PROGRAMME DU 30 JANVIER AU 12 MARS 2019
MARTIGUES
GREEN BOOK : SUR LES ROUTES DU SUD
UN GRAND VOYAGE VERS LA NUIT
JEAN RENOIR
cinemartigues.com
ciné-réalité
Jeudi 31 Janvier En présence de la réalisatrice
Sophie BRUNEAU
20h30
Rêver sous le capitalisme Sophie Bruneau France, 2018, 1h00
Douze personnes racontent puis interprètent le souvenir d’un rêve de travail. Ces âmes que l’on malmène décrivent, de façon poétique et politique, leur souffrance subjective au travail. Petit à petit, les rêveurs et leurs rêves font le portrait d’un monde dominé par le capitalisme néolibéral. L’onirisme diffus des représentations des lieux de travail sur lesquels se déploient ces souvenirs nocturnes les inscrit dans un espace mental aussi troublant que familier. Un espace où le sujet s’exprime aussi fort que le monde du travail le tue. Quel beau film ! Télérama
Armin vogue d’échecs professionnels en déceptions sentimentales. Il n’est pas vraiment heureux, mais ne peut pas s’imaginer vivre autrement. Un matin il se réveille : si le monde semble inchangé, tous les êtres humains se sont volatilisés. Robinson Crusoé des temps modernes, Armin prend alors un nouveau départ. Cette liberté totale lui donne des ailes, mais tout ne se passe pas comme prévu… C’est dans un réel bien réel que débute In My Room, celui-là même qui rend la vie à l’écran plus vraie que nature, qui dépasse la fonction de simple décor pour restituer avec justesse la complexité des rapports humains. Et c’est bien parce que le monde d’In My Room semble si réel, si actuel, que l’on trébuche comme trébuche le personnage quand, après une nuit d’ivresse solitaire et
In my room
Ulrich Köhler Allemagne, Italie, 2019, 2h00 Avec : Hans Löw, Elena Radonicich, Michael Wittenborn
désespérée, il se réveille dans un nouveau monde pourtant si semblable, mais dont il semble désormais être le seul habitant. Empruntant les chemins de la fablecatastrophe, jonglant finement entre la terreur provoquée par l’événement (la disparition des proches) et la liberté qu’il permet, le film évacue rapidement la question du pourquoi et du comment. Ici, nul vampire, humanité transgénique ou cataclysme nucléaire, mais une nature chatoyante, vivante, une existence simple, faite de cueillette, d’élevage d’animaux, de travaux manuels. Une vie à laquelle Armin, le héros, le visage et le corps amaigris, est désormais tout dévoué…. Marilou Duponchel
Edmond
Alexis Michalik France, Belgique, 2019, 1h50 Avec : Thomas Solivérès, Olivier Gourmet, Mathilde Seigner
Décembre 1897, Paris. Edmond Rostand n’a pas encore trente ans mais déjà deux enfants et beaucoup d’angoisses. Il n’a rien écrit depuis deux ans. En désespoir de cause, il propose au grand Constant Coquelin une pièce nouvelle, une comédie héroïque, en vers, pour les fêtes. Seul souci : elle n’est pas encore écrite. Pour l’instant, il n’a que le titre : « Cyrano de Bergerac ». Michalik met ainsi en abyme le romantisme de Cyrano dans la vie intime de Rostand. Auteur sans succès, raillé et sans le sou, il va devoir écrire une pièce en trois semaines et passera de l’ombre à la lumière de façon fulgurante grâce à ce texte qui deviendra le plus joué de l’histoire du théâtre français. Le réalisateur s’amuse à déplier le processus créatif, de la panne d’inspiration à l’illumination, en passant par les aléas matériels, les répétitions chaotiques, les obstacles, les moments de bravoure et, enfin, le triomphe de la première de la pièce au Théâtre de la Porte-Saint-Martin, le 28 décembre 1897. À travers cette histoire, c’est une déclaration d’amour au théâtre, aux auteurs, aux acteurs, à leur pouvoir d’émerveillement et à leur rôle déterminant dans la société que donne à entendre Alexis Michalik. Son énergie est communicative et son sens du grand spectacle intelligent fait un bien fou. Anne-Claire Cieutat
ciné-atelier En partenariat avec les Ateliers d'Espagnol de l'UMTL
Lundi 04 Février Séance animée par
Olga ROUGÉ
18h
Doubles vies
Olivier Assayas France, 2019, 1h48 Avec : Guillaume Canet, Juliette Binoche, Vincent Macaigne…
Carmen & Lola
Arantxa Echevarría Espagne, 2018, 1h43 Avec : Rosy Rodriguez, Zaira Romero, Moreno Borja…
Carmen vit dans une communauté gitane de la banlieue de Madrid. Elle est destinée à reproduire un schéma qui se répète de génération en génération : se marier et élever autant d’enfants que possible, jusqu’au jour où elle rencontre Lola. Cette dernière, gitane également, rêve d’aller à l’université, fait des graffitis d’oiseaux et aime les filles. Carmen développe rapidement une complicité avec Lola et elles découvrent un monde qui, inévitablement, les conduit à être rejetées par leurs familles. Les deux actrices savent rendre palpable le courage qu’il faut pour vivre un amour maudit par tous — la famille, les amis, la religion. Les couleurs acidulées et la féminité solaire du duo contrebalancent la noirceur du récit. Mathilde Blottière
