Griffonnier102 19fevrier2015

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La formule SAE, un projet international pages 2 et 3

CEUC.ca

page 10

Le pays des merveilles des joueurs de jeux vidéo page 6

La sculpture sur neige, un art éphémère page 11

publié par les Communications étudiantes universitaires de Chicoutimi (CEUC)

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Vie étudiante La formule SAE, un projet international auquel l’UQAC participe depuis maintenant 15 ans!

Photo : courtoisie

Vous avez surement tous remarqué la voiture de course rouge en entrant dans le Pavillon principal de l’UQAC, sans nécessairement vous demander la raison de sa présence. Pour la plupart, vous ne connaissez pas la formule SAE de l’UQAC. Pour vous en apprendre davantage sur ce projet qui a lieu dans votre université, ce présent article répondra à plusieurs questions concernant cette équipe d’étudiants qui travaillent comme des forcenés toute l’année pour mener à bien leur projet, tout cela dans le but de participer à une compétition mondiale, voire de se classer parmi les gagnants!

Francois Guérin, Éric Tardif, Mathieu Hamel-Gagnon, Jean-Yves Roberge, Pierre-Alain Michaud, Alexandre Blackburn, Vincent-Olivier Gagnon, Fred Lessard, Bryan Goulet, Jérémie Beaulieu, Alex Truchon, Cédric Charron, Samuel Turcotte, Jonathan Munger, Michael Dechamplain, Simon Simard, Marc-André Duperré, Maxime Rivest, Anthony Morel, Rébecca-Maude Tremblay, Élodie Nadeau, Érika St-Arnauld, Maxim Fortin, Jonathan Laroche, Jeremy Thibeault, Jérôme Gobeil, Anne-Catherine Pedneault, David Morel, Justin Gagné, Frédéric Beaumont-Audet, Christian Desgagné

L’équipe de l’année dernière, lors du dévoilement de la voiture de course. Ce dévoilement a eu lieu au Baruqac au mois d’avril.

Dana Lessard Journaliste La formule SAE (Society of Automotive Engineers) existe depuis maintenant 15 ans à l’UQAC. Dans l’équipe actuelle, on compte plus de 33 participants. Ils proviennent, entre autres, des programmes d’ingénierie, mais aussi des programmes d’administration (soutien financier). Plusieurs autres programmes peuvent d’ailleurs apporter leur contribution au projet. Le 26 janvier dernier, le président de l’équipe, François Guérin, ainsi qu’un membre, Alex Truchon, ont accepté de me donner les détails de leurs activités au sein du groupe; de m’expliquer précisément en quoi consiste le projet et de m’informer sur cette compétition à laquelle ils participent chaque année; compétition dans laquelle les étudiants de la formule peuvent enfin voir l’aboutissement de toutes les heures de travail investies.

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C’est bien beau tout ça, mais concrètement, le projet, c’est quoi?

j’ai tenté de vulgariser le plus possible pour vous l’expliquer dans cet article.

Question à laquelle j’ai reçu une réponse complète de la part du président, François Guérin : « Le projet consiste, en premier lieu, à concevoir, à construire et à tester une voiture de course de type « openwheel » afin de participer, en fin d’année, à une compétition internationale regroupant 125 universités, qui a lieu au Michigan international speedway, à Détroit. » M. Guérin m’a également mentionné que plusieurs compétitions de ce genre ont lieu un peu partout à travers le monde, mais que Détroit est la plus réputée.

Conception et fabrication : de la théorie à la pratique

Encore plus précisément (les filles, je vous suggère d’attacher votre tuque, si vous en avez une), le projet peut se décomposer en quatre grandes étapes; étapes qui m’ont été expliquées de fond en comble par les membres de l’équipe de la formule SAE - et que

En fait, chaque année, les participants doivent reconstruire une nouvelle voiture, toujours plus performante, plus compétitive et plus innovatrice. Autrement dit, les erreurs des années passées leur servent à peaufiner la voiture et représentent une chance supplémentaire de se classer parmi les meilleurs concepteurs de voiture de course lors du fameux concours. Pour ce faire, les membres de l’équipe utilisent des logiciels de conception assistée par ordinateur. Ils peuvent aussi se faire aider par des partenaires. En concevant ce genre de voiture, les membres y voient là une opportunité de mettre les théories apprises en pratique. « Les calculs et les

formules, tout ça, c’est intéressant, mais en tant que personnes manuelles, utiliser celles-ci pour réaliser quelque chose de concret est motivant pour nous tous », m’a mentionné avec conviction Alex Truchon, un des membres interrogés.

sion et du moteur est prioritaire, mais d’autres éléments influencent la performance du moteur, comme le différentiel et la pression des pneus, par exemple. »

L’assemblage et la mise au point : une étape cruciale

Les concepts, la théorie, les calculs… Il n’y a pas à dire, les futurs ingénieurs savent en faire. Toutefois, il faut vérifier constamment les résultats en effectuant des ajustements sur le terrain. Plus il y a de tests effectués, plus cela paraitra à travers la performance de l’automobile. À ce sujet, Alex Truchon, affirme que : « Chaque pilote possède ses préférences, et chaque circuit possède des spécificités qui lui sont propres. L’acquisition de données lors des essais du véhicule est importante. Le but est de travailler le plus rapidement possible afin de connaitre le comportement du véhicule et les performances de celui-ci. »

Ensuite, une grande partie du temps que les étudiants du groupe investissent est dédié à l’assemblage des pièces servant à mettre en forme le véhicule. Il s’agit d’une étape des plus cruciales, car elle sera déterminante lors des tests de vérification. Outre l’assemblage, il faut aussi faire des mises au point, ou « le tunning », comme diraient les membres de l’équipe. Le président mentionne que « dans le domaine de la course automobile, c’est une question de millimètres. En fait, le réglage de la suspen-

Les essais routiers ou les « tests dynamiques »

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Vie étudiante L’aboutissement de tout : la compétition mondiale

Pour chacune des épreuves, les juges attribuent un certain nombre de points aux participants. Le classement final est déterminé par le total de points obtenus dans chacune des épreuves par les universités.

Une question d’intérêt général : d’où proviennent les fondspour la réalisation d’un projet de cette envergure ? Pour aider l’équipe à financer le projet, des étudiants des programmes d’administration interviennent et accomplissent diverses tâches importantes telles que l’établissement de contact avec les partenaires, l’organisation d’activités de financement et la production de documents administratifs. D’ailleurs, le président, M. Guérin, précise : « L’argent est généralement un problème lors de ce genre de compétition, puisque l’innovation a un prix. L’équipe a établi, depuis sa fondation, des partenariats avec des entreprises régionales, qui per-

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Photo : courtoisie

Chaque année, au mois de mai, les participants de la formule SAE de l’UQAC voient leurs efforts récompensés lors du déroulement de la compétition au Michigan. Celle-ci est divisée en huit épreuves, dont trois statiques et cinq dynamiques. Pour ceux qui ne comprennent pas tout à fait (ne soyez pas gênez, je me suis moi-même posé la question – et lorsqu’est apparu mon éclair de génie, j’ai bien ri de moi), les épreuves dites statiques sont celles où le véhicule n’est pas en mouvement, c’est ici que l’on juge le design et l’esthétisme du véhicule. Les épreuves dynamiques – ou épreuves qui impliquent une voiture en mouvement - sont les suivantes : le « skidpad », l’accélération, l’autocross, l’endurance et la consommation d’essence. En somme, chaque épreuve a pour but de tester un des aspects du véhicule.

