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No 58 - le jeudi 24 septembre 2009 - 3000 copies - gratuit

Trop de voitures sur les routes? des solutions s’imposent! Forum régional 2025 page 14

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publié par les Communications étudiantes universitaires de Chicoutimi (CEUC)


Pour contrer la congestion à la Ville de Saguenay

Un auxiliaire d’enseignement de l’UQAC propose une nouvelle solution

À première vue, une personne ne résidant pas dans la région du Saguenay–Lac-St-Jean aurait beaucoup de difficulté à croire que le problème de congestion routière peut empoisonner la vie des gens du Royaume. Et pourtant, plusieurs ont déjà expérimenté d’interminables files de congestion aux abords du pont Dubuc, que ce soit sur le boulevard Saguenay, le boulevard Ste-Geneviève ou sur une autre des artères clés de cette zone. Un citoyen de la Ville de Saguenay, Pierre Charbonneau, désire soumettre à la population un nouveau projet de pont, appelé «Pont du Fjord». Quelles motivations poussent cet homme, ingénieur de formation, à réfléchir à l’épineuse question du flux des biens et personnes dans la région? Regard sur une proposition qui pourrait modifier substantiellement le paysage de la ville.

Alexandre Brodeur Journaliste M. Charbonneau a mené une étude visant à évaluer la problématique de la congestion routière dans la région. Le pont Dubuc constitue un point de convergence du trafic routier, étant le seul ouvrage franchissant la rivière Saguenay, si l’on fait abstraction du pont se trouvant à Alma. Les impacts qu’engendrent cette situation, notamment sur l’économie et la sécurité de la population, se font ressentir de manière grandissante. Dans cette optique, le pont proposé représente la solution répondant à une série de critères visant à optimiser la circulation routière. Voici quelques-uns de ces critères : - Permettre au trafic lourd de contourner les boulevards St-Paul et Talbot; - Éviter de déplacer la congestion sur un des axes routiers reliés au pont Dubuc; - Minimiser l’impact sur la ville par le choix d’un secteur non habité; - Éviter un emplacement géographique trop abrupt, qui augmenterait les coûts de construction.

circulation devient plus équilibrée et ne converge plus seulement autour du point central que représente actuellement le pont Dubuc. Les personnes intéressées à en savoir plus sur le projet peuvent d’ailleurs consulter le site web : www.pontdufjord.com. Pierre Charbonneau souhaite lancer l’idée sur la place publique et permettre aux citoyens d’échanger sur ces faits en évaluant les impacts potentiels de la solution proposée, mais aussi des possibilités écartées par l’ingénieur.

FIGURE 1 : Modifications à apporter au réseau routier de la Ville Saguenay par la construction du pont du Fjord.

La figure 1 : montre la localisation retenue pour la proposition finale de Monsieur Charbonneau, laquelle porte le nom de «Pont du Fjord». L’extrémité sud se trouve en aval du secteur Rivière-duMoulin, tandis que l’extrémité nord se situe près de la défunte entreprise Comact. Un nouveau boulevard permettrait de relier le boulevard SteGeneviève au nouveau pont. De cette manière, les individus de la rive nord devant se rendre à la Baie ou atteindre la route 175 n’auraient plus à passer par le centre-ville de Chicoutimi. Dans le même esprit, la circulation lourde provenant de la Côte-Nord pourrait transiter par ce pont et emprunter le chemin de la Grande-Anse, conçu FIGURE 3 : pour accueillir les camions. Les échanges éconoAperçu visuel du pont du Fjord tel que projeté. miques pourraient donc être optimisés en raison de l’existence d’une véritable voie de contourne- La figure 3 montre l’allure du nouveau pont ment de la Ville de Saguenay. telle que projetée par l’ingénieur. Il souhaiterait que cet ouvrage devienne une marque distinctive de la ville. Il tient à soumettre le projet sans aucun esprit de rivalité avec la proposition du pont de Tadoussac, laquelle a fait l’objet d’un rayonnement médiatique important dernièrement.

À noter que des paramètres socio-économiques et environnementaux ont également FIGURE 2 : été pris en considération. Plusieurs scénarios Schéma des flux de transport avec la construction du pont du Fjord. ont été étudiés, dont l’élargissement du pont Dubuc ainsi que la construction d’un nouveau pont dans le secteur St-Jean-Eudes. Cependant, La figure 2 montre l’évolution du trafic rouchacun d’entre eux présentait des inconvénients tier en fonction de l’établissement du nouveau majeurs selon l’analyse menée par l’ingénieur. pont. On constate que la répartition des flux de

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Questionné sur les étapes qu’il entend réaliser pour assurer la promotion de son idée, M. Charbonneau fait preuve d’une volonté de consulter les décideurs sociaux, politiques et économiques de la région. Il souhaite obtenir l’appui de la population pour créer un mouvement mobilisateur autour de ce projet. Il caresse également le rêve de créer une nouvelle zone d’attrait touristique autour de l’éventuel «Pont du fjord».

Plusieurs questions méritent d’être soulevées concernant ce projet. Quelle priorité l’administration Tremblay devrait-elle accorder à la décongestion routière, dans un contexte de crise économique où l’argent se fait rare et dans lequel plusieurs secteurs économiques tournent actuellement au ralenti? Malgré la volonté claire de Pierre Charbonneau d’éviter toute politique de confrontation avec les promoteurs du pont de Tadoussac, les gouvernements provincial et fédéral risquent fort de percevoir l’existence de ces deux projets comme le signe d’une absence de consensus régional au sujet de l’optimisation du trafic routier. Que faire pour éviter cette perception? Finalement, quels mécanismes de consultation de la population sont prévus pour sonder l’intérêt des citoyens face au projet? Le pont du Fjord, un projet novateur, ne laissera certainement personne indifférent... • Jeudi le 24 septembre 2009

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Le covoiturage

Plus qu’une option : une solution!

Vous arrive-t-il de traverser le pont le matin et de trouver que c’est ardu? Ou encore, de retourner à la maison à St-LoinLoin et de voir le trajet comme étant interminable? Georgette «Géo» Pelletier Collaboration spéciale Un peu partout au Québec, des systèmes de covoiturage ont été mis en place. Vous connaissez certainement le célèbre Allo-Stop. Il existe en fait de nombreux systèmes. La première conséquence du covoiturage est la diminution de la pollution et de l’émission des gaz à effet de serre. Il permet également de diminuer la consommation d’énergie non-renouvelable comme le pétrole.

Ville de Saguenay

Capitale culturelle 2010 Saguenay sera l’une des Capitales culturelles en 2010. Un bien joli titre, certes, mais quels sont les avantages d’être une «Capitale culturelle» au Canada? À quel niveau est-ce valable?

agréable pour les conducteurs puisqu’ils ont de la compagnie pendant le trajet. De plus, pour les deux parties, c’est plus économique car le montant de la contribution aide à payer les frais encourus par le déplacement. C’est donc moins cher que de prendre seul sa voiture! Finalement, pour l’utilisateur, c’est un casse-tête de moins pour se rendre à bonne destination. Ça ne prend que très peu de temps, c’est facile à utiliser, ça permet Karine Matel à quelqu’un de se rendre à son Journaliste lieu d’études en sécurité, ça désengorge le stationnement et ça Il faut tout d’abord savoir que diminue la pollution! ce titre, à valeur honorifique, est Le système était en période décerné au mérite parmi les viltest jusqu’à aujourd’hui (si tout les participantes. Pour ce faire, la allait bien). Vous pouvez vous y municipalité a dû déposer un cainscrire (si la période test a été hier de charge, prouvant que la concluante, mais elle le sera!) culture est omniprésente dans les et ainsi bénéficier d’un service mœurs et coutumes saguenéensécuritaire. D’ailleurs, contraire- nes. Par la suite, le document est ment à bien des systèmes, l’ins- remis à un comité consultatif incription est gratuite. Le système dépendant. Après évaluation, il est sécurisé par l’identification donne des conseils au ministre du du lieu d’appartenance de l’uti- Patrimoine canadien et des Lanlisateur (cégep ou UQAC). Il gues officielles, James Moore, qui peut être utilisé pour les pla- lui prend la décision de nommer ges horaires et les jours vou- un maximum de cinq Capitales lus. Enfin, si je vais visiter mon culturelles par an. copain à Lévis, je peux entrer cette disponibilité-là aussi.

