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Près du Cégep et de l’Université
Tournoi de babyfoot tous les mardis Internet sans fil sur place
No 73 - le lundi 29 août 2011 - 3000 copies - gratuit
Nouveauté à l"UQAC l'UQAC :
La course au recteur est lancée page 33
Une course de savons contre la surconsommation pages 12 et 13
L'UQAC aura ses cheerleaders
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publié par les Communications étudiantes universitaires de Chicoutimi (CEUC)
pt Nouveau conce
Venez nous visiter...
La COOPSCO a été entièrement rénovée!
www.coopuqac.com
rentrée
2011
Quoi de neuf sur le campus? Eh oui, déjà la rentrée scolaire. Il est maintenant temps de commencer une nouvelle année à l’UQAC. Pour vous aider à vous réadapter à la vie universitaire, voici un bref portrait des nouveautés de l’automne 2011. Nancy Desgagné Journaliste Comme à chaque année, l’université a procédé à la révision de quelques programmes de premier cycle. Ainsi, les baccalauréats en sciences politiques, en sciences infirmières et en intervention plein air (ancien nement plein-air et tourisme d’aventure) ont été révisés. « Lorsque nous révisons un programme, nous regardons s’il répond encore aux besoins et nous l’adaptons et l’améliorons en conséquence. Il s’agit d’un processus assez long », a spécifié Jean Wauthier, directeur du service des affaires publiques de l’UQAC. Toujours au premier cycle, de nouveaux programmes font leur apparition à l’automne 2011, soit le programme court de premier cycle en enseignement secondaire
pour étudiants en séjour d’études, le programme court de premier cycle en développement du langage chez les enfants des Premières Nations ainsi que le certificat en intervention et en prévention des dépendances chez les jeunes des Premières Nations. En ce qui concerne les cycles supérieurs, les étudiants pourront profiter des infrastructures de recherche et des locaux du nouveau pavillon du parc technologique des sciences appliquées qui est enfin prêt à être utilisé. L’aménagement de nouveaux laboratoires dans ce pavillon a permis de dégager de l’espace dans le pavillon principal. Du côté de la formation, il y aura un nouveau programme aux cycles supérieurs, soit le programme court de deuxième cycle en démocratie, gouvernance et développement. De plus, un volet santé mentale et soins psychiatriques a été ajouté à la maîtrise en sciences infirmières.
Photo : Vincent Côté
Les étudiants des cycles supérieurs pourront profiter des infrastructures de recherche et des locaux du nouveau pavillon du parc technologique des sciences appliquées cet automne. pas cher quand on regarde ailleurs dans les autres universités. Nous sommes les moins chers au Québec. Nous avons harmonisé les coûts de stationnement, a mentionné Jean Wauthier. Nous avons
l’obligation d’autofinancer nos stationnements et c’est normal que les utilisateurs payent ». Mentionnons qu’en entrevue avec le Griffonnier
à la rentrée hivernale 2011, le recteur Michel Belley encourageait les étudiants à covoiturer pour des questions écologiques et pour palier au manque de stationnements.
Une autre nouvelle, moins agréable toutefois, est la hausse des frais de stationnement. Le coût annuel d’une vignette est passé de 80 $ à 120$. « Ce n’est
Photo : Vincent Côté
Les frais de stationnement annuel sont maintenant de 120 $.
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rentrée
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La COOPSCO en version améliorée Dès la rentrée 2011, les étudiants de l’UQAC auront le plaisir d’acheter leurs fournitures scolaires et leurs notes de cours dans une COOPSCO entièrement rénovée. Les travaux, d'une valeur de 300 000$, ont commencé en juillet dernier et devraient être terminés pour le 29 août.
Sabrina Veillette Journaliste La nouvelle COOPSCO fait partie d’un pilote, c’est-à-dire qu’il n’y a seulement que deux autres COOPSCO au Québec qui sont ou seront semblables au magasin de Chicoutimi, soit la COOPSCO du Cégep de Sainte-Foy ainsi que celle du Collège Lionel-Groulx. Éventuellement, peut-être que d’autres COOPSCO rejoindront ce modèle. La nouvelle coopérative étudiante vaut vraiment le coup d’œil. Tout d’abord, selon le directeur général Simon Forgues, il y aura plus
d’espace pour les volumes et pour la marchandise. Ensuite, la COOPSCO affichera de nouvelles couleurs qui donnent un style vraiment jeune et dynamique à l’endroit. Selon M. Forgues, la COOPSCO a choisi de céder davantage d’espace aux articles les plus rentables afin d’optimiser ses profits. Dans cette optique, le coin des cadeaux ne sera plus aussi grand qu’avant. Toutefois, il y aura davantage d’articles dans la section Espace Découverte dans les périodes comme Noël ou la SaintValentin. Il y aura également un espace Soins personnels pour éviter aux étudiants un détour à la pharmacie. Rappelez-vous que lorsque vous achetez à la COOPSCO, les profits sont réinvestis de façon profitable puisqu’ils servent entre autres à payer les employés (la COOPSCO engage d’ailleurs plusieurs étudiants), à faire des dons et des commandites ou encore plus intéressant, à faire profiter ses membres d’intéressants rabais! La COOPSCO emploie jusqu'à 25 employés lors de la rentrée scolaire.
La course au rectorat est en cours! Qui remplacera Michel Belley? C’est ce que les étudiants et employés de l’UQAC sauront cet automne. Après deux mandats, soit 10 ans à la tête de l’université, le recteur quittera ses fonctions pour céder la place à son successeur le 26 novembre prochain. Nancy Desgagné Journaliste Il y aura donc une course au rectorat cet automne. Selon Jean Wauthier, directeur du service des affaires publiques de l’UQAC, une première sélection de candidats a été réalisée et les entrevues devraient se dérouler dans les prochaines semaines. Le processus de nomination d’un recteur dans le réseau des universités du Québec n’est pas simple. Voici un aperçu des étapes à suivre. Tout d’abord, il est important de savoir que le recteur est nommé pour cinq ans par le gouvernement sur la recommandation de l'Assemblée des gouverneurs.
