` brassee` sur place Biere
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Tournoi de babyfoot tous les mardis
517, rue Racine Est, Chicoutimi 418-545-7272 Près du Cégep et de l’Université
Internet sans fil sur place
No 61 - le jeudi 28 janvier 2010 - 3000 copies - gratuit
S.O.S. Quel avenir pour les communications étudiantes ? page 2
Événement Éco-Conseil page 14
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Tout sur les produits amaigrissants
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publié par les Communications étudiantes universitaires de Chicoutimi (CEUC)
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Depuis 2007, plus de 32 700 $ ont été offerts en dons et commandites diverses... ... plus de 138 100 $ ont été versés en salaire à des étudiants... ... et plus de 205 800 $ ont été accordés en ristournes aux membres de la COOP lors de leurs achats!
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Autonomie ou exténuation L’avenir de la CEUC
de rien, mais de tout à la fois... En temps normal, la CEUC bénéfi cie des services de nombreux bénévoles, tant à CEUC RADIO qu’au journal Le Griffonnier; d’un conseil d’administration formé d’un président et de six administrateurs, d’un rédacteur en chef, d’un graphiste, d’un agent de communication ou de projet et d’un responsable administratif. Outre le pseudo-local situé entre deux toilettes qui sert de radio étudiante, tous ces gens ont comme point de ralliement le P0-3100. Quelques chaises, trois ordinateurs et une cafetière sont ses principaux biens. Un bon début me direz-vous. Oui, mais ce n’est pas l’idéal pour une équipe rédactionnelle.
Karine Martel Journaliste
En moyenne, les communications étudiantes des universités du Québec (UQ) reçoi Quel est le problème vent entre 2 $ et 8 $ par média. alors? Un manque d’espace? À l’UQAC, le montant total de Un manque de ressources hu- la cotisation étudiante pour la maines? Un manque de tech- CEUC est de 1 $, donc 0,50 $ nologie? La CEUC ne manque par média.
«Tout engagement génère des compromis et il est évidemment À ce prix, la CEUC sur- beaucoup plus facile de rester vit majoritairement de ses soi-même en ne faisant rien.» revenus publicitaires. Afin - Ethan Hawke de pouvoir joindre les deux Depuis longtemps, les bouts, les communications étudiantes doivent faire des étudiants ont la réputation demandes de subventions d’être des révolutionnaires, au gouvernement (subven- des visionnaires idéalistes tion salariale d’Emploi Qué- ou des utopistes d’ambibec). Malheureusement, ces tion. Depuis l’avènement subventions sont d’une du- des universités, voire même rée d’un an, sans possibilité des cégeps, nous avons été de réitération. Cette situa- de plusieurs manifestations, tion crée donc des départs de soulèvements populaires prématurés chez ceux qui en ou d’indignations commubénéficient puisqu’ils voient nes. Chacun avait son mot à arriver la fin de leur contrat dire et tout le monde voulait être entendu, se servant de à grands pas. tout ce qui était à sa portée. Cette situation, qui s’est Puis, vinrent comme une béproduite encore cette année, nédiction, les radios et les crée des remous dans l’orga- journaux étudiants. Ceux-ci nisation. Il est assez difficile représentaient les idéaux, les de renforcir sa structure or- irritations et les problématiganisationnelle alors que les ques qui touchaient le peucadres et les employés de la ple universitaire. boîte travaillent en fonction de contrats d’un an et moins.
Projet d’une radio étudiante à l’UQAC…
Devrait-on lancer la serviette?
Depuis 2002, l’équipe des Communications étudiantes universitaires de Chicoutimi (CEUC) tente de solidifi er un projet de radio étudiante qui ne progresse pas. De nouvelles idées, de nouveaux animateurs, mais aucun développement sérieux. Pourquoi ne pas mettre ce gaspillage d’énergie de côté?
Pascal Morin Journaliste L’UQAC est la 3e université en importance du réseau UQ : 6 500 étudiants et il n’y a aucun organisme de diff usion d’information radiophonique. Une université avec des projets et des étudiants innovateurs comme la nôtre ne mérite pas d’être
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réduite au silence. Qui sont les responsables? Le problème est justement à ce sujet. Il n’y a personne de responsable. Personne n’ose faire son bout de chemin par peur d’être seul dans le projet. Si personne n’ose, personne ne viendra. L’œuf ou la poule? Il est primordial de mettre de l’avant ce système de communication qui apportera que des bénéfi ces pour la communauté s’il atteint un standard de crédibilité et de stabilité : • Dynamise au sein de l’UQAC • Diff usion de l’information • Mise en valeur des activités au sein de la communauté • Partage des connaissances culturelles • Développement en gestion de projets et d’organisations
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Christine Guilbault Journaliste
Mais, que nous arrive-t-il maintenant? Sommes-nous muets ou simplement ignoyeux. La communauté rants? À l’heure des déséquiliest-elle prête à participer bres climatiques majeurs, des au projet? guerres, des chicanes de voisinage et des coupures dans la L’UQAC est-elle prête à collaborer avec la CEUC? Sera-t-elle en partenariat ou en a pas assez de contenu, de bécompétition lors de l’arrivée du névoles et d’argent. Par contre, programme de communication si chaque acteur de la commuen 2011? nauté universitaire s’assemble et prend cet enjeu au sérieux, Les étudiants sont-ils prêts la radio étudiante sera bien plus à s’investir, à donner du temps, qu’une cacophonie bruyante et à suggérer des idées plutôt que dérangeante au milieu du cende critiquer ou d’ignorer le projet?
Nous valons autant que ceux qui nous ont précédés et que ceux qui nous succéderont, il n’y a qu’un creux dans le temps au moment de notre passage. J’ignore pourquoi. Que s’est-il passé depuis le moment où chaque indignation ou chaque espoir avait sa page de journal et maintenant, où chaque journal recherche les mots qui en occuperont les pages? Ce qui fut autrefois l’expression de nos sentiments et de nos connaissances sombre maintenant dans l’oubli, la corde est suspendue et le nœud se resserre. Le jour où nous aurons perdu le droit de parole, il sera trop tard pour crier… tre social comme elle l’est présentement. Vous avez une expertise, du temps ou de l’argent? Impliquez-vous! Il faut tenter la chance, sérieusement, avant de lancer la serviette.
Le MAGE-UQAC et la CEUC, qui ont des intérêts semblables au sein de l’UQAC, vont-il arrêter de se lancer la balle et s’entraider de manière signifi cative?
La coordination et la responsabilité du projet passent évidemment et premièrement par l’équipe de la CEUC. Une des solutions pour que le tout puisse se réaliser serait de lan Il s’agit donc d’une op- cer une radio sur internet. Ceportunité sur laquelle nous pendant, les ressources sont fermons actuellement les insuffi santes. Pour l’instant, il n’y
griffonnier
Et si la solution était de s’associer avec l’UQAC pour devenir les Communications étudiantes de l’Université du Québec à Chicoutimi?
santé, la culture et l’éducation, à l’heure où une méprisante masse de subordonnés, se croyant les maîtres du monde, assombrit notre avenir et celle de 6 milliards d’individus, personne n’a rien à dire? Vous m’en voyez étonnée. Étonnée et déçue. Combien se plaignent de la situation dans laquelle la population mondiale se trouve aujourd’hui? Combien ont des idées incroyables, ne serait-ce que pour changer leur propre univers. Combien ont un talent prodigieux et combien ont des perceptions qui méritent d’être partagées, qui méritent d’être entendues? Nous avons la parole comme seule arme contre les vieux ragots et les ragots des vieux qui pèsent sur notre génération. Prenons-la et prouvons-leur qu’ils ont tort.
Crédit photo : Ariane Gagnon-Simard
Les administrateurs et bénévoles des Communications étudiantes universitaires de Chicoutimi (CEUC) voient l’arrivée de la nouvelle année comme un moment crucial. Dévoués pour leur cause, les questions restent sans réponse. Comment assurer l’avenir de la CEUC? Comme à chaque année, elle doit relever de nombreux défi s entrepreneuriaux. Est-ce diff érent cette année ou pas?
C’est à vous de jouer!
L’endroit peu dynamique où se situe actuellement la radio fait partie du problème. • Jeudi le 28 janvier 2010
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La semaine de la biodiversitÊ : une richesse pour tous! 2010 a ÊtÊ dÊclarÊe l’annÊe de la biodiversitÊ. C’est dans ce contexte qu’a eu lieu du 18 au 22 janvier à l’UQAC l’ÉvÊnement Éco-Conseil, ayant pour thème La biodiversitÊ sens dessus dessous, organisÊ par la 9e cohorte des Êtudiants et des Êtudiantes du DESS en Êco-conseil. Dans un contexte oÚ nous assistons à une montÊe de l’utilitarisme parallèlement à celle du principe de dÊveloppement durable, cet ÊvÊnement Êcoresponsable a suscitÊ des rÊfl exions sur les enjeux environnementaux, sociaux, Êconomiques et Êthiques soulevÊs par la biodiversitÊ. Mathieu Bisson Journaliste
reault et Robert Loiselle. La soirÊe fut l’occasion de festoyer au Baruqac en compagnie du chansonnier algÊrien et futur Êcoconseiller Nordine Saradouni, le groupe de musique percussive multiculturel Mosaïque et la toute nouvelle formation de Chicoutimi, aux infl uences rock, grunge et folk, Les DÊserteurs. Bref, ce fut une cÊlÊbration de la (bio)diversitÊ culturelle! Le moment fort de la semaine s’est dÊroulÊ jeudi lors du colloque La biodiversitÊ à sa juste valeur : rÊfl exions Êthique et Êconomique, prÊsidÊ par Mme Michèle S. Jean, prÊsidente de la Commission canadienne pour l’UNESCO. Les nombreuses personnes prÊsentes ont eu le privilège d’entendre les rÊfl exions de M. Kalemani Jo Mulongoy, chef de la division scientifi que, technique et technologique du SecrÊtariat de la Convention sur la biodiversitÊ biologique, M. Jean Cinq-Mars, commissaire
LES CAISSES DESJARDINS DE LA RIVE-NORD DU SAGUENAY ET DE LA BAIE ENCOURAGENT LEURS MEMBRES ÉTUDIANTS
Le coup d’envoi a ÊtÊ donnÊ lundi midi par la prÊsentation du percutant documentaire Le monde selon Monsanto, lequel dÊnonce l’usage à outrance des OGM, leurs consÊquences ravageuses sur les plans Êcologique, social et Êconomique et – surtout – le contrôle qu’exerce cette entreprise spÊcialisÊe en biotechnologies vÊgÊtales sur l’industrie agroalimentaire mondiale. Mardi, à l’aquarium du centre social de l’UQAC (au P0-7000), un dessert-causerie intitulÊ Pour une politique de foresterie urbaine et horticole à Ville de Saguenay fut notamment l’occasion pour M. Julien Petitclerc, des Verts boisÊs du Fjord, de se prononcer sur certaines politiques d’amÊnagement urbain à Saguenay. Également tenu lors de cette journÊe, un salon des exposants a permis à la communautÊ universitaire de se mettre au diapason des diverses tendances et expÊriences en matière d’Êco-conseil. Des confÊrences ont dÊferlÊ mercredi après-midi sur un auditoire restreint, mais attentif à l’auditorium de l’UQAC. Les rôles des abeilles, des lombrics et des fourmis dans le maintien de la biodiversitÊ et des Êcosystèmes ont alors ÊtÊ mis en lumière par les chercheurs et chercheuses Audrey Bouchard, Jonathan Per-
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au dÊveloppement durable, M. Jean-Pierre RevÊret, professeur à l’UQAM, M. Louis-Étienne Pigeon, de la Chaire de recherche du Canada en bioÊthique et en Êthique de l’environnement et M. Gilles Vincent, directeur du Jardin botanique de MontrÊal. Leurs expÊriences et rÊfl exions sur la question des valeurs de la biodiversitÊ (utilitariste, Êconomique, esthÊtique, sÊmantique ou spirituelle) ont pu alimenter, en après-midi, un atelier de type world cafʝ oÚ les participants devaient rÊfl Êchir à la question Comment faire face aux enjeux soulevÊs par la biodiversitÊ au Saguenay–Lac-Saint-Jean?. Ces ateliers ont donnÊ lieu, après les allocutions de Mme Nicole Huybens et Claude Villeneuve, au dÊvoilement des idÊes directrices pour un manifeste sur la biodiversitÊ. Voilà enfi n l’un des prÊcieux fruits de l’immense travail dÊployÊ par la 9e cohorte du DESS en Êco-conseil depuis septembre 2009.
