Programme Cinéma Renoir Martigues

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PROGRAMME DU 21 JANVIER AU 03 MARS 2015

MARTIGUES

Foxcatcher

Les Merveilles

JEAN RENOIR

cinemajeanrenoir.blogspot.com


CINE – BISTROT PHILO Jeudi 29 Janvier 19h00 LE EN

GOÛT DU CABANON

PARTENARIAT AVEC LA

LIBRAIRIE L’ALINÉA

Le cabanon ! Des rencontres, des jeux, des chansons mais également des repas de légende. C'est aussi un beau livre : Le goût du cabanon (éditions Eanna), qui signe la rencontre heureuse du chef cuisinier Fabien Morréale avec le photographe Franck Buschardt et l'écrivain Vladimir Biaggi. Nos trois auteurs, voulant retrouver les saveurs, parfums et émotions du cabanon sont convaincus de l'étonnante modernité de ce qui passe parfois pour un symbole du passé. On y cuisine uniquement les bons produits du marché de proximité, les légumes de saison et surtout on jette peu. Devant les fourneaux, on invente, on crée, on transforme et à l'arrivée la joie est mise en bouche ! Fabien Morréale et Vladimir Biaggi ne veulent pas rester dans la simple évocation : pour cette soirée d'exception, tous deux seront les concepteurs d'un Buffet du Cabanon qui sera lui aussi...d'exception. Peut-être vous livreront-ils quelques uns de leurs secrets !

CINE – Jeudi 12 Février 20h00 En présence du réalisateur : Antoine BOUTET

EN PARTENARIAT AVEC CINÉMAS DU SUD, LE GNCR (GROUPEMENT NATIONAL DES CINÉMAS DE RECHERCHE) ET LA LIBRAIRIE L’A LINEA

La Rencontre Dégustation sera suivie du film :

Une Partie de Campagne Jean Renoir France, 1946, 50’ Avec : Sylvia Bataille, Georges Darnoux, Jacques Brunius,

Version Restaurée de 2014 D’après la nouvelle de Maupassant Cyprien Dufour, quincaillier parisien bedonnant et bredouillant, offre à sa petite famille et à son commis un pique-nique à la campagne. Au bord de l'eau, deux autochtones galants et désœuvrés tentent de dévergonder sa femme et sa fille. Jamais Jean Renoir n'a rendu hommage à la peinture de son père Auguste avec autant de justesse et de beauté. Chaque plan est une reconstitution de tableau, incluant parfois le cadre ou se blottissant dans des détails de la nature frémissante. Cet hymne à l'amour fou capte le fluide qui circule entre deux créatures éperdues mais déjà damnées : avant de s'aimer, Henriette et Henri énoncent séparément leur peur de faire du mal. Resté inachevé (le mauvais temps ayant provoqué une accumulation de retards, Jean Renoir fut obligé d'abandonner le tournage pour Les Bas-fonds), Une Partie de campagne a finalement la forme émouvante de ce qu'il pleure : l'impossible accomplissement d'un désir. Marine Landrot A noter que Georges Bataille interprète un des séminaristes aux côtés de Henri Cartier-Bresson et Jacques Becker ! Tarif unique : 10 euros

Antoine Boutet a étudié les arts visuels et participé à de nombreuses expositions depuis une quinzaine d'années. Ses films récents incluent le documentaire Zone of Initial Dilution (primé aux : Goias Environment Film Festival Brasil 2008; Iran Documentary Film Festival 2007; DaKino Film Festival 2007; Tampere Short Film 2007; Écrans Documentaires 2006; Traces de Vies 2006…) et Conservation conversation ainsi que les vidéos expérimentales Utopia et Plus ou Moins. En 2010, Antoine Boutet réalise Le plein pays, un documentaire consacré à un homme vivant en dehors de la société contemporaine.


MONDE

CINE - CINEMATHEQUE SOIRÉE HOMMAGE À PROSPER GNIDZAZ PROJECTION, RENCONTRE, BUFFET, FILM

EN PARTENARIAT AVEC LA DIRECTION DU PATRIMOINE CINÉMATOGRAPHIQUE DU CNC (CENTRE NATIONAL DU CINÉMA ET DE L'IMAGE ANIMÉE)

Sud Eau Nord Déplacer Antoine Boutet France, Chine, 2015, 1h50

Le Nan Shui Bei Diao – Sud Eau Nord Déplacer – est le plus gros projet de transfert d’eau au monde, entre le sud et le nord de la Chine. Le projet qui devrait se terminer vers 2050, a obligé plus de 350 000 personnes à être déplacées. Les 3 Voies en construction (Est, Centre, Ouest) s’étendront sur 4 350 km et desserviront 1,3 milliard d’êtres humains. Sur les traces de ce chantier national, le film dresse la cartographie mouvementée d’un territoire d’ingénieurs où le ciment bat les plaines, les fleuves quittent leur lit, les déserts deviennent des forêts, où peu à peu des voix s’élèvent, réclamant justice et droit à la parole. Tandis que la matière se décompose et que les individus s’alarment, un paysage de science-fiction, contrenature, se recompose. Politiquement, il y a des conséquences à élaborer de tels projets qui remodèlent les paysages, qui déplacent les habitants et ont une rentabilité improbable. Le film questionne la manière dont un pouvoir l’impose, en l’enrobant de slogans grandiloquents.

Vendredi 6 Février 19h00 En présence de Béatrice de Pastre, Directrice des collections du CNC

La Direction du Patrimoine cinématographique a été créée en 1969 au sein du CNC à l'initiative d'André Malraux, afin que soient pris en charge, par l’Etat, l’inventaire et la conservation des films anciens. Aujourd'hui, le CNC assure la collecte, la conservation, l'inventaire, le catalogage, la sauvegarde et la restauration des films. Au plan national et international, il participe aux initiatives visant à protéger et promouvoir le patrimoine cinématographique. En 2007, Prosper GNIDZAZ, passionné de cinéma offre à la ville de Martigues sa collection de 3000 bobines et 90 appareils de projection. Inauguré le 21 mai 2011, ce lieu désormais Cinémathèque Régionale, est reconnu par la Fédération des Cinémathèques de France et de la Direction du Patrimoine Cinématographique du CNC.

Une sélection d’archives d’après-guerre, issues du fonds de la Cinémathèque Gnidzaz, concernant Martigues, la Côte-Bleue et Istres sera présentée par Sylvie Morata (Chargée du développement de la Cinémathèque Gnidzaz). Intervention de Béatrice de Pastre, Directrice des collections du CNC. Cet échange se poursuivra autour d’un buffet suivi de la projection d’un

« Film surprise » en copie numérique restaurée ayant bénéficié du dispositif d’aide à la numérisation des films de patrimoine du CNC. Tarif buffet compris : 8 euros


CINE - MEMOIRE

LES CHIBANIS

Samedi 31 Janvier 15h30

CINEMA EN GUERRE

SYRIE AUTO PORTRAIT

Du 28 janvier au 24 FĂŠvrier

Concert-DĂŠbat-Film

EN PARTENARIAT AVEC TOUS AZILUTTES, LA MJC, LA MÉDIATHĂˆQUE LOUIS ARAGON, LA VILLE DE MARTIGUES ET LA LIBRAIRIE L’ALINEA.