Un comité de sélection a été constitué afin de désigner le remplaçant de M. Belley. Il y a lieu de constituer un comité de sélection lorsque la personne en place décide de ne pas solliciter de renouvellement de mandat, lorsqu’elle sollicite un renouvellement au-delà du terme de son second mandat ou lorsque le poste est vacant à la suite d’une démission, d’un décès ou toute autre cause. Le comité de sélection est composé du président de l'Université du Québec qui le préside et de quatre personnes dont deux sont nommées par le conseil d'administration de l'établissement concerné et deux sont nommées par l'Assemblée des gouverneurs. Le secrétaire général de l'Université du Québec agit comme secrétaire du comité. En bref, les membres du comité s’engagent à garder le secret sur les délibérations et les décisions ainsi que sur l’identité des candidats et à remplir leur mandat en toute indépendance. Bien que les délibérations se fassent dans le plus grand secret, le comité de sélection consulte tout de même la communauté universitaire avant la sélection finale. La consultation se fait auprès du corps professoral, des ca-
dres supérieurs, des cadres et des membres du conseil d’administration et de ceux siégeant à la commission des études ou à la commission de la recherche ainsi qu’auprès des personnes occupant un poste de direction d’enseignement et de recherche. Non, désolé, les étudiants ne sont pas consultés. Les associations étudiantes à vocation générale et les syndicats peuvent être consultés, mais c’est à la discrétion du comité de sélection. Au terme de la période de consultation, le secrétaire convoque les membres du comité de sélection afin de prendre connaissance des résultats de la consultation et d’en faire l’analyse. Ensuite, le comité rencontre les membres du conseil d'administration et de la commission des études ou de la commission de la recherche de l'établissement afin de prendre leur avis sur la ou les candidatures retenues par le comité. Au terme de ses travaux, le comité de sélection dépose son rapport à l'Assemblée des gouverneurs qui se réunit à huis clos afin de formuler sa recommandation au gouvernement pour le poste de chef d'établissement. Et voilà, la fumée peut annoncer le nouveau recteur!
Photo : Nancy Desgagné
Le directeur général de la COOPSCO, Simon Forgues, présente la nouvelle image de la coopérative étudiante. #73
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Vox Pop 555, boulevard de l’Université Chicoutimi (Québec) G7H 2B1 Local P0-3100, Casier #25 Téléphone : Télécopieur : Courriel:
(418) 545-5011 poste 2011 (418) 545-5336
journal_griffonnier@uqac.ca
Rédactrice en chef :
Nancy Desgagné
Graphiste :
Annie Jean-Lavoie
Publicité :
Henry Girard
Photo de la une :
Denis Blackburn
Conception de la une
Nancy Desgagné Annie Jean-Lavoie
Correction :
Nancy Desgagné
Quel est votre meilleur souvenir de votre été 2011? Nancy Desgagné Journaliste
Je n’ai pas pris de vacances de l’école cet été puisque j’ai suivi des cours d’anglais à l’Université Bishop pendant un mois et j’ai eu chaud dans les salles de cours. J’ai aussi suivi des cours par TÉLUQ et ce n’était pas drôle pendant la grève de Postes Canada.
Sabrina Veillette
Journalistes : Félix Tremblay Mathieu Bisson Max-Antoine Guérin Robin Fortier Sabrina Veillette Taha-Abderrafie Maalla
J'ai fait mes deux premiers triathlons pendant l'été. Je suis coureur, mais pas du tout nageur, ni cycliste. C'est un beau souvenir parce que j'ai appris à nager le crawl en septembre 2010 et que je suis monté sur un vélo six jours avant mon premier triathlon, pour la première fois depuis quatre ans. Je me suis finalement classé troisième à mon deuxième triathlon.
Mon plus beau souvenir de cet été 2011 est mon retour à mon Sénégal natal après 5 ans d’absence pour voir ma famille et faire mon stage de fin d'études à la maîtrise en études et interventions régionales. Comme le dit l'adage, faire d’une pierre deux coups.
Abdou Guèye
Hervé Stecq Impression :
Imprimerie le Progrès du Saguenay
Tirage :
3000 copies
vous présente sa nouvelle graphiste : Annie Jean-Lavoie
Les propos contenus dans chaque article n’engagent que leurs auteurs. - Dépôt légalBibliothèque Nationale du Québec Bibliothèque Nationale du Canada Le Griffonnier est publié par les Communications étudiantes universitaires de Chicoutimi (CEUC).
Prochaine parution: Le jeudi 22 septembre 2011 Tombée des textes: Le vendredi 9 septembre 2011, 17 h Tombée publicitaire: Le vendredi 13 septembre 2011, 17 h
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Mon meilleur souvenir de cet été est une soirée au bord de la plage avec un feu d'artifice.
Taha-Abderrafie Maalla Cet été, j’ai remplacé le journaliste Michel Villeneuve dans la section des sports du Courrier du Saguenay. J’ai beaucoup apprécié mon expérience. J’ai aussi profité du beau temps pour faire du vélo.
Nous tenons à remercier Marilyne Soucy pour ses précieuses années de collaboration!
CARICATURISTE RECHERCHÉ
Félix Tremblay
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À vos savons, prêts, partez! Faire courser des savons sculptés par le public dans une atmosphère survoltée et spectaculaire pour induire une réflexion sur nos modes de vie et de consommation, c'est ce que vous proposent, avec la collaboration de la galerie Espace Virtuel, les artistes François Raymond et Pierre-Luc Brouillette. Rendez-vous à la troisième édition du Grand Prix Propre, qui se tiendra pour une première fois à Saguenay le 8 septembre. Max-Antoine Guérin Journaliste Événement aussi parodique que singulier, le GPP réussit à concilier deux aspects qui sont trop souvent séparés, c'està-dire la critique et le jeu. Avec ces deux ingrédients et un bon dosage, la pilule de la critique, même si elle est parfois un peu amère, s'avale beaucoup mieux. Le message s'insinue, réussissant à nous atteindre à travers toute la saturation des opinions exprimées dans la sphère publique, à travers toutes ces campagnes de sensibilisation qui finissent au contraire par banaliser n'importe quoi. Sous cet enrobage ludique, la critique est multiforme. Du culte de la performance et de toutes ses injonctions tout d'abord, puis de la société du spectacle et du divertissement et de nos modes de consommation ensuite, et enfin, de l'empreinte écologique de phénomènes comme les Grand Prix de formule 1. Cette particularité de l’événement caractérise bien la démarche artistique de François Raymond, dont les œuvres savent d'ordinaire vous faire réfléchir tout en vous arrachant un sourire intelligent. L'artiste multidisciplinaire, résident de Québec, mais originaire de Chicoutimi, fera d'ailleurs du 3 septembre au 22 octobre une nouvelle sortie en sol montréalais à la galerie Art Mûr avec son exposition f Utilités. Dans cette présentation, l'artiste
joue aussi sur notre rapport à l'objet, questionnant notre consommation quotidienne et la philosophie qu'elle soustend ainsi que la frontière entre l'objet d'art et l'objet utilitaire ou bien entre le spectateur et le consommateur. En travaillant avec des sujets près de nous, il parvient quand même à les questionner, à nous les rendre étrangers un instant afin de les considérer, pour nous permettre de nous en détacher, pour échapper à ce sentiment d'évidence qui nimbe les objets de notre quotidien. En dévoyant les pratiques et les symboles, l'artiste tire le voile sur notre anthropologie du quotidien. Troisième édition d'un événement qui avait tout d'abord été créé en 2008 à la fonderie Darling de Montréal avant de prendre part aux Folie / Culture de Québec en 2009, la mouture de cette année se déroulera sur le terrain mitoyen entre le Cégep de Chicoutimi et l’UQAC. C'est à cet endroit que les co-fondateurs de l’événement accueilleront le public, invité d'ailleurs à préparer son propre savon pour la course en combinant de manière optimale poids et aérodynamisme. Mais il ne faut pas se tromper. Derrière les apparences triviales de la compétition, des officiels, de l'animation et des effets sonores, la critique s'insinue, souterraine, se situant au niveau de l'allégorie. Imaginez. Une foule qui se déchaîne devant ces embardées de bolides lancés dans un train d'enfer aux limites de notre ingénierie, des lois de la physique et de la résistance des matériaux. Imaginez la bonne conscience de ces méga-pollueurs milliardaires de l'industrie du spectaculaire. Imaginez le bruit, la musique, l'animation. Et si l'absurdité de cette vision ne vous apparaît pas encore, les sensations fortes que l'on peut éprouver en regardant dévaler à toute vitesse cet objet quotidien par excellence, le savon, vous en convaincra. À force d'effets spéciaux, le spectaculaire devient de plus en plus banal. Mais ne vous inquiétez pas, il y aura toujours des artistes pour dépasser ce genre de dualisme. Pour ne pas vous faire passer un autre savon par Bernie Ecclestone, rendez-vous en grand nombre au Grand Prix Propre de Saguenay.