La voiture de course de l’année dernière, lors de la compétition au Michigan.

mettent au projet d’exister. Ces entreprises font des dons pour leur projet, ils fournissent du matériel ou nous envoient de la main-d’œuvre pour la conception de la voiture. »

possible, c’est une occasion à ne pas laisser passer!

de la voiture 2015 aura lieu le 1er avril 2015 au Baruqac.

Surveillez les évènements à venir sur le site de l’UQAC, si tout va pour le mieux, le dévoilement

Soyez-y pour encourager vos collègues! Si vous désirez recevoir de

plus amples informations, ou encore vous joindre à l’équipe, il n’est jamais trop tard pour vous adresser à un des membres de l’équipe : fsaeuqac@uqac.ca.

Au final, les membres de l’équipe participant à la formule SAE développent une foule d’aptitudes. Parmi celles-ci, il faut faire mention de la gestion de projet, la réalisation concrète de la conception, le travail avec un échéancier à respecter, l’approche de compagnies régionales, etc. Tout cela ne pouvant difficilement être appris par le cheminement académique lui-même. C’est aussi une manière de vérifier que le programme choisi convient à la carrière de chaque participant. Comme la plupart des étudiants le savent, les cours, la théorie, ça donnent un peu l’impression de « pelleter des nuages », alors de pouvoir mettre en pratique ce qu’on apprend le plus tôt

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Chronique Pour Didi, la dernière fleur du printemps 555, boulevard de l’Université Chicoutimi (Québec) G7H 2B1 Local P0-3100 Téléphone : Télécopieur : Courriel :

Dans les jardins de l’infini

418 545-5011 poste 2011 418 545-5400 redactionceuc@uqac.ca

Rédactrice Emmanuelle Melançon en chef : Graphiste : Alexandre Girard

Collaborateurs :

Photo : http://pixabay.com/fr/femmes-young-magnifique-couch%C3%A9-486826/

Correction : Emmanuelle Melançon Catherine Fortin Valérie Lessard Frédérick Beaudry-Grenier Zacharie Bonneau Jessica Danielle Bennett Catherine Fortin Marie-Ève Girard Camille Laurence Marilou LeBel-Dupuis Dana Lessard Emmanuelle Melançon Chloé Merola Jessica Roy-Vachon

Impression : Imprimerie Le Progrès du Saguenay Tirage :

3 000 exemplaires

Images à la une: Emmanuelle Melançon http://blog.uqac.ca

Zacharie Bonneau Chroniqueur Les propos contenus dans chaque article n’engagent que leurs auteurs. - Dépôt légalBibliothèque Nationale du Québec Bibliothèque Nationale du Canada Le Griffonnier est publié par les Communications étudiantes universitaires de Chicoutimi (CEUC).

Prochaine parution : Jeudi 19 mars 2015 Tombée des textes : Vendredi 6 mars 2015, 17 h Tombée publicitaire : Lundi 9 mars 2015, 17 h

Parmi la farandole extravagante d’expressions toutes faites, prémâchées depuis les calandres, la notion de jardin secret est indiscutablement ma favorite. Souvent utilisée pour parler des femmes, elle suggère une cour infinie de mystères, de choses qu’on n’a pas osé dire, parce qu’une femme ne peut pas les dire et de choses qu’on n’a pas faites, pour la raison équivalente.

Le jardin d’une femme est truffé de choses qu’elle seule sait. Tout ce qu’elle a deviné chez ses enfants, sans que personne ne le sache, tout ce qu’elle a commis, aimé et consommé ardemment dans sa jeunesse et qui ne cadre plus dans le portrait qu’elle souhaite accrocher au mur, maintenant. J’ai eu, toute ma vie, cette chance incroyable et cette lourde responsabilité, d’être le gardien de nombreux jardins. L’horticulture de l’amitié entre une femme et son acolyte inverti ne se passe pas dans les plate-bandes. On cultive ces jardins dans la salle d’attente d’une clinique d’avortement, sur un divan avec une tasse de thé ou dans les toilettes de la boîte de nuit, à deux heures quarante-trois.

Il semble que tout me prédisposait à devenir métayer des jardins de l’infini puisque petit, ma mère, ma nounou et surtout ma tante m’ont ouvert grandes les portes de l’arrière-cour. C’est comme ça qu’un vulgaire gamin se met à aimer les femmes. Et pendant que mes camarades de la petite école étaient occupés à cacher les premières manifestations de leurs hormones devant le catalogue Sears, je feuilletais avec ma tante d’immenses albums photos. C’est cet étrange petit bonhomme, fasciné par le passé emprisonné et étalé sur une table qui est l’ancêtre de celui qui écrit ces lignes.

autres. On y voyait des choses merveilleuses, des bosquets d’études anciennes dans la grande ville, des bouquets d’amants italiens, arabes ou latins, embaumant les horizons lointains. Il était coloré, riche et immense. Le petit biquet aux boucles blondes, en voyant cela, n’a pu que se dire qu’il passerait sa vie couché sur l’herbe des jardins secrets.

Le jardin de ma tante était plus grand que les

Syndicat des chargées et chargés de cours de l'Université du Québec à Chicoutimi

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Chronique Les fées ont (encore) soif Éliminer la cellulite, perdre du poids, faire disparaitre les vergetures, supprimer l’appétit, effacer les rides, taille fine, thigh gap, épilation, épaules étroites… Être une femme, c’est être délicate, discrète et calme. Les « ne dit pas ça, cesse de crier, ce n’est pas ladylike » entendus durant la jeunesse se font remplacer par les « prends peu d’espace, fais-toi petite, efface-toi » d’une énième publicité. Ce n’est sans doute pas avec fierté que les militantes des premiers mouvements féministes observent notre génération ball gag.

Catherine Fortin Chroniqueuse

Pas TOUS les hommes! Et là, j’entends déjà les commentaires : oui, les féministes savent que tous les hommes ne sont pas des Marc Lépine ; mais le fait demeure que chaque femme, au cours de sa vie, a eu affaire à un acte de misogynie. Parce que le sexisme, qu’on décide de le pointer ou non, il est toujours là, il est encore présent – il a appris à se cacher un peu depuis les années 50 ; mais ce n’est pas parce qu’il se couvre maintenant de « C’est juste une blague! » ou de « Je ne suis pas sexiste, mais… » qu’il est moins vivant. Ça commence tranquillement, dès l’enfance, quand on entend que « ceux qui s’écœurent s’aiment! », que boys will be boys!, qu’on apprend tranquillement qu’il ne faut pas protester lorsqu’un garçon nous tire les cheveux ou qu’il regarde sous notre jupe dans la cours de récréation ; déjà, on apprend à la fille à ne pas résister, on fait savoir au garçon que ses actions se verront excusées. Le code vestimentaire, à l’école secondaire, est éloquent : « couvretoi, fillette, ton corps est intrinsè-

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quement sexuel et est la cause des agissements des hommes. » Des années plus tard, c’est sans surprise qu’elle se fera demander ce qu’elle portait, comment elle agissait ; parce que le consentement se mesure sur la longueur d’une robe, le nombre de verres pris ou le fait d’entrer dans une maison, apparemment.

