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Tournoi de babyfoot tous les mardis
517, rue Racine Est, Chicoutimi 418-545-7272
Internet sans fil sur place
Près du Cégep et de l’Université
No 71 - le jeudi 24 mars 2011 - 3000 copies - gratuit
Dossier sur les réseaux sociaux
Un engouement dangereux?
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Simon-Olivier Fecteau se met en scène
Le Festival multiculturel vous fera voyager
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publié par les Communications étudiantes universitaires de Chicoutimi (CEUC) Création de pigepub.ca
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Traction intégrale sur tous nos modèles 418.698.8228 833, rue Alma, Chicoutimi www.integralsubaru.com
150 artistes, 50 spectacles, 14 lieux de diffusion, 6 jours d’activités
IMA
BAZINI
LEE
CARON
du 12 au 17 avril
jazzetblues.com
Encore une fois cette année, le festival étudiant a été un franc succès. Après une folle semaine de compétitions et d'épreuves de toutes sortes, l'association plein air conserve son titre. L'association de génie est arrivée en deuxième place tandis que AEMSA s'est classée au troisième rang.
Sabrina Veillette Journaliste
Toutes les activités du festival sont sélectionnées par le comité organisateur. Cette année, le comité était formé de neuf étudiants de différents programmes. En se basant sur ce qui s’est fait les années précédentes, le comité dresse une liste d’activités et l’envoie aux associations étudiantes qui souhaitent participer au festival. Ensuite, les associations choisissent trois activités en ordre de préférence. Si une association aimerait faire une activité qui n’est pas sur la liste, elle peut la proposer au comité. Le comité distribue ensuite les activités aux associations selon les choix effectués. Parmi les activités les plus loufoques qui se sont tenues cette année, notons le tournoi de cachette, le lancer de la bûche et la course à relais de mangeurs de hot-dog. En ce qui concerne le tournoi de cachette, les participants avaient seulement le droit de se cacher sur l’étage du P0 (excluant le couloir menant au pavillon des arts). Évidemment, cette consigne évitait aux participants de se chercher pendant plusieurs jours. Les locaux dont l’accès nécessite une clé étaient également interdits. Pour le lancer de la bûche, les règles étaient très simples : •••
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il fallait lancer la bûche le plus loin possible. D’autre part, pour la course à relais de mangeurs de hot-dog, il était très important de la part du mangeur de roter avant de passer le relais au joueur suivant. Le festival étudiant est né en 1990 pour encourager les échanges et le contact entre les différentes associations étudiantes. Le festival étudiant représente aussi une bonne opportunité de montrer le pouvoir de mobilisation de chaque association puisque, plus il y a d’étudiants par association qui participent, plus l’association a de chances de gagner ! Photo : MAGE-UQAC
Certains se demandent peut-être comment les gagnants du festival étudiant sont déterminés. D’après Alexandra Tremblay du MAGE-UQAC, l’association étudiante qui récolte le plus de points remporte la victoire. Les points sont attribués par des juges dans certaines activités tandis que d’autres épreuves permettent d’accumuler des points supplémentaires.
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Le Festival étudiant Alexandra Tremblay se dit très satisfaite du déroulement du festival. "Le coup de coeur du comité organisateur est allé à la mascotte des arts qui a été fabriquée à la main et qui était très belle. Ensuite, le comité tient à souligner que les associations étudiantes ont vraiment compris ce qu'est la véritable mission du festival et elles ont profité de la semaine pour créer des liens et partager de bons souvenirs avec les autres étudiants. Nous soulignons notamment l'attitude des étudiants en géographie, en plein air et médecine. Je tiens aussi à féliciter le Guerrier du festival qui était présent chaque jour de 9h le matin jusqu'aux petites heures."
Photo : MAGE-UQAC
Le Festival étudiant a encore attiré les foules cette année. Les associations ont mené une lutte féroce pour avoir la chance de remporter le trophée.
Étudier à l’étranger, ça vous intéresse ?
Vous prévoyez vous inscrire ou vous êtes déjà inscrit à l’université et Pascal Morin a arbitré le défi d'improvisation. Les rires vous souhaitez découvrir d’autres horizons ? Vous étaient au rendez-vous lors de cette épreuve. trouverez ce que vous cherchez puisque, du 4 au 8 avril, quatre étudiantes en administration ont décidé de promouvoir les études à l’international auprès des Québécois.
Guillaume Poirier Journaliste Pour leur cours de gestion de projets internationaux, Alexandra, Aliénor, Annabelle et Shuyang ont décidé de tenir ce kiosque afin d’informer la communauté étudiante qu’il est possible de poursuivre des études à l’étranger. Travaillant sur ce projet depuis janvier, elles veulent démontrer que les démarches d’émigration ne sont pas insurmontables. Cette idée leur est venue en constatant que peu de Québécois étudiaient dans les universités étrangères. En effet, les coûts importants engendrés par ce choix (transport, installation, frais de scolarité, etc.) en freinent plusieurs. Pourtant, Photo : MAGE-UQAC il existe plusieurs bourses Le tournoi de babyfoot constituait un autre des défis qui ont pour but de financer du Festival étudiant 2011. ce type de dépenses.
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Au kiosque qui se tiendra dans le centre social au début avril, vous pourrez trouver de la documentation et des dépliants sur les différentes universités avec lesquelles l’UQAC a établi des partenariats. Et bien sûr, les quatre étudiantes initiatrices du projet seront là pour répondre à vos questions et pour discuter avec vous de votre destination envisagée. Par contre, il est important de mentionner qu’on ne part pas comme ça sur un coup de tête. Les démarches prennent du temps. Il faut généralement compter une année pour bien préparer l’échange. Sachez que la grande majorité des programmes proposés par l’UQAC ont leur équivalent dans les universités étrangères. Ainsi, l’Ouest canadien, les États-Unis, le Brésil, le Mexique, l’Australie et l’Europe occidentale figurent parmi les principales destinations. Les échanges deviennent possibles à partir de la deuxième année du baccalauréat. Ces quatre étudiantes ont voulu aider l’UQAC en améliorant la communication de ces possibilités de voyages auprès des étudiants. Vous pouvez aussi rejoindre le groupe Facebook de leur projet : «échanges internationaux».
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Dossier spécial La vie privée existe-t-elle encore?
Aujourd’hui, écrire n’est plus un luxe. C’est même devenu une habitude pour l’ensemble de la population. Seulement voilà, vous n’avez pas forcément envie que tout le monde sache ce que vous publiez. Heureusement donc, qu’il y a des closes de confidentialité dans les réseaux sociaux… Confidentiel? Pas tant que ça… Aurore Naszalyi Journaliste
N’avez-vous jamais remarqué qu’une de vos connaissances avait vu les photos de vos dernières soirées, alors que ces photos étaient à la vue de vos amis uniquement ? N’avezvous jamais eu autour de vous une personne qui s’est fait réprimander pour des propos tenus sur un réseau social ? – qui peuvent parfois avoir des conséquences graves. Ne vous êtes-vous jamais demandé comment toutes ces entreprises avaient autant d’informations vous concernant ? L’information prolifère de façon très rapide. Alors, autant y réfléchir à deux fois avant de se plaindre de son supérieur hiérarchique ou de faire des commentaires désobligeants sur la voisine. Car si ces derniers l’apprennent par l’intermédiaire d’un tiers, ils auront la possibilité de déposer une plainte contre vous, et dans le cadre professionnel, de vous congédier. Parfois même, il n’y a pas besoin d’un tiers pour rapporter ces propos. En effet, Facebook réajuste régulièrement les paramètres de votre comp-
te, ce qui a pour conséquences de les dévoiler à tout le monde.
«Mes paramètres sont verrouillés cette fois-ci, j’en suis sûr. Quelqu’un qui ne fait pas partie de mes amis ne peut pas avoir accès à mes informations.» Vous croyez ça ? Votre adresse courriel, votre adresse postale, votre numéro de téléphone… toutes ces informations sont transmises à des entreprises. De quel droit se servent-elles de vos informations? Un représentant de Facebook explique que c’est le seul moyen de garder le réseau social gratuit, et que la transmission de vos informations pour les publicités constitue leur principale ressource financière. Pire encore, certaines de vos données sont exploitées sans même le consentement de Facebook ! Il s’agit des applications telles que FarmVille, Texas HoldEm Poker ou FrontierVille, pour ne citer que les plus connues. Si ces applications demandent bien une autorisation de céder toutes vos données, les utilisateurs n’en réalisent pas forcément l’ampleur : informations personnelles, photos, vidéos, ils ont accès à toutes vos informations… et celles de vos amis, pour certaines applications. Évidemment, pour accéder à l’application, vous avez l’obligation d’accepter ce principe. Vous pensez que votre droit à l’image est un droit absolu et que l’on ne peut pas se servir de votre image pour une publication sans votre consentement ? Pas si sûr… La loi indique que toute
reproduction de votre image sans votre autorisation est interdite, même si vous l’avez diffusée sur un site public. Cependant, il existe toujours des exceptions, alors méfiance... Le cas Zahia Dehar en est une preuve : un magazine ayant publié la photo de profil Facebook de la jeune femme en maillot de bain a gagné son procès. Le tribunal a reconnu qu’il s’agissait d’ «une illustration pertinente d’un événement d’actualité (…) une image qui semble en rapport étroit avec la procédure la concernant». Zahia étant une prostituée, le fait qu’elle soit courtement vêtue semblait bien illustrer le fait divers la concernant d’après le tribunal. Et même si cette histoire reste exceptionnelle, il est toujours bon de rester vigilant. Qu’importe, si tout ce système nous dépasse, «on peut toujours supprimer son compte», direz-vous. Et bien non ! Facebook a refusé de signer la charte permettant de supprimer toutes les données du compte que vous avez créé. On peut supprimer son compte, certes, mais les informations resteront toujours… Marc Zuckerberg, le fondateur de Facebook, déclare que «le monde a changé, qu’il est devenu plus ouvert, plus public, moins privé». On est bien loin des débuts de Facebook dont la force était la protection de la vie privée… Un total de 12 millions de personnes sont concernées au Canada et 250 millions de personnes dans le monde ne sont, pour la plupart, pas suffisamment informées du système.
