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Biere brassee sur place

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89 - Lundi 26 août 2013

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pages 2, 4 et 5

Les ainés mis de côté page 13

Démystifier les serpents

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pages 8-9

publié par les Communications étudiantes universitaires de Chicoutimi (CEUC)

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Spécial RENTRÉE 2013 Un vent de changement rafraichissant pour l'UQAC là, les étudiants puissent retrouver la plupart des services dont ils ont besoin », a mentionné Dominique Tremblay.

Dana Lessard Journaliste

Un Carrefour pour les étudiants et de nombreux travaux Quelles sont les nouveautés du côté des infrastructures des pavillons de l'Université du Québec à Chicoutimi cet automne ? Une question vaste et prometteuse, à laquelle Mme Dominique Tremblay, la directrice du Service des immeubles et équipements, a répondu fièrement. En effet, elle met en perspective plusieurs initiatives intéressantes, dont une visant à regrouper la majorité des services disponibles pour les étudiants dans la même section du pavillon principal. Le but de ce projet est de se centrer sur les besoins des étudiants et de rendre par le fait même les services plus accessibles. « Nous sommes en train de consolider ce qui se nommera le Carrefour des étudiants. Nous avons refait le registraire, afin que les étudiants puissent effectuer leur paiement à cet endroit. Nous nous sommes également organisés pour que dans ce corridor-

Beaucoup de travaux sont donc en cours pour accueillir les étudiants cet automne du côté du pavillon principal. Parmi les services qui seront centralisés dans le corridor du bureau du registraire, il y a, notamment, les bureaux pour les étudiants internationaux, les services de consultation ainsi que les locaux de l'aide financière et des prêts et bourses. La directrice a également souligné le fait que le local pour les étudiants qui suivent des cours à distance, qui était anciennement situé au rez-de-chaussée, a été déménagé au deuxième étage du pavillon principal. Ces différents travaux sont en cours. À ce jour, Mme Dominique Tremblay estime qu’il doit y avoir environ 70 % du chemin de fait.

d'arts numériques, nommé le SCAN, qui ouvrira à l'étage du rez-de-chaussée. Ce laboratoire, qui sera prêt au début de l’automne, sera axé sur la numérisation du son et de l'image.

Une rumeur qui a fait jaser Par ailleurs, Mme Dominique Tremblay a été interrogée concernant la rumeur qui circulait cet été, rumeur qui insinuait que l'UQAC ouvrirait peut-être un pavillon sur la rue Racine à Chicoutimi. Celle-ci a démenti

les propos : « Cette rumeur ne vient pas de moi. Nous venons cependant d'acheter le Grand Séminaire, qui se retrouve sur les terrains de l'Université, juste à côté du Cégep. Nous avons en vue d'ouvrir une grosse polyclinique universitaire. Par contre, il n'y a rien de fondé, nous cherchons simplement à pallier un manque d'espace. » À ce sujet, la directrice ne peut malheureusement pas se prononcer davantage. Nous en saurons probablement un peu plus sur cette nouvelle dans les mois à venir.

Une pause beauté pour l'établissement universitaire Finalement, la plupart des toitures des pavillons de l'UQAC seront refaites. Il s’agit d’un projet de longue haleine qui s'étendra sur une dizaine d'années. Les ascenseurs, eux aussi, seront remis à neuf dans le courant de l'année. Nos établissements subiront des modifications considérables, qui amèneront un vent de changement nécessaire et légitime dans les pavillons de l’UQAC.

Une nouvelle classe disponible L'année dernière, des travaux ont été effectués et ont permis l'ouverture de deux nouvelles classes dans le pavillon principal, tout près de la sécurité. Cette année, une nouvelle classe pouvant contenir jusqu'à soixante-dix étudiants sera disponible à l'endroit où il y avait le local du Service santé. Il y aura aussi un nouveau laboratoire

19 août 2013 - Malgré les travaux en cours, les étudiants sont au rendez-vous au Carrefour étudiant.

Le bac en arts se « chicks » pour sortir c’t’année Le baccalauréat interdisciplinaire en arts est en phase de métamorphose. Le milieu de l’art actuel étant en constante effervescence, la demande y est sujette à changements. Ces changements entrainent cet automne le baptême d’une nouvelle créature fraichement pondue : le baccalauréat en arts avec sa nouvelle collection (de sessions) automnehiver pour les prochaines années. En bref, le programme en arts de l’UQAC a été reconsidéré et réajusté et nous apparait sous sa nouvelle forme à partir de maintenant. Camille-Laurence Le Pélican Journaliste Les programmes de l’université sont soumis à une

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« évaluation périodique des programmes ». Terminée il y a quatre ans, l’évaluation du bac interdisciplinaire en arts a été menée, entre autres, par d’anciens étudiants œuvrant désormais dans le milieu des arts. Après deux ans de travaux pour mettre sur pied le bac réformé, suivant les recommandations des évaluateurs dans l’objectif de former des artistes et des travailleurs culturels mieux outillés pour la réalité qui les attend au sortir de leurs études, le module des arts nous présente maintenant un programme encore davantage axé sur l’interdisciplinarité et dont les concentrations ont été remises en question. Ainsi, la concentration Arts plastiques change son nom pour Arts visuels et les cours faisant partie de son cheminement ont été rema-

niés. Bien que le terme Arts visuels soit moins juste qu’Arts plastiques, il s’agit selon Mathieu Valade, le directeur du module des arts, d’une appellation dans laquelle les artistes d’aujourd’hui se reconnaissent davantage. La concentration Design, quant à elle, a été retranchée du programme pour laisser sa place à celle de Médiation et transmission culturelle en arts, amélioration visant à former de futurs travailleurs culturels qui, au moment où ils entreprendront leur carrière, auront reçu les formations, entre autres, en gestion ou en muséologie dont ils auront besoin pour exécuter leurs tâches. Le nouveau baccalauréat interdisciplinaire en arts, somme toute, conserve la même structure que l’ancien, soit

l’idée des spécialisations qui sont en dialogue les unes avec les autres et qui s’enrichissent mutuellement, le projet de fin de bac et le stage qui y est rattaché. Le tronc commun, pilier central de la formation, garde la même importance, mais se voit rectifié : les cours d’atelier visant à développer l’interdisciplinarité se feront plus nombreux, et certains aspects ont été ajoutés, comme des cours techniques sur les appareils technologiques utilisés en arts, permettant à tous les étudiants de se placer sur le même pied d’égalité dans ce domaine. Dans toutes les concentrations, la plupart des cours du cheminement ont été conservés alors que quelques autres ont été remplacés et rendus plus actuels. Aussi, les cours d’un et de deux crédits ont été remplacés par des

cours plus complets. Pour favoriser des approches diversifiées de l’art, un cours théorique a notamment été ajouté où un professeur d’une autre discipline (en sociologie, par exemple) est invité à donner un cours sur l’art. Des cours ajoutés d’histoire de l’art aux cours techniques, des ateliers interdisciplinaires aux cours choisis selon la direction qu’on veut donner à notre cheminement, l’objectif demeure d’offrir une palette plus diversifiée aux étudiants et de donner, à la formation qui leur est offerte, une tournure plus en phase avec le monde actuel de l’art. Les étudiants pourront ainsi mieux répondre à la demande d’un milieu artistique bouillonnant comme celui qui nous entoure au Saguenay.

