Griffonnier038 21fevrier2007

Page 1


Une première dans le réseau des Universités du Québec En décembre dernier, l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) et le Mouvement des Associations Générales des Étudiants de l’Université du Québec à Chicoutimi (MAGE-UQAC) ont développé un partenariat permettant à ce mouvement d’exploiter la cafétéria.

2 . Mercredi le 21 février 2007 . Le griffonnier . Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi

Après un an de discussion et de concertation entre l’institution et le MAGE-UQAC,les parties en sont venues à une entente.Celle-ci permet au MAGE-UQAC d’utiliser les installations de l’université dans le but d’assurer un bon service à la clientèle étudiante,au personnel enseignant et de soutien.Selon le président du MAGEUQAC,Guillaum Dubreuil,le personnel du MAGE assure la gestion et le volet opérationnel des activités tandis que l’UQAC,le MAGE-UQAC et une personne externe aident à la planification stratégique de la cantine et de la cafétéria.L’université demande au MAGE de se conformer aux normes et règlements qui régissent le domaine,donc les règles de salubrité du ministère de l’Agriculture,des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ). Par ailleurs,l’UQAC pourrait rompre ce nouveau partenariat en

raison du non-respect des normes et règlements,si trois avertissements étaient donnés pour la même cause.«Le partenariat se renouvelle à tous les deux ans et demi,à moins d’avoir reçu trois amendes consécutives pour le même problème.C’est alors que l’UQAC pourrait ne pas renouveler le partenariat avec nous», explique M.Dubreuil.Advenant un tel cas,la cantine redeviendrait sous la direction du MAGEUQAC.Le Mouvement des Associations Générales des Étudiants est très satisfait de cette entente qui offre aux étudiants une certaine redistribution des recettes envers leur communauté, en plus d’avoir un meilleur pouvoir d’achat au niveau de l’approvisionnement. De nouveaux investissements pour la cafétéria devront être faits par le MAGE-UQAC.Par exemple,elle devra s’équiper de nouvelles assiettes puisque celles de tailles équivalentes qu’utilisait SODEXHO n’avaient pas le même poids.Donc,lorsqu’un client prenait de la salade,le prix variait selon l’assiette utilisée.De plus, des bols réutilisables remplaceront les anciens bols de polystyrène servant antérieurement de récipients à poutine.Aussi,de nouvelles cuves s’ajouteront aux nouveaux investissements.

terme. Il y aura une évaluation de certains services offerts par la cafétéria durant l’été.«Pour l’instant,nous nous préoccupons surtout des services déjà en place et de l’évaluation de ceux-ci. Éventuellement,il pourrait y avoir de nouveaux projets pour les autres années»,conclut-il.

en investissements directs dans la communauté étudiante.Notons qu’à cette époque la COOPSCO avait de l’expertise dans le domaine de l’alimentation en approvisionnant le Cégep d’Alma et était entrain de faire des démarches pour approvisionner celui du Cégep de Chicoutimi.

Par le passé,Le MAGE-UQAC avec l’aide de la COOPSCO avait déjà soumissionné en 2001 pour prendre en charge le contrat de la cafétéria,alors que l’UQAC avait accepté l’offre de SODEXHO.La soumission prescrite par cette multinationale donnait 200000$

À l’époque,le contrat qui régissait la multinationale SODEXHO et l’UQAC devait respecter les critères suivants: les menus devaient être abordables et la cafétéria devait une bonne qualité de services. Chaque année,la compagnie

À qui la faute? Plus de 75% d’échecs à l’examen duSEL-B pour la première tentative, en moyenne trois essais avant de réussir et une méthode qualifiée de beaucoup trop difficile… Quelle est cette terrible épreuve que les étudiants en enseignement ont à subir depuis l’automne 2003? Un test portant sur des compétences didactiques poussées? Une nouvelle certification élitiste?

La nouvelle exploitation de la cafétéria a créé cinq emplois permanents et 15 emplois étudiants. En ce qui concerne les futurs projets de la cafétéria,M.Dubreuil affirme que quelques possibilités sont étudiées en ce moment,mais rien de concret n’est prévu à court

photo : Thierry Gagnon

Même si la cafétéria n’a pas changé de visage, elle a changé de propriétaire.

SODEXHO allait se plaindre auprès de la direction de l’UQAC au sujet de leur loyer qui était trop cher.À la suite de la vente d’une caisse de canettes de boissons gazeuses provenant de la cantine du MAGE-UQAC à SODEXHO,l’entreprise avoua au MAGE-UQAC que la caisse de canettes était moins chère que le prix qu’il payait.La cantine la faisait à un prix supérieur au coût du détaillant.Ils se sont aperçu que SODEXHO payait plus cher afin de produire des pertes ou de faire des profits moindre pour pouvoir mieux négocier le prix du loyer.

Rien de tout cela:il s’agit d’une simple formalité voulant vérifier la maîtrise de la langue française selon les connaissances acquises au terme de la cinquième secondaire.Alors, pourquoi autant d’échecs et de grogne parmi les futurs enseignants qui doivent se soumettent à cette épreuve obligatoire? Peut-être parce que cette méthode de certification n’en est encore qu’à ses débuts et qu’elle ne rend pas compte de la réalité.

Un peu d’histoire C’est en 2001 que le Ministère de l’Éducation du Québec (MEQ) a décidé que ses futurs enseignants devaient

maîtriser la langue française.Le MEQ a délégué aux universités le soin de s’assurer que leurs étudiants sortiraient avec un diplôme ainsi qu’avec une langue orale et écrite de qualité. Pour certaines institutions,c’est un test maison qui a été choisi: l’Université Laval et l’Université du Québec à Montréal sont deux tenants de cette approche. Pour sa part,le réseau des UQ s’est tourné vers la TéléUniversité du Québec (TELUQ) qui offrait une gamme de tests intéressants du point de vue administratifet financier:les fameux tests SEL-B. Alors,comment est-il possible de déterminer des critères de réussite d’un examen sans avoir de références statistiques fiables et sans préalablement connaître les compétences des étudiants? C’est anormal qu’il y ait autant d’échecs pour un examen du niveau secondaire cinq. Où est le problème,à qui la faute? Il faut se pencher sur ces questions.Il faut se donner le temps pour entendre les étudiants et pour cerner leurs besoins.C’est mettre la charrue avant les bœufs que de vouloir hausser les critères de réussite sans connaître ceux que l’on veut évaluer.Il faut que les responsables se demandent si les moyens en place sont adaptés et s’ils ont,surtout,les moyens de les appliquer aux réalités universitaires. Mais voilà,malgré les critiques et les besoins,le proces-

sus à déjà commencé:de 2003 à 2006,le seuil de réussite était de 70%,contre 75% en 2007.À l’automne 2007,ce sera comme au baseball:«three strike and you’re out!»,soit au troisième échec vous êtes expulsé du programme.Encore pire,le réseau universitaire se dirige vers des normes ressemblant à celles déjà en place à l’Université Laval,c’est-à-dire un examen «diagnostic» au début des études et,advenant un échec lors de cette première tentative, une seule et unique autre chance avant de se faire expulser du domaine de l’enseignement au primaire et au secondaire. Le Centre de linguistique de l’UQAC dit vouloir prendre le temps qu’il faut pour aider les étudiants et répondre à leurs besoins.La volonté de se concerter et s’asseoir tous autour d’une même table pour trouver une solution est présente. Malheureusement,le temps et les meubles,ça coûte cher! Alors,on agit en vitesse et pour se donner bonne conscience on lance la patate chaude à quelqu’un d’autre:«C’est la faute des étudiants s’ils sont mauvais en français!»,«Le système d’éducation de l’école primaire et secondaire est mal fait!»,«Le test est trop difficile et aucune ressource n’est disponible pour nous préparer à cette épreuve!» Aussi,en tant que futurs enseignants,il serait peut-être temps que les étudiants se responsabilisent et prennent leur avenir au sérieux, ainsi que leur compétences.