Photo : Tom Core
Une course de savons pour dénoncer la surconsommation et nos modes de vie, pourquoi pas?
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sont les spécialités du SHISH-CAFÉ...le seul et unique au Saguenay Complètement rénové par une nouvelle administration, un cachet spécial et convivial s’y est installé. Un endroit idéal pour relaxer en dégustant ESPRESSO - THÉ - TISANE...ou autres. Un choix musical exceptionnel enrobe le tout, nous faisant sentir comme un « parfum d’ailleurs »
SHISH-CAFÉ
Un café resto cool et sympa #73
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375, RACINE EST, CHICOUTIMI 418-973-4666 • Journal Le
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De l’agriculture urbaine
David Tracey, écologiste et auteur du livre Guerilla gardening, affirmait cet été lors d’une entrevue accordée au Vancover Sun que « the city of the future will be a farm ». L'idée paraît utopique, mais la multiplication des initiatives d'agriculture urbaine témoigne de sa portée en Amérique du Nord et à travers le monde. Chicoutimi ne fait d'ailleurs pas exception au mouvement. Photo : Mathieu Bisson
Mathieu Bisson Collaboration spéciale
Organisateur d'activités caritatives et artiste engagé, Jean-François Villeneuve a vu son implication récom- C'est en effet au coin des pensée le 18 juin par la médaille du Lieutenant-Gouver- rues de l'Hôtel de ville et Jacneur.
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ques-Cartier, dans le stationnement de l'ancienne école La Source, qu'a pris place pour une deuxième saison consécutive le jardin des Maraîchers urbains. Les légumes ont majoritairement été cultivés en pots, organiquement, puis récoltés et distribués collectivement selon la participation de chaque jardinier.
Ce groupe d'écocitoyens, formé à l’automne 2009, a ainsi pu faire valoir à nouveau les vertus de l'agriculture urbaine : verdissement d'un espace stérile, rétention de l'eau de pluie, création « d'îlots de fraîcheur », captation du CO2 et émission
d'oxygène, production maraîchère locale, transmission de savoirs horticoles, aménagement autogéré d'un espace public grâce à la participation citoyenne, organisation d'activités sociales et culturelles propices à la socialisation, beauté, plaisirs, goût, santé... telles sont les multiples visées de l'Éco-Kartier. Sa mission globale demeure simple, mais essentielle : améliorer les conditions de vie au centre-ville de Chicoutimi. Soulignons que le groupe devrait être constitué sous peu en organisme à but non lucratif (OBNL) selon Marie-Lise Chrétien-Pineault, chargée de projet
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à Chicoutimi à Eurêko, ce qui favorisera son autonomie et lui permettra de faire ses propres demandes de subventions. Au-delà de la production de légumes, le jardin collectif soulève une dimension importante, celle de la participation sociale. S'il est vrai que le plan d'aménagement de la Ville de Saguenay a pour but « d'organiser et de mettre en valeur le territoire de manière à le rendre conforme aux aspirations de la population et à l'utiliser de façon harmonieuse, efficace, rationnelle et économique » (référence au site officiel de la ville), la contribution des citoyens y est exclue comme dans la plupart des villes du Québec, si ce n'est lors de quelques consultations publiques où habituellement peu de gens se mobilisent. La mise sur pied d'un éco-quartier comme celui du centre-ville de Chicoutimi favorise l'appropriation de lieux publics par la population, souvent destinés à la vente au secteur privé, ce qui suscite une plus grande appartenance au territoire et permet aux résidents d'agir concrètement à l'échelle du quartier. Ces dimensions sociale et politique peuvent rappeler le « Droit à la ville » du sociologue Henri Lefèbre (1968), tout comme le concept « d'espace vécu » développé par Armand Frémont et qui désigne un espace « qui retrouve toutes les valeurs de la vie », c'est-à-dire esthétiques, naturelles et humaines. Le géographe oppose d'ailleurs la « production de l'espace », qui implique « la prédominance des mécanismes économiques dans la régulation et l'aliénation de l'espaces » à la « création de l'espace », laquelle conçoit le
Portrait d'un bénévole d'exception
territoire comme une œuvre où « les auteurs collectifs font partie intégrante de la création, façonnés par elle autant qu'ils la modèlent » (Frémont, La région, espace vécu, 2009). À cette conception du quartier, l'agriculture urbaine apporte une nouvelle vision. La « ville ferme » imaginée par David Tracey existe pratiquement déjà, notamment à Seattle, où l'année 2010 a été nommée « Année de l'agriculture urbaine ». La Ville de Québec accueille aussi ce genre d'expériences, notamment avec l'Éco-quartier de Québec et les « Urbainculteurs » à l'Auberivière, une maison d'accueil pour gens démunis dont le toit donne lieu à un immense jardin qui permet de fournir en légumes, lorsque la saison le permet, les quelque 500 repas servis chaque jour. Montréal, quant à elle, a vu naître le collectif la Pointe libertaire et son « Jardin de la liberté » à Pointe-Saint-Charles ainsi que le programme d'action environnementale « Écoquartiers » qui est géré par l'administration municipale. Parmi les causes de la multiplication de ces pratiques, mentionnons un regain d'intérêt des citadins pour la production horticole, un besoin de renouement avec la nature et, peutêtre surtout, une réponse à la crise alimentaire mondiale et à la crise économique aux ÉtatsUnis, où une nouvelle « classe sociale » de paysans urbains affrontent ces années de vache maigre en produisant eux-mêmes leurs légumes. Dans cet esprit et en contemplant le jardin des Maraîchers urbains, comment ne pas entrevoir la ville du futur comme une vaste ferme ?