Saviez-vous qu’un de ces systèmes de covoiturage a été mis en place grâce à une collaboration entre le Comité environnemental, le MAGE-UQAC, le Service aux étudiants, le Cégep de Chicoutimi et le Covoiturage urbain (COVOQ)? En fait, le COVOQ est une compagnie québécoise qui démarre et dont le concepteur du programme informatique est un gars de chez nous, informaticien au Cégep de Donc, faîtes comme pluChicoutimi! sieurs étudiants : quand vous irez sur votre dossier étudiant En plus de prendre soin de et que vous verrez le logo du l’environnement, le covoiturage covoiturage, cliquez dessus et est une solution intéressante et inscrivez-vous!

Outre cette nomination plutôt flatteuse, la Ville de Saguenay se voit recevoir la somme de deux millions de dollars. Le montant qui est versé par le gouvernement fédéral s’adapte au nombre d’habitants de la municipalité afin de soutenir adéquatement les activités en lien avec les arts et la culture. Dans le cas de la région, le maire sait déjà dans quels trentesept projets l’argent sera investi. «Nous allons montrer au reste du Canada que nous méritons l’honneur qui nous est dévolu aujourd’hui et je suis convaincu que notre ville et toute la population tireront des avantages considérables de cette formidable reconnaissance nationale», a affirmé le maire Jean Tremblay. Les capitales complémentaires à Saguenay pour 2010 sont StJean au Nouveau-Brunswick ainsi que Winnipeg au Manitoba. Dans le cas de la Ville de Saguenay, la nomination s’est value en raison du soutien envers diverses formes d’arts tels que les arts visuels, les arts de la scène et du spectacle, les arts littéraires, les festivals, etc. La ville avait également envoyé, mais en vain, un cahier de charge en 2006.

L’A S SEMBLÉÉEE RALE ANNUE LLE GÉÉN NÉÉR de s Commun ic at io ns ét udia n te s universi taires de Chic ou timi (CEUC) au ra lie u le LU ND I 28 septem bre 2009 à 11 h 45 au Ba ruqac (P0-5500). Ve ne z en gran d nom bre : no us av on s be so in de vo us !

Crédit photo : Georgette «Géo» Pelletier

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Pénurie de stationnements à l’UQAC

555, boulevard de l’Université Chicoutimi (Québec) G7H 2B1 Local P0-3100, Casier #25 Téléphone : Télécopieur :

(418) 545-5011 poste 2011 (418) 545-5336

Courriel: journal_griffonnier@uqac.ca Responsable administratif : Henry Girard Rédactrice en chef :

Ariane Gagnon-Simard

Graphiste :

Marilyne Soucy

Conception de la une :

Ariane Gagnon-Simard Marilyne Soucy

Publicité :

Henry Girard

Correction :

Ariane Gagnon-Simard

Journalistes : Sylvain Mercier Alexandre Brodeur Véronique Savard Sabrina Veillette Sébastien Fafard Marjoleine Leclerc Georgette «Géo» Pelletier

Nancy Desgagné Marie-Claude Labrosse Lydia Vigneault-Bouchard

Éric Tremblay Mathieu Bisson Karine Martel

Les usagers ont leur part de responsabilité

Dans la rubrique Votre opinion de l’édition du Quotidien du 10 septembre dernier, une résidente de SaintHonoré dénonce le «défi quotidien» que représente la recherche d’un stationnement à l’UQAC. Bien que certains arguments soient valables et méritent réflexion, le blâme est mis entièrement sur le dos de l’université. Selon cette lectrice, le fait que l’UQAC cherche à s’attirer de nouvelles clientèles renforcera cette pénurie puisque qu’il y aura de plus en plus de monde sur le campus. De plus, l’université fait construire de «beaux pavillons» qui enlèvent des espaces aux voitures, sans toutefois veiller à les remplacer. Même si on ne peut nier la partie véridique de ces faits, on ne peut non plus passer sous silence que les premiers responsables de cette situation désagréable sont les usagers (étudiants, professeurs, travailleurs, etc.).

Impression : Imprimerie le Progrès du Saguenay Tirage :

3000 copies

Les propos contenus dans chaque article n’engagent que leurs auteurs. - Dépôt légalBibliothèque Nationale du Québec Bibliothèque Nationale du Canada Le Griffonnier est publié par les Communications Étudiantes Universitaires de Chicoutimi (CEUC).

Prochaine parution: Le jeudi 29 octobre 2009 Tombée des textes: Le vendredi 16 octobre 2009, 17 h Tombée publicitaire: Le mardi 20 octobre 2009, 17 h

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connaissez-vous? Deuxième question : combien de personnes résidant dans ce périmètre marchent pour venir assister à leurs cours? Dois-je vous rappeler qu’au niveau d’enseignement primaire et secondaire, les élèves qui demeurent dans un rayon équivalent ou inférieur à 1,6 km de leur école sont dans l’obligation de marcher, à moins que leurs parents ne prennent des mesures pour qu’ils prennent l’autobus... De plus, je pense que si un petit enfant du primaire peut marcher 1,6 km, soit l’équivalent d’environ 16 minutes de marche entre deux et quatre fois par jour, un grand de l’université peut facilement traverser quelques «grandes rues» et marcher 20 minutes, même avec un sac à dos ou en bandoulière. D’autres moyens de transport non-polluants existent, par exemple la bicyclette et le patin à roues alignées, qui sont parfaits pour l’automne et le printemps. Enfin, l’Agence de santé publique du Canada ne recommandet-elle pas de pratiquer une activité physique au moins 30 minutes par jour?

Des gestes qui en disent long Ariane Gagnon-Simard Rédactrice en chef Dans cette problématique, est-ce qu’il revient à l’établissement d’enseignement de s’adapter aux usagers ou à ces derniers de prendre les moyens pour éviter le manque d’espace pour garer leurs voitures? À mon avis, la responsabilité première revient aux usagers. Première question : combien de personnes demeurant dans les rues autour de l’UQAC (dans un rayon de 1,6 km)

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comme le souligne la résidente de Saint-Honoré dans son texte d’opinion, qu’au prix que l’on paye la vignette de stationnement, il est choquant de ne pas être assuré d’avoir une place. Étant moi-même une résidente de l’arrondissement Jonquière, je déplore d’autant plus la «chasse» au stationnement que je vis cinq jours par semaine. Cependant, il faut tout de même saluer l’initiative de l’UQAC d’avoir instauré des vignettes «transférables» de véhicule en véhicule plutôt que des vignettes autocollantes. Cela facilite grandement le covoiturage, que plusieurs ne semblent malheureusement pas pratiquer. Par ailleurs, pour votre information personnelle, sachez que le Service des immeubles et équipements de l’université émet 2 500 vignettes de type «annuelle», 1 200 pour la session d’automne, 100 pour les résidences, 500 pour les employés, sans compter celles pour les personnes nonétudiantes qui fréquentent le Pavillon sportif. Autre possibilité de déplacement écologique, la Société de transports du Saguenay (STS) offre un laissez-passer mensuel pour les étudiants au coût de 48 $ ainsi qu’un laissez-passer trimestriel nommé l’ULTRAPASSE au coût de 198 $ pour 4,5 mois et de 264 $ pour six mois (universitaires inclus). C’est un moyen de transport alternatif qui permet de réduire considérablement l’émission de CO2.

