Griffonnier082 20septembre2012

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Improvisation tous les mercredis

517, rue Racine Est, Chicoutimi 418-545-7272 Près du Cégep et de l’Université

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No 82 - le jeudi 20 septembre 2012 - 3000 copies - gratuit

Plus de nouvelles

sur CEUC.ca

Île de la Réunion Un séjour d'études qui dépayse page 9

Soulager ses problèmes par l'alimentation page 7 page 8

Tour d'horizon de l'univers de Patrick Sénécal page 10 publié par les Communications étudiantes universitaires de Chicoutimi (CEUC)

Personne ne rivalise avec nos burgers. Personne. 460, rue Racine Est, Chicoutimi / 418 690.5029 - rougeburgerbar.ca

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Pas facile la rentrée pour les étudiants internationaux! L’UQAC accueille environ 600 étudiants internationaux de 50 nationalités différentes sur le campus. Les étudiants français représentent 40 % de la clientèle étrangère et 20 % sont des étudiants chinois. Monica Jean Journaliste Imaginez que vous rentrez à l’école des sorciers. Vous constatez, arrivés sur place, que les gens se transportent à l’aide de balais volants et que l’on mange de la tarte aux citrouilles en toutes saisons. Vous seriez certainement déstabilisés et ce serait normal. Il vous faudrait un bout de temps pour vous adapter à votre nouvelle réalité. C’est ce que vivent les étudiants internationaux. Outre la paperasse préparatoire à leur entrée au pays, les étudiants sont confrontés à plusieurs surprises qui bouleverseront leurs habitudes de vie.

L’alimentation Pensez juste aux heures de repas. Ce ne sont pas les mêmes en France, par exemple, et on ne mange pas la même chose quand nous déjeunons en Chine. Malgré la diversité d’ingrédients qu’on retrouve dans nos épiceries, beaucoup

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d’aliments que les étudiants ont l’habitude de consommer ne se retrouveront pas sur les tablettes.

La densité de population Un des chocs pour la plupart des étudiants, c’est la densité de personnes dans les lieux publics. Par exemple, si vous venez de la Chine où la densité de la population est élevée, arriver à Chicoutimi c’est comme être dans un Far West désert.

vivent de l’isolement, ce qui ne rend pas leur séjour facile. Pourtant, les deux parties auraient fort à gagner s’ils échangeaient ensemble. L’UQAC offre un programme de jumelage qui est offert pour favoriser l’échange

entre étudiants internationaux et étudiants québécois. Que vous cherchiez à créer des liens ou à découvrir une nouvelle culture, cette expérience sera sans doute enrichissante. Pour les étudiants internationaux,

c’est une occasion de favoriser leur intégration et de tisser des liens avec d’autres étudiants québécois. Si le jumelage vous intéresse, vous pouvez vous inscrire en complétant un formulaire au local P1-4060.

La température hivernale Pour les personnes étant habituées à la chaleur des pays du sud, l’hiver c’est freete! De plus, ces personnes n’ont pas l’habitude de porter un manteau à doublure, pas plus que nous avons l’habitude de porter un habit d’Esquimau.

Socialisation S’ajoute également les salutations différentes et la manière d’aborder les gens qui diffèrent selon les cultures. La plus grande difficulté réside du côté linguistique pour les étudiants qui ne parlent pas français couramment. Il s’agit d’une véritable barrière qui contribue à l’isolement. Face à ces difficultés, il est plus facile de se regrouper avec ceux avec qui l’on partage des similitudes. Après tout, vous feriez pareil si vous rencontriez un Québécois dans un autre pays. C’est pourquoi les étudiants internationaux et les étudiants québécois ne se mélangent pas beaucoup. D’ailleurs, beaucoup d’étudiants internationaux

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Photo : http://www.blogues.ulaval.ca/wp-content/uploads/2012/07/1065218961.jpg

L’UQAC offre un programme de jumelage qui est offert pour favoriser l’échange entre étudiants internationaux et étudiants québécois.

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Une première grève étudiante internationale Des étudiants de partout à travers le monde s'uniront le 18 octobre et du 14 au 21 novembre pour dénoncer les symptômes que connaît actuellement la grande majorité des systèmes d'éducation, soit les coupures budgétaires, la hausse des frais de scolarité, le déclin démocratique, la pression des administrations sur les étudiant(e)s et les professeur(e)s et l'augmentation de l'endettement scolaire.

Mathieu Bisson Journaliste Détrompez-vous, le Québec de 2012 n'est pas une anomalie historique, encore moins un cas isolé. Selon l'Internatio-

nal Student Movement (ISM), 45 manifestations liées à la lutte pour une éducation émancipatrice et gratuite ont été répertoriées pour le seul mois de juin 2012 dans plus de 40 villes. Le Free educational movement Marburg (FEMM) et le Student movement of University of Marburg (SMUM) en Allemagne, deux organisations non partisanes et autonomes, souhaitent contribuer au transfert d'informations entre les organisations étudiantes de partout à travers le monde. Plus concrètement, ils coordonnent une action mondiale le jeudi 18 octobre ainsi qu'une grève étudiante mondiale du 14 au 21 novembre. Ces actions auront pour but de promouvoir une éducation gratuite et émancipatrice.

le dicte des politiques publiques orientées vers une privatisation croissante aux niveaux régional et international. Selon l'ISM, à travers cette logique marchande, les connaissances et les gens sont considérés comme des capitaux. Les structures et les orientations des universités seraient ainsi forcées de répondre à la demande du mar-

ché, de telle sorte que l'émancipation individuelle et collective se trouve brimée. Puisque le système économique est « global », c'est globalement et en unissant leurs forces que non seulement les étudiants du monde entier, mais également tous ceux et celles qui subissent les effets

pervers de l'économie de marché, doivent résister selon l'ISM. Au-delà de la résistance et de la lutte pour un système public, l'organisation veut créer « une autre éducation » visant d'abord l'émancipation de l'individu et de la société. Rien n'est encore prévu à l'UQAC dans ce dossier.

Selon les membres du FEMM, ces « symptômes » que subit la quasi totalité des systèmes d'éducation sont dus au système économique mondial basé sur la compétition, laquelPhoto : http://www.emancipating-education-for-all.org

FSR 02 : 4e édition

« Il était une voix, la région »

Le comité de coordination du Forum social régional du Saguenay–Lac-Saint-Jean (FSR 02) se prépare pour une quatrième édition, qui aura lieu les 11, 12 et 13 octobre au Cégep de Jonquière. Cette année, le slogan « Il était une voix, la région » donnera le ton à cet événement citoyen. Mathieu Bisson Journaliste

Les forums sociaux, dont le slogan le plus connu est « un autre monde est possible », arpentent la planète en quête d'idées nouvelles et de pratiques innovatrices dans tous les domaines possibles et imaginables. Ils ont commencé avec le premier Forum social mondial (FSM) à Porto Alegre, au Brésil, en 2001, où un espace de réflexion et d'action autonome et autogéré s'était organisé en opposition au néolibéralisme. Ce fut à la fois le prolongement et la concrétisation d'un mouvement social international déjà existant

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Des étudiants de partout à travers le monde s'uniront le 18 octobre et du 14 au 21 novembre pour dénoncer les symptômes que connaît la grande majorité des système d’éducation.

et qui en englobe plusieurs autres, l'altermondialisme. Si l'expérience brésilienne a pu rassembler des libres penseurs de partout à travers le monde, le FSR peut se vanter d'en rassembler du Saguenay–Lac-Saint-Jean – et d'ailleurs – depuis bientôt six ans. Initié par des participants du premier FSM, le FSR fonctionne par auto-programmation, ce qui assure une ouverture et une liberté quasi totale pour y présenter des activités, ateliers, conférences, spectacles et kiosques de vente ou d'information. Tout le monde peut y inscrire une activité librement et gratuitement via le site web du FSR 02 : www. forumsocial02.org. Le FSR tient ses origines d'un mouvement non partisan, progressiste et autonome. C'est donc avant tout un lieu de réflexion, de partage et de réseautage pour un monde plus juste, plus solidaire et durable.

