Griffonnier096 17avril2014

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Littérature Le métier d’hôtesse de l’air démystifié L'auteure avec son livre

Dana Lessard Journaliste Il raconte l’histoire d’une agente de bord, Scarlett, particulièrement unique et attachante, à qui il arrive des histoires toutes plus folles et rigolotes les unes que les autres. Durant ses périples à travers le monde, Scarlett cherche l’amour. Elle finira par tomber amoureuse de la dernière personne avec qui elle aurait pensé partager une relation : un pilote ! Scarlett détestant au plus haut point les pilotes et leur côté volage, ce fut toute une surprise pour elle autant que pour nous, les lecteurs, de constater, page par page, son intérêt indéniable pour le beau John Ross, pilote, et marié, pour couronner le tout! Ainsi, j’ai trouvé ce livre à la fois drôle, touchant et débordant de vérité. J’ai adoré les heures que j’ai passées à m’imaginer les scénarios farfelus qui arrivaient sans arrêt à Scarlett. Dès les premières pages, je me suis attachée à cette femme intrigante, à cheval sur ses principes et colorée d’une touche d’humour qu’est Scarlett Lambert. Après ma lecture, plusieurs questions se bousculaient dans ma tête : une entrevue s’imposait ! Elizabeth Landy s’est montrée ouverte à l’entrevue et s’est avérée être une excellente collaboratrice. Je vous présente

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Journal Le Griffonnier

donc l’entrevue réalisée avec cette écrivaine talentueuse : ma découverte de l’année! Il n’y a pas à dire : si vous voulez passer un bon moment, procurez-vous ce livre et vous ne serez pas déçus. Parole de journaliste! Griffonnier : Votre premier livre a été bien reçu par le public. Il est sorti en librairie au mois de février et c’est déjà un franc succès. Vous attendiez-vous à ce que votre roman soit aussi apprécié par le lectorat? Elizabeth Landry : En tout cas, je l'espérais ! Disons seulement qu'écrire un roman pour une agente de bord est tout un défi, car mon métier me fait bouger, alors j'espérais que l'énergie et les idées que j'ai mises de l’avant allaient donner des résultats. Il faut dire que mon métier est divertissant et tellement intrigant. Tout le monde semble intrigué par le milieu de l'aviation, alors dans un sens, je me doutais que les gens allaient être curieux. C’est un genre de voyeurisme... et avec mon roman, je permets aux gens d'entrer dans ce monde mystérieux. G. : Le personnage principal de Scarlett Lambert est unique en son genre et très attachant. Vous identifiezvous de près ou de loin à ce personnage? E. L. : Comme premier roman, on s'inspire de ce que l'on connait. Et je me connais! Donc, Scarlett me ressemble drôlement dans sa façon de penser, dans ses réactions. Elle dit ce qu’elle pense et elle ne passe pas par quatre chemins. Dans le livre, je lui fais dire ce que je pense souvent dans la vraie vie et que je ne peux pas dire. Je dois rester professionnelle en tout temps. Maintenant, je pouvais me vider le cœur. Une bonne cure de jouvence. G. : Dans votre livre, vous racontez de nombreuses anecdotes cocasses qui ont lieu dans la fonction d’hôtesse de l’air de Scarlett, toutes plus abracadabrantes les

unes que les autres. Est-ce que la plupart de celles-ci sont véridiques ou sont-elles inventées de toutes pièces? E. L. : Toutes les anecdotes vécues avec les passagers sont inspirées d'une vraie version que j'ai vécue ou d’une version que mes collègues m'ont racontée. Par exemple, la star québécoise Madame Sombrero est une vraie personne. J'ai exagéré la situation. Même chose pour Madame Coco. D'ailleurs, cette histoire est presque identique à ce qui s'est passé, et c'était bien moi qui ai crié « GO BACK TO YOUR SEAT ! » Je n'en pouvais plus !

Photo : http://chroniqueshotessedelair.files.wordpress.com/2010/05/dsc_1726.jpg

Nous sommes à peu près tous passés par là. Lorsque nous étions jeunes, nous rêvions de devenir astronautes, chanteurs, comédiens, et même hôtesses de l’air. Il est vrai que ce métier a quelque chose de mystérieux qui fait incroyablement rêver. Cependant, comme dans toute chose, l’herbe est souvent bien plus verte chez le voisin. Chaque métier possède des parties moins attrayantes et le métier d’agente de bord n’y échappe pas non plus. Dernièrement, j’ai fait la lecture d’un livre tout récent. Il s’intitule L’hôtesse de l’air. Le décollage de Scarlett Lambert et a été rédigé par une Québécoise nommée Elizabeth Landry.

G. : Votre but d’abord et avant tout en écrivant ce livre était-il de démystifier le métier d’hôtesse de l’air? E. L. : Mon but au départ était d'écrire des anecdotes. De faire de mes futurs lecteurs des meilleurs passagers, en quelque sorte. De montrer un côté inconnu de notre travail, pour qu'un jour (je suis idéaliste) beaucoup plus de gens soient gentils et courtois ! Et puis, mon éditeur m'a demandé d'écrire un roman en remplacement aux anecdotes. Alors, j'ai opté pour divertir, faire rire, montrer un côté de notre métier que personne ne connait. Mon but est devenu en effet de démystifier, mais aussi de faire rêver. G. : Est-ce que John Ross, un des personnages secondaires dans l’histoire et celui qui fait battre le cœur de Scarlett, pourrait être le genre d’hommes vous faisant chavirer? S’agit-il d’une histoire entièrement fausse ou démontre-t-elle un fond de vérité? E. L. : John Ross est le profil, en tant que personnalité que j'aime bien, en effet. Discret, l'air bon gars, fidèle.... Jusqu’à ce que l'amour frappe à sa porte. Ce pilote est fictif. Quoique j'aurais aimé le rencontrer dans la vraie vie, mais sans tout le compliqué qui vient avec. (sourire) G. : Nous savons que vous êtes vous-même hôtesse de

J'ai opté pour divertir, faire rire, montrer un côté de notre métier que personne ne connait. Mon but est devenu en effet de démystifier, mais aussi de faire rêver. l’air. Est-ce que c’est ce dont vous rêviez depuis votre enfance ou est-ce que vous l’êtes devenue par hasard ? E. L. : Le hasard ou le destin m'a fait hôtesse de l'air. Depuis toute jeune, on me disait, tu devrais devenir agente de bord. Mais je ne me voyais pas servir des Pepsi ! J'ai étudié en communication et j'ai travaillé à l'étranger. Je me voyais travailler pour l'ONU, mais après un retour au bercail, je ne savais plus quoi faire. J'ai postulé pour changer d'air en me disant que six mois étaient le maximum pour moi. Et puis me voici presque sept ans plus tard… G. : Aimez-vous votre métier autant que le personnage de Scarlett semble en apprécier la plupart de ses facettes? E. L. : Il y a un moment pour chaque chose. J'aime mon métier encore tout autant, mais je trouve difficile

le décalage et le manque de sommeil. Je compte prendre un horaire moins chargé pour les prochains mois et me trouver un nouveau défi. Mon métier fera toujours partie de ma vie, mais j'aime les défis. Peutêtre apprendre une autre langue, ou écrire un autre livre… Qui sait? G. : Quand aurons-nous la chance de voir arriver le deuxième tome de votre roman sur les tablettes des librairies? E. L. : Sa sortie est prévue pour mai 2014. Je voulais très rapidement sortir le deuxième roman, car on ne peut pas faire attendre trop longtemps les lecteurs. (sourire) Tous veulent savoir ce qui arrive à la belle Scarlett et son mystérieux pilote John Ross ! Pour plus d’anecdotes, rendez-vous sur le site de l’auteure, où elle y écrit ses aventures : www.chroniqueshotessedelair.com

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Dans la mire La majorité d'entre elles sont telluriques (ayant un sol solide), composées de silicate et de glace. Elles possèdent soit une atmosphère de faible densité ou aucune atmosphère pour celles qui n'ont pas la masse qui permet d’avoir la gravité nécessaire pour retenir les gaz. Ces planètes se situent, pour la plupart, dans une banlieue éloignée de notre système solaire s'appelant la ceinture de Kuiper. Cette dernière peut être considérée comme le dépotoir du système solaire, car elle est principalement composée de comètes, d'astéroïdes et de poussières datant de la formation du système Cette nouvelle voisine solaire. Cependant, cette zone n'est pas comme la nôtre; c'est est très large, car elle s’étend plutôt une planète naine com- de trente à cinquante-cinq unime Pluton ou Cérès. Les pla- tés astronomiques (distance nètes naines font partie d’une entre la Terre et le Soleil). Pour classe différente de planètes revenir à la nouvelle venue de que les huit planètes principa- notre système solaire, les scienles de notre système solaire. tifiques ne lui ont toujours pas

Opinion

Plus grand que nature

Il y a de ces gens qui se tiennent debout, convaincus qu’ils ont raison, qu’ils sont la raison même. Il y a aussi un prof de philosophie qui m’a appris quelque chose de fondamental : la vérité n’existe pas, il n’y a que des vérités.