Alain dirige une célèbre maison d’édition, où son ami Léonard, écrivain bohème publie ses romans. La femme d’Alain, Séléna, est la star d’une série télé populaire et Valérie, compagne de Leonard, assiste vaillamment un homme politique. Bien qu’ils soient amis de longue date… Les relations entre les deux couples, plus entrelacées qu’il n’y paraît, vont se compliquer. Comment s’adapter aux mutations contemporaines sans se perdre ? A partir d’un chassé-croisé amoureux, une vue en coupe de l’époque d’une grande acuité. Placer au centre de son film un sujet aussi actuel, imposant et passionnant que celui de la dématérialisation de l’art et des nouveaux modes de production, de diffusion et de consommation qu’elle engendre (et, par là même, engager inévitablement une réflexion sur le cinéma), pouvait inquiéter. Mais c’est davantage à un portrait de groupe, une comédie sophistiquée sur les comportements humains, qu’à un objet à idées policé et pompeux, que ressemble le nouveau film d’Olivier Assayas. La transformation du monde permet-elle une cohabitation entre l’ancien et le nouveau ? La condition pour qu’une vague déferle n’est-elle pas que disparaisse celle qui la précède ? Refusant autant le “c’était mieux avant” que l’éloge inconditionnel du progrès, préférant au cynisme un soupçon de légèreté mélancolique, Doubles vies est un film aussi dense et réflexif que le sujet qui fait son ciment. Alexandre Buyukodabas
Les Fauves
Vincent Mariette France, 2019, 1h23 Avec : Lily-Rose Depp, Laurent Lafitte, Camille Cottin…
Colette
En version V.O et V.F
Wash Westmoreland USA, Angleterre, 2019, 1h52 Keira Knightley, Dominic West, Eleanor Tomlinson…
1893. Malgré leurs quatorze ans d’écart, Gabrielle Sidonie Colette, jeune fille à l’esprit rebelle, épouse Willy, écrivain aussi égocentrique que séducteur. Grâce à ses relations, elle découvre le milieu artistique parisien qui stimule sa propre créativité. Sachant repérer les talents mieux que quiconque, Willy autorise Colette à écrire – à condition qu’il signe ses romans à sa place. Suite au triomphe de la série des Claudine, il ne tarde d’ailleurs pas à devenir célèbre. Pourtant, tandis que les infidélités de Willy pèsent sur le couple, Colette souffre de plus en plus de ne pas être reconnue pour son œuvre… Colette, écrit par Westmoreland en 2001 (avec Richard Glatzer et Rebecca Lenkiewicz), donc à une époque où on ignorait encore beaucoup de choses, s'inscrit parfaitement dans le présent, celui du mouvement #metoo, de Time's Up et de nombreuses autres initiatives qui s'y rattachent et luttent pour la parité des sexes. Cependant, ce film biographique sur l'icône féministe française à la vie transgressive et tumultueuse n'est pas seulement une ode à l'égalité des sexes et à l'égalité sociale : c'est aussi une fantastique machine à divertir, faite avec humour, élégance et profondeur. Camillo De Marco
C'est l'été, dans un camping en Dordogne, des jeunes gens disparaissent. Les rumeurs les plus folles circulent, on parle d'une panthère qui rôde... Un sentiment de danger permanent au cœur duquel s’épanouit Laura, 17 ans. La rencontre avec Paul, un écrivain aussi attirant qu'inquiétant, la bouleverse. Une relation ambigüe se noue. Jusqu’à ce qu’un prétendant de Laura disparaisse à son tour et qu’une étrange policière entre dans la danse… Si tous les ingrédients sont réunis pour une histoire on ne peut plus classique, Vincent Mariette déjoue nos attentes en ne convoquant pas les références attendues. Il y sera essentiellement question d'ambiance et de mystère, de traitement de l'adolescence et du passage à l'âge adulte comme un moment à la lisière du fantastique. Lunaire, vaporeuse tour-à-tour fascinante, ambigüe et inquiétante, Lily-Rose Depp concourt beaucoup à la douce étrangeté qui nous saisit dès les premières minutes. Les Fauves, c'est avant tout une interrogation. Un questionnement sur l'importance des mythes, sur leur fonction dans notre société et Vincent Mariette a l'intelligence d'en traiter les deux versants, lumineux et plus sombre. Pourquoi avons-nous besoin de rêver ? Pourquoi ne pouvons-nous nous contenter d'un quotidien pragmatique et cartésien ? A quel niveau cela joue-t-il en nous et que faire quand cela réveille des pulsions morbides qui tendraient à nous marginaliser ? Christophe Foltzer
L’Ordre des Médecins
David Roux France, 2019, 1h33 Avec : Jérémie Renier, Marthe Keller, Zita Hanrot
Simon, 37 ans, est un médecin aguerri. L’hôpital, c’est sa vie. Il côtoie la maladie et la mort tous les jours dans son service de pneumologie et a appris à s’en protéger. Mais quand sa mère est hospitalisée dans une unité voisine, la frontière entre l’intime et le professionnel se brouille. L’univers de Simon, ses certitudes et ses convictions vacillent... David Roux, fils de chefs de service hospitalier et frère d'un médecin qui ne s'appelle pas Simon par hasard, comme le héros de son film, merveilleusement interprété par Jérémie Renier, se sert du microcosme hospitalier comme prétexte pour nous parler de la vie, de la sienne comme de la notre.” Maintenir à distance mon histoire intime a demandé un plus grand effort que de me plonger dedans", dit David Roux en parlant du deuil qu'il a vécu après la mort de sa mère, qui accompagne tout son film. Un saut dans les abysses qui se révèle en même temps pudique et riche, sincère sans jamais tomber dans le mélodrame. La prouesse doit sa réussite à une actrice, Marthe Keller, qui brille par son incroyable force tranquille. Le réalisateur et son actrice avancent sur un fil très ténu, celui qui sépare sincérité et sensationnalisme, sans jamais tomber, parvenant au contraire à faire ressortir cette lumière et cette ironie qui brillent même dans les moments les plus sombres. Un film élégant et intime qui met à nu nos sentiments sans nous forcer la main, et auquel on est pour cela reconnaissant. Giorgia Del Don