MISANDRIE! Non. Non, aucune féministe qui se respecte ne déteste les hommes, même si l’exercice peut s’avérer difficile lorsqu’on se fait demander pour la centième fois : « L’égalité, est-ce que ça veut dire que je peux frapper les femmes? » La visée du mouvement est notamment de promouvoir les droits de la femme, tout en s’intéressant à d’autres problèmes sociaux comme l’accès à l’éducation, les rôles de genre ou les droits des minorités sexuelles et raciales – quiconque prononçant les mots « extermination complète des hommes » ne sera pas pris au sérieux. Au contraire, le soutien de tous est le bienvenue, peu importe le sexe de celui qui l’amène ; ce qui n’est pas apprécié – et avec raison, c’est de voir des hommes prendre le micro et venir expliquer aux femmes ce qui est sexiste et ce qui ne l’est pas – comme Steve Santagatia, il y a quelques mois, qui a généreusement enseigné aux femmes que le catcalling est un compliment, parce qu’il « n’y a rien qu’elles aiment plus que de se faire dire qu’elles sont jolies » –apparemment. Et non, le mouvement n’est pas centré sur l’homme blanc et hétérosexuel ; pour la même raison que donner un marchepied à deux personnes de grandeurs différentes ne les rend pas égales.

Le sexisme, de l’histoire ancienne? Incroyable, mais vrai : l’égalité des sexes n’a pas soudainement été atteinte par le droit de vote. Oui, j’ai donné mon avis aux dernières élections… où, du côté des représentants, mon sexe se trouvait dans une

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Photo : http://bit.ly/1zzgM79

La journée internationale pour les droits de la femme est maintenant célébrée mondialement, le 8 mars.

flamboyante minorité. Peutêtre parce que les femmes ne « s’intéressent pas à la politique » (ah bon?), comme clament certains – ou peut-être plus parce que, même lorsqu’elles sont dans des domaines plus intellectuels, elles se voient quand même réduites à leur physique. Je serais curieuse de savoir combien de gens peuvent parler de Manon Massé avec des propos qui vont au-delà de « celle qui a une moustache ». Le mouvement Women against feminism a maintenant des dizaines de milliers d’adeptes ; que l’on me trouve, parmi ceux-ci, un seul capable de m’expliquer raisonnablement comment une industrie peut fonctionner entièrement en profitant de l’insécurité des femmes ; pourquoi l’apparence féminine est dictée au point que les fonctions naturelles de leur corps sont cachées, épilées, mutilées ; pourquoi les femmes grosses doivent se contenter d’un « t’inquiètes, certains

hommes aiment les rondeurs » comme body positivism ; pourquoi l’industrie pornographique, ouvertement commandée par la violence envers les femmes, fait toujours partie, selon plusieurs, d’un développement sexuel normal ; pourquoi les femmes de couleur se voient fétichisées au point de n’être plus que des accessoires dans le background d’un vidéoclip  ; pourquoi des articles titrés « Comment faire une fellation inoubliable » se retrouve dans des tas de magazines, mais plusieurs confondent encore le méat urétral du vagin, ou débattent de l’éjaculation féminine et de l’orgasme chez la femme. Et alors là, je serai ouverte à considérer l’égalité des sexes en 2015. Et ça, je l’écris dans le confort nord-américain où j’ai pleinement le droit de ne serait-ce que m’exprimer  ; je l’écris en ayant conscience des privilèges que m’amène le fait d’être blanche, cisgenre et sans handicap  ; je l’écris en sachant pertinemment

que quand les femmes blanches se battaient pour sortir de leur cuisine, les femmes de couleur en étaient encore à se démener pour leur seule existence ; je l’écris en voyant des soi-disant féministes essayer de réduire la voix des femmes transgenres, ne voyant pas l’ironie dont elles font preuve en les réduisant à un organe sexuel. Pourtant, le mouvement ne pourrait que bénéficier de leur présence ; le féminisme regorge de Taylor Swift et d’Emma Watson – il est grand temps qu’on ne rencontre plus de Beyoncé, de Nicki Minaj, de Laverne Cox et d’Helen Keller, que celles-ci aient droit à la place qu’elles méritent ; parce que rien de bien remarquable ne sortira d’un white feminism, d’un mouvement qui, en plus d’ignorer les femmes de couleur, transgenres, handicapées et de minorités sexuelles ou romantiques, se met sur la défensive et se fait tout beau et délicat pour l’œil public ; il est grand temps, au contraire, qu’il se fasse aussi agressif et dérangeant que les inégalités qu’il tente de combattre.

Ressources

Institut de recherches et d’études féministes (UQAM) Revue FéminÉtudes (UQAM) Comité femmes! (UQAC) Université féministe d’été (UL)

Revue Recherches féministes (UL) Éditions du remue-ménage PDF-Québec ASSÉ Journal Le Griffonnier

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Vie étudiante Le WonderLAN, une activité pour tous les joueurs de jeux vidéo Avis à tous les gamers, cet article est pour vous. Au cas où vous ne le sauriez pas encore, il existe à l’Université du Québec à Chicoutimi une activité parfaite pour vous : le WonderLAN. Pour ceux qui ne savent pas ce que c’est, je vais vous l’expliquer.

Des prix de participation sont offerts et le grand gagnant du tournoi en mérite un également. En tout, les organisateurs du tournoi offrent pour plusieurs milliers de dollars en prix. Les jeux offerts sont League of Legends, Dota 2, Super Smash Bros : Project M, Counter Strike : Global Offensive et Hearthstone. En plus de ces jeux, les organisateurs de l’évènement ont décidé d’ajouter un tournoi de cartes Magic – The Gathering. Photo : offerte par M. Philippe Rhéaume, organisateur

Jessica Roy-Vachon Journaliste Le WonderLAN est une compétition amicale de jeux vidéo qui se déroule à l’UQAC en novembre. L’an passé, elle a eu lieu les 22 et 23 novembre ainsi que les 29 et 30 mars. Tout le monde peut y participer. Par contre, les jeunes de

L’équipe du LAN.

moins de 16 ans doivent avoir une autorisation parentale. Pour y aller, il suffit de s’inscrire en ligne au WonderLAN pour seulement 30 $. Un repas est également offert durant la journée et des boissons énergisantes sont offertes à tous les participants. Cependant, le nombre de places est limité.

Le WonderLAN est organisé par des étudiants en informatique ainsi qu’en conception de jeux vidéo, qui proposent aux gamers du Saguenay—Lac-Saint-Jean, mais également de Québec ou même de Montréal, de venir jouer seul ou en équipes, à plusieurs jeux en réseaux.

Comme l’évènement est de plus en plus populaire, les organisateurs aimeraient bien l’agrandir. En fait, l’activité qui existe depuis cinq ans s’appelait originalement Le LAN d’AEEI. Les organisateurs l’ont créé, car cela ne se faisait pas encore au Saguenay et ils l’ont réalisé comme euxmêmes auraient aimé qu’un LAN se déroule. Avec le temps,

les organisateurs ont voulu lui donner un nouveau nom et le LAN d’AEEI est devenu le WonderLAN. Cela fait maintenant un an que le nom a été changé. Selon l’un des organisateurs avec qui j’ai eu la chance de parler, ils aimeraient agrandir l’évènement dans le but d’avoir plus de participants, mais ils voudraient aussi avoir plus de commanditaires pour avoir encore plus de prix à offrir. Pour ceux et celles qui pourraient être intéressés par l’activité, vous pouvez aller visiter la page Facebook de l’évènement. Sachez qu’il est également possible d’y participer en tant que bénévole. Alors, si vous aimez les jeux vidéo, le WonderLan est une activité pour vous, qui vous permettra de gamer, mais également de rencontrer d’autres gamers. Sur ce, bonne game.