Camille Perry Journaliste C’est en ce sens que j’affirme mon admiration pour les diseurs de vérités, pour les jusqu’auboutistes de la pensée. Pour la sénatrice Barbara Mikulski, qui s’est tenue devant une masse monolithique de républicains pour défendre un projet de loi visant l’équité salariale aux États-Unis. Pour Pierre-Karl Péladeau, qui a décidé de se lancer en politique active pour faire un pays, malgré des relations d’affaires plus que florissantes dans le R.O.C. et ses maladresses de débutant. Pour un Frédéric Beigbeder qui affirme sans sourciller, pendant des pages et des pages, que l’amour ne peut durer que trois ans. Cette force d’affirmation me fascinera toujours. Comment devient-on inébranlable? Comment en arrive-t-on

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Depuis des années, nos astronomes découvrent sans cesse de nouvelles planètes, de nouveaux systèmes ou de nouveaux indices sur le mystère de la naissance de l'univers. Plus le temps passe et moins on se sent seul avec tous ces nouveaux systèmes solaires et ces planètes extra-solaires qui ont le potentiel d'abriter de la vie. Cependant, notre système solaire contient encore des surprises, dont une qui a été découverte tout récemment : une nouvelle planète. Jean-Daniel Genest Journaliste

La nouvelle voisine

donné de nom officiel. Pour le moment, elle se nomme 2012 VP113 et sa taille est estimée à environ 1000 km de diamètre. Se situant loin du soleil, sa température ne dépasse que rarement les 50 kelvins (50 degrés au-dessus du zéro absolu). Ce qui intrigue les scientifiques au sujet de cette planète est son orbite autour du soleil. Comme une de ses plus proches voisines, Sedna, découverte une décennie plus tôt, 2012 VP113 démontre un orbite en forme d'œuf, ce

qui laisse présager un autre corps céleste qui les attire vers lui. Pour ce qui est de 2012 VP113, son aphélie peut aller jusqu'à 80 fois la distance entre la Terre et le Soleil. Jusqu’à maintenant, aucun scientifique ne sait ce qui peut entrainer ces orbites à être moins excentriques, mais plusieurs disent que ceci pourrait être provoqué par une planète de la dimension de la Terre se déplaçant dans cette zone. Cette théorie semble plausible, car beaucoup d'astres on été formés durant la formation

du système solaire. La majorité d'entre eux se sont entrechoqués pour former des ceintures, des lunes ou autres débris, mais il est possible que d'autres astres aient pu être expulsés vers une orbite plus éloignée. Un autre indice présageant d'une voisine de taille dans cette zone est le mur de Kuiper. C'est la limite de la ceinture, mais qui, bizarrement, s'arrête brusquement comme une barrière, ce qui laisse supposer qu’un astre balaie cette zone. Tout reste encore à découvrir concernant notre nouvelle voisine planétaire. Les scientifiques se penchent sur ces nombreux mystères et bientôt, nous en saurons plus. Ce qui est certain, c’est que notre système solaire recèle un grand nombre de secrets qui n’attendent qu’à être découverts. Pour plus d'information, il y a le site Internet www.futura-sciences.com qui vulgarise ses découvertes. Bonne recherche!

à considérer avoir la vérité? Jamais je n’ai oublié qu’elle est multiple et si changeante, cette vérité que l’on cherche partout. Je m’en rappelle toujours quand on remet en question mon point de vue, désarmée pendant un instant. Demeurer convaincu prend tellement d’énergie! C’est plus facile de céder au doute, peutêtre est-ce là ce qui me sépare d’eux. Pour moi, quelqu’un qui tient son bout devant toutes les opinions du monde est un peu un géant.

Parlant de gens plus grands que nature, le prof de philosophie dont je vous parlais plus tôt en fait partie. J’espère pouvoir lui dire un jour comment cette petite phrase a changé mon point de vue sur les choses, et comment un cours de 45 heures a fait de moi une personne quelque peu meilleure, je crois. J’aimerais aussi lui dire que je ne serai jamais une géante, une surfemme : j’aime mieux rester cette petite bonne femme qui se pose plein de questions et y trouve autant de réponses, en gardant à l’esprit qu’il n’y a ni bonnes, ni mauvaises réponses. Journal Le Griffonnier

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Chronique Pour Valérie, ma p’tite fille, pour Mailloux, mon p’tit homme

Tu veux savoir ce que me disent les filles?

555, boulevard de l’Université Chicoutimi (Québec) G7H 2B1 Local P0-3100

Téléphone : Télécopieur : Courriel :

418 545-5011 poste 2011 418 545-5400 redactionceuc@uqac.ca

Rédactrice Marie-Ève Girard en chef : Graphiste : Annie Jean-Lavoie

Les filles ne me racontent rien qui te concerne. Enfin, c’est ce que je raconte à chaque dude qui me pose une question potentiellement compromettante. Je dis souvent à la blague que, dans l’éventualité où j’égarerais mon téléphone, sa découverte fortuite par un membre de la gent masculine serait l’équivalent relationnel du Watergate.

Zacharie Bonneau Journaliste

teur précoce et chaque prédateur compulsif qui ponctue la vie de mes petites princesses. Parfois, j’obtiens cette quantité d’informations en ne faisant que très peu d’efforts, mais, le plus souvent, je demande. Parce que la partie « Oprah Winfrey » de mon cerveau sait pertinemment que les femmes adorent parler d’elles-mêmes, elles adorent qu’on leur demande leurs sentiments sur un plateau d’argent. Sachant que certaines informations te feraient fuir à toutes jambes et qu’elle pourrait s’attirer un jugement digne de la Cour suprême de la part des autres filles, elle se tourne le plus souvent vers moi, pour me décrire ton anatomie, tes manies agaçantes et ton humeur de grincheux.

Dans ce delta marécageux de messages texte envoyés en panique depuis une toilette publique ou un vestibule de restaurant, l’ami gay se retrouve et surtout, se souvient. Je garde en mémoire chaque taille d’engin, chaque éjacula-

Le fait que j’aie encore quelques espoirs envers le mâle moyen relève probablement de ma fabuleuse capacité pour l’optimisme, parce que, soyons honnêtes, jamais je n’ai droit aux moments bénis où tout roule parfaitement

www.adaptive-edge. Photo de la une : com Correction : Marie-Ève Girard Annie Jean-Lavoie Journalistes : Martin Bonneau Zacharie Bonneau Gabriel B.-LeCouffe Frédéric Desbiens Jean-Daniel Genest Dana Lessard Emmanuelle Melançon Camille Perry Alexandra Tremblay Nathalie Tremblay

Ce journal a été écrit selon les rectifications orthographiques de 1990 (nouvelle orthographe).

Impression Imprimerie le Progrès du Saguenay Tirage :

3 000 exemplaires

Les propos contenus dans chaque article n’engagent que leurs auteurs. - Dépôt légalBibliothèque Nationale du Québec Bibliothèque Nationale du Canada Le Griffonnier est publié par les Communications étudiantes universitaires de Chicoutimi (CEUC).

Prochaine parution : Lundi 25 août 2014 Tombée des textes : Vendredi 8 août 2014, 17 h Tombée publicitaire : Lundi 11 août 2014, 17 h

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En ce soir du 7 avril 2014, bien peu de gens s’attendaient à ouvrir la télévision et à connaitre les premières prévisions de victoire libérale un peu moins d’une heure après l’ouverture des boites de scrutin. Martin Bonneau Journaliste On était loin d’une lutte serrée comme celle qu’il y a eu en 2012 alors que le Parti québécois avait été élu comme gouvernement minoritaire. Quoiqu’il en soit, on ne retour-

ERRATUM

entre elle et toi. J’arrive encore et toujours à me faire croire que les gars de mon âge sont d’une génération perdue au rôle mal défini, qu’ils se cherchent en tant qu’homme et que cela se reflète dans leurs relations. Tu sais, au fond, je t’aime. Oui, toi, jeune homme typique à l’ambition limitée, mais au charme indéniable. Toi, qui fais de la peine à mes amies. Je sais bien, par contre, que ce n’est pas réciproque. Tu me trouves méfiant et prétentieux lorsqu’elle nous présente l’un à l’autre, ne souhaitant qu’une chose: que tu me plaises autant que tu lui plais. Mais ne m’en veux pas, ti-gars, C’est mon travail de m’inquiéter pour elle. C’est ma job de te regarder de haut en bas, de pincer les lèvres et de désapprouver ton moindre geste. Tu penses probablement que je suis frustré, blasé, insupportable. La vérité, c’est que je n’entends jamais parler de tes bons coups. Quand tu achètes des fleurs, que tu cuisines le petit déjeuner ou que

Une ère libérale

nera pas en élection de si peu, les libéraux sont bien en place pour au moins quatre ans.

