ne payaient qu’un faible taux d’imposition de 1,7%.Selon un membre de la Chaire d’étude socio-économique de l’UQAM,LéoPaul Lauzon,en ramenant ce taux à 8,9%,qui est encore très bas,l’État serait en mesure d’aller chercher 4 milliards de dollars de plus par année.M.Lauzon ajoute que le gouvernement du Québec verse 5 milliards de dollars pour venir en aide aux entreprises dont la majorité est très prospère.Ces quelques milliards seraient très appréciés dans le financement de l’éducation ou d’autres programmes sociaux.En plus de cette fiscalité injuste en faveur des entreprises,nous voyons de plus en plus d’argent émigrer dans des paradis fiscaux.Le titulaire de la Chaire de fiscalité et des finances publiques de l’Uniwww.usherbrooke.ca versité de Sherbrooke, Gilles Larin estimait qu’en 2003 cette pra- Titulaire de la Chaire de fiscalité et tique représentait 88 en finances publiques de l'Université de Sherbrooke, Gilles Larin milliards!

ité scolaire est réaliste et réalisable.Si nous voulons considérer l’éducation comme un droit et non comme un privilège, la solution n’est pas de demander un investissement de 22 millions pour les universités des régions, comme le propose le MAGE,mais bien d’attaquer le problème à la racine,c’est www.uqam.ca à dire redistribuer la richesse,et reconstruire le rôle premier Membre de la Chaire d'étude socioéconomique de l'UQAM, Léo-Paul de l’éducation.Il faut Lauzon détruire la conception fonctionnaliste de cette dernière.Nous devons faire renaître le rôle premier de l’université et la considérer à nouveau comme un espace où l’on encourage les étudiants à développer leur sens critique dans le but de créer une meilleure société.Par l’accès universel au système d’éducation sans contrainte économique,en ne considérant plus l’éducation comme une marchandise,l’université aura fait un premier pas vers son émancipation face au marché.

Le griffonnier Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi Mercredi le 29 novembre 2006

Richesse, redistribution et gratuité scolaire

Fiscalité injuste et paradis fiscaux

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Noël

Les nouvelles tendances de magasinage

555, boulevard de l’Université Chicoutimi (Québec) G7H 2B1 Local P0-5110, Casier #25 Téléphone: (418) 545-5011 poste 2011 Télécopieur: (418) 545-5336 Courriel:

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Stéphanie Boivin Agente de développement: Rédacteur en chef:

Ariane Gagnon-Simard

Graphiste:

Jean-Philippe Boulet

Les enfants viennent à peine d’enlever leur costume d’Halloween que déjà, nous sommes envahis par les pères Noël, les idées-cadeaux dans les publicités, les sapins décorés et les vieux cantiques.Le but du commencement hâtif de cette mascarade n’est évidemment pas de transmettre l’esprit des Fêtes à la population.Il s’agit plutôt d’une tentative pour pousser à acheter tout de suite pour un Noël supposément meilleur.Plus les gens commencent tôt à dépenser pour les Fêtes, plus ils achètent en grande quantité. temps d’aller magasiner.Internet offre la possibilité de trouver des cadeaux d’une grande originalité beaucoup plus rapidement.De plus, la comparaison des prix d’un magasin à l’autre se fait en un clic de souris.Cela évite aux gens plusieurs déplacements en plus de leur donner la certitude d’économiser.Il y a quelques années,plusieurs individus étaient réticents vis-à-vis le magasinage en ligne.Les mesures de protection se sont développées et la peur de dévoiler son numéro de carte de crédit s’est dissipée.

Conception des Julie Sheinck Jean-Philippe Boulet En-têtes: Conception de Stéphanie Boivin Ariane Gagnon-Simard la une: Jean-Philippe Boulet

Caricature:

Anne-Marie Racine

Publicité:

Stéphanie Boivin Thierry Gagnon

Correction:

Stéphanie Boivin Katy Duchesne Julie Gagnon Thierry Gagnon

Ariane Gagnon-Simard

Alexandre Vézina Photographie:

Stéphanie Boivin

Ariane Gagnon- Simard

Thierry Gagnon Journalistes:

Magali BaribeauMarchand Mathieu Bergeron Stéphanie Boivin Étienne David Bellemare

4 . Mercredi le 29 novembre 2006 . Le griffonnier . Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi

Ariane Gagnon-Simard

Éric Gagnon Julie Gagnon Thierry Gagnon Réjean Godin David Guillemette Julie Hervieux Alexandre Lemay Vincent Morin Karine Poirier Olivier Riffon Alexandre Vézina Impression:

Imprimerie Le Réveil

Tirage:

3000 copies

Les propos contenus dans chaque article n’engagent que leurs auteurs. Dépôt légalBibliothèque Nationale du Canada Bibliothèque Nationale du Québec Le Griffonnier est publié par les Communications Étudiantes Universitaires de Chicoutimi (CEUC)

Prochaine parution: Le mercredi 24 janvier 2007 Tombée des textes: Le vendredi 19 janvier, 17h Tombée publicitaire: Le vendredi 19 janvier, 17h

Les chiffres de Statistique Canada montrent que le consommateur canadien a dépensé en moyenne 804$ en décembre 2004.Pour les autres mois de l’année,le montant de dépense habituel se situe autour de 555$,soit d’environ 250$ de moins qu’en décembre.Au total,les Canadiens ont dépensé 34,5 milliards de dollars,ce qui constitue une hausse de 6,9 % par rapport à décembre 2003.De ce nombre,3,2 milliards ont été consacrés à des achats dans les magasins de détail,qui vendent de la marchandise ne subissant plus de transformation.Les chiffres pour décembre 2005 ne sont pas encore disponibles. Cependant,il y a fort à parier qu’entre 2004 et 2005,une augmentation encore plus significative se sera dessinée en raison de facteurs socioéconomiques qui s’imposent de plus en plus. Une étude de Statistique Canada,intitulée «Les habitudes de magasinage des consommateurs pendant les Fêtes»,révèle que le mois de novembre est celui où les gens achètent les articles les plus chers (meubles,électroménagers,appareils électroniques,etc.).Une augmentation de 12,4 % des ventes a été observée dans les magasins vendant ce type de marchandise comparativement aux autres mois de 2004.Quand les consommateurs se prennent à la dernière minute pour effectuer leurs achats des Fêtes,ils se dirigent vers ce qu’il y a de moins cher.En décembre 2004,les détaillants offrant des produits tels que des disques compacts ou des jouets ont vu une hausse de 65,3 % de leurs ventes par rapport au reste de l’année,tout particulièrement après la tranquillité de novembre. Visa Canada réalise également des études qui lui permettent de prédire les habitudes de consommation de ses clients.Ainsi,elle est en mesure de savoir approximativement le nombre de personnes qui franchiront les portes des magasins et,surtout,leurs caractéristiques générales.Pour Visa,la journée la plus achalandée dans les magasins est le 23 décembre,entre 14 h et 16 h.À l’occasion de cette journée en 2005,le premier vice président marketing de Visa Canada,Rick Pyves a déclaré:«L’acheteur type qui se précipitera aujourd’hui dans les magasins est âgé entre 30 et 49 ans et est probablement de sexe masculin. Il semble qu’avec l’âge,on soit mieux organisé,puisque seulement le quart des personnes magasinant aujourd’hui seront âgées de plus de 50 ans».

Noël en ligne Avec Internet,plus besoin d’endurer les magasins bondés,les files d’attente interminables et la longue quête du cadeau parfait parmi des dizaines de magasins.Selon le Journal de Montréal,le cabinet spécialisé en audit,droit,fiscalité et finance,Ernst & Young,a prédit que les achats de Noël en ligne devraient subir une hausse de 20 % par rapport à 2005.Cette réalité est facilement explicable:les gens n’ont plus le

Certificats et cartes-cadeaux En recrudescence depuis quelques années,les cartes-cadeaux arrivaient en deuxième position parmi les achats de dernière minute en 2005,selon Visa Canada,alors que les certificats étaient premiers sur la liste.Pour le cabinet Ernst & Young,les cartes-cadeaux continueront de gagner en popularité.Même si leur achat fait un peu chuter les ventes du mois de décembre,il fait augmenter celles de janvier.Cet effet est profitable pour les détaillants,pour qui ce mois est généralement peu rentable.En ce qui a trait aux consommateurs,les cartes-cadeaux sont également un moyen de faciliter leur magasinage.Elles poussent souvent la personne à acheter pour un plus gros montant,puisque le montant d’une carte est toujours un chiffre rond,soit de 20$,de 25$,de 50$,etc.Le consommateur n’achètera pas le CD à 16,99$ s’il n’est pas sûr de son choix.Il prendra une carte-cadeau ou un certificat à 20$,qui rapporte beaucoup plus au magasin en bout de ligne.