Jeudi le 28 janvier 2010 •
Les idÊes soulevÊes lors du colloque auront certainement beaucoup d’impacts dans les dÊcisions futures en matière d’intervention sur les Êcosystèmes et sur nos modes de vie. Les Êco-conseillers futurs et prÊsents, dans un contexte de virage vert, auront à entretenir des liens avec diff Êrents ac-
teurs des secteurs industriels, gouvernementaux et associatifs. Beaucoup de responsabilitÊs leur en incombent donc, ce qui soulève en contrepartie la question de la participation sociale à ce mouvement vert. Source: http://evenementecoconseil.uqac.ca/?q=node/4
CrĂŠdit photo : Bertrand Lemeunier
CRITĂˆRES D’ADMISSIBILITÉ $
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$ 14 bourses niveau universitaire $ 14 bourses niveau collĂŠgial bourses niveau $ 8professionnel
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8 bourses de 1000 $ AttribuĂŠes parmi les non-gagnants
prÊsents à l’assemblÊe gÊnÊrale le 20 avril 2010
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Date limite: 31 mars 2010
Caisse de la Rive-Nord du Saguenay Caisse de La Baie
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PRĂŠT 2010
Au 31 mars 2010: t ³USF NFNCSF EF MB $BJTTF %FTKBSEJOT EF MB 3JWF /PSE EV 4BHVFOBZ PV EF MB $BJTTF %FTKBSEJOT EF -B #BJF t ³USF ÉH� F FOUSF FU BOT t 4PVNFUUSF VOF 13&67& 0''*$*&--& EF GS�RVFOUBUJPO TDPMBJSF FO et être Êtudiant de niveau professionnel, collÊgial ou universitaire. t -FT DBOEJEBUT EFWSPOU S�QPOESF Ë VOF RVFTUJPO t -FT FOGBOUT EFT FNQMPZ�T FU EFT EJSJHFBOUT EF MB $BJTTF %FTKBSEJOT EF MB 3JWF /PSE EV 4BHVFOBZ PV EF MB $BJTTF %FTKBSEJOT EF -B #BJF TPOU admissibles. t -FT FNQMPZ�T �UVEJBOUT EF MB $BJTTF %FTKBSEJOT EF MB 3JWF /PSE EV 4BHVFOBZ PV EF MB $BJTTF %FTKBSEJOT EF -B #BJF TPOU BENJTTJCMFT BV UJSBHF
Jean-Michel Brassard, gagnant 2008
www.desjardins.com/caisserivenorddusaguenay ou www.desjardins.com/caisse-de-la-baie
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Caisse de La Baie
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griffonnier
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Les Communications étudiantes universitaires de Chicoutimi (CEUC) 555, boulevard de l’Université Chicoutimi (Québec) G7H 2B1 Local P0-3100, Casier #25 Téléphone : Télécopieur : Courriel:
(418) 545-5011 poste 2011 (418) 545-5336
journal_griff onnier@uqac.ca
Responsable administratif : Henry Girard Rédactrice en chef :
Ariane Gagnon-Simard
Graphiste :
Marilyne Soucy
Conception de la une :
Marilyne Soucy Christine Guilbault
Caricature :
Laurence Lemieux
Publicité :
Henry Girard
Correction :
Ariane Gagnon-Simard Max-Antoine Guérin
Journalistes : Sylvain Mercier Alexandre Brodeur Sabrina Veillette Lydia Vigneault-Bouchard
Éric Tremblay Karine Martel Pascal Morin Jessie Lepage Marc Duchesne Mathieu Bisson Christine Guilbault Hervé Stecq Marie-Claude Labrosse Max-Antoine Guérin Annie Maisonneuve Impression :
Imprimerie le Progrès du Saguenay
Tirage :
3000 copies
Les propos contenus dans chaque article n’engagent que leurs auteurs. - Dépôt légalBibliothèque Nationale du Québec Bibliothèque Nationale du Canada Le Griffonnier est publié par les Communications Étudiantes Universitaires de Chicoutimi (CEUC).
Prochaine parution: Le jeudi 25 février 2010 Tombée des textes: Le vendredi 12 février 2010, 17 h Tombée publicitaire: Le mardi 16 février 2010, 17 h
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Comment garder la tête hors de l’eau? À l’heure actuelle, la CEUC peut facilement se comparer à un enfant qui apprend à nager et qui patauge afi n que sa tête ne rentre pas dans l’eau. Cet enfant possède tout le potentiel et la motivation nécessaires pour devenir un excellent nageur, mais il a encore besoin de pratique et d’aide pour y parvenir. En ce début d’année 2010, la section «reportage spécial» de cette édition du Griffonnier se veut une tentative de faire prendre conscience aux diff érents acteurs de l’UQAC que la prochaine année sera décisive pour le développement du journal, mais surtout pour celui de la radio. Vous trouvez peut-être que le sujet est revenu à quelques reprises depuis quelques années et cela est tout à fait normal puisqu’aucun changement signifi catif ne s’est produit pour que la CEUC puisse enfi n prendre une bonne grande bouff ée d’air.
CEUC. Rappelons que la CEUC est originale par rapport aux autres universités, où les médias sont gérés indépendamment. Très pratique au point de vue de la gestion, le fait de regrouper les deux médias sous une seule bannière a plusieurs désavantages en ce qui concerne les revenus. En eff et, la cotisation de 1 $ est loin de tenir compte que la CEUC doit administrer et surtout, fi nancer deux médias. La production et l’impression d’un journal ne se font pas qu’avec de la bonne volonté : ça prend des sous. Parmi les subventions gouvernementales, certaines sont dédiées aux médias appelés «communautaires». Comme les médias de la CEUC ont pour mission de permettre aux étudiants d’acquérir de l’expérience en communication et ne sont pas ouverts au public, cela empêche l’organisation d’être admissible à ces subventions. On peut penser que le gouvernement considère que l’institution aide concrètement ses médias étudiants…
CEUC RADIO sur le respirateur artificiel
Ariane Gagnon-Simard Rédactrice en chef
Financement La situation des Communications étudiantes universitaires de Chicoutimi est particulière. Ne relevant ni de l’UQAC ni du MAGE-UQAC, la CEUC survit grâce à la cotisation de 1 $ pas session par étudiant et aux revenus publicitaires. Sur votre facture de l’UQAC, vous ne verrez pas ce 1 dollar puisqu’il fait partie du montant que vous donnez à MAGE-UQAC et qu’il redistribue. Donc, malgré les apparences, le MAGE-UQAC ne donne pas de subvention à la
griffonnier
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ser sur le web avec une programmation essentiellement musicale de quelques heures par semaine? De plus, il semble bien que la radio est loin de plaire à tous, particulièrement aux «non-étudiants», de qui proviennent la très grande majorité des plaintes. Ceci explique d’ailleurs pourquoi la radio ne joue plus dans la section des tables à la cafétéria. Force est de constater que l’UQAC semble bien être une petite université tranquille où il ne faut pas que ça bouge trop. Pourtant, les clients de l’université sont les étudiants et c’est pour eux que la radio existe. Autre exemple de phrase souvent entendue par les animateurs de la radio: «Pouvez-vous baisser le son? C’est parce que je suis en train d’étudier dans le Baruqac…». Les lieux de socialisation à l’UQAC étant principalement le centre social et le Baruqac et il est normal que la radio y
soit diff usée pour y mettre de l’ambiance. La bibliothèque est là pour ceux et celles qui souhaitent étudier en paix! Malgré tout, nous recevons aussi de très beaux commentaires sur la radio de la part des étudiants, par exemple que ça met de la vie. C’est ce qui nous encourage à poursuivre nos eff orts. Enfi n, pour tous les éléments détaillés précédemment, l’avenir de la radio demeure incertain. Faut-il continuer de mettre les efforts dans un projet qui ne semble pas vouloir déboucher sur des résultats concrets? Faudrait-il que la CEUC laisse la radio de côté pour concentrer ses eff orts sur Le Griffonnier? Faut-il que la CEUC continue de se battre pour que la radio devienne enfi n plus dynamique qu’un minuscule local entre deux toilettes? À vous, étudiants, de nous le faire savoir!
