PROGRAMME DU 07 NOVEMBRE AU 18 DECEMBRE
MARTIGUES
HIGH LIFE
HEUREUX COMME LAZZARO
JEAN RENOIR
cinemartigues.com
Six Portraits XL Capharnaüm
Nadine Labaki Liban, France, 2018, 2h03 Avec : Zain Alrafeea, Nadine Labaki, Yordanos Shifera Cannes 2018 : Prix du Jury
À l'intérieur d'un tribunal, Zain, un garçon de 12 ans, est présenté devant le juge. À la question : " Pourquoi attaquez-vous vos parents en justice ? ", Zain lui répond : " Pour m'avoir donné la vie ! ". Le film est un torrent d’énergie qui emporte tout sur son passage. Nadine Labaki réussit un superbe mélo sur l’enfance en puisant à la source documentaire. Ici, hélas, on le voit, on le sait, tout est vrai, et les acteurs non professionnels ont vécu des histoires équivalentes.. Zain se retrouve en charge du bébé d’une clandestine éthiopienne. Il trimballe cette petite fille, se débrouille pour la nourrir, ne veut pas l’abandonner. Zain Al Rafeea, réfugié syrien de 14 ans repéré dans la rue, est hallucinant, petit visage buté, regard noir qui a perdu sa candeur. Guillemette Odicino
Alain Cavalier France, 2018, 1) Léon et Guillaume : 1h44 2) Jacquotte et Daniel : 1h41 3) Philippe et Bernard : 1h43
Filmeur impénitent, Cavalier nous propose Six portraits XL (3 x 2 portraits), une femme et cinq hommes : Jacquotte, Daniel, Guillaume, Philippe, Bernard et Léon. Il n’est pas facile de décrire l’intensité de l’émotion qui nous étreint, inversement proportionnelle à la modestie des moyens mis en œuvre. Certes, il y a l’empathie dans laquelle baigne ce qui se noue entre le filmeur et les filmés, l’estime réciproque que l’on sent palpable, l’amitié souvent qui les lie, les capacités d’émerveillement de Cavalier face aux détails infimes que capte sa caméra, l’attention portée à des bribes d’existence comme autant de miroirs qui nous sont tendus. En véritable orfèvre, Cavalier orchestre ces moments suspendus, prélevés à même la spirale du temps, selon une dramaturgie qui, pour chaque portrait, concilie répétitions et variations, harmonise, sans aucun systématisme, l’unité du propos (un personnage, un lieu, un temps) et une certaine dispersion. Il a aussi l’élégance de nous faire croire, eu égard à la modestie de ses outils – une simple caméra vidéo surmontée d’un micro –, que cet art de rendre sensible la vibration du monde, la pulsation implacable du temps, d’allier un certain art de la joie avec l’ombre de la mélancolie, est à la portée de tous. Il n’est pas illégitime d’en douter. Jacques Kermabon
CANNES 2018
Cold War The House that Jack Built
Lars von Trier CANNES 2018 Danemark, 2018, 2h35 Avec : Matt Dillon, Bruno Ganz, Uma Thurman…
Interdit aux moins de 16 ans Nous suivons le très brillant Jack à travers cinq incidents et découvrons les meurtres qui vont marquer son parcours de tueur en série. L'histoire est vécue du point de vue de Jack. Il considère chaque meurtre comme une œuvre d'art en soi. The House That Jack Built est une réflexion, aussi profonde que ludique, sur ce que signifient le bien et le mal, dans la vie et dans l'art. Lars von Trier ne connaît pas les réponses, et à la différence de beaucoup d’autres, il ne prétend pas les connaître. Il met en jeu, il déstabilise. La violence la plus crue et l’humour le plus sophistiqué, la splendeur des cathédrales, le vertige des apparences, des préjugés, des formules toutes faites et monstrueusement efficaces alimentent le film comme on alimente un brasier. Organiste des images et des sons, Lars von Trier possède ce talent rare de savoir jouer simultanément sur le clavier du grotesque et sur celui du sublime. Il arpège la dangereuse puissance politique des images, et les rapports «acceptables» à la violence et à la mort. Les questions posées font de ce film une proposition formidablement ambitieuse et stimulante. Jean-Michel Frodon
Pawel Pawlikowski Pologne, France, 2018, 1h27 Avec : Joanna Kulig, Tomasz Kot, Agata Kulesza… Cannes 2018 : Prix de la Mise en Scène
Pendant la guerre froide, entre la Pologne stalinienne et le Paris bohème des années 1950, un musicien épris de liberté et une jeune chanteuse passionnée vivent un amour impossible dans une époque impossible.
Après son retour à ses origines polonaises avec le triomphe de Ida voici Pawel Pawlikowski aux commandes d’un nouveau portrait en noir et blanc, dans la Pologne des décennies passées. Cold War chante ici les étapes d’un amour intense et malmené, qui traverse les années et les frontières, de Varsovie à Paris. Construit par étapes temporelles et ellipses assumées, ce récit ciselé d’une passion enchante, caresse, ravit. La virtuosité narrative et formelle règne. La sensualité aussi. La caméra aime les visages, les voix et les corps de Joanna Kulig et Tomasz Kot, renversants de séduction. Le cinéaste raconte un monde qui veut empêcher l’individu de vivre sa liberté. La Guerre froide qui retient, qui sépare, qui écrase. Avec sa délicatesse assumée et son art de la séquence comme tableau, Pawlikowski crée un espace-temps unique. Une expérience à vivre les yeux grands ouverts. Olivier Pélisson
CINÉ-RENCONTRE
Mercredi 14 Novembre En présence de la Réalisatrice Natacha Boutkevitch et d’un des bergers du film
20h30
Photographe-auteur, Natacha Boutkevitch traite de sujets documentaires explorant différentes thématiques : le monde rural et montagnard, le domaine social (portraits de femmes prostituées, personnes en situation de handicap), l'histoire (à travers les microhistoires et la réflexion sur le document d’archive) et le spectacle vivant. Elle produit au sein de l’association Du bruit dans l’image des réalisations audiovisuelles qui privilégient les nouvelles formes de narration comme le film photographique ou le webdocumentaire.
Le Grand Bain
CANNES 2018 Gilles Lellouche France, 2018, 1h58 Avec : Mathieu Amalric, Guillaume Canet, Benoît Poelvoorde, Virginie Efira, Leïla Bekhti… C’est dans les couloirs de leur piscine municipale que Bertrand, Marcus, Simon, Laurent, Thierry et les autres s’entraînent sous l’autorité toute relative de Delphine, ancienne gloire des bassins. Ensemble, ils se sentent libres et utiles. Ils vont mettre toute leur énergie dans une discipline jusque-là propriété de la gent féminine : la natation synchronisée. Alors, oui c’est une idée plutôt bizarre, mais ce défi leur permettra de trouver un sens à leur vie...
Quand le soleil quitte l'eau de l'herbe Immergé dans une relation forte au vivant, le film invite à une expérience organique et sensorielle, onirique où la séparation entre l’animal et le non animal n’a plus cours. Des Alpes au Sud de la France, nous suivons leur quotidien, de la naissance à la mort et dans les temps de transhumance. Alors que les animaux sont contenus l’hiver, nous les voyons se déployer et "s’ensauvager" à nouveau au sein des grands espaces de montagne. Nous éprouvons l’endurance nécessaire pour gravir les dénivelés, sommes au plus près des gestes de soins, du corps à corps homme/brebis et témoin d’un abattage d’un agneau en alpages, jusqu’à être pris dans le flot d’une transhumance hivernale, dans le bruit assourdissant des sonnailles, dans le silence des regards. L’animal donne le tempo et, éleveuses et éleveurs ajustent leurs pas, gestes et regards, toute leur vie à celle des brebis.
