PROGRAMME DU 08 JUIN AU 19 JUILLET 2016
MARTIGUES
L'Effet Aquatique
La Tortue rouge
JEAN RENOIR
cinemartigues.com
RÉTROSPECTIVE
BENOIT JACQUOT (En présence du réalisateur) FEMMES EN PORTRAITS Né en 1947, Benoît Jacquot réalise des longs métrages depuis 1975. Alliant radicalité et finesse, rigueur secrète et poésie vivante, Benoît Jacquot est l’un des cinéastes français majeurs. Prix Louis Delluc en 2012 pour son vingtième film, il fut assistant de Marguerite Duras et filma aussi bien Jacques Lacan qu’Alfred Deller. Il est l’un des rares metteurs en scène de cinéma à avoir su filmer théâtre et opéra de façon personnelle. Il a fait tourner les plus grandes actrices du cinéma français : Catherine Deneuve, Isabelle Huppert, Léa Seydoux, Charlotte Gainsbourg, Chiara Mastroianni, Sandrine Kiberlain, Isabelle Adjani, Isild Le Besco, Virginie Ledoyen, Diane Kruger, Judith Godrèche...
Dimanche 26 Juin Tarif Unique : 13 euros
18h15
Tosca Angela Georghiu, Roberto Alagna
En 1800, à Rome, peu après la victoire de Napoléon à Marengo, Floria Tosca, une chanteuse napolitaine, accepte tous les sacrifices pour l'amour de Mario Cavaradossi, un noble aux convictions libérales. Mais celle-ci est courtisée par le baron Scarpia, ministre de la police pontificale. En portant à l'écran l'œuvre de Puccini, Benoît Jacquot réussit à ne signer ni un opéra filmé, ni un film d'opéra... Le casting est un rêve... Magnifique.
Buffet en présence de Benoît Jacquot
21h
Les Adieux à la reine Léa Seydoux, Diane Kruger, Virginie Ledoyen
En 1789, à l’aube de la Révolution, Versailles continue de vivre dans l’insouciance et la désinvolture, loin du tumulte qui gronde à Paris. Quand la nouvelle de la prise de la Bastille arrive à la Cour, le château se vide, nobles et serviteurs s’enfuient… Le film est passionnant parce qu'il saisit le mouvement de l'Histoire en lui collant aux chausses sans faire de lyrisme pompeux. (...) Le film est touchant parce que tous les comédiens y sont à leur juste place. Un chef-d’œuvre.
Lundi 27 Juin
17h15
Tarif Unique : 13 euros
Villa Amalia Léa Seydoux, Diane Kruger, Virginie Ledoyen
Comme la goutte d'eau fait déborder le vase, Ann voit une nuit Thomas embrasser une autre, et elle décide de le quitter, de tout quitter… Le film est tranchant, presque brutal... Le périple qu'il donne à voir est aussi celui d'une immense actrice s'appropriant un personnage, le conduisant haut dans l'éther pour mieux le ramener sur terre, parmi nous.
19h00 : Leçon de Cinéma de Benoît Jacquot Buffet en présence de Benoît Jacquot
fond des bois 21h Au Isild Le Besco, Nahuel Perez Biscayar En 1865, au sud de la France, une jeune villageoise quitte la maison paternelle pour suivre un vagabond dans les bois. De gré ou de force ? Jamais peut-être Benoît Jacquot n'aura illustré si intensément ce que signifie le rapport entre un metteur en scène et son actrice, cette fascination mutuelle entre un hors-la-loi (l'artiste) et une somnambule (son automate).
Mardi 28 Juin 17h15
3Coeurs
Tarif : 4 euros par film
Charlotte Gainsbourg, Benoît Poelvoorde
Dans une ville de province, une nuit, Marc rencontre Sylvie alors qu’il a raté le train pour retourner à Paris. Ils errent dans les rues jusqu’au matin, parlant de tout sauf d’eux-mêmes, dans un accord rare. Quand Marc prend le premier train, il donne à Sylvie un rendez-vous, à Paris, quelques jours après. D'un pur mélo à la Douglas Sirk, Benoît Jacquot tire la matière d'un thriller sentimental suffocant, où brillent ses acteurs.
Journal
21h d'une femme de chambre Léa Seydoux, Vincent Lindon, Clotilde Mollet
Début du XXème siècle, Célestine est une jeune femme de chambre nouvellement arrivée de Paris au service de la famille Lanlaire. Repoussant les avances de Monsieur, Célestine doit également faire face Madame Lanlaire qui régit la maison d’une main de fer. Jacquot crée une œuvre magnifique aux coutures pleines de crasse offrant un rôle sur-mesure à Léa Seydoux, soubrette érotique en diable, mais jamais diablesse, qui subit l’érotisme qu’elle provoque plus qu’elle n’en profite.
CINÉ – LUTTES
EN PARTENARIAT AVEC LA LIGUE DES DROITS DE L’HOMME, LE MOUVEMENT POUR LA PAIX ET ALTERNATIBA.
