Griffonnier113 29aout2016

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No 113 - Lundi 29 aout 2016

Biere brassee sur place

4 a` 7

3000 exemplaires - gratuit

517, rue Racine Est, Chicoutimi 418-545-7272 Près du Cégep et de l’Université

ceuc.ca Improvisation tous les mercredis

Internet sans fil sur place

Photo : Guylain Doyle

Spécial Rentrée 2016 pages 3 à 6 pages 8-9


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CEUC

Lundi 29 aout 2016 No 113 Journal Le Griffonnier

Du nouveau à la rédaction!

Noémie Simard Rédactrice en chef Bonjour chers étudiant.e.s, cette année, il y a du nouveau à la rédaction! En effet, après

avoir dirigé maintes parutions du journal Le Griffonnier – et ce, d’une main de maitre –, Ann-Élisabeth Pilote a décidé de quitter son poste de rédactrice en chef. Ainsi, elle me passe le flambeau, et je la remercie de me faire confiance. D’ailleurs, je crois parler au nom de toute l’équipe en la remerciant pour tout le bon travail qu’elle a effectué au sein de l’équipe du journal. Pour ma part, je

suivrai son exemple dans le but d’offrir aux étudiant.e.s de l’UQAC un journal universitaire d’une grande qualité et d’une grande diversité. Actualité, chroniques, culture, poésie, critiques de films, etc. : tous les ingrédients pouvant vous captiver seront au rendez-vous. Le plus avantageux dans tout ça? Non seulement le journal est et restera gratuit, mais il est écrit par des gens vivant la même réalité

que vous, soit la vie universitaire à l’UQAC. Toutes les raisons sont donc bonnes pour vous en procurer un exemplaire chaque mois! Également, j’ajoute que si, au fil du temps, il vous prenait l’envie de participer au contenu du Griffonnier et de vous joindre à notre équipe de journalistes formidables – ce qui ne m’étonnerait point –, vous pouvez toujours envoyer un courriel à l’adresse

redactionceuc@uqac.ca et je vous répondrai dans les plus brefs délais. Pas de jaloux, nous acceptons tout le monde! J’en profite aussi pour souhaiter la bienvenue à tous les nouveaux étudiant.e.s, ainsi que pour souhaiter une bonne rentrée à tout le monde! Au plaisir de travailler pour vous (et peut-être avec vous)! Noémie Simard

L'équipe de CEUC : Henri Girard (responsable administratif), Noémie Simard (rédactrice en chef du journal Le Griffonnier), Alexandre Girard (graphiste) et Vincent Côté (Coordonnateur de CEUCRadio)


Spécial Rentrée 2016

Lundi 29 aout 2016 No 113 Journal Le Griffonnier

Nouvelle année

Emmanuel Trotobas Chroniqueur Voilà. Un pas de plus. Je me suis présenté ce samedi matin pour participer à un petit morceau de la marche du commerce Bizz. J'ai employé le terme « commerce ». Oui, mais… il est en fait question du mouvement de ceux qui font progresser le biologique, l'équitable. Parce que cela a un sens. Un petit commerce est touché par une amende attribuée par un organisme dont beaucoup de monde n'a jamais entendu parlé. Sous prétexte de manque d'étiquetage… Il faudrait que le monde sache, n'est-ce pas, toutes les démarches nécessaires pour vendre des produits naturels, Et la liste épouvantable de ce que nous ingérons, de ce que les sols, les rivières ingèrent par ailleurs, je crois sur de simples demandes d'autorisations. « Cela n'a pas de sens! », ira-ton clamer par réaction. Et c'est pour cela que je suis content d'avoir été là. Oui, j'ai été interpellé. Et j'ai fait quelques pas.

Un peu par ici, un peu par là. J'en reviens à cette journée, et même à ces jours du mois d'aout qu'il reste avant la rentrée, ces jours où Le Griffonnier n'est pas encore papier, mais où je suis encore impliqué, et en recherche de conciliation famille – travail – études – implication – et une vie personnelle avec ça? Enfin vous voyez ce que je veux dire? Le festival Humanité est là, juste avant la rentrée, les 26, 27 et 28

aout. Voici la deuxième édition! Le festival présentera, comme de bien entendu, une panoplie d'activités familiales et artistiques gratuites, des expériences et conversations philosophiques. Ce sera, comme l'année dernière, à la zone portuaire de Chicoutimi. Ce sera, cette fois-ci, avec les invités : Ianik Marcil, Natasha KanapéFontaine, Karel Mayrand, Guy Sioui Durand, Jean Bédard et Martin Bureau, et le festival sera sous la présidence d'honneur de Marc-André Bédard. Après le festival, pour certains ce serait fini, et à l'année prochaine peut-être. En fait, on pensera déjà à l'avenir. On y pense déjà. Et c'est la rentrée universitaire, avec ce que cela implique de changements d'horaires… Ce sont de nouveaux rythmes à adopter. Encore de nouvelles pages à tourner. Et je parlais de famille… mais ma famille est en décomposition. Je ne parle pas ici du mouvement que j'ai fait il y a quelques années en venant migrer au Québec. Des étudiants migrent pour quelques mois, quelques années. Ce n'a pas été mon cas. Je suis venu avec un visa de migrant. Et je suis désolé de vous exposer tout cela qui remonte dans mes souvenirs. Si je le fais, ce doit être en lien avec un espoir de conciliation dans l'espace et le temps qui nous est imparti. Mais surtout à cause de la question du sens dans nos vies. On court après quelque chose? Ou pas? Les années passent. On aurait gagné en sagesse dans le train fou de nos vies désillusionnées, de nos actualités explosives, de notre monde à reconstruire, réinventer… Et mon travail? Il fait la job, comme on dit, et je m'en accommode. J'ai encore un paquet de choses à payer et puis même s'il n'y avait rien (comme dans la