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Québécois et fiers de l’être? 555, boulevard de l’Université Chicoutimi (Québec) G7H 2B1 Local P0-3100, Casier #25 Téléphone : Télécopieur : Courriel :

(418) 545-5011 poste 2011 (418) 545-5336

journal_griffonnier@uqac.ca

Rédactrice en chef :

Nancy Desgagné

Graphiste :

Annie Jean-Lavoie

Publicité :

Henri Girard

Montage de la une :

Annie Jean-Lavoie

Correction :

Nancy Desgagné

Journalistes : Frédéric Beaudry-Grenier Mathieu Bisson Josie-Ann Bonneau Isabelle Dakin Sarah Gaudreault Jean-Daniel Genest Guillaume Girard Robin Fortier Monica Jean Félix Tremblay Mylène Truchon Sabrina Veillette Illustratrice :

Laurie Girard

Impression :

Imprimerie le Progrès du Saguenay

Tirage :

3000 copies

Les propos contenus dans chaque article n’engagent que leurs auteurs. - Dépôt légalBibliothèque Nationale du Québec Bibliothèque Nationale du Canada Le Griffonnier est publié par les Communications étudiantes universitaires de Chicoutimi (CEUC).

Prochaine parution : Le jeudi 25 octobre 2012 Tombée des textes : Le vendredi 12 octobre 2012, 17 h Tombée publicitaire : Le mardi 16 octobre 2012, 17 h

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À la suite de l’assaut de Richard Henry Bain le 4 septembre au Métropolis pendant le rassemblement du Parti Québécois, plusieurs questions demeurent sans réponse. Si on met de côté l’aspect purement « sécuritaire » de l’incident qui occupe largement les médias et la Sûreté du Québec depuis, que reste-t-il comme élément pour nous aider à comprendre l’objectif visé par Bain? Isabelle Dakin Journaliste Des hypothèses à l’emporte-pièce ont fusé de toute part dans les micros de certaines radios venant, dans certains cas, de la bouche de politiciens défaits lors des élections. « C’est la faute du climat malsain généré par les manifestations étudiantes », a d’ailleurs lancé l’un d’entre eux dont je tairai le nom. Les étudiants ont beau avoir le dos large, il y a des limites à vouloir remplir leur sac-à-dos déjà trop lourd. À n’en point douter, les citoyens de la métropole ont eu leur lot de désagréments tout au long de ce Printemps Érable. Cependant, le geste de Bain nous révèle un malaise profond qui va bien au-delà d’une banale « écoeurantite aigüe » des manifestants. On a bien beau dire que le monsieur est gravement perturbé mentalement, reste que l’acte était dirigé contre une cible bien précise : la fierté québécoise. Incarnée par une « première première ministre », avouez que cette fierté a de quoi faire perdre la boule à plus d’un extrémiste de droite anglophone vivant au Québec…! De ce point de vue, Bain n’est que le représentant d’un sen-

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timent d’hostilité exacerbé par la répétition et, surtout, l’association des mots « violence » et « intimidation » au PQ pendant toute la durée de la campagne électorale. Malheureusement, un pas de trop a été franchi. Et ce pas dépasse largement les mots mitraillés par l’ex-premier ministre envers le Parti québécois. Outre le devoir de faire du Québec une terre d’accueil sympathique aux nouveaux arrivants, nous avons maintenant celui de nous réapproprier nos valeurs profondes qui font de cette province un lieu particulier, bien différent du reste du Canada. Mais avant tout, nous avons le devoir d’être fiers de ce que nous sommes. Ni trop à gauche, ni trop à droite. Ni trop « mous » comme dirait l’autre, ni trop durs dans nos politiques relatives à l’identité. De toute façon, admettons-le, la

fierté d’être Québécois ne se transmet pas à grands coups de loi. Elle se cultive dans nos rapports à l’autre, mais aussi dans l’image que nous avons de nous-mêmes et dans celle

que nous voulons projeter. En ce sens, la question que nous devons mettre sur la table aujourd’hui devrait être celleci : que signifie être Québécois en 2012?

Photo : http://oilq.org/fr/node/12372

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Divers Au royaume des DVD Le monde vidéoludique, depuis sa création, a toujours eu des barrières pour un partage libre partout dans le monde. Encore aujourd’hui, ce monde est séparé en deux pôles : le NTSC et le PAL/SÉCAM. Jean-Daniel Genest Journaliste

Ces dernières sont des normes technologiques développées pour la diffusion de contenu analogique (câble, onde radio et connections analogiques comme le RCA) sur les télévisions. Mais depuis l’arrivée des contenus numériques, tels que le CD et le DVD, ces barrières ont pris un coup de vieux. À la sortie des DVD, pour limiter les exportations et ainsi garder le contrôle sur les dates de sortie et le prix des produits, l’industrie du film a décidé de Votre appareil pouvant lire les DVD a été configuré pour lire uniquement le contenu des disque commercialisés créer des régions de commer- dans votre zone. cialisation. Ceci a eu pour effet d’engendrer des désagréments lecteur se configurera pour ne la régionalisation du contenu. à ceux qui voyagent, étudient lire, à l’avenir, que du contenu Cette méthode n’est pas recomde la zone 4. mandée pour tous les utilisaou habitent à l’étranger. teurs puisqu’il faut s’y connaître Il existe quelques solutions en la matière pour l’appliquer. Le monde a été divisé en huit régions. Dans chacune pour contourner le problème. Depuis l’apparition des des régions, tous les appareils Il y a, premièrement, l’achat pouvant lire les DVD (consoles, d’un lecteur capable de lire des contenus numériques sur supordinateurs, lecteurs, etc.) ont contenus de toutes les zones. port comme le DVD, les géants été configurés pour lire unique- La compagnie Sony, justement, du monde vidéoludique ont ment le contenu des disques internationalise de plus en plus cherché à contrôler davantage de la région où ils ont été com- ses appareils, dont la PlaySta- l’accès à leurs produits. Cepenmercialisés. Certes, beaucoup tion 3. Il existe aussi des logiciels dant, même si le royaume des d’appareils peuvent lire les films capables de lire n’importe quel DVD est découpé en plusieurs provenant d’autres régions que contenu, et ce, peu importe son fiefs, est-ce une mauvaise applila leur. Cependant, ils ont un origine, comme VLC, un logiciel cation de l’expression « diviser nombre de lectures maximales facile à trouver sur le net, gratuit pour mieux régner » ? Est-ce et si ce dernier vient à être dé- et simple à installer. Finalement, que cette division laisse plupassé, l’appareil se paramétrera il y a la modification du lecteur. tôt une chance à l’ennemi, soit à la zone du dernier film étran- Celle-ci consiste à installer une le contenu en direct sur le net ger qui a été lu. Bref, si le dernier puce ou un logiciel pour outre- comme les films sur iTunes ou disque provenait de la zone 4, le passer les limites qu’impose Illico ?