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Le coin des artistes

Camille-Laurence Le Pélican

Se donner l’importance d’un soleil

D’un atome de bois franc au milieu d’un plancher Se lancer, finalement, dans l’absolue projection. Se projeter, finalement, sur une masse qui ne renvoie même pas la lumière. Partie essentielle de, cadavre, resplendissement. Symbole de l’éclat, dissonance à l’effigie de. Prendre l’ombre pour le corps Dans la mesure où l’espace est occupé, où la restriction est totale, où la chair pour la chair fait figure de présence corporelle hésitante. À peine si tu meurs Ta peau immédiatement se résorbe Parfois même tes organes sur toi encore vivant

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Spécial RENTRÉE 2013 Services aux étudiants

Proximité et collaboration

555, boulevard de l’Université Chicoutimi (Québec) G7H 2B1 Local P0-3100, Casier #25

Téléphone : Télécopieur : Courriel :

418 545-5011 poste 2011 418 545-5336 redactionceuc@uqac.ca

Rédactrice Marie-Ève Girard en chef : Graphiste : Annie Jean-Lavoie Photo de la une : Annie Jean-Lavoie Correction : Marie-Ève Girard Annie Jean-Lavoie Dana Lessard Félicia Pivin Journalistes : Christine Belley Martin Bonneau Sarah Gaudreault Marie-Ève Lavallée Camille-L. Le Pélican Dana Lessard Emmanuelle Melançon Félicia Pivin Joséphine Simard Sabrina Veillette

Ce journal a été écrit selon les rectifications orthographiques de 1990 (nouvelle orthographe).

Impression Imprimerie le Progrès du Saguenay Tirage :

3 000 exemplaires

Les propos contenus dans chaque article n’engagent que leurs auteurs. - Dépôt légalBibliothèque Nationale du Québec Bibliothèque Nationale du Canada Le Griffonnier est publié par les Communications étudiantes universitaires de Chicoutimi (CEUC).

Prochaine parution : Jeudi 26 septembre 2013 Tombée des textes : Vendredi 13 septembre 2013, 17 h Popcorn Popcorn Lundi 16 septembre 2013, 17 h

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Il y a une vingtaine d’années, aucune activité ne soulignait la rentrée. Mais c’est bien différent aujourd’hui avec le salon des étudiants qui vous informe sur tout ce qui se passe à l’UQAC.

l'équipe des SAE. Elle se fera un plaisir de vous faire part de ses outils, de ses services et de ses ressources offerts.

Martin Bonneau Annie Jean-Lavoie Journalistes En effet, c'est Gina Gagnon, directrice des Services aux étudiants (SAE), qui a eu l'idée d'organiser la première rentrée universitaire, il y a vingt ans. Elle nous raconte : « La direction a accepté et des fonds ont été débloqués pour [la rentrée]. Une fois que je les ai reçus, les nerfs m'ont pognée et je n'ai pas dormi pendant deux semaines. » Lors de ce salon, les différents acteurs de l'UQAC sont présents pour vous donner de l'information. On y parle des différents programmes, des différents services et des associations étudiantes qui se feront un plaisir de vous inviter à leur activité d'intégration. Il est impossible de passer à côté puisque les activités se déroulent dans le centre social. Pour les étudiants plus occupés, sachez qu'une tournée des classes de première année sera faite par

En quoi cette équipe peutelle vous être utile ? Par son travail acharné et ses nombreux partenaires, elle est tout d'abord là pour dresser un portrait des besoins des étudiants. Elle est vouée à mettre sur pied des conditions de réussite pour chacun des étudiants. En bref, si vous rencontrez des difficultés, quelle qu'en soit la nature, vous pouvez vous rendre au bureau des SAE et l'équipe pourra vous donner un bon coup de main.

Le rôle des services aux étudiants

Et les nouveautés ? Les Services aux étudiants sont présentement en recadrage. « Notre façon de faire, elle va changer ! […] Au niveau du travail d’équipe, du plan stratégique avec des orientations distinctes et des axes de développement. », raconte Gina Gagnon. Selon elle, c’est seulement dans quelques années que de gros projets seront à venir. Gina Gagnon prône la multidisciplinarité. Dès l'automne,

un nouvel aspect s'ajoutera au travail des SAE. En effet, on pourra voir différents kiosques, affiches et activités qui auront pour but de faire de la sensibilisation sur différents sujets et ainsi mettre sur pied les meilleures conditions de réussite pour les étudiants. Les SAE ont pour objectif de créer un carrefour où les étudiants pourront obtenir toute l'aide dont ils ont besoin. C'est dans cette optique que dès l'automne, en plus des différents services offerts par les SAE, une orthopédagogue sera disponible deux jours par semaine. Fière, Gina Gagnon nous mentionne : « Un accompagnement pour les étudiants qui ont des besoins particuliers en orthopédagogie, ça peut être possible ! » En plus des professionnels qualifiés, les SAE ont dans leur équipe des stagiaires en travail social et en psychologie. Le mot d'ordre pour la directrice des Services aux étudiants : IMPLICATION. Pour elle, ce sont les étudiants impliqués qui mettent de la vie sur le campus. C'est donc pourquoi elle encourage les étudiants à s'impliquer dans leurs associations modulaires. Si vous voulez organiser une activité, les SAE sont là pour vous aider tant sur

le plan de la réalisation que sur le plan financier. Il suffit de remplir un formulaire pour avoir du financement et ainsi transformer votre projet en réalité. Les SAE collaborent également avec le MAGE-UQAC pour l’organisation de nombreuses activités telles que la rentrée, le « November Fest » et bien sûr le Festival étudiant qui aura lieu pendant la session d'hiver.

Inscription en ligne ? Certains en ont déjà entendu parler, car ils ont fait partie du projet pilote. Pour les autres, ça s’en vient d’ici quelques années. En effet, Gina Gagnon, sans toutefois vouloir parler au nom du bureau du registraire, nous a spécifié que certains programmes bénéficient de l’inscription en ligne. « Les nouveaux admis vont possiblement s’inscrire en ligne. » Pour les SAE, ce sera un grand changement « Ça va changer nos manières de faire ! », souligne Gina Gagnon. Déjà, des journées d’accueil sur Internet sont organisées pour les étudiants internationaux et hors région. « On retrouve la proximité sur le Web. [On ne veut] pas perdre de vue la proximité que l’on peut avoir avec nos étudiants ! »

Nouveautés au Griffonnier Nouvelle rédactrice en chef Il me fait plaisir cette année de remplir le rôle de rédactrice en chef au journal Le Griffonnier. Je suis étudiante en dernière année au baccalauréat en linguistique et langue française et j’espère poursuivre mes études à la maitrise en orthophonie. On m’a demandé de me décrire dans ce petit encadré, ce qui n’est jamais facile. Sachez d’abord que mes passetemps sont la lecture, jouer à des jeux de rôle avec des amis (Donjons et cie), jouer à des Marie-Ève Girard, nouvelle ré- jeux vidéo, écouter beaucoup dactrice en chef du Griffonnier. de séries télévisées et regar-

der trop de vidéos de chats sur l'Internet. Ça peut avoir l’air ennuyant dit comme ça mais ça ne l’est pas. Vous me verrez plus souvent sortir de chez moi cette année étant donné la nature de mon nouveau poste. Je chercherai, au cours de l’année, à produire un journal étudiant à votre image. Toutes vos idées et vos suggestions sont appréciées et je suis ouverte à l’idée d’innover dans le Griffonnier. N’hésitez pas à m’arrêter dans les couloirs si vous me croisez ! Vos textes et articles sur les sujets qui vous passionnent sont les bienvenues dans ma boite de courriel à redactionceuc@uqac.ca.

Même nom, nouvelle image Eh oui ! Le Griffonnier fait peau neuve ! Un nouveau logo, une nouvelle mise en page, une première page plus accrocheuse et un contenu tout aussi intéressant ! Les mots d’ordre  étaient ACTUALISER et ÉPURER. Mission accomplie pour les Communications étudiantes qui vous propose un logo plus actuel et à l’image des autres logos de l’organisation. L’aspect « griffonnage » est mis de côté pour laisser la place à un logo plus léger et professionnel.