Les nouveaux bâtiments de l’UQAC, par exemple le Pavillon de services et les résidences, ont été construits dans un souci de respect du développement durable, qui est une préoccupation importante pour l’établissement. Ce principe comprend une dimension environnementale où l’on peut inclure la réduction des émissions Culte de la vitesse et de CO2, produit notamment pensée contradictoire par les voitures. Il serait contradictoire de construire enVite, vite et toujours core plus de stationnements plus vite. Marcher, prendre si l’on souhaite favoriser la le transport en commun ou réduction de CO2. Il est vrai, sa bicyclette, c’est tellement

plus long que de tout simplement prendre sa voiture! Nous avons tous le réflexe de penser «automobile (engin motorisé) = vitesse = efficacité». Cette manière de penser peu écologique est loin d’être réservée aux adultes! Certains parents l’inculquent même à leurs jeunes enfants. Comme l’a démontré une étude de l’Université de Montréal, réalisée de 2006 à 2008 dans des quartiers et banlieues de Montréal et de Trois-Rivières, seulement 30 % des jeunes du primaire marchent ou prennent leur vélo pour se rendre à l’école. En 1971, c’était 80 % des écoliers qui marchaient pour aller à l’école. Du côté des jeunes du secondaire, le moyen de transport de type cyclomoteur, ou communément appelé «scooter», est de plus en plus visible dans les cours d’écoles secondaire et certaines se retrouvent même dans l’obligation d’agrandir leur stationnement pour faire de la place aux élèves! Si on retourne quelques années en arrière, rares étaient les adolescents qui possédaient ce type d’engin. Comment expliquer que, dans une société de plus en plus préoccupée par l’environnement, le nombre de voitures et de «scooters» augmente sans cesse? Un article publié dans Le Soleil en mars 2009 affirme que : «Le nombre de scooters sur les routes du Québec a augmenté en moyenne de 4000 par année au cours des trois dernières années». Il y a vraiment de quoi s’inquiéter, d’autant plus que la qualité des conducteurs âgés de 14 ans est discutable. Il ne faut pas oublier que ces jeunes sont la relève de demain et que si la tendance ce maintien, ce sera un stationnement à étages qu’il faudra construire à l’UQAC!

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Forum régional 2025

Des concepts aux actions : obstacles et pistes de solutions L’auditorium de l’UQAC était comble vendredi le 11 septembre dernier lors du Forum régional sur l’enjeu de la relance économique du Saguenay–Lac-St-Jean. Organisé par l’équipe Vision 2025, le forum s’est avéré être un espace de réflexion et d’échange sur différents enjeux régionaux. Malgré l’importance des enjeux soulevés et le fait que l’événement fut, dans une large mesure, une réussite, on ne pouvait s’empêcher de constater la prédominance d’une certaine élite.

Mathieu Bisson Journaliste Une panoplie d’invités (élus, intervenants et chercheurs) étaient effectivement présents dès l’ouverture, dont le maire de Ville de Saguenay, Jean Tremblay, le député de Chicoutimi, Stéphane Bédard, le recteur de l’UQAC, Michel Belley, le vice-président de la Conférence régionale des élus (CRÉ), Réjean Laforest, etc. Ces derniers, faute de temps, n’ont malheureusement pas pu rester jusqu’à la clôture de l’événement. Par contre, le faible nombre d’étudiants, de professeurs de l’UQAC – toute discipline confondue – et autres «citoyens moyens» est questionnable... Une participation plus prononcée des citoyens et de certaines personnalités politiques aurait pourtant pu être une expérience des plus intéressantes et enrichissantes. Un échange direct et sincère, sans intérêt purement politique (et sans démagogie, il va sans dire), bref, un forum pour #58

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les habitants et avec eux, est peut-être ce dont la région 02 a besoin pour «renouveler sa structure économique» et dynamiser le développement régional... Il faut se questionner sur ce qui ne fonctionne pas fondamentalement. Pourquoi tant de difficultés à renouveler une structure économique déficiente? Pourquoi ce manque de dynamisme? Et pourquoi si peu d’intérêt de la population porté sur des enjeux aussi cruciaux? Au-delà des facteurs dont nous ne dépendons pas (les impacts de la mondialisation sur l’économie régionale en sont autant d’exemples), la différente teneur des discours politiques et intellectuels constitue un élément de réponse. Nos élus, lors des allocutions d’ouverture du forum, ont pour la plupart adopté un discours trop beau pour ne pas cacher des intérêts purement politiques. Rien de nouveau sous le soleil... Des bons coups, il y en a, mais restons objectifs! Justement, de leur côté, les chercheurs ont souligné l’impérativité d’agir pour éviter que la situation ne s’aggrave et ne dégénère. Or, les acteurs politiques, économiques et civils doivent faire consensus!

choix délibéré de certaines personnes de ne pas croire en les moyens politiques d’intervention dont on dispose actuellement?

le site de Vision 2025). Mais, si on ne remet pas en question le système lui-même, si on ne rejette pas ses bases – en tout ou en partie –, bases qui le perdurer malgré les «La folie, disait font crises récurrentes, aucun Einstein, est de tou- «renouvellement» digne jours se comporter de de ce non n’aura lieu. «La la même manière et de folie, disait Einstein, est s’attendre à un résultat de toujours se comporter de la même manière et différent.» de s’attendre à un résul– un participant tat différent» (cité par un participant). C’est une inPlace à la vitation à la lucidité et au changement par et pour (r)évolution la collectivité. Une invitaC’est peut-être, com- tion à une révolution dans me l’ont fait valoir certains nos manières de concevoir participants, tout un «pa- le monde, de le vivre et radigme» de la gouver- de le comprendre. nance et de l’économie qui est à réinventer au L’apprentissage collecSaguenay-Lac-St-Jean (et tif régional, la solidarité, ailleurs dans le monde...). l’écoute face aux idées inLes pistes de solutions novatrices, la participation sont nombreuses (voir et l’implication citoyenne,

la créativité et l’intelligence collective sont garants de l’amélioration globale des conditions de vie. La population doit s’organiser de manière autonome pour prévenir l’instabilité économique. De leur côté, les gouvernements doivent donner aux populations locales et régionales le pouvoir de cet autonomie et les moyens de créer un véritable projet collectif. On ne saurait trouver refuge dans le repli sur soi ou l’exode. Plutôt chercher ici et maintenant, s’interroger, créer et agir, approfondir ensemble nos connaissances et par-dessus tout, s’approprier notre chez soi... Mettons de côté la partisannerie et prononçons-nous! Les habitants de toute la région auraient eu avantage à être plus nombreux au forum...

Un autre obstacle au développement de la région se caractérise par la forte prépondérance de certains groupes d’intérêt et l’absence (ou l’ignorance) de certains autres. Alors que la collectivité se trouvait au cœur des discours, celle-ci demeure absente des lieux où se joue son propre avenir. Ce «déficit démocratique» est-il dû à la déresponsabilisation citoyenne et médiatique, au désintérêt ou à l’incompréhension généralisés? À un sentiment d’impuissance face à l’ampleur des menaces qui pèsent sur la région? Ou simplement au

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Développement et Paix

La volonté de faire une différence dans les pays défavorisés Plusieurs personnes tendent à baisser les bras au sujet de la situation des pays du Tiers-Monde. Affligés par de nombreux défis, le niveau de vie des citoyens entre ces pays et les nations industrialisées semble insurmontable. En général, l’homme de la rue sympathise avec le sort des citoyens des pays du TiersMonde, avec une sorte de résignation navrée. «Que peut-on y faire? De toute manière, les décisions ne se prennent pas à notre niveau.» Dans un certain sens, cet état d’esprit est compréhensible. La richesse mondiale, non répartie proportionnellement, peut engendrer d’importants déséquilibres sociaux.

Alexandre Brodeur Journaliste Les agriculteurs des pays pauvres parviennent de moins en moins à vendre leurs denrées sur le marché intérieur, en raison de la concurrence féroce que leur livrent les agriculteurs des pays occidentaux, subventionnés pour produire à moindre coût. Le choix, dans une perspective environnementale, de produire davantage de biocarburants, incite de nombreux producteurs des pays en voie de développement à cultiver les céréales dans cette finalité. L’organisme Développement et Paix œuvre dans le but d’améliorer le sort des populations défavorisées des pays du Tiers-Monde. Rencontre avec Elie Cerpena, étudiant engagé en faveur de l’épanouissement social.

