Cinema Jean Renoir Martigues

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PROGRAMME DU 27 MAI AU 07 JUILLET 2015

MARTIGUES

JEAN RENOIR cinemajeanrenoir.blogspot.com


Valley of Love

La Tête haute Emmanuelle Bercot France, 2015, 2h Avec : Rod Paradot, Catherine Deneuve, Benoît Magimel Cannes 2015 : Film d’ouverture

Le parcours éducatif de Malony, de six à dix-huit ans, qu’une juge des enfants et un éducateur tentent inlassablement de sauver. Comment ne pas être admirative de l’énergie, du dévouement, et de la patience que ces éducateurs et ces juges mettent à sortir ces jeunes du fossé, coûte que coûte, malgré les obstacles, les ingratitudes, les violences et leur salaire de misère, en apportant finalement simplement à ces enfants l’attention dont ils ont tant manqué ? Comment peut-on sauver la société si ce n’est par l’éducation, au sens large du terme ? La justice des mineurs est fondée sur l’idée que rien n’est totalement joué d’avance pour un enfant et qu’avec une action éducative, il est possible de stopper la dégringolade. Comment gérer cela sans baisser les bras – parce que les résultats, quand ils adviennent, sont longs à obtenir ? C’est ce que raconte le film. Emmanuelle Bercot

Guillaume Nicloux France, 2015, 1h31 Avec : Isabelle Huppert, Gérard Depardieu, Dan Warner Cannes 2015 : Sélection Officielle

La Loi du marché Stéphane Brizé France, 2015, 1h33 Avec : Vincent Lindon, Yves Ory, Karine De Mirbeck Cannes 2015 : Sélection Officielle

À 51 ans, après 20 mois de chômage, Thierry commence un nouveau travail qui le met bientôt face à un dilemme moral. Pour garder son emploi, peut-il tout accepter ? Ce qui me semble important, c’est qu’il y ait dans les grands festivals des films qui rendent compte de ce qui se passe aujourd’hui et qui soient témoins de la vie de nos contemporains. C’est à la fois essentiel aujourd’hui et cela le sera dans quelques années encore. On les verra pour apprécier l’évolution de la société, comme quand on regarde L’Extravagant Mister Deeds ou L’Homme de la rue de Frank Capra, ou encore Wild boys of the road de William Wellman, des films très politiques et tellement intemporels. Vincent Lindon

Isabelle et Gérard ont perdu leur fils il y a six mois. Pourtant, ce dernier leur a adressé une lettre dans laquelle il donne rendez-vous à ses parents dans "La vallée de la mort", en plein coeur des Etats-Unis. Malgré l'absurdité de la situation, le père et la mère ont décidé de s'y rendre et de l'attendre. N'ayant pas tourné ensemble depuis Loulou, Isabelle Huppert et Gérard Depardieu n'ont pourtant rien perdu de leur complicité et de leur aisance à jouer ensemble. Pour Isabelle Huppert, l'important était de matérialiser l'intimité unique de ce couple, tout en dépassant le jeu pour arriver à une authenticité des plus réalistes. Je ne voulais pas qu’il y ait trop de monde sur le plateau. Pour que l’on saisisse aussi la solitude du couple. Avec Gérard, l’intimité est revenue tout de suite. On joue bien ensemble, et il était à mille pour cent dans le film. Pour moi, particulièrement dans ce film, la voix avait beaucoup d’importance. J’avais le sentiment d’être juste quand ma voix était à un endroit très précis, qu’elle trouvait le ton de l’intimité. C’était une question de niveau sonore, un réglage très précis, et je le sentais à l’oreille. Il fallait trouver un grain particulier, qui est le grain de la vérité de ce que nous étions vraiment au moment de nous parler, et non pas en train de jouer des scènes...


Trois souvenirs de ma jeunesse L’Ombre des femmes Philippe Garrel France, 2015, 1h13 Avec : Stanislas Merhar, Clotilde Courau, Lena Paugam Cannes 2015 : Quinzaine des Réalisateurs Film d’ouverture.

Pierre et Manon sont pauvres. Ils font des documentaires avec rien et ils vivent en faisant des petits boulots. Pierre rencontre une jeune stagiaire, Elisabeth, et elle devient sa maîtresse. Mais Pierre ne veut pas quitter Manon pour Elisabeth, il veut garder les deux. Un jour Elisabeth, découvre que Manon, la femme de Pierre, a un amant. Et elle le dit à Pierre… L'Ombre des femmes est un film d'amour et sur l'amour, sur les trahisons, les grandes et les petites, celles qui prennent place dans l'histoire et celles qui nous empoisonnent la vie. Un film élégant, cruel et tendre sur la lâcheté ordinaire des hommes, l'intelligence des femmes, l'héroïsme quotidien des amoureuses, leur lucidité... Édouard Waintrop, Délégué général de la Quinzaine des Réalisateurs

Arnaud Desplechin France, 2015, 2h Avec : Quentin Dolmaire, Lou Roy Lecollinet, Mathieu Amalric Cannes 2015 : Quinzaine des réalisateurs

Paul Dédalus va quitter le Tadjikistan. Il se souvient… De son enfance à Roubaix… Des crises de folie de sa mère… Du lien qui l’unissait à son frère Ivan, enfant pieux et violent…Il se souvient… De ses seize ans… De son père, veuf inconsolable… De ce voyage en URSS où une mission clandestine l’avait conduit à offrir sa propre identité à un jeune homme russe… Il se souvient de ses dix-neuf ans, de sa sœur Delphine, de son cousin Bob, des soirées d’alors avec Pénélope, Mehdi et Kovalki, l’ami qui devait le trahir… Et surtout, Paul se souvient d’Esther.

Cannes 1996. Comment je me suis disputé... est sélectionné en compétition. Premier succès public pour celui qui va devenir le leader d'une bande de cinéastes (Noémie Lvovsky, Pascale Ferran, Eric Rochant...) et d'acteurs amis (Emmanuelle Devos, Jeanne Balibar, Mathieu Amalric, Emmanuel Salinger. Huit ans plus tard, à l'occasion de la sortie de Rois et Reine, Mathieu Amalric dira : « Arnaud Desplechin compte dans ma vie comme celui qui m'a permis d'être acteur. » Selon Edouard Waintrop, le délégué général de la Quinzaine des réalisateurs, il s'agit peut-être de son film le plus émouvant : une « brillante et déchirante recherche du temps et des amours perdus ».