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Comme un papillon écrasé sur l’asphalte Frédérick Beaudry-Grenier

Désarticulé, je subsiste sur l’asphalte bouillant Dans l’inertie complète, je n’attends plus rien qui ne vaille Dans le silence d’un songe éveillé, je me souviens de… Non, ce n’était qu’un vague souvenir de mon inconscient Un papillon, brisé et fragile, gît à mes côtés Il n’abandonne pas son duel perdu depuis longtemps Malgré ses cassures et son battement d’ailes saccadé Sa rage de vivre me donne le goût d’être heureux Cette rencontre absolue mène mes maux vers le néant Alors que l’odeur agressante du goudron diminue Des spasmes me secouent, afin de me ramener à la vie Je bouge au même rythme que les ailes du papillon Respirer me fait mal, mais je dois oublier que mon souffle est court Si je veux connaître le nirvana et sa plénitude À l’unisson, moi et mon compagnon respirons au gré des minutes Juste une dernière fois, avant la grande finale de nos corps meurtris Moi, chenille humaine J’attends la fin de ma gestation Pour quitter ce cocon de goudron vers de nouveaux continents Je veux renaître une deuxième fois

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La colocation: quoi faire pour que tout fonctionne bien? La rentrée vient tout juste de commencer et vous avez probablement votre logement ou ça ne saurait tarder du moins. Que faire lorsque notre budget est plutôt limité et que nous étudions à l'extérieur? La colocation peut allier économie et le plaisir de vivre à plusieurs. Par contre, comment faire en sorte que tout se déroule bien?

amis? Pas nécessairement, un pensez-y bien, car bien des amitiés se sont brisées…

Les tâches ménagères Il est important de toujours conserver les pièces communes propres (cuisine, salle de bain, salon), car cette habitude démontre du respect. Cela implique donc de faire sa vaisselle régulièrement et de ne pas laisser trainer ses effets personnels. Si vous le désirez, prévoyez un horaire de ménage. Un conseil : il faut que ce soit la même journée, car sinon, tout ne sera pas propre en même temps.

Sarah Gaudreault Journaliste

Les invités

Le choix des colocataires Il est très important de bien choisir ses colocataires pour éviter un déménagement précipité. Voici des choses qu’il serait important de connaître au sujet de votre colocataire avant de vous installer ensemble : son occupation (étudiant, salarié, etc.), son âge (les grandes différences d'âge impliquent plus de difficultés), ses loisirs (bruyant ou non par exemple), son rythme de vie (s'il vit de nuit et l'autre de jour, très difficile de ne jamais déranger l'autre…). Est-ce une bonne idée de vivre avec ses

Toujours aviser à l’avance si une soirée va avoir lieu et vérifier que ça ne dérange pas un colocataire, notamment s'il a un examen le lendemain matin… Il est aussi important d’établir des règles concernant les petits amis et les petites amies: peuvent-ils (elles) rester la fin de semaine? À discuter!

Paiement de comptes et loyer Prendre arrangement avec le propriétaire pour payer sa part et ne pas payer celle de notre colocataire, c’est plus simple ainsi. Il est aussi conseillé d'ap-

poser tous les noms des locataires sur les comptes (Internet, câble, téléphone, etc.) et de ne pas oublier de les payer à temps.

Soirée conviviale Pour finir, il est intéressant de se prévoir des soirées entre colocataires. On peut par exem-

ple faire découvrir un plat de notre coin de pays, regarder des films à la télévision, jouer aux cartes, etc. Bref, avoir du plaisir ensemble!

Le sport peut vous sauver la vie Selon le site Internet de la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC, l’activité physique pourrait littéralement vous sauver la vie. La pratique régulière d’une activité physique peut aussi aider à prévenir et à contrôler les facteurs de risque comme l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie, le diabète de type 2, l’ostéoporose, certains types de cancer et l’obésité. Nancy Desgagné Journaliste L’Agence de la santé publique du Canada a demandé à la Société canadienne de physiologie de l’exercice de revoir les lignes directrices canadiennes en matière d’activité physique. Ainsi, en suivant les récentes données, les spécialistes recommandent d’accumuler au moins 150 minutes d’activité physique d’aérobie d’intensité modérée à vigoureuse en segments de 10 minutes ou plus. Comment peut-on évaluer si une activité est modérée ou vigoureuse? Voici comment sont décrits ces deux types d’activité. Tout d’abord, les activités modérées vous réchauffent et augmentent votre respiration encore plus après une

courte période de temps. Dans cette catégorie, on retrouve la marche rapide, la randonnée à vélo, le râtelage des feuilles, l’aquaforme, la natation et la danse. De leur côté, les activités vigoureuses vous font respirer à fond et transpirer. Il peut s’agir par exemple de l’aérobie, du jogging, du hockey, du basketball, de la natation rapide et de la danse rapide. Afin d’en soutirer le maximum de bienfaits, répartissez vos activités sur plusieurs jours de la semaine. Il est aussi bénéfique d’ajouter des activités de musculation et de développement de la masse osseuse en utilisant les grands groupes musculaires au moins deux fois par semaine. De plus, la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC souligne qu’en ajoutant davantage d’activité physique à ses habitudes quotidiennes, on peut aussi aider à réduire son niveau de stress, augmenter son énergie et améliorer son sommeil comme sa digestion. Moins de stress et plus de sommeil? C’est parfait pour les étudiants! Les avantages de l’activité physique peuvent se faire ressentir dès la première semaine d’activité régulière. Par

exemple, votre pression artérielle peut commencer à diminuer et vous pourriez vous sentir plus énergique et plus détendu. Après trois mois, vous pourriez vous sentir en meilleure santé, avoir une meilleure posture et un meilleur équilibre, des muscles et une ossature plus forts, une plus grande confiance en vous et une vision plus positive de la vie. Il est préférable de combiner l’activité physique à l’adoption d’un mode de vie sain, c’est-à-dire éviter le tabagisme, les excès alimentaires et une trop grande consommation d’alcool. Vous pourriez mélanger et combiner certaines activités, selon les circonstances, le temps et l’énergie dont vous disposez ce jour-là. Une journée, vous pourriez choisir de jardiner pendant une heure, le lendemain, faire du vélo avec des amis et le jour suivant, un cours de yoga. Il n’existe pas de recette toute faite, il suffit de pratiquer l’activité que vous choisissez pendant une durée qui correspond à son intensité. Et avec le temps, une fois que l’activité physique fera partie de vos habitudes quotidiennes, vous voudrez probablement en faire plus que le minimum requis.

Photo : Sarah Gaudreault

La colocation peut être très agréable, mais il faut savoir éviter les problèmes avant qu’ils se pointent le bout du nez.

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Bouffe à la rescousse Poutine, biscuits, tablettes de chocolat, fromage en grains... c'est sur ces aliments que vous vous ruez lorsque les examens approchent ? Vous comptez donc sur le comfort food. Le dictionnaire Webster définit le comfort food comme étant toute nourriture ou boisson vers quelqu'un se tourne pour obtenir un soulagement temporaire, de la sécurité ou de la récompense. Mais comment un hamburger au fromage peut vous donner, en une bouchée, l'impression que tous vos problèmes se sont envolés ? Sabrina Veillette Journaliste

Les armes secrètes du comfort food seraient l'ocytocine

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et la sérotonine. La sérotonine, qui conduit à un sentiment de bien-être, serait libérée lors de la consommation d'amidon et de sucre. L'ocytocine, quant à elle, est stimulée par la consommation d'aliments salés. Pour ceux et celles qui chercheraient à marier comfort food et choix équilibrés, sachez que vous ne pourrez tromper longtemps votre cerveau: une étude menée sur des souris a démontré que la variante la plus calorique amenait une plus grande sensation d'apaisement, réflexe primitif qui nous conduisait à faire des réserves en prévision des périodes de jeûne prolongé. Les aliments qui augmentent notre tour de taille, plus sécurisants parce qu'ils nous permettent de nous bâtir une armure adipeuse? Pour ceux et celles que cette théorie effraierait, sachez que l'ocytocine est aussi stimulée par les orgasmes et les câlins. Choisissez votre poison!

food ? Tout le monde ! Hommes, femmes, tout le monde raffole du comfort food en situation de stress. La notion de genre a cependant une importance lorsqu'il est temps de choisir la nourriture en question. Selon une étude menée par Brian Wansink de l'Université Cornell, les femmes préféreraient les collations qui leur apportent du réconfort tandis que les hommes se tourneraient davantage vers des repas complets pour les sécuriser. Les femmes éprouveraient d'ailleurs davantage de culpabilité lors de l'ingestion de tels aliments. L'âge semble aussi détenir une certaine importance puisque les jeunes auraient tendance à se tourner vers des aliments où la saveur est très concentrée, goût qui semble se perdre avec l'âge. La culpabilité vis-à-vis ces aliments réconfortants, mais pas toujours sains, semble également s'estomper avec l'âge.