13e festival des étudiants en art de l’UQAC

PATCHWORK – L’expérience d’art et d’humanité à la fois Le Festival des finissants en arts de l’UQAC, treizième du nom, se présente cette année sous la couverture imagée d'un mot se proposant l'emblème d'une solide couture entre les genres et de la promesse de mariages aussi féconds qu'insoupçonnés.

visions du rapport au monde des différents êtres seront données à voir et confrontées au réel. Au contexte de l’art, certainement, mais plus largement aussi au contexte du regard externe bien souvent novice et tout aussi pertinent par son rapport au contexte social dont on ne s’échappe pas.

Camille Laurence Collaboratrice spéciale

Le mot patchwork résulte d'un effort. Un effort de langage, un effort de travail et d'apprentissage, un effort d'esthétique et d'authenticité, voire d'exhaustivité. Nous l'associons au fruit d'une multiplicité dont les éléments s'enrichissent les uns les autres en produisant le sens; hybride, déformé et transfiguré. Se rapportant tant aux médiums exploités qu'aux artistes exposant, l'idée touche aussi celle de la question de l'art lui-même. On peut penser l'interdisciplinarité de cette manière, dans l'optique où les différentes formes d'art peuvent parler de la même chose en n'uti-

Il s’agit d’une expérience littéralement, d’un laboratoire – du prétexte à créer une œuvre d’envergure et à l’exposer – et d’un aboutissement – le murissement du travail personnel que l’artiste fait sur soi et applique à son art. Une expérience de rencontre également : l’évènement propose au spectateur la visite de onze œuvres toutes plus différentes les unes que les autres habilement réunie en trois lieux, une découverte de l’art actuel et des imaginaires des artistes de la relève. Les

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lisant pas les mêmes moyens ou en utilisant un même concept sans lui faire dire la même chose. On peut penser l'art comme un espace s'auto-définissant ou les acteurs se proposent, par la création de nouvelles images, de contrebalancer en s'y liant l'effusion parfois écrasante d'images générées dans le tissu social. Soumettre une idée là où il semble exister une lacune est souvent l'une des préoccupations de celui qui s'efforce de construire un discours intelligible. Défiant les frontières et jouant avec elles, la ques-

tion de la place de l'artiste dans la réalisation de son œuvre se pose. Exécutant de ses propres images, le « créateur » passe en alternance de l'état d'artiste à celui d'artisan. Confection soignée de l'artifice, construction méthodique de la pensée; le geste posé, quel qu'il soit, est porteur de la valeur ajoutée donnée au matériau. Et en cela, l'art rejoint la vie, s'y greffe ou refuse de s'en défaire. C’est ce que nous vous invitons à voir, à partir du vernissage qui se tiendra à

la galerie L’œuvre de l’autre de l’UQAC (555, boulevard de l'Université) le mercredi 18 février prochain à 17 h et qui se continuera au Centre des Arts et de la Culture (200, rue de l'Hôtel de Ville) à 18 h 30 (un transport gratuit sera disponible afin de faciliter le passage entre les deux lieux d’exposition) pour se terminer à l’Atrium (150, rue Racine E) à partir de 19 h 15. Arts visuels, arts numériques, cinéma, théâtre et performances seront au rendez-vous!

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Esprit entrepreneurial DAMN, je suis chanceux

Photos : Jérémie Legault

Voici que je me suis assise à la table avec Jean-Sébastien Gauthier, un génial entrepreneur, pour discuter de sa nouvelle sauce épicée DAMN. Étant donné qu’il n’avait jamais fabriqué de sauce et qu’il n’avait aucune expérience préalable en cuisine, c’était incroyable d’écouter son histoire. Jessica Danielle Bennett Journaliste Jean-Sébastien a grandi à Sherbrooke et à Montréal. Mais, depuis l’école secondaire, il habite à Chicoutimi. C’est un homme de plusieurs talents; il a fait ses études en géologie à l’UQAC, il joue de la steele guitare dans deux groupes de musique différents et il fabrique sa sauce extraordinaire que l'on connait déjà. Sa vie, sans doute, bouge beaucoup. Il a voyagé au Tennessee et en Louisiane où il a découvert les sauces fortes et épicées. Et quand il est revenu chez lui, au Québec, il a commencé à fabriquer luimême sa propre sauce épicée. Après quelques essais, il ne pouvait plus s’arrêter de la produire. Ses amis ont tout de suite aimé sa recette, et ils en redemandent depuis ce moment. Il a donc décidé d’appeler sa sauce DAMN en hommage à son groupe de musique Damn the Luck.

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Seulement une année a passé depuis le début de sa compagnie DAMN. L’année passée, il travaillait dans une mine, mais malheureusement il a perdu son emploi. Il a reçu une prime en argent qu’il a utilisée pour commercialiser son produit. Il est propriétaire unique de son entreprise bien que ça demande beaucoup de temps. Il y investit, chaque semaine, environ 70 heures, mais il préfère son horaire plutôt que d’avoir un patron. Il s’occupe du tout : la paperasse, la cuisine et la promotion. Il organise des évènements où les gens peuvent gouter sa sauce, comme des kiosques de dégustation dans divers festivals.

de partout au Québec, mais il a commencé par le SaguenayLac-Saint-Jean. Le lancement de DAMN a eu lieu au Bar à Pitons à Chicoutimi, avec son groupe Western Stars. C’était une soirée mémorable avec une bonne musique, une bonne sauce et de la bonne compagnie. Depuis, il travaille fort et m'avoue que sa sauce pourrait aller loin, que c’est juste le début. Pour l’instant, il va garder sa compagnie à l’intérieur du Québec, mais dans le futur, il veut développer DAMN partout au Canada et plus tard, dans l’ouest des États-Unis. Il a toujours été un admirateur de sauce épicée et ce n’était qu’une question de temps avant qu’il ne la fabrique lui-même. Il m’a dit qu’il en met dans tous ses repas, même dans ses crêpes, au déjeuner! Si voulez vous procurer rapidement la sauce DAMN,

vous pouvez vous approvisionner au Café Cambio, au Marché Centre-Ville, au Corneau Cantin ou dans les Boucheries Gastronomes de la région du Saguenay-LacSaint-Jean. Par contre, si vous préférez magasiner en ligne, ça marche aussi! Vous pouvez suivre la page Facebook DAMN, y trouver comment commander en ligne et trouver plusieurs autres informations utiles. Par exemple, il y publie régulièrement des informations au sujet de ses évènements DAMN. Quand on est entrepreneur, il y a toujours des hauts et des bas. Il est un entrepreneur de notre région et nous sommes très fiers de lui. Il a commencé en bas de l'échelle, mais vous allez voir : il va monter rapidement et avec succès à cause de son éthique de travail, sa seule concentration pour DAMN

et sa capacité à se faire de bons contacts et de bons partenaires d’affaires. Les plus importants conseils qu’il m’a dit étaient ceux-ci : « Il faut que vous ayez de bonnes relations avec votre clientèle et de bons contacts, mais surtout restez concentré sur les objectifs de votre compagnie. L’argent va venir plus tard. » Il a trouvé plusieurs mentors en mettant sa compagnie sur pieds et ils l’ont beaucoup aidé. De plus, il a établi une liaison avec plusieurs microbrasseries pour obtenir des conseils parce que la bière se mélange bien avec la nourriture. Alors, pour les futurs entrepreneurs, trouvez votre recette gagnante afin de réussir. Jean-Sébastien a mélangé sa musique et sa sauce et ça lui a amené une clientèle fidèle, mais trouvez votre propre mixte!