Il y a de quoi se demander une chose, avec la campagne que l’on a eu : est-ce qu’on sait vraiment ce que ce nouveau gouvernement fera à part s’occuper de l’économie et créer de l’emploi? Et ça, c’est s’il réussit, car rappelons-le, le pouvoir en place peut être un levier sur l’économie, mais il n’a pas la totale mainmise sur ce qui se passe. Il est possible d’injecter des fonds, d’en-

treprendre des mesures qui peuvent favoriser la création d’emplois, etc. Cela n’arrivera pas, mais pour créer 250 000 emplois garantis de sa propre initiative, il faudrait que ce soit de nouveaux emplois de fonctionnaire. Oublions cela dans un contexte où il faut couper dans les dépenses publiques. Tout ça pour dire que la campagne a tellement tourné autour d’un possible référendum et des critiques les plus basses, que peu importe qui aurait été élu, on ne sait pas vraiment quels auraient été

tu paies le restaurant, elle est toute à toi, et je n’existe plus. Puis, une heure plus tard, tu bois à même la pinte de lait. Là, elle m’appelle. Alors je lui dis que tu es un crétin, non pas parce que je crois sincèrement que tu as un retard mental, mais parce qu’elle a besoin de l’entendre de la part de quelqu’un d’autre. Elle a besoin de savoir qu’elle n’est pas une folle hystérique qui fait un drame pour un rien. Je dois lui confirmer qu’elle a raison. Et c’est comme ça que, petit à petit, de plus en plus d’informations se stockent sur le serveur de wiki-lovelife. Sur ce, petit, je te souhaite une excellente saison de l’amour, ou, comme je me plais à l’appeler, le moment de l’année où sortent les pectoraux bronzés.

leurs projets en fin de compte. Cependant, comme Philippe Couillard dispose de la majorité à la Chambre, il va pouvoir faire tout ce qu’il veut. Au diable la démocratie participative, la population ne pourra que protester si elle n’est pas d’accord. Les électeurs vont-ils également se rappeler de tout ce qui aura été mis en place dans quatre ans? J’en doute fort, si je me fie à ce qui s’est passé lundi. « Le printemps érable », cela vous rappelle quelque chose?

Dans la parution numéro 95, l'article « Êtes-vous un Québécois satisfait? » aurait dû être crédité à Emmanuelle Melançon. Toutes nos excuses.

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Opinion Analyse rapide des partis électoraux provinciaux Au moment d'écrire ces lignes, les électeurs sont en train de faire leur choix. Les résultats seront annoncés d'ici peu. Sur un fond de campagne où les couteaux ont volé un peu trop bas au gout de plusieurs, même le résultat final risque d'être peu palpitant. Il ne risque pas d'y avoir de surprise comme il y en a eu lors de « la vague orange »1. Voici, en bref, mon analyse de la campagne faite par chacun des quatre partis les plus présents sur la scène politique : Le Parti québécois de Pauline Marois (PQ), le Parti libéral du Québec de Philippe Couillard (PLQ), la Coalition Avenir Québec de François Legault (CAQ) et le Parti Québec solidaire de Françoise David2 (QS).

Martin Bonneau Journaliste

PQ Le Parti québécois formait le gouvernement sortant avant le déclenchement des élections. Ainsi, Pauline Marois avait un avantage stratégique puisque c'est elle et son équipe qui ont décidé du moment où la campagne serait déclenchée. Il faut toutefois mentionner que cela n'a pas trop paru. Leur intention était de baser la campagne sur la Charte des valeurs, ce qui était censé attirer le vote des Québécois francophones. En réalité, la Charte n'a jamais été considérée comme un réel enjeu pendant la campagne et elle n'a pas, non plus, suscité l'enthousiasme désiré. Mme Marois et ses candidats ont plutôt été contraints de défendre leur bilan en économie face à leurs adversaires et à passer un message à l'effet qu'ils n'ont pas l'intention de déclencher un référendum pendant un prochain mandat, s'ils sont élus. Même le grand coup d'éclat qui a eu lieu au début de la campagne, c'està-dire la nomination de PierreKarl Péladeau, n'a pas semblé donner l’initiative désirée au

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Parti québécois. Il s'agit pourtant d'un gros nom, lui qui était l'actionnaire principal et le grand dirigeant de l'empire médiatique Québecor. Par ailleurs, son discours très nationaliste a plutôt détourné le débat autour de la question nationale et de l'éventuelle tenue d'un référendum. Les adversaires ont aussitôt saisi l'occasion. Il est normal pour une personne d'une grande notoriété comme M. Péladeau de faire une procession de foi pour l'indépendance du Québec, mais il faut croire qu'il y est allé un peu fort. Bref, ce qui aurait pu s'avérer le plus grand coup de la campagne a joué en défaveur du Parti québécois.

PLQ Philippe Couillard, l'actuel chef du Parti libéral du Québec, jouissait d'une certaine popularité à l'époque où il était le ministre de la Santé et que Jean Charest tenait les rênes du pouvoir. Quand il a pris son poste, après une période où il s'était retiré de la vie publique, tout le monde croyait que son retour allait être flamboyant. Ce ne fut pas le cas et sa popularité avant que la campagne ne soit lancée n'était pas aussi forte que prévu. Néanmoins, il a su bien jouer pendant la joute électorale et il a gagné des points, à tel point que son parti et lui-même mènent dans les sondages présentement. Il y a par contre un gros bémol. Le PLQ est encore entaché par les histoires de corruption qui ont éclaboussé le gouvernement de Jean Charest et M. Couillard avait des points faibles lui aussi. Alors qu'il avait le vent dans les voiles, il a été attaqué de toutes parts par ses adversaires concernant une association avec Arthur Porter, présentement emprisonné au Panama pour fraude. Il semblait au sommet de sa forme, en attaquant le gouvernement actuel sur l'économie et en lui donnant l'intention de tenir un référendum, mais il a été pris de court par ces nouvelles allégations. Il avait monté un plan d'affaires avec cet homme, semble-t-il. J'ai rarement vu un débat où c'est le chef de l'opposition qui se fait attaquer plus que le premier ministre (dans ce cas-ci, la pre-

Chaque parti reçoit de l'argent de la part du gouvernement en fonction du nombre de votes qu'il a récolté à l'élection d'avant. mière ministre). Dans son cas, cela a été un gros revirement de situation en sa défaveur.

CAQ François Legault a tenté, tant bien que mal, de faire une campagne différente des autres. Cela ne l'a pas empêché de mener des attaques envers les autres partis, même s'il n'est pas trop tombé dans le piège du « bitchage ». Pour lui, le début de campagne a été difficile. Le fait que le débat tourne autour de la question nationale lui a nui. En effet, son parti n'a pas de position claire sur la question. Évidemment, comme il ne s'agit pas d'un référendum, il ne s'est pas positionné. Son calvaire a pris fin lorsqu'il s'est acharné à questionner le chef du PLQ, Philippe Couillard, sur une fréquentation passée avec qui il avait monté un plan d'affaires. Le fait que la CAQ et le PLQ soient tous les deux à droite sur l'échiquier politique lui a permis d'aller chercher une partie de l'électorat. Il a réussi à tirer son épingle du jeu. Par contre, cela n'a pas été suffisant pour qu'il puisse sérieusement songer à être le prochain premier ministre. Il a tout de même présenté son « équipe de transition » (c'està-dire un futur conseil des ministres) lors de la dernière semaine de la campagne. Il s'agit

d'un geste symbolique pour signifier que lui et son équipe sont prêts à gérer les affaires du Québec. Dans l'éventualité où le vote serait vraiment serré, M. Legault pourrait tout de même former une coalition avec le PQ ou le PLQ. Il faut cependant spécifier que cela n'est jamais arrivé dans l'histoire politique du Québec.

QS Chapeau à Françoise David! Elle est la seule qui a défendu ses idées et son programme sans tirer à boulets rouges sur les autres. Elle a su maintenir cette attitude chaque fois qu'elle s'est présentée devant l'électorat. D'un autre côté, en tant que négligée des quatre, elle a le jeu facile. Il serait curieux de voir sa réaction si la situation était différente. Néanmoins, elle est surement allée chercher l'appui de bien des électeurs grâce à cette approche. Seul problème, souvent mentionné par les analystes politiques dans les médias (je n'invente rien), elle est son parti sont seulement « dans la game » sur l'île de Montréal et encore négligés dans le reste du Québec. Ils comptent sur deux députés présentement dans ce territoire. Ce nombre pourrait augmenter. Il faut également spécifier que le programme de ce parti, beaucoup plus à

gauche que les autres, a un cadre financier peu défini. Cela constitue un handicap important dans un contexte où les dépenses publiques doivent être gérées de façon serrée par le gouvernement en place pour éviter un déficit important. Cette femme ne deviendra pas la prochaine première ministre, mais la chance pourrait lui sourire et elle pourrait ajouter des députés de son parti à l'Assemblée nationale.

Les autres partis Il est malheureusement impossible de faire un résumé de la campagne des autres partis, c'est-à-dire Option nationale, le Parti vert du Québec et le Parti conservateur du Québec pour ne nommer que ceux-là. Ils ont peu de moyens, pas d'autobus de campagne et leurs actions et activités ne sont pas couvertes par les médias traditionnels. Ils sont, au mieux, mentionnés dans les médias régionaux. Il est important de déplorer cette situation. Dans un contexte où le ras-le-bol politique se fait sentir, il serait pertinent de connaitre la vision de partis qui pourraient être de belles alternatives à ceux que l'on connait bien. Il faut également spécifier que ces partis-là ne présentent pas des candidats dans toutes les circonscriptions.

Aux dernières élections fédérales, le Nouveau Parti démocratique a été la grande surprise de la campagne en obtenant la majorité des sièges au Québec et en formant l'opposition officielle à Ottawa.

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En réalité, elle est porte-parole avec André Fonticellas. Ceci est basé sur un principe d'égalité entre homme et femme dans le parti. Toutefois, Mme David est celle qui a participé au débat des chefs et qui est la plus connue de la population.

