No 40
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mercredi le 18 avril 2007
www.uqac.ca/ceuc/
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16 pages
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3000 copies
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gratuit
AT É R U A L A BACC EN N O I T A C I N COMMU p.3 ? C A À L’UQ
ACTIVIT ÉS ESTIVAL ES
parution!
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CLE A T C E P S RES I A G L U DES V S p.9 N I H C A M
P ublié pa r le s C ommunic a tions É tudia nte s U nive rs ita ire s de C hic outimi
Plus impo ra nte q u’o n le p rét end
Saluons l’implication étudiante! Vous tenez entre vos mains la 40e édition du Griffonnier, le journal étudiant de l’UQAC.Chaque édition est le résultat du travail bénévole de plusieurs dizaines d’étudiants, que ce soit pour la rédaction d’article, la correction, la mise en page, etc.
2 . Mercredi le 18 avril 2007 . Le griffonnier . Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi
L’implication étudiante peut prendre plusieurs formes,permettant la réalisation d’activités de toutes sortes:festivals,conférences, colloques, concours, campagnes, kiosques, sorties… L’implication étudiante provoque inévitablement un remplissage intense du calendrier des activités scolaires! En fait,il y a souvent trop d’activités intéressantes pour le temps que nous avons à y consacrer.
Une vocation?
Posez-vous la question:Que retiendrez-vous de votre passage à l’université? Vos cours? Vos
amis? Les activités auxquelles vous avez participées? Celles que vous avez organisées? Il y a fort à parier que vous vous souviendrez plus longtemps de vos réalisations parascolaires! L’implication offre plus que des beaux souvenirs.L’organisation d’activités permet à l’étudiant de développer de nouvelles compétences en gestion,en communication,en logistique,ajoutant ainsi plusieurs cordes à son arc! Les activités étudiantes sont également de bonnes occasions de mettre en application des compétences techniques qui ont été vues dans le cadre des cours. La mise en pratique de ces notions permet à l’étudiant de se les approprier plus efficacement que lors d’un cours magistral ou lors d’exercices virtuels.S’il est vrai qu’il paraît bien sur un curriculum vitae d’avoir participé à l’organisation d’une activité,l’étudiant voit plus souvent le plaisir d’œuvrer dans un domaine qui l’intéresse,comme l’organisation d’un colloque, d’un kiosque d’information ou d’une activité sportive. L’implication étudiante apporte aussi son lot d’avantages pour la communauté universitaire.En plus de favoriser le rayonnement de l’institution partout au Québec (chaque université a un document promo-
tionnel qui vante les succès des réalisations étudiantes),l’implication améliore également la qualité de vie dans l’université en augmentant le nombre d’activités accessibles,à bas prix,pour les étudiants. L’implication étudiante a également un effet bénéfique sur la société.C’est souvent la première implication bénévole des jeunes,qui se poursuit parfois dans d’autres organisations,dans des causes sociales ou environnementales,en politique,etc.Ces activités font souvent le lien entre les connaissances théoriques et les compétences pratiques.Les universitaires qui sortent sur le marché du travail connaissent mieux les réalités du terrain lorsqu’ils ont eu l’occasion de s’impliquer dans l’organisation d’activités en dehors de leur formation.
Pas toujours facile! Une chance qu’il y a des avantages à l’implication! Les étudiants ajoutent habituellement cette charge de travail à un horaire bien rempli:les cours,les travaux,les examens,le travail pour payer ses études et ce,sans compter leur vie à l’extérieur de l’université (eh oui,ça existe!).Il n’est déjà pas facile de concilier études,travail et famille.
photo : Jean-Philippe Boulet
Sans l’implication des étudiants, le journal Le Griffonnier ne serait probablement pas rendu à sa 40e parution.
C’est pourquoi l’implication étudiante souffre d’un mal particulier,l’inconsistance des disponibilités:de plusieurs heures par semaine à l’absence de la moindre petite minute,il devient donc pas difficile d’assurer le suivi des projets,vu ces modifications dans la disponibilité des personnes et les changements de cohortes à chaque nouvelle année scolaire.
Le salaire de l’étudiant bénévole… Le salaire de l’étudiant qui s’implique bénévolement,c’est la reconnaissance qu’on lui donne pour son travail.Cette reconnaissance peut venir de plusieurs personnes:les professeurs,l’administration de l’école,les autres étudiants,les participants,etc.De même,la reconnaissance peut prendre plusieurs formes,de la simple «tape dans l’dos» à l’obtention de crédits d’implication (qui peuvent remplacer les cours dans certaines universités).On peut aussi citer la mention au bulletin,les galas de reconnaissance et les bourses.Comme les étudiants qui s’impliquent le font souvent au détriment d’un travail rémunéré,les bourses d’implication étudiante prennent une importance encore plus grande.Elles gagneraient à être plus nombreuses et plus accessibles. À l’UQAC,il faut saluer la présence de deux fonds qui favorisent la réalisation d’acti-vités:le Fonds Monétaire Spécial (FMS) du MAGEUQAC,ainsi que le fonds «Projets du milieu» des Services aux étudiants.Ces fonds servent toutefois à financer les projets et non les étudiants qui les organisent, d’où l’importance d’offrir des bourses et des prix.Il reste que,pour les impliqués,la recherche de financement représente toujours un gros travail.S’il existe plusieurs sources de financement,on ne les connaît pas nécessairement toutes.Vous saviez que chaque département à l’UQAC dispose d’un budget dédié aux activités étudiantes?
Une culture à développer Il faut saluer l’implication étudiante.Ça améliore l’ambiance dans l’université,ça connecte les étudiants avec les réalités du terrain ainsi que de développer de nouvelles connaissances et compétences.C’est pourquoi les universités et les associations étudiantes insistent tant sur la mobilisation dans les activités étudiantes. Comment aller plus loin? Est-il possible d’amener plus d’étudiants à s’impliquer? Il faudrait maintenant le favoriser dans le cadre des cours.Les professeurs peuvent proposer des projets concrets à réaliser dans l’université ou permettre aux étudiants d’utiliser les activités parascolaires dans lesquelles ils s’impliquent comme projet. L’implication étudiante intégrée au contenu des cours assure une supervision accrue des professeurs,ce qui peut entraîner des évènements de plus grande qualité qui permettent alors à l’étudiant de développer de nombreuses compétences.L’intégration de telles activités dans les cours permet également de créer des liens entre la formation académique et les réalités du marché du travail. Le comité environnemental s’est d’ailleurs donné cet objectifpour l’année prochaine: inciter les étudiants et les professeurs à intégrer,dans le cadre des cours,des projets de nature environnementale ou favorisant le développement durable et ce,dans toutes les formations.C’est l’objectif principal du projet Campus Durable,mis en branle cette année à l’UQAC.Vous en entendrez parler davantage à la rentrée,mais gardez cela en tête.Lorsque vous avez des projets à réaliser dans le cadre de vos cours,pensez à ce qu’il y a à faire dans votre communauté,choisissez un projet concret qui profite au plus grand nombre! Engagez-vous,qu’y disait!
Bac en communica tion
Les démarches sont enclenchées C’est confirmé, la possibilité d’offrir un programme universitaire en communication à Chicoutimi est à l’ordre du jour. Après maintes discussions, les dirigeants de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) et ceux du Cégep de Jonquière passent à l’action.
«Cette année,il y a une volonté des deux institutions de concrétiser ce projet.Les responsables se sont déjà rencontrés à deux reprises et ils sont en accord pour mettre les énergies nécessaires.Toutefois,nous sommes dans les travaux de base.Il est certain que le programme ne s’offrira pas cet été,mais si on va rapidement,peut-être cet automne.Qui sait!»,lance la conseillère en qualité et la chargée des développements de programme du Cégep de Jonquière, Mme Sylvie Garant.
Rappelons qu’en juillet dernier,le Griffonnier et le Réveil mentionnaient que le bac en communication pourrait voir le jour à l’UQAC.Dans l’édition du Griffonnier du mois d’août dernier,le directeur du service des affaires publiques,Jean Wauthier, réitérait que cette offre n’était pas impensable mais que le processus n’était pas entamé. Cela fait une dizaine d’années que le bac en communication se trame.Avec les nouvelles installations du Cégep de Jonquière et l’exclusivité du programme d’ATM en région, tout est en place afin d’offrir aux étudiants une continuité au niveau universitaire.
Le programme en rumeurs Selon le directeur général du Cégep de Jonquière,Gilbert Grenon,la structure et le contenu de ce futur programme relève des compétences de l’université,que c’est à l’institution universitaire de le développer.
