Griffonnier072 21avril2011

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` brassee` sur place Biere

Tournoi de babyfoot tous les mardis

517, rue Racine Est, Chicoutimi 418-545-7272

4 a` 7

Internet sans fil sur place

Près du Cégep et de l’Université

No 72 - le jeudi 21 avril 2011 - 3000 copies - gratuit

Compétition FSAE

En route vers la victoire page 55

Dossier réseaux sociaux : les nouveaux médias Ariel : un quintette à surveiller pages 12 et 13

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publié par les Communications étudiantes universitaires de Chicoutimi (CEUC)

Grande liquidation avant rénovations

75% de rabais

sur toutes les idées cadeaux*

*sur le prix non-membre régulier sauf graduation


La semaine multiculturelle : un véritable succès

La forte participation au festival multiculturel, qui s’est tenu du 5 au 8 avril à l’UQAC, manifeste bel et bien l’intérêt et l’ouverture des gens de la région pour les différentes cultures du monde.

Marie-Christine Poirier Journaliste Cette année, le festival multiculturel a obtenu un succès inégalé depuis son lancement en 2005, selon la coordonnatrice du festival et présidente de l’Association des étudiants internationaux (AEI) Claire Gressier. Représentant plus de 500 étudiants internationaux issus de 56 pays, l’AEI a organisé plus d’une vingtaine d’activités réparties sur quatre jours. Ces activités, offertes par les étudiants étrangers, ont permis aux gens d’ici et d’ailleurs de découvrir et de porter un regard différent sur les nombreuses cultures qui nous entourent. En questionnant les exposants des kiosques, en participant aux cours de danse offerts, aux projections photographiques et aux diverses conférences, les gens ont pu aborder les différences culturelles d’une manière interactive et intéressante. Le 5 avril, lors de la journée des kiosques, un

concours a été organisé afin de féliciter les efforts de tous les exposants. Le kiosque tunisien a mérité la première place, suivi par celui de l'Iran (2e prix), puis par celui de la Syrie (3e prix). Plusieurs personnes semblent avoir apprécié l’activité de calligraphie du kiosque iranien où les étudiants montraient aux intéressés comment écrire leur nom en arabe sur des cartes postales qu’ils offraient gratuitement. Claire Gressier a raconté que l’initiation à la danse africaine, organisée par l’école Afro-Bec, a récolté un véritable succès auprès des étudiants et plus particulièrement des étudiantes. « Les Québécoises qui ne connaissaient rien à la danse africaine se lançaient et étaient initiées en direct », a mentionné la coordonnatrice. De plus, Antonio Larios, un étudiant d’origine mexicaine, a montré ses talents de pantomime par l’entremise d’un spectacle mimé d’inspiration italienne qui a plu à l’ensemble des spectateurs. La conférence présentée par Jayanta Guha s’intitulant, Un après-midi à QUINGYAN un village chinois datant de 600 ans : La Chine et ses défis, a suscité l’intérêt de nombreuses personnes. M. Guha a fait observer à son

Photo : Claire Gressier

auditoire que la forte scolarisation des Chinois, due aux récents investissements dans l’éducation et dans la recherche, ne correspond pas à l’offre d’emplois disponible. Actuellement, plus de six millions de personnes hautement scolarisées ne travaillent pas dans leur domaine. Le conférencier a également tracé un portrait culturel du pays en passant de la présentation de sa cuisine à la projection de magnifiques photographies de ses multiples paysages.

Greffé à la semaine multiculturelle, le concours Faites-nous voir le monde !, orchestré par plusieurs étudiants de l’UQAC, dont Sophie Gagnon Bergeron, Robin Bouchard et Claire Gressier, a connu un grand

Le 8 avril, plus d’une centaine de personnes se sont rassemblées dans le centre social de l’UQAC afin de célébrer la clôture de la semaine multiculturelle.

Puis, Mosaïque, un groupe de musique aux couleurs internationales, a bien diverti le public avec ses percussionnistes, choristes et chansons rythmées. Sur l’agréable ambiance musicale du groupe, Mélissa Carpentier Deux étudiants tunisiens et un étudiant marocain po- et Patrick Potvin de l’école de sent devant le kiosque de la Tunisie, le grand gagnant danse Sdanse ont livré une des kiosques pour l’édition 2011 du festival. belle performance de salsa.

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Photo : Claire Gressier

L’étudiant mexicain Antonio Larios pose en compagnie de l’étudiant syrien Ibrahim Makoul. Le kiosque de la Syrie (en arrière-plan) a gagné le troisième prix des kiosques lors de la journée interculturelle du 5 avril.

Le festival se termine en beauté

Lors de cette soirée de clôture, une dégustation africaine a été préparée par le restaurant Ma’Africa. À la suite du souper typiquement sénégalais, une série de prestations diverses ont été offertes au public. Le lauréat d’UQAC en spectacle, le pianiste Atanu Pol, a charmé l’auditoire avec deux excellentes pièces chinoises.

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finalistes resteront accessibles au grand public jusqu’au 30 avril. À la suite d’une proposition de Claire Gressier, il serait fort possible que la majorité de ces images fasse l’objet d’un calendrier au profit de la crise humanitaire au Japon.

La projection audiovisuelle DESTINATIONS, organisée par Guylain Doyle, a provoqué plusieurs commentaires favorables de la part des spectateurs. De toute évidence, l’ensemble des activités multiculturelles semble avoir semé un sentiment de joie et de partage entre les exposants et les découvreurs.

Marie-Christine Poirier Journaliste

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succès. Plus de 550 photographes provenant d’une dizaine de pays différents y ont participé, octroyant une visibilité enviable à l’Association des étudiants internationaux et à l’institution d’enseignement de Chicoutimi. Les 35 photographies des

Offrant des cours de swing et de salsa new-yorkaise à Chicoutimi, les deux danseurs charismatiques ont su montrer l’ampleur de leur talent.

Pendant la soirée, le président d’honneur, Jayanta Guha, a rappelé la richesse inestimable que représente la diversité culturelle pour l’ensemble des communautés universelles. Par la lecture d’un poème indien, il a traduit l’importance de la solidarité entre les individus des différentes cultures. «Unissons nos mains ce soir et pour l’éternité», a-t-il déclaré sur un ton chaleureux et rassembleur. Comme l’a répété plusieurs fois le conteur Frank Sylvestre au cours de son histoire Le ciel et les enfants, « c’est l’union qui fait la force ». L’auditoire a été charmé par le coloré et amusant, Frank Sylvestre. Musicien, conteur et chanteur, l’artiste plaît autant aux plus petits qu’aux plus grands. Tous les spectateurs semblent avoir apprécié ses histoires débordantes d’ima-

gination et d’humour qui rappellent les veillées antillaises où l’on raconte, jusqu’à tard dans la nuit, des contes et des légendes inimaginables. La prestation du conteur a apparemment convaincu plusieurs personnes d’acheter son livre, Contes du ciel et de la terre. Le sympathique orateur a dédicacé chaleureusement les exemplaires de tous ceux qui le souhaitaient. Originaire du Japon et récipiendaire du concours Talents Extrêmes tenu au Canada en 2009, Ryunosuke Yamazumi a soulevé l’intérêt du public par son spectaculaire numéro d’habiletés. L’acrobate, par ses pirouettes et jongleries, conjuguées à la parfaite maîtrise de son art, a manifestement ébloui les spectateurs. Subjuguée par son agilité, la foule lui a adressé une longue ovation. Enfin, la soirée s’est terminée par le retour de Mosaïque sur les planches et l’animation rythmée du disc-jockey Frédéric Maltais.

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Pour la toute première fois, la Vie étudiante et le MAGE-UQAC se sont associés avec les INUK de l’UQAC afin de présenter le gala de l’implication. L’édition 2010-2011 s’est déroulée le 13 avril à l’aréna de l’UQAC. Plusieurs étudiants et athlètes sont repartis avec des trophées ou des bourses d’études soulignant leurs efforts afin de rendre le milieu universitaire plus dynamique. Nancy Desgagné Journaliste Du côté de l’implication étudiante, le MAGE-UQAC et la Vie étudiante ont récompensé les étudiants et les associations dans trois catégories : regroupements étudiants, individus et grands prix. Pour les regroupements étudiants, le bureau voyage de l’UQAC a remporté une bourse de 300 $ dans la catégorie Intégration des nouveaux étudiants. Cette catégorie récompense une association, un club ou un organisme qui a facilité l'intégration des nouveaux étudiants par l'organisation d'activités ou par un encadrement particulier. L’AssoArt a remporté une bourse de 300 $ pour son Encan des arts dans la catégorie nouveauté. Dans la catégorie continuité et persévérance, les Jeux du commerce ont gagné une bourse de 300 $. En ce qui concerne les bourses d’implication individuelle, le MAGE-UQAC a offert une bourse de 1000 $ à Stéphanie Duval pour son implication exceptionnelle au cours de l’année. Dans la catégorie recrue de l’année, Andréanne Lapierre a

Des étudiants actifs et impliqués

reçu une bourse de 300 $ tandis que Hugo Deschêne a obtenu le même montant pour son implication continue. Pour les grands prix, les Jeux de Géologie 2011 ont remporté une bourse de 600 $ pour le projet/activité de l’année. C’est Claire Gressier qui a reçu la bourse de 600 $ destinée à la personnalité de l’année.

rie recrutement. Trois membres de l’équipe de volleyball ont remporté une bourse de 500 $ de La Capitale, soit Carol-Ann Lamontagne Poirier, Sara Jomphe et Cathy Bouchard. Pour sa part, Guillaume Duchesne Lessard (athlétisme) a reçu une bourse de 1500 $ de la Corporation d’aide au Pavillon sportif.

Les INUK

Des trophées soulignant les performances des athlètes en sport individuel ont été remis à Marie-Christine Dionne et Maxime Rome-Gosselin, tous les deux performant en badminton. Pour les sports collectifs, les trophées ont été attribués du côté féminin à Sara Jomphe (volleyball) et du côté masculin à Olivier Ricard (soccer). Les deux recrues de l’année ont été Frédérique B. Gauthier (golf) et Alain Turcotte (natation). Gino Roberge a remporté le trophée d’entraîneur de l’année tandis que l’équipe de volleyball féminin a crié haut et fort sa victoire dans la catégorie équipe sportive de l’année.