MARTIGUE’S JAZZ FESTIVAL Vendredi 16 Novembre CHET BAKER Carte Blanche à Bertrand Fèvre
20h30
Filmer et photographier le jazz Projection et Leçon de Cinéma
Lellouche réussit à assurer une réalisation à l’esthétique soignée, qui sait participer à la réussite de certains effets comiques. C’est particulièrement le cas lors de l’excellente scène de vol de maillots de bain, mais aussi et surtout celles de nage synchronisée dont il parvient à parfaitement capter les chorégraphies. C’est de ce mélange de malice et de virtuosité avec laquelle il filme ces personnages, croqués comme autant de dégénérescences de notre société contemporaine, que nait la réussite de cette comédie des plus sympathiques. Julien Dugois
Après avoir débuté dans la mode entre Paris et New York, il abandonne ce milieu qu’il juge trop artificiel pour entreprendre des études de cinéma à Paris. Après plusieurs années comme assistant sur des longmétrages Bras de fer de G. Vergesz, Le grand bleu de L. Besson, il passe à la réalisation. Avec un premier court-métrage en noir et blanc avec Samuel Fuller, L’étoile de sang, il réalise un documentaire sur Chet Baker, toujours en noir et blanc : Chet’s Romance. Ce film, récompensé dans de nombreux festivals internationaux et d’un César en 1989, lui ouvre grand les portes de la profession. Je n'ai jamais cessé de pratiquer la photographie. Cela pour servir mes passions, mes rencontres , mes hasards. Le jazz et la musique en général prédominent dans mes travaux. Je ne sais pas si je suis un réalisateur qui fait des photographies ou un photographe qui réalise des films. Réaliser des films, c'est réinventer le temps. La photographie me permet d'arrêter le temps. Défier la réalité du temps qui passe pour tenter d'en capter la grâce est un acte de magie qui illumine ma vie avec une croissante fascination. Et lorsqu'il s'agit de jazz et de noir et blanc, que ce soit en film ou en image fixe, je ne pense plus, je prends ! Bertrand Fèvre
Chet's Romance
Court-métrage de Bertrand Fèvre Ce court-métrage, qui obtint un César en 1989, aurait pu être un clip. Mais comme il s’agit de Chet Baker, qui chante ici de sa voix d’ange mélancolique, et qu’il est question d’une scénographie évoquant le cinéma, on conclura qu’il s’agit simplement d’un instant de grâce en noir et blanc. Voir Chet Baker sous l’œil d’une caméra glissante et suave chanter comme pour la dernière fois est un plaisir dont il ne faut pas se priver et dont Chet’s Romance nous gratifie avec élégance.
Chet by Claxton
Documentaire de Bertrand Fèvre Lorsqu'au début des années cinquante, une poignée de jeunes musiciens blancs de la côte ouest des Etats-Unis invente un nouveau style de jazz, un témoin privilégié est là pour saisir chaque instant avec l'objectif implacable de son appareil photo. Ce témoin, c'est William Claxton à qui nous devons des désormais si célèbres clichés de Gerry Mulligan, Art Pepper, Zoot Sims, Stan Getz et bien sûr de Chet Baker.
T ARIF UNIQUE : 8 EUROS
CANNES 2018
En Liberté !
Pierre Salvadori France, 2018, 1h47 Avec : Adèle Haenel, Pio Marmai, Audrey Tautou, Vincent Elbaz… Cannes 2018 : Quinzaine des Réalisateurs
Yvonne jeune inspectrice de police, découvre que son mari, le capitaine Santi, héros local tombé au combat, n’était pas le flic courageux et intègre qu’elle croyait mais un véritable ripou. Déterminée à réparer les torts commis par ce dernier, elle va croiser le chemin d’Antoine injustement incarcéré par Santi pendant huit longues années. Une rencontre inattendue et folle qui va dynamiter leurs vies à tous les deux.
High Life
Claire Denis France, Allemagne, Pologne, 2018, 1h50 Avec : Robert Pattinson, Juliette Binoche, André Benjamin…
Interdit aux moins de 12 ans Un groupe de criminels condamnés à mort accepte de participer à une mission spatiale gouvernementale, dont l'objectif est de trouver des sources d'énergie alternatives, et de prendre part à des expériences de reproduction...
Depuis maintenant 25 ans, Pierre Salvadori ne cesse de tricoter des films au croisement du commercial et de l’artistique. En Liberté ! marque une nouvelle montée en gamme. Fuyant le rire potache, cruel ou moqueur dont pâtissent trop souvent les comédies françaises, sa drôlerie réconcilie efficacité, inventivité, intelligence et sensibilité. Ses personnages ne cessent d’y déplier leur affects avec grâce, de confronter leurs désirs au monde et aux autres. Pour s’inventer une figure de père absent, se réinventer une vie après une peine de prison, achever un deuil ou simplement aimer, le film ne donne qu’une seule réponse : l’imaginaire comme force de transformation du réel, la singularité comme puissance d’affirmation. Portée par des acteurs tous excellents, En Liberté ! est une merveille de comédie française. Bruno Deruisseau
CINÉ-RÉALITÉ
SOIRÉE EN PARTENARIAT AVEC LA LIGUE DES DROITS DE L’HOMME
Mardi 20 Novembre Journée Nationale des Prisons En présence du metteur en scène Si Claire Denis cite volontiers Tarkovski pour la SF métaphysique, High Life est aussi Alien, mais sans son prédateur xénomorphe, un cauchemar tout aussi organique, fait de fluides, d’ellipses et de scènes mémorables. La cinéaste y cultive de manière sublime son obsession des corps et des marginaux - tous deux désirés et repoussés - en s’arrachant totalement de la pesanteur terrestre, avec la même classe désespérée. Oui, dans l’espace, personne ne vous entend crier, intérieurement et littéralement, parce que la condition humaine y est réduite à sa plus simple expression : solitaire, minuscule, prête à exploser (l’esprit, comme le corps). Comme repère et centre du film, il y a Robert Pattinson, de plus en plus fascinant de film en film dans sa recherche de radicalité, et qui préserve le dernier quantum d’humanité à bord en père /gardien d’une petite fille. Le voilà qui regarde béat dans le trou noir, qui se révèle, au final et au sens littéral, «le soleil noir de la Mélancolie» cher à Nerval. Et nous avec lui… Léo Soesanto
20h
DIDIER RUIZ
Ouvriers, adolescents, chercheurs, ex-détenus, transgenres : pour Didier Ruiz, rencontrer les acteurs de la société en les impliquant dans ses créations engagées et politiques selon le procédé de « la parole accompagnée » est une préoccupation permanente. Ainsi naissent ses spectacles, de la confiance acquise les uns envers les autres, de la parole libérée qui s'écoute et se propage. Les récits qu'il construit avec et pour autrui ont le caractère politique et sacré de l'acte théâtral : « donner à voir et à entendre une humanité partagée ».