Aucune information n’a pu être révélée concernant le contenu de cette formation en développement.Des rumeurs circulant à l’intérieur de l’université racontent que le programme s’inscrirait dans le module de sociologie et qu’il pourrait porter le nom de «Communication et citoyenneté». D’autres racontent que des programmes comme aéronautique et sciences infirmières pourraient également voir le jour à l’UQAC. Ces dires n’ont pu être vérifiés,en raison de la date de tombée du journal et de l’absence des responsables du dossier.
Le 1er septembre dernier,lors de la première pelletée de terre inaugurant le chantier de remise aux normes du pavillon Joseph Angers du Cégep de Jonquière, M.Grenon confirmait que des démarches avaient été initiées afin de permettre la création de passerelles et de programmes DEC-BAC pour donner aux finissants en ATM des débouchés intéressants et directs vers la formation universitaire. Dans cette lignée,la députée sortante
dans le comté Jonquière,Françoise Gauthier,avait obtenu du ministère de l’Éducation 20 millions $ pour la réalisation éventuelle de cette école nationale des communications,de calibre universitaire,sur le campus du Cégep de Jonquière.Le sujet est également dans le champ d’action du député péquiste entrant, M.Sylvain Gaudreault.
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École nationale D’après Sylvie Garant,la clientèle cible ne se concentrera pas que sur les finissants du Cégep de Jonquière.«On ne pense pas mettre de barrière à l’entrée. L’objectif est de drainer cette cohorte d’étudiants et d’essayer de déboucher cette avenue pour créer le projet d’une école nationale.On ne peut pas faire une telle école nationale en restant au niveau du diplôme d’études collégiales», soutient-elle.
«On ne peut pas faire une école nationale en restant au niveau du diplôme d’études collégiales» -Sylvie Garant
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À ce stade,Le Griffonnier a tenté de rejoindre à plusieurs reprises M.Wauthier ainsi que le recteur de l’UQAC,Michel Belley, la vice-rectrice,Francine BelleIsle et quelques membres sur le comité responsable du déve-
loppement du futur programme. Tous étaient à l’extérieur pour affaires.
Le griffonnier Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi Mercredi le 18 avril 2007
Depuis le temps que ça se discute,les responsables du dossier en sont rendus à l’étude de préfaisabilité.Il s’agit dans ce cas-ci d’évaluer la clientèle,la rentabilité,le milieu et la demande.«Il faut faire un programme qui convient.C’est-à-dire qu’il faut coller notre formation (celle d’ATM) à
la demande du milieu.Le programme en sera sûrement un assez original.On ne veut pas offrir quelque chose qui existe déjà», ajoute-t-elle.
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555, boulevard de l’Université Chicoutimi (Québec) G7H 2B1 Local P0-3100, Casier #25
Un «Survivor» à la grandeur de l’UQAC
Téléphone: (418) 545-5011 poste 2011 Télécopieur: (418) 545-5336 Courriel:
journal_griffonnier@uqac.ca
Stéphanie Boivin Agente de développement: Rédactrice en chef:
Ariane Gagnon-Simard
Graphiste:
Jean-Philippe Boulet
Conception des Julie Sheinck Jean-Philippe Boulet En-têtes: Conception de Ariane Gagnon-Simard Jean-Philippe Boulet la une: Stéphanie Boivin
Caricature:
Anne-Marie Racine
Publicité:
Stéphanie Boivin Thierry Gagnon
Correction:
Julie Gagnon
Photographie:
Steven Ferlatte Denis Sagwitz Alain Dumas Jean-Philippe Boulet Patrick Dallaire Ariane Gagnon Simard Nikolai Dimitrov Denis Blackburn
Journalistes:
Ariane Gagnon-Simard Jean-Philippe Boulet
Katy Duchesne Étienne-D. Bellemare Éric Gagnon Julie Gagnon Ariane Gagnon-Simard
Thierry Gagnon Pierre Luc Grenier Julie Hervieux Sophie Lapointe Karine Poirier Olivier Riffon
4 . Mercredi le 18 avril 2007 . Le griffonnier . Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi
Les étudiants de l’Université du Québec à Chicoutimi entrent une fois de plus dans une période de l’année critique qui sera déterminante pour leur avenir et surtout, pour leur santé mentale: la fin de session.Tel un grand jeu télévisé où les participants sont appelés à redoubler d’efforts et de stratégies pour relever les différents défis, les étudiants doivent tout mettre en œuvre, en même temps, pour tous les cours, afin de réussir et ainsi passer au niveau suivant. Quel grand défi!
Impression:
Imprimerie Le Réveil
Tirage:
3000 copies
Les propos contenus dans chaque article n’engagent que leurs auteurs. Dépôt légalBibliothèque Nationale du Canada Bibliothèque Nationale du Québec Le Griffonnier est publié par les Communications Étudiantes Universitaires de Chicoutimi (CEUC)
Prochaine parution: Le lundi 27 août 2007 Tombée des textes: Le vendredi 17 août 2007, 17h Tombée publicitaire: Le vendredi 24 août 2007, 17h
Tout comme chaque joueur du petit écran a sa personnalité propre,il en va de même pour les universitaires chicoutimiens.Voici donc un portrait caricatural de nos participants à ce grand jeu pour la note de passage: Le zélé:Selon le Larousse, «faire du zèle» signifie «montrer un empressement excessif».Chaque travail compte et tout doit être fait ou plutôt terminé,corrigé,imprimé,le plus rapidement possible.Toujours dans les temps,parfois même bien avant,l’étudiant zélé se dit pourtant être perpétuellement «dans le rush».En contexte de travail d’équipe,il fait un excellent coéquipier,prêt à en prendre plus sur ses épaules pour que tout soit prêt à la misession,même si le travail est pour le mois d’avril.Aimant
vraiment profiter de la vie,le zélé voit souvent le lever du soleil ainsi que les premières heures du matin. Le double-travailleur:Souvent pris entre l’arbre et l’écorce,ce dernier se démène afin d’accumuler du capital tout en assurant son avenir. Adepte des semaines de 50 heures,la course est son sport préféré et le café son fidèle serviteur.Éternellement dans l’incertitude,le double-travailleur est totalement dépendant de son horaire de travail. Effectuer un travail d’équipe avec cette personne n’est pas une partie de plaisir,surtout pour le zélé,car les temps de rencontre sont souvent difficiles à fixer.Synonyme de casse-tête incroyable,la fin de session représente du temps triple,sans salaire. Le laboureur:Tel un fermier consciencieux qui consacre sa vie à son «ouvrage» pour rendre ses terres prolifiques,ce type d’étudiant se donne vraiment corps et âme pour ses travaux.Le laboureur est constamment occupé à des tâches relatives à son «champs» d’étude.Chaque travail lui demande des heures et des heures de cogitation devant son ordinateur, qui est d’ailleurs son meilleur ami.Il n’est pas zélé,car son but premier n’est pas de finir le plus rapidement possible,mais bien d’avoir la meilleure note.Ayant de très hautes attentes envers luimême,la satisfaction personnelle s’atteint seulement lorsque les résultats escomptés sont obtenus.Pour lui,la fin de session s’annonce ardue,bien qu’elle soit commencée depuis la semaine de relâche. Le procrastinateur:Telle est sa devise:«Pourquoi faire
aujourd’hui ce qu’on peut remettre à demain ou au mois prochain?».Déjà que celle-ci en dit long,il ne faut pas s’étonner de voir cet étudiant toujours prêt à faire la fête. Inconditionnel du Baruqac ou de tout autre endroit branché, le procrastinateur a besoin de profiter pleinement de toutes les bonnes choses de la vie sans penser aux contraintes scolaires. Malheureusement, telle la Cigale dans la fable de Jean de La Fontaine,qui «se trouva fort dépourvue quand la brise fut venue»,le procrastinateur voit que les jours sont comptés.Il ne chante plus,il pédale! M. Implication: Faisant partie de toutes les bonnes causes,cette personne aime prendre part aux activités de son milieu.Pour M.Implication,le changement passe par l’action et l’université offre de belles possibilités en ce sens.Une fin de semaine dans un colloque à Ottawa, l’autre dans une manifestation à Montréal,cet étudiant a la bougeotte et déteste laisser les autres agir à sa place.Ayant un grand cœur qui l’empêche de dire non,cette belle qualité pourrait se retourner contre
Êtes-vous prêts à étudier?