Maintenant, il essaie d’associer sa sauce avec ses chansons. Son groupe Western Stars de Chicoutimi en possède une qui mentionne la sauce DAMN. C’est une technique géniale de marketing que d’associer une chanson avec son produit. De cette façon, il peut cibler un public bien précis. Cette technique fonctionne bien parce qu’il est dans deux groupes de musique différents : l’un à Chicoutimi et l’autre à Québec. De cette façon, il double sa clientèle. En ce moment, sa clientèle pour sa sauce épicée est

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Voyage L'art de se perdre Qu'on se le dise tout de suite, je ne suis pas en train de m’avouer un sens de l'orientation douteux dans les pages du Griffonier – je sais lire une carte, et je me rappelle même où la voiture est stationnée après une journée de magasinage à Québec. Non, je parle plutôt du choix de se perdre, surtout pour ceux et celles à qui ça n'arrive jamais.

Pourquoi faire le choix conscient de se perdre? La hippie en moi vous dirait que c’est pour mieux apprécier un endroit, ou encore les gens qui y gravitent; mon côté rationnel vous dirait que c’est pour apprendre à mieux vous connaitre et à tester vos limites lorsque vous êtes plongé dans l'inconnu. Se perdre dans une ville, c'est en effet vous en remettre aux inconnus, à leurs directions, à leurs explications et à leurs expériences. C'est aller à la rencontre de gens à qui vous n'auriez normalement pas porté attention; c'est être pleinement conscient de son environnement immédiat, sans avoir le regard porté sur son écran de cellulaire. La première fois que j'ai « planifié » me perdre, c'était lors de ma première visite à Toronto. J'ai dit au revoir à mes covoitureurs en banlieue de la

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La vie fait bien les choses; se perdre, c'est le réaliser quand on se retrouve. C'est aussi ressentir un soulagement immense quand on peut enfin se délester de son bagage, pour mieux repartir explorer les alentours!

Photo : Marilou LeBel-Dupuis

Marilou LeBel-Dupuis Journaliste Se perdre; nous redoutons tous un peu ce moment. Personne aime ne pas savoir son chemin, autant dans la vie que dans une ville. Pourtant, qu'y a-til de mal à cela? Dans un monde où le temps nous est sans cesse rappelé, plusieurs diront qu'ils n'ont, justement, pas le temps de le perdre. À cette logique, je répondrais que les plus belles découvertes sont faites aux hasards des détours, quand le temps n'est même pas une considération.

ville, avec comme but de me trouver un endroit où dormir pour la nuit, cinquante dollars en poche et aucune idée d'où étaient les artères principales de la ville. Après avoir demandé à deux ou trois personnes différentes où était le métro le plus proche, j'ai finalement réussi à atteindre les tunnels. Ne sachant pas où débarquer, j'ai observé les gens; quand un nombre plus grand est sorti du train, je les ai suivis. Désorientée, en pleine rue, j'ai arbitrairement choisi une direction et j’ai commencé à marcher. Je ne mentirai pas, c'est une expérience quelque peu stressante, mais en même temps, si stimulante, un peu comme une chasse au trésor. J'étais à la recherche d'indices : une rue à l'allure plus bohème; des bars de hipsters; des adultes ployant sous le poids de leur sac à dos... Je m'en remettais beaucoup au hasard, et comme de fait, je suis tombée sur une auberge jeunesse.

bée par hasard sur l'endroit où les Tchèques venaient défouler leurs frustrations face au régime communiste dans les années 80, endroit qui s'est transformé, au fil du temps, en un mur de propos peace & love. Bien sûr, je n'avais pas

ces informations quand je me suis perdue devant, et quand j'ai su ce qu'il représentait, j'ai voulu y retourner. Ironiquement, ça m'a pris beaucoup plus de temps l'atteindre cette fois-là que quand je ne le cherchais pas.

Tout ça pour vous dire : allez donc vous perdre quelque part! Laissez-vous surprendre par les gens, et par vous-même. Donnez-vous le temps de ne pas considérer les minutes qui passent. Partez explorer, rêver et découvrir; la vie est belle!

Explorer l'inexploré Une autre fois, Prague; j'erre tranquillement dans la vieille ville. Je me perdais alors que mes affaires m'attendaient tranquillement chez un couple de Couchsurfers. On peut dire que c'est une autre manière de se perdre, quand on n’a nullement besoin d'aller quelque part, mais seulement d'explorer. La vieille capitale de la République tchèque suinte l'histoire, tant elle est belle. On a l'impression de piétiner quelque chose d'historique en mettant les pieds sur le moindre pavé (lire : partout). Quelle ne fut pas ma surprise quand, après avoir emprunté un dédale de rues sinueuses, je suis tombée sur un mur entièrement couvert de graffitis, contrastant nettement avec l'historicité ambiante. La face de John Lennon en grand, des paroles de chansons, des signes de paix partout, dans toutes les couleurs et même un gars qui joue à la guitare... du John Lennon! J'étais tom-

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La page étudiante

Du 16 au 19 mars

Période de remise de candidature :

10 février au 10 mars

Si vous êtes intéressé à présenter votre candidature, que ce soit au comité exécutif ou au conseil d’administration, c’est désormais le moment de le faire. Pour cela vous devez compléter un formulaire de candidature que vous pouvez venir chercher aux bureaux du MAGE-UQAC. Afin d’être éligible, il vous faut recueillir 35 signatures de membres du MAGE-UQAC, représentant 10 associations étudiantes reconnues. De plus, vous devez obtenir une lettre d’appui de votre association ou une lettre d’appui d’au moins deux autres associations différentes reconnues par le MAGE-UQAC, ainsi qu’écrire une lettre de candidature (maximum 500 mots) indiquant les raisons de votre candidature, votre vision de l’association, etc.

Débat des candidats :

23 mars dès 11 h 30 au centre social

Afin d'en apprendre davantage sur les différents candidats et leur poser toutes les questions nécessaires afin de guider votre vote, ne manquez pas notre dîner débat qui aura lieu le 23 mars dès 11 h 30 au centre social

Période de vote :

25 au 30 mars dans vos courriels UQAC

Comme son nom l’indique, il s’agit du moment où l’ensemble de la communauté est appelé à user de son droit de vote afin d’élire les candidats aux différents postes à pourvoir. Le vote se fera de façon électronique, via le courriel @UQAC et il y aura également des escouades iPad présentes sur le campus afin de faciliter le vote.

Assemblée générale d’élections :

1 avril dès 11 h 30

Soyez nombreux lors de l’assemblée générale pour connaître les résultats des élections! L’endroit sera annoncé sur la page facebook du MAGE-UQAC.

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Culture Sculpture sur neige Du 5 au 15 février dernier se tenait l’édition 2015 de Saguenay en Neige. Parmi les nombreuses activités proposées à la population, on y retrouvait le bien connu concours de sculpture sur neige. Le Griffonnier s’est entretenu avec Karen Blackburn, qui a remporté les honneurs dans la catégorie professionnelle avec une première place, aux côtés de ses coéquipiers, Louis-Gabriel Jean et Yves Blackburn. Marie-Ève Girard Journaliste

G. : Combien d’heures de travail cela a-t-il demandé à vous et à vos coéquipiers, Louis-Gabriel et Yves? K. B. : Nous avons travaillé 33 heures chacun. Nous avions du jeudi soir 19 heures au dimanche à midi. G. : Qu’est-ce qui vous passionne dans la sculpture sur neige, qui est somme toute un art assez éphémère? K. B. : Dans mon cas, c’est une fierté et une satisfaction personnelle. On aime le résultat, qui est impressionnant. On ne fait pas vraiment de sport d’hiver, donc Saguenay en neige nous fait apprécier cette longue saison. Nous espérons transmettre un jour cette passion à nos deux enfants.