Caricature
par Laurence Lemieux
En ce qui a trait à la radio, une réalité incontestable selon laquelle le montant de la cotisation devrait être ajusté est que la technologie a un prix. Ce n’est pas avec des disques compacts des années 1990 et un équipement plus ou moins fonctionnel qu’on va créer une radio dynamique qui plaît aux étudiants. De plus, CEUC RADIO est actuellement dans un cercle vicieux d’où il est diffi cile de se sortir : les étudiants ne s’impliquent pratiquement pas à la radio parce que les équipements sont désuets et peu de nouveaux développements sont faits à la radio parce qu’il n’y a pas d’étudiants. En voici un exemple concret : des démarches ont été faites afi n que CEUC RADIO soit diff usée sur le web. «Super!», me direz-vous. Mais, à quoi ça sert de diff u-
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La lutte asymétrique de David et Goliath Les passants qui se trouvaient présents sur la rue Racine en début de journée le vendredi 15 janvier dernier ont sans nul doute été approchés par la vingtaine d’employés en lock-out de l’hebdomadaire Le Réveil qui y étaient afin d’informer la population des derniers développements dans le litige qui les oppose à Quebecor Média. Max-Antoine Guérin Journaliste
moment un produit 100 % montréalais. Ironique? Plutôt que d’énumérer les dates-clés du conflit et de conclure, de par son mutisme, à une franche mauvaise foi de la part de l’employeur, il s’agit ici de mettre en perspective, de voir les tendances à l’œuvre. Ce conflit est, sans aucun doute, une manifestation locale d’un phénomène plus vaste, d’un mouvement qui balaie depuis quelques années l’univers des médias traditionnels. Trois mots clés : technologie, convergence et délocalisation.
conglomérats médiatiques, que beaucoup de militants décrient énergiquement, consiste en l’acquisition, par un nombre très limité d’oligarques des communications, de réseaux immenses alliant plusieurs types de médias. Cette convergence est un fait public, attesté et observable. Tertio, la délocalisation des emplois reliés à plusieurs secteurs de la production du journal vers des métropoles est la conséquence de cette convergence, les quotidiens étant inclus dans des stratégies à plus grande échelle, donc subordonnés et interchangeables. Les contenus circulent de l’un à l’autre, les journalistes fantômes écrivent des articles anonymes
Fondé en 1945 et acquis par Quebecor en 1975, il va sans dire que le journal Le Primo, les technologies Réveil représente un vecteur réseautiques et le vertige notoire de la culture et de de possibilités qu’offrent les l’information saguenéenne. nouveaux médias dessinent Comme le rappelait juste- une grande incertitude à ment une lettre ouverte de l’horizon des médias tradi- Mais, n’allez pas croire plusieurs resque ces transp o n s a b l e s Comme le souligne la présidente du syndi- formations léde syndicats cat, Mme Dominique Savard, «Quebecor ne gitiment Querégionaux becor. Que l’on adressée à M. négocie pas mais suit une stratégie d’affai- pense à leur Péladeau, les res». Que l’on pense à la vision de l’informa- éthique dans objectifs ini- tion que ceux-ci prônent. Que l’on pense à les relations de tiaux du jourtravail, eux qui nal étaient la manière dont l’employeur se comporte ont, pardonsimples, in- dans d’autres conflits syndicaux tel que ce- nez l’ironie, à former ses lec- lui qui fait rage depuis près d’un an au Jour- peine 14 lockteurs, analyser out à leur acl’actualité ré- nal de Montréal, ou bien à celui du Journal tif. Lucides, les gionale et dé- de Québec il n’y a pas si longtemps. employés ne fendre les inse cachent pas térêts socioéconomiques de tionnels, qui voient leurs re- la tête dans le sable, ils sont la population régionale. Ces venus baisser sensiblement, conscients que le monde nobles objectifs sont actuel- ce thème est abondamment des médias change, ceuxlement bafoués par le lock- discuté. Mais comme me le ci ont d’ailleurs fait maintes out qui perdure depuis plus mentionnait en coulisse un concessions afin de s’adapter de dix mois. Pour ceux qui ne professionnel du milieu, an- à ces bouleversements. Mais, le sauraient pas déjà, notre noncer leur mort est insensé. ce fut en vain. Comme le souhebdo «régional» est en ce Secundo, la convergence des ligne la présidente du syndi-
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cat, Mme Dominique Savard, «Quebecor ne négocie pas mais suit une stratégie d’affaires». Que l’on pense à la vision de l’information que ceux-ci prônent. Que l’on pense à la manière dont l’employeur se comporte dans d’autres conflits syndicaux tel que celui qui fait rage depuis près d’un an au Journal de Montréal, ou bien à celui du Journal de Québec il n’y a pas si longtemps. À travers ces nombreux lock-out, le message qu’envoie l’employeur est simple : le journal n’a pas besoin des journalistes pour continuer à exister (et à faire du profit avec l’espace publicitaire). Quebecor fait le pari que les citoyens ne réagiront pas, que leur fidélité ira à une coquille vide usurpant le nom de Réveil plutôt qu’aux employés locaux, ceux qui, indubitablement, faisaient battre le cœur de cet hebdomadaire. En terminant, trois petites questions : 1. Croyez-vous que l’indépendance des médias régionaux est importante pour une information pertinente, de proximité et de qualité? 2. Qui doit colliger l’information régionale, des mercenaires anonymes à la solde de Quebecor souhaitant seulement plus de revenus publicitaires ou bien des journalistes locaux indépendants qui connaissent bien leurs dossiers et les
intérêts de la population? 3. En regard de cette éthique de la discussion, de la manière dont l’employeur traite la moindre divergence, si Le Griffonnier avait été une propriété de Quebecor Media, croyez-vous que l’on m’aurait-on laissé publier cet article? Si ces questions vous interpellent, vous pouvez soutenir leur cause soit en apposant un autocollant Non au Réveil (disponible, entre autres, à la ligne de piquetage du 3388 boul. StFrançois à Jonquière) sur votre boîte aux lettres, soit en incitant les élus (Saguenay étant l’un des clients majeurs) et les commerçants à cesser de collaborer à ce journal. Finalement, afin de retrouver les préoccupations et la saveur de votre hebdo régional, vous pourrez consulter, à partir du mois prochain, le journal Le Saguenéen, qui sera dorénavant publié le dernier mercredi de chaque mois. Cependant, le mieux reste de se faire porte-parole, d’en parler. Car, ce cas est une question de principe qui dépasse largement les frontières des lecteurs réguliers du journal Le Réveil. C’est véritablement une cause pour tous ceux qui soutiennent l’équilibre, la liberté et la diversité médiatique, «il s’agit d’une question de solidarité régionale», comme le mentionne Mme Savard.
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Lancement de la campagne majeure de développement 2008-2013 de l’UQAC
Le regard tourné vers l’avenir
Le vendredi 15 janvier dernier, la Fondation de l’Université du Québec à Chicoutimi (FUQAC) a procédé à l’inauguration offi cielle de son Pavillon des services, aussi appelé aréna. À l’occasion de cette inauguration, la FUQAC, de concert avec l’UQAC, a lancé offi ciellement la deuxième campagne majeure de fi nancement de l’histoire de l’institution.
comptabilité de l’UQAC, Mme Leroux considère qu’il faut s’investir dans l’économie du savoir pour maximiser le potentiel de développement économique de la région. Fort d’une contribution de 1,5 M$, Desjardins vaut ainsi épauler concrètement l’épanouissement de l’UQAC. Pour le recteur de l’UQAC, Michel Belley, un tel appui constitue un signal fort afi n que l’ensemble des partenaires socio-économiques de la région contribuent au développement de leur université.
15 $ par étudiant par session et en considérant un taux de participation de 90 %, ils auront donné un million de dollars à la fi n de l’année 2013. La présidente du MAGE-UQAC, Rachel SchroederTabah, soutient que l’ensemble des étudiants favorisaient cette contribution, qu’il s’agit en sorte de levier de développement incontournable et que les étudiants en voyaient déjà les retombées, notamment par l’attribution de bourses d’étude.
Les sommes amassées se L’objectif de la campa- ront réparties en six créneaux gne de fi nancement vise à d’excellence : recueillir une somme de 15 millions de dollars sur une pé- − Développement du Camriode de cinq ans. Une bonne pus et des Centres d’études nouvelle a été dévoilée à la universitaires (3 M$) toute fi n de la conférence de − Soutien à l’internationaliAlexandre Brodeur presse : cet objectif est déjà sation (1 M$) Journaliste atteint! Parmi les donateurs − Développement du sport majeurs, citons notamment d’excellence (2 M$) La présidente et chef de la les membres du personnel, − Soutien aux étudiants direction du Mouvement Des- lesquels ont contribué à hau- (3 M$) jardins, Monique Leroux, a teur d’un million de dollars. − Soutien à l’enseignement accepté la présidence d’hon- Les étudiants ont également (3 M$) neur de cette campagne. Di- mis la main à la pâte. À rai- − Soutien à la recherche plômée au baccalauréat en son d’une contribution de (3 M$)
La solidarité internationale
Tous sur la même planète
Le Centre de solidarité internationale (CSI) du Saguenay–Lac-St-Jean (SLSJ), tenait son tout premier Forum régional sur la solidarité et la coopération internationales au SLSJ. L’événement, qui se tenait à l’UQAC les 14 et 15 janvier derniers, a réuni plusieurs entreprises, individus et organismes de la région.
tion et la solidarité internationales. Ce rassemblement nous permet de réfléchir à l’efficacité des actions entreprises et à la collaboration possible entre les intervenants», explique l’agente de communication du CSI, Joëlle Savard.
le site Internet du CSI, au www.centresolidarite.ca.
Le Centre de solidarité internationale, qui fête ses 30 ans cette année, offre également différents types de stages, accessibles à tous, dans ses deux pays de prédominance, soit le De nombreux sujets ont Burkina Faso en Afrique été abordés sous forme de de l’Ouest et l’Équateur en conférence, de table ronde Amérique du Sud. et d’atelier. Entre autres, il a été question de l’importance La mission du CSI est de l’implication citoyenne de «mettre en œuvre des pour la réussite de la coo- actions de solidarité inter pération internationale, nationale avec la population de la nécessité d’une du SLSJ. Grâce à ses pro meilleure répartition des grammes de coopération richesses mondiales, de et ses nombreux partena l’augmentation de la po- riats, il soutient des compulation mondiale en lien munautés de pays du Sud Karine Martel avec l’épuisement des res- qui, par l’acquisition des Journaliste sources naturelles et des moyens techniques, machangements climatiques tériels et humains, pren«L’objectif de ce forum est et environnementaux. nent en charge leur de créer des liens entre difdéveloppement. Le CSI réaférents acteurs sociaux de la Un compte-rendu lise un travail de sensibilirégion et organismes non- des discussions est dis- sation et d’ouverture sur le gouvernementaux (ONG) ponible dans la section monde, notamment auprès qui militent pour la coopéra- du Forum régional, sur des jeunes».
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Offre d’emploi : rédacteur/ rédactrice en chef
Le journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), Le Griff onnier, est présentement à la recherche d’une personne pour occuper le poste de rédacteur/rédactrice en chef.