RENCONTRE ET ÉCHANGES AUTOUR D’UN THÉ À LA MENTHE ET PÂTISSERIES AVEC LES CHIBANIS DE MARTIGUES, PORT-DE-BOUC, ISTRES, RACHID OUJDI,

ADIL FAJRY, HK ET SA�D DU GROUPE HK & LES SALTIMBANKS, MOUSS ET HAKIM AMOKRANE, ORIGINES CONTRÔLÉES / ZEBDA.

FILMS Neuf mois sur douze Court mĂŠtrage de Adil Fajry

DÊbat en prÊsence du RÊalisateur : Rachid OUJDI Perdus entre deux rives, les Chibanis oubliÊs Rachid Oujdi France, AlgÊrie, 2014, 52’

Ils s’appellent Abdallah, Ahmou, Mohamed, Ramdane, Salah, Sebti, Tahar. Ils sont venus d’AlgĂŠrie, entre 1951 et 1971, seuls, pour travailler en France. Ils prĂŠvoyaient, un jour, de repartir au Pays. Les annĂŠes se sont ĂŠcoulĂŠes, ils sont maintenant retraitĂŠs. Ils sont toujours lĂ . Ils ont migrĂŠ d’une rive Ă l’autre de la MĂŠditerranĂŠe sans mesurer vraiment la rupture que cela allait provoquer. Pas complètement d’ici, plus vraiment de lĂ -bas, après une vie professionnelle dĂŠcouVXH XQH YLH IDPLOLDOH GpFKLUpH LOV YLHQQHQW Ă€QLU OHXUV YLHX[ MRXUV j 0DUVHLOOH VHXOV D’ici, le pays natal n’est pas loin, la nostalgie disparaĂŽt peu Ă peu. A travers leurs tĂŠmoignages, on comprend pourquoi ÂŤ le retour au Bled Âť n’a pas pu se faire comme ils l’avaient, initialement, prĂŠvu. FilmĂŠs avec douceur et tendresse, ces Chibanis sont Ă la fois lumineux et beaux, drĂ´les et attachants.

MUSIQUE Mini-concert en acoustique Origines ContrĂ´lĂŠes (avec Mouss et Hakim du groupe Zebda Officiel) Tarif : 10 euros / PrĂŠventes Ă la MJC jeudi 15 janvier (17h - 20h), mercredi 21 janvier (14h-17h), samedi 24 janvier (14h - 17h). Contact : tousaziluttes@yahoo.fr

Interdit aux moins de 16 ans

Eau argentĂŠe Ossama Mohamed et Wiam Simav Bedirxan France, Syrie, 2014, 1h43

Le film dĂŠmarre par les images floues mais insoutenables d’un adolescent se faisant torturer par la police de Bachar. Les bourreaux ont mis euxmĂŞmes la vidĂŠo sur Youtube. A Paris, Ossama Mohammed, cinĂŠaste en exil, car il a participĂŠ Ă un dĂŠbat intitulĂŠ "cinĂŠma et dictature" les dĂŠcouvre et cherche un moyen de rĂŠpliquer. Il regarde alors ces tĂŠmoignages vidĂŠo qui inondent les rĂŠseaux sociaux avec l’idĂŠe d’en faire un long mĂŠtrage. Puis, Wiam Simav Bedirxan, la corĂŠalisatrice, piĂŠgĂŠe dans Homs bombardĂŠe, lui envoie comme elle le peut ce qu’elle saisit avec sa petite camĂŠra. Ils ne se connaissent pas mais elle sait qu’il est rĂŠalisateur. Ils vont se rencontrer pour la première fois au dernier festival de Cannes oĂš a ĂŠtĂŠ prĂŠsentĂŠ, en sĂŠance spĂŠciale, Eau argentĂŠe. Ce documentaire d’un nouveau genre a nĂŠcessitĂŠ près de quinze mois de montage. Mais il est beaucoup plus qu’un doc. InouĂŻ, il raconte l’histoire avec un grand H au prĂŠsent. C’est tout simplement un miracle sorti du chaos, du sang et de la terreur qui donne naissance Ă un nouveau cinĂŠma. Un choc. Danielle Attali


CINE - LUTTES FEMMES HOMMES, QUELLE EGALITE ? Remettre en question les préjugés sexistes et en promouvant l'égalité homme-femme

Mardi 10 Février 18h30 EN PRÉAMBULE AU SPECTACLE

QUAND NOUS RÊVIONS QUE LES HOMMES ET LES FEMMES SERAIENT ÉGALES DE ET AVEC CATHERINE LECOQ, VENDREDI 13 FÉVRIER AU THÉÂTRE DES SALINS

Restitution des ateliers de théâtre forum menés par Catherine Lecoq d'octobre à décembre 2014 D'octobre à décembre 2014, Catherine Lecoq a mené des ateliers de théâtre auprès des adhérents des maisons de quartier à la salle Prévert et au forum de la médiathèque. Huit maisons de quartier y ont participé. Catherine Lecoq a invité les participants, progressivement au fil de 5 séances, à remettre en question les clichés sexistes, à prendre confiance en eux au travers d’un travail corporel et vocal, pour aboutir à l’écriture et à la mise en scène d’un scénario qui envisage l’égalité sous toutes ses formes, dans la vie familiale, professionnelle... Les dernières séances de chaque atelier ont été filmées. Ces films ont été assemblés pour faire œuvre commune, être partagés par les différents participants et présentés au public. Après avoir étudié le théâtre à Paris, Catherine Lecoq travaille pendant trois ans la danse, le théâtre, le chant, avec Michel Fugain. De là un travail de comédienne chanteuse en théâtre, cinéma et télévision s’ensuit pendant trente ans. Au cinéma elle croise notamment la route de Paul Carpita avec qui elle noue une amitié militante, René Allio, Arielle Dombasle, Philippe Béranger…,

PROJECTION/DÉBAT SUIVIE D'UNE COLLATION CONVIVIALE.

LA RESTITUTION DES ATELIERS SERA SUIVIE DE LA PROJECTION DU FILM :

Deux jours, une nuit Jean-Pierre et Luc Dardenne France, 2014, 1h35 Avec : Marion Cotillard, Fabrizio Rongione, Phili Groyne ...

Sandra, aidée par son mari, n'a qu'un week-end pour aller voir ses collègues et les convaincre de renoncer à leur prime pour qu'elle puisse garder son travail. Le film, expérience bouleversante à vivre, fuyant toute facilité, atteint ici un degré rare de densité et dresse un constat implacable du monde du travail en brossant un magnifique portrait de femme. On ne sort pas de ce film-là, on le garde en soi…

CINE

MUSIQUE & DANSE Mardi 24 Février 18h30 FILM ET PERFORMANCE FREESTYLE Une initiative du Collectif 467 Dans le cadre du Festival PLUFH et du Printemps de la Musique et de la Danse.

Kool Herc avait déjà compris en participant à la création de la Zulu Nation que cette culture aspirerait des générations plus tard des hommes et des femmes à croire en ses valeurs. Comprendre que le négatif peut devenir une construction positive. Eduquer dans le rapport à l’autre par le partage, l’échange et le langage artistique. Développer les notions de respect d’autrui, du vivre ensemble & de l’entraide. C’est de ces racines et cet état d’esprit que le Festival PLUFH (Peace Love Unity and Havin’ Fun) est né. Un temps où convivialité, rencontres, danse et histoire se mêlent aux termes « Hip Hop ».

