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No 88 - le jeudi 18 avril 2013 - 3000 exemplaires - gratuit
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C’est le temps de planifier la saison d’entrainement pages 8-9 Découvrez un jeu vidéo à faire mourir de peur page 6 Soutien pour l'allaitement : fée marraine à la rescousse page 5
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publié par les Communications étudiantes universitaires de Chicoutimi (CEUC)
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International Mandat coopératif au Togo
Guillaume Internoscia veut partager son expérience par le Web
Le 15 mai, un étudiant au certificat en cinéma et arts numériques à l’UQAC, Guillaume Internoscia, se rendra au Togo pour vivre une expérience de travail. Pendant six mois, il réalisera un mandat de conseiller en communication pour le Réseau de lutte contre la traite des enfants au Togo (RELUTET). Avant de partir, il souhaite faire connaitre son projet afin d’amasser 3 000 $ nécessaires à son séjour et, surtout, il espère que la population québécoise suive son blogue. Félicia Pivin Journaliste
Guillaume détient une connaissance considérable de l’Afrique puisqu’il en sera à son quatrième séjour. Il a eu la piqûre lors de son tout premier voyage au Burkina Faso. « J’ai compris là-bas que les gens aiment faire des films », dit-il, affirmant avoir vécu plusieurs chocs culturels. Il a étudié dans le programme Coopérant volontaire, au Cégep de Rivièredu-Loup, attestation d’études collégiales aujourd’hui abolie par le gouvernement conservateur. Les cours se donnaient
pendant quatre mois à Rivière-du-Loup et quatre mois en Afrique.
mouvoir le RELUTET et de sensibiliser la population du Togo à sa cause.
Il a aussi travaillé au Mali, où il s’était rendu pour effectuer un premier mandat chapeauté par l’organisme Carrefour international. Son mandat au Togo sera le deuxième avec cet organisme. Bien qu’il parle certains dialectes africains, il devra apprendre la langue du Togo. « C’est important pour me faire comprendre des commerçants, des gens dans les villages ». Selon lui, son expérience en est une de renforcement des capacités, tant pour lui que pour le RELUTET. C’est un échange interculturel.
Avant de partir, Guillaume Internoscia doit amasser
3 000 $. Pour faire un don déductible d’impôt, on peut joindre Guillaume par courriel : ginternoscia@gmail.com. Il invite aussi les gens à suivre son aventure grâce à son blo-
gue sur lequel il publiera des articles, vidéos et photos : guillaumeinternoscia.wordpress.com. « Je suis ouvert aux commentaires et aux suggestions », conclut-il.
Togo en photos et vidéos Le Togo, petit pays de 600 par 100 km, est en voie de développement. Il est avantagé par sa situation aux abords de l’eau. Guillaume Internoscia aura l’occasion de découvrir cinq régions du pays. Il compte réaliser un documentaire sur le RELUTET, des reportaPhoto : Guillaume Internoscia ges, des vidéos, mettre en place un site Web plus attrayant. Il apportera aussi de l’aide pour approcher des bailleurs Guillaume Internoscia se prépare pour un séjour de six mois au Togo où il sera conseiller de fonds. Le tout afin de pro- en communication pour un organisme contre la traite des enfants.
La menace de la Corée du Nord mise en contexte La Corée du Nord s’est déclarée en « état de guerre » contre la Corée du Sud et a procédé à trois essais nucléaires depuis 2006. Tentons de voir plus clair dans ce conflit. La première chose à savoir est que la Corée est divisée en deux pays. La Corée du Nord, qui est appelée la République populaire démocratique de Corée, a une idéologie communiste. La Corée du Sud, qui est nommée la République de Corée, a une idéologie capitaliste. Les deux pays se sont fait la guerre durant la Guerre Froide. La Corée du Nord était appuyée par la Chine et la Russie tandis que la Corée du Sud avait le soutien de l’Europe occidentale et des ÉtatsUnis. Théoriquement, les deux États de Corée sont toujours en guerre depuis 1950, car ils n’ont jamais signé de traité de paix après 1953. Autour de
Monica Jean Journaliste
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30 000 soldats américains sont présents sur le territoire de la Corée du Nord.
Communisme La Corée du Nord est un État communiste. L’éducation est gratuite et obligatoire pendant 11 ans. Le système de santé est également gratuit. Depuis 2005, le riz est distribué par un système public de distribution pour éviter que son commerce soit privatisé et qu’il ne soit plus accessible aux pauvres. Ces mesures favorisent l’égalité entre les classes sociales du pays.
Famine Pourtant, la Corée du Nord fait face à une famine depuis les années 1990. Parmi les causes, il y a les catastrophes naturelles et la culture intensive des terres. En avril 2012, la sécheresse s’est emparée des terres de la Corée du Nord. Récemment, des actes de cannibalisme ont été rap-
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portés aux autorités. De plus, une grande partie des récoltes sont utilisées pour subvenir aux besoins de l’armée. Il ne reste presque plus rien pour les familles d’agriculteurs. La situation risque de s’aggraver si les pays appliquent les menaces de suspension de l’aide internationale. Ces menaces visent le recul de la Corée du Nord devant son programme d’armement nucléaire.
Ses dirigeants Il est important de préciser que la Corée du Nord est une dictature. C’est un régime totalitaire à parti unique. Il est interdit d’organiser une association politique ou une manifestation et d'y participer. Kim Il-sung, aussi appelé le Grand Leader, est le fondateur et le premier dirigeant de la Corée du Nord. Depuis sa mort, ce sont ses descendants qui lui ont succédé. On leur voue un culte de la personnalité semblable à celui du régime stalinien. On leur dédie des
monuments, des défilés, des chansons, des portraits, etc. Leurs anniversaires sont soulignés par de grandes célébrations. Actuellement, c’est Kim Jong-un, le petit-fils de Kim Il-sung, qui dirige la Corée du Nord.
L’armée d’abord ou la Politique de Songun Le pays suit la doctrine de la Politique de Songun qui donne la priorité à l'armée. C'est pourquoi la Corée du Nord est la quatrième plus importante armée du monde en effectifs. On dénombre 49,03 militaires pour 1 000 habitants, le taux le plus élevé de la population militaire parmi tous les pays.
Le conflit Le pays s’est retiré du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires en janvier 2003, alors qu’on l’accusait de mener un programme clan-
destin depuis 1989. La Corée du Nord menace de faire un quatrième essai nucléaire. Le 2 avril dernier, la Corée du Nord relance son complexe nucléaire de Yongbyon qui était fermé depuis 2007, afin de renforcer son arsenal nucléaire. Kim Jong-un a mis à exécution sa menace de fermer le site industriel intercoréen de Kaesong qui était son dernier lien avec la Corée du Sud. Le dirigeant de la Corée du Nord menace d’entrer dans une guerre « thermonucléaire » avec les États-Unis, le Japon et la Corée du Sud. La Russie et la Chine tentent présentement de calmer la tension entre les États-Unis et la Corée du Sud. Washington a reporté un essai de missile afin de ne pas faire de provocation. Le président russe, Vladimir Poutine, a salué la retenue de Washington. Certains sont sceptiques envers les menaces des NordCoréens. Il ne reste qu’à voir comment ce conflit va se finir.
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Studio de création en arts numériques
Une corde puissante à l’arc des étudiants de l’UQAC En octobre prochain, les étudiants en arts numériques de l’Université du Québec à Chicoutimi pourront créer dans un studio aménagé en fonction de leurs besoins. Situé au sous-sol du Pavillon principal, ce studio constituera un atout majeur pour notre université, l’une des plus reconnues pour la formation en arts numériques. Avec ce dispositif pédagogique à la fine pointe, l’UQAC s’inscrira dans un réseau international d’enseignement dans ce domaine. Félicia Pivin Journaliste Le studio de création en arts numériques (SCAN) sera accessible aux étudiants du premier, du deuxième et du troisième cycle, puis, éventuellement, à la recherche. James Partaik, professeur au Département des arts et lettres, considère le SCAN comme un laboratoire unique. Il espère que les étudiants se l’approprieront. Selon lui, ce lieu interactif sera une vitrine sur l’art numérique, un lieu conçu pour répondre aux besoins techniques et spatiaux des étudiants. « [Le SCAN] va rendre les études plus réelles. Ça manque dans le domaine des arts numériques », affirme Carla Garcia, étudiante originaire du Mexique. Ferid Sanaa entrevoit lui aussi l’implantation du SCAN d’un œil très favorable. « Ça m’aidera énormément dans mon cheminement et ça démontre qu’il y a une évolution dans le monde des arts numériques », dit l’étudiant quant à lui originaire de France. Cependant, les étudiants sont inquiets de se voir privés du support d’un technicien. Selon l’avis de la dizaine d’étudiants présents lors d’une présentation du projet le 27 mars dernier, l’apport d’un technicien est essentiel à l’utilisation du SCAN. « C’est une bonne initiative, mais on a besoin de sup-
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port. Si le poste de technicien est coupé, le local ne servira à rien », commente Guillaume Internoscia. James Partaik soutient avoir reçu une confirmation verbale du maintien du poste de technicien.