Lieu de travail UQAC, bureau des Communications étudiantes universitaires de Chicoutimi (CEUC)
Description du poste Le rédacteur ou la rédactrice en chef travaille sous l’autorité directe du responsable administratif et du conseil d’administration de la CEUC. Son rôle est de planifier chacune des huit parutions du Griffonnier, de corriger les textes ainsi que d’entretenir des liens tant avec les journalistesbénévoles qu’avec les divers acteurs avec qui le journal fait affaire.
Principales tâches -Voir au maintien d’une forte équipe rédactionnelle et veiller au recrutement de bénévoles; - S’assurer de la qualité du contenu journalistique; - Voir à la qualité langagière du journal et à l’éthique linguistique des articles; - Répondre devant le conseil d’administration d’un manquement à l’éthique journalistique; - Assurer le respect des échéances des articles; - Tenir le kiosque lors d’activités de promotion et de recrutement avec le responsable administratif; - Planifier et animer la rencontre de production mensuelle; - Toutes autres tâches reliées au poste.
Exigences et conditions de travail - Être étudiant à l’Université du Québec à Chicoutimi pour la session d’hiver 2010 ainsi que pour l’année scolaire 2010-2011; - Bien maîtriser la langue française au parlé et à l’écrit; - Scolarité : études collégiales en Techniques de communication dans les médias (Art et technologie des médias) ou études universitaires en communication ou l’équivalent; - Statut du poste : contractuel à temps partiel; - Nombre d’heures : minimum de 20 heures par mois; - Salaire : à discuter.
Veuillez envoyer votre curriculum vitæ à M. Henri Girard - Par courriel : journal_griffonnier@uqac.ca - Par la poste : Journal Le Griffonnier Casier #25 555, boul. de l’Université Chicoutimi (Qc), G7H 2B1 Pour information : 418-545-5011, poste 2011 Date limite : le vendredi 19 février 2010, 17h. • Jeudi le 28 janvier 2010
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Dollar américain
Chronique d’une mort annoncée L’analyse de l’actualité politique et économique actuelle conduit à l’impensable, mais inévitable conclusion de la mort du dollar américain. L’optimisme de façade des milieux financiers ne peut, à lui seul, dissimuler cet événement cataclysmique, qui plongerait les populations dans une crise planétaire sans précédent.
Hervé Stecq Journaliste
Pour comprendre cette issue malheureuse, il conviendrait en premier lieu de reconstituer la structure fi nancière mondiale actuelle, dont les accords de Bretton Woods sont l’acte de naissance. Cette année 1971, le président Nixon annonce au monde entier que le dollar sera désormais la monnaie internationale, éclipsant ainsi l’étalon or. Matières premières et échanges commerciaux se feront en billets verts. Cette annonce fut bien accueillie car ces nouvelles règles faciliteraient le commerce international.
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Les États, depuis officiel- primés. C’est par ce méca- les petites et moyennes, a délement dépendants du dol- nisme que les États-Unis et la cliné depuis que les banques lar, doivent approvisionner Chine sont liés. ne veulent plus leur accorder leurs banques centrales en de prêts. Cela, au grand dam billets émis par la Réserve Les États-Unis ont pu, de Barack Obama. Cette augfédérale (Fed). Cette insti- grâce à cette hégémonie du mentation plus rapide de la tution, ayant le monopole dollar, dominer le monde en demande par rapport à l’off re de la politique financière fi nançant leurs guerres. Pour- se manifeste inévitablement américaine, peut tout sim- tant, ce sont ces mêmes guer- en infl ation. Les derniers chifplement imprimer les billets res qui les pousseront à leur fres de novembre attestent verts demandés sur les mar- perte. L’explication est claire. d’une hausse trimestrielle des chés internationaux, soute- Depuis 2001 et 2002, dates prix à la consommation de nant ainsi la valeur du dollar. des invasions de l’Irak et de 1,1 %, soit deux fois plus que Cette politique du dollar fort l’Afghanistan, le gouverne- ce qui avait été prévu. est encore aujourd’hui béné- ment américain a dû accroîfique à des économies à base tre ses dépenses, propulsant Le fi nancement de la detexportatrice comme celle la dette publique à des ni- te américaine par la création de la Chine. de billets En effet, il Le financement de la dette américaine par la ( m o n é t a r i serait plus création de billets (monétarisation de la dette) sation de la avantageux dette) met pour l’offreur met les pays exportateurs dans une position les pays exchinois que délicate. Pour ne pas voir le dollar se dépré- p o r t a t e u r s le dollar s’ap- cier, ils seront contraints d’en acheter toujours dans une précie par position dérapport à sa plus, espérant ainsi que l’offre ne submerge la licate. Pour monnaie lo- demande. ne pas voir le cale. Il aurait dollar se déainsi un meilleur pouvoir veaux astronomiques; plus de précier, ils seront contraints d’achat en Yuan et pourrait 13 000 milliards de dollars en d’en acheter toujours plus, vendre plus facilement ses seulement huit ans. La Fed en- espérant ainsi que l’off re ne produits à des prix attractifs graisse cette dette en faisant submerge la demande. Répour les Américains. Dans tourner la planche à billets. Le cemment, plusieurs pays ont le cas contraire, son pouvoir budget de la guerre soutient manifesté leur désir de se lid’achat se dégraderait, en la demande, étant donné que bérer de cette dépendance même temps que ses ventes les sommes dépensées se tra- instaurée par Bretton Woods. s’effondreraient. On com- duisent en pouvoir d’achat Le gouverneur de la Banprend maintenant pourquoi pour les militaires, les em- que centrale Russe a même la Chine détient une partie ployés de l’armement, etc. annoncé son désir de faire de la dette colossale amé- Les derniers plans de sauve- l’acquisition de dollars canaricaine, soit plus de 1 500 tage aux grandes entreprises diens. L’idée de ces pays, parmilliards de dollars. Elle la auront également pour eff et mi lesquels la Chine, le Brésil, possède en bons du trésor de maintenir cette demande. la France, le Japon, la Russie qu’elle peut échanger contre Inversement, l’off re des en- et bien d’autres, était de dides dollars fraîchement im- treprises américaines, surtout versifi er leurs réserves par la
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confection d’un «panier» de monnaies. La conséquence directe de cette mesure serait la chute du dollar et l’hyperinfl ation. Ces peurs se confi rment par l’envolée des prix de l’or et bientôt de l’argent. Ces valeurs refuge s’apprécient logiquement lorsque la confi ance en la monnaie papier s’eff rite. Si le dollar devait s’eff ondrer, la Chine perdrait beaucoup. Mais, tant qu’il reste la monnaie de référence, elle sera condamnée à poursuivre la même stratégie. Dans l’éventualité où la solution du panier de monnaies serait adoptée, le défi pour les Chinois serait de se débarrasser de leurs dollars toxiques avant qu’ils ne perdent toute leur valeur. C’est aussi en faisant la guerre en Afghanistan que l’URSS s’était enfoncée dans la dette, pour fi nalement s’écrouler. Les États-Unis pourraient aussi subir le même sort, ce qui confi rmerait le surnom de l’Afghanistan ; le «tombeau des Empires». Lorsque le dollar aura donné son dernier souffl e, des millions de personnes seront subitement frappées par la misère. Pourtant, les responsables politiques et les médias ne semblent pas pour l’instant s’émouvoir de cette chronique de la mort annoncée du dollar.
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C’est le 12 février prochain que Yelo Molo montera sur la scène des Jeux olympiques en compagnie de Gregory Charles afi n de représenter la musique québécoise. Le Griff onnier s’est entretenu avec le batteur du groupe afi n d’obtenir davantage de détails à ce sujet.
Sabrina Veillette Journaliste Griff onnier : Racontez-moi l’histoire de votre groupe. Yanick : Yelo Molo a vu le jour en 1997. Nous avons produit cinq albums. Notre plus récent, Emmène-moi kekpart, est sorti en août 2009.
Yelo Molo aux J.O. !
Griff onnier : Est-ce vrai que Yanick : C’est grâce au specvous êtes tous des ensei- tacle qu’on a donné au Festignants? val des montgolfières qu’on a été pressentis pour monter Yanick : Nous ne sommes pas sur la scène des Jeux olymtous professeurs, mais Stépha- piques. Nous jouerons le 12 ne et Sébastien enseignent les février prochain, mais notre mathématiques. prestation ne sera pas diffusée à la télévision. Nous Griff onnier : Quelles sont vos représenterons la musique infl uences musicales? québécoise en compagnie de Gregory Charles. Yanick : Nos infl uences ont changé avec le temps, mais Griffonnier : Quelles channous avons toujours écou- sons allez-vous jouer? té beaucoup de ska. Nous aimons aussi beaucoup Jack Yanick : Nous devons faire Johnson. une heure de spectacle donc nous allons faire environ seiGriff onnier : Y a-t-il des artis- ze chansons. tes avec lesquels vous aimeriez jouer? Griffonier : Quels sont les projets d’avenir de Yelo Yanick : Ça peut sembler irréa- Molo? lisable, mais nous aimerions beaucoup nous produire en Yanick : Des spectacles compagnie de U2 et du grou- sont prévus pour faire la pe The Police. promotion d’Emmène-moi kekpart. Ensuite, nous vouGriff onnier : Parlez-moi de lons continuer aussi longvotre future performance aux temps que possible à faire Jeux olympiques? de bonnes chansons!
Ce sera un grand honneur pour le groupe de faire un spectacle à Vancouver. Crédit photo : http://www.yelomolo.com/emmene-moi_kekpart/
La scène «underground» bouge au Sag! Durant les dernières semaines, la Ville de Saguenay a rendu grâce à son titre de capitale culturelle. La région a été l‘hôte de plusieurs spectacles artistiques de différentes envergures. Parmi ceux-ci, trois événements musicaux se sont démarqués. Un lancement, une tournée et un spectacle d’adieu. Pour tous les goûts, mais surtout pour les «rockabillystes punko-underground».
Karine Martel Journaliste
Un nouvel album pour Bruno Rodéo L’auteur-compositeur et interprète saguenéen Bruno Rodéo a lancé, avec les Routiers, son troisième album d’influence country. Le premier spectacle d’Envoye par là a su remplir le
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Bunker d’amateurs, tout bien connu chez les amaen leur mettant un sourire teurs de métal régionaux. Le groupe de punk-méaux lèvres. tal français Ultra Vomit a également brillé de sa Mononc’Serge et présence. Bref, un specAnonymus : tacle sympathique à voir de la Musique Barbare et à revoir. Mononc’Serge, ancien basisOn saute l’année te des Colocs et Anonymus, avec les Sasquatch. groupe métal qui joue depuis maintenant 20 ans, se sont réunis sur scène afin de Ceux qui y étaient saupromouvoir leur deuxième ront vous dire que le dernier a l b u m commun: Musique B a r b a r e . La classe h a b i t u e l l e de «Mon o n c » a traîné la foule dans un m o m e n t de folie. L e s joyeux lurons ont été précédés du g r o u p e saguen é e n M a t a n t e Mutante,
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s p e c t a c l e du groupe j o n q u i é r o i s fut des plus mémorables. Le groupe, qui avait cessé ses concerts depuis déjà quelque temps, a su faire revivre à ses fans les émois d’autrefois.