Du côté des sportifs des INUK, de nombreuses bourses et trophées ont été remis. « Vous êtes tous des étudiants qui possédez un leadership et votre passage à l’université va être marquant », a soutenu Mario Ruel, directeur du Pavillon sportif. M. Ruel, comme d’autres présentateurs, a manifesté son intérêt à unir de nouveau le gala de l’implication et celui des INUK l’an prochain. Des bourses d’excellence sportives Molson de 500 $ ont été attribuées à Manon Bordeleau et Anne-Marie Fortin en athlétisme, à Julie Simard et Marie-Élaine Jobin en badminton, à Gabrielle Trottier et Aurélie Côté au triathlon, à Anne-Julie Bouchard et Véronique Lafrance au soccer, à Anne-Sophie B. Gauthier au golf ainsi qu’à Mohammed Boussetoua et Olivier Ricard au soccer. Toujours pour la bourse Molson, la golfeuse Frédérique B. Gauthier a obtenu une bourse de 1500 $ puisqu’elle a obtenu la meilleure moyenne académique des athlètes. Ensuite, Charly Dorval (soccer) et Marianne Maltais (badminton) ont reçu chacune une bourse de 500 $ dans la catégo-

Photo : Denis Blackburn

Le responsable des sports d'excellence, Luc Thériault, remet un prix à Frédérique B. Gauthier. La golfeuse a également remporté le prix de recrue de l'année et une bourse Molson.

Des prix surprises ont été attribués à Jessica Pageau, Frédérique B. Gauthier et Sara Jomphe. Puis, l’équipe de soccer a finalement reçu une bannière pour récompenser ses efforts, elle qui constitue la toute première équipe en sport d’excellence des INUK. Quelques athlètes ont également tenu à soutenir le responsable des sports d’excellence Luc Thériault en lui offrant un mot d’encouragement, lui qui a fait face à l’incendie de sa maison récemment. Malgré quelques problèmes techniques, la soirée animée par Pascal Morin a été une belle réussite.

Photo : Denis Blackburn

www.robertbouchard.org

Alexandra Tremblay du MAGE-UQAC et Patrice Séguin de la Vie étudiante remettent une bourse de 600 $ à Claire Gressier pour la catégorie personnalité de l'année. #72

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La Cité du Faticant 555, boulevard de l’Université Chicoutimi (Québec) G7H 2B1 Local P0-3100, Casier #25 Téléphone : Télécopieur : Courriel:

(418) 545-5011 poste 2011 (418) 545-5336

journal_griffonnier@uqac.ca

Rédactrice en chef :

Nancy Desgagné

Graphiste :

Marilyne Soucy

Caricaturiste : Isabelle Gaudreault Publicité :

Henry Girard

Photo de la une :

FSAE UQAC

Correction :

Nancy Desgagné Régine Mercier

Journalistes : Guillaume Poirier Aurore Naszályi Nathalie Carter Stéfanie Tremblay Félix Tremblay Sabrina Veillette Robin Fortier Marie-Christine Poirier Max-Antoine Guérin Jean-François Tremblay

Impression :

Imprimerie le Progrès du Saguenay

Tirage :

3000 copies

Les propos contenus dans chaque article n’engagent que leurs auteurs. - Dépôt légalBibliothèque Nationale du Québec Bibliothèque Nationale du Canada Le Griffonnier est publié par les Communications étudiantes universitaires de Chicoutimi (CEUC).

Prochaine parution: Le lundi 29 août 2011 Tombée des textes: Le lundi 15 août 2011, 17 h Tombée publicitaire: Le lundi 15 août 2011, 17 h

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Est-ce que Saguenay est une ville plus catholique que les autres? Il est permis d’en douter, notamment quand on constate que la moitié des églises de cette municipalité sont désaffectées. Cependant, avec Jean Tremblay comme maire, Saguenay peut aisément prétendre au titre de « Cité du Faticant ». Jean-François Tremblay Journaliste En effet, le maire Tremblay n’est pas un cas banal : il marque une étape dans la longue histoire de ces gens insupportables qui détiennent le monopole de la vérité. Pour qualifier son personnage, il faut recourir à un nouveau concept : le dogme de l’infaillibilité municipale. Personnellement, je ne serais pas surpris que les dévots qui forment le conseil municipal finissent par canoniser Jean Tremblay de son vivant. Ce serait la bonne occasion de raser pour de bon l’hôtel de ville de Saguenay et de construire un oratoire à la place. Les fidèles viendraient de partout afin d’entendre le Souverain Pontifiant, Jean Tremblay, le pape de la rue Racine. En tout cas, ce serait bon pour l’économie de la ville. C’est sans surprise que j’ai appris la décision du maire Tremblay de porter en appel le jugement du Tribunal des droits de la personne lui ordonnant de cesser de réciter la prière publique avant les séances du conseil municipal et de retirer les objets de culte présents dans la salle du conseil. Bien que partageant moi aussi la foi catholique, la prétendue croisade de Jean Tremblay en faveur de la prière ne me plaît pas du tout. Tout d’abord, je souligne le fait que nous avons la chance et le privilège de vivre dans un pays

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où la liberté de conscience et de religion est reconnue comme un droit fondamental pour tout individu. Ceci signifie que chacun possède le droit de choisir sa religion et ses croyances selon ses propres convictions. Nous avons également la chance de vivre dans un pays démocratique. Toutefois, la démocratie ne donne pas le droit à la majorité d’imposer sa religion au reste de la société – ou à qui que ce soit d’ailleurs. Si c’était le cas, cela violerait le droit à la liberté de conscience, qui est un droit fondamental propre à chaque individu. Les droits individuels fixent donc des limites à ce que peut faire la majorité dans une démocratie. Ainsi, la démocratie n’est pas synonyme de dictature de la majorité. En tant que citoyen, Jean Tremblay a parfaitement le droit de suspendre des crucifix sur tous les murs de sa maison; il peut installer des statues du Sacré-Coeur dans toutes les pièces de sa maison. Toutefois, l’hôtel de ville de Saguenay n’est pas la maison de Jean Tremblay. L’hôtel de ville est la maison de tous les citoyens de Saguenay, les catholiques comme les autres. Cinquante ans après la Révolution tranquille, Saguenay constitue maintenant une société pluraliste. L’hôtel de ville doit donc être rendu neutre du point de vue religieux. Dans le cadre de ses fonctions de maire de Saguenay, Jean Tremblay a le devoir d’adopter une attitude de stricte neutralité religieuse et il ne doit favoriser aucune religion – y compris la sienne – aux dépens des autres croyances. Cette neutralité n’est pas antireligieuse, elle résulte du profond respect qui est dû à la liberté religieuse de tous les citoyens, qu’ils fassent ou non partie de la majorité.

la croisade du maire Tremblay n’est pas inspirée de l’Évangile de Jésus-Christ. Jésus nous a laissé ce que l’on nomme la Règle d’or : « Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le pareillement pour eux » (Lc 6, 31). Autrement dit, traite les autres comme tu voudrais être traité. Concrètement, on peut tirer de la Règle d’or la conclusion suivante : « n’impose pas ta religion aux autres puisque tu ne voudrais pas que les autres t’imposent leur religion ». Il n’est peut-être pas inutile de rappeler ici cet autre enseignement de Jésus : « Et quand vous priez, n’imitez pas les hypocrites : ils aiment, pour faire leurs prières, à se camper dans les synagogues et les carrefours, afin qu’on les voie. En vérité, je vous le dis, ils ont déjà leur récompense. Pour toi, quand tu pries, retire-toi

dans ta chambre, ferme sur toi la porte, et prie ton Père qui est là, dans le secret; et ton Père, qui est dans le secret, te le rendra » (Mt 6, 5-6). Enfin, je termine en rappelant cette pensée d’un fervent catholique, l’éminent mathématicien Blaise Pascal, qui constatait que « Les hommes ne font jamais le mal si complètement et joyeusement que lorsqu’ils le font par conviction religieuse. » C’est un fait : toute l’histoire de l’humanité montre que l’intransigeance et les querelles religieuses ont été – et sont encore de nos jours – à l’origine de tragédies innombrables. Ne dit-on pas souvent qu’il faut tirer des leçons de l’histoire? Or, l’une des leçons les plus constantes qu’offre l’histoire, c’est précisément que la politique et la religion forment un bien mauvais ménage.

Caricature par Isabelle Gaudreault

Ensuite, je soutiens que

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Une fois de plus, l’UQAC sera représentée à Détroit

Vous passez souvent devant la voiture qui se trouve dans le hall de l’UQAC, porte ouest ? Vous savez ce que c’est ? Oui… Non… À peu près… Elle représente en fait l’équipe de la Formula Society of Automotive Engineers de l’UQAC (FSAE UQAC). Encore cette année, l’équipe participera à la compétition internationale FSAE qui se tiendra du 10 au 14 mai dans la ville de l’automobile : Détroit aux États-Unis. Guillaume Poirier Journaliste

Cette équipe, présidée par Joël Côté, existe depuis 1998 à l’UQAC. Elle est composée d’une trentaine de membres qui étudient pour la plupart en ingénierie. Fabien Lebel, arrivé en début d’année universitaire et désormais responsable marketing du projet, se félicite de la bonne ambiance qui règne dans l’équipe : « Nous sommes tous très motivés, tout le monde se donne à fond pour la

réalisation des objectifs ».

L’équipe de l’UQAC participera à la compétition annuelle de la FSAE à Détroit, compétition qui reçoit plus d’une centaine de participants venant du monde entier. Là-bas, les différents bolides sont soumis à une série de tests, allant de la sécurité jusqu’à l’endurance sur 24 tours de circuit, en passant par le design, le coût de la voiture et son éventuelle mise sur le marché. Tous ces résultats sont cumulés et servent à déterminer le gagnant de l’épreuve. En 2010, l’équipe de l’UQAC a terminé en 69e position sur 119. Bien sûr, elle n’entend pas en rester là : « Cette année, nous visons le top 20 », s’exclame Fabien Lebel. Les règlements de la compétition, très pointilleux, exigent la mobilisation de tout le potentiel des étudiants. Mais leur slogan, « Au boutte ! », est révélateur de la volonté qui les anime. Le modèle que vous pouvez voir dans le hall de l’UQAC

n’est pas celui qui va concourir en mai. Habituellement, quelques pièces sont récupérées sur les anciens modèles afin d’être réutilisées, mais cette fois-ci, l’équipe désire repartir à neuf en refaisant l’ensemble de la voiture. Ces étudiants accordent énormément de temps à la réalisation du projet : « Beaucoup d’entre eux passent leurs fins de semaine dans l’atelier », confie Fabien Lebel. Avant la fabrication des pièces, la réalisation de la maquette se fait avec une conception en trois dimensions sur ordinateur. Bien entendu, un projet si important nécessite des fonds assez considérables. En effet, l’ensemble des coûts du projet (frais administratifs, publicité, réalisations du prototype, recherche, etc.) s’élève à plus de 40 000 $. L’équipe est bien supportée financièrement : l’UQAC est le principal commanditaire, suivi par Rio Tinto Alcan. D’autres commanditaires, au lieu de donner un chèque, préfèrent aider en offrant leurs

QUI AURA LA CHANCE DE PUBLIER SON LIVRE AUX PRESSES DE L’UNIVERSITÉ DU QUÉBEC ?