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Art La fois où on m’a fait un moulage du visage

CÉAR, c’est le sigle pour Création d’évènement artistique de la relève. C’est la création d’une nouvelle vitrine pour les artistes de la

Adopter un livre, le temps de la lecture et le relâcher ensuite. C’est tout simple, non? Et pourquoi ne pas relâcher un de vos livres, un de celui qui croule sous la poussière depuis trop longtemps? En faire profiter quelqu’un d’autre, qui lui aussi aura le plaisir de découvrir un titre, un auteur ou une maison d’édition? Nathalie Tremblay Journaliste Saviez-vous qu’à l’UQAC existe le mouvement Libérez les livres? Libérez les livres vise à promouvoir la lecture en contribuant à la rencontre spontanée d’un livre avec passant dans la vie quotidienne, et ce, sans aucun engagement. Des livres itinérants viennent à votre rencontre. Adoptez-en un pour une journée, un mois, une année. Le temps d’une lecture et libérez-le à nouveau. Depuis février 2014, deux points de partage sont disponibles. Le premier se situe devant les bureaux de la vie étudiante et le second se trouve juste en sortant de la passerelle reliant le pavillon principal au pavillon Armand Desjardins, où le majestueux totem se trouve. Vous y trouverez des tables et des chai-

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relève du Saguenay (et peutêtre d’ailleurs…) par cette relève. Outre l’art visuel, la performance, la musique et la création littéraire sont mises de l’avant. Le lancement de la plateforme Web ainsi que l’organisation des évènements à venir vont pouvoir faire découvrir des créations artistiques à un plus large public. La première Assemblée générale qui s’est tenue le 6 février au Centre Bang, situé au Cégep de Chicoutimi, a été un réel succès. La relève artistique avait répondu présente ainsi que de nombreux curieux, dont je faisais partie. L’AG s’est déroulée sous le sceau de la théâtralité, fidèle au milieu où s’est développée l’idée du CÉAR ainsi qu’à celui du milieu artistique saguenéen. Le président de l’assemblée, drapé d’une longue toge et d’un

Le président de l’assemblée, drapé d’une longue toge et d’un masque vénitien, adoptait une position proche de celui d’un maitre de cérémonie dans le théâtre victorien. masque vénitien, adoptait une position proche de celui d’un maitre de cérémonie dans le théâtre victorien. La secrétaire de l’assemblée portait elle aussi un masque vénitien. Cette mise en scène précédait toutes les autres auxquelles ont eu droit les membres de l’assemblée : superhéros miniature porteur de l’ordre du jour, porteur du logo du CÉAR déambulant entre les membres, une longue et étrange performance du trésorier où la superstition et la construction se trouvaient étrangement liées, dévoilant du même coup le premier état financier. Cette atmosphère de folie douce a certainement influencé l’état

d’esprit de l’assemblée, car lors de l’élection des premiers postes au sein de l’organisme, beaucoup se sont portés candidat. Très vite, le CÉAR s’est doté d’une première présidente, d’un premier vice-président, secrétaire, trésorier et de deux déléguées aux communications, dont moi-même. Après la signature du livre et la remise des premiers dons, il a été convenu que la première administration du CÉAR allait être immortalisée en image par le moulage des visages de ceux qui la composent. Ce qui explique ma présence dans les ateliers d’art, l’autre fin de semaine, le visage recouvert de potée de vaseline pour ne

pas que ma face arrache avec le plâtre. J'ai confiance que le CÉAR fera progresser le milieu de l’art au Saguenay et les autres endroits où pourrait être implanté ce projet (rêvons…). La relève artistique, musicale et littéraire est composée de plein de gens hyper-talentueux qu’il faut faire découvrir et à qui il faut donner les opportunités de développer leur talent. Aussi, le CÉAR vise à réconcilier l’artisanat et l’art ainsi qu’à rapprocher différentes disciplines artistiques, mais aussi d’études. Rapprocher le programme plein-air et celui du bac en art, pourquoi pas?

Libérez les livres à l’UQAC

ses pour vous permettre de feuilleter les nombreux livres à votre disposition.

Voyons un peu d’historique. Gabrielle Brisebois et Catherine Blaquière, fondatrices du mouvement à Montréal il y a quelques années déjà, ont démarré des points de partage dans le but bien simple de faire en sorte de susciter le gout de la lecture, mais sans devoir faire face aux contraintes d’inscription et de temps. Le but initial était également de permettre à des gens qui n’ont pas toujours la possibilité de fréquenter des bibliothèques publiques ou des lieux d’enseignement d’avoir accès à des livres de toutes sortes, et ce, tout à fait gratuitement. Ce phénomène prend de l’ampleur puisqu’il y a plein d’endroits où l’on peut ainsi créer des points de partage. Cliniques, garages, boulangeries, bref, partout où il y a des gens qui sont susceptibles d’avoir un temps d’attente. Il vous est donc possible vous aussi d’amorcer ce geste de votre côté. Vous aimeriez avoir plus d’informations? Consultez le site www.liberezleslivres.com. Vous pouvez aussi consulter la page Facebook. Ne vous gênez pas de contacter les deux instigatrices du projet, elles

sont ouvertes aux suggestions et commentaires.

J’ai également une page Facebook où je partage régulièrement les titres de livres qui seront libérés dans les jours qui suivent. Faites un petit ménage de vos bibliothèques, et contactez-moi via mon adresse courriel tremblayn1967@ gmail.com. Nous pourrons prendre contact et nous pourrons faire en sorte de libérer encore plus de livres pour la population.

Photo : http://www.quebechebdo.com/ media/photos/unis/2013/01/28/2013-01-2804-14-55-photo_2214399_resize.jpg

L’autre fin de semaine, je me suis levée parce qu’il fallait qu’une couple d’artistes me moulent la bette avec du plâtre en bandes. Expérience assez intéressante pour le sentiment d’isolement qui est créé par la rigidité qui s’empare des traits et la noirceur entrainée par la couche de plâtre sur les paupières closes. Le masque qui a été créé du moulage marque officiellement mon entrée dans le CÉAR. Non, ce n’est pas une nouvelle secte d’amateurs de pain sans gluten, mais bien un nouvel organisme culturel créé cet hiver au Saguenay. Alexandra Tremblay Journaliste

Gabrielle Brisebois et Catherine Blaquière, fondatrices du mouvement Libérez les livres à Montréal

Le 19 mars passé, avait lieu un Speed Dating Jeunesse organisé par la Caisse Desjardins de Chicoutimi dans le cadre de son concours de bourses d’études J’étudie, J’encaisse. C’est 55 jeunes qui étaient présents, en plus de plusieurs invités tels que MobileXpert, Desjardins Assurances Générales, Carrefour Jeunesse Emploi, Remix Santé et des conseillers Jeunesse pour Desjardins. Merci à toutes et à tous pour votre participation et peut-être à l'année prochaine! Jeudi 17 avril 2014

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Jeux vidéo Il pleut, ou c’est juste une journée un peu plate. Pas envie de continuer ta séance de rattrapage de Game of Thrones ou de Série noire, mais pas envie non plus de faire la vaisselle qui encombre ta cuisine. Pire, tu es condamné à l’improductivité par une journée complète dans l’autobus pour aller voir ta famille dans ton très éloigné patelin. Je viens moi-même de Gaspé, je compatis. Voici mes suggestions de jeux vidéo pour apprécier les jours de pluie et les trajets interminables d’autobus! Camille Perry Journaliste

Tablettes et cellulaires Tu n’as pas oublié ton chargeur à la maison : fiou! J’aime bien jouer à Plants VS Zombies quand j’ai un long trajet à faire et pas assez d’espace pour installer mon ordinateur. Il est disponible autant pour les cellulaires que les tablettes, pour un prix modique. Pas envie de payer pour un jeu? Flow Free est un jeu dans lequel tu remplis les cases d’un tableau avec des tuyaux. Beaucoup plus addictif qu’il n’en a l’air, il demande au joueur d’imaginer constamment de nouveaux moyens de faire passer les tuyaux sans qu’ils ne se croisent. Plus du type puzzle? The Room t’amène à ouvrir des boites placées une dans l’autre, comme des poupées russes, en utilisant différents mécanismes. En progressant, le joueur découvre peu à peu à qui appartenait le coffre et ce qu’il contient, à l’aide des notes laissées par son propriétaire.