Photo : Mathieu Bisson
Selon Marie-Lise Chrétien-Pineault, chargée de projet à Eurêko, le jardin urbain vise à améliorer les conditions de vie au centre-ville de Chicoutimi. #73
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C'est avec grand plaisir que, pour une deuxième année consécutive, le Griffonnier vous présente un portrait de bénévole. Entraîneur de football aussi philosophe que tonitruant, organisateur d'activités caritatives et artiste engagé, Jean-François Villeneuve a vu son implication récompensée le 18 juin par la médaille du Lieutenant-Gouverneur. Max-Antoine Guérin Journaliste Après Jean-Marie Tremblay, moine copiste du web 2.0 et fondateur des Classiques des Sciences Sociales, c'est au tour d'un étudiant de l'UQAC d'être honoré. Impliqué jusqu’aux confins de son agenda, JeanFrançois Villeneuve, alias Jeff pour les intimes, mériterait sans doute un clone pour partager sa charge de travail. En plus d'être une personne-carrefour, de connaître à peu près tout le monde et d'avoir un moment ou un mot positif pour chacun, depuis des années, sur plusieurs fronts, il fonce en carburant à la compassion, repoussant ses limites en se donnant pour ses semblables.
place publique avec la formation de hip-hop Sang 9. Contrairement à la tendance générale, ce groupe ne se complaît pas dans le cynisme ambiant, il allie plutôt des paroles engagées respirant l'érudition à des rythmes massifs, parfois explosifs et mystérieux. Mais le propos n'est pas frivole et décousu, bourré de clichés victimaires et criminogènes, il s'agit d'une critique intelligente et construite portée par un amour de la langue et de ses sonorités, porté par une plume ludique, un argot et un humour qui rendent leur pleine saveur aux propos. Modèle d'intégrité, JeanFrançois ne se décharge jamais du poids de sa conscience, il apporte un souci particulier à tout ce qu'il fait, que ce soit dans le sport, dans les paroles de ses chansons ou bien dans les différents événements bénéfices qu'il a organisé et dans lesquels il s'est exprimé. L'éthique n'est pas pour lui, comme pour certains, un manteau que l'on
enlève en entrant à la maison. Missionnaire de la conscience sociale, Jean-François parle toujours avec humilité de ces problématiques car, au fond, il est conscient que cette « chance » qu'il a de réfléchir sur ces problèmes dans un relatif confort, c'est selon ses termes « le hasard des naissances » qui le lui a attribuée. Il n'est pas supérieur à celui qui n'a pas eu cette chance. C'est pourquoi, du haut de ses treize pommes, qui que vous soyez, il vous regardera au fond des yeux avec une étincelle d'un réel humanisme dans le regard. La cérémonie de remise a eu lieu devant plus de 200 personnes, invités et officiels. Le jeune bénévole visiblement impressionné par l'aspect protocolaire de la soirée nous a d'ailleurs confié trouver très gratifiant qu'un tel déploiement soit mis en oeuvre pour souligner l'implication des jeunes. Surtout à l'ère du cynisme, de l'individualisme, du cocooning et de la télé-réalité.
Premièrement, son plus ancien combat est sans conteste le sport étudiant. Ayant depuis près de huit ans la charge d'entraîner des jeunes de 11 à 22 ans au football, Jean-François nous confiait en entrevue que non seulement cela lui permettait de « transmettre les connaissances techniques » de ce sport (qu'il pratique depuis l'adolescence), mais aussi, et surtout, « de véhiculer des valeurs de dépassement, de travail, de coopération et de famille à ces jeunes tout en les faisant bouger ». Deuxièmement, il œuvre au sein de l'organisme Humani-Terre, fondé par Bruno Tremblay. Depuis plusieurs années, cet organisme amasse des fonds afin de construire des maisons pour les familles défavorisées de la République dominicaine. Ayant sa voix depuis deux ans au sein du conseil d'administration de l'organisme, Jean-François a aussi organisé trois événements bénéfices sous forme de soirée-spectacles qui ont permis d'amasser plusieurs milliers de dollars. Troisièmement, le jeune homme a une tribune sur la
Photo : Tom Core
Organisateur d'activités caritatives et artiste engagé, Jean-François Villeneuve a vu son implication récompensée le 18 juin par la médaille du Lieutenant-Gouverneur. • Journal Le
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Embrasser Mozart à pleine bouche Qui a dit que le classique était une musique d'initié? Qu'il fallait pour y entrer des clés rutilantes et hors de prix, qu'il y avait une serrure dorée, que le classique était lointain, qu'il n'était pas juste là, tout près de vous, à portée de main, attendant seulement que vous esquissiez un mouvement pour vous emporter dans toute l'exubérance et la débordante vitalité qui l'agite. Tremblez, préjugés entourant ce style musical! Jérôme Porsperger est là pour vous pourfendre. Max-Antoine Guérin Journaliste À la suite d’une résidence d'artiste d'un peu plus d'un mois, l'exposition de l'artiste belge intitulée Atomic Class Sick a été présentée du 1er au 29 avril au centre d'artiste Le Lobe. Pour ceux qui l'ont visité, l'ensemble était percutant, aussi hétéroclite que multicolore. La saturation ainsi que le mélange des genres et des codes y faisait violence. Tout d'abord, la moitié de l'espace était surchargé d'objets, les murs recouverts de graffitis tels qu'un pastiche du célèbre « Punk is not dead » sous forme de « Classic is not dead » (avec le « A » de l'anarchie bien sûr) ainsi que d'écriture musicale et de portraits des géants du classique. Selon les propos tenus par l'artiste en
entrevue avec le journal Voir, « L'installation est l'inverse de l'Opéra Garnier. Elle est classique dans l'autre extrême, ce qui pour moi est le squat ». Dans cette installation interactive prenait place tout un travail de détournement de plusieurs icônes de la musique classique. Mais ce que l'artiste détournait, il le faisait à la manière d'un Robin des Bois version mélomane, il « sort le classique de la salle d'opéra », l'extrayant de son décorum habituel. Et il ne le fait pas pour son bénéfice personnel. Il le vole aux riches pour le redonner au peuple, restituant au classique sa qualité de musique vivante en nous rappelant qu'elle est faite, comme il aime le rappeler, autant de tripes et de passion que de rigueur mathématique.
multiplicité de lieux à travers le monde, des concerts de classiques d'un genre bien particulier. Il apprenait à des groupes de volontaires la gestuelle de l'orchestre et enregistrait des faux concerts ou les volontaires mimaient alors qu'il « mixait » de la musique classique.