Après l’Ombre Stéphane Mercurio France, 2018, 1h33
Une longue peine, comment ça se raconte ? C’est étrange ce mot qui signifie punition et chagrin en même temps. Ainsi s’exprime Didier Ruiz lorsqu’il entreprend la mise en scène de son dernier spectacle monté avec d’anciens détenus de longue peine. Dans le temps suspendu des répétitions on voit se transformer tous ces hommes – le metteur en scène y compris. Le film raconte la prison, la façon dont elle grave dans les chairs des marques indélébiles et invisibles. Il saisit le travail rigoureux d’un metteur en scène avec ces comédiens « extraordinaires ». Et surtout il raconte un voyage, celui qui va permettre à cette parole inconcevable de jaillir de l’ombre pour traverser les murs. La cinéaste poursuit son travail sur les questions de l’enfermement à partir du théâtre de Didier Ruiz. Intense, et salutaire alors que les conditions d’incarcération ne cessent de se dégrader. L’Humanité Le film ne milite que pour la dignité que l’on doit à tout être, même coupable, qui se retrouve en prison. Il est simple, sobre et beau. Télérama
CINÉ-MUSÉE EN PARTENARIAT AVEC L’ AAMM (ASSOCIATION POUR L’ANIMATION DU MUSÉE DE MARTIGUES)
Jeudi 22 Novembre 16h
Cezanne et moi
Danielle Thompson France, 2016, 1h54 Avec : Guillaume Gallienne, Guillaume Canet, Alice Pol, Sabine Azéma…
Ils s’aimaient comme on aime à treize ans : révoltes, curiosité, espoirs, doutes, filles, rêves de gloires, ils partageaient tout. Paul est riche. Emile est pauvre… Aujourd’hui Paul est peintre. Emile est écrivain. La gloire est passée sans regarder Paul. Emile lui a tout… Ils se jugent, s’admirent, s’affrontent, se perdent, se retrouvent. Comment a-t-on pu ignorer si longtemps l’amitié qui unissait depuis l’enfance Paul Cézanne et Émile Zola, deux monuments de la culture française ? Pour servir cette histoire bouleversante, la réalisatrice a choisi Gallienne et Canet, deux Guillaume ultra conquérants. Edouard Dutour
Jeudi 13 Décembre 17h
Miss Hokusai
Keiichi Hara Japon, 2015, 1h33 Festival du Film d’Animation d’Annecy : Prix du Jury
En 1814, HOKUSAI est un peintre reconnu de tout le Japon. Il réside avec sa fille O-Ei dans la ville d’EDO (l’actuelle TOKYO), enfermés la plupart du temps dans leur étrange atelier aux allures de taudis. Le "fou du dessin", comme il se plaisait lui-même à se nommer et sa fille réalisent à quatre mains des œuvres aujourd’hui célèbres dans le monde entier. Inventif, raffiné, soucieux de toujours rendre à Hokusai père et fille l’art et l’âme qui leur appartiennent, Miss Hokusai pose sur les douleurs intériorisées et le génie créateur, le juste trait de lumière qui suffit à préserver leur mystère. Le Monde
Silvio et les autres
Paolo Sorrentino Italie, France, 2018, 2h38 Avec : Toni Servillo, Elena Sofia Ricci, Riccardo Scamarcio
Le pays de Dante, Michel Ange, Raphaël, Garibaldi, Pasolini… est désormais gangréné par la bande de pathétiques bouffons d'extrême-droite. Comment en est on arrivé là ? Une partie de la réponse est peut-être dans le film fleuve et choc, foisonnant, ébahissant de Paolo Sorrentino, qui revient sur un personnage clé de la vie politique italienne des dernières décennies :
FESTIVAL IMAGE DE VILLE l'ineffable Silvio Berlusconi, celui qui fut un modèle pour Trump. Sorrentino et son comédien fétiche Toni Servilio brossent le portrait de Silvio au moment où, il tente de récupérer le pouvoir en achetant le vote de sénateurs pour briguer un troisième mandat à la fin des années 2000. C'est l'époque des tristement célèbres soirées bunga-bunga, dans sa propriété avec des fêtes où drogue, champagne et sexe font bon ménage. Dans ce décor factice, sublimées par la mise en scène exubérante de Sorrentino – tout est vulgaire et pathétique, y compris le masque perpétuellement souriant, tiré par la chirurgie esthétique, de Berlusconi… Et puis parfois la vérité éclate, comme dans cette scène saisissante où une nymphette, coincée dans la chambre de Berlusconi, le renvoie calmement à ce qu'il est : un vieillard qui va vers la mort, que seul l'argent et le pouvoir rendent désirable aux yeux des ambitieux. Mais le mal est fait : Berlusconi a décrédibilisé en deux décennies la politique au sens noble et ouvert aux populistes la voie royale.
EN PARTENARIAT AVEC IMAGE DE VILLE, L’INSTITUT MOMENTUM ET ALTERNATIBA
Jeudi 22 Novembre
Soirée animée par Agnès Sinaï,
fondatrice de l’Institut Momentum journaliste environnementale et directrice des trois tomes des Politiques de l’Anthropocène parus aux Presses de Sciences Po.
20h
Fondé en 2011, l’institut Momentum est un laboratoire d’idées sur les issues de la société industrielle et les transitions nécessaires pour amortir le choc social de la fin du pétrole. L’institut Momentum, qui réunit des chercheurs, des journalistes, des ingénieurs et des acteurs associatifs, se consacre à répondre au défi de notre époque : comment organiser la transition vers un monde postcroissant, postfossile et modifié par le climat ?
Koyaanisqatsi Godfrey Reggio USA, 1982, 1h27
Version Restaurée Haute Définition (2018)
Sur une musique de Philip Glass se succèdent des images de nature, de vies sociales, d'individus, de paysages somptueux arrachés à la paix de la Création par des bulldozers, des brouillards de pollution... Par l’absence de paroles, le film laisse la liberté selon la sensibilité de tout un chacun de donner le sens que bon lui semble face aux différentes images proposées. En tout cas, personne ne peut nier que les paysages naturels finissent par céder la place à des éléments humains ne cessant de proliférer, pendant que d’autres sont exposés à la folie humaine. Perdu dans l’organisation complexe de l’espace urbain, l’homme moderne ne trouve plus sa place et court perpétuellement dans un monde qui progresse à un train d’enfer. Comme les mots n’ont plus la force de décrire ce monde, Reggio a opté pour un titre tiré de la langue "hopi" signifiant "vie folle ; se désagrégeant" ; vision qu’un autre peuple aurait du nôtre. Sébastien Schreurs
DIALOGUES ET RÉPLIQUES EN PARTENARIAT AVEC CINÉMAS DU SUD - TILT
Vendredi 23 Novembre 20h Soirée animée par Denitza Bantcheva, romancière et historienne du cinéma, spécialiste des cinématographies européennes des années 1950-1970. Elle est l'auteure d'ouvrages de référence sur JeanPierre Melville, René Clément et Joseph Losey. Elle a dirigé de nombreux ouvrages collectifs, parmi lesquels L'Age d'or du cinéma européen.
Version Restaurée Haute Définition (2018)
La Ciociara
(La Paysanne aux Pieds Nus)
Vittorio De Sica France, Italie, 1961, 1h40 Avec : Sophia Loren, Jean-Paul Belmondo, Renato Salvatori Oscar 1961 de la Meilleure Actrice, Cannes 1961 : Prix d’Interprétation Féminine
En 1943, une jeune femme, veuve, décide de fuir Rome avec sa fille adolescente pour retrouver le calme de son village. Les deux femmes sont prises dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale, alors que l'Italie est envahie à la fois par les Allemands et les Alliés... Adapté d’un roman d’Alberto Moravia (1957), La Ciociara marque le retour au pays de Sophia Loren après quelques années à Hollywood. Agée de 26 ans à peine, elle personnifie de façon magistrale l’idéal de la mère italienne, opiniâtre et généreuse. L’actrice s’impose non seulement par sa beauté souveraine mais aussi et surtout par son jeu, étonnamment riche et puissant.
T ARIF HABITUEL DU CINÉMA
Jeudi 13 Décembre Lecture par Valérie Barral et Thierry Paillard 19h
La Compagnie Le Rouge et Le Vert accompagne la création artistique théâtrale, musicale et chorégraphique depuis l'écriture jusqu'à la représentation publique sans oublier la formation.
Version Restaurée Haute Définition (2018)
Cyrano de Bergerac
Jean-Paul Rappeneau France, 1990, 2h15 Avec : Gérard Depardieu, Anne Brochet, Josiane Stoléru… César 1991 : 10 Prix dont : Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleur acteur, Meilleure musique, Meilleure photographie...
Les aventures du célèbre et turbulent cadet de Gascogne, amoureux de sa cousine, Roxane, vues par le réalisateur de La Vie de château et le scénariste Jean-Claude Carrière. "Il s'agissait de faire un film. Nous ne pouvions nous contenter d'une simple mise en images de la pièce. Nous voulions donner à cette histoire que nous aimions la dynamique et la tension d'un film. Le vrai pari du film, c'est que les personnages y parlent en vers."