Donner sans trop dépenser Nous avons tous un talent caché et le goût de faire plaisir à ceux qui nous entourent et ce,sans se ruiner.Voici quelques petites suggestions, inspirées du magasine en ligne Coup de Pouce,qui apporteront du bonheur à vos proches ainsi qu’à votre portefeuille: Brico-maison:rien de mieux qu’un bijou personnalisé ou d’un morceau de vêtement unique et entièrement fabriqué avec amour.Peu importe le talent,un cadeau personnalisé fait toujours plus plaisir que n’importe quel truc acheté au magasin. Petites douceurs:tous les petits plats sucrés sont bons a offrir (à condition de savoir cuisiner).Une bonne vieille tactique pour prendre l’autre par l’estomac ! Paniers thématiques:Tout le monde a une passion.Par exemple,si quelqu’un de notre entourage raffole des livres,rien de plus simple que d’aller lui chercher quelques bons vieux classiques dans un marché aux puces,avec quelques jolis signets ainsi qu’un sac de café ou de chocolat chaud raffiné pour accompagner le tout.Il est possible de faire un panier amusant et pratique avec de nombreux loisirs:cinéma,chasse et pêche, scrapbooking, cuisine, etc. Sur ce, je souhaite de Joyeuses Fêtes à tous les lecteurs et lectrices du Griffonnier.Profitez bien de tous les bons moments avec votre famille et vos amis.Surtout,prenez du temps pour faire ce que vous aimez et oubliez tous les tracas de la vie scolaire!


Les Associations favorisent le statut quo La menace d’un dégel éventuel des frais de scolarité est sur toutes les lèvres.Que ce soit du côté des universités qui l’ont ouvertement demandé (McGill, Montréal, Sherbrooke, Laval), du réseau de l’Université du Québec qui tergiverse sur le sujet, de l’aile jeunesse du Parti libéral du Québec (PLQ) ou encore du manifeste Pour un Québec lucide, le scénario semble envisageable.Que faire devant cette situation?

C’était le thème d’une conférence qui s’est tenue le 15 novembre dernier à l’UQAC,en présence du conférencier Éric Martin.Ce dernier est actuellement candidat à la maîtrise en science politique à l’UQAM,militant étudiant de longue date et chercheur au sein de l’Institut de recherche et d’information socioéconomique (IRIS).

La dérive de l’éducation, le naufrage de l’université

L’éducation dans sa version moderne, n’est pas considérée comme un produit, mais plutôt comme un passage visant à former des membres critiques de la société. C’est ce que nous indique M.Martin quand il éconce que «nous devons soustraire l’éducation aux rapports marchands afin de la rendre accessible à tout le monde, indépendamment de la classe sociale à laquelle on appartient».Pour cela,il mentionne qu’«il faut marquer son caractère distinct du marché en la soustrayant complètement à cette logique,c’est-à-dire en la finançant en totalité à partir de l’État».À cet égard,«les étudiants ne devraient rien débourser,comme c’est le cas dans plusieurs pays du monde.Ceci, dans le but d’avoir la gratuité scolaire permettant l’égalité à l’accès et l’arrêt des pressions exercées par le marché et l’endettement». Enfin, M.Martin explique que «la gratuité scolaire n’est pas l’aboutissement de ma réflexion,mais le début.Il faudra ensuite penser à un nouveau projet éducatifqui situerait l’éducation dans un autre cadre».

L’inaction des associations

Une des questions importantes posée par l’assistance lors de la conférence concerne l’applicabilité et la réalisation d’un tel discours.En effet,la plupart des personnes va être d’accord avec la vertu et reconnaît que l’éducation ne devrait pas être une marchandise.Néanmoins,les étudiants se demandent comment il est possible d’ar-

Le conférencier,Éric Martin,invite les étudiants et étudiantes à consulter le site web de l’Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ) au: www.asse-solidarite.qc.ca.

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De par sa position critique sur l’éducation et sur les acteurs du système en général,M. Martin rappelle que «sur la question du gel qui est tenue par les associations de défense de clientèle,qui ose toujours s’appeler association étudiante,comme les fédérations étudi-

Est-ce réaliste de promouvoir la gratuité scolaire?

river à un tel objectif.À cet égard,M. Martin nous a indiqué en premier lieu qu’il faut «oser s’organiser et parler de cette option,comme le disait Pierre Bourgault, on ne gagnera pas sur une idée si on a peur de l’avoir».Dans un deuxième temps,il a invité la population étudiante à «prendre connaissance des analyses et du discours de l’Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ) qui prône la gratuité scolaire.Elle est plus combative et efficace que les autres associations nationales (FECQ, FEUQ)».Il a également affirmé que «notre intérêt comme étudiant n’est pas dans le maintient du gel et dans l’acceptation implicite d’une logique qui détruit l’université.Il faut arrêter de subir cette logique marchande comme si elle était fatale et se mobiliser à travers des groupes de discussion,des comités de mobilisation,des associations étudiantes pour s’engager dans une lutte pour l’éducation et le changement dans notre société.» Enfin,«la capacité de payer de l’État n’est pas statique.On peut taxer les entreprises pétrolières,combattre l’évasion fiscale et les abris fiscaux des grandes banques,imposer les successions,etc.L’argent sort des oreilles de notre société.Ce sont les choix qui sont mal faits. Par exemple,on octroie un budget militaire de 15 milliards par année quand la gratuité scolaire coûterait environ 400 millions», conclut-il.

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À l’heure actuelle,«on prétend donner aux étudiants un lieu de formation sur mesure qui répond aux besoins du marché en arrachant à l’individu la possibilité de se doter de bases synthétiques lui permettant de se présenter dans le monde avec une autonomie et des aptitudes critiques.En revanche,elle forme des individus adaptables,malléables,au service de l’entreprise privée et enfermés dans le marché du tra-

La gratuité scolaire

antes (FECQ,FEUQ),il faut d’abord voir cette position politique comme l’acceptation explicite que l’éducation coûte quelque chose».Selon lui,«les fédérations défendent des clients face à des prestataires de services en visant le statu quo,sans tenir compte que tout concours,de façon systémique,vers une hausse des frais de scolarité».Dans la même foulée,il prétend que celles-ci «se targuent d’être réalistes et stratégiques,sans aucune préoccupation sur les questions d’économie nationale et de financement de l’État,en omettant donc de prendre en considération le système économique dans lequel nous vivons».Il ajoute:«ils refusent (FECQ,FEUQ) de regarder en face la réalité structurelle qui domine la logique économique capitaliste en se réduisant à des groupes de lobbys qui ont comme principal moyen d’action le «tordage de bras de ministre».Cela n’a aucune influence réelle sur les décisions politiques et ne pourra pas nous amener à la victoire».En définitive,M.Martin déplore que ces dernières (FECQ,FEUQ) n’aient «aucun projet pour l’éducation,en se réduisant au statu quo et en s’assoyant sur un volcan en ébullition».

Le griffonnier Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi Mercredi le 29 novembre 2006

D’emblée,M.Martin nous a entretenu sur le constat inquiétant qui se pose actuellement dans le système d’éducation vis-à-vis de son sous-financement chronique.Comme il le mentionne,«nous sommes en train d’assister à un gros problème au niveau financier avec les déficits auxquels on se bute actuellement.De plus en plus,les universités tentent de se tourner vers des sources alternatives de financement dans le champ de l’entreprise privée».Selon lui:«les représentants des milieux d’affaires qui siègent sur les conseils d’administration des universités à titre de «représentants du milieu» sont une preuve directe de cette conjoncture qui trahit la finalité de l’éducation».Donc,«on perçoit l’université comme une institution qui devrait être au service de l’environnement économique qui l’entoure.Cela constitue une dérive de la vision moderne de l’éducation,qu’on concevait comme un lieu de synthèse dans lequel la société se reproduisait culturellement et dotait les gens d’outils critiques nécessaires pour questionner les orientations du monde». «C’était donc un lieu de débat,un espace politique qui,avec la constitution de l’État, s’est muté en espace public»,constate-t-il.

vail»,considère M.Martin.Dans cette perspective,il pose sur la table la dimension marchande de l’éducation,qui est dorénavant perçue comme un endroit où l’étudiant-payeur doit faire fructifier son investissement (frais de scolarité et capital humain) afin d’obtenir un retour sur celuici au terme de sa formation.L’endettement étudiant est donc le fer de lance de cette façon de concevoir l’éducation.En effet,il soumet les étudiants à adopter une approche qui place l’intérêt de la rentabilité de l’investissement (frais de scolarité) au-dessus de la transmission des connaissances et de l’autonomisation des citoyens dans l’optique d’appréhender la définition des finalités collectives de la société.En terminant,notre conférencier nous a indiqué avec sarcasme que:«de toute façon,l’université ne peut pas s’adapter à la vitesse à laquelle le marché se déploie,ce serait comme faire du ski sur une avalanche».