CONCOURS

services, par exemple en fabriquant une pièce pour la voiture. L’équipe est presque prête pour la compétition qui aura lieu du 10 au 14 mai. En ce moment, les étudiants sont en phase d’assemblage de la voiture. Viendront ensuite quelques tests et les derniers ajustements avant l’événement qu’ils attendent tous.

« La FSAE UQAC forme une véritable mini-entreprise », affirme Fabien Lebel. En effet, le projet est entièrement administré par des étudiants de l’UQAC et il permet de créer des liens entre l’université et les entreprises régionales. Le bolide sera présenté au public le 27 avril de 19h à 21h au centre social de l’UQAC.

Photo : FSAE UQAC

L’équipe du FSAE UQAC présentera son bolide lors d’une compétition internationale qui se déroulera du 10 au 14 mai à Détroit.

FÉLICITATIONS À NOS FINALISTES : ÉVELYNE DEPRÊTRE, doctorante à l’Université du Québec à Rimouski, pour La création littéraire d’un récit de voyage

MAUDE FLAMAND-HUBERT, doctorante à l’Université du Québec à Rimouski, pour Louis Bertrand à l’Isle Verte (1811-1871) : propriété foncière et exploitation des ressources

SIMON FOURNIER, diplômé au doctorat de l’Université du Québec à Trois-Rivières, pour Les actes de discours à l’œuvre dans la fiction littéraire : sur la relation entre l’usage sérieux ou non du langage

KIM GLADU, doctorante de l’Université du Québec à Trois-Rivières, pour Les métamorphoses du conte de fées au XVIIIe siècle : du merveilleux romanesque aux séductions libertines

NATHALIE LACELLE, professeure à l’Université du Québec à Trois-Rivières, pour Dynamique du parcours de lecture-spectature du roman et du fi lm

RAPHAËLLE PROULX, postdoctorante à l’Institut national de la recherche scientifique, pour Variations colorées d’une pratique mondialisée : l’appropriation culturelle du graffi ti hip-hop à Montréal et à Sao Paulo

SÉBASTIEN ROJO,

DE LA #72

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RELÈVE ÉDITION

Jeudi 21 avril 2011 •

doctorant à l’Université du Québec à Chicoutimi, pour Les éléments stressants identifiés par les jeunes enseignants du secondaire susceptibles d’intervenir dans le processus d’abandon de la profession

SÉBASTIEN ROLDAN, doctorant à l’Université du Québec à Montréal, pour La pyramide des souffrances dans La joie de vivre d’Émile Zola

CHRISTOPHE SCHINCKUS, postdoctorant à la Télé-université et à l’Université du Québec à Montréal, pour Comment éviter les crises fi nancières : les outils offerts par la fi nance comportementale

PUQ.CA

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Dossier spécial

Réseaux sociaux

Les réseaux sociaux défavorisent-ils les médias ?

Sur les réseaux sociaux, on peut tout partager, notamment les dernières nouvelles. Les réseaux sociaux facilitent-ils la diffusion pour les médias ou au contraire, est-ce que cela les défavorise ? Les journalistes se servent-ils de Facebook et Twitter pour leur travail ? Voici les réponses de deux professionnels du monde médiatique. Aurore Naszályi Journaliste Il semblerait que les réseaux sociaux deviennent tellement importants que même les professionnels ne puissent passer à côté. Pour Simon Roy Martel, animateur à NRJ, et

Louis Tremblay, journaliste au Quotidien, cet outil tend à se rendre indispensable pour chercher des informations. « Cependant, il faut toujours les faire valider par d’autres sources, car Facebook est loin d’être fiable, explique M. Tremblay. Nous avons notre responsabilité civile engagée lorsque l’on diffuse une information ».

Cet outil peut également être très utile pour lancer des avis de recherche ou entrer en contact avec des personnes. Lorsqu’on lui demande si les réseaux sociaux lui permettent d’entrer en relation avec les gens, Simon Roy Martel déclare en souriant : « Oui, et l’inverse est aussi vrai » (Le Griffonnier a

Photo : Aurore Naszályi

Selon Louis Tremblay, journaliste au Quotidien, les réseaux sociaux sont une arme à double tranchant.

pris contact avec lui via Twitter). De son côté, Louis Tremblay se souvient : « Une fois, un jeune est mort en Afghanistan et on a pu récupérer ses photos sur Facebook en entrant en contact avec ses amis ».

Les réseaux sociaux sontils indispensables aux médias ? « Absolument, c’est primordial ! Dans nos contrats d’animateur radio, il est même stipulé que l’on doit être à la fois à la radio, mais aussi sur le web. Ce qui n’était pas le cas avant », développe M. Roy Martel. Même le journaliste du Quotidien, plutôt réticent envers ces outils, l’avoue : « Cela nous permet d’être diffusé sur un maximum de supports et ce n’est pas beaucoup plus cher de créer une page Facebook. Il ne faut pas rejeter la technologie, il faut suivre son évolution ». Cependant, Louis Tremblay prévient que « c’est une arme à double tranchant » puisque l’information sur Internet est gratuite. « Mais on garde les exclusivités pour le journal », ajoute-t-il. Pas question qu’Internet devienne le média principal ! Pour Simon Roy Martel, la façon de voir est tout autre : « La radio, c’est de l’information vécue en temps réel, c’est un média chaud, alors qu’Internet est un média froid. Un consomma-

Photo : Aurore Naszályi

Simon Roy Martel, animateur à NRJ, croit que les réseaux sociaux sont indispensables aux médias. teur va aller voir un média, puis l’autre. À la radio, nous n’avons pas de scoops, mais nous parlons des dernières nouvelles entre êtres humains. Il n’y a rien de plus. C’est juste différent ». Est-ce que l’arrivée des réseaux sociaux néglige les médias traditionnels ? Ce n’est pas ce que pense l’animateur, du moins, pas pour la radio : « Je comprends que les journaux puissent avoir des difficultés à survivre, car ils sont remplacés par les médias électroniques. Mais la radio est déjà préparée à cela. Nous sommes en train de réorienter toutes nos ressources de revenus vers le web. Donc, cela ne nous nuit pas ».

Quant au journaliste du Quotidien, il se montre plutôt inquiet face à l’avenir de la presse : « Le grand dilemme : comment faire payer l’information au lecteur ? Ce sont aux entreprises de presse de montrer qu’il est important d’avoir de l’information crédible, car c’est l’information vérifiée qui coûte cher. Internet génère des revenus, mais ce ne sont pas les revenus qu’il apporte qui vont remplacer ceux du format papier ». Le journaliste du Quotidien conclut : « Heureusement, nous ne sommes pas encore passés au stade où tout est électronique ». D’ailleurs, si vous lisez ce journal, c’est que vous le savez.

Un risque d’isolement chez les jeunes ?

Actuellement, Facebook monopolise en moyenne, à lui seul, 20% du temps de la population inscrite. Face aux emplois du temps déjà chargés, les réseaux sociaux en ligne ne risquent-ils pas d’isoler les gens ? Ne risquent-ils pas de remplacer le contact réel par le contact virtuel ? Les jeunes sont les plus touchés par ce phénomène. Aurore Naszályi Journaliste Est-ce que les gens ne risquent pas de cesser tout contact direct pour laisser place au virtuel ? Mme Robertson, étudiante en psychologie, explique : « Avec le virtuel, il n’y a pas de vraie relation. Tout être humain a besoin de se retrouver nez à nez avec quelqu’un. On ne retrouve pas les besoins essentiels dans le virtuel. Quand tu vois un individu, il y a l’intonation de la voix, il y a le non verbal qui nous parle beaucoup ». Gabriel Fortier, professeur en psychologie,

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relate : « Lorsque l’on rencontre quelqu’un, c’est toujours vécu comme une relation humaine. Tandis que Facebook ou Twitter donne une impression de relation informelle. Les échanges par correspondance ont toujours existé, mais lorsque les gens se rencontraient physiquement, ils se rendaient compte qu’il y avait des différences importantes, même s’ils pensaient se connaître sur certains aspects ».

Dans le contact Facebook/ Twitter, c’est bien connu, les individus ne se voient pas. Comme il n’y a pas cette impression du regard des autres, est-ce que le contact virtuel peut aider à s’ouvrir auprès de ses camarades ? Pour Mme Robertson, le message est clair : « Celui ou celle qui est renfermé sur lui-même ne va pas avoir plus d’habiletés lorsqu’il sera en face de son correspondant ». M. Fortier résume la problématique : « Pour entrer dans un groupe spécifique, il faut des contacts, mais il y a un

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ajustement à faire au niveau du comportement. L’écrit anonyme ne suffit plus ».

Avec l’habitude du contact virtuel, les jeunes ne risquent-ils pas de se couper du monde en restant figés derrière leur écran ? L’animateur radio, Simon Roy Martel, répond : « Comment s’isoler avec quelque chose qui est universel et présent sur tous les fronts ? L’humain est un animal curieux qui a besoin de vivre en société. C’est avoir peur de la technologie d’imaginer que les jeunes vont se refermer sur le monde». De son côté, Mme Robertson soutient : « Je ne sais pas si ça peut isoler complètement, mais cela ne favorise pas les compétences sociales ». Dans le même raisonnement, Gabriel Fortier enchaîne : « Comme pour les jeux vidéo, ça risque de canaliser les énergies des plus fragiles, ils auront plus de difficultés dans leurs relations interpersonnelles ».

La majorité des jeunes est accro à ce moyen de communication. Selon Mme Robertson, ce serait pour des raisons bien particulières. « À l’adolescence, les amis sont très importants, car ils ont remplacé les parents comme modèles. Leurs amis proches sont toujours dans leur réseau. Peut-être que Facebook et Twitter sont là pour combler un besoin de quantité, s’interroge-t-elle. Cependant, je pense que les réseaux sociaux peuvent favoriser le contact en quantité, mais pas en qualité ». Pour sa part, M. Fortier définit deux réalités : « Il y a deux aspects : apprendre à se connaître et apprendre à se réaliser. Pour cela, il faut échanger avec d’autres personnes. C’est la nature de l’être humain, que ce soit pour se préparer à un travail futur ou pour établir un contact avec des amis, il y a le miroir de ce que l’on appelle l’estime de soi-même. C’est ce qui est donné par la réflexion des personnes qui sont autour », explique-t-il.

