PROGRAMME DU 17 AVRIL AU 21 MAI 2019
MARTIGUES
LOS SILENCIOS
GLORIA BELL
JEAN RENOIR
cinemartigues.com
Los Silencios C'est ça l'amour
Claire Burger France, 2019, 1h38 Avec : Bouli Lanners, Justine Lacroix, Sarah Henochsberg
Beatriz Seigner Colombie, Bresil, France, 2019, 1h29 Avec : Doña Albina, Yerson Castellanos, Enrique Díaz
Depuis que sa femme est partie, Mario tient la maison et élève seul ses deux filles. Frida, 14 ans, lui reproche le départ de sa mère. Niki, 17 ans, rêve d'indépendance. Mario, lui, attend toujours le retour de sa femme. Au-delà des performances exceptionnelles de tous les acteurs, la grande force de ce film réside dans l'authenticité avec laquelle il raconte le quotidien d'une famille défaite, la douleur de la séparation, les enfants qui grandissent et s'éloignent, mais surtout l'abasourdissement d'un homme qui voudrait tout arrêter, car il aime sa famille et voudrait qu'elle reste unie, un homme "maternel", généreux et sensible, passionné d'art (une passion qu'il cherche à transmettre à ses filles). "Toute ma vie, c'est vous aimer", dit Mario lors de ce qui est, peut-être, leur dernier moment tous les quatre ensemble, sur le grand lit de la maison. Reste qu'aimer, c'est aussi laisser partir, et la femme est tellement déterminée à continuer sa vie ailleurs, en prenant avec elle ses filles, que Mario est obligé de lâcher les rênes. Une occasion pour lui de se retrouver, et de vivre lui aussi plusieurs nouvelles premières fois importantes. Vittoria Scarpa
Nuria, 12 ans, Fabio, 9 ans, et leur mère arrivent dans une petite île au milieu de l’Amazonie, aux frontières du Brésil, de la Colombie et du Pérou. Ils ont fui le conflit armé colombien, dans lequel leur père a disparu. Un jour, celui-ci réapparait mystérieusement dans leur nouvelle maison.
Boy Erased
Joel Edgerton USA, 2019, 1h55 Avec : Lucas Hedges, Nicole Kidman, Joel Edgerton, Russel Crowe…
L’histoire vraie du coming out de Jared Eamons, le fils d’un pasteur baptiste dans une petite commune rurale des États-Unis où son orientation sexuelle est brutalement dévoilée à ses parents à l’âge de 19 ans. Craignant le rejet de sa famille, de ses amis et de sa communauté religieuse, Jared est poussé à entreprendre une thérapie de conversion (aussi appelée thérapie réparatrice ou thérapie de réorientation sexuelle). Il y entre en conflit avec le thérapeute principal, découvrant et revendiquant progressivement sa réelle identité. Joël Edgerton use des ressorts du drame familial pour dénoncer la toxicité des thérapies de conversion. L’acteur-réalisateur mène un combat au message haut et fort : « L’orientation sexuelle ne peut pas être changée ou « guérie », l’homosexualité n’est définitivement pas une maladie. » Nathalie Chifflet Le silence n’existe pas : le monde bruit, que des fantômes traversent. Dans ses feuilles frémit le vent de sa propre histoire, souffle multiple que le cinéma sait enregistrer quand il prête un peu l’oreille… Ménageant pour nous de grandes surprises, mais d’une façon presque imperceptible, progressive, profondément liée à ces lieux insulaires et limitrophes où les frontières entre les pays et entre les mondes se confondent et s’échangent, le film résonne de ses mille silences qui n’existent pas : car les mondes bruissent, sur quoi les fantômes veillent. Luc Chessel
Comme si de rien n'était
Eva Trobisch Allemagne, 2019, 1h30 Avec : Aenne Schwarz, Andreas Döhler, Hans Löw
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs Janne est une femme moderne, éduquée, rationnelle, une femme qui réclame le droit d’être qui elle veut. Lors d'une réunion entre anciens camarades sa vie bascule. Mais elle va persister à faire semblant que tout va bien, refuser de se considérer comme une victime et de perdre le contrôle… jusqu’à quand ? Le film travaille très intelligemment la question de la violence ordinaire faite aux femmes. Janne est une femme forte, libre et indépendante, physique et intelligente. Elle ne ressemble en rien à une victime, elle porte sa sexualité et sa féminité fièrement. Mais cela n’arrive pas qu’aux autres… Le point de vue est ici totalement inédit, car il s’agit de questionner l’image de la victime, son modèle type et son statut social. Janne refuse de se voir en tant que victime. Un acte, de quelques secondes, vient de tout lui enlever. Le potentiel destructeur de l’acte en lui-même et du silence qui le suit. Surtout quand du comportement de l’agresseur émerge un syndrome de Stockholm. « Je ne veux pas que ce soit écrit victime sur ma tête pour toujours et susciter la pitié et la compassion des gens ». La performance d'Aenne Schwarz prend aux tripes et révèle ici une très grande actrice du quotidien. Thomas Chapelle
1979. En pleine guerre froide, deux familles ordinaires d’Allemagne de l’Est rêvent de passer à l’Ouest. Leur plan : construire une montgolfière et survoler la frontière. Ici l’Histoire (avec le grand H qu’elle mérite) prend des allures de roman d’aventure ! Tout ce à quoi vous allez assister est à peu de choses près la stricte et incroyable vérité ! Nul cinéaste ayant les pieds sur terre ne se serait hasardé à imaginer un scénario aussi dingue sur fond de guerre froide. Les protagonistes vont s’atteler à la périlleuse tâche de fabriquer un ballon de 32 mètres de haut en essayant de ne pas se faire repérer ! Mais rassembler puis assembler en toute discrétion
ciné-lutte En partenariat avec les Insoumis de Martigues et St-Mitre-les-Remparts
Mercredi 24 Avril En présence de
Corine EYRAUD
18h30
(Sociologue, Université Aix-Marseille)
et des Gilets Jaunes de Martigues Le Vent de la liberté Michael Bully Herbig Allemagne, 2019, 2h06 Avec : Friedrich Mücke, Karoline Schuch, David Kross
1245 m2 de tissus de toutes origines ne va pas être une mince affaire. Elle ne l’est d’ailleurs toujours pas à notre époque si l’on en croit l’équipe du film, qui a intégralement reconstitué les montgolfières de l’époque pour les faire voler. À un détail prêt : ils n’ont pas eu sur le dos un fin limier de la Stasi bien déterminé à leur mettre le grappin dessus ! Car la première tentative maladroite de grande évasion va échouer et mettre la puce à l’oreille du redoutable lieutenant Seidel. C’est ainsi que commence une palpitante course contre la montre…
J’Veux du soleil
François Ruffin, Gilles Perret France, 2019, 1h16
Avec leur humour et leur caméra, Gilles Perret et François Ruffin traversent le pays : à chaque rond-point en jaune, c'est comme un paquet-surprise qu'on ouvrirait. Qu'est-ce qui va en sortir ? Des rires ou des larmes ? De la tendresse ou de la colère ? De l'art ou du désespoir ? Les deux compères nous offrent des tranches d'humanité, saisissent cet instant magique où des femmes et des hommes, d'habitude résignés, se dressent et se redressent, avec fierté, avec beauté, pour réclamer leur part de bonheur. Cette lutte aura enfin trouvé une représentation digne (quoique forcément partielle) dans la première œuvre qui lui aura été consacrée au cinéma. Un lieu pour réfléchir, comme les gilets fluorescents. Quentin Papapietro Un documentaire sensible et coloré sur les Gilets Jaunes, débordant d’humanité et qui, malgré des témoignages exprimant une détresse sociale, donne chaud au cœur par ce qu’il montre : la dignité retrouvée de gens qui cessent de courber la tête. Michel Berjon
Tarif Unique : 4 euros le 24 et aux autres séances
Genèse Blanche comme neige
Philippe Lesage Canada, 2019, 2h11 Avec : Noée Abita, Théodore Pellerin, Édouard Tremblay-Grenier
Anne Fontaine France, 2019, 1h52 Avec : Lou de Laâge, Isabelle Huppert, Charles Berling, Vincent Macaigne, Benoît Poolvoorde
Après Marvin et la belle éducation, Anne Fontaine renoue avec les histoires de jeunes femmes ensorceleuses de par leur charme (Nathalie, La Fille de Monaco et Gemma Bovary) en y ajoutant une touche à mi-chemin entre l'adaptation et le sulfureux. Dans Blanche comme neige, la réalisatrice propose une version alternative du conte « Blanche Neige et les Sept Nains » et dresse le portrait de Claire, une jeune femme tout en beauté, qui suscite la jalousie de sa belle-mère, Maud, jusqu'à ce que cette dernière prémédite son meurtre. Sauvée par un inconnu, Claire fera par la suite la rencontre de six autres hommes qui vont tomber sous son charme, de quoi provoquer sa belle-mère... Ces rencontres, et les aventures qui s'ensuivent, marquent la fin de l'innocence de Claire, et le début d'un désir voluptueux. Dans le rôle de la belle-mère (aka La Reine/La Sorcière du conte), nous retrouverons Isabelle Huppert, actrice qui a toujours su tirer son épingle du jeu dans les films les plus sulfureux...
La naissance des premières amours ébranle trois adolescents dans le tumulte de leur jeunesse. Alors que Guillaume tombe secrètement amoureux de son meilleur ami, sa demi-sœur Charlotte quitte son petit ami pour s’essayer à des rencontres plus libres. A la genèse de ces histoires, dans un camp de vacances, le jeune Félix connait son premier émoi… Genèse explore l’intériorité du questionnement amoureux. Oser se mettre à nu, se lancer à corps perdu face à une horde d’inconnus pour avouer au grand jour son amour. Le début d’un long
ciné-réalité En partenariat avec la LDH (Ligue des Droits de l'Homme)
Mardi 30 Avril En présence de
Jean-Laurent CSINIDIS
20h
Producteur, Distributeur et Directeur Artistique de FILMS DE FORCE MAJEURE
Game Girls
Alina Skrzeszewska France, Allemagne, USA, 2018, 1h25 Avec : Teri Rogers, Tiahna Vince
chemin de croix où la beauté va croiser la tristesse. En amour, il faut avoir le courage de ses choix. Le retour de bâton peut être extrêmement difficile à avaler. Une ode aux premiers amours en trois actes, en trois dénouements… L’amour brille, l’amour brûle, et l’amour tourbillonne chez Philippe Lesage qui ose un grand film romantique ample, généreux, envoûtant. Théodore Pellerin et Noée Abita y composent les figures passionnantes d’une jeunesse complexe, marquée au fer rouge par l’érudition et la mélancolie.
Le film suit Teri et sa petite amie Tiahna dans le monde chaotique de Skid Row, quartier de Los Angeles connu pour être “la cité des anges déchus.” Un dilemme attise les tensions entre les deux femmes : s’il semble que Tiahna accepte de faire partie de l’économie souterraine de Skid Row, Teri est animée par une puissante volonté d’en sortir. Leur amour survivra-t-il à la violence de leur environnement, passé et présent ? Par le biais de ses héroïnes, opposées et délirantes, qui font du film un récit décousu mais intense, la réalisatrice montre le poison de la privation et de la pauvreté sur la psyché. Et, parallèlement, dépeint, à la bonne distance, l’inexorable tourbillon qui pousse des femmes malmenées par la vie à se laisser glisser dans ce lieu de perdition où malgré la misère, l’entraide agit comme un pansement. Perrine Quennesson Un film coup de poing, cru, dur, égayé ici par un mariage, là par une v irée à Las Vegas, et porté par la force de l’amour entre deux écorchées vives. Emmanuelle Skyvington
ans
à par
tir de 9
V.O / V.F / 3D
Dumbo
Tim Burton USA, 2019, 1h52 Avec : Colin Farrel, Danny de Vito, Michael Keaton, Eva Green
Les Oiseaux de Passage
Ciro Guerra, Cristina Gallego Colombie, France, 2019, 2h01 Avec : José Acosta, Carmiña Martínez, Jhon Narváez
Les enfants de Holt Farrier, ex-artiste de cirque chargé de s’occuper d’un éléphanteau dont les oreilles démesurées sont la risée du public, découvrent que ce dernier sait voler… Il y a toujours, au dos des plus grands rêves, des cauchemars. Même le plus formidable merveilleux étend des ombres. Tous les contes sont ainsi faits, qui, pour se terminer dans le triomphe palpitant d’un dénouement heureux, la plupart du temps, sont entachés de noir et de violence, parfois inouïe. Leur cruauté est celle du monde et voilà ce qu’on apprend à l’enfant : l’affronter et ne pas en voir peur. C’est la fonction de structuration psychique du conte. Tim Burton n’édulcore pas cette cruauté du conte, mais il oppose avec force au tragique toute la vigueur de la poésie, de la fantaisie et de l’émerveillement, même le clinquant artifice d’un parc d’attractions éblouissant, qui cache la trivialité de l’exploitation mercantile de nos désirs de rêve enfantins. Ce n’est pas seulement un vieux dessin animé au charme irrésistible que Tim Burton remet sur pattes : c’est son cinéma, avec ses pas du côté du bizarre, de l’étrange, dans des mondes imaginaires puissants et sombres. Jo Fishley Dans les années 1970, en Colombie, une famille d'indigènes Wayuu se retrouve au cœur de la vente florissante de marijuana à la jeunesse américaine. Quand l'honneur des familles tente de résister à l'avidité des hommes, la guerre des clans devient inévitable et met en péril leurs vies, leur culture et leurs traditions ancestrales. C'est la naissance des cartels de la drogue. On reconnaît le scénario de démesure tragique, qui préside d’ordinaire aux mises en scène de la pègre. Mais le film doit son originalité à sa tentative de replonger cette « histoire de la violence » dans l’imaginaire d’un folklore vernaculaire, empreint de
El Reino
Rodrigo Sorogoyen Espagne, France, 2019, 2h11 Avec : Antonio de la Torre, Monica Lopez, Nacho Fresneda Goya 2019 : meilleur réalisateur, meilleur acteur, meilleur second rôle masculin, meilleur scénario original, meilleure musique originale, meilleur montage.
croyances légendaires. Deux logiques apparaissent alors à l’œuvre et s’affrontent. Celle rationnelle des intérêts particuliers (l’argent et le pouvoir), mais aussi celle irrationnelle des coutumes et des croyances imbibant le tout. Gangstérisme et anthropologie se rejoignent dans le tronc commun de la famille, cette entité mythologique qui concentre les motifs universels de la pureté et des origines. Alors, le talent des réalisateurs éclate, vibrant d’une énergie rituelle qui semble venir de la nuit des temps. Un « Scarface » tribal et halluciné en Colombie… Mathieu Macheret
Manuel López-Vidal est un homme politique influent dans sa région. Alors qu'il doit entrer à la direction nationale de son parti, il se retrouve impliqué dans une affaire de corruption qui menace un de ses amis les plus proches. Pris au piège, il plonge dans un engrenage infernal... El Reino « Le Royaume » s’inspire des scandales de détournement de fonds et de pots-de-vin du Parti populaire. En matière de corruption, l’Espagne en a tant vu que Rodrigo Sorogoyen (Que Dios Nos Perdone) assure avoir délibérément omis certains faits réels car ils n’étaient pas assez crédibles… Le film s’attache davantage à dépeindre la personnalité des protagonistes qu’à décrire les actes que la justice leur reproche. Enveloppés dans un sentiment d’impunité, ces politiciens corrompus vivent dans une bulle : restaurants de luxe, yacht et cocaïne. Ils ne peuvent accepter, une fois pris la main dans le sac, de devenir des pestiférés, abandonnés et trahis par leurs anciens collègues. Film sur la misère morale des acteurs de la corruption, plongée noire et désabusée dans les égouts de la politique et critique acerbe d’une époque, El Reino est porté par son acteur principal, le magistral Antonio de la Torre. Sandrine Morel
L’Adieu à la nuit
André Téchiné France, Allemagne, 2019, 1h43 Avec : Catherine Deneuve, Kacey Mottet Klein, Oulaya Amamra
Muriel est folle de joie de voir Alex, son petit-fils, qui vient passer quelques jours chez elle avant de partir vivre au Canada. Intriguée par son comportement, elle découvre bientôt qu’il lui a menti. Alex se prépare à une autre vie. Muriel, bouleversée, doit réagir très vite…
André Téchiné (Ma saison préférée, Les Egarés, Les Témoins) revient avec la confrontation d'une grand mère à la radicalisation de son petit-fils. En douceur, son scénario, dessine la détermination d’Alex (Kacey Motey Klein, parfait entre marques de tendresse retenues et coups de sang) et la gentillesse de façade de Lila (Oulaya Amamra, découverte dans Divines), parfaite en jeune femme dont la rigidité transparaît ponctuellement derrière un sourire enjoleur. Face à eux deux, Catherine Deneuve compose une grand-mère bienveillante mais perturbée, dont les questionnements dérangent. Sans jamais verser dans le pathos, Téchiné pose les petits rituels quotidiens comme rempart à une barbarie qui s'insinue même dans les endroits les plus apaisés, et cible de faux rêves naïfs, pour mieux au final, montrer l'impasse d'une radicalisation dont il espère un retour possible. Olivier Bachelard
Mais vous êtes fous
Audrey Diwan France, 2019, 1h35 Avec : Pio Marmai, Céline Sallette, Carole Franck
Roman aime Camille, autant qu'il aime ses deux filles. Mais il cache à tous un grave problème d'addiction, qui pourrait mettre en péril ce qu'il a de plus cher. L'amour a-t-il une chance quand la confiance est rompue? Le ton est donné : c’est le cri de douleur d’une petite fille qui ouvre la bande annonce de Mais vous êtes fous. Le film de Audrey Diwan, jusqu’alors scénariste, relate l’histoire d’un couple de trentenaires qui fait face à une intoxication à la cocaïne de l’une de leurs deux filles. On apprend alors que le père dissimule à sa famille une dépendance de plusieurs années à la substance psychotrope. L'événement met à rude épreuve la confiance que ses proches lui accordaient. Le film met l’accent sur la difficulté de maintenir à flot le couple lorsque la confiance est rompue, d’autant plus lorsque les enfants sont confiés aux services sociaux. Camille devra lutter pour retrouver ses enfants et défendre l'intégrité de son mari. Inspiré d’une histoire vraie, ce drame familial met en scène Pio Marmaï et Céline Sallette, pour la première fois ensemble devant la caméra. Anthony Moreira
Une enfance malgré tout Rencontres Oecumeniques de Cinéma
Jeudi 09 Mai
Les 3 soirées sont suivies d’un « Pot » offert
Pupille
Du 09 au 11 Mai 2019
Débat animé par Martine AMALFI professeur Option Cinéma Lycée Lurçat
20h30
Jeanne Herry France, 2018, 1h47 Avec : Sandrine Kiberlain, Gilles Lellouche, Élodie Bouchez, Olivia Côte, Miou-Miou…
Théo est remis à l'adoption par sa mère biologique le jour de sa naissance. C'est un accouchement sous X. La mère à deux mois pour revenir sur sa décision...ou pas. Les services de l'aide sociale à l'enfance et le service adoption se mettent en mouvement. Les coulisses d’une administration incroyablement humanisée incarnée pour la circonstance par une généreuse brochette de comédiens à l’efficacité imparable. Dans un monde régi par la méfiance et le cynisme, cette réhabilitation enthousiaste du collectif au service de l’humain ouvre une rare parenthèse enchantée qu’il serait dommage de rater.
Vendredi 10 Mai Débat animé par Vladimir BIAGGI
Les Chatouilles
philosophe et écrivain
20h30
Andréa Bescond, Eric Métayer France, 2018, 1h43 Avec : Andréa Bescond, Karin Viard, Clovis Cornillac, Ariane Ascaride
Odette a huit ans, elle aime danser et dessiner. Pourquoi se méfierait-elle d’un ami de ses parents qui lui propose de « jouer aux chatouilles » ? Adulte, Odette danse sa colère, libère sa parole et embrasse la vie... En évoquant la pédophilie et la lente reconstruction d'une jeune femme victime d'abus sexuels dans son enfance, les réalisateurs, aux antipodes du naturalisme, privilégient la distanciation, l'examen des zones d'ombre de l'intériorité et signent un film qui ne ressemble à rien de connu dans le cinéma français d'aujourd'hui. Un film dont il est impossible de sortir indemne. Pour le meilleur…
Samedi 11 Mai Débat animé par Nicole VERCUEIL
Une Affaire de Famille
Pro-Fil Marseille
Hirokazu Kore-eda Japon, 2018, 2h00 Avec : Lily Franky, Sakura Andô, Mayu Matsuoka
20h30
Cannes 2018 : Palme d’Or
Au retour d’une nouvelle expédition de vol à l’étalage, Osamu et son fils recueillent dans la rue une petite fille qui semble livrée à elle-même. D’abord réticente à l’idée d’abriter l’enfant pour la nuit, la femme d’Osamu accepte de s’occuper d’elle lorsqu‘elle comprend que ses parents la maltraitent. Film parfait ! Pas une minute pour rien, pas une de trop, pas une de moins. Kore-eda brode et enrichit son récit avec une réjouissante simplicité, démontant au passage les idées reçues sur la fameuse "famille normale" -qui, comme chacun sait, n'existe pas. Les deux enfants sont à bouffer, bonbons de mignonnerie. Les grands sont bouleversants de gentillesse. Une Affaire de Famille, limpide et sans bavures, est une merveille.
Cœurs ennemis Raoul Taburin a un secret
James Kent Angleterre, 2019, 1h48 Avec : Alexander Skarsgård, Keira Knightley, Jason Clarke
Pierre Godeau France, 2019, 1h30 Avec : Benoît Poelvoorde, Edouard Baer, Suzanne Clément
Raoul Taburin, c’est l’histoire d’un petit garçon devenu grand sans savoir faire du vélo. L’histoire d’un immense malentendu vécu comme une malédiction. Un imposteur malgré lui. Une adaptation de l’œuvre culte de Sempé. Sempé a toujours fait partie de ma vie.. C’est doux, c’est confortable, sans doute parce que c’est lié à l’enfance. Il sait aussi, comme personne, rendre le quotidien magique. Observer ce qui l’entoure et en restituer tout le sel. Pour adapter Sempé, il ne faut pas avoir peur d’être naïf, parce que le livre reste naïf. Il faut se mettre au service de la simplicité du script, rester au premier degré, ne pas essayer de se montrer plus malin, ou de le rendre plus moderne. Ce que j’adore dans cette histoire, c’est le mensonge. Raoul Taburin ne sait pas faire de vélo mais le cache à tout le monde. Comment vivre avec un secret, un secret qui détermine toute une vie ? Quel que soit le mensonge, il est à la mesure de nos peurs. Aujourd’hui, nous vivons dans une époque de transparence absolue. Jouer dans un film où un personnage arrive à garder son secret aussi longtemps, je trouvais ça passionnant. Benoît Poelvoorde
Hambourg, 1946. Au sortir de la guerre, Rachel rejoint son mari Lewis, officier anglais en charge de la reconstruction de la ville dévastée. En emménageant dans leur nouvelle demeure, elle découvre qu'ils devront cohabiter avec les anciens propriétaires, un architecte allemand et sa fille. Alors que cette promiscuité forcée avec l'ennemi révolte Rachel, la haine larvée et la méfiance laissent bientôt place chez la jeune femme à un sentiment plus troublant encore. Grâce à une reconstitution brillante, Cœurs Ennemis s’avère une fresque fascinante lorsqu’elle se focalise sur cette haine prégnante entre deux peuples que
Dieu existe, son nom est Petrunya
Teona Strugar Mitevska Macedoine, 2019, 1h40 Avec : Zorica Nusheva, Labina Mitevska, Stefan Vujisic Festival de Berlin : Prix du jury œcuménique
les tranchées ont opposés durant trop longtemps. Et ce n’est pas un armistice qui viendra enterrer ces sentiments renforcés au fur et à mesure que les décès des proches s’accumulaient. Si l’intrigue romantique autour d’un amour interdit se couvre d’une forme bien plus classique, le film séduit par son élégance et sa sensibilité. Évidemment, en grande spécialiste des films en costumes, Keira Knightley brille une énième fois, tout comme le casting masculin. Mais plus que la performance des comédiens, c’est cette force à exposer les secrets inavouables et les douleurs du passé qui reste en tête. Avec une grande sobriété, ce drame raffiné devient même poignant lorsque les masques tombent. Christophe Brange
A Stip, petite ville de Macédoine, tous les ans au mois de Janvier, le prêtre de la paroisse lance une croix de bois dans la rivière et des centaines d’hommes plongent pour l’attraper. Bonheur et prospérité sont assurés à celui qui y parvient. Ce jour-là, Petrunya se jette à l’eau sur un coup de tête et s’empare de la croix avant tout le monde. Ses concurrents sont furieux qu’une femme ait osé participer à ce rituel. La guerre est déclarée mais Petrunya tient bon : elle a gagné sa croix, elle ne la rendra pas. Ce n’est pas dans les eaux glacées des Balkans que notre héroïne a sauté mais dans un vide juridique du droit ecclésiastique et tout le pays va s’en mêler. Parce que Petrunya, de manière tout à fait inattendue, ne va pas lâcher l’affaire… Petrunya dégage un charme têtu, pas forcément évident de prime abord mais qui va s’imposer progressivement à nous, tout comme son intelligence et sa finesse d’esprit. Mais tout cela a dû mal à transparaître dans une société patriarcale qui semble constamment lui susurrer son inutilité de fille improductive. Jusque-là, elle n’avait que ses yeux pour pleurer, les sucreries pour se consoler, coincée entre un avenir tout bouché et une mère étouffante toujours prête à la castrer. On la croyait timorée, benête, coincée ? Petrunya va s’avérer être une pure géante ! Et ce film vivifiant et drôle va s'imposer comme un excellent antidote aux masculinistes de tous poils !
ciné-hommage agnès varda
Gloria Bell
Sébastian Lelio USA, 2019, 1h41 Avec : Julianne Moore, John Turturro, Michael Cera
La cinquantaine frémissante, Gloria est une femme farouchement indépendante. Tout en étant seule, elle s'étourdit, la nuit, dans les dancings pour célibataires de Los Angeles, en quête de rencontres de passage. Jusqu'au jour où elle croise la route d'Arnold. S'abandonnant totalement à une folle passion, elle alterne entre espoir et détresse. Mais elle se découvre alors une force insoupçonnée… Il est indispensable de préciser que Gloria Bell est un remake, par le réalisateur Sebastián Lelio, de son propre film Gloria, tourné dans son Chili natal en 2013. Les choses de la vie d'une femme : elle a eu un mari, elle a fait des enfants qui ont grandi et vivent leur vie. Gloria Bell est indépendante économiquement et n'a besoin de personne, mais plus personne n'a besoin d'elle et elle en est toute désorientée. Rien que Gloria puisse accepter indéfiniment, elle qui désormais s'affirme sexuellement, sentimentalement contre toutes les pressions sociales, familiales. Gloria a tellement envie de vivre qu'elle va au-delà de ses peurs et complexes divers, choisissant avec obstination le sourire plutôt que les larmes. Une nouvelle vie commence et Gloria n'est pas du genre à regarder dans le rétroviseur… Gloria Bell, c'est Julianne Moore, elle est magnifique…
Sans Toit Ni Loi
Version restaurée
Agnès Varda Haute Définition France, 1985, 1h45 Avec : Sandrine Bonnaire, Macha Méril, Stéphane Freiss… Festival de Venise 85 : Lion d’Or César 1986 : Meilleure Actrice
Une jeune fille errante est trouvée morte de froid : c'est un fait d'hiver. Etait-ce une mort naturelle ? C'est une question de gendarme ou de sociologue. Que pouvaiton savoir d'elle et comment ont réagi ceux qui ont croisé sa route ? C'est le sujet du film. La caméra s'attache à Mona, racontant les deux derniers mois de son errance. Elle traîne. Installe sa tente près d'un garage ou d'un cimetière. Elle marche, surtout jusqu'au bout de ses forces. Mona a choisi sa route. Mais la violence quotidienne est là. Et la faim, la soif, la peur et le froid. Elle tient le coup, elle se fout de tout et de tout le monde. Je parle d’elle comme ça parce qu’elle se fout de moi aussi. Mais sa solitude extrême me touche. J’ai souhaité faire un film émouvant qui soit aussi une méditation sur quelques idées, dont celle de la liberté, et aussi un film qui soit un puzzle bien combiné mais dont il manque quelques pièces... Et puis aussi le film se balade entre Mona et les autres. On entrevoit des vies, on passe. J’ai bien aimé tous les personnages de ce récit de-ci de-là comme des petites figures dans un paysage d’hiver où marche, venant vers nous, une fille rebelle. Agnès Varda
Un livre / un film
Trois jours à Berlin / Les Ailes du Désir En partenariat avec la Librairie L’Alinea
Mardi 28 Mai Rencontre avec
Christine de Mazières et Sabine Wespieser autours de
19h
Trois jours à Berlin publié aux éditions Sabine Wespieser
Le 9 novembre 1989, à Berlin-Est habituellement désert sitôt la nuit tombée, des groupes silencieux convergent vers les postesfrontières. Sortant d’un cinéma où elle a revu Les Ailes du Désir, alors que les premiers citoyens de l’Est ont déjà franchi le checkpoint, Anna marche dans la nuit avec le sentiment que le film se poursuit. Cassiel, l’ange des larmes de Wim Wenders, s’invite alors dans la ronde, survolant, ému et complice, la foule joyeuse et pacifique, avide de fraternisation. Trente ans après la chute du mur, Christine de Mazières, alternant les points de vue avec autant de sensibilité que de justesse, insuffle à sa narration la force poétique des belles espérances soulevées par la réunification d’un pays qu’on imaginait à jamais divisé en deux.
Version restaurée Haute Définition
Les Ailes du Désir
Wim Wenders Allemagne de l’Ouest, France, 1987, 2h00 Avec : Bruno Ganz, Solveig Dommartin, Otto Sander
Des anges s'intéressent au monde des mortels, ils entendent tout et voient tout, même les secrets les plus intimes. Chose inouïe, l'un d'entre eux tombe amoureux. Aussitôt, il devient mortel. Un film sur le désir et sur Berlin, "lieu historique de vérité". Ce film est un conte, un labyrinthe dans lequel quelques anges qui vivent à Berlin, que personne ne voit sauf les enfants, ont une capacité à lire dans les pensées des habitants de la ville. Ils ont le don non pas d’empêcher quoi que ce soit mais d’être bienveillant. C’est un film sur la bienveillance humaine… Gérard Lefort
Rencontre, Buffet, Film : Tarif 10 euros
r de 7 r ti
Chris Butler USA, 2019, 1h34 Avec les voix de Thierry Lhermitte et Eric Judor
Monsieur Link est une créature surprenante, étonnamment intelligente et surtout incroyablement attachante. Dernier vestige de l’évolution humaine et unique représentant de son espèce, Monsieur Link se sent seul… Pour l’aider à retrouver ses parents éloignés, il approche l’explorateur Sir Lionel Frost, le plus grand spécialiste des mystères et des mythes. Accompagnés par l’aventurière Adelina Fortnight qui possède l’unique carte qui leur permettra d’atteindre leur destination secrète, ils se lancent dans une odyssée à travers le monde. Selon la chef costumière Deborah Cook : « Tous les tissus des costumes chez LAIKA sont fabriqués en interne. Rien n’est acheté à l’extérieur. Il nous faut non seulement mettre au point des costumes à une échelle miniature, mais ils doivent aussi résister aux mouvements de la marionnette. Il faut aussi qu’ils soient beaux à l’image. On expérimente pas mal en matière de création de tissus dans le but de produire des costumes jusque dans leurs moindres détails ». De réputation mondiale, LAIKA est un studio d’animation qui s’est fait connaître pour ses films en « stop-motion », mêlant méthodes traditionnelles et technologie de pointe. Créant tout un univers de féerie, de personnages attachants et d’images marquantes, LAIKA réunit une équipe d’artistes entièrement voués à leur discipline. On doit ainsi au studio Coraline (2009), L'étrange pouvoir de Norman (2012) de Chris Butler, Les Boxtrolls (2014) et Kubo et l'armure magique (2016).
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Le grand écran des petits...
Lotte du village des inventeurs Heiki Ernits et Janno Poldma Estonie,Lettonie, 2006, 1h21
À la manière des fables de La Fontaine, un dessin animé coloré et malicieux qui met en scène des animaux pour mieux représenter les humains, leurs qualités et leurs défauts. L’héroïne, Lotte, est une jeune fille espiègle qui vit à Gadgetville, le fameux village des inventeurs. Aujourd’hui est un grand jour dans le village, celui de l’événement le plus important de l’année : le Grand Concours des Inventeurs ! Toutes les familles y participent dans l’espoir de voir leur champion couvert de gloire. Le tenant du titre, le grand vainqueur de l’an dernier, c’est Oscar, le père de Lotte. Sa réussite, et les mille tours qu’il a dans son sac, en énervent beaucoup, font plus d’un jaloux. Et cette fois, Giovanni (le renard) et Peggy (la truie) sont bien décidés à prendre leur revanche. Lotte est un film qui ravira autant les petits que les grands. Les valeurs qu’il véhicule sont autant de messages de tolérance et d’humanisme : l’amitié, la découverte de l’autre, le partage.
à pa
La cabane aux oiseaux
r de 4 r ti ans
ans
Ariol prend l’avion !
Célia Rivière France, 2018, 45mn
Et si les livres pour enfants se transformaient en films d'animation sur grand écran ? C'est la très belle idée de ce programme de 9 films courts. Toutes les histoires sont issues de la littérature jeunesse, avec comme héros récurrent l'oiseau. Enfin, disons les oiseaux tant ils sont tous uniques et différents. Au pays des oiseaux, ça roucoule, ça se crapahute, ça virevolte, ça pigeonne et le tout à tire d'aile, avec douceur et une si belle leçon de vie ! Rêvez-vous que vous volez ?... On dit que ce rêve appartient aux nuits de l’enfance… et un peu aussi à ceux qui sont restés des enfants… Cela parait si facile quand on est un oiseau !
(et autres têtes en l’air) France, Russie, 2018, 50mn
Programme de 4 courts métrages : Maman est un avion, Il était une fois une maison, Le garçon volant, Ariol prend l’avion, + Ariol : air pop ! (clip musical) Ariol et ses parents vont prendre l’avion. Un drôle de vol commence, plein de chansons et de trous d’air où Ariol, plus que jamais dans les nuages, rencontre une espiègle petite copine... Ariol prend l’avion est précédé de trois courts métrages pour une thématique commune : la place rêvée des avions dans l'imaginaire des enfants. Un programme pour avoir la tête dans les nuages !
r de 4 r ti ans
La petite fabrique de nuages
à pa
à pa
r de 3 r ti
Programme de courts métrages, 2019, 42 mn
Vu d’en bas ou vu d’en haut, le ciel est toujours le théâtre de spectacles extraordinaires. Que l’on soit un oiseau migrateur, un lémurien explorateur, un chasseur d’étoiles ou une petite tortue de terre, il est toujours temps de rêver, la tête dans les nuages !
Cinq courts-métrages poétiques pour partir à la conquête du ciel. Des vagues dans le ciel de Gildardo Santoyo Del Castillo, Mexique Petite Flamme de Vladislav Bayramgulov, Russie Deux Ballons de Mark C. Smith, Canada Citron et Sureau de Ilenia Cotardo, UK Nimbus de Marco Nick, Brésil
Plus d’informations sur les films :
cinemartigues.com
Prix des places : 5,50 € + de 60 ans : 4,50 € Adhérents, demandeurs d'emploi, étudiants : 4 € Enfants (-14 ans) / RSA : 3,50 € / Carte rechargeable 10 séances : 45 € Abonnement (sur présentation de la carte) Carte rechargeable 10 séances : 40 € Carte rechargeable Pass jeune (- 25 ans) 8 films : 28 € Projections 3D + 1€ (lunettes)
cinéma Jean
Renoir
rue Jean Renoir Martigues cinéma 09 63 00 37 60 / administration 04 42 44 32 21
e-mail : administration.renoir@sfr.fr Le cinéma Jean Renoir est financé majoritairement par la Ville de Martigues, par le Conseil Départemental 13, le CNC, la région PACA, la DRAC PACA.
CINÉMATHÈQUE GNIDZAZ MARTIGUES
SAMEDI 20 AVRIL – 14h30
En présence de Clémence CALVIN, vice-championne d’Europe du marathon (Berlin 2018) et Samir DAHMANI, spécialiste des courses de demi-fond.
CYCLE SPORT & CINEMA
En partenariat avec le Service culturel et le Service des Sports
Cinquante-six ans après avoir organisé les Jeux Olympiques, la capitale du Japon accueillera pour la deuxième fois une édition d'été en 2020. Les Jeux reposeront sur trois principes fondamentaux pour transformer le monde : donner le meilleur de soi-même, s’accepter les uns les autres, transmettre aux générations futures. S’inscrivant dans le fil des JO, les Services des sports et de la culture de Martigues présentent le cycle SPORT & CINEMA dans un temps d’échange fédérateur.
REGARD NEUF SUR OLYMPIA 52 ou l’histoire du premier long métrage de Chris MARKER Julien Faraut, 2013, 1h20
« Olympia 52 » est le premier long métrage de Chris Marker, le futur réalisateur de « la Jetée », sur les Jeux olympique d'Helsinki, commandé par le ministère de la Jeunesse et des Sports. Remerciements à Tamasa Distribution.
LUNDI 29 AVRIL – 14h à 16h30
ATELIER DE PROGRAMMATION
AUTOUR DU THEME « LA BÊTE PARTAGEE »
En partenariat avec Passeurs d’Images et le cinéma Jean Renoir La bête partagée est le 5ème atelier de la Compagnie d’Avril à Martigues. Il sera animée par le réalisateur Jonathan Le Fourn. Qu'il soit observé, chassé ou mangé, l'animal est le sujet d'expériences radicales de partage dans les sociétés humaines. L’ atelier sera l'occasion de voir des films et de les sélectionner afin de les présenter au cinéma Jean Renoir.
Inscription : 06 70 19 27 72 ou par mail : ateliers@compagnie-avril.com
JEUDI 2 MAI - 18h30
Vernissage de l’exposition
Projection du court-métrage 8 MINUTES 13 et du teaser de SUSPECT En présence de Benjamin DOL et Mike JUMP
EXPOSITION AUTOUR DE PROVENCE FILMS :
LES FICELLES D’UNE CRÉATION / DU 25 AVRIL AU 25 MAI 2019 En partenariat avec le Service Cinéma et Audiovisuel du Pays de Martigues et le cinéma Jean Renoir
L’exposition présente les différentes étapes qui ont concouru à la création de l’association martégale Provence Films à travers le panorama d’un ensemble de photos de tournage et de documents de travail, coulisses de fabrication de ses deux premiers films. PROVENCE FILMS, crée par Mike Jump et Benjamin Dol est née 2018, du succès du courtmétrage 8 Minutes 13 sur les réseaux sociaux (plus de 2,5 millions de vues) et du souhait de ses fondateurs de construire une production cinématographique nouvelle sur leur territoire natal.
8 MINUTES 13 et SUPECT seront projetés du 7 au 25 Mai (du mardi au vendredi à 15h et 17h et le samedi à 17h)
SAMEDI 4 MAI - 15h
FRANCOIS TRUFFAUT, UNE AUTOBIOGRAPHIE Anne Andreu, 2004, 1h18
"Parce qu’il n’y a ni embouteillage ni temps mort dans les films" (in La Nuit américaine, 1973), François Truffaut a consacré sa vie au cinéma. Anne Andreu mêle aux extraits des 400 coups ou de La Femme d'à côté des interviews de Jeanne Moreau ou de Woody Allen pour retracer la carrière fulgurante du cinéaste
SAMEDI 18 MAI – 15h
LOUIS FEUILLADE OU L’IMAGINATION SANS REPOS Claude-Jean Philippe, 1978, 26’
Né vint-deux ans avant la naissance du cinéma, Louis Feuillade réalise entre 1907 et 1925, sept cents films abordant tous les styles de fiction. La longévité de ses séries (Bébé, Fantomas) témoigne de sa sensibilité populaire. Avec Les Vampires, Feuillade accède pourtant à la modernité.
ATELIERS JEUNE PUBLIC A PARTAGER EN FAMILLE ! SAMEDI 27 AVRIL – 15h
PROJECTION/ATELIER THAUMATROPE ET GOÛTER A partir de 6 ans / Durée 1h30 DRÔLE DE POISSON
Krishna Chandran A. Nair, Court métrage d’animation, 6 mn, 2017, France, Suisse
Au milieu de l’océan, un groupe de poissons se réunit à la rescousse d’un poisson rouge qui flotte à la surface.
ATELIER THAUMATROPE
Le Thaumatrope (du grec thauma, prodige et tropion, tourner) est un jouet optique qui exploite le phénomène de la persistance rétinienne.
SAMEDI 11 MAI- 15h
PROJECTION/ATELIER LANTERNE MAGIQUE ET GOÛTER A partir de 8 ans / Durée 1h30 LE RENARD MINUSCULE
Court-métrage d’animation, Sylwia Szkiladz, Aline Quertain, 2015, 8’
Au milieu d'un jardin luxuriant, un tout petit renard et une petite fille intrépide se rencontrent. Ils découvrent qu'ils peuvent faire pousser des objets.
ATELIER LANTERNE MAGIQUE
Inventée au 17ème siècle, la lanterne magique est le premier objet de projection lumineuse.Dessine sur une plaque de verre les personnages ou les décors du film.
En 2007, Prosper Gnidzaz, passionné de cinéma offre à la ville de Martigues sa riche collection. La Cinémathèque Gnidzaz, établissement municipal est un lieu d’exposition, de programmation , d’éducation à l’image et de ressources. Sa collection de film et de non-film, projecteurs, caméras, affiches, dossiers de presse, revues, ouvrages continue de s’enrichir grâce aux dons et dépôts de professionnels et amateurs.
ENTRÉE LIBRE
MARDI, JEUDI, VENDREDI : 14H/18H MERCREDI & SAMEDI : 10H/12H 14H/18H
4 rue du Colonel Denfert - 13500 Martigues O4 42 10 91 30 sylvie.morata@ville-martigues.fr
Toutes nos séances sont publiques, gratuites et non-commerciales.
PROGRAMME DU 17 AVRIL AU 21 MAI 2019
Tous les films non francophones, sont diffusés en Version Originale sous-titrée. MERCREDI 17 AU MARDI 23 AVRIL BOY ERASED LOS SILENCIOS C'EST ÇA L'AMOUR COMME SI DE RIEN N'ÉTAIT LOTTE DU VILLAGE DES INVENTEURS LA CABANE AUX OISEAUX MERCREDI 24 AU MARDI 30 AVRIL CINÉ-LUTTE / J'VEUX DU SOLEIL ! CINÉ-RÉALITE / GAME GIRLS BLANCHE COMME NEIGE GENESE LE VENT DE LA LIBERTÉ DUMBO ARIOL PREND L'AVION
MERC. 17
21h00 19h20 16h00 17h45 14h30
MERC. 24
21h10
16h15/VF 15h15 MERC. 01
LES OISEAUX DE PASSAGE BLANCHE COMME NEIGE EL REINO LE VENT DE LA LIBERTÉ
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MERCREDI 08 AU MARDI 14 MAI
MERC. 08
RAOUL TABURIN A UN SECRET LA PETITE FABRIQUE DE NUAGES MERCREDI 15 AU MARDI 21 MAI HOMMAGE / AGNÈS VARDA : SANS TOIT NI LOI DIEU EXISTE, SON NOM EST PETRUNYA CŒURS ENNEMIS GLORIA BELL RAOUL TABURIN A UN SECRET MONSIEUR LINK Vacances Scolaires + férié
LUN. 22
16h30 20h10 10h30 18h30
18h30 17h00 20h30
15h00
14h30 16h00
JEU. 25
SAM. 27
DIM. 28
LUN. 29
VEND. 19
VEND. 26
14h45
20h30 19h30 18h45 16h30 20h45
17h30 21h00
17h00 21h00
18h30 20h30
19h00/VO 15h30
10h15/VF
16h30
14h45
JEU. JEU.02 02
VEND. VEND.03 03
21h00 20h30 18h50 16h30 18h30 21h00 16h30
JEU. JEU.09 09
VEND. 10
SAM. 04
DIM. 05
21h00
17h00
19h00
19h00 10h30
17h/VF/3D 16h00
14h00
SAM. 11
DIM. 12
16h30 18h30 20h45
LUN. 06
21h00
MAR. MAR.23 23
19h00 20h45
MAR. 30
20h00 15h45 18h00/VO
MAR. 07
19h00/VO
21h00 18h45 16h45/VO
LUN. 13
MAR. 14
20h30
RENCONTRES OECUMENIQUES DE CINÉMA PUPILLE LES CHATOUILLES UNE AFFAIRE DE FAMILLE HOMMAGE / AGNÈS VARDA : SANS TOIT NI LOI L'ADIEU À LA NUIT MAIS VOUS ÊTES FOUS LES OISEAUX DE PASSAGE
DIM. 21
17h20 21h00 19h20 15h45
18h30
MERCREDI 01 AU MARDI 07 MAI
DUMBO ARIOL PREND L'AVION
SAM. 20
15h45 20h30 21h00 19h20 17h45 16h00 19h20 17h45 21h00 14h30 14h45
JEU. 18
20h30 17h00 19h00 21h00 15h15 14h15 MERC. 15
16h00 21h10 19h30 17h45 14h15 Evénements
20h30
18h45 16h30
JEU. 16
19h00 21h00
16h45
18h45 17h10
18h45
15h30
VEND. 17
17h00 20h30
20h30
20h45 19h00 17h00
10h30
20h45 19h00
14h30
18h20 15h00 20h20 16h40 14h00
SAM. 18
DIM. 19
LUN. 20
17h15 19h00
21h00
20h15 18h15 16h15
18h45 20h45
14h00
10h30
15h30 Jeune Public
14h30
14h20 16h45 18h45 21h00
MAR. 21
18h45 20h45