chanson d'Alain Souchon), travailler (pas seulement du terme tribulare, du tripalium… mais aussi être employé, se sentir utilisé, utile, pour un ensemble - même si je pouvais être mon propre patron, mais là je dérive – et ainsi être en mouvement, en action, avec cet argent (le maudit argent qui fit payer tant de tribus, de trahisons,de compromis, mais aussi des échanges, pour un peu de pain, des ingrédients, une bière entre amis, une bière après le travail, etc.). Je disais donc que je parlais de concilier ces secteurs, quand il y a l'argent qui rentre, malgré la fatigue, je prends du temps pour faire avancer ce qui est important pour moi, je prends du temps pour aller marcher, je prends du temps pour aller à la rencontre de gens importants pour moi… même si je le faisais déjà avant. Oui, c'est différent. Ce n'est pas l' histoire de rentrer dans une case ad vitam eternam. Il s'agit de prendre le taureau par les cornes, de prendre son courage à deux mains, de persévérer en conscience. Je fais ce que je peux un jour à la fois. C'est ça le petit peuple? Se décrocher un diplôme ou plusieurs et apporter ce que je peux une fois de plus tout en possiblement trouvant de la stabilité dans un domaine qui m'intéresse, ce serait bien je me disais. Apporter une pierre à l'édifice... Il est tard en ce mois d'aout, et la nouvelle année universitaire arrive. Je la souhaite à tous excellente. On va se croiser! Discrètement. Parce que dans la recherche d'harmonie, dans le cadre d'une réorganisation de vie, il y a tous ces services internes et externes de l'université qui permettent de faire un pas de plus dans cette vie qui se cherche parfois. Cette vie danse. Oui, et elle est dense aussi. Nos existences ont du sens. Bonne marche!

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Lundi 29 aout 2016 No 113 Journal Le Griffonnier

Cette année, je serai un(e) étudiant(e) modèle

Les bonnes résolutions de la rentrée Alexandra Rivard Chroniqueuse Elles reviennent en boucle dès l’arrivée de septembre. Alliant détermination, concentration et organisation, ces bonnes résolutions nous semblent d’une facilité enfantine à tenir. Soyons honnêtes : nous reviendrons tous en septembre prochain avec les mêmes leitmotivs, persuadés cette fois de réellement les tenir.

ver ton livre d’économie, tombant plutôt sur ton portable et regardant Facebook « juste deux minutes ». Truc : Prendre des pauses et organiser l’horaire de façon à prévoir des moments dédiés à la détente peut aider à la productivité. Se fixer plusieurs petits objectifs, plutôt qu’un gros, rend la tâche finale plus accessible et moins impressionnante.

« Je vais étudier tous les soirs. »

« Je vais utiliser mon agenda. »

Le rêve : Toi, scrupuleusement assis devant tous tes livres, travaillant fort jusqu’à 23h, puis te couchant avec la joie immense d’avoir bien travaillé.

Le rêve : Un agenda rempli soigneusement, que tu suis avec justesse et sévérité, notant chaque examen, tout en le consultant chaque soir pour remettre tous tes travaux dans les temps.

La réalité : Toi, étendu sur ton futon, au milieu d’une marée de feuilles volantes, tâtonnant à droite pour trou-

La réalité : Un agenda disparu on-ne-sait-où, des post-its collés sur le frigo pour indiquer

les dates d’examen et un travail commencé la veille parce que Caroline du « juste deux minutes » t’a rappelé que tu devais remettre le rapport de laboratoire demain. Truc : S’il ne t’a jamais été utile, il y a fort à parier que cette année, l’agenda se retrouvera encore au fond de ton casier ou de ta voiture. Heureusement, certaines alternatives s’offrent aux ennemis de l’agenda. Le widget Calendrier du téléphone est un outil très pratique, qui permet d’inscrire les dates limites de remise et les réunions. Le frigo peut aussi accueillir un tableau personnalisé, sur lequel seront inscrits à l’avance tous les travaux et les examens.

« Je vais prendre moins de café. » Le rêve : Le rêve est impossible avec cette résolution.

Prendre moins de café n’est pas un rêve, mais un cauchemar. La réalité : En décembre, tu auras déjà accumulé six cartes fidélité, perdu trois tasses, un thermos et tu feras la promesse de te mettre à la tisane dès janvier. Truc : Un contenant de café instantané placé judicieusement dans le casier permet de faire des économies substantielles sur l’achat de café, lorsque le budget en caféine est dépassé. Avoir dans ses affaires des sachets de tisane ou de thé peut aussi être pratique.

« Je serai organisé. » Le rêve : Toutes tes notes soigneusement classées, aucune feuille perdue au fond d’un sac et un ménage impeccable dudit sac.

remercie ses partenaires

Les propos contenus dans chaque article n’engagent que leurs auteurs. - Dépôt légalBibliothèque Nationale du Québec Bibliothèque Nationale du Canada Le Griffonnier est publié par les Communications étudiantes universitaires de Chicoutimi (CEUC).

La réalité : Une pagaille monstre, le plan de cours qui traine quelque part et LA feuille importante (une vieille dissertation à l’endos duquel tu as inscrit des informations pertinentes) qui est disparue, probablement cachée au même endroit que l’agenda. Truc : Outre les post-its et les cahiers de notes avec séparateurs, il existe aussi des applications qui peuvent aider à regrouper toutes les notes en vrac. Evernote permet de classer ce type d’informations et de prendre des photos; un genre de babillard mobile. Certaines to-do list, comme NotetoDo ou Wunderlist, regroupent quant à elles les tâches à faire, ce qui permet de s’organiser simplement, selon nos préférences. Bon trimestre et bonne chance dans vos résolutions; parfois, la réalité n’est pas si loin du rêve.