28e succès pour la Journée de l’emploi Le 8 novembre dernier avait lieu à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) la 28e édition de la Journée de l’emploi organisé par l’AIESEC.Cette année, 44 kiosques d’entreprises différentes étaient présents. Chacun de ces kiosques offraient au moins trois stages ou emplois.Faites le calcul,plus d’une centaine d’offres dans

plusieurs domaines différents étaient disponibles pour les étudiants de l’université.Sur ces kiosques,une quinzaine d’entreprises de la région étaient représentées. L’objectifpour l’an prochain

est d’augmenter ce nombre afin de garder autant que possible les nouveaux travailleurs dans la région.La revue de la journée de l’emploi sera davantage axée vers l’information:les méthodes pour effectuer une recherche d’emploi efficace,les stratégies à utiliser lors d’entrevues et d’autres conseils utiles destinés aux chercheurs d’emploi. L’AIESEC a aussi comme projet d’ouvrir un site Internet sur

Plusieurs entreprises étaient sur place pour informer les étudiants

6 . Mercredi le 29 novembre 2006 . Le griffonnier . Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi

lequel les participants à la journée auront la possibilité d’offrir les stages et emplois disponibles dans leurs entreprises.Ceci offrirait un service constant tout au long de l’année pour tous les étudiants à la recherche d’un travail.Les organisateurs souhaitent aussi obtenir le soutien de différentes personnalités politiques.Cela, pour les différents paliers ministériels soient conscientisés et aident à créer un lien solide entre les entreprises et les établissements d’enseignement.Cette année,ils ont pu compter sur l’appui de la ministre de l’Immigration,Mme Lise Thériault,et sur celui de la Ville de Saguenay,ce qui est un très bon début. L’AEISEC,qui est l’organisateur de cet événement,offre aussi plus de 5000 stages internationaux.Ils ont récemment sélectionné une candidate,étudiante en coopération internationale, Andrée-Anne Caissy,pour effectuer un de ces stages à l’étranger.Il lui reste seulement qu’à choisir parmi les 95 pays où l’AEISEC offre ses services.

Beaucoup de contacts ont été créés

Erratum Une erreur s’est glissée dans la parution no.34 du 4 octobre en page 3.Dans l’article «Pavillon étudiant»,le nom de Martin Brouin doit être substitué par Martin Boivin.


Jo h n Bo lt o n

Et sa clique de Faucons

«Le Conseil de sécurité a rejeté […] en raison du veto opposé par un membre permanent du Conseil de sécurité (les États-Unis), un projet de résolution condamnant l’attaque de Beit Hanoun et demandant à Israël de mettre fin immédiatement à ses opérations militaires dans le territoire palestinien occupé […]».

Monsieur John Bolton est le représentant des États-Unis au siège des Nations Unies.Il a déclaré que,de l’avis de sa délégation,le texte présenté par le Qatar condamnant Israël,que vous pouvez retrouver sur le site Internet des Nations Unies,ne présentait pas de façon équitable les événements qui se sont déroulés récemment à Gaza,estimant que le projet de résolution était «motivé politiquement et ne contribuait pas à rétablir la paix».M.Bolton, néo-conservateur de la droite américaine,est un des «faucons» contrôlant la politique américaine.Les faucons, regroupant des illustres membres tels que Paul Wolfowitz, Richard «Dick» Cheney,Donald Rumsfeld,Robert Zoellick,Douglas Feith,Stephen Hadley et Irving Kristol, ne peuvent tolérer la démocratie mondiale et ce,même si le mot «démocratie» revient sans cesse dans leur discours. Ces hommes,particulièrement en ce qui concerne John Bolton,qui n’a cessé tout au long de sa carrière de dénigrer les institutions internationales,ne reconnaissent qu’une politique,soit celle de l’empire.

Six semaines avant les attentats,des travaux se faisaient entendre dans les deux tours.Certaines personnes travaillant dans le WTC savaient qu’il y avait des gens qui effectuaient des travaux sur certains des étages.Ces étages,normalement,n’étaient pas accessibles au grand public.Et le plus troublant,c’est que la fin de semaine avant les attentats,les employés et employées du WTC ont été expulsés de leurs bureaux pour «améliorer les systèmes du câble». Toutefois,une panne d’électricité totale a eu lieu durant toute la fin de semaine,permettant à quiconque d’opérer ce qu’ils voulaient,sans se faire voir,car la coupure de courant empêchait le système de surveillance de caméra de fonctionner.Cette coupure inhabituelle a été mentionnée aux autorités après le 11 septembre,mais cela a été ignoré. Lorsque l’on comprend à quel point les gens responsables de cette supercherie avaient déjà tout prévu,on comprend mieux pourquoi ils étaient prêts à sacrifier les travailleurs et les travailleuses du WTC en leur disant de rester assis bien sagement dans leur bureau après l’écrasement des avions.Il valait mieux éliminer les «potentiels témoins» qui pourraient aider à trouver les «vrais coupables».Les mensonges du gouvernement s’effondrent à leur tour sur leurs propres fondations.

La suite

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Ouvriers de l’empire

Le griffonnier Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi Mercredi le 29 novembre 2006

L’horreur de la mort provoquée par autrui ne peut plus,à l’ère de la conscience et du combat pour notre survie,être tolérée.Rien ne justifie la guerre,rien ne justifie l’écrasement de population,rien ne justifie la mort.Aucune raison économique,aucune démonstration logique ne pourra nous convaincre que ces gens de droite ont raison,jamais.La quête de richesse et de pouvoir nourrie par l’égoïsme WTC personnel ou collectifdoit cesser.Le contrôle Il semble de plus en plus que les mensonges sans cesse de notre peur semble en être la clé.Utiliser par répétés depuis cinq ans par ces «néo-con»,propagés par les les «néo-con» pour contrôler l’esprit des gens et les enfermer dans leurs craintes,voilà qu’un journalistes et acceptés par la population,à propos des vent souffle,balayant ces craintes.Ce souffle, attentats du 11 septembre,seront bientôt exposés.Entre autres,un reportage appelé «911 mysteries» démontre sans c’est celui des gens qui ne veulent pas se laisser l’ombre d’un doute que le World Trade Center a été dyna- mourir avec leurs semblables.Nous nous batmité après l’écrasement des avions.L’explication comme trons pour notre survie collective,pour que quoi la chaleur a fait fondre la poutre centrale ne tient pas l’humain puisse enfin mériter le titre d’être «intelligent» et,pas seulement à titre la route.La vitesse de l’effondrement des tours,l’intensité posthume.En terminant,voici une phrase très du feu,la destruction de la structure centrale,les os retrouvés cinq ans plus tard sur des toits voisins à des distances pertinente prononcée par Edmund Burke :«Il suffit que les hommes de bien ne fassent rien considérables,l’effondrement de la tour numéro sept,sont tous des exemples démontrant la supercherie.Le complot pour que le mal triomphe».Alors,agissez ! permettant aux faucons de faire la guerre semble de plus en plus être monté de toute pièce.Donald Rumsfeld n’at-il pas dit:«Il y a ce qu’on sait et ce que l’on ne sait pas. Et il y a ce qu’on sait ignorer et ce que l’on ne sait pas qu’on ignore. »

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Attentats du World Trade Center

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Les auteurs de ce dynamitage contrôlé ne sont toujours pas connus,bien que quelques noms commencent à sortir. Entre autres,une piste suggère que la tour numéro sept a été démolie car elle contenait plusieurs documents de la CIA concernant la corruption de certaines corporations. Ceux qui mènent le monde économique auraient voulu détruire ces tours et ils ont combiné cela à un acte terroriste pour enclencher leur guerre.D’ailleurs,en combinant le manque de connaissances scientifiques de la population, le contrôle et la propagande médiatique,la censure des faits et des réalités physiques,ainsi que les mensonges sur Ben Laden (mensonges qui continuent toujours à la télévision),ces fascistes à la tête des corporations s’amusent à nos dépens.Cela commence à faire!

Monsieur John Bolton est le représentant des États-Unis au siège des Nations Unies.


Cin éma des fêt es

En avant les gros titres

La température à l’extérieur refroidit, mais la neige n’est pas encore au rendez-vous.Les activités commencent à manquer, alors pourquoi ne pas se blottir au chaud et profiter des nombreuses sorties DVD qui seront proposées en décembre.