lui en permettant aux autres d’abuser de sa bonne volonté. Si M.Implication n’a pas été constant dans ses travaux tout au long de la session,des jours plus sombres sont à venir,mais l’action ne manquera pas! Le zen:Ce type d’étudiant reçoit l’admiration de bien des gens.Toujours relax, jamais «dans le rush»,la vie est belle et c’est tout ce qui compte.Leurs études se font dans un climat paisible où il fait bon apprendre.Même avec une semaine remplie de trois examens,deux remises de travaux et un exposé oral, le zen ne paraîtra jamais stressé.«Tout va bien aller», voilà son mot d’ordre.Difficile de se prononcer sur sa fin de session,car tout dépend de son destin. Rassurez-vous,le «Survivor» universitaire se terminera d’ici la fin du mois et je souhaite la meilleure des chances à tous les joueurs.Peu importe quel type d’étudiant vous êtes,les meilleures armes pour affronter la fin de session sont toujours les mêmes pour tout le monde:travail et étude.Sur ce,passez de bon-
Pour un été débordant de plaisirs et d’imagination Et oui! Les cours tirent maintenant à leur fin.Vous restez dans la région cet été? Qu’allez-vous faire de toutes ces belles journées imprégnées de chaleur et de cette brûlante envie de bouger? Très rares sont ceux qui décident de passer un été dans leur salon à écouter la télévision et à faire du ménage.Je vous propose donc diverses activités extérieures afin d’égayer tous vos sens et de passer un été de rêve accessible à tous et à divers coûts.
découvrir une nouvelle vision de notre histoire et d’avoir la chance d’assister à un spectacle équestre unique en région.De plus,il y a des fouilles archéologiques et une croisière thématique «Expérience Nouvelle-France XVIIe siècle». Personnes allergiques aux chevaux s’abstenir! www.sitenouvellefrance.com Dans un autre ordre d’idée,le Lac Pouce permet aux parents et enfants d’y trouver leur compte. Cet endroit,en plus d’offrir un hébergement,une location de salles,des sentiers pédestres et un mur d’escalade,propose également des camps de vacances,des camps de jour adaptés aux jeunes et moins jeunes et plus encore! Bienfaits garantis tant pour les parents que pour les enfants! www.lacpouce.com
Pour tous les budgets Pour tous les goûts
Il ne faut surtout pas oublier que le Saguenay-Lac-SaintJean offre un bon nombre de plages et de campings,dont voici mes deux coups de coeur :
Les amateurs de marche en plein air seront également servis, car plusieurs sentiers pédestres sont aménagés à travers tout le Saguenay-Lac-Saint-Jean. Vous avez envie de faire une longue randonnée pédestre? Le sentier pédestre du Lac Kénogami,allant de Laterrière jusqu’à Hébertville, est le plus long dans la région (approximativement 50 Km).Des terrains de camping et refuges y sont également aménagés .L’une des particularités de ce sentier est la nacelle de 101 mètres de distance qui traverse les deux rives de la rivière Pikauba. kenogami.tripod.com
Saint-Henri-de-Taillon,où vous pouvez vous rendre facilement par la véloroute et les différentes plages et nombreux campings situés dans le village de Saint-Gédéon.Il n’en tient qu’à vous de choisir et surtout de découvrir! Amusez-vous! Profitez de toutes ces suggestions et surtout,laissez aller votre imagination! Bon été!
photo : Steven Ferlatte
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Pour les passionnés et amateurs d’histoire,le nouveau site de La Nouvelle-France,situé à SaintFélix-d’Otis,vous permettra de
Vous êtes amateur de kayak? Pas de problème! Plusieurs sites aux abords du Saguenay sont aménagés dans le but de vous y accueillir pour faire de longues descentes qui seront très certainement des plus enrichissantes.
Vous avez le rythme dans le sang et vous aimez les musiques du monde? Le Festival international des rythmes du monde vous fera vibrer.Lors de cette occasion, la rue Racine à Chicoutimi ferme «ses portes» du 1er au 5 août 2007 afin que tous puissent s’y promener librement à travers divers kiosques.Plusieurs artistes renommés et de diverses nationalités y seront présents et donneront des prestations à couper le souffle en plus de faire vibrer tous vos sens.La gratuité de cet événement lui donne une ambiance conviviale et chaleureuse. www.rythmesdumonde.com
Pour d’autres randonnées pédestres dans la région,consultez le livre «Guide des randonnées pédestres du Saguenay-Lac-Saint-Jean».
Le griffonnier Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi Mercredi le 18 avril 2007
Vous rêvez de vous promener de lianes en lianes d’arbre en arbre et d’observer le magnifique paysage du fjord? C’est possible! C’est l’une des activités que l’on peut faire au Cap Jaseux à Saint-Fulgence.Seul ou en groupe,plusieurs niveaux de difficulté vous sont proposés.Il n’en tient qu’à vous de choisir le parcours qui vous convient et ce,à un prix tout à fait abordable! Le site du Cap Jaseux vous offre non seulement de participer à l’aventure «d’Arbre en arbre»,mais également de pratiquer le kayak sur le fjord,le rafting,l’escalade et la location de terrains de camping rupestre ou avec des services inclus.Un site exceptionnel à découvrir où l’amusement est garanti. www.capjaseux.com
Pour ceux et celles dont les finances seraient restreintes cet été,ne vous en faites pas! Plusieurs activités sont également à votre disposition.Vous avez déjà un vélo? Pourquoi ne pas entamer le tour du Lac Saint-Jean par la Véloroute des bleuets.Ce tour peut s’effectuer en trois jours facilement,mais pourquoi ne pas en profiter pour admirer les beautés de la nature et les plages multiples en mettant la pédale douce? www.veloroute-bleuets.qc.ca
tant de jour que de soir et même de nuit.L’ambiance presque indescriptible de l’événement vous permettra de mieux connaître cet extraordinaire village pittoresque des plus enchanteurs. www.chansontadoussac.com
Un retour dans le passé sur le site de la Nouvelle-France.
L’un des premiers festivals de la saison aura lieu dans la région et se déroulera du 14 au 17 juin 2007.C’est le Festival de la chanson de Tadoussac.Au menu : plusieurs artistes seront présents
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photo : Alain Dumas Le rafting : des émotions fortes à coup sûr!
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La Véloroute des Bleuets est un parcours de 271,8 km divisé en 4 thématiques.
photo : Denis Sagwitz
L ’ass embl ée gén éra le
Une nécessité afin de créer une véritable démocratie étudiante!
Un mouvement étudiant démocratique se définit par le pouvoir direct qu’ont les membres (étudiants) sur les orientations de ce dernier.Est-ce le cas dans notre organisation, le Mouvement des Associations Générales Étudiantes (MAGE-UQAC)?
6 . Mercredi le 18 avril 2007 . Le griffonnier . Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi
Récemment,certaines personnes ont été choquées par l’attribution de 8000$,sans aucune consultation de la population étudiante,par l’achat de télévisions qui ornent maintenant le centre social. «Je trouve ridicule qu’un montant d’argent aussi important ait été dépensé sans l’accord des étudiants et étudiantes pour l’achat de télévisions qui présentent en plus des vidéoclips rabaissant pour la femme»,affirme l’étudiante en histoire Marie-Ève Théberge.«C’est n’importe quoi!
En tout cas,ça représente bien comment les décisions sont prises au MAGE-UQAC,comment les étudiants ne sont jamais consultés directement», poursuit l’étudiant en sociologie et anthropologie,Joël Saucier Dupuis.
MAGE-UQAC perçoit des cotisations étudiantes (entre 18$ et 30$ par étudiant) qui sont automatiquement prélevées à partir de votre facture. Cette somme d’argent est ensuite mise en commun afin d’assurer les activités de notre mouvement étudiant.NéanEn effet,la mise en lumière moins,dans un esprit démode cette décision unilatérale cratique,il serait logique que du conseil d’administration vous puissiez prendre part aux (CA) du MAGE-UQAC,lors décisions qui vont déterminer de la dernière assemblée l’utilisation de ces sommes. générale (AG) du 27 mars En ce sens,comme c’est nordernier,a consterné plusieurs malement le cas dans une étudiants.Devant cette situaassociation étudiante,vous tion,le questionnement sur la devriez avoir la possibilité de vivacité de la démocratie étu- participer à une AG en début diante a surgi de nouveau. de session,qui a comme Afin d’éviter que de tels objectifde décider collectiveévénements se reproduisent, ment de l’utilisation de vos les étudiants devraient favo- cotisations.Cette assemblée riser l’émergence d’une démo- générale se nomme comcratie directe et participative munément :AG de budget au sein de notre organisation (prévisions budgétaires).Cetétudiante.Voici pourquoi: te mesure fort simple permettrait ainsi à tous de juger,par Vous n’êtes pas sans savoir exemple,de la pertinence ou que l’assemblée générale non de mettre de l’argent dans d’une association étudiante l’achat de télévisions.En d’autres est l’instance suprême de dé- termes,on pourrait concrètement cision,l’endroit où tous les parler de l’instauration d’un membres ont une voix et peu- budget participatif. vent exercer leur droit de vote. À chaque début de session,le Au-delà des questions financières,les questions sociales et politiques doivent également être au cœur du MAGE-UQAC.C’est pourquoi les assemblées générales sont d’une importance majeure, comme en témoigne la dernière qui a eu lieu sur la gratuité scolaire.En effet, celle-ci a été la preuve que lorsqu’on valorise l’AG et qu’on a la volonté de mobiliser la masse étudiante,elle répond à l’appel.En définitive,la présence de près de 300 étudiants est là pour nous rappeler que la démocratie directe et participative est possible à l’UQAC.