Saguenay– Lac-Saint-Jean

Nous joindre

Courriel : redactionceuc@uqac.ca Téléphone : 418 545-5011 #2011 Télécopieur : 418 545-5400 /ceuc.ca

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Rédactrice en chef : Noémie Simard

Collaborateurs :

Graphiste : Alexandre Girard

Effysis Catherine Fortin Valérie Lefebvre Marc-Antoine Mailloux Guillaume Ratté

Administration et vente : Henri Girard Correction : Ann-Élisabeth Pilote Noémie Simard

Alexandra Rivard Jessica Roy-Vachon Laurie Tremblay Emmanuel Trotobas

Prochaine parution : Jeudi 29 septembre 2016 Tombée des textes : Vendredi 16 septembre 2016, 17 h Tombée publicitaire : Lundi 19 septembre 2016, 17 h Impression : Imprimerie Le Progrès du Saguenay Tirage : 3 000 exemplaires


Spécial Rentrée 2016

Lundi 29 aout 2016 No 113 Journal Le Griffonnier

La dernière comme une première

Valérie Lefebvre Chroniqueuse J’ai souvenir d’entendre la dernière cloche sonner, cloche du paradis annonçant les vacances et l’été qui se dessinait sous nos pieds. Les adieux aux professeurs, certains qui nous ont marqués et d’autres que l’on préfèrerait oublier. Les casiers enfin vidés, les boites à lunch rangées, c’en était fini des sandwichs et des menus congelés : l’été était enfin arrivé! Nous attendaient les longues baignades, les sucettes glacées, les châteaux de sable, les après-midis cinéma et les soirées autour du feu. Puis, les jours se sont écoulés, le soleil est retourné se coucher et voici déjà que les deux mois de vacances sont terminés. J’ai toujours aimé cette frénésie qui me gagne en début d’année scolaire et celle qui m’anime à toutes les fins d’année. Partir pour mieux revenir, prête à affronter de nouveaux défis, à rencontrer de nouvelles personnes et à élargir mes connaissances. Les nouveaux crayons, les nouveaux habits, le sac rempli de livres et le cerveau en mode action, prêt à réagir aux diverses interventions. Pour moi, l’école est un luxe qui n’a pas de prix, celui de savoir que nous avons la possibilité de nous réaliser à travers différents domaines qui nous passionnent. Du plus loin

que je me souvienne, l’école a toujours eu une signification importante à mes yeux, car les gens que j’y ai rencontrés ont laissé des traces sur mon chemin et m’ont permis d’avancer en ayant toujours des points de repères, des ancrages et des modèles pour me guider vers mes aspirations. Cette année, la rentrée sera d’autant plus significative pour moi, puisqu’il s’agira de la toute dernière. Mes crayons et mes cahiers sont achetés depuis déjà quelques semaines, j’ai plus que hâte de délaisser mon costume de serveuse et de reprendre mon rôle en tant qu’étudiante. Cette année, j’aurai possiblement le cœur gros, partagé entre la joie de franchir une nouvelle étape importante de ma vie et le regret de remiser définitivement mon sac d’école. Un film jouera alors dans ma tête, accompagné d’une petite musique mélancolique. Je reverrai toutes ces années, tous ces questionnements au sujet de mon avenir. Aujourd’hui, mon cerveau est plein de connaissances, mon cœur est plein de gratitude et, pour la première fois, je fais le point sur la chance que j’ai eue de pouvoir suivre mon cœur et de me laisser guider par une passion, laquelle j’espère exploiter pour les trente prochaines années. L’école de la vie, ça commence quand on a cinq ans, avec une certaine madame Lucette, et ça se poursuit vingt ans plus tard, lorsqu’une fois les livres fermés, nous sommes prêts à voler de nos propres ailes. Merci la vie. Valérie Lefebvre

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La rentrée universitaire : le début d’une grande aventure! Jessica Lavoie Chroniqueuse La rentrée scolaire représente pour tout étudiant un moment spécial dans l’année. Pour certains, c’est le début d’une nouvelle et grande aventure alors que pour d’autres, c’est la continuation d’un projet déjà entrepris. Que l’on pousse pour la première fois la porte de l’université ou qu’on soit déjà un(e) habitué(e) de l’endroit, on ne peut échapper à une certaine fébrilité lors de la rentrée. Je crois que chaque rentrée constitue en elle-même un nouveau départ : nouveaux cours, nouveaux et nouvelles collègues et professeur.e.s, nouveaux livres, nouvelles activités, etc. Pour certains étudiants, le début des études à l’UQAC

signifie même un changement de ville, voire de pays! Dans une telle situation, il y a fort à parier qu’il sera difficile de s’ennuyer! En effet, les premières semaines d’un trimestre sont remplies de surprises et de joies. On participe aux activités offertes sur le campus, on lie des amitiés, on partage nos passions avec des individus tout aussi passionnés que nous, on acquiert des connaissances et l’on développe de nouveaux centres d’intérêt. Vu le rôle important que joue la rentrée dans l’existence d’un étudiant, il n’est pas étonnant qu’elle suscite en chacun de nous une excitation et aussi, peut-être, une petite nervosité. Car, il faut le dire, le début du trimestre provoque aussi chez la plupart d’entre nous quelques interrogations et inquiétudes du style : « ai-je fait le bon choix de cours, de programme? », « vais-je être à la hauteur? » ou

encore « comment sera ma relation avec mes professeur.e.s et mes collègues? ». Je n’ai évidemment pas les réponses à ces questions, mais je peux vous garantir une chose, c’est qu’elles sont tout à fait légitimes! La nouveauté est bien sûr excitante, mais elle inspire aussi une certaine inquiétude. De ce fait, il est absolument normal de ressentir une crainte face à l’inconnu. L’université est certes un monde immense qui peut faire peur aux premiers abords, mais il ne faut jamais oublier que c’est aussi un univers qui offre de multiples possibilités et qui permet à chacun de se dépasser. Donc, lors de la rentrée, ayez confiance en vous et votre nervosité disparaitra en un clin d’œil. Bonne rentrée à tous et à toutes! Amusez-vous! Jessica Lavoie


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Spécial Rentrée 2016

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Une autre rentrée

Jessica Roy-Vachon Journaliste

Pour tous ceux qui ne connaissent pas encore ce qu’est la vie à l’université, eh bien laissez-moi vous dire que malgré les horaires chargés, les travaux sans fin et beaucoup d’heures passées devant nos livres et nos ordinateurs à travailler et à étudier, on peut se faire beaucoup de plaisir lorsqu’on étudie à l’UQAC. Pour com-