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Photo : courtoisie

Griffonnier : D’où provient le concept de votre sculpture qui s’intitule « Diable laissez-moi sortir »? Karen Blackburn : Chaque année, nous essayons de trouver un objet que tout le monde connait et on le sculpte en format géant. On aime bien attirer le regard des enfants! Voici le texte descriptif que nous avions remis avec notre croquis : « Notre sculpture représente un diable en boite. Par définition, un diable en boite est un jouet qui consiste en une boite mécanisée qui s'ouvre toute seule (souvent après avoir joué de la musique) pour qu'en jaillisse une figure humanoïde (le plus souvent, un diable ou un clown), censée effrayer la personne qui se trouve devant. Le mur contenant un point d’exclamation représente la surprise qu’a la personne qui tourne la manivelle lorsque le clown sort de la boite. »

G. : C’est la troisième année que vous participez au concours dans la catégorie professionnelle. Comment cela s’était-il déroulé les autres années? Étiez-vous surpris de remporter la première place en cette édition 2015? K. B. : Nous avons participé au concours amateur sept fois : nous avons remporté deux fois la première place, une fois la deuxième place et deux fois la troisième place. À notre première participation professionnelle, nous sommes arrivés troisième à notre plus grand étonnement. L’an passé, nous n’avons pas gagné et nous ne connaissons pas notre position. Cette année, nous aimions beaucoup notre concept, donc c’était vraiment animant. Plus la fin de semaine avançait, plus nous nous disions qu’il serait possible d’arriver dans les cinq premiers. Une fois la sculpture terminée, il était possible d’espérer arriver dans les trois premiers. Mais quelle surprise d’arriver les premiers! Nous étions très fiers de ce que nous avons accompli. Dire qu’il y a quelques années, nous étions impressionnés devant les œuvres des professionnels et maintenant, nous sommes des leurs. Les résultats sont dévoilés à un gala le dimanche soir, accompagné d’un buffet et de la remise des prix. G. : Quels sont les prix qui vous ont été octroyés? K. B. : Nous avons remporté un montant de 1 800 $, une médaille par personne et une œuvre (un trophée) chacun de Giuseppe Benedetto de la verrerie d’art Touverre. G. : Comptez-vous participer à nouveau l’an prochain? Si oui, avez-vous déjà une idée de votre prochain concept? K. B. : Oui, nous allons participer de nouveau l’an prochain. Il nous faudra probablement trouver un nouveau sculpteur puisque c’était la dernière année de mon père, Yves Blackburn. Habituellement nous trouvons les idées à la dernière minute, mais cette fois-ci nous avons déjà notre concept et les plans sont déjà avancés, mais c’est top secret!

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Desjardins, fier partenaire des Jeux du Génie 2015 Stéphanie Desbiens remporte un certificat voyage de 1000 $ Desjardins est fier de remettre un certificat voyage de 1000 $ à Stéphanie Desbiens, membre de la Caisse Desjardins de Jonquière et étudiante en génie à l’UQAC. Mme Desbiens a remporté ce prix lors des Jeux de Génie 2015 qui se déroulaient du 3 au 7 janvier dernier. Le chèque a été remis par Annick Lafontaine, conseillère en développement des affaires chez Desjardins.

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Le coin des artistes Le culte de nos idoles

Les 24 h de la BD est un évènement né en 2007, lors du 34e Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême, repris par la suite par de nombreux regroupements indépendants, notamment en France. Dans mon ancienne université française, j'ai eu l'occasion d'y participer à trois reprises, et c'est ce qui m'a donné le gout de l'instaurer chez vous. Chloé Merola Collaboration spéciale Pendant 24 h, on se regroupe dans une salle, avec son matériel. Et au top départ, on nous donne un ou plusieurs thèmes avec, généralement, une contrainte facultative (ceux qui aiment les challenges ont coutume d'aborder les deux thèmes et la contrainte en même temps), et là on est partis pour 24 h de dessin, 24 planches incluant la première de couverture et la quatrième, votre fatigue, vos rires et vos idées les plus farfelues. C'est un regroupement qui a pour but de vivre une expérience performative ensemble, dans la joie et la bonne humeur et le plaisir de voir qu'on peut se dépasser. Les 24 h de la BD à Chicoutimi ont eu lieu dans la salle de dessin les 14 et 15 novembre derniers avec les thèmes Le culte des idoles et Par la fenêtre... Il y a eu peu de participants, mais de belles planches! L'artiste de la bande dessinée est Sophie Bertrand.

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Le coin des écrivains La marcheuse Fin novembre. Même si elle n’est pas officiellement commencée, l’hiver cogne aux portes de la cité. Les premières neiges sont déjà tombées. Des monticules à l’état embryonnaire se sont formés, entrecoupés de petits ruisseaux qui coulent langoureusement vers les égouts. Quelques vestiges persistent au cœur des sentiers qui bordent la lisière de la forêt ; il y en a suffisamment pour qu’une personne laisse des traces derrière elle. Une jeune femme marche dans un sentier qui semble ne mener nulle part. Frédérick Beaudry-Grenier Raconteur « J’emprunte le même chemin tous les jours, à un point tel qu’il fait partie de mon quotidien… » « …comme si tu revenais inlassablement au cœur de la même journée… »

Des flocons fondent sur son nez, dans ses cheveux… et sur sa langue qu’elle a sortie brièvement, afin de gouter la tiédeur de cette neige qui tombe du ciel. « Minuscules fragments de vie… qui s’éteignent trop rapidement… J’aime quand les flocons me touchent du bout de leurs doigts… Elle est toujours immaculée, cette neige… » « Elle est toujours blanche, cette neige… Comme si tu étais la seule à emprunter ce sentier… » Elle est entourée par des arbres, qui ressemblent davantage à des cadavres, et qui semblent menacer la jeune femme de leurs branches maigres et dépourvues d’empathie. « Ma vie est comme ce

chemin ; une nuance qui joue entre le noir, le blanc et le gris… » « Ta vie au cœur de ce sentier est une absence de couleurs… comme le noir… « Ma vie est terne comme le gris, autrement dit… » Elle aimerait que son existence frôle le blanc éclatant d’une lumière éblouissante. Ainsi, elle pourrait voir toutes les couleurs inimaginables réunies dans un même rayon. « Pour une fois dans ma vie, je voudrais que la routine cesse de m’amener vers

l’absence de luminosité. » « Il est temps de faire taire tes réflexions, pauvre enfant. Entends les cris de rage de cette tempête qui revient te voir… Comme hier… et avant-hier… et la semaine dernière… Encore et toujours… » Cette séquence se répète continuellement. Elle se promène toujours dans le même secteur, le même jour à la même période de l’année. Presque rien ne change mis à part peut-être ses réflexions, qui sont ponctuées par des images aléatoires et indistinctes. Elle se rappelle parfois, de façon très vague,

Seriez-vous prêts à être condamné à l’éternelle damnation pour un panini jambon/dinde/ salami et sauce thaï de la cafétéria de l’université?