Des préférences différentes

En alliant biologie et gourmandise, le comfort food peut donc se révéler un de vos meilleurs alliés pour surmonter les petits et les grands tracas

Qui sont les principaux consommateurs de comfort

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de la session. Et pour brûler les quelques traces que cette amusante méthode peut avoir laissé

sur vos hanches, n'oubliez pas que le sport est lui aussi un excellent anti-stress.

Hommes, femmes, tout le monde raffole du comfort food en situation de stress.

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Nos étudiants autour du monde

Vivre au rythme de l’Île de la Réunion Poursuivre ses études sur une île paradisiaque, c’est possible? Et comment! C’est ce qu’a vécu Manon Bordeleau à la session d’hiver 2012. L’étudiante à la maîtrise en gestion des organisations à l’UQAC a fui la grisaille hivernale pour suivre ses cours à l’Île de la Réunion, dans l’océan Indien. Nancy Desgagné Journaliste

tandis que Saint-Denis ressemble davantage à une grande ville. « Ici, il y a eu de grosses manifestations pour protester contre la hausse du coût de la vie. Il y a eu des poubelles en feu et on nous demandait d’être prudent, raconte Manon Bordeleau. Je me sentais en sécurité, mais c’est comme dans n’importe quelle grande ville, tu ne fais pas exprès pour sortir seule le soir. »

L’Île de la Réunion est une toute petite île située à côté du continent africain, tout près de l’île de Madagascar. Elle est classée site naturel au Patrimoine mondial de l’UNESCO. On parle principalement français sur cette île de moins d’un million d’habitants.

En effet, Manon Bordeleau a pu constater que le coût de la vie était cher à l’Île de la Réunion : « Tout est en euro, et vu que c’est une île, le coût d’importation est élevé. C’est surtout la nourriture qui est cher. Par exemple, une mangue coûte la même chose qu’au Québec alors qu’il en pousse sur l’île ».

Manon Bordeleau avait déjà voyagé dans d’autres pays, mais étant donné la grande distance à parcourir pour accéder à cette île paradisiaque, elle considérait que tant qu’à s’y rendre, ce serait plus pertinent d’y séjourner un bon moment. Elle et son amoureux, qui étudiait au baccalauréat en plein air, sont donc partis s’installer pour une session dans le pays.

Formation scolaire

Une fois rendu sur l’île, le couple a été séparé. Elle étudiait à Saint-Denis et lui, à Saint-Pierre, à environ une heure d’autobus. Saint-Pierre est une ville plus tranquille près de la plage

L’étudiante a connu quelques difficultés à monter son cursus scolaire en tenant compte des équivalences avec les cours du Québec. « J’étais avec une école affiliée avec l’université. J’ai été obligée de faire plusieurs cours qui n’étaient pas en lien avec mon programme. Mais les autres Québécois qui étudiaient sur l’île n’ont pas eu de problèmes », explique-t-elle. Malgré tout, Manon Bordeleau se dit satisfaite de la formation scolaire reçue sur l’Île de la Réunion. « Au bout de la ligne, on voit de nouvelles méthodes d’enseignement et d’autres façons d’aborder la pédagogie.

Photos : Manon Bordeleau

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Je n’ai pas seulement vécu un programme d’études conventionnel, je vais avoir appris beaucoup plus, mentionne l’étudiante. J’ai constaté que le système français est beaucoup plus hiérarchique. Le professeur est en haut et après il y a l’étudiant. À l’UQAC, les professeurs sont plus accessibles et on peut discuter tandis que là-bas, tu ne poses pas de question et tu espères que le professeur ne te questionnera pas ».

soleil, donc il n’y a pas de problème, les gens sont de bonne humeur. »

Culture locale

Profitant de son séjour sur l’île, Manon Bordeleau a effectué plusieurs randonnées dans la nature. « C’est un endroit pour l’activité physique en plein air et c’est le paradis pour les amoureux du plein air. On n’a pas be-

Selon Manon Bordeleau, les gens de l’Île de la Réunion sont très ouverts sur le monde. « Ils sont habitués de côtoyer des gens de nationalités différentes puisqu’il y a beaucoup de gens qui viennent travailler sur l’île. On peut dire qu’il y a un gros roulement de gens », raconte l’étudiante. Elle a également entendu parler du Québec puisque Mike Lee, le candidat à Star Académie, était originaire de l’île. Certains Réunionnais connaissaient aussi François Pérusse, Céline Dion et les Têtes à claques.

L’étudiante a aussi dû s’habituer à l’heure créole : « Si quelqu’un arrive 30 minutes plus tard, il est à l’heure. Il n’y a personne qui arrive à l’heure à ses cours. On s’habitue quand on le sait. Les cours ne se terminent pas à l’heure non plus ».

Randonnées et rugby

soin d’aller loin pour trouver des endroits magnifiques. J’ai visité un volcan encore actif, le Piton de la fournaise, où il y avait de la lave qui fumait encore. J’ai fait de l’escalade, des randonnées et de la plongée sous-marine où j’ai croisé une tortue géante », se rappelle-t-elle. Grande sportive, Manon Bordeleau a été sélectionnée pour jouer au sein de l’équipe de l’océan Indien lors de la Coupe de France en rugby. L’équipe a terminé en quatrième position. « C’est la première fois que je jouais au rugby, mais j’ai fait d’autres sports avant, donc ça a aidé. Je suis restée amie avec mes coéquipiers et j’ai noué de beaux liens », conclut-elle.

Manon Bordeleau a reçu un accueil très sympathique de la part des habitants de l’Île de la Réunion. « Ils te disent salut dans la rue même s’ils ne te connaissent pas. Au début, on n’était pas habitué et puis, on s’est mis à saluer les gens qu’on croisait, explique-t-elle. Les gens sont là pour t’aider si tu demandes ton chemin, par exemple. Il fait toujours

Manon Bordeleau, étudiante à la maîtrise en gestion des organisations à l’UQAC, a fui la grisaille hivernale pour suivre ses cours à l’Île de la Réunion, dans l’océan Indien. • Journal Le

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Patrick Sénécal, à l’occasion du Salon du livre du Saguenay Lac St-Jean, fera un tour à l’UQAC le 27 septembre afin de rencontrer ses lecteurs - ou bien ceux qui se demandent ce que ça mange en hiver quelqu’un qui écrit de la littérature noire. Mylène Truchon Journaliste Aussi bien controversés qu’admirés, les écrits de Sénécal ont tous une caractéristique commune : ils captivent le lecteur et l’entraînent dans un état de « la-Terre-peut-bien-exploser-je-ne-bouge-pas-dece-lit-tant-que-je-n’ai-pas-suce-qui-va-se-passer-à-la-fin ». Pour ceux qui seraient intéressés à rencontrer l’homme derrière la plume, mais qui ne sont pas familiers avec ses écrits, voici un « petit vademecum de l’horreur » qui saura peut-être vous guider dans votre quête de l’épouvante.