Bon OK, la rentrée c’est palpitant, mais il n’y a pas que cela. Tout au long de l’année, il se passe beaucoup des choses : il y a les initiations qui sont drôles à regarder, les PU à chaque jeudi (surtout ceux de la rentrée, mais aussi celui de l’Halloween et la fin de l’année), le Novemberfest (moment très attendu où toutes les associations étudiantes se font compétition entre elles lors d’activités de toutes sortes, aussi bien culturelles que sportives) et lors de la session d’hiver, vous pouvez participer au fantastique festival étudiant où encore une fois, avec

vos associations, vous pouvez participer à plusieurs activités qui vous permettent de rencontrer des élèves de votre programme, de vous faire des ami.e.s, de boire, de rire et d’avoir du plaisir. C’est beau d’étudier et de travailler fort, mais il faut aussi savoir relaxer et profiter de la vie. Les activités proposées sont amusantes, les organisateurs travaillent fort pour vous et pour tous les étudiant.e.s de l’UQAC et plus on est de fous plus on rit. On a déjà ligoté un de nos profs dans le centre social. Toujours est-il que si vous ne voulez pas trouver le temps long et les sessions longues, venez vous amuser, impliquez-vous, inscrivez-vous à des ateliers de la vie étudiante, parlez avec les gens (l'université est un lieu pour rencontrer plusieurs personnes, et aussi un lieu pour s’amuser tout en travaillant fort afin d’obtenir un diplôme). Sur ce, je vous souhaite à tou.te.s une excellente rentrée 2016!

COLLECTE DE SANG

HÉMA-QUÉBEC

Du théâtre dans une maison

Visuel : Patrick Simard

Il y a déjà six ans de cela, je mettais les pieds pour la toute première fois à l’UQAC. Je me sentais un peu anxieuse, mais vraiment contente de pouvoir étudier à l’université. J’avais hâte de découvrir ce nouveau monde qui s’ouvrait et je n’ai pas été déçue. La preuve : j’y suis encore pour mon plus grand plaisir.

mencer, la rentrée est toujours un moment excitant, on découvre les recoins de l’UQAC, on cherche nos locaux, on se perd un peu, les cours ne durent pas toujours l'entièreté de la période, on court faire la file à la Coop, etc. Il y a également le 4 à 7 du recteur qui se passe à l’extérieur et où l’on peut gagner des prix, manger gratuitement et rencontrer de nouvelles personnes.

Théâtre CRI

Le Théâtre CRI vous invite à venir vivre le théâtre dans une maison du Centre-Ville de Jonquière (au 3967 St-Antoine) avec la première d’une série de 4 créations théâtrales s'intitulant Entre 4 murs : Des craquelures, qui sera présentée du 2 au 6 septembre à 20 h 30. Cette création s’inspire d’un fait divers portant sur un jeune garçon prisonnier d’un faux mur durant quatre ans. Il est retrouvé par sa mère après avoir réussi à la joindre au téléphone. Ainsi, le spectateur suit l’histoire de cet enfant pris au piège par son propre père. Tout a débuté autour de la thématique de l’enfermement; de soi, de l’autre, physique et intérieur. Ensuite, il y a cette maison qui est notre lieu de création et toutes les petites cachettes, les trous, les craques, les fissures où se glisser, où le corps peut s’y transformer, se blesser, s’y intégrer. Qu’en est-il de soi, après la disparition? Les extraits de texte recueillis dans Prendre le nord d’Anne-Marie Ouellet dévoilent l’état psycholo-gique de certains personnages et expriment la détresse intérieure de ceux-ci. Entre la maison qui craque, le désir de mourir, la solitude et un combat pour la survie, Entre 4 murs : Des craquelures est une recherche de la disparition. Mise en scène : Andrée-Anne Giguère Comédiens : Éric Chalifour, Vicky Côté, Guylaine Rivard Aménagement des espaces et direction technique : Serge Potvin Admission générale : 25 $ Pour information et réservation : 418 542-1129 | www.theatrecri.ca

LUNDI 26 ET MARDI 27 SEPTEMBRE 2016 DE 12 H 30 À 21 H CENTRE SOCIAL, PAVILLON PRINCIPAL DE L’UQAC STATIONNEMENT GRATUIT POUR LES DONNEURS!

Photo : Guylain Doyle


Critiques de film

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 Nerve : Voyeur ou Joueur? : à vos risques et périls… Laurie Tremblay Critique Nerve : Voyeur ou Joueur? est un thriller moderniste qui rappelle fortement le jeu « vérité-conséquence », mais qui n’offre pas la possibilité de choisir l’option « vérité ». Bien que le film amène bon nombre de frissons et d’émotions fortes au spectateur, ce dernier peut rapidement percevoir l’incitation à devoir faire un choix absurde : risquer sa vie pour de l’argent ou voir la vie à travers un écran de téléphone… Dans un New York contemporain, Vee (Emma Roberts), une jeune fille timide

et sans histoire, se fait défier par sa meilleure amie Sydney (Emily Meade) de réaliser l’un des défis de la célèbre application Nerve, qui récompense ses joueurs avec des montants d’argent. Après son premier défi, elle fait la rencontre du séduisant Ian (Dave Franco), avec qui elle fera équipe toute la nuit pour réaliser d’autres défis plus dangereux les uns que les autres, quitte à mettre sa vie en jeu. Les plans de caméra et la musique sont les points forts du film. Les images centrées sur le principal de l’action et les changements fréquents d’angles de vue contribuent à maintenir une bonne tension, et les images captées

par les Voyeurs sur leurs cellulaires rendent le tout captivant. Les chansons choisies représentent parfaitement la génération actuelle de jeunes adultes en quête d’aventure, et font en sorte que les spectateurs retiennent leur souffle à mesure que les défis sont relevés. D’un autre côté, le jeu des acteurs laisse à désirer. Un manque cruel de personnalité et une pauvreté des dialogues rendent le personnage de Vee peu crédible. Dave Franco amène cependant une petite touche rafraichissante au casting, surtout grâce à sa belle gueule et à son fort talent pour les films d’action, et cela malgré le

manque flagrant de chimie entre les principaux protagonistes. Le dénouement heureux devient une fin facile puisqu’il y avait un fort contenu dramatique ayant pu être exploité. Au final, il faut se demander si le film est porteur d’un message important pour les spectateurs ou s’il les encourage plutôt à essayer de mauvaises expériences, au risque d’y laisser la vie. En effet, Nerve est représenté comme un jeu ayant peu ou pas de conséquences sur ses joueurs. Espérons seulement que des joueurs férus de jeux comme Pokémon Go n’aient pas trop envie de passer à ce niveau…