Qu’Allah bénisse la France Abd Al Malik France, 2014, 1h32 Avec : Marc Zinga, Sabrina Ouazani, Larouci Didi Toronto 2014 : Prix de la Critique Internationale

Adapté du livre autobiographique de Abd Al Malik, Qu’Allah bénisse la France raconte le parcours de Régis, enfant d'immigrés, noir, surdoué, élevé par sa mère catholique avec ses deux frères, dans une cité de Strasbourg. Entre délinquance, rap et islam, il va découvrir l'amour et trouver sa voie. Qu’Allah bénisse la France est un hymne à la tolérance. Il dévoile les entailles et les entrailles d’un gosse de cité, dans l’envers du décor. Sa voix dissidente s’efforce d’être entendue, malgré les désillusions. Le film est sculpté dans le bruit et la fureur d’une génération malmenée. Hélène Gully


L’ATELIER DU REGARD Jeudi 19 février 20h30 Les participants à l’atelier d’éducation à l’image de la Maison des Jeunes et de la Culture de Martigues viendront partager leurs coups de cœur cinématographiques, au cours d’une soirée de projection inédite ! Après avoir visionné plus d’une dizaine de films en atelier, ils en ont choisi deux qui les ont particulièrement marqués. Ils viendront ce soir-là les présenter et animer les échanges avec le public.

L’atelier du Regard a été mis en place par la Maison des Jeunes et de la Culture de Martigues d’octobre 2014 à février 2015. Il a été animé par Pierre Poncelet de l’association Lieux Fictifs.

Lieux Fictifs est un laboratoire de création, d’éducation, de formation et d’expérimentation sur l’image, qui inscrit sa recherche dans un dialogue entre l’art et la société.

L’atelier du Regard 2014/2015 à la MJC a été financé par la Politique de la Ville : Ville de Martigues et ACSE. Il a été mené grâce à Lieux Fictifs, en partenariat avec la cinémathèque Prosper Gnidzaz, et le cinéma Jean Renoir qui en accueille le final. (Entrée libre)

La Rançon de la Gloire Xavier Beauvois France, 2014, 1h54 Avec : Benoît Poelvoorde, Roschdy Zem…

Vevey, une petite ville au bord du lac Léman, 1977. Tout juste sorti de prison, Eddy est accueilli par son ami Osman. Ils ont tous deux convenu d’un marché. Osman héberge Eddy, en échange de quoi celui-ci s’occupe de sa fille de sept ans, Samira, le temps que sa femme Noor subisse des examens à l’hôpital. Mais en cette veille de Noël, le manque d’argent se fait cruellement sentir. Aussi, lorsque la télévision annonce la mort du richissime comédien Charlie Chaplin, Eddy a une idée : subtiliser le cercueil de l’acteur et demander une rançon à la famille ! Xavier Beauvois s'est en fait inspiré de l'histoire, vraie, de deux immigrés en détresse en Suisse qui, peu après la mort de Charlie Chaplin en 1977 le jour de Noël, se sont mis en tête de déterrer son cercueil pour rançonner sa famille. A l'écran Benoit Poelvoorde et Roshdy Zem recréent parfaitement ce duo improbable. Plus qu'une comédie pure, plus qu'une simple aventure de bras cassés, ce que Xavier Beauvois parvient à distiller au fil de cette drôle de fable, c'est bien un émouvant hommage à Chaplin, qui, tel un bon génie, finira par illuminer la vie de ces deux hommes qui considèrent que ce vagabond bienveillant, tel un ami, leur doit bien cela. Florence Leroy

A Most Violent Year J.C. Chandor USA, 2014, 2h05 Avec : Jessica Chastain, Oscar Isaac, Albert Brook…

New York - 1981. L'année la plus violente qu'ait connu la ville. Le destin d'un immigré qui tente de se faire une place dans le business du pétrole. Son ambition se heurte à la corruption, la violence galopante et à la dépravation de l'époque qui menacent de détruire tout ce que lui et sa famille ont construit. C'est comme un torrent : on est pris, happé par cette histoire, par sa noirceur, sa densité. Tout se passe dans la banlieue de New York, au long du fleuve, dans des terrains en friche, des routes défoncées, des ciels de plomb, des voies ferrées abandonnées : en cette année 1981, la violence rôde, et gangrène chaque instant... Comment rester intègre dans ce marais infernal ? J.C. Chandor réalisateur de Margin Call et d'All Is Lost, est certainement l'un des chocs de ces dernières années : il a un sens de la matière humaine, un flair extraordinaire pour les mécanismes de la corruption, et il porte une admiration sans bornes aux survivants, aux bagarreurs de la dernière chance… Depuis Mean Streets de Scorsese (1973) et The Yards de James Gray (2000), on a rien vu de tel. C'est du Série noire king size, soufflant et génial. François Forestier


Valentin Valentin Queen & Country John Boorman Angleterre, 2014, 1h55 Avec : Callum Turner, Caleb Landry Jones…

1952. Bill Rohan a 18 ans et l’avenir devant lui. Pourquoi pas avec cette jolie fille qu’il aperçoit sur son vélo depuis la rivière où il nage chaque matin ? Cette idylle naissante est bientôt contrariée lorsqu’il est appelé pour effectuer deux années de service militaire. Bill se lie d’amitié à Percy, un farceur dépourvu de principes avec lequel il complote pour tenter de faire tomber de son piédestal leur bourreau : le psychorigide Sergent Major Bradley. John Boorman renoue avec la veine intime et autobiographique de La Guerre à sept ans, sorti en 1987, qui évoquait son enfance pendant la Seconde Guerre mondiale, entre les bombardements du Blitz à Londres et l’installation de sa famille en bord de Tamise. Le réalisateur refoule cette fois à l’arrière-plan tous les événements majeurs – tensions internationales et couronnement d’Élisabeth II – pour peindre par touches légères et sensuelles d’étonnantes intrigues secondaires, comme le vol d’une pendule. Plus que l’initiation d’un jeune homme, c’est la naissance du regard d’un cinéaste, alliant souci du détail et souffle spectaculaire, qui est ici suggéré. Comme Stanley Kubrick, John Boorman s’est emparé, depuis ses débuts dans les années 1960, de plusieurs genres : aventure (Délivrance, 1972), chevalerie (Excalibur, 1981) ou encore espionnage (Le Tailleur de Panama, son dernier film sorti en France en 2001). À 81 ans, il dépeint ses 18 ans avec une palette de registres contrastés, pour un film tendre et émouvant. Marie Soyeux

Atom Egoyan Canada, 2014, 1h52 Avec : Ryan Reynolds, Scott Speedman, Rosario Dawson...

