Cinema Jean Renoir Martigues Programme novembre 2017

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PROGRAMME DU 01 NOVEMBRE AU 12 DECEMBRE 2017

MARTIGUES

D'APRES UNE HISTOIRE VRAIE

A BEAUTIFUL DAY

JEAN RENOIR

cinemartigues.com


Cannes 2017 Palme d’Or

Detroit

Kathryn Bigelow USA, 2017, 2h23 Avec : John Boyega, Will Poulter, Algee Smith…

The Square

Ruben Ostlund Suède, Allemagne, France, 2017, 2h22 Avec : Claes Bang, Elisabeth Moss, Dominic West Cannes 2017 Palme d’Or

Christian est un père divorcé qui aime consacrer du temps à ses deux enfants. Conservateur apprécié d’un musée d’art contemporain, il fait aussi partie de ces gens qui roulent en voiture électrique et soutiennent les grandes causes humanitaires. Mais il est parfois difficile de vivre en accord avec ses valeurs… L’œuvre s’impose par la force et l’ambition de son propos, servi par une mise en scène virtuose et un scénario riche de stupéfiantes surprises. Tout aussi inattendu, le cadre de cette fable terrible sur les faiblesses de la nature humaine n’est autre que celui d’un musée d’art contemporain, dont le directeur, un élégant quadragénaire, entend promouvoir la prochaine exposition. Cherchant à questionner les spectateurs sur le degré de confiance qu’ils accordent à leurs prochains. Las, l’existence du directeur est perturbée par toutes sortes de petits événements désagréables ou inquiétants… Ce récit à l’humour acide et au constat sans illusion sur la lâcheté inhérente à la condition d’homme explore les limites de nos humanités ordinaires, entre peur, colère, honte et agressivité. Explorateur subtil de la mauvaise conscience, Ruben Östlund n’épargne guère le vernis civilisationnel de ses personnages, obligeant par la même occasion le spectateur à une confrontation dérangeante avec sa propre part de démission, devant la main tendue d’un mendiant comme devant la crainte qu’inspire un torse bombé.. Arnaud Schwartz

Pendant cinq jours, à partir du 23 juillet 1967, la ville de Detroit dans le Michigan vit l’une des plus grandes et meurtrières émeutes de l’histoire des Etats-Unis, faisant état de 43 morts, 467 blessés, environ 7200 arrestations et la destruction d’environ 2000 édifices. Le film raconte l’histoire d’un incident dans l’Argiers Motel. Alors que les émeutes raciales secouent Detroit, l’officier de police Dismukes est interrogé par ses collègues comme témoin d’un triple homicide « Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de ses origines, ou de sa religion. Les gens apprennent à haïr… ». Suite aux événements de Charlottesville, Barack Obama a diffusé ces mots de Nelson Mandela dans un tweet devenu immensément populaire. L’apprentissage de la haine, le racisme comme une infection, qu’on attrape, qu’on transmet, telle est la thèse de Detroit. Le film frappe les consciences. Et tandis que vous guérissez de vos hématomes, il travaille en vous. Tel un chien qui se brûle la truffe en approchant trop près du feu, vous retiendrez la leçon et tant pis si ça a fait mal. La force terrassante de la mise en scène de Detroit laisse dans un état de sidération rare. Réalisé avec une maîtrise maniaque époustouflante, Detroit s’impose immédiatement comme un des films américains les plus ambitieux et les plus accomplis de l’année. Il rappelle avec fracas que la haine nourrit la haine ou encore la simple équation racisme = peur ne semble hélas pas si vain. Detroit, un film sur lequel Donald Trump crachera son venin. Olivier Grinnaert


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Denis Villeneuve USA, 2017, 2h43 Avec : Ryan Gosling, Harrison Ford, Jared Leto…

En 2049, la société est fragilisée par les nombreuses tensions entre les humains et leurs esclaves créés par bioingénierie. L’officier K est un Blade Runner : il fait partie d’une force d’intervention d’élite chargée de trouver et d’éliminer ceux qui n’obéissent pas aux ordres des humains. Lorsqu’il découvre un secret enfoui depuis longtemps et capable de changer le monde, les plus hautes instances décident que c’est à son tour d’être traqué et éliminé. Son seul espoir est de retrouver Rick Deckard, un ancien Blade Runner qui a disparu depuis des décennies...

Blade Runner 2049 est avant tout une fête sensorielle hallucinante où tous les puissants moyens technologiques hollywoodiens sont mis au service de visions inspirantes. Villeneuve reprend certains éléments du film de Ridley Scott en les décuplant. Ainsi, Los Angeles est toujours une mégapole grouillante, plongée dans une nuit éternelle, constamment balayée par la pluie ou la neige, traversée par des engins volants, quadrillée de publicités luminescentes, d’hologrammes géants, d’images sexy en 3D et autres stimuli du consumérisme flottant dans les airs. Cette vision au futur antérieur de notre époque est magnifique et bouleversante en ce qu’elle nous montre d’une façon saisissante que tout ce qui a tellement compté pour nous est voué à disparaître, condamné à un devenir-ruine, nos icônes transformées en lucioles fragiles, oubliées et dématérialisées tremblotant dans la nuit postapocalyptique. Une splendeur visuelle dans laquelle les visions sont au service d’amples questionnements existentiels et politiques. Serge Kaganski

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Blade Runner 2049

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L’Atelier

Laurent Cantet France, 2017, 1h53 Avec : Marina Foïs, Matthieu Lucci, Warda Rammach

La Ciotat, été 2016. Antoine a accepté de suivre un atelier d’écriture où quelques jeunes en insertion doivent écrire un roman noir avec l’aide d’Olivia, une romancière connue. Le travail d’écriture va faire resurgir le passé ouvrier de la ville, son chantier naval fermé depuis 25 ans, toute une nostalgie qui n'intéresse pas Antoine. Davantage connecté à l'anxiété du monde actuel, il va s’opposer rapidement au groupe et à Olivia, que la violence du jeune homme va alarmer autant que séduire. Laurent Cantet réussit un brassage mystérieux, parce que maîtrisé, entre fiction avec ados, réflexion sur la violence et regard porté sur une jeunesse en plein désarroi. Partant d'un atelier d'écriture dirigé par une romancière (Marina Foïs , dans son meilleur rôle) et destiné à un groupe de jeunes décrocheurs (des "vrais" gars de La Ciotat), Laurent Cantet et son scénariste Robin Campillo (réalisateur de 120 battements par minute) pointent le désoeuvrement d'adolescents que la société ne peut faire vibrer. Certains restent à flot, d'autres glissent dans les ombres extrémistes. Cantet, qui n'oublie jamais le romanesque (personnages, péripéties...), filme droit et juste, ne juge pas, n'élude rien et décrypte ces glissements. La société est responsable, mais elle est ce qu'on en fait. Passionnant, effrayant. Eric Libiot


CINE- LUTTES

En partenariat avec

le Collectif Solidarité Palestine

Mercredi 8 Novembre

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Alaa Ashkar

20h

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En présence du réalisateur

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Corps et Âme

Ildiko Enyedi Hongrie, 2017, 1h56 Avec : Alexandra Borbély, Morcsányi Géza, Réka Tenki… Festival de Berlin 2017 : Ours d’Or