MTC 1000 -

Mondialisation et citoyenneté : pour un développement durable

Plus qu’un nouveau cours, un nouveau concept

De plus en plus de gens en entendent parler.Pour certains, ce n’est qu’une vague rumeur. D’autres se sont informés et connaissent bien le projet.Près de deux cent étudiants de l’UQAC testent ce nouveau concept pédagogique.Il s’agit du premier «métacours».

La communauté universitaire a redéfini sa mission lors de la rédaction du document «Réussir ensemble - schéma directeur 2006-2011».L’institution,après un important processus de concertation, exprime sa volonté d’assumer pleinement sa responsabilité d’acteur du développement durable.L’université souhaite ainsi offrir aux étudiants une expérience de formation unique privilégiant le développement des capacités d’innovation et visant la réussite des études,cela par une approche d’apprentissage transdisciplinaire et par une prise en charge de leur développement personnel et sociétal axé sur l’engagement.

L’inscription aux métacours est pour le moment volontaire.Environ 190 étudiants s’y sont inscrits,répartis en deux groupes. Chaque semaine,ils se rendent à l’amphithéâtre pour participer à cette nouvelle expérience pédagogique.Trois professeurs se sont engagés à offrir ensemble ce premier métacours.Il s’agit de Geneviève Nootens et Hélène Vézina,professeures au Département des sciences humaines et de Claude Villeneuve,professeur en sciences fondamentales et en éco-conseil.Ils se sont entourés de deux assistants-correcteurs, Olivier Boisvert et Olivier Riffon.

Jusqu’à maintenant,la réponse des étudiants est bonne.Plusieurs sont intéressés et participent activement.Il s’agissait là d’un point critique à la réussite de l’expérience.Mais comme tout nouveau concept,une évaluation du cours est primordiale et des ajustements seront nécessaires.

Le secret du développement durable, l’adaptation et l’amélioration continue Les professeurs et les assistants sont à l’affût des commentaires des étudiants en vue d’améliorer la formule des métacours. Les étudiants actuellement inscrits sont

L’objectifde ce métacours est de faire participer les étudiants à la vie sociale,de les amener à s’informer,à se forger une idée sur des questions importantes,à exprimer leur opinion de façon éclairée et argumentée.Ces apprentissages ne sont pas faciles,mais ceux-ci demeurent à la portée de tout universitaire.Les étudiants sont amenés à se responsabiliser dans leur apprentissage en cherchant par eux-mêmes les éléments qui manquent à leur réflexion. La responsabilité de s’informer,ça fait partie des grands principes de la citoyenneté! Pour l’instant,tout porte à croire que cette toute première cohorte va y arriver. Le prochain défi sera d’assurer la pérennité du concept des métacours à l’UQAC,et de les introduire comme cours obligatoires dans tous les programmes.Seul le temps confirmera si le pari était bon.En attendant,bon succès à tous les étudiants inscrits à ce cours!

. . 3

Le contexte de mondialisation,caractérisé par un niveau d’interdépendance de plus en plus élevé dans tous les domaines de l’activité humaine,a précipité l’urgence de s’attaquer à des problèmes qui concernent l’ensemble des habitants de la planète, particulièrement en matière d’environnement et de justice sociale.Ces défis,il nous incombe de les relever en tant que professionnels,mais aussi en tant que

Un apprentissage dans l’action

invités à commenter le déroulement et le contenu du cours de façon à favoriser une réalisation optimale des objectifs pédagogiques.Par exemple,les conférenciers doivent garder en tête qu’ils s’adressent à un auditoire multidisciplinaire,dont les connaissances générales sont très variées, allant des connaisseurs aux néophytes. Pour chaque thématique abordée,on gagnerait à miser sur un partage des connaissances entre étudiants.Par ailleurs, l’amphithéâtre de l’UQAC ne se prête pas très bien aux échanges entre les étudiants. Ce serait un élément à revoir pour les prochains métacours.

.

La citoyenneté, la mondialisation et le développement durable: tout un programme

Le métacours aborde des enjeux parmi les plus fondamentaux de notre époque,à travers des conférences,des débats et des tables rondes réunissant des experts dont l’objectifest d’expliquer et d’articuler ces enjeux,de proposer des pistes de réflexion et d’action.Comme la majorité de ces enjeux exige de combiner les regards de différentes disciplines,les thématiques proposées visent à souligner la perspective transdisciplinaire et à rendre compte d’une diversité de points de vue.

Les professeurs ont déniché douze conférenciers qui oeuvrent dans des domaines variés:santé,droit,science politique, sociologie, génétique, foresterie, environnement,etc.Les conférences s’inscrivent dans l’une des quatre thématiques suivantes : pauvreté, sécurité, démocratie; société industrielle,développement durable et biodiversité;santé,génétique et démographie;nations,cultures et diversité. Pour chaque thématique,deux conférences sont présentées,suivies d’un cours consacré à l’échange et à la discussion,où l’étudiant peut s’exprimer et poser ses questions.Les étudiants doivent ensuite remettre,pour chacun des quatre thèmes, une lettre d’opinion proposant une piste d’action sur un des enjeux traités en cours. Les quatre meilleures lettres de chaque thématique seront publiées grâce à une entente avec le journal «Le Quotidien».

Le griffonnier Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi Mercredi le 21 février 2007

L’idée derrière les métacours était de permettre aux étudiants de développer des compétences générales touchant des thèmes transversaux qui concernent les gens de toutes les disciplines.Le premier métacours vise ainsi à permettre aux étudiants de développer des points de vue citoyens (plus informés et ouverts sur l’action) sur une série d’enjeux importants et sous l’éclairage de la mondialisation et du développement durable.Ce premier cours a été offert aux étudiants de toutes les disciplines.À plus long terme,il est à prévoir que des métacours seront obligatoires dans tous les programmes offerts à l’UQAC. C’est donc le début d’une grande aventure!

citoyens du monde.Il importe de comprendre ces enjeux,de pouvoir en situer les principales causes et conséquences,ainsi que leur niveau d’interdépendance dans le but de définir de façon plus éclairée et active son comportement de citoyen,quel que soit le métier exercé.


Accommodements raisonnables «Je me souviens»

555, boulevard de l’Université Chicoutimi (Québec) G7H 2B1 Local P0-3100, Casier #25 Téléphone: (418) 545-5011 poste 2011 Télécopieur: (418) 545-5336 Courriel:

journal_griffonnier@uqac.ca

Stéphanie Boivin Agente de développement: Rédactrice en chef:

Ariane Gagnon-Simard

Graphiste:

Jean-Philippe Boulet

Conception des Julie Sheinck Jean-Philippe Boulet En-têtes: Conception de Stéphanie Boivin Ariane Gagnon-Simard la une: Jean-Philippe Boulet

Caricature:

Anne-Marie Racine

Publicité:

Stéphanie Boivin Thierry Gagnon

Correction:

Stéphanie Boivin Katy Duchesne Julie Gagnon Thierry Gagnon

Ariane Gagnon-Simard

Photographie:

Journalistes:

Stéphanie Boivin

Ariane Gagnon- Simard Thierry Gagnpn Rosa Kouri Jean-Philippe Boulet Mélina Gaudreault Ariane Gagnon-Simard

4 . Mercredi le 21 février 2007 . Le griffonnier . Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi

Thierry Gagnon Réjean Godin Olivier Guern David Guillemette Julie Hervieux Sophie Lapointe Vincent Morin Olivier Riffon Impression:

Imprimerie Le Réveil

Tirage:

3000 copies

Les propos contenus dans chaque article n’engagent que leurs auteurs. Dépôt légalBibliothèque Nationale du Canada Bibliothèque Nationale du Québec Le Griffonnier est publié par les Communications Étudiantes Universitaires de Chicoutimi (CEUC)

Prochaine parution: Le mercredi 21 mars 2007 Tombée des textes: Le lundi 12 mars 2007, 17h Tombée publicitaire: Le vendredi 19 mars 2007, 17h

C’est depuis environ quatre ans que le terme juridique «accommodement raisonnable» est sorti des palais de justice pour devenir une véritable polémique surexposée. Émissions de télévision et de radio, des tables rondes, des articles pardessus articles, des tribunes téléphoniques, et j’en passe.Chaque Québécois, races et religions confondues, a son mot à dire sur le sujet ou a déjà vécu une situation où il a dû s’accommoder ou être accommodé.Dans un Québec qui désire s’ouvrir au monde et face à la montée des identités de toutes sortes, il devient difficile de faire la part des choses.Pourtant, la première chose à faire ne peut être autre que de se «raccommoder» avec soimême pour ainsi mieux comprendre les autres.

Qui sommes-nous? Arrivés par bateaux de France dès 1608 pour coloniser une terre nouvelle promettant un avenir meilleur,les Canadiens français étaient avant tout des «immigrants».Bien loin de toutes les richesses et des mondanités européennes,nos ancêtres ont défriché leur petit lopin de terre et appris à vivre avec les rigueurs de l’hiver.Ils ont rencontré un peuple avec une culture ancestrale parfaitement adaptée à leur environnement:les Amérindiens.Forts de leur soi-disant statut de «peu-

ple européen civilisé»,certains Canadiens français ne se sont pas gênés pour exploiter le peuple amérindien et tenter de le convertir à une religion supposément meilleure que toutes les autres croyances. Revirement de situation,les Anglais nous envahissent et notre Mère patrie,la France,laisse tomber ses colons d’Amérique, principalement pour investir ailleurs.Trop peu en nombre et par manque d’armement,nous perdons la bataille des Plaines d’Abraham en 1759.Avec le Traité de Paris en 1763,nous devenons officiellement «propriété de la Grande-Bretagne», qui tentera par tous les moyens de nous assimiler.Les Canadiens français perdent alors le droit de pratiquer la religion catholique, de parler le français ainsi que d’utiliser les lois issues de la France.Voici l’expression historique qui qualifie véritablement bien notre condition à cette époque:nous étions des «nègres blancs d’Amérique». En 1774,nous avons pour la première fois goûté aux bienfaits des accommodements raisonnables,au sens fréquemment utilisé.Avec l’Acte de Québec,les Anglais nous ont permis de reprendre le droit civil français,la langue de Molière ainsi que la liberté de religion.Depuis,nos deux peuples dits «fondateurs»,français et anglais,cohabitent puisque les Amérindiens comptent généralement pour du beurre dans l’histoire,cohabitent. Cette cohabitation ne se fait pas sans heurts même de nos jours, mais en général,on ne peut pas nier d’être capables de vivre ensemble. Ce brefhistorique nous rappelle que les accommodements raisonnables sont bien loin d’être une nouveauté moderne de notre civilisation bien-pen-

sante.L’analogie n’est pourtant pas bien difficile à faire:nous, dans le sens large et sans connotation raciste,les descendants des premiers colons,avons été des immigrants.Nos ancêtres ont vécu la difficile réalité de s’adapter à un nouveau milieu, austère,où se tailler une place semble parfois impossible.Sous l’occupation anglaise,nous avons eu le statut de moins que rien dont les coutumes étaient considérées comme tellement inférieures qu’il valait mieux les effacer.Pourtant,n’est-ce pas le traitement que quelques colons français avaient antérieurement infligé aux Amérindiens?

Charte et discrimination En tant que peuple canadienfrançais,nous avons dû défendre nos droits et les crier haut et fort pour les faire entendre jusqu’en Angleterre. Aujourd’hui,avec la Charte des droits et libertés de la personne du Québec,chaque Québécois est protégé contre les diverses formes de discrimination envers la religion,le sexe,la race,l’orientation sexuelle,etc.Le but précis des accommodements raisonnables,est,du point de vue juridique,une protection de plus contre la discrimination. Selon le site d’Éducaloi,dont le but est de rendre plus accessible certaines notions de droit, l’accommodement raisonnable est considéré à tort comme un «compromis en matière d’intégration et de religion».En fait, ce site explique clairement que ce dernier consiste en «une mesure corrective qui vise à assurer qu’une personne puisse avoir accès aux mêmes emplois, établissements ou services que les autres,peu importe ses caractéristiques personnelles:âge, handicap, religion, langue, etc.». Pour être considéré comme raisonnable, l’accommodement

ne doit en aucun cas «imposer une contrainte excessive»,par exemple entraîner de lourdes dépenses,pour l’organisme ou l’entreprise en question.De plus,comme l’explique Éducaloi,il est important de spécifier que de tels accommodements se font «au bénéfice des individus et non des groupes». Le site précise également qu’il faut faire une distinction entre «accommodement raisonnable» et «mesure d’intégration». L’accommodement est un correctifapporté à une situation discriminatoire.Un exemple très simple est lorsque qu’une entreprise permet à une personne aveugle d’avoir son chien-guide à ses côtés sur son lieu de travail. Si la cafétéria de l’université décide de mettre des mets africains au menu une fois par semaine,cela n’est pas un accommodement raisonnable qui vise à satisfaire les gens de cette nationalité,mais bien une mesure d’intégration. Pour plus educaloi.qc.ca

d’information:

Juste milieu Dans le cas des accommodements raisonnables,j’adopte la doctrine d’un journaliste bien connu du Griffonnier:celle de juste milieu.Chaque situation doit être analysée séparément des autres,selon les acteurs et les conséquences impliquées.Il est certain que si le Québec veut demeurer une nation ouverte, elle doit se doter de lois qui protègent sa population dite «de souche» autant que les nouveaux arrivants ou que les «immigrants» et leur famille qui vivent parmi nous depuis 30 ans.L’important,c’est de garder en tête notre histoire québécoise où nous avons discriminé et avons été discriminés.Maintenant,que désirons-nous pour notre avenir national?


Frais de scolarité, un débat social s’impose Dans l’ambiance préélectorale qui règne au Québec et au Canada, il y a fort à parier que la question des droits de scolarité gagnera en importance dans les médias et les discours.Les étudiants restent un bassin d’électeurs important… à moins que cet enjeu ne soit surpassé par les accommodements raisonnables!

Dans le débat sur les frais de scolarité,plusieurs options s’affrontent.Certains tiennent à tout prix au maintien du gel des frais.D’autres croient que le dégel est la solution au sousfinancement des universités. Certain proposent l’indexation des frais de scolarité comme compromis,alors que d’autres exigent la gratuité scolaire pour garantir l’accès à tous aux études supérieures.