CINE – THEATRE Mardi 2 juin 19h Spectacle, collation, film EN

19ÈMES RENCONTRES OECUMENIQUES DU CINEMA

3, 4, 5 Juin 20h30

LE MONDE DE L’ENFANT

PARTENARIAT AVEC

MAISON DE QUARTIER PARADIS ST ROCH ET LA COMPAGNIE REMUE-MÉNAGE LA

«(B)rêves de Femmes »

De l’humour, de la dérision, de l’émotion… petites brèves de Femmes en décalées. Spectacle joué par l'atelier théâtre de la maison Paradis Saint Roch et mis en scène par la Cie Remue-ménage

Du Vent dans mes mollets Carine Tardieu France, 2012, 1h29 Avec : Agnes Jaoui, Denis Podalydès, Isabelle Carré…

Variation drôle, touchante et parfois un peu crue sur le poids des névroses, le film oscille entre l'école, où une petite délurée s'arroge l'amitié de la fillette, et l'appartement triste, que la joie et le désir semblent avoir depuis longtemps déserté. Touchant, drôle et parfois grave, Du Vent dans mes mollets touche à tout sans jamais en faire trop. C’est juste et réaliste. Une véritable réussite. Soirée animée par Vladimir Biaggi (Philosophe) et Sophie Ribes (Conseillère d’Education)

L'Astragale

Les Merveilles

Brigitte Sy France, 2015, 1h37 Avec : Leïla Bekhti, Reda Kateb, Esther Garrel

Alice Rohrwacher Italie, 2014, 1h51 Avec : Maria Alexandra Lungu, Sam Louwyck, Alba Rohrwacher Cannes 2014 : Grand Prix

Une nuit d’avril 1957. Albertine, 19 ans, saute du mur de la prison où elle purge une peine pour holdup. Dans sa chute, elle se brise l’os du pied : l’astragale. Elle est secourue par Julien, repris de justice, qui l’emmène et la cache chez une amie à Paris. Pendant qu’il mène sa vie de malfrat en province, elle réapprend à marcher dans la capitale. Julien est arrêté et emprisonné. Seule et recherchée par la police, elle se prostitue pour survivre, de planque en planque, de rencontre en rencontre… En adaptant « L’Astragale », le récit autobiographique d’ Albertine Sarrazin (déjà porté à l’écran en 1969, par Guy Casaril), Brigitte Sy signe un film sensible et singulier. Ce qui l’intéresse, c’est la passion, irraisonnée et empêchée par les circonstances. Dans un noir et blanc élégant, sublimant la reconstitution d’époque, le film révèle une étonnante modernité. Jamais exotique, le milieu des petits malfrats à l’argot fleuri est observé à bonne distance et avec des cadres quasi documentaires. Quant au couple Leïla Bekhti-Reda Kateb, tous deux excellents, il est aussi évident qu’électrique. Isabelle Danel

Les Merveilles rend grâce – avec une douceur infinie – à une famille dite inadaptée au monde réel et s’interroge sur le sens que revêtent encore la vie, la foi, la morale, l’identité humaine, dans un monde structuré sur des modèles nommés individualisme et profit. Il est des films qui transcendent le regard du spectateur. Les Merveilles est de ceux là. Philippe Lagouche Soirée animée par Alain Le Goanvic (Association Pro-Fil)

Spartacus & Cassandra Ioanis Nuguet France, 2014, 1h20 Avec : Cassandra Dumitru, Spartacus Ursu, Camille Brisson

Deux prénoms inoubliables, deux visages saisissants, une histoire d’une force peu commune. Le film de Ioanis Nuguet est tout cela, et plus encore ! Ce documentaire époustouflant imprègne l’esprit du spectateur aussi sûrement qu’une rencontre décisive. Arnaud Schwartz Soirée animée par Catherine Fournier et Edith Duvergé (Psychologue)


CINE – MUSEE EN

PARTENARIAT AVEC L’ASSOCIATION

DES

AMIS DU MUSÉE DE MARTIGUES

Mardi 9 juin 18h30

CINE – LUTTE

CINE – REALITES

Mardi 16 juin 20h30

Jeudi 25 Juin 19h

AVENIR DE LA PRESSE INDEPENDENTE Projection / Débat avec des acteurs de la presse régionale. EN LE

PARTENARIAT AVEC CAFÉ CITOYEN DE

PROVENCE

Le concert des médias assourdit. Mais quel est le chef d'orchestre? Peut il encore y avoir une petite musique indépendante? Prise entre coûts de fabrication, concurrence de l'image, baisse des ressources publicitaires et des prêts bancaires, la presse écrite indépendante est en danger ; or son pluralisme est la garantie de débats démocratiques.

EN QUÊTE DE SENS

(Film au tarif habituel, buffet 5 euros.)

Cette soirée s'inscrit en prolongement de la manifestation "Alternatiba Martigues, changeons le système, pas le climat!", du mardi 23 juin au Parc du Prieuré. présenté par les AMAPS de Martigues, Atoubio et Adressbio. La projection sera précédée d'une présentation du mouvement de Pierre Rabhi, "COLIBRIS" et d'un buffet bio préparé par les Amapiens, à partir de leurs paniers. Une soirée pour rencontrer et échanger avec ceux qui ont choisi de vivre et travailler autrement.

Le Grand musée Johannes Holzhausen Autriche, 2015, 1h34

Le Grand musée pose un regard curieux et plein d'humour sur les coulisses de l'un des plus grand musées au monde, le Musée de l'Histoire de l'Art à Vienne. A l'occasion de la rénovation d'une aile du musée, le film nous plonge au coeur de cette institution colossale, et nous fait partager l'intimité de ses employés. Tous passionnés et passionnants, nous entraînent dans leur quotidien, au service des oeuvres. Des hommes gantés de latex, des femmes avec des scalpels, un silence de cathédrale, et des gestes lents qui rappellent la valeur du temps... Pendant un an, Johannes Holzhausen a filmé les coulisses du musée de l'Histoire de l'art à Vienne. Avec un regard insolite et insolent, il a suivi les corps de métiers de cette institution colossale et a saisi des perles. Le film mêle destins humains, problèmes politiques et suspense économique : une telle entreprise devient le théâtre de batailles budgétaires et de stratégie marketing... A la fin reste, surtout, la beauté, presque dérangeante, de ce cabinet de curiosités : on retient son souffle chaque fois qu'une main soulève le linceul blanc sous lequel ces objets sommeillent en attendant d'être exposés. Guillemette Odicino

