Biere brassee sur place
517, rue Racine Est, Chicoutimi 418-545-7272
Pavillon sportif Université du Québec à Chicoutimi
PASSEZ DE LA PAROLE AUX ACTES!
4 a` 7 No
Près du Cégep et de l’Université
97 - Lundi 25 août 2014
Improvisation tous les mercredis Internet sans fil sur place
3000 exemplaires - gratuit
ceuc.ca
sports.uqac.ca 418 545-5050
LA DIFFÉRENCE ENTRE FAIRE UN VOYAGE ET AVOIR SON VOYAGE. • Consultations de groupe • Centre accrédité pour la fièvre jaune • Prescriptions et suivi médical • Rabais étudiant
412, boul. Saguenay Est 418 602.6620
intermedgroupesante.com
Mesures d'urgence à l'UQAC
Pour votre sécurité
CEUC.ca
pages 8 et 9
Voyages étudiants pages 4, 5 et 6
Pleins feux sur la culture
pages 10 et 11
publié par les Communications étudiantes universitaires de Chicoutimi (CEUC)
Personne ne rivalise avec nos burgers. Personne. 460, rue Racine Est, Chicoutimi / 418 690.5029 - rougeburgerbar.ca
www.coopuqac.com COOPSCO UQAC
Spécial RENTRÉE 2014 Les mesures d’urgence à l’UQAC Au mois de mai dernier, une conférence qui avait pour objet les mesures d’urgence a été donnée à l’intérieur de nos murs. Elle avait pour but d’étaler le tout nouveau plan d’action mis en place par le Service des immeubles et équipements de l’UQAC. Emmanuelle Melançon Collaboration spéciale
Un dépliant sur les mesures d’urgence Incendie, déversement de matières dangereuses, agresseur armé, évacuation (alarme générale), colis suspect, désordre, menace ou violence… Que faut-il faire en cas d’urgence? Ce sont ces sujets qui sont abordés dans le dépliant, disponible au kiosque de la rentrée ou, en tout temps, au bureau de la sécurité, au local P1-4260. Si vous n’avez pas la chance d’en attraper un, ce qu’il faut absolument retenir, c’est le 5015. En cas d’urgence, de blessure ou de malaise, il faut composer le numéro de la sécurité, soit le 5015 ou le (418) 545-5015. Puis, comme c’est inscrit dans la brochure; des agents formés en technique de premiers soins et en mesures d’urgence vous porteront assistance.
2
»
Un nouveau plan d’action
Des conférences
Une autre conférence sera offerte aux étudiants et aux membres du personnel de l’UQAC. Selon monsieur Réjean Chatigny, superviseur protection publique et prévention : « Il faut agir en amont. Il faut amener les gens à être plus attentifs et à ne pas hésiter à contacter le Service de sécurité. Plus les mesures sont prises tôt, plus il y a de réussite. » Il nous affirme également que c’est un numéro qui peut s’avérer très utile dans plusieurs cas. Par exemple, pour un jeune qui vient de l’extérieur et qui n’a pas de famille proche à appeler en cas de problème. Il peut rejoindre le numéro de téléphone qui a déjà été évoqué, et le Service de sécurité se fera un plaisir de l’aider ou de le diriger vers le bon endroit. Ils peuvent, par exemple, le rediriger vers un organisme tel que le Centre de prévention suicide 02, car les dangers ne sont pas tous physiques et apparents. M. Chatigny nous a aussi confié : « La violence est souvent trop tolérée, sans s’en rendre compte. Il ne faut pas banaliser l’agressivité. […] Et l'on se doit d'être attentif au changement d’une personne. »
De plus, comme l’indique madame Marie-Eve Bradette Hébert, responsable de la santé, de la sécurité et des mesures d’urgence, ces conférences offrent l’occasion de démystifier les différents moyens qui sont déployés lors des interventions de mesures d’urgence. Comités institutionnels, protocoles, unité d’évacuation, unités d’intervention spécialisées, aucun détail n’est négligé afin d’être en mesure d’intervenir de façon sécuritaire en situation d’urgence.
La prévention routière et piétonnière La semaine du 22 septembre en sera une de la prévention routière et piétonnière. Le Service de sécurité, le Service aux étudiants ainsi que le MAGE-UQAC se sont unis afin de nous offrir, lors de cette semaine, des kiosques et des activités afin de nous sensibiliser sur le sujet. Nous pourrons peut-être essayer
Photo : courtoisie
Marie-Ève Bradette Hébert et Réjean Chatigny vous invite à composer le 5015 en cas d'urgence, de blessure ou de malaise. des lunettes qui simulent l’état d’ébriété ou être, pour une fois, derrière un radar. Finalement, il faut se rappeler que le Service de sécurité de l’UQAC est disponible 24 heures sur 24 et 365 jours par année! Également, des personnes ressources en pré-
vention s’investissent à nous proposer des conférences, des kiosques et des activités afin de nous prévenir et nous sensibiliser. Et l’intégration d’un futur portail web sur la prévention et les mesures d’urgence rendra tout le support disponible à la portée d’un simple clic!
Photo : Annie Jean-Lavoie
Journal Le Griffonnier
Lundi 25 août 2014
«
No
97
Spécial RENTRÉE 2014 Vague de changement à CEUC Équipe CEUC Collaboration spéciale Cette année, nous disons au revoir à une personne pour qui, les Communications étudiantes, lui tenaient à cœur. Sabrina Veillette s’est impliquée pendant six ans au sein de notre organisation. Elle a fait ses débuts en tant que journaliste au Griffonnier. Elle a su nous faire profiter de sa merveilleuse plume au travers de nombreux articles, histoires et chroniques. Sabrina a porté plusieurs chapeaux. En plus de son implication au Griffonnier, elle a eu sa propre émission à CEUCRadio : « L’été c’est fait pour jouer ». Elle a mis son chapeau d’administratrice dans le C.A. des Communications étudiantes et elle a alimenté, en tant qu’employée, les réseaux sociaux ainsi que le site Internet CEUC.ca pour l’été.
No
97
»
Ayant maintenant terminé ses études, Sabrina repart dans sa ville natale pour poursuivre ses projets personnels et professionnels. Nous lui souhaitons la meilleure des chances pour ses projets futurs.
redonné une nouvelle image à Esprit Fitness (Zumba Saguenay). Puis, pour trois années consécutives, il a chapeauté le rôle de graphiste bénévole pour le Festival REGARD sur le court-métrage au Saguenay.
Une toute nouvelle équipe
Le Griffonnier, un journal à votre image
De plus, pour cette nouvelle année universitaire, ce n’est pas une, mais deux nouvelles recrues qui rejoignent les rangs de notre équipe. Nous disons donc, avec regrets, au revoir à la graphiste Annie Jean-Lavoie ainsi qu’à la rédactrice en chef Marie-Ève Girard.
Nouvelle rédactrice en chef Emmanuelle Melançon a fait son DEC en lettres et termine son baccalauréat en linguistique et langue française ainsi que son certificat en
Lundi 25 août 2014
rédaction-communications à l’UQAC. Elle écrit depuis août 2013 dans notre journal étudiant. Elle s’implique également comme chroniqueuse dans un blogue collectif québécois « La plume allumée » et elle publie cette année, avec les éditions Vivat, son premier livre jeunesse : « La poupée de porcelaine ».
Nouveau graphiste Alexandre Girard a fait son DEC en journalisme et se dirige vers un certificat en
rédaction-communication. Il est blogueur pour MAtv Saguenay—Lac-Saint-Jean où il a réalisé un stage en tant que recherchiste et journaliste. Il a occupé le poste de graphiste et de responsable de la publicité pour le festival Jonquière en Musique, a signé le visuel de l’édition 2014 et y a même réalisé les vidéos extérieures. Depuis 2011, il conçoit les affiches et la publicité pour les évènements et les productions de la Société d’art lyrique du Royaume, sans compter que depuis deux ans, il a
Le but du journal le Griffonnier est toujours de vous transmettre de l’information étudiante et régionale. Bien que nous innovions constamment, le Griffonnier tient à rester à votre image, car avant tout, il vous représente. Vous pouvez contribuer, que ce soit par vos textes ou par vos commentaires. Vous pouvez également nous rejoindre facilement à notre local P0-3100 ou à redactionceuc@uqac.ca. On a déjà hâte de vous rencontrer! Alors, on vous dit à bientôt!