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Elle déambule au cœur d’un mois de novembre qui refuse de mourir, et d’un hiver qui ne viendra jamais. Prisonnière d’une boucle temporelle, elle ne fait que répéter les mêmes gestes… encore… et encore… et pour toujours.

Au début de la semaine passée, un employé de la cafétéria s’est malencontreusement retrouvé au troisième cercle de l’enfer lors de son quart de travail. Absent durant les jours qui suivirent, on le retrouva finalement au coin d’un réfrigérateur, le visage portant

les traces de son périple. Ses collègues, à qui l’on a recommandé de s’armer de crucifix et d’eau bénite sous leurs tabliers, sont évidemment sous le choc; le seul commentaire obtenu fut un « Plait-il? » sur un ton craintif, hésitant. Pour la sandwicherie, c’est l’occasion parfaite pour un nouveau slogan. Bon en diable? Diablement délicieux? Les paris sont ouverts!

Photo : http://bit.ly/1ywz0G9 et http://bit.ly/1F5GqbG

Photo : http://bit.ly/1zThIIe

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« …qui t’appartiennent depuis l’époque où tu vivais de l’autre côté de la conscience humaine… et qui ne t’ont jamais abandonné depuis que tu as immigré ici… »

Ce texte pourrait contenir des nouvelles provenant d’un univers complètement parallèle…

Catherine Fortin Raconteuse

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« Ce ne sont que des fragments de souvenirs… »

« Grillé au four? » C’est la question qui se pose maintenant que le four de la sandwicherie s’est avéré être alimenté par les flammes de l’enfer.

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des parcelles de son existence de l’autre côté.

Coïncidence? À la lumière des évènements, le doute est légitime. Journal Le Griffonnier

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Culture ZV13 Saint-Valentin

Marilou LeBel-Dupuis Journaliste L'expérience ZV13 diffère à toutes les éditions : lieu, scénario, règles, zombies et armes sont appelés à changer d'une fois à l'autre. Voici donc les points forts – et un peu moins forts – de cette douzième édition, qui avait lieu le 13 février dernier au Séminaire MarieReine-du-Clergé, à Métabetchouan—Lac-à-la-Croix.

L'introduction au jeu Il faut dire qu'en partant, un ZV13 à la veille de la SaintValentin était une occasion en or pour organiser le parfait scénario romantique tournant rapidement en cauchemar. Nous avons été servis de ce côté : après une demi-heure rapidement passée dans une chapelle à écouter attentivement les règles pour le déroulement de la nuit, nous entendons soudainement la marche nuptiale. Devant nos yeux, des acteurs jouent une scène qui n'est pas sans rappeler le mariage de Beatrix Kiddo dans le film Kill Bill. La cérémonie commence à peine qu'un

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Photo : MAGE-UQAC

Déjà en partant, j'ai toujours aimé les zombies. Le plus sérieusement du monde, mon frère et moi avons déjà considéré notre plan en cas d'apocalypse zombie – plan qui consistait en moi qui me barricadais en attendant qu'il vienne me chercher, armé de sa plus fine sélection d'outils forestiers. Je n'ai jamais cru en mes chances de m'en sortir seule en fait. Quand le MAGE-UQAC s'est associé avec la compagnie Adrénaline 24 pour offrir aux étudiants de l'UQAC l'occasion de participer au ZV13 (Zombies Vendredi 13), je n'ai pas hésité avant de m'inscrire, tout comme les 90 autres étudiants désirant tester leurs capacités de survie dans un monde peuplé de prédateurs sanguinaires.

joyeux groupe de tireurs fous entre par la porte arrière, ayant à sa tête l'ex-copain de la mariée. Sans surprise, il tue les mariés. La comparaison s'arrête là, puisqu'un genre de sorcière décide de les ressusciter, version zombie bien sûr. Le scénario dérape un peu dans toutes les directions à partir de ce moment : en plus des zombies, de la sorcière et des tireurs fous, on rajoute à cela des docteurs et une agence gouvernementale qui empêchera tout survivant de sortir via les zones d'évacuation, à moins d'avoir un antidote à l'infestation. Les tireurs nous enjoignant de fuir à ce moment sans quoi ils nous tueraient, la panique s'empare de l'audience et nous fuyons pour nous perdre dans les couloirs du séminaire. Les joueurs, en plus de fuir tireurs et zombies, devaient mettre la main sur un paquet d’articles pour pouvoir se munir d'un antidote. Dans un premier temps, c'est la panique collective dès qu'on voit un tireur, si bien que nous oublions bien vite qu'il s'agissait d'une simulation d'attaque de zombies au départ. Les accessoires sont rapidement trouvés, laissant une grande partie des joueurs étourdis, ne sachant trop quoi faire – sans surprise, j'étais dans ce groupe. J'erre pendant une heure avec d'autres personnes dans mon cas, les plus chanceux essayant d'échanger leurs items pour parvenir à l'élaboration

d'antidotes. Ceux-ci étaient plus que disposés à s'aider entre eux, mais n'étaient pas vraiment intéressés par le sort de ceux qui n'avaient rien à offrir. D'après les informations sporadiques que j'ai glanées à droite et à gauche, pour pouvoir parvenir à créer l'antidote, il fallait trouver des seringues, une centrifugeuse, une prise électrique, le docteur fou, le protéger, attendre cinq minutes, recevoir son groupe sanguin, trouver des médicaments et espérer que leurs combinaisons créent le vaccin correspondant à votre groupe sanguin, trouver un caisson stérile, retrouver le docteur, attendre son antidote, puis se diriger vers une zone d'évacuation, le tout, en ne perdant pas la vie, et ce, dans un temps délimité... Vous avez dit compliqué? Certains joueurs ont pourtant réussi l'exploit!

Comment j’ai vécu la fin du monde La nuit avance, amenant avec elle ses désillusions. Les probabilités pour moi de m'en sortir étaient très minces, n'ayant rien trouvé. De plus, les zombies commencent à apparaitre de plus en plus rapidement, et vers minuit, ils commencent à devenir une menace plus sérieuse, changeant la donne du jeu, car les tireurs ne sont plus les ennemis à combattre. Plusieurs parlent de suicide à peu près en même temps : se laisser mourir pour pouvoir passer à la salle de

maquillage, et ainsi devenir le prédateur et non plus la proie. Vers minuit et demi, je marche tranquillement, attendant patiemment de perdre mes quatre fanions, signifiant ma mort. Alors que l'instant de grâce semble venir à moi quand un zombie s'empare de ma dernière vie, je m'allonge sur le sol, attendant les 13 secondes réglementaires avant d'être morte. Seulement un joueur décide de me sauver en me faisant don de l'une des siennes, malgré mon souhait répété que l'on me laisse mourir. La mort ne venant pas à moi, je triche un peu et arrache moi-même mon ultime fanion alors que je suis dans la chapelle, me laissant bercer par les sons mélancoliques de l'orgue joué par un joueur tout aussi blasé. Vous avez dit sortie dramatique?

tains zombies ont même pu avoir des pouvoirs spéciaux, leur permettant de courir, d'être insensibles aux armes ou encore de passer les barricades, rendant l'expérience zombie encore plus intéressante. Bref, avoir su, je pense que je me serais suicidée avant pour pouvoir en profiter moi aussi.