La démarche
Pour lui, cette passion ne date pas d'hier. Comme il nous le confiait le soir du vernissage : « Je suis passionné de musique classique depuis que j'ai 15 ans et je suis un mélomane. J'ai acheté beaucoup de disques, j'ai cherché, j'ai étudié la musique au conservatoire. J'ai beaucoup écouté, c'était vraiment une obsession ». Mais lorsque celui-ci a voulu partager à ses amis cet amour dont la brûlure magique l'habitait avec tellement d'intensité, il s'est heurté à une barrière invisible. C'était la barrière de l'ignorance. Les gens étaient ouverts, mais ils n'osaient pas. Puis, après y avoir été forcés un peu, ils découvraient l'insoupçonné, le fait que cette musique est atemporelle, aussi apte aujourd'hui qu'il y a trois siècles à se tailler un chemin directement au coeur.
C'est dans une optique de dé-contextualisation, voire parfois de salissage de la musique classique que l'artiste globetrotter a organisé plusieurs événements dont la série Concerts Invisibles où il mettait en scène, dans une
Comme le déplorait Jérome « t'entends pas ça dans les mass medias, t'entends pas ça dans la société. C'est un art qui est considéré comme bourgeois, élitiste, un truc de vieux. C'est souvent des rendez-vous mon-
Ceux qui étaient présents le soir du vernissage ont eu droit à des performances pour le moins troublantes. Comme lorsque l'artiste a interprété une partie de l'opéra Carmen en pédalant sur un vélo stationnaire.
Photo : Tom Core
L'exposition de l'artiste belge intitulée Atomic Class Sick était percutante, aussi hétéroclite que multicolore. dain, comme ça dans les cooôncert.(...) Moi je veux casser ça, car je pense que l'art en général doit être beaucoup plus accessible, que ce soit les grands chefs-
d’œuvre de la littérature, de la peinture ou de la musique classique ». Et selon l'artiste, le classique est un peu « le sommet de cette tour d'ivoire ».
Abou Kacem Echabi, le poète du changement en Tunisie Après une longue histoire d'oppression politique, la Tunisie est entrée dans une nouvelle ère de changement démocratique. Ce changement a connu jusqu'à maintenant trois phases. Taha-Abderrafie Maalla Journaliste La première phase a commencé à l'étranger à partir de 2005. Son but était de dévoiler au monde les pratiques d'oppression politique de l'ancien régime et de dénoncer les élections présidentielles de l'ancien dictateur. La deuxième phase se matérialise sous la
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forme de manifestations et a commencé en Tunisie en décembre 2010 pour écarter l'ancien régime et ses pions. Depuis le mois de février, le peuple tunisien a commencé à questionner les institutions d'état par le recours à la justice. L'expérience tunisienne trouve ces origines dans des mouvements de réformes qui ont caractérisé l'histoire de ce peuple depuis plusieurs siècles. À ce sujet, parmi les personnes significatives qui ont leurs poids dans l'histoire de la Tunisie, notons le poète tunisien Abou Kacem Echabbi, l'auteur de la fameuse poésie Hymnes à la vie.
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Le poète est né en février 1909 à Tozeur (sud-est tunisien). Son père qui était juge n'a résidé que peu de temps dans le Djérid. Ce qui a fait que son fils a pu le suivre dans tous ses déplacements à travers tout le territoire tunisien. Ainsi, dès son jeune âge, il a pu connaître toutes les régions de son pays et s'identifier à son peuple. À 11 ans, il s’inscrit à la Zitouna et en 1928, il obtient le diplôme du ATTATOUI, l'équivalent du bac. Ensuite, il poursuit des études supérieures à l'école supérieure de droit et obtient en 1930 son diplôme. La même année, il se marie avec une jeune fille de sa
famille avec qui il aura deux fils Mohamed Sadok (colonel dans l'armée nationale) et Jelal (ingénieur). Le 1er février 1929, il a donné sa fameuse confé-
rence qu'il éditera plus tard, L'imagination poétique chez les arabes. En 1955, son recueil de poèmes Hymnes à la vie a été édité pour la première fois par une maison d'édition égyptienne.
Ô tyran oppresseur... Ami de la nuit, ennemi de la vie... Alors que ta main est maculée de son sang Et tu sèmes les épines du malheur dans ses éminences La clarté de l'air et la lumière du jour
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Des cellulaires en 1900, pourquoi pas? N’avez-vous pas remarqué, à proximité de nos villes, l’apparition soudaine de grandes tours de micro ondes pour nos communications cellulaires? Notre société moderne profite certainement des communications longues distances fiables, mais comment est apparu la première tour à télécommunications? Robin Fortier Journaliste La première tour à télécommunication sans fil longue distance pour relier l’Amérique du nord à l’Europe est apparue en banlieue de New York sous le nom de tour Wardenclyffe au tournant du 20e siècle. Nikola Tesla en était le scientifique et l’architecte et il était largement financé par un riche NewYorkais de l’époque. Malheureusement, la tour ne fut jamais opérationnelle en
raison d’un litige entre l’investisseur et Tesla. Ce dernier voulait utiliser la tour pour la communication sans fil et également le transport de l’électricité sans fil. Les impacts financiers d’une telle découverte aurait fait peur à l’investisseur qui craignait de ne pas être en mesure de facturer les éventuels clients utilisateurs de ces technologies. Ceci ferait bien rire les compagnies de télécommunication de notre époque, mais en 1902… C’est en 1891 et 1892 que Tesla démontre l’utilisation d’un transformateur oscillatoire devant l’institut des ingénieurs électriques (New York et Londres). Une autre conférence de Tesla intitulée, Les phénomènes de lumière et de hautes fréquences, présentée en 1893, a été un élément majeur de l’invention de la radio qui a marqué le début du développement de la tour de Wardenclyffe.