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Spécial RENTRÉE 2013 Technologies de l’information

Des projets aux retombées positives pour la communauté universitaire

Depuis 14 mois, le Service des technologies de l’information de l’Université du Québec à Chicoutimi procède à la refonte du système informatique SIGARE (Système intégré de gestion des activités relatives à l’enseignement) servant entre autres à la gestion des dossiers des étudiants. L’une des fonctions de ce projet nommé Alpha sera de conserver l’historique des 40 ans de diplomation de l’institution d’enseignement et de l’intégrer dans le nouveau système. Il s’agit d’un projet frôlant trois millions de dollars. Félicia Pivin Journaliste La base de données mise à jour servira tant aux étudiants, qui y consulteront leurs résultats, qu’au personnel enseignant qui y inscrira les résultats des étudiants. Le Service des finances y accédera aussi pour y inclure les comptes clients, de même que les Décanats pour ajouter les offres de cours, banque de programmes et cours ou autres données. Robert Barrette et Claude Maltais, respectivement directeur et responsable du secteur de l’exploitation du Service des technologies de l’information soulignent que l’information du nouveau système sera accessible à partir de plusieurs interfaces de consultation. Ils précisent que plusieurs employés sont affectés à la mise en place de la base de données Alpha depuis le début de la refonte et que la réalisation sera complétée dans quatre ans environ. Cette base de données, dont la dernière refonte remonte à 1986, contiendra plus de 120 000 dossiers. Pour MM. Barrette et Maltais, l’aspect de la sécurité est primordial dans la conduite de ce projet qui « assurera une protection des données même à partir d’appareils mobiles ». Ces derniers soulignent que l’état de l’avancement du projet est déposé périodiquement au comité de vérification interne de même qu’au conseil d’administration de l’UQAC. Le comité de direction du projet est composé de Claudio Zoccastello, registraire, Isabelle

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aux organisateurs et aux participants de colloques ou autres évènements qui auront lieu à l’UQAC. Une campagne d’information sera lancée cet automne au sujet du fonctionnement du nouveau service d’authentification.

Implantation d’Eduroam

Claude Maltais, responsable de l’exploitation, et Robert Barrette, directeur du Service des technologies de l’information, témoignent de l’avancement du projet Alpha réalisé par le Service des technologies de l’information. Lemay, directrice du département des sciences économiques et administratives (DSEA) et membre du conseil d’administration de l’université, Éric Pilote, doyen des Affaires professorales, Gina Gagnon, directrice des Services aux étudiants, Dominic Bérubé, directeur des Ressources financières, Pierre Imbeault, directeur du Service des Ressources humaines, Robert Barrette, directeur du Service des technologies de l’information, Ghyslain Guilmette, responsable du secteur développement et entretien des systèmes d’information et François Guillemette, chargé de projet Alpha.

rement des lettres de firmes d’avocats nous demandant d’expliquer des téléchargements illégaux. Dans un avenir proche, si cette situation se reproduit, l’authentification permettra de retrouver, au besoin, la personne ayant effectué un téléchargement illégal. »

Depuis quatre ans, plus de 40 antennes constituent le réseau sans fil actuel dans les espaces les plus fréquentés. Il est prévu d’en ajouter quelque 40 autres pour assurer une plus grande accessibilité. Il ajoute que des accès temporaires au réseau WIFI pourront être remis

L’implantation du service Eduroam à l’UQAC est prévue à l’automne 2013. Le service Eduroam (« education roaming ») vise à offrir un accès sans fil sécurisé à l'Internet aux membres du personnel et aux étudiants des établissements d'enseignement supérieur et de recherche, et ce, à un niveau mondial, sur les sites adhérents. Lors de leurs déplacements, les utilisateurs d'un établissement membre du projet disposent d'un accès sécurisé à l'Internet depuis tous les autres établissements membres, et ceci en utilisant leur mot de passe habituel et sans démarche particulière.

Réseau sans fil plus efficace L’élargissement graduel du réseau sans fil de l’UQAC et l’accès limité aux étudiants et au personnel de l’UQAC par le biais d’une authentification constituent deux autres changements qui seront déployés d’ici l’hiver prochain. Le directeur du Service des technologies de l’information, Robert Barrette, déclare que ceci est à la fois pour assurer un meilleur service aux étudiants et pour protéger la confidentialité de leur dossier ainsi que pour s’assurer qu’il n’y ait pas d’utilisation excessive et inappropriée de la bande passante. « En plus de constater le nombre élevé de téléchargements, qui engendre l’inefficacité du réseau, nous recevons réguliè-

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Popcorn De passage au Saguenay pour faire la promotion de leur dernier film qui a pris l’affiche le 9 août, Rémy Girard, Paul Doucet, PierreFrançois Legendre et MarcAndré Lavoie se sont entretenus avec Le Griffonnier. Petit tour d’horizon sur leur expérience lors du tournage, leur carrière, et parfois même sur leurs souvenirs d’enfance. Marie-Ève Girard Journaliste

Rémy Girard de passage dans sa région natale C’est un Rémy Girard qui semblait plutôt épuisé qui s’est présenté à nous lors de la rencontre de presse qui a eu lieu à l’Hôtel Chicoutimi. HotDog est le troisième film du réalisateur Marc-André Lavoie, précédé par Bluff et Y’en aura pas de facile. M. Girard a pris part à ces trois projets, séduit par la passion et la confiance en lui que dégage M. Lavoie. « Sur les plateaux de tournage, il se crée des relations très étroites entre un réalisateur et ses acteurs », raconte Rémy Girard. Certains réalisateurs en viennent d’ailleurs à avoir un acteur fétiche avec qui ils collaborent sur beaucoup de projets. M. Girard fait un parallèle avec Denys Arcand, avec qui il a souvent travaillé au cours de sa carrière.

Un film qui se veut organique Lorsqu’on lui demande si sa région natale lui manque, Rémy Girard s’enthousiasme et nous fait part de beaux moments de jeunesse. Le chalet de ses grands-parents qui était situé au Lac Kénogami et où il passait ses étés lorsqu’il avait 14 ou 15 ans lui manque, et c’est avec une lumière amusée dans les yeux qu’il nous parle d’une grande fête familiale chez les Girard il y a 5 ou 6 ans. «Nous devions être environ 150, tous les descendants de mes grands-parents. » Nous pourrons prochainement voir Rémy Girard dans Il était une fois les Boys, un film qui se déroule dans les années 60 avant la série de films Les Boys. Les rôles principaux sont campés par de jeunes acteurs alors que les vétérans de la série donneront vie à des rôles secondaires différents de ceux dans lesquels on les connait bien.

Un rôle sur mesure pour Paul Doucet Le rôle de Paul, un associé de Saucibec, a été écrit par Marc-André Lavoie alors que celui-ci avait Paul Doucet en tête. M. Doucet se dit flatté, mais mentionne que jouer ce rôle de composition ne lui a pas mis plus de pression que n’importe quel autre

Photo : Annie Jean-Lavoie

Hot-dog

Dans Hot-Dog, Pierre-François Legendre obtient encore une fois le rôle d’un trentenaire un peu gauche. « Je suis le spécialiste des losers. » rôle. « Lorsqu’on est préparé pour un rôle, tout est pensé, réfléchi, discuté d’avance. De la pression, j’en ai ressenti lors de mes premiers pas dans le métier, mais ce n’est plus le cas maintenant. » Résultat de plusieurs années de travail, Paul Doucet a reçu dernièrement sa première nomination au Gala Artis pour son rôle de Georges dans Unité 9. « C’est un personnage qui parle beaucoup aux gens, qui possède une belle dose d’humanisme. » Cette déclaration d’amour du public, M. Doucet la reçoit comme la consommation d’une longue relation.

Pierre-François Legendre diversifie sa carrière

Photo : Annie Jean-Lavoie

Dans Hot-Dog, PierreFrançois Legendre obtient encore une fois le rôle d’un trentenaire un peu gauche. « Je suis le spécialiste des losers. J’essaie cependant de les orienter vers autre chose et de leur donner des couleurs différentes. Un casting bien exploité peut te donner des rôles plus facilement. » M. Legendre mentionne par ailleurs qu’il aimerait mettre la main sur un rôle d’autorité.

Le réalisateur Marc-André Lavoie lors de la promotion de

son film Hot-Dog.