Les Estivants
Valeria Bruni Tedeschi France, 2019, 2h08 Avec : Valeria Bruni Tedeschi, Pierre Arditi, Valeria Golino, Noémie Lvovsky, Yolande Moreau, Vincent Perez, Xavier Beauvois
Une grande et belle propriété sur la Côte d’Azur. Anna arrive avec sa fille pour quelques jours de vacances. Au milieu de sa famille, de leurs amis, et des employés, Anna doit gérer sa rupture toute fraîche et l’écriture de son prochain film. Derrière les rires, les colères, les secrets, naissent des rapports de dominations, des peurs et des désirs. Chacun se bouche les oreilles aux bruits du monde et doit se débrouiller avec le mystère de sa propre existence. « Mon film est une adaptation de la vie, mais après, il faut savoir s’en départir. J’ai parlé à ma famille et découvert que leurs limites ne sont pas toujours les mêmes que les miennes. Donc oui, il y a des conflits. Je joue avec la vérité, mais quand ma fille, ma mère et mes amis apparaissent dans le film, ils jouent des personnages fictionnels. Le seule vraie différence, c’est que j’ai déjà un passé avec eux, donc je n’ai pas besoin de tout construire de toutes pièces. » Comme dans tous ses films, Valeria Bruni Tedeschi prête le flanc au soupçon de complaisance dans l’autofiction mais les qualités d’écriture, l’humour fantasque, l’observation abrasive de la comédie humaine (à commencer par elle-même, qui ne s’épargne pas) transforment cette matière très intime en cinéma : Les Estivants est traversé de vrais moments forts, ou drôles, ou les deux (sur fond plus grave) dont on peut situer la généalogie entre Tchekov, Renoir et Woody Allen. Serge Kaganski
Tout ce qu'il me reste de la Révolution L'incroyable histoire du Facteur Cheval
Nils Tavernier France, 2019, 1h45 Avec : Jacques Gamblin, Laetitia Casta, Bernard Le Coq
Fin XIXème, Joseph Ferdinand Cheval, est un simple facteur qui parcourt chaque jour la Drôme, de village en village. Solitaire, il est bouleversé quand il rencontre la femme de sa vie, Philomène. De leur union naît Alice. Pour cette enfant qu’il aime plus que tout, Cheval se jette alors dans un pari fou : lui construire de ses propres mains, un incroyable palais. Jamais épargné par les épreuves de la vie, cet homme ordinaire n’abandonnera pas et consacrera 33 ans à bâtir une œuvre extraordinaire : "Le Palais idéal". Force est de constater que le mystère reste entier sur les raisons qui ont poussé cet homme taiseux et presque analphabète, plus à l’aise au milieu des oiseaux que des hommes, à s’acharner à bâtir, dans la souffrance et le mépris, cet incroyable édifice. Le réalisateur entoure délicatement d’une part de folie associée à un doux grain de poésie cet asocial attachant, sublimée par un Jacques Gamblin totalement habité par son rôle. Le visage émacié, la moustache drue, vêtu de l’uniforme du facteur, il a le talent de nous convaincre seulement d’un geste ou d’un regard qu’il est réellement Ferdinand Cheval. A ses côtés, la magnificence de Lætitia Casta tout en retenue jette un voile de tendresse partagée sur cette rude épopée. Cette aventure généreuse et terrienne bénéficie également de la beauté majestueuse mais jamais tapageuse des paysages de la Drôme. Claudine Levanneur
Judith Davis France, 2019, 1h28 Avec : Judith Davis, Malik Zidi, Claire Dumas, Mireille Perrier Festival d’Angoulême : Prix du Jury
Angèle avait 8 ans quand s’ouvrait le premier McDonald’s de Berlin-Est… Depuis, elle se bat contre la malédiction de sa génération : être né « trop tard », à l’heure de la déprime politique mondiale. Elle vient d’une famille de militants, mais sa mère a abandonné du jour au lendemain son combat politique, pour déménager, seule, à la campagne et sa sœur a choisi le monde de l’entreprise. Seul son père, ancien maoïste chez qui elle retourne vivre, est resté fidèle à ses idéaux… On retrouve cette obsession de l’échec politique et social dans Tout ce qu’il me reste de la révolution. Mais Angèle (Judith Davis, qui s’est confié le rôle principal), l’héroïne de cette comédie romantique post-marxiste, n’a vécu que par procuration les échecs de ses aînés. Le film est une promenade gaie et sensuelle dans un paysage dévasté, à l’image de cette entrée de ville (la porte de Montreuil, à Paris), à laquelle Angèle rêve de redonner un aspect compatible avec la vie en société. Au fil des séquences, on croise un cadre en burn-out, un instituteur amoureux, une sculptrice au bord de la compromission… Ces incidents, ces rencontres pourraient n’être qu’une collection de choses vues, Judith Davis les assemble en une mosaïque d’une étonnante profondeur de champ. Thomas Sotinel
La Mule
Clint Eastwood USA, 2019, 1h56 Avec : Clint Eastwood, Bradley Cooper, Laurence Fishburne…