Journal Le Griffonnier
«
3
Chronique Pour Sam, de passage, et pour M-C, toujours avec moi
Ô Canada, terre de nos adieux
555, boulevard de l’Université Chicoutimi (Québec) G7H 2B1 Local P0-3100
Téléphone : Télécopieur : Courriel :
418 545-5011 poste 2011 418 545-5400 redactionceuc@uqac.ca
Rédactrices Marie-Ève Girard Emmanuelle Melançon en chef : Graphistes : Alexandre Girard Annie Jean-Lavoie Photo de la une : Annie Jean-Lavoie Correction : Marie-Ève Girard Annie Jean-Lavoie Emmanuelle Melançon Collaborateurs :
Frédéric Beaudry-Grenier Zacharie Bonneau Maïlys Domingo Jonathan Gagnon John-Alejandro Gonzalez Marilou Lebel-Dupuis Valérie Lefebvre Dana Lessard Camille Perry Jessica Roy-Vachon Joséphine Simard
Ce journal a été écrit selon les rectifications orthographiques de 1990 (nouvelle orthographe).
Impression Imprimerie le Progrès du Saguenay Tirage :
3 000 exemplaires
Les propos contenus dans chaque article n’engagent que leurs auteurs. - Dépôt légalBibliothèque Nationale du Québec Bibliothèque Nationale du Canada Le Griffonnier est publié par les Communications étudiantes universitaires de Chicoutimi (CEUC).
Prochaine parution : Jeudi 25 septembre 2014 Tombée des textes : Vendredi 12 septembre 2014, 17 h Tombée publicitaire : Lundi 15 septembre 2014, 17 h
4
»
Journal Le Griffonnier
Pour moi, l’été fut court. Il fut mouvementé, généreux et effréné. Il fut empli de magnifiques cadeaux de la providence. Cet été, j’ai donné tout mon temps à des gens qui venaient se nourrir de notre langue, et mon travail consistait à les faire repartir avec bien plus. Quelques fantasmes de professeur sont alors assouvis, quand les chenilles repartent papillons. Bien sûr, comme n’importe quelle autorité humaine, un petit animateur d’une école de langue a ses faiblesses… Zacharie Bonneau Chroniqueur Je n’entends pas par-là être tombé amoureux d’un de mes
Telle est l’expression utilisée lorsque deux personnes se rencontrent par hasard et qu’elles ont un point commun. Maïlys Domingo Chroniqueuse Étudiante en commerce à l’Université de Bordeaux, l’une des plus grandes villes de France, j’ai été sélectionnée pour effectuer mon troisième semestre à l’UQAC. À la fin de mes examens, au début du mois de juin, je suis retournée vivre chez mes parents, à Meyssac, un tout petit village corrézien de 1 265 habitants, avant mon grand départ pour le Québec. Pendant mon séjour à la campagne, j’en ai pro-
étudiants, ou avoir été malmené par l’ingratitude de la jeunesse voyageuse. Mais, me faisant témoin à charge d’une vie momentanée et idyllique, me liant d’amitié avec beaucoup d’entre eux, je me suis pris à entrevoir ces programmes d’immersion d’un autre angle. Je ne sais toujours pas s’il est devenu mon étudiant préféré parce qu’il incarnait l’aventure conquérante qu’est l’apprentissage d’une nouvelle langue, ou parce que sa faiblesse fut une de mes proches amies. Quoi qu’il en soit, Samuel Chavez, à travers toutes les étoiles filantes qui ont parsemé cette saison de ma vie, a été la plus brillante. C’est sur le quai des adieux que je me suis dit que cette terre était trop grande pour ne former qu’un seul pays. C’est aussi là, espionnant discrètement, mais avidement, la mort d’un sentiment qui ne se définissait même pas encore, que
je me suis dit que le plus grand moteur de la vie, celui qui nous fait apprendre une langue quasi contre notre nature ou qui nous fait voyager d’un océan à l’autre, c’est la possibilité des rencontres. Je me rends compte, avec tout cet espace qui sépare deux personnes que j’adore, que l’étranger est notre motivation. Je me dis également que cette fabuleuse capacité à tomber amoureux de ce qui distingue l’autre de soi est caractéristique de notre époque. Il ne l’avouera pas, mais Sam Chavez est tombé amoureux ; d’une fille, d’un nombre de gens, d’un sentiment d’urgence de tout vivre à la fois, et du fait d’être autre part. Cette fille, ces gens, moi-même ne le reverrons probablement jamais, logique et logistique obligent. Mais nous étions sur son passage. Une fois chacun rentré chez soi, on se rappelle de notre route, et de quoi elle était constituée. Cette fille, comme le reste, fera partie des plus ma-
gnifiques des souvenirs de Sam Chavez, parce qu’ils n’ont pas duré. Sam ne verra pas les fleurs se faner, il ne verra pas la rivière se couvrir du brouillard automnal, il ne verra pas la routine se réinstaller. Sam n’a vu qu’une magnifique image, et c’est très bien comme ça. C’est sur le quai des adieux que je me suis dit : « À la prochaine fois, Sam Chavez ». J’y ai réalisé que je le verrais encore et encore, à travers toutes les autres chenilles en quête d’ailes. Parce que cet été, j’ai fait le meilleur travail du monde. Je me suis couché sous une pluie d’étoiles qui jamais ne reviendront, et qui, pourtant, vous donnent la foi en l’avenir. J’ai regardé mes papillons s’envoler et je leur ai dit : « À la prochaine fois. »
Le monde est petit! fité pour continuer mes leçons de conduite. Mais, il se trouve que ce jour-là, une nouvelle élève, Clémence, était de la partie! Dès les premiers instants, quelques paroles se sont échangées puis les discussions se sont enchaînées : les placements dans le rond-point, la météo de cet été, attention aux piétons, le marathon de Montréal, le clignotant à droite, le prochain marché de pays et encore le marathon de Montréal. « Tiens, c’est marrant, moi aussi je vais aller au Canada ou plutôt au Québec. À Chicoutimi pour être plus précise, mais c’est pour les études et pas pour courir. », lui dis-je. Quelle ne fut pas ma surprise quand Clémence me
Photo : http://graffitipompei.canalblog.com/archives/2006/02/26/1431760.html
répondit qu’elle vivait depuis dix ans à Chicoutimi et qu’elle était actuellement en vacances chez ses parents!
centre de la France, une habitante de Chicoutimi? A priori, aucune… C’est la preuve que le monde est vraiment petit!
Combien y a-t-il de chance qu’un jour, au même moment, dans une voiture d’auto-école, je rencontre sur la route de Meyssac, un petit village du
Peut-être qu’à mon tour, je rencontrerai dans quelques semaines un Corrézien ou une Corrézienne à Chicoutimi… Qui sait?
Lundi 25 août 2014
«
No
97
Voyage Voyager en mode étudiant Que ce soit pour se dépasser, se dépayser ou pour satisfaire une soif de découverte toujours grandissante, voyager aura toujours la cote! Par contre, rarement on a autant d'occasions de le faire à moindre cout que lorsque nous sommes jeunes, et par extension, étudiants. Oui, voyager tout en étant à l'université, c'est possible, et cela sans même se ruiner! Globetrotteurs, voici quelques pistes à explorer!