Pirates des Caraïbes : Le coffre du mort (5 Décembre) Aventure,romantisme,humour sont quelques termes pour décrire une suite tout à fait géniale.Le réalisateur Gore Verbinski nous offre un second film à la hauteur du premier qu’on avait pu voir en 2003.Notre si charmant pirate Jack Sparrow (Johnny Depp) nous revient dans une nouvelle aventure sur la mer des Caraïbes.Celui-ci doit à nouveau faire équipe avec Will Turner (Orlando Bloom) et Élisabeth Swann (Keira Knightley) afin de combattre Davey Jones le maître de l’océan.Un très bon film à voir,entre autres,

pour les effets spéciaux,car le maître Davey Jones est impressionnant avec ses tentacules.Comme toujours,le jeu de Johnny Depp est excellent.Les décors et les costumes sont magnifiques. L’histoire est captivante.La trame sonore est parfaite.Le seul point négatifest qu’il nous faut attendre mai 2007 pour connaître la suite.

Le Diable s’habille en Prada (13 décembre )

rait lui permettre d’être enfin acceptée.Le point fort est, sans aucun doute,Meryl Streep.Celle-ci joue le rôle de l’horrible rédactrice en chef du magazine. Cette femme de carrière impitoyable saura tout de même nous arracher un peu de sympathie.Un rôle génial que Meryl Streep incarne brillamment.Pour sa part, Anne Hathaway (Andy) est parfaite dans le rôle de la petite fille naïve qui s’apprête à entrer en enfer.

Jack Sparrow est de retour!

Adapté d’un roman éponyme de Lauren Weisberger, Le diable s’habille en Prada est le parfait «petit film de fille».David Frankel,qui a réalisé quelques épisodes de la populaire série Sex and the City,nous plonge dans l’univers de la mode.Le film raconte l’histoire d’Andy Sachs,une jeune diplômée en journalisme qui postule pour le poste d’assistante dans un grand magazine de mode.La jeune fille sans style qui ne se préoccupe pas de son apparence tente de faire sa place de journaliste.Andy qui trouvait cet univers ridicule et futile se laissera tenter par ce milieu qui pour-

La dame de l’eau (19 décembre) Du même réalisateur que Le sixième sens et Signes, La dame de l’eau est une véritable déception.Un film beaucoup trop long et sans intérêt.Cleveland Heep est le concierge d’un immeuble résidentiel.Un soir,il repêche Story,une jeune femme vivant dans la piscine. En plus d’être très étrange,celle-ci le convainc de l’aider à accomplir sa mission afin de rentrer chez elle par la suite.Nous connaissons M.Night Shyamalan pour ses univers fantastiques.Ici,on a de la difficulté à suivre son

8 . Mercredi le 29 novembre 2006 . Le griffonnier . Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi

Nint endo Wii et Play st ation 3 Plusieurs joueurs devront attendre Pour ceux qui ont pris un peu de retard dans les nouveautés du jeu et qui aiment s’en informer, vous tombez bien.L’industrie, étant en constante évolution, a préparé quelques surprises en prévision du temps des Fêtes.En effet, les géants Nintendo et Sony ont annoncé la sortie de leur nouvelle console, respectivement la Wii et le PlayStation 3, pour la mi-novembre.

Innovations Beaucoup de nouveautés ont été apportées par les deux entreprises.D’abord, la Wii propose une tonne d’éléments innovateurs,telle que la mannette munie d’un capteur de mouvements permettant de faire bouger les éléments à l’écran.Vous pourrez donc jouer au tennis avec une mannette qui se transforme,le temps du jeu,en raquette. Pour les nostalgiques,vous pourrez aller télécharger les anciens jeux de Nintendo, moyennant de faibles coûts,à partir de la Wii. Le prix pour un tel achat est d’environ 280$, comprenant la console,une manette et des jeux de sport. Du côté de Sony,l’aspect le plus développé est sans doute la performance.La troisième

console PlayStation en surprendra plus d’un, tant aux niveaux graphique,possibilités de jeu ainsi qu’à celui du prix.Cet achat s’adresse à un certain public,relativement aisé,puisque le prix se situe aux alentours de 700$,de quoi en décourager plusieurs. Cependant,pour ceux qui en ont les moyens, la console risque d’être très intéressante.En voyant les extraits d’Assassin’s Creed d’Ubisoft,on ne peut qu’admirer le travail qui a été effectué.Les autres jeux sauront tout autant nous en mettre plein la vue. Pour terminer sur les dernières sorties de jeux,disponibles sur la plupart des consoles, on ne peut omettre de parler du tout récent Need For Speed Carbon qui,d’après des commentaires recueillis,vaut le détour.De plus, Final Fantasy XII est un jeu à se procurer absolument pour les fans de la série.

Folie du jeu Partout dans le monde,rien n’a pu arrêter les amateurs de la console PlayStation 3 le vendredi 17 novembre dernier,qui ont attendu pendant des heures,voire même pendant des jours,pour obtenir enfin l’objet de leurs désirs.Chez nos voisins américains dans l’état du Connecticut,certaines files d’attente ont paru plus longues que d’autres.En effet, sachant que les joueurs attendant l’ouverture des magasins devaient avoir en leur possession quelques centaines de dollars,deux voleurs armés ont attaqué une file d’attente devant un Wal-Mart.Un individu qui a tenté de résister a même reçu une balle.

Ceux qui attendaient n’étaient pas tous des maniaques de la console.Certains espéraient se l’approprier dans le seul but de la revendre sur eBay et ainsi réaliser un profit bien alléchant. Selon La Presse,un individu japonais a obtenu 3000$ sur eBay pour une console en valant 660$. Avec la pénurie de PlayStation 3 qui sévit actuellement au Japon (Sur les 100000 consoles promises par Sony,seulement 88400 ont finalement été mises en vente),il était certain que l’Occident n’allait pas y échapper. Le Canada et les États-Unis ont finalement reçu 400000 consoles,qui se sont envolées en quelques heures à peine.La raison de cette pénurie vient d’un ennui technique chez Sony.Selon Radio-Canada,le problème vient du fait que les jeux de PlayStation 2 ne sont pas compatibles sur la nouvelle console. Conséquence:200 des 8000 jeux qui existent pour le PlayStation 2 ne fonctionne pas sur la troisième console.La sortie du PlayStation 3 a même été repoussée en mars 2007 pour l’Europe.

intention.Au début,nous assistons à un conte pour enfants qui se transforme par la suite en film d’horreur qui ne réussit pas à faire peur.Les derniers films de Shyamalan ont su plaire à certains et à en ennuyer d’autres,comme il a été le cas pour Le Village. C’est pour cette raison que ce film plaira peut-être.À vous de faire votre propre idée!

Ma super Ex-Copine (19 décembre)

Certaines comédies ne sont pas faites pour gagner un oscar mais pour procurer un simple divertissement aux spectateurs.C’est la cas de Ma super Ex-Copine. De quoi passer un bon moment de détente avec cette histoire un peu tirée par les cheveux,mais quand même très drôle.Matt (Luke Wilson) est généralement malchanceux en amour.Il commence alors à fréquenter Jenny (Uma Thurman).Alors,que celle-ci s’avère être une femme jalouse et possessive,Matt décide de la quitter.Ce qu’il ne sait pas, c’est que Jenny est en fait G-girl et qu’elle est dotée de pouvoirs surhumains.Un film très intéressant où l’on mélange humour et action,sans oublier la petite touche de romantisme.Uma Turman nous livre une performance efficace en super-héros. Un film qui saura plaire à tous! Autres sorties à noter : -Bon cop,bad cop (19 décembre) -La descente (19 décembre) Voilà les gros titres qui nous attendent en décembre du côté de la location DVD.Pour ceux et celles qui n’ont pas encore eu l’occasion de les visionner,plusieurs bons films sortis en novembre sont encore disponibles dans les clubs Première Vidéo, tels Le code DaVinci et Le retour de Superman. www.clubpremierevideo.com

http://us.playstation.com Pas facile de rompre...


Une «bombe» surscène! Le 3 novembre dernier, était présenté le spectacle de Jonas à l’auditorium Dufour dans une salle assez bien remplie.La rock star, accompagnée de Corey Diabo à la guitare, d’Ange Curcio à la batterie et de Domenic Romanelli à la basse ont déferlé un spectacle quasi 100% rock et infernal. Jonas a débuté son spectacle en électrisant la foule avec SuperSexMe,son premier extrait décapant tiré de son deuxième album.Dès lors,la foule était debout et commençait à remuer.Il prend son micro et se déplace d’une manière sexy et sensuelle sur scène.Ses mouvements sont justes et coordonnés avec les chansons.Il aurait été appréciable qu’il crée des contacts avec la foule entre les chansons.Le public n’a eu droit qu’à: «ça va bien les amis? Ça va bien Chicoutimi?» La rock star a chauffé le cœur des fans en offrant un rappel qui a semblé souffrir de quelques longueurs pour les gens présents.Il est certain qu’à le voir aller sur scène,le rocker montréalais va continuer son ascension vers les plus hauts sommets de la gloire. Le journal le Griffonnier a obtenu le vendredi 3 novembre dernier une entrevue avec la rock star Jonas.