À plus de 80 ans, Earl Stone est aux abois. Il est non seulement fauché et seul, mais son entreprise risque d'être saisie. Il accepte alors un boulot qui ne lui demande que de faire le chauffeur. Sauf que, sans le savoir, il s'est engagé à être passeur de drogue pour un cartel mexicain… Une Mule… Clint le surhomme a donc assumé que le temps avait fini par le rattraper. Ce n’est au fond pas très surprenant de la part d’un artiste qui a toujours cherché à apparaître là où on ne l’attendait pas. Il a néanmoins bâti une œuvre étonnamment sensible et progressiste qui sonne à la fois comme une ode à la virilité « traditionnelle » et comme une recension des tares qu’on lui a associées: critique du colonialisme, de l’homophobie, du machisme et de la propagande de guerre. Ici, Clint continue à jouer double-jeu, ajoutant une nouvelle faille à son armure, celle du vieillard courbé et ridé, tiraillé entre son attrait pour la dolce vita et l’urgence de se rapprocher de son ex-femme, de sa fille et de sa petite-fille. Cette vieillesse assumée n’est pas exempte de malice, Clint se permettant quelques pointes envers les jeunes générations, celles qui « ne prennent plus le temps de vivre ». The Mule constitue un épilogue intéressant à l’une des carrières les plus impressionnantes de l’histoire d’Hollywood. En déboulonnant sa propre statue pour découvrir qu’elle restait debout malgré tout, Clint a bel et bien rejoint l’Homme sans nom de ses débuts, et comme lui il vivra à jamais, légende parmi les légendes. Felix Brassard
Green Book:
Sur les routes du Sud Peter Farrelly USA, 2019, 2h10 Avec : Viggo Mortensen, Mahershala Ali, Linda Cardellini…
En 1962, alors que règne la ségrégation, Tony Lip, un videur italo-américain du Bronx, est engagé pour conduire et protéger le Dr Don Shirley, un pianiste noir de renommée mondiale, lors d’une tournée de concerts. Durant leur périple de Manhattan jusqu’au Sud profond, ils s’appuient sur le Green Book pour dénicher les établissements accueillant les personnes de couleur, où l’on ne refusera pas de servir Shirley et où il ne sera ni humilié ni maltraité… Le coup de force du film est de fonctionner comme un anti roadmovie : pour une fois, l’herbe est vraiment moins verte ailleurs, et la
Dialogues et Répliques En partenariat avec Cinémas du Sud - Tilt
Mardi 26 Février Leçon de Cinéma par
Pierre GRAS
20h
Historien du cinéma et enseignant en économie du cinéma, Pierre Gras a travaillé à la Cinémathèque Française, à l’Agence pour le Développement Régional du Cinéma (ADRC)
Copie neuve restaurée Haute Définition
Le Jour se lève
Marcel Carné France, 1939, 1h30 Avec : Jean Gabin, Arletty, Jules Berry…
première vertu du trip entrepris par le pianiste Don Shirley et le chauffeur Tony Lip sera de découvrir à quel point l’arrière-pays est encore plus pétri de racisme que le Bronx séminal. Le film contraint donc deux personnages que tout oppose (une petite frappe raciste qui a laissé son surmoi à la maison, un esthète qui ne jure que par l’étiquette) à se trouver bon gré mal gré un terrain d’entente. Faut-il vous préciser que ce film est un truc tout à la fois drôle, subtil, émouvant, élégant, le tout mijotant dans un découpage ultra-précis et un sens du rythme parfaitement maitrisé ? Faut-il vous préciser que Viggo Mortensen et Mahershala Ali sont prodigieusement bien dirigés et qu’on ne peut douter une seule seconde du génie d’une réalisation Farrelly ? Gautier Roos
Une forte dispute éclate dans une maison, des bruits de lutte se font entendre, des cris, des coups... Puis un coup de feu ! François a tiré sur Valentin. Ce dernier convoitait la belle Clara. François, barricadé et encerclé par la police, se remémore alors toute l'histoire qui a conduit à ce drame. Gabin est d'une modernité incroyable : naturel et sexy en prolo amoureux, il devient franchement animal lorsque cette saleté de fatalité (incarnée par Jules Berry, génial) le piège. Et puis, il y a Arletty, gouailleuse triste, à laquelle Jacques Prévert offre des répliques en or. Accoudée au balcon de l'hôtel où elle vit, de l'autre côté de la rue, elle dit à son amant d'une petite voix faussement dégagée, et bouleversante : « Heureusement qu'on s'aime pas. J'aurais bien voulu que ça continue. Seulement, moi, j'habitais ici et toi juste en face... C'était trop loin. » Guillemette Odicino
My beautiful Boy La Favorite
Yórgos Lánthimos USA, Angleterre, 2019, 2h00 Avec : Olivia Colman, Emma Stone, Rachel Weisz… Mostra de Venise : Prix de la Meilleure Interprétation Féminine
Début du XVIIIème siècle. L’Angleterre et la France sont en guerre. Toutefois, à la cour, la mode est aux courses de canards et à la dégustation d’ananas. La reine Anne, à la santé fragile et au caractère instable, occupe le trône tandis que son amie Lady Sarah gouverne le pays à sa place. Lorsqu’une nouvelle servante, Abigail Hill, arrive à la cour, Lady Sarah la prend sous son aile, pensant qu’elle pourrait être une alliée. Abigail va y voir l’opportunité de renouer avec ses racines aristocratiques…. Elle ne laissera ni homme, ni femme, ni politique, ni même un lapin se mettre en travers de son chemin. La Favorite devient jubilatoire lorsqu’il dégaine des saillies comiques ainsi que des sorties anachroniques parfois délirantes, et ce, sans briser la qualité historique de l’œuvre. Quelque part, le trouble de l’anachronisme et de l’indécence conduisent à une étrange forme de folie. La Favorite dépeint une royauté déconnectée des réalités. Lorsque l’on rapporte à Anne ce que désire le peuple, cette dernière se retrouve outrée : ces derniers n’ont pas leur mot à dire. Drôle d’écho avec la politique menée de nos jours, que ce soit outremanche, en France ou ailleurs. Brillant grâce à ses actrices, merveilleux par son cadre et ses costumes, le nouveau film de Yórgos Lánthimos tient de la tragédie ultra moderne, capable de raconter le passé en jouant avec des éléments contemporains. Oser une telle œuvre sur le pouvoir et la servitude était un vrai défi, relevé avec brio. Exquis et audacieux.