Marilou Lebel-Dupuis Chroniqueuse
Échanges étudiants Pour ceux qui voudraient vivre l'expérience universitaire à l'étranger, l'UQAC peut vous aider avec ses ententes dans 190 universités réparties dans 26 pays différents. Il faut posséder une moyenne de 2.3/4.3 avec 24 crédits universitaires pour être admissibles à vous envoler vers une contrée plus ou moins lointaine. Il est possible de partir pour une, voire deux sessions universitaires, ou encore pour votre stage. Il n’en dépend que de vous! Comment ça marche? Après avoir monté votre projet de mobilité étudiante et que celui-ci soit accepté, vous paierez vos frais de scolarité à l'UQAC pour la session visée. L'UQAC dispose également d'un bon nombre de bourses de mobilité étudiante, allant de 750 $ à 1000 $ par mois, pouvant vous aider à vivre confortablement dans votre pays d'accueil. Si vous êtes intéressés, passez voir Madame Houweida Sediri Amira, que vous retrouverez au bureau de l'international, au local P1-4020-1. À surveiller également : les rencontres d'information vers la fin du mois de septembre.
AIESEC UQAC Cette association étudiante internationale présente dans 124 pays peut non seulement vous mener à l'autre bout du monde, mais elle peut le faire de différentes manières, que ce soit au travers de stages professionnels rémunérés ou encore de projets de solidarité internationale. Les AIESEC des 2400 universités membres se chargent
No
97
»
de trouver localement des stages pour étudiants et finissants, pour ensuite les inclure dans une gigantesque base de données où plus de 20 000 postes sont à combler à chaque année. Que vous soyez en administration, en médecine, en enseignement ou en ingénierie (et on en passe), vous avez toutes vos chances de trouver un stage à l'international qui vous convient avec l'AIESEC UQAC. Parmi les stages offerts se retrouvent aussi des séjours de volontariat variant de 6 à 18 semaines. C’est encore une fois de tout pour tous les gouts! AIESEC UQAC se retrouve au local P04105, ou encore, vous pouvez les rejoindre par adresse courriel au aiesec@uqac.ca.
Québec sans frontières Ce programme, dirigé par le Ministère des Relations Internationales du Québec, propose des stages de solidarité internationale dans les pays sousdéveloppés ou en voie de développement, pour une durée moyenne de deux mois. La plupart des stages sont universels, c'est-à-dire qu'ils s'adressent à tous, peu importe le domaine d'études, bien que quelquesuns soient spécialisés.
Programmes d'assistants de langue française Avec l'ouverture sur le monde, beaucoup d'écoles sont en quête de locuteurs natifs des langues qu'elles enseignent. Pour cette raison, les établissements scolaires demandent de plus en plus d'assistants de langue qui ont pour tâche de faire des activités parallèlement ou conjointement avec les enseignants, en plus de parfois animer un club de conversation. Le nombre d'heures par semaine varie en fonction du pays; avec le programme pancanadien Odyssée, on parle de vingt-cinq heures, alors qu'avec les programmes d'assistanat en Grande-Bretagne, en Allemagne et au Mexique, c’est plutôt une quinzaine d'heures. Vous pensez être de bons ambassadeurs de la culture québécoise, et aimeriez vivre à l'étranger ou ailleurs au Canada pendant huit mois? Il va de soi qu'il faut bien maitriser la langue française pour être assistant de langue, mais aucune formation universitaire n'est exigée; il faut seulement être étudiant ou finissant. Pour de
Photo : http://www.topappli.fr/wp-content/uploads/2013/05/voyages.jpg
Avec l'ouverture sur le monde, beaucoup d'écoles sont en quête de locuteurs natifs des langues qu'elles enseignent. plus amples informations, visitez le site Internet : www.monodyssee.ca.
SWAP Vacances-travail SWAP est un organisme à but non lucratif qui aide les étudiants à travers le Canada à se trouver un emploi dans l'un des 11 pays partenaires situés en Europe, en Asie et en Afrique. Partir avec SWAP, c'est avoir un accompagnement étape par étape dans son processus pour travailler à l'étranger, que ce soit pour la demande d'un visa, pour l'achat d'un billet d'avion ou pour une question d'assurances…
À destination, le swapper est accueilli par le personnel de SWAP et est grandement aidé dans sa recherche d'emploi et d'hébergement, en plus d'être en contact avec les autres swappers des environs. Il y a de quoi faire la fête tout en travaillant! Si l’expérience vous tente, vous pouvez visiter le site Internet : www.swap.ca. Pour finir, n'hésitez pas à vous lancer dans l'aventure. C'est maintenant ou jamais pour éviter de vous dire un « j'aurais donc dû... » une fois bien lancé dans votre carrière postuniversitaire!
Les organismes de coopération internationale (OCI) du Québec vous fourniront une formation pré-départ pour bien vous préparer au choc culturel, à la vie en groupe et aux tâches que vous aurez à faire une fois arrivé à destination. De plus, les QSF (Québec sans frontières) ont comme particularité de vous faire vivre une immersion culturelle des plus complète. Avec la vie en famille d'accueil, vous en apprendrez beaucoup sur la culture locale, en plus de travailler conjointement avec un partenaire sur le terrain. Dans la région, le Centre de solidarité internationale du Saguenay—Lac-Saint-Jean offre également ce genre de stage, mais il est possible de partir avec d'autres OCI un peu partout au Québec, peu importe votre lieu de résidence. La date limite pour soumettre votre candidature varie en fonction des organismes, bien qu'il soit sage d'envoyer votre curriculum vitæ et votre lettre de motivation avant la mi-septembre aux OCI. L’adresse pertinente à retenir est: www.mrifce. gouv.qc.ca/qsf/.
Lundi 25 août 2014
Journal Le Griffonnier
«
5
Étudiants autour du monde Chronique d’une fille d’« icitte » étudiant à Strasbourg À l’heure où vous tenez cet exemplaire du Griffonnier entre vos mains, je suis à Strasbourg, en France, en train d’entamer une session dans une université étrangère. Une affaire de fou, vous me direz, sans nécessairement réaliser que vous aussi, étudiants de l’Université du Québec à Chicoutimi, avez la possibilité de partir à l’étranger. Avec un peu de motivation, de la patience et l'intention ferme de vivre des expériences qui changeront à jamais votre façon de voir vos études, je vous assure qu’il s’agit de quelque chose de réalisable. Pour vous le prouver, j’ai décidé d’écrire chaque mois, dans le journal ou dans le blogue du Griffonnier, une chronique dans laquelle je raconterai mon périple d’étudiante en cavale sur le vieux continent. Joséphine Simard Chroniqueuse
6
»
Journal Le Griffonnier
La première étape est la plus stimulante, car c’est celle où vous devez vous fixer sur la ville (et l’université) qui acceptera gracieusement d’accueillir votre cerveau. Moi, j’ai opté pour l’exotisme de Strasbourg, parce qu’en Alsace, le vin est trop bon et qu’en plus, il y a le Parlement européen. Alors, je me suis dit que les Strasbourgeois devaient être vraiment « s’a coche ». Mais attendez, quand vous choisirez votre destination, regardez surtout l’université (et ne vous fiez pas seulement au bon vin de la place). Je vous conseille de visiter le site Internet des institutions qui vous intéressent. Et selon votre programme d’étude, vous pouvez choisir celle qui enrichira le plus votre parcours scolaire, car certaines universités sont spécialisées et reconnues dans des domaines précis. Vous pouvez jeter un œil sur les palmarès des meilleures villes étudiantes du
procurer des papiers à la dernière minute. Pour connaître toutes les étapes nécessaires pour le dépôt de votre candidature, vous devez surveiller la date de la séance d’information qui aura lieu en début d’année scolaire. Une fois votre dossier remis, vous serez tenu au courant par l’extraordinaire Houweida Sédiri Amira du bureau de l’international, qui vous accompagnera pour la suite de vos démarches.
Photo : http://media-cdn.tripadvisor.com/media/photo-o/03/9b/30/3a/strasbourg.jpg
« Moi, j’ai opté pour l’exotisme de Strasbourg, parce qu’en Alsace, le vin est trop bon et qu’en plus, il y a le Parlement européen. »
pays, puisque ceux-ci tiennent compte non seulement des études, mais également des logements, des sorties, des transports, des emplois, etc. Pour connaître les ententes déjà établies entre notre université et les divers établissements mondiaux, vous pouvez visiter la section « International » sur le site Internet de l’UQAC. Je vous confirme qu’une fois cette étape franchie, on se voit déjà déambuler sur les pavés
européens avec une nouvelle coupe de cheveux, un béret kaki et un « imper » automnal.