Bruno Rodéo en prestation.
Mononc’Serge et Anonymus.
Public-X, Conte à rebour et LMB ont également fait partie
de la fête. Le groupe Crash ton Rock, constitué d’anciens membres de Code d’éthique et de Sasquatch, n’a malheureusement pas pu jouer pour le nouvel an.
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Rénover à sa façon!
Construction, déconstruction. Brique, grille. Paysage, paysage, paysage. Bang! François Simard peint un amoncellement de blocs sans avoir besoin de représenter un horizon, un paysage, des maisons, une colline. Mais pourtant, sa composition de construction en laisse croire le contraire… Jessie Lepage Journaliste
Une grille de briques en série
C’est le 13 janvier dernier que s’est déroulé à la galerie l’Œuvre de L’Autre le vernissage «Des briques dans la grille» de l’artiste François Simard. Ce jeune artiste détient un baccalauréat en arts plastiques et une maîtrise en arts visuels de l’Université Laval.
Pour sa série dans cette exposition, sa peinture est basée sur la construction d’objet représenté se référant à la grille comme étant le point de départ de l’élément structurel. La notion de perspective apporte une distorsion au sujet de la représentation; superposition des éléments comme arrière-plan bousculé par le fond en surface. François Simard décrit son travail par l’affi rmation d’un pay-
sage. Soit on se retrouve en surface, au sol, dans les airs par le mélange de l’épuration de son œuvre et la couleur qui «fl ash», tel qu’il l’énonce. Ainsi, dans la représentation, les objets prennent sens dans leur contexte.
Les artistes font vivre des émotions parfois explicites à travers leur tableau. Comme détaché de la réalité, cela
donne un sens à cette pratique gestuelle. Les artistes cherchent leur inspiration à l’intérieur d’eux-mêmes, comme d’autres retracent la réalité. Ils forgent leur conception des choses et l’expriment devant nos yeux.
C’est l’expression du formalisme déconstruit qui Les œuvres de Fransoutient la reconstruction çois Simard sont expode sa série. Lorsqu’il regarde sées à la galerie l’Œuvre son œuvre après son travail, de L’Autre jusqu’au 12 quand sait-il qu’elle est comfévrier. Allez prendre plétée? «C’est terminé, je le le temps de laisser vos sais. Je n’y touche plus», afyeux goûter cette comfi rme du tact au tact François position de couleur en Simard. Il apporte le matériau construction. La galerie dans son travail comme préL’Œuvre de l’Autre, sitexte à la série de six tableaux. tuée dans le Pavillon des Une uniformité se retrouve La grille est le point de départ arts de L’UQAC ouvre ses dans chacun. Il construit et des oeuvres de l’artiste. portes du lundi au vendéconstruit sur la toile. dredi de 11 h à 16 h. Crédit photo : http://www.uqac.ca/departements/dal/galerie/
Les joueurs des Soirées Improvisées sont de retour le 3 février 2010! En espérant que l’homme zébré ait pris quelques cours d’arbitrage! En effet, ce dernier avait décerné une pénalité majeure à Alexandre Lemay-Lesny de l’équipe Griffonnier pour obstruction lors du dernier match remporté par l’équipe COOPSCO. Cette décision houleuse avait jeté une douche froide sur l’équipe au grand désaccord du public par-
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mi lequel un individu Après avoir fait le plein a même lancé son soulier. d’énergie durant les fêtes, les quatre équipes entameront, le 3 février prochain, les séries éliminatoires déterminées par le classement automnal. Un premier duel qui promet puisque l’équipe Griffonnier est la seule ayant vaincu l’équipe MAGE-UQAC, grande gagnante au classement de la session Lydia Vigneault-Bouchard d’automne. Le 17 février ce sera le tour de l’équipe des Journaliste Services Aux Étudiants de
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croiser le fer face à l’équipe COOPSCO. Une belle session en perspective, qui déterminera, en avril, les grands vainqueurs de la première sai3 et 17 février, son des Soirées soirée des étoiles le 17 mars Improvisées à l’UQAC. et grande finale le 4 avril. À venir : demi-finale les Toujours à 20 h au Baruqac.
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Le télémark
Le «télémark» n’a rien à voir avec un terme d’administration ou de fi nance. En fait, il s’agit d’une technique ancestrale du ski. Si votre grand-père vous raconte qu’il skiait dans son jeune temps, comprenez qu’il pratiquait le télémark en mot d’aujourd’hui.
Un sport qui vieillit bien
des genoux en faisant un pas vers l’avant. Pour que cela soit possible, le talon doit être libre de mouvement.
Il eu une époque où il y avait une certaine confusion dans l’emploi du terme : il y avait le ski et il y avait le ski alpin. Le ski alpin est caractérisé par une technique de ski où le talon est fi xé. Avec Marc Duchesne le temps, tout le monde (ou Journaliste presque) a fi ni par pratiquer le ski alpin en raison de sa facilité d’exécution et de sa D’où vient cette performance. Aujourd’hui, technique de ski? le ski alpin s’appelle tout simplement «ski» puisqu’il se pra Deux mille ans avant J.-C., tique en montagne. les agriculteurs de la Norvège avaient besoin de moyens de Le télémark renaît de ses centransport pour se déplacer. dres à la fi n des années 70 Comme la Norvège se situe grâce à un groupe de skieurs sur une chaîne de montagnes du Colorado voulant expéricontrairement aux autres menter le hors-piste. Depuis pays scandinaves, les habi- lors, plusieurs événements tants utilisaient des skis arti- importants ont accru la visibisanaux pour se déplacer. lité de ce sport, à savoir : Ce n’est qu’en 1868 que le télémark a été inventé par Sondre Norheim, un menuisier du comté de Telemark, en Norvège. Sa technique, quoique très énergique, est très gracieuse. Elle se pratique à l’aide d’une fl exion
• 1984 : la coupe de Norvège • 1987 : reconnaissance par la Fédération internationale de ski (FIS) • 1995 : la première coupe du monde La nouvelle tendance au
L’île de King Kong
Pour cette troisième chronique voyage, l’île de Saba sera à l’honneur! Cette dernière est aussi surnommée la Reine immaculée. Elle se situe au nord des petites Antilles et à l’est de Porto Rico.
Marie-Claude Labrosse Journaliste
à l’année. Pourtant, elle a tout d’une star de cinéma. En 1961, elle a été le lieu de tournage du premier fi lm de King Kong. Pas étonnant avec sa nature luxuriante et enveloppante, sans compter ses nombreux sites de plongée reconnus internationalement. Cinq vols par jours sont off erts au départ de l’île de Saint-Martin pour Saba. Pas plus de 20 minutes de vol pour s’y rendre. La compagnie aérienne Kinair off re la liaison. Par voies maritimes, on estime à peu près deux heures. Ce joyau bien conservé de 13 km carrés, forme une commune néerlandaise en voie d’obtenir sa complète autonomie, prévue pour le 10 octobre 2010.
Dans cette destination peu connue, la haute saison de tourisme est de décembre On va à Saba pour rattraà avril et la plongée est off erte per le retard dans ses lectures
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télémark n’est pas étrangère à l’engouement de notre société pour le plein air. Ce sport off re beaucoup de possibilités, comme de skier en montagne sans aucune installation : on gravit la montagne en ski (à l’aide de peaux de phoque synthétiques placées sous les skis) et on peut profi ter de la poudreuse en descendant.
La technique Mise à part sa technique gracieuse, le télémark est très ardu à apprendre. Le courage et l’humilité sont de mise pour pratiquer ce sport (ou «réapprendre à skier» comme les amateurs aiment bien le dire). C’est un mode de vie dédié à l’amélioration de la technique de ski. À chaque sortie, à chaque pente ou même à chaque virage pour les plus motivés, il y a toujours un instant où le télémarkeur pense à travailler sa technique.
beaucoup plus diffi cile qu’aujourd’hui en raison de l’équipement rudimentaire. À l’origine, on utilisait un bâton d’environ deux mètres : «l’alpenstock», qui est maintenant rarement utilisé. Les bâtons de type «classique» lui sont préférés. Comme le skieur est constamment en fl exion, les bâtons sont plus courts. Ils ne sont cependant pas indispensables, notamment pour goûter aux joies du «télé-surf», où l’on cherche à se pencher le plus possible dans le virage en pre- Le télémark est loin d’être nant les cars bien profonds une nouveauté. dans la glace.
Équipement Jusqu’à tout récemment, les gens utilisaient des skis de fond adaptés, avec des bottes de cuir. La pratique du télémark était
et relaxer. Les marcheurs et randonneurs y découvriront un environnement sauvage et énigmatique. De plus, plongeurs professionnels ou néophytes vivront des plongées colorées de par la diversité de sa faune et sa fl ore sous-marine. Poulpes, tortues et énormes poissons se feront un grand plaisir de côtoyer les plongeurs. Saba se démarque des autres îles de la mer des Antilles car elle n’a pas de plage, de «night life» animés ou d’attraits touristiques incontournables. Non, elle off re plutôt un paradis sauvage presque virginal. Elle off re un calme plat et un ciel tantôt bleu tantôt presque brumeux. Un décor propice au repos ou à la réfl exion. Selon le prestigieux guide de voyage, Les 1000 lieux qu’il faut avoir vus dans sa vie de Patricia Schultz, Saba n’est ni chic ni luxueuse, mais les amateurs de montagnes sous-marines ou non la considèrent comme un paradis terrestre.
La technique du télémark diff ère de celle du ski alpin.