Cerpena s’implique au sein de Développement et Paix pour faire une différente dans le monde au moyen d’actions concrètes. Catholique convaincu, il tient à préciser que Développement et Paix ne vise pas à évangéliser qui que ce soit, mais plutôt à appliquer les valeurs fondamentales caractérisant cette religion. L’organisme intervient principalement en Amérique latine, en Asie du Sud-Est et en Afrique. Les frais de gestion interne s’élèvent à environ 8 % du budget total de l’organisme, les fonds se rendent donc en quasi-totalité aux populations ciblées. Plusieurs projets visent à aider les communautés à se prendre en main et à maîtriser leurs outils de développement économique. Dans cet esprit, M. Cerpena cite un proverbe chinois : «Si tu donnes un poisson à quelqu’un, tu le nourris pour la journée. Montre-lui à pêcher, et tu le nourris pour la vie». Ce précepte est appliqué de plusieurs façons : établissement de cuisines collectives au Pérou, programme de microcrédits pour les femmes au Bénin, pour n’en présenter qu’un bref aperçu. Quelques exemples des effets concrets des actions de l’organisme au Cambodge : des familles sont sensibilisées aux principes hygiéniques fondamentaux et un système de collecte de l’eau de pluie permet de pallier aux aléas d’un climat trop peu pluvieux. Toutes ces initiatives visent à augmenter le niveau de contrôle qu’ont les individus sur leur existence. Développement et Paix mène actuellement une campagne de financement quinquennale 2006-2011 sous le thème «La vie avant le profit». Six principes directeurs régissent l’action de l’organisme et mettent en lumière ses priorités.

Étudiant à la maîtrise 1. Respect des formes de en études et interventions vie et de la biodiversité. régionales à l’UQAC, Élie Faire en sorte que l’être hu-

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main vive en équilibre avec son milieu par une utilisation judicieuse des ressources à sa disposition. 2. Répartition équitable des ressources de la Terre au sein de sa population. Développement et Paix mentionne que la paix sociale serait ainsi favorisée et que les droits fondamentaux de chaque être humain pourraient alors être respectés.

5. Prioriser le bien commun des ressources naturelles avant l’exploitation commerciale. Donc, veiller à ce que les populations bénéficient de retombées et que leur milieu de vie soit préservé. 6. Respect de la dignité humaine lors de l’exploitation et de l’utilisation des ressources naturelles.

C’est à partir de ces principes que Développement et Paix vise à influencer les décisions des leaders mondiaux. Par exemple, une mobilisation a présentement cours pour convaincre le Canada d’intervenir au prochain sommet du 4. Respect des droits des G8 concernant quelques autres communautés en enjeux majeurs : arrêt des n’empiétant pas sur eux pour subventions aux agriculun bénéfice d’une seule com- teurs des pays industrialimunauté. En d’autres mots, sés, mesures pour favoriser que chaque communauté se la souveraineté alimentaire soucie de l’impact de ses ac- de chaque pays, réduction tions sur ses voisins. de la production de bio3. Capacité, pour chaque communauté, d’influer sur les décisions ayant un impact sur elle. Donc, favoriser l’établissement de régimes politiques respectueux des droits démocratiques.

carburants tels l’éthanol. Les gouvernements sont contactés, à l’échelle locale, mais sans oublier les têtes dirigeantes tels les premiers ministres. En définitive, l’organisme Développement et Paix travaille simultanément à améliorer les conditions de vie des citoyens des pays défavorisés, tout en tentant d’infléchir les politiques gouvernementales. Chaque citoyen peut se sentir interpelé par de telles actions. Au-delà de l’analyse des enjeux relatifs à une situation qui révolte, comment peut-on agir? Et surtout, comment dynamiser l’esprit critique de chacun pour engendrer des actions de masse qui, à l’instar du battement d’aile du papillon, peuvent changer le monde? Les personnes intéressées à en savoir plus peuvent consulter le site web de Développement et Paix : www.devp.org

Qu’est-ce que tu manges en hiver? Un éco-stagiaire? Qu’est-ce que ça mange en hiver? Du vert?!? Oui, oui du vert! Un mélange de travail bénévole dans des organismes partenaires axés sur des projets en environnement à travers la province. Des éco-stagiaires sont des jeunes adultes entre 18 à 30 ans qui possèdent minimalement un diplôme d’études collégiales et dont les études et les expériences peuvent êtres mises à profit dans des projets environnementaux. Le programme ecostage.qc.ca est géré par Katimavik Services Jeunesse, une entité de Katimavik-OPCAN, le principal programme de service volontaire canadien pour la jeunesse depuis 30 ans. Les stagiaires effectuent des stages de trois ou de six mois dans une ou deux régions du Québec, auprès d’organismes voués à la protection de l’environnement et au développement durable. Ah voilà! On s’y retrouve un peu plus! Sachez qu’Éco-stage est maintenant entre nos murs universitaires. Eh oui! Une éco-stagiaire s’est infiltrée le temps de trois mois dans l’association du MAGE-UQAC et le Comité environnemental de UQAC afin d’y apporter une petite touche de vert. Son nom est Stéphanie Duchesne ou mini Steph. À vous de choisir.! Vous avez des idées, des projets ou vous voulez tout simplement faire connaissance avec ce nouveau spécimen, elle n’est jamais bien loin. Quand elle n’est pas dans le bureau du MAGE ou dans le local du comité enviro, regardez dans les arbustes et cactus à la sortie de l’autre cour où elle se prélasse à proximité de la nature. Stéphanie Duchesne ecostage@mageuqac.com • Jeudi le 24 septembre 2009

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��������������������� ��������������������� L’entrée à l’université

Un geste presque millénaire

Éric Tremblay Journaliste

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De l’école à l’université... Au 12e siècle, le clergé perfectionne l’école en lui appliquant la méthode du raisonnement dialectique, c’est-à-dire l’étude de la nature, de l’homme et des textes sacrés. Très rapidement, maîtres et étudiants se sentent à l’étroit dans le cadre de ce type d’écoles épiscopales. Par souci d’indépendance, les écoliers s’organisent en corporations (universités) de maîtres et d’étudiants, tout en se donnant des statuts réglant dans le détail les cours, les manuels, les examens et même la tenue vestimentaire. Pourtant cette émancipation ne va pas

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sans peine et n’est atteinte qu’après de véritables «grèves» dont certaines durent pendant plusieurs années.

Crédit photo : Le moyen-âge, Larousse, 1992, p. 393.

Des milliers d’étudiants de par le monde vont entreprendre une nouvelle année scolaire à l’université. Ce geste presque millénaire — symbole de connaissance et de fierté — a été longtemps réservé à une certaine élite sociale.

désignation provenant du fait que l’on y parle le latin, langue d’enseignement intellectuelle à cette époque. Au 12e siècle, les principales universités sont celles de Paris, Oxford, Bologne, Salerne et Montpellier.

L’Université du Québec à Chicoutimi

Le 14 décembre 1968, le gouvernement du Québec met en place un réseau d’universités publiques (Loi sur l’université du Québec), favorisant ainsi une démocratisation de l’enseignement accessible à toutes les Un lecteur de l’Université de Bologne. classes de la société. L’Université du Québec à À Paris, les universitaires Chicoutimi (UQAC) naît s’installent dans le Quar- officiellement le 19 mars tier latin, cette dernière 1969 et la première entrée

scolaire à lieu en septembre de la même année, donc, il y a quarante ans... Tout d’abord situé dans un ancien orphelinat, l’UQAC s’installe graduellement à partir du début des années 1980 sur son site actuel, anciennement occupé par la ferme du Petit séminaire de Chicoutimi. Lieu d’enseignement et d’échanges, «l’université» demeure, après presque un millénaire, un élément essentiel d’apprentissage et de développement, plus particulièrement dans une région comme la nôtre qui doit s’enorgueillir de posséder une telle institution. Bonne année scolaire à tous!