On récolte ce que l'on sème Alaa Ashkar Palestine, 2017, 1h10

Un réalisateur palestinien vivant en France allait commencer un documentaire sur la mémoire palestinienne en Israël. Pendant les repérages en Galilée où vit sa famille, cette dernière a manifesté son inquiétude à l’idée de faire ce film. Le réalisateur décide alors de l’inclure dans le scénario et finit par nous livrer un récit intime sur l’évolution de son identité, depuis son enfance au sein de sa famille protectrice, jusqu’à l’âge adulte à travers ses voyages. Tout ce qui concerne le sujet de la Palestine et des Palestiniens est toujours vu avec un œil très sombre, alors que nous ne le sommes pas. Bien sûr qu’on a envie de faire connaître notre identité nationale, cet État doit être pour tout le monde et pas uniquement pour une partie de sa population. C’est un peu absurde, en réalité, ce que je dis là. Parce que vouloir un État pour tout le monde enlève de facto toute logique à l’existence de l’État d’Israël tel qu’il est aujourd’hui, puisqu’il a été créé, justement, pour le peuple juif. Si je parle d’un État pour tous les citoyens, alors plusieurs questions se posent : quelles frontières ? Est-ce que cet État va aussi inclure la Cisjordanie ? Gaza ? On veut un État israélien et un État palestinien. On veut surtout normaliser les rapports avec nos voisins qui, eux aussi, font partie de notre histoire. En Europe, quand on traverse la frontière entre la France et l’Espagne, il n’y a rien, pas de problèmes. Nous, on a envie d’avoir une Union arabe. Ça, c’est mon rêve. C’est pour ça que je fais des films : dans les films, on peut rêver. Alaa Ashkara

Mária, nouvelle responsable du contrôle de qualité et Endre, directeur financier de la même entreprise, vivent chaque nuit un rêve partagé, sous la forme d'un cerf et d'une biche qui lient connaissance dans un paysage enneigé. Lorsqu'ils découvrent ce fait extraordinaire, ils tentent de trouver dans la vie réelle le même amour que celui qui les unit la nuit sous une autre apparence... Une histoire d’amour à la fois poétique et grinçante, dans le décor d’un abattoir où le directeur financier s’éprend de la nouvelle contrôleuse qualité, chargée d’étiqueter de la viande aussi froide qu’elle. S’unir corps et âme est à la fois la plus belle des choses et un vrai calvaire, dit ce film très sensible mais très honnête, qui aborde la relation amoureuse avec un regard neuf, sans hésiter à montrer le carnage des sentiments, le cœur blessé. Ours d’Or au Festival de Berlin, ce prix n'en est que plus beau. Il offre une véritable renaissance à la hongroise Ildiko Enyedi, perdue de vue après avoir été révélée à Cannes, où elle avait obtenu la Caméra d'or pour Mon vingtième siècle, en 1989. Avec Corps et Ame, on va reparler d'elle. Frédéric Strauss


Le sens de la Fête

Eric Toledano, Olivier Nakache France, 2017, 1h57 Avec : Jean-Pierre Bacri, Jean-Paul Rouve, Gilles Lellouche, Vincent Macaigne, Suzanne Clément…

Max est traiteur depuis trente ans. Des fêtes il en a organisé des centaines, il est même un peu au bout du parcours. Aujourd'hui c'est un sublime mariage dans un château du 17ème siècle, un de plus, celui de Pierre et Héléna. Comme d'habitude, Max a tout coordonné : il a recruté sa brigade de serveurs, de cuisiniers, de plongeurs, il a conseillé un photographe, réservé l'orchestre, arrangé la décoration florale, bref tous les ingrédients sont réunis pour que cette fête soit réussie... Mais la loi des séries va venir bouleverser un planning sur le fil où chaque moment de bonheur et d'émotion risque de se transformer en désastre ou en chaos. Des préparatifs jusqu'à l'aube, nous allons vivre les coulisses de cette soirée à travers le regard de ceux qui travaillent et qui devront compter sur leur unique qualité commune : Le sens de la fête.

Autant le dire sans barguigner, ni bouder son plaisir, Le Sens de la fête, par son écriture, la rapidité de son rythme, sa mise en scène précise qui colle aux situations, son travail sur les lumières, et l’exceptionnelle composition des acteurs, dominée par un JeanPierre Bacri dont le rôle est taillé sur mesure, est un modèle de comédie populaire. Jean-Claude Raspiengeas

Pour le réconfort

Vincent Macaigne France, 2017, 1h31 Avec : Emmanuel Matte, Pascal Reneric, Laure Calamy…

Pascal et Pauline reviennent sur les terres de leurs parents après des années de voyage, et se retrouvent dans l'impossibilité de payer les traites du domaine. Ils se confrontent à leurs amis d'enfance qui eux, d'origine modeste, n'ont jamais quitté leur campagne. Et à Emmanuel surtout, qui veut racheter leur terrain au meilleur prix. Entre les amitiés d'hier et les envies de demain, la guerre aura-t-elle lieu ?

Le film est une très libre adaptation de la Cerisaie de Tchekhov. C’est cela qui en fait la grâce, ce point de suspens entre théâtre et cinéma, Russie du XIXe et France du XXIe. Pourquoi ces gens qui se détestent traînent-ils encore ensemble, se demande-t-on. Le terreau où le film se déploie, on l’identifie d’autant mieux qu’on s’est penché dessus à la façon d’entomologistes pendant la campagne électorale, il est le lieu d’une lutte des classes où s’opposent deux factions - aucune ne l’emportera. Il n’y a pas ici d’adieu à un monde qui s’éteint pour en préfigurer un nouveau, il y a l’impossibilité d’envisager autre chose qu’une immense impasse. On s’en voudrait, toutefois, de faire de Pour le Réconfort un petit théâtre social acide alors qu’il baigne aussi dans une nostalgie retenue, où l’apparition de retraités regardés avec tendresse donne une autre signification, moins ironique, à la phrase d’Emmanuel sur l’avenir de la France : sa vieillesse... Elisabeth Franck-Dumas


CINE- REALITE

En partenariat avec Cinémas du Sud

Mercredi 15 Novembre En présence de la réalisatrice

20h

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FESTIVAL

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La Belle et la meute

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Shu Aiello

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De Kaouther Ben Hania Tunisie, France, 2017, 1h40 Avec : Mariam Al Ferjani, Ghanem Zrelli, Noomane Hamda

Lors d'une fête étudiante, Mariam, jeune Tunisienne, croise le regard de Youssef. Quelques heures plus tard, Mariam erre dans la rue en état de choc. Commence pour elle une longue nuit durant laquelle elle va devoir lutter pour le respect de ses droits et de sa dignité. Mais comment peuton obtenir justice quand celle-ci se trouve du côté des bourreaux ? Après l’étonnant Challat de Tunis, où elle dénonçait le machisme ordinaire de son pays avec un humour piquant, la réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania frappe beaucoup plus fort avec ce parcours d’une petite combattante pour sa dignité. Elle la suit, la soutient, dans la moindre de ses hésitations et de ses peurs, lors de plansséquences remarquables dans des bâtiments administratifs où chaque visage masculin affiche un mépris latent – quand il n’est pas une menace potentielle. Mariam se retrouvera seule face aux violeurs et à leurs complices : scène à huis clos qui empeste la mauvaise testostérone et tord le ventre. Mais, étrangement, c’est cette solitude qui semble finir de galvaniser la jeune fille. La proie n’a plus peur, n’a plus honte. Et le dernier plan est l’un des plus gonflés que l’on ait vu sur la femme arabe, avec un voile qui se transforme en… cape de super-héroïne. Thriller féministe étonnant, La Belle et la meute est, avant tout, la chronique haletante de la naissance d’une conscience politique. Guillemette Odicino

Un paese di Calabria

Shu Aiello et Catherine Catella France, Italie, Suisse, 2017, 1h31 Film soutenu par la Région PACA