Q :Souhaitez-vous percer à l’international? R :Nous sommes déjà présents à l’international.Nous avons effectué l’an passé l’avant première de la tournée du groupe Van Halen.Je reviens tout juste de Californie où j’ai donné un spectacle.J’ai confiance que cela va bien se passer. Q :D’après-vous qu’est-ce qui vous distingue des autres rock star? Jonas a hésité avant de donner la réponse à cette question,il a paru intimidé. R :Je vous confie que ce n’est pas à moi de dire qu’est-ce qui me distingue des autres rock star,ce sont aux fans de décider.Je me considère comme un musicien et non pas comme une rock star. Q :Quelle est la chanson qui vous ressemble le plus? R:Il n’y en a pas vraiment,le dernier album est un mélange de plusieurs chansons qui reflètent les différents côtés de ma personnalité. Q :Est-ce que Jonas est votre vrai prénom ou votre nom d’artiste? R :Jonas est mon vrai prénom. Q :Quelles sont vos influences musicales?

Aussi sympathique que séduisant,c’est avec grand enthousiasme qu’il a accepté l’entrevue téléphonique pendant qu’il effectuait le voyage vers Chicoutimi. Q :Suite à votre passage au Saguenay cet été,comment s'est passé l'accueil dans notre région? R :Débile! tout le monde embarque très rapidement,les gens savent l'histoire du Le sensuel Jonas a livré une prestation mémorable groupe connaissent les paroles des chansons.

R :J’écoute beaucoup de styles de musique différents dépendamment de mon humeur et de comment je me sens.J’ai des influences de blues,mais j’écoute aussi du «house»,du «transe».J’aime également Metallica,Aerosmith,Pantera. Q :Après un spectacle comment faites-vous pour décrocher? R :Bien,après le spectacle de ce soir on organise une petite fête. Normalement,je ne suis pas stressé car on est bien préparé,on travaille fort.

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Une énergie électrisante animait les artistes de la scène

L’ambiance au début du spectacle est calme,la première partie débute en douceur et plusieurs grand succès s’enchaînent. What a wonderful world de Louis Armstrong est interprétée avec brio.Par la suite,des chansons Rock’n’roll,disco,Yaya et de danse en ligne sont au rendez-vous.Les costumes sont colorés et brillants.Ils sont presque indénombrables,car les chanteurs danseurs font la rotation régulièrement.Ceux-ci ont été d’ailleurs revus cette année pour le bénéfice du spectacle et de nos yeux.À plusieurs reprises durant le spectacle,les frissons traversent notre corps.Des moments très forts surtout pendant des classiques comme Flashdance, Footloose,Titanic,Mon fantôme d’amour ,où l’on voit en arrière plan des scènes prenantes de ces films. Ajoute au charme du spectacle des écrans géants,qui, de chaque côté de la salle,projettent des parties du spectacle tantôt en noir et blanc,tantôt en couleur, pour mieux nous transporter dans l’époque musicale représentée.Plusieurs petites surprises épatantes

éclatent pendant la soirée,notamment le limbo où l’on nous offre de monter sur scène pour faire valoir nos talents de «limbo dancer».Par la suite, un filet de volley-ball traverse la scène qui divise la salle en deux équipes qui doivent jouer avec un ballon surdimensionné.Parlons maintenant des cages en métal se déplaçant de gauche à droite et de bas en haut:chacune contient une danseuse qui bouge ardemment sur le rock vêtue pour l’occasion,et ce,durant la partie plus enlevante de Party .Un petit bémol,vers la fin de la première partie,les gens commencent à danser autour de la scène.Après l’entracte,l’ambiance est plus rock,mais à peine une dizaine de personnes se prête au plaisir de danser.Par la suite, le rock laisse place aux balades.Finalement,le rigodon prend place,ce qui a eu pour effet de clouer les spectateurs sur leurs sièges.Il aurait été intéressant que les chansons soient plus synchronisées pour faciliter l’entrée du spectateur dans le rythme et ainsi leur permettre de se lever pour prendre part au spectacle. Party est l’occasion pour les gens d’aller encourager les artistes régionaux qui offrent des spectacles surprenants et pétillants.De plus,le spectacle est entièrement conçu ici-même.Le Palace Arvida offre plusieurs spectacles dont Expressio, Décembre, Party, Party adapté pour les enfants et Petit Noël. Désormais, vous pouvez faire le «party» à la maison,puisque le disque compact comprenant la version intégrale du spectacle est en vente.Le coût du billet est de 75$ incluant le souper quatre services.

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Le 17 novembre dernier, le Théâtre Palace Arvida présentait le spectacle Party de la troupe QuébecIssime.C’est dans une salle assez bien remplie et très chaleureuse que s’est déroulé le spectacle haut en couleur qui offre plus d’une centaine d’extraits de chansons exécutés sans faille.

Le griffonnier Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi Mercredi le 29 novembre 2006

Un «Party» parfait


Nouvelle troupe de théâtre La Vie Étudiante de l’UQAC nous offre définitivement de beaux cadeaux culturels cette année.Après les midi-spectacles innovateurs des «Grands Talents d’Université sur Scène», où la musique était mise à l’avant-scène, c’est au tour du théâtre de prendre de l’ampleur et de se donner de la visibilité.

«Ça fait quelques trimestres déjà que je reçois de plus en plus de demandes de la part des étudiants et étudiantes à savoir s’il y a une troupe de théâtre amateur à l’université, ou du moins des ateliers de théâtre»,explique la responsable de la Vie Étudiante de l’UQAC,Esther Laprise.C’est dans l’optique d’un intérêt croissant envers le théâtre que les étudiants externes au module des Arts ont pris l’initiative de créer une nouvelle troupe amateure à l’université. Donc,une première année pour «la troupe de théâtre amateur de l’UQAC»,dirigée par le professeur de théâtre de l’université,Dario Larouche. Pour initier cette troupe nouvellement formée,le metteur en scène a décidé de présenter nul autre que le grand classique de la dramaturgie du XXe siècle d’Eugène Ionesco: La Cantatrice Chauve.«L’ancienne troupe de théâtre amateur de l’université,ainsi que bon nombre de troupes théâtrales au travers la province,ont décidé de présenter cette pièce d’Ionesco comme première production», affirme le metteur en scène de cette troupe. Selon lui,«c’est très compréhensible que ce classique du théâtre soit tant repris par de nouvelles troupes».La pièce,selon M. Larouche,peut être conçue et jouée de manières tellement différentes,de l’absurde jusqu’au drame,qu’elle en devient presque un classique initiatique pour plusieurs troupes de

théâtre.De sa propre vision de la pièce,le metteur en scène exploite beaucoup «les corps comme symbolique» dans une mise en scène plastique,quasi chorégraphique. En même temps,ce qui a justifié le choix de la pièce d’Ionesco,c’est le nombre d’inscriptions reçues cette année et«on justifiera les pièces futures dans ce même esprit».La troupe est essentiellement composée d’étudiants qui ne suivent aucun cours de théâtre à l’université, bien que les organisateurs ne ferment pas la porte à ces derniers.Ainsi,la troupe est composée cette année de six étudiants:Olivier Duchesne,Nicolas Dutour,Zoé Gaudreault,Stéphanie Landry,Patrick Simard et Valérie Tremblay.Dario Larouche ne se gêne pas pour dire qu’il «est très agréable de travailler avec l’équipe actuelleet que la pièce offre beaucoup de possibilité quant à leur jeu». Cette initiative de la part de la Vie Étudiante s’étend sur deux volets.D’un côté,il y a la production d’une pièce pendant l’automne,et de l’autre,des ateliers théâtraux qui auront lieu à la session d’hiver. La Cantatrice Chauve d’Eugène Ionesco sera présentée les 6 et 7 décembre prochains à 20 h au Petit Théâtre de l’UQAC.Le coût du billet pour un étudiant est de 5$ et de 8$ pour le grand public. Pour plus d’informations:Tel.:545-5011,poste 5617