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Symposium d’art multidisciplinaire

Le CNE fait place à la relève Du 24 au 26 septembre, le Centre national d’exposition présente la troisième édition du symposium d’art multidisciplinaire La Relève Sympose. Des artistes de 18 à 30 ans participeront à cet événement qui se tiendra au CNE sur le mont Jacob à Jonquière.

Nancy Desgagné Journaliste

L’artiste invité au symposium, Ronald Thibert.

D’après la thématique D’après nature, les artistes produiront une œuvre en direct devant le public. Ils participeront à une exposition collective professionnelle au Centre national d’exposition du 26 septembre au 8 octobre. «Les artistes travailleront sur leur œuvre de façon intensive de 10 h à 22 h les 24 et

25 septembre. Ensuite, le jury sélectionnera les gagnants le 26 septembre», a soutenu l’organisatrice, Claudia Martin.

au grand plaisir des amateurs d’art. Ainsi, il y aura, entre autres, de la photographie, de la peinture et des sculpteurs. En 2008, 21 artistes avaient L’événement accueillera participé au symposium d’art une vingtaine d’artistes, sé- multidisciplinaire. lectionnés préalablement par un jury. Ces derniers auront la Le symposium se termichance de créer dans une am- nera par une remise de prix. Le biance unique et d’échanger jury octroiera un prix du CNE de avec les gens du public qui se 600 $, un prix du jury de 400 $ présenteront sur place. «Cha- et un prix des commanditaires. que année, nous recevons un Le public choisira également large public qui va des élèves un artiste qui recevra 100 $ en du primaire aux gens de tous publications du Centre Sagales âges. Ils viennent profiter mie. De surcroit, les gagnants de l’occasion pour voir les ar- verront leur œuvre exposée tistes en plein travail», a men- aux galeries La Corniche à Chitionné Mme Martin. coutimi et Le VieilArt à Alma. En nouveauté cette année, l’événement culturel accueillera un artiste invité, le sculpteur Ronald Thibert. Bien connu dans le milieu, il a enseigné les arts à l’UQAC. «Sans participer au concours, il travaillera sur place à une œuvre qui promet d’être complexe», a soutenu l’organisatrice.

Un nouveau prix sera en vigueur pour la troisième édition de l’événement, soit le prix Jeune relève. Les jeunes inscrits au programme d’arts-études choisiront le gagnant de cette récompense. De plus, les élèves créeront eux aussi une œuvre suivant la thématique du symposium. Leurs œuvres seront exposées dans le hall Les médias utilisés par du centre culturel du 28 seples artistes seront diversifiés tembre au 2 octobre.

Optez pour un professionnel Enfin, l’hiver est à nos portes! Pour certains, c’est le bonheur de se retrouver sur une pente de ski accompagné d’un pétillant feu de foyer et pour d’autres, c’est le temps de rêvasser et de planifier leur prochain voyage! Pour cette première chronique, vous serez informé

sur l’importance de faire appel à un professionnel du voyage pour organiser ce dernier et des avantages et désavantages d’utiliser les sites de réservation sur le web.

Selon l’encyclopédie en ligne Wikipédia, Thomas Cook (1808-1892) est le premier à organiser un voyage de groupe de Leicester à Loughborough pour 500 militants, luttant contre la dépendance à l’alcool de leurs concitoyens. La première agence de voyage est née! Que se soit par voies maritimes, ferroviaiMarie-Claude Labrosse res, aériennes ou terrestres, Journaliste notre histoire démontre

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bien que l’humain porte un intérêt marqué pour les contrées lointaines depuis fort longtemps. De nos jours, deux possibilités s’offrent à nous afin de planifier notre départ. La première est de contacter une agence de voyages accréditée. Selon la directrice de l’agence de voyages Sears de Chicoutimi, Ginette Côté : «Le professionnalisme des conseillers en voyage ainsi que leur formation sont deux facteurs nécessaires à une bonne planification». Elle ajoute que : «Le fonds d’indemnisation des agences de voyages de l’OPC est une

protection de plus». Ainsi, l’agent de voyage est une source fiable et organisée qui a comme but premier de bien guider le client sur le choix de sa destination et de s’assurer que tous ses documents officiels sont valides et bien remplis avant son départ, par exemple le passeport et le visa. Il est important de souligner que la valeur de l’agent de voyages ne se calcule pas en nombre de diplômes obtenus, mais plutôt en nombre de destinations visitées. La deuxième possibilité est de faire soi-même et en direct ses réservations sur le web. Toujours selon Mme Côté : «Depuis deux ans, tout les sites internet du Québec ont les

même tarifs qu’en agence. Le plus gros avantage en cas de problème est qu’en agence, il y a quelqu’un pour vous répondre et le plus gros désavantage est que l’ordinateur n’est pas un être humain. Ce dernier n’a aucune compassion envers le client». En terminant, il y a plusieurs bons sites qui permettent de s’informer et de bien préparer son départ. Par exemple : www.vacancesairtransat. com, www.vacancestmr. com, etc. Il est important de vous rappelez que les brochures des grossistes sont gratuites et disponibles dès maintenant dans une agence de voyages près de chez vous. Sur ce, bon voyage à tous!

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����������� ���������������� ���������������������������� d’un groupe qui s’appelait Midnight Tramp. En 2007, le groupe a adopté le nom de Mockin’Birds et quelques membres du groupe ont changé. Nous avons lancé un album en 2008 et un autre vient tout juste de sortir. De plus, Charles vient de se joindre à nous. Il joue du clavier.

aime bien le rock’n’roll rockabilly.

Mockin’Birds : La flûte de pan attire moins de groupies! Sans blague, le rock est ce que l’on aime et ce que l’on écoute.

Griffonnier : Y a-t-il des artistes avec lesquels vous aimeriez vous retrouver sur scène?

Griffonnier : Quels sont vos projets d’avenir?

Mockin’Birds : C’est sûr qu’on veut faire le maximum de shows, voir le plus de places possible et conquérir le plus de fans! Nous aimerions que chaque alGriffonnier : Pourquoi bum que nous faisons soit avez-vous choisi de faire meilleur que le précédent ce type de musique? Par et nous voulons continuer exemple, vous auriez pu à nous amuser en faisant jouer de la flûte de pan. de la musique!

Crédit photo : Mockin’Birds

Les Mockin’Birds

Sur le chemin de la gloire Juste après le lancement deuxième album Spread your wings à l’Opéra Cabaret Urbain de Chicoutimi et juste avant qu’ils ne partent en tournée à travers le Québec, le Griffonnier a rencontré

ceux qui semblent peu à peu faire leur nid au cœur du rock. Rencontre avec les Mockin’Birds.

Sabrina Veillette Journaliste

Griffonnier : Racontezmoi l’histoire de votre Mockin’Birds : En 2004, groupe ! Max et Moe faisaient partie

Sky : Ce que nous aimerions Griffonnier : Quelles sont surtout, c’est faire partie de vos influences musicales? la nouvelle scène émergeante. Pierre Lapointe, Mockin’Birds : Chacun Dumas, Malajube, Karkwa... d’entre nous a des influen- Il se fait des choses très inces musicales différentes téressantes au Québec en et c’est ce qui nous a per- musique actuellement. Ça mis d’en arriver à la musi- serait plaisant d’être dans que que nous faisons. Max cette lignée-là. écoute beaucoup de rock britannique tandis que Sam : Mais c’est sûr qu’on Moe est plus porté sur les ne dirait pas non pour racines du blues. Charles faire la première partie vient de finir son cégep de Paul McCartney, des en musique, il trippe sur Beatles, des Stones et le jazz et le blues. Sam des Mockin’Birds...

On annonce une saison très chaude d’ici Noël Le 9 septembre dernier avait lieu la première Soirée Improvisée à l’UQAC. Bien que ce fut un match préparatoire, nous avons eu droit à une solide prestation

de la part des joueurs dont la majorité étaient rouillés de ne pas avoir monté sur scène durant la période estivale!