Jeudi 16 Juin 20h30 En présence de la réalisatrice
Elisabeth Leuvrey AT(h)OME Elisabeth Leuvrey France, 2016, 1h00
En 1962, peu après l'indépendance de l'Algérie, en plein Sahara. Ici, en vertu d'un accord secret avec les autorités algériennes, l'armée française fait exploser en sous-sol une bombe nucléaire. L'essai Beryl sera le plus grave accident nucléaire du Sahara. De la zone désertique irradiée aux faubourgs d'Alger, le documentaire suit les retombées de cette explosion, les morts, les blessés, le déni, le secret... Voilà un film important et magnifique sur un sujet méconnu. La réalisatrice s’appuie essentiellement sur la parole du photographe d’abord, puis des rescapés habitant les villages voisins. Il faut les appeler rescapés car nombre d’entre eux sont morts suite à ces essais nucléaires, dont la France ne sort pas grandie. Le film rend également compte du fait que ces sites sont irradiés pour des milliers d’années. Le plus terrible étant que des vestiges irradiés ont été ramenés par les Algériens envoyés dans ces camps et déplacés sur le territoire. Un film nécessaire à faire connaître. Guillaume Duchêne
CINÉ – MUSÉE
EN PARTENARIAT AVEC L’ASSOCIATION DES AMIS DU MUSÉE DE MARTIGUES
Vendredi 10 Juin 17h Un Vrai faussaire Jean-Luc Leon France, 2016, 1h30
Peintre de talent et voyou, Guy Ribes, 65 ans, est le plus prolifique des faussaires Français recensés à ce jour ayant inondé le marché de l’art pendant 30 ans. En 2005, la police a saisi plus d’une centaine de ses « faux » et en 2010 le Tribunal de Créteil l’a condamné à trois ans de prison, dont un an ferme. Guy Ribes n’a jamais rien copié. Ses Picasso, ses Matisse, ses Chagall, et autres Léger ont l’apparence trompeuse du « vrai » et égalent leurs inspirateurs. Mais combien de faux de sa main, authentifiés par des experts, vivent encore aux murs des collectionneurs, des galeries ou des musées ? Guy Ribes nous livre les secrets de fabrication, contant, avec une gouaille de marlou, une vie de flambe, de plaisir et d’arnaques. La dernière, celle qui l’a fait tomber, sort tout droit d’une série noire. On y croise une veuve bidon, de faux héritiers, un « pigeon » Suisse collectionneur et des marchands sans scrupules… On rit, on grince, on s’étrangle… et on en vient à réfléchir. Car si ces faux dévalorisent le marché des œuvres d’art, Guy Ribes, sans se dédouaner, pointe les contradictions, les excès et les hypocrisies d’un système. Marie Soyeux
CINÉ – MONTAGNE
EN PARTENARIAT AVEC LE CLUB ALPIN FRANÇAIS
Mardi 14 Juin 20h30 Sommet(s) pour le climat Bruno Cedrat, France, 2015, 22’
Sommet(s) pour le climat est un projet volontaire basé sur une traversée collective du massif des Ecrins pour faire valoir les valeurs positives de la montagne (engagement, responsabilité, esprit de cordée…) et lutter avec elles, contre les bouleversements climatiques et pour un environnement sain et solidaire. Il souhaite promouvoir des solutions conviviales et pratiques pour un monde écologiquement et socialement soutenable.
Africa Fusion Nic Good USA, 2016, 1h
Alex Honnold (USA) et Hazel Findlay (Royaume-Uni) partent à la pointe de l'Afrique Australe afin d'explorer les plus beaux sites d'escalade. Tout en traversant la Namibie et l'Afrique du Sud, Alex Honnold, grimpeur connu pour ses ascensions en solo intégral, se lance sur des parois à couper le souffle parfois sans aucun système d'assurage. Du Spitzkoppe en plein désert, à la jungle luxuriante de Waterval Boven et jusqu'à l'extrême sud du continent africain, au milieu de la faune sauvage et d'une nature restée intacte, Alex Honnold et Hazel Findlay vivent une véritable aventure à la verticale se lançant dans des ascensions vertigineuses. Africa Fusion est aussi une véritable aventure humaine au contact de la culture des populations de cette Afrique lointaine et de personnages et de grimpeurs exceptionnels.
CARTE BLANCHE À LA CINÉMATHÈQUE GNIDZAZ Jeudi 23 Juin 19h Projections, Buffet, Film Tarif Unique (PAF : 10 euros) En 2007, Prosper Gnidzaz, passionné de cinéma offre à la ville de Martigues, sa collection de films argentiques et appareils de projection. Inaugurée en 2011, la Cinémathèque Gnidzaz est depuis trois ans membre de la FCAFF (Fédération des Cinémathèques et Archives de Films de France).
La Cinémathèque présentera la copie numérisée de TABUSSE issue du fond Prosper Gnidzaz, avec en première partie des « Projections Surprises » suivies d’un buffet.
Tabusse Jean Gehret France, 1949 Avec : Rellys, Marcel Lévesque, Paulette Andrieux…
Dans les Cévennes, Tabusse vit dans une cabane solitaire avec ses chiens. On le craint car il a le vin facile et la colère prompte. Cependant, de l'autre côté de la montagne, il descend souvent faire une cour discrète à Julia, la fille d'un fermier que son père destine au garde champêtre Coulon…
C’était mon premier rôle dramatique. J’ai aimé Tabusse avec une affection telle qu’elle me faisait parfois pleurer pour de bon. Le petit-fils du vrai Tabusse est venu lui-même me serrer la main. Je ne saurai remercier Jean Gehret, le réalisateur, de la confiance qu’il a mise en moi Rellys.
Cannes 2016
Julieta Pedro Almodovar Espagne, 2016, 1h39 Avec : Emma Suárez, Adriana Ugarte, Daniel Grao…
Julieta s’apprête à quitter Madrid définitivement lorsqu’une rencontre fortuite avec Bea, l’amie d’enfance de sa fille Antía la pousse à changer ses projets. Bea lui apprend qu’elle a croisé Antía une semaine plus tôt. Julieta se met alors à nourrir l’espoir de retrouvailles avec sa fille qu’elle n’a pas vu depuis des années. Elle décide de lui écrire tout ce qu’elle a gardé secret depuis toujours. Autant que les péripéties, ce sont les objets, les couleurs, les sons qui assurent la progression du récit, motifs au sens musical du terme, qu’Almodóvar organise en une succession de contrepoints. La trame de Julieta se compose en filigrane autant qu’au premier plan : une statuette, une serviette de toilette, une affiche sur le mur d’un appartement permettent de passer d’une époque à une autre, de la Julieta d’aujourd’hui à celle d’hier, d’Emma Suárez à Adriana Ugarte, les deux actrices "inventées" par le film. De même que les personnages n’expriment jamais leurs émotions, le cinéaste interdit au film de se répandre, tendu, tenu, habité par une douleur sourde qui par moments se transforme en sérénité, que seul, dit-on, l’âge procure. Alors, oui, c’est du grand art. Dont les beautés se révèlent comme à regret, à la seconde vision probablement plus encore qu’à la première. Pascal Mérigeau
Cannes 2016 Cannes 2016
Interdit aux moins de 12 ans
Elle Paul Verhoeven France, Allemagne, 2016, 2h10 Avec : Isabelle Huppert, Laurent Lafitte, Anne Consigny, Charles Berling…
Café Society Woody Allen USA, 2016, 1h36 Avec : Kristen Stewart, Jesse Eisenberg, Steve Carell… Cannes 2016 Sélection officielle Hors Compétition.