Felix Van Groeningen USA, 219, 2h00 Avec : Steve Carell, Timothée Chalamet, Jack Dylan Grazer, Maura Tierney…
Pour David Sheff, la vie de son fils, Nicolas, un jeune homme brillant, sportif, à l’esprit vif et cultivé, était déjà toute tracée : à ses 18 ans, Nic était promis à une prestigieuse carrière universitaire. Mais le monde de David s’effondre. Nic a commencé à toucher à la drogue en secret dès ses 12 ans. De consommateur occasionnel, Nic est devenu accro à la méthamphétamine … My Beautiful boy raconte un double calvaire. D’abord celui de David, impuissant à sortir son fils de l’impasse. Ensuite, celui de Nic, incapable de suivre une cure de
ciné-musée
En Partenariat avec l’AAMM (Association pour l'Animation du Musée de Martigues)
Vendredi 01 Mars Street ART
17h
La valeur subversive du « street art » est très puissante et les motivations qui poussent les artistes à afficher leur art dans la rue sont des plus variées. Parfois par activisme, parfois pour signifier un mécontentement face à un fait de société ou tout simplement pour passer un message percutant, le « street art » est un peu la tribune libre des artistes contemporains. Il s'agit d'un médium de communication très puissant qui vise un large public puisque facilement accessible et visible.
Faites le Mur
Banksy USA, Angleterre, 2010, 1h26
désintoxication efficace, en permanence tiraillé entre le manque et la honte de décevoir son père. Van Groeningen (Alabama Monroe) évite de sombrer dans le mélodrame dégoulinant grâce à une écriture et une mise en scène pudiques, ainsi qu’à l’excellence de son duo d’acteurs. Steve Carell prouve une fois de plus qu’il est un acteur immense. Quant au jeune Timothée Chalamet, il montre une maîtrise impressionnante dans le rôle de ce fils hypersensible et manipulateur malgré lui. My Beautiful Boy transmet une émotion profonde et durable … On nous fait assister à un gâchis, il n’y a pas de coupable, de fautif. […] Il n’y a pas d’explication à cette tombée dans la drogue. Ça arrive et c’est terrible. Helen Faradji
Dans un monde où nous sommes bombardés de messages publicitaires qui envahissent l’espace public, les œuvres de Banksy offrent un regard différent - un regard à la fois drôle et incisif, sans être dogmatique pour autant. Banksy a fini par convaincre l’Anglais moyen que les véritables vandales de notre société sont ceux qui construisent des immeubles plus hideux les uns que les autres et non ceux qui dessinent sur leurs murs. C'est une petite merveille, sorte de vrai-faux documentaire sur le Street Art. C'est ludique, fendard et surprenant de bout en bout. On ressort avec la banane et l'envie de prendre une bombe pour refaire les murs de la ville !
CANNES 2018
Film partiellement en 3D
Un Grand Voyage vers la nuit
Deux fils
Felix Moati France, 2019, 1h30 Avec : Vincent Lacoste, Benoît Poelvoorde, Anaïs Demoustier…
Bi Gan Chine, France, 2019, 2h18 Avec : Tang Wei, Huang Jue, Sylvia Chang
Luo Hongwu revient à Kaili, sa ville natale, après s’être enfui pendant plusieurs années. Il se met à la recherche de la femme qu’il a aimée et jamais effacée de sa mémoire. Elle disait s’appeler Wan Qiwen… Un film stupéfiant, marqué par un plan-séquence d’une heure en 3D d’une virtuosité époustouflante. L'une des claques du dernier Festival de Cannes (sélection Un Certain Regard)… Un grand voyage vers la nuit, réalisé par Bi Gan (28 ans) porte magnifiquement son nom : c'est une introspection coupée en deux qui, lorsqu'elle arrive à son milieu, invite son spectateur à mettre des lunettes 3D (comme le personnage) afin de planer, errer et contempler la nuit et ses mystères à travers l'un des plans-séquences les plus éloquents de ces dernières années. Un trip à mi-chemin entre Lynch et Weerasethakul dont l'opacité et la splendeur nous rappelle que l'expérience de visionnage, et de la salle de cinéma, est ô combien essentielle dans la lecture d'un film. A découvrir d'urgence ! Quentin Billet-Garin
Joseph et ses deux fils, Joachim et Ivan, formaient une famille très soudée. Mais Ivan, le plus jeune, collégien hors norme en pleine crise mystique, est en colère contre ses deux modèles qu’il voit s’effondrer. Car son grand frère Joachim ressasse inlassablement sa dernière rupture amoureuse, au prix de mettre en péril ses études de psychiatrie. Et son père a décidé de troquer sa carrière réussie de médecin pour celle d’écrivain raté… La narration affiche sans la moindre prétention le talent rare de savoir débusquer l’espoir sous les décombres affectifs d’une famille hautement dysfonctionnelle. C’est quand les chemins des trois membres de cette dernière se croisent de près ou de loin,
Grâce à Dieu
François Ozon France, Belgique, 2019, 2h17 Avec : Melvil Poupaud, Denis Ménochet, Swann Arlaud, Josiane Balasko…
dans le cabinet d’une assistante scolaire largement dépassée par les troubles psychologiques de ses patients ou bien lors d’un repas de restauration rapide arrosé à la bière, que le ton bascule vers une pureté des sentiments à fleur de peau. Or, l’aspect le plus prometteur dans le travail du jeune réalisateur est qu’il se garde précieusement de ne pas surcharger la barque, de ne pas se laisser envahir par trop d’optimisme tendancieux. Il maîtrise le dosage pointu nécessaire pour parfaire l’alternance entre le rire et les larmes, entre la destruction irréfléchie et le maintien nostalgique d’un tissu familial irremplaçable. Ce qui nous rappelle, pour boucler la boucle, l’image que nous avons retenue jusque là de Moati, l’acteur : celle d’un joyeux irresponsable au cœur en or. Tobias Dunschen