Les deux heures suivantes seront les plus amusantes de mon expérience ZV13 : après le maquillage, je commence à errer à la recherche de survivants. Je grogne, j'émets des sons gutturaux; je boite et me traine. Dans des mouvements lents et décousus, j'essaie d'agripper les fanions des joueurs restants, et j'apprécie voir la panique dans leurs yeux lorsqu'ils sont coincés en souricière, et leurs tentatives pour nous contourner. J'aime encore plus tomber sur ceux que je connaissais, qui réalisent avec horreur que je me suis transformée, alors que je fais de mon mieux pour lâcher des cris inhumains lorsque je ne parviens pas à les tuer. Cer-

Le bilan?

Les zombies gagnent La soirée a pris fin alors qu'il ne reste plus qu'une dizaine de survivants, aux alentours de 2 h du matin, et que les zombies ont créé une brèche pour pouvoir conquérir le monde. Ces quelques joueurs ont tous hautement apprécié leur expérience ZV13, fiers qu'ils étaient d'avoir survécu aussi longtemps.

Au final, le concept est hautement intéressant. Je crois pouvoir m'aventurer à dire que la partie zombie a été la plus amusante pour la majorité des joueurs, ou du moins cette fois-ci étant donné que le scénario était particulièrement difficile. Les acteurs ont rendu la soirée mémorable, et les joueurs aussi, bien campés dans leurs rôles de morts-vivants. Je ne suis pas certaine que j'aurais payé les quelque 50 $ normalement exigés à la porte pour participer au ZV13, mais les 17 $ du MAGEUQAC valaient définitivement la peine. À faire au moins une fois dans sa vie!

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PORTRAIT

D’UN ÉTUDIANT

imi t u o c i h C à u Québec 7

d Université

ME

PROGRAM

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ard ium s s a r B s i n l’alumin Jean-De génierie de n in calauréat e rie c a b u d é génie Diplôm îtrise en in et de la ma

génierie in n e t a r o t u doc Étudiant a S

UPÉRIEUR

CYCLES S

Pourquoi avoir choisi de poursuivre des études de cycles supérieurs?

Quels sont vos projets en cours?

J’ai toujours été passionné par les sciences, les découvertes et les expériences. Je suis un type de personne qui adore travailler, qui adore chercher les réponses et qui pense beaucoup. Dès le début de mes études universitaires, je savais que je voulais faire des études aux cycles supérieurs. Après mon baccalauréat en ingénierie, j’ai travaillé à titre d’assistant de recherche au Laboratoire international des matériaux antigivre (LIMA). J’ai eu la chance de travailler, avec l’équipe de chercheurs, sur différents projets traitant des effets et des risques du givre atmosphérique. L’expérience acquise au LIMA m’a permis de savoir et de confirmer que je voulais travailler en recherche et développement, donc qu’une maitrise, et même qu’un doctorat, étaient faits pour moi.

programmes.uqac.ca

COLLATION DES

Je poursuis actuellement mon doctorat en ingénierie au sein du LIMA. Mon sujet de recherche est le développement de nouveaux matériaux nanostructurés pour la protection des surfaces des métaux en milieu marin. Je suis actuellement en rédaction d’articles scientifiques couvrant le sujet de ma thèse. Je prévois terminer à la fin de 2015. Je suis assistant de recherche au LIMA pour certains projets. J’agis aussi comme chargé de cours et comme chargé de travaux dirigés pour différents cours de premier cycle en ingénierie. Finalement, je suis papa à temps plein de deux petites filles de 2 et 3 ans.

Quels sont vos objectifs professionnels? Au terme de mon doctorat, j’espère travailler à titre de professionnel de recherche ou d’étudiant postdoctoral dans un milieu universitaire, et ce, pour continuer à prendre de l’expérience et pour pouvoir participer à différentes conférences. Enfin, j’aimerais devenir professeur en ingénierie et pouvoir, à mon tour, transmettre mes connaissances.

facebook.com/futurs.etudiants.uqac twitter.com/futursetudiants

Confirmez votre présence avant le 20 mars 2015

uqac.ca/collationdesgrades No

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Sport Profil d’athlète

Philippe Ouellet, médaillé argent au championnat provincial de natation universitaire

Photo: Photosaglac.com

Le 6, 7 et 8 février dernier, se déroulait à l’Université de Montréal le championnat provincial de natation universitaire. C’est donc ce 8 février que Philippe Ouellet, étudiant de l’Université du Québec à Chicoutimi, est reparti avec la médaille d’argent au 200 m dos, avec un temps de 2 minutes et 6 secondes, battant à la fois son propre record personnel. Il est également fier de ses deux quatrièmes places : la première au 50 m dos et la seconde au 100 m dos. Emmanuelle Melançon Journaliste

Philippe Ouellet, étudiant-athlète de l'UQAC

Philippe Ouellet étudie en physiothérapie depuis deux ans et est un athlète des INUK depuis maintenant

deux saisons consécutives. Mais, cela fait déjà onze ans qu’il pratique la natation, plus exactement depuis l’âge de ses dix ans. Parce qu’il aimait énormément jouer dans l’eau, il s’est fait orienter vers ce sport où il a pu développer son plein potentiel. Dans le cadre de ce championnat, il a été supporté par Nicholas Bussières, son entraineur de longue date, qui est professeur d’éducation physique à l’UQAC, mais également par son préparateur physique, dont il a voulu nous glisser quelques mots : « Je veux remercier mon préparateur physique Nicolas LandryBergeron. […] Il m’a permis de travailler différents objectifs conjoints à ma disci-

pline principale et d’améliorer ma condition physique. » Philippe Ouellet nous partage aussi que pour gagner une médaille à ce niveau, il faut être dans les 100 meilleurs au pays, toutes catégories confondues. Somme toute, nous lui avons demandé s’il reviendrait en force l’année prochaine au championnat provincial de natation universitaire, qui se déroule chaque année au mois de février, mais il nous a avoué être encore indécis, puisqu’il désire se dévouer davantage à ses études. Par contre, cet été, plus précisément en août 2015, il participera au prochain Championnat du monde de natation des Sourds qui se déroulera au Texas. Gageons qu’il repartira avec une médaille!

Les joies de l’hiver! Nous sommes dans une période de l’année où les courtes journées, le froid et même la magnifique neige nous font perdre patience. Nous avons l’impression que l’hiver s’éternise et pensons même déménager dans le sud, ou tout au moins, y déposer nos bagages pour une semaine. Nous avons un conseil pour vous, peu importe votre âge : allez jouer dehors!

Emmanuelle Melançon Journaliste L’air, le soleil et les activités physiques aideraient à contrer votre dépression hivernale. Il est prouvé scientifiquement que la luminothérapie et les activités physiques jouent de façon positive sur le moral. Et changer d’air, ça nous fait également du bien!

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Faire des bonshommes de neige, des forts ou même des guerres de boules de neige, ça n’a pas de prix. Pour vrai, ça ne coute rien! Mais si vous avez un peu plus de budget, vous pouvez vêtir des patins, une planche à neige, des skis ou des raquettes. Il y a de quoi trouver chaussure à son pied! Nous avons de belles pistes au Saguenay–Lac-Saint-Jean; pourquoi ne pas les explorer? Aussi, il y a cette nouvelle application que l’on peut télécharger sur son cellulaire afin de pouvoir vanter son trajet de raquette à tous ses amis Facebook – plusieurs se reconnaitront. C’est donc, en plus, une opportunité d’être à la mode. En conclusion, soyez de grands enfants et allez passer du temps à l’extérieur! Et si quelqu’un vous interroge du pourquoi du bonhomme de neige dans votre cour, vous leur direz le plus simplement du monde que ça vous fait du bien! Jeudi 19 février 2015

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