C'est l'histoire d'un jeune homme qui se rend à Hollywood dans les années 1930 dans l'espoir de travailler dans l'industrie du cinéma, tombe amoureux et se retrouve plongé dans l’effervescence de la Café Society qui a marqué cette époque. Café Society est le premier film que réalise l’auteur d’Annie Hall en sa neuvième décennie. C’est l’œuvre d’un vieil homme qui approche de près l’un de ses personnages favoris, la mort. Alors qu’il l’humiliait dans Guerre et amour avec l’arrogance d’un jeune homme qui croit avoir découvert les secrets de l’univers, il lui tient ici une conversation plus respectueuse. Et là où Midnight in Paris jouait avec l’illusion que le cours du temps pouvait s’inverser, Café Society, film lumineux et sensuel, est aussi une course vers l’abîme, zébrée d’éclairs de violence et de terreur, le plaisir et la peur unis par les liens indissolubles de la métaphysique selon Woody Allen. Thomas Sotinel
Michèle fait partie de ces femmes que rien ne semble atteindre. À la tête d'une grande entreprise de jeux vidéo, elle gère ses affaires comme sa vie sentimentale : d'une main de fer. Sa vie bascule lorsqu’elle est agressée chez elle par un mystérieux inconnu. Inébranlable, Michèle se met à le traquer en retour. Un jeu étrange s'installe alors entre eux. Il est étonnant de voir avec quelle aisance Paul Verhoeven s'est approprié le roman de Djian, faisant de la patronne jouée par Isabelle Huppert la descendante directe des héroïnes fortes et proactives de La chair et le sang, Basic instinct, Showgirls, ou encore Black Book. Toutes partagent une même volonté d'utiliser tous les moyens, y compris le sexe, pour contrôler leur destinée dans des contextes de guerre, d'adversité ou de compétition extrêmes. Prenant bien garde à ne pas donner d'explications, Verhoeven dévoile progressivement la personnalité de cette guerrière qui n'a rien d'une victime. Il s'en dégage un portrait fascinant qui pose d'abord la question de l'hérédité. Dans quelle mesure l'héritage de nos parents affecte-t-il nos actions ? Peut-on s'en affranchir ? La réponse est délibérément ambigüe, à l'image du film entier… La relation d'amour/haine que Michelle entretient avec sa famille n'est qu'une variante de l'approche qu'elle utilise plus généralement pour contrôler son entourage, et qui consiste à trouver un équilibre dans l'opposition des contraires : attraction/répulsion avec ses amants, alternance de récompenses et de punitions qu'elle distribue à ses employés, sadisme et masochisme dans le jeu qu'elle joue avec son voisin, laissant planer le doute sur leurs rôles respectifs : lequel est la proie, lequel est le prédateur ? Isabelle Huppert incarne à la perfection ce rôle qui synthétise quelquesuns de ses personnages les plus mémorables. Gérard Delorme
Cannes 2016
Cannes 2016
Folles de joie Paolo Virzi Italie, France, 2016, 1h56 Avec : Valeria Bruni Tedeschi, Micaela Ramazzotti, Bob Messini Cannes 2016 : Quinzaine des réalisateurs
Money Monster Jodie Foster USA, 2016, 1h39 Avec : George Clooney, Julia Roberts, Jack O'Connell
Lee Gates est une personnalité influente de la télévision et un gourou de la finance à Wall Street. Les choses se gâtent lorsque Kyle, un spectateur ayant perdu tout son argent en suivant les conseils de Gates, décide de le prendre en otage pendant son émission, devant des millions de téléspectateurs… Avec ce film malin, Jodie Foster propose sa version des ravages de la spéculation, engagée, résolument critique, mais aussi, d’une modestie bienvenue. Le film respecte, scrupuleusement, le cahier des charges du thriller hollywoodien : casting luxueux, haletante montée en puissance du suspense et des révélations. Mais il en use pour mieux habiller une parabole d’autant plus efficace qu’elle est mesurée. Pas de grande démonstration didactique, très peu de concessions, ni à la noirceur, ni à l’optimisme consensuel. Money Monster n’apporte aucune réponse facile. Juste un grain de sable dans la machine à faire du fric et à broyer des vies. Cécile Mury
Beatrice est une mythomane bavarde au comportement excessif. Donatella est une jeune femme tatouée, fragile et introvertie. Ces deux patientes de la Villa Biondi, une institution thérapeutique pour femmes sujettes à des troubles mentaux, se lient d'amitié. Une aprèsmidi, elles décident de s'enfuir bien décidées à trouver un peu de bonheur dans cet asile de fous à ciel ouvert qu'est le monde des gens « sains». Bourgeoise évaporée dans ses dentelles chez Bruno Dumont dans Ma Loute, Valeria Bruni-Tedeschi l’est également dans Folles de joie de Paolo Virzi. Là, cependant, point de promenade émerveillée sur la Côte d’Opale : Beatrice est enfermée dans un institut pour femmes atteintes de troubles mentaux, où elle a fait de la préservation exaspérée des apparences fastes sa forme propre de folie. La princesse folle se toque de cette Cendrillon, elles s’échappent, et voilà Paolo Virzi aux commandes d’un Thelma et Louise hystérique au sens clinique, brassant le rire et les larmes dans un grand tourbillon de mots, hésitant constamment entre ranger le grand bazar de vie et de cinéma que laissent derrière elles ses héroïnes, et se laisser contaminer. Dilemme insoluble que le sien : lorsque les actrices sont aussi merveilleuses, on ne sait plus s’il faut soigner ou laisser vivre avec leur mal ces folles à qui la folie va si bien. Noémie Luciani
Des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Le Lendemain Magnus von Horn Pologne, Suède, France, 2016, 1h41 Avec : Ulrik Munther, Mats Blomgren, Alexander Nordgren… Guldbagge Awards (Oscars Suedois) : Meilleur Film, Meilleur Réalisateur…
John, encore adolescent, rentre chez son père après avoir purgé sa peine de prison et aspire à un nouveau départ. Mais la communauté locale n’a ni oublié, ni pardonné son crime. Sa présence attise les pires pulsions chez chacun, l’atmosphère devient menaçante, proche du lynchage. Le thème a été maintes fois traité au cinéma. Un meurtrier retourne dans son village après avoir purgé sa peine de prison. Il est rejeté par tous ceux qui lui refusent le pardon et il doit se battre pour recouvrer sa place et sa dignité. La différence est que dans Le Lendemain, l'ancien prisonnier n'est pas un criminel endurci mais un simple adolescent. Le village, pour lui c'est le lycée où il entend bien continuer ses études. Il y a John, et il y a les méchants, comme dans les westerns. Mais sont-ils méchants? Le cinéaste nous donne a comprendre qu'ils ont surtout peur et jouent spontanément les anticorps face à cet "ennemi" qui a déjà fait des ravages parmi eux. Ulrik Munther, qui a l'âge du rôle, laisse son personnage se remplir de colère et de souffrance. Le spectateur l'accompagne, à distance, car il est difficile de s'identifier complètement à un meurtrier, même adolescent. Magnus von Horn ne prend pas parti et propose un récit d'éducation soigné, plein de tension, suffocant, irréversible.