Des équipements de pointe Dans le SCAN, les étudiants disposeront de six postes afin de travailler sur des installations artistiques pendant un certain temps sans avoir à les démonter le soir venu. Ces postes seront ergonomiques et un système hydraulique permettra aux étudiants de les descendre ou de les monter afin de travailler debout ou assis. Les artistes disposeront aussi d’un grand studio isolé et d’un petit studio pour réaliser des montages sonores et de la prise de son. Les différentes salles du SCAN pourront être reconfigurées. Le SCAN comprendra un éventail d’équipements : projecteur, ordinateur Mac, trois éclairages LED dans chaque poste, un système stéréophonique, etc. Ces équipements seront mobiles et les salles auront de multiples fonctions. Les murs seront peints pour pouvoir y projeter des images directement.
Photo : Félicia Pivin
Les étudiants en arts numériques croient que les expérimentations qui auront lieu dans le SCAN pourront mener à de la recherche en arts numériques.
Photo : Félicia Pivin
Le SCAN ouvrira avec un minimum d’équipements cet automne et les étudiants pourront déjà y réaliser des projets multiphoniques de performance et immersifs. James Partaik, ayant reçu une subvention du Fonds de recherche sur la société et la culture pour des recherches sur l’architecture interactive, souhaite que les étudiants s’approprient le local et le personnalisent en baptisant chaque salle d’un nom distinctif. Il précise que les prochaines figures de la relève artistique bénéficieront aussi d’un portail informatif et d’un portail individuel leur permettant d’y diffuser un portfolio.
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CEUC vous souhaite un bel été! 555, boulevard de l’Université Chicoutimi (Québec) G7H 2B1 Local P0-3100, Casier #25 Téléphone : Télécopieur : Courriel :
418 545-5011 poste 2011 418 545-5336 redactionceuc@uqac.ca
Rédactrice en chef :
Félicia Pivin
Graphiste :
Annie Jean-Lavoie
Publicité :
Henry Girard
Photo de la une : Correction :
Les Communications étudiantes universitaires à Chicoutimi s’appliquent à terminer l’année 2012-2013 en beauté. Bien que le plancher des vaches soit encore recouvert d’un blanc manteau, nous savons bien que Galarneau finira par se pointer le bout du nez pour de bon. Ce printemps est aussi une étape charnière pour l’organisation, qui entame cette année sa deuxième décennie.
Yves Ouellet Sarah Gaudreault Marie-Ève Girard Félicia Pivin Mylène Truchon
Journalistes : Frédéric Desbiens Robin Fortier Monica Jean Sebastian Kluth Audrey Lefebvre
Ce journal a été écrit selon les rectifications orthographiques de 1990 (nouvelle orthographe). Impression
Imprimerie le Progrès du Saguenay
Tirage :
3 000 exemplaires
Les propos contenus dans chaque article n’engagent que leurs auteurs. - Dépôt légalBibliothèque Nationale du Québec Bibliothèque Nationale du Canada Le Griffonnier est publié par les Communications étudiantes universitaires de Chicoutimi (CEUC).
Félicia Pivin Rédactrice en chef Nous voulons vous remercier, chères lectrices et chers lecteurs pour l’intérêt que vous portez au journal, à la radio et au portail. Notre objectif premier est toujours de représenter le mieux possible notre milieu universitaire. Dans le même ordre d’idée, nous souhaitons que vous soyez nombreux à participer au flux de nouvelles. En plus de faire connaitre vos intérêts et vos préoccupations, vous joindre à nous sera un apport inestimable à votre
curriculum vitae. Vincent, Annie, Yasmine et moi-même brûlons d’envie de découvrir vos talents! Quant à nous, nous prendrons quelques semaines de repos afin de revenir en pleine forme pour amorcer la nouvelle année scolaire. Bon été!
Départ de Félix Tremblay L’équipe de CEUC désire souligner le départ de notre journaliste sportif, Félix Tremblay. Il occupait ces fonctions depuis janvier 2011. En août prochain, il poursuivra ses études en administration internationale dans une université à l’extérieur de la région. Nous le félicitons pour l’obtention d’un baccalauréat en Sciences politiques et le remercions pour son implication.
Fin d’études de Sebastian Kluth
Mon départ
Sebastian Kluth a terminé ses études au baccalauréat en enseignement au secondaire et au collégial. Nous le félicitons pour la conclusion de cette étape et lui souhaitons un bon succès pour l’année à venir, qu’il poursuive ses études à l’UQAC ou non. Nous le remercions aussi de sa participation.
C’est à regret que je quitte le poste de rédactrice en chef du Griffonnier, après quatre parutions. De nouveaux défis m’appellent ailleurs, mais je continuerai de m’impliquer à CEUC. En effet, l’expérience a été des plus profitables et je remercie tous mes collègues et tous les journalistes bénévoles que j’ai côtoyés. J’assumerai les responsabilités liées au poste jusqu’à ce qu’une autre personne prenne la relève. N’hésitez pas à me contacter pour me proposer un sujet d’article à redactionceuc@uqac.ca.
Nouvelle journaliste sportive Celle qui remplace Félix Tremblay se nomme Audrey Lefebvre. Elle termine sa deuxième année au baccalauréat en kinésiologie et a un intérêt marqué pour la santé et le sport. Nous lui souhaitons la bienvenue dans notre équipe et un bon succès dans cette nouvelle implication, qui sera une corde de plus à son arc.
Prochaine parution : Le lundi 26 août 2013 Tombée des textes : Le vendredi 9 août 2013, 17 h Tombée publicitaire : Le lundi 11 août 2013, 17 h
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Commencer ou arrêter l’allaitement
Une fée marraine répond à vos questions… et plus encore! Être maman : quel bonheur! Pourtant, tout le monde sait que ce rôle vient avec toutes sortes d’inconnus. Prenons l’allaitement, par exemple. Et hop, une foule de questions surgit. De quoi ai-je besoin? Vais-je avoir du lait? Quels sont les bienfaits pour le bébé? Et si mon corps ne produit plus de lait, comment puis-je arrêter? Tant de questions qu’une fée marraine pourrait aider à répondre. Voici comment trouver sa fée marraine. Félicia Pivin Journaliste L’organisme saguenéen TrioLait a été fondé par des femmes qui sont passées par là et qui comprennent tout à fait les questionnements liés à l’allaitement. C’est pourquoi il propose le concept de soutien familial par le biais de fées marraines. Il offre ainsi depuis cinq ans des services confidentiels en collaboration avec le CSSS de Chicoutimi et de Jonquière, et ce, à environ 80 familles par année. D’entrée de jeu, la présidente de l’organisme, Caroline Messier, tient à rétablir un fait. L’organisme ne milite pas pour l’allaitement. Étant jumelée à une maman, la fée marraine est là pour répondre aux questions de la maman, l’aider dans le processus d’allaitement, et, le cas échéant, la soutenir dans son choix d’arrêter l’allaitement. « Nous sommes pro allaitement, mais pas antibiberon », lance-telle. Elle précise que la mission
de TrioLait est de soutenir les mères qui souhaitent commencer à allaiter leur bébé, qui le font ou qui veulent arrêter. Par le fait même, l’organisme apporte aussi un soutien non négligeable aux pères et aide toute la famille à atteindre un objectif d’allaitement. Le papa peut s’impliquer autrement qu’en donnant le biberon. Il est là pour soutenir et motiver sa conjointe.