Serait-ce en raison de la peur du regard des autres que les jeunes préfèrent se parler via leur clavier ? L’étudiante en psychologie parle en connaissance de cause : « C’est plus facile d’écrire quelque chose plutôt que de parler en face, parfois ». L’accessibilité y serait aussi pour beaucoup dans la popularité de ce nouveau moyen de communication : « Avant, pour recevoir une lettre, cela mettait du temps. Aujourd’hui, avec l’informatique, c’est instantané », poursuit-elle. Et si l’on coupe l’accès à Internet à un fidèle de Facebook et Twitter : que se passet-il ? Mme Robertson songe : « Peut-être qu’il en souffrirait et irait chercher de l’aide. Il ferait appel à un intervenant qui l’inciterait à avoir des contacts réels. Car ceux qui sont vraiment privés de réseaux sociaux, au sens littéral du terme et non pas Facebook ou Twitter, peuvent développer des psychopathologies », conclut-elle.

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L’effet de serre et Monsieur Arrhénius

Qui ne connait pas la théorie du réchauffement climatique de l’atmosphère terrestre? Cependant, qui pourrait expliquer l’origine véritable de cette théorie et le pourquoi de son acceptabilité de nos jours après des décennies de doutes, d’incertitudes et de remises en question. Car, il y a des faits troublants qui s’accumulent depuis les dernières décennies : la fonte accélérée des banquises, l’augmentation accrue des phénomènes météorologiques violents comme les ouragans, les pluies diluviennes, etc. Robin Fortier Journaliste Mais pourquoi donc pointer du doigt les gaz à effet de serre? N’y a-t-il pas d’autres facteurs pouvant également contribuer au phénomène? De plus, d’autres problèmes environnementaux comme l’oscillation des températures de l’océan Pacifique (El Nino), la perte saisonnière d’ozone au pôle sud, le smog des grandes villes, la déforestation et l’urbanisation n’ont-ils pas également un effet sur les échanges énergétiques entre la surface et l’atmosphère? On pourrait également parler de la perte d’énergie qui est attribuée aux faibles efficacités énergétiques de tous les procédés industriels, les véhicules, les systèmes de chauffage, l’éclairage et les appareils électroniques. Et qu’en est-il des lignes de transport d’énergie, des télécommunications micro-ondes, n’y a-t-il pas une émission énergétique dans l’atmosphère?

n’existait et il était plus évident d’émettre l’hypothèse que des gaz dans l’atmosphère pouvaient probablement causer un réchauffement de l’atmosphère et aussi, sans doute, être responsables du cycle naturel des glaciations à chaque 10 000 ans environ. D’autant plus que l’activité solaire variait selon des cycles. Ainsi, il est normal que des grands scientifiques de cette époque, comme Monsieur Fourier, aient pu concevoir des modèles climatiques simples d’interception des rayons invisibles de chaleur pour chauffer l’atmosphère comme une serre et une hypothèse selon laquelle la terre doit nécessairement être beaucoup plus froide que sa température actuelle avec une naine jaune ou petit soleil aussi distant. Malheureusement, cette époque n’est pas riche en équations et en données scientifiques.

Monsieur Tyndall, un alpiniste des glaciers et un scientifique passionné, a effectué une première analyse simple en laboratoire avec les gaz de la vapeur d’eau et du dioxyde de carbone pour conclure à l’importance de ce gaz en ce qui concerne la température de l’air. Un autre scientifique s’est intéressé au sujet, le théoricien Arrhénius de la Suède, qui a étudié principalement le gaz carbonique parce que c’est un gaz très persistant dans l’atmosphère sur des ères géologiques longues alors que la vapeur d’eau varie constamment d’heure en heure. Après des calculs, en 1896, il conclut que s’il fallait couper la quantité de ce gaz dans l’atmosphère de moitié, cela réduirait la température de l’Europe de cinq degrés Celsius et cela créerait aussi des conditions climatiques suffisantes pour causer une glaciation. Cependant, le scé-

Dans les années 1800, presqu’aucune des technologies énumérées précédemment

nario de M. Arrhénius ne peut être compris par les procédés géochimiques d’émission des volcans et de l’absorption des océans. Par contre, les émissions provenant de la combustion du charbon ont été estimées équivalentes à ceux des volcans et que normalement, il ne devrait pas y avoir un refroidissement, mais un réchauffement de cinq degrés Celsius.

Avec ses travaux, un collègue scientifique, Monsieur Hogbom, a calculé que les océans seraient, en théorie, en mesure de capter 90% du gaz supplémentaire émis et que le réchauffement devrait prendre des milliers d’années à se réaliser. Cependant, aucun des deux scientifiques n’a considéré le fait que les océans n’absorbent pas immédiatement les gaz et ils n’ont pas envisagé le délai de l’absorption. De plus, il a fallu considérer la vapeur d’eau comme étant un gaz

Photo : http://www.coe.int/t/dc/files/themes/climate_change/shutterstock_2.jpg

bien plus important en quantité dans l’atmosphère et qui intercepte lui aussi les rayonnements solaires. Pour cette raison, la théorie a été mise sur la glace dans les années 1900, d’autant plus que la communauté scientifique était convaincue que les océans capteraient les fameux gaz. Mais le phénomène devient de plus en plus complexe lorsqu’on considère qu’une augmentation de température au niveau du sol cause plus de transport d’humidité vers l’atmosphère. Qui dit humidité, dit également nuages et ces derniers ont plusieurs effets climatiques complexes. D’abord, ils réfléchissent les rayons solaires entrant vers la haute atmosphère et ils piègent les gaz en basse atmosphère, ce qui cause un réchauffement supplémentaire comme une boucle positive sans fin. Il y a aussi tous les autres gaz à très longue durée de vie qui attaquent l’ozone stratosphérique, forçant plus de rayons à forte énergie à pénétrer et à atteindre le sol. Il faut réaliser, à la lumière de tout ce qui a été écrit depuis des années sur le sujet, que la quantité de gaz dans l’air augmente, y compris la vapeur d’eau, et que l’homme a modifié considérablement l’environnement depuis 150 ans. Ce qui est moins évident, c’est de suivre avec précision l’ensemble des changements à l’aide des ordinateurs modernes. Les courants jets et les courants océaniques sont des sujets d’études fort pertinents pour la compréhension des phénomènes climatiques à court et à long terme. L’homme peut-il contrôler le climat comme il croit dominer l’ensemble de la Nature? Nous pouvons en douter.

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Des cinéastes, bénévoles par passion Qu’ils soient étudiants à l’UQAC ou déjà sortis de l’école, ils caressent tous une même passion pour le cinéma. À défaut de ne pouvoir vivre de leur métier, ils multiplient les expériences bénévoles. Aurore Naszályi Journaliste Ils n’arrivent pas forcément à vivre de leur passion, mais ils ont besoin d’exercer ce métier. Payé ou bénévole, le but à la fin est le même : créer. Produire à l’université, c’est bien, mais ce n’est pas suffisant pour ces artistes qui en redemandent. Certains participent donc à des collectifs de création tels que les 3REG, dont le but est d’expérimenter ou d’apprivoiser les métiers artistiques à partir de trois contraintes. Expérimenter est une chose, mais trouver le matériel en est une autre, car un scénario solide ne suffit pas. Avant de tourner, il faut prévoir le personnel : cadreurs, perchistes, réalisateurs, monteurs et le plus difficile … les acteurs et les figurants. Samuel Pinel-Roy explique que c’est souvent entre personnes du milieu du cinéma que tout se joue : « C’est un échange de services entre étudiants en art. Des camarades ont joué pour mon courtmétrage et la prochaine fois, ce sera moi qui jouerai un rôle pour le leur ».

Le principe est simple, mais pas toujours suffisant pour certaines scènes exigeant beaucoup de personnes. Pour son film intitulé Pléonasme, Samuel Pinel-Roy relate qu’il a créé un événement Facebook afin de rassembler 26 figurants sur le plateau. « Il faut une annonce accrocheuse, communiquer la date suffisamment en avance et ceux qui seront intéressés viendront. L’astuce, c’est aussi de dire à ses camarades « Amène un ami avec toi », cela multiplie le nombre par deux », explique le cinéaste. Qu’est-ce qui motivent les figurants à participer à un tel projet? « C’est le fait de pouvoir dire « Regarde, j’étais là! » à ses amis au moment de l’apparition », répond Samuel Pinel-Roy. Nicolas Longpré, ancien étudiant à l’UQAC et président des 3REG, pense que c’est sûrement par curiosité et pour le côté un peu magique du cinéma. Les deux cinéastes ne cachent pas que le plus difficile n’est pas de trouver les comédiens, ayant pourtant davantage d’implication sur le tournage, mais de trouver des figurants. Ces derniers sont réticents, car ils ne sont pas sûrs d’être vus à l’écran, ce qui est en quelque sorte l’objectif principal de ceux qui participent à ce type d’activité. Dans l’ensemble, Nicolas Longpré préfère sélectionner des gens dans son cercle de contacts pour élaborer ses projets, car il y a « une relation de confiance, et parce que l’on sait

Photo : Laurie-Ann Dufour-Guérin

Les deux cinéastes ne cachent pas que le plus difficile n’est pas de trouver les comédiens, mais bien les figurants. que telle personne est compétente dans tel domaine ». Samuel Pinel-Roy est moins restrictif : « N’importe qui s’entendant bien avec moi peut participer, mais après, il faut que ça colle à la personnalité que je recherche pour le projet ». Cependant, les deux artistes, constamment à la recherche de nouveaux comédiens, ont un critère en commun pour le recrutement : accepter d’être dirigé par le réalisateur, au risque de devoir changer son jeu. C’est la raison pour laquelle Nicolas Longpré privilégie les personnes qui se sont déjà produites au théâtre.

Le privilège d’être un acteur ou un figurant est également de connaître des informations avant tout le monde sur le film. Par contre, il est toujours bon de garder une part de mystère pour donner envie aux gens d’aller voir le film, et ça, les réalisateurs en herbe l’ont bien compris : « Pour les figurants, le jeu est assez simple, ils n’ont donc pas besoin de connaître toute l’intrigue pour jouer », affirme Samuel Pinel-Roy. Cependant, ce dernier préfère donner le scénario complet aux acteurs « pour qu’ils aient une idée de la façon de jouer ».

Photo : Laurie-Ann Dufour-Guérin

Pour son film intitulé Pléonasme, Samuel Pinel-Roy a créé un événement Facebook afin de rassembler 26 figurants sur le plateau.

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Andy Warhol disait « Chacun aura droit à son quart d’heure de célébrité ». Avec toutes les créations qui se font aujourd’hui, c’est tout à fait possible. Et si la prochaine fois, c’était vous?