Transmission sans fils ou avec fils? L’expérimentation de 1891 à l’université Columbia de New York démontre les émissions de lumières lorsqu’un câble est connecté à une bobine d’induction à haute fréquence. Une lampe incandescente connectée à une bobine d’induction ne forme pas officiellement un circuit fermé, mais officieusement par induction électrostatique ou courants de déplacement. Le responsable de cette induction était le filament de la lampe. Le déplacement de courant à haute fréquence permet d’illuminer la lampe. La deuxième démonstration, la transmission d’énergie sans fils ou le déplacement dans l’espace d’énergie a été exposée encore une fois à l’aide de lampes et de deux plaques de métal connectées à deux bobines d’induction. Le champ électrique entre les deux plaques a activé les gaz dans les tubes et provoqué l’apparition soudaine de la lumière. Encore une fois, deux tubes illuminés dans les mains de Tesla prouvent la véracité de la théorie. Les bobines d’induction responsables du phénomène étaient sous haute tension. L’énergie peut donc être projetée dans l’espace et détectée à proximité! Il faut reconnaître l’habilité de Tesla à créer et à manipuler des machins d’influence électrostatiques de hauts voltages et de faible courant, comme des sphères de métal. La manipula-
tion de tels objets devient possible en établissant un contact entre les objets, puis en les séparant. Qu’en est-il du vent solaire, ce courant continu qui atteint la terre en provenance de l’espace? Tesla voulait à partir de cette fameuse tour produire un courant électrique pour ioniser l’atmosphère, changer les particules en plasma en présence de champs magnétiques et effectuer une transmission d’énergie. En quelque sorte, une induction électrostatique, une ionisation et un courant électrique entre deux terminaux à l’aide d’un chemin dans la basse atmosphère. D’ailleurs, deux brevets sur de tels appareillages et l’art de transmettre l’énergie dans les médiums naturels ont été déposés en 1901 et en 1914. Les notes de design du Wardenclyffe incluent les plans des oscillations électrostatiques induites en association avec la Terre. Mais la tour de Wardencliffe a aussi un autre cheval de bataille : la télécommunication et la mise en onde. Les plans de Tesla étaient la construction de tours à New York et en Écosse pour démontrer l’effet d’un transmetteur et amplificateur, un genre de système de télécommunication sans fils mondial par signaux de basses et de hautes fréquences. Tesla propose un système sans fil de transmission d’énergie électrique et des ondes en fonction de la conductivité de la Terre et du couplage électrique de l’atmosphère.
Le principe stipule qu’une émission d’énergie dans l’atmosphère est captée par un élément de réception sans l’intervention d’aucun fil. Pour faire un tel système, Tesla proposa l’utilisation de deux bobines transmetteurs receveurs pour induire un courant entre les deux unités. Tesla émit l’hypothèse que la Terre est un corps chargé flottant dans l’espace. Il a prévu qu'un émetteur fortement énergétique, comme il a été prévu dans la tour de Wardenclyffe, chargerait la borne dans l’atmosphère immédiat de la tour suivi d’une transmission à l’aide d’un faisceau ionisant de rayonnement , une ligne de transmission à haute tension de plasma, vers un élément récepteur. La transmission des ondes à une panoplie de fréquence était également envisagée. Malgré l’ironie créé par cette tour et toutes ces idées farfelues, les théories de Tesla ont été démontrées pour être essentiellement correctes. Par exemple, il a correctement prévu l'existence de l'ionosphère, cette couche ionisée dans l’atmosphère terrestre, et de la résonnance électrique du système de la Terre et de l’atmosphère. La résonnance de la cavité de la Terre et de l’ionosphère porte le nom de Schumann parce que, bien que Tesla ait détecté une résonnance du système de la Terre et de l’atmosphère, il n'a pas été pris au sérieux. On dit même que Marconi aurait réussi en 1901 la première télécommunication transatlantique en utilisant un brevet de Tesla de 1897!
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Divers Pourquoi les princesses nous fascinent autant ? Le 29 avril, le prince William de Galles a convolé en juste noces avec Kate Middleton, sa copine depuis l’université. Ce mariage, auquel étaient conviés plus de 200 invités, a également suscité l’engouement de millions de personnes à travers le monde qui ont pu assister à la cérémonie royale rivés à leur téléviseur ou à leur ordinateur. Ce mariage semble avoir ravivé la flamme de nombreux spectateurs pour la royauté car, depuis, un seul nom est sur toutes les lèvres: Kate Middleton. Si les petits garçons ont pour idoles les pirates et les superhéros, les petites (et grandes) filles demeurent fascinées par les princesses. Comment l’expliquer ? Sabrina Veillette Journaliste Toute cette belle histoire a commencé en 1953 lorsque le couronnement de la reine Élisabeth II a été retransmis en direct. Les gens de l’époque pouvaient donc avoir un aperçu d’un univers interdit et, par le fait même, fascinant. Bien des choses ont changé depuis 1953 et l’apparition de la presse people a permis de créer, pour le meilleur et pour le pire, une légère brèche dans le territoire secret qu’était, en 1953, la royauté et tout ce qui l’entourait. Ainsi, les princes et les princesses font souvent la une des magazines à potins avec leurs amours, leurs divorces, leurs victoires et leurs défaites. Même s’ils vivent dans un monde plus luxueux que la plupart des lecteurs de la presse people, les nouvelles concernant leurs joies et leurs déboires peuvent contribuer à rendre ces personnalités plus humaines qu’elles ne le paraissaient au temps où
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leur univers était inaccessible. Loin de l’image traditionnelle des princesses délicates et parfois capricieuses, la princesse Charlene a des épaules de nageuse qui témoignent de l’athlète qu’elle était, tandis que Kate Middleton semble dégager une simplicité toute naturelle. La psychanalyse et l’histoire peuvent nous fournir deux indices importants au sujet de cette fascination pour les princesses. Tout d’abord, selon certaines théories, le souvenir du pouvoir magique jadis attribué aux rois et aux reines est toujours enfoui dans l’inconscient humain. De partout à travers le monde, les rois et les reines étaient autrefois censés bénéficier de pouvoirs particuliers hérités des dieux, principalement des pouvoirs liés à la guérison et aux miracles. Ainsi, les rois britanniques étaient réputés être d’un grand secours pour les épileptiques. Bon nombre de cultures ont d’ailleurs considéré les rois et les reines comme des représentants terrestres de Dieu. Rien de surprenant alors à ce que leurs mariages aient une petite touche de magie. Des décors et des vêtements somptueux, de célébrissimes invités et, parfois même, quelques écarts de conduite pardonnés. Ainsi, Albert de Monaco s’est transformé juste avant ses noces en véritable Mr. Right aux yeux de plusieurs, lui qui était jusquelà connu pour ses enfants horsmariage et son caractère timide. Le mariage de William et de Kate a lui aussi eu droit à un petit coup de pouce magique. Ainsi, certains attribuent le succès retentissant de leur mariage… à Lady Di, la mère de William décédée de façon tragique en 1997: la bague de fiançailles offerte par William à sa promise
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est celle de Diana et le jeune prince ressemble à sa mère comme deux gouttes d’eau ! Malgré les récriminations concernant les dépenses astronomiques des mariages princiers alors que des plans d’austérité sont mis sur pied un peu partout en Europe, il y a de plus en plus d’amateurs de ce type d’événement dans le monde.