Photo : http://leblog.vendeesign.com/wp-content/uploads/2011/03/Facebook-founder-Mark-Zuckerberg.jpg
Marc Zuckerberg, le fondateur de Facebook, a déclaré que le monde a changé, qu’il était devenu plus ouvert, plus public, moins privé. #71
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Réseaux sociaux
Trouver du travail grâce aux réseaux sociaux Fini le temps où l’on frappait aux portes pour trouver du travail ! Désormais, pour certains secteurs, une bonne partie des emplois se trouvent par le virtuel grâce aux réseaux sociaux.
Aurore Naszalyi Journaliste À une époque, on frappait à la porte de la première entreprise qui venait et on était engagé sur le champ. À présent, il faut faire des dizaines, voir des centaines de démarches pour obtenir un travail. Le réseau de connaissances est donc le meilleur moyen de chercher un emploi désormais. Avec les nombreux contacts figurant sur Facebook ou Twitter, il est facile et rapide de partager des vidéos, des photos ou des informations avec son réseau d’amis. Arnaud Salette, ambassadeur lors d’un concours raconte : «L’avantage, c’est que l’information est lue en temps réel et en une seule fois par tout le monde». Pour trouver un travail, certains se font remarquer en postant un appel, telle une annonce dans un journal. D'autres vont préférer partager des commentaires, des articles, des vidéos, et seront susceptibles d’être contactés à la vue des compétences ou d’un tel point commun avec ceux qui suivent l’actualité de l’individu. Une fois le concours terminé, Arnaud Salette n’a pas hésité à partager ses courts-métrages via Facebook, ce qui lui a été plutôt utile. «Facebook m’a permis de me faire connaître par des entreprises pour qui j’ai fini par réaliser des clips», raconte-t-il. En dehors de leur propre réseau de connaissances, les plus audacieux peuvent également rejoindre la page des entreprises visées. Dans ce cas, il est conseillé de participer activement aux réseaux sociaux en postant des liens. Avec le temps, l’entreprise risque de le remarquer et, peut-être, de
vous considérer comme une référence – à condition, bien entendu, que vos gazouillis (tweet) et votre page Facebook soient en adéquation avec l’entreprise. L’entreprise peut vous suivre et vous remarquer, mais vous aussi, en vous abonnant à leurs réseaux sociaux, vous pourrez les suivre quotidiennement, connaître leurs projets et avoir accès à des offres d’emploi qui ne seront pas forcément diffusées chez Emploi-Québec. Il est également possible de rechercher des offres d’emploi par mot-clé dans le moteur de recherche de Facebook et Twitter. C’est d’autant plus efficace que la majorité des gens n’auront pas forcément l’idée de passer par ce biais pour consulter les offres d’emploi. Le site La Presse Affaires rapporte que Julie Racine a lancé l’idée de promouvoir la prochaine saison du Théâtre du Rideau vert de Montréal via les réseaux sociaux, au lieu de passer par les supports publicitaires habituels : «Ce n’est pas en pensant comme il y a 10 ans qu’on va se démarquer de la quinzaine d’autres théâtres», justifie celle-ci. En passant par les réseaux sociaux, Julie Racine a réussi à se démarquer de la concurrence tout en réalisant de la publicité pour son théâtre. Facebook est efficace pour les personnes recherchant du travail, certes. Mais cela peut également être utile en cas de collaboration : «Grâce à Facebook, j’ai rencontré des personnes fiables qui m’ont épaulé et aidé à l’organisation du concours», déclare Arnaud Salette. Pour ceux qui tentent d’aller droit au but, sans détour, pas de soucis : les réseaux professionnels existent aussi. Les plus répandus sont Viadeo et LinkedIn. Ils consistent à mettre vos compétences et expériences en avant, à contacter directement les professionnels, à observer les rivaux et surtout… à élargir votre réseau ! Quel que soit le ou les réseaux que vous avez choisis pour entreprendre vos démarches professionnelles, n’oubliez pas de mettre à jour vos profils régulièrement !
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Un melting-pot en perpétuel mouvement 555, boulevard de l’Université Chicoutimi (Québec) G7H 2B1 Local P0-3100, Casier #25 Téléphone : Télécopieur : Courriel:
(418) 545-5011 poste 2011 (418) 545-5336
journal_griffonnier@uqac.ca
Rédactrice en chef :
Nancy Desgagné
Graphiste :
Marilyne Soucy
J’ai profité de la semaine de relâche pour découvrir les villes de Montréal et Ottawa, deux belles villes pleines de trésors. Une couverture poudreuse blanche conférait une touche magique et romantique aux lieux.
Caricaturiste : Isabelle Gaudreault Publicité : Conception de la une : Correction :
Henry Girard Nancy Desgagné Marilyne Soucy Nancy Desgagné Mélissa Lavoie
Journalistes : Max-Antoine Guérin Guillaume Poirier Aurore Naszalyi Nathalie Carter Stéfanie Tremblay Félix Tremblay Sabrina Veillette Sebastian Kluth Robin Fortier
Impression :
Imprimerie le Progrès du Saguenay
Tirage :
3000 copies
Sebastian Kluth Journaliste
J’ai appris à connaître de plus près la ville de Montréal en fouillant dans des magasins de disques usagés sur la rue Sainte-Catherine, en traversant les gigantesques Promenades Cathédrale, en regardant un film au Cinéplex Odéon sur la rue Émery dans le Quartier Latin et en découvrant des magasins de mangas sur la rue Saint-Denis.
J’ai aussi dégusté des mets particuliers dans un restaurant polonais sur la rue Prince-Arthur, découvert des épiceries spécialisées sur la rue Berri, flâné le long des patinoires de la rue Port de Montréal et j’ai fait un tour au Marché Bonsecours au Vieux-Port. Ce qui m’a frappé est que Montréal constitue vraiment une ville ouverte au monde avec un quartier chinois, un énorme centre des finances ainsi que des mosquées et des synagogues à proximité de nombreuses églises. Il était un peu étrange de remarquer que je faisais partie de la minorité qui parlait français dans les rues, car la plupart des gens causaient en anglais et je ne parle pas des touristes, mais bien des Canadiens. Par ailleurs, plusieurs cinémas ne présentaient que des films en anglais et lorsqu’on entrait dans certains magasins, on devait s’exprimer en anglais.
Un autre aspect qui m’a marqué à Montréal est la ténacité des itinérants qui me demandaient de l’argent ou des cigarettes et qui se réunissaient des fois en groupe près des kiosques et des restaurants de la rue Sainte-Catherine. On peut ici vraiment parler de ce que l’on appelle un melting-pot. Même si la ville déborde de bâtiments impressionnants, de parcs idylliques et d’endroits de divertissements culturels, je suis bien heureux de vivre dans une région plus paisible.
fameux Hard Rock Café sous une neige dense.
Une ville idyllique
Je me suis mis à l’abri de la tempête au Centre Rideau pour y magasiner et prendre une pause. Sur le chemin du retour, je suis même tombé sur un petit magasin offrant de la nourriture allemande dans la rue Slater. Malgré une multitude de magasins, d’ambassades et d’entreprises internationales, la ville est beaucoup moins hétérogène que Montréal et ressemble plutôt à Québec. C’est une ville avec plein de musées, de parcs et de bâtiments intéressants.
Lors de ma dernière journée de voyage, je me suis permis de faire une petite escapade à Ottawa en plein milieu d’une tempête de neige. C’était une expérience unique de voir le parlement, impressionnant, le beau Château Laurier, le canal Rideau complètement glacé, le Marché By avec ses nombreux petits magasins et restaurants originaux ou le
Avec un réseau d’autobus accessible, des villes telles que Québec, Montréal et même Ottawa ne sont pas si loin. Pour ceux qui préfèrent voyager d’une manière plus exotique, il existe également une connexion de train entre Saguenay et Ottawa qui fait le tour d’un bon nombre de villages pittoresques autour du LacSaint-Jean et de la Mauricie.
Les propos contenus dans chaque article n’engagent que leurs auteurs. - Dépôt légalBibliothèque Nationale du Québec Bibliothèque Nationale du Canada Le Griffonnier est publié par les Communications étudiantes universitaires de Chicoutimi (CEUC).
Prochaine parution: Le jeudi 21 avril 2011
Caricature
Tombée des textes: Le vendredi 8 avril 2011, 17 h
par Isabelle Gaudreault
Tombée publicitaire: Le mardi 12 avril 2011, 17 h
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Festival multiculturel à l’UQAC
Une découverte multisensorielle L’Association des étudiants internationaux de l’UQAC organise encore cette année le Festival multiculturel du 5 au 8 avril afin de promouvoir le multiculturalisme au Saguenay–Lac-Saint-Jean. L’événement offre une pléthore d’activités intéressantes dont la fameuse soirée multiculturelle qui attire de nombreux curieux chaque année. De quoi voyager sans même se déplacer!
Nancy Desgagné Journaliste
Le festival débutera le mardi 5 avril avec la présence de kiosques d’information sur différents pays dans le centre social de l’UQAC. Des étudiants internationaux feront la promotion de leur coin de pays par l’artisanat, la musique, etc. Puis, de 10h à 14h30, des étudiants offriront des démonstrations de danses, de musiques et d’arts martiaux de plusieurs pays du monde.