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Pierre-François Legendre, qui a mis en scène le dernier spectacle des Denis Drolet, a remporté l’Olivier du meilleur metteur en scène au dernier gala des Oliviers. Il nous apprend cependant qu’il ne compte pas réorienter sa carrière : « Disons que je lui donne un autre volet. J’apprends sur mon métier d’acteur lorsque,

en tant que metteur en scène, Un enchainement de j’explique à quelqu’un ce que quiproquos étourdissant je veux de lui sur la scène ». M. Legendre sera également le Hot-Dog est une comédie metteur en scène du prochain de situation, c’est-à-dire que spectacle solo de Mario Jean. rien de ce que disent ou font les personnages n’est drôle Marc-André Lavoie et en tant que tel ; les situations les grandes aventures dans lesquelles ils s’enfoncent de gens ordinaires sont tellement absurdes que le spectateur en vient à rire à Marc-André Lavoie, le leurs dépens. réalisateur du film, ne passe jamais d’auditions pour déni- Tellement d’aventures in- cher ses acteurs. Il a toujours vraisemblables sont entremêquelqu’un en tête lorsqu’il lées dans ce film qu’il est facile écrit un rôle. « C’est important de décrocher et d’avoir la réacpour être organique. Sinon, tion typique : « Ben voyons peut-être que la façon dont donc ! ». En passant par l’enlèa été écrit le rôle ne collera vement accidentel du parrain pas avec l’acteur qui devra le de la mafia à la scène d’action jouer. » Une fois le rôle écrit, il finale où Éric Salvail et Rémy rencontre ensuite l’acteur afin Girard ont l'air tout droit sorti de lui lancer son idée. de La Matrice, tout est plus grand que nature. À certains M. Lavoie aime créer des moments, on se demande si le situations qui dépassent l’en- but était d’être sérieux et qu’il tendement, des situations qui s’agit d’un échec, ou si l'objecs’imbriquent ensemble. Plu- tif de la scène était de faire rire. sieurs coïncidences ayant cours dans son dernier film Quelques longueurs font peuvent avoir l’air abracada- hausser les sourcils, notambrantes, mais le réalisateur ment lorsque le kidnappeur souligne que ce genre de ha- calcule ses tarifs ; de longues sards impossibles à première minutes inutiles à le regarder vue arrivent souvent dans la taper sur sa calculatrice qui vraie vie. « Pourtant, si on vou- créent un malaise grandissant lait en faire un film, personne dans l’auditoire. Et soyons n’y croirait ». honnêtes, nous aurions aussi pu nous passer des blagues de Marc –André Lavoie casse maux de ventre qui forcent à le modèle habituel des longs se rendre aux toilettes. métrages ; celui du héros, du personnage principal que l’on En refusant de catégoriser suit du début à la fin. Il sou- son film, Marc-André Lavoie haite dépeindre la société, et nous offre quelque chose à pour ce faire, il met en scène mi-chemin entre comédie, une myriade de personnages. drame et film d’action. Ce méDe cette façon, tous les specta- lange est difficile à cerner et je teurs y trouvent leur compte, me suis demandé, à la fin, quel à son avis. était le but de tout cela. Lundi 26 août 2013

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PopArt Nouvelle tribune pour les artistes émergents

Marie-Ève Girard Journaliste Tous deux formés dans le domaine des arts, c’est lorsqu’ils travaillaient chez Omer DeSerres qu’Élisabeth Imbeau et Laurent Caron se sont rencontrés. C’est de leur vision artistique commune qu’est née leur nouvelle boutique. « Nous voulions un contact plus chaleureux avec l’artiste, l’accueillir dans l’intimité. Ce sont des conditions difficilement atteignables dans un magasin grande surface », souligne M. Caron. Maintenant que la boutique a pris ses racines, les deux propriétaires se lancent dans une nouvelle aventure. Ils ont pour but d’aider les artistes émergents à exposer leurs œuvres aux yeux du public. M. Caron nous confie qu’il est très difficile pour un artiste de se faire sélectionner par les centres d’exposition : « Pour exposer au Centre national d’exposition (CNE), par exemple, il peut y avoir jusqu’à deux ans d’attente. Et même là, si ton nom n’est pas connu, il est très difficile de passer à travers le processus de sélection ». Les mêmes noms reviennent fréquemment lorsqu’il est question d’expositions

d’art pictural ; il s’agit d’un cercle privé plutôt hermétique. Pour les artistes marginaux dont les œuvres pourraient choquer ou apparaitre trop obscures aux yeux du public, exposer dans des endroits traditionnels peut s’avérer un défi de taille.

Un partenariat artistique Pour remédier à cette situation et donner la chance aux artistes de se faire voir, les gestionnaires de l’entreprise KarBo ont eu l’idée de monter des expositions personnalisées. L’exposition sera créée pas à pas en compagnie de l’artiste et elle sera à l’image même de l’art qu’elle présente au public. Mme Imbeau et M. Caron œuvrent de façon instinctive. Pour créer la bonne tribune qui servira l’artiste, les deux encadreurs doivent être touchés par ses œuvres, y développer une certaine sensibilité. Cependant, ils ne laissent la porte fermée à personne. Ils précisent qu’il est toujours possible d’apprivoiser les œuvres d’un artiste, même si la réaction est moins chaleureuse au départ. Une fois le contact artistique établi, il s’agit de cerner les attentes de l’artiste et de plancher avec lui sur les différentes étapes du projet. « Nous ne sommes pas mécènes, nous sommes là pour aider l’artiste à diffuser lui-même ses oeuvres. Il s’agit, pour nous, de nous occuper de la recherche, de l’installation, bref, de l’épauler dans la production de son exposition », nuance Mme Imbeau.

Mise en scène de l’œuvre Le local lui-même où se déroulera l’exposition pourra être partie intégrale de la mise en scène. Les deux propriétaires n’hésitent pas à s’aventurer hors des sentiers battus. « Si l’art de l’artiste est trash, le local le sera également. La ville de Chicoutimi ne manque pas d’endroits qui pourraient servir à exposer, nous en avons déjà remarqué quelquesuns », confie Mme Imbeau. Elle précise qu’il s’agira d’expositions de courte durée. Les œuvres de l’artiste seront présentées pour une soirée, une fin de semaine au maximum. On créera une ambiance vivante avec de la musique, des consommations alcoolisées et même des amuse-gueules si tel est le souhait de l’exposant. KarBo mise sur des évènements éphémères qui sauront marquer les gens et qui paveront la voie pour l’évolution de l’artiste. Pour le moment, les deux associés planifient de monter quelques expositions par année. La première aura lieu cet automne et fera connaitre les œuvres de France Morin, qui fait de l’art infographique. Mme Morin dessine depuis plus de 20 ans et n’a encore jamais pu dévoiler ses œuvres au public.

Une vision extérieure Élisabeth Imbeau et Laurent Caron cumulent à eux deux de nombreuses années d’expérience dans le monde

Photo : Marie-Ève Girard

Élisabeth Imbeau et Laurent Caron, propriétaires de la boutique d’encadrement KarBo, lancent cet automne un nouveau projet qui permettra aux artistes peu connus de faire leurs premiers pas dans le monde fermé des expositions.