Les forces et les affinités de chacun ont été décelées afin de bâtir des équipes équilibrées, avec de personnages déséquilibrés, pour un spectacle qui plaira à tous les étudiants universitaires et leurs amis durant la saison 2009-2010! Vous avez maintenant la chance de connaître les membres des quatre équipes et cerLydia Vigneault-Bouchard taines étoiles s’ajouteront à Journaliste eux sous peu! #58

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Lors de la soirée préparatoire, une commande bien spéciale a été passée, soit d’un sous-marin, EN TRIO S.V.P.! par François Jean et des chats ont été envoyés sur la Lune par Pierre-Luc Gagné pour remporter un concours télévisé. Finalement, nous avons contemplé un party d’initiation ahurissant où les étudiants d’informatique s’envoyaient des bières par courriels! Alors, la table est mise pour la saison officielle des Soirées Improvisées de l’UQAC. Après le duel du MAGE-UQAC face au Griffonnier du 23 septembre, venez admirer la joute entre la COOPSCO et les SAE, le mercredi

30 septembre, 20 h au BARUQAC!

D’ici la prochaine parution : Mercredi 30 septembre – Service aux étudiants VS COOPSCO

Le s équipe s : MAGE-UQAC Samuel Pinel- Roy Marylise Côté Simon Allard

Se rv ice s aux étudiants Émilie Jean Kevin Sauvageau Léa St-Pierre

COOPSCO

François Jean Fannie Paquin Xavier Labrie

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Pierre-Luc Gagné Alexandre Lemay-Lesny Marie-Josée Dumas

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���� � � � ������� Que pensez-vous des rénovations effectuées cette année à l’UQAC? «Le bar de l’UQAC est beau, mais la cafétéria et le centre social ne sont pas assez éclairés.»

Nancy Desgagné Journaliste

- Sabrina Tremblay

«Les nouveautés ont de l’allure. C’est plus beau, surtout le plafond du centre social. Avant, ça avait l’air vieux, mais maintenant, c’est moins pire.»

«C’est beau et ça met de la vie dans le centre social. Par contre, je ne sais pas pourquoi les étudiants devraient payer chaque année pour des trucs qu’ils utilisent de façon passagère. L’UQAC devrait plutôt investir dans des services.»

- Francis Pilote

- Alison Marcil

«C’est mieux que l’an dernier. J’aime les nouvelles couleurs et les lampes au plafond. Par contre, j’aurais préféré qu’ils conservent les tables de travail près de la cafétéria.»

«Le nouveau décor fait plus universitaire. L’UQAC a adopté un style plus “lounge”. C’est beau.» - Chantal Tremblay

- Ibrahim Die

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Alfonso del von Smith: Partie 2 Le tout avait commencé lorsque son voisin de droite, Plecks Iglass le Grec, avait ouvert sa porte à la volée pour apparaître dans l’embrasure vêtu d’un short de course au goût des années 80 et d’une vieille casquette d’aviateur de l’avant-guerre. Ce qui l’avait poussé à réciter un poème ayant pour sujet les vis et les boulons, personne ne le sut jamais. Et personne ne voulut jamais le savoir non plus...

Marjoleine Leclerc Journaliste Ses rimes à la résonance douteuse eurent pour effet de faire sortir le voisin de gauche, Akounam Atata l’Africain, qui, probablement inspiré lui aussi, se mit à réciter les mêmes mots en canon, sa voix une tierce au-dessus de celle de Plecks. À mi-chemin entre une chorale gospel et une marche funèbre, la voix de stentor de Plecks n’arrivait pas à donner aux mots la prestance qu’ils auraient dû avoir et il commença à se sentir plus que légèrement irrité. Akounam ne remarquant rien, son allégresse augmentait à chaque vers. Les deux bras en l’air, il se laissa aller à quelques pas de gigue et entra immédiatement dans une transe hypnotique profonde. Plecks, qui avait cessé de réciter, le regardait d’un air ébahi. Akounam continuait de répéter les mots que Plecks ne prononçait plus et, fait très étrange pour un homme qui ne connaissait pas le poème, les mots correspondaient exactement à ce que Plecks avait en tête. C’est à ce moment que cela se produisit, ou du moins, que cela commença à se produire. Alfonso, qui #58

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n’avait rien manqué de ce spectacle, en fut le témoin privilégié. Une brume s’éleva dans le corridor et vint former un halo autour de Plecks. Un peu paniqué, ce dernier se mit à agiter les bras pour dissiper le phénomène sans savoir qu’il ne ferait qu’empirer les choses. Complètement en phase avec on ne savait quoi, Akounam souriait de toute ses dents. Il leva soudainement sa main gauche et commença à claquer des doigts de façon régulière. Un band de jazz sortit de l’ascenseur pour accompagner le rythme et les musiciens se mirent à chanter en harmonie le poème de Plecks.

porte de son appartement et demanda à Plecks, Akounam et aux musiciens de bien vouloir prendre une petite pause, le temps qu’il effectue les rénovations nécessaires pour déplacer l’aquarium de deux mètres de large de son poisson afin qu’il puisse être également témoin de ce qui était en train de se passer dans le corridor. Ils acceptèrent tous avec plaisir et une demoiselle vint leur proposer café et petits fours afin de rendre leur attente plus agréable...

Plus que complètement abasourdi, Plecks laissa tomber ses bras de chaque côté de son corps et se contenta de dévisager tous ceux qui l’entouraient. Ce qui était supposé n’être qu’une lubie matinale pour rigoler un peu était en train de prendre des proportions ridicules. Il se posait des questions. Il commença par chercher la caméra cachée, convaincu que ses amis (il n’en avait aucun) lui jouaient un tour. Puis il eut un haut-le-corps, se souvenant subitement qu’il venait à peine de composer son poème et qu’il ne l’avait jamais couché sur papier. Il était donc impossible qu’autant de personnes le sachent sauf si... sauf si... Sauf si on lui avait implanté quelque chose dans la tête! Alfonso avait la figure presque aplatie dans sa fenêtre tellement la chose le fascinait. Bobby, lui, était furieux. De là où se trouvait l’aquarium, il ne pouvait rien voir. Il se mit à faire des bulles (ne me demandez pas comment) pour attirer l’attention de son colocataire (car c’est ainsi qu’il considérait Alfonso). Son stratagème fonctionna, mais Alfonso sentait que quelque chose d’important allait se produire, aussi ne voulut-il pas interrompre son observation pour déplacer le bâtard. Bobby fit une crise (ça ressemblait à de l’eau en ébullition) et Alfonso finit par se résigner. Il ouvrit la

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Amener, apporter, emmener et emporter : tous synonymes? chose en quittant un lieu». Contrairement au verbe apporter, emporter met l’accent sur le point de départ. Le préfixe em- exprime indirectement l’éloignement (on prend avec soi). Par exemple : Luc a emporté de la crème solaire à la plage. En somme, le verbe emporter équivaut à : prendre avec soi un objet et le porter ailleurs.

Amener et emmener On confond également les verbes amener et emmener.

À vous de jouer Dans les phrases suivantes, trouvez le verbe adéquat. 1- Tu as quitté la maison en (amenant, apportant, emmenant, emportant) ton chien.

Amener signifie «mener quelqu’un ou un animal à un endroit ou auprès d’une personne». Le verbe amener met l’accent sur l’aboutissement , Inculper et inculquer, Éruption et irruption, Colli- sur le lieu où l’on se dirige. Cette idée de «direcsion et collusion, Amnistie et armistice, Éminent tion vers» est une acception (sens particulier) et imminent . du préfixe a-.

Votre réponse :

Amener suppose qu’on quittera la personne conduite lorsqu’on arrivera à destination. Par exemple : Chaque matin, elle amène son enfant à la garderie. En d’autres termes, le verbe amener veut dire : conduire une personne ou un animal vers un endroit ou vers une autre personne.