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24 heures dans le bois

Le mois de novembre aura été toute une aventure pour un groupe d’étudiants de l’UQAC ayant décidé d’approfondir les liens qui peuvent se tisser entre plusieurs concentrations d’étude par un projet intitulé 24 heures dans le bois, qui se veutà la fois un échange et une réflexion. En fait,il s’agit d’un groupe d’environ trente étudiants issus des baccalauréats interdisciplinaire en art,plein air et tourisme d’aventure ainsi que biologie,qui se sont donnés pour mission de réaliser une œuvre in situ. S’apparentant au mouvement Land Art, l’activité a eu lieu à la station de recherche en milieu naturel de l’UQAC,Simoncouche, située environ au kilomètre 217 de la réserve faunique des Laurentides.Le projet en question,né d’une initiative d’une étudiante au BIA,Émilie Lemieux,avait pour but de concevoir et de réaliser une œuvre mettant en commun les intérêts et préoccupations de chacune des concentrations impliquées,de manière à ce que les disciplines,le savoir-faire et les idées s’entrecroisent et aboutissent à la création de liens amicaux et d’échanges perti-

nents sur l’environnement,la nature,la démarche artistique et les liens sociaux entre communautés estudiantines. La station de recherche en milieu naturel de Simoncouche,avec sa forêt d’enseignement et de recherche servant de laboratoire et de terrain d’étude, notamment pour les étudiants de plein air et tourisme d’aventure et de biologie,se prêtait tout-à-fait à l’expérience.L’équipe de conception,d’environ dix personnes,a développé dans un délai d’environ un mois diverses notions visant à réaliser intensivement l’œuvre en 24 heures,lors de la fin de semaine des 25 et 26 novembre 2006 derniers.En outre,toutes les étapes du processus ont été documentées par une équipe de tournage et de photographes. Les concepteurs se sont penchés concrètement sur le type d’aménagement,d’installation ou de manœuvre qu’ils allaient effectuer,sur les notions d’éphémère et de pérennité,de trace et d’impact que l’humain peut avoir sur son environnement et sur la vie sauvage.L’événement se place donc sous le thème des paradoxes que cela implique, de même que dans une optique de concrétisation d’une démarche artistique interdisciplinaire et accessible à tous. C’est pourquoi tous les participants au projet (conception,réalisation,logistique et documentation) invitent la communauté universitaire et la population régionale à venir découvrir les résultats de cette solidarité remarquable. Pour plus d’informations:(418) 696-4410


D es no uvel les du Pa villo n de S ervic es

Entretien avec MAGE-UQAC

Le vendredi 17 novembre dernier, le viceprésident aux affaires institutionnelles, Guillaum Dubreuil, accordait une entrevue spéciale au sujet du Pavillon de services, antérieurement nommé Pavillon étudiant.Il a répondu à quelques questions suite aux interrogations exprimées par les étudiants dans la parution du Griffonnier du 4 octobre.

Q :Quels seront les services offerts et quels en seront les avantages?

Q :Est-ce vrai que 87% des gens sont satisfaits des services déjà en place?

R :Au rez-de-chaussée,on retrouve deux sections.Tout d’abord,la première,l’aire de repos,où l’on pourra retrouver des salles avec des postes de travail munis d’ordinateurs.Les étudiants bénéficieront d’une plus grande tranquillité que dans le centre social actuel.Nous pourrons

R :Ce n’est pas tout à fait vrai.Selon l’étude,87% des étudiants trouvent les services déjà offerts pertinents,donc répondant à leurs besoins.Cela ne veut pas dire que les services offerts comblent actuellement toutes les attentes des étudiants.

22 millions pourles universités en région

Il harmonise textes et musiques,version traditionnelle, influencés par le son rock à peine voilé,celui-là même qui nous fait immanquablement bouger! Multi-instrumentiste émérite,c’est sur le violon qu’Alain-François préfère poser sa joue afin de nous enivrer de ses mélodies endiablées… pour notre plus grand plaisir.Pour de plus amples informations,consultez son site officiel: www.alainfrancois.com.

Q : Pensez-vous instaurer un projet de garderie dans le nouveau Pavillon de service?

R :Nous allons transférer les effectifs déjà en place,mais les heures d’ouverture du resto pub augmenteront grâce aux activités sportives présentées les fins de semaine.Pour cela,nous estimons que nous aurons besoin d’une vingtaine de nouveaux employés pour le resto pub ainsi que pour toutes les autres activités reliées au fonctionnement de ce pavillon.

la session d’automne pour que vous puissiez participer en grand nombre.D’ailleurs,le comité a lancé un concours de logo et certaines normes sont demandées.La date limite de remise du logo est le 15 décembre 2006.Pour de plus amples informations,les détails sont disponibles sur le site Internet du MAGE-UQAC www.mageuqac.com .

Élection surle conseil des études de l’UQ Nous voudrions féliciter Simon Bolduc pour son élection sur le conseil des études de l’UQ.M.Bolduc s’implique d’ailleurs dans plusieurs comités et commissions à l’UQAC depuis plusieurs années,notamment sur la commission des études,pendant interne du conseil des études des UQ.Étudiant au baccalauréat en enseignement,M.Bolduc est la personne la plus qualifiée pour représenter les étudiants de l’université du Québec sur cette instance.

Festival étudiant 2007 Et voilà,c’est parti,les préparatifs pour le festival étudiant ont débuté,les associations ont été contactées pour vous élaborer un festival qui sortira de l’ordinaire une fois de plus cette année.Ce festival aura lieu du 19 au 22 mars prochain.Plusieurs activités surprises occuperont l’horaire de cette semaine de festivités.L’horaire sera disponible d’ici la fin de

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Pour une première fois cette année,le MAGE-UQAC vous invite à un spectacle lors du party de fin de session d’automne qui aura lieu le vendredi 15 décembre dans le centre social.Pour cette occasion,l’équipe du MAGEUQAC a invité Alain-François,un auteur compositeur interprète qui carbure à la joie de vivre et qui sait la transmettre par sa musique et par son incontestable charisme.

Q :Combien d’emplois étudiants seront créés avec le nouveau Pavillon de services?

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Spectacle du 15 décembre

R :Présentement,je ne crois pas que 80% des étudiants ne sont pas au courant du projet,car nous avons fait,avant l’assemblée générale spéciale,une campagne présentée sous la forme d’un kiosque situé dans le centre social pendant une semaine.Le but visé était d’informer les étudiants.Nous avons arrêté les gens au passage afin de leur détailler le projet par rapport aux différentes options ainsi que sur les plans de construction.Au début de la deuxième semaine,il y a eu une assemblée générale d’information permettant l’interaction avec les étudiants sur différents questionnements.Je trouve que le «80% des étudiants qui ne sont pas au courant» est un peu fort comme chiffre. Maintenant, nous continuons d’informer les étudiants par le biais des représentants d’associations qui,eux,doivent diffuser l’information dans chacun de leur module.On retrouve au conseil central un point fixe à l’ordre du jour qui informe les représentants de modules sur les développements du pavillon.

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Récemment le gouvernement du Québec affectait 240 M$ «supplémentaires» pour les universités au Québec. De ce montant,le mouvement étudiant pan-québécois se lance dans une campagne afin que le gouvernement affecte 22 M$ récurrents pour le développement des universités en région. Cette affectation de fonds s’avère nécessaire de part la largesse de la dernière formule de financement des universités qui désavantageait les universités en région.Avec les promesses électorales que l’ont voit poindre à l’horizon,il est nécessaire que le gouvernement rectifie dès maintenant l’injustice que vivent les universités en région.C’est pourquoi le MAGEUQAC en collaboration avec la FEUQ,ont amorcé une campagne pour rétablir les faits.Déjà plus de 1600 cartes postales provenant de l’UQAC ont été déposés au premier ministre Jean Charest,pour qu’il s’aperçoive de la pertinence du dossier.Pour de plus amples informations ou pour signer une carte,passez nous voir au bureau du MAGE-UQAC.

Q :Est-ce vrai que 80% des étudiants ne sont pas au courant du projet?

Le griffonnier Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi Mercredi le 29 novembre 2006

R :En fait,le projet de garderie est déjà mis en place, mais il n’est peut-être pas très bien connu des étudiants.Il y a près de l’université des places réservées à la garderie Minimousse pour les mères qui étudient.De plus,l’an dernier,une garderie a ouvert ses portes à l’école secondaire Laure-Conan,en partenariat avec le Cégep de Chicoutimi,l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) et le Centre de formation professionnelle de Laure-Cornan qui offre aussi des places aux mères étudiant à l’université.

apercevoir,dans la deuxième section,des tables avec des sièges permettant d’exécuter des travaux individuels ou de groupe.La salle sera également un endroit approprié pour les personnes travaillant sur des ordinateurs portatifs.En plus d’avoir ces services,nous retrouverons sur le même étage des bureaux administratifs qui pourront servir aux services financiers,comme un bureau pour les prêts étudiants et des services de consultation sur rendez-vous.Cela est encore en négociation avec le ou les partenaires en question.Au second étage,il y aura un resto pub avec une salle multifonctionnelle.Le resto pub apprêtera des mets très différents de la cafétéria et le service offert sera plus long,car on parle ici de service aux tables.L’ambiance sera plus décontractée et personnalisée.Les salles multifonctionnelles seront munies de murs amovibles insonorisés qui pourront être disposés soit pour les associations étudiantes,soit pour les assemblées générales ou encore,pour des rencontres d’équipes,tout en offrant les services du resto pub.Chaque salle pourra accueillir 60 étudiants, pouvant même aller jusqu’à 100,selon la disposition.Ces salles multifonctionnelles s’agrandiront lors d’un achalandage trop élevé du resto pub.On retrouvera également deux terrasses afin de regarder des pratiques ainsi que des matchs sportifs se déroulant sur le terrain de football,tout en dégustant un bon souper.