Pascal Thomas France, 2014, 1h46 Avec : Marilou Berry, Marie Gillain, Vincent Rottiers, Géraldine Chaplin, Arielle Dombasle, Francois Morel, Agathe Bonitzer, Alexandra Stewart…

Huit ans après la disparition de Cassandra, quelques indices troublants semblent indiquer qu'elle est toujours vivante. La police, ses parents et Cassandra elle-même, vont essayer d'élucider le mystère de sa disparition. À bien des égards, Captives constitue un anti suspense parfait, un détournement systématique des codes du film de kidnapping. Egoyan tire la radiographie glaciale d'un monde dans lequel le mal a triomphé. En silence, sans crier gare, les ténèbres ont pénétré chaque strate de la société, à l'image du fantomatique réseau qui hante le film et anticipe les actions de la police ou de ses victimes collatérales. Egoyan ne s'égare jamais, préférant tisser une toile vertigineuse, qui génère sur le spectateur une onde de choc à retardement dont l'effet se fait ressentir longtemps après la projection. Dans un décor enneigé dont la pureté est un autre terrible faux semblant, croit sous nos yeux une vérité difficilement admissible : la cruauté, le vice et la torture ont contaminé les écrans et conquis le public, clairement assimilé à celui de la salle de cinéma. On ne peut que reconnaître l'impressionnante maîtrise de ce lumineux thriller, dont la noirceur saisit jusqu'à l'aveuglement. Simon Riaux

Dans ce « fenêtres sur cour» qui se déroule dans un petit immeuble parisien, tout un monde hétéroclite gravite, s'aime, s'observe sans toujours se voir. C'est là que vit Valentin, jeune homme mélancolique et charmant. Valentin invite tous ses voisins à sa pendaison de crémaillère, sans se douter qu'il déclenche ainsi une spirale de violences... Valentin Valentin est un film sur un tas de gens qui se dessinent à l’approche du héros, explorateur en chambre, enquêteur immobile et proie de quatre femmes : sa maîtresse hystérique, sa mère égoïste et foldingue, une concierge que son mari ne regarde plus et une étudiante romantique. Plus une cinquième surnommée Lys Tigré, jeune asiatique livrée à on ne sait quel trafic que Valentin observe depuis la fenêtre de son appartement. A partir des femmes rayonnent les hommes : le mari de Claudia, avocat cynique et jaloux ou celui de la concierge, pédophile soft mateur de lolitas en short dans le parc voisin. Garni de tout ce monde, le film fonctionne comme un miroir brisé dont les morceaux renverraient les uns aux autres, comme un film choral dont tous les personnages seraient voyeurs. Pascal Thomas a ici transposé La Maison du lys tigré, de Ruth Rendell, dans un voisinage ahuri où tous les gens sont amis et usent leur temps à regarder par la fenêtre ce qui se passe chez les autres, à les photographier ou les dessiner. Moyennant quoi, chacun d’entre eux regarde un film différent, et l’intrigue peut se résumer à cette question : comment aller dans le film de l’autre ? Eric Loret

Captives


Loin des Hommes Avertissement : Des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Les Nouveaux sauvages Damian Szifron Argentine, Espagne, 2014, 2h02 Avec : Ricardo Darin, Oscar Martinez, Leonardo Sbaraglia

L'inégalité, l'injustice et l'exigence auxquelles nous expose le monde où l'on vit provoquent du stress et des dépressions chez beaucoup de gens. Certains craquent. Les Nouveaux sauvages est un film sur eux. Vulnérables face à une réalité qui soudain change et devient imprévisible, les héros des Nouveaux sauvages franchissent l'étroite frontière qui sépare la civilisation de la barbarie. Le cinéaste argentin s’amuse à filmer la bêtise humaine, l’absurde, en recourant à l’humour trash ravageur, forcément noir et politiquement incorrect. Bien que la dimension comique soit quasiment omniprésente dans chacun des segments, Szifron brasse les genres : thriller, comédie, romantisme et drame. Les situations et les personnages des différents sketchs ne sont pas liés, le fil conducteur, s’il fallait en trouver un, serait le pétage de plomb. Un humour ravageur, souvent cruel, qui se gausse des failles d’une société bancale, où les faibles sont abusés par les riches, où l’ordre a cédé le pas au chaos... Les dialogues acides et hilares piquent ; l’humour repousse les limites, et l’on rit abondamment face à des situations qui nous repoussent dans nos retranchements... Jouissif, tout simplement. Terrence Balen

David Oelhoffen France, 2014, 1h41 Avec : Vigo Mortensen, Reda Kateb, Djemel Barek… Librement adapté de la nouvelle L’hôte d’Albert Camus

1954. Alors que la rébellion gronde dans la vallée, deux hommes, que tout oppose, sont contraints de fuir à travers les crêtes de l’Atlas algérien. Au coeur d’un hiver glacial, Daru, instituteur reclus, doit escorter Mohamed, un paysan accusé du meurtre de son cousin. Poursuivis par des villageois réclamant la loi du sang et par des colons revanchards, les deux hommes se révoltent. Ensemble, ils vont lutter pour retrouver leur liberté. Loin des hommes raconte ces moments de l'Histoire où celle-ci vous impose à choisir un camp qui ne peut en aucun cas être celui de la paix et du respect de l'autre. Comme cet instituteur andalou - arabe aux yeux des Français et français aux yeux des Arabes - dont les Français se méfient car il enseigne à des enfants arabes. Et ce villageois qui préfère se sacrifier et se rendre aux Français plutôt que de voir l'escalade de violence provoquée par la loi du sang impliquer son petit frère. Dans ces deux rôles, Viggo Mortensen et Reda Kateb livrent une fois encore des prestations saisissantes. Par leurs regards vibrants qui permettent le dépouillement des dialogues, par leur charisme inouï et surtout par cette manière de jouer l'un avec l'autre. En partenaires, jamais en concurrents. Leur duo magnétique donne le ton de la pudeur qui entoure ce film rigoureux, tant dans son récit que sa mise en scène. Un western au cœur de l'Algérie ! Thierry Chèze


Foxcatcher Bennett Miller USA, 2014, 2h14 Avec : Channing Tatum, Steve Carell, Mark Ruffalo… Cannes 2014 : Prix de la Mise en Scène.

Phoenix Christian Petzold Allemagne, 2014, 1h38 Avec : Nina Hoss, Ronald Zehrfeld, …

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Nelly, une survivante de l'Holocauste revient chez elle sous une nouvelle identité. Elle découvre que son mari l'a trahie... Phoenix est un drame de chambre qui se déroule dans les décombres d'un Berlin détruit, actionné par deux forces contraires : le désir de Nelly que tout redevienne normal et celui de son mari d'avoir son argent. En effet, ce dernier (interprété par Ronald Zehrfeld, déjà face à Hoss dans Barbara), qui la croit morte et ne la reconnaît pas quand elle réapparaît de nouveau, a l'idée d'un stratagème : faire passer cette femme pour Nelly, de manière à pouvoir réclamer sa fortune. Le résultat est un drame hitchcockien plein de suspense, un récit façon Sueurs froides sur le thème du double, bien que le contexte d'après-guerre et l'exploration de zones très sombres de l'histoire allemande donne au film une portée plus vaste, sans perdre de vue la dimension très personnelle des désirs qu'il scrute. Comme toujours, la caméra de Petzold et sa mise en scène, souples comme le vifargent, captent les mille ambiguïtés qui se présentent à tous les instants. Boyd van Hoeij