Votre réponse :

Emmener signifie «mener avec soi quelqu’un ou un animal en allant d’un lieu vers un autre.» Sébastien Fafard Contrairement au verbe amener, emmener met Journaliste l’accent sur le point de départ, sur le lieu que Apporter et emporter l’on quitte et dont on s’éloigne. Le préfixe emrenvoie au mouvement. Lorsque le sujet du verProches par le sens et la prononcia- be emmener est une chose, il peut aussi signifier tion, les verbes apporter et emporter sont «conduire, transporter au loin». Par exemple : L’avion qui nous emmènera à Rome est bleu et souvent confondus. jaune. Bref, le verbe emmener signifie : mener Apporter signifie «porter quelque chose avec soi une personne, un animal du lieu où l’on avec soi quelque part ou à quelqu’un». Apporter est vers un autre lieu. contient l’idée d’un point d’arrivée. Le préfixe a- signifie le rapprochement vers quelque chose Il faut retenir que les verbes amener et apou le fait de se rendre quelque part. Par exemple : porter contiennent l’idée d’un point d’arrivée, Nous allons souper chez des amis et nous appor- alors que les verbes emmener et emporter contons du vin rouge. Bref, le verbe apporter signifie : tiennent l’idée d’un point de départ. Aussi, prendre avec soi un objet et le porter au lieu où il faut se souvenir que apporter et emporter est quelqu’un ou quelque chose. réfèrent à des objets contrairement à amener et à emmener, qui eux, réfèrent plutôt à Emporter signifie «prendre avec soi quelque des êtres animés.

Votre réponse :

2- Il voudrait qu’on lui (amène, apporte, emmène, emporte) apporte son café et son déjeuner.

3- (J’amène, J’apporte, J’emmène, J’emporte) mon fils chez le dentiste une fois par année.

4- Elle est partie en oubliant (d’amener, d’apporter, d’emmener, d’emporter) le disque que je lui avais donné. Votre réponse :

1234-

Ce mois-ci, cette chronique linguistique est consacrée aux erreurs courantes de langage. Par exemple, nous allons démontrer comment les verbes apporter et emporter se différencient. Nous allons également expliquer quand utiliser les verbes amener et emmener. À noter que ce type d’erreur s’appelle la paronymie. Selon la Banque de dépannage linguistique de l’Office québécois de la langue française, la paronymie est une ressemblance formelle entre deux mots. Le terme paronymie vient du grec para «à côté» et onoma «nom». Donc, un paronyme est un mot dont la prononciation et l’orthographe ressemblent à celles d’un autre mot, mais dont le sens diffère. Voici quelques exemples de paronymes :

Tu as quitté la maison en emmenant ton chien. Il voudrait qu’on lui apporte son café et son déjeuner. J’amène mon fils chez le dentiste une fois par année. Elle est partie en oubliant d’emporter le disque que je lui ai prêté.

Réponses :

Des responsables des admissions en médecine seront sur place pour vous informer et répondre à vos questions.

JOURNÉE PORTES OUVERTES DE MCGILL

LE DIMANCHE 8 NOVEMBRE 2009 SÉANCE EN FRANÇAIS À 11h 00

Université McGill 1200, avenue des Pins Ouest (entre Peel et Drummond) Station de métro Peel

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Visitez notre site Web : http://francais.mcgill.ca/medicine/admissions Courriel : admissions.med@ mcgill.ca Dates limites de dépôt des demandes : 15 novembre pour les non-résidents du Québec 15 janvier pour les résidents du Québec (exemption de l’examen MCAT à compter de l’an prochain pour les résidents du Québec bacheliers d’universités québécoises)

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Pilules stimulantes et eau vitaminée : efficaces ou non? Que ce soit pour vous fournir de l’énergie, vous remettre sur pied ou même stimuler votre désir sexuel, il y a sur le marché une panoplie de produits qui vous sont offerts sous des formats tous plus attrayants les uns que les autres. Mais qu’en est-il de leurs véritables propriétés? Sont-ils aussi efficaces qu’ils veulent le laisser paraître? Voici l’analyse de deux cas, les pilules Énergie disponibles chez CoucheTard et les eaux vitaminées en vente libre à l’université.

Sylvain Mercier et Véronique Savard Journalistes

Législation Sur l’étiquette de ces produits on retrouve l’appellation «produits de santé naturels», mais qu’est-ce que cela signifie exactement? Selon Santé Canada, on classe dans les produits de santé naturels (PSN) les «vitamines et minéraux, remèdes à base de plantes médicinales, remèdes homéopathiques, remèdes traditionnels comme les remèdes traditionnels chinois, probiotiques et autres produits comme les amino-acides et les acides gras essentiels». Ces produits ne doivent pas présenter de danger pour la santé étant donné qu’ils sont en vente libre. Comme ce domaine est encore relativement nouveau au Canada, les législations n’en sont qu’à leur tout début et ces produits ne sont pas régis aussi strictement que les médicaments et les drogues. Alors, bien que leur qualité soit de plus en plus surveillée, elle n’est cependant pas encore normalisée au Canada.

tribuées sous plusieurs noms accrocheurs pour les jeunes adolescents ont bénéficié d’une bonne publicité de la part de la station de radio éponyme. Après avoir épluché la liste des ingrédients médicinaux de deux sortes de pilules soit X-cite homme (stimule le désir sexuel) et Boost (dynamise le corps et l’esprit), il en ressort que les ingrédients mentionnés possèdent pratiquement tous des propriétés reconnues pour l’usage décrit sur l’emballage.

naient tous deux 150 mg de vitamine C. Différents tests ont permis de déterminer que les dommages dus à l’oxydation dans les échanPar exemple, l’acide as- tillons de sang de chaque corbique (vitamine C) est groupe de témoins étaient souvent ajouté pour jouer moins élevés chez ceux qui le rôle d’antioxydant dans avaient bu du jus d’orange ce genre de boisson. Cepen- pur que ceux qui avaient dant, les breuvages enrichis consommé de l’eau vitamien vitamines ont, semble- née enrichie en vitamine C. t-il, une efficacité moindre que les mêmes molécuIl en ressort donc que les consommées dans des la complexité des mélanfruits et légumes. À titre ges naturels peut créer des de preuve, une étude a été effets de symbioses qui Pour ce qui est de Boost, menée par une équipe de sont difficiles à reproduire la liste des ingrédients médi- chercheurs de l’Université artificiellement car ils sont cinaux (ingrédients ayant une de Milan en Italie et publiée peu connus. Dr. Mshvilactivité biologique) semble sur le site de nature.com. Ils dadze affirme qu’une alidiversifiée. Elle contient du ont administré un verre de mentation normale où il y thé vert, de l’extrait de gua- jus d’orange pur au premier a présence de fruits et de rana et du Yerba maté, mais groupe témoin, de l’eau vi- légumes est amplement la principale molécule éner- taminée au second et de suffisante pour fournir au gisante de ces plantes reste l’eau sucrée au troisième. Le corps toute la diversité la caféine qui est d’ailleurs jus et l’eau vitaminée conte- des vitamines essentielles. ajoutée elle aussi. En bref, l’effet de la dose recommandée sera similaire à la prise d’un ou deux café, rien de plus. Quant à X-cite homme, pratiquement tous les produits de la liste d’ingrédients médicinaux sont reconnus pour avoir des effets stimulants pour la libido, à l’exception du Ginkgo Biloba qui lui est plutôt utilisé comme anti-inflammatoire et dans les cas de jambes lourdes et de phlébite. Il possède par contre un effet indirect sur le désir sexuel. Bien que les produits utilisés soit adéquats pour l’usage prédit, selon le docteur en pharmacognosie de l’UQAC, Dr. Vahktang Mshvildadze, «toutes ces plantes ont un effet, mais pas immédiatement». À long terme et sous un usage supervisé, leur effet serait efficace, mais prises à dose unique il y a peu de chance de remarquer une quelconque activité. De plus, leur qualité n’est pas assurée car rien n’est indiqué sur l’emballage à ce sujet.

L’eau vitaminée

Dans le même ordre d’idée, l’eau vitaminée est un autre produit qui porEn premier lieu, les fa- te l’étiquette de PSN. En meuses pilules Énergie dis- effet, cette eau contient

différentes vitamines synthétiques qui varient en nature et concentration selon les effets désirés.