À 17h, Séreyrath Srin offrira une conférence intitulée Le passage d’un étudiant international vers l’immigration économique au P0-5000. La première journée du festival se terminera avec le vernissage de l’exposition photo Musiciens d’ici et d’ailleurs et le lancement de l’exposition Faites-nous voir le monde ! dès 19h au Café Cambio.
Pour la première fois cette année, le festival organise un concours international de photographies qui culminera avec une exposition qui se tiendra du 4 au 30 avril. Le thème choisi cette année est Faites-nous voir le monde. Les organisateurs espèrent que cet événement se renouvellera dans les prochaines années. Ensuite, le Festival multiculturel offrira, pour la toute première fois, la possibilité de participer à des ateliers de cuisine japonaise et/ou africaine ainsi qu’à des ateliers de danses internationales. L’objectif est d’encourager la population de la région à échanger avec des représentants d’autres cultures. Voici un reflet de la programmation de l’événement.
Le mercredi 6 avril, les personnes intéressées pourront participer à un atelier gratuit d’initiation à la danse africaine qui sera offert par Afro-Bec à 10h30 au P0-1010. En soirée, deux activités se tiendront successivement à 19h et 20h30 au P2-4040. La première est une conférence offerte par le professeur Jayanta Guha et qui s’intitule Un après-midi à Quingyan : un village chinois datant de 600 ans : La Chine et ses défis. Ensuite, il y aura une projection multimédia avec Guylain Doyle, photographe de renommée internationale, Destinations.
de photographies présentée au centre culturel de Kolkata en Inde. La projection se tiendra à 19h à la salle la Chasse-Galerie de la bibliothèque de l’UQAC, au P2-8220. Elle sera suivie à 20h par la diffusion du reportage Inde, l’empire de l’esprit. Puis, finalement, le vendredi 8 avril, ce sera la soirée multiculturelle dès 19h au centre social de l’UQAC. Les participants pourront déguster des plats internationaux. Cette année, ce sont les mets de l’Afrique qui seront mis à l’honneur. Ensuite, les organisateurs annonceront les résultats des concours et les gagnants du concours international de photos Faites-nous voir le monde 2011. Vers 20h, ce sera le temps de bouger avec des prestations du groupe Mosaïque et de Franck Sylvestre. La danse se poursuivra jusqu’aux petites heures du matin. Le groupe Mosaïque porte bien son nom puisqu’autour d’instruments de percussion, les voix des membres du groupe issus des quatre coins du monde s’unissent. Pour sa part, Franck Sylvestre est conteur et musicien depuis
plus de 20 ans. Il est habitué de visiter les écoles afin d’offrir des ateliers. À la session d’hiver 2011, l’AEI représente 350 étudiants provenant de 56 pays différents. La principale mission de l’organisme, présidé par Claire
Gressier, est de viser à la bonne intégration des étudiants internationaux dans la région du Saguenay–Lac-SaintJean. Le festival multiculturel constitue l’événement majeur de l’année pour l’organisation. Plus de 30 bénévoles prendront part à l’organisation.
Photo : AEI
Le Festival multiculturel, qui se tiendra du 5 au 8 avril, vise la promotion du multiculturalisme au Saguenay– Lac-Saint-Jean.
D’autre part, le jeudi 7 avril sera marqué par un atelier gratuit d’initiation à la salsa newyorkaise à 13h au P0-1010. Ensuite, les curieux pourront visionner L’eau, peintre de la vie par Jayanta Guha et Alain Dumas, une projection de l’exposition
Photo : AEI
Le festival débutera le mardi 5 avril dans le centre social de l’UQAC avec la présence de kiosques d’information sur différents pays. #71 •••• Jeudi 24 mars 2011 •
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Le soleil et son activité en 2011 De tous les temps, l’activité solaire a été grandement observée et cause encore de nos jours de grands questionnements. Est-elle responsable du réchauffement climatique? Comment varie-t-elle?
corrélation entre l’évolution de la température et ce cycle, entre autres dans la mini période glaciaire de 1645-1715. Le cycle de Gleissberg, un cycle de 80-90 ans, qui influence les maximum et minimum du cycle de 11 ans.
Robin Fortier Journaliste Quels seront les impacts de son activité sur le climat, les éruptions volcaniques et les tremblements de terre? Personne ne peut vraiment le prédire étant donné la complexité de l’ensemble des facteurs et des interactions en jeu. Mais qu’en est-il du cycle solaire?
Le cycle de Suess, un cycle de 150-200 ans, a lui aussi été identifié, ainsi que le cycle de Hallstattzeit, un cycle solaire de 2300 ans. Il est bon de savoir que le diamètre de notre astre, sa luminosité et sa vitesse de rotation varient et influent sur le cycle solaire. Une faible activité solaire crée un diamètre du soleil plus important ainsi qu’une vitesse de rotation réduite.
Ou devrait-on parler des cycles solaires, car effectivement, quatre cycles ont été identifiés par le passé. Le cycle Schawabe, entre 8 et 13 ans, est le plus connu. L’observation de l’évolution du cycle a permis de constater une
De plus, les rayonnements cosmiques provenant du soleil, des supernovas, des pulsars, des galaxies et d’autres astres inconnus attaquent l’atmosphère terrestre continuellement. Les rayonnements cosmiques varient en fonction
Nikola Tesla est l’un des plus grands scientifiques de tous les temps. Celui qui serait né au sommet d’une montagne de Croatie, lors d’un gros orage électrique, une journée d’août 1856, a joué un rôle majeur dans l’invention de la radio, des robots, des radars et de l’électricité moderne. Robin Fortier Journaliste C’est pendant ses études universitaires à l’école polytechnique de Graz en 1875 et après avoir fait l’observation de dynamo à courant continu avec commutateur que l’étudiant développe une passion pour l’électricité et qu’il devient un inventeur. Son idée de génie l’amène à concevoir la production d’un champ magnétique en rotation avec courants alternatifs pour éliminer les commutateurs des dynamos. Plusieurs années s’écoulent avant que cette brillante invention ne soit adoptée dans quelques pays. Dans les années 1880, l’électricité faisait peur. D’ailleurs, dans le pays d’accueil de M.Tesla, les États-Unis, de grandes campagnes de pu-
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de l’activité solaire selon un ordre de plus ou moins 20%. Le changement de la densité de nuages en basse altitude dans l’atmosphère varie en fonction du rayonnement cosmique, qui lui, varie avec le cycle solaire. Effectivement, le rayonnement cosmique est au maximum lorsque le cycle solaire est au minimum. Les particules chargées facilitent la formation des nuages. Ceux-ci tendent à réfléchir les rayons, à retenir l’énergie du sol et à créer un effet de serre. N’avez-vous pas observé qu’il fait plus chaud en présence de nuages ou d’humidité en n’importe quelle saison? Mais d’où vient donc cette activité solaire variable? Quels sont ses impacts? En résumé, il est fort intéressant de constater que les variations du cycle solaire modifient un ensemble de paramètres qui influent sur la température de la surface de la Terre.
http://www.futura-sciences.com/fileadmin/Fichiers/images/Univers/304cycle_dates.jpg
L'activité solaire est-elle responsable du réchauffement climatique? L’activité solaire du présent cycle sera sans doute l’une des plus faibles du dernier millénaire. La pénétration accrue des particules en provenance du rayonnement cosmique, la plus forte présence
de nuage en basses altitude causé par ce rayonnement cosmique pourrait provoquer un réchauffement. Qui peut se plaindre d’un peu plus de chaleur en cet hiver rigoureux du nord québécois?
Connaissez-vous Nikola Tesla ?
blicité entre les partisans du courant alternatif et ceux du courant continu créaient une certaine peur auprès du public concernant les nouveautés «électriques». C’est d’ailleurs pour démontrer que le courant alternatif était plus dangereux que le courant continu que Thomas Édison a expérimenté l’électrocution d’un chien avec les deux procédés, le courant continu et l’alternatif. Les idées de M. Tesla ont réussi à conquérir l’Allemagne, qui a créé le premier couplage centrale hydroélectrique avec une ligne de transport à haute tension de 190 chevaux-vapeurs sur une distance de 190 kilomètres jusqu’à Frankfort, utilisant pour une grande première le courant alternatif, trois phases, 40 cycles par seconde. Lors d’une grande réunion au Collège Columbia de New York, en 1891, Nikola Tesla a présenté au public ces travaux sur les phénomènes de hautes fréquences devant un auditoire incrédule. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, la fantasmagorie de l’électricité, illustré et expliqué dans un exercice de vulgarisation
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simple, a créé un émoi sans précédent.
M. Tesla s’est connecté directement à un courant électrique alternatif de plus de 10 000 volts pour illuminer des ampoules de lumière. Le courant quittait son corps en faisant des étincelles au bout de ces doigts. Les tubes lumineux, portés à bout de bras par M. Tesla, sont apparus comme une épée lumineuse dans ses mains d’un archange. Cela ne vous rappelle-t-il pas un certain film? Son discours passionné a bouleversé le monde en quelques minutes : «De toutes les formes d’énergie de la nature, l’électricité et le magnétisme fascinent. L’électricité agit comme un fluide incompressible, ne pouvant être créé ou détruit. L’énergie est partout, disponible et gratuite… Certainement, l’humanité progressera à pas de géant et remplira les cœurs de joie et créera l’expansion de nos esprits…» Nikola Tesla 1891 Tiré du livre The Life and Times of Nikola Tesla, Marc J. Seifer, Citadel press, New York, 1996
Photo : http://www.slystudio.com/gallery/albums/my-images/Nikola_Tesla.jpg
Nikola Tesla est un grand scientifique qui a joué un rôle majeur dans le domaine de l'électricité. • Jeudi 24 mars 2011
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Pourquoi prend-on la poudre d’escampette? Bonne question. Notre langue est parsemée d’expressions comme celle-là qu’on utilise couramment sans trop savoir d’où elles viennent. Pourtant, la plupart sinon toutes les expressions sont nées il y a bien longtemps et se sont transmises de génération en génération. C’est ainsi que, dès notre plus jeune âge, ces expressions se sont ancrées en nous au même titre que tout autre mot de la langue. Voici l’origine de quelques-unes de ces expressions.