Cette bulle dure le temps de prendre conscience de toute la paperasse qu’il vous reste à remplir avant de pouvoir prendre l’avion. Soyez attentif aux dates et prenez de l’avance (ne procrastinez pas comme vous le faites avec vos travaux de fin de session), car il est difficile et parfois impossible de se
Un dernier conseil : il ne faut pas vous décourager devant toutes les formalités relatives à votre départ. Chaque papier dûment rempli est un pas de plus vers cette vision de vous-même en train de prendre le tramway pour vous rendre à vos cours, une baguette de pain sous votre bras, arborant fièrement votre sac à dos Lavoie et votre accent québécois légèrement trafiqué pour la cause.
Alors sur ce, bonne chance!
Lundi 25 août 2014
«
No
97
Chronique linguistique Les anglicismes, des pollueurs de la langue française? Vous aurez compris que la réponse à la devinette est l’emprunt, en l’occurrence l’anglicisme : erreur sournoise, car elle passe souvent inaperçue dans le discours et dans les textes. Sans compter que notre langue, sous l’influence de l’anglais, a tendance à emprunter de celui-ci certaines expressions figées en les traduisant mot à mot, ce qui mène régulièrement à un emploi fautif de plusieurs termes français. Dana Lessard Chroniqueuse Un anglicisme est, selon la Banque de dépannage linguistique de l'Office québécoise de la langue française (BDL), défini comme « un emprunt linguistique à l’anglais ». En fait, ce qui représente une menace pour la langue française, ce n’est pas tant l’emprunt en soi, car il contribue à maintenir le renouvellement et l’évolution de notre langue. Comme le mentionne la BDL, l’anglicisme fautif vient du fait de « favoriser des mots étrangers au détriment des ressources déjà disponibles dans la langue emprunteuse ». C’est notamment la raison pour laquelle les anglicismes posent problème. En effet, l’Office québécois de la langue française ne peut pas considérer tous les emprunts comme un enrichissement de la langue. Au Québec, les anglicismes sont perçus comme une menace pour la langue française. Dans le domaine de la révision linguistique, il y a nécessité de savoir détecter les anglicismes, car ceux-ci sont à bannir. Ce n’est pas toujours facile : certains sont déjà installés dans la bouche des usagers, et l’équivalent français n’est pas utilisé, soit parce qu’il n’est pas connu, soit parce qu’il est beaucoup plus long que le terme anglais. En France, l’attitude adoptée par rapport aux anglicismes est différente. En fait, il semble que les Français ne perçoivent pas du tout les anglicismes né-
No
97
»
Qui suis-je?
Je suis de ceux qui sont vus dans la langue telle une pourriture.
Je suis calqué sur la majorité et je ne suis pas né français. Les Québécois m’utilisent, mais ne le font pas vraiment exprès. En France, ma présence n’importune pas; ici, on m’endure. gativement. Les langues sont en contact, il n’est donc pas inquiétant qu’elles s’influencent l’une et l’autre. Je pense qu’au Québec, l’Office québécois de la langue française a instauré des règles trop strictes concernant les anglicismes. Je conçois qu’un terme anglais ne devrait pas être privilégié au terme français, mais l’attitude générale des Québécois envers les calques, c’est-à-dire les formules copiées mots à mots (par exemple : tomber en amour (to fall in love), ne devrait pas être aussi sévère. Tous les gens qui parlent deux langues dans leur vie quotidienne sont portés à faire des associations entre celles-ci, ce qui est, à mon avis, une chose tout à fait normale et pas forcément inquiétante. Si l’on compare le Québec avec la France, on se rend compte qu’il y a moins d’anglicismes au Québec, mais qu’il y a énormément de régionalismes et de québécismes utilisés fréquemment, contrairement à la France. Sur qui doit-on se fier (calque de l'anglais to rely on)? Je ne sais pas, mais il est certain que la question des anglicismes ne laisse personne indifférent. Il existe plusieurs types d’anglicismes. Le premier cas, nommé anglicisme intégral, est facile à reconnaitre, puisqu’il s’agit d’un emprunt direct, sans adaptation française. Par exemple, les mots cool et piercing sont des emprunts intégraux à l’anglais. Lorsqu’un mot anglais n’est repris que dans une de ses parties, on parle d’emprunt à son stade le plus simple. On peut penser au mot anglais snowboard, qu’on écourte dans la langue française en snow, tout simplement. En fait, lorsqu’il n’existe aucune réalité pour symboliser un concept en français, l’emprunt à la langue anglaise se fait de façon naturelle et ne nuit pas pour autant au français. Le deuxième cas d’anglicisme est appelé anglicisme hy-
Lundi 25 août 2014
bride : il constitue le premier cas problématique des emprunts de l’anglais par le français. Dans ce cas, on emprunte un mot quelconque à l’anglais, et on lui ajoute un suffixe français pour le franciser. Par exemple, le mot speed en anglais a été emprunté dans son intégralité, puis on lui a ajouté le suffixe français –é, ce qui donne l’adjectif speedé. La problématique de ce genre d’emprunt est que, le plus souvent, il existe déjà un mot dans les ressources disponibles de la langue française pour le désigner, en l’occurrence « énervé », « surexcité », etc. Le troisième cas d’anglicisme, défini comme un anglicisme syntaxique, représente un des cas qui posent généralement problème. Ce type d’emprunt survient dans deux cas. Le premier consiste à utiliser « les éléments d’une structure syntaxique anglaise », tandis que l’autre consiste à « calquer l’ordre des mots sur celui de l’anglais ». Par exemple, pour le premier cas, on peut penser à l’énoncé « siéger sur un comité » (de l’anglais on a committee) alors qu’en français, on devrait plutôt dire « siéger à un comité ». L’exemple « être répondu » est représentatif du deuxième cas, car cet énoncé n’est pas français : il est calqué sur l’anglais to be answered. Il faudrait utiliser ici l’auxiliaire avoir : « Vous a-ton répondu ? » En ce qui concerne les derniers cas d’anglicismes, on parle d’abord d’anglicisme phraséologique. Il s’agit d’une expression figée ou d’une locution empruntée à l’anglais dans son intégralité. Ainsi, l’énoncé « faire du sens » est calqué sur l’anglais to make sense, alors qu’en français, il faut dire « avoir du sens » ou « être logique ». Ensuite, on parle d’anglicisme sémantique, c’est-à-dire qu’on « donne un sens anglais à une forme déjà existante en français ». Autrement dit, une for-
me quelconque existe en français (« adresser » par exemple), mais lorsque cette forme est utilisée en empruntant le sens anglais, l’emploi devient fautif. C’est le cas de l’expression « adresser un problème » (de l’anglais to address au sens de « s’occuper », « traiter ») au lieu de « s’occuper d’un problème ». Enfin, le dernier type d’anglicismes est nommé anglicisme morphologique : il apparait lorsqu’on traduit intégralement une forme de l’anglais vers le français. Pour donner un exemple simple, on peut penser à l’énoncé « appel longue distance », calqué mot à mot sur l’anglais long distan-
ce call, qui doit être remplacé par « appel interurbain » en français. C’est notamment l’utilisation de ces trois derniers types d’anglicismes qui entraine de nombreuses erreurs dans le discours et dans les textes français. En fait, ils sont particulièrement difficiles à déceler, surtout pour une personne qui n’a pas une très bonne connaissance de l’anglais. Pour les déceler, on doit alors reconnaitre les plus populaires emprunts phraséologiques et sémantiques anglais et apprendre leur équivalent français correct.