Alexandre vit à Lyon avec sa femme et ses enfants. Un jour, il découvre par hasard que le prêtre, qui a abusé de lui aux scouts, officie toujours auprès d’enfants. Il se lance alors dans un combat, très vite rejoint par François et Emmanuel, également victimes du prêtre, pour « libérer leur parole » sur ce qu’ils ont subi. Mais les répercussions et conséquences de ces aveux ne laisseront personne indemne. Le film est un portrait de ces hommes abusés, comment ils ont vécu avec leur traumatisme, comment ils ont libéré leur parole et quelles en ont été les répercussions familiales et sociales. Ce film est vraiment raconté du point de vue des victimes. Pour interpréter les trois hommes dont on suit les parcours, il fallait des personnalités différentes. Ainsi, les spectateurs pouvaient s'identifier : Alexandre (Melvil Poupaud) est un fervent catholique, François (Denis Ménochet) est athée et Emmanuel (Swann Arlaud) est dans une lutte viscérale. La pluralité de ces points de vue était nécessaire. Je suis parti d'un sujet intimiste et je me suis rendu compte, au fur et à mesure du film, qu'il devenait politique car il crée le débat. J'ai tout fait pour qu'il ne soit pas anticlérical et aller dans le sens de l'église qui évolue. Je pense qu'il va être un électrochoc pour l'institution et que, d'après ce que m'ont dit des prêtres, "ce film va faire du bien à l'église". François Ozon
L’Amour debout
Vice
Adam McKay USA, 2019, 2h12 Avec : Christian Bale, Amy Adams, Steve Carell… Golden Globes 2019 : Meilleur Film et Meilleur Acteur
Fin connaisseur des arcanes de la politique américaine, Dick Cheney a réussi, sans faire de bruit, à se faire élire vice-président aux côtés de George W. Bush. Devenu l'homme le plus puissant du pays, il a largement contribué à imposer un nouvel ordre mondial dont on sent encore les conséquences aujourd'hui… Les faits, nous les connaissons tous, du moins ceux qui ont vécu cette époque. Mais le cinéma nous aide parfois à ne pas oublier et plus que tout, à mettre en perspective ces moments de pure folie politique qui transforment les pays en les dirigeant d’un côté ou de l’autre. Les pitreries du président Trump nous font (presque) oublier le bilan catastrophique de la présidence de George W. Bush. Ou plutôt celui de l’homme qui contrôlait le pays: Dick Cheney. Adam McKay livre un portrait dévastateur magnifiquement orchestré et maîtrisé, un biopic à l’humour caustique et qui évite la démagogie pour circonscrire ce Machiavel de l’ombre.
Michaël Dacheux France, 2019, 1h23 Avec : Paul Delbreil, Adèle Csech, Samuel Fasse, Pascal Cervo, Françoise Lebrun
Martin, dans un dernier espoir, vient retrouver Léa à Paris. Ils ont tous deux vingt-cinq ans et ont vécu ensemble leur première histoire d'amour. Désormais, chacun s'emploie, vaille que vaille, à construire sa vie d'adulte…
C'est tout le charme entêtant de L’Amour debout, sa contemporanéité, que de faire pénétrer le réel, l'événement comme le non-événement, dans un apparent marivaudage, se heurter des dialogues, de prime abord un peu solennels, avec des échanges terriblement concrets, frontaux... Michaël Dacheux sait saisir les plus légères pulsations, amoureuses ou sociologiques, dessiner des personnages et des situations par touches fines, les faire vivre, au détour de plans plus complexes qu'il n'y paraît, en suivant ce fil musical tendu dès le début du film qui finit, en coeur avec les personnages, par donner envie de chanter… Jérôme D’Estais On retrouve chez Michaël Dacheux, non sans une certaine émotion, le charme absolument pas démodé de ces histoires dont la profondeur se cache derrière une apparente légèreté. Jean-Jacques Corrio
S éance en présence du R éalisateur V endredi 15 M ars à 20 h 45
Grâce au cinéma qui nous donne des nouvelles du monde, le Festival Regard de Femmes nous amène chaque année à renouveler notre regard sur la situation des femmes, à questionner leurs droits et leurs libertés. C’est par divers points de vue artistiques et débats que les films sélectionnés par les habitant·es nous engagent dans la voie de l’égalité entre femmes et hommes. Ce projet est accompagné par le Cinéma Jean Renoir, les Maisons de Quartier, la direction culturelle de la Ville de Martigues, la médiathèque Louis Aragon, la cinémathèque Gnidzaz, le Pays de Martigues et le lycée Jean Lurçat. Pour cette édition, le service Jeunesse et la Maison Jeanne Pistoun ont constitué un nouveau comité de sélection composé d’adolescent·es et jeunes adultes qui ouvriront les discussions sur leurs préoccupations. Conçu comme un espace artistique et démocratique où chacun·e peut s’exprimer sans contrainte, ce festival intergénérationnel affiche cette année une pluralité de questions et de débats, comme autant de femmes et de conditions féminines.