Relever les défis de l’allaitement Les membres de TrioLait le savent bien, les défis de l’allaitement sont nombreux : souffrir de gerçures douloureuses, tenir le bébé, se relever d’une mastite, etc. Il s’agit d’un apprentissage lors duquel le soutien d’une tierce personne est parfois précieux. « Nous ne sommes pas là pour juger la maman qui décide d’arrêter l’allaitement. Au contraire, nous allons l’aider durant la période de sevrage de l’enfant », explique Lison Bergeron, secrétaire de l’organisme. Les fées marraines savent de quoi elles parlent puisqu’elles ont elles-mêmes allaité pendant au moins six mois et ont suivi une formation. De plus, bien souvent, la relation entre la fée marraine et la maman va audelà du soutien et des conseils. « Il se tisse de beaux liens d’amitié », observe Mme Bergeron, soulignant que les jumelages peuvent se faire même avant la naissance de l’enfant. Il s’agit là
d’une belle façon de se rassurer si on n’a pas de soutien familial, par exemple. La région peut compter sur 25 fées marraines. L’organisme organise aussi quelques activités durant l’an-
née comme des causeries sur l’allaitement, des cours prénataux et un déjeuner allaitement durant la Semaine mondiale de l’allaitement, au début octobre. Les mamans ou futures ma-
mans qui désirent en savoir plus sur l’organisme TrioLait peuvent écrire à letriolait@hotmail.com ou contacter le 418 541-7095. Une réponse leur sera adressée dans les 24 heures suivantes.
Bienfaits de l'allaitement maternel Pour le bébé : • Le lait maternel est : o un aliment vivant et frais qui passe de la mère à l’enfant, sans intermédiaire; o adapté à ses besoins : bébé peut contrôler les quantités qu’il ingurgite en cessant de téter lorsqu’il est satisfait, moduler le rythme des tétées et influencer la production de lait selon la nécessité (poussées de croissance); o Facile à digérer grâce à toutes les enzymes actives non allergènes qu’il contient et à ses protéines absorbées par l’enfant. • Le lait maternel : o stimule son développement physique et intellectuel; o contribue à la maturation de son système digestif et de son système immunitaire; o fournit la quantité de minéraux et de vitamines nécessaires au bébé sans nuire à ses reins; o fournit tous les types de gras : acides gras oméga 3 et autres acides gras essentiels, qui contribuent au développement du cerveau et de la vision; o a un goût qui peut varier légèrement selon l’alimentation de la mère, ce qui habitue le bébé à diverses saveurs; o protège le bébé qui : • souffre moins d’anémie, de gastroentérites, de diarrhées, de maladies des voies respiratoires, de rhumes, d’otites et de méningites qu’un bébé qui n’est pas nourri de lait maternel; • a moins souvent besoin d’être hospitalisé même lorsqu’il est atteint de l’une ou l’autre de ces maladies; • est plus protégé contre plusieurs maladies chroniques : obésité, maladie de Crohn, colite ulcéreuse, diabète et leucémie; • Le contact peau à peau rassure et réchauffe le bébé.
Pour la maman :
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L’allaitement : o o o o o o o
réduit le risque d’hémorragie après l’accouchement; contribue à une perte de poids plus rapide; diminue les probabilités de souffrir d’anémie (en retardant le retour de ses menstruations); réduit le besoin d’insuline des femmes diabétiques; diminue, à long terme, le risque de souffrir d’ostéoporose, d’un cancer du sein, de l’ovaire ou de l’utérus; agit sur le plan hormonal et abaisse le niveau de stress de la maman (selon une recherche montréalaise menée au Centre de recherche de l'Hôpital Douglas); favorise la formation de liens entre la mère et l’enfant ainsi que leur attachement mutuel.
Sources : Ministère de la santé et des services sociaux et Naîtreetgrandir.com
Photo : Félicia Pivin
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Caroline Mercier tenant son garçon dans ses bras et Lison Bergeron, respectivement présidente et secrétaire de l’organisme le TrioLait. • Journal Le
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Avec la sortie de Dead Space 3, le 5 février 2013, il est impressionnant de voir comment le genre de jeux vidéos « Horreur » a changé au fil des années. Rappelonsnous de Alone In The Dark pour PC et de Clock Tower. Frédéric Desbiens Journaliste Commençons par reculer très loin, jusqu'en 1992 avec Alone In The Dark pour PC. Le jeu tourne autour d'une idée simple : l'emphase n’est pas sur l'action, mais bien sur l'ambiance. À la place d'un monstre qui sort subitement d'une conduite de ventilation, on provoque un jump scare (faire un saut) à la Dead Space. Le joueur se retrouve dans un endroit sombre, éclairé seulement par sa lampe de poche et un grincement venant de l'autre bout de la pièce à la Silent Hill ou, plus récemment, Amnesia : The Dark Descent. Alone In The Dark a connu un certain succès, contrairement au film réalisé par Uwe Boll en 2005. Cependant, ce n'est pas avant la sortie de Resident Evil, en 1996 que le genre a trouvé son auditoire. D’abord, pour le jeu qui était très bien exécuté, puis pour ses dialogues, horribles, mais qui sont tout de même un bijou.
vous avez compris. Bref, vous n'avez rien pour vous défendre à part votre cerveau. Clock Tower est en fait le deuxième de la série. Le premier est sorti seulement au Japon sur le Super Famicom (Super Nintendo) et n’a jamais été disponible en Amérique du Nord. Par contre, il existe une version traduite sur Internet qui peut être jouée avec un émulateur.
Version sur Internet Le jeu se déroule en Norvège où une petite fille nommée Jennifer Simpson est adoptée par Helen Maxwell, l'assistante d'un psychologue. La jeune Jennifer est sous traitement à l'université en raison d’un traumatisme qu'elle a subi il y a quelques années lorsqu'elle et ses amis furent attaqués par un tueur en série et, pour plusieurs, transformés en buffet de cadavres dans un château. Comme les clichés du genre Slasher, le tueur n'est pas mort et il est de retour pour terminer le travail sur Jennifer.
Le jeu est divisé en trois scénarios. Dans le premier, le joueur contrôle Jennifer ou encore Helen, qui est pourchassée à travers l'université par l'antagoniste appelé Scissorman (parce que son arme L’année suivante, Clock de prédilection est une giTower est sorti. Le jeu est très gantesque paire de ciseaux). simple. Vous avez un person- Dans le deuxième, vous pounage, vous avez un tueur en vez contrôler jusqu'à trois série à vos trousses... COUREZ! personnages différents dans À votre disposition pour vous une cabane, un poste de podéfendre? Un pistolet? Une lice ou un autre endroit que le tronçonneuse? Non. Vous avez jeu aura choisi. Finalement, le un arsenal complet incluant troisième scénario se déroule GRIFFONNIER lance-roquette, mitrailleuse 10 po large X 3,51 po haut dans le château où se déroule et... bon d’accord, je crois que Alone In The Dark.
L'Arcade
Ce qui est vraiment intéressant à propos d'un jeu ayant trois scénarios possibles c’est que l'histoire est montée au hasard. En effet, si vous terminez le jeu et que vous débloquez une des dix fins proposées (!), lorsque vous le recommencez, le jeu sera différent de la fois précédente. Le personnage ne sera pas le même, l'endroit où il ira pour le deuxième scénario sera différent et Scissorman surgira d’autres endroits. La mécanique du jeu est peut-être la raison qui fait en sorte que certains joueurs ne sont pas attirés par Clock Tower. Tout simplement parce que c'est un jeu Pointe-Et-Clique. C'est-à-dire que vos mouvements sont limités à un curseur de souris à l'écran. Ce qui veut dire qu’à peu près tous les boutons sur la manette sont inutiles à l'exception du D-Pad et du bouton X. Le D-Pad est pour... quoi d'autre? Bouger le personnage d'un endroit à un autre. Le bouton X sert à vous défendre si Scissorman vous attrape. Appuyez sur le bouton X comme un mongole et le personnage, si vous êtes chanceux, repoussera Scissorman; si vous ne l'êtes pas, vous serez tué instantanément avec toute la beauté d'un film Slasher. Malheureusement, le jeu se casse un peu la gueule en ce qui concerne le rythme. Il est un peu trop lent à décoller. Les 30 premières minutes seront consacrées à votre personnage qui se promène dans l'université cherchant des indices sur Scissorman et parlant au personnel de l'université qui vous raconte des choses que
vous savez déjà. Ce qui provoquera au joueur une dose massive de bâillement jusqu'au moment au Scissorman fait sa première apparition. Par contre, Clock Tower brille par sa sonorité. En effet, ce jeu ne contient aucune musique à l'exception de celle qui joue lorsque le jeu vous avertit que Scissorman n'est pas loin ou devant vous et qu'il s’approche. Le reste du temps, le jeu vous plonge dans une symphonie de silence, de bruits ambiants et de bruits de pas. C'est là qu‘on reconnait un vrai jeu d'horreur. Ce qui est efficace, ce n’est pas les « jump scare » ou essayer de
choquer constamment, mais bien lorsque le jeu prend le temps de construire une atmosphère d'insécurité pour faire monter la tension. Ainsi, au moment où vous vous y attendez le moins... BAM! Le monstre ou tueur apparait et vous avez très peu de temps pour réagir. Si vous êtes un fan de jeu d'horreur, que vous avez terminé Dead Space et Amnesia et que vous cherchez votre dose, Clock Tower est un jeu auquel vous devez jouer. Le jeu a deux suites. Un autre opus sur le Playstation et un troisième sur le Playstation 2. Mais ceux-là sont à éviter.