Nathalie Carter Journaliste
quand on tombe dans le panneau, on ne parle plus de gibier ni de filet, mais la personne qui y tombe se fait toujours piéger!
Graisser la patte Graisser la patte est une façon imagée de dire soudoyer ou corrompre. Bien qu’aujourd’hui on graisse la patte au sens figuré, jadis on la graissait au sens propre. En effet, au Moyen Âge, l’Église de Paris percevait une taxe sur la vente des produits du porc. Elle a même organisé un genre de marché de jambon pour avoir encore plus de contrôle sur les ventes. Lors de ce marché, certains marchands essayaient de soudoyer les percepteurs pour payer moins de taxes. Pour ce faire, ils leur glissaient dans la main un morceau de viande grasse à souhait. De nos jours, graisser la patte au sens propre pourrait paraître bizarre…
La poudre d’escampette Prendre la poudre d’escampette, c’est s’enfuir. Aujourd’hui, le mot escampette n’existe que dans cette expression. Ce mot vient du verbe escamper dont l’équivalent en français contemporain serait s’enfuir ou décamper. Le verbe escamper, lui, vient du mot latin campus qui veut dire champ. Le champ a toujours eu une connotation de liberté. D’ailleurs, encore aujourd’hui, le champ est associé à une idée de fuite : quand on dit prendre la clé des champs, on veut dire s’enfuir, prendre sa liberté. La poudre d’escampette est donc née de toutes ces idées : quand on s’enfuit dans un champ, on soulève un nuage de poussière et cette poussière des champs constitue la poudre d’escampette.
Tomber dans le panneau Tomber dans le panneau signifie se faire piéger sans s’en rendre compte. Le panneau dont on parle dans cette expression n’est pas celui de bois auquel on pourrait penser. Il serait effectivement étrange de tomber dans un tel panneau de bois. En fait, le panneau de l’expression fait référence à un morceau d’étoffe ou à un filet qu’on utilisait autrefois pour capturer le gibier sans avoir besoin de l’approcher. Aujourd’hui,
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les pros de l’impôt
J’AI TOUT CE QUE JE VEUX
Monter sur ses grands chevaux Monter sur ses grands chevaux signifie s’emporter très vite, être en colère. Autrefois, l’expression avait un sens beaucoup plus fort : elle signifiait, à proprement dit, partir à la guerre. C’est qu’au Moyen Âge, les seigneurs avaient habituellement deux chevaux : un de taille moyenne et un de grande taille. C’est ce dernier qu’ils montaient pour aller à la guerre. C’est ainsi que ces guerriers qui allaient au front montaient sur leurs grands chevaux au sens propre. Aujourd’hui, au sens propre, peu d’entre nous pourraient monter sur leurs grands chevaux! Ces expressions ne sont que quelques exemples de toutes celles qui existent dans la langue française. Nous les utilisons sans trop nous en rendre compte, elles mettent de la couleur dans notre discours et le rendent plus imagé, jusqu’à le rendre drôle pour ceux qui nous écoutent. Le fait d’en connaître l’origine nous rappelle que, de bien des façons, la société actuelle a été façonnée par ceux qui nous ont précédés. Source : capsules sur l’origine d’expressions de la langue française Les mots pour le dire du Canal Savoir.
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hrblock.ca | 800-HRBLOCK © 2011 H&R Block Canada, Inc. *L’offre à 29,95$ s’applique à la préparation de déclarations ordinaires pour étudiants seulement. Comprend l’option de Remboursement Instantané. Pour profiter de l’offre aux étudiants, tout étudiant doit présenter soit (i) le formulaire T2202a attestant la fréquentation d’un établissement collégial ou universitaire à temps plein pendant 4 mois ou plus en 2010, ou (ii) une carte d’identité d’école secondaire valide. L’offre prend fin le 31 décembre 2011. Valable seulement aux succursales H&R Block participantes au Canada. L’offre de la Carte SPC est valide du 01/08/10 jusqu’au 31/07/11 aux bureaux participants au Canada seulement. Pour les détenteurs de carte seulement. Les offres peuvent varier et des restrictions peuvent s’appliquer. L’usage peut être limité si la carte est utilisée avec une autre offre ou carte de fidélité du détaillant. Ne peut pas être utilisée pour l’achat de cartes cadeaux ou certificats.
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Le Contarbour est commencé Avis aux amateurs : un nouveau nom vient de s'inscrire dans la filière du rock québécois indépendant. Énergique, rafraichissant, mêlant agréablement les genres dans sa structure musicale, le groupe Contarbour commence à faire sa place sur la scène locale. Le groupe vient d’autoproduire sous sa propre étiquette, 4 Barils Production, un album intitulé Le temps nous est conté. En effet, plusieurs textes sont très critiques de «l'air du temps».
Plusieurs chansons explorent des thèmes plus intimes, philosophant avec légèreté et un humour bien particulier sur des questions parfois existentielles. Au plan musical, la formation peut s'apparenter à des groupes comme Vulgaires Machins ou bien les Vilains Pingouins du côté québécois, mais elle possède aussi un petit quelque chose de groupes américains tels que The Thermals pour certains aspects ou bien Guns N'Roses pour d'autres. De plus, le fait qu'une voix féminine, celle de Sheila Simard, et une voix masculine, celle de Dave Girard Boudrault alias Daveos, soit entrelacées dans plusieurs pièces crée un effet très intéressant. Ils ont une belle complémentarité.
Avec deux guitares très Max-Antoine Guérin présentes, les mélodies s'insiJournaliste nuent et frappent fort. Ceux qui les ont vus en spectacle Comme nous le confiait en peuvent vous dire que le mouentrevue le leader du groupe, vement est contagieux. Le rock par Girard Boudrault, la for- est là, il flotte dans l'atmosmation a été constituée après phère ambiante, il entre par un mouvement de dissolution vos oreilles, mais emplit aussi d'autres bands. Des musiciens vos poumons d'un air élecissus des Sasquatch, des Va-nu- trisant. Parfois, on reconnaît Pieds et des Winchester se sont quelques séquences musicaré-agencés autour de ce projet les pouvant s'apparenter à un de Contarbour. Après quelques registre plus punk. Toutefois, années d'expérimentation la grande richesse des variacommune, ils ont acquis un tions musicales, l'élégance et la local de pratique et du maté- structure sans heurts qui relie riel d'enregistrement. Ont suivi les différentes mélodies le clasune démo ainsi que plusieurs sent définitivement du côté du spectacles remarqués, dont la rock. Le tout est «entrelardé» première partie du groupe Parabellum, de Grimskunk et des Vilains Pingouins. Plus récemment, ils ont offert une prestation très énergique (photos) en première partie du groupe Vulgaires Machins. Puis, à l'hiver 2011, ils ont sorti leur disque. Actuellement, ils tentent de se faire connaitre dans le réseau des festivals de musique du Québec en envoyant une pléthore de démos. Car le talent et la maturité sont là, ce groupe a décidément le potentiel d'aller plus loin. Ne manquent que l’événement, la visibilité et la médiatisation. Entre des textes plutôt anecdotiques et d'autres plus généraux, plusieurs critiques sont formulées, dont celle sur la vitesse folle à laquelle nos sociétés hypermodernes évoluent. Les textes écrits par Dave Girard Boudrault et Gervais Martel abordent, entre autres, les thèmes de la méfiance, des apparences et de l'injustice. Mais il ne faudrait pas croire que le groupe est bêtement idéologique.
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d'un grand nombre de solos qui rendent la musique encore plus grasse et savoureuse. Cette fluidité et le fait que la distorsion ne soit pas omniprésente rendent cette musique plus accessible. Sans aller jusqu'à parler de musique pop, on peut dire, sans que ce soit compris comme péjoratif, que ce type de rock est passablement populaire, ayant le potentiel de rejoindre une plus grande partie de l'auditoire. Contarbour, qui est «bien de son temps», malgré le fait qu'il soit parfois contestataire, est très présent sur les réseaux sociaux et sur la toile. D'ailleurs, plusieurs pièces sont gratuitement téléchargeables sur le site www.ecoutez.ca, le plus grand portail de musique québécoise. Ils ont aussi un Myspace à leur nom. Mais les membres du groupe, qui ont choisi d'utiliser la scène comme un tremplin plutôt que de sacrifier les meubles pour aller tenter leur chance dans la métropole, sont conscients de la réalité, de la «concrétude» de la scène régionale et de ses limitations. Il y a peu de place au soleil. Mais comme nous le soulignait Daveos : «La scène est bonne, elle est vraiment intéressante finalement, de par le bassin de créateur qu'on a. Mais il faut tailler sa place». C'est ce qu'on leur souhaite pour l'avenir, à eux et à leur rock de coeur.