À lire ABSOLUMENT Les Sept Jours du talion Bien meilleur que le film qui en découle, Les Sept Jours du talion est, selon moi, la plus grande réussite de Patrick Sénécal. Troublant à souhait, le lecteur se plonge dans la tête d’un père dont la jeune fille a été victime d’un viol. La violence n’y est jamais gratuite et y apporte son lot de malaises. C’est une lecture qui se fait d’un seul coup, certes, mais avec quelques pauses bien méritées pour se remettre de certains événements inattendus (c’est plus particulièrement le cas pour la gent masculine). Note globale : 5/5

À lire en se susurrant des mots rassurants Hell.com Internet nous a depuis longtemps dévoilé son côté

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Au cœur de l’horreur

ludique (« LOL un chat avec une moustache »). Néanmoins, Sénécal nous plonge dans le côté obscur du Web en nous mettant face à des atrocités jamais imaginées (qui sont encore pires que le « SkyYyblOoOG » que j’ai fait à 14 ans). Une fois de plus, le lecteur est forcé à rester éveillé jusqu’à la fin du roman. C’est donc à lire à une heure pas trop tardive. Note globale : 3.5/5

À lire si vous souhaitez ruiner les contes de votre jeunesse Aliss Qu’ont en commun Alice et les Rolling Stones ? « Sexe, drogue et rock n’ roll ! » Heureusement, Mick Jagger et Keith Richards s’en sortent mieux que l’héroïne de ce roman qui, plongée dans un univers complètement détraqué, cherche à s’y faire une place de choix. Le tout dégénère assez vite et on a alors tout le temps voulu pour s’inquiéter du sort de la jeune fille, dont le dernier des soucis semble être de se coucher tôt pour faire de beaux dodos. Note globale : 3.5/5

À lire si vous êtes tannés des télé-réalités Le Vide Apprécié du lectorat, le roman Le Vide est une lecture plus étoffée (environ 700 pages) qui se termine néanmoins à la vitesse de la lumière. L’intrigue y est assez présente et on se demande à quelques reprises : « Mais à quoi ça rime tout ça ? » La morale est probablement l’une des plus sombres offertes par Sénécal. À la fin, il y a de quoi se demander si Paris Hilton, avec son reality show, ne serait pas à la recherche du sens de la vie plutôt qu’à la recherche d’une meilleure amie. Note globale : 4/5

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À lire pour être dégoûté des échecs 5150, rue des Ormes

Également mis à l’écran, 5150, rue des Ormes présente lui aussi beaucoup plus de substance que son adaptation cinématographique. C’est d’ailleurs dans ce roman que l’on retrouve mon personnage préféré : Jacques Beaulieu. Fabuleusement détraqué et d’une folie exquise, il apporte toute sa substance au récit.

Pour plus de détails sur les écrits de Patrick Sénécal, vous pouvez vous rendre sur son site officiel, www.patricksenecal.net. Vous y trouverez une liste exhaustive de ses romans,

de même que des résumés. Patrick Sénécal sera au P0-5000 le jeudi 27 septembre 2012 de 12 h à 13 h. La rencontre est ouverte à tous.

Note globale : 4.5/5

À lire si vous avez la fibre littéraire Contre Dieu Patrick Sénécal se lance, à travers cette œuvre, dans une démarche tout à fait différente de ce qu’il avait l’habitude de faire par le passé. Le lecteur suit un père qui, à la suite de la mort de sa famille, devient de plus en plus instable. L’écriture est d’un lyrisme assez touchant et fait sauter la syntaxe habituelle. C’est à tenter si vous voulez être déstabilisé. Note globale : 4.5/5

Photo : http://www.lapresse.ca/arts/television/201104/04/01-4386420-la-webserie-la-reine-rouge-depatrick-senecal-sera-diffusee-en-mai.php

L'auteur Patrick Sénécal viendra rencontrer ses lecteurs le 27 septembre à l'UQAC.

Promenade au pays des géants! J’ai effectué une expédition de randonnée pédestre sur le magnifique sentier Les Caps dans le Parc national du Fjorddu-Saguenay (secteur Baie Éternité). Ce sentier extraordinaire symbolise la grandeur du fjord avec plusieurs points de vue magnifiques et grandioses dans un décor de mer

de montagnes jumelé à une extension d’océan. Il faut noter que cette section du Saguenay regroupe les plus hautes montagnes de la région et également les plus grandes profondeurs d’eaux dans le Saguenay soit environ 400 mètres. Le camping sauvage du secteur de Baie Éternité permet de cô-

toyer le plus grand cervidé du monde, l’orignal, qui vient s’alimenter des algues à marée basse… Également, la présence d’animaux marins comme le loup des mers, les cormorans, les huards et les goélands ajoute un volet multi splendeur au spectacle. (Robin Fortier)

Photo : http://monde.ccdmd.qc.ca/

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Travailler comme guide parlementaire à Ottawa

Une expérience incroyable dans un lieu des plus spéciaux

Pour une rare fois, je ne traiterai pas de mon domaine de couverture habituel, soit les INUK, mais bien de ma deuxième passion : la politique. Venant tout juste d’entreprendre la dernière année de mon baccalauréat avec majeure en science politique, j’ai eu l’immense privilège de pouvoir occuper, l’été dernier, l’emploi de rêve pour tous les jeunes maniaques de politique comme moi : guide parlementaire au Parlement du Canada. Félix Tremblay Journaliste Ayant été l’un des 35 heureux élus parmi les 250 personnes qui ont postulé pour ce poste et qui provenaient de partout au pays, je pouvais sentir dès le départ qu’il ne s’agissait pas d’un emploi étudiant comme les autres. Avant de nous retrouver dans la gueule du loup, mes 34 collègues de travail et moi avons pris part, du 29 avril au 10 mai, à une formation intensive au cours de laquelle nous nous sommes familiarisés davantage avec les multiples facettes de l’Édifice du centre du Parlement du Canada ou encore celles du système politique ou de l’histoire canadienne. Au cours de cette même période, nous avons eu la chance de rencontrer des conférenciers des plus intéressants, comme Andrea McCrady, le Carillonneur du Dominion, l’honorable Andrew Scheer, le Président de la Chambre des communes et son homologue du Sénat, l’honorable Noel Kinsella. Nous avons même eu la chance de rencontrer le Gouverneur général, Son Excellence le très honorable David Johnston, à Rideau Hall, sa résidence officielle, pour une réception officielle en compagnie de nos confrères de la Cour suprême et de l’Info-Tente. Par la suite, le 13 mai, c’était la première journée de travail officielle pour les guides d’été. Étant nerveux comme pas un, ma première visite fut avec un groupe de touristes de la région de VaudreuilSoulanges, une tournée qui s’est très bien déroulée. Ce fut

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d’ailleurs à l’image de la majorité de mes visites, en anglais et en français, que j’ai eu le plaisir de donner à des groupes de partout à travers le Canada et le monde, ce qui m’a permis d’admirer encore un peu plus la richesse culturelle de notre pays et de la planète au grand complet. Cet emploi m’a également donné la possibilité de contempler la riche histoire du Parlement, qui a été le lieu de travail de grands Canadiens comme Jeanne Sauvé, Roméo Leblanc, Brian Mulroney et Pierre-Elliott Trudeau, et du Canada. Car, comme un constable de la Chambre des communes m’a confié un jour, le Parlement est « bien plus que des débats entre les Libéraux et les Conservateurs ». En effet, c’est toute l’histoire canadienne qui y est représentée, que ce soit dans la pierre, dans les portraits ou dans les gravures. Cet emploi m’a également permis de travailler avec des gens extraordinaires dont je garderai un souvenir indélébile pour le restant de mes jours. Je pense à Maddie, originaire de la Saskatchewan, avec qui j’adorais avoir des discussions sur le sport (plus particulièrement sur le football canadien), ou encore Brad et Michael, respectivement du Manitoba et du Nouveau-Brunswick, avec qui les discussions captivantes ne manquaient jamais. Il y a également les agents d’interprétations, au nombre de huit, qui agissaient également à titre de superviseurs pour les guides. Que ce soit Grantly, Gary, Jonathan (mon agent d’interprétation) et les autres, ces derniers étaient toujours là pour nous épauler, dans les bons et les moins bons moments, afin de nous encourager à donner notre 110 % à chaque visite.

tale culturellement riche, qui abrite des musées reconnus mondialement, comme le Musée des Civilisations, le Musée canadien de la Guerre, le Musée canadien de la Nature et la Monnaie royale canadienne, pour ne nommer que ceux-ci.