L’achat de nouveaux téléviseurs ne fait pas l’unanimité...
L’assemblée générale: une agora étudiante L’importance de l’AG est bel et bien dans l’espace public.En effet,c’est par l’opposition des idées et des points de vue dans ce le lieu commun que la communauté étudiante peut s’exprimer librement et démocratiquement.En toute liberté,tous les étudiants,peu importe leur champ d’études
ou leur statut à l’intérieur des structures du MAGE-UQAC, peuvent venir partager leurs opinions sur les orientations que devraient prendre notre organisation de façon démocratique.Ainsi,tous peuvent prendre part directement aux décisions,car ces dernières sont préalablement soumises à la discussion et à l’argumentation de tous les étudiants de notre institution. Dans un autre ordre d’idée, l’assemblée générale est plus qu’un espace de débats démocratiques,elle est aussi un moment de rassemblement qui permet la rencontre des individus qui ont des visions différentes.Autrement dit, c’est un espace commun qui permet de s’afficher en fonction de qui nous sommes personnellement,par le biais de notre participation aux discussions et aux réflexions. Cette dimension de l’action étudiante permet à ceux et celles qui l’exercent de s’afficher dans la sphère publique et de se sentir partie prenante du mouvement.Les étudiants peuvent dès lors passer de l’état de spectateur à celui d’acteur,leur permettant ainsi d’avoir une emprise directe sur les décisions qui les concernent.Dans cette optique, on peut concrètement parler de sentiment communautaire et d’acte de vivre-ensemble, allant ainsi à contre-courant de l’individualisme ambiant. C’est donc à partir de cette idée qu’on peut réellement parler de démocratie qui va du bas vers le haut,de la communauté étudiante aux représentants dont elle s’est dotée,et non l’inverse.
Vers la démocratie directe et participative À la lumière de ce qui vient d’être dit,nous sommes en mesure d’affirmer qu’il est primordial pour la communauté étudiante et pour le MAGE-UQAC de se pencher sur la question des assemblées générales.Nous constatons qu’un déficit démocratique important existe au sein de notre organisation et nous croyons qu’il faut redonner aux membres tout le pouvoir
auquel ils ont droit.En ce sens,la tenue d’AG sur une base régulière pourrait nettement améliorer l’état de la participation étudiante directe de tout le monde aux structures ainsi qu’au fonctionnement du MAGE-UQAC. Certains de nos détracteurs diront que l’assemblée générale n’est pas significative dû à son faible taux de participation.Nous croyons pour notre part que cette situation est davantage liée au peu de valorisation que notre organisation accorde à cette dernière et à l’absence réelle de pouvoir qui semble s’en dégager. Bien sûr,ce n’est pas en décrétant que l’assemblée générale ne fait qu’entériner les décisions prises par le conseil d’administration ou encore par le conseil central que nous serons en mesure de sortir de cette impasse.En effet,il faut considérer l’assemblée générale,tout comme stipulé à l’article 29 alinéa 1 des Statuts et règlements du MAGEUQAC,en tant qu’instance suprême de notre organisation. Enfin,nous devons transformer la tradition politique en vigueur actuellement afin de permettre aux membres de pouvoir influencer directement les décisions et de participer concrètement à l’élaboration des orientations du MAGE-UQAC.C’est de cette façon que nous pourrons nous réclamer d’un mouvement étudiant réellement démocratique.
Ont appuyé cette lettre: Comité de mobilisation de l’UQAC Sophie Gagnon-Bergeron Marie-Ève Théberge Anne-Julie Néron Joël Saucier-Dupuis Jean-Sébastien Painchaud Guillaume Dumas Jean-François Sasseville Jean-Simon Rioux Mirka Maltais Stéphanie Bergeron
35 insc rip tion s seul emen t
Le cours «Étude de cas» risque de disparaître Il est impératif que nous vous mettions en garde à propos de l’erreur qui risque de se produire à l’UQAC! Le cours «Étude de cas», du module d’administration, risque de disparaître, faute du nombre d’inscriptions (35).
ou bien de travailler sur un projet afin de le faire accepter par un client. Bien qu’il permette d’évaluer vos compétences en tant qu’analyste,ce cours vous permet d’abord,de façon plus qu’évidente,de vous améliorer
en tant qu’individu.Il accentue également,de façon pratiquement radicale,votre confiance en vous-même et il diminue vos défauts de présentateur, trop souvent imperceptibles face à votre propre jugement. De plus,il augmente vos chances,de façon exponen-
tielle,de décrocher l’emploi pour lequel vous vous dévouez si vigoureusement à l’université. Alors,pensez sérieusement à vous inscrire à ce cours,car il est un moyen essentiel et très efficace de se démarquer face à la concurrence dont
vous aurez à faire face dans votre avenir professionnel et ce, particulièrement, lorsque vous voulez un emploi digne de vos aspirations et des efforts que vous avez mis durant toutes vos années d’études supérieures réalisées à l’Université.
Certes,lorsque nous entendons le nom de ce dernier,nous avons l’impression que ce cours ne porte que sur l’étude de cas bien précis.En soi,nous ne pouvons dire le contraire.Cependant, pour l’avoir moi-même suivi,je peux vous dire qu’il est bien plus que cela.
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Je crois que ce cours est indispensable,car peu importe votre champ d’études, vous aurez tôt ou tard le privilège,ou (pour certains) le fardeau,de vous présenter devant un employeur,de débattre de vos idées en public
Le griffonnier Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi Mercredi le 18 avril 2007
Tout d’abord,vous me direz:«Mais en quoi ce cours peut-il bien être essentiel?» Selon moi,ce cours ne porte pas uniquement sur les études de cas,il nous permet,de façon considérable,d’améliorer nos présentations,qu’elles soient visuelles (Powerpoint, dossiers,etc.) ou physiques (maintient,expression faciale, débit de la voix etc.).
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Renc ont re avec les V ulgaires mach ins
Un retour en force avec Compter les corps
En Août 2006, quatre ans après Aimer le mal, Les Vulgaires Machins nous offraient leur tout nouvel album: Compter les corps.Lors de leur passage au SaguenayLac-St-Jean, le 21 mars dernier, Le Griffonnier a rencontré Marie-Ève Roy et Guillaume Beauregard, deux des membres du groupe.
Avec leurs trois albums précédents,Les Vulgaires Machins sont
8 . Mercredi le 18 avril 2007 . Le griffonnier . Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi
Depuis la sortie de leur tout dernier album, Les Vulgaires Machins ont entamé une série de spectacles.Le 21 mars dernier, ils s’arrêtaient au Café du Clocher à Alma.