Comme beaucoup de villages du sud de l'Italie , Riace a longtemps subi un exode rural massif . Un jour, un bateau transportant deux cents kurdes échoue sur la plage. Spontanément, les habitants du village leur viennent en aide. Petit à petit , migrants et villageois vont réhabiliter les maisons abandonnées, relancer les commerces et assurer un avenir à l'école . C'est ainsi que chaque jour depuis 20 ans, le futur de Riace se réinvente. Une utopie réalisée… ! Les deux réalisatrices ont trouvé, dans cette arrivée, un écho de la grande émigration des Italiens dans l’entre-deux guerres, dont elles sont issues. C’est avec curiosité, générosité, affection, qu’elles filment les rues de Riace, et cette nouvelle vie d’un coin de Calabre. Le message est simple : Bienvenue ! Le Nouvel Observateur Porté par une voix off douce et chantante, ce documentaire dresse le portrait d'une communauté qui résiste à l'indifférence et, par ricochet, à la mafia calabraise. Il redonne un peu d'espoir dans le genre humain. Télérama


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Jeune Femme

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Mise à mort du cerf sacré

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rd Léonor Serraille D e Fe France, Belgique, 2017, 1h37 Avec : Laetitia Dosch, Grégoire Monsaingeon, Souleymane Seye Ndiaye… Cannes 2017 : Caméra d’Or

Un chat sous le bras, des portes closes, rien dans les poches, voici Paula, de retour à Paris après une longue absence. Au fil des rencontres, la jeune femme est bien décidée à prendre un nouveau départ. Avec panache. Avec Paula, les galères s’effacent aussi vite qu'elles s’accumulent. La réalisatrice Léonor Serraille livre un regard fantaisiste sur la liberté conquise d’une jeune fille d’aujourd’hui. Toujours à deux doigts de flancher et de faire flancher les autres, Paula avance. Faut dire qu’elle est prête à tout pour plaire, pour se faire accepter… A l’inverse de tant de ses confrères et consœurs qui préfèrent la perdition, Léonor Serraille, elle, filme un renouveau. Au nom d’une liberté acceptée, peu à peu, et dont les étapes, émouvantes ou burlesques, sont interprétées par une Laetitia Dosch épatante. Elle ressemble à Shirley MacLaine, jadis, toujours entre éclats et rires. Léonor Serraille assure et rassure, elle donne de l’espoir à tous les excentriques et les excentrés qui en manquent singulièrement. Son film en deviendrait presque une bonne action... Pierre Murat

Yorgos Lanthimos Grèce, Angleterre, 2017, 2h Avec : Nicole Kidman, Colin Farrell, Barry Keoghan … Cannes 2017 : Prix du Scénario

Interdit aux moins de 12 ans

Steven, brillant chirurgien, est marié à Anna, ophtalmologue respectée. Ils vivent heureux avec leurs deux enfants Kim, 14 ans et Bob, 12 ans. Depuis quelques temps, Steven a pris sous son aile Martin, un jeune garçon qui a perdu son père. Mais ce dernier s’immisce progressivement au sein de la famille et devient de plus en plus menaçant…

Un étrange ado va mettre au supplice le couple fortuné interprété par Nicole Kidman et Colin Farrell. Invité dans la somptueuse demeure gérée par l’épouse, nouant des liens avec les deux enfants du couple, l’ado fait subir un véritable supplice chinois à toute la maisonnée, comme s’il était doué du pouvoir de faire tomber malade autrui par la seule force de ses pensées. Yorgos Lanthimos se hisse à un niveau de virtuosité qu’on ne lui avait jamais connu (c’est son sixième film) avec cette fascinante mise en scène d’un effondrement. Le mode de vie des riches et le fonctionnement de la famille deviennent l’objet d’une auscultation clinique… Le froid et le vide semblent gouverner ces existences où la culpabilité et la terreur s’installent d’autant plus facilement. Un équilibre est maintenu entre humour noir, transgression et drame. L’inscription des personnages dans les décors (à la maison comme à la clinique) impressionne. Les acteurs sidèrent aussi, en premier lieu Nicole Kidman. Epouse robotique, elle retrouve l’aura dérangeante qu’on a tant aimé, naguère, chez elle. Entre humour noir, observation implacable et transgression, le réalisateur grec de The Lobster signe un thriller chirurgical virtuose. Louis Guichard


Festival IMAGE DE VILLE La Ville nous Appartient Devant le spectacle de l’urbanisation planétaire, le sentiment premier de la fascination cède souvent le pas à la confusion et au vertige. Au point de nous sentir totalement dépassés par ce qui se déroule au quotidien sous nos yeux. A quel phare, à quelle balise faire confiance pour guider notre destin d’urbains ? Peut-être un mot… Habiter. Habiter c’est être présent au monde et à autrui. Expérience individuelle et destin collectif, habiter révèle « une attitude qui construit de la vie là où sommeille l’attente d’être ». Une expérience et un destin au cœur desquels le cinéma, lui-même, invite à habiter le monde.

Jeudi 23 Novembre En présence

19h30

du réalisateur

Tamer El Said (sous réserve)

Les Derniers Jours d'une Ville

Tamer El Said Egypte, Allemagne, 2017, 1h58 Festival des Trois Continents, Nantes – Montgolfière d’or et prix du public

2009, Le Caire, Egypte. Khalid filme l’âme de sa ville et de ses habitants. Leurs visages et leurs espoirs. Quand la ville s’embrase, dans les prémisses d’une révolution, les images deviennent son combat. Les images du Caire, mais aussi celles de Beyrouth, de Bagdad et de Berlin , que lui envoient ces amis. Il faut trouver la force de continuer à vivre la douloureuse beauté des « derniers jours d’une ville ». Le Caire de Tamer El Saïd est une pensée en mouvement, une surface où il est pal­pable qu’il y projette son âme, y ­dépose ses objets, y égrène ses souvenirs, y inscrit son intimité la plus chère. Il filme en un mot sa ville comme on écrit à l’ aimée une lettre d’adieu, laquelle, comme chacun sait, est toujours la plus vive et poignante lettre d’ amour. Le Monde

Borg/McEnroe

Janus Metz Pedersen Danemark, Suede, Finlande, 2017, 1h48 Avec : Shia LaBeouf, Sverrir Gudnason, Stellan Skarsgård…

BORG/McENROE est un film sur deux icones, Björn Borg, et son principal rival, le jeune et talentueux John McEnroe, ainsi que sur leur duel légendaire durant le tournoi de Wimbledon de 1980. C’est l’histoire de deux hommes qui ont changé la face du tennis et sont entrés dans la légende… Les colères homériques du joueur de tennis John McEnroe face à l'imperturbable Björn Borg. "C’est l’histoire de deux jeunes gens qui se disputent la première place pour faire leurs preuves, avoir de l’importance, être quelqu’un. Prisonniers de leur rivalité, l’une des plus grandes de l’histoire du sport , ils finissent par s’affronter, tout en affrontant leurs démons . Björn et John avaient tous deux la capacité de repousser leurs limites. Je crois que c’est ce qui caractérise la plupart de ceux qui réussissent. Et même si le monde entier les considérait comme opposés en tous points, ils avaient cet aspect en commun et chacun le reconnaissait chez l’autre. Ils jouaient tous les deux au tennis comme si leur vie en dépendait et au fil de l’histoire, on verra comment ces deux solitaires ont fini par se comprendre et se lier d’amitié." Janus Metz Pedersen


CINE- MUSEE

Mardi 28 Novembre es

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D’Après une Histoire Vraie

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17h

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En partenariat avec l’AAMM (Association pour l’Animation du Musée de Martigues)

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Roman Polanski France, 2017, 1h40 Avec : Emmanuelle Seigner, Eva Green, Vincent Perez…

Delphine est l’auteur d’un roman intime, consacré à sa mère et devenu bestseller. Elle est bientôt tourmentée par des lettres anonymes l'accusant d'avoir livré sa famille en pâture au public. La romancière est en panne, tétanisée à l'idée de devoir se remettre à écrire. Son chemin croise alors celui de Elle. La jeune femme est séduisante, intelligente, intuitive. Elle comprend Delphine mieux que personne. Delphine s'attache, se confie, s'abandonne. Est-elle venue combler un vide ou lui voler sa vie ?