L a res pon sabilit é des j ournalis tes

La propagande involontaire «Beaucoup de vérités auxquelles nous tenons dépendent avant tout de notre point de vue.» Par cette phrase, Georges Lucas nous invite à réfléchir et à se questionner sur le réel, ou à tout le moins, au sujet de notre perception du réel. Vous,amateurs et amatrices de la Matrice,sachez qu’il est permis de douter du réel.Nous sommes limités dans notre perception du réel par nos sens,ainsi que par le degré de conscience que nous avons atteint.Toutefois,à l’échelle de la réalité sociale,nous sommes inondés d’informations qui nous forcent à remettre en question différentes réalités.Parmi ces informations,certaines sont mensongères et elles n’ont parfois que pour but le contrôle de vos pensées.Ce contrôle permet à certains de «faire leurs affaires» et de ne pas être inquiétés par le mouvement de la masse populaire.En contrôlant la masse,la guerre et le fascisme, tels que nous les vivons aujourd’hui,sont tolérés. Pour faire accepter ces horreurs,il faut inonder la population des mêmes informations encore et toujours, pour ainsi inculquer dans l’esprit des gens que cela n’est que routine.Le plus grand danger de la concentration des médias est de permettre le contrôle de la réalité sociale par des crapules et de donner l’immunité à ceux-ci.L’information,en provenant d’une seule source,devient biaisée.Et vous,en donnant légitimité à ce genre d’organisme,basé sur le fait que cela provient d’une entité indépendante,permettez que la réalité sociale devienne sous contrôle. L’existence de médias publics et indépendants basés sur le principe du bien commun peut contrer le néofascisme qui utilise le capitalisme pour diviser le peuple et l’exploiter.Le recours à la peur et à la division par ces mécréants reflète leur propre peur et leur propre méfiance envers leurs semblables.Vos actions sont le miroir de vos pensées.En croyant en vous et en vous comprenant,vous pouvez comprendre les autres et croire en eux.Car,selon moi,croire en nous,en l’humain,en le peuple et en la vie,c’est la clé pour sauver la vie sur Terre.

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Croire en nous devient donc la base de la réussite à tous les niveaux.Croire en le peuple revient à croire en la société.Croire en la société revient à croire aux humains.Croire aux humains revient à croire en la vie. Et croire en la vie revient à croire en nous,à ce que nous sommes… car nous sommes en vie.

Croire au peuple peut être difficile lorsque nous voyons les actions de nos confrères et de nos consœurs.Toutefois,rappelez-vous que vous n’avez pas toujours été conscients et responsables de vos paroles et de vos actions.Je me rappelle encore de ma folle jeunesse où j’étais inconscient,mais combien heureux.Depuis,j’ai compris que la vie est dure pour ceux qui souffrent,mais j’ai aussi compris que la vie est belle,car nous sommes en vie.La vie est dure,mais elle est belle.

C’est pourquoi,je demande aux journalistes qui rapportent les nouvelles de s’ouvrir les yeux sur la propagande,parfois involontaire,qu’ils ou qu’elles encouragent.Si vos sources proviennent uniquement d’un groupe tel que l’armée et dont les motivations sont,par exemple,de justifier le massacre de femmes et d’enfants dans une fausse guerre contre la terreur (celui qui fait cette guerre ne l’utilise donc pas,cette terreur???),doutez de votre implication dans leurs «affaires».Il vous faut percer le mystère du pourquoi,de l’intention.Sachez reconnaître les cœurs purs,qui sont parfois naïfs ou inconscients et donnez leur une chance d’apprendre de leurs erreurs.Mais doutez des profiteurs, sachez les reconnaître et ne vous laissez pas contrôler.En terminant, selon vous,je suis quoi,moi?

Mieux comprendre la surdité Au Québec, on estime que 10% de la population est au prise avec une déficience auditive.Plus de 50% des personnes âgées de 65 ans et plus vivent avec un problème auditif et un bébé sur 1000 naît sourd.De plus, l’exposition au bruit industriel pour près de 500 000 travailleurs québécois peut représenter un risque de surdité professionnelle.

La déficience auditive peut se diviser en trois catégories.La première comprend les malentendants qui subissent une perte graduelle plus ou moins importante de l’audition et qui possèdent tout de même une capacité de communication orale se rapprochant à celle des personnes entendantes.La deuxième regroupe les personnes qui sont devenues sourdes en ayant perdu la faculté d’entendre suite à une maladie ou à un accident.La dernière rassemble les personnes sourdes qui connaissent une surdité de profonde à sévère et qui utilisent leur voix à différents degrés d’intelligibilité.

Outils et support Pour chacune des catégories de surdité,il existe différents outils de communication qui facilitent la conversation ainsi que la compréhension.Les personnes souffrant de surdité profonde à sévère sont privées d’une grande quantité d’information provenant de la télévision,de la radio et de certaines conversations avec des amis. Pour contrer cela,certaines personnes ont créé la langue des signes québécois (LSQ),qui,depuis 1980,aide les personnes sourdes du Québec à communiquer entre elles et entre les individus connaissant la LSQ.Malgré le fait que le langage signé permet d’établir une conversation,peu de personne connaissent ce type de façon de parler. Bell Canada offre aussi un service gratuit qui transcrit la parole verbale en parole écrite lors d’entretiens téléphoniques.Pour les personnes malentendantes,on retrouve des appareils auditifs qui, depuis les dernières années,se sont beaucoup personnalisés grâce à la technologie.


Une vision actualisée de l’enseignement Lors de la dernière parution du Griffonnier, vous avez pu lire un article traitant de la compétence de nos enseignants à l’UQAC.Ne niant pas certains faits apportés lors de ce même article, je souhaite tout de même y apporter quelques nuances.Le présent texte est donc une mise à niveau des informations véhiculées dans l’article du 1er novembre dernier.

D’abord,il me paraît important de différencier la visionde l’enseignement présentée de façon idyllique dans le précédent article pour le ramener à une dimension plus actuelle.En effet,Socrate ayant fait son temps,il me semble pertinent d’envisager l’enseignement autrement qu’en image classique et surannée du maître usant de rhétorique pour une assemblée muette et hébétée devant son grand savoir! Au contraire! L’enseignement actuel vise plutôt une interaction proactive entre l’étudiant et l’enseignant (et non pas l’élève et l’instituteur,car,à moins que je ne m’abuse,nous sommes maintenant à l’université,plus à l’école élémentaire!).Proactive implique aussi une participation de l’étudiant dans son processus d’apprentissage, pas seulement par une présence aux cours ou par la lecture des notes de cours.L’acquisition des compétences ne survient pas en mémorisant par cœur des informations qui,sans pensée critique,sans questionnement approprié

ou sans une application au cours de la formation (démarche qui ne doit pas être exclusivement effectuée en classe ou lors d’un stage) procure peut-être un papier portant le mot «réussite»,mais n’atteste pas de réelles habiletés dont l’étudiant doit se doter en classe,mais aussi et surtout par lui-même. Il est bien aisé de mettre la faute sur l’enseignant lorsque l’on croit qu’il n’accomplit pas son mandat.Il faudrait d’abord s’entendre sur ce que l’on entend par mandat! Le principal mandat que l’on peut imputer à l’enseignant relève de son plan de cours.Voilà le contrat, qu’il s’impose lui-même,qui exprime clairement ses devoirs et objectifs.Soit dit en passant,celui-ci n’est pas véritablement un contrat entre les étudiants et l’enseignant,mais plutôt un contrat entre lui et l’université. C’est donc un outil pédagogique pour les étudiants,mais aussi un outil d’évaluation de l’enseignant pour le module et le département.Le plan de cours est régit par certaines règles que je vous encourage fortement à consulter dans le manuel de gestion de l’UQAC (accessible sur le site de l’UQAC). L’argument monétaire a aussi été fortement employé à tort comme à raison.Je glisserai seulement un petit mot à ce sujet.Simplement,l’université n’est qu’en partie responsable du manque de ressources.En effet,il ne faut pas oublier le gouvernement,puisqu’il y a encore de l’argent qui dort,notamment un certain 22 millions pour les régions,sans parler d’un montant du fédéral.À ce sujet, restez à l’écoute pour connaître les prochaines actions du mouvement étudiant (auxquelles vous êtes conviés,bien entendu).