Dans le cadre de cette journée d’action pour l’éducation,Jack Layton a accepté de discuter avec des journalistes étudiants de la position du Nouveau parti démocratique (NPD) sur cet enjeu.Pour le NPD,l’éducation post-secondaire est un bien public,qui doit rester abordable.Le parti souhaite qu’il y ait plus de professeurs et qu’ils soient mieux encadrés.Il voudrait voir diminuer la valeur des dettes des étudiants,afin de leur offrir de meilleures perspectives d’avenir. Il a rappelé que l’an dernier, Denise Savoie,critique en matière d’éducation,avait proposé un projet de loi visant à améliorer l’accessibilité aux études et la qualité de l’enseignement.Ce projet comprenait trois composantes ma-jeures.La première était la création d’un régime de bourses fondé sur les besoins des étudiants afin de minimiser l’endettement.Le parti veut ainsi abolir le programme Épargnes-Étude et les crédits d’impôts pour les manuels scolaires,qui profitent principalement aux étudiants nantis.Le NPD propose plutôt un système qui assure une bourse de 1 500$ pour chaque année d’étude aux étudiants à faibles revenus.

Le NPD considère qu’il est urgent d’agir dans ce dossier. Jack Layton a dénoncé les intensions des libéraux du Québec de procéder à un dégel des frais de scolarité.Il croit que le Québec aura la possibi-lité de maintenir le gel si le gouvernement conservateur respecte sa promesse sur les transferts fédéraux pour l’éducation. Jack Layton rappelle que son parti possède la balance du pouvoir au parlement,ce qui lui permet d’influencer les politiques.Selon lui,si Stephen Harper veut rester au pouvoir,il doit être ouvert et s’assurer qu’il y aura des transferts significatifs pour l’éducation.Le NPD veut toutefois attendre de connaître le montant des surplus budgétaire avant d’exiger un montant particulier pour ces transferts afin de respecter sa politique d’un budget équilibré. Par contre,si le gouvernement choisit de réduire les impôts ou les taxes au détriment des transferts pour l’éducation,le NPD n’appuiera pas le budget des conservateurs.L’objectif ultime du parti est de restaurer le montant des transferts au même niveau qu’avant le gouvernement Chrétien,soit de 4,9 milliards.

À quand le débat? Le NPD veut que le gouvernement canadien fasse sa part pour favoriser l’accessibilité aux études.C’est pourquoi il propose d’importantes bonifications au régime d’aide financière.Il veut aussi s’assurer que les provinces aient les moyens de leurs ambitions en augmentant de façon significative les transferts fédéraux.Sans se prononcer pour la gratuité scolaire,il est clairement en faveur de la diminution des frais de scolarité.

L’éducation étant une compétence provinciale,cela ne nous éclaire donc pas sur les choix qui s’offrent aux Québécois.Le débat est nécessaire,car il s’agit bel et bien d’un choix de société. Comme dans tous les débats, tous les arguments sont légitimes.Il est important de prendre le temps d’écouter les autres et surtout,de respecter les opinions contraires aux nôtres.Les dialogues de sourds et les discours dogmatiques ne mèneront à rien, sinon à des frustrations et à des incompréhensions.

.

Il s’agit donc d’un débat

Jack Layton se prononce

La seconde composante du projet de loi était l’augmentation importante des transferts fédéraux pour l’éducation. Cela permettrait aux provinces de geler ou d’abaisser les frais de scolarité et de réinvestir dans certains secteurs pour améliorer la qualité des services,selon leurs propres priorités.Enfin le projet de loi proposait la refonte en profondeur du Régime canadien d’aide financière aux étudiants,afin de le rendre plus souple et plus accessible.

Le griffonnier Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi Mercredi le 21 février 2007

Prendre position n’est pas si simple.Il est vrai que plusieurs étudiants ont amplement la capacité de payer leurs études, mais d’autres ne peuvent se permettre le montant des frais à payer.S’il est vrai que l’éducation est un investissement qui rapporte à la société,il est aussi vrai qu’il rapporte surtout à celui ou celle qui s’investit dans ses études. Malgré tout,pour plusieurs,le poids des dettes d’études est très lourd,autant financièrement que moralement.

sérieux et complexe,qui doit être fait dans le respect et l’écoute,en prenant tout le temps nécessaire.Pour l’instant,cet enjeu surgit surtout en période électorale.D’ailleurs,les menaces grandissantes d’élection au fédéral ont poussé des jeunes à manifester pour l’éducation lors d’une journée d’action nationale tenue le 7 février dernier.

Jack Layton s’affiche clairement en faveur d’une diminution des frais de scolarité.

. .5


Nouvelles en Bref Pavillon de services sur la glace Depuis le 15 janvier dernier,le Mouvement des Associations Générales des Étudiants (MAGE) de l’université a mis de côté le projet d’un Pavillon de services qui serait érigé près du Pavillon sportif.La raison de son retardement est que les promoteurs du projet ne respectaient pas les conditions d’investissement du Conseil central.De plus,le président du MAGE-UQAC,Guillaum Dubreuil,nous confirme qu’au fil du temps,le projet avait grandement changé.Le projet initial présenté devant le Conseil central au mois d’octobre n’était plus du tout le même.Des ajouts ont été faits de la part des promoteurs,laissant la place à de nouveaux projets,tel qu’un gymnase afin qu’un club de gymnastique puisse effectuer ses activités.Le projet est encore en vigueur,mais la position du Conseil central reste la même afin de débloquer l’investissement.Il se peut tout de même que les promoteurs mettent en branle le projet sans l’investissement du MAGE-UQAC de 550 000$.Un dossier à suivre sur lequel Le Griffonnier vous tiendra au courant durant les prochains mois.

Investissement de 20000$ en équipements Le Baruqac a fait l’acquisition de trois nouvelles télévisions en plus d’une console de son.Pour les chanteurs en herbe,le bar universitaire s’est doté d’une machine de karaoké.D’après le président du MAGE-UQAC,Guillaum Dubreuil,l’acquisition est importante car une baisse de clientèle se faisait sentir au sein de l’organisation depuis ces derniers temps.L’objectifest d’encourager la clientèle à prendre part aux activités se déroulant durant la semaine.

6 . Mercredi le 21 février 2007 . Le griffonnier . Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi

De plus,cet investissement a permis l’achat de cinq autres téléviseurs.Ceux-ci seront placés dans le centre social.Le président affirme qu’ils serviront à mousser les «party» des associations étudiantes par des messages publicitaires.Également,dans le centre social, des jeux de lumières ont été achetés pour les spectacles .Du côté de la cafétéria,du nouveau matériel informatique permet aux responsables de faire une meilleure gestion.

É lec tio ns 2 007

Le mouvement étudiant se prononcera

Êtes-vous du genre à vous préoccuper de ce qui se passe dans l’institution que vous fréquentez? Aimeriez-vous vous impliquer, superviser certains dossiers ou encore faire la gestion des cotisations étudiantes du MAGEUQAC? Si vous êtes débrouillards et que vous aimez relever des défis, voilà votre chance de joindre vos forces au mouvement étudiant! Le temps n’est plus à la passivité ou à ceux qui préfèrent geindre dans leur coin. L’heure est enfin arrivée de vous faire entendre et de vous manifester dans notre société démocratique.Le Comité des élections 2007 tient à vous informer que la période d’ouverture des candidatures pour les postes d’exécutifet d’administrateurs du MAGE-UQAC se tiendra du 27 février au 20 mars prochains.Dès lors, vous aurez la chance de postuler pour un des postes dont vous aimeriez occuper les fonctions.Les postes seront ouverts à tous les étudiants inscrits à l’UQAC.Vous pouvez consulter la description des postes en vous référant au site Web www.mageuqac.com ou en vous présentant au secrétariat du MAGE,situé dans le fond du centre social. Mais en fait,le MAGE-UQAC,c’est quoi? Il s’agit du Mouvement des Associations Générales Étudiantes.Ce regroupement est formé d’étudiants qui sont élus démocratiquement et qui s’impliquent afin de défendre vos droits et intérêts et ce,en travaillant en partenariat pour assurer une force de cohésion avec les autres mouvements étudiants,notamment au sein de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ). Avec les questions du dégel des frais de scolarité et de l’augmentation des frais afférents,il est d’autant plus important d’élire des représentants étudiants qui pourront faire entendre notre voix.Le MAGE-UQAC supervise aussi la gestion des services que notre mouvement étudiant a mis sur pied au fil du temps (cantine étudiante, Baruqac, reprographie, cafétéria!).

photo : Thierry Gagnon Le Baruqac s’est doté de nouvelles télévisions pour augmenter sa clientèle.