Ça se passe en France aussi ! À sa sortie de l’école d’audiovisuel à Lyon, Arnaud Salette n’a pas tardé à commencer à produire. Il est en effet l’auteur de la trilogie La Prophétie, dont l’intrigue se déroule au Moyen-Âge. C’est probablement ce qui a motivé les 110 bénévoles à s’investir dans le projet : « Les figurants jouaient dans des costumes qu’ils n’auraient sans doute jamais porté de leur vie », raconte Arnaud Salette. Le bouche à oreille y est pour beaucoup dans le succès du recrutement de bénévoles, même si les réseaux sociaux ont permis d’y insérer quelques personnes supplémentaires. Le film a été tourné pendant deux étés, donc ce jeune Français restait réaliste quant aux exigences qu’il pouvait obtenir de ces volontaires : « Pour des soucis de raccords, c’était plus simple d’en faire une trilogie plutôt qu’un film. Il était impossible de dire aux bénévoles de garder la même coupe de cheveux, la même taille ou la même voix (pour les enfants) d’une année à l’autre ». • Jeudi 21 avril 2011

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Ariel Avertissement : contient des métaux lourds et des particules électrisantes. C'est ce que l'on devrait lire entre les lignes sur les affiches de tournée du groupe Ariel parce que la formation montréalaise se pose sur scène aussi délicatement qu'une mégatonne de dynamite. Le spectacle est une explosion qui dure deux heures, faite d'une surenchère de crépitements, de rythmes diaboliques ainsi que de distorsion et de gesticulations triomphales. Max-Antoine Guérin Journaliste Catapulté au devant de la scène à la suite de leur victoire aux Francouvertes en 2009, le quintette rock Ariel n'a pas chômé depuis. Après un premier EP lancé à leur frais, le groupe a lancé son premier opus l'année dernière, Après le crime, album dont les critiques ont souligné toute la puissance, l'énergie brute, voire explosive. Mais leur fougue est loin d'être un artifice

Entre haut-voltage et haute voltige de studio, une valeur ajoutée. Ils ont simplement recréé toute l'ambiance des spectacles qu'ils offrent, celle d'un bon vieux « rock qui s'assume ».

En plus du chanteur Ariel Coulombe, le groupe est constitué de Jonathan Gagné à la batterie, de Benoît Desrosby à la basse et au clavier, de Sélène Bérubé, clavier et voix, ainsi que de Philippe Lemire à la guitare. Selon un entretien accordé l'année dernière par le leader de la formation au journal Voir montréalais, « Ariel a été formé dans l'optique où nous pourrions avoir le véhicule idéal pour nous donner à fond ». De surcroît, comme le confiait le chanteur en entrevue au Griffonnier avant son spectacle au Bunker de Chicoutimi le 8 avril, c'est dans cette logique que, les uns après les autres, les musiciens ont été recrutés, et cela en vertu de leur talent et de leur présence sur scène. Tel que nous l'expliquait Ariel Coulombe, en respect d'une loi non écrite de la grande bible de l'esprit du rock, un spectacle « c'est de l'énergie à fond. À la fin d'un show, il n'y a pas un centimètre carré de vêtement qui n'est pas imbibé de sueur. Il y a souvent du sang et des bleus, il faut s'attendre à ça. Mais tout ça dans la joie et l'al-

légresse (sourire) ». Et c'est ce qu'ils ont livré au public après une première partie très réussie du groupe Les Gig's, formation rock régionale issue du nord du Lac-Saint-Jean qui commence à se faire un nom. Autre fait important à souligner, autant que leur image ou que l'esthétique de leur pochette, la musique que les membres d'Ariel produisent est aussi savoureuse qu'un paradoxe. « Les thèmes des textes sont très noirs, très sombres, mais ils sont toujours amenés avec un sourire en coin, une forme d'ironie et un genre d'humour noir […] ce n'est jamais lourd ni dépressif, c'est toujours un peu caricatural, un peu comme l'univers de Tim Burton […] c'est inspirant et ludique »,

Il aura fallu presque deux ans d’attente avant que la cellule Kino ressuscite à Alma. Kino Alma est un organisme à but non lucratif offrant des présentations libres de courtsmétrages amateurs ayant pour idéologie une création sans aucune censure, aucune limite. Les soirées Kino à Alma sont de retour depuis le début de l’hiver 2010.

« En fait, ça fait maintenant deux ans que j'ai une passion pour le court-métrage, dit J-M Gagnon. Je rêvais d'une plateforme pour faire des projets, les présenter, et discuter avec Photo : Tom Core d'autres cinéastes amateurs. Catapulté au devant de la scène à la suite de leur vic- J'avais vaguement entendu toire aux Francouvertes en 2009, le quintette rock Ariel parler du mouvement Kino, •••

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De plus, faisant preuve d'une grande rigueur, les musiciens ont tous suivi des formations musicales (classique ou jazz) qui transparaissent forcément, selon l'aveu du chanteur, dans leurs interprétations. « Ça donne une espèce de mélange qui est à la fois pensé et viscéral ». Au niveau de la filiation musicale, il avoue avoir

Bien que l'essentiel de leur carrière se soit pour l'heure produit sur les planches des scènes montréalaises, les musiciens sont tous issus des régions et entendent bien réinvestir le territoire. C'est pourquoi le groupe va continuer à zigzaguer à travers le Québec cet été, s'arrêtant ici et là, dans les festivals et les événements qui auront la force d'encaisser cette transfusion de rock galvanisant.

Des courts-métrages au menu

C’est J-Martin Gagnon et sa bande qui ont repris l’initiative des soirées de courts-métrages. Ils ont en fait repris le mode de fonctionnement des anciens organisateurs André-Pierre Bérubé, Simon B2 et Olivier Rogers-Larouche, kinomestres légendaires de 2002 à 2009.

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C'est donc par souci de la qualité visuelle de leurs produits qu'ils ont par ailleurs travaillé avec plusieurs réalisateurs différents pour leurs vidéoclips, dont Benjamin Lussier ou Gus Van Go. D'ailleurs, leur pièce Chargez! a été récemment nominée aux prix Junos à Toronto dans la catégorie vidéoclip de l'année.

été sensiblement influencé par des groupes de rock tels que la formation américaine Queens of the Stone Age, la formation britannique Arctic Monkeys ou bien le groupe canadien Billy Talent. Parfois même, on pourra reconnaître ici et là du vieux B-52 pour le côté un peu bonbon et coloré.

Soirées Kino Alma

Stéfanie Tremblay Journaliste

n'a pas chômé depuis.

a précisé le chanteur.

jusqu'à ce que Benjamin Rogers-Larouche me parle de Kino Alma. C'est finalement Dave Bilodeau (mon partenaire de film) qui a manifesté un intérêt pour m'aider ». « J'ai surtout envie de rester dans les traditions de Kino Alma le plus possible, il n'y aura donc pas de thématique. Par contre, il y aura des blâmes lorsque certains cinéastes le méritent (conséquence pour le prochain film qu'ils produiront), ce qui est plutôt amusant pour le spectateur et le réalisateur. Il n'y aura jamais de compétition ni de concours, parce que ce n'est vraiment pas le but de Kino », a-t-il poursuivi. La proposition de J-Martin Gagnon a été bien reçue, car plus de 70 curieux et habitués ont été présents lors la soirée de décembre. Le scénario de ce genre de soirée est simple : quelques essoufflés déposent leurs films dans une boîte prévue à cet effet. Ensuite, chaque film est pigé au hasard, dirigeant ainsi l’ordre des films projetés, proportionnel à la fébrilité des créateurs. Ce qui est bien, c’est que cette forme de présentation nécessite peu d'organisation, laissant donc à chaque vidéaste un temps pour annoncer son projet au micro. Les erreurs techniques apportent toujours un certain charme à ce genre de soirée (laissant également le temps de fumer une cigarette et

d'échanger en groupe sur la programmation éclectique). Parmi les films constituant le programme de ce type de soirée, on passe vraiment par tous les genres : reportage/ documentaire, animation, stop motion, fausse bande annonce, performance filmée, fiction, humour absurde, parodie, vidéoclip, etc. L’accessibilité des logiciels de montage amène les vidéastes vers un autre niveau d’esthétique, qui diffère de l’aspect montage/ bricolage que prônait plutôt les anciens Kino. On peut revoir sur YouTube les films des plus récentes éditions de Kino ainsi que certains classiques. Parmi ces petits chefs d’œuvres, on peut visionner un court documentaire relatant les dernières années de Kino Alma réalisé par Louis Bordel (Les dires de Clives), célèbre icône du courtmétrage almatois, toujours impliqué dans le mouvement. On voit dans le montage photo l’ambiance des belles années. Les curieux peuvent se tenir au courant des actualités sur la page Facebook Kino Alma. C’est aussi le public qui donne le ton aux soirées, donc participez nombreux à cette activité qui se déroule dans un climat festif et familier. Le prochain Kino sous le nom de Kino de Jésus sera présenté au centre social du Collège d'Alma le 27 avril dès 19h.

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UVA et UVB finiront-ils par épeler le mot cancer ?

Rares sont les filles qui avouent aimer exhiber des jambes blanches en plein été, c’est pourquoi, mode hollywoodienne aidant, un nombre croissant de jeunes femmes partent chaque jour à la conquête du hâle parfait. Sabrina Veillette Journaliste Pour atteindre leur objectif de peau dorée, beaucoup d’entre elles se méfiant désormais des chauds rayons de Galarneau, qui accroissent le risque de mélanomes pouvant éventuellement mener à un cancer de la peau, se tournent vers les lits de bronzage artificiel. Longtemps jugés moins dangereux, les lits de bronzage artificiel sont désormais classés parmi les éléments cancérigènes. En effet, les experts qui se sont penchés sur la question ont conclu que le rayonnement ultraviolet (UV) dégagé par les lampes utilisées pour le bronzage risque d’endommager la peau, ainsi plus sujette aux cancers cutanés. Les lits de bronzage émettent surtout des UVA, mais aussi, même si cette quantité est plus petite, des UVB. Ces deux types de rayonnement UV peuvent endommager la peau, bien que les UVB soient pires que les UVA. Le problème est que, depuis quelques temps, des lampes de bronzage qui émettent une quantité plus importante d’UVB sont fabriquées. Ce changement dans la fabrication a pour objectif de calquer le spectre solaire et donc de permettre un bronzage plus rapide. Malheureusement, bronzage plus rapide peut parfois rimer avec maladie, car même si les UVB sont toujours émis en plus petite quantité que les UVA par les lampes de bronzage, une exposition fréquente aux rayons UVA a elle aussi un impact sur le développement de cancers de la peau. Imaginez alors le résultat lorsque la proportion de rayons UVB est augmentée dans les lampes de bronzage !