Voici un tableau contenant les plus fréquents emprunts de ce genre à l’anglais et leur équivalent français. Aide-mémoire sur les anglicismes courants et leur équivalent français Anglicismes phraséologiques ou sémantiques
Équivalents français corrects
Demander une question (to ask a question)
Poser une question
À date (to date)
Jusqu’à ce jour, jusqu’à maintenant
Bal de graduation (the graduation)
Bal de finissants, de fin d’études
Centre d’achats (shopping centre)
Centre commercial
Compléter un formulaire (to fill out a form)
Remplir un formulaire
Dépendant de la situation (depending on the situation)
Selon la situation
Mettre l’emphase sur (to place the emphasis on)
Mettre l’accent sur
Anglicismes intégraux
Équivalents français corrects
Chum
Copain, amoureux
Toune
Morceau, chanson
Full
Vraiment, beaucoup Anglicismes hybrides
Équivalents français corrects
Canceller
Annuler
Focusser
Se concentrer sur
Booker
Être surchargé, être occupé
Anglicisme morphologique Appel longue distance
Équivalents français corrects Appel interurbain
Les exemples ci-dessus ont été tirés du site Internet suivant : www.logilangue.com/public/Site/clicGrammaire/Anglicismes.php. En vous y rendant, vous trouverez plusieurs autres exemples d’anglicismes phraséologiques, sémantiques et morphologiques. Ainsi, vous pourrez en prendre connaissance afin d’éviter que dans vos textes se glisse ce genre d’erreurs, car oui, on les considère comme des fautes grossières, pollueuses de la langue française. Pour ma part, les anglicismes ne me préoccupent pas réellement : partout autour de nous, l’anglais est présent, et nous en sommes imprégnés, qu’on le veuille ou pas. Je suis davantage préoccupée par rapport aux nouvelles technologies et par leur mauvaise influence sur la langue. Est-ce que les jeunes de la prochaine génération sauront encore écrire ? À suivre… Journal Le Griffonnier
«
7
à l’UQAC, nous retrouvons...
comité exécutif pour le mandat 2014-2015
+ de 6 500 étudiants 272 programmes d’études représentés par 34 associations modulaires 1 association générale étudiante pour les représenter tous: le MAGE-UQAC
comment ça fonctionne...
...les associations modulaires
Gabrielle simard Présidente
Robin tranchant secrétaire général
Tous les étudiants d’une association modulaire se rencontrent au moins une fois par année en Assemblée générale.
Chaque étudiant fait partie d’une association modulaire
Cette équipe exécutive veille au bon roulement de l’association modulaire en plus de représenter les étudiant(e)s du programme auprès du module.
En plus de prendre différentes décisions, l’Assemblée générale procède à l’élection d’une équipe exécutive parmis ses membres.
Frédérique Simard-fortin v.-p. aux affaires étudiantes
...LE mage-uqac l’assemblée générale
le conseil central
Chaque étudiant(e) est membre du MAGE-UQAC, c’est pourquoi tous les étudiants et étudiantes de l’UQAC ont le devoir d’assister aux Assemblées générales. en plus de prendre les décisions importantes qui auront un impact sur l’ensemble des membres, L’A.G. est le moyen démocratique le plus direct entre les membres et l’organisation. procédure d’assemblée : le code lespérance est utilisé au MAGE-UQAC.
le comité exécutif
Le conseil central est formé des délégués de chacune des 34 associations modulaires. Chaque représentant a comme devoir de représenter les intérêts de ses membres afin de prendre des positions sur les affaires politiques et culturelles de l’organisation.
le conseil d’administration
Le conseil d’administration est formé d’étudiant(e)s élu(e)s par l’ensemble des membres lors des élections annuelles du MAGE-UQAC. Il s’occupe des affaires financières, légales et administratives de l’organisation ainsi que de s’assurer sa pérénité et de son intégrité.
mandate
Le comité exécutif est formé d’étudiant(e)s élu(e)s par l’ensemble des membres lors des élections annuelles du MAGE-UQAC. il accompli les tâches quotidiennes de l’association générale étudiante et assure l’accomplissement des mandats reçus par chaque instance de l’organisation. Nous retrouvons dans le comité exécutif: Président(e) secrétaire général(e) V.-p. aux affaires étudiantes V.-p. aux affaires externes V.-p. aux affaires de cycles supérieurs V.-p. aux affaires institutionnelles V.-p. aux affaires pédagogiques V.-p. aux affaires financières
médérick potvin
v.-p. aux affaires externes
jimmy trottier
v.-p. aux affaires de cycles supérieurs
recommande
carl parent
v.-p. aux affaires institutionnelles
action
défense
À chaque année, le comité exécutif et le conseil central définissent une liste d’orientations primordiales pour l’année à venir qui constituent le Plan d’action. Plan d’Action 2014-2015
Au fil des années, grâce à ses instances, le mage-uqac s’est doté d’un cahier de positions possèdant à ce jour 70 positions et revendications. Qu’il sagisse de développement durable, de droit étudiant ou de pédagogie. le MAGE-UQAC a comme mandat de défendre et promouvoir les droits de ses membres.
»
v.-p. aux affaires pédagogiques
ÉTUDIANTS-PARENTS
Offrir un Service de Halte-garderie Analyser la situation des étudiants-parents Organiser la « Journée Parents-Enfants »
AFFILIATION NATIONALE
services
Le MAGE-UQAC opère via les services de l’association générale étudiante (SAGE) 4 services; La cafétéria, la cantine la reprographie et le baruqac Grâce à ceux-ci, le mage-uqac offre plus de 120 emplois aux étudiantes et étudiants de l’UQAC en plus d’oeuvrer à faire de notre campus un lieu plus vert.
8
jessica fournier
Journal Le Griffonnier
uqac
commencer la création d’une association nationale augmenter les liens avec les associations étudiantes
ENGAGEMENT ÉTUDIANT
représentation
de par la loi, Le MAGE-UQAC est le représentant officiel de tous les étudiants et étudiantes auprès de l’UQAC et est reconnu comme tel par l’établissement.
développer l’Implication étudiante stimuler le Sentiment d’appartenance au MAGE-UQAC Augmenter l’implication des délégués d’associations
PÉDAGOGIE ET RECHERCHE
augmenter l’accessibilité à l’information pédagogique valoriser la Qualité de la langue française analyser la situation des étudiants-chercheurs
raphaël bellavance-ménard v.-p. aux affaires financières
REVENDICATIONS ÉTUDIANTES
Rédiger le cahier de positions augmenter la représentativité étudiante au municipal négocier le régime d’Assurance collective travailler à la Reconquête de droits perdus
Lundi 25 août 2014
«
No
97
No
97
»
Lundi 25 août 2014
Journal Le Griffonnier
«
9
Culture Évènements culturels de la rentrée 2014 Comme à chaque rentrée, le milieu culturel ne chôme pas pour en mettre plein la vue et les oreilles à toute la population saguenéenne! Voici une petite sélection (tout à fait personnelle) des évènements culturels à ne pas manquer ce mois-ci. Camille Perry Collaboration spéciale La pièce Peroxyde (Théâtre la Rubrique) sera présentée du mercredi 17 septembre au samedi 4 octobre, 20 h, à la salle Pierrette-Gaudreault du MontJacob, à Jonquière. Ce texte de Simon Boulerice mêle patinage artistique, deuil et culturisme. Pour le moins intriguant.
18 h au Jardin des Vestiges de la Pulperie de Chicoutimi. Débutant par un pique-nique créatif et coloré, les diverses prestations et interventions se suivront tout au long de la soirée, au travers de l’exposition qui occupera le lieu enchanteur. Nous avons la chance cette année d’être parrainé par Pierre Demers, cinéaste, écrivain, professeur de la région. L’entrée est libre.
Le centre d’artistes Le Lobe présente un double vernissage le vendredi 5 septembre à 17 h. Il mettra en vedette les résultats de la longue résidence d’été de Jean-Sébastien Vague (jusqu’au 2 octobre) et la courte résidence d’Olivier Lavoie sur l’espace plateforme (jusqu’au 12 décembre). Comme pratiquement toutes les activités tenues dans un centre d’artistes, elle est gratuite.