L ECTURE , B UFFET , F ILM : T ARIF U NIQUE 8 E UROS
ROUTES ET DÉROUTES RÉSISTANCES AFGHANES
EN PARTENARIAT AVEC LA MJC DE MARTIGUES Du 17 au 30 Novembre : Projections, débats, conférences, rencontres, poésie, photographie, musique, le cycle prévoit le croisement de disciplines artistiques et de réflexions afin de créer des rencontres propices à s’interroger sur l’exil, les migrations et la guerre. La manifestation se déroule sur les communes de Martigues et Port-de-Bouc.
Infos sur : mjc-martigues.com
Lundi 26 Novembre
Projection suivie d’un entretien avec la Réalisatrice
18h30
Sonita
Rokhsareh Ghaem Maghami Allemagne, Iran, 2016, 1h31 Avec : Sonita Alizadeh, Rokhsareh Ghaem Maghami
Réfugiée afghane clandestine en Iran, elle habite depuis dix ans dans la banlieue pauvre de Téhéran. Sonita rêve de devenir une artiste, une chanteuse en dépit des obstacles auxquelles elle est confrontée en Iran et dans sa famille. En effet sa mère lui réserve un tout autre destin : celui d’être mariée de force et vendue pour la somme de 9000 dollars. Mais Sonita n’entend pas se soumettre… La personnalité fougueuse de Sonita illumine cette histoire aussi vraie que sidérante. Un doc simple et fort comme une goutte d’espoir dans un océan de détresse. Alexis Campion Sonita, adolescente afghane réfugiée en Iran, brave les interdits pour se lancer dans une carrière de rappeuse militante. Elle dénonce le mariage forcé qui la menace dans un clip formidable, d’une énergie déchirante. Marie-Noëlle Tranchan
VIOLENCES FAITES AUX FEMMES Du harcèlement au confinement
Mardi 27 Novembre
Restitution du Spectacle de Catherine Lecoq
donné à Martigues au Site Picasso les 30 juin et 1er juillet 2018 en partenariat avec La Ville de Martigues, et le soutien du Conseil de Territoire du Pays de Martigues
18h30
Dans le cadre des actions menées par la Ville de Martigues pour mettre en œuvre l’égalité femmes-hommes, la comédienne et metteuse en scène Catherine Lecoq a voulu porter sur scène les situations de plus en plus prégnantes et violentes dues aux harcèlements de toutes sortes... qu’ils soient d’ordre privé, professionnel, dans l’espace public, ou du harcèlement scolaire qui est un véritable fléau. Parce que le harcèlement se nourrit du secret et du silence, du non-dit, de l’humiliation, nous avons envie de lui prêter nos voix afin qu’il se démasque et ne soit plus un vecteur de mal-être. Ce spectacle n’est pas construit dans la morosité mais la vivacité, dans la joie de vivre, avec des situations cocasses pour dénoncer des passages plus douloureux. » Catherine Lecoq ENTRÉE LIBRE
MARTIN LUTHER KING 50 ANS APRÈS… DANS LE CADRE DE L’EXPOSITION MLK 50 ANS APRÈS À LA SALLE MARTIN LUTHER KING, 2 ROUTE DE SAINT PIERRE, À MARTIGUES, DU 9 NOVEMBRE AU 30 NOVEMBRE 2018 EN PARTENARIAT AVEC L’ÉGLISE PROTESTANTE UNIE.
Mercredi 28 Novembre 20h
Un Amour Impossible Selma
Ava DuVernay Angleterre, USA, 2015, 2h08 Avec : David Oyelowo, Tom Wilkinson, Carmen Ejogo
Selma retrace la lutte historique du Dr Martin Luther King pour garantir le droit de vote à tous les citoyens. Une dangereuse et terrifiante campagne qui s’est achevée par une longue marche, depuis la ville de Selma jusqu’à celle de Montgomery, en Alabama, et qui a conduit le président Johnson à signer la loi sur le droit de vote en 1965. La chronologie des événements est déroulée avec soin quand le portrait des principaux protagonistes de cette célèbre lutte est brossé avec gravité. Le bras de fer mené entre Lyndon B. Johnson et Martin Luther King Jr. donne lieu à des scènes d’une grande tension. On aime son intensité émotionnelle, sa puissance humaine, et sa belle leçon d’histoire qui en font un classique instantané.
Catherine Corsini France, 2018, 2h15 Avec : Virginie Efira, Niels Schneider, Jehnny Beth… D’après l’œuvre de Christine Angot
À la fin des années 50 à Châteauroux, Rachel, modeste employée de bureau, rencontre Philippe, brillant jeune homme issu d'une famille bourgeoise. De cette liaison passionnelle mais brève naîtra une petite fille, Chantal. Philippe refuse de se marier en dehors de sa classe sociale. Rachel devra élever sa
ETUDES FÉMININES DE MARTIGUES 2018- 2019 EN PARTENARIAT AVEC LE RSOEB (RÉSEAU SANTÉ OUEST ETANG DE BERRE)
Mardi 4 Décembre
Soirée animée par Marc Krawczyk, psychologue clinicien et Marie-Ange Lucchesi, psychologue clinicienne et psychanalyste
18h
fille seule. Peu importe, pour elle Chantal est son grand bonheur, c'est pourquoi elle se bat pour qu'à défaut de l'élever, Philippe lui donne son nom. Une bataille de plus de dix ans qui finira par briser sa vie et celle de sa fille. Disséquant l’emprise profonde d’un pervers manipulateur sur une femme amoureuse et subjuguée jusqu’à l’aveuglement, sur fond de rejet de classe sociale, Un amour impossible avance dans le temps à coup d’ellipses bien dosées en brossant un terrible portrait du très mauvais karma d’une passion sentimentale. Le nouveau film de Catherine Corsini est une adaptation très réussie d’Un amour impossible, le livre de Christine Angot, magistralement interprété par Virginie Efira
Senses 1&2
Ryusuke Hamaguchi Japon, 2018, 2h19 Avec : Sachie Tanaka, Hazuki Kikuchi, Maiko Mihara Festival de Locarno : Prix de la meilleure interprétation Féminine pour les 4 actrices
A Kobe, au Japon, quatre femmes partagent une amitié sans faille. Du moins le croient-elles : quand l’une d’elles disparaît, l’équilibre du groupe vacille. Chacune ouvre alors les yeux sur sa propre vie et comprend qu’il est temps d'écouter ses émotions et celles des autres… Senses présente quelque chose comme une méthode approfondie d’apprentissage du regard et de l’écoute, comme si l’on y atteignait soudain, pour la première fois depuis trop longtemps, un état de pleine conscience. Jérémy Piette Le film privilégie le son au sens en mettant en relief l’événement imprévu. Chacune de ces 4 femmes bute sur un élément inassimilable puis le traverse et s’en trouve transformé. Ces femmes se rencontrent en dehors de leur vie quotidienne dans ce Japon contemporain et ancestral et font l’expérience de l’inattendu au travers du lien… L’une d’elle disparaît. Ce trou dans leur réalité relance chez chacune une interrogation. La question reste vivante avec l’inquiétude qui s’incarne différemment chez chacune. Le son traverse tout le film. C’est une invitation à entrer en résonance avec ce qui fait écho dans la langue et dans le corps, non seule mais en lien aux autres. Marie-Ange Lucchesi
FESTIVAL DU FILM « LE VENT SE LÈVE » E N PARTENARIAT AVEC P LUS B ELLES L ES L UTTES ET L ES A MIS DE LA F ÊTE
Vendredi 30 Novembre 19h
Histoires de Mai 68
Mai 68 à l’usine Hutchinson de Chalette/Loing
21h
En mai 1968, Camille Malinguaggi, électricien à l'usine Hutchinson et syndicaliste, filme la grand grève qui secoue l'usine. Denise Malinguaggi était, elle aussi, ouvrière à l'usine à cette époque-là. Elle commente de manière très vivante les images tournées par son mari et explique les dessous de ces scènes qui nous permettent aujourd'hui de revivre l'événement.