Bonne période d’élections! Vos officiers d’élections 2007


Un colloque fait plus que bonne figure Et voilà! La quatrième édition du Colloque Interuniversitaire sur l’Action Environnementale et le Développement Durable est déjà terminée.Plusieurs en sont déjà nostalgiques et incontestablement satisfaits.Plus d’une centaine de participants était de la partie.L’événement s’est déroulé du 18 au 21 janvier derniers au centre de villégiature du Lac Pouce ainsi qu’à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC).

Le but premier de ce colloque? Échanger sur divers sujets environnementaux,établir des liens avec plusieurs autres universités,soit une douzaine à travers le Québec ainsi qu’avec les cégeps de la région et bien entendu,d’en apprendre en matière de développement durable. Les quatre volets du colloque étaient:élaborer une stratégie de développement durable,concevoir un projet de développement durable,intégrer les pôles du développement durable et agir sur le terrain.Ils ont permis à tous et chacun de partager leurs expériences,leurs travaux et leurs projets en cours et/ou accomplis essentiellement à l’intérieur du volet choisi.Le partage de ces expériences a été fondamental.Il n’est pas toujours facile de partir à zéro pour monter un projet! Il suffit parfois d’un petit coup de pouce de l’extérieur pour comprendre,pour réaliser,pour planifier,pour se lier à d’autres

instances et pour voir que nous ne sommes pas seuls ayant un même sujet nous tenant tant à coeur,soit l’environnement! Cette fin de semaine a été non seulement un succès par sa variété de conférences et d’ateliers, mais également par l’organisation de diverses activités originales. D’ailleurs,les résumés des conférences seront disponibles sur le site Internet du Comité Environnemental de l’UQAC.La participation de quelques personnes du programme de plein air à photo : Rosa Kouri l’UQAC a été très appréciée et ce,par la création Plusieurs étudiants ont participé au colloque avec enthousiasme. du Gym Tonus à l’expants ont repris leurs activités dans leur université térieur après l’heure du dîner,histoire de faire digérer respective avec une extraordinaire motivation.Le toute cette nourriture.L’ambiance du Lac Pouce et les Comité Environnemental de l’Université du Québec à glissades au moment des pauses,le groupe invité en Chicoutimi a également remis le flambeau avec joie et soirée, Mosaïque,les sorties au Café Cambio ainsi que la fierté pour la cinquième édition du Colloque Tour à bières ont également donné une énergie toute Interuniversitaireà l’Université McGill.Selon les dires,il particulière à l’événement.Chose certaine,la chaleur, croit maintenant avoir tout un défi à relever,car l’intérêt et la sympathie des participants et bénévoles Chicoutimi a élevé la barre de plusieurs crans.Ne vous étaient bel et bien au rendez-vous! en faites pas,ils seront prêts! Encore une fois,bravo à tous les participants et bénévoles qui ont fait de ce colC’est avec cette énergie constante et enivrante que loque un grand succès! tous,participants et bénévoles,sont retournés dans leur demeure,repus et motivés.Dès leur retour,les particiComité environnement :www.uqac.ca/cenviro

Mot du MAGE-UQAC

Vos représentants étudiants et une partie de la direction de l’établissement d’enseignement ont récemment échangé sur la question.À la base,le ministre de l’Éducation,Jean-Marc Fournier,demandait aux institutions de consulter les associations étudiantes sur le sujet.À la grande surprise des officiers du MAGE-UQAC,l’UQAC s’est contentée de présenter le dossier.L’institution cherche à imposer aux étudiants une hausse des frais afférents de plus de 107$ par session.Si le tout est officialisé,cette facture salée sera transmise aux étudiants dès l’automne 2007. La semaine dernière,le MAGE-UQAC a réclamé une seconde rencontre avec la direction.Pour tout savoir, suivez les informations diffusées par vos associations modulaires dans les prochaines semaines.Par l’entremise du Conseil central,vos représentants modulaires pourront se positionner sur la question.

.7

Le MAGE-UQAC vous convie à une Assemblée générale spéciale le mercredi 21 février à 11h30 au centre social.Seul point à l’ordre du jour:la gratuité scolaire.L’AGS a lieu pour faire suite à une demande d’étudiants souhaitant renverser la position sur le gel des frais de scolarité.Votre présence se veut d’une grande importance puisqu’à l’aube d’une campagne électorale provinciale,le débat sur les frais de scolarité risque

Depuis quelques semaines déjà,les institutions laissent planer la possibilité d’une hausse prochaine des frais afférents.Ces frais sont des moyens pris par les universités pour contourner le gel des frais de scolarité en place depuis 1993-1994.

.

Assemblée générale spéciale

Frais afférents

.

Le Festival étudiant 2007 est de retour du 19 au 22 mars sous le thème des «Olympiaques» 2007.Pour cette 17e édition,le comité organisateur vous a concocté une programmation des plus diversifiée.Les nombreuses activités permettront aux associations étudiantes de se disputer la première place tant convoitée de ce festival où la franche camaraderie est de mise.Le comité organisateur vous invite à participer en grand nombre aux festivités dont le coup d’envoi sera donné le lundi 19 mars à 10h au centre social. Pour obtenir plus d’informations sur la programmation et vous inscrire,n’hésitez pas à consulter les membres de votre association modulaire.À noter que chaque association doit remettre ses inscriptions pour l’ensemble des activités au plus tard le 13 mars 2007 à midi!

d’être des plus enflammé.Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter les officiers du MAGE-UQAC.

Le griffonnier Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi Mercredi le 21 février 2007

Festival étudiant 2007


Une cinquième pour le Coq à l’Art Ils mettent leurs tripes sur la place publique.Après trois ans d’études dans le domaine des arts, mélangeant expertise et interdisciplinarité, les étudiants du B.I.A.(bac interdisciplinaire en arts) vont montrer ce qu’ils ont dans le ventre. Du cinéma au théâ-tre, de l’art numérique au design, de l’art visuel à la gestion, le 5 e festival

«Du Coq à l’Art» des étudiants en arts de l’UQAC promet beaucoup tant par sa diversité de programmation que par son gage de qualité.

8 . Mercredi le 21 février 2007 . Le griffonnier . Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi

Plus d’une trentaine de finissants vous en mettront plein la vue...

Trois ans à expérimenter, à peaufiner leur art,à trouver leur voix afin d’aboutir là,en fin de bac,avec leurs créations qui seront servies sur un plateau d’or au grand public,l’imposant festival des finissants en art de l’UQAC revient encore cette année avec la même intensité que l’an dernier. Ils ne seront pas moins de 35 jeunes artistes de la relève à présenter leurs créations vidéo,leurs réalisations théâtrales,leurs travaux visuels d’exposition et de folies créatives condensées en un é v è n e m e n t unique. Le monde des festivals,étant ce qu’il est,se présente plus souvent qu’autrement par une voix connue qui représente l’évènement:un porte - p a ro l e . L’ a n passé, c’était Loco Lo c a s s q u i r e m plissait ce rôle.