C’est également une ville où les festivals de haut calibre, comme le Bluesfest et le Festival de Jazz, donnent la chance aux Ottaviens de pouvoir voir la crème de la crème du milieu mondial de la musique. J’ai également eu la chance de

pouvoir assister au spectacle de soirée de la Fête du Canada, sur la Colline du Parlement, où de grands noms de la musique canadienne comme Feist, Simple Plan et Roch Voisine, se sont produits, tout juste avant le traditionnel feu d’artifice.

Photo : http://foodsecurecanada.org/fr/sac-bulletin-2012-07

Félix Tremblay a travaillé comme guide parlementaire à Ottawa cet été.

Mon été à Ottawa ne s’est pas uniquement résumé à travailler à titre de guide au Parlement. J’ai eu la chance, tout au long de la période estivale, de pouvoir visiter et découvrir la région de la Capitale nationale du Canada, qui est d’une beauté extraordinaire. Ottawa est loin d’être la ville monotone et sans vie que certaines personnes à travers le Canada décrivent : c’est une capi-

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Jujubes et Novemberfest - partie 2

Bottillon marine et blondinettes Sabrina Veillette Journaliste Depuis qu'un litre de pâte à crêpes s'est renversé sur toi et moi le jour de la rentrée scolaire, je plaide coupable d'avoir rêvassé pas mal à toi. Quand j'espérais voir ton visage au fond du baruqac, près de la table de babyfoot, mais surtout quand je sortais ma carte étudiante de mon portefeuille. J'ai souri souvent au comptoir des prêts de la bibliothèque. - Tu veux dire que tu ne sais même pas comment il s'appelle ? dit ma meilleure amie en faisant éclater sa bulle de gomme à mâcher. C'était vrai. Je ne savais même pas ton nom. Je ne savais rien d'autre que l'empreinte de tes lèvres sur mes joues comme un tatouage surprise. - On pourrait le chercher dans les amis Facebook du MAGE-UQAC, suggéra-t-elle pendant qu'on passait devant la toile verte près du bureau de la sécurité. Peut-être qu'on le trouverait... Ma meilleure amie et moi, on s'est immédiatement mises à la recherche du coin le plus reculé de l'université et on a fini par se retrouver assises en indien devant la chaufferie, avec un ordinateur portable sur les genoux. On a trouvé ton profil Facebook en un rien de temps. - Il va au P.U. ce soir !s'exclama Cassandre. Il faut absolument que tu sois là. -C'est dans une heure ! dis-je à Cassandre. J'aurai jamais le temps de retourner chez-moi pour me changer. -Suis-moi, dit Cassandre. Cassandre m'a entraînée dans les toilettes les plus reculées et non-fréquentées de l'université, là ou aucun concierge n'est ressorti vivant. Cassandre m'a balancé son jean par-dessus la cloison. J'ai retiré mon hoodie et j'ai poussé la porte de la cabine. Dans le miroir, j'ai pu apercevoir une jeune femme aux longues boucles blondes retombant sur une camisole noire. Une paire de bottillons marine s'agençaient à merveille avec un jean skinny noir. Cassandre fouilla dans mon sac à mains et en extirpa un crayon khôl avec lequel elle souligna mon regard. J'ai appliqué une fine couche de gloss rose tendre sur mes lèvres. On est allées déposer nos ordinateurs portables dans nos casiers et on s'est dirigées vers le baruqac. Après avoir assené trois ou quatre bon coups de sacoche involontaires à quelques inconnus et brisé quelques orteils avec nos chaussures, on a fini par se dénicher une place juste en face de la petite scène. Des gars habillés en noir avec de longs cheveux avaient branché leurs guitares et entamaient leur premier set. -Un pichet à deux ? hurlai-je à Cassandre, comme s'il avait s'agit des paroles de la chanson trash qui résonnait dans tout le baruqac. -UN PICHET À DEUX ! répondit-elle sur le même ton. En me frayant un chemin jusqu'au bar, j'ai cherché l'homme auquel je rêvais sur le coin de chaque pupitre depuis le jour de la rentrée. Où es-tu ? Tu avais coché présent dans l'événement Facebook. Présent, même pas peut-être. Ce n'est pas ce soir que je flirterai couleur bonbon.Lorsque je regagnai ma table, des gars étaient assis autour de Cassandre. - Et c'est comme ça, exactement comme ça, dit l'un deux, que je réussis à passer avant deux personnes pour payer mes frais de scolarité. Toi, belle brune, astu attendu longtemps ? Cassandre semblait aussi intéressée par ce plouc que par un prêt entre bibliothèques raté. D'un agile contact visuel, je lui ai fait signe de se lever.

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- C'était qui, lui ? - Un gars qui a réussi à dépasser deux personnes pour payer sa session plus vite, tu vois bien ! répondit Cassandre en éclatant de rire. Pichet à la main, on s'est plantées à côté du local de radio pendant deux ou trois minutes, le temps de repérer le moment ou le gardien de sécurité regarderait ailleurs pour pouvoir faire traverser notre pichet dans l'illégalité la plus subtile. -Maintenant! me chuchota Cassandre. On a filé à toute vitesse vers le centre social. À toute vitesse, mais juste le temps d'apercevoir clairement et précisément, Illustration : Laurie Girard ce garçon, toi, qui discutait tranquillement avec cette fille blonde. Elle, belle. Une scène d'horreur au ralenti. Cassandre ne savait plus où poser ses yeux surpris. - Il a une copine ? réussis-je à articuler malgré la boule qui grossissait dans mon ventre. Quelques gouttes de bière humidifiaient encore mes lèvres alors que mes yeux se remplissaient d'eau progressivement. On s'est dirigées vers le bar pour commander un autre pichet. Lorsqu'on est passées à sa hauteur, le plouc de Cassandre lui a envoyé la main, plein d'espoir: On a attendu un certain moment au bar. J'ai repassé toute la scène de la rentrée dans ma tête en essayant de l'effacer. Effacer les espoirs, surtout. Les vœux faits entre deux cafés, entre deux cours. -Regarde ! dit Cassandre. Assis, directement en face de nous, en pleine conversation avec le plouc. Son sourire, son visage, la carrure de ses épaules. Il était aussi beau que le jour où ce commis maladroit nous a submergés sous la pâte à crêpes. Cassandre a déposé le pichet neuf au milieu de la table et s'est tiré une chaise juste à coté du plouc. Mes jambes tremblaient. Je les ai glissées sous la table pour camoufler ce handicap nerveux qui provenait directement du coeur. -Ça va ? dit-il. Tu trembles. -J'ai froid... répondis-je. Il enleva la tuque de laine noire rayée qui lui couvrait la tête et la glissa sur mes cheveux. -Ça va maintenant ? J'ai souri. D'un sac de bonbons bleu ciel, il fit tomber quelques oursons en gélatine dans ma main gauche. Son clin d'oeil se fraya un chemin jusqu'au plus profond de mon cerveau à la vitesse étoile filante. J'étais si contente d'être à tes côtés que mon âge mental régressa d'au moins douze ans. Si j'avais été seule chez-moi, j'aurais probablement célébré l'occasion en m'offrant une petite séance de lip-sync quétaine post-euphorie amoureuse. Je me suis contentée de pianoter sur le sol du bout de mes bottillons et de me mordre les lèvres. Jusqu'au sang. J'ai fouillé dans mon sac à main pour y repêcher un bâton de baume à lèvres. J'ai fit signe à Cassandre, qui semblait fort occupée à analyser tout le potentiel latent dans le plouc. Je venais tout juste de pousser la porte des toilettes pour femmes lorsque j'aperçus une tête blonde. Une