Énergique, rafraichissant, mêlant agréablement les genres dans sa structure musicale, le groupe Contarbour commence à faire sa place sur la scène locale. Photos : Tom Core
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Avec Simon en audition La plupart des gens connaissent assez bien le parcours de Simon-Olivier Fecteau, des Chick'n Swell, qui accèdent pour plusieurs au rang des classiques de l'humour québécois, à En audition avec Simon, une web-série ludique où plusieurs vedettes québécoises se prêtent au jeu de l'audition. Le porte-parole de la 15e édition de Regard sur le court-métrage au Saguenay s’est quant à lui prêté au jeu de l’entrevue pour le Griffonnier. Max-Antoine Guérin Journaliste Le Griffonnier : Comment s'est passé votre rencontre avec le cinéma? Comment êtes-vous passé de squatteur à président d'honneur? Simon-Olivier Fecteau : Mon histoire avec le cinéma commence quand j'étais très jeune, j'ai des frères plus vieux qui étaient des cinéphiles. Donc, dès l'âge de 9-10 ans, ils me parlaient des réalisateurs, ils me montraient des films comme Blue Velvet. C'était quand même des gens qui aimaient le cinéma d'auteur. Alors, très jeune, j'ai été confronté à toutes sortes de films que je n’aurais pas vu autrement. Et évidemment, j'avais déjà un amour des films, surtout ceux des frères Coen qui sont maintenant très très populaires. Arizona junior a été un film culte pour moi quand je l'ai écouté et j'ai adoré. Par la suite, j'ai toujours continué dans ce sens-là, je n’ai pas fait d'école tant que ça. Ensuite, les Chick'n Swell, quand ça a commencé, c'était vraiment un beau projet. Nous autres, ça nous faisait vraiment rire personnellement. Mais à cet âge, on ne se rendait pas compte de la chance qu'on avait de passer à Radio-Canada avec le contenu qu'on avait. Je pense qu'il y a une sous-culture. Ça n’a jamais fait un million de cote d'écoute, mais on dirait qu'il y a du monde dans leur sous-sol qui se sont parlé et qui enregistraient des cassettes. Quelques années plus tard, c'est beaucoup plus populaire que quand c'était en onde.
mots sur les court-métrages sur lesquels vous avez travaillé? S-O-F : Après les Chick'n Swell, j'étais tanné de faire des affaires avec des perruques toutes croches alors j'ai décidé de faire un film qui était beau, visuellement, qui s'appelle Les derniers jours. C'est un film que j'ai payé de ma poche et qui, au départ, devait me coûter 2000$, mais qui, finalement, m'en a coûté quelque chose comme 14 000$. Mais il s'est re-financé puisqu'il a gagné des prix un peu partout dans le monde. C'est bien rare que ça arrive, mais, finalement, le film a reçu autour de 13 000$ en bourses. Donc, ça s'est annulé. Ça a été mon premier film, en 35 mm, en 2004. En 2005, alors que Les derniers jours continuait de se promener dans les festivals, il est allé dans un festival à Trou-ville en Normandie où il y avait un cabaret Kino. J'ai tourné un autre court-métrage qui s'appelle Le pouce vert, en DV, et ce petit film tourné en 48 ou 72 heures, a aussi circulé. Quelques années plus tard, j'avais une idée dans mon ordi, je suis allé voir un producteur et je lui ai simplement dit : « j'ai ça, est-ce qu'on le dépose?». Et je l'ai eu. Pour la première fois de ma vie, j'ai tourné un film avec les moyens nécessaires pour le faire. G : Est-ce que vous pouvez nous dire quelques mots sur votre long-métrage, Bluff? : S-O-F : En 2006, j'ai décidé de quitter les Chick'n Swell pour poursuivre mes projets,
G : Est-ce que vous pouvez nous dire quelques
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ce qui a été une décision difficile parce que j'aimais le groupe. J'ai quitté pour faire mes affaires et deux mois plus tard, sans savoir ce que je voulais faire, j'ai rencontré Marc-André Lavoie, qui lui avait déjà commencé son projet Bluff. Il m'a approché comme comédien et finalement, je me suis greffé comme réalisateur, co-scénariste et co-producteur. En l'espace d'un an, on a fait Bluff, qui est sorti en 2007. G : Ensuite, on pouvait lire dans la brochure du festival que vous aviez une histoire assez intense et folle avec le festival, pouvez-nous exposer un peu votre relation avec l'événement? S-O-F : Les premières fois que je suis venu, je n'avais pas de place pour coucher, je suis venu avec des amis qui présentaient des films ici. J'étais un simple festivalier. Mais j'ai tellement eu du plaisir qu'en 2005, je suis venu avec mon film Les derniers jours. En 2006, je suis venu avec Le pouce vert, on m'a rappelé pour faire le film improvisé, je l'ai réalisé et ensuite, je suis revenu 2-3 ans plus tard jouer dans le film improvisé de mon ami Stéphane Lapointe et là, on m'appelle comme porte-parole.
vécues (rires). C'était des expériences très très agréables. Disons que c'était les meilleurs partys de ma vie. G : Ensuite, une petite question d'ouverture. On m'a dit que la région avait un très bon bassin de créateurs. Auriez-vous un conseil à donner aux jeunes qui songent à se lancer dans le monde du cinéma? Y a-t-il quelque chose que, rétrospectivement, vous auriez aimé qu'on vous dise avant de démarrer? S-O-F : Je ne sais pas s’il y a un truc que j'aurais aimé qu'on me dise, mais un truc que je peux suggérer c'est d'être proactif. C'est un métier qui demande de la débrouillardise, qui demande d'y aller et de foncer. N'importe qui se lançant dans ce métier-là, même
s’il est allé dans une école, ne doit pas avoir peur d'avoir des projets personnels et de les pousser, de les tourner, d'en faire et d'en faire. Comme c'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en tournant que l'on devient... tourneron! G : Une dernière question, pouvez-vous nous exposer les projets sur lesquels vous travaillez actuellement? Est-ce que c'est top secret? S-O-F : C'est top secret au niveau du contenu. Sinon, je travaille sur des scénarios de films. J'ai un film d'écrit et un que je vais commencer bientôt. Sinon, je réfléchis avec l'idée de revenir avec En audition avec Simon. On m'offre beaucoup de trucs, je suis fortuné. Mais pour l'instant, j'accepte peu de choses, je choisis de me concentrer sur mes projets personnels.
G : Maintenant, la question d'un journaliste en quête d'exclusivité, pouvez-vous nous raconter quelque chose qui s'est passée durant toutes ces années au festival? S-O-F : Au cours des années, je suis venu très souvent, mais le ratio de films que j'ai vu n’est pas si élevé par rapport aux soirées que j'ai
Photos : Tom Core
Le porte-parole de la 15 édition de Regard sur le court-métrage au Saguenay, Simon-Olivier Fecteau, a accordé une entrevue au Griffonnier. e
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Le retour de Groovy Aardvark La semaine de relâche, fautivement appelée semaine de lecture par certains, a été pour moi l’occasion de partir découvrir un peu plus la culture musicale québécoise. J’ai fait un tour à Montréal sous l’invitation de Vincent Peake, bassiste pour plusieurs groupes dont Grimskunk. C’était l’occasion unique de revoir le groupe Groovy Aardvark sur scène (dissout depuis plus de cinq ans) à l’occasion du 10e anniversaire de la radio Bande à part. Sebastian Kluth Journaliste Il n’y a pas si longtemps, j’ai découvert le premier groupe de Vincent Peake, le groupe pionnier du rock alternatif au Québec, Groovy Aardvark, qui a mis fin à sa carrière avec un dernier spectacle au Metropolis à Montréal en août 2005 après près de 20 ans de carrière. Le défunt groupe a choisi de faire un retour sur scène lors de l’anniversaire d’une radio qui soutient notamment les jeunes groupes prometteurs, souvent boudés par la radio populaire. Groovy Aardvark n’était pas le seul groupe à monter
sur scène lors de ce mini-festival qui s’est tenu lors de la Nuit blanche à Montréal. Cet événement propose une panoplie d’activités culturelles gratuites à travers toute la ville, allant d’expositions d’œuvres d’art à des projections de film en plein air, en passant par des spectacles de lumières impressionnants. La programmation proposait des performances du groupe de rap multiculturel Karma Atchyka, suivi du rock expérimental impulsif de Fred Fortin, où on avait vraiment l’impression de regarder trois gamins plein d’adrénaline jouer dans leur garage. Ensuite, Groovy Aardvark a occupé la scène. Par la suite, les spectateurs ont pu assister à des prestations du groupe de rock alternatif moderne We are Wolves, du groupe de rap québécois hautement politisé Loco Locass. Le groupe parlait constamment de liberté, de l’indépendance et de l’unicité du Québec après presque toutes les chansons. Ensuite, le groupe électronique Holy Fuck a offert une clôture assez expérimentale avec de nombreux effets visuels. Des disc-jockeys ont terminé la soirée en jouant de la musique jusqu’aux petites heures du matin.
Le retour de Groovy Aardvark J’ai ainsi pu découvrir de nouveaux groupes intéressants, mais la foule célébrait la
soirée au nom du grand retour de Groovy Aardvark. Le groupe a joué ses grands classiques pendant une cinquantaine de minutes, allant de la chanson folklorique humoristique Boisson d’avril à la chanson acoustique expérimentale Amphibiens jusqu’à la reprise bien connue de la fameuse chanson Le petit bonheur de Félix Leclerc avec la participation de Marc Vaillancourt de B.A.R.F et Les Ékorchés. Le groupe a aussi joué la pièce de punk énergique Dérangeant. La foule connaissait encore les paroles par cœur et elle hurlait, chantait et se poussait avec une énorme passion pendant que je suivais le concert d’une belle galerie également pleine à craquer dans les hauteurs de la salle. C’était comme si le groupe légendaire n’était jamais parti, car la foule entière chantait plus fort que Vincent Peake, qui s’époumonait au microphone avec sa basse. Ce n’est pas seulement moi qui espère pouvoir entendre d’autres chansons du groupe dans le futur, que ce soit par le groupe lui-même ou sous forme de reprises jouées par les groupes récents auxquels Vincent Peake participe. J’ai profité de l’occasion pour me procurer les disques du groupe qui ne sont plus disponibles depuis longtemps sur les tablettes des magasins de musique. J’ai maintenant une autre bonne raison de croiser le chemin de ce bassiste hautement talentueux et chanteur énergique.