Pour se loger, Saba off re plusieurs types d’hébergement pouvant plaire à tous les portefeuilles. Ces derniers nous rappellent l’histoire et le métissage de ce peuple, qui en passant, vous promet des rencontres très chaleureuses. Pour les marcheurs et randonneurs, l’Ecolodge Rendez-Vous off re des chalets avec balcon. Après une longue journée en forêt, quoi de mieux qu’un bon bain en contemplant la montagne tout en assistant à un concert de grenouilles! Les amateurs de plongée pourront loger au Scout’s Place Hotel, Bar, Restaurant and Dive Center. La combinaison d’un centre de plongée professionnel et des services d’hôtel est un «must» pour une clientèle qui désire ne pas perdre une minute pendant son séjour. Le concept de «tout sous le même toit» est un choix économique et pratique. Et en terminant, le Queen’s Garden
Resort de la chaîne européenne Hampshire Inns est un hôtel classique qui s’avère une valeur sûre pour tout voyageur se souciant de vivre une expérience gastronomique extraordinaire. De plus, il vous propose des suites de luxe accompagnées de jacuzzi qui rappellent les traditionnels bains en eau chaude bien connus en Europe. La découverte de Saba peut se jumeler à un séjour sur l’île de Saint-Martin ou toutes autres îles des Antilles. Il peut être bénéfi que de passer par un agent de voyage étant donné la complexité du trajet pour s’y rendre ainsi que pour bien préparer votre séjour. Je vous souhaite à tous un bon voyage! WWW.ECOLODGE-SABA.COM WWW.SCOUTSPLACEHOTELBARRESTAURANTEANDDIVE CENTER.COM WWW.QUEENSABA.COM WWW.SABATOURISM.COM
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'¨KLHU j DXMRXUG©KXL Traverser la rivière Saguenay
Un sujet d’actualité depuis plusieurs générations
La traversée de la rivière Saguenay à la hauteur de Chicoutimi hante l’opinion publique depuis plus de cent ans. Du pont de glace au pont du Fjord, de nombreux projets ont été proposés comme solution défi nitive. Pourtant, encore aujourd’hui, le sujet occupe toujours une place dans l’actualité…
Éric Tremblay Journaliste
Traverser la rivière Saguenay Depuis 2009, le projet de la construction d’un nouveau pont sur la rivière Saguenay, à la hauteur de Chicoutimi, se retrouve régulièrement dans l’actualité. Nous avons qu’à penser à un précédent article du Griffonnier (No 58, 24 septembre 2009) ou à la dernière
d’une route entre ChicoutimiNord et Tadoussac (172) et la congestion aux heures de pointe du pont de Sainte-Anne et Le pont de Sainte-Anne nous avons tous les ingrédients Cependant, au début du nécessaires à la construction 20e siècle, à l’époque de la dé- d’un nouveau pont. mocratisation de l’automoAnnoncé au milieu des bile, la traversée de la rivière Saguenay devient de plus en années 1960, le nouveau pont plus complexe et onéreuse. sera ouvert à la circulation en Il faut attendre en 1926 pour octobre 1972. Débuté en janassister à la naissance d’un vé- vier 1969, avec la construction ritable projet de pont entre les des piliers du pont en béton deux rives de Chicoutimi. Une armé, les travaux de construcpremière esquisse est alors ef- tion, estimés à neuf millions de fectuée. Ce projet, d’une valeur dollars, nécessitent en moyenestimée d’un million de dol- ne la présence d’une centaine lars, propose cinq sites pour la d’employés, avec une pointe de 200 personnes durant quelconstruction du futur pont. ques mois (les travaux auront L’année suivante, on met fi nalement coûté 13 millions de sur pied la Compagnie du pont dollars). D’abord nommé pont de Sainte-Anne. Cette dernière, Chicoutimi, l’infrastructure lonresponsable de la réalisation gue de 458 mètres sera par la de ce projet, doit tout d’abord suite désignée du nom de pont convaincre les deux paliers de Dubuc, en l’honneur de J.-É.-A. gouvernement. Cette étape Dubuc, pionnier économique sera très ardue, surtout si nous de la région. ajoutons à ce contexte déjà diffi cile l’arrivée de la crise de Le projet 1929. Pourtant, après plusieurs d’un nouveau pont années de négociations et de tergiversations, la première Toutefois, depuis quelques phase des travaux débute en années, nous assistons de nouaoût 1931. Finalement, le pont
de traverser le cours d’eau pendant les longs mois d’hiver.
Les diff érents sites proposés pour le pont de Sainte-Anne. veau à un retour dans l’actualité du projet de la construction d’un nouveau pont entre les deux rives de l’arrondissement de Chicoutimi. Encore une fois, l’opinion publique joue un rôle important dans le dossier, surtout lors des campagnes électorales, des tribunes médiatiques et de la part de plusieurs utilisateurs du pont Dubuc.
banisme de la Ville de Saguenay et le projet de la construction d’un pont dans le secteur Saint-Jean-Eudes relancent en quelque sorte le débat d’un nouveau pont sur la rivière Saguenay. Rapidement au cours de l’année, la construction de la future infrastructure est renforcée par le projet de Pierre Charbonneau (pont du Fjord) et de celui du conseiller municipal Au printemps de 2009, le Marc Pettersen (pont du secdévoilement du futur plan d’ur- teur Saint-Jean-Eudes).
Le pont de Sainte-Anne en 1966. campagne électorale de la Ville Saguenay (candidat Marc Pettersen). Pourtant, le sujet n’est pas nouveau…
de Sainte-Anne est ouvert à la circulation le 6 décembre 1933. D’une longueur totale de 908 mètres (comprenant les approches), il est muni d’une travée Déjà, en 1896, le député mobile de 114 mètres qui pivode Chicoutimi aux Communes, te sur elle-même afi n de laisser Honoré Petit, est mandaté par passer le trafi c maritime. la population pour présenter au gouvernement un projet Le pont Dubuc de construction d’un pont audessus de la rivière Saguenay. Ce premier pont devient de Même si ce dernier meurt ra- plus en plus inadéquat, surtout pidement, l’ébauche d’un pont à partir des années 1960, une refait surface à chaque élection. des grandes époques d’urbaSouvenons-nous qu’à l’époque, nisation accélérée. Cela a pour il existe un service de traversier conséquence de provoquer entre Chicoutimi et le village de une augmentation annuelle du Sainte-Anne, ainsi qu’un «pont nombre de véhicules automode glace», balisé par des épinet- biles sur les routes. Ajoutons tes, qui permet à la population à cela l’ouverture prochaine
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Quand Tampax prend le bord
L’éventail de choix en matière d’hygiène féminine
À l’ère du «devenez zen en 10 étapes», de la restauration ultra toujours plus rapide, où des mots tels efficience, efficacité et productivité ont la cote, faire plus avec moins est à la mode. Plus souvent qu’autrement, c’est au dépend de notre santé, physique et mentale, qu’on «choisira» la loi du plus bas prix. Et si nous revisitions nos priorités… Annie Maisonneuve Journaliste
Produits hygiéniques féminins traditionnels
Pointez-vous dans le rayon de pharmacie attitré aux produits d’hygiène féminine, juste pour voir. Le port de lunettes fumées est conseillé aux gens sensibles aux couleurs trop vives. La diversité des produits, issue d’une sélection non pas naturelle mais industrielle, est phénoménale. «Pour la nuit, le jour, épaisse, mince, avec ailes, sans ailes, prêt-à-porter ou non (?)» : le marché des serviettes sanitaires et tampons est généreux en qualificatifs, et ce, bien entendu, toujours pour elle…
Portefeuille Si vous faites le calcul, en 35 ans de fertilité, une femme optant pour des produits traditionnels dépensera en moyenne 8 000 à 10 000 $. Une somme
qui verra son destin malencontreusement tourbillonner au fond d’une cuvette.
Environnement Si cette fortune part en fumée, il n’en va pas de même pour les vestiges de ces produits aux emballages surabondants. La gestion de ces déchets, communément nonbiodégradables, s’avère problématique. Incinérées en partie, enfouies majoritairement, les protections périodiques féminines mettent, tenez-vous bien, 500 ans à se décomposer. Réalité combinée à la vie microbienne que ces rebuts font fleurir en dépotoir, l’industrie de l’hygiène féminine se taille une place de choix parmi les plus polluantes au monde. L’ONG Greenpeace dénonce en outre les nombreux problèmes occasionnés aux poissons et mammifères marins par les applicateurs et tampons qui prennent insouciamment la route des océans.
Santé des femmes Dans la même pharmacie où vous êtes entrés avec vos lunettes fumées, prenez une boîte de tampons. Vous lirez à l’endos : «Ne pas porter plus de huit heures». Dans les années 80, les tampons furent au centre d’une polémique sur le syndrome du choc toxique. Le niveau d’absorption semblait corrélatif au
risque des femmes d’en être atteintes. Certes, le nombre de victimes est aujourd’hui aussi alarmant que les cas recensés de grippes A(H1N1) cet hiver, or mesdames il existe… d’autres options!
documenté sur la toile. On les retrouve, pour l’instant, presque qu’exclusivement dans les magasins d’aliments naturels. Pourquoi n’assiste-t-on pas à une ruée vers ces produits s’ils sont si fantastiques?
Différents choix en matière d’hygiène féminine
Histoire
Contrairement à ce qui est souvent véhiculé, la première option n’est pas un débouche toilette portatif, ni un «shooter» pour le monde de plein air! Voici plutôt l’honorable coupe menstruelle, soit à ce jour, la solution de rechange en matière d’hygiène féminine par excellence. Un bref topo : dix ans d’utilisation, une quarantaine de dollars. Une empreinte écologique radicalement résorbée. Aucune hostilité à la flore vaginale, la coupe n’étant pas blanchie avec des produits irritants. Pas d’odeur désagréable puisque le sang ne s’y oxyde pas. Pas de perte sanguine non plus, lorsque la succion est réussie. Discrète, très pratique en voyage. En résumé, elle offre une panoplie d’avantages qui expliquent pourquoi la grande totalité des femmes qui l’utilisent en sont satisfaites et recommandent même cette option. L’éponge menstruelle et les serviettes réutilisables jouissent aussi d’une bonne réputation. Comme la coupe, leur mode d’emploi est aussi largement
Parmi les raisons qui expliquent leur popularité tardive figure celle du manque de visibilité. Dans un monde capitaliste, on a jamais vraiment avantage à vanter un produit qui n’est pas jetable. Il y a aussi tout un penchant philosophique, d’inconscient féminin quant à la perception de nos cycles menstruels, de nos corps, puis ultimement de nous-mêmes, femmes. La diversité des options d’hygiène féminine confronte tous les stéréotypes puisqu’elles suggèrent une réappropriation du corps, de notre sexualité. Historiquement décrétées impures par les religions en raison de nos règles, nous subissons depuis la nuit des temps ce «mépris» qui se traduit aujourd’hui par le dégoût de nos propres fluides. Les religions (érigées par des hommes) ont institutionnalisé ce mépris de la différence et du mystère, par le culte de la vierge, l’exaltation même de la pureté, subordonnant ainsi les femmes. Cette infériorité les firent porteuses de la faute originelle, rien de moins! Cela explique peut-être pourquoi se mettre les doigts dans le vagin quand on a ses règles, voir et toucher
notre sang, c’est comme… pas à la mode?