Un peu de psychanalyse Dans son ouvrage paru chez Pocket en 1999, Psychanalyse des contes de fées, Bruno Bettelheim expose que les contes retracent les angoisses infantiles. Les princes et les princesses représenteraient le moi idéal de l’enfant en croissance qui se cherche des repères. Donc, les mariages royaux, princesses et princes, reines et rois, auraient le pouvoir de nous propulser vers notre enfance. Le psychanalyste Bruno Bettelheim considère les contes pour enfants comme des récits initiatiques par lesquels l’enfant peut dépasser ses peurs et grandir. En ce qui concerne les somptueux mariages, l’inconscient leur attribue une signification très pointue : il représente l’espérance, l’espoir que le bonheur triomphera. Pour Carl Gustav Jung, psychologue, la noce finale célébrerait en vérité la réunion du moi, symbolisé par la princesse, et de la face sombre de la personne, personnifiée par le prince. De plus, il est facile de voir que les personnages de contes représentent, tout en subtilité, des modèles comportementaux. Si les petits garçons aiment les princes qui combattent les dragons parce que ces personnages les aident à bâtir leur narcissisme, les petites filles, quant à elles, s’identifient aux princesses, ce qui peut représen-
http://www.tunisie-mag.com/stars-actualite/mariage-royal-prince-william-et-kate-middleton-a-westminster
Le mariage de Kate Middleton et du Prince William a ravivé la passion du public pour la royauté. ter leur désir de s’affirmer, d’être meilleures que leurs amies et de supplanter leur mère. Dans les contes, le nombre de paysans est beaucoup plus élevé que le nombre de membres de la noblesse. Alors, pourquoi retenons-nous princesses et gentilshommes plus que les autres? Pour Jung, la réponse est très simple : les personnages de la cour sont beaucoup plus excitants pour les lecteurs que les protagonistes issus d’une condition plus inférieure. De plus, il serait possible de voir des images particulières à travers ces personnages. Ainsi, les princesses seraient des expressions de l’image du féminin cachée à
l’intérieur de tous les hommes tandis que les princes représenteraient la composante virile des femmes. Jung ne serait pas d’accord avec la comparaison que la presse a souvent faite entre Kate Middleton et la Belle au Bois Dormant parce qu’elle a attendu William très longtemps. Pour lui, la Belle au Bois Dormant symbolise les potentialités cachées en chaque individu et dont chacun doit prendre conscience. Les contes sont donc un élément essentiel à la construction de l’enfant et ils continuent de nous faire rêver, à l’âge adulte, à travers les véritables familles royales et tout ce qui les entoure.
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Le Mouvement des associations générales étudiantes de l’Université du Québec à Chicoutimi, plus simplement le MAGE-UQAC, est l’association principale à l’UQAC. Vous êtes membre d’office de cette grande organisation qui assure la défense de vos droits et intérêts. Une vie de campus dynamique, plus de 100 emplois dans ses services, des partys continuels, la vitalité des associations de programme, la participation aux différentes instances académiques font notamment partie des activités journalières du MAGE-UQAC.
Le Carré rouge, le symbole d’une année historique La hausse des frais de scolarité, annoncée par le gouvernement dans son dernier budget, augmentera la facture étudiante de 1 625 $ entre 2012 et 2017. Défendre l’accessibilité aux études sera, durant cette année, l’une des campagnes majeures que mènera le MAGE-UQAC. Dans le cadre de cette campagne, nous invitons tous et chacun à porter un carré rouge, symbole de l’endettement étudiant et de la perte d’une des valeurs les plus importantes que le Québec s’était donné lors de la Révolution tranquille : l’accessibilité aux études. Une photo de vous avec le carré rouge pourrait faire partie d’une exposition photos au Café Cambio en novembre et lors du 4 à 7 du recteur pendant la rentrée scolaire. Visitez la page Facebook du MAGE-UQAC afin de voir ceux qui prêtent déjà leur visage à la cause et ajoutez-vous au nombre pour démontrer votre appui! Un kiosque de prise de photos sera aménagé le mardi 30 août de 16 h à 19 h dans la cour intérieure. Cette année sera une année historique, parce qu’ensemble, nous la rendrons historique!
L’UQAC gonfle le prix de ses stationnements L’UQAC nous inflige cette année une augmentation de 58% des frais de stationnement pour les étudiants, les faisant passer de 76 $ à 120 $ par an. De plus, le communément appelé «parking des pauvres», situé près du Bistrot du Fjord, qui était gratuit dans le passé, sera dorénavant un espace de stationnement à 76$. Ces décisions ont été prises par l’UQAC sans passer par le comité consultatif qui avait jadis été créé afin de veiller à ce que l’argent amassé soit investi dans l’intérêt de tous : étudiants, enseignants, employés de l’UQAC, etc. Le MAGEUQAC dénonce ce manque de communication de la direction de l’UQAC et demande à ce que les frais de stationnement soient gelés jusqu’à ce que soit rétabli le comité consultatif pour que celui-ci se penche sur la question. C’est un dossier à suivre!
plans de cours Encore cette année, n’oubliez pas de bien lire vos plans decours. Il s’agit d’un contrat entre vous et votre enseignant qui peut s’ajuster au besoin et dont le principal but est de vous aider à mieux réussir votre projet d’études. Si vous avez des questions sur celui-ci, parlez-en avec votre enseignant ou venez rencontrer Maxime, votre vice-président aux affaires pédagogiques, au bureau du MAGE-UQAC.
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L’UQAC se lance dans le cheerleading Le cheerleading scolaire a connu un développement considérable au Saguenay−Lac-Saint-Jean depuis les 10 dernières années. Presque toutes les écoles secondaires et cégeps de la région possèdent maintenant leur équipe. À partir de cet automne, l’UQAC suivra le courant puisqu’une équipe de cheerleading universitaire défendra notre institution face aux équipes des autres universités (Laval, Sherbrooke, Montréal, UQTR et UQAM).
scolaires comme ceux de CharlesGravel, du Séminaire de Chicoutimi et de l’Odyssée Dominique-Racine/ Lafontaine, nous a convaincu d’aller en ce sens, car il y a là un bassin d’athlètes très intéressant pour notre nouvelle équipe ». M. Thériault ajoute que de multiples démarches ont été entreprises pour démarrer une équipe de cheerleading depuis 2009. Celles-ci se sont avérées infructueuses à chaque fois, puisque le nombre minimal d’inscriptions requises, soit 30, n’avait pas été atteint.