Photo : http://www.horror-video-games.com/modules/WS_Comics/images/games_pic/clocktower-1.jpg
Jeu : Clock Tower Développeur : Human Entertainment Publié par : ASCII Entertainment Console : Playstation Genre : Survival horror, pointe-et-clique Année : 1997
ADMISSION
2013
NOUVELLE CONCENTRATION
Maîtrise en informatique
Développement de jeux vidéo Ce programme s’adresse aux finissants de baccalauréat en informatique et en développement de jeux vidéo ainsi qu’aux professionnels désirant se perfectionner.
Université du Québec à Chicoutimi programmes.uqac.ca/1537
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Environnement Le pissenlit : nouvelle source pour le caoutchouc naturel?
L’arbre à caoutchouc naturel, la matière première essentielle à la fabrication de tous les pneus, est menacé. La maladie dont souffrent les plantations dans les pays situés dans les tropiques en Asie, en Afrique et en Amérique centrale motive des scientifiques à étudier les propriétés d’une autre plante qui pourrait servir d’alternative, le pissenlit. Robin Fortier Journaliste Le caoutchouc naturel dans les pneus augmente considérablement les performances des véhicules sur le plan de la friction, de l’adhésion, de la durabilité et du confort. Cependant, plusieurs plantations d’arbres à caoutchouc sont atteintes d’une maladie. En contrepartie, les caoutchoucs synthétiques à base de pétrole n’ont pas les mêmes propriétés et ils deviennent trop chers à produire. De plus, la forte demande de produits pétroliers pour les carburants et l’industrie en général risque de réduire considérablement la disponibilité à long terme.
Il y a donc une urgence à trouver une source alternative au caoutchouc naturel de l’arbre à caoutchouc. En effet, selon Aye Aye Khin, chercheur de l’Université Potra en Malaisie, la demande de caoutchouc naturel mondial excédait de 540 000 tonnes l’offre du marché en 2008. La GRIFFONNIER demande mondiale de caout10 po large 3,51 po chouc naturelX était de haut huit
millions de tonnes en 2004 et elle a grimpé à 10 millions de tonnes en 2008. Le prix a donc grimpé de près de 500 $ américains la tonne à 3 000 $ de 2000 à 2010.
Près de 2 500 plantes peuvent synthétiser le latex du caoutchouc, un liquide blanc qui est la base de tous les produits de caoutchouc naturel. Alors qu’est-ce qui avantage le pissenlit?
Il pousse partout et vite Mais oui, il fallait y penser! Le pissenlit a un avantage sur ces concurrents : il croît même sur les terres peu fertiles et se cultive à grande échelle dans les zones tempérées. Cette fleur, que plusieurs considèrent comme de la mauvaise herbe, a un cycle de vie rapide et produit de 150 à 400 kg de latex par cycle de vie. En plus, ce latex produit un caoutchouc naturel d’excellente qualité.
À quand une production industrielle? Pour produire le caoutchouc avec le latex du pissenlit, il faut d’abord concevoir un procédé d’extraction viable économiquement. Selon Serge Palus, chercheur à la Cirad, en France, il semble qu’on n’y soit pas encore arrivé, selon un article publié dans Le Figaro le 30 juillet 2010. Un programme de développement de ce procédé a été lancé en Europe et dispose d’une enveloppe de huit mil-
lions d’Euro (10 à 20 M$ canadiens). Le programme est similaire à Emergency Rubber Project lancé par le gouvernement américain lors de la
Deuxième Guerre mondiale pour le développement de caoutchoucs synthétiques à base de pétrole, alors qu’on souhaitait déjà trouver une
alternative au caoutchouc naturel provenant de l’arbre à caoutchouc puisque le monde industrialisé en connaissait une pénurie.
Un peu plus sur les recherches Nom scientifique : Taraxacum brevicorniculatum Que cherchent les scientifiques : Les chercheurs identifient les cellules que synthétisent des plantes bio en protéines. Pour ce faire, ils utilisent des spectromètres massiques et des électrophorèses à haute résolution à deux dimensions. Le spectromètre de masse sert à bombarder une surface avec un faisceau d’ions et à examiner les éléments pulvérisés. L’électrophorèse permet de séparer et de caractériser les molécules en biologie, biochimie et biologie moléculaire. Comment les scientifiques recueillent-ils le latex? Par un procédé de flottation, suivi d’une extraction à l’aide de solvants. Bien que les protéines du latex du pissenlit ressemblent beaucoup à celles de l’arbre à caoutchouc, Hévéa brasiliensis, les particules indésirables ou gels s’y trouvent en moins grand nombre.
Que contient le latex?
Le latex, liquide blanc comme un savon, est un mélange de protéines, de carbohydrates, d’huiles et de métabolites secondaires.
Le saviez-vous?
L’industrie du caoutchouc regroupe une centaine d’entreprises au Québec. Les plus importantes sont le Groupe Soucy, Airboss, Camoplast, Vehance Technologie, Techose et Mondo America. Les produits fabriqués sont très variés. -Vehance Technologie : des pièces et des raccords dans les moteurs des automobiles et des boyaux. -Mondo America : des surfaces sportives de gymnases et des pistes athlétiques comme celle du centre sportif du l’UQAC. -Camoplast et le Groupe Soucy : des chenilles et des pièces des véhicules militaires, industriels et récréatifs. -Airboss : des mélanges pour diverses industries et des bottes techniques (pompiers, militaires). - Bridgestone-Firestone est devenu le seul producteur de pneus au Québec, à la suite de la fermeture de Bandag Shawinigan et Goodyear Valleyfield.
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Diplôme d'études supérieures spécialisées en éco-conseil Programme court de deuxième cycle en développement durable appliqué Programme court de deuxième cycle en gestion durable du carbone forestier Programme court de deuxième cycle sur les enjeux énergétiques et éco-conseil
Ces programmes peuvent mener à la maîtrise par cumul en éco-conseil.
Université du Québec à Chicoutimi programmes.uqac.ca
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Spécial vélo Le cyclisme à l’honneur
Trucs et astuces pour la pratique du vélo Alliant les principes de la biomécanique, de la mécanique du corps humain et de la physique de l’aérodynamisme, le cyclisme donne le loisir de rouler sur de longues distances avec le minimum d’effort ainsi que le maximum de vitesse et de confort. Voici quelques facteurs à observer pour s’assurer une pratique agréable.
et de révolutions des jambes pendant une courte période de temps (1 minute) suivie d’une période de repos (1 minute). Le nombre de sprints répétitifs permet au corps d’augmenter sa capacité à assimiler l’oxygène disponible pour les muscles lors des compétitions sportives d’envergure. En revanche, une carence en oxygène dans les muscles provoque le dégagement d’acide lactique et diminue l’effica Robin Fortier cité à l’effort des muscles. Journaliste Le cyclisme, pratiqué D’abord, il importe au cydepuis longtemps cliste d’ajuster son vélo à la trigonométrie humaine. Ainsi, C’est le 6 août 1964 que le cadre de son vélo doit res- pecter la longueur de ses bras se déroula la première comet de ses jambes. De même, la pétition cycliste d’envergure potence et la selle doivent être internationale à Chicoutimi, réunissant des cyclistes proveajustées méticuleusement. nant de Belgique, de France, Les engrenages mécani- de Russie, d’Autriche, d’Holques avant et arrière lui per- lande, de Suisse, d’Italie, d’Anmettent de gravir les pentes gleterre, de Yougoslavie et du les plus abruptes du Saguenay sans trop d’effort musculaire. Pour ce faire, un pédalier à triple plateau peut être un choix judicieux. Le développement mécanique est la base du maintien du nombre de révolutions par minute optimal, soit de 75 à 125. Un jumelage de dents adéquat sur le pédalier avant et le pignon arrière s’avère important pour s’adapter à la topographie du terrain. On parle alors d’un petit nombre de dents sur le pédalier avant et d’un grand nombre de dents sur le pignon arrière. Ensuite, la nourriture est aussi un facteur important pour la performance du sportif. Selon Guy Thibault, médecin et entraineur sportif, il est recommandé de doper naturellement ses muscles à l’aide de glucides et de boissons sucrées pour rehausser la performance musculaire. L’assimilation de l’oxygène par l’organisme s’avère très importante pour permettre au corps humain d’accomplir des performances sportives athlétiques. Selon le Dr Thibault, des séances par intervalles augmentent considérablement l’assimilation de l’oxygène par le corps. Un intervalle consiste à donner le maximum d’effort
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9 kg, étaient en acier et n’avait que cinq vitesses ainsi que des pneus boyaux. Dieu merci, les temps ont bien changé!