Un empereur nouveau genre de Disney

Un film de Disney lamagnifique parviennent à se faire oublier, malgré le fait qu’ils ont tout ce qu’il faut pour être populaires. Un empereur nouveau genre en fait partie.

Guillaume Ratté Critique Les films Disney sont souvent des classiques du cinéma. Par exemple, on se souvient tous du Roi Lion ou de La Belle et la Bête. Pourtant, il y a certains films qui

Kuzco est un jeune empereur égocentrique à l’extrême et impulsif. Pour ses 18 ans, il décide de se construire un parc d’attractions juste pour lui et n’éprouve aucun remords de prévoir détruire un village entier ainsi que de renvoyer sa conseillère pour y parvenir. Pour se venger, cette dernière décide de le tuer en l’empoisonnant, mais par mégarde, elle se trompe

de flacon et il se transforme en lama. Désirant exécuter son plan jusqu’au bout, elle ordonne à son assistant de le tuer, mais il a trop pitié de lui et le fait tomber dans le charriot d’un villageois du village qu’il devait détruire. Pour reprendre sa forme humaine, il va devoir collaborer avec ce dernier, à contrecœur. Même si Un empereur nouveau genre date de 2000, il se distingue des autres films de l’âge d’or de Disney. Il s’amuse à jouer avec leurs stéréotypes et y cache plein de clins d’œil, par exemple en faisant drôle-

ment ressembler la méchante du film à Cruella dans Les 101 dalmatiens, décrite comme « effrayante à l’excès ». Il est plaisant de constater le jeu qui est fait à propos du nom de Kuzco qui signifie « nombril », lui qui se prend pour le nombril du monde. De plus, le film utilise bien l’esthétique vieillotte de ses anciens films d’animation, mais en y apportant une touche de fraicheur bien colorée et éclatante. Il est regrettable que ce film soit tombé dans l’oubli, malgré le fait que ce soit le premier film Disney qui ait un lama comme personnage principal.

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Chronique

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Toutes des folles

Catherine Fortin Chroniqueuse Le trope de la « criss de folle » remonte à bien avant l’expression « Toutes des folles » : on a qu’à penser aux sorcières de Salem, aux « hystériques » aux foyers du XXe siècle. Quand les femmes ne se soumettent pas, il est plus facile de les étiqueter comme étant des folles, de les stigmatiser; elles ne seront plus prises au sérieux, reléguées dans une autre catégorie de personnes, iront même jusqu’à se remettre en question elles-mêmes. « Était-ce vraiment raisonnable

d’être fâchée pour ça? », qu’on texte à sa meilleure amie; la surprise qu’on essaye de voiler lorsque le psychologue affirme que ces sentiments sont valides. Pendant ce temps, partout, on se questionne à savoir pourquoi les femmes sont si insécures. De toute manière, celles-ci, à la base, sont toutes folles (n’estce pas?) : c’est à l’homme qu’on assigne l’esprit et la sagesse, alors que la femme n’est qu’émotions. Tout ce que celui-ci touche prend son sérieux; il y a les adolescentes qui font des poèmes niaiseux et il y a Ginsberg ou Bukowski. Les filles qui ont développé des daddy issues sont assez salopes pour qu’on oublie un peu leur folie; celles qui ont peu d’estime

d’elles-mêmes font souvent les meilleures fellations; jamais, jamais la maladie mentale de la femme n’est prise au sérieux, même dans le cabinet du médecin. Ce dernier a souvent de la difficulté à voir dans les symptômes de sa patiente autre chose que de l’exagération typique de son genre, des sentiments auxquels on ne peut porter attention puisque, de toute façon, « les femmes sont comme ça ». Et ça, c’est lorsqu’elle finit par s’y rendre, au cabinet – le message que toutes les femmes sont folles est si ancré dans notre société que, souvent, des comportements problématiques sont mis sur le dos du genre féminin plutôt que d’être vus pour ce qu’ils sont : des symptômes d’une maladie mentale qui doit être trai-

Photo : http://anthropology.msu.edu/anp370-us15/files/2015/08/girl-interrupted-11.jpg

Girl, Interrupted (1999) comporte l'une des rares représentations dans les médias de la maladie mentale chez la femme

tée. De plus, le fait d’associer autant la féminité et la folie effacent la réalité des hommes victimes de maladie mentale – alors que ceux-ci, déjà, ne sont habituellement pas poussés à parler de leurs émotions en raison des idéaux de masculinité toxiques qu’on leur impose. D’une même manière, le trainweck de la femme se doit d’être contenu et convenable, sans quoi elle est ridiculisée; Britney Spears qui finit par se raser les cheveux après des années de pression sociale intense, c’est un même qu’on partage en riant, alors que la mort de Robin Williams est traitée avec sérieux, faisant ressortir une vague de sensibilisation aux maladies mentales. Courtney Love, Lana Del Rey, Amy Winehouse, Sinéad O'Connor, Britney Spears, Amanda Bynes, Lindsay Lohan… Un règne médiatique basé sur la douleur des femmes. Suck it up et contrôle tes pleurs et ta rage, fille, la société n’aime que les femmes qui sourient en affirmant que tout va à merveille. La maladie mentale se fiche bien de votre genre, de votre orientation sexuelle, de la couleur de votre peau : elle s’attaque à tous et à toutes peu importe leurs privilèges. Toutefois, il reste que ceux-ci viennent tout de même jouer dans notre expérience de la maladie – il y a une large différence entre ceux qui ont les moyens de se guérir et ceux