10
»
Journal Le Griffonnier
Diffusion Saguenay, au Théâtre Banque Nationale, présente le conteur préféré du Québec, Fred Pellerin, le mercredi 17 septembre à 19 h. Dans son spectacle, finement nommé De peigne et de misère, il explore l’histoire de Méo, l’extravagant coiffeur de son SaintÉlie-de-Caxton natal. Le Centre Bang présente Blogueurs en captivité, évènement réalisé en collaboration avec Folie Culture (Québec) et le centre Dare-Dare (Montréal). Deux artistes-blogueurs feront cette intervention dans l’espace public du 11 au 13 septembre. Il s’agit d’AlainMartin Richard, de Québec,
et de Stéphanie Requin Tremblay, de Saguenay. Enfermés pendant trois jours dans une cage de verre posée sur la Place du citoyen de Chicoutimi, ils vivront l’expérience de l’aliénation. Qu’on approuve ou pas le nouvel aménagement près de la bibliothèque, l’intervention a un haut risque de susciter les réactions du public et vivifier cet espace public controversé. Le voisin, pièce de théâtre produite par la Maison des artistes, sera quant à elle présentée du 14 août au 27 septembre (du jeudi au samedi à 19 h 30) au 150 rue Racine Est. La Maison des artistes est une
toute jeune compagnie de théâtre, fondée en 2013. Je suis d’autant plus curieuse d’aller voir ce qu’ils ont à proposer! Le dernier évènement dont je tenais à vous parler est le Happening artistique de la relève 5.0. Je ne vous cacherai pas qu’il me tient particulièrement à cœur, car je l’ai cofondé il y a un peu plus de deux ans… Transparence oblige! Je ne pouvais pas passer à côté de l’occasion de vous inviter à ce happening festif et accueillant où l’art visuel croisera la littérature, la performance, le cinéma et que sais-je encore. Le HPNG 5.0 aura lieu le 7 septembre dès
En terminant, je vous invite à m’écouter sur CEUC-radio dans l’émission « Viens-voir matante » pour vous tenir au courant des bouillonnements culturels de la région tout au long de l’automne. Une bonne rentrée culturelle à tous!
Pour en savoir plus : www.theatrelarubrique.com www.lelobe.com www.diffusion.saguenay.ca/ www.centrebang.ca www. maisondesartistes.wix.com/ www.cear.co/
Lundi 25 août 2014
«
No
97
Culture Des sorties à petits prix pour les budgets réduits
Photo : Le Festival international des Rythmes du monde
On le sait, les études universitaires constituent un travail à temps plein pour la plupart des étudiants. Mais malgré tout, certains trouvent le temps de travailler en dehors de leurs cours. D’autres, par contre, n’ont pas le temps pour un boulot, car ils ont un ou des enfants à la maison. Nous savons tous que les étudiants ne sont pas des gens bien riches et que les sorties sont dispendieuses pour leur budget restreint, mais saviez-vous qu’au Saguenay on peut faire plusieurs activités à petit prix?
Jessica-Roy Vachon Journaliste Au Saguenay, avec nos quatre magnifiques saisons, nous avons la possibilité de faire beaucoup d’activités extérieures comme intérieures. Que l’on soit seul, en couple ou bien que nous ayons des enfants, plusieurs choix s’offrent à nous. Que ce soit à Jonquière, à Chicoutimi, à La Baie ou dans un lieu plus éloigné comme Sainte-Rose-du-Nord, on trouve toujours quelque chose à faire.
Pour dépenser l'énergie de vos enfants, vous pouvez les faire courir dans les jeux d'eau de la Zone Portuaire de Chicoutimi. bliques. Et pour ceux qui ont œuvre, votre sortie vous cou- tre choix, gratuitement. Si on récent, mais c’est seulement des enfants et qui veulent rire tera plus cher). Il y a aussi l’évé- n’y va pas ce jour-là, certains ne quatre dollars la représentation ainsi que s’amuser, prenez le nement mode Panache qui coutent pas trop cher. Celui de ou treize pour trente dollars. Il y temps d’aller les faire courir se déroule du 13 au 17 août à Bagotville revient à six dollars a aussi le Festival Regard sur le dans les jeux d’eau sur la Zone Chicoutimi. À Sainte-Rose-du- pour les étudiants, celui de la court métrage qui présente de Portuaire de Chicoutimi ou Nord, on peut aller se promener, Pulperie est à neuf et le Centre courts films. Et pour quelqu’un encore à ceux de la Rivière- admirer le paysage et profiter d’histoire Sir William Price à Ké- qui voudrait louer des films pour aux-Sables de Jonquière. En du Festival des artisans qui aura nogami est à huit dollars. lui ou pour ses enfants, il peut le hiver, pour ceux qui ont des lieu du 5 au 7 septembre. L’Anfaire gratuitement en se prenant raquettes, il est possible d’al- se-Saint-Jean possède lui aussi Pour ceux qui aiment une carte de membre dans les ler en faire à de nombreux en- son Symposium provincial des la musique, on retrouve de bibliothèques. Pour les amateurs de droits sans payer, comme au villages en couleurs. Oui, c’est nombreux festivals comme On peut également aller sports, le Saguenay—Lac- parc Price à Kénogami ou au plus loin, mais ça vaut le détour, Jonquière en Musique, les Saint-Jean possède un beau parc de la Rivière-du-Moulin non seulement pour le travail Rythmes du monde, le Festival faire un tour de train touristiréseau de pistes cyclables, où à Chicoutimi. Et pour ceux qui des artistes, mais également International du Folk Sale de que gratuitement sur la Zone les amateurs de vélo, de pa- aiment le patinage, on retrou- pour le paysage. Il y a aussi Sainte-Rose-du-Nord, le Bildo- Portuaire, faire un tour de tins à roues alignées, de mar- ve de nombreuses patinoires Zoom Photo du 29 octobre au Fest qui est un festival de mu- gondole sur la Rivière-aux-Sache et de jogging peuvent extérieures où l’on peut aller 23 novembre pour les amateurs sique rock et métal à La Baie, bles pour dix dollars, profiter pratiquer leur loisir. Ensuite, s’amuser et profiter des joies de photographies. Il se déroule les Grandes Veillées, le festival des Sorties Racines, aller voir à Jonquière, à Chicoutimi ainsi de Jazz et Blues et Festirame des spectacles à la Pyramide une petite journée à la plage, de l’hiver saguenéen. qu’à La Baie. Il y a le Salon des à Alma. Bien sûr, il y a régu- des Ha! Ha! pour deux dollars, ce n’est pas trop dispendieux. Pour ceux qui aiment moins métiers d’art où on peut même lièrement des spectacles de aller déguster du vin pour Si on y va en voiture, le sta- tionnement coute, dans la le sport et qui préfèrent tout ce s’acheter un petit quelque cho- musique au cours de la saison cinq dollars pour trois dégusplupart des endroits, dix dol- qui touche aux arts, comme la se de pas trop cher comme les estivale. Il y en a pour la fête tations lors du Festival des lars et vous voilà parti pour peinture et la sculpture, on re- merveilleux savons de la savon- du Canada au Vieux-Port de vins, gouter de nouvelles choune belle journée les pieds trouve aussi des sorties qui ne nerie Chèvre-Feuille de La Baie Chicoutimi et pour la St-Jean ses lors de la Fête des Saveurs dans le sable! Pour ceux qui vont pas ruiner votre budget. ou des jouets pour enfants en aussi. Il y en a également un et Trouvailles à Nikitoutagan n’ont pas la chance d’avoir Il y a le Symposium internatio- bois, fort originaux. Il ne faut durant le Festival des Bières du (Rivière-aux-Sables) et en proun accès à une piscine privée, nal de peinture et de sculpture pas oublier non plus la Journée Monde sur la Zone Portuaire. fiter pour emmener les enon peut également aller se du Saguenay—Lac-Saint-Jean des musées qui nous permet Les amateurs de musiques fants dans les jeux gonflables baigner dans les piscines pu- (bien sûr, si vous achetez une d’aller visiter le musée de no- peuvent donc en profiter, car et voir la course des canards. il y en a pour tous les gouts et On peut aussi profiter de Sala plupart de ces spectacles ne guenay en Bouffe pour faire coutent rien et ceux qui sont des ateliers culinaires gratuits, payants ne sont pas à des prix aller voir les sculptures durant exorbitants. Par exemple, celui Saguenay en neige à la Rivièd’Éric Lapointe était à vingt- re-aux-Sables et s’amuser aux Les Caisses Desjardins de Saguenay sont bien présentes, proches et engagées ! cinq et celui de Marie-Mai à dix Hivernades de Chicoutimi… dollars. Suivez-nous sur Facebook pour être à l'affût de nos concours de bourses d'études Finalement, comme vous et des événements Jeunesse sur le territoire ! Profitez des trucs et astuces pour des Quand on dit qu’il y en a pouvez le voir, même si on n’a finances en santé et soyez en communication directe avec vos Caisses ! pour tous les gouts au Saguenay, pas un gros budget et qu’on il y en a aussi pour les amateurs travaille fort, nous avons tous Information exclusive et autres surprises à découvrir ! de cinéma. Ils peuvent aller voir la possibilité de nous amuser et un film au ciné-club du Cégep de de nous changer les idées sans Suivez-nous ! Jonquière, pas nécessairement pour autant nous ruiner.