Élisabeth Imbeau et Laurent Caron, propriétaires de la boutique d’encadrement KarBo. des arts. Ils veulent faire profiter les artistes émergents de leurs idées et de leurs perspectives. Selon eux, l’artiste éprouve souvent de la difficulté à voir son œuvre d’un œil nouveau. Il est trop à l’intérieur de ses créations, ce qui lui nuit quand vient le temps de les intégrer au monde extérieur. C’est cette vision objective que les deux encadreurs peuvent offrir à travers ce partenariat qui ne bénéficie pas qu’à l’artiste. En effet, Mme Imbeau et M. Caron sont passionnés par leur nouveau projet : « Notre but est de tripper avec l’ar-

tiste. Ce projet, c’est quelque chose qu’on se permet, à nous, pour se faire plaisir également ». Qui plus est, ayant longtemps habité à Montréal, Mme Imbeau a constaté une certaine croyance selon laquelle l’art n’arrive que dans les grandes villes. « J’ai tellement souvent entendu : “Ah, si seulement j’étais à New York !” Les gens pensent que tout se passe dans les grandes villes, mais non, pas du tout. Dans la ville de Chicoutimi, il est aussi possible de faire vivre l’art. »

Desjardins, fier partenaire des Jeux du Commerce 2014 L’équipe des Jeux du commerce de l’UQAC pourra compter sur le Mouvement Desjardins pour l’évènement qui se déroulera du 4 au 6 janvier 2014. Desjardins soutient la délégation de l’UQAC depuis maintenant quatre ans. Les Jeux du Commerce sont une compétition interuniversitaire regroupant plus de 1200 étudiants provenant de treize universités de l’Est du Canada. Le calibre relevé ainsi que le dévouement des étudiants font de cette compétition l’évènement le plus important parmi les activités organisées pour les étudiants des différentes facultés d’administration.

Photo : Courtoisie

Bonne chance à tous les étudiants qui participent à ce bel événement !

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Sur la photo : Julie Dubé, représentante de la clientèle jeunesse chez Desjardins, en compagnie de Marc Antoine Bélanger, coordonnateur des Jeux du Commerce 2014 de l’UQAC, Philippe Bélanger, président, et Kim Larouche, vice-président aux commandites.

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PopArt Groupe émergent Elles sont deux musiciennes en quête du succès. Leur style ? Folk acoustique saguenéen, vous diront-elles. Armées de leur audace et de leur musique, elles ont parcouru les routes de l’Est canadien tout l’été dans le but de faire connaitre leurs chansons. Après Edmonton, Caraquet, Moncton et Halifax, elles tenteront de séduire le territoire québécois. Joséphine Simard Journaliste Les deux filles du band, Alexandrine Rodrigue et Johannie Tremblay, captent l’attention une fois sur scène. Alexandrine chante et joue de la guitare, Johannie est à la flûte traversière, à l’harmonica, à l’accordéon et chante également. Elles se partagent la voix principale et les chansons, composées par l’une ou l’autre, sont souvent entremêlées d’harmonies vocales bien maîtrisées. Ce qui étonne, c’est l’utilisation du français et de l’anglais dans leur formation. Il s’agit sans doute d’un élément qui a su jouer en leur faveur, puisqu’elles ont parcouru le Nouveau-Brunswick,

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Sweet Grass sur la bonne voie seule province officiellement bilingue au Canada. « La plupart des gens trouvent ça cute de nous entendre parler anglais. On fait de notre mieux », a mentionné Alexandrine.

du groupe Canailles ainsi que Ol’Savannah au bar le Plan B, un établissement reconnu pour son accueil auprès des musiciens. Aux environs du 9 mai dernier, elles ont également fait

la première partie du groupe revenues en région aux alenLes Hay Babies à la Coopérative tours du 13 août et ont offert un de solidarité Paradis, à Rimouski. spectacle le 23 au Bar à pitons, à Chicoutimi. Chose certaine, Pour ce qui est de l’avenir, nous n'avons pas fini d'entenles filles voient loin. Elles sont dre Sweet Grass !

Au début juillet, elles ont quitté Chicoutimi et depuis, elles se promènent de ville en ville, approchant les propriétaires des bars et des cafés pour jouer dans leurs établissements. Bien souvent, il n’y a pas de prix d’entrée pour les entendre. On passe plutôt le chapeau au milieu ou à la fin du spectacle, et les gens font une contribution volontaire. De cette façon, elles ont pu amasser assez d’argent pour faire l’acquisition d’un Grand Dodge Caravan, voiture officielle du groupe, qui leur a permis de se déplacer plus facilement sur le vaste territoire des provinces maritimes. « On est toujours bien accueillies pour les shows. Les gens aiment vraiment ce qu’on fait. On a passé deux fois à CBC, on a joué avec des groupes reconnus et on a plein d’opportunités intéressantes », ont-elles ajouté. En effet, le groupe a récemment eu la chance de jouer en première partie Sweet Grass est revenu dans la région le 13 août dernier.

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Sabrina Veillette Journaliste

Inusité

Photo : Félicia Pivin

Nicolas Simard Desbiens, charmeur de serpents L’« ophiophobie » est le terme qu’on utilise pour nommer la peur anormale des serpents, mais il n’y en a pas de spécifique pour décrire un passionné de ce reptile. Le mot le plus proche serait « herpétologues » qui désigne les spécialistes des reptiles, mais qui peut aussi être utilisé pour parler de ceux des serpents. Mais c’est connu, les serpents ne sont pas très aimés et les raisons de ce manque d’appréciation sont diverses : parce qu’ils ont un corps sans membres, parce qu’ils ont l’air froids et gluants ou parce qu’ils peuvent également étrangler leur victime. De plus, le serpent est le symbole biblique du mal et est perçu dans la culture populaire comme un reptile furtif et violent. Mais en réalité, certaines personnes sont amoureuses de ces bêtes, comme Nicolas Simard Desbiens, fondateur de Production Serpentin, pourrait en témoigner.

Emmanuelle Melançon Journaliste

Nicolas Simard Desbiens, natif de Chicoutimi, est le fondateur de Production Serpentin qui est actif depuis 2010. L’idée a pris forme quand une connaissance, qui avait une garderie, lui a révélé que des gens venaient présenter des animaux à ses jeunes. Mais le nom Production Serpentin vient de sa collaboration avec Véronique Gagné (alias Atchoum le clown), à qui il a demandé des conseils pour démarrer son affaire. Il a créé son entreprise avant tout dans un but éducatif, pour faire tomber les barrières et préjugés vis-à-vis ces créatures.

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Dès son enfance, Nicolas

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a toujours manifesté un vif intérêt pour les serpents. À l’âge de six ou sept ans, il allait à la chasse aux couleuvres, mais il a dû attendre à ses 18 ans avant de pouvoir posséder ce genre de reptile. Actuellement, dans sa résidence, il en possède 20 dans une chambre à part. On y retrouve plusieurs espèces : boa constrictor, python royal, corn snake, python tapis, python réticulé, king snake, python sanguin ainsi qu’hétérodon. Ils peuvent vivre de 15 à 20 ans selon les espèces, mais monsieur Simard Debiens a adopté dans son lot certains serpents qui avaient déjà quelques années.

Impossible de les apprivoiser

mettre de côté qu’il y a plusieurs autres espèces souvent oubliées soit parce qu’ils sont moins populaires ou ils passent inaperçus, car ils sont rares ou moins beaux. Et de l’autre côté, pour les espèces de serpents plus difficiles d’approche, la liste est beaucoup plus longue. Mais il faut surtout retenir que si ces espèces sont un peu plus compliquées à manipuler, c’est dû à leur agressivité (donc on ne peut pas les approcher à mains nues), leur taille gigantesque (python birman, python réticulé, python améthyste) ou ces deux caractéristiques combinées. Par exemple, le python de Birmanie peut aller jusqu’à 150 livres de muscles et peut mesurer de 16 à 18 pieds de long.

en toute délicatesse, pour ne pas le stresser encore plus. »

Sur la route avec ses serpents Monsieur Simard Debiens a bien voulu nous partager ses plus belles expériences avec ses reptiles : « Quand j'étais jeune j'ai déjà construit un énorme vivarium home made à partir de fenêtres que ma mère faisait changer. J’y plaçais des couleuvres que j'avais trouvées. Mais je ne savais pas que mes deux couleuvres étaient enceintes. Ça fait que je me suis ramassé avec deux porteurs de bébés. C’est hallucinant de passer de deux à quarante-cinq couleuvres en même pas un mois », nous a-til confié. De plus, son plaisir est aussi de partager sa passion. Il se rend dans les milieux scolaires pour faire découvrir ses serpents aux jeunes. Certains sont d’abord craintifs, mais après quelque temps, ils arrivent à en manipuler sans l’aide de leur professeur. C’est alors une petite victoire pour lui.