Pour le plus grand bonheur de leurs fans de la région,Les Vulgaires Machins étaient de passage dans une petite salle
bien connus pour leurs textes engagés dénonçant les maux de la société. Compter les corps nous livre des propos tout aussi dénonciateurs.En abordant des sujets d’actualités,tels que la guerre,les médias,la bêtise humaine,le conformiste,Guillaume,le principal auteur des textes,affirme ne pas avoir la prétention de changer le monde.En fait,leur contribution consiste à dire tout haut ce qui préoccupe beaucoup de gens et par le fait même,leur faire sentir qu’ils ne sont pas les seuls. Le son des Vulgaires Machins est assez difficile à catégoriser. Alors que les trois premiers albums penchaient beaucoup plus vers le punk-rock,ce dernier nous laisse entendre un petit côté pop.Le groupe assume entièrement ce côté plus pop en ajoutant
du centre-ville d’Alma.Une toute petite scène dans un petit bar a contribué à créer une ambiance intime où le public était très près du groupe.Pour un tel groupe, intime ne veut pas nécessairement dire tranquille.Ils ont quand même offert une performance électrisante. La foule avait déjà été réchauffée par Akuma qui assurait la première partie et n’attendait que leurs principaux hôtes leur en mettent plein la vue et surtout,plein les oreilles. C’est très exactement ce qu’ils ont fait en débutant avec des pièces telles que
qu’ils font de la musique d’abord pour eux et que c’est en étant eux-mêmes qu’ils toucheront le public.Par ailleurs,les membres du groupe n’ont pas l’impression d’avoir un style différent.Pour eux,musicalement,ça n’a pas vraiment changé:ils ont toujours basé leur musique sur les mélodies. Pour Compter les corps, ils ont pris le temps «de bien le faire» et c’est ce qui explique peut-être la différence,selon Marie-Ève. Aussi,ce dernier album est le premier dont ils sont satisfaits à 100%.C’est sans doute parce qu’il est excellent,tant au niveau des textes que de la musique,que
Depuis qu’ils sont de retour, Les Vulgaires Machins ne cessent d’avancer vers le succès.En effet,lors des Prix Juno 2007,ils étaient en nomination dans la catégorie Album francophone de l’année. Lorsque nous leur avons demandé com-
ment ils voyaient cette nomination,ils ont répondu que seulement la nomination était une très belle reconnaissance. Pour eux,c’était une belle façon de se faire connaître à l’extérieur du Québec,même si c’est déjà fait un peu. Prochainement,le groupe s’envolera vers la France où ils ont vendu plusieurs albums. «Nous avons déjà plusieurs fans là-bas»,affirme Guillaume. Enfin, Compter les corps est un excellent album à se procurer.Voilà un jeune groupe ambitieux et talentueux qui saura faire sa place.
Un spectacle intime Anéantir le dogme et Compter les corps. Dès les premières chansons,bien que la foule était peu nombreuse,on pouvait déjà entendre l’écho des paroles inspirées (que la majorité connaissait par cœur).En quelques secondes,une ambiance punkrock s’est installée pour la soirée. Pour le public soulevé,il n’y a eu aucun temps mort pendant la soirée grâce à un enchaînement parfait et une énergie contagieuse de la part du groupe.
photo : Patrick Dallaire Le groupe a chanté plusieurs de ses grands succès dont Pistache et Dieu se pique.
celui-ci a autant de succès auprès du public.Pour la première fois, Les Vulgaires Machins ont leur place sur les ondes des radios publiques.Guillaume a aussi confié que l’industrie est en train de se renouveler,citant en exemple l’arrivée d’autres jeunes groupes tels que Les Trois Accords qui, selon lui,ont été de ceux qui «ont ouvert le chemin».
Sur une musique électrisante,ils ont offert presque en totalité,l’inspirant Compter les corps.En effet,le public a eu droit à la dénonciation de la télé avec La télé me regarde,des médias avec Un puit sans fond,de la mondialisation avec Les mains pleines de sang et bien d’autres. Bien que le dernier album soit succulent,ils ont tout de même fait un petit retour en arrière.Au grand plaisir de la foule,ils ont joué entre autres
les célèbres Pistache et J’fais de la poudre,sans oublier Triple meurtre et un suicide raté ainsi que Dieu se pique de l’album précédent. Finalement,une seule déception ,ils ont oublié de jouer leur très bon titre Je m’appelle Guillaume. Outre ce petit oubli,la soirée a été un succès.Un excellent groupe qui sait comment faire passer le courant avec ses fans et les faire bouger!
photo : Patrick Dallaire Les Vulgaires Machins sont très énergiques sur scène.
3 gars su’l sofa en prestation
Le groupe a remporté deux prix grâce à cet album,dont la bourse Rideau de XM
Radio Satellite-Rideau et le prix Acadie-Rideau,qui leur donne la chance d’aller interpréter leurs différentes chansons à un ShowCase au Nouveau-brunswick. Pour cet été,les 3 gars su’l sofa on du pain sur la planche avec la promotion de Des Cobras,des tarentules à travers tout le Québec.Ne vous inquiétez pas,les gars reviendront en région cet
automne,soit le 19 octobre prochain au théâtre CôtéCour de Jonquière.Afin d’en savoir plus sur le groupe,visitez leur site Internet au www.3gss.ca.Vous retrouverez la grille horaire de leurs différentes prestations sur scène et plus encore. Souhaitons-leur la meilleure des chances dans leur carrière qui ne fait que commencer!
photo : Ariane Gagnon Simard Un groupe original qui ira loin. De gauche à droite: Guillaume Monette, Nicola Morel et Guillaume Meloche-Charlebois.
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Leur musique originale se démarque par leurs paroles comiques.Ils passent par des instants calmes,c’est le cas de la ballade intitulé Samedi, et d’autres moments plus amusants,avec des chansons plus rythmées comme À la plage et Véronique.Cette musique acoustique transporte l’auditeur vers ses souvenirs, faisant référence aux rêveries, tout en imposant des images farfelues.
tairement d’un processus démocratique.Ils assument tous pleinement leurs mots puisqu’ils font une mise en commun d’idées lors de l’écriture.«On part d’une idée et ou d’un mot et on compose une chanson qui a une symbolique pour le groupe»,déclare le guitariste,Guillaume Monette.
Le griffonnier Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi Mercredi le 18 avril 2007
Un petit spectacle intime et trois gars sympathiques,contents de faire la promotion de leur album en région,ont interprété quelques chansons. Parmi elles,la chanson Véronique,dont le vidéoclip est présentement diffusé sur les ondes de Musique Plus. Pendant le spectacle,les trois amis sont d’un tempérament très décontracté.Entre les chansons,ils nous divertissent par des blagues qui n’ont pas de sens,mais qui sont tout de même hilarantes.
Par le passé,ils s’amusaient à reprendre des chansons de différents groupes.«On a commencé à faire de la musique ensemble durant les Jams ATM et on aimait surtout jouer des «covers» par exemple de Pennywise ou de Face to Face», mentionnent-ils.Leur style musical ressemble beaucoup au groupe français Tryo.Cependant,ils se qualifient surtout comme un groupe de «pop acoustique».Leurs paroles comiques viennent majori-
par Anne-Marie Racine
De passage au Saguenay pour faire la promotion de leur nouvel album,le groupe 3 gars su’l le sofa est composé de Guillaume Monette,de Nicola Morel et de Guillaume Meloche-Charlebois,qui sont trois anciens étudiants en Arts et technologie des médias (ATM) du cégep de Jonquière.Les trois musiciens nous ont donné un avantgoût de leur premier album avec une courte prestation,le 19 mars dernier,au théâtre le Côté-Cour de Jonquière,afin de nous faire connaître quelques pièces musicales bien divertissantes.
Le trio s’est démarqué lors de l’émission «Les pourris de talent» diffusée sur les ondes de Musique Plus en 2004-2005.Cela leur a donné une lueur d’espoir afin de gravir les échelons du métier.Au cours de la dernière année,chacun a dû quitter son emploi afin de se mettre à temps plein dans l’écriture et la composition.Jamais ils n’auraient pensé faire carrière dans le domaine et voyaient cela comme un rêve. L’amour de la musique et le progrès qu’ils réalisent au fil du temps leur ont permis de persévérer.«Plus nous faisons de la musique,plus nous avons envie d’en faire»,déclare l’un des guitaristes et le seul flûtiste du groupe,Nicola Morel.
CARICATURE
Amusant, drôle et divertissant, l’album, Des cobras,des tarentules du groupe 3 gars su’l sofa nous plonge dans un monde sympathique d’une réalité absurde.
Le cinéma, prise 3 Avec l’arrivée du beau temps, le monde cinématographique se donne beaucoup de mal pour ne pas transformer les cinémas en zones sinistrées.Cette année, nous aurons droit à la suite de grands succès «hollywoodiens».Voici donc un petit tour d’horizon de ce que nous promet la période estivale.
Tout d’abord,le 4 mai prochain,on nous offre le très
attendu Spider-Man 3.Dans ce troisième épisode,Peter Parker a finalement réussi a partagé sa vie entre son amour pour Mary-Jane et son existance parallèle de super-héros. Alors que celui-ci s’apprête à vivre sa petite vie tant espérée,son costume devient noir et transforme sa personnalité pour en laisser transparaître un côté sombre.Cette nouvelle transformation ne sera pas sans conséquences alors que Peter s’éloignera peu à peu de ses proches.Ce dernier devra lutter entre cet aspect obscur lui procurant une puissance et l’être compatissant qu’il était avant.De plus,Peter devra faire face à l’Homme-Sable et Venom, deux des pires méchants de l’histoire.