PC/Mac Si tu as accès à une connexion Internet suffisante, je te suggère un bon vieux MMORPG (jeu de rôle en ligne massivement multijoueurs). Certains sont payants : World of Warcraft (WoW), un des jeux les plus connus de cette catégorie, demeure un choix intéressant pour s’initier aux MMORPG. À moins de s’aventurer dans les donjons, le niveau de difficulté demeure assez bas. WoW est gratuit jusqu’au

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niveau 20 pour les nouveaux joueurs, mais l’abonnement coute quand même 15 $ par la suite. Il faut apprécier les graphiques de style cartoon fantastiques et les quêtes répétitives, mais le jeu est assez vaste pour t’occuper pendant de très (voire trop) nombreuses heures. Un nouveau joueur dans l’industrie du MMORPG est issu de la série de jeux Elder Scrolls, dont font partie les très célèbres Skyrim et Oblivion. Elder Scrolls Online (ESO), sorti le 4 avril 2014, est aussi un jeu compatible pour PC et Mac. Les tarifs sont similaires à ceux de WoW, en plus de devoir télécharger le jeu lui-même pour 80 $. Là où ESO m’a plu, c’est par son univers graphique assez réaliste, plus sombre que WoW. Je te le conseille particulièrement si tu aimes les histoires riches et les dialogues bien écrits. Tu préfères les combats aux quêtes? Je te suggère deux MMORPG gratuits : DOTA2 et League of Legends (LoL). Contrairement à WoW et ESO que tu peux parcourir en solo, DOTA2 et LoL se jouent en équipe. Vous affrontez une autre équipe de joueurs ou l’ordinateur, pour améliorer les compétences de vos personnages et monter de niveau. Les MMORPG, très peu pour toi? Limbo est un jeu de plateformes et de réflexion qu’on retrouve entre autres sur la plateforme Steam. C’est l’histoire d’un petit garçon qui doit déjouer les pièges d’un univers cauchemardesque et retrouver sa sœur. Tout en noir, blanc et gris, ce jeu a été prisé par les critiques pour son esthétique rappelant l’expressionnisme allemand. On progresse dans un monde inquiétant, sans paroles, dans lequel le danger se cache dans les moindres recoins. Tu préfères les forêts enchantées aux forêts hantées? Spirits pourrait bien te plaire. Il s’agit d’un jeu de style puzzle dans lequel tu guides de mignons petits esprits jusqu’aux portails qu’ils doivent emprunter. Tu as un minimum d’esprits à sauver pour réussir le tableau et tu peux en métamorphoser quelques-uns pour qu’ils t’aident à mener les autres esprits aux portails. Au contraire de Lim-

Photo : http://image.jeuxvideo.com/ images/x3/l/i/limbo-xbox-360-013.jpg

Jours de pluie, trajet d'autobus et jeux vidéo

Limbo est un jeu de plateformes et de réflexion qu’on retrouve entre autres sur la plateforme Steam. bo, l’univers est lumineux et chaleureux, comme une belle journée de septembre. Enfin, j’ai découvert dernièrement Thomas Was Alone, un jeu de plateformes de style puzzle. Le personnage que tu contrôles dès le début est Thomas, un rectangle. Au fil du jeu, tu contrôles de nouveaux personnages qui sont aussi des polygones, et qui ont chacun leur personnalité et leurs habiletés propres. Étrange? Certes. Ce qui est remarquable dans ce jeu, c’est l’attachement créé avec un personnage qui n’est qu’une forme colorée qui se déplace. L’humour de la narration y est pour beaucoup, puisqu’on nous raconte l’histoire de ces formes, qui représentent des entités d’intelligence artificielle, tout au long des tableaux. Je ne t’en dis pas plus, c’est d’abord un univers à vivre plutôt qu’à décrire.

Consoles

Austin Wintory, participe à cet univers quelque peu étrange Si tu as une Playstation3, dans lequel tu peux rencontrer j’ai trois suggestions pour toi. d’autres joueurs qui t’accomTu as surement entendu par- pagnent dans ta progression, ler de Little Big Planet, le jeu sans pouvoir communiquer par dans lequel tu incarnes un per- les mots. Thatgamecompany, sonnage tricoté fort attachant. le développeur de Journey, a Dans chaque tableau, tu peux aussi créé Flower, un jeu dans le manipuler l’environnement même esprit. Le joueur y incarpour progresser à travers ce- ne un pétale qui doit redonner lui-ci. Les tableaux sont faits de ses couleurs à un monde désomatières textiles et de carton, lé. Au fil des tableaux, le monde ce qui crée une ambiance car- retrouve peu à peu sa végétarément réconfortante, en plus tion et sa lumière. Je te conseille de la musique. Ce jeu a aussi particulièrement ces deux jeux une suite, Little Big Planet 2, si si tu as envie de relaxer dans tu passes trop vite au travers. un mode contemplatif, en te laissant porter par une histoire Si tu rêves de grands es- suggérée plutôt que racontée. paces, essaie donc Journey. C’est un jeu d’aventure dans [Tu connais LE jeu qui met lequel tu incarnes un person- de la joie dans une journée nage qui commence son péri- pluvieuse ou un pénible traple dans un grand désert, que jet de bus? Viens partager tes tu peux parcourir à ta guise. suggestions sur la page FaceLa musique, composée par book de CEUC!]

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CLAUDE BOURGEOIS - MÉLANIE LEDUC FONTAINE - FRÉDÉRIQUE TR RAPHAËL BELLAVANCE-MÉNARD - JESSICA-ZOÉ FOURNIER - GABR

MERCI À VOUS TOUS DE D

GARDERIE - ASSURANCES COLLECTIVES - GOUVERNANCE ET DÉMOCRATIE ÉTUDIANTE 8

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REMBLAY - SYLVAIN JOMPHE - JIMMY LEMIEUX - JIMMY TROTTIER RIELLE SIMARD - MÉDÉRICK POTVIN - FRÉDÉRIQUE SIMARD-FORTIN

DONNER VIE AU CAMPUS

- COTISATION ÉTUDIANTE - AFFILIATION NATIONALE - COUPES BUDGÉTAIRES À L’UQAC No

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Cinéma Incursion dans l'image cinématographique

Le déclin de l’affiche américaine

Lorsque nous marchons tous les jours dans les rues, nous pouvons apercevoir différentes affiches de différents produits, que ce soit un spectacle de musique dans un bar local, un évènement, un lancement d’un =album ou même une publicité pour un film sur un bus. J’ai une question pour vous : est-ce que vous avez déjà porté attention à une affiche pour un film au cinéma ? Frédéric Desbiens Journaliste

Vous êtes-vous déjà arrêté devant une affiche en vous disant : « Wow! Il faut que je voie ce film! » ? Les aspects décrits dans cet article peuvent également être appliqués aux pochettes de jeux vidéo. Je suis sûr à 100 % que la plupart d’entre vous n’ont jamais porté plus d’attention que cela à une affiche de film. Pourquoi pas ? Une affiche est censée vendre un film, non ? Pourquoi les studios hollywoodiens mettent-ils autant d’argent dans la publicité d’un film, mais n’en mettent-ils à peu près pas dans la confection d’une affiche qui attire l’œil ? Allez dans un club vidéo, un cinéma ou même circulez sur Netflix et regardez attentivement les affiches de films, vous ne trouvez pas un élément de répétition ? Pour les films d’action, l’acteur principal a soit un gros plan sur son visage avec un air embêté ou il marche dans la direction de la caméra (ou très souvent de dos) avec une explosion se déroulant derrière lui. Les comédies, c’est un plan de l’acteur principal avec un air idiot sur un arrière-plan de couleur ou bien le classique : le montage Photoshop cheap avec les têtes des personnages regardant dans différentes directions qui est tout simplement paresseux. Pourquoi le studio prend-il le temps de mettre le visage de l’acteur en gros plan alors que son nom est, généralement, en grosse lettre au-dessus de l’affiche? Il y a un très grand manque de créativité dans la création des affiches de films aujourd’hui.

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Pourtant, il n’y a pas si longtemps, le public avait droit à de véritables œuvres d’art à l’entrée de leur cinéma afin de faire de la publicité pour le prochain Indiana Jones ou le prochain Star Wars. Soit les couleurs ressortaient, soit le design avait de la gueule ou soit elle était peinte à la main et vous aviez envie de l’accrocher au mur. Selon moi, une recette pour une affiche attirante est toute simple. Prendre un élément du film, qu’il s’agisse d’un thème, d’un objet ou d’un évènement et mettre l’accent sur celui-ci en y ajoutant une touche de subtilité. Exemple tout simple, l’affiche du film Extraterrestre (Le 8e Passager) de Ridley Scott (1978).

L’affiche montre tout simplement…un œuf en train d’éclore. Un œuf de quoi ? Le titre suggère qu’il s’agit d’un œuf d’extraterrestre… mais à quoi cet extraterrestre ressemble-t-il ? Où se trouve-t-il ? Que fera-t-il ? Le mystère est trop grand, il faut que j’aille voir ce film! Moins, c’est plus! Maintenant, comparons deux affiches de films sortis tout récemment : Iron Man 3 et Thor : The Dark World. Les ressemblances sont très frappantes. C’est comme si les artistes graphiques avaient déjà des canevas préfaits pour les affiches, car le studio de production leur met la pression pour pondre une affiche avec peu de moyens et peu de temps. La cause est que la maison de production lance tellement d’argent dans la publicité du film. Par exemple, un simple trente secondes durant le Super Bowl peut couter 4 millions de dollars. Diffusez plusieurs publicités de trente secondes ou moins et vous êtes maintenant dans les huit chiffres. L’artiste qui a la tâche de concevoir l’affiche du film se retrouve avec peu d’argent pour son projet et peu de temps. Pas le temps de la dessiner, de la peinturer ou de prendre des photos ? Photoshop! Je m’ennuie de l’époque pas si lointaine où les affiches avaient quelque chose de mythique et d’exceptionnel (The

Exorcist, The Thing). Une saveur qui était unique et riche d’un film à un autre. Quelque chose qui donnait envie d’encadrer une affiche et de l’exposer fièrement sur le mur, pas un montage Photoshop fait en deux minutes collé au mur d’un cinéma comme l’étiquette de produit d’une marque sans nom. Votre œuvre, qu’elle soit cinématographique ou interactive, mérite plus de respect que cela. Grâce à Internet, il y a quelques années, les affiches polonaises ont fait surface, et si les affiches américaines sont des cadeaux offerts dans des sacs de plastique, les affiches polonaises sont des paquets-cadeaux emballés avec soin par votre mère et parfumés avec une jolie petite boucle sur le dessus. Je pense entre autres aux affiches polonaises de Tootsie (1982), Saving Private Ryan (1998), Star Wars : The Return Of The Jedi (1983) et Alien (1978).