12ème Festival Regard de femmes Du 06 au 09 Mars 2019 Chaque projection est suivie d'un débat
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les infos détaillées et les invité.es sur www
SOIRÉE D’OUVERTURE Les Conquérantes Mercredi 06 Mars Petra Biondina Volpe, 18h30 2017, 1h37 Le Petit Locataire Jeudi 07 Mars Loiseau, 18h15 Nadège 2016, 1h44 Parvana, Vendredi 08 Mars une enfance en 14h Afghanistan
En partenariat avec Des courts l’après-midi, Fotokino Marseille, Daniela Levy Formatrice Égalité Femmes/Hommes
Mercredi 06 Mars
14h
à partir de 7 ans
Dilili à Paris
Michel Ocelot, 2018, 1h35
Samedi 09 Mars 14h30
Cinémathèque Gnidzaz Parfaites
Jérémie Battaglia, 2017, 1h16
Tarif : 4€
la séance
Nora Twomey, 2018, 1h34
18h
Un Amour Impossible
Catherine Corsini, 2018, 2h15
Samedi 09 Mars 17h
SOIRÉE DE CLÔTURE
ESPACES FEMININS
Programme OPTION CINÉMA LYCÉE JEAN LURÇAT de Courts Métrages Carte blanche aux élèves de 1ère
En présence de Elsa Minisini
et Elisabeth Pawlowski, productrices /Baldanders Films
Les Bigorneaux de Alice Vial - 25'- 2017 Mon Homme (poulpe) de Stéphanie Cadoret 8'50 - 2016 Les Hommes s'en souviendront de Valérie Muller - 9' - 2006 Vilaine Fille de Ayce Cartal - 8' - 2017 La Chanson de Tiphaine Raffier - 31' - 2018
Suivie d’un Echange Collectif
20h30 Buffet
Festival TĂŠlĂŠrama Enfants
Du 13 fĂŠvrier au 5 mars 2019
3,50 â‚Ź
chaque sĂŠance pour tous avec le pass dans TĂŠlĂŠrama et telerama.fr
Avantpremières, projections, animations, pour partager le plaisir du cinÊma dans les salles Art et Essai
En version V.O et V.F e ir d 7 a
ns
• L’Île aux chiens • Cro Man • Mary et la fleur de la sorcière • Parvana • Reine d’un ÊtÊ • Okko et les fantômes • La Chasse à l’ours • Dilili à Paris • Petits contes sous la neige • Paddy, la petite souris • AstÊrix, le secret de la potion magique • Pachamama • Miraï, ma petite sœur • Le Château de Cagliostro • Mango
Pour la 3e annÊe consÊcutive, l'AFCAE s'associe à nouveau à TÊlÊrama pour l'organisation d'un Festival CinÊma TÊlÊrama Enfants. Cette troisième Êdition aura lieu du 13 fÊvrier au 5 mars.  Le tarif est de 3,50 ₏ sur prÊsentation du Pass TÊlÊrama durant toute la manifestation pour toute la famille. 4 films, 2 avant-premières et 1 atelier à dÊcouvrir en salle !
Ă part
AFCAE & BNP Paribas prĂŠsentent
Le château de Cagliostro
Hayao Miyazaki Japon, 1979, 1h40
Le cÊlèbre Lupin dÊvalise un casino mais s’aperçoit que les billets volÊs sont des faux. En compagnie de son acolyte Jingen, Lupin enquête sur cette fausse monnaie qui le conduit au château de Cagliostro. Ils apprennent alors qu’une princesse, enfermÊe dans le château, dÊtiendrait la clÊ d’un fabuleux trÊsor. Le Château de Cagliostro est le premier long mÊtrage d’Hayao Miyazaki dans lequel figurent dÊjà les prÊmices de son style et de ses univers si caractÊristiques. C’est en regardant Le Roi et l’oiseau de Paul Grimault que j’ai compris qu’il fallait utiliser l’espace de manière verticale. Auparavant, on travaillait surtout sur l’horizontalitÊ. Si vous dessinez un village très en dÊtail, il n’arrivera pas à vivre si vous n’introduisez pas de dimension verticale. Il faut un mouvement ascensionnel complet dans un film pour que l’histoire prenne sa vraie dimension.  Hayao Miyazaki
Ă 14h
CinĂŠ-goĂťter
ns
Ă part
e ir d 8 a
Stubby
Richard Lanni USA, Irlande, France, Canada, 2019, 1h25
Le destin incroyable de Stubby, chien recueilli par le soldat John Robert Conroy avec qui il s'entraÎna avant de s'embarquer clandestinement sur l'USS Minnesota, navire de guerre amÊricain voguant vers la France pour prêter main forte lors de la "Grande Guerre". Stubby n’Êtait pas un simple chien errant, il Êtait un chien tenace, un Êclaireur courageux et un ami loyal. Pour ses actions courageuses, Stubby est reconnu comme le premier chien ayant jamais ÊtÊ promu au rang de sergent de l’armÊe amÊricaine..
Avant Première
Ă 14h30
e ir d 4 a
Ă part
Avant Première
Mercredi 27 FĂŠvrier
ns
Vendredi 22 FĂŠvrier
CinÊ-goÝter suivi de l’Atelier du " P’tit Bruiteur "
DÊcouvrons ensemble les bruitages au cinÊma, avec du riz, du tissu, une bouteille en plastique , des gants : bruiter la pluie, bruiter des pas dans la neige, bruiter l’envol d’un oiseau‌ Bruiteur tout un mÊtier !