Paroles martégales et port de boucaines
Mai 68 racontées par les acteurs de l’époque. Ils étaient au lycée, à la faculté, à l’usine. Elles étaient mère de famille, femmes de syndicalistes. Témoignages pluriels d’un des plus grands temps forts de l’histoire sociale de ce pays. Martigues, Port de Bouc mais aussi les villes alentours n’y ont pas échappées. Une histoire jamais réellement racontée.
Suivi du document : Paroles de Georges Séguy
Samedi 1er Décembre
Rétrospective Gérard Mordillat
En présence du Réalisateur
15h
Vive la Sociale
1983, avec : François Cluzet, Robin Renucci…
17h
Le Grand Retournement
2013, avec : Jacques Weber, François Morel, Edouard Baer…
C’est la crise, la bourse dégringole, les banques sont au bord de la faillite. Les citoyens paieront pour que le système perdure, que les riches restent riches, les pauvres pauvres.
19h
Repas
20h30 Troisième enfant d'une mère anarchiste et d'un père communiste de Menilmontant, Maurice retrace les différentes étapes de sa vie, depuis sa petite enfance jusqu'à l'âge adulte.
Mélancolie Ouvrière
2018, avec : Virginie Ledoyen, Philippe Torreton, François Cluzet…
Retour sur le parcours de Lucie Baud, première femme syndicaliste et porte-parole féministe du début du 20ème siècle. Elle vouera toute sa vie au combat contre "l’infinie servitude des femmes". Une fiction historique adaptée de l’essai de Michelle Perrot.
V ENDREDI : T ARIF U NIQUE : P ROJECTION , D ÉBAT , C OLLATION : 8 E UROS S AMEDI : 4,5 EUROS LA SÉANCE OU P ASS : 3 FILMS + REPAS : 12 EUROS
Les Chatouilles
Andréa Bescond, Eric Métayer France, 2018, 1h43 Avec : Andréa Bescond, Karin Viard, Clovis Cornillac, Ariane Ascaride
Odette a huit ans, elle aime danser et dessiner. Pourquoi se méfierait-elle d’un ami de ses parents qui lui propose de « jouer aux chatouilles » ? Adulte, Odette danse sa colère, libère sa parole et embrasse la vie...
Il ne sera pas question de guili-guili dans ce premier long métrage, mais d’un sujet grave : les abus sexuels sur enfants. Sauf qu’Andréa Bescond et Eric Métayer, ont choisi de le traiter avec une légèreté singulière, et un décalage psychanalytique bluffant, qui, à lui seul, est le meilleur manifeste de résilience. Comment hurler que cet homme si apparemment normal, est un malade, une ordure, qui s’enferme avec vous dans la salle de bain, et vous culpabilise quand vous essayez de murmurer « non » ? En évoquant la pédophilie et la lente reconstruction d'une jeune femme victime d'abus sexuels dans son enfance, les réalisateurs, aux antipodes du naturalisme, privilégient la distanciation, l'examen des zones d'ombre de l'intériorité et signent un film qui ne ressemble à rien de connu dans le cinéma français d'aujourd'hui. Un film dont il est impossible de sortir indemne. Pour le meilleur…
Les Filles du Soleil
Eva Husson France, 2018, 1h55 Avec : Golshifteh Farahani, Emmanuelle Bercot, Zübeyde Bulut
Au Kurdistan, Bahar, commandante du bataillon Les Filles du Soleil, se prépare à libérer sa ville des mains des extrémistes, avec l’espoir de retrouver son fils. Une journaliste française, Mathilde, vient couvrir l’offensive et témoigner de l’histoire de ces guerrières d’exception. Depuis que leur vie a basculé, toutes se battent pour la même cause : la femme, la vie, la liberté. La jeune réalisatrice Eva Husson signe un film important sur les combattantes kurdes, porté par le regard mélancolique de l’actrice iranienne Golshifteh Farahani. Tourné avec un budget que l’on imagine limité, en Géorgie, ne rivalise pas sur le plan du spectaculaire et de la mise en scène avec ses glorieux aînés. Mais il possède un supplément d’âme, l’urgence de son sujet et le fait qu’il s’agit du premier film de guerre principalement interprété par des femmes. Il fallait un certain courage pour s'attaquer à un genre - le film de guerre - que l'on croyait réservé à tort aux héros musclés. Yannick Vely
CINÉ-MONTAGNE EN PARTENARIAT AVEC LE CLUB ALPIN FRANÇAIS
Jeudi 6 Décembre 20h
En présence de Claude Albrand, Guide des Ecrins et auteur de "100 ans de guide en Ecrins"
Le Doigt de Dieu, Au delà des sommets
Un film de Pierre Petit, France, 2017 Grand prix aux Rencontres du cinéma de montagne de Gap et Prix du public au festival de la Rochelle
Au travers des confidences de Michel Serres, philosophe de renom et alpiniste méconnu, mais aussi des récits de grimpeurs débutants et d’autres expérimentés, nous pénétrons dans un monde hors norme, où cohabitent l'hostilité de la haute altitude et la passion des hommes. Un monde peu connu, celui de la haute montagne, de la verticalité et de l’extrême. A quoi sert l’alpinisme ? Pourquoi gravir les sommets ?
Citadel, Première Mondiale
Un film de Alastair Lee, Angleterre, 2018
L'Alaska est une terre d’extrêmes. Là bas, les ours sont plus gros et les avalanches plus grandes. Dans cette région polaire aux conditions météorologiques effroyables s'élève une chaîne de montagnes verticales et glacées, les Neacolas. L'une de ces montagnes, réputée imprenable, a reçu le nom de "Citadel". Deux alpinistes, Matt Helliker et Jon Bracey, vont néanmoins décider de tenter une voie qui n'a jamais été gravie par aucun alpiniste. Alastair Lee, en utilisant les technologies de tournage les plus innovantes, plonge le spectateur en immersion au cœur d'une fantastique aventure humaine servi par des images à couper le souffle. L'un des films de montagne les plus primés dans les festivals internationaux.
T ARIF U NIQUE 2 FILMS : 9 EUROS
Heureux comme Lazzaro Alice Rohrwacher Italie, Françe, Suisse, 2018, 2h07 Avec : Adriano Tardiolo, Alba Rohrwacher, Nicoletta Braschi Canne 2018 : Prix du Scénario
Lazzaro, un jeune paysan d’une bonté exceptionnelle vit à l’Inviolata, un hameau resté à l’écart du monde sur lequel règne la marquise Alfonsina de Luna. La vie des paysans est inchangée depuis toujours, ils sont exploités, et à leur tour, ils abusent de la bonté de Lazzaro. Un été, il se lie d’amitié avec Tancredi, le fils de la marquise. Une amitié si précieuse qu’elle lui fera traverser le temps et mènera Lazzaro au monde moderne.