Félix Tremblay Journaliste Selon Luc Thériault, responsable des sports d’excellence à l’UQAC, il n’y a pas que la popularité du cheerleading dans la région qui a pesé dans la balance pour l’instauration d’une équipe de cheerleading universitaire. « Depuis le retour des INUK en 2006, nous essayons de développer les sports universitaires à l’UQAC, tout en prenant en considération les effectifs et les ressources que nous avons à travers la région. Comme le cheerleading connaît une croissance soutenue depuis 2000, il était tout à fait naturel pour nous de procéder à la mise sur pied d’une équipe de ce sport », a-t-il mentionné.
Faire preuve de patience
au début mai. C’est très bon, car il n’en manque pas beaucoup pour atteindre le chiffre magique (30). Les intéressés devront faire vite, car ils ont jusqu’au début du mois d’octobre pour donner leur réponse ». M. Thériault souligne aussi que des efforts supplémentaires seront donnés au cours du prochain mois afin de recruter des garçons au sein de cette équipe, et ce, pour des raisons de sécurité. En effet, la présence d’un certain nombre d’athlètes masculins permet la réalisation sécuritaire des chorégraphies les plus complexes.
L’équipe de cheerleading des Tout comme ce fut le cas lorsque INUK prendra part à quatre compéles autres équipes des INUK ont été titions qui se tiendront entre la fin mises sur pied, la patience sera pri- novembre et la fin mars. Toutefois, mordiale. Dans le cas du cheerlea- l’UQAC n’aura malheureusement ding, la même recette sera appliquée pas le privilège d’être l’hôte de l’une à la lettre, si l’on se fie aux propos de d’entre elles. Le vrai camp d’entraîneLuc Thériault. « Pour le cheerleading, ment des cheerleaders aura lieu en on va prendre le temps de solidifier septembre et se tiendra au Centre notre structure, afin de pouvoir partir Sagym. du bon pied. C’est pour cela que nous nous sommes adjugé les services d’Éric Guillén, qui est le meilleur entraîneur de la région et l’un des plus respectés aux niveaux québécois et canadien. Sa crédibilité nous a permis d’attirer pas moins de 22 personnes au camp Derrière la qualité de vie des Québécois, il y a des que nous avons organisé
Photo : Dominique B. Gagné
Luc Thériault, responsable des sports d’excellence à l’UQAC, a permis de démarrer une équipe de cheerleading universitaire à l’UQAC cette année.
on veut ton talent
« Cependant, ce n’est pas l’unique raison qui a motivé notre décision, a poursuivi Luc Thériault. En effet, la présence de solides programmes
carrières pleines de défis.
CaMPaGne annuelle De ReCRuteMent autoMne 2011 tu termines tes études universitaires d’ici août 2012? tu es titulaire d’un diplôme d’études universitaires et tu étudies toujours à temps plein? les grands enjeux sociaux, économiques et culturels du Québec t’interpellent? tu désires te réaliser tout en te sentant utile à la société? ne manque pas la campagne annuelle de recrutement universitaire de la fonction publique québécoise, qui se déroulera du 12 septembre au 7 octobre 2011. en plus d’offrir des carrières pleines de défis, le gouvernement du Québec te propose des conditions de travail avantageuses et de multiples possibilités : un aménagement souple du temps de travail, des activités de formation ainsi que la possibilité de travailler dans différents secteurs, ministères et organismes ou régions du Québec. tu es talentueux et intéressé à apporter ta contribution… Consulte le site Web (www.carrieres.gouv.qc.ca) pour t’inscrire en ligne ou pour avoir plus de détails. tu peux aussi te renseigner auprès du service de placement de ton établissement d’enseignement.
on t’attenD!
Inscris-toi avant le 7 octobre et viens nous visiter le 2 novembre prochain à la journée de l’emploi 2011 de l’uQaC.
CaRRIeRes.Gouv.QC.Ca
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Plus de 2 000 $ à gagner!
Tirage lors du 4 à 7 du recteur (mardi 30 août) Présence obligatoire Coupons de participation disponibles au centre social les lundi 29 et mardi 30 août - Prix de 500 $ de la caisse Desjardins de Chicoutimi; - Prix de 500 $ de la Campagne majeure de développement 2008-2013 de l’UQAC-FUQAC; - Prix de 250 $ du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQAC; - Un trimestre en exemption de frais de scolarité.
LUNDI 29 AOÛT 9 h à 16 h Salon étudiant Centre social 11 h Ouverture du chapiteau Cour intérieure 11 h à 13 h Défi des INUK Cour intérieure 11 h 30 à 13 h $ 3,50 Dîner tacos Cour intérieure 7 à minuit « Atomic old school » BARUQAC
MARDI 30 AOÛT 9 h à 10 h « Pause SAE » Café et biscuits gratuits offerts par les Services aux étudiants Centre social 9 h à 12 h Rencontre « Entre deux cours, tu pourrais faire quequ’chose … » P0-5000 (Voir horaire par module) 11 h Ouverture du chapiteau Cour intérieure 11 h 30 Dîner souvlaki Cour intérieure
50 $
3,
14 h à 16 h « Plaisir glacé » Crème glacée offerte par l’ADUQAC Centre social 16 h 4 à 7 du recteur Hot dogs, maïs et crêpes gratuites Musique d’ambiance Cour intérieure
MERCREDI 31 AOÛT 9 h à 12 h Rencontre « Entre deux cours, tu pourrais faire quequ’chose … » P0-5000 (Voir horaire par module) 11 h Ouverture du chapiteau Cour intérieure $ 11 h 30 3,50 Méchoui Portion généreuse Premier arrivé, premier servi! Cour intérieure
11 h 45 à 12 h 45 Démonstration et initiation à la danse Swing avec « Saguenay Swing » Cour intérieure
JEUDI 1ER SEPTEMBRE 11 h Ouverture du chapiteau Cour intérieure 17 h Pizza, ailes $ de poulet 3,50 et nachos Rencontre des associations étudiantes Cour intérieure À compter de 20 h Avant-show BARUQAC 22 h 30 « Les Vulgaires Machins » Le show à ne pas manquer! 5$ Carte étudiante obligatoire Centre social
16 h à 19 h « Activité mystère » Compétition amicale entre association étudiante Cour intérieure 7 à minui « Les Gouroux du Rock » BARUQAC
17 h 15 Tirage des prix de la Rentrée PRESENCE OBLIGATOIRE Cour intérieure 7 à minuit « Phil Brach » BARUQAC
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* Vous devez avoir cumulé 30 crédits ou plus dans votre baccalauréat en génie ou être inscrit à plein temps dans un programme de cycle supérieur (certaines conditions s'appliquent).
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