qui gagnent en une journée le cout d’une séance chez un psychologue privé. D’une même manière, l’expérience qu’une femme a de la maladie mentale est également particulière, considérant à quel point l’irrationnel est associé au féminin. Il est grand temps qu’une conversation sérieuse s’établisse au sein de notre société sur la maladie mentale, mais aussi que celle-ci tienne compte de la réalité des femmes qui en sont victimes. Ton ex n’était probablement pas vraiment une « criss de folle ». La fille qui éclate en sanglots pour rien non plus. Celle qui se met sloppy drunk quatre fois par semaine non plus. Ta blonde excessivement clingy non plus. Il y a « t’es une criss de folle » et il y a « eille, as-tu besoin de support? ». Il y a « criss de folle » et le mot accurate, respectueux, qui n’a pas pour but d’imposer le mutisme à l’autre, de le stigmatiser, de le moquer : « malade ». // Montrer son insatisfaction, c’est devoir répondre à un « Cathe, t’as-tu pris ta pilule aujourd’hui? » comme autrefois on entendait un « coudonc, t’as-tu tes règles aujourd’hui? ». Passer de « criss de folle » à « criss de folle certifiée ». La femme qui dit « non », sang ou folie. Dès qu’ils savent, impossible pour toi d’émettre une opinion raisonnable. Hier, j’avais un esprit critique capable de fines analyses, maintenant je ne suis plus capable de déterminer ce qui est bon pour moi. Cracher sur qui que ce soit qui


Chronique

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adopte ce ton paternaliste en m’expliquant comment me guérir. « Si je te pousse dans un gouffre obscur, si je m’acharne à poignarder ton corps agonisant, c’est pour ton bien, je le jure », qu’il dit sans même sourciller. Ma psychologue, mon psychiatre, ma meilleure amie et ma mère sont d’accord avec moi et encore je doute. Estce que je les manipule pour qu’ils me disent ce que je veux entendre? Typique des TPB (trouble de la personnalité borderline). Toutes des folles. Fais attention à cette fille-là, c’est une osti

d’folle. « On m’a conseillé de m’éloigner de toi ». Tellement toxique que j’le texte d’amener son masque à gaz pour qu’on hang out. Avoir un trouble de la personnalité borderline, le trouble des « criss de folles » par excellence, avec la liste des symptômes, caractéristiques féminines menées à l’extrême. Les femmes sont des paquets d’émotions, c’est bien connu, toutes des folles qui crient au suicide pour de l’attention ou par peur d’abandon, c’est typique du manque de discernement féminin; les femmes

« Je suis borderline. J’ai un problème de limites. Je ne fais pas de différence entre l’extérieur et l’intérieur [..] »

n’ont aucune estime de soi, c’est normal; elles s’autodétruisent parce qu’elles n’ont pas de cervelle, sont instables parce que ce sont des êtres menés par la passion et non par la raison; le vide intérieur est le prolongement du vagin, probablement, à croire que ce n’est pas ma personnalité qui est malade, mais mon genre. Règles ou pas, mes émotions transpercent chaque centimètre de ma peau et font exploser mes organes – quand je pleure, ce sont des larmes de verre, de glace qui détruisent mon visage; quand je ris, c’est

un incendie qui me réchauffe jusqu’au bout des doigts. J’ai le corps alourdi d’un vide qui accueille tout ce qui peut le combler pour un temps, parce que le poids écrase ma cage thoracique, m’empêche de respirer; et quand ce soulagement menace de quitter, c’est un cataclysme qui se déclenche, c’est toute la violence et l’odeur de mort– je ne suis pas une « criss de folle », je suis tellement plus, je suis une criss de folle à la puissance mille, tellement excessive en tout qu’on pourrait dire « j’aime ça à la puissance Catherine », qu’on devrait donner mon prénom

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aux plus destructrices des tempêtes, mais aussi aux plus ensoleillées des journées. Je suis juillet et janvier, jamais les doux et sobres, mai et septembre. Triste comme des larmes qui m’inondent, océan dans lequel je manque me noyer; mais surtout, surtout, la joie démesurée, sans limite – mon corps entier comme un soleil, si radieux que c’est presque Méduse. Une violence d’être si colossale qu’on pourrait y consacrer une mythologie, une petite rareté dont la grandeur ne pourra jamais, jamais, jamais être contenue dans les courts mots « criss de folle ».


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Création

Lundi 29 aout 2016 No 113 Journal Le Griffonnier

L’enfant qui pleure Marc-Antoine Mailloux Poète

Quelques désemparés s’affairent à camoufler l’effet dévastateur d’une réalité horrifiante autant inévitable qu’inacceptable. Un édredon pour cacher et transporter un amas de membres qui formèrent jadis un homme qui vivait. Tout près sanglotant un enfant qui fuit la réalité trop hâtivement réelle dans sa jeune existence. Un hamster dans une roulette. Un schizophrène dans un labyrinthe. Tout autour partout les ruines d’une terre aujourd’hui déjà morte dévastée les débris qu’on appelait autrefois des endroits les cadavres qu’on appelait autrefois des humains des hommes des pères des mères des enfants. Depuis toujours la guerre nous habite nous constitue tandis que la peur nous tue. Ailleurs des gens meurent la jeunesse affronte la mort pendant que leurs parents sont saignés comme des porcs. Ici on en fait fi on vit on repousse au loin les erreurs de demain faute de reconnaitre la chance que nous avons eue de ne pas naitre les pieds nus. Nos débris sont mentaux. Marc-Antoine Mailloux, 15 aout 2016.


