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Le temps des fêtes
555, boulevard de l’Université Chicoutimi (Québec) G7H 2B1 Local P0-3100, Casier #25 Téléphone : Télécopieur :
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Caricature : Anne-Marie Racine Publicité :
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Journalistes : Ariane Gagnon-Simard Réjean Godin Thierry Gagnon Olivier Riffon Faustine Carroz Guillaume Girard Pierre-Luc Grenier Chantale Bradette Virginie Tremblay Sophie Lapointe Étienne-David Bellemare Éric Gagnon
Impression : Imprimerie Le Réveil Tirage :
3000 copies
Les propos contenus dans chaque article n’engagent que leurs auteurs. - Dépôt légalBibliothèque Nationale du Québec Bibliothèque Nationale du Canada Le Griffonnier est publié par les Communications Étudiantes Universitaires de Chicoutimi (CEUC).
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• Mercredi le 28 novembre 2007
• Jounal Le
griffonnier
• Journal étudiant de l’UQAC
•••• #44
Correction : Ariane Gagnon-Simard Guillaume Girard
Prochaine parution: Le mercredi 30 janvier 2008 Tombée des textes: Le vendredi 18 janvier 2008, 17h Tombée publicitaire: Le lundi 21 janvier 2008, 17h
Le Père Noël a fait son entrée en grande pompe dans un centre d’achats de Chicoutimi le 10 novembre dernier. Cela signifiait que l’achalandage épuisant des magasins était de retour en force, mais également que la sollicitation infernale engendrée par le temps des fêtes allait recommencer. Avons-nous vraiment besoin de se faire rappeler à tous les jours pendant près d’un mois et demi que Noël approche pour se mettre dans l’esprit des fêtes? Cela ne cause-t-il pas au contraire une saturation qui fait en sorte que le mot «Noël» nous lève le cœur bien avant le réveillon du 24 décembre?
Qu’en est-il justement de ce fameux esprit des fêtes? Existeil encore ou n’est-il plus qu’un mythe repris par les commerçants pour nous faire croire que le bonheur se trouve dans la consommation excessive? Beaucoup de questions, mais hélas! très peu de réponses. La définition de l’esprit des fêtes est évidemment bien personnelle à chacun de nous. En fait, je crois que cet esprit réside dans ce qui nous rend heureux dans le temps des fêtes. Pour certains, ce sont les bons repas pris en famille, la musique de Noël, le plaisir de décorer son chez-soi pour le rendre plus festif. Pour d’autres, les fêtes sont une occasion d’avoir un peu de répit pour pratiquer des activités qu’ils aiment comme la planche à neige, la lecture, le ski, le «scrapbooking», le patin, la motoneige, etc. L’esprit des fêtes, c’est également avoir une pensée pour ceux qui ont moins de chance que nous et de partager avec eux. Il est clair que les étudiants ne sont pas les mieux placés pour donner de l’argent, mais il
Esprit, es-tu là? y a bien d’autres moyens de faire sa part. En effet, les options de partage sont nombreuses : donner de sont temps à un organisme de charité, offrir quelques sous à la guignolée, aller porter des vêtements à la maison de quartier ou de la nourriture à une collecte de denrées. On tente partout de nous faire croire que l’esprit des fêtes s’acquiert dans un marathon où la ligne d’arrivée se franchit le 24 décembre au douzième coup de minuit. Le stress du temps des fêtes est présent chez plusieurs personnes qui se laissent embarquer dans ce tourbillon. Les décorations placées dès le début novembre alors qu’il n’y a même pas de neige, la bouffe de Noël préparée d’avance puis congelée en vue des différentes réceptions, les cadeaux, les cartes, toutes les petites commissions de dernière minute, etc. Tout cela prend du temps, gruge de l’énergie et rend les gens stressés. Plusieurs arrivent à Noël en étant fatigués et n’ont même plus envie de fêter! Cela est peut-être plus fréquent chez la génération de nos parents, mais prendre de bonnes habitudes tout de suite en ne se compliquant pas la vie pour les fêtes est une option à envisager. Dans cette édition du Griffonnier, quelques journalistes se sont penchés sur la véritable signification de Noël ainsi que sur la perte de valeurs qui allaient autrefois de pair avec ce moment spécial de l’année. Ces articles font ressortir, entre autres, l’importance de se recentrer sur ce qui compte vraiment dans le temps des fêtes et de faire abstraction du bombardement publicitaire qui nous entraîne vers une surconsommation inutile. Prendre quelques minutes pour survoler ces différents textes ne manquera pas de vous faire réfléchir... Mouvement étudiant Vous avez sûrement constaté que votre session d’automne
se termine dans un branle-bas de combat qui a un air de déjàvu (2005...), que vous êtes appelés à vous mobiliser afin de faire savoir au gouvernement ce que vous voulez en matière d’éducation post-secondaire. À ce jour, deux manifestations majeures se sont déroulées à Montréal; a été la première, le 15 novembre, organisée par l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) et la seconde, le 22 novembre, a été chapeautée par la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ). Deux manifestations, deux visions d’une même problématique. L’ASSÉ est pour la gratuité scolaire alors que la FEUQ, même si elle l’envisage comme une solution possible, préfère d’abord discuter avec le gouvernement des divers scénarios qu’elle a élaborés. Que l’on soit en faveur de la gratuité scolaire, du gel des frais de scolarité ou tout simplement que l’on souhaite un système d’éducation plus accessible peu importe les mesures prises, ce n’est pas la position que l’on prend qui est importante au sein d’un mouvement étudiant. Ce qui compte vraiment est de travailler ensemble, de faire des concessions si nécessaire afin d’avoir un poids plus imposant aux yeux de l’adversaire. Actuellement, ce n’est un secret pour personne qu’il y a
une division dans le mouvement étudiant et cela jouera de nouveau en sa défaveur. Une chose est sûre, nous voulons tous et toutes que les étudiants soient moins endettés et que tout le monde ait la même chance de pouvoir faire des études universitaires. À partir de ces idées de base, je pense qu’il y a moyen de s’asseoir et de discuter. Pour «heurter» le gouvernement, ce n’est pas le nombre d’actions posées qui aura de l’impact, mais bien la participation à celles-ci. Plus l’adversaire est grand, fort de ses convictions et uni, moins il est facile de le faire tomber. Dans le cas présent, il sera aisé d’utiliser la division du mouvement pour le faire taire. Comme tout bon gestionnaire, si le gouvernement est amené à la table des négociations demain matin, il va opter pour la solution qui lui coûte le moins cher en termes de temps et d’argent. Je n’ai donc pas besoin de vous dire ce qu’il choisira... Pendant le temps des fêtes, prenez quelques minutes pour pensez à ce que vous voulez comme système d’éducation, pas seulement pour vous, mais pour ceux qui vont vous succéder. La session d’hiver s’annonce riche en rebondissements dans ce dossier et le mouvement étudiant aura besoin de toutes les mains disponibles pour tenir des pancartes! Bonnes vacances!!!
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