Les Gens du Monde Yves Jeuland France, 2014,1h22 Avec : Didier Pourquery, Abel Mestre, Thomas Wieder

Alors que la presse doit faire face aux grands bouleversements que représentent l’arrivée des blogs, tweets et autres révolutions du web, ce film propose une plongée au coeur du travail des journalistes du service politique du Monde. Spectateurs privilégiés des oppositions et des tensions de la rédaction, nous partageons aussi l’enthousiasme et les fous rires des journalistes, la fatigue et les doutes, le quotidien du quotidien. Mené sans aucun entretien, juste sur l’ambiance et les échanges, Les Gens du Monde saisit au bond l’excitation, l’agacement, la lassitude, la complicité. Il parvient à donner chair au processus d’enquête et de rédaction de l’article en filmant des binômes au travail. Sans trop l’égratigner, le film ne cache pas non plus le cynisme de la profession. Libération

En Quête de sens Nathanaël Coste, Marc de la Ménardière France, 2015, 1h27

Ce film est l'histoire de deux amis d’enfance qui ont décidé de tout quitter pour aller questionner la marche du monde. Leur voyage initiatique sur plusieurs continents est une invitation à reconsidérer notre rapport à la nature, au bonheur et au sens de la vie… Ils croiseront Vandana Shiva, Pierre Rabhi, Trinh Xuan Thuan, Marianne Sébastien, Satish Kumar, Hervé Kempf, des lamas, des chamans.... De l’Inde au Guatemala en passant par San Francisco et l'Ardèche, c'est toute leur vision du monde qui va être ébranlée. Autour de témoignages authentiques, de doute et de joie, leur voyage initiatique est une invitation à reconsidérer notre rapport à la nature, au bonheur et au sens de la vie. Il ne peut y avoir de changement de société sans changement humain, et il ne peut y avoir de changement humain sans le changement de chacune et chacun de nous. Pierre Rabhi


CINE – DANSE Vendredi 19 Juin 18h Dans la perspective d’un projet chorégraphique aux THÉÂTRE DES SALINS en 2016, les enseignants du SITE PICASSO ont choisi de travailler à partir du film d’animation Jack et la mécanique du cœur , afin de permettre à chacun de s’imprégner d’un imaginaire commun et d’entrer dans un processus de création dès la rentrée de septembre.

Mardi 23 juin 18h30 EN PARTENARIAT AVEC LA FÉDÉRATION FRANÇAISE DE DANSE

La Fédération Française de Danse (FFD) compte plus de 80000 licenciés toutes disciplines de Danses confondues. Délégataire de pouvoir du Ministère des Sports, elle est reconnue par le Ministère de la Culture pour les danses artistiques. Sur le plan local, le comité départemental de danse des Bouches du Rhône travaille depuis de nombreuses années en très étroite collaboration avec le Site Pablo Picasso de Martigues, les deux structures partageant et défendant les mêmes valeurs artistiques. Directrice, professeurs, danseurs sont engagés dans les actions fédérales et obtiennent régulièrement des titres nationaux. Le comité est également partenaire du Printemps de la Musique et de la Danse depuis sa création.

Jack et la mécanique du cœur Stéphane Berla, Mathias Malzieu France, Belgique, 2014, 1h34

Édimbourg 1874. Jack naît le jour le plus froid du monde et son cœur en reste gelé. Le Docteur Madeleine le sauve en remplaçant son cœur défectueux par une horloge mécanique. Il survivra avec ce bricolage magique à condition de respecter 3 lois: premièrement ne pas toucher à ses aiguilles, deuxièmement maîtriser sa colère et surtout ne jamais Ô grand jamais, tomber amoureux. Sa rencontre avec Miss Acacia, une petite chanteuse de rue, va précipiter la cadence de ses aiguilles. Si le film s’avère si réussi, ce n’est pas seulement grâce à son scénario et à sa partition : il bénéficie d’une animation incroyablement inventive, qui mixe intelligemment les genres.

Dancers Kenneth Elvebakk Norvege, 2015, 1h13 Avec : Lukas Bjørneboe Brændsrød, Syvert Lorenz Garcia, Torgeir Lund

Inséparables et complices depuis l’enfance, Lukas, Syvert et Torgeir, sont trois jeunes danseurs qui partagent le même rêve : intégrer l’Académie de ballet d’Oslo. Mais les places sont chères et les opportunités rares. Acharnés à réussir, à se perfectionner et à faire de leur corps l’instrument parfait, ils nous emmènent dans leur quotidien rythmé par la dureté des entraînements et le stress des auditions. Autant d’épreuves qu’ils sont prêts à surmonter pour, un jour, devenir danseur étoile.

L'Epreuve Erik Poppe Norvège, Irlande, Suéde, 2015, 1h57 Avec : Juliette Binoche, Nikolaj CosterWaldau, Lauryn Canny

Rebecca est une photographe de guerre de renommée internationale. Alors qu’elle est en reportage en Afghanistan pour suivre un groupe de femmes qui préparent un attentat suicide, elle est gravement blessée par l'explosion d'une bombe. De retour chez elle en Irlande, pour se remettre de ce traumatisme, elle doit affronter une autre épreuve. Marcus, son mari et Stéphanie, sa fille ainée de 13 ans, ne supportent plus l’angoisse provoquée par les risques que son métier impose. Erick Poppe a lui-même été pendant des années reporter de guerre, et désirait, devenu cinéaste, rendre compte à l'écran de son métier. Mais plutôt qu'en faire un descriptif linéaire, il a voulu fonder sa démonstration sur les rapports à la famille qu'une telle profession entraîne. C'est tout l'enjeu de "L'Epreuve". S'il s'est projeté dans une femme pour ce faire, c'est qu'à ses yeux, un homme aurait été appréhendé comme plus détaché par rapport aux enjeux familiaux, alors qu'une femme les mettait d'emblée dans le champ. La scène d'introduction présente Rebecca dans son métier de photographe de guerre, effectuant un reportage sur la préparation d'une femme à un attentat suicide. Impressionnant. Dans le rituel et l'émotion visible de la reporter, jusqu'à l'exécution de l'acte, dont elle ne ressortira pas indemne. La séquence prépare à la scène finale du film, qui lui fait écho, en apportant sa conclusion et laissant sur une fin ouverte. Belle construction.


Une Femme iranienne Refugiado Diego Lerman Argentine, Colombie, France, Pologne , Allemagne, 2015, 1h33 Avec : Julieta Diaz, Sebastián Molinaro, Marta Lubos

Laura et son fils de 7 ans quittent précipitamment leur appartement de Buenos Aires pour échapper à l'emprise d'un père menaçant. Les deux fugitifs s'engagent alors dans une course contre la montre à la recherche d'un refuge et d'une nouvelle vie.