Le carbone, pour rouler léger Si les connaissances en biologie se sont accrues, les technologies de fabrication du moyen de transport aussi. Aujourd’hui, les vélos les plus légers et les plus rigides pèsent 5,5 kg et sont faits en nanocarbone. Le vélo compte 22 vitesses, ou 33 avec triple plateau, et toutes les composantes sont en carbone : jantes, guidon, tige, potence, cadre et fourches. Les tubes sont ovales ou d’autres formes de profilés, permettant de réduire au maximum la friction causée par le déplacement du tandem homme-machine en déplacement rapide dans l’air ambiant.
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• La montée du boulevard Saguenay, à proximité de l’auberge le Parasol, a une inclinaison de 14 % sur plus de 300 mètres. • La côte St-Ange de Chicoutimi atteint probablement un record dans la région avec plus de 20 % d’inclinaison. Il est possible d’en faire l’ascension avec des engrenages mécaniques adéquats. • D’autres montées dignes du tour de France se situent sur le chemin des Battures de Saint-Félix-d’Otis et sur la route 381, entre les km 63 et 65 (1 km à 12 % et 1 km à 14 %).
Sachez vos statistiques de performance
• Cyclomètre : pour tout savoir de votre performance (tours par minute, vitesse actuelle, vitesse moyenne, etc.); • Montre cardiaque : pour créer des graphiques de fréquences cardiaques durant l’effort; • GPS : pour voir le profil du terrain, la dénivellation totale et le minutage moyen au kilomètre; • Capteur dans les pédales ou dans le moyeu de la roue arrière : pour mesurer la puissance développée lors de l’effort.
Le saviez-vous? Le Saguenéen Guillaume Boivin roule actuellement sur le circuit cycliste professionnel avec l’équipe Cannondale. Il s’agit de sa première année sur le circuit Pro World Tour, le plus haut niveau dans le monde du cyclisme. « Je côtoie les meilleurs cyclistes de la planète et chaque course demeure un défi très excitant », commentet-il. Il cherche à contribuer au succès de son équipe en profitant des opportunités pour compétitionner aux sprints finaux lorsque les occasions se présenteront.
Photo : http://gpcqm.ca/uploads/images/evenements/epreuve_classe_categories.jpg
Canada. La 13e étape du tour du St-Laurent traversait le parc des Laurentides dans sa totalité, de Québec à Chicoutimi, soit une distance de 219 km. Les cyclistes parcoururent cette distance en 5 heures 43 minutes, pour une moyenne de 38 km par heure. Lors de l’étape suivante, le lendemain, les cyclistes quittèrent le Saguenay pour rouler vers La Malbaie. Notez que les vélos de cette époque pesaient
Où se trouvent les montées majeures à Saguenay
Les profilés aérodynamiques diffèrent considérablement des tubes ronds conventionnels des années passées. Les vélos haut de gamme offrent même des transmissions électroniques et des roues en profilés développées en soufflerie pour réduire l’impact du vent sur l’objet en mouvement. Les roues, peu pesantes et rigides, sont aussi faites de carbone. Bon vélo!
Les autres Québécois sur le circuit sont David Boily, Dominique Rollin, Hugo Houle, David Veilleux et François Parisien. David Boily a terminé 4e lors de la Coupe des nations ayant eu lieu en 2012, ici, à Saguenay. La Coupe des nations a repris la tradition du tour du St-Laurent. D’ailleurs, le 6e tour regroupera les meilleurs cyclistes au monde âgés de 19 à 22 ans, du 7 au 9 juin 2013 à Saguenay.
Sur la photo : Gu
illaume Boivin
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Spécial vélo Un centre cyclosportif voit le jour à Saguenay Un nouvel endroit entièrement dédié aux sports entrera en activité dans les prochaines semaines. Le Centre cyclosportif Saguenay modifie la vocation de l’ancien autodrome, offrant un centre d’entrainement cycliste, de duathlon, de course à pied et de patin à roues alignées. De quoi apporter de l’effervescence au milieu sportif saguenéen. Robin Fortier Journaliste Situé au nord de la route 170, au 3323 rang St-Paul, le centre cyclosportif accueillera tout sportif résidant sur le territoire de Saguenay ainsi que le grand public lors des évènements sportifs de grande envergure. Les infrastructures existantes, d’une valeur de 350 000 $, nécessiteront des rénovations au cout estimé à 500 000 $. Des programmes de subventions aideront à financer les rénovations de la tribune, de la piste, du restaurant et des toilettes. Par contre, on prévoit que le centre cyclosportif deviendra un centre de compétition aux niveaux provincial et canadien. Il devrait créer des retombées économiques pour notre région d’environ 500 000 $ par année. Le but est de mettre à la disposition de la population un accès à une infrastructure sécuritaire à petit prix pour
la pratique des sports et de créer une entité régionale qui va rayonner à travers tout le Québec et même le Canada. Entre autres, le centre cyclosportif permettra d’éviter des accidents impliquant vélos et véhicules lors des pratiques sportives sur les routes régionales.
5 000 personnes de la région et autant provenant de l'extérieur se déplaceront lors des compétitions sanctionnées par les fédérations.
Avant l’ouverture officielle en juin prochain, l’organisme sportif à but non lucratif qui fera la gestion recherche des bénévoles afin de pré-
parer l’ensemble des installations, dont une piste ovale de 500 mètres et une bande cyclable de 2,3 km de long et huit mètres de large.
Selon Maurice Lignière, promoteur de ce projet, le but ultime est de trouver des nouveaux espoirs cyclistes et de les former pour des évènements sportifs de grande envergure. Le nombre de licences octroyées par la Fédération cycliste du Québec connait une croissance phénoménale de 15 à 20 % par année. L’abonnement individuel et l’abonnement familial d’environ 30 $ par an donnera un accès à volonté pour toutes les disciplines. Un conseil d'administration, un directeur général et des directeurs pour chaque discipline sportive gèrent l’ensemble des activités, qu’il s’agisse de la création de comités pour la sécurité, des relations publiques, de la programmation, du volet jeunesse et famille ou encore de la compétition. Une école de cyclisme avec location de vélos est également accessible. Une vingtaine de personnes offriront leur aide précieuse pour la gestion des évènements sportifs. À ce sujet,
Photo : Centre cyclosportif Saguenay
Le Centre cyclosportif Saguenay ouvrira en juin afin d’offrir un endroit sécuritaire pour la pratique d’une multitude de sports, dont le vélo.
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Esprit du métal mental
« Fonce dans ta vie et décide ce que tu veux en faire! », Dmitri Zimin
United Mind Club est un groupe originaire de la ville de Tver en Russie qui mélange du rock industriel, du trash metal et de la musique électronique avec une saveur progressive. Le groupe a sorti son premier album studio World Blood History en 2012. Même si l’album ne dure que 35 minutes, le quatuor y véhicule plus d’idées courageuses que certains groupes pendant toute une carrière. Après avoir signé avec une maison de disques anglaise au début de leur carrière, le groupe a fait le saut vers une étiquette originaire de l’Ukraine qui a réussi à publier cet album en accompagnant une publication du magazine allemand Legacy l’automne dernier.
D. Z. : Notre groupe produit un mélange de différents sous-genres de métal. Notre histoire a commencé en 2008 avec l’enregistrement d’un maxi.
Sebastian Kluth Journaliste Le Griffonnier a contacté deux membres du groupe pour parler avec eux de l’« esprit métal », du long chemin périlleux avant d’atteindre les sommets de la créativité pour les artistes contemporains tout en abordant aussi des sujets qui touchent la société russe contemporaine comme les incidents concernant le groupe de punk féminin Pussy Riot, les vagues de contestation contre le président Vladimir Poutine et les Jeux olympiques d’hiver 2014 à Sotchi.
R. N. : Nous jouons du métal mental, c’est tout!
Griffonnier : Bonjour à vous deux. Introduisez-vous. Comment va la vie à Tver en Russie? Dmitry «Train Freeman» Zimin : Bonjour! Mon vrai nom est Dmitry, mais mes amis m’appellent « Train » ou « Freeman ». Je suis le chanteur et guitariste du groupe. Tver est une petite ville en proximité de Moscou. Les gens n’y travaillent pas beaucoup ici et il n’y a que peu de guitaristes. Il y a beaucoup de neige sale. J’ai hâte au printemps! Roman « Del Torro » Nazimov : Mon nom est Roman, mais dans le groupe, je m’appelle « Del Torro ». Je suis le batteur et je fais également quelques chants. Il fait assez frais à Tver, mais les gens sont toujours positifs. G. : Quelle est l’histoire derrière votre groupe?