Saviez-vous que...
No
97
»
Lundi 25 août 2014
Journal Le Griffonnier
«
11
12
»
Journal Le Griffonnier
Lundi 25 août 2014
«
No
97
Le coin des écrivains Alice aux étoiles dorées
Frédéric Beaudry-Grenier Raconteur
Pendant les jours qui suivirent cette triste nouvelle, Damien raconte des histoires à Alice. Le jeune garçon exploite merveilleusement bien son talent de raconteur, afin de partager des récits sur la magie des étoiles. Lorsqu’il comprend qu’il joue un rôle important dans le quotidien de son amie, Damien ne peut s’empêcher de verser une larme scintillante. Toutefois, le temps passe trop vite, et le garçon comprend qu’il ne peut pas attendre le retour de la saison des étoiles, qui re-
Êtes-vous tombé sur la tête?
On a appris que des jeunes libéraux, réunis en congrès à Sherbrooke, ont voté une proposition dans laquelle ils se positionnent en faveur de l’abolition des cégeps. La première pensée qui m’est venue en tête était en fait une question : êtesvous tombés sur la tête? Photo : Adrian Borda
Depuis qu’ils se connaissent, Damien et Alice sont inséparables. À un point tel que parfois, les adultes les taquinent en les surnommant « les amoureux ». Le passe-temps favori de ces deux enfants est de collectionner les nuits blanches, afin de contempler la lune. Ils se couchent dans l’herbe fraiche, et gardent le silence pendant des heures et des heures. Ce silence prolongé n’est pas un signe de froideur, mais plutôt la preuve qu’ils n’ont pas besoin de mots pour se parler. La présence de l’autre suffit amplement à combler leur soirée sous la lueur métallique de la lune. Leur seule désolation est que le ciel nocturne, sous le poids d’émotions divergentes, cache ses étoiles depuis une époque éloignée. Le jour où Damien apprend qu’Alice souffre d’une maladie dégénérative, il lui promet la lune et une mer d’étoiles avant sa mort.
Opinion
vient seulement une fois tous les huit mois. Il devra trouver une autre solution, s’il veut respecter sa promesse. Damien parcourt donc le Territoire de la Lumière, afin de collecter des ampoules dorées qui poussent dans les arbres. Comme le disent si bien les Ancêtres, la nuit est le seul moment où le bleu, l’or et l’argent se croisent sous le regard amusé de la lune et des étoiles. Ces ampoules ont la particularité d’être malléables, et de prendre la forme désirée par l’artisan. C’est ainsi que Damien partage son temps entre la collecte de ces petits objets dorés et le chevet d’Alice. Puis, vient le jour où le jeune garçon façonne des étoiles à partir de son butin. Il travaille sans relâche, afin de parsemer la chambre de la fillette d’une constellation d’étoiles dorées. Alice est tellement enchantée par ce cadeau qu’à partir de ce jour, la couleur or-crépus-
culaire s’ajoute à ses couleurs favorites. La lune connait le récit de Damien et d’Alice depuis le premier jour de leur amitié. Émue devant la maladie de la fillette, la lune veut faire sa part pour alléger les derniers jours d’Alice. Elle décide donc de l’amener au Pays des Étoiles Argentées, là où toutes les nuits, le ciel est éclairé par la lueur argentée des étoiles. Pour ce voyage, les enfants avalent les kilomètres en montgolfière, et c’est la lune elle-même qui joue le rôle du ballon gonflable. C’est ainsi qu’avant de mourir, Alice contemple le ciel constellé d’étoiles de cette contrée inaccessible. On raconte, depuis ce jour, que la petite Alice est devenue une étoile dans le ciel du Pays des Étoiles Argentées, et qu’elle se distingue de ses sœurs lumineuses, puisqu’elle est la seule qui brille d’une lueur dorée.
Jonathan Gagnon Chroniqueur
Depuis quelques semaines, l’actualité politique était, comme bien des Québécois, en vacances. Mais cette nouvelle a tout ce qu’il faut pour faire redémarrer les débats au Québec. Bien sûr, depuis sa fondation, le réseau des cégeps est la cible d’attaques. « Inutile », « inefficace », « trop couteuse » et « mal adaptée » sont les commentaires dont est affublée cette institution purement québécoise. Pourtant, depuis l’implantation de ce palier d’éducation, le Québec a pu obtenir le meilleur taux de diplomation au Canada. Mais derrière cette proposition qui attire les médias, la Commission Jeunesse du PLQ (CJ-PLQ) démontre, encore une fois, l’obsession maladive et aveuglante qu’ont les libéraux pour l’économie et l’emploi. Selon leur proposition, les cégeps devraient être transformés en grandes écoles de métiers où il n’y aurait que de la formation technique et professionnelle. Bref, un retour aux années 50. C’est une honte pour le jeune que je suis de savoir que d’autres ne voient en la formation collégiale qu’une machine à produire des travailleurs. Bien sûr, les institutions d’enseignement supérieur d’une société doivent servir à former ses étudiants dans les domaines qui le nécessitent. Mais il y a plus : les cégeps sont aussi un lieu de formation citoyenne, ce qui est tout aussi important. À mon avis, une nation qui ne forme pas sa jeunesse à vivre en société, à penser par elle-même et à se développer en dehors du travail, n’est pas une société viable. Par ailleurs, j’ai l’impression que les jeunes libéraux connaissent mal leur milieu
No
97
»
Lundi 25 août 2014
collégial. La formation qui y est offerte est abordable, alors que les études universitaires coutent très cher. De plus, le réseau des cégeps, qui compte 48 établissements à travers le Québec, est accessible pour tous, alors que les universités, quant à elles, sont moins nombreuses et les étudiants doivent se déplacer davantage, ce qui en rajoute aux couts déjà élevés. Et malgré ce que semble croire l’aile jeunesse du PLQ, les différents cégeps du Québec s’adaptent déjà au marché du travail. Il n’est pas rare de voir un ou plusieurs programmes créés dans un même cégep en quelques années, selon ce que les employeurs recherchent. En plus de tout cela, il existe 46 centres collégiaux de transfert de technologie (CCTT) répartis partout au Québec. Ces centres de recherches, qui regroupent plus de 1000 experts de tous les domaines, ont pour but d’accompagner les entreprises dans l’innovation par différents moyens. Malgré tous ces éléments, semblerait-il que la Commission-jeunesse du Parti libéral du Québec désire l’abolition de ce qui distingue l’enseignement supérieur. Pourtant, le premier ministre Philippe Couillard lui-même, lors de la course à la succession de Jean Charest à la tête du PLQ, avait écarté cette idée. Une position qu’il a d’ailleurs réitérée avant même que la proposition de la CJ-PLQ ne soit adoptée. Le ministre actuel de l’éducation, Yves Bolduc, avait fait la même chose, il y a quelque temps. Par contre, il est évident que le système des cégeps a besoin d’être réformé, ce qui n’a pas été fait depuis 1993. Mais ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain. En terminant, j’espère que le gouvernement libéral et le ministre Bolduc vont réellement écarter cette proposition, pleine de partisaneries, et se concentreront enfin sur les réels intérêts du Québec et non seulement sur les intérêts économiques. On ne joue pas avec la formation de l’avenir d’une société sans précautions.