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L’univers des produits naturels Bien que l’étiquette de «produit de santé naturel» soit utilisé à tort et à travers dans la publicité, il n’en reste pas moins que de nombreux produits naturels sont effectivement actifs biologiquement. Quelques grands recueils scientifiques de plantes qui ont des activités biologiques affirmées existent (pharmacopée européenne, pharmacopée britannique, etc.) et sont reconnus mondialement. Il convient donc de rester vigilant lorsqu’il est question de produits naturels et de se référer aux spécialistes.

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Les pilules Énergie

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L’ingestion d’eau vitaminée pour une personne qui s’alimente normalement est donc superflue.

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��������� ��������� COVOQ Le covoiturage rentre par la grande porte à l’UQAC cet automne. Depuis la fin de l’hiver dernier, l’UQAC et le MAGE-UQAC préparent cette arrivée. Le fonctionnement sera simple. Tous les étudiants ou membres de la communauté universitaire pourront, par l’entremise de leur dossier personnel, avoir accès au portail de maillage. L’inscription se fera par les courriels @uqac.ca afin de sécuriser les appariements en facilitant la traçabilité des utilisateurs. Votre association étudiante a profité d’une subvention tirée du programme action-climat pour mettre en place l’an 1 de ce projet. Ce programme bénéficie d’un montant de 250 000 $ pour des projets étudiants s’inscrivant dans la lutte aux changements climatiques. Si vous désirez plus d’informations sur le programme et ses affluents, rendezvous au www.pactedesgenerations.com. La diminution des gaz à effet de serre (GES) est donc au cœur des objectifs de ce projet de covoiturage. Pour le campus, cela permettra également de diminuer l’effet de l’auto-solo et de contrer la diminution des places de stationnement. Nous pouvons également rêver de par la relation qui pourrait se développer entre différents pôles de «covoitureurs» potentiels. Déjà l’UQAC et le Cégep de Chicoutimi développent leur système de covoiturage avec l’entreprise de www.covoq.com. Cette relation fera en sorte qu’une étudiante de l’UQAC pourrait être mise en relation avec un employé du cégep pour covoiturer ensemble. Le système, mis en place par COVOQ, offre également un calculateur afin de suggérer un montant que le passager offre au conducteur. La course tient donc en compte le nombre de kilomètres, le coût moyen de l’essence actuel, les frais moyens pour les assurances, changement de pneu et autres selon le type de véhicule. Donc un 15 km avec une Corolla de trois ans vous suggèrera un prix d’environ 3 $. Le système sera également flexible pour faciliter la vie des étudiants qui ont des emplois du temps un peu spéciaux. Des covoiturages à date fixe et stable, un babillard de déplacements de dernière minute et un pour les longs trajets pourront être utilisés.

Élection municipale Le 1er novembre prochain sera l’occasion pour tous les Québécois d’aller aux urnes pour les élections municipales. Citoyens de la Ville de Saguenay, de Larouche, d’Alma et alouette vous devrez donc élire vos nouveaux échevins et maires. Prenez le temps de prendre connaissance des différents candidats car vous êtes certains d’être pris avec ces derniers pour une période de quatre ans. Le palier de gouvernement municipal est de loin le plus près de nous. Il voit notamment à la gestion de l’urbanisme, l’habitation, la voirie, le développement communautaire, les loisirs et la culture, le transport en commun, le déneigement, l’approvisionnement en eau potable et bien d’autres responsabilités qui nous touchent dans notre quotidien. Ce sont également ces élus qui se retrouvent à avoir une participation active dans les activités de la Conférence régionale des élus (CRÉ). Le MAGE-UQAC présentera sous peu quelques propositions pour améliorer nos conditions de vie au niveau municipal. Il va sans dire que les candidats à la mairie et possiblement certains échevins seront invités à venir sur le campus.

Gouvernance Bon, bon... Certains diront que c’est une affaire d’intello. Pour faire simple (dans le sens de pas compliqué!) disons que la gouvernance signifie la manière dont une organisation est gérée... est gouvernée. Cela inclut les démarches d’appel d’offre, la composition du conseil d’administration, les comités de vérifications, la reddition de compte à l’assemblée générale des membres ou aux gouvernements, selon le type d’organisation et toutes les situations de potentiels conflits d’intérêt. Donc l’éthique avec un grand «É». Cette question est sur la table des universités à la suite de la saga de l’Îlot voyageur de l’UQAM. Rappelons que ce projet immobilier s’est avéré être un gouffre financier à la suite d’une gouvernance douteuse. Le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport a dû réparer les pots cassés et, bien qu’il était déjà impliqué à un certain niveau dans cette dilapidation de fonds, initie un nouveau projet de loi pour changer les choses. Il va sans dire que le mouvement étudiant garde un œil averti sur le sujet. La FEUQ, forte de près de 130 000 membres répartis dans 16 associations dont le MAGE-UQAC, a déposé un mémoire pour la commission parlementaire qui approche. Votre association, sans reprendre l’ensemble du document de la FEUQ, a également fait suivre un avis. Vous pouvez le retrouver sur le site www.mageuqac.com. Grosso modo, nous nous portons contre la modification en profondeur des conseils d’administration. Rappelons que la ministre Courchesne, dans son projet de loi, suggère de modifier les conseils d’administration des universités en profondeur notamment en faisant en sorte qu’ils soient majoritairement composé de membre «externe à la communauté». Vous avez pu lire un article à ce sujet dans Le Griffonnier du 31 août dernier, écrit par le journaliste Pascal Morin.

Retour camp de formation Le mouvement étudiant prend du pic depuis le 18 septembre. Encore cette année, bon nombre de vos représentants étudiants ont profité de la formation offerte par le MAGE-UQAC aux associations étudiantes et aux clubs du campus. Lors de cette journée, les membres des comités exécutifs des associations de programme ont pu assister à différents ateliers pour bien défendre vos droits et intérêts. Parmi les ateliers, notons, entre autres, une présentation sur l’historique du mouvement et sur quelques stratégies de mobilisation ainsi qu’un atelier fort apprécié de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) qui a été offert par Daniel Pierre-Roy, vice-président aux affaires sociopolitiques de la fédération. Ce dernier a fait le tour de la fédération et de plusieurs des positions du mouvement étudiant national, dont fait partie le MAGEUQAC depuis de nombreuses années. Ont également été abordés l’aspect financier et ses subventions pour la tenue d’événements et un atelier sur le socioculturel a permis de faire un bon brassage d’idées sur les moyens de dynamiser une association étudiante de 10, 50 ou 1500 étudiants. Les procédures d’assemblée, le fonctionnement des différents paliers politiques et la défense de vos droits pédagogiques n’ont également plus de secrets. Le MAGE-UQAC prend donc soin des gens qui s’impliquent dans le mouvement étudiant. Si vous n’avez pas pu profiter de cette journée, contactez les membres du comité exécutif du MAGE-UQAC pour à tout le moins prendre connaissance des diverses présentations.

Novemberfest Le camp d’entraînement du Festival étudiant approche. Lors de la semaine du 2 novembre, les associations étudiantes pourront se confronter dans de petites compétitions. Vous désirez être dans l’équipe logistique de cet événement socioculturel d’automne, prenez contact avec Samuel Pinel-Roy, vice-président aux affaires étudiantes du MAGE-UQAC à etudiants@mageuqac.com

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Jeudi le 24 septembre 2009 •

• Journal Le

griffonnier

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������� ���� L’animateur de cette rentrée... Le visage de l’UQAC! Pascal Morin

Crédits photos : MAGE-UQAC

Encore cette année, la rentrée a été des plus dynamiques. Voyez la rentrée en quelques images. Crash ton rock ont transformé un lundi soir ordinaire en une soirée électrisante!

La pésidente de MAGE-UQAC s’est mouillée pour une bonne cause!

Malgré la température plutôt maussade, il y avait une foule monstre!

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Journal Le

griffonnier

Le responsable administratif de la CEUC, Henry Girard en a fait de même!

On a pu découvrir le groupe Les Mains sales

Le recteur a brillé par son absence!

• Jeudi le 24 septembre 2009

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