Des risques pas très «hot» Des études pointent donc le lien qu’il est possible d’établir entre les lits de bronzage et l’apparition de mélanomes malins. Ce lien peut aussi être fait avec d’autres types de cancer de la peau non mélanocytaires comme l’épithélomia cutané basocellulaire et l’épithélioma malpighien spinocellulaire de la peau. Une personne qui fréquente régulièrement les lits de bronzage peut donc se retrouver avec

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un cancer cutané à traiter et à surveiller par la suite.

Plus terrifiant encore, il est important pour elle de savoir que l’exérèse de certains cancers de la peau peut entraîner un défigurement. Celle qui ne badinait pas avec la beauté risque donc de se retrouver avec de jolies surprises, comme l’achat prémédité d’un cercueil puisque environ 132 000 cas de mélanomes malins sont diagnostiqués dans le monde chaque année. À l’échelle planétaire, il s’agit du cancer le plus mortel. Un cancer sur trois est un cancer de la peau. Un peu comme l’usage du tabac et les cancers pulmonaires peuvent être liés, la surexposition est en cause dans la très grande majorité des cancers de la peau.

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J’EN AI POUR MON ARGENT

L’avocat du diable se fait griller Il importe cependant de nuancer notre propos en spécifiant que le soleil est essentiel à l’équilibre de la vie humaine. Plusieurs disent d’ailleurs que le bronzage artificiel leur permet de se détendre et leur procure une impression de bienêtre, contribuant ainsi à la santé psychologique. Les rayons UVB augmentent aussi la fabrication de vitamine D. Cependant, nul besoin d’aller au salon de bronzage pour atteindre le taux souhaitable de vitamine D. En effet, pour la plupart des gens, aller au soleil naturel de temps à autre et manger de façon équilibrée suffit à procurer à l’organisme son apport en vitamine D. Pour les personnes vivant dans les régions polaires où le soleil ne peut leur fournir une certaine quantité de vitamine D, il est recommandé d’aller chercher davantage de vitamine D dans leur alimentation plutôt que de se tourner vers les lits de bronzage. Dans certains cas, et toujours sous supervision médicale, certains appareils médicaux produisant des UV sont une solution très envisageable pour traiter des maladies comme le psoriasis et la dermatite. De plus, si vous faites partie de ceux qui croient que se faire un « fond » de bronzage avant de partir en vacances dans une destination soleil peut vous faire bénéficier d’une protection contre les coups de soleil, sachez que le petit hâle que vous aurez acquis avant de partir n’est pas un bien gros bouclier : il n’équivaut en fait qu’à l’utilisation d’un écran solaire dont l’indice de protection se limiterait à 2 ou à 3.

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La construction des phrases en français, dite la syntaxe, n’est pas un sujet sur lequel on élabore; on y préfère souvent l’orthographe. Pourtant, autant à l’oral qu’à l’écrit, les erreurs liées à la syntaxe sont quasiment aussi fréquentes. Les utilisations erronées des prépositions et des marqueurs de relation n’en sont que quelques manifestations.

Les défauts de construction

nasmes. Vous avez probablement déjà entendu le mot et savez probablement que l’expression monter en haut en est un. En réalité, un pléonasme consiste à exprimer deux fois la même idée par deux moyens différents dans la même phrase. Il en existe plusieurs qui sont liés à l’utilisation d’une préposition avec un mot qui exprime le même sens, puis d’autres qui sont liés à l’utilisation de plus d’un marqueur de relation ayant le même sens.

Formes pléonastiques

Le verbe s’opposer se construit avec la préposition à et non avec la préposition contre. La raison est simple : s’opposer revient à dire se dresser contre. Ainsi, la préposition contre, avec laquelle on construit à tort ce verbe, amène une idée déjà sousentendue par le sens même du verbe.

Les formes pléonastiques sont les fameux pléo-

Les marqueurs de relation posent aussi problème parfois

Nathalie Carter Journaliste

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et amènent des pléonasmes. Les marqueurs de relation sont ces mots ou expressions auxquels on a recours pour indiquer les rapports logiques entre les parties d’une phrase ou d’un texte. Il est bien, même recommandé, d’utiliser de tels marqueurs, mais il faut éviter de se servir de deux marqueurs ayant le même sens dans une même proposition. Voici quelques cas souvent vus ou entendus. • Voire même : l’adverbe voire signifie déjà et même. Il est donc inutile d’ajouter un autre même. Il faut choisir un des deux mots.

• Comme par exemple : dans les contextes où on utilise ces mots côte à côte, un seul est nécessaire. Il faut donc choisir. • Alors donc : ces deux marqueurs expriment une conséquence. Ainsi, un seul des deux suffit.

Mauvaise construction de certains groupes

C’est connu : certaines structures de phrase ou certaines expressions du français québécois sont des calques d’une structure anglaise qu’on a traduite en français. De ce fait, il arrive qu’on construise certains groupes de mots avec la mauvaise préposition par calque sur l’anglais. En anglais, la préposition on qu’on traduit par sur en français n’est pas utilisée de la même façon que dans notre langue. Ainsi, en français, on ne doit pas dire se fier sur quelqu’un, mais bien se fier à quelqu’un. Dans le même ordre d’idées, on doit dire dans l’avion et non sur l’avion; en semaine et non sur semaine; dans l’équipe et non sur l’équipe. D’autres fois, nous n’utilisons simplement pas la bonne préposition. Par

exemple, pour parler de votre oncle, vous direz qu’il est le frère à votre mère; vous devriez pourtant dire qu’il est le frère de votre mère. Puis, si vous soulignez l’anniversaire de votre frère, vous direz que c’est la fête à votre frère, mais vous devriez plutôt dire que c’est la fête de votre frère. Évidemment, je viens de vous brosser un mince portrait des problèmes de construction liés à une mauvaise utilisation des prépositions ou des marqueurs de relation. Pour vérifier si vous en utilisez de façon inadéquate lors de vos prochaines rédactions, vérifiez dans un dictionnaire, comme le Petit Robert, qui vous en donne toutes les constructions possibles ou dans un dictionnaire de difficultés de la langue, comme le Multidictionnaire, qui met l’accent sur les constructions pouvant poser problème.

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/H PRW GX Le Mouvement des associations générales étudiantes de l’Université du Québec à Chicoutimi, plus simplement le MAGE-UQAC, est l’association principale à l’UQAC. Vous êtes membre d’office de cette grande organisation qui assure la défense de vos droits et intérêts. Une vie de campus dynamique, plus de 100 emplois dans ses services, des partys continuels, la vitalité des associations de programme, la participation aux différentes instances académiques font notamment partie des activités journalières du MAGE-UQAC.

MA COTISATION, MON VOTE !

Nouveau conseil exécutif : Présidente : Joanie V. Tremblay

Tous seront touchés! Finalement, le couperet idéologique du Parti libéral est tombé. Dorénavant, la poche de l’étudiant sera encore plus sollicitée. Après avoir imposé une augmentation de 30%, c’est maintenant une hausse de 75% que le gouvernement de M. Charest désire imposer aux étudiants de 2012 à 2017. Se faisant, nous risquons de voir tout un pan de la société québécoise ne plus avoir accès aux bancs d’école. Une augmentation de cette envergure risque fort de rendre la perspective de la formation universitaire inaccessible pour bon nombre de jeunes de la région. Près de 70% des étudiants des universités du Québec sont les premiers de leur famille à faire des études universitaires. Cette donnée rend particulièrement précaire leur projet d’études. Les augmentations antérieures ont durement touché l’ensemble du système universitaire, engendrant une baisse importante des étudiants à chaque hausse des frais de scolarité, alors que les autres universités québécoises n’ont que très peu ressenti les hausses. Nous sommes parmi les campus québécois dont l’utilisation de l’aide financière aux études est la plus élevée, la conciliation études-travail touche 75% d’entre nous et une donnée de l’aide financière aux études démontre que plus

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de 20% de nos collègues sont des étudiants-parents. L’accessibilité aux études dépasse le simple intérêt individuel. Désirons-nous un retour en force des classes sociales? De par l’aide financière aux études actuelle, les enfants dont les parents gagnent plus de 30 000$ conjointement ne sont pas admissibles. Ces enfants doivent donc s’endetter, travailler ou mettre de côté leur projet d’études. C’est donc dire que les enfants de la classe moyenne sont les plus touchés. Selon une étude de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), « une contribution parentale oscillant entre 0 $ et 6 000 $ est calculée pour les familles avec un revenu de 30 000 $ à 60 000 $, et les étudiants sont généralement éligibles à l’aide financière aux études. Toutefois, 48 % de ces étudiants ne reçoivent aucune contribution parentale. De plus, la contribution parentale médiane, de l’ordre de 2 000 $, ne couvre même pas la facture de frais de scolarité et de matériel scolaire, qui avoisine les 3 500 $ ». Parlez-en avec vos collègues de classe, tâchez de connaître la réalité économique de ceux qui vous entourent. Cela vous permettra de juger par vous-même que cette décision du Parti libéral est inacceptable. Prenez position, passez à l’action.

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Secrétaire générale : Lydia Vigneault-Bouchard Vice-présidente aux affaires étudiantes : Stéphanie Duval Vice-président aux affaires externes : Claude Côté Vice-président aux affaires pédagogiques : Maxime Naud Vice-président aux affaires de cycles supérieurs : Claude Bourgeois Vice-présidente aux affaires institutionnelles : Virginie Gagnon

Nouveau

conseil d'administration : Sylvain Jomphe Audrey Deschênes Martin Bonneau Vincent Mailhot-Larouche

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/H PRW GX

Mot du conseil exécutif sortant

Lydia Vigneault-Bouchard

Alexandra Tremblay

Maxime Naud

Claude Bourgeois

Vice-présidente aux affaires étudiantes

Vice-président aux affaires externes

Vice-président aux affaires pédagogiques

Vice-président aux affaires de cycles supérieurs

Le MAGE-UQAC a été une expérience unique qui m’a permis de rendre mon passage à l’UQAC inoubliable. Même si parfois il peut être ingrat d’être au sein de l’exécutif, il n’en reste pas moins que je finis mon mandat en étant une toute autre femme. Je suis fière des réalisations que j’ai effectuées pendant mon mandat et je conseille cette expérience à tous les étudiants et étudiantes. Peu importe votre niveau d’implication, que ce soit dans votre association modulaire, dans une équipe sportive, dans un comité académique, etc … vous en sortirez grandi. Bref, s’impliquer c’est la différence entre un simple diplôme ou un diplôme+++!