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R. N. : Faire partie de ce groupe était pour moi un nouveau départ. Cet engagement a établi de nouvelles tendances au niveau de la musique et au niveau de ma vie aussi. G. : Que signifie votre nom de groupe et quelles sont vos aspirations artistiques? D. Z. : Pour moi, notre nom de groupe signifie une sorte d’émotion mentale. Nous faisons ce que nous voulons sans stéréotypes et sans limites.
G. : Que faites-vous dans vos vies de tous les jours? D. Z. : Tous les membres du groupe ont des emplois en dehors de leur carrière artistique. Pourtant, nous avons une agence de réservation en Russie qui nous aide à organiser nos concerts. Ma famille me soutient beaucoup aussi. R. N. : Pour moi, être musicien est déjà un emploi à temps plein. Ma musique est mon expression personnelle et elle est très importante pour moi.
coup changé, même encore après la sortie de votre album. Comment expliqueriez-vous ces évènements? D. Z. : À l’époque, c’était notre premier pas dans l’industrie musicale et nous avons sorti notre maxi avec une maison de disques anglaise. Je ne voulais pas mettre ces trois chansons sur le nouvel album, car elles sont très différentes du style que nous avons aujourd’hui. Au début, nous avons joué du métal moderne, aujourd’hui nous nous servons d’un son beaucoup plus industriel en utilisant beaucoup d’échantillons de sons. Je ne pense pas que le temps a été tellement long entre nos deux publications. J’essayais juste de trouver mon chemin et la route a été longue. G. : Vos chansons sont très complexes. Comment les écrivez-vous? D’où viennent vos inspirations? Est-ce que vous êtes capables de les reproduire en spectacle? D. Z. : Pour moi, les chansons sont comme des blocs Lego. Nos chansons traitent de la vie sociale en Russie et de la folie qui plane dans le monde. J’écris la plupart des chansons dans ma tête. J’arrive avec une idée en studio et ensuite les autres gars ajou-
tent leurs idées et ça devient de plus en plus complexe. R. N. : Je préfère les concerts. Notre musique sonne beaucoup plus nuancée. Nous avons joué un peu partout en Russie et en Europe. Il est temps de découvrir un nouveau continent! G. : Quels groupes sont les plus influents pour vous? D. Z. : Mes groupes préférés sont Metallica, Judas Priest, Queen, Rammstein et System Of A Down. Ces temps-ci, j’écoute même des musicals français. J’écoute pratiquement tout de Frank Sinatra à Katy Perry. Mes artistes russes préférés sont Valery Kipelov, l’ancien chanteur du groupe de heavy metal russe Aria et le chansonnier Michail Krug. R. N. : Pour moi, ce sont Korn, Slipknot et System Of A Down. En Russie, j’aime le groupe de speed et de trash metal Korrozia Metalla et le groupe de ska Leningrad. G. : Est-ce que vous avez une petite scène musicale dans votre ville? R. N. : Il faut mentionner le groupe de death metal progressif Funeral Speech. Ce sont un peu les frères astraux
de Chuck Schuldiner, le chanteur et guitariste du groupe de death metal progressif américain Death. Ce sont aussi nos amis. G. : Votre pays traverse beaucoup de changements : les incidents avec Pussy Riot, les manifestations contre le régime politique et l’avènement des Jeux olympiques d’hiver. Est-ce que ces évènements ont un impact sur vos vies et votre musique? R. N. : Concernant Pussy Riot, c’est une question assez difficile et qui a tracé les politiques de Poutine. Je pense qu’il ne s’agit que d’un projet politique et non musical. Je ne trouve pas que la musique et la politique font bon ménage. En ce qui concerne les Jeux olympiques, j’ai vraiment hâte qu’ils arrivent! G. : En terminant, quels sont vos projets pour l’année 2013? D. Z. : C’est le 20e anniversaire de notre maison de disques. Nous allons contribuer à une compilation spéciale avec une chanson. R. N. : Nous avons du pain sur la planche. Nous allons bientôt écrire de nouvelles chansons qui seront du pur rock‘n roll.
G. : Votre logo m’intrigue beaucoup, car il diffère de ceux de bien d’autres groupes. Est-ce qu’il y a un concept derrière cela? D. Z. : Oui, j’ai même un slogan pour le logo : « Fonce dans ta vie et décide ce que tu veux en faire! » G : Quelle est l’histoire derrière votre belle pochette d’album détaillée? D. Z. : La pochette a été faite par le studio MoonRising. Je voulais que chaque chanson y soit représentée de façon visuelle. G. : Après la publication de votre maxi, cela vous a pris quatre ans avant de produire un album. Les membres du groupe ont également beau-
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Photo : metalscrap.org.ua
Le quatuor United Mind Club véhicule plus d’idées courageuses sur son album World Blood History que certains groupes pendant toute une carrière. Voici la pochette de cet album. • Jeudi 18 avril 2013
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Les dragons norvégiens à l’honneur au Vinland
Le jeudi 21 mars, le groupe de viking metal norvégien Einherjer est venu faire un tour au Saguenay, dans l’arrondissement Jonquière. Bien que l’ambiance à la place Nikitoutagan ait été festive, peu de spectateurs en ont profité. Sebastian Kluth Journaliste Faute de publicité de la part des organisateurs et parce que la place Nikitoutagan est très peu visible sur Internet, le concert a eu lieu devant une petite foule d’environ quarante personnes seulement. Les spectateurs présents étaient majoritairement masculins et certains sont même venus de l’extérieur pour assister au concert. Malgré le nombre de visiteurs limité, les amateurs venus sur place ont participé à fond et festoyé chaleureusement et pacifiquement avec le quatuor norvégien et ses invités. Le groupe a offert un concert de 65 minutes et est revenu sur scène pour jouer deux reprises pendant quinze minutes. Le groupe a offert une bonne douzaine de chansons diversifiées que les amateurs ont su apprécier en chantant, dansant et fêtant vivement, même si la majorité des chansons étaient chantées en norvégien et une petite partie en anglais. La communication en anglais entre le groupe et le public était plutôt limitée au début, mais s’est améliorée lorsque la glace a été cassée après les deux chansons plus faibles qui ouvraient le spectacle. Le groupe a offert, d’une part, des pièces brutales et sombres, mais aussi des piè-
ces très épiques de près de dix minutes avec des éléments folkloriques et une ambiance cinématographique très élaborée d’autre part. Certaines chansons, plus courtes et joyeuses, ont offert des refrains mémorables. Plus le concert avançait, plus les pièces devenaient diversifiées et uniques. Même ceux et celles qui ne connaissaient pas du tout ou très peu le groupe se sont rapidement faits convaincre par son approche atmosphérique, authentique et divertissante, comme on pouvait le lire sur les réseaux sociaux après la soirée. Le groupe norvégien était accompagné par le groupe de black metal ontarien Panzerfaust. Le groupe de black metal folklorique Triskèle, dont les membres sont de Chicoutimi et de Saint-Honoré, a, quant à lui, introduit la soirée.