Total Crap
Fail télévision et culture populaire Lors des activités «vie nocturne» du festival Regard sur le court-métrage au Saguenay, on pouvait assister à une présentation vidéo Total Crap à l’Hôtel Chicoutimi. On décrit Total Crap comme un hommage aux désastres télévisuels et cinématographiques sous forme de montage d’archives vidéos avec interventions humoristiques. À l’animation, les initiateurs du projet, Simon Lacroix et Pascal Pilote, ont présenté un pot-pourri de la plus mauvaise, mais assurément de la plus divertissante des programmations. Stéfanie Tremblay Journaliste Le public a ainsi pu voir quelques moments classiques, dont des extraits de l’émission de Gaston Lepage, Relevez le défi. Mis à part ce type d’extraits, lors des soirées
Total Crap, on peut voir un Star Wars turc, de la lutte québécoise, des émissions de téléréalité japonaises extrêmes, un Mission impossible avec des nains, la pire émission de Coup de foudre, une émission pour les enfants avec le lutteur Mad Dog Vachon, des jeux-questionnaires, un film d'horreur indou, Michel Louvain avec une moustache, de la télévision communautaire, une traduction québécoise de l’émission Jerry Springer, etc. Le concept Total Crap se promène maintenant depuis plus de sept ans à travers la province et les créateurs ont été appelés à faire plusieurs programmations spéciales pour divers événements et festivals. On peut affirmer que la présence de Total Crap à Saguenay a agrémenté la magnifique thématique de «party de sous-sol» pour les festivaliers après les projections. Ceux qui ont suivi les éditions précédentes du festival ont pu voir les chefsd’œuvre de films d’animation Esbark de Simon Lacroix, à la disposition des internautes sur son site personnel : http://www.simonlacroix.com.
Photo : Internet Photo : Sebastian Kluth
Lors du 10e anniversaire de la radio Bande à part à Montréal, la foule entière célébrait le grand retour de Groovy Aardvark.
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On décrit Total Crap comme un hommage aux désastres télévisuels et cinématographiques sous forme de montage d’archives vidéos avec interventions humoristiques. • Jeudi 24 mars 2011
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L’achat de cigarettes de contrebande coûte plus cher qu’on le pense : il alimente d’autres activités criminelles comme le trafic d’armes et de drogues. Les individus pris en possession de cigarettes de contrebande s’exposent à de graves conséquences, allant de l’amende jusqu’à l’emprisonnement.
consequencesdelacontrebande.gc.ca Buying contraband cigarettes costs more than you think. It fuels other criminal activities, such as the trafficking of drugs and guns. Individuals caught in possession of contraband cigarettes face serious consequences ranging from a fine to jail time.
contrabandconsequences.gc.ca
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Profil d’athlète William Bourque : un golfeur à surveiller William Bourque, membre de l’équipe de golf de l’UQAC, est décrit par son entraîneur Jocelyn Harvey comme étant un pilier au sein de l’équipe et ayant une bonne éthique de travail. Ce joueur de première année est également étudiant au baccalauréat avec majeure en kinésiologie. L’entrevue suivante permettra de mieux faire connaître ce golfeur.
Félix Tremblay Journaliste Le Griffonnier : Quelles sont les raisons qui t’ont poussé à te joindre à l’équipe de golf des INUK? William Bourque : Tout d’abord, mon patron au club de golf Le Ricochet, Félix Savard, a été la première personne à me parler de cette possibilité de me joindre à l’équipe. Également, l’entraîneur Jocelyn Harvey m’a approché personnellement, et le fait d’avoir certains de mes amis dans l’équipe a grandement pesé dans la balance. Au début, je dois admettre que j’étais incertain d’avoir fait le bon choix. Je craignais que cela nuise à mes études et j’avais peur de ne pas être capable de bien m’entendre avec les autres membres de l’équipe. J’ai finalement décidé de prendre part à l’aventure et je ne le regrette absolument pas. J’ai déjà hâte à l’an prochain!
W. B. : Sans aucun doute mon père, car c’est lui qui m’a initié à la pratique du golf. Avant, je jouais au baseball. Cependant, j’ai dû faire un choix et j’ai choisi le golf. Au début, j’éprouvais certaines difficultés. Malgré cela, je n’ai pas lâché et j’ai continué de pratiquer mon jeu et il y a eu une amélioration. Je dois admettre que je ne regrette pas du tout le choix que j’ai fait. Le Griffonnier : Comment décrirais-tu les performances que tu as connues au cours de la dernière saison, ta première sur le circuit universitaire québécois de golf? W. B. : Dans l’ensemble, mes coéquipiers et mon entraîneur étaient satisfaits de mes performances. Cependant, je crois que je peux faire mieux, car je sais que j’en suis capable. La blessure au ligament que j’ai subie en juin 2010, qui m’a mis sur le carreau pendant une période de six semaines, m’a considérablement nui et cela a eu un impact sur mes performances. Pour la prochaine saison, mon but premier est de mieux performer sur le circuit universitaire. Le Griffonnier : D’où vient ta passion pour le golf? W. B. : Ma passion vient du fait que c’est un sport très psychologique. Je dirais même que c’est le sport le plus psychologique au monde. Aussi,
l’attitude et la confiance, deux choses que je maîtrise bien, sont des facteurs très importants pour la pratique de ce sport. Je pourrais également mentionner que le golf aide grandement à faire ressortir mon côté athlète performant qui déteste perdre. Le Griffonnier : À part le golf, quels sont tes goûts et intérêts? W. B. : Durant la saison hivernale, je joue au hockey. C’est un sport que je pratique depuis 16 ans et dont je suis un grand partisan. Aussi, j’aime bien jouer au poker à l’occasion, car je crois que ce sport a un lien avec le golf, surtout en ce qui a trait à l’aspect psychologique. J’aime beaucoup écouter de la musique, surtout du rock, du rap, du hip-hop et du punk.
W. B. : Je souhaite, avant tout, exercer un métier qui est relié au monde du sport. Le sport a toujours été pour moi une source de motivation afin de continuer de fréquenter l’école. Le fait que je sois inscrit dans le baccalauréat avec majeure en kinésiologie en est une preuve éloquente. Aussi, le golf est un sport qui me motive encore plus, dans le sens où il m’aide à m’améliorer sur tous les aspects (sportifs, psychologiques, etc).
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Offre d'e mploi Graphiste Le journal étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), Le Griffonnier, est présentement à la recherche d’une personne pour occuper le poste de graphiste. Lieu de travail UQAC, bureau des Communications étudiantes universitaires de Chicoutimi (CEUC) Description du poste ‑ Réaliser l'ensemble de la mise en page du journal Le Griffonnier; - Établir les contacts avec la maison d'édition, voir à l'impression et au respect des échéanciers; - Réaliser, en collaboration avec le responsable administratif, le montage des publicités vendues et effectuer les contacts avec les clients; - Préparer le matériel visuel nécessaire au site Internet de CEUC et le placer sur le site;
W. B. : Je me décrirais tout d’abord comme étant une personne qui a une grande confiance en soi. Je pourrais également ajouté que je suis une personne très sociable et facile d’approche. Mon seul défaut est que je suis une personne qui peut être i mpatiente par moment.
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William Bourque, membre de l’équipe de golf de l’UQAC, est décrit par son entraîneur Jocelyn Harvey comme étant un pilier au sein de l’équipe.
Le Griffonnier : Quels sont tes projets d’avenir à court terme?
Le Griffonnier : Comment te décrirais-tu aux personnes qui ne te connaissent pas ou qui te rencontrent pour la première fois?
Le Griffonnier : Quelle personne t’a le plus influencé jusqu’à présent dans ta vie?
Courtoisie : Pavillon sportif
- Gérer et réaliser les tâches de graphisme liées au visuel de CEUC, CEUC Radio et du Griffonnier; - Gérer les archives numériques de CEUC (journaux, matériel promotionnel et autres); - Toutes autres tâches reliées au poste. Courtoisie : Pavillon sportif
Le golfeur William Bourque est également étudiant au baccalauréat avec majeure en kinésiologie.
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Exigences - Être étudiant à l’Univer-
sité du Québec à Chicoutimi pour la session d’hiver 2011 ainsi que pour l’année scolaire 2011-2012; - Bien maîtriser les logiciels suivants : Adode InDesign CS4, Adode Illustrator CS4 Adode Photoshop CS4 Adode Acrobat Pro; - Bien maîtriser le français à l'écrit; - Scolarité : formation en graphisme ou toute autre formation ou expérience pertinente; Conditions de travail - Statut du poste : contractuel à temps partiel; - Nombre d’heures : environ une semaine par mois, pour un minimum de 30 heures, à raison de huit parutions par année; - Salaire : à discuter. - À noter que le travail s'effectue sur un ordinateur MAC. Veuillez envoyer votre curriculum vitæ à M. Henri Girard - Par courriel : journal_griffonnier@uqac.ca - Par la poste : Journal Le Griffonnier Casier #25 555, boul. de l’Université Chicoutimi (Qc), G7H 2B1 - En personne : au local P0-3100 Pour information : 418-545-5011, poste 2011 Date limite : le vendredi 8 avril 2011, 16h.