CINÉ-RENCONTRE DANS LE CADRE DE LA RÉSIDENCE D’ÉCRITURE DU GREC (GROUPE DE RECHERCHES ET D'ESSAIS CINÉMATOGRAPHIQUES) À MARTIGUES
Samedi 08 Décembre
En présence du réalisateur GILLES PORTE. CANNES 2018 S’étonner du monde, dire oui à tout et faire de cette adhésion une grande vertu, tel est le pari ô combien audacieux, du film. Sommesnous dans la vraie vie ? En vérité, il s’agit d’un conte mais où tout est concret, brut, tactile. Un monde rude mais joyeux… Il arrive que la rencontre d’un cinéaste avec un acteur soit miraculeuse. Adriano Tardolio qui interprète Lazzaro subjugue du début à la fin, en faisant très peu, en enfièvrant la plupart des situations. Son regard juvénile chargé d’une infinie tendresse, sa démarche un peu raide, sa parole hésitante, apportent au film une densité et une grâce qui n’ont rien de banal. On sent à travers les images frémissantes qu’Alice Rohrwacher n’en revient pas ellemême de ce qu’elle a favorisé. L’étonnement l’a gagnée elle aussi. Jacques Morice
18h
Gilles Porte est directeur de la photographie et réalisateur. Il a exercé son métier de directeur de la photographie sur près d’une trentaine de longs métrages. Il a travaillé notamment avec Jacques Audiard, Raoul Ruiz, Xavier Durringer, Safy Nebbou, Frédéric Beigbeder, Xavier Gens, Marc Dugain, etc. En 2004, il coréalise Quand la mer monte avec Yolande Moreau. En 2010, il réalise le documentaire Dessine toi en demandant à des enfants du monde entier de dessiner librement leur autoportrait sur une vitre. En 2015, il réalise Tantale, un film interactif avec Jean-Luc Bideau et François Marthouret. Il est président de l’AFC (Association Française des Directeurs de la Photographie Cinématographique) depuis avril 2018.
Le Procès contre Mandela et les autres Gilles Porte et Nicolas Champeaux France, 2018, 1h43 Avec : Winnie Mandela
L’histoire de la lutte contre l’apartheid ne retient qu’un seul homme : Nelson Mandela. Il aurait eu cent ans cette année. Il s’est révélé au cours d’un procès historique en 1963 et 1964. Sur le banc des accusés, huit de ses camarades de lutte risquaient aussi la peine de mort. Face à un procureur zélé, ils décident ensemble de transformer leur procès en tribune contre l’apartheid… Le cinéma, c’est toujours voir au présent des êtres et des situations qui ont été enregistrées dans un autre présent, celui du tournage… À elle seule, cette situation confrontant les sons de jadis et les corps de maintenant serait d’une richesse étonnante. Sans même parler de la valeur des documents sonores alors enregistrés, autre manifestation de cette collision de temporalités différentes: les mots du racisme d’alors, la violence ouverte, sûre d’elle-même, de l’apartheid, détonnent à nos oreilles actuelles. Mais qui peut dire que les injustices criantes qu’elles traduisent sont d’un autre temps? Jean-Michel Frodon
Leto
Kirill Serebrennikov Russie, France, 2018, 2h09 Avec : Teo Yoo, Roman Bilyk, Irina Starshenbaum
Leningrad. Un été du début des années 80. En amont de la Perestroïka, les disques de Lou Reed et de David Bowie s'échangent en contrebande, et une scène rock émerge. Mike et sa femme la belle Natacha rencontrent le jeune Viktor Tsoï. Entourés d’une nouvelle génération de musiciens, ils vont changer le cours du rock’n’roll en Union Soviétique.
Diamantino
Gabriel Abrantes, Daniel Schmidt Portugal, France, Brésil, 2018, 1h36 Avec : Carloto Cotta, Cleo Tavares, Anabela Moreira Cannes 2018 : Grand Prix de la Semaine de la Critique
Diamantino, icône absolue du football, est capable à lui seul de déjouer les défenses les plus redoutables. Alors qu’il joue le match le plus important de sa vie, son génie n’opère plus. Sa carrière est stoppée net, et la star déchue cherche un sens à sa vie. Commence alors une folle odyssée, où se confronteront néo-fascisme, crise des migrants, trafics génétiques délirants et quête effrénée de la perfection.
Leto nous fait découvrir tout un pan de l’histoire du rock russe, largement ignorée : un formidable courant d’énergie, d’ébullition créatrice, malgré la chape de plomb soviétique. Dès la première image de concert, on est dans l’ambiance : il est interdit au chanteur d’hurler, et le public est sommé de rester assis, sans bouger. Autant dire que les rockers de Leto sont bridés. Kirill Serebrennikov, toujours assigné à résidence, rappelons-le, s’autorise beaucoup de liberté, dans la conduite du récit et se montre très ludique, visuellement. Il fait chanter par des gens du peuple Psycho Killer (The Talking Heads), The Passenger (Iggy Pop) ou Perfect Day (Lou Reed). Servi par une mise en scène étourdissante, le film est baroque, généreux, riche en personnages truculents, tourné vers une lumière tout aussi gaie que mélancolique. Celle de la glasnost qui s’annonce, vers la fin du film. Mais qui a sacrifié nos deux rockers, plus saints que démons, fauchés en pleine jeunesse. Viktor est mort en 1990, Mike l’a suivi un an après. Jacques Morice
CANNES 2018 Le film est une réjouissante satire dans lequel un célèbre joueur de foot voit son torse se transformer. Qu’on ne s’y trompe pas. Ce long métrage burlesque traite de sujets des plus sérieux de manière à la fois inventive et légère. Pas sûr que Cristiano Ronaldo appréciera. Son nom n’est jamais cité, mais on pense évidemment à lui. Les auteurs en ont fait un benêt fini, candide et puceau, auquel il arrive mille mésaventures dont une poussée pour le moins contrariante sur son torse antique de… seins ! Quand on sait le culte que porte le Ballon d’or à ses pectoraux, on se dit que les deux cinéastes ne manquent vraiment pas de culot. Diamantino est inventif, léger et libre comme une série B. Ouvert à tous, amateur ou non de foot, hétéro ou non, fan de chiens ou de chats... Jacques Morice
Les Veuves
Steve McQueen(II) USA, 2018, 2h08 Avec : Viola Davis, Elizabeth Debicki, Michelle Rodriguez, Cynthia Erivo, Colin Farrell, Liam Neeson, Robert Duvall…
Chicago, de nos jours. Quatre femmes qui ne se connaissent pas. Leurs maris viennent de mourir lors d’un braquage qui a mal tourné, les laissant avec une lourde dette à rembourser. Elles n'ont rien en commun mais décident d’unir leurs forces pour terminer ce que leurs époux avaient commencé. Et prendre leur propre destin en main…
Descendant de son piédestal de Grand Artiste sans rien lâcher de son regard perçant sur la société américaine Steve McQueen Shame, 12 years a Slave... signe ici un puissant film de genre, en l’occurrence un film de braquage, s’intéressant à trois femmes (impressionnantes Viola Davis, Elizabeth Debicki et Michel Rodriguez), dans la mouise après la mort de leur malfrat de mari en plein casse, et qui vont devoir, pour s’en sortir, reprendre les affaires où ces derniers les ont laissé. McQueen entrelace une bataille électorale entre un politicien blanc classiquement véreux (Colin Farrell, parfait) et un challenger noir non moins mafieux (excellent Brian Tyree Henry, de la série Atlanta) pour le contrôle d’un quartier pauvre de Chicago. Les deux arcs ne vont évidemment pas tarder à se croiser, et de ces noces naître une petite bombe, à la fois diablement efficace et puissamment politique, la pompe du cinéaste britannique s’évaporant dans le chaudron de l’action. Jacky Goldberg
cinémanimé ADULTES
19ème
EDITION
UN MOIS DE
CINÉMA D'ANIMATION DANS LES SALLES DE
CINÉMAS DU SUD
Vendredi 16 Novembre 18h30 ADOLESCENTS
(À PARTIR DE 15 ANS) ET ADULTES
MASTER CLASS
Gabriel Harel
Rencontre avec le réalisateur, autour de ses deux courts-métrages d’animation.
Chris the Swiss CANNES 2018 Anja Kofmel Suisse, Croatie, Allemagne, 2018, 1h25 Semaine de la Critique - Cannes 2018
En avant-programme, entretien filmé avec la réalisatrice (11mn)
Gabriel Harel, avec Yùl et le serpent et son dernier court métrage La Nuit des sacs plastiques, rend perceptible la zone de contiguïté qui existe entre fiction et réalité. Les scénarios déroulent l’action en temps réel, sans ellipse. Pourtant, assez vite, les films quittent l’assise réaliste pour glisser vers le fantastique. Cette rencontre permettra de détailler la genèse et le cheminement créatif de Gabriel Harel : Genèse des films, l’importance du son, les techniques d’animation utilisées… Diplômé des Beaux-Arts, Gabriel Harel intègre l'école de La Poudrière en 2007. Il réalise Yùl et le Serpent, lauréat du Cartoon d'Or en 2016. La Nuit des sacs plastiques est son deuxième court métrage. Ses films mélangent des techniques de prises de vue réelles et animation traditionnelle.