À la base, il faut savoir qu’un serpent ne peut pas être apprivoisé. Nous pouvons les habituer à être manipulés, mais ils n’aimeront jamais être pris dans nos mains. Même si certaines espèces peuvent être moins agressives que d’autres, donc un peu plus faciles à manipuler, rien ne peut prédire qu’un serpent en particulier de cette espèce ne sera pas agressif et le contraire peut aussi exister ; un serpent d’une espèce soi-disant agressive peut finalement être doux comme un agneau. On parle alors de cas par cas.

Mais ce que Nicolas affirme c’est « qu'en général les gens oublient qu'ils ont affaire à une créature sauvage et que ce n'est pas un animal de compagnie et que même si nous avons un spécimen très “docile” cela ne voudra jamais dire qu'il faut lui faire confiance. Il faut essayer de garder en tête que c'est un serpent et pas un petit toutou qu'on peut cajoler pour le fun, que peu importe l'espèce, les manipulations doivent se faire en douceur et

Dans les espèces conseillées pour un débutant, Nicolas nous recommande le corn snake, le king snake, le milk snake, le boa constrictor, le hognose, l'african house snake ainsi que le python royal (Ce dernier, vivant dans son habitat naturel en Afrique, a l’habitude de jeûner pendant plusieurs mois ce qui peut inquiéter un débutant qui ne connaît pas cette caractéristique de l’espèce.). Celui de monsieur Simard Desbiens a jeûné jusqu’à 4 mois, mais ça peut s’allonger facilement jusqu’à 10 mois. Donc, un débutant pourrait croire que son serpent est stressé dû aux manipulations trop fréquentes ou qu’il a un problème de santé. De plus, il ne faut pas

Nicolas Simard Desbiens avec une de ses bêtes.

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Dans ses loisirs, il désire étudier en gestion et comptabilité afin de mieux gérer son entreprise. De plus, il tente cette année de faire pour sa première fois la reproduction de serpents, soit celle du boa constrictor et entre temps, il

achève un terrarium en bois fait maison. Nous avons déjà vu et retrouverons probablement Nicolas Simard Desbiens dans certains évènements tels que Fous de la science du Musée du Fjord, le Salon Parents aujourd'hui ainsi que le Festival d’été d’Arvida au profit de Leucan organisé par la crèmerie Méli-Mélo. Il est, en plus, sollicité avec ses serpents dans les garderies et les écoles, et fait affaire avec certains photographes pour immortaliser le moment de Monsieur ou Madame tout le monde avec un ou plusieurs de ses serpents.

Dangereux pour l'humain ? Si, à cause du sensationnalisme, vous avez peur des serpents, il faut tout d’abord savoir que l’humain ne fait pas partie de son alimentation et qu’ils tuent seulement en cas de danger ou évidemment pour se nourrir. Grâce à leur instinct et leurs sens développés, ils n’attaquent pas plus gros qu’eux, car ils savent qu’ils risquent de se blesser. De plus, un bon éleveur devrait vérifier fréquemment leur vivarium, autant pour le confort des serpents (la température, leur santé) que pour celui des humains (qu’il n’y ait pas de fuite afin d’éviter des évènements malheureux).

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Société George Alexander Louis

Le nouvel enfant chéri de la mode ?

Sabrina Veillette Journaliste

Une robe, un bébé et un bogue C’est autant pour voir le poupon que pour commenter la tenue que porterait la princesse que les yeux du monde entier étaient rivés sur l’hôpital St Mary le 22 juillet dernier. Les férus de mode n’ont pas été déçus puisque la nouvelle maman a présenté le nouvel héritier vêtue d’une robe Jenny Packham. La Britannique n’en est pas à ses premières créations pour la duchesse : elle avait notamment signé la tenue émeraude que Kate a portée lors des derniers Jeux olympiques. Faite de crêpe de Chine, la robe bleu layette à pois blancs a ravi les admiratrices de Kate, qui se sont ruées sur le site de la designer. Celui-ci aurait même planté sous l’afflux des visiteurs. Perplexe de ne pas voir apparaitre la robe de Kate dans la boutique en ligne, l’équipe du Vanity Fair s’est entretenue avec la directrice des communications de Jenny Packham, qui a confirmé les craintes des fashionistas : la robe bleue à taille empire que portait Kate n’est pas à vendre. Il s’agit d’une création

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exclusive. À en croire la frénésie suscitée par ce vêtement, il ne semble pas saugrenu d’imaginer qu’une robe similaire puisse être mise sur le marché par Packham.

Photo : http://media4.onsugar.com/files/2013/07/23/832/n/1922398/50ffadb8055a5c59_174291057_10.jpg

Jusqu’à sa mort, le 31 juillet 1997, Lady Di fut, en plus d’être la princesse du peuple, une référence en matière d’élégance. Le choix effectué tout récemment par le Vanity Fair va d’ailleurs en ce sens : ce n’est ni Kate Middleton ni le futur héritier, mais bien l’ancienne princesse chérie du Royaume-Uni qui figure en une du magazine, qui ne choisit que des visages iconiques de la mode pour leur page couverture. Sa belle-fille fait elle aussi rêver les fashionistas du monde entier comme le témoigne le succès des blogues What Kate Wore et Kate Middleton Style, qui décryptent les tenues de Kate un vêtement à la fois. Facile de prédire que le poupon, qui inspire déjà les plus grands couturiers, passera lui aussi sous la loupe des passionnés de la mode.

Deux princesses, un style ? Si l’élégance de Kate au lendemain de son accouchement est remarquée, c’est surtout la ressemblance avec sa belle-mère qui est frappante. En effet, la robe bleue à taille empire choisie par Kate n’est pas sans rappeler la tenue qu’avait revêtue Lady Di trente ans auparavant sur le parvis de l’hôpital St Mary. Pour présenter William au monde entier, cette dernière avait elle aussi opté pour l’imprimé à pois, motif que Middleton compte parmi ses préférés. Là n’est pas la seule ressemblance entre ces deux icônes de la mode anglaise, qui ont toutes les deux choisi le bleu et le vert émeraude pour leurs robes de soirée. Le bleu se taille également une place de choix dans la garde-robe des deux femmes. De plus, ni Kate Middleton ni Lady Di n’ont eu peur d’oser la tendance du color blocking pour ajouter une touche de pep à leurs tenues quotidiennes. Seul le choix de leur robe de mariée semble établir une coupure nette entre le style des deux princesses : en 1981, Lady avait choisi une robe de soie bouffante crée par David et Élisabeth Emanuel. Inspirée à la fois des tableaux de Renoir et de Botticelli, la création était ornée de 10 000 perles. Trente ans plus tard, c’est une robe d’un style tout à fait différent que Sarah Burton de la maison Alexander McQueen confectionne pour le grand jour de Kate.

Petit poupon, grosses ventes George Alexander Louis n’avait même pas encore une semaine qu’il avait déjà un impact économique non négligeable. En dehors des dizaines de produits dérivés à l’effigie du bébé royal qui pleuvent sur le Royaume-Uni, il semblerait que le jeune prince fait littéralement gonfler les ventes de layette. En effet, les petites couvertures dans lesquelles le jeune prince a été emmitouflé lors de ses sorties publiques sont devenues si populaires que la couverture Aden + Anaïs dans laquelle George Alexander était blotti lors de son premier trajet en voiture est devenue introuvable une journée seulement après la

première sortie devant les médias du nouveau membre de la famille royale. Le châle en laine de mérinos extra-fine dans lequel le poupon était drapé à sa sortie de l’hôpital St Mary est presque identique à celui qui enveloppait William lors de sa première apparition publique en 1982. C’est G.H. Hurt & Son, une petite entreprise de Nottingham, qui a fait parvenir le vêtement au jeune couple peu de temps avant la naissance du prince. Le poupon semble donc déjà marcher sur les traces de sa mère et de sa tante Pippa, dont les vêtements se retrouvent en rupture de stock quelques heures seulement après qu’elles les aient portés. Le petit prince risque d’ailleurs d’être très bien accompagné pour ses premiers pas dans le monde de la mode puisque plusieurs créateurs sont déjà inspirés par cette naissance. Rapidement, la maison Dior a imaginé la gamme Petits bonheurs en hommage au futur héritier. La collection de la luxueuse maison française comporte quatre pièces, tous des tricots de cachemire. Chaque pièce, qui a nécessité plusieurs heures de travail, est rehaussée de dentelle et de broderies, en plus de contenir des extraits de trèfle à quatre feuilles. Christian Lacroix a mis au point un landau unique pour le petit George pen-

dant qu’on s’activait, chez Vera Wang, à dessiner la gourmette et le hochet parfait pour le petit prince. Quant à Karl Lagerfeld de la maison Chanel, il a effectué plusieurs croquis, dont celui de la tétine royale.