Participant aux vernissages d’expositions au cou-rant du précédent festival,le groupe a su créer une ambiance des plus festive lors du «party universitaire» du jeudi soir.Cette année,c’est ni plus ni moins que le groupe Galaxie 500 qui associe son nom et sa présence au festival «Du Coq à l’Art» et qui, lui aussi,saura s’imposer sur la scène du centre social demain soir,soit le jeudi 22 fév rier. Somme toute,deux groupes d’étudiants en cinéma présenteront leur travail vidéo au courant des festivités à l’auditorium P0-5000.En parallèle à ces évènements,trois différentes pièces théâtrales, un vernissage,des soirées cabaret,une soirée country et le spectacle de Galax ie 500 (introduit en première partie par le groupe «Garage Band») auront lieu tout au long du festival.Il se tiendra à partir du mercredi 21 février jusqu’au samedi 3 mars inclusivement et ce,à différents endroits dans l’université.

Deux pièces ont déjà été présentées dans le cadre du festival, soit Destins Croisés de Stéphane-Frédérick Germain et L’étape d’Alexandre Fecteau,qui ont toutes deux récoltées un succés fantastique.La qualité et l’originalité étaient au rendez-vous! À noter que le festival s’est construit un site web très intéressant qui présente tous les artistes exposants (avec courte biographie et quelques réalisations produites au cours de leur Bac.) Vous pourrez y accéder à l’adresse suivante: www.ducoqalart.ca Bon spectacle!

Le groupe Galaxie 500 sera en spectacle le jeudi 22 février dès 22h30 au centre social


Ba bel

Un tourbillon d’émotions

Alejandro Gonzalez Inarritu est un nom déjà connu auprès des cinéphiles pour avoir réalisé deux films marquants: 21 grammes et Amours chiennes.Reconnu pour faire des films lourds en émotions, ce dernier nous revient en force avec Babel.

Deux jeunes garçons tirent sur un autobus dans le désert marocain et touche une touriste américaine (Cate Blanchett).Alors que son mari (Brad Pitt) fait tout ce qu’il peut pour la sauver,leur nounou mexicaine est confrontée à un dilemme impliquant les deux enfants sous sa garde.On se déplace ensuite à Tokyo,où une adolescente japonaise,sourde et muette,vit un conflit avec son père et sa sexualité.Quatre histoires remplies d’émotions,liées par un même événement,où l’on constatera un même désarroi dû à un manque de communication.

Encore une fois,Inarritu nous offre un film percutant,rempli d’humanité et d’émotions,démontrant que la bêtise humaine et la grande difficulté des hommes à communiquer entre eux peuvent déchaîner des tragédies.

Tout d’abord,nous sommes impressionnés par les magnifiques paysages.En effet,la mise en scène est soignée et fait ressortir la richesse et les couleurs particulières des lieux et des personnages.La direction des acteurs est formidable.Bien que la per-

formance de Brad Pitt soit excellente,la mention revient à la jeune japonaise qui est,à mon avis,totalement éblouissante. Le récit se déroule dans quatre lieux distincts et bien que ce soit un élément particulièrement intéressant du film,nous avons de la difficulté à comprendre la pertinence du volet se déroulant à Tokyo.En effet,la majeure partie du film qui est consacrée à l’histoire de cette jeune fille sourde et muette est brillamment réalisée, mais un peu accessoire à l’intrigue principale du film.Le principal point négatifest sans doute que certains moments manquent de profondeur alors que d’autres traînent un peu en longueur. Malgré tout, Babel est un film génial où l’émotion est au rendezvous.Une œuvre à voir ne seraitce que pour constater que l’incompréhension du monde est parfois beaucoup plus présente que la compassion… www.movieweb.com Un film troublant, tellement qu’il se rapproche de la réalité.

Un nouveau choix s’impose

www.techdigest.tv Le lecteur hybride BH100 de LG sait lire les disques Blu-Ray et HD-DVD.

. 9

Les deux nouvelles technologies ont à peine fait leur apparition qu’on en connaît déjà une autre qui pourrait prendre leur place d’ici quelques années. Optware, une des sociétés travaillant sur les disques holographiques, vient d’annoncer qu’elle était la première à avoir réussi à enregistrer une vidéo complète sur un disque HVD (Holographic Versatile Disc) pré-formaté. Ces solutions seront toutefois réservées aux professionnels, puisque les graveurs

holographiques seront pro- bien plus abordables que le posés aux alentours de disque holographique. Il 8000 à 10 000 dollars, est tout de même bon de alors que les disques de savoir qu’une telle innova300 Go sont prévus aux tion existe. alentours de 100 dollars. Le consomm a t e u r moyen devra donc se contenter du Blu-ray et de l’HD-DVD www.punkito.com qui seront des formats HVD : 300 Go de données VS DVD-R : 4,7 Go. coûteux, mais

.

Le choix s’impose non seulement pour les consommateurs, mais aussi pour les producteurs de films qui jouent un rôle crucial dans la survie ou la disparition de cette technologie. Walt Disney a déjà fait savoir qu’il opterait pour Blu-ray, une excellente nouvelle pour Sony. Pour les consommateurs, le gros problème est qu’ils doivent changer non seulement leur lecteur,

mais ils devront aussi avoir une télévision qui puisse fonctionner en mode haute définition, un achat qui n’est pas encore accessible à tous. De plus, les prix d’un lecteur de disque neuf connaissent une légère hausse.

.

De tels disques disposent de 15 à 30 Go pour le HD-DVD et de 25 à 50 Go pour le Blu-ray. Une hausse très intéressante quand on regarde la capacité du DVD qui est d’environ 4 Go. Il est tout de même rassurant de savoir que des ingénieurs travaillent sur le fait que les prochains lecteurs pourront lire le DVD, le HDDVD et le Blu-ray.

Cependant, le prix serait exorbitant et les producteurs du lecteur hybride ont quelques pro-blèmes avec la conception, puisque jumeler plusieurs technologies semble plus difficile que prévu. Quelques lecteurs ont commencé à être annoncés sur le net et le prix se chiffre en moyenne dans les 600 euros, soit environ 915 dollars canadiens.

Le griffonnier Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi Mercredi le 21 février 2007

La technologie ne cesse d’innover à un rythme effréné.Les disques DVD que nous connaissons commencent déjà à être dépassés.En effet, les nouveaux disques Blu-ray et HD-DVD font leur apparition et prennent leur place sur le marché.


La communication fait du bien aux aînés Les personnes âgées sont souvent victimes de solitude.Depuis 1992, l’Association québécoise de défense des droits des retraités et des pré-retraités (AQDR) de Chicoutimi tente de remédier à la situation avec son service de «bonjours quotidiens».

Chaque matin,une cinquantaine de bénévoles réchauffent le cœur des personnes âgées en prenant de leurs nouvelles par téléphone.«Certaines ont seule-

ment besoin d’être rassurées tandis que d’autres veulent jaser plus longuement avec les bénévoles»,précise la coordonnatrice de l’AQDR à Chicoutimi, Gabrielle Girard.Une personne bénévole appelle toujours les quatre mêmes aînés ce qui permet la création de liens. Les aînés participant aux «bonjours quotidiens» sont

Con cent ratio n des médias

Continuez le débat!

1 0 . Mercredi le 21 février 2007 . Le griffonnier . Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi

«Les mouvements de propriété dans l’industrie des médias se succèdent à un rythme très rapide et atteignent une ampleur de plus en plus grande.Le phénomène de “convergence”fait en sorte que naissent de véritables empires médiatiques, présents dans tous les types de médias.»

La convergence,d’un point de vue sociopolitique, soulève des critiques touchant les conséquences que peuvent avoir sur la qualité du débat démocratique le fait qu’une entreprise détienne plusieurs médias et exerce ainsi un plus grand contrôle sur l’information.On comprend que,dans la perspective d’une saine démocratie,où la diversité des opinions,des points de vue,des voix,est un principe essentiel,le fait que l’un des acteurs principaux d’un secteur des médias devienne l’acteur de premier plan dans un autre secteur n’augure rien de bon.Il s’agit ici de propriétés croisées.