Yùl et le serpent
Début des années 90 : la guerre en Yougoslavie a débuté. Des hommes jeunes venus de toute l’Europe y prennent part. Le 7 janvier 1992, un journaliste suisse est retrouvé mort en Croatie, vêtu de l’uniforme d’un groupe international de mercenaires. Vingt ans plus tard, sa cousine, la réalisatrice Anja Kofmel mène des recherches sur le contexte de l’époque pour comprendre pourquoi ces hommes furent à ce point fascinés par la guerre. « C’est facile de dire que Chris était un aventurier, mais la guerre est une situation exceptionnelle. C’étaient de jeunes combattants, de 16, 17 ans, remplis d’adrénaline dans une situation extrême, qui sont devenus fous et sont passés à l’acte. » Anja Kofmel
Yùl, un gamin de 13 ans, accompagne son grand frère Dino au sommet d’une colline. Celui-ci vient conclure un deal minable avec Mike, petite frappe inséparable de sa voiture tunée et de son redoutable dogue argentin. Tandis que Yùl voit Mike embarquer son grand frère dans ses combines, un étrange serpent apparaît aux côtés du gamin. La créature fantastique va faire prendre un tournant inattendu à la confrontation.
Une œuvre de cinéma capitale qui permet de réécrire le cauchemar de la guerre en ex-Yougoslavie à l’aune du parcours tragique et fantastique d’un jeune journaliste suisse. Saisissant et essentiel. Chris the Swiss fascine du début à la fin, tant par sa construction tout en crescendo, sa forme mêlant images réelles et animation, que par la rencontre entre l’intime et l’Histoire. Bouleversant et instructif..
Agathe, 39 ans, n’a qu’une obsession : avoir un enfant. Elle va retrouver son ex, Marc-Antoine, qui mixe de la techno dans les Calanques à Marseille. Alors qu’elle tente de le convaincre de se remettre ensemble, des sacs plastiques prennent vie et attaquent la ville.
2015, 13’33 Primé à Annecy, Huesca, Berne Hiroshima, Odense, Krok
La Nuit des sacs plastiques 2018, 18’ Quinzaine des réalisateurs 2018
LE GRAND ÉCRAN DES PETITS... à par
ans
Dilili à Paris
tir de 7
Michel Ocelot France, 2018, 1h35
jections Le niveau sonore deplus spro tits… pe aux pté ada est
Le film d’animation du réalisateur de “Kirikou” est un véritable objet culturel à partager entre les enfants et leurs parents. Un jeu de piste captivant à travers le Paris de la Belle Epoque…
Mercredi 7 Novembre s
à part
ir de 4
an
Avant-Première
après le film, Atelier
(sur réservation 15 places au 04 42 44 32 21) film + atelier 5,50 euros
14h
Esgourdes et Mirettes, la caravane polymorphe accompagnée d’Elphège Berthelot s’installe au cinéma pour vous dévoiler l’univers de la pré-histoire du cinéma à travers la découverte de différents objets d’optique des débuts du 7ème art. Une exposition interactive itinérante au pied de la caravane accueille le public pour comprendre les principes de l’image animée.
Les Ritournelles de la Chouette Programme de courts métrages France, Belgique, 2019, 50 mn
La chouette du cinéma revient avec de nouvelles histoires ! Une amusante et délicate invitation au vivre ensemble dans la simplicité… Un travail de fourmis d’Anaïs Sorrentino, L’arbre à grosse voix d’Anaïs Sorrentino, La Tortue d’or de Célia Tisserant et Célia Tocco, L’humble tailleur de pierre de Frits Standaert, Où vas-tu Basile ? de Jérémie Mazurek
Samedi 10 Novembre
an
de tir 8
s
à par
Avant-Première
après le film, Atelier Création de Totem
14h
(sur réservation 12 places au 04 42 44 32 21) film + atelier 5,50 euros
Création de Totem en Pop-up conduit par Marie-Jo Long, retrouvez l’univers du film, de la Cordillère des Andes, en créant des totems en Pop-Up.
Pachamama de Juan Antin France, 2018, 1h10
Tepulpaï et Naïra, deux petits indiens de la Cordillère des Andes partent à la poursuite de la Pachamama, totem protecteur de leur village, confisqué par les Incas. Leur quête les mènera jusqu'à Cuzco, capitale royale assiégée par les conquistadors. Juan Antin rend hommage en animation à la civilisation de l’Amérique latine précolombienne : « C’est impressionnant de constater à quel point cette civilisation était visionnaire. Son mode de vie reposait sur un cercle vertueux qui pouvait durer éternellement, contrairement à aujourd’hui où on s’évertue à épuiser les ressources de la terre. Mon attachement à l’écologie est inscrit dans la culture des peuples amérindiens. »
Samedi 17 Novembre s
à part
an
ir de 4
avant le film, Atelier Le petit cinéma
en partenariat avec Fotokino (sur réservation 12 places au 04 42 44 32 21)
10h
Atelier « De bric et de broc » : fabrication de petits personnages composés de bouchons, rubans, boutons… À suspendre dans le sapin !
Arthur et la magie de Noël Deux courts métrages en marionnettes République Tchèque, Japon, 2018, 38 mn
11h
Ce programme de courts métrages d’animation propose deux contes accessibles aux tout petits, mettant en scène des symboles incontournables des fêtes de fin d’année et de l'hiver : les bonhommes de neiges, le sapin et ses décorations, et bien entendu, le père Noël. Les récits reposent sur le pouvoir de l’imagination, ainsi que sur l’esprit de solidarité et d’entraide lié à cette période de l’année. Benshi.fr
Simon Wells USA – 1995 – 1h14
Un merveilleux film d’animation tiré d’une histoire vraie, qui nous emporte dans une magnifique histoire pleine d’émotions et de rires. En 1925, dans le village de Nome, en Alaska, vit Balto, moitié loup - moitié husky, rejeté par les autres chiens et souffrant terriblement de sa condition. Un jour, une grave épidémie s'abat sur le village. Toutes les routes sont bloquées par un violent blizzard. Le seul moyen de faire venir des médicaments jusque-là est d'envoyer des chiens braver la tempête. Balto va enfin pouvoir faire la preuve de son courage, de son adversité et de sa loyauté. Prix des places : 5,50 € Projections 3D + 1€ (lunettes) + de 60 ans : 4,50 € Adhérents, demandeurs d'emploi, étudiants : 4 € enfants (-14 ans) : 3,50 € / Carnets 10 séances : 45 € Abonnement 10 séances : 40 € (sur présentation de la carte) Pass jeune (- 25 ans) 8 films : 28 € / RSA : 3,50 €
à part
à part
chien-loup, héros des neiges
s
s
Balto
ir de 5
an
an
ir de 6
Mimi et Lisa,
les lumières de Noël
Katarína Kerekesová et Ivana Šebestová Slovaquie, 2018, 47mn Programme de 4 courts métrages
Timide et non-voyante, Mimi perçoit le monde différemment grâce à ses autres sens. Lisa, sa voisine, est toujours prête à provoquer des situations amusantes. Les deux petites filles reviennent dans ce nouveau programme de 4 courts métrages afin de nous faire vivre la magie de Noël, avec l'imagination pour seule frontière. À travers les aventures de Mimi & Lisa, nous souhaitons montrer que l’imaginaire est plus fort que tout et ce malgré le handicap. Ce nouveau programme se nourrit toujours des valeurs de la vie, en s’intéressant principalement à celles, plus traditionnelles, de Noël. Plus d’informations sur les films :
cinemartigues.com
Le cinéma Jean Renoir est financé majoritairement par la Ville de Martigues, par le Conseil Départemental 13, le CNC, la région PACA, la DRAC PACA.