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www.impawards.com Spider-Man devra lutter contre sa propre identité dans son plus récent film.
Ensuite,nous ne pouvons passer à côté du troisième volet de notre célèbre ogre vert.En effet,nous pourrons voir,dès le 18 mai,les nouvelles aventures de Shrek au grand écran.Fidèle mari de la princesse Fiona,ce dernier devra trouver un successeur au roi de «Fort Fort Lointain». Toujours accompagné de son acolyte l’âne,restons assurés que les nouvelles aventures de Shrek sauront nous faire rire.
nouveau Harry Potter qui sera à l’affiche dès le 13 juillet. Harry qui vient de passer un pénible été chez son oncle et sa tante revient à l’école des sorciers pour une cinquième année.Alors que des menaces de mort planent toujours sur lui,une nouvelle enseignante lui mènera la vie dure et sèmera la discorde
entre les sorciers.Notre héros devra combattre le puissant Volde-mort qui le terrorise plus que jamais. Voilà une suite qui promet! C’est ainsi que les cinémas divertiront nos jours de pluie avec la suite de nos films préférés.
Le 25 mai,tous seront prêts à suivre à nouveau la suite du périple de Jack Sparrow et ses amis dans la conclusion du magnifique Pirates des Caraïbes.Alors que notre pirate favori manque toujours à l’appel,Will Turner et Élizabeth Swann,ses deux amis,devront affronter des mers orientales inconnues pour combattre un pirate chinois,dans le but de rassembler les NeufSeigneurs de la Cour des Frères.Une fin à voir absolument! Aussi,le 8 juin,nous pourrons à nouveau suivre les manigances de Danny Ocean dans le troisième film le mettant en vedette.Parions qu’encore une fois,cet attachant voleur saura nous épater. Finalement,nous ne pourrons passer sous silence le
www.impawards.com Jack Sparrow est de retour pour conclure la trilogie.
source : www.canmag.com
De rap en discrimination «L’identification à son propre groupe est suffisante pour créer un effet de discrimination en faveur de notre propre groupe et contre l’autre groupe», a prouvé le professeur en psychologie, Henri Tajfel, un survivant des camps nazis qui a voulu comprendre d’où viennent les préjugés et la discrimination des groupes entre eux.Voilà l’essence de la musique rap d’aujourd’hui et d’hier.
L’émission Enjeux, diffusée ce mois d’avril,discutait de discrimination de façon particulière.Une enseignante avait décidé de faire vivre à ses élèves de troisième année,ce que c’était d’être discriminé et de discriminer les autres.Bien que tout cela ait été intéressant,la
partie dans laquelle une petite fille dit que les noirs sont plus brusques et plus violents que les blancs est particulièrement représentative de la répugnance qu’ont certains blancs à l’égard de la musique rap,pourtant beaucoup plus évocatrice des réalités de ce monde que la pop qui discute de string,de baise ou d’amour imaginaire. Pour mettre plus en contexte, se demander ce que représente Eminem est indicateur de nos positions face au rap.On dit de lui qu’il est misogyne pour sa chanson dans laquelle il dit vouloir tuer son ex-femme et sa fille.Pourtant,il est reconnu comme étant le maître du Rap. D’abord,le rap signifie «Rhythm and Poetry».Selon Wikipédia, c’est dans les années 1960 et 70, que James Brown jette les bases sur lesquelles sera fondé le rap: une musique rythmée (ses enregistrements sont encore aujourd’hui une source de «samples» inépuisable pour les DJ),un style de chant saccadé,parfois parlé ou crié et des textes véhiculant une forte identité et des revendications sociales ou politiques (en
particulier Say It Loud,I’m Black And I’m Proud qui devient un véritable hymne de la communauté noire américaine). Pourquoi alors parler de discrimination? Tout remonte à l’histoire.C’est qu’on associe souvent la culture noire et ceux qui se vêtissent comme eux, comme de vulgaires criminels qui n’ont pas leur place à travers la société actuelle blanche.On fronce les sourcils et on porte des jugements sur ceux qui écoutent de la musique associée aux noirs. On le fait également pour ceux qui portent le style vestimentaire «emo»,des punks et des autres styles musicaux. Concentrons les explications de cette discrimination sur le rap.D’abord,si leurs accoutrements se résument aux pantalons «yo» qui pendent jusqu’aux genoux,aux chandails amples,aux bottines de travailleurs brunes sable avec la languette sortie,aux chaînes en or dans le cou et aux bandeaux ou casquettes de travers,c’est qu’il y a une raison.Remontons à l’esclavage et faisons un «fast
forward» jusqu’aux années 1960 et 1970.À cette époque,les noirs étaient très mal vus,ils se faisaient arrêter pour des peccadilles et ils se faisaient jeter en prison.Dans ces prisons,les ceintures et les lacets étaient interdits (ce qui explique les culottes aux genoux et les languettes de bottes sorties). Puisque la qualité de vie des prisonniers était loin d’être celle dont jouissent aujourd’hui les détenus,leur seul loisir et leur seule façon de s’exprimer se résumait dans la chanson.Sans instrument de musique,le rythme provenait des compagnons de cellules et la voix était a capella . Les thèmes tournaient autour de leur colère et de leur incompréhension face à la discrimination que les blancs entretenaient à leur égard.Le Rap est né. À travers les époques,le rap s’est diversifié.On en retrouve d’ailleurs plusieurs types,prônant chacune la situation d’un tel groupe sur un tel territoire. Il y a également le rap qui tend vers la commercialisation afin de renflouer les coffres et qui
aborde des thèmes plus à la mode comme les chansons qu’on entend dans les bars. En général,le costume d’une bande est teinté d’un «je me souviens» très ancré.Les signes «yo» de la main et la disposition des doigts est importante et significative aux membres de tous les groupes.Un des signes de main veut dire «East Coast»,l’autre «West Coast» et ce sont tous des styles différents dans le rap avec une histoire bien à eux. La chaîne au cou,arborée par certains,représente également une époque de l’histoire de la culture noire. Lorsqu’on prend le temps de s’informer,de comprendre l’autre et de l’écouter,les discriminations sont moindres. Lorsque les discriminations sont moindres,la colère de chaque discriminé s’amenuise. Pour ceux qui aimeraient voir et ressentir la discrimination, présentez-vous au local de la CEUC (P0-3100).
Mot du MAGE-UQAC Formation plan de cours
Nouvel exécutif
Bonne fin de session!
V.-p.aux affaires cycles supérieurs Séreyrath Srin V.-p.aux affaires pédagogiques Alexandre Lemay V.-p.aux affaires financières Mélanie Brisson Les nouveaux membres désirent remercier tous ceux et celles qui les ont appuyés d’une manière ou d’une autre au cours des dernières semaines.Rappelons que le poste de v.-p.aux
Le MAGE-UQAC dresse un bilan positifde l’année 20062007.L’acquisition de la cafétéria, les frais afférents,le développement de «Campus durable»,les avancements dans les dossiers d’évaluation de l’enseignement, l’augmentation de la qualité des communications tant à l’interne qu’à l’externe,la campagne électorale provinciale,les transferts fédéraux et l’intensification des relations entre la FEUQ et les différents mouvements étudiants de la province ont été au cœur des préoccupations de MAGEUQAC.
L’administration de l’UQAC maintient le cap dans le dossier des frais afférents et impose une hausse de 80$ par session à chaque étudiant,malgré un budget équilibré.Cette augmentation est inacceptable,puisqu’elle n’a pas fait l’objet d’aucune consultation auprès des étudiants.Le MAGE-UQAC compte poursuivre sa lutte et vous demande votre appui,sans oublier qu’un dégel des frais de scolarité plane audessus de nos têtes.Soyez prêts, car votre capacité de mobilisation et votre implication sont nécessaires à la réussite de tous les dossiers et projets mis de l’avant. Les bureaux du MAGE-UQAC demeureront ouverts tout l’été du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h à 15h (à noter que l’horaire peut varier pendant la saison estivale).Vous pouvez rejoindre l’exécutifau 545-5019.
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Un vent de renouveau souffle sur l’exécutifdu MAGE-UQAC. Au mois de mars dernier,vous avez été nombreux à faire valoir votre opinion en votant par voie
V.-p.aux affaires externes Jean-Daniel Fortin
Secrétaire générale Annick Vézina
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Si certaines associations modulaires ne sont pas disponibles au mois de mai,Alexandre Lemay vous invite à communiquer avec lui afin de convenir d’un autre moment.Vous pouvez le rejoindre à l’adresse suivante: pedagogie@mageuqac.com.