Alien et le 8e passager mettent l'accent sur une particuliarité du film en y ajoutant une touche de subtilité.

Elles pourraient toutes être exposées dans un musée et j’irais les voir avec plaisir. Je vous encourage fortement à aller jeter un coup d’œil. Pour Les ressemblances sont très frappantes pour Iron Man 3 et être franc, tout n’est pas noir Thor : The Dark World. C’est comme si les artistes graphiques pour l’avenir des affiches en avaient déjà des canevas préfaits pour les affiches. 2014, car une vague de jeunes artistes bouillonnants de créativité a créé tout un tas d'affiches confectionnées par les fans disponibles sur le Net; elles submergent complètement la vague de monotonie qui a pris d’assaut les cinémas depuis les dernières années. Certaines affiches faites par les fans peuvent paraitre un peu trop minimalistes dans certains cas, mais en général, les artistes graphiques responsables de ces magnifiques affiches savent comment se servir de leurs crayons et de Photoshop de manière créative. J’espère que plusieurs de ces jeunes cerveaux trouveront un travail en tant que concepteur d’affiche pour Hollywood, car ils possèdent bien moins d’argent que les grands studios et ils démontrent qu’avec de la créativité et les bons outils, ça ne prend pas quatre millions de dollars pour vendre un film lorsqu’il est bien présenté.

Si les affiches américaines sont des cadeaux offerts dans des sacs de plastique, les affiches polonaises sont des paquets-cadeaux emballés avec soin par votre mère et parfumés avec une jolie petite boucle sur le dessus. Jeudi 17 avril 2014

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Musique Non, ce n’était pas un poisson d’avril, Mac DeMarco lançait bel et bien son nouvel album le premier du mois. Le jeune musicien de 23 ans, originaire de la Colombie-Britannique, mais basé à Montréal depuis 2011, nous ramène les mêmes recettes qui avaient généré le buzz DeMarco en 2012. Gabriel B.-LeCouffe Journaliste J’avais découvert DeMarco l’an dernier, un peu sur le tard, avec 2, son premier long jeu. Son humour décalé, sa personnalité excentrique et son soft rock, lo-fi à souhait m’avaient immédiatement séduit. Alors qu’il était de passage au Sous-Bois en novembre dernier, je n’avais pas manqué l’occasion de faire dédicacer mon exemplaire de l’album, après avoir assisté à une prestation courte, mais haute en couleurs.

Avec Salad Days, DeMarco nous revient avec onze nouvelles chansons, mais un univers musical déjà connu de ses fans qui tangue langoureusement entre la pop kitsch des années 60 et l’indie des années 80. On y retrouve la même guitare au son clair et jangly, à la fois cheap et sublime, la même voix languissante, le même ton nonchalant et détaché. Sans que ce soit réellement un reproche, Salad Days donne une impression de déjà-vu : ce qu’on aimait sur le dernier opus est encore là, inaltéré et authentique. DeMarco a son style bien à lui, parfaitement assumé et maitrisé. Les thèmes abordés par le passé refont également surface : les amours, les femmes, le spleen de la vie moderne et du temps qui passe… définitivement un grand romantique, ce Mac. Salad Days semble avoir bénéficié d’une production

Salad days un brin plus léchée que 2. Les arrangements sont plus variés et les claviers se font plus présents. Les orgues et les synthés tremblotants, notamment sur Chamber of Reflection, créent une atmosphère parfaitement onirique. D’autres morceaux, tels que Goodbye Weekend, sont comme une pluie de notes de guitares scintillantes; comme des lumières de noël noyées dans un flou d’objectif. Loin d’être un grand chanteur, DeMarco nous berce avec sa voix douceâtre, de ballade en ballade, à travers des mélodies jazzées, plus entêtantes les unes que les autres. Sans qu’il n’apporte rien de réellement nouveau, Salad Days demeure un excellent album. Les onze morceaux, empreints de mélancolie, défilent les uns à la suite des autres et nous laissent sur notre faim. Au cours des dernières années, Mac DeMarco s’est taillé une place enviable dans le mon-

de du rock indépendant, en tant que successeur légitime d’Ariel Pink. Dans un sens, il est un peu le porte-parole d’une génération Y désabusée, tournée davantage vers le passé

que vers l’avenir. Salad Days n’est peut-être pas l’album avec lequel on se rappellera de Mac DeMarco, mais il accompagnera certainement bien des moments de nostalgie.

Photo : http://farm8.staticflickr.com/7390/8946304016_dbe317f1c3_b.jpg

Mac DeMarco

Mac DeMarco s’est taillé une place enviable dans le monde du rock indépendant, en tant que successeur légitime d’Ariel Pink. Il est un peu le porte-parole d’une génération Y désabusée, tournée davantage vers le passé que vers l’avenir.

Une année dynamique Je prends ce petit espace dans la dernière parution de l’année 2013-2014 afin de vous dire un petit « bye » timide, avant de partir vers des contrées lointaines. Marie-Éve Girard Rédactrice en chef En fait, je ne pars pas si loin : je serai dans la ville de Québec l’automne prochain. Pour y faire quoi? Je ne sais pas encore, mais j’y ferai quelque chose. Je ne sais pas pourquoi je vais où je vais, mais savoir que j’y vais me semble déjà un bon début! Je termine mon baccalauréat à l’UQAC et donc, je quitterai mon poste de rédactrice en chef. Au moment d’écrire ces lignes, l’identité de la prochaine rédactrice en chef ou du prochain rédacteur en chef n’est pas encore connue. J’aimerais prendre quelques lignes pour remercier tous les journalistes et collaborateurs avec qui j’ai travaillé au courant de l’année. Tous, avec vos personnalités uniques et attachantes, avez

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amené un petit quelque chose au Griffonnier, l’avez rendu dynamique. Je voudrais vous remercier pour toutes ces heures passées à rencontrer des gens, pour faire des entrevues, pour rédiger des articles et ce pour le simple plaisir de partager votre pensée. L’UQAC est un lieu plus vivant grâce à vous! J’ai confiance que les Communications étudiantes universitaires continueront à grandir et à se tailler une place dans le monde des médias. Mais elles ne peuvent pas le faire seule : CEUC a besoin de vous afin de mettre sur pied des créations à votre image, qui reflètent vos préoccupations et vos intérêts. Je vous invite donc, pour l’année 2014-2015, à continuer dans cette belle lancée et à venir au bureau, rencontrer les responsables, soumettre vos projets, vos envies. C’est VOTRE journal, VOTRE radio, VOTRE portail Web, appropriez-vous les! Bon été rempli de crème glacée, d’amour et de soleil!

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Société Le Relais pour la vie soufflera ses douze chandelles le vendredi 30 mai 2014 au Pavillon sportif de l’UQAC. Pendant 12 heures, soit de 19 h à 7 h le lendemain matin, des équipes de 10 personnes marchent et se relaient autour des pistes pour amasser des fonds pour contrer le cancer. L’argent recueilli sert à financer des projets de recherche, à fournir des services et du soutien aux personnes touchées par la maladie et à la prévenir, entre autres. Marie-Ève Girard Journaliste Le Griffonnier s’est entretenu avec Jessika Bouchard, ancienne étudiante à l’UQAC, qui marche depuis sept ans pour le Relais, dont six en tant que capitaine de son équipe. Griffonnier : Tu es capitaine d’une équipe pour le Relais pour la vie. Qui d’autre fait partie de ton équipe ? Jessika Bouchard : Douze personnes de mon entourage : mon conjoint, d'anciens collègues et des amis. G. : Depuis combien d’années participez-vous au Relais pour la vie ? J. B. : Les membres de mon équipe (Les Noctambules, #82) changent d'une année à l'autre. Il est cependant à noter que, depuis les trois dernières années, quelques fidèles participent annuellement. Pour ma part, cela fait sept ans que je marche pour le Relais, dont six au cours desquels j'ai été capitaine. G. : Qu’est-ce qui vous touche dans cette cause en particulier et qui vous pousse à vous y investir ? J. B. : Malheureusement, le cancer touche tout un chacun de façon directe ou indirecte. Qui ne connait pas une personne qui combat la maladie ou qui a été vaincue par cette dernière ? Mon grand-père a été emporté par une tumeur maligne logée dans son cerveau. Deux de mes coéquipiers ont vécu la souffrance de perdre leur père alors qu'il était dans la fleur de l'âge. Un autre voit sa tante, à

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Marcher pour célébrer la vie

peine âgée de cinquante ans, attendre la mort alors que son cancer a atteint un état généralisé. Bref, cette maladie est un sujet sensible pour plusieurs.