Pluralisme Le pluralisme est une doctrine qui admet la nécessité de postuler plusieurs principes pour expliquer la

constitution du monde et affirme que les êtres qui le composent sont irréductibles à une substance unique et absolue.Pour aller à l’essentiel,le pluralisme fait référence à la concurrence pacifique,mais animée et vivante,des divers groupes et courants sociaux qui composent et structurent la société.Comme le politologue français Georges Burdeau le rappelle :«les sociétés occidentales sont pluralistes en ce sens que, d’une part,elles considèrent comme naturelle,et au fond heureuse,la variété sociologique du milieu politique et que,d’autre part,elles tiennent pour une valeur éminemment respectable l’autonomie de la personne humaine». Ce pluralisme est donc à la fois social et spirituel.Il admet comme un état de fait la diversité des catégories sociales avec les représentations qui leurs sont propres. De plus,il se renforce en adhérant à une philosophie dont la garantie d’offrir à l’intégrité des «familles spirituelles» n’est en définitive qu’une manière de protéger les originalités individuelles contre l’asservissement à un ordre totalitaire.Comme ces considérations le laissent supposer,le pluralisme constitue une valeur clé de la société démocratique.Il s’exprime par des traits idéologiques, politiques, économiques et organisationnels qui conditionnent et déterminent parfois l’évolution même des sociétés modernes.

Convergence Il n’y a pas de solution miracle au problème de la concentration des médias qui met en danger la démocratie.C’est par un ensemble de mesures émanant de sources diverses que l’on s’assurera que les médias assument leur responsabilité sociale et offrent des informations diversifiées et de qualité essentielles aux citoyens et à la vie démocratique.Le marché sans règles peut conduire aux pires excès et faire de l’information un simple commerce. La réglementation étatique trop poussée peut aussi mener au musellement des médias. L’auto-réglementation requiert la collaboration des médias,des journalistes et peut aussi nécessiter l’aide de l’État,si ce n’est un encadrement législatif.«Après trente ans d’observation,écrit l’expert français en matière d’autoréglementation Claude-Jean Bertrand,j’en suis venu à la conclusion que la seule stratégie permettant d’espérer obtenir des médias de qualité dans la société libérale,était d’adopter conjointement les trois approches,c’est-à-dire le marché,la réglementation et la déontologie.Ce principe une fois admis, conclut-il,la difficulté majeure consiste à les associer en des propositions qui conviennent à l’environnement culturel.» Le débat n’est pas fini,mais le juste milieu semble encore être la solution.

généralement recommandés par le CLSC.D’autres y prennent part en raison d’une demande de la part de la famille.«Le service contribue à briser l’isolement des personnes âgées,car la plupart sont seules. Certaines demeurent à leur domicile alors que d’autres sont en résidence.Malgré tout, il est difficile pour elles de se créer un réseau social», déplore Mme Girard. Depuis un peu plus d’un mois,l’AQDR de Chicoutimi offre un nouveau service appelé les «bonsoirs quotidiens».«Lorsque la pénombre arrive,plusieurs aînés tom-bent dans un état de panique.Nous avons décidé de créer le service des bonsoirs à la suite d’une étude du CLSC et de l’hôpital», explique la coordonnatrice. Les «bonjours quotidiens» sont actuellement effectués par 57 bénévoles,dont certains étudiants du baccalauréat en travail social de

l’UQAC.Selon Gabrielle Girard,en raison du fort taux de roulement,il en faudrait au moins une dizaine de plus.«Nous aurions besoin de beaucoup plus de bénévoles.Tout le monde peut participer», affirme-t-elle. Les bénévoles reçoivent à quelques reprises des formations,par exemple sur la prévention du suicide.«Si un bénévole s’aperçoit que la personne âgée est déprimée ou qu’il y a un quelconque problème,il m’appelle et nous prenons les mesures nécessaires»,ajoute Mme Girard. Pour ceux et celles qui sont intéressés à participer aux «bonjours quotidiens» ou aux «bonsoirs quotidiens»,vous pouvez communiquer avec l’AQDR au 543-8347.Seule-ment quelques minutes de votre temps peuvent illuminer la journée entière d’une personne qui se sent seule.

www.google.ca Un seul petit coup de téléphone peut faire des miracles au quotidien!


Tell e est mo n o pinion Notre vision du monde dépend de nombreux facteurs dont je n’élaborerai pas les divers aspects.Elle est souvent dictée par ce que nous vivons.Il faut donc être capable, pour pouvoir comprendre ce que nous sommes, de s’extraire de notre propre situation.

La méfiance dont nous sommes parfois la victime, parfois le bourreau,provient du niveau de confiance que nous avons les uns envers les autres.Ce degré de confiance est fragile et il suffit parfois d’un seul évènement pour le briser.

osseuse sont également au rendez-vous. Alors,comment un organisme supposé nous protéger laisse passer cela? En plus,ce médicament ne protège pas contre les maladies pouvant être transmises sexuellement. Un conseil,protégez-vous intelligemment et ne prenez pas la chance de détruire votre avenir en devenant infertile, en attrapant le cancer ou encore l’ostéoporose.À noter que l’ostéoporose peut se manifester dès le commencement de la prise de ce médicament et devenir irréversible après seulement deux ans.Tout comme l’infertilité permanente.Il est peut-être temps que quelqu’un fasse son travail comme il le faut.

Comment de tels médicaments ont pu se retrouver sur le marché? Une seule et unique raison:l’argent.Lorsqu’une compagnie investit plusieurs millions de dollars, parfois même des milliards, pour la recherche et le développement de produits pharmaceutiques et que son produit est par la suite déclaré dangereux,croyez-

vous que la santé publique pèse beaucoup dans la balance? Parfois,mais certaines concessions sur certains médicaments sont quelques fois douteuses.On se demande combien ils ont payé et à qui pour pouvoir mettre sur les tablettes leur produit vous rendant infertile à vie,vous donnant l’ostéoporose ou encore,vous tuer par crise cardiaque? Plusieurs médicaments sont dangereux car leurs effets sur le corps humain sont trop forts.Bien sûr,certains per-

mettent de «guérir»,mais nous sommes souvent considérés comme des humains de laboratoire par ces entreprises pharmaceutiques. Certains médicaments sont donnés par des médecins qui font confiance à ceux qui leur ont expliqué le médicament.Le lobbyisme en haut lieu est parfois très puissant et pas nécessairement très éthique, car comme vous le savez, «l’argent n’a pas d’odeur,sauf celui du sang».Un conseil: informez-vous régulièrement et de diverses sources.

Il faut toujours bien se renseigner à propos des médicaments.

.

Un autre exemple est l’existence actuelle du Vioxx sur le marché.Ce médicament a été retiré des tablettes le 30 septembre 2004 car il pouvait causer la mort.Des experts ont lancé «un super avertissement» contre ce médicament qui a ensuite été retiré par son fabricant,Merck,à la suite de recherches entreprises par ce dernier.Celles-ci ont permis de découvrir sa forte propension à provoquer des accidents cardiovasculaires. S’il a été jugé que le Celebrex et le Bextra présentaient moins de dangers,à condition d’en limiter la consommation à une dose normale de 200 mg (à 400 mg,les dangers d’acci-

dents cardiovasculaires ont été démontrés),il n’en demeure pas moins que l’accès à ces médicaments doit être limité ou même proscrit.