tête blonde très très frustrée. -Qu'est-ce que tu as sur ta tête ? me demanda-t-elle d'une voix sifflante. -Une tuque, répondis-je avec prudence. -La tuque de Yan, compléta-t-elle avec agacement. Donne-la moi. -Non, répondis-je. Non. La blonde avança sa main manucurée vers mes cheveux. Je fis un pas derrière. -Recule, lui ordonnai-je en enlevant une de mes chaussures. Elle fit un pas de plus vers moi. Le bout de son ongle en acrylique incrusté de faux diamants effleura mon cuir chevelu. J'ai maintenu la tuque sur ma tête d'une main. Et ensuite, je n'ai plus que des souvenirs flous. Le petit bottillon marine qui fend l'air. La garce qui sacre, la garce qui m'envoie une baffe, les agents de sécurité qui nous maintiennent au sol, les cris des gens autour. -SARAH-KIM! Cassandre s'est précipitée vers moi. -Mais lâchez-la ! s'adressa-t-elle d'une voix cinglante au gardien de sécurité. Qu'avez-vous à craindre d'une étudiante de 120 livres armée d'un bâton de baume à lèvres ? Deux des gardiens reculèrent. - Tu saignes ! dit Cassandre en essuyant ma joue du revers de la main. -La tuque ? m'enquis-je à voix basse. -Bouge pas, je vais aller chercher tes trucs, dit Cassandre. On rentre chez toi. Il faut mettre de la glace sur ta joue. La voiture de Cassandre sentait la vanille. J'ai regagné mon lit en pleurant sur l'absurdité de ma soirée. Cassandre a nettoyé ma joue et y a déposé un sac de petits pois surgelés. -Texte-moi si ça ne va pas, dit-elle en sortant doucement de ma chambre. -D'accord, répondis-je avant de sombrer dans un sommeil où Yan existait encore, avant les erreurs, les blessures, les bottillons qui revolent. Le lendemain matin, j'ai remarqué qu'un nouveau contact s'était ajouté dans mon téléphone. À la place du nom, une simple mention : APPELLE-MOI :) ! Je me suis rendormie avec mon cellulaire sur mon oreiller, le sourire aux lèvres. • Journal Le

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Des nouvelles du Syndicat des étudiants employés de l’UQAC Le Syndicat des étudiants et étudiantes employé(e)s de l’UQAC (SÉÉEU) tiendra une assemblée générale le mercredi 3 octobre 2012 à 11 h 30 au P2-3120. Accrédité depuis 2009, c’est le 13 septembre 2011 que le SÉÉEU a tenu son assemblée générale de ratification. Les membres présents ont alors adopté la convention collective, celleci entrant en vigueur le 14 septembre 2011. Tous les étudiants considérés comme assistants de recherche et aides pédagogiques (correcteurs, surveillants, etc.) de l’UQAC sont protégés par le SÉÉEU. Retour sur l’année 2011-2012. Guillaume Girard et Josie-Ann Bonneau Journaliste Au lendemain de l’adoption de la convention collective, il fallait procéder notamment à un renouvellement du comité exécutif et à la fixation des cotisations syndicales. Une autre assemblée générale a donc été convoquée le 24 octobre 2011, lors de laquelle les cotisations syndicales ont été fixées à 2,1 % du salaire et un nouvel exécutif a été formé. Éloïse Gaudreau a été élue présidente, Josie-Ann Bonneau, vice-présidente, Guillaume Girard, secrétairetrésorier et Pier-David Garant, responsable de la mobilisation et des communications. Celui-ci a dû cependant démissionner après quelques semaines. Sur les cinq postes que compte l’exécutif, trois ont donc été occupés durant l’année 2011-2012. Le nouveau comité exécutif devait amorcer les premiers contacts avec la partie patronale. C’est lors des premières rencontres patronalessyndicales que cela a été fait. Il y a eu une période d’ajustement tant du côté du syndicat que du côté de l’employeur. Durant celle-ci, on a sensibilisé les différents acteurs à la nouvelle donne. Une page Web a été créée pour l’affichage des emplois (http:// wordpress.uqac.ca/~sa-emploi/). Un logiciel a été mis sur pied pour la gestion des listes de membres du SÉÉEU. Le nouvel exécutif s’est familiarisé avec la convention collective et le fonctionnement d’un syndicat universitaire en assistant notamment à quelques formations.

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Réalisations du comité exécutif Afin de rendre les catégories « assistant de recherche » et « aide pédagogique » plus inclusives, le comité exécutif du SÉÉEU a fait pression pour que les personnes travaillant au Service d’aide en français et au Centre de la communication orale et écrite soient, elles aussi, greffées au SÉÉEU. Le comité exécutif a également travaillé pour que les doctorants et doctorantes en psychologie reçoivent le salaire prévu pour les étudiants au troisième cycle, et non pour ceux au deuxième cycle.

La convention collective Selon la convention collective, tout emploi d’aide pédagogique de 20 heures ou plus doit désormais être affiché sur Internet et c’est en postulant qu’un candidat peut être embauché. Une fois engagé, si l’étudiant veut faire valoir son travail et qu’il a accumulé plus de 45 heures, il peut demander un formulaire d’appréciation à son professeur.

Baccalauréat

Maîtrise

Doctorat

Avant la convention (2011)

Mai 2012mai 2013

Avant la convention (2011)

Mai 2012mai 2013

Avant la convention (2011)

Mai 2012mai 2013

Surveillant(e)

9,65 $

11,70 $

12,40 $

15,65 $

12,40 $

15,65 $

Aide pédagogique et assistant(e) de recherche

9,65 $

11,70 $

12,40 $

15,65 $

20,30 $

22,05 $

sein du SÉÉEU vous intéresse, sachez que les membres du comité exécutif sont rémunérés en fonction des salaires prévus par la convention collective. Pour bien fonctionner, le SÉÉEU a certes besoin d’un comité exécutif fort, mais aussi d’un conseil syndical composé de délégués prove-

nant idéalement de tous les départements de l’UQAC. Les possibilités d’implication sont donc nombreuses. Les cotisations syndicales seront revues lors de l’assemblée générale et quelques priorités seront déterminées pour l’année 2012-

2013. Venez-vous prononcer. Le SÉÉEU a un site Internet (www.seeeu.org) et une page Facebook. Le comité exécutif peut être joint par courriel (syndicat_des_etudiants@ uqac.ca), par téléphone (418 545-5011, poste 4461) ou en personne au local syndical (P4-6630).

Desjardins remet une bourse de 500 $ à une étudiante de l’UQAC

Dans le cas où une étudiante aurait droit à un congé de maternité au moment où elle est employée par l’UQAC et qu’elle a accumulé 300 heures de travail, elle pourrait recevoir jusqu’à 93 % du salaire hebdomadaire prévu à son contrat pendant les huit premières semaines de son congé. Selon Mylène Geoffroy, ancienne membre du comité exécutif du SÉÉEU ayant participé aux négociations à l’origine de la convention collective, cette mesure va « plus loin que ce qui est prévu par les normes du travail ». La convention collective prévoit une augmentation salariale. La convention collective figure sur le site Internet du SÉÉEU et est disponible en version papier au local syndical. Voici, en haut de la page, un tableau comparatif des salaires avant l’entrée en vigueur de la convention collective (14 septembre 2011) et des salaires actuels, qui seront majorés le 31 mai 2013.