Mon mandat comme v.-p. externe prend fin après tout près de 4 ans d’implication au conseil central et dans l’exécutif. Pendant celui-ci, les étudiants se sont fait entendre aux manifestations du 6 décembre et du 12 mars. De plus, notre organisation a été invitée à exposer sa vision puisque j’ai répondu aux questions des journalistes au Cercle de presse le 9 mars. Cela s’est suivi par une annonce du gouvernement libéral de hausser les frais de scolarité de plus de 1 500 dollars dans les prochaines années… Cette mesure a déjà suscité beaucoup de réactions et les étudiants seront encore appelés à défendre l’accessibilité aux études dans la prochaine année. Je cède le flambeau pour le travail d’externe dans ce contexte où l’avenir du Québec et de notre université sont en train de se jouer.

En tant que vice-président aux affaires pédagogiques, mon année a été très chargée au MAGE-UQAC. J’ai travaillé sur l’évaluation de l’enseignement en ligne, les plans de cours et plusieurs autres dossiers. Une année au sein de cet exécutif vous fait grandir de manière impressionnante. J’ai développé beaucoup de compétences au niveau de la négociation et de la gestion de conflit ainsi que de la communication. Une année est beaucoup trop courte, c’est pourquoi je me suis présenté pour un autre mandat. Au plaisir de vous représenter encore pour une année au poste de vice-président aux affaires pédagogiques.

Pendant mon mandat 2010-2011 comme vice-président aux affaires des cycles supérieurs, j’ai pu constater combien vous fréquenter dans divers instances et événements sociaux m’a plu au plus haut point. Défendre vos droits et faire valoir vos opinions auprès de l’université me tient à coeur, c’est pourquoi j’ai sollicité un deuxième mandat au même poste auquel vous avez acquiescé avec empressement. Merci pour cette marque de confiance et j’ai hâte de vous croiser cette année. Car pour moi : l’étudiant est une valeur sûre.

Secrétaire générale

Secrétaire générale au MAGE-UQAC depuis septembre 2010, ce n’est pas sans tristesse que je quitte cette grande aventure au cours des prochaines semaines. Le MAGE-UQAC, oui c’est beaucoup de temps, de fatigue, de cafés, mais aussi beaucoup de plaisir, de débats, de regards sur d’autres points de vue que le sien. Je considère avoir appris beaucoup durant ce mandat et j’ose croire que j’ai pu apporter ma touche personnelle au mouvement étudiant. Que ce soit au niveau du développement durable dont j’étais responsable, et qui permettra l’arrivée d’un nouveau projet de vaisselle pour emporter, ou dans le combat contre la hausse des frais de scolarité, je ne peux compter les dossiers sur lesquels l’équipe 2010-2011 a travaillé. C’est avec une certaine fierté que je fais ce constat…

Martin Bonneau

Alexandra Tremblay Has been aux affaires étudiantes

Maxime Naud

Claude Bourgeois

Martin Bonneau

MAGE-UQAC, je t’aime.

Élections fédérales Étudiant ou non, tu peux voter. Peu importe ta couleur, tes valeurs, ton statut, ton sexe, ne laisse pas aux autres le loisir de choisir le gouvernement. VOTE. Les élections fédérales, ce n’est pas un casse-tête. Toutes les facilités sont en place pour te permettre de voter. Tu peux t’assurer d’être inscrit à la liste électorale en te présentant au bureau d’Élections Canada de ton comté, en allant directement au pôle de vote par anticipation ou le jour du scrutin… Trouve tous les détails sur www.elections.ca. Tu n’as donc aucune raison de laisser les autres choisir la couleur du Canada. VOTE

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Jeudi 21 avril 2011 •

Joanie V. Tremblay

Vice-présidente aux affaires financières

Georgette (Géo) Pelletier

Vice-présidente aux affaires institutionnelles Et bien, je suis maintenant rendue à l’étape d’aller trouver mes meilleurs amis dans le clan des « ont étés ». C’est en fait à cause et grâce à eux que je me suis embarquée dans cette belle et grande épopée. Je ne peux pas vous dire que ce fût toujours joyeux avec des gazouillis, mais je peux vous assurer que j’ai atteint mes objectifs au cours de mon dernier mandat avec conviction et foi ; maintenir et améliorer les relations entre l’administration de l’UQAC et le MAGE-UQAC. Merci pour cette belle aventure!

Ça fait maintenant un an et demi que j’occupe le poste de vice-présidente aux affaires financières du MAGE-UQAC et je quitte maintenant ce poste pour occuper celui de présidente pour la prochaine année. Encore une fois cette année, j’ai eu l’occasion de travailler avec des gens extraordinaires tant dans notre belle équipe qu’est l’exécutif du MAGE-UQAC, qu’avec les gens des associations modulaires. C’est sûrement en grande partie grâce à ces gens que j’ai décidé de prolonger mon parcours académique pour ainsi faire une autre année avec vous. Je me considère privilégiée que vous me donniez encore la chance cette année de le faire. MERCI BEAUCOUP !!!

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Capitaine de l’équipe de soccer, Jean-Simon L’Heureux, est décrit par son entraineur Stéphane Pages comme étant un modèle pour les autres joueurs de l’équipe et faisant preuve d’un grand esprit sportif. Ce joueur de quatrième année est également étudiant au baccalauréat en administration. Le Griffonnier a rencontré le sportif pour en apprendre davantage. Félix Tremblay Journaliste Le Griffonnier : Quelles sont les raisons qui t’ont poussé à te joindre à l’équipe de soccer masculin des INUK? Jean-Simon L’Heureux : Je suis arrivé dans l’équipe universitaire il y a quatre ans et, à ce moment, le programme des INUK débutait. Je trouvais qu’il s’agissait d’un beau défi d’aider à bâtir une équipe solide afin de bien représenter l’UQAC au niveau québécois. Souvent, autant au niveau universitaire que collégial, les équipes ont tendance à sousestimer celles provenant des régions. Je voulais contribuer à changer cette mentalité et à faire des INUK une équipe de soccer gagnante. Le Griffonnier : Comment te décrirais-tu pour les personnes qui ne te connaissent pas ou qui te rencontrent pour la première fois? J.-S. L’H. : Même si je suis capitaine de l’équipe, je suis une personne plutôt réservée et qui ne parle pas pour rien dire. Je ne suis pas celui qui va faire les gros discours dans le vestiaire, mais j’essaie de montrer l’exemple par des gestes concrets sur le terrain. Je crois que la

Profil d’athlète Découvrez Jean-Simon L’Heureux meilleure façon de se faire respecter est la façon dont on se dévoue sur le terrain pour son équipe, mais surtout de la façon qu’on respecte ses coéquipiers. J’applique les mêmes principes dans la vie de tous les jours. Le Griffonnier : Quelle personne t’a le plus influencé jusqu’à présent dans ta vie? J.-S. L’H. : Mes influences proviennent de plusieurs personnes et non seulement d’une seule. J’essaie de retenir le meilleur que chacune d’entre elles peut m’apporter. Mes amis, mes entraîneurs, ma copine et mes parents sont tous des personnes qui ont joué un rôle déterminant dans ma vie. Le Griffonnier : D’où vient ta passion pour le soccer? J.-S. L’H. : Je ne sais vraiment pas… J’ai commencé à jouer vers l’âge de 5-6 ans et je n’étais vraiment pas doué. Tous les jeunes fonçaient vers le ballon et moi je tournais autour d’eux sans jamais toucher à la balle.

TEL-AIDE

Un jour, je ne sais pas pourquoi, j’ai commencé à marquer des buts, et là, j’y ai pris goût. Je crois que ce que j’aime tant de ce sport, c’est la facilité d’accès. Peu importe où l’on se trouve, en autant que nous avons quelque chose qui roule, nous pouvons faire une partie entre amis. Le Griffonnier : Comment décrirais-tu les performances que tu as connues au cours de la dernière saison?

J.-S. L’H. :Dans mon cas, ça été une saison plutôt décevante, notamment en raison d’une blessure qui m’a empêché de jouer pendant la moitié de la saison et, même après, j’ai souffert d’une douleur persistante qui m’empêchait de pouvoir jouer à pleine capacité. C’était très frustrant, puisque c’était ma dernière saison avec l’équipe. Cependant, la dernière saison m’a permis de voir une autre facette du jeu en regardant les matchs des gradins. Je suis très fier des résultats de l’équipe, malgré les nombreuses blessures qui ont touché nos joueurs durant la saison.

Le Griffonnier : À part le soccer, quels sont tes goûts et intérêts?

Le Griffonnier : Quels sont tes projets d’avenir à court terme?

J.-S. L’H. : Je suis un sportif dans l’âme. Donc, je suis toujours partant pour jouer à n’importe quel sport. Durant le printemps, je joue dans la ligue de DEK hockey à Jonquière. L’été, j’aime bien jouer quelques parties de golf en plus du soccer. Côté artistique, je joue un peu de guitare. Cela permet de me détendre dans des moments plus stressants.

J.-S. L’H. : Mon but à court terme est de terminer mon baccalauréat cet été pour être en mesure de me trouver un emploi à Québec, qui est ma ville natale. Sinon, sur une période un peu plus longue, j’aimerais bien préparer un voyage pour 2014, au Brésil, afin d’aller voir la Coupe du monde de soccer là-bas. Ce serait la réalisation d’un rêve !

Photo : Dominique B. Gagné

A besoin de vous! Tel-Aide est actuellement à la recherche de bénévoles pour son service d’écoute téléphonique.

S A G U E N AY LAC-SAINT-JEAN

Tel-Aide donne une formation à tous ses bénévoles. Toute personne intéressée à devenir écoutant à Tel-Aide, peut téléphoner au:

Cet organisme, à but non lucratif, est un service téléphonique anonyme et confidentiel, assuré par des bénévoles et offert à toute personne ayant le besoin de se confier.

418 695-1709 et laisser son nom et numéro de téléphone. Bienvenue à toutes et à tous!

DE VENIR VOUS SOUHAITEZISATEUR AUTEUR, RÉAL ÉLÉ VISION ? EN T OU PRODUC TEURZ CONCE VOIR V O US V O UL E U DES DES JEUX VIDÉO OEFORMES ? L AT PROJETS MULTIP T ACCÉLÉREZ FAITES L’INIS E RIÈRE ! VO T R E C A R

Capitaine de l’équipe de soccer des INUK, Jean-Simon L’Heureux poursuit un baccalauréat en administration à l’UQAC.