Révélé en 2002 par Tan de repente, Diego Lerman s'est imposé comme l'une des figures de proue du nouveau cinéma argentin. Refugiado, son quatrième long métrage, vient souligner la singularité de son regard. S'emparant d'un sujet de société, le réalisateur réussit à l'emmener en terrain inattendu sans l'escamoter en rien pour autant. Porté par une caméra toujours en mouvement, et envisagé à travers les yeux de Matias et son rapport ambivalent aux événements, le récit âpre de cette fugue trouve des accents émouvants sans jamais verser dans le pathos mélodramatique et se détourne par ailleurs habilement des poncifs pour leur préférer une tension sourde n'étant pas sans rappeler celle de La Nuit du chasseur. Autant dire qu'il y a là, oscillant entre noirceur et lumière, un film aussi intense que troublant... Jean-François Pluijgers

Negar Azarbayjani Iran, Allemagne, 2015, 1h42 Avec : Ghazal Shakeri, Shayesteh Irani, Homayoun Ershadi

Bien que Rana soit une femme traditionnelle, elle est forcée de conduire un taxi à l'insu de sa famille pour rembourser la dette qui empêche son mari de sortir de prison. Par chance, elle rencontre la riche et rebelle Adineh, désespérément en attente d’un passeport pour quitter le pays et ainsi échapper à un mariage forcé. Les deux femmes vont s’aider mutuellement, mais Rana ignore qu’Adineh cache un lourd secret… Hasard des calendriers, Une femme iranienne arrive dans les salles françaises quelques semaines après Taxi Téhéran de Jafar Panahi. Hasard, vraiment ? La voiture a souvent servi de procédé narratif dans le cinéma iranien, qu’il s’agisse de la voiture-lieu de résistance dans Ten d’Abbas Kiarostami ou du taxi de Panahi qui semble effectuer un long mouvement de caméra dans la société mais aussi un panoramique amoureux du cinéma. Une femme iranienne se distingue de ces derniers films et son chemin symbolique est simple et limpide : les deux héroïnes s’embarquent pour un voyage au-delà des normes sociales. Azarbayjani décrit les difficultés de Rana, une femme qui conduit un taxi et qui ne doit pas seulement faire face à la violence des hommes mais aussi à la misogynie des femmes. Sa passagère, Adineh (incarnée par la charismatique et impressionnante Shayesteh Irani), suit un parcours encore plus horsnormes : transgenre, elle souhaite devenir un homme… Nicolas Bardot


Contes Italiens Vittorio et Paolo Taviani Italie, 2015, 1h55 Avec : Riccardo Scamarcio, Kim Rossi Stuart, Jasmine Trinca

Florence, XIVème siècle : la peste fait rage. Dix jeunes gens fuient la ville pour se réfugier dans une villa à la campagne et parler du sentiment le plus élevé qui existe, l'amour, dans toutes ses nuances. Oeuvre à la fois légère et sombre, somptueusement romantique, au titre français évocateur à raison des marivaudages de Rohmer, Contes italiens est l’adaptation sage, mais foisonnante de beauté, de cinq récits issus du Décaméron. L’anthologie de récits de Boccace, aux genres variés, portée notamment à l’écran par Pasolini, dans les années 70 avec la volonté d’en découdre avec les canons de la société italienne de l’époque, trouve un ton propre chez les Taviani. Ces chantres du terroir local, installent leur caméra dans les splendeurs d’un cadre florentin et Toscan où la magie du cinéma a effacé toute trace contemporaine pour ne garder que la majesté des paysages verdoyants, où les bâtisses médiévales apportent une architecture éparse et poétique à des images qui ne manque pas, elles-mêmes, de poésie. En adaptant le génie de Boccace, les auteurs de Fiorile, dont on retrouve tout l’impérialisme de la tragédie, parlent surtout de (ou à) la jeunesse contemporaine, dont les affres et aspirations se font l’écho de celles d’autres jeunes gens, à des époques lointaines et toutes aussi tourmentées. Les Taviani nous plongent dans leur constellation filmique, l’une des plus belles que le cinéma transalpin nous ait jamais offerte. Une merveille. Frederic Mignard

Manos Sucias Josef Wladyka USA, Colombie, 2015, 1h24 Avec : Christian James Advincula, Jarlin Martinez, Hadder Blandon

Depuis le port de Buenaventura, ville la plus dangereuse de Colombie, trois hommes embarquent pour un voyage sur les eaux sombres du Pacifique. Ils transportent une torpille contenant 100 kilos de cocaïne. Avec un filet de pêche pour seule couverture… Manos Sucias ne ressemble en rien ou presque aux autres films sur le trafic de drogue en Colombie. La drogue, catalyseur des problèmes dans cette ville, n’apparaît même pas dans le film. Au contraire, on se focalise essentiellement sur une zone assiégée par les contestations politiques, la guérilla ou encore les confrontations entre les paramilitaires et les narcotrafiquants. Le film apporte un regard nouveau, authentique sur les conflits auxquels cette ville colombienne fait face. Josef Wladyka a fait un long travail de terrain avant de pouvoir tourner. Entre casting in-situ et ateliers d’écriture avec les habitants, il a su s’imprégner de la culture locale et s’est surtout confronté à la population en prenant en compte leurs vécus et leurs attentes. « Certaines scènes sont directement issues de leurs vies. Tout cela a été un processus très intime (…) cela a été éprouvant, aussi bien mentalement que physiquement. » Un film haletant et audacieux produit par Spike Lee


La Belle Promise Suha Arraf Palestine, 2015, 1h25 Avec : Nisreen Faour, Cherien Dabis, Maria Zreik

En Palestine, trois sœurs issues de l’aristocratie chrétienne ont perdu leur terre et leur statut social après la guerre des Six Jours de 1967 avec Israël. Incapables de faire face à leur nouvelle réalité, elles s’isolent du reste du monde en s’enfermant dans leur villa pour se raccrocher à leur vie passée. L’arrivée de leur jeune nièce, Badia, ne tarde pas à bousculer leur routine et d’autant plus lorsqu’elles se mettent en tête de lui trouver un mari.