Cannes 2016
The Neon Demon Nicolas Winding Refn USA, Danemark, France, 2016, 1h57 Avec : Elle Fanning, Jena Malone, BellaHeathcote, Abbey Lee, Keanu Reeves…
Une jeune fille débarque à Los Angeles. Son rêve est de devenir mannequin. Son ascension fulgurante et sa pureté suscitent jalousies et convoitises. Certaines filles s’inclinent devant elle, d'autres sont prêtes à tout pour lui voler sa beauté. Cinq ans après Drive, Nicolas Winding Refn retourne à Los Angeles, pour un film vertigineux et sophistiqué, et finalement fascinant. On retrouve cette sensation d'apesanteur, de glissement magique qui caractérise l'esthétique de Nicolas Winding Refn (Drive, Only God Forgives). Mais cette fois, exit les hommes (ou réduits à pas grand chose), il n'y a pour ainsi dire que des femmes, qui se toisent d'un regard menaçant. Des femmes entre elles et contre elle, contre cette garce qui n'en est pas une, contre cette déesse grecque de Jesse qui suscite désir, jalousie, convoitise. The Neon Demon est une fantasmagorie très inspirée, sur l'obsession très contemporaine, confinant au délire, autour du mannequinat, du narcissisme. Pour avoir un raccourci saisissant de l'époque, rien de tel que de prendre des top models mortes de faim d'avoir voulu atteindre le nirvana des canons esthétiques. Ce n'est pas tout à fait ce qui se passe ici, mais Refn nous en offre une variante inquiétante. Car la faim, il en est question, mais façon vampirisme, mieux encore, cannibalisme. Entre fascination et répulsion, le cinéaste s'amuse à décliner la beauté sous diverses formes, jusqu'au vertige, jusqu'à l'écœurement. Jacques Morice
La Loi de la jungle Antonin Peretjatko France, 2016, 1h39 Avec : Vincent Macaigne, Vimala Pons, Pascal Légitimus, Mathieu Amalric…
Marc Châtaigne, stagiaire au Ministère de la Norme, est envoyé en Guyane pour la mise aux normes européennes du chantier GUYANEIGE : première piste de ski indoor d’Amazonie destinée à relancer le tourisme en Guyane. De mésaventure en mésaventure, on lui affuble un coéquipier. Pas de chance c’est une pin-up. Pire : elle a du caractère. On n'a pas si souvent l'occasion de se marrer, de se poiler, de se bidonner vraiment au cinéma, devant un film intelligent qui plus est ! Une comédie qui mélange critique politique acide et burlesque le plus échevelé, qui s'inscrit sous le double patronage de Laurel et Hardy et de Dino Risi, on ne peut qu'applaudir des deux mains… Antonin Peretjatko bâtit une comédie féroce, une satire politique pas piquée des hannetons. Car derrière les clichés de la farce se cache une réalité : précarité des stagiaires utilisés abusivement par les administrations, corruption des politiques, absence totale de politique environnementale dont on se fout au nom du profit roi, traitement néocolonial de la Guyane que l'on gère encore comme un bantoustan à coups de grands travaux inutiles sans se soucier de l'intérêt des populations locales… La loi de la jungle qui donne son titre au film a donc de multiples sens : celle première d'une nature luxuriante et sans cesse dangereuse, mais aussi la guerre coloniale que livre la France en toute impunité, la guerre économique avec ses instances bidons et ses ministres fantoches au service des actionnaires. (Utopia)
Cannes 2016
Librement adapté de "Lady Susan" de Jane Austen.
Love & Friendship Whit Stillman Irlande, France, Hollande, 2016, 1h32 Avec : Kate Beckinsale, Chloë Sevigny, Xavier Samuel…
La Forêt de Quinconces Grégoire Leprince-Ringuet France, 2016, 1h49 Avec : Grégoire Leprince-Ringuet, Pauline Caupenne, Amandine Truffy
Après sa rupture avec Ondine, Paul jure qu’il n’aimera plus jamais et veut se jouer de Camille, la séduire, puis l’abandonner. Mais la jolie demoiselle envoûte le jeune homme… La Forêt de Quinconces est un conte planté dans le Paris actuel, où les trottoirs servent de décor à des sortilèges que les amoureux se lancent à la figure, comme d’autres la vaisselle sale. Leprince-Ringuet dit avoir écrit le film «en poursuivant le désir d’un cinéma qui renoue avec une magie oubliée». Et il y a, de fait, dans le film un esprit très culotté, louable ne serait-ce que par sa façon d’oser aller à rebours de tout effet de branchitude ou de naturalisme. Les moments les plus beaux sont ceux où LeprinceRinguet diffuse une folie : ballet de danse contemporaine, boîte de nuit remplie d’êtres mythologiques, plongeon onirique dans un lac éclairé par la lune. La Forêt de Quinconces emprunte à la caractéristique du «film d’acteur» la part laissée au jeu des comédiens, la foi dans leur capacité de le faire vivre par leur diction et sens du rythme. Mais tout cela, Leprince-Ringuet l’orchestre d’une façon très singulière, ouvertement théâtralisée. Le texte est du début à la fin stupéfiant, presque rageur dans son lyrisme, ivre de lui-même et de sa vision d’un monde où la vie ordinaire se dirait dans une langue inouïe.