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PROGRAMME TÉLÉVISION DE SEPTEMBRE 2011 À JANVIER 2012 DATE LIMITE D’INSCRIPTION : 4 MAI 2011 PROGRAMME MÉDIAS INTERACTIFS CONCENTRATIONS JEUX VIDÉO ET MULTIPLATEFORME DE AOÛT À DÉCEMBRE 2011 DATE LIMITE D’INSCRIPTION : 11 MAI 2011

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PRÉINSCRIPTION GRATUITE EN TOUT TEMPS

inis.qc.ca | 514 285-1840

L’inis est membre de l’Association des écoles supérieures d’art de Montréal

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4DJFODFT Â?DPOPNJRVFT FU BENJOJTUSBUJWFT 3016

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La MaĂŽtrise en administration des aaires – MBA (pour cadres) est un programme Ă temps complet qui s’adresse Ă des candidats ayant une solide expĂŠrience en gestion et qui vise Ă dĂŠvelopper les connaissances et les habiletĂŠs personnelles et professionnelles des ĂŠtudiants. • Ce programme rehausse le niveau de formation des gestionnaires de façon Ă les rendre davantage polyvalents dans l’exercice de leur fonction et plus aptes Ă assumer des responsabilitĂŠs supĂŠrieures dans les organisations. • Il hĂŠberge des cohortes diversiďŹ ĂŠes visant l’enrichissement par la diversitĂŠ des candidats, la promotion de base, l’expĂŠrience professionnelle et l’ouverture sur d’autres cultures grâce Ă l’accueil de gestionnaires ĂŠtrangers. • Les activitĂŠs pĂŠdagogiques sont une combinaison de cours thĂŠoriques et pratiques axĂŠs sur les organisations. • Il y a possibilitĂŠ de rĂŠaliser un projet ou un stage Ă l’international ainsi qu’obtenir une reconnaissance de cours suivis dans des programmes connexes de maĂŽtrise. programmes.uqac.ca/3016

3754

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• La MaĂŽtrise en gestion des organisations forme des intervenants et des chercheurs aptes Ă promouvoir l’innovation dans le domaine de la gestion des organisations. • Ce programme s’intĂŠresse particulièrement Ă la crĂŠation de nouvelles entreprises, Ă l’adaptation des organisations, Ă la mondialisation des ĂŠchanges commerciaux et de l’information, au dĂŠveloppement de l’eďŹƒcacitĂŠ organisationnelle et au dĂŠveloppement organisationnel ainsi qu’aux aspects contextuels, juridiques et ĂŠthiques de l’organisation. • La maĂŽtrise propose une orientation professionnelle (rĂŠalisation d’un projet ou d’une intervention) et une orientation scientiďŹ que (rĂŠalisation d’un mĂŠmoire de recherche). • Les approches pĂŠdagogiques sont variĂŠes, dont cours magistraux, sĂŠminaires, mises en application, simulations et ĂŠtudes de cas. • Plusieurs thèmes de recherche sont chapeautĂŠs par des laboratoires de recherche : 3771 - Laboratoire d’expertise et de recherche Carrefour d’analyse des innovations et de soutien aux entreprises CAISEN (innovation en gestion) - Laboratoire EMC2 - LEMC2 (Conduite du changement) • La MaĂŽtrise en gestion de projet est un programme - Laboratoire de recherche et d’intervention en rĂŠseau s’adressant Ă des professionnels ayant une gouvernance des organisations – LARIGO (Gouvernance expĂŠrience pratique en gestion de projet ou en gestion des organisations) gĂŠnĂŠrale d’entreprise, quelle qu’en soit la nature. - Laboratoire de recherche en informatique et • Elle vise la formation de professionnels en gestion de bureautique - REIB (RĂŠalisation de didacticiels en projet dotĂŠs d’une vision globale et articulĂŠe du domaine gestion) et aptes Ă gĂŠrer eďŹƒcacement des projets de nature et • Ainsi que des organisations : de taille diverses depuis leur conception jusqu’à leur - Organisation Vision Saguenay 2025 exploitation. (DĂŠveloppement rĂŠgional) • Ce programme ore des formations thĂŠoriques et une - Revue Organisation et Territoires mise en pratique des concepts transmis, le tout en programmes.uqac.ca/3754 rĂŠponse aux besoins des entreprises d’aujourd’hui dans programmes.uqac.ca/3755 les secteurs tant manufacturier que des services. • Le programme d’Êtude mène Ă l’obtention du grade de MaĂŽtre en gestion de projet (MGP) et accĂŠlère l’obtention du titre de Professionnel en gestion de projet (PMP). programmes.uqac.ca/3771

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Diplôme d’Êtudes supÊrieures spÊcialisÊes en gestion de projet

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Diplôme d’Êtudes supÊrieures spÊcialisÊes en sciences comptables

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programmes.uqac.ca/3809

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Programme court de deuxième cycle en gestion de projet

programmes.uqac.ca/0145

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$S�OFBVY EF SFDIFSDIF • Comportement des individus au sein des organisations • DÊveloppement des connaissances • Environnement interne des organisations • Macroenvironnement des organisations

6OJUÂ?T EF SFDIFSDIF JOTUJUVUJPOOFMMFT 1PVS QMVT EF SFOTFJHOFNFOUT info_programmes@uqac.ca 418 545-5030

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Jeudi 21 avril 2011 •

• Laboratoire d’expertise multidisciplinaire en conduite du changement (LEMC2) • Laboratoire d’expertise et de recherche carrefour d’analyse des innovations et de soutien aux entreprises (CAISEN) • Revue Organisations et territoires • Laboratoire de recherche en informatique et bureautique (REIB) • Laboratoire de recherche et d’intervention en gouvernance des organisations (LARIGO) • Consortium de recherches amÊrindiennes

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• Laboratoire de recherche en informatique et bureautique : - Logiciel d’Êvaluation ďŹ nancière dĂŠveloppĂŠ Ă l’UQAC et appliquĂŠ dans certaines sociĂŠtĂŠs Ă capital de risque

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Les INUK se démarquent Malgré un mois relativement tranquille sur le plan des compétitions, les INUK ont profité des occasions offertes pour se dépasser. Ainsi, les équipes de volley-ball féminin, de badminton et de soccer masculin ont su tirer leur épingle du jeu.

Félix Tremblay Journaliste

Tout d’abord, l’équipe de soccer masculin a connu un bon mois de mars avec des victoires face aux Gaiters de Bishop’s (4 à 0), aux Dynamiques du Cégep de Sainte-Foy (5 à 4) et au Nordet de l’UQAR (3 à 2), en plus de faire match nul face aux Élans de François-Xavier-Garneau (1 à 1). Ces performances ont permis aux INUK de se qualifier pour le Championnat provincial universitaire de soccer masculin intersectoriel, qui s’est tenu au centre Alphonse-Desjardins de Trois-Rivières. Toutefois, au cours de ce championnat, la chance n’était pas du côté des INUK. En effet, ces derniers ont dû se débrouiller avec la perte d’un

Photo : Dominique B. Gagné

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de leurs piliers, qui s’est blessé au dernier moment. Malgré tout, les INUK ont remporté leur match de quart de finale contre les Blues du Collège Dawson par la marque de 1 à 0, grâce au but de Laurent Gauthier. Malheureusement, lors de la demi-finale contre les Nordiques du Collège Lionel-Groulx, nos représentants ont commis quelques erreurs et ils ont plié l’échine par la marque de 5 à 2, malgré des buts de Louis Larricq et d’Abdoulaye Sall. Finalement, lors du match pour la troisième place, les INUK se sont repris en l’emportant par la marque de 6 à 2 contre les Piranhas de l’ÉTS, la même équipe qui les avait vaincus lors de la finale l’an dernier. Louis Larricq (trois buts), Tim Lebrasseur (deux buts) et Arthur Glais (un but) se sont inscrits au pointage au cours de ce match.

de l’UQAM, nos représentantes ont joué à leur niveau maximal et elles l’ont emporté par la marque de 3 à 1. Finalement, lors du troisième match contre le Nordet de l’UQAR, la fatigue a eu raison des joueuses de l’UQAC et elles se sont inclinées par la marque de 3 à 0. Il s’agissait de la première victoire du Nordet cette saison.

À l’image de l’équipe de soccer masculin, la formation de volley-ball féminin des INUK a également remporté la médaille de bronze au cours du Championnat provincial universitaire de volley-ball, disputé pour l’occasion à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Tout d’abord, lors du premier match contre les Patriotes de l’UQTR, l’équipe à battre en Division 2, les INUK ont tout donné, mais elles se sont inclinées par la marque de 3 à 1. Ensuite, lors du second match contre les Citadins

Tout d’abord, en double féminin, Marie-Élaine Jobin et Marie-Christine Dionne-Deschênes ont offert une bonne opposition aux favorites du tournoi et de la foule, Caroline Vézina et Karine Daragon-Jean. Malheureusement, elles se sont inclinées en deux manches de 21-16 et 21-15. Ensuite, en double mixte, Marie-Élaine Jobin et Maxime Rome-Gosselin ont vendu chèrement leur peau, en s’inclinant en trois manches de 21-19, 21-18 et 21-15 face à Gabriel Tesser et Mylène Camiré-Tremblay, également de l’Université de Montréal. Finalement, Daves Soucy et MarieChristine Dionne-Deschênes ont également bien fait face aux troisièmes favoris de tournoi, Frédéric Inthavanh et Sarah Langlais-Lapierre de l’Université Laval. Cependant, cela n’a pas été suffisant, car ils se sont inclinés en deux manches de 21-17 et 21-16.

L’équipe de badminton est passée bien près d’obtenir sa première médaille depuis son retour sur la scène universitaire, il y a trois ans.

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Quant à elle, l’équipe de badminton a également bien performé et elle est passée bien près d’obtenir sa première médaille depuis son retour sur la scène universitaire, il y a trois ans. En effet, lors du Championnat provincial universitaire de badminton, disputé au CEPSUM de l’Université de Montréal, les INUK ont offert une forte opposition aux représentants des autres universités avec des résultats dignes de mention.

Finalement, l’équipe de soccer féminin n’a pas connu son meilleur mois en mars. En effet, les INUK ont subi trois revers contre les Dynamiques du Cégep de Sainte-Foy (5 à 1), les Élans de FrançoisXavier-Garneau (9 à 0) et le Nordet de l’UQAR (2 à 1). Le défenseur Jessica Pageau (deux buts) est la joueuse qui s’est particulièrement distinguée pour l’UQAC, marquant les seuls buts de son équipe au cours de la dernière fin de semaine. Ces trois revers consécutifs font en sorte que les INUK terminent en troisième position du classement final et que, conséquemment, l’équipe ne s’est pas qualifiée pour le championnat provincial.

Photo : Dominique B. Gagné

L’équipe de volley-ball féminin des INUK a remporté la médaille de bronze au Championnat provincial universitaire de volley-ball.

Le 2 mai

Je vote CAROL NÉRON ^

une valeur sure pour Chicoutimi -Le Fjord!

LE POUVOIR DE NOS AMBITIONS! Bureaux de campagne : Chicoutimi (Édifice Piazetta) 412, boul. Saguenay Est 418-543-9215

La Baie 1446, rue Bagot 418-544-4057

www.carolneron.ca Autorisée et payée par l’agent officiel de Carol Néron.

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