Mark et David Schultz sont deux frères, champions de lutte gréco-romaine et qui se préparent pour les futurs Jeux Olympiques de Séoul de 1988. John du Pont les contacte pour leur proposer de composer une équipe à entraîner sur sa propriété de Foxcatcher. David refuse mais Mark, qui voit l’opportunité de sortir de l’ombre de son frère, accepte et emménage chez la puissante et richissime dynastie des du Pont… Il n’y a rien de plus effrayant que le pouvoir absolu dans les mains les plus instables, c’est ce que nous a toujours appris l’histoire et c’est là que se situe une partie du discours de Foxcatcher, chronique désespérée autour d’un malade mental possédant la puissance de l’argent, la fascination des armes à feu, une surdose de patriotisme et le sentiment de vraiment contrôler son existence, alors qu’elle n’est dictée que par son désir de plaire à sa mère, coûte que coûte. Le processus de deuil étant impossible pour ce type de personnage pas vraiment sorti de l’enfance malgré les apparences, un drame familial ne pouvait mener qu’à une escalade et à la libération de toute cette folie contenue. Une folie qui transpire de chaque regard de Steve Carell, impressionnant et carrément effrayant sous son maquillage le métamorphosant, une folie que son utopie garde sous clé et qui se libère dès lors que les espoirs du départ s’évaporent. Si l’acteur, clairement à contre-emploi, fait des merveilles, il n’est pas le seul. Mark Ruffalo livre une nouvelle prestation remarquable toute en subtilité, et Channing Tatum, hors de sa zone de confort, impressionne presque pour la première fois dans un rôle excessivement dramatique, prouvant une nouvelle fois qu’il est capable de miracles lorsqu’il se retrouve entre les mains d’un directeur d’acteurs aussi brillant que Bennett Miller. Mais Foxcatcher est surtout un étonnant et déstabilisant portrait d’un fou, d’un ogre dont le mal-être le pousse à détruire l’existence de tous ceux qui croisent son chemin. Nicolas Gilli


Hope Boris Lojkine France, 2014, 1h31 Avec : Justin Wang, Endurence Newton Cannes 2014 : Prix SACD

En route vers l’Europe, Hope rencontre Léonard. Elle a besoin d’un protecteur, il n’a pas le coeur de l’abandonner. Dans un monde hostile où chacun doit rester avec les siens, ils vont tenter d’avancer ensemble, et de s’aimer.

S'appuyant sur son expérience de documentariste, le cinéaste retrace avec une très grande justesse et une force incontestable l'environnement cruel dans lequel évoluent la Nigériane Hope et le Camerounais Léonard. Des profondeurs du Sahara où le second prend la première en pitié après un viol par la police (alors que leurs compagnons de route continuent leur chemin), jusqu'aux squats en lisière de Tamanrasset où règne la loi de la jungle des ghettos aux mains de mafieux proxénètes, les circonstances les lient avec un minimum de mots dans un maximum de tension. D'une authenticité remarquable et sans concession, de la falsification des passeports à la fabrication de faux billets, de la violence et la criminalité omniprésente dans la communauté des immigrés, du "juju" vaudou aux prédications chrétiennes et aux prières musulmanes, Hope dispose surtout d'une narration purement de grande qualité, fondée sur la sobriété. Explorant les visages, les regards, les silences, le film tisse avec une extrême délicatesse le rapprochement sentimental de ses deux protagonistes (deux non professionnels très charismatiques), une véritable gageure dans un univers aussi brutal.

Les Merveilles Alice Rohrwacher Italie, 2014, 1h51 Avec : Sam Louwyck, Alba Rohrwacher, Monica Belluci… Cannes 2014 : Grand Prix

Dans un village en Ombrie, c’est la fin de l’été. Gelsomina vit avec ses parents et ses trois jeunes sœurs, dans une ferme délabrée où ils produisent du miel. Volontairement tenues à distance du monde par leur père, qui en prédit la fin proche et prône un rapport privilégié à la nature, les filles grandissent en marge. Pourtant, les règles strictes qui tiennent la famille ensemble vont être mises à mal par l’arrivée de Martin, un jeune délinquant accueilli dans le cadre d’un programme de réinsertion, et par le tournage du « Village des merveilles », un jeu télévisé qui envahit la région. La cinéaste déploie son cinéma avec une incroyable sensualité, filmant sa curieuse famille d‘apiculteurs père et filles avec une infinie tendresse et une profonde délicatesse. Ce qui compte d’abord ici ce sont précisément les travaux et les jours, puisque même les enfants réclament une occupation laborieuse au chef de famille. Nous sommes plongés dans le quotidien de cette famille pas tout à fait comme les autres, avec comme dictateur absolu du rythme des heures qui passent, le seau qui recueille le miel qui s’écoule et qu’il convient de changer régulièrement avant qu’il ne déborde ! Tout fait alors merveille au sens propre comme au sens figuré et l’arrivée d’un chameau nonchalant dans le jardin familial passe presque inaperçue tant elle semble aller de soi dans cet univers de début du monde d’avant la catastrophe. Une manière de voir le monde, émouvante, digne et profondément belle.


Snow Therapy Ruben Östlund Suède, Norvège, Danemark, 2015, 1h58 Avec : Johannes Bah Kuhnke, Lisa Loven Kongsli, Clara Wettergren… Cannes 2014 : Un Certain Regard : Prix du Jury

"Il a eu tellement peur qu'il s'est enfui en courant". Quand Ebba, la protagoniste de Ruben Ostlund, déballe à deux quasi inconnus comment son mari les a lâchement abandonnés, elle et leurs deux enfants, face à une terrifiante avalanche, c'est un énorme coup de tonnerre qui résonne dans l'existence de cette petite famille modèle suédoise en vacances en France. Une déflagration d'autant plus violente que le mari nie… Disséquant patiemment la réaction en chaîne à l'oeuvre au coeur de son scénario, Ruben Ostlund démontre à nouveau avec originalité sa prédilection pour l'analyse de la nature humaine. Balançant d'un réalisme socio-psychologique très rigoureux (le quotidien des personnages) à une habile suggestion de questions existentielles, en passant par des séquences atmosphériques (la montagne, la nuit étoilée et les lumières de la station, la neige tombant à gros flocons), il s'autorise aussi quelques traits d'humour à travers les figures secondaires (les divers témoins de la confrontation du couple) et une scène quasi onirique assez énigmatique. Un ensemble mêlant concept et vérité qui, fait de Snow Therapy un film fascinant par la force universelle de son sujet. Fabien Lemercier

Réalité Quentin Dupieux France, Belgique, 2014, 1h27 Avec : Alain Chabat, Elodie Bouchez, Jonathan Lambert…

Jason, un cameraman placide, rêve de réaliser son premier film d'horreur. Bob Marshal, un riche producteur, accepte de financer son film à une seule condition : Jason a 48h pour trouver le meilleur gémissement de l'histoire du cinéma… Quentin Dupieux explore les méandres de la création dans un film-puzzle, où la temporalité perdra au final tout son sens, tout comme les personnages eux-mêmes. En ouverture, une scène de chasse au sanglier permet d'introduire le personnage d'une petite fille dont le prénom est justement Reality, mais qu'on apprendra plus tard être l'héroïne du film qu'est en train de tourner un réalisateur inspiré, mais qui a tendance à laisser un peu trop longtemps la caméra tourner, pour capter précisément un moment "réel". Dupieux fait ici se rencontrer télévision et cinéma, naturalisme supposé et fiction absurde, réalisateur expérimenté et autre en plein processus créatif, tout en se moquant gentiment du métier de producteur et de leur désir de tout contrôler (ici même la manière de fumer d'un invité !) Tout le monde en prend pour son grade, des producteurs avides de souffrance à l'écran, à la télévision débilitante, en passant par les scénaristes paresseux ou la course aux remises de prix. Un régal d'humour en apparence absurde, mais qui en dit long sur son propre métier.