Je mets aussi en lumière une certaine problématique.Toujours dans le précédent article,l’enseignant modèle est présenté de telle façon que j’en viens à me questionner si c’est bien d’un enseignant dont on parle ou d’un «showman»! En effet, il est intéressant de remarquer que les enseignants donnant un cours plus ardu sont souvent plus sévèrement jugés que ceux dont le contenu est plus pratique,facile ou… dilué! (Surtout lorsque celui-ci sait se donner en spectacle!) Certaines matières sont plus ardues ou plus difficiles à enseigner que d’autres,par contre,cela n’est pas souvent relié à la compétence de celui qui l’enseigne.C’est un écueil sur lequel il est aisé de se heurter si l’on ne prend pas le temps de jeter un regard objectifsur la situation. Cela dit,il est certain que des problèmes relatifs à l’enseignement de certains professeurs existent. Cependant,je m’insurge contre la perception (car s’en est bien une!) qu’à l’UQAC,les bons profs sont en minorité! De plus,il est pertinent de mentionner que de nombreuses ressources existent pour les étudiants comme pour les enseignants afin d’améliorer leurs méthodes d’enseignement ou pour recevoir de l’aide dans certaines matières plus ardues.Il faut cependant les utiliser. Concernant les autres problématiques reliées à l’attitude de certains enseignants,au contenu pédagogique ou au contenu structural,n’hésitez pas à parler à votre représentant étudiant ou bien filez au bureau du MAGE-UQAC pour me rencontrer.Pour changer les choses,il faut agir et cela signifie aussi s’impliquer!

La religion n’a plus la cote

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Mais,que se passe-t-il avec la religion? Pourquoi semble-t-il impossible d’aller au-delà des préjugés afin de saisir le terme différemment de ce qu’il inspire instinctivementdepuis un certain laps de temps? Pourquoi les nouvelles ne sont que négatives?

À visualiser la haine au lieu de l’amour et à comprendre les signes de désintéressement de la population,il suffirait peut-être de concevoir autrement le message des religions. Aucune religion et aucun dieu ne prône la violence et les déchirements de son peuple.Il suffirait peut-être de regarder un peu plus loin que le mot religion au lieu de tergiverser sur ce dernier.

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Il suffit de visualiser ou bien d’entendre les dépêches pour comprendre que la religion n’a plus la cote depuis quelques décennies.Les hommes se battent en son nom,s’entretuent,se torturent et créent des guerres pour revendiquer sa propre religion au lieu de comprendre sa philosophie et de l’appliquer.De plus,le manque d’intérêt envers ces croyances collectives semble évident car il faut constater que le bac en théologie est fermé à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) faute d’inscription,ce qui démontre un désintéressement réel face à la religion et ses pratiques.

Il faut croire,à force d’écouter les différents médiums de communication,que les hommes sont bien loin de s’aimer les uns les autres.Priez pour vos ennemis.[…] de bienheureux les miséricordieux […] et les pacifiques car la perfection est dans la paix,qui exclu tout combat».Est-ce qu’il y a la moindre ressemblance entre ce qui est diffusé et ces propos saints ? Est-ce que l’homme n’obéit qu’à sa propre loi?

Le griffonnier Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi Mercredi le 29 novembre 2006

Quel sujet controverséqu’est la religion! Oui? Non? Quoi qu’il en soit, il y a une prolifération réelle du sujet.Les magazines en discutent, la télévision en débat et les hommes s’affrontent en son nom tous les jours.Est-ce qu’il reste quelques effets positifs à ce phénomène galvaudé à travers les siècles?


Vive ce vent! L’environnement a le vent dans les voiles.On sent son souffle sur la population du monde qui se mobilise pour démontrer l’importance qu’on doit accorder à notre planète, à notre futur.C’est particulièrement vrai au Québec, où on aimerait que le gouvernement Harper comprenne le message, ou bien qu’il parte au vent.

1 4 . Mercredi le 29 novembre 2006 . Le griffonnier . Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi

Ce vent vert transpire partout à l’UQAC et les gens veulent agir.Le schéma directeur de l’UQAC 2006-2011 précise que l’université veut assurer sa responsabilité d’acteur du développement durable.Le MAGEUQAC travaille activement avec le comité environnemental et les étudiants d’écoconseil.Des liens se tissent avec les groupes de la région.Les choses bougent et cette agitation nous permet de croire que les

inquiétantes répercussions de la pollution et des changements climatiques peuvent être minimisées.Gardons espoir!

disques, jeux, vêtements, etc.). Quelle bonne façon d’entamer un Noël écologique!

tasses à café en carton dans le recyclage, mais plutôt dans le compost à la cafétéria, le café empêche le recyclage du papier).

Je garde espoir,car je vois chaque jour des dizaines de gens qui donnent du temps et de l’énergie pour mener à bien ces projets de nature sociale,environnementale et éducative.Des gens qui travaillent généreusement à changer le monde.Je ne peux passer sous silence certaines de ces initiatives rafraîchissantes qui se déroulent dans notre monde universitaire.

En janvier,les étudiants en éco-conseil vous présentent une campagne de sensibilisation et un colloque sous le thème de l’«écocitoyenneté»,pour inviter la communauté à assumer sa responsabilité écologique.La campagne se déroule du 15 au 17 janvier et le colloque aura lieu le 18 janvier.Enfin,du 19 au 21 janvier prochains,l’UQAC reçoit des étudiants de toutes les universités québécoises pour discuter d’environnement et de développement durable sur les deux campus.Bref, une grosse semaine environnementale.

Continuez ce bel effort collectifde réduction des déchets.Vous pouvez aussi en faire plus en rapportant vos batteries, cartouches d’encre et petits appareils électroniques usagés (cellulaires,ordinateur portatifs) au comité environnemental.

D’abord,chapeau aux étudiants en plein-air,en art et en biologie pour leur initiative du «Landart» à Simoncouche.Il s’agit d’une merveilleuse façon de rappeler aux gens notre appartenance à la nature et à ses multiples beautés.J’espère que cette idée continuera son chemin. Pour vous mettre dans l’esprit des fêtes, participez au Marché de Noël,du 5 au 7 décembre prochains.Vous pourrez vous y procurer des articles usagers à bon marché. Les sommes recueillies seront versées au Fonds Humanitaire de l’UQAC,qui aide les élèves en difficulté financière. Vous pouvez déjà apporter au Comité Environnemental (P0-5060) tout ce qui traîne dans vos penderies et ce dont vous ne vous servez plus (livres,

Si cette mobilisation grandissante pour l’environnement et pour l’humanité vous interpelle,si vous voulez vous impliquer activement,passez faire un tour au comité environnemental ou visitez leur nouveau site Internet.Et à tous ceux qui s’investissent déjà,je dis bravo! Souriez,espérez, continuez,sans vous essouffler!

Ces quelques exemples me rappellent que des gens oeuvrent continuellement à l’amélioration de la symbiose entre le peuwww.uqac.ca/cenviro ple humain et notre mère nature.Et si certains y consacrent plus d’énergie, les résultats du recyclage et du compostage à l’UQAC montrent que ces Enfin l’hiver! Après les sombres jours d’automne, enjeux tienbientôt le clair manteau blanc apportera sa vague d’acnent à cœur à tivités.L’hiver peu parfois sembler long et ennuyeux. l’ensemble de Cependant, il faut voir tous ses bons côtés.Ici, au la communauSaguenay-Lac-St-Jean, nous avons la chance d’avoir té (j’en profite quatre saisons vraiment distinctes qui favorisent la pour vous dire diversification de l’offre.Les activités d’hiver dans la qu’il ne faut région sont variées et permettent de répondre à difpas jeter de férentes attentes ou besoins.

Vivre plutôt que survivre l’hiver ! Le temps des Fêtes approche

Outre la motoneige,le traîneau à chiens,la randonnée pédestre,la raquette,le ski de fond,le ski hors piste,les sports de glisse (planche à neige,ski alpin, télémark, snowblade), la glissade en tube,le cerf-volant à traction,la pêche blanche,l’escalade de glace,le patin à glace,le paraski,la trottinette des neiges,la villégiature en pourvoirie et les événements spéciaux sont toutes des activités réalisables ici dans la région. Les endroits de prédilection pour la pratique d’activités en milieu naturel sont nombreux au Saguenay-Lac-St-Jean et peuvent répondre à différents besoins.Que ce soit pour une journée en famille, une sortie romantique ou une activité entre amis,vous pourrez trouver ce dont vous avez besoin.Il suffit de chercher! Pour plus d’informations,veuillez consulter le guide touristique officiel du Saguenay-Lac-St-Jean ou le site Internet de l’Association touristique régionale :www.saguenaylacsaintjean.net


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Le griffonnier Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi Mercredi le 29 novembre 2006

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1 6 . Mercredi le 29 novembre 2006 . Le griffonnier . Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi


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