Le Relais pour la vie est, à mes yeux, un événement touchant et empli d'espoir. J'ai adoré toutes ces nuits où j'ai marché aux côtés de milliers de personnes qui célèbrent la vie et rendent hommage à leurs disparus. Depuis quatre ans, mon équipe et moi organisons le Bazar pour la vie, un événement s'échelonnant sur quelques jours au cours duquel nous vendons des vêtements et des objets de seconde main. Il y a trois ans, alors que je me tenais à notre kiosque de vente, une femme atteinte d'une forme rare et agressive du cancer est venue à ma rencontre. Elle m'a alors dit que les efforts que nous déployons pour amasser des fonds contre la maladie ne sont pas vains : grâce à la recherche financée par nos dons, cette jeune dame, dont le diagnostic ne laissait profiler que quelques mois d'existence devant elle, vit toujours, plusieurs années après la tombée de cette « condamnation à mort ». Vous comprendrez que cette déclaration m'a insufflé un grand élan d'espoir et de motivation.

« Le Relais pour la vie est, à mes yeux, un événement touchant et empli d'espoir. J'ai adoré toutes ces nuits où j'ai marché aux côtés de milliers de personnes qui célèbrent la vie et rendent hommage à leurs disparus. » objets dont les membres de notre entourage désirent se départir, et ce, tout au long de l'année. Nous les vendons ensuite au mois de mai, quelques jours avant le Relais. Cette année, le Bazar se tiendra sur la zone portuaire de Chicoutimi, près du hangar ou à l'intérieur de ce dernier en cas de mauvais temps, du 16

au 18 mai (vendredi : 13 h 30 à 20 h, samedi et dimanche : 10 h à 17 h). G. : Si quelqu’un qui lit ces lignes souhaite aider, comment lui est-il possible de le faire ? J. B. : En nous remettant des vêtements ou des objets

dont il souhaite se départir. Il peut venir nous les porter pendant le Bazar (16 au 18 mai), à la zone portuaire de Chicoutimi, pendant nos heures d'ouverture. Si ces objets ne sont pas vendus lors de l'événement, nous les remettons à des organismes communautaires. Il est également possible de faire un don en ligne .

G. : Comment vous préparez-vous tout au long de l’année en prévision du Relais ? De quelle façon amassez-vous des dons ? J. B. : Étant donné nos horaires chargés, à mes coéquipiers et à moi-même, nous commençons notre collecte de dons au mois d'avril. Nous sollicitons nos proches. Ceuxci nous remettent de l'argent comptant ou des chèques. Depuis l'an passé, nous utilisons la fonction de dons en ligne offerte sur le site canadien des Relais pour la vie. Cette méthode de collecte est simple et très efficace. Pour ce qui est du Bazar pour la vie, qui nous permet depuis maintenant quatre ans d'amasser près de 2 000 $ à chaque édition, nous amassons des vêtements et des Jeudi 17 avril 2014

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Société Qu’est-ce que la sclérose en plaques? Chaque jour au Canada, trois nouveaux individus font face à cette affection autoimmune qu’ils ne connaissaient probablement pas avant de se le faire diagnostiquer. La sclérose en plaques est une grave maladie encore trop méconnue. Emmanuelle Melançon Journaliste Elle se révèle généralement entre l’âge de 15 et 40 ans, et se retrouve le plus souvent auprès des femmes. Après l’apparition des premiers symptômes, on se doit de consulter un neurologue le plus tôt possible afin de prévenir ou de retarder les prochaines poussées. C’est une affection qui attaque le système nerveux central, qui évolue par des phases de poussées

et de rémissions, avec la possibilité d’avoir parfois une amélioration de divers symptômes. On retrouve quatre différentes sortes de sclérose en plaques : la rémittente (cyclique), la progressive primaire, la progressive secondaire et la progressive récurrente. En plus d’être dégénérative, la SEP est imprévisible d’un individu à l’autre. Parmi les signes de cette maladie, nous retrouvons des fourmillements dans les jambes, une lourdeur dans la façon de se mouvoir, des problèmes d’équilibre, des troubles intestinaux, des troubles de la vessie, des problèmes de santé mentale comme la dépression, une grosse fatigue, des problèmes de concentration… « Ça doit

être la sclérose en plaques » que disait souvent à la blague Dr House, de la série télévisée du même nom. C’est que les symptômes sont si divers et aléatoires d’une personne à l’autre que la maladie reste toujours difficile à diagnostiquer. Et ce n’est pas parce que l’on partage quelques symptômes que l’on a nécessairement la sclérose en plaques. À ce jour, nous ne connaissons pas encore ce qui causerait la sclérose en plaques, mais on garde espoir que les diverses études scientifiques vont bientôt porter fruit. Chaque année au Canada, 10 millions de dollars vont à la recherche sur la sclérose en plaques. Le but le plus convoité étant celui de trouver un remède.

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Pour offrir votre aide précieuse en tant que bénévole pour différentes campagnes de financement, il vous est possible de contacter Christiane Larouche au bureau de la Société canadienne de la sclérose en plaques division Saguenay, au 418 543-8325.

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Le 8, 9 et 10 mai prochain, de nombreux bénévoles vendront des œillets pour ramasser des fonds pour la sclérose en plaques dans différents commerces. Soyez à l’affût!

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Le 25 mai prochain aura lieu la Marche de l’Espoir à la zone portuaire de Chicoutimi. Que vous veniez simple- ment pour marcher ou que vous encouragiez une équi-pe, voici une belle occasion de bouger un peu tout en encourageant une noble cause!

Tunisia’s Time US Road Trip

C’est le temps d’agir!

Voulant participer au vent de changement qui souffle sur la Tunisie depuis la Révolution, nous avons décidé de partir à l'aventure pour faire le tour des ÉtatsUnis pendant deux mois en caravane. Ramzi Jerbi et Mahmoud Ben Brahem Collaboration spéciale Le principal objectif de ce long voyage est de promouvoir le tourisme dans notre pays et de faire connaitre la Tunisie au-delà de l'Atlantique. Nous souhaitons faire découvrir ce pays à ceux qui n'en n'ont jamais entendu parler et leur donner envie d'aller le visiter et d'en savoir plus.

Vivant tous les deux en Amérique du Nord, nous nous sommes rendu compte que cette partie du monde avait un manque de connaissances sur la Tunisie (l'un des 10 plus beaux pays au Monde). nos photos, nos vidéos, ainsi que nos impressions chaque jour pendant deux mois. Notre idée a eu un grand succès aussi bien dans notre pays qu’ici au Canada, ce qui nous a permis d’avoir le soutien de l’ambassade de Tunisie au Canada, qui nous a invités à plusieurs reprises ainsi que le soutien du ministère du Tourisme de la Tunisie et de l’Office du tourisme tunisien.

Nous sommes aussi commandités par des entreprises et organismes tunisiens, en Tunisie et installés ici en Amérique du Nord. Nous vous partagerons du contenu exclusif sur le site CEUC.ca à travers différents résumés et capsules radiophoniques relatant notre périple Au plaisir de vous partager nos aventures cet été! À suivre en mai et en juin sur CEUC.ca.

Photo : Courtoisie

Nous allons visiter 50 des plus grandes villes américaines, faire la traversée de 25 États américains, parcourir plus de 20 mille kilomètres et traverser 4 fuseaux horaire. Le marché américain est un marché touristique et économique immense et qui est encore sous-exploité par la Tunisie. Nous avons créé pour l’occasion une page Facebook sous le nom de Tunisia’s Time US Road Trip. À travers cette page, vous allez pouvoir nous Ramzi Jerbi (nutritionniste de 25 ans) de Montréal et Mahsuivre dans notre aventure : moud Ben Brahem (ingénieur de 26 ans) de Chicoutimi, deux nous partagerons avec vous jeunes Tunisiens résidant au Canada depuis quelques années.

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Profil d’athlète Le Griffonnier s’est entretenu avec Dany Hudon, étudiant au baccalauréat avec majeure en conception de jeux vidéo et membre de l’équipe de cheerleading des Inuk de l’UQAC, en plus d’être auteur de romans jeunesse et concepteur de jeux vidéo. M. Hudon, âgé de 23 ans, vient tout juste de remporter une bourse d’excellence des Inuk et nous entretient de ses différentes passions et plus particulièrement, du cheerleading et de la création de Dimension Cheerleading, son propre club de cheerleading civil. Marie-Ève Girard Journaliste Griffonnier : Comment as-tu débuté le cheerleading? Qu’est-ce qui te passionne dans ce sport ? Dany Hudon : J’ai débuté le cheerleading à la fin de mon secondaire 3 alors qu’une de mes amies, pour qui j’avais un petit faible, m’a sollicité afin de préparer un numéro pour un spectacle-bénéfice. Bien entendu, j’ai accepté avec plaisir, me disant que ça ne pouvait que me faire découvrir un nouveau sport en me rapprochant d’elle. Huit ans plus tard, je me suis malheureusement éloigné de cette amie, mais mon amour pour ce sport lui n’a cessé de grandir d’année en année. Ce qui me passionne le plus dans le cheerleading est assurément le défi que ce sport présente à quiconque décide de s’y mettre sérieusement. Les possibilités sont infinies, puisque pour atteindre le sommet cela nécessite des années d’entrainement acharné, et même rendu là, les gens qui se trouvent au sommet ne cessent d’innover et de repousser les limites du sport. Nécessitant un bon mélange de puissance, de force, d’endurance