Angleterre, fin du XVIIIe siècle : Lady Susan Vernon est une jeune veuve dont la beauté et le pouvoir de séduction font frémir la haute société. Sa réputation et sa situation financière se dégradant, elle se met en quête de riches époux, pour elle et sa fille adolescente… En voilà un drôle de film. Un Américain revisite une nouvelle de Jane Austen avec Kate Beckinsale en tête d’affiche. On avait le droit d’être sceptique, le XVIIIème siècle d’Austen une affaire de raffinement. A l’arrivée, force est de constater qu’il y a beaucoup d’intelligence à l’écran. Dans un écrin qui laisse la place aux acteurs, Whit Stillman orchestre un marivaudage souvent très drôle, succession de chassés-croisés amoureux, intéressés, passionnés où non. Le film se place en vraie comédie de mœurs, avec ces rendez-vous dans des salons où l’on se guinde pour disserter longuement mais avec raffinement des malheurs des autres. Calculatrice, manipulatrice, et pourtant pragmatique à une époque où les femmes devaient ruser pour exister au delà de leur condition, Lady Susan joue de la fascination qu’elle exerce sur les hommes pour tisser sa toile. On mange son chapeau et on s’incline devant ce délicieux mélange de charme et de cynisme qu’elle incarne à hauteur des autres comédiens, tous formidables. Mention spéciale à Tom Bennett, hilarant dans la peau de Sir James Martin, prétendant benêt qui s’extasie devant une assiette de petits pois. Sa première apparition, mémorable, est un moment de comédie jubilatoire. Géniale adaptation d’une nouvelle de Jane Austen, Love And Friendship délaisse le romanesque et fait découvrir une facette moins connue mais pas moins brillante de la célèbre romancière anglaise. Niels Euler
Cannes 2016
L'Effet Aquatique Tout de suite maintenant Pascal Bonitzer France, Luxembourg, 2016, 1h38 Avec : Agathe Bonitzer, Vincent Lacoste, Lambert Wilson, Isabelle Huppert, Jean-Pierre Bacri, Pascal Greggory…
Nora Sator, jeune trentenaire dynamique, commence sa carrière dans la haute finance. Quand elle apprend que son patron et sa femme ont fréquenté son père dans leur jeunesse, elle découvre qu’une mystérieuse rivalité les oppose encore. Ambitieuse, Nora gagne vite la confiance de ses supérieurs mais entretient des rapports compliqués avec son collègue Xavier, contrairement à sa sœur Maya qui succombe rapidement à ses charmes… Entre histoires de familles, de cœurs et intrigues professionnelles, les destins s’entremêlent et les masques tombent. Pascal Bonitzer est un scénariste, un vrai. Dans son nouveau film, pas une ligne de dialogue qui ne fasse sens, aucune situation gratuite. Ce roman de l'arrivisme, où la franche ironie le dispute à l'impeccable peinture sociale, tient sa note de bout en bout. Pour moi, l’esprit de notre temps, c’est ce que la finance appelle le principe TDSM (Tout De Suite Maintenant) d’où le titre – qui correspond à cette mainmise relativement récente de la finance sur le capitalisme d’entreprise. La finance n’attend pas, il lui faut des résultats et du gain tout de suite. Cette mentalité se retrouve un peu dans tous les domaines : être célèbre tout de suite, riche tout de suite, trouver la femme ou l’homme de sa vie, ou le plan cul tout de suite… Le temps long est dévalorisé, internet est la mesure du temps actuel : en un clic, vous pouvez tout avoir, enfin, c’est ce qu’on vous fait croire. Pascal Bonitzer
Solveig Anspach France, Islande, 2016, 1h23 Avec : Florence Loiret-Caille, Samir Guesmi, Didda Jonsdottir… Cannes 2016 : Quinzaine des Réalisateurs : Prix SACD
Samir, la quarantaine dégingandée, grutier à Montreuil, tombe raide dingue d’Agathe. Comme elle est maître-nageuse à la piscine Maurice Thorez, il décide, pour s’en approcher, de prendre des leçons de natation avec elle, alors qu’il sait parfaitement nager. Mais son mensonge ne tient pas trois leçons - or Agathe déteste les menteurs! … Solveig Anspach nous a quittés il y a presque un an, à seulement 54 ans. Son dernier film est d'autant plus émouvant qu'il célèbre l'idée d'une nouvelle vie, de la joie d'une rencontre. L'Effet Aquatique, c'est l'autre nom du coup de foudre, quand on tombe sur une sirène, même la plus abrupte et la plus bourrue de toutes. Comédie romantique en milieu flottant, le film file avec malice toutes les métaphores de l'amour : se jeter à l'eau, perdre pied ou se laisser enfin porter… Histoire de confiance, aussi sérieuse qu'irrésistiblement drôle. Ainsi progressent mine de rien Samir et Agathe, dans le grand bain de leurs sentiments, et en dépit des obstacles les plus évidents (sa maladresse à lui, sa méfiance à elle) et les plus inattendus : une porte de cabine coincée, un plongeon mal venu, une cafetière agressive. Des eaux bleuchlore de la piscine aux vastes cieux d'Islande, ce festival de loufoquerie rêveuse est un cadeau pour les comédiens : Samir Guesmi et Florence Loiret-Caille débordent de charme, entourés de personnages secondaires bien croqués – la prime au personnel très foufou de ladite piscine. Effet aquatique garanti. Cécile Mury
Cannes 2016
UNE SAISON D’ATELIERS Mercredi 22 juin à 18h (entrée libre)
16 Cannes 20 ard ertain Reg
Un C ial du Jury Prix Spéc
La Tortue rouge Michael Dudok de Wit France, Belgique, 2016, 1h20
À travers l’histoire d’un naufragé sur une île déserte tropicale peuplée de tortues, de crabes et d’oiseaux, La Tortue rouge raconte les grandes étapes de la vie d’un être humain. Ce conte merveilleux, poétique et philosophique, sublimement épuré, sans dialogue, est un pur joyau, une vibrante allégorie de la vie sur terre. Le film déjoue en beauté ses attentes et nos habitudes de spectateurs. Ceci n'est pas une banale histoire de naufragé, mais un mythe de sable et d'eau salée. Il était une fois une grande tortue rouge, une mystérieuse divinité aquatique, transformée en femme par amour pour un humain perdu. Sans que soit prononcée une seule parole, d'un bout à l'autre du récit, l'île devient la matrice d'une vie à deux, puis à trois, lorsqu'un enfant vient. Une épure de bonheur rousseauiste, primitif, quotidien, traversée par la course malicieuse des crabes voleurs et le crépitement des ondées passagères. Rien d'ennuyeux pour autant dans cet éblouissement de lignes claires où l'on retrouve à la fois le talent méditatif des courts-métrages de Michaël Dudok de Wit (Le Moine et le Poisson, Père et Fille) et l'imaginaire animiste du studio Ghibli (qui collabore ici pour la première fois avec un artiste étranger et extérieur au studio). Conte écolo, fascinant, sur l'amour et la nature, sur le cycle de la vie, cette Tortue rouge nage sur les rivages du chef-d'œuvre. Cécile Mury
Présentation et projection des films réalisés en ateliers artistiques en 2015/2016, suivie d’un échange avec le public et d’une collation. Des images et des regards à n’en plus finir… petits et grands vous proposent de découvrir leur cinéma… sous l’œil attentif d’enseignants engagés et d’intervenants professionnels. C’est avec beaucoup de joie que le grand écran les attend ! Projets réalisés en partenariat avec : la Ville de Martigues, l’APDL, le programme ACTIS, la MJC, la Cinémathèque Prosper Gnidzaz, la Direction Régionale des Affaires Culturelles PACA, la Direction des Services Départementaux de l’Education Nationale 13, le Conseil Général 13, l’Inspection de l’Education Nationale de Martigues, la Cinémathèque Française, Passeurs d’images, L’équipée, la Compagnie d’Avril.