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« Des lignes de transmission rompues, ça peut vouloir dire des vies en danger. Mon travail consiste à inspecter et à réparer le matériel de communication de mon équipe. Je fais en sorte que tous restent en contact pour que tous restent en sécurité. » Caporal HAEBE BAGUIDY
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“If our communications go down, lives could be at stake. My job is to inspect and maintain my team’s communications equipment. Keeping them in touch and keeping them safe.” Corporal HAEBE BAGUIDY
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/H PRW GX Le Mouvement des associations générales étudiantes de l’Université du Québec à Chicoutimi, plus simplement le MAGE-UQAC, est l’association principale à l’UQAC. Vous êtes membre d’office de cette grande organisation qui assure la défense de vos droits et intérêts. Une vie de campus dynamique, plus de 100 emplois dans ses services, des partys continuels, la vitalité des associations de programme, la participation aux différentes instances académiques font notamment partie des activités journalières du MAGE-UQAC.
As-tu voteP? La période de mise en candidature pour les 8 postes au sein du conseil d’administration ainsi que pour les 8 postes du comité exécutif du MAGE-UQAC est terminée. Vous aurez la chance de voir les candidats à plusieurs occasions, notamment au débat du 23 mars au Baruqac à partir de 11h30. Vous pouvez aussi visiter la page http:// w w w.mageuqac.com/ elections2011.php. On y trouve des photos des candidats ainsi que leur lettre de présentation.
Assemblée générale annuelle Le MAGE-UQAC tiendra son assemblée générale annuelle le 5 avril prochain dès 11h30 dans l’auditorium (P05000). Pour l’occasion, tous les étudiants sont conviés à venir prendre connaissance du bilan annuel et du résultat des élections générales de l’association. C’est à partir de ce moment que les officiers et administrateurs pour le mandat 2011-2012 prendront connaissance de leurs nouvelles responsabilités. Notez bien que le budget provincial, rendu public le 17 mars, fera possiblement l’objet de discussion lors de l’assemblée.
Show de fin de session Le 29 avril à 22h30, le MAGE-UQAC vous a préparé toute une soirée. Sur la même scène, vous pourrez entendre We are Wolfe, Bernard Adamus, Tricot Machine et Jimmy Hunt. Profitez de cette brochette musicale hors du commun pour terminer l’année. Les billets sont en vente au MAGE-UQAC à un prix ridiculement bas… comme d’habitude.
Le vote se fera à partir du 28 mars jusqu’au 4 avril à partir de votre adresse courriel UQAC. Un kiosque sera aussi disponible au centre social durant ces dates. Le MAGE-UQAC est le seul organisme accrédité à représenter l'ensemble des étudiants de l'Université du Québec à Chicoutimi. Si vous souhaitez vous engager dans votre milieu, n’hésitez pas à prendre part à cette expérience enrichissante. Nous sommes aussi à la recherche de bénévoles disponibles du 28 mars au 4 avril pour assurer le succès de l’événement! Le comité électoral election@mageuqac.com
Photo : MAGE-UQAC
Martin Bonneau, v.-p. aux affaires externes et Kim Samson, coordonnatrice aux affaires externes de l’association du Cégep de Jonquière ont échangé avec les journalistes durant une heure lors du cercle de presse le 9 mars dernier.
Contre la hausse des frais de scolarité Le MAGE-UQAC a continué ses actions en faveur de l’accessibilité financière aux études, car les différents projets de hausse des frais de scolarité risqueraient de nuire tout particulièrement aux étudiants de l’UQAC. Nous sommes parmi les campus québécois dont l’utilisation de l’Aide financière aux études est la plus élevée. La conciliation études-travail touche 75% d’entre nous et les données de l’Aide financière aux études démontrent que plus de 20% de nos collègues sont des étudiants-parents. Comme tous les étudiants de l’UQ, nous sommes près de 70% à être les premiers de nos familles à poursuivre des études universitaires. Cette donnée rend particulièrement précaire notre projet d’études. Les augmentations antérieures ont durement touché l’ensemble de l’UQ, engendrant une baisse importante des étudiants à chaque hausse des frais de scolarité, alors que les autres universités québécoises n’ont que très peu ressenti les hausses. Est-ce pour cela que les « recteurs » des grands centres colportent avec autant
de vigueur l’idée d’augmenter les frais de scolarité? L’accessibilité aux études dépasse le simple intérêt individuel. Désirons-nous un retour en force des classes sociales? Avec le programme actuel de l’Aide financière aux études, les enfants dont les parents gagnent plus de 30 000$ conjointement ne sont pas admissibles. Ces enfants doivent donc s’endetter, travailler ou mettre de côté leur projet d’études. C’est donc dire que les enfants de la classe moyenne sont les plus touchés. Selon une étude de la Fédération étudiante universitaire du Québec, « une contribution parentale oscillant entre 0 $ et 6 000 $ est calculée pour les familles avec un revenu de 30 000 $ à 60 000 $, et les étudiants sont généralement éligibles à l’AFE. Toutefois, 48 % de ces étudiants ne reçoivent aucune contribution parentale. De plus, la contribution parentale médiane, de l’ordre de 2 000 $, ne couvre même pas la facture des frais de scolarité et de matériel scolaire, qui avoisine les 3 500 $. »
Calendrier des instances et calendrier des partys
Photo : MAGE-UQAC
Le mouvement étudiant était présent lors de l’action du 7 mars dernier devant les bureaux de Serge Simard, député de Dubuc et ministre responsable de la région. Ici, nous voyons Guillaume Néron du Cégep de Saint-Félicien qui arbore le « CARRÉment dans le ROUGE ».
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Ils sont maintenant disponibles en ligne sur le site Internet www.mageuqac.com pour la prochaine session. (conseils centraux, P.U, calendrier électoral). Notez-les à votre agenda!
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• La MaĂŽtrise en ĂŠtudes et interventions rĂŠgionales rĂŠpond aux besoins du marchĂŠ de l’emploi qui demande une formation regroupant plusieurs champs disciplinaires. • Elle permet une rÊexion critique sur le concept mĂŞme de rĂŠgion et ses problèmes de dĂŠveloppement ainsi qu’un approfondissement des connaissances thĂŠoriques pertinentes Ă l’analyse des sociĂŠtĂŠs. • L’Êtudiant a la possibilitĂŠ de choisir l’un des deux proďŹ ls oerts : - Cheminement professionnel : Approfondir la dynamique des rĂŠgions, la logique qui anime ses acteurs, les options qui s’orent Ă eux et les outils Ă privilĂŠgier pour assurer le dĂŠveloppement durable. - Cheminement recherche : Le volet recherche permet Ă l’Êtudiant d’approfondir et de confronter ses connaissances thĂŠoriques aux rĂŠalitĂŠs rĂŠgionales dans le cadre d’un mĂŠmoire de recherche. • Les travaux de recherche sont en complĂŠmentaritĂŠ avec les grandes orientations du programme concernant l’anthropologie, l’Êconomie, la gĂŠographie, l’histoire, les sciences politiques, la sociologie, l’urbanisme et le dĂŠveloppement durable. • La variĂŠtĂŠ des moyens pĂŠdagogiques se traduit par des ateliers et sĂŠminaires, des cours thĂŠoriques, un encadrement personnalisĂŠ et la possibilitĂŠ d’un sĂŠjour d’Êtudes ou de stages Ă l’extĂŠrieur du QuĂŠbec et du Canada. programmes.uqac.ca/3593 3770
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$S�OFBVY EF SFDIFSDIF • DÊveloppement, territorialitÊ, communautÊs • Éthiques et praxÊologie • Études des populations - crÊneau d’excellence • Pratiques et innovations sociales • SantÊ, mieux-être et sÊcuritÊ • DÊmocratie et gouvernance
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• Chaire sur les conditions de vie, la santÊ et les aspirations des jeunes • Groupe de recherche et d’intervention rÊgionale (GRIR) • Laboratoire sur les identitÊs, les communautÊs et les appartenances en recomposition (ICARE) • Chaire de recherche du Canada sur la dÊmocratie et la souverainetÊ • Laboratoire de recherche et d’intervention en Êthique professionnelle (LARIEP) • Laboratoire multi- et interdisciplinaire de recherche sur les enjeux Êthiques et sociaux du dÊveloppement des nanotechnologies • Laboratoire d’expertise et de recherche en anthropologie rituelle et symbolique (LERARS) • Chaire de recherche sur la dynamique comparÊe des imaginaires collectifs • Laboratoire d’expertise et de recherche en plein air (LERPA) • Laboratoire d’expertise et de recherche en gÊographie appliquÊe (LERGA) • Laboratoire de recherche et d’intervention en gouvernance des organisations (LARIGO) • Laboratoire d’Êtudes et de recherches appliquÊes sur l’Afrique (L.É.R.A.A.)