Imitation Game Morten Tyldum USA, Angleterre, 2014, 1h55 Avec : Benedict Cumberbatch, Keira Knightley, Matthew Goode…

1940 : Alan Turing, mathématicien, cryptologue, est chargé par le gouvernement Britannique de percer le secret de la célèbre machine de cryptage allemande Enigma, réputée inviolable. Imitation Game, c’est l’histoire d’un homme pour qui les intentions, les comportements et les mots des autres sont cryptés, et qui consacre sa vie à essayer de décrypter ce qui peut l’être. Dépourvu de tact et d’hypocrisie, Turing, confronté à des gens qui disent quelque chose et pensent autre chose, est peu à peu devenu froid, distant, antipathique et arrogant. Au cœur du mystère Turing, son homosexualité, qu’il fallait absolument dissimuler, à une époque où celle-ci était considérée comme une maladie mentale. Un amour d’enfance. Une femme qu’il ne peut pas aimer. Et l’inhumaine injustice d’une castration chimique. Toutes ces facettes ne sont pas appuyées, elles font partie de l’énigme et le film préfère insister sur la richesse de la différence (la misogynie des années 40 est aussi évoquée) et sur la vanité des préjugés. Ainsi, plutôt subtilement, et grâce à la performance remarquable de Benedict Cumberbatch, Imitation Game raconte le mal-être d’un homme qui ne voulait pas être seul, et qui essaya toute sa vie de déchiffrer les autres et d’imiter les mécanismes de l’intelligence humaine. Le jeu cruel et fascinant d’une existence. Ted Hardy-Carnac


apté aux plus petits… ad est ns tio jec pro s de re no so eau Le niv DANS LE CADRE DU PETIT CINÉMA EN PARTENARIAT AVEC FOTOKINO

Atelier-Ciné-goûter

A partir de 5 ans

Dimanche 25 janvier à partir de 14h 14h Atelier Silence, on bruite !

It Follows David Robert Mitchell USA, 2014, 1h34 Avec : Maika Monroe, Keir Gilchrist, Daniel Zovato… Festival du Cinéma Américain de Deauville : Prix de la critique internationale

Après une expérience sexuelle apparemment anodine, Jay se retrouve confrontée à d'étranges visions et l'inextricable impression que quelqu'un, ou quelque chose, la suit. Abasourdis, Jay et ses amis doivent trouver une échappatoire à la menace qui semble les rattraper... Faux film d’horreur, vrai film d’auteur ? L’angoisse est palpable. Les séquences anxiogènes atteignent un paroxysme qui fait froid dans le dos. La violence peu dissimulée. Mais la première violence se situe peut-être ailleurs. Dans une volonté de discours social, propre au cinéma d’un Nord-est sinistré, David Robert Mitchell dépeint une société sans adulte, une ville fantôme qui a inspiré Jarmusch dans l’éthéré Only lovers left alive, à savoir un Détroit en décrépitude, ville de ruine et de dégénérescence, où l’on peut se poser la question si seul l’amour pourra sauver son prochain. Les scènes finales effraient plus par le caractère amoral, social, avec une opposition de classes, où l’on se défausse du mal en le refilant au plus faible. L’amour pour son prochain a des limites, celles de sa propre survie, ou, dans un monde capitaliste, de son propre confort. Claque visuelle, chef d’œuvre d’ambiance, enfer de terreur sourde, It Follows est le film d’épouvante de l’année. Frédéric Mignard

Conduit par Karen Louys sur réservation au 04 42 44 32 21 (15 places). Avec cet atelier d'initiation au bruitage, les enfants découvriront comment créer une nouvelle bandeson. À partir d’un extrait de film de Charlie Chaplin, ils enregistreront une narration sonore avec des objets du quotidien...

15h

Charlot s’offre une nouvelle jeunesse Charlie Chaplin USA, 1918/1923, 1h13

À l’occasion du 100ème anniversaire du personnage culte créé par Charlie Chaplin, une sélection des meilleurs courts-métrages de Charlot, pour la première fois en numérique haute définition. Une belle occasion pour toute la famille de plonger dans l’univers singulier, burlesque et poétique d’une légende du cinéma !

Le Pélerin Charlot, emprisonné, parvient à s’échapper ! Pour passer inaperçu, il porte des habits de prêtre. Malheureusement pour lui, lorsqu’il débarque dans un petit village, tout le monde le prend pour un vrai curé ! Il doit alors célébrer un office et prononcer un sermon…

Une vie de chien Charlot affamé, convoite les saucisses bien tentantes d’un marchand. Mais la police veille. De bagarres en courses-poursuites, il fait la rencontre d’un petit chien vagabond et d’une jolie chanteuse.

A partir de 6 ans

La magie Karel Zeman Tchécoslovaquie, 1945/1972, 45mn Cinq perles de l’animation tchèque

Malavida a entamé en 2013 un travail de fond autour de Karel Zeman, en salles (Aventures Fantastiques en septembre 2013) et en DVD (3 titres parus en 2014, Voyage dans la Préhistoire, Le baron de Crac et Aventures Fantastiques ; 3 à paraitre en 2015). Il leur a ainsi semblé naturel de se pencher sur ses courts-métrages, à la fois films majeurs et matrices de l’œuvre à venir, pour composer un programme de grande qualité pour les petits : Rêve de Noël, Le Hamster, Le fer à cheval porte-bonheur, Monsieur Prokouk horloger, Inspiration Karel Zeman – successeur de Méliès et magicien de l’écran de cinéma. Ce pionnier tchèque des effets spéciaux au cinéma, depuis son enfance, admirait les marionnettes.


A partir de 3 ans

A partir de 6 ans

A voir en famille,

les parents bénéficient du même tarif que les enfants A partir de 2 ans

Les Moomins sur la riviera Finlande, France, 2014, 1h17 Film d’animation de Xavier Picard d’après les « comics strips » de Tove Jansson

Les nouvelles aventures de

gros pois et petits points

L’idyllique vallée des Moomins vit des jours paisibles. Mais il ne faut pas se fier aux apparences. L'intrusion d'une bande de pirates dont le navire s'est abîmé sur des récifs va bouleverser la vie tranquille des Moomins et leur donner soif d'aventure. Accompagnés de Snorkmaiden et de Little My, les Moomins embarquent à bord d'un petit bateau à voiles. Victimes d'une violente tempête, ils s'échouent sur une île déserte avant de rejoindre la Côte d'Azur. Suite à un malentendu, la plus belle suite du Grand-Hôtel leur est allouée… C'est en 1945 que Tove Jansson, auteure finlandaise, publie son premier livre mettant en scène les Moomins, petits êtres fantastiques, plus proches des humains qu'on ne le croit...

A partir de 8 ans

de Uzi et Lotta Geffenblad Suède, 2013, 44 mn

Un programme délicieux et malicieux pour les tout-petits. Au plus près de la sensibilité des jeunes spectateurs ces réalisateurs suédois unissent leurs talents pour composer des univers qui racontent la découverte de soi, de l’autre et du monde… Sorties au cinéma en 2011, leurs premières aventures ont déjà enchanté plus de 200 000 spectateurs. Retrouvez ces deux attachants personnages dans leur quotidien débordant de fantaisie, de poésie et de situations toujours aussi cocasses. Un programme de 6 courts métrages : En cuisine, C’est contagieux, La cueillette, La tête à l’envers, Le marchand de souliers, Tellement disco

Le petit monde de Léo Suisse, 2014, 30 mn Films d’animation de Giulio Gianini

Venez découvrir le beau monde de Leo Lionni ! Cinq courts-métrages destinés aux toutpetits qui mettent en scène différents animaux qui vivent de folles aventures. Un programme rempli de douceur, de poésie et surtout... plein de philosophie pour les plus petits !