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Athlète, auteur et programmeur et de coordination, les aspects technique et biomécanique de ce sport sont très importants afin d’y performer. G. : Est-ce que, pour toi, le sport universitaire est un tremplin vers le sport professionnel ? D. H. : D’abord, il faut savoir que la structure de ce sport encore très jeune est en pleine élaboration, alors il est difficile de qualifier ce sport de « professionnel ». Parlons plutôt d’un tremplin vers les équipes civiles qui se distinguent au niveau international. L’équipe de l’UQAC étant une équipe très jeune (3 ans), celle-ci ne performe pas encore au point d’être compétitive sur le réseau du RSEQ, ni au point de former des athlètes prêts à joindre des équipes de haut calibre. Toutefois, j’ai bon espoir que cela viendra d’ici quelques années puisque l’équipe ne cesse de s’améliorer. G. : En quoi est-ce que le sport d’excellence profite à tes études ? D. H. : Pour ma part, participer au sport d’excellence me permet, grâce à nos entrainements au rythme de 3 fois par semaine, de me vider régulièrement l’esprit et de me concentrer uniquement sur ma passion, sur mon développement sportif. Je me fixe différents objectifs à atteindre au cours de l’année, ce qui fait que le travail acharné dont je dois faire preuve pour les atteindre m’aide grandement à évacuer tout stress relié aux études et à refaire le plein d’énergie. G. : Peux-tu nous en dire plus sur Dimension Cheerleading ? D. H. : Dimension Cheerleading est l’aboutissement

d’un rêve que je possède depuis plusieurs années, celui de fonder mon propre club de cheerleading civil. Dans les grandes villes, nombreux sont les clubs possédant des dizaines d’équipes pour les jeunes de 3 ans jusqu’à l’âge adulte. Ces équipes participent à différentes compétitions au niveau provincial. C’est mon objectif avec le club. J’aimerais beaucoup créer une grande famille et établir une tradition me permettant de vivre de ma passion pour ce sport d’ici une dizaine d’année. Les premières équipes verront le jour à l’automne 2014. Les gens désirant obtenir davantage d’informations peuvent me contacter directement à dimensioncheerleading@gmail. com. Photo : Dominique B. Gagné

Dany Hudon

G. : Comme on s’en doute, tu dois avoir un horaire très chargé. Peux-tu me décrire une journée type dans ta vie lorsque tu t’entraines ? D. H. : « Très chargées » est bien faible comme expression pour décrire mes journées. (rires) Nos entrainements ont lieu les mardis, mercredis et jeudis matin de 6 h 00 à 8 h 00. Par la suite, je jongle avec mes différentes obligations et activités, soit un emploi à temps plein chez Bloobuzz, une compagnie de développement de jeux vidéo, mes 3 cours à l’UQAC par session pour terminer ma mineure, avec tous les travaux et études qui en découlent, la planification et la gestion de Dimension Cheerleading, quelques séances de crossfit pour favoriser une meilleure performance en cheerleading et le plus important de tout, ma copine. Malheureusement, les heures de sommeil en écopent régulièrement. G. : La dernière compétition de cheerleading des Inuk a eu lieu le 29 mars à

Dany Hudon, 23 ans, étudiant au baccalauréat avec majeure en conception de jeux vidéo. l’Université Laval. Comment cela s’est-il passé pour vous ? D. H. : Malgré notre dernière position au classement, nous avons offert une très bonne performance en réussissant la majorité des éléments de notre chorégraphie. Pour ma part, je suis très satisfait de ce que nous avons livré et aussi de ma performance personnelle. G. : Quelle est la réalisation dont tu es le plus fier ? D. H. : Étrangement, celle-ci ne se situe actuellement pas au niveau du sport, mais plutôt dans le domaine de la littérature grâce à sept romans jeunesse que j’ai publiés chez Éditions AdA Inc. D’autres réalisations qui me rendent toutefois très fier du côté du sport

seraient en lien avec l’obtention de médailles d’or au niveau régional et provincial par différentes équipes pour lesquelles j’étais entraineur, et, bien entendu, la réception de différents prix chez les Inuk tels que « Athlète masculin par excellence en sport collectif » en 2013, et l’obtention de la bourse « Club Lion » en 2014. G. : Que souhaites-tu pour l’année 2014 ? D. H. : L’obtention de mon diplôme à la fin de la session d’hiver 2014 sera certainement une grande étape de franchie. Pour la suite, je souhaite que Dimension Cheerleading suscite l’intérêt de beaucoup d’athlètes et que le développement du club soit prospère.

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Sport De simple croquis jusqu’à la bicyclette

Pourquoi exploiter cet été la véloroute des bleuets

Une des plus vieilles traces du vélo dans l’histoire remonte au XVe siècle. Léonard de Vinci avait réalisé quelques croquis d’un moyen de transport ressemblant fort à ce que l’on considère aujourd’hui comme une banale bicyclette. On peut également attribuer des mérites au baron Karl Brais, puisqu’il est l’inventeur

de la draisienne, aussi appelé le vélocipède, dont le brevet a été déposé en 1818. Le vélocipède comportait deux roues, mais aurait pu s’appeler « machine à courir » d’après son fondateur. Car après tout, le premier modèle n’avait pas encore de pédales pour rouler, un peu comme une trottinette. Nous n’avons pas besoin d’ajouter que par la suite, l’engin a été amélioré maintes fois. Et on ne se le cachera pas, le vélo est bénéfique pour la santé. Il améliore notre endurance cardiovasculaire ainsi que musculaire. De plus, pour un des plus grands complexes de mesdames, grâce à l’action de pédaler, vous n’aurez plus ou pas de cellulite, car en travaillant vos muscles profondément, vous améliorerez votre circulation sanguine. Et encore, notre équilibre se voit amélioré. Sans oublier que prendre de l’air est bon pour le moral et que prendre du soleil, c’est absorber une bonne dose de vitamine D.

Si on fait bien les calculs, la bicyclette est un moyen de transport rapide. Premièrement, on échappe aux bouchons de circulation. Deuxièmement, on évite de perdre du temps à la recherche d’un stationnement. Alors, on fait d’une pierre deux coups puisqu’en épargnant du temps, on parvient à notre destination avec toute notre bonne humeur.

Et ce qui devrait être la raison numéro un pour nous convaincre de sortir le vélo plus d’une ou deux fois durant notre été est qu’il est positif pour la réduction de la pollution. Avoir un corps sain, c’est bon. Éviter le trafic, c’est également bien, surtout pour le mental. Mais, de devoir laisser comme héritage à nos (futurs) enfants une terre encore plus polluée, sous prétexte que plusieurs le font déjà, ce n’est pas très innovateur et un peu lâche. Alors, vous avez plus d’une raison pour sortir votre bicyclette et vous mettre à ce sport.

Photo : http://1.bp.blogspot.com/-bC-r0n5FVOE/UY5IUm9izpI/ AAAAAAAAAtY/ayESxFxsfeQ/s1600/leonardo_bicicletta.jpg

On n’a pas besoin d’être un grand sportif pour chevaucher une bicyclette et partir à l’aventure. Que la destination soit seulement à quelques rues de chez soi ou qu’on aime les balades de quelques heures ou de plusieurs jours, toutes les raisons sont bonnes pour utiliser ce moyen en transport. Pour certains, c’est un moyen de locomotion, mais pour d’autres c’est une réelle passion. Mais pour le reste, les bienfaits sur la santé et sur l’écologie ne sont pas à mettre de côté. Emmanuelle Melançon Journaliste

Léonard de Vinci avait réalisé quelques croquis d’un moyen de transport ressemblant fort à ce que l’on considère aujourd’hui comme une banale bicyclette. On ne peut pas écrire un article sur ce loisir sans vanter la célèbre véloroute des bleuets qui traverse notre belle région, le SaguenayLac-Saint-Jean. Nous avons une route verte qui débute au Saguenay, passe par Hébertville pour se rendre à Métabetchouan, où on peut commencer le fameux tour du Lac-Saint-Jean. Notre randonnée peut durer jusqu’à 5 jours,

si on décide de faire un tour complet. Plusieurs terrains de camping et auberges longent le Lac, sans oublier les attraits touristiques, dont le parc national de la Pointe-Taillon, L’Odyssée des Bâtisseurs, la caverne le Trou de la fée, le village historique de Val-Jalbert, le zoo sauvage de Saint-Félicien, et plusieurs autres. Mais, avant de partir, n’oubliez pas d’enfiler votre casque!

Gala du sport d'excellence

Les Inuk récompensés

Le Gala des Inuk de l'UQAC s'est tenu le mercredi 9 avril dernier sous le coup de 17 h à l'auditorium de l'Université du Québec à Chicoutimi. La soirée a permis de faire plusieurs heureux parmi les athlètes de l'institution. C’est un total de 16 000 $ en bourses d’excellence qui a été remis aux Inuk ce soir-là.

Photo : Dominique B. Gagné

Le titre d'entraineur de l'année est allé à François Desjardins (badminton), celui de l'équipe de l'année s’est retrouvé entre les mains de

l'équipe d'athlétisme. Les titres d'athlète masculin par excellence et d'athlète féminin par excellence en sport individuel sont revenus à Bastien Gaboury (athlétisme) et à Karyane Bergeron (athlétisme). En sport d’équipe, ces titres sont revenus à Véronique Lafrance (soccer femmes) et à Abdoulaye Sall (soccer hommes). Chez les recrues féminines et masculines, le gala a permis de couronner Jasmine St-Martin (Cheerleading) et Bastien Gaboury (athlétisme). (M.-È. G.)

L'équipe d'athlétisme sacrée l'équipe de l'année lors du Gala du sport d'excellence le 9 avril dernier.

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