CINÉMA JEAN
RENOIR
rue Jean Renoir Martigues cinéma 09 63 00 37 60 adminis. 04 42 44 32 21
e-mail : administration.renoir@sfr.fr
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ROUTES ET DÉROUTES résistances afghanes
Du 17 au 30 Novembre 2018 AFGHANISTAN, UN ETAT IMPOSSIBLE
Atiq Rahimi , 2002, 52'
Sur de belles images du pays, sur une documentation solide et souvent inédite, sur des interviews d’ex-dirigeants et de chefs religieux, Atiq Rahimi propose un décryptage afin de mieux comprendre les bonheurs et les convulsions du «Afghanistan», littéralement «la terre de plâtre et de cris».
LA NUIT REMUE
Bijan Anquetil , 2012, 45'
Partis d’Afghanistan, Sobhan et Hamid sont parvenus en France au terme d’un périple de plusieurs années où ils ont maintes fois frôlé la mort. La nuit, devant un feu de bois, ils évoquent en montrant les films enregistrés dans leur téléphone portable, les épreuves terribles d’un voyage qui ne leur a apporté que cette amitié qui les unit.
Mardi 27 Novembre Projection-débat en présence 18h30 du comédien Chawali Noori NOTHINGWOOD
Documentaire de Sonia Kronlund, 2017, 85' Quinzaine des réalisateurs, Cannes 2017
À une centaine de kilomètres de Kaboul, Salim Shaheen, l’acteur-réalisateurproducteur le plus populaire et prolifique d’Afghanistan, est venu projeter quelques-uns de ses 110 films et tourner le 111ème au passage. Un de ses nombreux comédiens réside aujourd’hui à Martigues.
L’ESPACE MUSEAL
présente un parcours depuis le pré-cinéma jusqu’à nos jours. La Cinémathèque est un lieu de conservation, de diffusion et d’éducation à l’image.
PROGRAMMATION, ACTIVITÉS, ET HORAIRES SUR : cinemartigues.com TOUTES NOS SÉANCES SONT PUBLIQUES, GRATUITES ET NON-COMMERCIALES.
ENTREE LIBRE
MARDI, JEUDI, VENDREDI : 14H/18H MERCREDI & SAMEDI : 10H/12H 14H/18H 4 rue du Colonel Denfert - Martigues O4 42 10 91 30 espacinema@gmail.com
PROGRAMME DU 07 NOVEMBRE AU 18 DECEMBRE 2018 MERCREDI 07 AU MARDI 13 NOVEMBRE SIX PORTRAITS XL : 1) LÉON ET GUILLAUME CAPHARNAÜM THE HOUSE THAT JACK BUILT COLD WAR CINÉMANIMÉ : CHRIS THE SWISS CINÉMANIMÉ : DILILI À PARIS CINÉMANIMÉ : LES RITOURNELLES DE LA CHOUETTE
MERC. 07
16h30 20h30 18h45 10h00 14h00
JEU. 08
VEND. 09
20h30 17h00 20h15 18h30 17h00
20h30 19h00
CINÉ-RENCONTRE : QUAND LE SOLEIL QUITTE L'EAU .... MARTIGUE'S JAZZ : CARTE BLANCHE À BERTRAND FÈVRE CINÉ-RÉALITÉ : APRÈS L'OMBRE SIX PORTRAITS XL : 2) JACQUOTTE ET DANIEL
MERC. 14
JEU. 15
20h30
VEND. 16
20h30
18h30
20h50
EN LIBERTÉ !
16h40 15h10
19h00 17h30
MERCREDI 21 AU MARDI 27 NOVEMBRE
18h45
16h30
20h30 19h00
17h00
17h15
SAM. 17
DIM. 18
LUN. 19
MAR. 20
15h00 16h45
10h30/15h45
19h00 21h00
18h00 20h00
10h00
15h00
18h30
MERC. 21
JEU. 22
VEND. 23
20h0020h30 16h00
16h00
SAM. 24
DIM. 25
LUN. 26
MAR. 27
20h00 18h30 16h00
SIX PORTRAITS XL : 3) PHILIPPE ET BERNARD
EN LIBERTÉ !
20h30 16h00 18h30
BALTO, CHIEN-LOUP HÉROS DES NEIGES
14h30
MERCREDI 28 NOVEMBRE AU MARDI 04 DECEMBRE
MERC. 28
MARTIN LUTHER KING 50 APRÈS : SELMA ÉTUDES FÉMININES : SENSE 1& 2 FESTIVAL LE VENT SE LÈVE : RETROSPECTIVE GÉRARD MORDILLAT UN AMOUR IMPOSSIBLE HIGH LIFE
18h00
18h00
JEU. 29
20h00 15h45 18h10
SILVIO ET LES AUTRES BALTO, CHIEN-LOUP HÉROS DES NEIGES
14h30
MERCREDI 05 AU MARDI 11 DECEMBRE
MERC. 05
18h30 16h30 20h50 JEU. 06
LES FILLES DU SOLEIL LES CHATOUILLES
20h45
HEUREUX COMME LAZZARO
16h00
UN AMOUR IMPOSSIBLE
18h15 14h30
16h00
MERC. 12
JEU. 13
MIMI ET LISA, LES LUMIERES DE NOËL MERCREDI 12 AU MARDI 18 DECEMBRE CINÉ-MUSÉE : MISS HOKUSAI
DIALOGUES ET RÉPLIQUES : CYRANO DE BERGERAC
LES VEUVES
16h00 20h30 18h15
MIMI ET LISA, LES LUMIERES DE NOËL
15h00
LETO DIAMANTINO
Vacances Scolaires + férié
VEND. 30
Evénements
15h00 21h00 16h50 19h00
14h10 18h00 20h00 16h00
11h00
10h30
SAM. 01
DIM. 02
19h00
de 15h à 22h
16h10
10h15 13h45
VEND. 07
18h50 17h00 20h50
18h15
SAM. 08
18h00 15h45 21h00
14h45 VEND. 14
17h00 20h30 19h00
18h45 17h00 21h00
Jeune Public
SAM. 15
16h30 18h45 20h30 15h30
18h30
21h00 16h00 20h45 LUN. 03
20h30
20h0020h30
CINÉ-MONTAGNE : LE DOIGT DE DIEU ET CITADEL
CINÉ-RENCONTRE LE PROCÈS CONTRE MANDELA ET ...
18h00
20h30
VIOLENCES FAITES AUX FEMMES : DU HARCÈLEMENT... HIGH LIFE
20h00
18h30 14h30
IMAGE DE VILLE : KOYAANISQATSI DIALOGUES ET RÉPLIQUES : LA CIOCIARA CINÉ-MUSÉE: CEZANNE ET MOI ROUTES ET DÉROUTES : SONITA
LE GRAND BAIN
MAR. 13
20h30
20h30 16h30
CINÉMANIMÉ : MASTER CLASS GABRIEL HAREL ARTHUR ET LA MAGIE DE NOËL
LUN. 12
18h00 19h50
14h00
LE GRAND BAIN COLD WAR
17h00 20h50 19h15
DIM. 11
10h30/14h45
CINÉMANIMÉ : PACHAMAMA MERCREDI 14 AU MARDI 20 NOVEMBRE
SAM. 10
MAR. 04
18h00 19h45 10h30
18h30
17h00 15h30
20h50
DIM. 09
LUN. 10
17h45 19h45 15h30
18h30
10h00 14h30
20h45
DIM. 16
LUN. 17
20h00 18h15 16h00 15h00
21h15
MAR. 11
18h00 20h00
MAR. 18
18h30 20h45 20h00