Trop rare évènement Malheureusement, ce genre de concerts devient de plus en plus rare en région. Depuis la fermeture du Bunker, le décollage difficile de l’ancien Auditorium Dufour renommé Théâtre Banque Nationale et la disparition des grands noms lors des festivals estivaux comme Jonquière en Musique, il y a de moins en moins d’artistes de renommée internationale, nationale ou même provinciale qui font un détour par Saguenay. Même des groupes québécois connus comme Les Trois Accords ou Grimskunk ont récemment boudé la plus grande ville en région pour jouer plutôt à Alma ou même à Dolbeau-Mistassini. Pour-
Les spectateurs ont apprécié la prestation du groupe norvégien Einherjer le 21 mars dernier à la place Nikitoutagan. tant, il y a un très grand pôle tirera davantage d’artistes in- assister à de nombreux specde spectateurs potentiels au ternationaux et nationaux de tacles de qualité en région. Saguenay avec de nombreux moyenne ou grande renomInfos sur le groupe étudiants internationaux qui mée dans la 7e plus grande revitalisent la région chaque agglomération de la belle proLe nom du groupe est insannée et qui cherchent jus- vince et le plus grand centre tement à faire des découver- intellectuel du nord du Corri- piré du mot « einherjar » qui signifie « combattants solitaites culturelles. Les bonnes dor Québec-Windsor. res » en vieux norrois. Dans la infrastructures ne manquent Le petit spectacle d’Ein- mythologie nordique, ce sont pas non plus avec le nouveau Théâtre Banque Nationale, la herjer a au moins prouvé que de braves guerriers qui sersalle culturelle Le Sous-Bois, certains groupes n’ont pas en- vent leur dieu principal, Odin, en bas du Café Cambio, et le core oublié la région et se for- et la déesse majeure, Freyja, Centre Georges-Vézina pour cent à faire un tour dans notre après leur mort. Le groupe ne nommer que des lieux de belle région de plus en plus norvégien existe depuis 1993 spectacle dans l’arrondisse- délaissée par les artistes. Il faut et a sorti cinq albums studio. faire plus de promotion pour Dans le cadre de son 20e anment de Chicoutimi. la région et communiquer di- niversaire, il a fait une courte Pourtant, après avoir as- rectement avec les artistes, tournée au Canada qui était sisté à de nombreux specta- organisateurs et promoteurs intitulée Dragons over Vinland. cles à Chicoutimi, Jonquière pour qu’il y ait un changement Le terme « Vinland » désigne et La Baie au cours des derniè- positif. Le maire Jean Tremblay le territoire découvert par le res années, les années 2012 et Promotion Saguenay ont Viking islandais Leif Ericson et 2013 ont été plutôt déce- relevé ce défi et ont fait davan- autour de l’an 1000 dans le vantes sur le plan des sorties tage rayonner Saguenay, mais nord du Canada et qui corresculturelles en ville. Espérons ils ont besoin du soutien en- pond aujourd’hui à une partie qu’il ne s’agit que d’une baisse gagé d’experts en la matière de Terre-Neuve qui s’appelle temporaire et que la ville at- pour qu’on puisse de nouveau l’Anse aux Meadows.
Afin de soutenir la jeunesse dans son développement de carrière, l'équipe de Desjardins était présente dernièrement à l'UQAC, pour présenter les perspectives de carrières aux étudiants du Baccalauréat en Informatique et mathématique. Vous pouvez apercevoir sur cette photo, Chantale Dubois, directrice en technologie de l'information, Jérome Marquis, conseiller en ressources humaines, Julie Dubé, représentante clientèle jeunesse chez Desjardins et Marc-Olivier Beaupré étudiant en Informatique. Pour de plus amples informations concernant les carrières, consultez notre site Internet : www.desjardins.com/carrieres
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Mobilisation
Les syndicats lancent Solidarité UQAC Les syndicats de l’Université du Québec à Chicoutimi et le MAGE-UQAC ont lancé formellement Solidarité UQAC, le mardi 9 avril dernier.
la direction de l’UQAC et la population. Il souhaite aussi être consulté avant que les décisions soient prises par la direction de l’UQAC. Enfin, il songe à former son propre fonds monétaire.
Félicia Pivin Journaliste Lors d’un point de presse, les représentants du MAGEUQAC, du syndicat des étudiants et étudiantes employés de l’UQAC, du syndicat des employés de soutien et du syndicat des professionnels se sont adressé aux médias régionaux pour annoncer la création d’un mouvement intersyndical. En démontrant la solidarité syndicale, ce mouvement a pour but d’entretenir un dialogue avec
Le point de presse a été suivi d’un BBQ lors duquel le personnel et les étudiants ont pu discuter du mouvement et signer une pétition contre les coupes. Quelque 600 hot-dogs se sont envolés comme des petits pains chauds, c’est le cas de le dire.
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Bande dessinée par Monica Jean
Soulignons que du côté des étudiants, quelques activités de mobilisation ont aussi eu lieu ce printemps telles qu’un kiosque au centre social et une manifestation contre l’indexation.
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Prix et distinctions Bourse nationale des Québécois
Valérie Lessard partage son amour de la langue française
La Société nationale des Québécois vise à souligner l’engagement d’un étudiant ou d’une étudiante vis-à-vis de la langue française. L’étudiant démontre son intérêt et sa compétence en rédigeant un texte sur l’importance qu’il accorde, dans sa vie, au français. Le texte soumis par Valérie Lessard, étudiante en psychologie, lui a valu de se mériter la bourse cette année. Félicitations! Félicia Pivin Journaliste Voici son texte :
Je me souviens d'une petite fille qui adorait les mots. Ils ont été son premier grand amour. Elle ne pouvait s'empêcher de croire qu'elle partageait une connexion spéciale avec eux. À un point tel qu'elle était immanquablement déçue lorsqu'elle rencontrait des mots qu'elle ne trouvait pas beaux. La première fois qu'elle a entendu le mot « doctorant », elle a été frappée de découragement. Comment son rêve pouvait-il la mener à porter un titre si peu flatteur à ses oreilles? Ce matin-là, avant de partir à l'école, elle annonça avec tout le sérieux du monde à sa mère qu'elle n'obtiendrait pas son doctorat en psychologie. Elle avait à peine 11 ans. Elle croyait encore que ce sont
les mots qui font de nous ce que nous sommes. Il faut lui pardonner. Malgré son jeune âge, elle avait déjà entendu tellement de mots qui allaient marquer sa vie à jamais, écraser ses rêves.Et pourtant. En grandissant, elle a continué à faire des projets, à ouvrir des livres et à apprendre des mots. La vie aussi, lui en a appris : solitude, rejet, intimidation, incompréhension… Ces mots-là étaient forts, imposants. Elle a trouvé refuge dans les livres, dans l'écriture. Au lieu d'essayer de crier plus fort que les apparences, elle a apprivoisé sa langue comme d'autres apprivoisaient les fêtes et la conduite automobile. Elle a progressivement compris que les mots pouvaient être puissants sans être criés. Qu'elle pouvait s'en servir pour montrer au monde ce qu'elle voulait être, plutôt que ce soit le monde qui en décide.
Je me souviens.
Aujourd'hui, la petite fille que j'ai été est en voie de devenir une doctorante en psychologie. Je pourrais certainement mentionner que ma facilité à maîtriser la grammaire et l'orthographe m'a aidée dans mon parcours scolaire et que je ne pourrais pas prétendre à de telles aspirations si je
ne la possédais pas. Mais ce serait une manière très réductrice de parler de la place de la langue française dans ma vie. On ne parle pas de cette façon de notre premier amour. Bientôt, mes mots ne seront plus encrés sur les travaux que je remets, les mieux écrits possible, à mes professeurs. Ils deviendront des outils pour changer des vies. Je souhaite aider mes patients à réaliser que les mots ne sont pas une finalité, mais plutôt un commencement, une possibilité. Je veux les amener à composer avec les termes « anxiété », « phobie » ou « dépression », peu importe ce qui les amènera à me consulter. Je veux qu'ils voient plus loin que ces simples étiquettes, qu'ils en réinventent le sens, qu'ils se les approprient, comme je l'ai fait. Puissent-ils, eux aussi, arriver à accepter et à affirmer qui ils sont. Pour ma part, afin de défendre ma conviction que les mots justes peuvent bouleverser des vies pour le mieux, je me tiendrai toujours debout. Je suis Valérie Lessard, future psychologue, amoureuse des mots. Parce que la vie m'a clouée à un fauteuil roulant, j'ai décidé de réinventer le sens de l'expression « se tenir debout ».
AVIS DE DÉCÈS VILLENEUVE (M. Ianrick)
Décèdera subitement suite aux coupes universitaires et au surmenage de fin de session, le 30 avril 2013 à l’âge de 20 ans à l’Université du Québec à Chicoutimi. Il est le fils tant aimé de Mme Pauline Tremblay et de M. Michel Villeneuve. Il laissera dans le deuil sa sœur Érika Villeneuve, le recteur de l’Université M. Martin Gauthier, son professeur en arts interdisciplinaires James Partaik, les étudiants de l’atelier interdisciplinaire en arts ainsi que parents et amis(es) et tous les étudiants qui souffriront des coupes universitaires. Faites parvenir vos dons au MAGE-UQAC afin de pouvoir ramener les services de psychologie et d’infirmerie et tout autre service coupé.
TREMBLAY (M. PATRICE)
Décédera subitement suites aux coupes universitaires et au surmenage de fin de session, le 30 avril 2013 à l’âge de 54 ans à l’Université du Québec de Chicoutimi. Il est le fils de M. Joseph Edouard Tremblay et de feu Judith Gravel. Il laissera dans le deuil ses sept frères et sœurs, le recteur de l’Université M. Martin Gauthier, son professeur en arts interdisciplinaires James Partaik, les étudiants de l’atelier interdisciplinaire en arts ainsi que parents et amis(es) et tous les étudiants qui souffriront des coupes universitaires. Faites parvenir vos dons au MAGE-UQAC afin de pouvoir ramener les services de psychologie et d’infirmerie et tout autre service coupé.