Peggy Guggenheim, La Collectionneuse Lisa Immordino Vreeland USA, 2017, 1h36

C’est un thriller paranoïaque aux airs de farce, coécrit par Olivier Assayas. C’est la veine de Polanski qu’on affectionne : un sentiment croissant d’asphyxie et d’inquiétante étrangeté. Polanski l’a explorée mille fois, cette faille du cerveau prolifique en fictions paranoïaques. D’après une histoire vraie s’inspire du roman de Delphine De Vigan, récompensé en 2015 par le Prix Renaudot et Le Prix Goncourt des lycéens. Le réalisateur se retranche davantage dans une parodie en huis-clos anxiogène, un thriller au second degré, cédant sur l’épouvante au profit d’une tragi-comédie noire et dissonante. Les ressorts de la perversité , Polanski les connaît si bien qu’il circule avec aisance et panache à travers ces dialogues tordus, ces prises de pouvoir et ses putschs intimes qui visent à annexer l’espace vital de l’autre jusqu’à son anéantissement… Tout au long du film, on ne cesse de s’interroger sur la vie d’ artiste, la matrice des œuvres et l’horreur abyssale pour un auteur de rester bloqué devant l’écran vide de son ordinateur… Le tout dans ce petit théâtre cruel et un peu outrancier de Polanski qui nous piège dans sa toile , nous spectateurs bienheureux et masochistes, cinq décennies après Rosemary’ Baby. Emily Barnett

Amoureuse de l'art, Peggy Guggenheim a constitué une énorme collection d'oeuvres, a découvert et soutenu les artistes majeurs du 20ème siècle comme Alexander Calder ou encore Max Ernst. Cette amie de Marcel Duchamp et Jean Cocteau a d'ailleurs révélé le talent de Jackson Pollock, Robert Motherwell, Mark Rothko et d’autres encore, désormais reconnus comme des figures de proue du modernisme. Avec ce documentaire échafaudé autour d’un passionnant entretien audio avec Peggy Guggenheim (trésor jusqu’alors inédit), Lisa Immordino Vreeland croque la grande galeriste américaine en suivant un parcours chronologique. De son enfance de vilain petit canard au sein d’une famille stricte et fortunée à ses vieux jours dans un palazzo vénitien (l’actuel musée Guggenheim de Venise), en passant par sa jeunesse débridée au cœur du Paris bohème des Années folles, on découvre une mécène à la fois timide et scandaleuse, pingre et généreuse, superficielle et courageuse, qui relativisait ses succès avec une touchante modestie : « J’ai toujours su m’entourer. »


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Au Revoir Là-Haut

Albert Dupontel France, 2017, 1h57 Avec : Nahuel Perez Biscayart, Albert Dupontel, Laurent Lafitte, Niels Arestup, Emilie Dequenne, Mélanie Thierry Adaptation du roman de Pierre Lemaitre, Prix Goncourt 2013.

Novembre 1919. Deux rescapés des tranchées, l'un dessinateur de génie, l'autre modeste comptable, décident de monter une arnaque aux monuments aux morts. Dans la France des années folles, l'entreprise va se révéler aussi dangereuse que spectaculaire…

Avec un travail pictural qui renvoie au cinéma des années 20, Albert Dupontel livre un brûlot anticapitaliste qui pourrait tout aussi bien avoir lieu de nos jours. L’effervescence d’après-guerre n’en reste pas moins le théâtre d’un mélodrame poignant et magistralement reconstitué. Comme à son habitude, l’une des forces du scénario de Dupontel est le soin apporté aux personnages secondaires, et l’excellent casting sollicité à l’occasion aide à hisser Au revoir là-haut au panthéon des films français les plus saisissants de la décennie. Parmi les acteurs qui permettent un tel rayonnement, Laurent Laffite en figure maléfique, incarnation d’une classe dirigeante uniquement animée par le besoin viscéral d’humilier les faibles, prouve qu’il est décidément bien plus pertinent dans la peau de telles ordures que dans celle d’individus auxquelles il nous est demandé de nous identifier. Niels Arestrup est brillant dans la façon qu’il a de faire de son personnage, a priori lui aussi détestable, mais aussi le plus poignant de cette histoire. De leur côté, Philippe Uchan ainsi que Michel Vuillermoz, apportent au film sa part d’humour, dans laquelle on retrouve l’esprit grinçant du réalisateur. Julien Dugois

Tout nous sépare

Thierry Klifa France, 2017, 1h38 Avec : Catherine Deneuve, Diane Kruger, Nekfeu…

Une maison bourgeoise au milieu de nulle part. Une cité à Sète. Une mère et sa fille. Deux amis d’enfance. Une disparition. Un chantage. La confrontation de deux mondes. Comme Catherine Deneuve, j’ai une passion pour les films noirs américains des années cinquante. La réalité actuelle, avec ce qu’elle a de violent et de trivial, me permet de m’approprier les codes du film noir en les adaptant à notre contexte social. J’avais envie de rendre compte du monde dans lequel on vit aujourd’hui : fracturé, explosif. En forçant mon héroïne à pénétrer le milieu des malfrats pour protéger sa fille, je voyais l’occasion de confronter deux mondes à la fois proches et complètement étanches. Deux personnages en font apparaître deux autres et ainsi de suite… J’aimais que, du premier couple, formé par Diane Kruger et Nicolas Duvauchelle, un autre surgisse, qui n’a pas demandé à se former : une bourgeoise (Catherine Deneuve) et un petit délinquant (Nekfeu) que rien ne dispose à se rencontrer, entrent en contact de manière brutale… et nouent un lien mystérieux. Ils rêvent tous de liberté, d’indépendance et d’affranchissement – ils ont un côté transgressif qui me plaît beaucoup – et deviennent en réalité les fragments d’un même piège : le destin ou la fatalité sont passés par là. Thierry Klifa


CONCERT- CINE Martigues’S Jazz En partenariat avec

la Ville de Martigues

et la complicité du Site Picasso.

Mercredi 29 Novembre 19h30

Concert : Blue Coast Big Band Big Band d'amis et de passionnés de swing des années 30 à 40. Formé de 17 musiciens ce Big Band saura réveiller en vous les souvenirs d'un jazz de votre enfance.