Atelier Le Cinéma 100 ans de jeunesse C’est qui elle ! – Collège Pierre Matraja – Sausset les Pins (atelier conduit par Henri Denicourt, Bernard Toque et Emmanuel Neulet). Fil’amants - Lycée Professionnel Charles Mongrand – Port de bouc (atelier conduit par Elise Tamisier/ Compagnie d’Avril, Catherine Dupuis et Norbert Diaz). Le vent l’emportera - Lycée Pierre Mendes France – Vitrolles (atelier conduit par Sandrine Neulet et David Dubois).
Ateliers cinéma d’animation Jonquille et Violette contre le racisme : film réalisé par les élèves de CE1/CE2 de l’Ecole Elémentaire Aupècle (atelier conduit par Loreleï Paliès/Association L’équipée et Marjorie Diano). Un manque ? Un oubli ? : film réalisé par les élèves de la classe 501 du Collège Marcel Pagnol (atelier conduit par Malek Bentroudi/Association L’Equipée, Jean-Yves Le Guinniec et Eric Cohen).
Atelier Visages de Ville Matin : film réalisé par un groupe d’adultes en atelier de programmation et de réalisation (conduit par Elise Tamisier/Compagnie d’Avril).
A partir de 6 ans
A partir de 8 ans
30ème Anniversaire !
Fievel et le nouveau monde Phantom boy Film d'animation deJean-Loup Felicioli, Alain Gagnol France, 2015, 1h20
Par les réalisateurs de Une vie de chat. Il a 11 ans... et 24h pour sauver New York ! Un mystérieux gangster défiguré blesse Alex, un policier, en tentant de lui échapper. Soigné à l’hôpital, Alex fait la connaissance de Léo, un jeune garçon malade qui a la faculté de pouvoir sortir de son corps. La nuit, il traverse les murs et s’évade, libre, dans les rues de New York, invisible aux yeux des passants et donnant de ce fait un sacré coup de main à son nouvel ami policier.
Film d’animation de Don Bluth USA,1986, 1h20
Persécuté par les chats en Russie, Fievel embarque avec sa famille pour le Nouveau Monde : l’Amérique. Au cours du voyage en bateau, Fievel tombe à l’eau pendant une terrible tempête et échoue dans le port de New-York. Désormais seule, la jeune souris, aidée par de nouveaux amis, va braver tous les dangers pour retrouver sa famille…
Fievel et le nouveau monde est sorti en salle le 21 novembre 1986 au Québec, puis le 4 février 1987 en France. Contrairement à Brisby et le secret de NIMH, le film fut un énorme succès critique et populaire, faisant de ce film le premier succès majeur du tandem Don Bluth et Gary Goldman. Le film possède pas moins de trois suites : Fievel au Far West (1991), Fievel et le mystère du monstre de la nuit (1999) et Fievel et le trésor perdu (2000). Le saviez-vous ? En 1982 Steven Spielberg, impressionné par la qualité de Brisby et le secret de NIMH, proposa à Don Bluth de réaliser Fievel et le nouveau monde. Le succès gigantesque du film, aussi bien en salle qu'en vidéo, permis de délocaliser entièrement le studio d'animation en Irlande. Il devint par la même occasion le plus grand complexe européen dédié à l'animation. Le petit dinosaure et la vallée des merveilles y fut ainsi intégralement réalisé. Prix des places : 5,50 Euros Projections 3D + de 60 ans : 4,50 Euros + 1 Euros (lunettes) Adhérents, demandeurs d'emploi, étudiants : 4 Euros enfants (-14 ans) : 3,50 Euros / Carnets 10 séances : 45 euros Abonnement 10 séances : 40 Euros (sur présentation de la carte) Pass jeune (- 25 ans) 8 films : 28 Euros / RSA : 3,50 euros
Plus d’informations sur les films :
cinemartigues.comm
Le cinéma Jean Renoir est financé majoritairement par la ville de Martigues, par le Conseil Général 13, le CNC, la région PACA, la DRAC PACA
cinéma Jean Renoir rue Jean Renoir Martigues cinéma 09 63 00 37 60 répondeur 08 92 68 03 71 adminis. 04 42 44 32 21 e-mail : jean.renoir!@club-internet.fr
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La Cinémathèque Gnidzaz présente un espace muséal sur les évolutions techniques du cinéma des premières images animées à nos jours, ainsi qu’une collection « film » et « non-film. » Sous la direction du Cinéma Jean Renoir, elle est un lieu de conservation, de diffusion et d’éducation à l’image.