Marketing Les mêmes origines modélisent ainsi la femme publicitaire de l’industrie, vêtue de blanc, immaculée, souriante, disponible pour sa famille. Depuis quand, primo, on s’habille en blanc quand on a ses règles? Secundo, à quand l’image réaliste de la femme grognonne et courbaturée? Tertio, le comble : cette même femme est apparemment toujours talonnée par l’envie de faire du sport! Puisque c’est connu : une femme avec le ventre ballonné est obsédée par le besoin de faire du jogging… En somme, tant d’une perspective environnementale, économique ou humaine, les choix proposés plus haut restent, déduction faite, les plus intéressants. Ne jouissant pas d’une fenêtre publicitaire suffisante, il est toutefois en notre pouvoir de faire une différence. Parlons-en, informons nos mères, sœurs, filles et amies! Tout comme les gens qui passaient pour des idéalistes finis avec leurs sacs réutilisables il y a cinq ans, c’est devant cette popularité exponentielle et «évidente» que l’on peut se permettre de croire que la coupe menstruelle, les éponges et les serviettes réutilisables gagneront du terrain. Parce que petit projet peut devenir grand...
Jeunes, féministes, rebelles et organisées Découlant du Rassemblement pancanadien des jeunes féministes en 2008, un collectif féministe s’est formé dans la région. Pour souligner sa création, le Collectif Rebelles Saguenay vous convie à la soirée de lancement du film Féminism Uncensored, qui aura lieu à 19 h au Café Cambio, 405 rue Racine. L’entrée est gratuite, et des bouchées seront servies sur place. Féminism Uncensored est un film qui nous fera revivre l’ambiance du Rassemblement pancanadien de jeunes féministes Toujours Rebelles, où 511 jeunes féministes de toutes les régions du Canada
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s’étaient rassemblées pour développer et réseauter le mouvement des jeunes féministes au Canada. Ce lancement sera, par ailleurs, l’occasion de faire connaissance avec le Collectif régional de Rebelles, né de la volonté de réseautage et de diffusion des idées et des luttes féministes chez les jeunes générations. Le collectif organise aussi une activité d’auto-défense féministe qui se tiendra à l’UQAC les 13 et 14 février prochains. La formation sera offerte par le Cran des femmes, un organisme montréalais dont la mission est la prévention des agressions sexuelles et de la violence. Depuis 1985,
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le Cran a offert des ateliers de prévention de la violence et d’autodéfense à des milliers de femmes et d’adolescentes au Québec. Ces cours visent à outiller les femmes afin qu’elles arrivent à mieux faire face aux diverses situations de violence tant au plan émotionnel, psychologique que physique, auxquelles elles sont spécifiquement confrontées. Ces ateliers poursuivent des objectifs de prévention de la violence en permettant aux femmes de : -Reconnaître plus rapidement les situations de violence lorsqu’elles se produisent
-Se donner le droit de réagir -Développer des moyens pour éviter de figer dans des situations dangereuses -Se sentir plus en sécurité dans leur vie, au travail, à la maison, dans la rue, etc.
Pourquoi suivre un tel cours? Selon des données émises par l’organisme le Cran des femmes, près de 87 % des québécoises disent avoir été victimes de harcèlement sexuel. De plus, une Québécoise sur quatre, parmi celles ayant vécu avec un conjoint, affirme avoir déjà été victime de violence criminalisable. Or, dans des situations de
violence, les femmes s’empêchent souvent de réagir par crainte d’aggraver la situation, de se tromper ou même par peur de faire de la peine à l’autre. Par ailleurs, certaines femmes s’empêchent de sortir le soir ou de faire certaines activités parce qu’elles ont peur de possibles attaques. Devant cette réalité, les femmes doivent apprendre à déceler les différentes formes de violence et à y faire face. Le collectif Rebelles Saguenay : Féministes tant qu’il le faudra! Pour informations : rebelles02@live.ca
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La perte de poids
En ce début d’année, plusieurs personnes se sont données comme résolution de parvenir à perdre quelques kilos. Le marché des produits, services et moyens amaigrissants (PSMA) est un marché qui évolue rapidement. Les produits et méthodes disponibles apparaissent et disparaissent à un rythme eff réné. Il convient donc de faire un tour rapide des PSMA de manière à démystifi er ce qui est vrai de ce qui n’est qu’une illusion et pire encore, ce qui peut s’avérer dangereux.
Sylvain Mercier Journaliste
Approches diététiques Plusieurs versions de régimes amaigrissants existent : hypoglucidiques, hypolipidiques, hypocaloriques, substituts de repas, etc. Il semble que les eff ets de ces types de régimes, populaires pour certains (Weight Watchers, Slim-Fast), sont surtout reliés à la diminution du nombre de calories ingérées plutôt qu’à la forme que prennent ces calories (sucres, graisses ou protéines). Cependant, ce type de PSMA donne des résultats mitigés. Par exemple, une étude a démontré que parmi tous les utilisateurs du programme Weight Watcher, 71 % des gens avaient obtenu une faible perte de poids de 3 % à la fi n du programme de deux ans. Il semble donc que toutes ces méthodes présentent des résultats similaires et que les utilisateurs ont tendance à reprendre le poids perdu à la fi n de la diète. Les dangers de telles diètes sont surtout les carences en fer et en calcium (dans le cas des régimes hypocaloriques) et la constipation, la mauvaise haleine et les maux de tête lors des diètes hypoglucidiques (manque de fi bres). Cependant, peu de risques graves sont associés à ce type de diète, tant que le tout se déroule de manière contrôlé et que la perte de poids ne devient pas une obsession.
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Une résolution très populaire
Produits amaigrissants
Plusieurs substances peuvent être utilisées sous l’appellation de produits amaigrissants : acide citrique, algues marines, aristoloche, millepertuis, chitine, garcinia cambodgia, gomme de guar, racine de gingembre, orange amère, picolinate de chrome. L’effi cacité de ces produits n’a jamais été démontrée. Cependant, certains ingrédients ont un eff et mineur sur la perte de poids, mais ils ne sont pas pratiques en raison de leurs eff ets négatifs et même dangereux sur la santé. Le guarana allié au thé de Yerba Maté ou à l’éphédra peut induire une perte de poids sauf que les effets secondaires en font des produits peu avantageux. De plus, l’éphédrine a été retirée du marché par Santé Canada en 2002 à cause de ses eff ets secondaires. Certaines substances semblent avoir un eff et amaigrissant (Cascara sagrada, psylium, séné), mais ne sont en fait que des laxatifs qui font perdre beaucoup d’eau. La perte de
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poids n’est donc pas reliée à la proches comportementales). Ces analyses démontrent qu’en perte de masse adipeuse. général, il y a perte de poids de Les principaux dangers 2,5 kg de plus que le groupe des produits amaigrissants rési- témoin. Lorsque jumelé à une dent dans le type d’ingrédients alimentation saine et à de l’actiqu’ils contiennent, à la qualité vité physique, les interventions desdits ingrédients (présence psychologiques ont induit une de métaux lourds, espèces vé- perte de poids supérieure de gétales mal identifi ées, substi- 4,5 kg à celle du groupe témoin. tutions d’ingrédients, etc.), à la surdose d’un ingrédient ou à Pour en savoir plus… toutes les interactions possibles avec d’autres médicaments. Les Pour de plus amples inproblèmes les plus souvent rap- formations sur les PSMA, il portés sont des atteintes hépati- est possible de consulter le ques ou rénales, des problèmes document sur les Bénéfices, cardiaques ou digestifs et parfois la mort. De toute évidence, il est infi niment plus sage de consulter un médecin compétent avant d’ingérer n’importe quel produit sensé faire maigrir de façon miraculeuse.
risques et encadrement associés à l’utilisation des produits, services et moyens amaigrissants (PSMA) publié par l’Institut national de santé publique du Québec et disponible en ligne à l’adresse suivante : http://www.inspq.qc.ca/publications/notice.p?E=p&Nu mPublication=763. Finalement, rappelezvous une chose : rien ne vaut mieux qu’un régime équilibré et des périodes d’exercices régulières pour trouver et maintenir un poids santé.
Interventions psychologiques Plusieurs types d’interventions psychologiques ont fait l’objet d’études pour évaluer la perte de poids qu’elles peuvent engendrer (psychothérapie, relaxation, hypnothérapie, ap-
Crédit photo : http://writechoice.wordpress.com/2008/12/11/sorry-docs-but-your-handwriting-sucks/
Au Campus de Longueuil,
fait partie du programme Diplôme de 2e cycle en développement du jeu vidéo unique au Canada s Se brancher sur l’industrie du jeu vidéo et de la simulation s Poursuivre sa passion après un premier cycle en informatique, en physique ou en mathématique
Vivre 9 mois intensifs entre super programmeurs Passer directement du métro de Montréal au laboratoire de pointe en développement de jeu Être payé pour jouer… encore
^^^ <:OLYIYVVRL JH ]LYZ QL\]PKLV
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/H PRW GX Salon de la rentrée L’hiver 2010 a débuté en force avec une douzaine d’associations de programme qui ont accueilli leurs nouveaux étudiants. Cette activité était orchestrée par le MAGE-UQAC et l’UQAC. Ce n’est pas suffisant d’avoir l’une des seules cafétérias étudiantes, au pays il faut même que votre exécutif de l’association générale (MAGEUQAC) vous serve la bouffe. Belle occasion saisie par la gang de géographie pour remporter le concours de la table la mieux décorée.
Pratiquer le covoiturage, un truc simple par le portail COVOQ sur le site internet de l’UQAC.
Gala de l’implication
Ça brette toujours! Depuis mars 2009 que l’arrivée du Programme canadien de bourses aux étudiants (PCBE) était annoncé. Dix mois ont passé mais c’est trop peu pour que les gouvernements fédéraux et provinciaux s’entendent. Étudiants, c’est donc 118 M$ qui ne sont pas disponibles via l’Aide financière aux études (AFE). Malgré le fait que Mme Courchesne, ministre de l’Éducation, nous ait présenté de bons mots à l’effet que «les étudiants ne feront pas les frais de cette négociation» entre les deux gouvernements, force est de constater que nous payons encore. Ce dossier prend sa source en 1999 lors de la mise en place de la fondation des bourses du millénaire. Que de souvenirs pour les plus vieux d’entre nous! Ce programme avait notamment né-
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28 janvier Enseignement secondaire et Doctorat en développement régional 1er février Histoire
3 février Socio/anthropo
En vous rendant à l’UQAC, seul dans votre voiture, avez-vous déjà pensé à ce que vous pourriez faire pour la planète? Quelles actions concrètes pouvez-vous faire au-delà des Kyoto, Copenhague? Le MAGE-UQAC vous offre une réponse à cette question.