Journal Le Griffonnier
«
13
Sport Le sport de l’UQAC, c’est INUK Une nouvelle session commence sur le campus de l’UQAC. Alors que nous nous préparons tous pour faire face à de nouveaux cours, des nouveaux défis et des nouvelles rencontres, nos différentes équipes INUK se préparent, non seulement pour une session d’études bien remplie, mais aussi pour une saison de travail acharné, de compétitions et de surpassement sportif. À l’UQAC, nous sommes représentés dans diverses disciplines, telles que le volley-ball, le cheerleading, le badminton, le golf, la natation, l'athlétisme (crosscountry) et bien sûr, le soccer féminin et masculin. John-Alejandro Gonzalez Journaliste
saient partie de cette dernière, soit l’UQO, l’UQAR et bien entendu, l’UQAC. Avec seulement quatre rencontres au calendrier, les INUK ont accumulé une fiche d’une victoire, un verdict nul et deux défaites.
Le soccer féminin. Une dernière saison difficile
Le camp de sélection
L’équipe de soccer féminin a connu une dernière saison difficile, terminant au dernier rang de la ligue de la deuxième division d’hiver. Seulement trois équipes fai-
La nouvelle saison débutera au mois de janvier 2015 et des changements importants sont à prévoir dans la ligue. Bien que leur présence ne soit pas encore confirmée, l’UQAM pourrait rejoindre la deuxième division d’hiver ajoutant à nos INUK un nouveau rival. La nouvelle saison comptera entre neuf et dix affrontements plutôt que quatre.
Espérons qu'Anne-Josée Dion soit des nôtres lors de cette nouvelle saison. Vétérane de trois saisons en tant que gardienne de buts, elle est considérée par monsieur Olivier Chartier, sélectionneur
Photo : Dominique B. Gagné
Une nouvelle équipe adhère à la ligue
de l’équipe, comme « la pierre angulaire de l’équipe ». Malgré ce fait, elle devra se soumettre au camp de sélection de M. Chartier qui visera à recruter les joueuses les plus susceptibles de faire avancer l’équipe dans le classement. Ces sélections se tiendront au mois de septembre à l’UQAC. Il espère être en mesure de trouver une nouvelle attaquante capable de se démarquer en tant que meilleure buteuse, puisqu’il
ne pourra pas compter sur les services de Véronique Lafrance, qui a joué ce rôle la saison dernière.
De gros projets M. Chartier a confié au Griffonnier qu’une ascension en première division était sérieusement envisagée pour le début de la saison d’automne 2016 ou 2017. Rappelons que c’est dans cette division
qu’évoluent les équipes sportives universitaires les plus performantes du Québec : les Carabins, McGill, le Rouge et Or, en autres. Pour de plus amples renseignements ou pour participer au camp d’entrainement de l’équipe de soccer féminin de l’UQAC, vous pouvez contacter M. Olivier Chartier par courriel à l’adresse dtjonquiere@hotmail.ca.
À vos sacs, prêts, partez !
Nouvelle année scolaire, nouvelles résolutions
Une nouvelle ère débute puisque l’été 2014 tire déjà sa révérence. La session d’automne nous salue humblement et nous emporte vers un vent de changement. Il est maintenant le temps de troquer le sac de plage contre le sac à dos et de déterrer ce vieux sac de sport poussiéreux, laissé pour mort dans le fin fond de son garde-robe. Dites bonjour aux nouvelles résolutions, car c’est la rentrée 2014! Elle est maintenant venue la période de régénération et de mutation. L’élève refait surface laissant dernière lui les souvenirs d’un été mémorable et surtout une envie insatiable de renaitre de ses cendres. L’abonnement au centre sportif est de mise! Valérie Lefebvre Journaliste Une panoplie d’idées défile alors en rafale dans votre tête, la conscience refait surface et vous incrimine de votre inaction estivale qui se
14
»
Journal Le Griffonnier
traduit malencontreusement par un léger gain de poids ainsi que par une absence temporaire d’un jugement conséquent. Comme résultat, les remords se font sentir et vous admettez être coupable de ce laisser-aller qui, ma foi, a su contribuer au caractère totalement frénétique et enivrant de cet été 2014. Cependant, toute bonne chose a une fin et l’option « retour au gym » ne cesse de revenir en boucle dans votre tête et se fait même insistante devant l’éveil plutôt brutal de cette conscience nouvellement affutée. Cette conscience portée par la voie de la sagesse s’adresse à vous et elle vous conseille fortement l’inscription immédiate à toutes activités susceptibles de vous ramener sur le chemin de la vertu. C’est donc alarmé par cette idée irrévocable que se fera votre inscription précipitée à une panoplie d’activités dont la nature vous reste
totalement inconnue. Malheureusement, si vous empruntez cette voie, le taux de réussite et de persévérance sera très incertain. La solution s’avère fort simple ; vous ne voulez assurément pas faire partie de ceux qui se désistent après avoir payé les couts d’inscription annuels. Sans doute ne voulez-vous pas aussi confirmer la thèse selon laquelle le taux d’achalandage en début de session s’amoindrit au fil des semaines, jusqu’à la désertion quasi totale. Vous serez plutôt cette personne brillante qui saura rentabiliser son argent en effectuant, d’abord et avant tout, une petite recherche quant aux diverses options qui s’offrent à elle en matière d’entrainement. Vous ne serez certainement pas un pantin vêtu de sa plus belle tenue de sport nouvellement achetée dans le but d’en retirer une certaine motivation.
Trois options sont alors à considérer pour dévier les probabilités et pour susciter la motivation. Sachez que dans les trois cas, avant d’investir une somme quelconque, il est possible de faire un essai totalement gratuitement. D’abord, si vous êtes du genre solitaire et que vous êtes limité par votre budget, la piste de course s’avère être une bonne alternative puisqu’elle ne nécessite aucun déboursement de votre part. Vous aurez accès, par le fait même, à l’équipement sur place comme les vélos stationnaires. Ensuite, pour la somme de 155 $ s’offre à vous le centre d’entrainement sportif. Il s’agit d’un investissement majeur mais le statut d’étudiant permet un rabais considérable sur l’abonnement. Vous pourrez alors prendre rendez-vous avec un entraineur qui vous concoctera un programme d’entrainement personnalisé qui sera le moteur de votre réussite. Finalement, la troisième option s’adresse davan-
tage aux gens qui apprécient l’esprit de groupe et la supervision constante d’un entraineur qui motivent les troupes. Les plages horaires des cours d’aérobie sont très flexibles puisqu’elles sont disponibles selon le taux d’intensité et les zones du corps que l’on souhaite travailler. Le cout annuel s’élève à 160 $ pour l’accès à n’importe quel cours, à raison de deux fois par semaine! Vous pouvez maintenant magasiner intelligemment votre abonnement au centre sportif. Un site Internet ainsi que plusieurs dépliants qui expliquent toutes les activités offertes sont à votre portée. Et surtout, donnez-vous une chance de revenir dans la course, le but étant de garder une constance sans toutefois en perdre le souffle! À vos sacs, prêt, partez! La session d’automne 2014 est maintenant commencée! Pour de plus amples informations, consultez le site Internet : www.sports.uqac.ca/.
Lundi 25 août 2014
«
No
97
No
97
»
Lundi 25 août 2014
Journal Le Griffonnier
«
15
16
»
Journal Le Griffonnier
Lundi 25 août 2014
«
No
97