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Copie Restaurée Haute Définition

Un homme assassine son patron avec l'aide de sa femme dont il est l'amant. Voulant supprimer un indice compromettant, il se retrouve bloqué dans l'ascenseur qui l'emporte sur les lieux du crime. Miles Davis organise une séance d’enregistrement au studio du poste Parisien (avenue des Champs Elysées) dans la nuit du 4 au 5 décembre 1957, où la principale interprète du film Jeanne Moreau accueille les musiciens : Barney Wilen (saxophone ténor), René Urtreger (piano), Pierre Michelot (contrebasse) et Kenny Clarke (batterie). Quelques jours plus tôt, Miles a vu le film sans son. Il entre dans le studio avec quelques idées ignorées de ses musiciens, qui n’ont alors que de petites consignes du réalisateur. En trois heures, ils enregistrent une cinquantaine de minutes de musique visant à saisir l’ambiance du film. Le jazz est utilisé comme décor nocturne : Miles Davis a l’idée de faire jouer ses musiciens dans un vieil immeuble lugubre, pour l’inspiration. La bande sonore devint plus connue que le film lui même ; on parle d’un "grand film de Miles Davis", ou plus précisément d’un film de "Louis Miles". Ascenseur pour l’Echafaud remporte le convoité Prix Louis-Delluc en 1957, et le Grand Prix du disque de l’Académie Charles-Cros pour sa musique. Grâce à la critique française et l’opinion de connaisseurs du jazz comme Boris Vian, Miles Davis voit accroître sa renommée en Europe. Le processus de composition de la musique d’Ascenseur pour l’Echafaud semble même annoncer le chemin emprunté pour Kind of Blue, son grand succès de 1959. Marie Moussié

Tarif Unique : Concert, film : 6€

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Musique : Miles Davis

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De F Karim Moussaoui France, 2017, 1h53 Avec : Mohamed Djouhri, Sonia Mekkiou, Mehdi Ramdani… Cannes 2017 : Un Certain Regard

Ascenseur pour l’échafaud

Louis Malle France, 1958, 1h30 Avec : Jeanne Moreau, Maurice Ronet, Lino Ventura, Jean-Claude Brialy…

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En Attendant les Hirondelles

Suivi de :

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Let's music play !!!

Aujourd’hui, en Algérie. Passé et présent s’entrechoquent dans les vies d’un riche promoteur immobilier, d’un neurologue ambitieux rattrapé par son passé, et d’une jeune femme tiraillée entre la voie de la raison et ses sentiments. Trois histoires qui nous plongent dans l'âme humaine de la société arabe contemporaine. Il y a six ans éclataient les " printemps arabes" principalement en Tunisie et en Egypte . Tenu par la main de fer du régime , le peuple algérien attendait. Il attend toujours. C'est sans doute à ces espoirs toujours repoussés à plus tard que fait référence le titre du film de Karim Moussaoui. Epousant la structure du road movie, Moussaoui nous invite à un voyage topographique et politique en Algérie où l'on traverse les villes, banlieues , déserts et villages , les classes sociales, les us et cultures et les générations . Partout le même constat : ça va mal, mais on s'accroche. Que les difficultés soient d'ordre économique, affectif ou existentiel, chacun oscille entre la résignation et le combat . Moussaoui pose sur ses personnages un regard précis, patient, emphatique et élégiaque, marqué par une belle attention portée aux acteurs , aux lieux, aux silences parlants et aux justes durées. Son style légèrement infusé par l'inquiétude de la modernité procure au spectateur un beau mélange d'émotion et de méditation. Serge Kaganski


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FESTIVAL

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La Villa

A Beautiful Day

Robert Guédiguian France, 2017, 1h47 Avec : Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Gérard Meylan, Anaïs Demoustier…

Lynne Ramsay Angleterre, France, USA, 2017, 1h25 Avec : Joaquin Phoenix, Ekaterina Samsonov, Alessandro Nivola Cannes 2017 : Prix du Scénario et Prix d’Interprétation Masculine.

La fille d’un sénateur disparaît. Joe, un vétéran brutal et torturé, se lance à sa recherche. Confronté à un déferlement de vengeance et de corruption, il est entraîné malgré lui dans une spirale de violence... Le colosse brisé interprété avec intensité par Joaquin Phoenix n'est plus vraiment de ce monde, ainsi que le dévoile la fabuleuse introduction de A Beautiful Day . Se succèdent des instantanés du présent , des reflux du passé et de brèves hallucinations sans que l'on puisse jamais tout à fait trancher entre cauchemar, fantasme et réalité. Joe a sauvé une enfant, assisté à la mort d'un autre, tué un homme . Il faudra attendre qu'il achève cette mission inaugurale et rentre chez sa mère pour que la caméra fiévreuse de Ramsay lui retrouve un semblant de centre de gravité, bientôt pulvérisé. On demeure interdit devant la force et la beauté de ce film, où un ange de la mort aux affects exacerbés apprend progressivement à cohabiter avec la permanence du mal. Lynne Ramsay prouve ici avec un talent inouï qu'elle est capable d'investir quelques uns des codes les plus usés du cinéma de genre pour les réinventer. Son film est une oeuvre désarmante de simplicité , qui manie avec autant de maestria l'épure que la sophistication. Simon Riaux

Dans une calanque près de Marseille , au creux de l’hiver, Angèle, Joseph et Armand, se rassemblent autour de leur père vieillissant. C’est le moment pour eux de mesurer ce qu’ils ont conservé de l’idéal qu’il leur a transmis, du monde de fraternité qu’il avait bâti dans ce lieu magique, autour d’un restaurant ouvrier dont Armand, le fils ainé, continue de s’occuper. Lorsque de nouveaux arrivants venus de la mer vont bouleverser leurs réflexions… Le cinéaste revient à ses fondamentaux et signe un film plein de grâce et d’émotion, d’ intelligence sur l’époque. Quand on associe « fondamentaux » et « Guédiguian », le résultat de l’opération se nomme naturellement Marseille . Soit un chapelet de films tournés depuis bientôt quarante ans avec la même bande ( Gérard Maeylan, Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin ,


Thelma

Joachim Trier Norvège, France, 2017, 1h56 Avec : Eili Harboe, Henrik Rafaelsen, Ellen Dorrit Petersen

Jacques Boudet…) dans le quartier de l’Estasque, mêlant l’histoire prolétarienne à la romance, la fidélité aux idéaux à la trahison, l’autobiographie à la fiction brechtienne. L’œuvre, qui se donne la liberté d’inventer à chaque film une nouvelle histoire, est impressionnante, devenant à la longue sa propre archive en filmant l’empreinte du temps qui passe sur les corps et les lieux qui la peuplent (sublime flash-back dans le film faisant remonter la jeunesse des protagonistes). Le cinéaste y revient aujourd’hui à première vue pour solder les comptes, et à seconde vue pour continuer le combat. Toute la beauté du film tient dans cet effet à double détente. Entre règlements de comptes et tendresse indéfectible, regrets d’un rêve qui n’a pas pris, fatigue d’une vie qui a passé si vite, lassitude d’une époque qu’on vomit, tout cela sentirait la fin de partie si l’ amour , la colère et le combat n’y reprenaient finalement leurs droits… Jacques Mandelbaum

Thelma, une jeune et timide étudiante, vient de quitter la maison de ses très dévots parents, pour aller étudier dans une université d'Oslo. Là, elle se sent irrésistiblement et secrètement attirée par la très belle Anja. Tout semble se passer plutôt bien mais elle fait un jour à la bibliothèque une crise d'épilepsie d'une violence inouïe... Sur le thème de l’entrée dans l’âge adulte, de ses flottements où chaque larme résonne comme une tragédie, cela faisait longtemps que le cinéma ne nous avait offert une œuvre aussi forte, aussi pure, camouflant la douleur sous l’infinie douceur de sa forme et de sa narration. Dans ce grand film sur le refoulé qui se matérialise, l’apocalypse intérieure extériorise le chaos. Par le biais du fantastique, la métaphore flamboie. Il y a parfois du Dreyer dans ce portrait poignant d’une jeune femme réagissant à l’emprise de la religion, à l’étude de cette échappée au carcan moral et éducatif, à la manière dont le monde détruit les êtres de l’intérieur, en tentant de les modeler dans le conformisme. Comme si rien n’avait changé. Le cinéaste ne peut se résoudre au réconfort de la foi, sauf peut-être celle qui émerge de son propre moi. Il adopte toujours le point de vue de son héroïne, nous foudroyant de son regard désemparé. Thelma, c’est un peu Carrie revisité par Bergman, aussi hypnotique que le fut Oslo 31 août. Nous n’oublierons pas Eili Harboe : elle porte l’énigme et l’interrogation en elle, la fragilité et la destruction, poignante et impénétrable dans l’apprentissage de la vie, dans l’apprivoisement de son propre mal. Olivier Rossignot


Journée mondiale de lutte contre le SIDA le COREVIH

En partenariat avec

- POC (Comité de coordination de la lutte contre l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine Paca-Ouest et Corse), Le Centre Hospitalier de Martigues, le RSOEB et la Ville de Martigues.