118 M$
Venez encourager ces assos, elles recevront 10 % des ventes brutes
2 février LingLang
La terre a besoin de vous
Tu fais bouger le campus… Et bien postule pour une bourse du Gala de l’implication. Une collaboration MAGE-UQAC et l’UQAC.
Calendrier des partys
4 février Pré-pri 8 février LingLang 9 février Sciences des produits naturels 10 février Administration 11 février Lettres et Travail social
Dernière minute Une voyante rousse a prédit à Samuel (v.-p. aux affaires étudiantes) que l’association de sciences de la terre allait perdre leur titre de champion du Festival étudiant!!!
cessité l’intervention de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) afin que le Québec profite de ces bourses et bénéficie pleinement du droit de retrait. Dans notre système fédéral, il est prévu qu’une province puisse se retirer avec la pleine compensation d’un programme fédéral pour certaines raisons. À la fin des Bourses du millénaire, la province profitait donc de 80 M$ pour l’injecter dans l’AFE. Le nouveau programme nous permettrait donc d’avoir près de 38 M$ supplémentaires, si seulement nous pouvons toucher cet argent. Malgré les bons mots de notre ministre, ce ne sont que 80 M$ qu’elle assure temporairement à l’AFE. Donc, les étudiants du Québec passent à côté de ces quelque 38 M$. Malgré les démarches du MAGEUQAC pour avoir l’intervention de
M. Blackburn, ce dernier se borne à nous dire qu’il ne peut rien faire. Quel est le rôle d’un député si ce n’est de soutenir les citoyens de son comté, de sa région! Une rencontre entre la ministre responsable et nos représentants de la FEUQ aurait pourtant été un gage de bonne foi de sa part, mais rien à faire. Pourtant pendant que le Parti conservateur nous offre qu’une fin de non recevoir, l’information circule auprès des étudiants. Les appuis s’accumulent dans les organisations proches du mouvement étudiant et même celles moins proches. Qu’attendent donc les conservateurs pour faire débloquer les fonds? Visitez le www.decomptepcbe. org pour tous les détails et le suivi du dossier.
15 février Doctorat en développement régional 16 février Sciences de la terre 17 février AssoArt 18 février Géographie, Socio/Anthropo et Maîtrise en développement régional 22 février Diplômés en sciences de la terre 23 février Activité physique 24 février Histoire
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â&#x20AC;˘ Le programme de MaĂŽtrise en informatique offre deux profils de formation visant Ă dĂŠvelopper chez lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠtudiant des compĂŠtences avancĂŠes dans des secteurs de pointe de lâ&#x20AC;&#x2122;informatique. En plus de permettre lâ&#x20AC;&#x2122;acquisition de connaissances de haut niveau, le programme de maĂŽtrise cherche Ă dĂŠvelopper chez lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠtudiant ses capacitĂŠs dâ&#x20AC;&#x2122;analyse et de synthèse. â&#x20AC;˘ Le profil professionnel vise Ă favoriser la progression de lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠtudiant dans son organisation ou son insertion dans le marchĂŠ du travail. Il permet Ă lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠtudiant dâ&#x20AC;&#x2122;approfondir ses connaissances pour proposer des solutions Ă des problèmes spĂŠcifiques au domaine de lâ&#x20AC;&#x2122;informatique, de dĂŠvelopper une capacitĂŠ de synthèse, une rigueur et un sens critique dans un domaine en constante ĂŠvolution et de dĂŠvelopper des habiletĂŠs de communication. â&#x20AC;˘ Le profil recherche vise Ă acquĂŠrir une spĂŠcialisation dâ&#x20AC;&#x2122;un domaine de lâ&#x20AC;&#x2122;informatique, Ă initier au processus de recherche, Ă dĂŠvelopper la capacitĂŠ de proposer des solutions Ă des problèmes spĂŠcifiques au domaine de lâ&#x20AC;&#x2122;informatique et Ă dĂŠvelopper des habiletĂŠs de communication. Ainsi, le programme permet Ă lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠtudiant de dĂŠvelopper des compĂŠtences en recherche en sâ&#x20AC;&#x2122;intĂŠressant Ă un domaine particulier, tout en le prĂŠparant aux ĂŠtudes de troisième cycle ou au marchĂŠ du travail.
programmes.uqac.ca/3017 programmes.uqac.ca/3037
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Diplôme de deuxième cycle en informatique appliquÊe
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â&#x20AC;˘ ModĂŠlisation et infographie â&#x20AC;˘ Intelligence artificielle et habitats intelligents â&#x20AC;˘ ComplexitĂŠ, ordonnancement et informatique industrielle
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1PVS QMVT EF SFOTFJHOFNFOUT info_programmes@uqac.ca 418 545-5030
6OJUÂ?T EF SFDIFSDIF JOTUJUVUJPOOFMMFT â&#x20AC;˘ Groupe de recherche en informatique (GRI) â&#x20AC;˘ Laboratoire de recherche sur lâ&#x20AC;&#x2122;intelligence ambiante pour lâ&#x20AC;&#x2122;assistance aux personnes Alzheimer (LIAPA)
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P O U R L ES Ă&#x2030;TUDIANTS NOUVELLEMENT INSCRITS DANS UN PROG R A M M E D E B ACC AL AURĂ&#x2030;AT AU TRIMESTRE D â&#x20AC;&#x2122;HIVER 2010 S u r ve i l l ez votre questionnaire en ligne sur votre boĂŽte de courriel UQAC. D ate l i m i te : 14 fĂŠvrier 2010 Po u r i n f o r m ation : Audrey Houde, poste 4755 p r o s p e r e @ uqac.c a
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Le saviez-vous?
Le mot vandalisme provient du nom d’un peuple barbare. À l’origine, les Vandales vivaient dans la région actuelle de la Slovaquie et sont responsables de l’invasion de l’Empire romain en l’an 476. Pillages, saccages et destructions étaient au rendez-vous lors de leurs passages terrifi ants!
Le lac Baïkal est le lac contenant le plus grand volume d’eau douce au monde et sa profondeur maximale est de 1 687 m. Situé au milieu de la Sibérie, il représente 20 % du volume mondial d’eau douce et son volume peut contenir toute l’eau des cinq grands lacs nord-américains! L’Arbre du Ténéré, situé au Niger, fut à une époque considéré comme l’arbre le plus isolé de la Terre, aucun autre arbre ne se situant à moins de 400 km. Symbolisant la survie dans le Sahara, cet arbre avait plus de 300 ans et servait de point de rencontre aux caravaniers. En 1973, l’arbre fut renversé par un camionneur, sans doute en état d’ivresse. L’arbre a été remplacé par une sculpture métallique le représentant.
Le 29 novembre dernier a eu lieu, au Musée du Fjord à La Baie, la présentation du fi lm «Visionnaires planétaires : guide de survie pour une planète en péril» réalisé par Sylvie Van Brabant et produit par l’Offi ce national du fi lm du Canada (ONF). Le documentaire suit la quête de Mikaël Rioux, jeune écologiste, fervent activiste et père préoccupé pour l’avenir de son enfant. Comment rester impassible devant les nombreux constats plus ou moins alarmistes en matière d’environnement? Tous semblent converger unanimement vers l’idée maîtresse
Coupe Longueuil! Le pad de pilosité est bien plus international que l’on pense! Cette coiff ure a déjà été une caractéristique des joueurs de soccer Pascal Morin allemand et de leurs partisans. Plus Journaliste courante dans les années 80–90, on se souviendra des plus reluisantes portées par Jaromir Jagr, Andre Agassi (oui, il a déjà eu des cheveux!), David Bowie et d’innombrables athlètes de l’équipe canadienne de hockey féminin. Pour plus d’atouts à votre vocabulaire, voici quelques synonymes! La coupe Gat(Gatineau), coupe ski-doo, nuquette, coupe Vanier, coupe 2-3-4, coupe Princeville, nuque à l’allemande, Business in the front, party in the back.
Crédits photos : L’Arbre du Ténéré: http://site.voila.fr/voilamonsiteweb/Kantana/tenere4.jpg Le lac Baïkal : http://www.voyagesphotosmanu.com/Complet/images/lac_baikal.jpg Coupe Longueuil : http://blogs.babble.com/famecrawler/wp-content/uploads/2009/11/andre-agassi-wig-admission.jpg
Êtes-vous visionnaires?
«Penser global, agir local». activiste Rioux fera la rencontre te», le fi lm envisage un monde Mode de passage ou fatalité? de Christian De Laet, alors âgé possible dont les potentialités de 80 ans. Désigné comme «l’un sont vastes, réalistes et parta des douze sages de la Confé- gées sur l’ensemble du globe. rence de Rio» en 1992 à la troi sième édition du sommet de la Gagnant de la compétition Terre, celui-ci amènera le jeune offi cielle du Festival du nouveau Mikaël à rencontrer sept autres cinéma de Montréal (2009) et «visionnaires planétaires», soit du prix du meilleur long mé autant de sommités mondiales trage canadien du festival Pla en matière d’environnement net in focus, ce portrait docu et de développement durable. mentaire sur fond de slam et de Ces diff érentes personnalités poésie signés Ivy nous amène Mathieu Bisson nous feront connaître à travers à une évolution – une maturaJournaliste cette quête, devenue celle du tion – en matière de conscience téléspectateur, des alternatives environnementale, l’action se Après avoir siégé 40 jours concrètes en matière de pro- voulant plus urgente, plus risur la rivière Trois-Pistoles afi n duction, de consommation et goureuse, voire plus radicale de contrer un projet de barrage de protection de l’environne- (au sens de la «racine» du prohydro-électrique, le fougueux ment. Loin d’être «catastrophis- blème)... Quant à Rioux, le fon-
L’UQAM vous donne les moyens de réussir.
dateur d’Échofête, soit le premier festival environnemental au Québec à Trois-Pistoles, son engagement et son expérience lui ont valu le titre de «l’un des trente Canadiens de moins de 30 ans les plus prometteurs» par la revue Macleans. Présent lors de la projection, il a pu répondre aux questions du public. Un fi lm à voir pour stimuler, raviver et propulser les consciences vers de nouvelles manières de faire et d’être. Source d’information / pour commander le fi lm : http://fi lms. onf.ca/visionnaires-planetaires/
Portes ouvertes Mardi 2 février 12 h à 19 h
PLUS DE 1,3 M $ EN BOURSES AUX CYCLES SUPÉRIEURS L’UQAM offre de généreuses bourses de recrutement aux nouveaux étudiants admis aux cycles supérieurs qui se démarquent par l’excellence de leur dossier académique.
◊ Bourses de 8 500 $ à la maîtrise ◊ Bourses de 12 000 $ au doctorat
uqam.ca/cyclessup
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