Assemblée générale Un nouvel exécutif devra prendre la relève le 3 octobre. Les cinq postes sont à combler. Si l’implication au

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Desjardins était présent lors du 4 à 7 du recteur qui s'est déroulé le 29 août. À cette occasion, une bourse d’études d’un montant de 500 $ a fait l’objet d’un tirage. La gagnante est Alexia Bergeron, étudiante en adaptation scolaire à l’UQAC. Le prix a été remis par Julie Dubé, représentante jeunesse chez Desjardins. Pour tout connaître sur nos services destinés aux étudiants, visitez le www.desjardins.com/étudiants. • Jeudi 20 septembre 2012

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à

Chicoutimi

Québec du

Université

Doctorats

Avez-vous

C

pensé aux études de

ycles supérieurs

• Biologie • Développement régional • Éducation • Ingénierie • Lettres • Management de projets • Psychologie • Sciences de la Terre et de l’atmosphère • Sciences de l’environnement • Sciences et technologies de l’information

Maîtrises • Administration des affaires (MBA pour cadres) • Art • Éducation • Études et interventions régionales • Gestion de projet • Gestion des organisations • Informatique • Ingénierie • Lettres • Linguistique • Médecine expérimentale • Ressources renouvelables • Sciences de la Terre • Sciences infirmières • Sciences infirmières (santé mentale et soins psychiatriques)

• Sciences infirmières (soins de première ligne)

Diplômes d’études supérieures spécialisées • Administration scolaire • Éco-conseil • Enseignement collégial • Éthique • Gestion de projet • Informatique appliquée • Intervention éducative • Orthopédagogie • Sciences comptables • Sciences de la Terre • Sciences infirmières • Sciences infirmières (soins de première ligne)

Programmes courts • Bioéthique • Démocratie, gouvernance et développement • Développement durable appliqué • Enjeux énergétiques et éco-conseil • Éthique • Études régionales • Gestion de projet • Gestion durable du carbone forestier • Intervention dans les petites écoles et classes multiâges en réseau • Intervention éducative

• Travail social

facebook.com/futurs.etudiants.uqac twitter.com/futursetudiants

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Vous commencez un nouveau programme? #82

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Surveillez votre courriel UQAC

Remplissez le questionnaire PROSPERE Obtenez un profil personnel Du 19 septembre au 16 octobre 2012

Pour t’aider à réussir

POUR INFORMATION Claudine Gagnon 418 545-5011, poste 4755 prospere@uqac.ca

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Aperçu 2012-2013 des équipes des INUK

Une année qui promet plein de rebondissements Le moins que l’on puisse dire, c’est que la prochaine saison des neuf équipes des INUK s’annonce des plus intéressantes pour les amateurs de sport universitaire à travers la région. Que ce soit en natation, en volleyball ou encore en cross-country, les partisans des INUK en auront pour leur argent

formation dirigée par JeanMarc Girard pourra compter sur l’arrivée de nouveaux venus comme Simon McNicoll, Daves Pelletier et Sébastien Jourdain, entre autres. Quant à l’équipe féminine, celle-ci continuera son processus de reconstruction. L’équipe prendra part à cinq tournois tout au long de la saison, dont celui des 17 et 18 novembre, qui se tiendra au Pavillon sportif de l’UQAC.

Cheerleading

(Entraîneur : Éric Guillèn)

Félix Tremblay Journaliste

Athlétisme-cross-country

(Entraîneur : Gino Roberge, Adjoint : Richard Dessureault) L’équipe d’athlétisme et de cross-country des INUK pourrait réserver de belles surprises tout au long de la prochaine saison, et ce, même si elle comptera moins d’athlètes que l’an dernier. En effet, l’équipe dirigée par Gino Roberge pourra compter sur le retour de vétérans comme Anne-Marie Fortin et Manon Bordeleau, qui épauleront des recrues comme Joey Dufour, Joëlle Hébert et la nouvelle sensation sénégalaise Alexandre Gbaguidi. Ce dernier sera, selon les dires de son entraîneur, « un atout majeur pour l’équipe lors de la saison d’athlétisme, qui débutera en janvier ». En ce qui a trait aux attentes, Gino Roberge souligne que celles-ci sont réalistes et qu’elles seront modulées en fonction du niveau des autres équipes sur le circuit. Huit évènements sont à l’horaire tout au long de l’année, tant en cross-country qu’en athlétisme.

Badminton

(Entraîneur : Jean-Marc Girard, Adjoint : François Desjardins) Pour la formation de badminton, 2012-2013 sera une saison très intéressante, surtout du côté masculin, qui risque fort bien de faire partie de la lutte pour une place en séries. Même si Fabien Maltais, récipiendaire du trophée Emmanuel-Constant l’an dernier, n’est pas de retour, la

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Après une saison inaugurale qui a largement dépassé les attentes, l’équipe de cheerleading entretient des objectifs encore plus grands pour cette année. Selon l’entraîneur Éric Guillèn, sa formation compte un bon petit groupe d’athlètes, au nombre de 28, et que ceux-ci sont très confiants pour la prochaine saison, même si le trois quarts de l’équipe est composé de recrues. Jean-Michael Desmarais et Josée Trudel seront quelques-uns des athlètes à surveiller tout au long de l’année.

Bourdon. Les représentants de l’UQAC prendront part à cinq épreuves durant la saison 2012-2013.

Soccer féminin

(Entraîneur : Olivier Chartier, Adjoint : Jessica Pageau) « Continuer la progression » est la phrase-clé de 20122013 pour l’équipe de soccer féminin, dont les joueuses débordent d’optimisme en vue de la prochaine saison. Cinq nouvelles joueuses feront leurs débuts avec l’équipe, tandis que Jessica Pageau, pilier à la défense, est devenue adjointe à l’entraîneur Olivier Chartier.

dant compter sur la présence d’un bon noyau de joueurs.

Volleyball

(Entraîneur : Luc Harvey, Adjoint : Mahmad Ben Braen) C’est un processus de reconstruction qui s’entamera du côté du volleyball féminin, où des joueuses comme Sara Jomphe, Alexandra Gauthier et Carol-Ann Poirier-Lamontagne ne seront pas de retour avec l’équipe dirigée par Luc Harvey. Malgré tout, ce dernier pourra compter sur le retour de Jésabelle Coudé, qui fera un retour avec l’équipe après avoir été retranchée à

la fin du dernier camp d’entraînement, et sur la joueuse de centre Audrey Lemieux. En dépit de cela, le pilote de la formation soutient que ses joueuses sont très motivées en vue de la prochaine saison, qui comportera cinq tournois, dont celui des 15 et 16 février qui aura lieu à l’UQAC. De plus, les INUK seront également les hôtes du Championnat provincial les 16 et 17 mars. Pour ce qui est du triathlon, l’équipe dirigée par Nicholas Buissières résumera ses activités à partir du mois de janvier.

Soccer masculin

(Entraîneur : Stéphane Pagès) La saison 2012-2013 sera la deuxième année du processus de reconstruction de l’équipe de soccer masculin, qui est dirigée par Stéphane Pagès. L’avant Madamou N’diaye et le défenseur Carl Lévesque ne seront pas de retour pour la formation chicoutimienne, qui pourra cepen-

Golf

(Entraîneur : Keven Fortin-Simard) La saison est déjà commencée pour l’équipe de golf, qui est sous la gouverne de Keven Fortin-Simard, qui a succédé à Jocelyn Harvey à la barre de l’équipe. La formation a pris part, à la fin août, au premier des trois tournois de l’année qui s’est tenu au Club de golf Le Bic à Rimouski. Celle-ci a raté son objectif de terminer parmi les cinq premières équipes. Carl-Alexandre Dumas est celui qui s’est le plus illustré pour l’UQAC avec une carte de +18. Pour ce qui est des nouveaux joueurs, notons la présence de Guillaume Houle et de Pierre-Olivier Larouche.

Natation

(Entraîneur : Nicholas Bussières) C’est un tout nouveau départ pour l’équipe de natation qui perd des visages familiers comme Aurélie Côté et Gabrielle Trottier. Cependant, des recrues prometteuses provenant du collégial feront leurs débuts avec l’équipe, dont Josiane Boily et Mathieu

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