Vice-présidente aux affaires institutionnelles Kate Tremblay
Président Guillaum Dubreuil
L’exécutiftient à souhaiter une bonne fin de session à tous et à toutes.L’année qui s’achève a été riche en actions et celle qui s’en vient risque d’être des plus mouvementées.Le comité exécutif vous invite à profiter pleinement de votre été et à revenir en force dès l’automne prochain.
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Cette formation permettra à tous d’être aptes à débattre de leurs droits lors de la remise des plans de cours par les enseignants à la rentrée.Des informations concernant la date et l’heure exacte ainsi que les modalités d’inscription vous seront transmises sous peu.
affaires étudiantes est toujours vacant.Si l’implication étudiante vous intéresse,le nouvel exécutif se fera un plaisir d’en discuter avec vous.L’association est présente dans le but de vous informer et de vous convaincre de la nécessité de l’implication de chacun,voire de mobilisation pour que tous ensemble nous travaillons à la défense des droits des étudiants.Pour en connaître davantage sur les membres du conseil exécutif,n’hésitez pas à consulter notre site Internet au www.mageuqac.com.
Le griffonnier Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi Mercredi le 18 avril 2007
Votre vice-président aux affaires pédagogiques,Alexandre Lemay,invite tous les exécutants des associations modulaires à participer à une formation sur les plans de cours qui se tiendra au mois de mai.
électronique lors des élections du MAGE-UQAC.Voici les personnes élues ainsi que le poste qu’elles occuperont à partir du 1er mai et ce,pour toute l’année scolaire 2007-2008.
Être le premier à y poser le pied Il y a fort à parier que cet été, la plupart d’entre vous allez profiter des grandes forêts québécoises et des possibilités d’activités en plein-air qui y sont offertes.Vous aurez probablement la chance de vous promener dans des endroits où les traces de la présence humaine sont encore rares…
Ça peut effectivement arriver dans la région:avoir l’impression d’être le premier à fouler le sol d’une forêt et d’y observer un paysage unique.C’est peu probable, car il y a sûrement un autochtone ou un autre visiteur curieux qui est déjà passé par là.
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Par contre,leurs traces sont invisibles.Il est donc de notre responsabilité de faire comme eux,de ne pas laisser de trace, afin que nos enfants et petitsenfants puissent eux aussi avoir cette impression de découvrir des territoires vierges encore inexplorés.
Un univers en voie de disparition Pour plusieurs raisons,les territoires vierges disparaissent:développement des villes,exploitation des ressources forestières et minérales,ouverture de chemins forestiers donnant accès au territoire, villégiature, pourvoiries, etc. Individuellement, l’être humain a peu de contrôle sur l’exploitation du territoire.Par contre,il a un impact quand il va s’y promener.Il doit s’arranger pour que les derniers territoires vierges le restent. J’ai moi-même vécu une expérience d’expédition en forêt.Je suis parti pour 40 jours,en milieu isolé (sur l’île René-Levasseur,au nord de Baie-Comeau),avec une dizaine de personnes.Il est bien certain que nous avons eu un impact,on a laissé des traces. On a dû faire des feux,monter des campements,se déplacer lorsqu’il n’y avait pas de sentier et satisfaire nos besoins primaires… Notre impact a toutefois été diminué par plusieurs mesures faciles à appliquer et respectueuses. La première marque de respect consiste à ne laisser aucun déchet:ramasser ses
Notre attitude en forêt est dictée par nos valeurs.
emballages,les mouchoirs, enterrer ou brûler les restes de nourriture,mettre de côté les matières recyclables et traîner ses poubelles. Lorsque c’est possible,il faut faire des feux dans les endroits existants ou déjà aménagés.Il ne faut surtout pas y jeter les déchets qui ne brûlent pas (canettes,plastiques,etc.).Enfin,s’il est possible de faire le feu sur des pierres ou dans un contenant,il est plus facile d’en effacer les traces par la suite. Lors des déplacements,il ne faut pas sortir des sentiers existants s’ils sont présents. Sinon,il faut choisir les voies les plus dégagées,idéalement en marchant sur la roche ou le sol dur,sans briser de branches ou d’arbres.La marche le long des lacs et des rivières peut être facilitée par la présence de sentiers d’orignaux déja présents. Finalement,un élément plus difficile à gérer:nos excréments… Leur impact sur le milieu dépend du nombre de personnes et de la durée du séjour.Utilisez toujours les espaces aménagés,lorsqu’il y en a.Sinon,trouvez un site loin des cours d’eau,en terrain sec et éloigné du camp. Évitez idéalement d’y laisser du papier de toilette.Brûlez-le ou traînez-le avec vos déchets.
photo : Nikolai Dimitrov
Marcher d’un pas léger Les éléments présentés ici rejoignent les principes du tourisme sans trace.Il s’agit principalement d’une philosophie de découverte.Le changement de nos habitudes en forêt se fait progressivement. De plus en plus de promeneurs adhèrent à ces principes de façon plus ou moins assidue (certains sont fiers de ramener leur déchets,alors que d’autres s’évertuent à ne laisser aucune trace,allant jusqu’à boire leur eau de vaisselle…).
Notre attitude en forêt est donc dictée par nos valeurs. Par contre,il est possible et facile de laisser le moins de traces possible pour que le prochain promeneur ait l’impression,lui aussi,d’être le premier à fouler ce sol.Des milliers d’autochtones ont sillonné le territoire québécois pendant des milliers d’années, et leurs traces n’y paraissent presque plus.
Soyons,nous aussi, légers en forêt!
No uvelle Lit téraire
L’être fulminant sous tous les angles possibles et imaginables.
Alors que le soleil prenait son envol et se préparait pour un nouveau départ, moi,Rico Del Teyde,natif des Îles Canaries,je ne me doutais pas que cette nouvelle journée allait modifier à jamais le cours de ma vie. Tout a commencé lorsque je repris peu à peu mes esprits après m’être tiré d’une longue période de coma.J’étais confus,seul et désemparé,tandis que je pouvais entendre au loin les spécialistes qui m’avaient placé en observation.Ils s’inquiétaient de mon état, qui,selon eux,était critique; je faisais beaucoup de fièvre, ma peau avait changé de texture et s’était desséchée, mon ventre avait pris beaucoup d’ampleur et les nombreux gaz que j’évacuais ne semblaient guère les rassurer.Ces experts de toutes sortes prenaient un vilain plaisir à soumettre des hypothèses dramatiques,à effectuer sur moi une multitude de tests et à me filmer
Je me sentais à la fois mal en point et fou de rage. Frustré,blasé de la vie. Enragé car j’en avais marre d’être perçu comme celui qui est puissant,brutal,destructeur.Souvent,on disait de moi que j’étais sournois, voire même dangereux.J’en avais plus qu’assez que ma forme conique soit sur les lèvres de chacun,plus qu’assez d’être plus souvent qu’autrement le sujet de caricature des artistes inspirés par mon refoulement sentimental,plus qu’assez d’être celui que l’on juge et que l’on pointe du doigt comme un coupable! C’en était trop,je bouillonnais de colère,j’avais envie de détruire,de faire du mal.Beaucoup de mal! Tout comme l’alarme,l’heure de la vendetta avait sonnée.Il était trop tard,la terre se mit violemment à trembler et dans un cri de détresse,je me mis à pleurer mon coulis de feu qui allait bientôt mener à la perte de tout un village entier;mon volcan intérieur venait d’exploser. Attention danger!
CONCOURS DE VULGARISATION SCIENTIFIQUE 2007 Présentation des récipiendaires PREMIER PRIX (secteur des sciences humaines) VALÉRIE BERTHELOT Maîtrise en médecine expérimentale:génétique des populations humaines
PREMIER PRIX (SECTEUR DES SCIENCES FONDAMENTALES) CHARLES GAUTHIER Doctorat en sciences de l’environnement «Hémi-synthèse et relations structure-activité anticancéreuse de saponines triterpéniques»
«Caractérisation de la structure généalogique des individus asthmatiques au Saguenay-Lac-St-Jean»
600$ lui ont été remis par le Décanat avec l’appui financier du projet «opération réussite».
600$ lui ont été remis par le Décanat avec l’appui financier du projet «opération réussite».