Le griffonnier Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi Mercredi le 21 février 2007

La confiance en Santé Canada,par exemple,ne doit pas être totale.Bien sûr,l’organisme est souvent fiable, mais pas toujours.Par exemple,l’existence sur le marché du DEPO-PROVERA.Ce médicament qui est utilisé pour empêcher la grossesse peut vous rendre infertile pour la vie.Ainsi,une jeune fille qui choisit de prendre ce traitement pour des raisons personnelles pourrait se voir à tout jamais empêchée d’avoir des enfants.Cancer du sein et perte de la capacité

Rat de laboratoire

. . 11

Les compagnies pharmaceutiques nous utilisent comme cobayes.


1 2 . Mercredi le 21 février 2007 . Le griffonnier . Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi


Le Festi val m ult icul turel de l’ UQ AC Édi ti on H iv er 2 00 7

Une fête aux dimensions de la Terre

Le Festival multiculturel sera célébré le 23 mars prochain sous le thème de la différence, avec pour slogan «Savourez la vie avec ses différences» s’ouvre sur la nouveauté et la diversité.Pour ceux qui aiment se dépayser, connaître, découvrir, partager, échanger et s’amuser, c’est l’endroit rêvé.Le lieu où il faut être pour voyager sans avoir à se déplacer. Chicoutimi fait peut-être partie d’un royaume,mais cela ne l’empêche pas d’édifier des ponts avec d’autres sujets de loin, de très loin… C’est ainsi qu’un bon nombre d’étudiants des quatre coins du globe ont un jour décidé de venir étudier «là ou l’eau est profonde»,à Chicoutimi. Ils sont venus de 50 pays différents.Vous imaginez la richesse culturelle que nous côtoyons ainsi? Afin de créer des liens solides avec leur entourage chicoutimien, ces étudiants de l’UQAC ont décidé de créer une fête de partage.

Une atmosphère de gaieté et de fraternité règnera pendant de la soirée.Chacun pourra se réjouir des différents spectacles offerts:danse,poésie,chants et parade de mode aux lignes et couleurs du monde. Des orchestres feront aussi vibrer des notes exotiques dans les murs de l’université,des kiosques vous initieront aux horizons de l’Afrique chaude et colorée,du Maghreb de l’hospitalité,de la dynamique péninsule ibérique,du latino tout en mouvement,du Moyen-Orient historique et de l’ExtrêmeOrient du soleil couchant.Finalement pour les amoureux de la dégustation,de nombreux plats exotiques vous attendront dans les allées de votre tour du monde.Ce moment privilégié de partage entre ces étudiants et la population du Saguenay est unique et ne peut que laisser des traces indélébiles d’amitié.

L’Association des Étudiants Internationaux de l‘UQAC

.

Le griffonnier Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi Mercredi le 21 février 2007

. . 13


«Santé» vous bien! J’ai lu Prévenir et soigner les maladies par les aliments était une approche très répandue dans le monde médical avant que cela ne devienne une science des plus rigoureuse.Encore aujourd’hui, plusieurs coutumes attribuent des propriétés médicinales à certains mets et à certains ingrédients.

Rando nnée en traîneau à ch iens

Une activité hivernale hors du commun

Vous êtes un peu ennuyés par l’hiver? Pourquoi ne pas chercher à profiter de cette période en faisant une petite randonnée en forêt? Que diriez-vous si vous aviez la possibilité d’observer un magnifique paysage en plus d’être confortablement assis dans un traîneau, transporté par...des chiens ?

Des scientifiques se sont penchés sur ces croyances alimentaires et ils ont fait de remarquables découvertes:notre alimentation,si elle est intelligemment équilibrée,permet de prévenir ou guérir des maladies aussi mortelles que le cancer. C’est ce que Ph.D.Béliveau Richard et Ph.D.Gingras Denis expliquent et démontrent dans leur œuvre devenue célèbre:« Les aliments contre le cancer». Les aliments,leurs propriétés ainsi que leurs impacts dans la prévention du cancer sont successivement exposés dans un langage compréhensible et riche en informations.

1 4 . Mercredi le 21 février 2007 . Le griffonnier . Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi

Afin de bien profiter de votre randonnée,il vous faut respecter ces petits conseils.Premièrement,il faut s’habiller chaudement.Le simple fait d’être bien blotti dans un traîneau,emmitouflé sous une tonne de couvertures ne protège pas contre les petites engelures.En effet,même si le beau temps est de la partie,nos petits amis peuvent parfois voyager à une bonne vitesse en amenant avec eux une brise assez foide.De plus,on ne bouge pas vraiment,ce qui favorise les engelures aux pieds! Cependant,si vous avez la chance de vous retrouver au volant,alors là,vous allez pouvoir vous dégourdir! Le contrôle de la meute demande beaucoup d’efforts physiques par transfert de poids et demande parfois de pousser lorsque les chiens se retrouvent dans un sentier trop abrupt. Maintenant que vous êtes prévenus,passons à la randonnée elle-même! Avant le départ,on sent l’enthousiasme qui anime tous les chiens.Ils aboient tous en coeur.Je devais tenir les deux leaders avant de partir et laissez-moi vous dire qu’ils se débattaient assez fièrement pour y aller! Le plus étonnant, c’est que toute cette cacophonie s’arrête soudainement lorsque le maître annonce le départ! Il n’y a plus un son.À partir d’ici commence une magnifique randonnée à travers les bois.Ce qui m’a surpris,c’est la force des chiens lorsqu’ils s’unissent pour nous tirer en avant.Chacun d’entre eux connaît son rôle dépendamment de sa place dans l’attelage et le troupeau répond à de simples commandes pour se diriger efficacement dans les sentiers.

Disponible chez les éditions TRÉCARRÉ

www.amazon.ca Un livre à lire pour connaître les vertus secrètes de nos aliments

Santé Nos Rires Ce sont les 16,17 et 18 février prochains que les étudiants en activité physique de partout à travers la province se rencontreront à Moncton,au Nouveau-Brunswick,dans le cadre des jeux sportifs «Santé Nos Rires».Les représentants de l’UQAC auront du pain sur la planche en ayant le titre de champions interuniversitaires à défendre.

Eh bien,c’est possible de réaliser tout cela et ce, plus près que vous ne le croyez.Récemment,j’ai eu le plaisir de goûter à cette activité hivernale des plus originales.J’avoue que l’idée ne m’avait pas séduite au départ,mais j’étais bien loin de me douter que ce sport était si agréable.

photo: Stéphanie Saillant De jolis paysages à couper le souffle!

La ballade dure environ une heure et permet de se divertir et de se recueillir dans un environnment magnifique.En plus,c’est très écologique comme activité hivernale! Je vous encourage fortement à découvrir cette expérience différente et amusante à partager en famille ou entre amis! Pour informations: Cervidés Kanuk Shipshaw 418-672-6158

Cette compétition amicale est une occasion privilégiée,pour les futurs éducateurs physiques,de développer un sentiment d’appartenance envers leur domaine de formation ainsi qu’avec leurs collègues de différentes universités de l’est du Canada. C’est au début des années 2000,à l’Université Laval,qu’est née cette idée de réunir les étudiants de niveau universitaire,en activité physique,par l’entremise de rencontres sportives,de colloques et de soirées thématiques. Pas moins d’une quinzaine d’étudiants de l’UQAC partiront, ce vendredi sur les routes du Québec afin d’aller rejoindre leurs homologues du Nouveau-Brunswick.

photo: Stéphanie Saillant Les chiens sont maintenant attelés et se préparent pour leur ballade.


.

.

Le griffonnier Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi Mercredi le 21 février 2007

. 15


1 6 . Mercredi le 21 février 2007 . Le griffonnier . Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.