Horoscope Le Griffonnier Effysis, Voyante Par votre chère voyante Effysis : voyance, lecture de l'avenir et du passé, divination, tirage des cartes (tarot, poker, 52 cartes, bridge), lecture du marc de café, feuilles de thé, encre de chine, gazons, herbes médicinales, message de l'au-delà par lecture transcendantale et communication téléphonique, lecture des lignes de la main jusqu'au coude, avenir par boule de cristal, boule disco, ampoule électrique... Bélier (21 mars au 19 avril) : Jupiter quitte le Lion qu’il visitait depuis plus d'un an pour aller vers la Vierge et redevient plus sérieux. Également, il commence à s’opposer à Neptune, qui sera très influente ces prochains temps. Ce duo annonce une refonte des valeurs sociales facilitant la communication. Cela peut faire naitre un certain désir d’ordre ou, à l’inverse, une importante confusion idéologique. N'hésitez pas à aller à la rencontre du monde et à partager vos idées. Une place de leader pourrait se présenter à vous si vous prenez soin de respecter ces règles. L’opposition de Neptune à Jupiter pourrait vous désarçonner, mais l'ascendance de la Vierge en Lion vous montrera le bon chemin. Ne laissez aucune place au chaos, il pourrait laisser percevoir une facette de vous qui ne vous correspond pas. Gardez confiance en vous et soyez déterminé. L'amour pourrait se présenter de manière inopinée. Taureau (20 avril au 20 mai) : Pour l’été, Saturne est revenu en Scorpion et il retrouve son ami Pluton.D’ailleurs, leur grande complicité vous a longtemps accompagné. Aujourd'hui leur séparation annonce bien des changements dans votre vie. Cependant, ils laissent en vous une force de volonté incomparable. Protégez-vous de l'arrivée imminente de la Vierge qui, en désaccord avec Pluton, pourrait diminuer –voire vous faire perdre  – votre belle force de transformation et vous causer du tort professionnellement. Ne laissez pas de côté le passé, car grâce à votre grande expérience il vous aidera à déplacer des montagnes et peut-être même à vous faire remarquer par votre bien-aimée. Vos actions pourraient attirer la gent féminine. La forte opposition de la Vierge à Pluton vous fera grandement souffrir si vous foncez tête baissée. Votre patience associée à Pluton sous l'ascendance et le souvenir du Scorpion pourrait vous offrir bien du bonheur. Gémeaux (21 mai au 21 juin) : Saturne, qui était en rétrogradation depuis mars, reprend sa folle course vers l’avant pour quitter définitivement le Scorpion à la mi-septembre et doubler la Balance de manière à ne pas subir la force de la nouvelle lune qui serait très négative pour vous. Ainsi, les astres seront avec vous, la vie vous semblera idyllique. Quelques petites difficultés se présenteront à vous, cependant la force de Saturne s’harmonisant avec Mars vous permettra d'enjamber ces obstacles avec facilité. Profitez de ce calme pour faire le plein d'énergie. Côté cœur, la rapidité de Sature laisse pressentir que ce n'est pas le bon moment pour s'aventurer dans des relations sentimentales. La présence de Mars enflammera certes les cœurs, mais Sature présage beaucoup de remises en question. Vous pourriez perdre un temps précieux. Cancer (22 juin au 22 juillet) : Neptune représente un idéal transcendant et Jupiter en Vierge un désir d'évasion et de voyages. L'approche de la nouvelle lune ne sera pas à votre avantage, car la Vierge basculant d'Uranus à Jupiter vous laissera un sentiment de contrainte qui ne sera pas en accord avec vos envies. Attendez-vous à beaucoup de difficultés. L'idéal transcendant de Neptune associé à la force de la lune vous aidera à briser vos chaînes et à réaliser vos rêves. N'omettez pas un minimum d'organisation sans quoi vous vous éparpillerez, ce qui facilitera la présence négative d'Uranus. Cette négativité déjà présente dans votre couple pourrait avoir un effet très destructeur ; pourtant, l'arrivée timide de Jupiter vous offre une chance de sauver la situation, aussi alarmiste soit-elle. Soyez vigilant. Lion (23 juillet au 22 aout) : Vénus et Jupiter commencent une sorte de dialogue. Vénus fait mine de poursuivre sa route, qui est plus rapide, comme à l’accoutumée, mais finalement freine et revient sur ses pas, ce qui fait qu’elle s’éloigne très peu de ce dernier. Elle retrouve Jupiter de manière plus harmonieuse, ce qui vous permet de voir l'avenir avec facilité et vous permet d'envisager de nouveaux projets à long ou à court terme. Cependant, afin d'accorder leur vitesse, Vénus rétrograde pendant quelque temps laissant ainsi présager que votre vision ne correspond pas à la réalité et qu'il faudra prévoir des obstacles d'envergure plus rapidement. Finalement, Vénus se détachera pour retrouver son grand ami Mars après avoir repris sa course. Mars, sous l'influence de la Vierge en ascendance de la lune, sera cependant très différent, leur accord dénote un changement brutal et imprévu selon votre vision des évènements à venir. Il faudra replanifier votre agenda, car un effet de chaos sera provoqué suite au magnétisme de la nouvelle lune. Cependant, Jupiter rattrapant Vénus vous permettra de vous sauver des pires situations. Restez sur vos gardes. Vierge (23 aout au 22 septembre) : Jupiter, toujours en alliance avec Uranus en Bélier, favorise l’optimisme, la créativité, la collaboration ainsi qu'une belle énergie. Profitezen pour vous autoriser quelques excès. La communication sera votre alliée, n'hésitez pas à vous ouvrir au monde et à de nouvelles découvertes. Vénus s'ajoutant de manière imprévue au Cancer augmentera considérablement vos capacités et vous permettra de disposer d'une entière protection astrale, ce qui vous fera le plus grand bien. Vous pourriez même découvrir des facettes inconnues de vous-même. Le Bélier jalousera quelque peu la grande synergie d'Uranus sous Jupiter : espérons que cela ne contaminera pas tout ce beau monde qui s'offre à vous. Soyez optimiste et entreprenant! Peutêtre qu'avec la présence de la nouvelle lune votre âme sœur se réveillera à vous sous un autre jour, ce qui ne manquera pas de vous séduire.