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DU 25 MAI AU 31 AOUT
LE VOYAGE DANS LA LUNE DE GEORGES MELIES UNE PEINTURE EN MOUVEMENT Georges MELIES (1861- 1938) découvre la magie en Angleterre. De retour en France, il achète le Théâtre Robert Houdin et monte des spectacles de grandes illusions. Le Cinématographe des frères Lumière est pour lui une véritable révélation. S’emparant du cinéma, il en invente les futurs métiers. Précurseur, il crée en 1897, le premier studio de cinéma et travaille sur de nouveaux procédés techniques… Film féérique et d'anticipation, réalisé en 1902, Le voyage dans la Lune est très tôt devenu le film emblématique de son œuvre. L’exposition reconstitue l’histoire de ce fabuleux voyage. Une équipe de savants, dirigée par le Président Barbenfouillis, s’aventure sur un paysage lunaire où poussent des champignons géants, apparaissent des étoiles aux visages humains et d’étranges créatures, les Sélénites. Une trentaine de photographies et de dessins issus des collections de la Cinémathèque française présente les différents tableaux qui constituent le film. L’exposition sera agrémentée d’affiches du Voyage dans la lune, réalisées par les participants de l’atelier « L’Apprenti affichiste » ainsi que d’une programmation autour des cinéastes de la naissance du cinéma.
LA MAGIE MÉLIÈS Jacques Mény, 2H10, 1997 A l'aide de reconstitutions, d'une riche iconographie, d'extraits de films et des spécialistes de son oeuvre (Madeleine Malthête-Méliès, Paolo Cherchi Usai et André Gaudreault entre autres), Jacques Mény signe un document complet sur la carrière et la filmographie de Georges Méliès. Ce pionnier du cinématographe, homme orchestre à la fois auteur, metteur en scène, décorateur, acteur et producteur, a réalisé en seize ans plus de cinq cents films.
LUMIÈRE André S. Labarthe, 1995, 52' A l'occasion du centenaire de l'invention du cinématographe, André Labarthe donne à revoir les films des frères Lumière dans une compilation inventive. Lus par André Dussolier et Fanny Ardant, des commentaires poétiques finement écrits interrogent les gestes fondateurs des premiers opérateurs et proposent une réflexion sur la spécificité originelle du cinéma et de la mise en scène.
ALICE GUY OU L'ENFANCE DU CINÉMA Florida Sadki, 1996, 50' Selon l'historien Francis Lacassin, le premier film d'Alice Guy, "La Fée aux choux", tourné en 1896, est antérieur de quelques mois à l'activité de Méliès. Entrée chez Gaumont par la petite porte, la première femme réalisatrice de l'histoire du cinéma, bien que décorée, mourra sans avoir revu une seule copie de ses films - dont ce documentaire propose un large panorama.
MARDI, JEUDI, VENDREDI : 14H/18H MERCREDI & WEEK END : 10H/12H 14H/18H 4 rue du Colonel Denfert- Martigues O4 42 10 91 30 - espacinema@gmail.com ENTREE LIBRE
CARTE BLANCHE À LA CINÉMATHÈQUE GNIDZAZ AU CINÉMA JEAN RENOIR
Du 26 au 29 JUIN 2016 A l’occasion de la Fête du Cinéma, la Cinémathèque de Martigues et le Cinéma Jean Renoir vous invitent à une série d’évènements : rétrospective, masterclass, exposition, séance en plein air…
Jeudi 23 Juin 19h
PROVENCE STUDIO ET CINEMAGIS *"&!&(+*'%&!*"!(%+,)-."! "(! +)"! /0%1"! *"! 0')/2-! 3!2-,('.+"& Au travers d’un court-métrage sur Provence Studios, réalisé par les étudiants de l’Ecole Cinémagis, découvrez les studios de tournage implantés à Martigues. Sur une superficie de 22 hectares, les 26 000 mètres carrés de locaux accueillent tout type de tournage ainsi que différents corps de métiers.
SEANCE PLEIN AIR
27 juin 2016 - 22H Cercle de voile de Mar tigues Tout public- Entrée libre A partir de la collection de Prosper Gnidzaz, conservée à la Cinémathèque de Martigues, Tout Martigues fait du cinéma est un film d’archives sur la ville de Martigues de l’après-guerre aux années 50.
DU 07 AU 12 JUIN LA MAGIE MELIES DU 14 AU 19 JUIN LA MAGIE MELIES ALICE GUY OU L’ENFANCE DU CINEMA DU 21 AU 26 JUIN LA MAGIE MELIES ALICE GUY OU L’ENFANCE DU CINEMA DU 28 JUIN AU 03 JUILLET LA MAGIE MELIES LUMIERE DU 05 AU 10 JUILLET LA MAGIE MELIES LUMIERE DU 12 MAI AU 17 JUILLET LA MAGIE MELIES
MAR. 07
15h MAR. 14
14h30 17h MAR. 21
14h30 17h MAR. 28
14h30 17h MAR. 05
14h30 17h MAR. 12
15h
MERC. 08
15h MERC. 15
14h30 17h MERC. 22
14h30 17h MERC. 29
14h30 17h MERC. 06
14h30 17h MERC. 13
15h
JEU. 09
15h
En 2007, Prosper Gnidzaz, passioné de cinéma offre à la ville de Martigues, sa collection de films argentiques et appareils de projection. Inaugurée en 2011, la Cinémathèque Gnidzaz est depuis trois ans membre de la FCAFF (Fédération des Cinémathèques et Archives de Films de France). Cette soirée présentera quelques surprises ainsi que la projection du film Tabusse. Dans ce longmétrage, tourné à Valleraugue en 1948, d’après le scénario d’André Chamson (essayiste, historien, romancier, académicien), Jean Gehret met en scène Rellys dans son premier rôle dramatique. La Cinémathèque, en étroite collaboration avec les ayants-droit et l’association Patrimoine Mas Méjean a l’immense joie de présenter la copie numérisée de Tabusse qui permet non seulement une nouvelle mise en lumière du film mais aussi de procéder à un travail de recherches sur l’histoire de son tournage. VEN. 10
15h
JEU. 16
VEN. 17
14h30 17h
14h30 17h
JEU. 23
VEN. 24
14h30 17h
14h30 17h
JEU. 30
VEN. 01
14h30 17h
14h30 17h
JEU. 07
VEN. 08
14h30 17h
14h30 17h
JEU. 14
VEN. 15
FERIE
15h
SAM. 11
15h SAM. 18
14h30 17h SAM. 25
14h30 17h SAM. 02
14h30 17h SAM. 09
14h30 17h SAM. 16
15h
Toutes nos séances sont publiques, gratuites et non-commerciales.