Malgré les progrès scientifiques très importants et les avancées dans le domaine de la prévention, l’épidémie est toujours active dans le monde et en France où, chaque année, nous déplorons toujours plus de 6000 nouvelles découvertes de personnes infectés par le VIH malgré tous les moyens de prévention et de traitement auxquels tous ont accès. Notre région PACA n’est pas épargnée car la 2ème plus touchée en France métropolitaine. Ce film est l’occasion de raviver les consciences, d’interpeller le grand public sur les luttes qui ont dû être menées, et qui restent à mener, pour faire avancer la recherche et défendre les droits des malades. Que devons-nous retenir du passé ? Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Quels combats nous attendent demain ?

Vendredi 1er Décembre 18h30

Tels seront les thèmes du débat qui suivra la projection, venez partager et échanger avec nous !

120 Battements par minute Robin Campillo France, 2017, 2h20 Avec : Nahuel Perez Biscayart, Arnaud Valois, Adèle Haenel…

Cannes 2017 : Grand Prix et Prix de la Critique Internationale

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs. Début des années 90. Alors que le sida tue depuis près de dix ans, les militants d'Act Up-Paris multiplient les actions pour lutter contre l'indifférence générale. Nouveau venu dans le groupe, Nathan va être bouleversé par la radicalité de Sean qui consume ses dernières forces dans l'action. Robin Campillo a mis de nombreuses années à s'attaquer à ce sujet très personnel ( il a lui-même milité pour Act Up) par peur d'affronter ses propres souvenirs et de ne pas être à la hauteur de ses compagnons de route disparus trop tôt. Il rend justice à ces femmes et à ses hommes qui se sont battus pour que les services publics se saisissent de la gravité de la situation sanitaire, qui ont affronté les lenteurs à visée commerciale des grands laboratoires pharmaceutiques. Tout cela est formidablement raconté, avec un

savant équilibre entre l'intime et le politique, le «réalisme» et le didactique. 120 battements par minute est une chronique, précise et parfois désespérée, de la lutte contre le temps et la mort qui rôde, de jeunes gens dont le seul tort est d'avoir aimé trop fort et trop vite. C'est parfois trivial comme peut l'être la vie, chargé de détails sur le quotidien d'un séropositif comme rarement le cinéma a osé le montrer, sans jamais sombrer dans le sordide et le pathos. La beauté universelle du film tient dans cette pudeur, jusque dans la mise en scène qui s'efface totalement derrière son sujet. Robin Campillo préfère respecter les morts et réconforter les vivants. Il révèle aussi une troupe d'acteurs , une «constellation» d'étoiles qui ne seront pas filantes. Yannick Vely


Festival du film documentaire du mouvement social

« le vent se lève »

En partenariat avec

le cinéma Jean Renoir, le cinéma Le Méliès, Ciné-Archives, la Ville de Martigues et le Conseil de territoire.

Tarifs : Samedi Apres Midi: 5 € / Samedi Soir : 5 € / Pass Journée 10 € Dimanche 4,5 € la séance / Pass Journée (4 films + repas) 16 €

Samedi 9 Décembre 14h

Le Rhône au Service de la Nation

18h30

Documentaire de Plus Belles les Luttes

Le Rhône n’est plus à vendre

Documentaire de Plus Belles les Luttes

suivi d’un débat

20h

Dimanche 10 Décembre 11h

un film de L. Karznia et M. Laffitte

Découvrir Julien Lauprêtre, c’est faire l’expérience d’une rencontre rare et précieuse. Visionnaire, libre, déterminé, charismatique, il œuvre sans relâche pour la solidarité, fidèle aux idéaux humanistes dont il est le porteur infatigable.

suivi d’un débat

16h

Solidarité, le sens d’une vie

It’s a Free World

Débat Dinatoire

Hommage à

Ken Loach

Ken Loach réalise un film fort sur la globalisation, sur la dérive de l'économie en condamnant l'exploitation de l'individu sans pour autant faire un film ultra-politisé.

12h45 Repas

14h

16h

Le Vent se lève

A travers une reconstitution historique située en Irlande en 1920, Ken Loach évoque cette guerre fratricide en assumant pleinement la dimension tragique de son histoire et sans jamais tomber dans le film à thèse. Un choix gagnant qui lui a valu la Palme d'or 2006.

The Navigator

Le film possède une force poignante à l'image de ces hommes, fiers mais obligés d’avaler leur orgueil , pour subvenir à leur famille . Et malgré un sujet dramatique The Navigators n'en demeure pas moins une comédie.

18h

Moi Daniel Blake

Au moment où les alternatives politiques à gauche se réduisent comme peau de chagrin, la combativité jamais ébranlée de Loach est plus que jamais nécessaire pour pointer les errements de nos sociétés et guider les citoyens vers un autre monde..


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Quel cirque !

Tchécoslovaquie (1957-1983) Programme de courts métrages - 35 min

Une voix toute douce vient nous présenter chaque film du programme de courts métrages intitulé Quel cirque ! Poésie, facétie et inventivité sont les maîtres-mots ! Le Petit Parapluie de Břetislav Pojar La ville est endormie, minuit sonne… Un lutin descend du ciel étoilé à l’aide de son petit parapluie dans une chambre d’enfant. Deux cœurs en piste de Zdenek Ostrcil Dans un cirque ambulant, un clown est amoureux d’une jolie acrobate, et même toute la troupe aussi ! Qui donc attrapera son cœur ? Monsieur Prokouk acrobate de Karel Zeman Chic ! Le cirque de Monsieur Prokouk arrive en ville avec ses fameux numéros, tantôt audacieux, tantôt poétiques…

SPECTACLE Ciné Magie

Vendredi 3 Novembre à 14h30

A découvrir en famille à partir de 3 ans Anne Gourdet-Mares, technicienne passionnée par les appareils cinématographiques proposera une projection de lanterne magique à partir de plaques de verre peintes au XIXème siècle. L’intervention commence par un petit exposé interactif (jeu de questions/ réponses) d’environ 20 mn sur l’invention de la lanterne magique. Il est suivi par une démonstration de lanterne magique en lien avec la thématique du cirque et du monde forain. 8 ans

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Etats-Unis, 1999, 1h25 Brad Bird, 1h02

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Le géant de fer

Nous sommes à Rockwell, une petite bourgade du Maine en octobre 1957. Livré à lui-même, le petit Hogarth Hughes passe le plus clair de son temps devant le téléviseur. Alors qu'il regarde une de ses émissions favorites, l'image se brouille subitement. Il s'aperçoit que l'antenne a été arrachée...

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Wallace et Gromit

Cœurs à modeler

Royaume-Uni, 2017, 59 min, Nick Park (Studio Aardman)

Rasé de près (30 min) Wallace et Gromit ont monté une entreprise de laveur de vitres. Alors qu’ils exécutent une mission pour Wendolène qui tient une boutique de pelotes de laine, ils apprennent que plusieurs moutons ont été volés.... Un sacré pétrin (29 min) Dans cette nouvelle aventure, Wallace et Gromit ont transformé leur maison en moulin et sont devenus boulangers. C’est le coup de foudre pour Wallace qui se voue pleinement à sa bien-aimée en oubliant qu’un tueur en série visant des boulangers rode toujours...