Le bedon qui a du bon Il n’y a pas que le poupon et la robe de Jenny Packham, si bien assortie à la chemise du prince William, qui ont retenu l’attention. Loin de saluer les blagues de mauvais gout qui ont circulé sur les réseaux sociaux, Netmums, le plus célèbre site de conseil parental anglais, estime plutôt que l’aisance avec laquelle la duchesse assume la récente transformation de son corps est bénéfique pour les jeunes mamans. La fondatrice de Netmums, Siobhan Freegard, semblait être du même avis que plusieurs groupes de femmes lorsqu’elle s’est entretenue avec

le Daily Mail : « Plusieurs célébrités ont recours à la liposuccion ou se serrent pour entrer dans des pantalons de taille 36. Devant de telles représentations, il est facile pour les autres femmes de se sentir anormales. Au cours des prochaines semaines, Kate tâchera probablement de perdre quelques-unes des livres qu’elle a prises durant sa grossesse, mais en quelques minutes, devant le Lindo Wing, la duchesse a fait plus pour l’estime de soi des jeunes mères que n’importe quelle autre célébrité avant elle ».

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Société Opinion

L’occupation des ainés

C’est avec la douce variation lumineuse du soleil, changement paresseux annonçant l’automne que je m’attarde à mes fiers aïeux. Ces grands raconteux d’histoires et semeux de graines d’espoir ; de la matante Louise brodeuse de fleurs colorées sur les chandails de la belle-sœur au grand Marcel artisan de son jardin qui jour après jour près du terreau arrache les mauvaises herbes en compagnie d’enfants espiègles voleurs de pommettes. Nous autres étudiants, le temps de la rentrée c’est le temps des travaux, ceux du portable et des groupes de travail, mais aussi le temps des retrouvailles. Quant aux arrières, eux, nos grands-pères et grands-mères, ce moment fut longtemps celui des récoltes suivant le temps des semences. De leurs bouches, je me souviens entendre ce vieil adage : on récolte ce que l’on sème… Que récoltent-ils à présent dans la vieillesse étouffante et parfois dangereuse des foyers de personnes âgées ? Quel espace réserve-t-on aux bâtisseurs de notre histoire personnelle, familiale et sociale ? Marie-Ève Lavallée Journaliste

Vieillesse à protéger Comme bien d’autres travers de la vie et sans grand étonnement collectif, le cons-

tat reste le même ; nos vieux sont un groupe vulnérable dont la voix se fait de plus en plus fatiguée. Ainsi, force est d’admettre qu’il est difficile d’entendre et de distinguer leurs besoins, leurs envies et leurs rêves. Même si les nouvelles nous dressent le poil sur les bras en exposant la mort accidentelle d’une vieille dame ébouillantée lors d’un bain dans un établissement privé dit sécuritaire, une autre nouvelle plus fraiche viendra remplacer cette dernière. Rosette se faisait vieille après tout, il faut bien mourir de quelque chose. Trop longtemps les politiques québécoises concernant la sécurité, la dignité et l’autonomie des proches vieillissants ont trainé de la patte en passant le flambeau aux résidences privées insuffisamment surveillées et peu encadrées créant des décès prématurés. L’Association québécoise des retraités des secteurs publics et parapublics a heureusement soulevé de nombreux questionnements chez les acteurs sociaux du Québec en dévoilant au grand jour un rapport faisant cas de 20 décès obscurs ou violents en résidences pour ainés s’échelonnant de janvier 2011 à janvier 2013. Il est dur à avaler que dans une province organisée comme la nôtre, la réponse à des besoins aussi vitaux que celui de la sécurité

dans les lieux d’hébergement dûment payés par ces ainés se voit négligée. Du moins, des pistes de solution se sont imposées au courant de l’année 2013 avec

ployés adéquatement formés (ce qui n’était pas toujours le cas), soit en obligeant la rédaction d'un compte-rendu d’incidents et d’accidents et même une vérification des antécédents judiciaires du per-

Qu’en est-il, de ce terreau social supportant et affectueux que sont la famille et les proches ? Souvent, les visites sporadiques des enfants ne peuvent combler l’isolement dans le vase clos du foyer d’accueil qui se transforme en un nouveau déracinement. Est-ce une fin de vie abondante et riche de sens que de laisser, pour ne pas dire abandonner par manque de ressources humaines et/ou matérielles, les siens dans un foyer où les occupations et loisirs ne sont pas les priorités ?

Après coup, une nouvelle orientation prend place au cœur des préoccupations gouvernementales afin justement de répondre à la demande de dignité et d’autonomie de nos aïeux. C’est la liberté de choisir où et comment vivre sa vieillesse, chapeautée par une société soucieuse des laboureurs du passé enracinant Quel espace réserve-t-on aux bâtisseurs de notre histoire notre Québec d’aujourd’hui personnelle, familiale et sociale ? et de demain. Ainsi, lancée au la loi modifiant les diverses sonnel (N’est-ce pas là chose printemps dernier, l’assurance dispositions législatives en courante ?). Au final, chaque autonomie du ministre de la matière de santé et de services résidence devra se conformer Santé et des Services sociaux, sociaux afin notamment de à l’éducation et à la présence Pierre Hébert, cherche à rallier resserrer le processus de certi- continuelle de son personnel le Québec vers une réflexion fication des résidences privées d’ici 2015. autour du vieil âge à la maison pour aînés. En d’autres termes, pour ramener les soins à doce nouveau règlement reca- Hélas ! Être logé et nourri micile avec une bonification dre encore une fois les pro- est certes une bien mince ré- des effectifs budgétaires et tocoles de sécurité à l’égard colte pour des individus ayant un nouveau type de financedes personnes âgées soit en occupé successivement divers ment. Une commission parlemaintenant en tout temps sur rôles sociaux allant du pour- mentaire sur le projet d’autole plancher de l’établissement voyeur de la famille à celui de nomie pour tous est à suivre un nombre suffisant d’em- mère au foyer par exemple. cet automne.

À la découverte de ses ancêtres Aimeriez-vous en connaître davantage sur vos origines ? Il suffit de construire son arbre généalogique. Saviez-vous qu’il est même possible de retracer ses ancêtres jusqu’à 17 générations précédentes ? Vous pourrez alors connaitre leur occupation, leur lieu de naissance et bien plus encore. Sarah Gaudreault Journaliste Pour commencer sa recherche, il est pertinent de s’informer auprès d’un membre de la famille. Il peut arriver que l’un d’entre eux ait complété son arbre généalogique donc il suffit de le consulter. Sinon lorsque l’on doit partir de zéro, rien de mieux que de consulter sa famille (grands-parents,

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grand-oncle, etc.) pour « reculer » de quelques générations. Ces personnes peuvent avoir connu des gens de leurs générations précédentes. Par exemple, si nous parlons avec notre grand-mère de plus de 80 ans (trois générations), elle peut facilement nous parler de ses grand-parents. Nous allons donc avoir recensé plus de six générations. Ensuite, vous pouvez vous procurer un livre qui permettra de noter tous vos ancêtres dans les sociétés de généalogie. Les journaux, les archives nationales et les testaments sont une mine d’informations. Vous pouvez rechercher les actes de mariage ou encore les actes de naissance. Aussi, plusieurs sites Web existent pour faciliter vos recherches tels que www.