108 Rois-Démons France, 2014, 1h44 Film d’animation de Pascal Morelli, librement adapté d’après Au bord de l’eau (Shui-hu-zhuan) Empire de Chine. XIIème siècle.

Les Rois-Démons terrorisent tout le pays. Pour vaincre ces monstres, il faudrait avoir le courage de cent tigres, la force de mille buffles, la ruse d’autant de serpents... et une chance de pendu. Le jeune prince Duan n’a que ses illusions romanesques et de l’embonpoint. Zhang-le-Parfait n’a que son bâton de moine et tout un tas de proverbes incompréhensibles. La petite mendiante Pei Pei n’a que son bagout et son grand appétit. Mais surtout, le prince Duan, le vieux moine et la petite mendiante ne savaient pas qu’il était impossible de vaincre les Rois-Démons. Alors ils l’ont fait ! Prix des places : 5,50 Euros Projections 3D + de 60 ans : 4,50 Euros + 1 Euros (lunettes) Adhérents, demandeurs d'emploi, étudiants : 4 Euros enfants (-14 ans) : 3,50 Euros / Carnets 10 séances : 45 euros Abonnement 10 séances : 40 Euros (sur présentation de la carte) Pass jeune (- 25 ans) 8 films : 28 Euros / RSA : 3,50 euros

Plus d’informations sur les films :

cinéma Jean Renoir rue Jean Renoir

Le cinéma Jean Renoir est financé majoritairement par la ville de Martigues, par le Conseil Général 13, le CNC, la région PACA, la DRAC PACA

cinéma 09 63 00 37 60 répondeur 08 92 68 03 71 adminis. 04 42 44 32 21 e-mail : jean.renoir1@club-internet.fr

cinemajeanrenoir.blogspot.commMartigues


CINEMATHEQUE GNIDZAZ MUSEE DU CINEMA DE MARTIGUES espacecinemapg.blogspot.fr La Cinémathèque Gnidzaz propose de découvrir les évolutions techniques du cinéma des premières images animées à nos jours, ainsi qu’une collection « film » et « non-film. » Sous la direction du Cinéma Jean Renoir, elle est un lieu de conservation, de diffusion et d’éducation à l’image. H O M M A G E A

René VAUTIER

"Je filme ce que je vois, ce que je sais, ce qui est vrai."

E N

E C H O A U

CINEMA JEAN RENOIR SOIREE

BISTROT PHILO

RENÉ VAUTIER, CINEASTE FRANC-TIREUR

GERALD PASSEDAT

Ce documentaire présente une rencontre avec le cinéaste, pour qui une caméra est bien la seule arme de poing qui vaille.

Paul Lacoste, 2007, 51’ Collection : L’invention de la cuisine La fermeture pour travaux du restaurant Le Petit Nice à Marseille est l’occasion pour son chef Gérald Passédat de créer de nouveaux plats qui seront à la carte à la réouverture. Cette pause va lui permettre de s’imprégner de sa ville, de la Méditerranée, pour en saisir les nuances et les couleurs qu’il harmonisera, tel un aquarelliste, dans le blanc de ses assiettes. Depuis ce film, le restaurant a obtenu trois macarons au guide Michelin.

Les extraits d'Afrique 50 (1950), Algérie en Flammes (1958), Peuple en marche (1965), Avoir vingt ans dans les Aurès (1971) ou Mourir pour des images (1971) suffisent à dire le poids de René Vautier dans la création cinématographique française. Il a célébré à grand fracas les noces du cinéma et de l'action politique militante, s'impliquant dans l'histoire de la décolonisation de l'Afrique Occidentale et du Maghreb, aidant à former les cinéastes de Tunisie et d'Algérie. Pour celui qui avoue n'avoir pas eu le temps d'apprécier la beauté des choses, l'art aura été le moyen le plus efficace de propager l'information et d'instiguer des actes de résistance. Dans de longs entretiens, il remet en perspective avec humour, mais la colère toujours rivée aux mots, la "légende" Vautier. Interviennent aussi les compagnons de lutte cinématographique de longue date, comme Soazig Chappedelaine, les Le Garrec, etc.

Niché dans une calanque, les pieds dans l’eau, Le Petit Nice est à l’image de son chef : ancré à Marseille mais tourné vers la mer. Pendant deux mois et demi, Passédat va se ressourcer en arpentant sa ville. Entre les épiceries asiatiques et africaines de la populaire rue d’Aubagne, les secrets de son herboriste, la garrigue environnante, le Vieux Port et son arrivage de poisson frais, il s’inspire pour que sa cuisine reflète la richesse de la cité phocéenne.

Sabrina Malek, Arnaud Soulier, 2002, 60 ’ Résistant sous l'occupation, emprisonné pour son premier film, passé du côté du FLN pendant la guerre d'Algérie, membre du groupe Medvedkine après mai 1968, défenseur de l'autonomie bretonne, le cinéaste René Vautier est mort le 4 janvier 2015 en Bretagne. Il avait 86 ans. Le grand public a pris conscience de son existence en 1972, lorsque Avoir vingt ans dans les Aurès a été présenté à Cannes, à la Semaine de la critique. Le film racontait la désertion d'un soldat français en Algérie qui refusait l'exécution sommaire d'un prisonnier algérien. Thomas Sotinel

Ouverture : Mardi, mercredi, samedi et dimanche- 10h/12h - 14h30/18h30 - ENTREE LIBRE

4, rue du Colonel Denfert - MARTIGUES - 04 42 10 91 30 - espacinema@gmail.com


E N

H O M M A G E A

E C H O A U

CINEMA JEAN RENOIR FEMMES HOMMES, QUELLE EGALITÉ ?

Prosper GNIDZAZ

E n p a r t e n a r i a t ave c la Direction culturelle - Ville de Mar tigues

Ve n d re d i 6 f e v ri e r- 1 9 H Cinéma Jean Renoir

E n p r é s e n c e d e B é a t ri c e D E PA S T R E D i re c t r i c e d e s c o l l e c t i o n s d u C N C

LES ROSES NOIRES Hélène Milano, 2010, 53 ’ Interrogées par Hélène Milano, les adolescentes de Seine-Saint-Denis et des quartiers Nord de Marseille témoignent d’un rapport difficile au français qu’on parle en classe... Certaines trouvent dans le théâtre ou le journal intime des moyens de surmonter ce handicap. Si, dans la rue, elles parlent (et parfois cognent) comme les garçons, c’est que dans ce monde brutal, il vaut mieux, expliquent-elles, inspirer la peur. Etre une fille, sans cesse exposée au risque d’être agressée, calomniée et déshonorée, est une malédiction. A la puberté, elles tendent à cacher leurs formes, à éviter les garçons et à copier leur agressivité machiste. Mais à mesure qu’elles mûrissent, sans contester l’ordre patriarcal, elles affirment d’autres valeurs : liberté d’être soimême, douceur et même, quoique le sujet reste tabou, amour. MARDI 20 AU DIMANCHE 25 JANVIER RENE VAUTIER, CINEASTE FRANC TIREUR MARDI 27 JANVIER AU DIMANCHE 1ER FEVRIER