Avant-Première Ciné-goûter

Samedi 4 Novembre En partenariat avec FOTOKINO

14h

Atelier « Pâte animée » ! (à 15h)

à partir de 5 ans sur réservation Après la séance, venez fabriquer votre petit personnage en pâte à modeler, en vous inspirant de l’univers du film. Nous créerons ensuite ensemble des GIF animés, petites séquences d’images qui, mis bout à bout, donnent l’illusion du mouvement… Une petite leçon de cinéma en 1h chrono ! Mais qu'est-ce qu'on l'aime ce géant de fer ! Du haut de ses vingt mètres, avec son appétit féroce pour la ferraille, son regard clignotant jaune sa grandeur est aussi belle que sa timidité et sa maladresse. Le Géant de fer est un bijou enchanteur, une fable humaniste contemporaine..

Atelier Grand/Petit au cinéma

Dimanche 12 Novembre à 14h

à partir de 8 ans sur réservation Cami di Francesco nous dévoilera les secrets de la fabrication de ce film et la spécificité technique de ce géant. Fabrication collective d’un mini géant dans lequel les enfants pourront se faire photographier ou filmer.


Cinémanimé

18e édition - 11 octobre - 14 novembre 2017 20 films, avant-premières, ateliers, lanterne magique

un mois d'animation dans les salles de Cinémas du Sud.

www.cinemanime.fr

Un conte peut en cacher un autre

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Adapté de Un conte peut en cacher un autre de Roald Dahl

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Grande-Bretagne, 2017, 1h01 Jakob Schuh, Jan Lachauer

Oubliez les contes tels que vous les avez toujours connus et laissez-vous raconter, par le loup en personne, la véritable histoire de Blanche Neige, du Petit Chaperon Rouge, des Trois Petits Cochons, de Cendrillon et de Jack et son haricot magique. Vous découvrirez ainsi pourquoi le loup désirait tant se venger du Petit Chaperon Rouge, comment cette dernière et Blanche Neige sont devenues amies... Revisiter les contes avec humour dans un film d’animation, en les transposant dans le monde moderne, c’est le défi relevé avec succès par les cinéastes Jakob Schuh et Jan Lachauer, qui avaient déjà respectivement réalisé Le Gruffalo et La sorcière dans les airs.

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Norvège, 2017, 1h12 Rasmus A. Sivertsen

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Dans la forêt enchantée d’Oukybouky

Il fait bon vivre dans la Forêt de Oukybouky. Pourtant, les souris Lucien et Sam la Vadrouille, Maître Lièvre et la Famille Écureuil doivent rester prudents car certains voisins ont parfois le ventre creux et les dents longues... Quand Marvin le Renard et Horace le Hérisson tentent de croquer Lucien et sa grand-mère, les habitants de la forêt décident d’agir. Mais comment persuader Marvin et Horace qu’ils devront désormais remplir leurs assiettes avec des noisettes ? Cette fable sous forme de comédie musicale traite de la vie en communauté et propose une certaine idée du vivre ensemble. Adapté d’un album de Thorbjørn Egner, une des figures les plus populaires de la littérature jeunesse en Norvège, le film met en avant des valeurs fondamentales pour vivre sereinement en société, telles que la solidarité et l’esprit d’équipe.. Benshi

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Lettonie, France, 2017, 42mn

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Myrtille et la lettre au Père Noël

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En sortie nationale !

Précédé de deux courts métrages : Le renard et la souris, Crispy Tandis que l’hiver étend son manteau de neige sur le paysage, une souris, un biscuit et une petite fille vont vivre d’étonnantes aventures... Pendant les vacances de Noël, Myrtille, une fillette de 6 ans, veut apprendre à faire du patin à glace avec son papa. Mais la naissance de son petit frère vient chambouler ses plans : elle passera ses journées avec sa grand-mère. Cela ne l’enchante pas car celle-ci ne sait ni patiner comme son père ni lire des histoires comme sa mère. Avec l’aide de son ami imaginaire, M. Sansommeil, elle fait une surprenante demande dans sa lettre au Père Noël afin de regagner l’attention de ses parents.

Les séances ateliers Cinémanimé sont sur réservation au tarif de 5,50 euros (film + atelier) Prix des places : 5,50 € Projections 3D + 1€ (lunettes) + de 60 ans : 4,50 € Adhérents, demandeurs d'emploi, étudiants : 4 € enfants (-14 ans) : 3,50 € / Carnets 10 séances : 45 € Abonnement 10 séances : 40 € (sur présentation de la carte) Pass jeune (- 25 ans) 8 films : 28 € / RSA : 3,50 €

Plus d’informations sur les films :

cinemartigues.comm

Le cinéma Jean Renoir est financé majoritairement par la Ville de Martigues, par le Conseil Départemental 13, le CNC, la région PACA, la DRAC PACA.

cinéma Jean

Renoir

rue Jean Renoir Martigues cinéma 09 63 00 37 60 adminis. 04 42 44 32 21

e-mail : administration.renoir@sfr.fr


MARTIGUES

CINEMATHEQUE GNIDZAZ cinemartigues.com

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ELIA SULEIMAN, CINÉASTE PALESTINIEN ?

Ciném

En écho

Laurent Billard, 2006, 26' Collection Un certain regard du sud Faire un bout de route avec Elia Suleiman, c’est se condamner à passer des checks points, des contrôles d’identité, traverser la bande de terre qui sépare les points de contrôle de la ville, longer les colonies israéliennes... Pour tenter de comprendre comment est venue chez ce cinéaste improbable la tentation de l’humour comme réponse désespérée à la douleur et l’absence de pays.

ROUTES ET DEROUTES KHARTOUM- MARTIGUES, ALLER SIMPLE ?

La MJC de Martigues et la cinémathèque Gnidzaz, accueillent du 9 au 25 novembre des manifestations articulées autour de la situation au Soudan.

Mercredi 15 Novembre Film et échange

suivis d’un apéritif

18h

JOURNEES INTERNATIONALE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

Samedi 25 Novembre 18h

En partenariat avec

avec le Conseil de Territoire du Pays de Martigues, la ville de Martigues et Femmes Solidaires

JE T’AIME A LA FOLIE

Gilbert Glogowski, 16’, 2016 Julie et sa cousine Sandrine ont décidé de se retrouver en ville pour une journée de shopping un peu particulière, qui ressemble à des préparatifs de mariage. Et bien que les jeunes femmes semblent heureuses de se revoir après toutes ces années, l’ambiance reste pesante. Il faut dire que Julie porte au visage les traces d’un hématome sans équivoque…

© D.R

Film et échange

suivis d’un apéritif

CINÉMA DU SOUDAN : CONVERSATIONS AVEC GADALLA GUBARA

Frédérique Cifuentes, 2008, 51’ Le film dresse le portrait d’un grand cinéaste soudanais, Gadalla Gubara, considéré comme l’un des pionniers du cinéma en Afrique. Cet homme qui a perdu l’usage de la vue en 2000, a continué à filmer le Soudan comme personne ne l’a encore jamais vu. Bravant la censure et les difficultés financières depuis plus de 60 ans, Gadalla a su produire un cinéma indépendant et unique dans un pays ou la liberté d’expression est un luxe rare. Le film Cinéma du Soudan : conversations avec Gadalla Gubara retrace la lutte d’un homme qui a reçu en 2006 un prix d’excellence pour sa carrière aux Africa Movie Academy Awards, Nigeria. Le film découvre la vision du maître ; décèle son propre regard sur son œuvre, et dévoile sa lutte idéaliste et ses espoirs. En 1969, Gadalla et ses amis, Ousmane Sembene, Trinite Bassori, Moustapha Alassane pensaient faire la révolution en créant le Festival Panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Gadalla Gubara était un personnage unique : séducteur, cinéaste critique et acerbe, humoriste raffiné et aveugle rebelle. Il nous a quitté en août 2008.