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Outre les descendances anglaises, françaises et amérindiennes, quelques familles québécoises viennent d’Irlande, d’Allemagne… genealogie.org et www.ancestry.fr. Dans vos recherches, vous ferez sans doute de surprenantes découvertes. Y a-t-il un voleur, un meurtrier ou encore une fille du Roy dans votre lignée généalogique ?

Rétablissons les faits Qui étaient les filles du Roy ? Vous avez surement déjà entendu dire qu’elles étaient des prostituées. Tout à fait faux ! Entre 1663 et 1673, environ 800 femmes arrivèrent en Nouvelle-France pour se marier et avoir des enfants. Souvent orphelines, elles ve-

naient principalement de la région de Paris, parfois de la Bretagne, de la Normandie, du Poitou, de La Rochelle. Quelques-unes venaient de Belgique, de Suisse, d’Allemagne, du Portugal et d’Angleterre. La moitié s’est établie à Québec, près de 13 % à Trois-Rivières et 25 % à Montréal. Près de 12 % d’entre elles n’ont pas été retracées par les historiens. Certaines provenaient de la petite noblesse, qui était « composée des gentilshommes de province, souvent peu fortunés, et de la noblesse de robe ayant acheté leurs quartiers de noblesse et méprisée par la noblesse d’épée traditionnelle ». Âgées de 12 à 40 ans,

elles avaient généralement plus d’enfants que les autres femmes en France. Le roi Louis XIV paya une dot pour chacune d’elles à leur mariage et aux premiers mois de leur installation. Vous pourrez également découvrir que vous avez un ancêtre amérindien. Une famille sur deux en a un au Québec. À noter, pour obtenir une carte d’amérindien ou de métis, la lignée amérindienne ne doit pas remonter à plus de cinq générations. Pour plus d’informations, consulter le site : www.aadnc-aandc.gc.ca.

Bonne recherche ! Journal Le Griffonnier

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Sport Pêche sportive

Un sport accessible qui permet de se ressourcer

Beaucoup de gens pêchent afin de reprendre contact avec la nature ou pour s’éloigner du tourbillon incessant de la ville, tandis que d’autres participent à des compétitions. Christine Belley Journaliste La pêche sportive a pour objectif le plaisir de la pratique et éventuellement la consommation de ses prises. Elle vise entre autres à capturer les plus grosses ou le plus grand nombre de prises possible en un temps limité. De nos jours, les pêcheurs font en principe preuve d’un « esprit sportif », d'une sorte de respect pour « l’adversaire » qu'est le poisson et d'un respect des règlementations, des lois, de l’environnement, des règles de compétition, etc. La pêche

sportive constitue une saine activité accessible à tous. On peut pêcher seul, en groupe ou en famille, dans les lacs, les rivières et tenter de capturer différentes espèces. Chaque année, au mois de juin, le gouvernement du Québec invite toute la population à participer à la Fête de la pêche qui offre la chance unique de pêcher sans permis partout sur son territoire, et ce, pour une durée de trois jours consécutifs. Que vous soyez débutant ou expérimenté dans le domaine, vous aurez le loisir de découvrir ou de redécouvrir les plaisirs de la pêche. C’est une occasion rêvée pour initier un être cher et lui transmettre cette passion pour cette activité qui peut se pratiquer n’importe où et à faible cout. En plus de communiquer votre savoir-faire, vous parta-

gerez un moment privilégié avec la personne que vous aimez.

Savoir manier la canne à pêche Il y a plusieurs techniques de pêche que l’on peut pratiquer en eau douce au Québec dont voici les principaux types. Il y a la pêche au posé ou à la ligne morte : il s’agit d’une pêche au lancer dont la touche sera détectée par un dispositif de contrepoids (flotteur). La pêche au coup consiste à attirer le poisson à un endroit déterminé appelé coup. Le principe parait simple, mais de nombreux facteurs doivent être connus en fonction du lieu de pêche et de l’espèce de poisson recherchée. La pêche au toc et au vif, quant à elle, consiste à capturer la plupart des salmonidés des rivières de hautes et moyennes mon-

tagnes en utilisant des appâts naturels récoltés au préalable sur le lieu de pêche. La pêche à la mouche permet de prendre tous types de poisson dans des milieux variés (eau douce, eau salée). La technique la plus connue est cependant la pêche au lancer qui est utilisée en lac, en rivière, en torrent de montagne et en mer. Les espèces recherchées sont principalement des carnassiers, notamment des brochets, des dorés, des truites, etc. Et, pour finir, il ne faut pas oublier la pêche à la traine qui consiste à laisser trainer un leurre ou un poisson vif derrière un bateau. Souvent, cette technique de pêche est utilisée comme prospection.

Le poisson dans votre assiette Pour que la population bénéficie des apports nutritifs

du poisson de pêche sportive tout en se protégeant des effets toxiques possibles des contaminants présents dans la chair de plusieurs espèces qui sont pêchées, le ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs et le ministère de la Santé et des Services sociaux ont réalisé conjointement le Guide de consommation du poisson de pêche sportive en eau douce disponible sur le site www.mddep.gouv.ca. ++ Les permis réguliers de pêche sportive pour l’année 2013-2014 sont disponibles chez tous les agents de vente et sont en vigueur jusqu’au 31 mars 2014. De plus, ces permis sont valables pour la pêche blanche qui elle aussi est une activité de pêche sportive très populaire en hiver au Saguenay. Bonne pêche !

Alexandre Gbaguidi

Triple médaillé aux World Masters Games de Turin

Étudiant au programme court de deuxième cycle en gestion de projet de l’UQAC et membre de l’équipe d’athlétisme des Inuk, Alexandre Gbaguidi a récemment mis la main sur trois médailles, dont deux d’or, lors de la 8e édition des World Masters Games (Turin, Italie). Collaboration spéciale Se mesurant à d’autres sprinters de talent provenant des quatre coins du monde, Alexandre a remporté sa première médaille d’or de la compétition à l’épreuve du 100

mètres, éclipsant du même coup son record personnel avec un temps de 10,98 secondes. Sa performance impeccable sur 400 mètres lui a aussi permis de grimper sur la première marche du podium : avec un temps de 52,64 secondes, réalisé malgré des conditions météo particulièrement difficiles, il a devancé son adversaire par plus de 3 secondes. Le représentant de l’UQAC a finalement décroché la seconde place à la finale du 200 mètres, franchissant le fil d’arrivée à peine 3 centièmes de seconde derrière le meneur et fracassant un autre

record personnel avec un temps de 22,50 secondes. Âgé de 32 ans, Alexandre est très heureux de ces titres mondiaux dans sa catégorie (M30), qui regroupe des athlètes de haut niveau âgés de 30 à 34 ans. Rappelons que l’athlète d’origine sénégalaise remportait en février dernier la médaille de bronze à l’épreuve du relais masculin 4 X 200 mètres, à l’occasion du championnat provincial universitaire d’athlétisme (université McGill).

Toutes nos félicitations !

Photo : Studio Andrea Bonaga

Alexandre Gbaguidi arborant ses trois médailles à Turin.

À SURVEILLER Salon de la rentrée 2013

Lundi, 26 août 2013 de 9 h à 16 h • Centre social de l’UQAC

Venez rencontrer les Inuk !

Des athlètes des équipes de badminton, de golf, de cheerleading, de cross-country, d’athlétisme, de volleyball féminin, de soccer et de natation seront au rendez-vous pour recruter de nouveaux membres. Il sera également possible de vous procurer auprès des Inuk un billet de tirage au coût de 10 $, vous donnant la chance de gagner un bon cadeau de 2 500 $ chez Sports Experts.

4 à 7 du recteur

Mardi, 27 août 2013 à compter de 16 h • Cour intérieure Les Inuk vous invitent à venir déguster un chili en leur compagnie !

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