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Jeudi 24 mars 2011 •
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• Le Doctorat en dĂŠveloppement rĂŠgional est un programme conjoint UQAC-UQAR unique au QuĂŠbec, qui traite de la question de la rĂŠgion (ĂŠchelle micro, mĂŠso et macrocomparative). • Ce programme traite des questions sociĂŠtales des communautĂŠs ĂŠloignĂŠes des hauts centres de densitĂŠ humaine (mĂŠtropole et mĂŠgapole). • Le Doctorat en dĂŠveloppement rĂŠgional propose des travaux de recherche en complĂŠmentaritĂŠ avec les grandes orientations du programme concernant : - Les dynamiques sociohistoriques de structuration et de dĂŠstructuration des espaces rĂŠgionaux; - Les mouvements sociaux et le rĂŠgionalisme; - Les processus de mise en valeur des ressources et de l’environnement. • Les cours sont oerts en parts ĂŠgales en ÂŤ prĂŠsentiel Âť et ÂŤ virtuel Âť sous forme d’approches collectives, d’approches individualisĂŠes et, au ďŹ nal, de la rĂŠdaction d’une thèse. programmes.uqac.ca/3770
• Les champs de recherche oerts à l’UQAC comprennent les spÊcialitÊs suivantes : la gÊnÊtique populationnelle et fonctionnelle (dÊmographie gÊnÊtique, ÊpidÊmiologie gÊnÊtique, protÊomique, biologie molÊculaire et cellulaire) ainsi que la kinÊsiologie (physiologie de l’exercice, obÊsitÊ, psychologie sportive). programmes.uqac.ca/3047 3565
.B”USJTF FO TDJFODFT JOGJSNJŽSFT FTTBJ
3576 .B”USJTF FO TDJFODFT JOGJSNJŽSFT N�NPJSF
• La MaĂŽtrise en sciences inďŹ rmières est oerte conjointement par l’UQTR, l’UQAR, l’UQO et l’UQAC. Elle permet Ă l’Êtudiante d’acquĂŠrir une expertise et un savoir propres Ă la pratique avancĂŠe dans un domaine de spĂŠcialisation. • La MaĂŽtrise en sciences inďŹ rmières de l’UniversitĂŠ du QuĂŠbec propose deux cheminements, soit l’option avec essai et l’option avec mĂŠmoire qui visent toutes deux Ă former des inďŹ rmières cliniciennes spĂŠcialisĂŠes. • La plupart des cours oerts Ă l’intĂŠrieur du programme sont disponibles sur le campus ou par le biais de la vidĂŠoconfĂŠrence. • Le DiplĂ´me d’Êtudes supĂŠrieures spĂŠcialisĂŠes est ĂŠgalement oert Ă l’UniversitĂŠ du QuĂŠbec Ă Chicoutimi. programmes.uqac.ca/3565 programmes.uqac.ca/3576 3763
.B”USJTF FO USBWBJM TPDJBM BWFD N�NPJSF
3563 .B”USJTF FO USBWBJM TPDJBM BWFD TUBHF
• La MaĂŽtrise en travail social est un programme oert Ă temps complet et temps partiel, contingentĂŠ Ă la propĂŠdeutique ainsi qu’au volet professionnel. • L’Êtudiant a la possibilitĂŠ de choisir parmi l’un des deux proďŹ ls oerts : - ProďŹ l avec mĂŠmoire - ProďŹ l avec stage • Ce programme vise Ă enrichir la pratique des travailleurs sociaux et Ă les rendre capables d’allier pratique et recherche au moyen d’un stage ou d’un mĂŠmoire dans le domaine du travail social. Il veut leur assurer une perspective plus large et plus profonde leur permettant d’intervenir avec plus d’eďŹƒcacitĂŠ sur les problèmes sociaux du XXIe siècle. • Le programme est formĂŠ d’une ĂŠquipe de dix enseignants compĂŠtents, qui couvrent un large ĂŠventail d’expertises de recherche en travail social. • Les approches pĂŠdagogiques sont centrĂŠes sur l’intĂŠgration de la thĂŠorie et de la pratique. Cette pĂŠdagogie interactive fournit Ă l’Êtudiant un encadrement lui permettant de systĂŠmatiser et de questionner son expĂŠrience de l’intervention sociale et d’explorer l’innovation dans la pratique professionnelle. • Le diplĂ´me de maĂŽtrise en travail social permet d’accĂŠder Ă l’Ordre des professionnels et travailleurs sociaux du QuĂŠbec (OPTSQ). programmes.uqac.ca/3763
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.B”USJTF FO NÂ?EFDJOF 1SPHSBNNFT Â?HBMFNFOU PGGFSUT FYQÂ?SJNFOUBMF • La MaĂŽtrise en mĂŠdecine expĂŠrimentale permet Ă l’Êtudiant d’acquĂŠrir des connaissances pratiques et thĂŠoriques dans un champ particulier de la recherche biomĂŠdicale ainsi qu’une formation qui le prĂŠpare Ă entreprendre un programme de troisième cycle ou Ă travailler dans divers secteurs. • Les ĂŠtudiants peuvent rĂŠaliser leurs projets de recherche au sein du laboratoire de gĂŠnomique et protĂŠomique GEPROMIC du Groupe de recherche interdisciplinaire en dĂŠmographie et ĂŠpidĂŠmiologie gĂŠnĂŠtique, dont les travaux s’appuient en grande partie sur le ďŹ chier de population BALSAC et de la Clinique universitaire de kinĂŠsiologie de l’UQAC.
DiplĂ´me d’Êtudes supĂŠrieures spĂŠcialisĂŠes en sciences inďŹ rmières programmes.uqac.ca/3599
Programme court de deuxième cycle en bioÊthique programmes.uqac.ca/0168
Programme court de deuxième cycle en Êthique programmes.uqac.ca/0240
Programme court de deuxième cycle en Êtudes rÊgionales programmes.uqac.ca/0184
• Journal Le
griffonnier
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Les équipes sportives des INUK ont connu un bon mois de février dans l’ensemble, que ce soit en basket-ball masculin, en natation, au soccer intérieur, en athlétisme et au volley-ball féminin. Ces équipes ont fièrement représentés l’UQAC au cours des différentes compétitions ou tournois qui se sont tenus aux quatre coins du Québec.
Félix Tremblay Journaliste
Tout d’abord, le nageur Alain Turcotte a continué sur sa lancée du mois de janvier en livrant encore d’excellentes performances. En effet, ce dernier a très bien fait lors du championnat provincial universitaire de natation, qui se déroulait au CEPSUM de l’Université de Montréal. Il a remporté la médaille d’argent au 50 mètres libre, avec un temps de 23 minutes et 12 secondes, à 6 centièmes de seconde du premier rang. Au 100 mètres libre, il a également bien fait, avec un temps de 53 secondes et 24 centièmes. Les autres nageurs des INUK qui ont participé à cette compétition ont obtenu des résultats respectables : Pierre Pelletier (18e rang au 100 mètres libre et 13e rang au 200 mètres libre), Jérémy Bonneau (20e rang au 100 mètres libre et 14e rang au 200 mètres libre) et Ronnica Christie (12e rang au 100 mètres libre). L’UQAC termine donc la compétition au sixième rang
Des nouvelles des INUK
derrière Sherbrooke et l’UQTR avec six points.
Par la suite, l’équipe de soccer féminin n’a pas connu un excellent mois de février puisqu’elle a cumulé des défaites contre Ahuntsic (8-0), Dawson (2 à 1) et Lionel-Groulx (4 à 1). Cependant, le match nul contre l’UQO (1 à 1) est venu mettre un baume sur leurs plaies. Du côté masculin, l’équipe de soccer a été victime d’un manque d’opportunisme et de quelques erreurs d’arbitrage, ce qui a fait en sorte que les INUK se sont contentés de deux matchs nuls contre l’UQO (1 à 1) et contre l’ÉTS (2 à 2). En ce qui a trait au volley-ball féminin, l’équipe a dignement représenté l’UQAC lors du deuxième tournoi de la saison de la Division 2, qui s’est tenu les 18 et 19 février au Pavillon sportif de l’UQAC. Au cours de ce tournoi, qui fut très relevé sur tous les aspects (niveau de jeu, affluence des spectateurs et organisation), nos représentantes ont plié l’échine, par la marque de 3 à 1, lors de leur dernier match face à l’UQAM, match où le second rang était en jeu. À la suite de cette défaite, l’équipe de volley-ball a terminé au troisième rang avec une fiche d’une victoire contre deux revers. C’est l’UQTR qui a terminé au premier rang avec une fiche immaculée de trois victoires et aucune défaite. L’UQAM a terminé au deuxième rang avec deux victoires contre un revers. Puis, l’UQAR, avec sa fiche d’aucune victoire contre trois revers, a hérité du quatrième rang.
deux matchs aux antipodes l’un de l’autre face à ses rivaux de l’ÉTS et de l’UQAR lors de la dernière fin de semaine de février. Lors du premier match face à l’ÉTS, le manque de concentration et la fatigue n’ont pas aidé nos représentants. Ils se sont donc inclinés par la marque de 85 à 37. Ce revers fait en sorte que les INUK terminent la saison au deuxième
rang, derrière l’ÉTS. Lors de la seconde partie face à l’UQAR, l’équipe a disputé un meilleur match et l’a emporté par 20 points. Finalement, l’équipe d’athlétisme a bien fait lors du championnat provincial universitaire d’athlétisme, qui se tenait au PEPS de l’Université Laval, les 26 et 27 février. Au cours de cette compétition,
l’équipe d’athlétisme a livré des performances encourageantes. En effet, l’équipe du relais 4X200 mètres a terminé en quatrième position et Anne-Marie Fortin a terminé en septième position au 60 mètres haies et en sixième position au saut en hauteur. Pour plus d’informations à propos des INUK, visitez le site Internet www.inuk.uqac.ca.
75 000 $ en bourses d’études
offertes aux membres des Caisses Desjardins _de la Rive-Nord du Saguenay _de Laterrière _de La Baie 16 bourses universitaires de
2 000 $ 1 500 $
16 bourses collégiales de
C
M
Y
CM
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CY
CMY
10 bourses professionnelles
1 000 $
9 bourses additionnelles de 1 000 $ attribuées parmi les non gagnants présents
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De son côté, l’équipe de basket-ball masculin a disputé
Inscris-toi avant le
Courtoisie : Pavillon sportif
31 MARS 2011 au www.desjardins.com
418 549-4273 Caisse de la Rive-Nord du Saguenay 418 544-7365 Caisse de La Baie 418 678-1233 Caisse de Laterrière
Lors du tournoi des 18 et 19 février à l’UQAC, l’équipe de volley-ball féminin a terminé au troisième rang avec une fiche d’une victoire contre deux revers.
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Journal Le
griffonnier
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Règlements et formulaires disponibles dans les Caisses participantes et au
www.desjardins.com
• Jeudi 24 mars 2011
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