Atelier de LANTERNE MAGIQUE Mercredi 08 Novembre à 10h Mercredi 29 Novembre à 10h

Martigues’S Jazz

A partir de 8 ans - Places limitées Réservation au 04 42 10 91 30 Créer ton premier spectacle cinématographique en 3 images sur plaques de verre à partir du court-métrage de Charlie Chaplin :

de la ville de Martigues

En partenariat avec

la Direction culturelle

Charlot a mauvais caractère.

En présence

18h30

du réalisateur Film et échange suivis d’un apéritif © D.R

JUSTIN DE MARTIGUES

Vincent Martorana, 15’, 1983 Dans les années 50 à Martigues, Auguste Justin, aveugle et pensionné de guerre, installait le Musée Justin , collection hétéroclite d’objets érotiques et de photos pornographiques. Il fit visiter ce qu’il nommait joliment « ma maison de tolérance de papier » pendant 20 ans. Lieu de rendez-vous des vieux pêcheurs amis de Justin, le musée déclina avec la mort de ces derniers. Auguste Justin est mort à son tour en février 1983, à l’âge de 91 ans.

DU 31 OCTOBRE AU 04 NOVEMBRE ELIA SULEIMAN, CINEASTE PALESTINIEN

DU 07 AU 11 NOVEMBRE

MEPRISE (1954)

Jean Perdrix, 1954, 18' Fonds Prosper Gnidzaz Dans un piano-bar, un homme et une femme relatent un crime crapuleux... Méprise est le premier des six court-métrages réalisés par le directeur de production et réalisateur Jean Perdrix. Les images sont signées par André Bac, connu pour ses collaborations avec les cinéastes Claude Autant-Lara, Yves Robert, Jean Grémillon, Marcel Carné et Louis Daquin. Le scénario et les dialogues sont écrits par le romancier Pierre Boileau et la musique interprétée par Philippe Brun et son quintette. De la génération des Django Reinhardt et Stéphane Grappelli, Philippe Brun a notamment joué (de 1930 à 1936) dans l’orchestre du Britannique Jak Hylton, avant de rejoindre les Collégiens de Ray Ventura. Considéré comme le meilleur trompettiste européen avant 1940, il a continué de jouer jusque dans les années soixante, avant de tomber dans l'oubli. MAR. 31

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ATELIER LANTERNE MAGIQUE CONVERSATION AVEC GADALLA GUBARA

DU 14 AU 18 NOVEMBRE CONVERSATION AVEC GADALLA GUBARA

DU 21 AU 25 NOVEMBRE MEPRISE DU 28 NOVEMBRE AU 02 DECEMBRE

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JUSTIN DE MARTIGUES

DU 05 AU 09 DECEMBRE JUSTIN DE MARTIGUES

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ATELIER LANTERNE MAGIQUE MEPRISE

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JE T’AIME A LA FOLIE

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Toutes nos séances sont publiques, gratuites et non-commerciales. La Cinémathèque Gnidzaz présente un espace muséal sur les évolutions techniques du cinéma des premières images animées à nos jours, ainsi qu’une collection « film » et « non-film. » Sous la direction du Cinéma Jean Renoir, elle est un lieu de conservation, de diffusion et d’éducation à l’image.

MARDI, JEUDI, VENDREDI : 14H/18H MERCREDI & SAMEDI : 10H/12H 14H/18H 4 rue du Colonel Denfert - Martigues O4 42 10 91 30 espacinema@gmail.com ENTREE LIBRE

© D.R

Jeudi 30 Novembre


PROGRAMME DU 01 NOVEMBRE AU 12 DECEMBRE 2017 Tous les films non francophones, sont diffusés en Version Originale sous-titrée.

MERCREDI 01 AU MARDI 07 NOVEMBRE

MERC. 01

THE SQUARE DETROIT L'ATELIER BLADE RUNNER AVANT-PREMIERE : WALLACE ET GROMIT

20h45 18h45 16h00

UN CONTE PEUT EN CACHER UN AUTRE QUEL CIRQUE!

14h00 15h00

MERCREDI 08 AU MARDI 14 NOVEMBRE

MERC. 08

CINÉ-LUTTES : ON RÉCOLTE CE QUE L'ON SÈME CORPS ET AME LE SENS DE LA FÊTE POUR LE RÉCONFORT

20h00

LA BELLE ET LA MEUTE LE GÉANT DE FER

18h00 14h30

MERCREDI 15 AU MARDI 21 NOVEMBRE CINÉ-RÉALITÉ : UN PAESE DI CALABRIA JEUNE FEMME MISE À MORT DU CERF SACRÉ D'APRÉS UNE HISTOIRE VRAIE

16h00

MERC. 15

20h00 16h00

DANS LA FÔRET ENCHANTÉE D'OUKYBOUKY

18h00 14h30

MERCREDI 22 AU MARDI 28 NOVEMBRE

MERC. 22

IMAGE DE VILLE : LES DERNIERS JOURS D'UNE VILLE CINÉ- MUSÉE : PEGGY GUGGENHEIM, LA COLLECTIONNEUSE JEUNE FEMME MISE À MORT DU CERF SACRÉ BORG/MCENROE D'APRÉS UNE HISTOIRE VRAIE AU REVOIR LÀ-HAUT

19h15 20h50 15h20 17h15 14h30

MERCREDI 29 NOVEMBRE AU MARDI 05 DECEMBRE

MERC. 29

AU REVOIR LÀ-HAUT MYRTILLE ET LA LETTRE AU PÈRE NOÊL MERCREDI 06 AU MARDI 12 DECEMBRE FESTIVAL PLUS BELLES LES LUTTES THELMA A BEAUTIFUL DAY LA VILLA WALLACE ET GROMIT : CŒURS À MODELER Vacances Scolaires + férié

VEND.03

15h45 20h30 16h30 18h15 20h45 19h00 14h30

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20h30

17h00 19h00 20h45

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18h00

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20h30

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21h00 16h30 18h30 14h00

20h00 17h15

SAM. 11

DIM. 12

LUN. 13

15h45 21h00 17h45 19h15 14h15

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19h00 20h50 17h00

16h30 15h30

JEU. 07

VEND. 08

20h30 15h15/21h00 17h30 19h00 14h00 Evénements

20h45

MAR. 21

18h30 20h45

MAR. 28

17h00 19h00 20h45

20h30 16h15 18h30 15h15

18h00 20h00 16h00 15h00

20h45 19h00

SAM. 02

DIM. 03

LUN. 04

MAR. 05

19h00 20h45

16h45 18h30 20h00

20h45

20h45 19h00

20h30 18h30

14h00 MERC. 06

18h45

20h30

19h30 20h30

MYRTILLE ET LA LETTRE AU PÈRE NOÊL

JOURNEE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LE SIDA MARTIGUE'S JAZZ TOUT NOUS SÉPARE A BEAUTIFUL DAY EN ATTENDANT LES HIRONDELLES

JEU. 02

17h00 19h00 20h30

20h50 17h00/19h00

Cinémanimé

17h00 16h00

15h45

SAM. 09

DIM. 10

14h à 22h

11h à 20h 20h00

18h30 16h30

LUN. 11

MAR. 12

20h45 19h00

17h00 20h50 19h00


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