DIM. 12
15h DIM. 19
14h30 17h DIM. 26
14h30 17h DIM. 03
14h30 17h DIM. 10
14h30 17h DIM. 17
15h
Du 26 au 29 JUIN 2016 A l’occasion de la Fête du Cinéma, la Cinémathèque de Martigues et le Cinéma Jean Renoir vous invitent à une série d’évènements : rétrospective, masterclass, exposition, séance en plein air…
RÉTROSPECTIVE
BENOIT JACQUOT "#$%&'('%)
(En présence du réalisateur)
LE VOYAGE DANS LA LUNE DE GEORGES MELIES UNE PEINTURE EN MOUVEMENT
FEMMES EN PORTRAITS Il a fait tourner les plus grandes actrices du cinéma français : Catherine Deneuve, Isabelle Huppert, Léa Seydoux, Charlotte Gainsbourg, Chiara Mastroianni, Sandrine Kiberlain, Isabelle Adjani, Isild Le Besco, Virginie Ledoyen, Diane Kruger, Judith Godrèche...
6 FILMS PRÉSENTÉS AU CINÉMA JEAN RENOIR
À LA
CINÉMATHÈQUE GNIDZAZ
Une trentaine de photographies et de dessins issus des collections de la Cinémathèque française présente les différents tableaux qui constituent le film.
PROVENCE STUDIO ET CINEMAGIS *"&!&(+*'%&!*"!(%+,)-."! "(! +)"! /0%1"! *"! 0')/2-! 3!2-,('.+"&
Au travers d’un court-métrage sur Provence Studios, réalisé par les étudiants de l’Ecole Cinémagis, découvrez les studios de tournage implantés à Martigues. Sur une superficie de 22 hectares, les 26 000 mètres carrés de locaux accueillent tout type de tournage ainsi que différents corps de métiers.
Tosca Les Adieux à la reine Villa Amalia Au fond des bois 3 coeurs Journal d'une femme de chambre
SEANCE PLEIN AIR
27 juin 2016 - 22H Cercle de voile de Mar tigues Tout public- Entrée libre
A partir de la collection de Prosper Gnidzaz, conservée à la Cinémathèque de Martigues, Tout Martigues fait du cinéma est un film d’archives sur la ville de Martigues de l’après-guerre aux années 50.
PROGRAMME DU 08 JUIN AU 19 JUILLET 2016 Tous les films non francophones, sont diffusés en Version Originale sous-titrée. MERCREDI 08 AU MARDI 14 JUIN
MERC. 08
JEU. 09
CINÉ-MUSÉE : UN VRAI FAUSSAIRE20h30 CINÉ-MONTAGNE : AFRICA FUSION
SAM. 11
DIM. 12
19h00 17h00 21h00 15h30
17h00 19h00
SAM. 18
DIM. 19
20h50 17h15 19h00 15h30
17h00
SAM. 25
DIM. 26
LUN. 13
20h30 20h30 16h30 18h30 14h30
19h00
MERCREDI 15 AU MARDI 21 JUIN
MERC. 15
JEU. 16
AT(H)OME EN PRESENCE DE LA RÉALISATRICE ELLE JULIETA MONEY MONSTER
20h30 18h30 16h30 14h30
PHANTOM BOY
MERC. 22
20h45 19h00
21h00
VEND. 17
20h30 20h30 18h00 21h00 17h00 16h00 19h00
JEU. 23
VEND. 24
20h45 18h30 19h00
15h30 LUN. 20
MAR. 21
18h45 21h00
20h45 19h00
19h30 15h30
20h30 CARTE BLANCHE À LA CINÉMATHÈQUE GNIDZAZ 19h00 RÉTROSPECTIVE BENOIT JACQUOT EN SA PRÉSENCE DANS LE CADRE DE LA FÊTE DU CINÉMA TOSCA (PUCCINI) 18h15 LES ADIEUX À LA REINE 21h00 VILLA AMALIA LEÇON DE CINÉMA DE BENOIT JACQUOT AU FOND DES BOIS
LUN. 27
17h15 21h00 21h00 16h00
ELLE FOLLES DE JOIE
17h00
LE LENDEMAIN
MERC. 29
FOLLES DE JOIE20h30 THE NEON DEMON LA LOI DE LA JUNGLE PHANTOM BOY
JEU. 30
18h45 16h30 21h00 14h30
MERC. 06
20h45 18h30
JEU. 07
LA FORÊT DE QUINCONCES20h30 17h00 20h45 THE NEON DEMON LOVE & FRIENDSHIP 19h00 LA LOI DE LA JUNGLE MERCREDI 13 AU MARDI 19 JUILLET
MERC. 13
VEND. 01
21h00 19h00
VEND. 08
19h00 20h45 19h00 JEU. 14
TOUT DE SUITE MAINTENANT20h30 19h00 20h45 L'EFFET AQUATIQUE LOVE & FRIENDSHIP 16h00/17h30 LA TORTUE ROUGE Vacances Scolaires + férié
16h30 19h00 21h00
15h00/21h00 19h00 17h15
19h00 16h00
14h30 18h00
PHANTOM BOY PROJECTION ATELIERS CRÉATION ARTISTIQUE (ENTRÉE LIBRE)
MERCREDI 06 AU MARDI 12 JUILLET
MAR. 28
17h15 19h00 21h00
3 CŒURS JOURNAL D'UNE FEMME DE CHAMBRE
MERCREDI 29 JUIN AU MARDI 05 JUILLET
MAR. 14
17h00
JULIETA CAFÉ SOCIETY MONEY MONSTER FIEVEL ET LE NOUVEAU MONDE
MERCREDI 22 AU MARDI 28 JUIN
VEND. 10
Evénements
20h30 17h30 19h00
17h00 21h00 VEND. 15
19h00 17h30 20h45 16h00
SAM. 02
21h00 18h45 17h00 15h30 SAM. 09
17h00 20h45 19h00
SAM. 16
DIM. 03
LUN. 04
MAR. 05
17h00 19h00
20h45
18h45
19h00
20h45
LUN. 11
MAR. 12
19h00 21h00
20h45 18h30
15h30 DIM. 10
17h30 19h30 DIM. 17
17h00 19h00
19h30 16h30
20h30
18h00
Jeune Public
16h30 LUN. 18
MAR. 19
17h00 20h30 19h00
Fête du Cinéma
20h30 19h00