Le Souffle Alexander Kott Russie, 2015, 1h35 Avec : Elena An, Karim Pakachakov, Narinman BekbulatovAreshev

Un homme et sa fille vivent paisiblement dans une ferme isolée des steppes kazakhes. Alors que deux garçons, un Moscovite et un Kazakh, se disputent le cœur de la jeune fille, une menace sourde se fait sentir... L'action se déroule en 1953, en Asie centrale dans les steppes kazakhes. Projet à l’ambition formelle étonnante, entièrement sans dialogue, ramène le cinéma à son essence la plus expressive dans un geste d’une pureté et d’une beauté infinies. Sublimement mis en scène, profitant notamment d’un sens de la composition géométrique saisissant et d’une direction photo d’une luminosité fascinante, ce nouveau film du Russe Alexander Kott n’est pourtant pas que l’œuvre d’un formaliste de génie. Il est aussi une ode à la nature tant physique qu’humaine, pétrie autant de passions que de vulnérabilités. Helen Faradji

En me promenant dans les rues étroites, j’ai compris que c’est par les anciennes villas de pierres taillées, qui rappellent la grandeur passée, que s’exprimait la beauté de la ville. J’ai pu, aussi, trouver les derniers endroits où se réunit l’aristocratie qui n’a pas quitté le pays. Beaucoup de femmes que j’ai rencontrées sont semblables aux personnages de mon film, qui vivent dans leurs souvenirs et ne quittent pas leurs maisons afin de ne pas être confrontées à la réalité difficile de leur ville sous l’occupation. Ces maisons finissent par ressembler à des mausolées ! Ce sont ces images et ces souvenirs qui m’ont poussés à faire ce film. Je voulais m’intéresser au sort de l’aristocratie palestinienne après la guerre de 1967 ; c’est un sujet peu abordé en Palestine. Suha Arraf Par la scénariste de la Fiancée Syrienne et des Citronniers


Comme un avion

Ex_machina

Bruno Podalydès France, 2015, 1h45 Avec : Bruno Podalydès, Sandrine Kiberlain, Agnès Jaoui

Alex Garland Royaume-Uni, 2015, 1h48 Avec : Domhnall Gleeson, Alicia Vikander, Oscar Isaac

Caleb, 24 ans, est programmateur de l’une des plus importantes entreprises d’informatique au monde. Lorsqu’il gagne un concours pour passer une semaine dans un lieu retiré en montagne appartenant à Nathan, le PDG solitaire de son entreprise, il découvre qu’il va en fait devoir participer à une étrange et fascinante expérience dans laquelle il devra interagir avec la première intelligence artificielle au monde qui prend la forme d’un robot féminin. Thriller captivant et fable existentialiste, Ex_Machina réussit ce tour de force impressionnant, de baigner dans un suspens maîtrisé où l’on se retrouve suspendu à chaque mot, chaque geste, à chaque échange, chaque regard, avec cette étrange sensation que tout peut arriver, que toutes les directions peuvent devenir une issue possible, plausible, et édifiante. Alicia Vikander, d’une beauté charismatique qui magnétise le regard, est capable de passer en un battement de cil, de la séduction à la distance, de la fragilité à la crainte. Ex_Machina est une belle réussite, à la direction artistique marquante (la maison ancrée entre arbres, rivière et rochers, le design de l’androïde), et servi par un trio d’acteurs parfaits.

Michel, la cinquantaine, est passionné depuis toujours par les avions. Un jour, il tombe en arrêt devant des photos de kayak : on dirait presqu’un avion. C'est le coup de foudre. En cachette de sa femme, il achète un kayak, pagaie des heures sur son toit, et rêve d’épopées en solitaire. Michel se décide enfin à partir sur une jolie rivière inconnue. Sa première escale est dans une guinguette où il rencontre la patronne Laetitia, la jeune serveuse Mila et les quelques habitués. Michel y installe sa tente pour la nuit… et, le lendemain, a beaucoup de mal à quitter les lieux… Hormis Sandrine Kiberlain et Agnès Jaoui qu'il dirige pour la première fois, Bruno Podalydès retrouve ici ses acteurs fidèles dont certains ont tourné dans tous ses films. Le reste du casting composé de Michel Vuillermoz, Pierre Arditi et Vimala Pons souligne également la fidélité de ces comédiens à l'univers fantaisiste et absurde du réalisateur.


Loin de la foule déchaînée Thomas Vinterberg Royaume-Uni, USA, 2015, 1h59 Avec : Carey Mulligan, Juno Temple, Michael Sheen

Bruno Podalydès est souvent perçu comme l'un des héritiers directs du cinéma d'Alain Resnais avec qui il a justement collaboré sur le tournage de Vous n'avez encore rien vu. Outre ce goût commun pour une certaine poésie, et un casting d'acteurs ayant tous collaboré au moins une fois avec le réalisateur de On connaît la chanson, Bruno Podalydès a une approche de travail similaire à ce dernier, comme le déclare Agnès Jaoui : "La douceur avec laquelle Alain obtenait les choses, cette manière de mettre les acteurs en confiance m'ont tellement plu que j'essaie tant bien que mal de la reproduire sur mes plateaux. Ce tournage avec Bruno était comme une piqûre de rappel".

Dans la campagne anglaise de l’époque victorienne, une jeune héritière, Bathsheba Everdeene doit diriger la ferme léguée par son oncle. Femme belle et libre, elle veut s’assumer seule et sans mari, ce qui n’est pas au goût de tous à commencer par ses ouvriers. Bathsheba ne se mariera qu’une fois amoureuse. Qu’à cela ne tienne, elle se fait courtiser par trois hommes, le berger Gabriel Oake, le riche voisin Mr Boldwood et le Sergent Troy. Loin de la foule déchaînée est une adaptation du roman de 1874 de Thomas Hardy. Le film de Thomas Vinterberg est la sixième adaptation du livre. La plus connue reste celle de John Schlesinger de 1967 avec Julie Christie. Considéré comme l'un des plus grands classiques de la littérature anglaise, "Loin de la foule déchaînée" est le quatrième roman de Thomas Hardy et l'un de ses plus connus. En tournant sur pellicule, Thomas Vinterberg tenait à conférer une esthétique particulière à son film où l'accent serait mis sur les couleurs. Surtout, ce dont ambitionnait le réalisateur était de retrouver l'aspect spectaculaire à l'oeuvre dans certaines grandes fresques cinématographiques comme le mentionne le chef décorateur Kave Quinn : "Thomas tenait à ce que les paysages et les personnages aient une dimension spectaculaire, proche de films comme Docteur Jivago ou 1900, avec des arrières-plans grandioses."


UNE SAISON D’ATELIERS Jeudi 18 juin à 18h (entrée libre)

A la recherche d'un ami

Présentation et projection des films réalisés en ateliers scolaires et hors temps scolaires en 2014/2015, suivie d’un échange avec le public et d’une collation.

Projets réalisés en partenariat avec : la Ville de Martigues, l’AACS, la Cinémathèque Prosper Gnidzaz, la Direction Régionale des Affaires Culturelles PACA, la Direction des Services Départementaux de l’Education Nationale 13, le Conseil Général 13, les Inspections de l’Education Nationale de Martigues et de Chateauneuf-les-Martigues, le collège Pierre Matraja de Saussetles-Pins, le Lycée Jean Lurçat de Martigues, Passeurs d’images, la Cinémathèque Française, L’équipée, TILT.

Des images et des regards à n’en plus finir… petits et grands vous proposent de découvrir leur cinéma. Autant de surprises, de bijoux fabriqués et imaginés par ces jeunes réalisateurs en herbe… sous l’œil attentif des enseignants, animateurs et intervenants professionnels. Tous les projets portent en eux l’envie de découvrir, d’expérimenter et de partager ! C’est avec beaucoup de joie que le grand écran les attend !

Ateliers cinéma d’animation Le cinéma d'animation permet d'aborder, outre les techniques particulières du cinéma (découpage, mise en scène) et celles spécifiques à l'animation (prise de vue image par image), l'écriture et le story board, les arts plastiques (création des personnages et des décors, utilisation de matériaux divers), et le son (enregistrement des voix, bruitages, création de la musique du film)…un défi artistique et une expérience collective enrichissante à la croisée des apprentissages !

A la recherche d’un ami : film réalisé par les élèves de la Grande Section de l’école maternelle Louise Michel, atelier conduit par Loreleï Palies/Association L’équipée et Véronique Nicola, enseignante.

La rue est vers l’art : film réalisé par les enfants de la Maison de quartier Jacques Méli dans le cadre de Passeurs d’images, atelier conduit par Marie-Jo Long /Association TILT et Annie Friscia, directrice ALSH.

Ma balade à cheval : film réalisé par les élèves de 5ème du Collège Marcel Pagnol, atelier conduit par Malek Bentroudi/ Association L’Equipée, Jean-Yves Le Guiniec et Eric Cohen, enseignants SEGPA.

Atelier Le Cinéma 100 ans de jeunesse « L’intervalle » : tel est le thème de cette année pour les participants à ce dispositif national et international. En prêtant attention à un paramètre en particulier, en prenant conscience des enjeux qui y sont attachés, on invite les élèves à élargir leur approche du cinéma : classe de 4ème du Collège Pierre Matraja – Sausset-les-Pins, atelier conduit par Henri Denicourt /Cinéma Renoir, Bernard Toque et Emmanuel Neulet, enseignants.

Atelier Regards croisés… Ce court métrage fruit d'un atelier mené au sein de l’école Jules Ferry de Sausset-les-Pins (Mme Lopez/CM2), du collège Pierre Matraja de Sausset-les-Pins (M. Toque et M. Neulet 4ème) et du lycée Jean Lurçat de Martigues (M. Trouillet / Terminale option cinéma) emprunte les voies du suspens puisqu'il dérobe à notre regard l'objet du délit pour ne nous le dévoiler qu'au travers des témoignages des élèves de ces trois établissements, maintenant l’incertitude jusqu'à la fin. Ils réagissent face à une toile originale du peintre Eric PALOMAR tout en ne permettant pas de voir celle-ci, procédé qui nous conduit à imaginer ce que les témoignages suggèrent. Mais le témoin est-il fiable? Qui croire l'enfant innocent et spontané ou l'adolescent plus timide au regard teinté de culture acquise au cours des années de collège ou lycée? Qui sera le plus à même de vous aider à répondre à la question: Qu'est-ce?


LE GRAND ECRAN s est Le niveau sonore des projection En sortie nationale

DES PETITS...

adapté aux plus petits…

A partir de 4 ans

A partir de 6 ans

Le dessin-animé culte revient enfin au cinéma en restauration numérique !

A partir de 5 ans

En route Film d’animation de Tim Johnson USA, 2015, 1h34

Les amis animaux Programme de 3 courts métrages d’animation (Aquarelle et éléments découpés) de Eva Lindström Suède, 2013, 36 mn

Un trait naïf, une nature luxuriante, des histoires espiègles ou fantastiques… des films pour les tout-petits par une grande illustratrice scandinave.

Le petit dinosaure et la vallée des merveilles de Don Bluth USA, 1988, 1h08

Bien avant l'arrivée de l'Homme sur la Terre, commence l'histoire de Petit-Pied, un petit diplodocus séparé de sa famille par un séisme. Il va rencontrer Cera, Becky, Petrie et Pointu, encore d'autres dinosaures. Ils vont apprendre à vivre ensemble et découvriront la vallée merveilleuse.

Une journée chez les oiseaux Deux jeunes oiseaux, munis de leur filet à papillons, partent à la chasse aux insectes. Ils s’éloignent de la maison et se perdent dans les bois. La nuit tombe, ils ont un peu peur…

Je fugue

Les BOOVS, aliens à l’ego surdimensionné, choisissent, pour échapper à leurs ennemis jurés les GORGS, de faire de la Terre leur nouvelle planète d’adoption. Mais OH, l’un d’entre eux, va révéler accidentellement la cachette de son peuple... Contraint de fuir, il fait la connaissance de TIF, une jeune fille à la recherche de sa mère. Ensemble, ils vont devenir d’improbables fugitifs embarqués dans l’aventure de leur vie et vont réaliser que les enjeux auxquels ils font face sont beaucoup plus complexes que de simples mésententes intergalactiques…

Un agneau s’ennuie dans sa prairie et franchit la clôture pour fuguer. Hébergé chez Monsieur Martre, il se demande si quelqu’un va finir par s’inquiéter de son absence.

Mon ami Louis Louis le hibou se lie d’amitié avec une jeune femme avant de rencontrer Jérôme, un autre hibou pas très recommandable.

Prix des places : 5,50 Euros Projections 3D + de 60 ans : 4,50 Euros + 1 Euros (lunettes) Adhérents, demandeurs d'emploi, étudiants : 4 Euros enfants (-14 ans) : 3,50 Euros / Carnets 10 séances : 45 euros Abonnement 10 séances : 40 Euros (sur présentation de la carte) Pass jeune (- 25 ans) 8 films : 28 Euros / RSA : 3,50 euros

Plus d’informations sur les films :

cinéma Jean Renoir rue Jean Renoir

Le cinéma Jean Renoir est financé majoritairement par la ville de Martigues, par le Conseil Général 13, le CNC, la région PACA, la DRAC PACA

cinéma 09 63 00 37 60 répondeur 08 92 68 03 71 adminis. 04 42 44 32 21 e-mail : jean.renoir1@club-internet.fr

cinemajeanrenoir.blogspot.commMartigues


CINEMATHEQUE GNIDZAZ MUSEE DU CINEMA DE MARTIGUES espacecinemapg.blogspot.fr La Cinémathèque Gnidzaz propose de découvrir les évolutions techniques du cinéma des premières images animées à nos jours, ainsi qu’une collection « film » et « non-film. » Sous la direction du Cinéma Jean Renoir, elle est un lieu de conservation, de diffusion et d’éducation à l’image.

ORSON WELLES 100

ÈME

ANNIVERSAIRE DE SA NAISSANCE

WELLES ANGELS Jean-Jacques Bernard, 2007, 50’ En 1958, Orson Welles s’installe en Europe espérant que les conditions de travail lui seront plus favorables qu’à Hollywood. Il y connaîtra pourtant des tournages rocambolesques et laissera de nombreux films inachevés. Jean-Jacques Bernard interroge les "Welles angels", ceux qui ont accompagné le cinéaste lors de ces années difficiles. Les opérateurs Edmond Richard, Gary Graver et Willy Kurant sont de la partie, mais aussi la productrice Dominique Antoine et les historiens Jean-Pierre Berthomé et François Thomas. Jean-Jacques Bernard est critique, essayiste, rédacteur en chef de la chaîne Ciné+ Classic.

INITIATION AU BRUITAGE Animé par Pauline Hercule

Samedi 6 juin 2015 de 13h30 à 16h30

UN ATELIER FAMILIAL à partir de 6 ans Pauline Hercule propose un atelier autour du bruitage à partir de séquences filmées de la Compagnie La Cordonnerie. Jouer avec le son. Découvrir sa voix, jouer avec son corps. Prendre conscience des techniques de la prise de son. Partager, entre petits et grands, le plaisir de l’expérience sonore. Atelier gratuit sous conditions : /HV SDUWLFLSDQWV V·HQJDJHQW j DVVLVWHU DX FLQp VSHFWDFOH « HANSEL ET GRETEL » à 17h au Théatre des Salins ,QVFULSWLRQ REOLJDWRLUH DXSUqV GH OD &LQpPDWKqTXH *QLG]D] Date limite des inscriptions le 3 juin 2015.

L’AFFAIRE DOMINICI PAR ORSON WELLES Christophe Cognet, 2000, 52' En 1955, Orson Welles réalise un film de 26 minutes intitulé The tragedy of Lurs du nom du village où se déroula le drame qui devint L'affaire Dominici. L'Affaire Dominici par Orson Welles présente ce film, inachevé, et aujourd'hui restauré. C'est le seul document tourné peu après le procès dans lequel s'exprime une grande partie des protagonistes. A Urs dans les Basses-Alpes, un vieux berger assassine sauvagement une famille d'Anglais qui campe sur ses terres. C'est une "bonne histoire" et l'occasion pour Orson Welles, juste après le procès en novembre 1954, de faire le portrait de la vie des paysans pauvres de cette région. A partir des images tournées par Orson Welles et des témoignages d'Alain Pol et de Jacques Chapus, ce passionnant documentaire de Christophe Cognet (...) retrace l'histoire d'un film inachevé qui reste l'un des rares documents où l'on voit la plupart des protagonistes de l'affaire Dominici s'exprimer devant une caméra. Mieux, après un patient travail de restauration et de montage, Christophe Cognet a pu "reconstruire" le film que voulait faire Welles en respectant le travail déjà effectué par le cinéaste. (...) le film documentaire de Christophe Cognet nous montre des images rares d'Orson Welles au travail. On y découvre un cinéaste méticuleux, maîtrisant parfaitement la technique, et qui, à l'occasion de ce tournage, réalise ses premiers plans pour la télévision. G.F, Le Monde Télévision

Ouverture : Mardi, mercredi, samedi et dimanche- 10h/12h - 14h30/18h30 - ENTREE LIBRE

4, rue du Colonel Denfert - MARTIGUES - 04 42 10 91 30 - espacinema@gmail.com


LES CAHIERS DU CINÉMA & POSITIF HISTOIRES DE CINÉMA & DE CRITIQUES

A VOIR ABSOLUMENT (SI POSSIBLE) – Dix années aux Cahiers du cinéma 1963-1973 Ginette Lavigne, Jean-Louis Comolli, Jean Narboni, 2011, 75' Afin de retracer une période mouvementée des "Cahiers du cinéma" (1963-1973), Jean Narboni et Jean-Louis Comolli (rédacteurs en chef entre 1965 et 1973) interrogent anciens collaborateurs et amis (Jacques Aumont, Pascal Bonitzer, Jacques Bontemps, Bernard Eisenschitz, Pascal Kané et Sylvie Pierre). Aux témoignages s’ajoutent des lectures d’articles et des images d’archives, rendant compte d’une époque où politique et théorie bouillonnaient. Jacques Bontemps rappelle les itinéraires politiques des "Cahiers" : plutôt à droite avant 1963, la revue se politise suite à l’interdiction de La Religieuse de Rivette en 1966 et de la célèbre "affaire Langlois" peu avant mai 1968 ; cette implication dans un double combat, cinéphile et politique, précède une alliance avec le PC, puis un virage maoïste. Dès 1966, la revue promeut un cinéma novateur dont les formes se devaient d’être inséparables d’un progressisme politique. Elle s’ouvre ensuite aux pensées extérieures ("Tel Quel", "La Nouvelle Critique", Lacan, Barthes et Althusser), devient plus théorique (Jean-Pierre Oudart y invente le concept de "suture" qui fera florès), traque l’idéologie. Jacques Aumont regrette l’absence de suivi de ces théorisations, tandis que Sylvie Pierre y voit une forme de terreur et les prémices d’un éclatement de la revue. G.F, Le Monde Télévision

POSITIF, UNE REVUE Bernard Cohn, 2003, 53' Rivale des "Cahiers du cinéma", la revue "Positif" a fêté ses cinquante ans en 2002, au festival de La Rochelle. Interrogeant ses fondateurs, de Bernard Chardère à Michel Ciment, montrant avec respect les articles qui ont marqué ce demi-siècle de critique cinématographique, Bernard Cohn, l'une des anciennes plumes de la revue, en retrace l'évolution. Au temps de la célébration s'ajoute celui du bilan... C’est une poignée d’étudiants qui fonde la revue à Lyon en 1952. Au souci d’un esprit dégagé de tout "establishment" se mêle le désir de s’inscrire dans une critique dite "sérieuse". Très rapidement, la revue prend "Les Cahiers" pour adversaire. L'empoignade modèle les positions critiques de chacun, tant d’un point de vue esthétique qu’idéologique ; la querelle est parfois fertile, parfois ridicule.

MARDI 26 AU DIMANCHE 31MAI

MAR. 26

MERC. 27

WELLES ANGELS MARDI 2 AU DIMANCHE 7 JUIN

15h/16h

15h/16h

MAR. 02

MERC. 03

WELLES ANGELS

15h/16h

15h/16h

SAM. 30

15h

SAM. 06

DIM. 07

15h 13h30

INITIATION AU BRUITAGE MARDI 09 AU DIMANCHE 14 JUIN

MAR. 09

MERC. 10

L’AFFAIRE DOMINICI PAR ORSON WELLES

15h/16h

15h/16h

MARDI 16 AU DIMANCHE 21 JUIN

MAR. 16

MERC. 17

L’AFFAIRE DOMINICI PAR ORSON WELLES

15h/16h

15h/16h

MARDI 23 AU DIMANCHE 28 JUIN

MAR. 23

MERC. 24

DIX ANNÉES AUX CAHIERS DU CINÉMA

15h 16h30

POSITIF, UNE REVUE MARDI 30 JUIN AU DIMANCHE 05 JUILLET DIX ANNÉES AUX CAHIERS DU CINÉMA POSITIF, UNE REVUE

DIM. 31

15h

MAR. 30

15h 16h30

SAM. 13

DIM. 14

15h

15h

SAM. 20

DIM. 21

15h

15h

SAM. 27

DIM. 28

15h 16h30

15h 16h30

SAM. 04

DIM. 05

15h 16h30

15h 16h30

15h 16h30 MERC. 01

15h 16h30

Toutes nos séances sont publiques, gratuites et non-commerciales.


PROGRAMME DU 27 MAI AU 07 JUILLET 2015 Tous les films non francophones, sont diffusés en Version Originale sous-titrée.

MERCREDI 27 MAI AU MARDI 02 JUIN CINE - THEATRE : (B)RÊVES DE FEMMES / L'ASTRAGALE L'EPREUVE LA TÊTE HAUTE L'ASTRAGALE EN ROUTE MERCREDI 03 AU MARDI 09 JUIN

MERC. 27

18h30 20h45 16h30 14h30 MERC. 03

JEU. 28

21h00 19h00

JEU. 04

VEND. 29

SAM. 30

18h45 16h30 21h00

20h30 17h00 21h00 19h15 15h00

VEND. 05

SAM. 06

18h15

MERCREDI 10 AU MARDI 16 JUIN

TROIS SOUVENIRS DE MA JEUNESSE UNE FEMME IRANIENNE

16h30 14h30 MERC. 10

19h00 21h00 17h00

MERCREDI 17 AU MARDI 23 JUIN

JEU. 11

CONTES ITALIENS LES AMIS ANIMAUX

SAM. 13

20h30 21h00 19h00 21h00 17h30

MERC. 17

JEU. 18

VEND. 19

SAM. 20

18h00

20h30

21h00 19h00 17h00 16h00

LE SOUFFLE EX_MACHINA LE PETIT DINOSAURE ET LA VALLÉE DES MERVEILLES MERCREDI 01 MAI AU MARDI 07 JUILLET

MERC. 24

JEU. 25

19h00 17h00 20h30 18h30 16h30 15h00

16h30 21h00

21h00 19h00 17h00 16h00

MERC. 01

JEU. 02

19h00

LOIN DE LA FOULE DÉCHAINÉE

16h30 18h30 15h00

20h45

Vacances Scolaires + férié

Evénements

VEND. 26

SAM. 27

18h30

19h15 17h00

21h00 19h00

21h00

LUN. 15

MAR. 16

15h00 DIM. 14

20h30 18h30

17h30

19h15 16h30 DIM. 21

21h00

LUN. 22

MAR. 23

19h00 19h00 17h00

21h00

21h00

DIM. 28

LUN. 29

MAR. 30

20h30 19h00 17h00

19h00 17h00 21h00 15h30

21h00

20h30

LE PETIT DINOSAURE ET LA VALLÉE DES MERVEILLES

MAR. 09

18h30

21h00

VALLEY OF LOVE COMME UN AVION EX_MACHINA

LUN. 08

15h00

CINE - REALITE : EN QUÊTE DE SENS CONTES ITALIENS LA BELLE PROMISE

DIM. 07

18h00

JACK ET LA MÉCANIQUE DU CŒUR MERCREDI 24 AU MARDI 30 JUIN

15h00

18h30 17h30 19h30 16h30

15h00

UNE SAISON D'ATELIERS MANOS SUCIAS

VEND. 12

20h30

CINE - DANSE JACK ET LA MÉCANIQUE DU CŒUR CINE - DANSE DANCERS

LA LOI DU MARCHÉ

17h00 21h00 15h30

18h30

19h00

L'OMBRE DES FEMMES LES AMIS ANIMAUX

19h00 16h30

19h00

REFUGIADO

CINE - LUTTE / LES GENS DU MONDE LA LOI DU MARCHÉ

18h45 21h00

20h30 17h00

LA TÊTE HAUTE

EN ROUTE

19h00

20h30

SPARTACUSLES ET MERVEILLES CASSANDRA

UNE FEMME IRANIENNE

MAR. 02

20h30

LES MERVEILLES

TROIS SOUVENIRS DE MA JEUNESSE

19h15 17h00

LUN. 01

20h30

CINE - MUSEE : LE GRAND MUSÉE 19EMES RENCONTRES OEUCUMENIQUES DU CINEMA DU VENT DANS MES MOLLETS

DIM. 31

17h30 19h15 16h00

VEND. 03

SAM.04 04 SAM.

19h00 21h00 16h30

20h30 21h00 16h30 18h30

17h30

15h15

16h00

Jeune Public

19h00 20h45

DIM. 05 05 DIM.

19h15

LUN. 06

17h00 21h00 19h00 15h00

19h00 21h00

MAR.0707 MAR.

16h30 19h00 21h00 15h00


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