Balance (23 septembre au 23 octobre) : Vénus gouverne avec fermeté l'ascendance de Pluton en Balance, ce qui fragilisera la course d'Uranus qui se serait révélé être de mauvais augure pour vous. Ainsi, même si le soleil n'est pas au beau fixe pour vous, il est toujours moins négatif que prévu. Gardez le sourire et la vie vous semblera plus simple. Uranus surprendra Vénus par sa course effrénée, ce qui annonce quelques surprises qui viendront animer le quotidien qui vous semblait si morose. L'arrivée de la nouvelle lune vous permettra de vous laisser aller plus facilement, de lâcher le contrôle. Dans ces conditions, vous pourriez faire de très belles et sincères rencontres débouchant sur de belles amitiés. L'amour n'en fera cependant pas partie, attendez le quart de lune avant de vous y aventurer. Scorpion (23 octobre au 21 novembre) : Mercure concentrera son attention autour de vous et la faible influence du soleil rendra les choses qui vous entourent lentes, floues et nébuleuses. Ce n'est pas le moment opportun pour prendre de grandes décisions, que vous pourriez regretter et qui vous suivront toute votre vie. La rencontre de Mercure et de Mars lèvera un certain voile de mystère, mais une grande part d'incompréhensibilité restera présente. L'influence du Soleil, aussi faible qu'elle soit, illuminera une direction à suivre. Usez de créativité et d'imagination pour avancer dans ce grand brouillard. La Lune montante associée à Mercure vous rendra nerveux : ne perdez pas le contrôle, auquel cas vous verrez vos derniers efforts sombrer. Heureusement, tout cela ne durera pas, puisque la nouvelle Lune suivant la Lune montante vous rendra plus lucide. Alors, vous serez à même de remercier les personnes qui vous auront épaulé ces derniers temps. Qui sait, peut-être y trouverez-vous un être séduisant avec qui la confiance sera établie. Sagittaire (22 novembre au 21 décembre) : La rencontre des deux planètes les plus brillantes, soit Vénus et Jupiter, se passera au-dessus de l’horizon ouest lors d'un prochain coucher de soleil. Cet évènement très rare sera à votre avantage et diminuera les effets négatifs de Pluton en Vierge que vous avez dû ressentir précédemment. Cette rencontre vous donnera foi et confiance, mais n'en abusez pas, car vous pourriez épuiser la source et manquer de vitalité par la suite. Prenez le temps d'écouter votre corps, la présence du Soleil dans ce triangle astral vous permettra de recentrer vos énergies pour pouvoir affronter des périodes plus rudes à venir. La pratique d'une activité vous sera d'autant plus favorable. La scission de Vénus et Jupiter viendra vous déstabiliser, mais l'oreille attentive que vous aurez développée ces derniers temps sera un atout. Servez-vous en, elle pourrait devenir votre guide. Le Soleil à son crépuscule fera basculer votre cœur, vous trouverez votre bien-aimé parmi vos fidèles conseillés. Capricorne (22 décembre au 19 janvier) : La collision improbable de Mars et Saturne sous la luminosité de la Lune laisse présager une forte activité. Une dynamique athlétique qui pourrait vous fatiguer comme vous offrir une vie hors du commun. Des dégâts sont à prévoir, suite à des abandons fortuits de votre part. N'usez pas de promesses que vous seriez incapables de tenir, restez simple et réaliste et tout devrait bien se passer. L’influence de la Lune sera en forte concurrence avec Vénus ; elles tenteront de vous attirer chacune de leur côté. Sachez rester stable, déterminez vos choix, vous pourriez tout perdre. La présence timide de la Lune laisse penser que vous pourriez reprendre sur des bases saines. Une présence amoureuse de Saturne ne sera pas totalement en accord avec Mars. Verseau (20 janvier au 18 février) : La salutation harmonieuse des astres principaux vous offrira une magnitude des plus impressionnantes. Cette puissance sera aussi libératrice que transformatrice. Vous serez propulsé vers l'avant de manière inattendue et vous saurez réagir avec habileté. Profitez-en pour associer votre charisme et votre intelligence : vous pourriez bien faire tomber des adversaires que la nouvelle Lune dresserait sur votre chemin. Cette harmonie ne durera qu'un temps. N'hésitez pas à saisir le bon moment, il pourrait ne plus se représenter à vous et dans ce cas cette nouvelle Lune serait très sombre pour vous et inverserait tout ce que les astres laissent présager. Soyez observateur et tout se passera bien pour vous. Cette grande instabilité due à l'attraction contradictoire des différents astres et de la Lune sera très déstabilisatrice pour débuter ou continuer toute relation. Vous pourriez devenir très incompréhensible pour votre entourage. Poisson (19 février au 20 mars) : Dirigé par Mercure, vous êtes le douzième signe du zodiaque et Neptune jalouse cette alliance privée que vous maintenez avec Mercure. La Lune, sous la directive du Soleil couchant, se mêlera à cette course, créant une triplicité irrationnelle qui se révèlera comme une phase d'illumination, une phase d'état de conscience réfléchie où tout pourrait vous sembler irréalisable. Gardez les pieds sur terre autant que possible. De plus,Neptune usera d'imagination pour vous séduire : soyez intuitif et ne cédez pas aux envies, car votre image en souffrirait. L'adoption d'un accord astral entre Neptune et Mercure serait l'idéal, cependant il faudra attendre la rétrogradation d'Uranus afin que Vénus dépasse la Lune. Soyez patient : cette science infuse pourrait être un atout comme une arme destructrice. La discrétion sera votre cheval d'arçons. Qui dit que par ce comportement vous ne pourriez pas attirer les faveurs d'un être plus que plaisant à vos yeux?




Emmanuelle Melanรงon Journaliste


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