L’Etat français est depuis la fin des années 60, le dépositaire d’un patrimoine riche d’environ 110 000 titres qui représente plus d’un million de boîtes de films. Sans l’aide et l’engagement des déposants – réalisateurs, producteurs, laboratoires, cinémathèques, collectionneurs notamment – la Direction du patrimoine du CNC n’aurait jamais pu constituer ce qui, aujourd’hui, représente l’une des collections les plus enviables de films français et étrangers. La Direction du patrimoine cinématographique travaille à la visibilité et la mise en partage des informations sur les collections conservées par le CNC et la Cinémathèque française mais aussi par d’autres organismes patrimoniaux dont la Cinémathèque Gnidzaz fait désormais partie. Rendre hommage à Prosper, c’est aussi pouvoir partager sa passion, valoriser les collections et informer le public du développement de la Cinémathèque de Martigues. Une sélection d’archives d’après-guerre, issues du fonds de la Cinémathèque Gnidzaz, concernant Martigues, la Côte- Bleue et Istres sera présentée au Cinéma Jean Renoir et programmée pendant trois semaines à la Cinémathèque.

MAR. 20

15h MAR. 27

RENE VAUTIER, CINEASTE FRANC TIREUR

15h 16h

MARDI 03 AU DIMANCHE 08 FEVRIER

MAR. 03

GERALD PASSEDAT RENE VAUTIER, CINEASTE FRANC TIREUR

15h 16h

MARDI 10 AU DIMANCHE 15 FEVRIER

MAR. 10

GERALD PASSEDAT

ARCHIVES MARTIGUES, CÔTE-BLEUE, ISTRES LES ROSES NOIRES MARDI 17 AU DIMANCHE 22 FEVRIER ARCHIVES MARTIGUES, CÔTE-BLEUE, ISTRES MARDI 24 FEVRIER AU DIMANCHE 1ER MARS ARCHIVES MARTIGUES, CÔTE-BLEUE, ISTRES

15h 16h MAR. 17

15h MAR. 24

15h

MERC. 21

15h MERC. 28

15h 16h MERC. 04

15h 16h MERC. 11

15h 16h MERC. 18

15h MERC. 25

15h

Toutes nos séances sont publiques, gratuites et non-commerciales.

SAM. 24

15h SAM. 31

15h 16h SAM. 07

15h 16h SAM. 14

15h 16h SAM. 21

15h SAM. 28

15h

DIM. 25

15h DIM. 01

15h 16h DIM. 08

15h 16h DIM. 15

15h 16h DIM. 22

15h DIM. 01

15h


PROGRAMME DU 21 JANVIER AU 03 MARS 2015 Tous les films non francophones, sont diffusés en Version Originale sous-titrée. MERC. 21

MERCREDI 21 AU MARDI 27 JANVIER

18h30 16h00 20h30

LA RANÇON DE LA GLOIRE A MOST VIOLENT YEAR QUEEN & COUNTRY

JEU. 22

20h45 18h30

VEND. 23

SAM. 24

18h45 21h00 16h30

20h30 19h00 21h00 17h00

VEND. 30

SAM. 31

ATELIER CINÉ-GOÛTER

14h30

CHARLOT S’OFFRE UNE NOUVELLE JEUNESSE MERCREDI 28 JANVIER AU MARDI 03 FEVRIER

MERC. 28

16h00

A MOST VIOLENT YEAR

LA MAGIE KAREL ZEMAN

21h00 19h00 14h30 /16h00

MERCREDI 04 AU MARDI 10 FEVRIER

MERC. 04

JEU. 05

16h45 / 21h00 19h00

VEND. 06

19h00

DIM. 01

LUN. 02

MAR. 03

21h00 19h00 14h30 SAM. 07

16h00 20h00 20h00 18h00

20h30

20h30 18h30

18h30 15h00 DIM. 08

LUN. 09

CINÉMA EN GUERRE - EAU ARGENTÉE

20h30 18h30 16h00 15h

LES NOUVEAUX SAUVAGES VALENTIN VALENTIN LOIN DES HOMMES LES NOUVELLES AVENTURES DE GROS POIS ET PETITS POINTS MERCREDI 11 AU MARDI 17 FEVRIER

MERC. 11

CINÉ-MONDE : SUD EAU NORD DÉPLACER20h30

20h30 16h30 16h30 18h30 JEU. 12

18h30

VEND. 13

21h00 19h00 17h00 16h00

18h00 20h00 16h00 15h00

SAM. 14

DIM. 15

17h00 21h00 19h00 15h30

19h30 17h00

16h00 18h30 20h30 LUN. 16

LOIN DES HOMMES

16h30 18h30 21h00

LES MOOMINS SUR LA RIVIERA

14h30 MERC. 18

L’ATELIER DU REGARD

19h00 21h00 16h30 18h00 JEU. 19

VEND. 20

SAM. 21

20h30

20h30

18h30

16h30 18h30 21h00

20h30 18h30 20h30 18h30

15h30 DIM. 22

LUN. 23

CINÉMA EN GUERRE - EAU ARGENTÉE

HOPE LES MOOMINS SUR LA RIVIERA MERCREDI 25 FEVRIER AU MARDI 03 MARS

16h00 20h30 18h30 14h30 MERC. 25

RÉALITÉ IMITATION GAME LE PETIT MONDE DE LÉO

19h00 15h15 21h00 14h30

JEU. 26

21h00 19h00 16h30 14h30

108 ROIS – DÉMONS Vacances Scolaires + férié

Evénements

20h45 18h30 16h30

15h00

IT FOLLOWS20h30 17h00 LES MERVEILLES

MAR. 24

18h30

CINÉ-HIP HOP : QU’ALLAH BÉNISSE LA FRANCE FOXCATCHER

MAR. 17

20h00

CINÉMA EN GUERRE - EAU ARGENTÉE

SNOW THERAPY

MAR. 10

19h00

CINÉ-MÉMOIRE : HOMMAGE À PROSPER GNIDZAZ

MERCREDI 18 AU MARDI 24 FEVRIER

18h30 21h00

20h30

CINÉ-LUTTES : DE L'ÉGALITÉ HOMMES FEMMES

FOXCATCHER

21h00 17h00 19h15 14h à 17h

19h00 17h00

CINÉMA EN GUERRE - EAU ARGENTÉE

PHOENIX

MAR. 27

20h30 15h30

CINÉ-BISTOT PHILO : LE GOÛT DU CABANON

QUEEN & COUNTRY

LUN. 26

15h30 JEU. 29

CINÉ-MÉMOIRE : LES CHIBANIS

CAPTIVES

DIM. 25

VEND. 27

21h00 19h00 17h00

15h00 Jeune Public

SAM. 28

19h00 21h00 17h00 19h30 15h30 DIM. 01

17h00 19h00 21h00 15h00

19h30 15h45 17h30 15h00

16h30 21h00 14h30 LUN. 02

16h30 21h00 18h30 14h30

Ciné-goûter

14h30 MAR. 03

19h00 21h00 17h00 16h30 14h30


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