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JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FRANCOPHONIE Gagnantes du concours organisé par le Centre de la communication orale et écrite de l’Université du Québec à Chicoutimi et dans le cadre de la semaine de la francophonie (ou Francofête) : 1er prix : Mme Krystel Grenon Prix de participation : Mme Sarah Gaudreault Félicitations aux gagnantes et merci à tous ceux et celles qui ont participé au concours. Le premier prix était un dictionnaire Dixel avec clé donnant accès au dictionnaire en ligne.
Gala des INUK 2012-2013
Le Pavillon sportif de l’UQAC souligne les performances scolaires et sportives des athlètes Le mercredi 10 avril a eu lieu le Gala des INUK 20122013, lors duquel on a remis huit trophées aux meilleurs sportifs de l’Université du Québec à Chicoutimi et plus de 16 000 $ en bourses.
Récipiendaires d’une bourse de 500 $ Dave Roy, athlétisme Anne-Marie Fortin, athlétisme Simon McNicoll, badminton Dave Pelletier, badminton Véronique Lafrance, soccer féminin Tania Provencher, soccer féminin Noémie Bois, soccer féminin Marieve Croteau, soccer féminin Frédéric B. Gauthier, golf Marie-Justine Deschêne, volleyball Joannie Tremblay, volleyball Maëlle Surprenant, athlétisme Émilie Lapointe, badminton Bastien Gadoury, athlétisme Karolan Tremblay, athlétisme Karyane Bergeron, athlétisme Audrey Dufour, badminton
Grande bourse de la Corporation d’aide au Pavillon sportif de l’UQAC Cette bourse de 1 500 $ a été remise à l’étudiant qui a obtenu la meilleure moyenne scolaire parmi tous les athlètes qui ont complété une demande de bourse. William-Michel Bédard, cheerleading
Grande bourse Molson Cette bourse de 1 500 $ a été est remise à l’étudiante qui à obtenu la meilleure moyenne scolaire parmi tous les athlètes qui ont complété une demande de bourse. Darlène Duchesne, cheerleading
Bourse du club lion Saguenay le fjord Cette bourse de 2 000 $ est remise à l’étudiant qui a obtenu les meilleurs classements au niveau provincial selon son sport. Alexandre Gbaguidi, athlétisme
Bourse André Dorion Cette bourse de 2 500 $ a été remise à l’étudiant qui a obtenu les meilleurs classements au niveau provincial selon son sport combiné à d’excellents résultats scolaires et à des besoins financiers élevés. Maxime Rome-Gosselin, badminton • Jeudi 18 avril 2013
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Université
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ADMISSION
encore
possible
Programmes d’études de cycles supérieurs Arts et lettres Doctorat en lettres Maîtrises : - Art - Lettres - Linguistique
Informatique et mathématique
Doctorat en sciences et technologies de l’information Maîtrise en informatique Diplôme de deuxième cycle en informatique appliquée
Sciences appliquées
Doctorats : - Ingénierie - Sciences de la Terre et de l’atmosphère Maîtrises : - Ingénierie - Sciences de la Terre Diplôme de deuxième cycle en sciences de la Terre
Sciences de la santé
Maîtrises : - Médecine expérimentale - Sciences infirmières Diplôme d'études supérieures spécialisées en sciences infirmières
Sciences de l’éducation
Doctorat en éducation Maîtrise en éducation Diplômes d'études supérieures spécialisées : - Administration scolaire - Enseignement collégial - Intervention éducative - Orthopédagogie Programmes courts de deuxième cycle : - Éducation et développement durable - Intervention dans les petites écoles et classes multiâges en réseau - Intervention éducative
Sciences économiques et administratives Doctorat en management de projets Maîtrises : - Administration des affaires (MBA pour cadres) - Gestion de projet - Gestion des organisations Diplômes d'études supérieures spécialisées : - Gestion de projet - Sciences comptables Programme court de deuxième cycle en gestion de projet
Sciences fondamentales
Doctorats : - Biologie - Sciences de l’environnement Maîtrise en ressources renouvelables Diplôme d’études supérieures spécialisées en éco-conseil Programmes courts de deuxième cycle : - Développement durable appliqué - Gestion durable du carbone forestier - Enjeux énergétiques et éco-conseil
Sciences humaines
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Jeudi 18 avril 2013 •
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Plusieurs surprises chez les recrues des Inuk
L’autre recrue de l’équipe d’athlétisme se nomme Bastien Gadoury. Ce sprinteur court depuis le début de son secondaire et étudie aussi au Cégep de Chicoutimi en Sciences de la nature. Toujours selon M. Roberge, Bastien est l’un des dix meilleurs de sa catégorie et pourra devenir un atout pour l’équipe. Il pourra très bien s’intégrer à l’équipe puisqu’il s’entraine souvent avec les membres des Inuk. Il a déjà participé à des compétitions dans le réseau collégial.
Soccer féminin En soccer féminin, les recrues ne manquent pas. L’un des très bons espoirs de l’entraineur Olivier Chartier est Karolan Tremblay. Âgée de 19 ans, cette dernière étudie au Cégep de Jonquière où elle a participé au programme de sport-études. M. Chartier lui a décerné une bourse de recrutement. Selon lui, Karolan est une joueuse polyvalente qui sera appréciée dans l’équipe. Parmi les autres recrues potentielles qui devront participer au camp d’évaluation l’automne prochain se trouvent Chanelle Savard, étudiante du Cégep de Chicoutimi, Lorie Côté, étudiante au Collège d’Alma ainsi que Gabrielle Létourneau et Charlie Dorval, toutes deux étudiantes au Cégep de Jonquière.
de recrutement. Cette étudiante d’Alma en Sciences de la nature a déjà pris part à des compétitions sur le circuit collégial et universitaire. Selon M. Girard, elle est déjà très solide et possède une très bonne éthique de travail. Elle se distingue très bien contre les autres équipes de la 1re division comme l’UQAM. Une autre joueuse presque du même niveau qu’Émilie Lapointe se joindra peutêtre à l’équipe l’an prochain. Sabrina Pelletier a causé toute une surprise à l’équipe de
badminton des Inuk, car elle étudie présentement à TroisRivières et son arrivée dans la région n’était pas planifiée. Elle étudiera en biologie à l’UQAC. Amélie Palin, étudiante au Cégep de Jonquière, est aussi une très bonne joueuse, selon Jean-Marc Girard. Elle se joindra à l’équipe, mais seulement en janvier 2014. Une autre belle surprise pour l’équipe de badminton qui, grâce à elle, pourra se constituer une équipe de huit filles plus forte que cette année.
Badminton L’équipe de badminton accueillera, à l’automne prochain, plusieurs filles de très bon calibre. Selon l’entraineur Jean-Marc Girard, le principal espoir est Émilie Lapointe, qui a aussi reçu une bourse
Sur la photo : Émilie Lapointe Photo : Normand Simard
Sur la photo : Bastien Gadoury Photo : Cégep de Chicoutimi
Sur la photo : Karolan Tremblay Photo : Cégep de Jonquière
Sur la photo : Maëlle Surprenant Photo : Cégep de Chicoutimi
Audrey Lefebvre Journaliste Dans le domaine du crosscountry, l’entraineur Gino Roberge nous présente deux recrues avec un immense potentiel, chacune ayant recu une bourse de 500 $ pour fai-
re partie de l’équipe des Inuk. Chez les femmes, Maëlle Surprenant, 19 ans, complète ce printemps un DEC en Sciences de la nature au Cégep de Chicoutimi. Elle entrera en médecine l’an prochain à l’UQAC, si tout va bien. Maëlle est une coureuse de fond qui a participé au programme de sport-études à l’école secondaire Dominique-Racine et au Cégep de Chicoutimi. En plus de très bonnes performances sportives, Maëlle a un esprit sportif remarquable. C’est d’ailleurs un très grand atout pour l’équipe, selon l’entraineur Gino Roberge.
Photo : Dominique B. Gagné
Quelques-unes des différentes équipes sportives de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) ont déjà l’honneur d’accueillir en leur sein plusieurs athlètes de la région et du Québec, dès l’automne prochain, pour la saison 2013-2014. On remarquera, entre autres, l’arrivée de plusieurs recrues potentielles en athlétisme, en badminton et en soccer féminin. La saison de compétition vient à peine de se conclure que les téléphones sonnent pour savoir qui seront ces nouvelles recrues.
Karolan Tremblay, Maëlle Surprenant, Bastien Gadoury et Émilie Lapointe sont dans la mire des Inuk.
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