DEUXIÈME PRIX (secteur des sciences appliquées) HUSSEIN IBRAHIM
DEUXIÈME PRIX (secteur des sciences humaines) SABRINA TREMBLAY Maîtrise en travail social «La zoothérapie au SaguenayLac-St-Jean: Ampleur, perception et connaissance de son utilisation par les intervenants œuvrant auprès des personnes âgées vivant en milieu protégé» 400$ lui ont été l’ADAUQAC
remis par
PRIX «COUP DE COEUR»
250$ lui ont été remis par le Décanat des études de premier cycle pour l’affiche «coup de coeur».
Doctorat en ingénierie «Étude et conception d’un générateur d’électricité hybride de type éolien-diesel avec élément de stockage à air comprimé» 400$ lui ont été remis par l’ADAUQAC GAGNANT DUIPOD RÉJEAN FORTIN Baccalauréat en enseignement au secondaire,sciences et technologie Tirage effectué le 26 mars dernier par madame Nicole Bouchard, doyenne des études de cycles supérieurs et de la recherche.188 étudiantes et étudiants ont voté par voie électronique. MERCI DE VOTRE PARTICIPATION!
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(choix des étudiants de premier cycle,par voie électronique:188 votants)
Réjean Fortin est accompagné de Claudio Zoccastello, registraire.
Le griffonnier Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi Mercredi le 18 avril 2007
ET
photo : UQAC
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photo : UQAC
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Valérie Berthelot, Sabrina Tremblay et Charles Gauthier. Est absent, Hussein Ibrahim.
Toi, ma photo me prennent et puis m’enlacent. Je me souviens de cet au revoir.
Un instant pour me remémorer.Dans ce moment,des images fusent derrière mes yeux.Ton premier baiser.Ton dernier,aussi.Toi,ma photo, tu es comme un asile.Je délire à ton souvenir.Ma chambre se transforme en gare.Mon lit en banquette.Je suis là,pour te dire adieu. Mais avant,j’évite la dernière fois.Je me concentre sur le meilleur de toi.Ma photo,mes vieilles mains tremblent.Je suis vive,encore,quand je te regarde. L’album de ma mémoire est intact et joyeux.Tes mains à toi
Mon cliché,on ne voit que la moitié de ton visage.Ton image est floue,mais je te vois sourire.J’imagine une pointe de larme.J’entends le cri du train.Je préfère ta voix,qui me réconforte.Toi,ma photo, je te dois tant de peines et de joies.Tu vaux bien chaque regard que je te porte. Tu es fier,tu es conquérant dans ce souvenir.Le monde t’appartient.Tu pars,tu me quittes, mais je sais que tu seras là un autre hiver,ou un été.Rien n’est sûr,cependant.Ma photo,tu es si belle que je pourrais croire que tu n’es jamais partie.Tu m’es restée fidèle,malgré l’absence.J’ai combattu l’oubli. J’entends l’engin siffler.Pas une image plus que toi ne pour-
rait dévoiler autant de mal.Mais pas une non plus ne parle de ton départ avec autant d’espoir.Ma folie,j’hasarde mes pensées à un autre scénario.Ton retour festif, ta gloire,sans misère,aucune. Meilleur:le train ne part jamais, tu restes là. Toi,ma photo,tu es le trésor de ma vie.Pas une fortune en ce monde n’aurait pu t’acheter.Et qui aurait voulu de toi plus que moi? Ton message est plus fort que celui du Messie.Tu déploies mille sentiments dans mon cœur et cent milles dans mon ventre. Pas une fidèle n’est aussi fervente que moi à ton souvenir. Je regarde ton visage vague. L’onde est le plus beau des mots d’amour.Un ruisseau rose dans mes veines échauffe tout mon corps et toute ma tendresse.La blancheur de mon âge n’a rien enlevé à ma passion.Mon image,
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Quelle Beauté
Ce matin là,l’eau récemment tombée sur le sol,ruisselait partout sur le pavé de la ville.Quant à lui,le centre-ville semblait être plongé dans une épaisse ouate bruineuse.Le temps était sombre,impénétrable,sans lumière.C’était le genre de journée où la tristesse répand son parfum et nous donne envie de se rendormir jusqu’au matin suivant.Le genre de journée où il vaut mieux rester à la maison,se verser un café aromatisé,s’enrouler dans une réconfortante couverture et finalement,lire un bon bouqin.Ce jour là, Sabrina se trouvait seule chezelle.Elle en avait plus qu’assez de cette journée maussade qui aurait pu faire pleurer un saule.Elle décida de téléphoner à sa copine Fanny pour tenter de se changer les idées et lui proposer une activité qui saurait la divertir quelque peu. Sabrina avait misé juste, puisque Fanny lui suggéra de l’accompagner au musée d’art du coin.
Une fois rendues sur les lieux, les deux filles se dirigèrent vers la grande salle d’exposition pour débuter leur visite.Quelques minutes plus tard,Sabrina s’était subitement immobilisée alors qu’un homme élancé vêtu d’un complet traversa la pièce. Aussitôt,elle dit à Fanny:r’garde celui-là,r’garde comme yé beau et élégant! - Oui,t’as ben raison! J’haïrais pas ça en avoir un d’même cheznous! - Penses-tu qu’cé mon genre?
- Ben oui,observe-lé,cé certain que cé une bête! - Ah bon! Après un court moment de silence,Sabrina poursuivit:Saistu,plus j’l’r’garde,plus on dirait qui m’inspire! -Mon dieu,j'pensais pas qui t'faisait tant d'effet! Cé rare que j't'entends parler d'même.Tu d'vrais p't'être essayer de t'en approcher? - Tu penses?
- Ben… j’l’trouve coloré pas mal pour toi.Non?
- Ben quin! J'me d'mande combien y peut valoir.
- Oui mais d’la couleur ça fait pas d’mal surtout avec une journée comme aujourd’hui!
-Sûûûrement pas mal,ya l'air d'un homme d'affaire!
- Ouin,cé sûr!
-D'un homme d'affaire? Mais veux-tu ben m'dire de quoi tu parles?
- R’garde sa belle carrure. - Ben ça,pour être carré,yé carré! - J’trouve qui dégage un p’tit quèque chose de particulier. - Ouais,t’as raison,c’est p’t’être son sex-appeal. -Son sex-appeal,dit Sabrina d’un ton interrogateur.
- Ben c't'affaire,d'la même chose que toé;du beau bonhomme qui vient d'traverser la pièce et qui nous r'garde encore du coin d'l'œil. Sabrina compris,elle éclata de rire et s'expliqua:Mais té vraiment dans l'champ,moi j'te parle de c'te tableau là,pis j'va l'acheter finalement!
ma photo,tu es tout ce que je possède au monde:une mémoire délirée. Ma distraction à moi,mon seul plaisir,ma seule possession. Quand je mourrai,ils prendront mes choses,ils les vendront.Je m’envolerai et tu t’élèveras avec moi,souvenir que j’aime,que j’adore.J’ai vécu dans ton rêve, ma photo.Pour mes derniers jours,je m’offre ce bonheur:une agonie pleine de paix et d’amour en image. La fin est loin encore.Cinq, dix,vingt ans,avec de la chance. Tu as été plus longtemps dans mes rêves qu’à mes côtés.Ma photo,à travers toi j’ai trouvé la liberté de vivre heureuse.Juste ici,entre mes tempes,une vie qui n’a jamais eu lieu qu’à cet endroit.J’hallucine depuis toi. Folle sans hargne,j’accepte que l’impossible ne se réalise jamais.Toutefois,je lutte,contre lui.Comme seule arme:toi,ma
photo.Je sais qu’il n’y a rien pour me défendre que mon imagination dans laquelle je suis cachée.Un rêve érotique avec toi,plein de vrai amour. Je voudrais m’endormir avec ton souvenir.En songe,presque toute la nuit,nous serions ensemble.Puis,à mon réveil, nous serions couple à nouveau. Je maudis le sommeil qui m’empêche de rêver de toi.J’en veux au monde pour sa moralité,pour sa routine,pour sa réalité qui saccadent le refrain de mes idées. Doucement,je fais face à cette réalité.Exécrable douleur qui me ramène à cette chambre et à ce lit.Un homme devenu vieux, deux filles qui m’ont fait grandmère.Je désespère et j’attends déjà la prochaine nuit.Ma photo,je viendrai te serrer entre mes doigts encore demain.Pas une promesse n’est plus sûre, comme le sifflement du train.
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Le griffonnier Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi Mercredi le 18 avril 2007
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1 6 . Mercredi le 18 avril 2007 . Le griffonnier . Journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi