PROGRAMME DU 14 AOUT AU 24 SEPTEMBRE 2019
MARTIGUES
THE LIGHTHOUSE
PARTIE DE CAMPAGNE
JEAN RENOIR
cinemartigues.com
So long My Son
Diego Maradona Asif Kapadia Angleterre, 2019, 2h10 Avec : Diego Maradona
Le 5 juillet 1984, Diego Maradona débarque à Naples pour un montant qui établit un nouveau record du monde. Pendant sept ans, il enflamme les stades. Sur le terrain, Diego Maradona était un génie. En dehors du terrain, il était considéré comme un dieu. Cet Argentin charismatique aimait se battre contre l’adversité. C’était un rêve éveillé ! Mais le prix à payer était élevé et des heures plus sombres ont fini par succéder à ces années fastes… Diego Maradona a été réalisé à partir de plus de 500 heures d’images inédites issues des archives personnelles du footballeur. Les amateurs de ballon rond tiendront là un documentaire incroyable sur l’un des plus grands joyaux de l’histoire du sport, entièrement bâti sur des archives formidables et précieuses. Les désintéressés du foot auront entre les yeux, un portrait bouleversant, tragique, édifiant sur les mécanismes du star-system broyeur. Son ascension hallucinante, son talent indescriptible, son visage encadré dans toutes les maisons napolitaines aux coté de Jésus ou la Vierge, la mafia qui l’a approché, sa chute lors d’une Coupe du Monde 90 en Italie au scénario tellement ahurissant et injuste. Sans jamais se faire juge ou avocat, Kapadia raconte le mythe Maradona avec une justesse sidérante grâce à des images uniques et livre un documentaire monument. Nicolas Rieux
Wang Xiaoshuai Chine, 2019, 3h05 Avec : Wang Jing-chun, Yong Mei, Qi Xi… Festival de Berlin 2019 : Prix de la Meilleur Actrice et du Meilleur Acteur
Au début des années 1980, Liyun et Yaojun forment un couple heureux. Tandis que le régime vient de mettre en place la politique de l’enfant unique, un événement tragique va bouleverser leur vie. Pendant 40 ans, alors qu’ils tentent de se reconstruire, leur destin va s’entrelacer avec celui de la Chine contemporaine. Un chef-d’œuvre immense d’émotions, de vibrations intellectuelles, qui invite le spectateur, à travers le regard croisé de plusieurs familles chinoises, à interroger l’universalité du sentiment de filiation et le sens de l’existence. Laurent Cambon
Parasite
Bong Joo-Ho Corée du sud, 2019, 2h12 Avec : Song Kang-Ho, Sun-kyun Lee, So-Dam Park Festival de Cannes 2019 Palme d’Or
Toute la famille de Ki-taek est au chômage. Elle s’intéresse particulièrement au train de vie de la richissime famille Park. Un jour, leur fils réussit à se faire recommander pour donner des cours particuliers d’anglais chez les Park. Mais un incident se produit et les 2 familles se retrouvent mêlées, sans le savoir, à une bien étrange histoire. C’est le début d’un engrenage incontrôlable, dont personne ne sortira véritablement indemne… Bong Joon-ho réinvente le classique "film de maison", avec ses relations vénéneuses entre servants et employeurs, et fabrique un thriller au rythme fou, sans rien perdre de son regard attentif sur la société coréenne. Un coup de génie. Julien Dugois Huis clos d’une incroyable richesse, constamment surprenant et extrêmement fluide, Parasite est une féroce critique sociale sur l’incapacité des individus à coexister, quelle que soit leur classe. Une magnifique Palme d’Or ! Carine Trenteun
Vous ne verrez pas passer une seconde de cette merveille construite en montagnes russes émotionnelles, oeuvre importante, déchirante et lumineuse qui fera date dans votre coeur. Lili Yubari Une parfaite combinaison entre film grand public et sensibilité d'auteur, un mélo plein de larmes, empli d'une dignité qui irrigue tous ses personnages. Emily Barnett
Une Grande Fille
Kantemir Balagov Russie, 2019, 2h17 Avec : Viktoria Miroshnichenko, Vasilisa Perelygina, Timofey Glazkov Cannes 2019 : Un Certain regard : Prix de la Mise en Scène et prix de la Critique Internationale.
1945. La Deuxième Guerre mondiale a ravagé Léningrad. Au sein de ces ruines, deux jeunes femmes, Iya et Masha, tentent de se reconstruire et de donner un sens à leur vie. Une Grande Fille s’apparente à un drame somme toute classique qui voit une jeune infirmière s’occuper de blessés de guerre à Léningrad, puis s’occuper de son enfant une fois le travail terminé. Mais rapidement, le film prend une tout autre tournure quand le personnage de Masha entre en scène. Le cinéaste dresse dès lors un double portrait de femmes qui sont liées par une même solitude, une même déréliction. L’arrivée de Sasha va faire basculer le film dans une sorte de romance sous forme de triangle amoureux, où jalousie et séduction seront de mise et où les deux femmes s’engageront dans une espèce de lutte pour la domination psychologique sur l’autre. Romance de guerre et thriller inavoué, le film est magistralement porté par deux actrices dont le talent et le charisme éclaboussent chaque scène. Un film d’époque très moderne dans sa mise en scène du corps féminin, dans ses réflexions en filigrane sur l’avortement, sur la bisexualité sous-jacente chez tous les personnages et qui révèle leur fragilité en même temps qu’elle les voue à l’incompréhension du reste de monde. Un film qui bouscule autant qu’il caresse. Une œuvre qui marque profondément les esprits. Jules Chambry
Midsommar
Ari Aster USA, 2019, 2h27 Avec : Jack Reynor, Florence Pugh, Will Poulter
Dani et Christian sont sur le point de se séparer quand la famille de Dani est touchée par une tragédie. Attristé par le deuil de la jeune femme, Christian ne peut se résoudre à la laisser seule et l’emmène avec lui et ses amis à un festival estival qui n’a lieu qu'une fois tous les 90 ans et se déroule dans un village suédois isolé. Mais ce qui commence comme des vacances insouciantes va vite prendre une tournure beaucoup plus inquiétante… Si Midsommar est bien une création cauchemardesque, c'est aussi, surtout, le récit d'une émancipation flamboyante. Ce que découvre Dani, après des mois d'une relation stérile avec un homme qui ne la comprend pas, c'est la puissance du collectif. Et Ari Aster de se livrer à un jeu de massacre cruel vis-à-vis du fondement de la culture anglo-saxonne, à
Perdrix
Erwan Le Duc France, 2019, 1h39 Avec : Swann Arlaud, Maud Wyler, Fanny Ardant… Cannes 2019 : Quinzaine des Réalisateurs
savoir la notion d'individualisme. Pour les malheureux héros venus visiter cette Suède faussement idyllique, le choc est total, la compromission absolue et le voyage sans retour. Parce que Midsommar est bien plus qu'un tract violent contre l'occident moderne, il s'amuse à brouiller les pistes lors de séquences formidablement ironiques. Tout dans le film est objet de détournement, de sens caché, de sarcasmes tour à tour lumineux puis mordants. Le film préfère l'illumination sauvage au monstrueux GrandGuignol. Si retournement il y a, c'est non seulement par un jeu de bascule thématique, mais aussi par une véritable mise à feu filmique. Le directeur de la photo livre ici un travail splendide. Ainsi, d'un songe abominable, le film mute progressivement vers un feu de joie, un fondu au blanc bouleversant, offrant au spectateur une transe à nulle autre pareille. Simon Riaux
Pierre Perdrix vit des jours agités depuis l'irruption dans son existence de l'insaisissable Juliette Webb. Comme une tornade, elle va semer le désir et le désordre dans son univers et celui de sa famille, obligeant chacun à redéfinir ses frontières, et à se mettre enfin à vivre. Dans Perdrix, on croise pêle- mêle des naturistes révolutionnaires, un biologiste passionné par l’étude des vers de terre, une gamine qui fraude pour s’inscrire en internat et échapper à sa famille, un flic neurasthénique et philosophe, une animatrice radio à la Macha Béranger qui enregistre ses émissions depuis son garage à côté d’un lit où elle accueille chaque soir un amant différent, deux bandes de potes jouant à refaire la guerre avec une reconstitution d’un assaut entre Nazis et résistants au cœur de la campagne française… Et pourtant jamais Perdrix ne tombe dans le piège du banal film à sketchs. Chacun d’eux constitue une pièce d'un puzzle qu’on se régale à voir se dessiner sous nos yeux. Et puis il y a un casting absolument dément – du plus petit aux plus grands rôles – au sommet desquels on trouve le duo Swann Arlaud- Maud Wyler. Thierry Cheze
Festival Terres de Résistance En partenariat avec Les Amis de la Fête
avant-premières :
MATI DIOP / KEN LOACH
Grand Prix du Festival de Cannes 2019
Atlantique
Mati Diop France, Sénégal, 2019, 1h44 Avec : Mama Sané, Amadou Mbow, Ibrahima Traore
Dans une banlieue populaire de Dakar, les ouvriers d’un chantier, sans salaire depuis des mois, décident de quitter le pays par l’océan pour un avenir meilleur. Parmi eux se trouve Souleiman, qui laisse derrière lui celle qu'il aime, Ada, promise à un autre homme. Quelques jours après le départ en mer des garçons, un incendie dévaste la fête de mariage d’Ada et de mystérieuses fièvres s'emparent des filles du quartier…. Avec Atlantique, la Franco-Sénégalaise Mati Diop tient un plaidoyer à la fois poétique, politique et onirique appelant à ne pas baisser les bras face aux drames de l’émigration clandestine dans les pays africains. À 36 ans, elle choisit une façon inédite de braquer la caméra sur la situation d’une jeunesse sénégalaise tellement désespérée qu’elle est prête à plutôt mourir qu’à rester. Le drame de l’exil vu par les forces féminines.
Jeudi 29 Aout
18h30
Sorry we missed you
Ken Loach Angleterre, France, 2019, 1h40 Avec : Kris Hitchen, Debbie Honeywood, Rhys Stone
Ricky, Abby et leurs deux enfants vivent à Newcastle. Leur famille est soudée et les parents travaillent dur. Alors qu’Abby travaille avec dévouement pour des personnes âgées à domicile, Ricky enchaîne les jobs mal payés ; ils réalisent que jamais ils ne pourront devenir indépendants ni propriétaires de leur maison. C’est maintenant ou jamais ! Abby vend alors sa voiture pour que Ricky puisse acheter une camionnette afin de devenir chauffeur-livreur à son compte. Mais les dérives de ce nouveau monde moderne auront des répercussions majeures sur toute la famille… Ken Loach revient avec un réquisitoire implacable sur l’ubérisation du travail et la destruction des rapports humains.
2 films + collation : Tarif unique : 10 euros
Apocalypse Now Final Cut
Version Restaurée 4K
Ultra Haute Définition 2019 Francis Ford Coppola USA, 1979, 3h03 Avec : Martin Sheen, Marlon Brando, Frederic Forrest, Robert Duvall, Denis Hopper, Harrison Ford…
Cloîtré dans une chambre d'hôtel de Saïgon, le jeune capitaine Willard, mal rasé et imbibé d'alcool, est sorti de sa prostration par une convocation de l'état-major américain. Le général Corman lui confie une mission qui doit rester secrète : éliminer le colonel Kurtz, un militaire aux méthodes quelque peu expéditives et qui sévit au-delà de la frontière cambodgienne. En 2001, la version Redux avait restauré tout ce qui avait été coupé. Quand on m'a demandé plus tard quelle version je voulais montrer, je pensais fréquemment que la version de 1979 était trop abrupte, tandis que la Redux était trop longue. J'ai donc mis au point ce qui, pour moi, constitue la version parfaite, et qui s'appelle Final Cut. Francis Ford Coppola Une chose est sûre c'est que le film n'a pas pris une ride et la fascination qu'il opère reste intacte. On reste cloué à son fauteuil sans jamais trouver le temps long et ce grand moment de cinéma mais aussi d'histoire, de politique et de philosophie n'a pas fini de nous hanter. Sylvie Jacquy
La Bête partagée Mardi 10 Septembre 18h30 Association d’éducation à l’image et au cinéma, la Compagnie d’Avril conçoit et anime des ateliers auprès des habitants de Martigues depuis près de 15 ans. Elle a convié cette année Jonathan Le Fourn, réalisateur de films documentaires (L’Exil et le royaume, Sauvagerie) à concevoir son 6ème atelier de programmation, en partenariat avec la Cinémathèque Gnidzaz et le Cinéma Jean Renoir. Quelques semaine avant la sortie du nouveau film de Pierre Creton, Le Bel été, la Compagnie d’Avril propose de voir ou de revoir Va, toto ! Les participants de l’atelier, accompagnés par leur intervenant Jonathan Le Fourn, présenteront le film, et la projection sera suivie d’un échange avec la salle et d’un apéritif.
Once upon the time... in Hollywood
Quentin Tarantino USA, 2019, 2h42 Avec : Leonardo DiCaprio, Brad Pitt, Margot Robbie, Al Pacino, Kurt Russel, Michael Madsen…
&
présentent
Un film de PIERRE CRETON
Avec GHISLAINE PAUL-CAVALLIER, RAYMONDE LEROUX, PIERRE CRETON, VINCENT BARRÉ, PIERRE LAVENU et les voix de FRANÇOISE LEBRUN, EVELYNE DIDI, GRÉGORY GADEBOIS, JEAN-FRANÇOIS STÉVENIN, RUFUS
Avec la participation amicale de CATHERINE MOUCHET, SABINE HAUDEPIN, YVES EDOUARD, YVES LEFEBVRE MARIE-JULIE MAILLE, XAVIER BEAUVOIS, RAMESH TENZIN, RAMESH CHAND
Va, Toto !
Scénario PIERRE CRETON, avec l’aide de VINCENT BARRÉ, PIERRE TRIVIDIC et MATHILDE GIRARD Image Pierre Creton & LÉO GIL-MENA Son MICHEL BERTROU Montage ARIANE DOUBLET Montage son et Mixage NATHALIE VIDAL Etalonnage PIERRE SUDRE Produit par ARNAUD DOMMERC Une production ANDOLFI en co-production avec STUDIO ORLANDO avec la participation du CENTRE NATIONAL DU CINÉMA ET DE L’IMAGE ANIMÉE, DE LA RÉGION NORMANDIE en partenariat avec LE CNC et en association avec LE PÔLE IMAGE HAUTE-NORMANDIE avec L’AIDE AU DÉVELOPPEMENT DU CNAP – CENTRE NATIONAL DES ARTS PLASTIQUES (IMAGE - MOUVEMENT) Distribution JHR FILMS
Pierre Creton France, 2017, 1h34
L’arrivée de Toto le marcassin chez Madeleine, le voyage de Vincent en Inde et ses démêlées avec les singes, ou les rêves de Joseph provoqués par la machine à pression continue. Trois histoires que va partager Pierre et qui convoquent d’une manière ou d’une autre notre rapport à l’animal, à cet autre prochain. Il faut toujours se méfier de l'adjectif "poétique" quand on parle de quoi que ce soit, parce qu'il fait fuir tout le monde, de nos jours. Va, Toto ! n'est pas un film poétique, mais c'est un film infiniment singulier, une film serein sur les rapports entre le réel et l'imaginaire, et, étrangement, sur les rapports entre les hommes et la nature, même si elle est mise en danger. C'est un film extrêmement tendre sur l'amour, charnel aussi, sur les liens entre tous les êtres vivants. avec un brin de folie particulièrement réjouissant, une confiance inentamée dans la vie et les êtres. Va, Toto ! avance tranquillement, calme et têtu, écrasant tous les clichés sur son passage. Jean-Baptiste Morain
L'histoire se déroule en 1969, à Hollywood, au moment de l'apogée du mouvement hippie. Les deux personnages principaux sont Rick Dalton, une ancienne star d'une série télévisée de western, et Cliff Booth, sa doublure cascade de toujours. Les deux hommes tentent de s'en sortir dans un Hollywood qu'ils ne reconnaissent plus. Mais Rick a une voisine très célèbre… Sharon Tate. Le Réalisateur signe peut-être son œuvre la plus ambitieuse, aussi bien sur le plan de la reconstitution du Hollywood de l'année 1969 (photo sublime de Robert Richardson), de ses plateaux de cinéma à ses villas perdues dans les collines que de son propos, à la fois méta et empli de nostalgie…
Roubaix, une Lumière
Arnaud Desplechin France, 2019, 1h59 Avec : Roschdy Zem, Léa Seydoux, Sara Forestier
Tout le film est une ode au cinéma, à ceux qui le font, à ceux qui l'imaginent comme des enfants dans une cour de récré et bien sûr à ceux qui regardent les films. Quentin Tarantino revisite les genres, détourne les icônes, s'approprie l'histoire du cinéma comme il devait déjà le faire dans son vidéoclub. En 1969, l'innocence d'Hollywood est morte sous les coups de couteau des adeptes de la secte de Charlie Manson. Dans cinquante, cent ans, tout le monde aura oublié ce fait divers atroce. Mais pas Once Upon a Time… In Hollywood, film qui vise plus clairement encore que ses précédentes œuvres la postérité et le passage dans le temps. Yannick Vely.
À Roubaix, un soir de Noël, Daoud le chef de la police locale et Louis, fraîchement diplômé, font face au meurtre d’une vieille femme. Les voisines de la victime, deux jeunes femmes, Claude et Marie, sont arrêtées. Elles sont toxicomanes, alcooliques, amantes… Un incendie criminel puis le meurtre d’une octogénaire vont lancer le commissaire et son équipe sur la piste de deux jeunes femmes vivant en couple (Léa Seydoux et Sara Forestier, duo déchirant et blessé) dans un quartier ravagé par la précarité. Débute alors un polar acéré, où entre interrogatoires poussés et reconstitutions exutoires, la vérité, complexe et tragique, finira par éclater. Un huis clos étouffant, claquemurant autant les personnages que le spectateur. C’est écrit et réalisé au scalpel, d’une puissance incroyable dans le découpage et la mise en scène (rarement les scènes, souvent banales et bavardes, des questions-réponses entre flics et prévenus auront été portées par tant de dramaturgie), cristallisation sans conteste de l’immense talent du cinéaste et de ses interprètes. Xavier Leherpeur
Le Meilleur de la quinzaine des réalisateurs Cannes 2019 4 Avant-Premières
En partenariat avec le Groupement National des Cinémas de Recherche Section parallèle du Festival de Cannes créée par la Société des réalisateurs de films (SRF) après mai 68, La Quinzaine des Réalisateurs a pour objectif de découvrir des films de jeunes auteurs et de saluer les œuvres de réalisateurs reconnus. Indépendante, libre, non compétitive, La Quinzaine des Réalisateurs est ouverte à toutes les formes de créations cinématographiques.
Mercredi 11 Septembre 20h30
Oleg
Juris Kursietis Lituanie, Lettonie, Belgique, 2019, 1h48 Avec : Anna Próchniak, Dawid Ogrodnik, Valentin Novopolskij
D'origine lettonne, Oleg tente de gagner sa vie dans une boucherie à Bruxelles. Mais son statut de clandestin le rend vulnérable : il perd son emploi et se retrouve à la solde de la mafia polonaise. Au-delà de l’éprouvante et immersive plongée dans le quotidien d’un forçat de l’Espace Schengen, il est passionnant de voir combien Juris Kursietis maîtrise également la dimension théorique de son oeuvre. Loin d’en rester à un simple brûlot, il donne à voir comment le néo-libéralisme soumet, mais aussi comment il existe par la complicité de ceux qu’il écrase en premier. Dans le portrait qu’Oleg fait de ces corps fatigués, de ces prédateurs à la petite semaine, il offre une réflexion pertinente sur les mutations en cours au sein de l’Europe. Simon Riaux
Jeudi 12 Septembre 20h30
Alice et le Maire
Nicolas Pariser France, 2019, 1h43 Avec : Fabrice Luchini, Anaïs Demoustier, Nora Hamzawi
Le maire de Lyon, Paul Théraneau, va mal. Il n’a plus une seule idée. Après trente ans de vie politique, il se sent complètement vide. Pour remédier à ce problème, on décide de lui adjoindre une jeune et brillante philosophe, Alice Heimann. Un dialogue se noue, qui rapproche Alice et le maire et ébranle leurs certitudes. On retrouve ici, cette confiance dans l'intelligence du spectateur. La parole est le moteur du récit et transforme la traversée des longs couloirs de la mairie de Lyon en scènes d'action où peut se jouer tel ou tel projet politique. Nicolas Pariser peut compter sur son formidable duo, Anaïs Demoustier et Fabrice Luchini dont les jeux se complètent au fur et à mesure du récit comme deux solistes qui trouveraient peu à peu l'harmonie. Yannick Vely
Vendredi 20 Septembre 20h30 En présence du réalisateur Lech KOWALSKI
On Va Tout Péter Lech Kowalski France, 2019, 1h49
Lech Kowalski est resté en immersion pendant neuf mois, caméra au poing, auprès des salariés de GM&S en lutte. Il saisit sur le vif les assemblées générales, les moments de doute où l’espoir vacille, les paroles qui redonnent courage, avant d’emboîter le pas à une délégation qui tente d’occuper des sites de production de PSA et Renault. Souvent âpre quand la colère explose, parfois drôle, comme cet échange entre un ouvrier et un CRS partageant une passion pour la pêche à la carpe, son film, prend un tour poignant lorsque le repreneur annonce sa décision de se séparer de 157 salariés, chacun redoutant alors de rester sur le carreau. Chronique d’un monde ouvrier qui se désagrège, On va tout péter interroge sur les moyens de se battre et de préserver sa dignité face à la loi du plus fort, sans sombrer dans la violence.
Mardi 24 Septembre 20h30
The Lighthouse
Robert Eggers USA, Canada, 2019, 1h50 Avec Willem Defoe, Robert Pattinson
Le film se passe dans une île lointaine et mystérieuse de Nouvelle Angleterre à la fin du XIXe siècle, et met en scène une " histoire hypnotique et hallucinatoire " de deux gardiens de phare. The Lighthouse est une œuvre profondément radicale, comme il est peu fréquent d’en voir. Tourné dans un format carré, en noir et blanc, il s’inscrit dans un cinéma des origines et use des armes expressionnistes pour décrire la dégringolade psychique et horrifique de ses deux héros (Robert Pattinson et Willem Dafoe, déments) rattrapés par leurs crimes passés et les démons de leur conscience. Sirènes, bête à tentacules et oiseaux de malheur complètent ce tableau fou, ce duel rageur, déchaîné, entre deux êtres maudits et vitupérants sur fond de mythe prométhéen. Emily Barnett
Frankie Une Fille Facile
Rebecca Zlotowski France, 2019, 1h31 Avec : Mina Farid, Zahia Dehar, Clotilde Courau Cannes 2019 : Quinzaine des Réalisateurs
Ira Sach USA, France, Portugal, 2019, 1h38 Avec : Isabelle Huppert, Marisa Tomei, Brendan Gleeson, Jérémie Renier, Pascal Greggory…
Naïma a 16 ans et vit à Cannes. Alors qu'elle se donne l'été pour choisir ce qu'elle veut faire dans la vie, sa cousine Sofia, au mode de vie attirant, vient passer les vacances avec elle. Ensemble, elles vont vivre un été inoubliable. Rebecca Zlotowski réalise un film d’apprentissage solaire autour de l’été de deux cousines. Une chronique de classe toute en légèreté. Une fille facile n’est pas un film à thèse, ni moral ni sentencieux, malgré les coups de griffe faits en passant, car il se place résolument du côté de l’expérience, valorisant sa fonction d’enseignement. A cet endroit, l’utilisation de Zahia Dehar, qui arrive dans le film avec l’histoire de mœurs que l’on sait, a quelque chose de miraculeusement réussi. Car le film ne tâche pas de l’expliquer ni de la justifier, ou si peu, et laisse la multiplicité des regards - tendres, lubriques, soupçonneux, envieux - qui se posent sur elle, nous placer peu à peu mais résolument de son côté, de son immense liberté et de sa mélancolie. Elisabeth Franck-Dumas
Frankie, une actrice française célèbre, réunit autour d’elle ceux qu’elle aime ou qu’elle a aimés pour des vacances à Sintra, au Portugal. Des vacances qui pourraient bien être les dernières et prennent vite un tour de cérémonie des adieux, car l’actrice se sait très malade. La trame est à la fois simple et forte et le film déjoue avec beaucoup de finesse les embardées pathétiques trop appuyées pour dessiner par touches impressionnistes l’inéluctable prise de distance avec la vie et les êtres aimés de celle qui s’en va.
Viendra le feu
Oliver Laxe Espagne, France, 2019, 1h15 Avec : Amador Arias, Benedicta Sánchez, Elena Mar Fernandez Cannes 2019 : Un Certain Regard : Prix du Jury
Amador Coro a été condamné pour avoir provoqué un incendie. Lorsqu’il sort de prison, personne ne l’attend. Il retourne dans son village niché dans les montagnes de la Galice où vivent sa mère, Benedicta, et leurs trois vaches. Leurs vies s’écoulent lentement, au rythme apaisé de la nature. Jusqu’au jour où un feu vient à dévaster la région. Oliver Laxe poursuit l’exploration d’un mysticisme bien à lui. L’angélique et le prosaïque s’y rencontrent là où s’épousent le feu et la terre. Toute mystique requiert les deux pôles, prêts à s’inverser, et en leur milieu une figure humaine, par essence incomplète, à qui les deux voies résistent. C’est le film de deux couleurs, vert et rouge, feuillages et flammes. Ce sont elles qui racontent l’histoire, chacune apparaissant par contraste avec l’autre, dans la succession de deux parties bien tranchées. Versant vert, Amador lutte avec une terre meuble et ancienne qui ne veut presque plus de lui. Versant rouge, il lutte contre le désir qui brûle. On sait que ce qui brûle guérit. La partie incendiaire, qui montre les pompiers au travail, décrit une technique singulière, une utopie pyromane : la pratique du contre-feu, allumer un feu pour éteindre l’autre, jeter l’élément contre lui-même, combattre le mal par le mal. Luc Chessel
Condensé sur une journée et quelques balades bucoliques dans la végétation grandiose de la ville, tressant l’itinéraire croisé de quelques personnages à tous les âges de la vie (de l’adolescence à la maturité), le film est d’une grande densité émotionnelle. Sertie par un casting parfait (mention à Marisa Tomei), Isabelle Huppert réussit à être émouvante et proche avec une parfaite économie d’effets. Frankie est un film virtuose sur la mort et les adieux qu'elle engendre. Jean-Marc Lalanne
Un livre / un film CONTE DE CINéMA / PARTIE DE CAMPAGNE Une Proposition Librairie L’Alinéa / Cinéma Renoir
Jeudi 19 Septembre Rencontre avec
Jean Lods 19h
autour de
Conte de cinéma publié aux éditions Phébus.
Colin est un génie de la restauration des films, qui redonne une jeunesse aux plus grands classiques. Mais on réduit les subventions de son Institut. Et son nouveau directeur l’affecte à des productions qu’il estime plus rentables que les œuvres de Howard Hawks ou de John Ford. Aussi, est-ce en secret que Colin travaille sur Partie de Campagne de Jean Renoir. Une nuit, alors qu’il peaufine le relief des boutons du chemisier de la jeune héroïne, Henriette, il a la curieuse sensation de voir l’étoffe bouger. Quatre-vingt-quinze pulsations par minute, estime-t-il même, en regardant sa montre. Bientôt, il entre dans le film.
Partie de Campagne
Version restaurée Haute Définition
Jean Renoir France, 1936, 50’ Avec : Sylvia Bataille, Georges Darnoux, Jacques Brunius…
Par une torride journée d’été, Monsieur Dufour accompagné de sa femme, sa belle-mère, sa fille et son commis s’arrête dans une charmante auberge en bord de Seine. Tandis que le déjeuner sur l’herbe est dressé, deux canotiers viennent à leur rencontre. La chaleur et le vin aidant, il est décidé que Madame Dufour et sa fille, Henriette, iraient faire une virée en barque sur les eaux du fleuve en compagnie des deux jeunes hommes. On comprend aisément ce qui séduisit Renoir dans la nouvelle de Maupassant : la sensualité qui déborde du cadre étouffant de la famille, le premier éveil, grâce à la nature, des sens d’une jeune fille, et surtout la rivière, charriant les êtres comme des bouchons, au gré du courant, avec plus ou moins de bonheur. Seul Renoir est parvenu à exprimer au cinéma l’idée la plus haute du naturalisme, posant sur le monde un regard noir, cruel mais sans complaisance, avant d’atteindre la sérénité des œuvres de vieillesse au panthéisme joyeux comme Le Déjeuner sur l’herbe, contrepoint optimiste et tardif de Partie de campagne, où l’érotisme est enfin source de bonheur. Et puis il y a Sylvia Bataille, pure apparition, abolie par son aura angélique de la médiocrité bourgeoise qui l’accompagne, « devenir femme » flottant entre ciel et terre (la scène où les deux amis la contemplent sur sa balançoire procure un vertige aérien qui n’est pas seulement dû à la vitesse), détentrice du plus bouleversant regard caméra de l’histoire du cinéma. Elle possède la modernité des actrices instinctives, dont le jeu date immédiatement celui de ses partenaires. Il ne faut craindre, concernant Renoir, aucun superlatif : si les grands films sont toujours des documentaires sur les acteurs, Partie de campagne est le plus grand des films. Olivier Père
Rencontre, Buffet, Film : Tarif 10 euros
Fête de Famille
Cédric Kahn France, 2019, 1h41 Avec : Catherine Deneuve, Emmanuelle Bercot, Vincent Macaigne, Cédric Kahn
"Aujourd’hui c'est mon anniversaire et j'aimerais qu'on ne parle que de choses joyeuses." Andréa ne sait pas encore que l'arrivée « surprise » de sa fille aînée, Claire, disparue depuis 3 ans et bien décidée à reprendre ce qui lui est dû, va bouleverser le programme et déclencher une tempête familiale.
Je voulais raconter une famille un peu dingue mais aussi très joyeuse, où chacun peut exprimer sa fantaisie, sa créativité. Ils ont entre eux des rapports très durs, très cash, se balancent parfois des choses terribles, mais c’est leur façon à eux de s’aimer. Je voulais que ce soit très vivant, très « tripal », avec des enfants qui ne se tiennent pas, boivent du vin, grimpent sur les tables, des adultes qui se conduisent comme des enfants, une vraie liberté de ton. Tout chez eux est instinctif, spontané, le contraire d’une famille éduquée ou « psychanalysée ». L’arrivée de Claire, la sœur aînée, pose d’emblée beaucoup de questions. Elle a disparu depuis plusieurs années, arrive avec toutes ses affaires, n’a pas été invitée à l’anniversaire de sa mère, sa fille vit ici avec ses grands-parents… Rien n’est vraiment normal et pourtant tout le monde fait comme si tout l’était. Le mystère s’épaissit, on ne sait plus vraiment qui dit vrai et qui dit faux, qui est le bourreau, qui est la victime… Cédric Kahn
Les enfants de la mer Ayumu Watanabe Japon, 2019, 1h50
Version Originale sous-titrée
L’adaptation du manga Les enfants de la mer de Daisuke Igarashi, film sélectionné en compétition au Festival International du Film d’animation d’Annecy, éblouit. L’animation extrêmement fluide des environnements aquatiques s’y conjugue avec les visions poétiques de la faune sous-marine. Au milieu de ce tumulte des formes, deux adolescents, Ruka une jeune handballeuse et Umi (littéralement la mer en japonais), un garçon mystérieux doté de pouvoirs surnaturels, se retrouvent dans un aquarium à Tokyo. Les inrocks Dessinateur, scénariste et auteur japonais, Daisuke Igarashi se distingue par ses narrations innovantes et pour sa manière de dépeindre la nature. Dans ce manga, Igarashi décrit les interactions spirituelles et mystiques entre différentes formes de vie et leur connexion à l’échelle de l’univers. La bande originale est par Joe Hisaishi, compositeur virtuose, connu pour avoir travaillé sur les compositions de Hayao Miyazaki.
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Keiichi Hara Japon, 2019, 1h55
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Wonderland, le royaume sans pluie
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Akané est une jeune fille rêveuse. La veille de son anniversaire, elle se rend chez sa tante antiquaire pour récupérer son cadeau. Dans l’étrange bric-à-brac de la boutique, elle pose sa main sur une pierre magique. S’ouvre soudain un passage secret d’où surgit Hippocrate, un alchimiste venu d’un autre monde. Il veut convaincre Akané qu’elle est la Déesse du vent vert dont parle la légende et qu’elle seule peut éviter la terrible sécheresse qui menace son royaume. Accompagnées par l’alchimiste et son disciple Pippo, Akané et sa tante s’engagent dans un voyage fantastique pour sauver Wonderland. Wonderland, le Royaume sans Pluie est l’adaptation cinématographique d’un roman jeunesse écrit par Sachiko Kashiwaba en 1988 et intitulé Chikashitsu kara no fushigi na tabi, que l’on peut traduire littéralement par L’Étrange Voyage depuis la cave. Sachiko Kashiwaba est connue pour ses romans et ses contes à destination des enfants. Son roman Le mystérieux village voilé dans la brume a d’ailleurs inspiré Le Voyage de Chihiro réalisé par Hayao Miyazaki en 2001. Ses ouvrages n’ont pour l’instant pas été traduits en français.
Hiroyasu Ishida Japon, 2019, 1h47
Quand des pingouins apparaissent partout dans sa petite ville, semant au passage une joyeuse pagaille, le jeune Aoyama se dit qu’il y a là une enquête à mener. Ce studieux élève de CM1, accompagné de son meilleur ami, enrôle également sa rivale aux échecs et une énigmatique assistante dentaire pour percer le secret des pingouins. Mais ces petites bêtes ne sont que le premier signe d’une série d’évènements extraordinaires. Commence alors pour le jeune garçon une aventure pleine de surprises... et de pingouins ! Le Studio Colorido donne vie à l’œuvre d’un des auteurs de fictions les plus prolifiques du Japon de ces dernières années, Tomihiko Morimi. Le temps d’un été, un jeune garçon en pleine croissance va développer un nouveau regard sur le monde. Une aventure unique qui testera sa détermination à devenir l’adulte qu’il souhaite devenir.
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Le Mystère des Pingouins
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Un petit air de famille
Japon, Pologne, République tchèque, Royaume-Uni, Russian Federation, Slovaquie 2019, 43 mn
La famille, ce n’est que du bonheur ! Enfin, à condition de ne pas se disputer ni de faire de caprices ! Et si prendre soin les uns des autres était la plus belle des aventures ? Cinq histoires de familles pour les enfants, leurs parents et leurs grands-parents ! Un grand cœur de Evgeniya Jirkova, 5’12 Bonne nuit de Makiko Nanke, 6’22 Le cerf-volant de Martin Smatana, 13’ Le monde à l’envers de Hend Esmat et Lamiaa Diab, 4’54 Le caprice de Clémentine de Marina Karpova, 13’
PROCHAINEMENT
Plus d’informations sur les films :
cinemartigues.com
Prix des places : 5,50 € + de 60 ans : 4,50 € Adhérents, demandeurs d'emploi, étudiants : 4 € Enfants (-14 ans) / RSA : 3,50 € / Carte rechargeable 10 séances : 45 € Abonnement (sur présentation de la carte) Carte rechargeable 10 séances : 40 € Carte rechargeable Pass jeune (- 25 ans) 8 films : 28 € Projections 3D + 1€ (lunettes)
cinéma Jean
Renoir
rue Jean Renoir Martigues cinéma 09 63 00 37 60 / administration 04 42 44 32 21
e-mail : administration.renoir@sfr.fr Le cinéma Jean Renoir est financé majoritairement par la Ville de Martigues, par le Conseil Départemental 13, le CNC, la région PACA, la DRAC PACA.
CINéMATHèQUE GNIDZAZ MARTIGUES
DU 6 JUILLET AU 22 SEPTEMBRE « TONI. LE TOURNAGE DE JEAN RENOIR AUX MARTIGUES » Quatre parties : le contexte de la production et des acteurs, l’histoire du tournage à partir du fonds Pierre Gaut conservé à la Cinémathèque française, la découverte d’archives inédites sur le fait divers qui a inspiré Jean Renoir, et une création de 34 aquarelles qui revisite les paysages du tournage. Sorti sur les écrans en 1935, en rupture avec le film de studio d’avant-guerre, TONI est une œuvre sombre, réaliste et poétique. Il est considéré comme le film précurseur du néoréalisme et apporte une nouvelle contribution à l’histoire de l’immigration italienne autour de l’étang de Berre.
SAMEDI 17 ET 24 AOUT - 15H JEAN RENOIR LE PATRON Jacques Rivette, 1966, 1H37
Sur les bords de la marne, en 1966, Jean Renoir et Michel Simon dialoguent autour de la direction d’acteurs. Blagues, anecdotes, chansons et souvenirs fusent dans une ambiance à la fois gaie, tendre et nostalgique.
exposition l’aventure toni
ir aux martigues le tournage de jean reno
DU 6 jUillet aU 22 septembre mardi / jeudi / Vendredi 14h - 18h mercredi / samedi 10h - 12h & 14h - 18h mercredi 17 juillet - 21h théâtre de Verdure projection en plein air
Toni, un film de Jean Renoir. © 1934 Gaumont
L’EXPOSITION
Info/contact : Cinémathèque Gnidzaz 4 rue Colonel Denfert : 04 42 10 91 30
LESFESTIVALES.FR
SAMEDI 31 AOUT ET 7 SEPTEMBRE -15H Renoir(s), en suivant les fils de l'eau
Jean-Pierre Devillers, Anne-Marie Faux, 2005, 51 mn
Les Renoir, Auguste le peintre et Jean le cinéaste, tels que ce dernier les raconte. Imaginé par Anne-Marie Faux et Jean-Pierre Devillers, ce portrait croisé privilégie les extraits de films, insère tableaux et photographies qu'il rehausse des commentaires omniprésents de Jean le fils. En ressort un passionnant bréviaire des créations picturale et cinématographique. La figure de Jean Renoir est ici centrale à plus d’un titre. Bien sûr parce que ses mots servent de fil rouge tout au long de ce documentaire. Mais surtout parce qu’il se situe à la jonction des modernités picturale personnifiée par ce père dont il décrit avec légèreté certaines des méthodes de travail - et cinématographique. À ce titre les extraits du Fleuve, de Boudu sauvé des eaux ou d’Une Partie de campagne, entre autres, témoignent de son apport dans l’histoire du cinéma. Anne-Marie Faux et Jean-Pierre Devillers pointent également certaines descendances (Godard, Truffaut et Pialat) ou soulignent l’influence d’un Chaplin. Sans verser jamais dans le procédé par trop facile de la critique historique, sans négliger pour autant d’importantes ramifications biographiques, ils se glissent dans les paroles de Renoir dont ils offrent un montage pertinent - faisant oublier un habillage parfois trop décoratif comme l'incrustation des documents dans un paysage de rivière. (Mathieu Capel)
JOURNEES EUROPENNES DU PATRIMOINE
DIMANCHE 22 SEPTEMBRE - 15H30
Visite commentée de l’exposition « L’Aventure Toni. Le tournage de Jean Renoir aux Martigues » En 2007, Prosper Gnidzaz, passionné de cinéma offre à la ville de Martigues sa riche collection. La Cinémathèque Gnidzaz, établissement municipal est un lieu d’exposition, de programmation , d’éducation à l’image et de ressources. Sa collection de film et de non-film, projecteurs, caméras, affiches, dossiers de presse, revues, ouvrages continue de s’enrichir grâce aux dons et dépôts de professionnels et amateurs.
ENTRéE LIBRE
MARDI, JEUDI, VENDREDI : 14H/18H MERCREDI & SAMEDI : 10H/12H 14H/18H
4 rue du Colonel Denfert - 13500 Martigues O4 42 10 91 30 sylvie.morata@ville-martigues.fr
Toutes nos séances sont publiques, gratuites et non-commerciales.
PROGRAMME DU 14 AOUT AU 24 SEPTEMBRE 2019
Tous les films non francophones, sont diffusés en Version Originale sous-titrée. MERCREDI 14 AU MARDI 20 AOUT Diego Maradona So long My Son Les Enfants de la Mer Wonderland, Le Royaume sans pluie MERCREDI 21 AU MARDI 27 AOUT
MERC. 14
16h00 MERC. 21
Parasite Une Grande Fille Midsommar Wonderland, Le Royaume sans pluie
18h00 20h30 16h00
MERCREDI 28 AOUT AU MARDI 03 SEPTEMBRE
MERC. 28
TERRE DE RéSISTANCE / 2 Avant-Premières Perdrix Midsommar Apocalypse Now Final Cut Le Mystère des Pingouins MERCREDI 04 AU MARDI 10 SEPTEMBRE
21h10
MERCREDI 18 AU MARDI 24 SEPTEMBRE
20h30 17h00 18h45 16h00 MERC. 18
Fête de Famille Un Petit air de famille Vacances Scolaires + férié
20h00 18h00
SAM. 24
DIM. 25
LUN. 26
MAR. 27
18h45 16h15 21h00 14h10
10h30/20h10 15h00 17h30
21h00 18h30 16h00
16h00 18h30 21h00
JEU. 29
SAM. 31
DIM. 01
LUN. 02
MAR. 03
21h00 18h15 15h00
20h10 10h30 17h00 15h00
19h00 20h50
18h30
SAM. 07
DIM. 08
LUN. 09
MAR. 10
17h15
18h50
16h15 20h00 17h50
15h15
10h30 14h15
SAM. 14
DIM. 15
VEND. 23
VEND. 30
19h00 20h50 17h00
VEND. 06
20h30
MERC. 11
16h15
MAR. 20
18h30 20h30 21h00 20h45 16h00 18h30 16h15
20h30 à partir de18h30
21h00 16h30
19h15 20h50 17h00
21h00
19h15
JEU. 12
VEND. 13
20h15
18h30 20h45 19h00
LUN. 16
20h50 16h45
MAR. 17
20h30 20h30
18h00 21h00 16h15
18h45 16h30
JEU. 19
VEND. 20
21h00
17h15
17h00
20h10 15h30 10h30
21h00 18h45
19h00
18h45 16h00 SAM. 21
DIM. 22
LUN. 23
MAR. 24
18h00 16h30
16h00 18h50
20h50
21h00 15h30
10h30/20h10
19h00
20h45
19h00 20h30
Un Livre, Un Film : Conte de Cinéma / Partie de Campagne Le Meilleur de la Quinzaine : Avant-Premières On Va Tout Péter The LightHouse Once upon the time... in Hollywood Viendra le feu
JEU. 22
JEU. 05
14h30
Roubaix, une Lumière Un Petit air de famille
18h30 20h45
MERC. 04
Le Mystère des Pingouins
Frankie Une Fille Facile
LUN. 19
20h15 17h00 10h30 15h00
15h00
19h20 16h30 21h00
MERCREDI 11 AU MARDI 17 SEPTEMBRE
DIM. 18
21h15 18h00 16h00
VEND. 16
18h00 16h00
Va Toto ! Une Fille Facile Once upon the time... in Hollywood Roubaix, une Lumière Perdrix
Le Meilleur de la Quinzaine : Avant-Premières Oleg Alice et Le Maire Once upon the time... in Hollywood
SAM. 17
18h30 20h30 21h15 18h00 20h45 16h30 16h00
JEU. 15
21h15 18h00
20h30 16h30 19h30 21h00 15h30 Evénements
17h00
17h00 18h30
Jeune Public
15h00
20h30 19h00