Inscriptions au 04 42 44 32 21
La petite fabrique de nuages Programme de courts mĂŠtrages, 2019, 42 mn
Vu d’en bas ou vu d’en haut, le ciel est toujours le thÊâtre de spectacles extraordinaires. Que l’on soit un oiseau migrateur, un lÊmurien explorateur, un chasseur d’Êtoiles ou une petite tortue de terre, il est toujours temps de rêver, la tête dans les nuages !
Cinq courts-mĂŠtrages poĂŠtiques pour partir Ă la conquĂŞte du ciel.
à pa
r de 6 r ti ans
Astérix, le secret de la potion magique Louis Clichy et Alexandre Astier France, 2018, 1h25
À la suite d’une chute lors de la cueillette du gui, le druide Panoramix décide qu’il est temps d’assurer l’avenir du village. Accompagné d’Astérix et Obélix, il entreprend de parcourir le monde gaulois à la recherche d’un jeune druide talentueux à qui transmettre le Secret de la Potion Magique… Alexandre Astier a su pimenter l'action de quelques anachronismes typiquement "goscinniens (droit des femmes, réchauffement climatique). Quant à l'animation, le réalisateur Louis Clichy ayant fait un passage à Pixar, elle est parfaite. Positif ir de 4
s
Linda Hambäck Suède, 2017, 1h05
an
à part
Paddy, la petite souris
Une belle histoire d'amitié et de tolérance au cœur de la forêt. Tous les animaux parlent du temps où la renarde rodait. Heureusement qu'elle n'a pas été vue depuis longtemps ! Mais lorsque l’écureuil se rend chez l’inspecteur Gordon au sujet d’un vol de noisettes, ce dernier suspecte à nouveau l’animal tant redouté. Pour démasquer le voleur, il aura bien besoin de Paddy la petite souris au flair particulièrement aiguisé… Derrière cette enquête, le film invite à voir au-delà des apparences et de la peur. Il y est également question d’amitié improbable et de respect d’autrui… Paddy, la petite souris est une adaptation de trois livres suédois pour enfants relatant les enquêtes d’un commissaire crapaud appelé Gordon, et de son assistante, une souris nommée Paddy.
à part
Trevor Hardy Angleterre, 2019, 1h35
s an
Mango
ir de 7
Mango, une jeune taupe, doit suivre la tradition familiale et aller travailler à la mine locale. Joueur de football doué, son rêve est de participer à la Coupe du Monde. Mais quand un milliardaire menace de s'accaparer la mine et ruiner la ville, Mango doit trouver un moyen de protéger sa famille et de réaliser son rêve. Trevor Hardy est un réalisateur de films d'animation avec plus de 20 ans d'expérience. Ses courts métrages ont remporté de nombreux prix et ont été projetés dans des festivals du monde entier. Mango est son premier long métrage pour le studio d’animation Gigglefish, cofondé en 2017. Ses crédits d’animation incluent Pushkin qui a été projeté dans plus de 25 festivals internationaux Trevor a également travaillé quelque temps chez Aardman Animation.
ir de 3 a
ns
Programme de courts métrages, France, Suisse, États-Unis, République Tchèque, 2018, 40 mn
à part
Petits contes sous la neige
En bonus un documentaire de 10 mn : Petits sons sous la mer
D’une montagne enneigée à une mer étoilée, d’une ville tranquille à un océan agité, les héros de ces sept courts métrages transportent les plus petits dans leurs aventures joyeuses et poétiques. L’entraide et la créativité sont au rendez-vous dans ce programme empreint d’une magie hivernale. Du merveilleux et du burlesque au programme de ces Petits Contes sous la neige ! La neige, elle, n'est pas toujours au rendez-vous, mais c'est bien normal après tout, il y a aussi des hivers sans neige !
MARTIGUES
prochainement
CINÉMATHÈQUE
cinem
EXPOSITION
"VOYAGER VERS L'ESPOIR" autour du film d’Umut AKAR En partenariat avec le service Cinéma et audiovisuel du Pays de Martigues et le Cinéma Jean Renoir
Avec la projection du making off JUSQU'AU JEUDI 31 JANVIER 2019 Entrée libre
VOYAGER VERS L’ESPOIR Un film d’Umut Akar
Juan-Golan Elibeg, Jiyan Akdogan, Aram Karim, Arjin Furan, Lorin Yurtsever, Viyan Kartal, Cuneyt Kartal, Gelseven Kartal, Nurhak Arslan, Arges Kartal, Burhan Karakas, Derya Karakas, Zerya Karakas, Rojtiya Karakas, Hulusi Altun, Omer Akar, Gokhan Guler. Elodie Potel, Mörgan Bourdeau, Xavier Alvarez Amaya, Marts Mihailov, Xavier Gannac, Jean Petit, Camille Crespo. Production exécutive : Amandine Vera. Production délégué : Marie Picard. Une production Urban Prod
Projections 3D + 1€ (lunettes) Prix des places : 5,50 € + de 60 ans : 4,50 € Adhérents, demandeurs d'emploi, étudiants : 4 € Enfants (-14 ans) / RSA : 3,50 € / Carte rechargeable 10 séances : 45 € Abonnement (sur présentation de la carte) Carte rechargeable 10 séances : 40 € Carte rechargeable Pass jeune (- 25 ans) 8 films : 28 €
Plus d’informations sur les films :
cinemartigues.com
cinéma Jean
Renoir
rue Jean Renoir Martigues cinéma 09 63 00 37 60 / administration 04 42 44 32 21
e-mail : administration.renoir@sfr.fr Le cinéma Jean Renoir est financé majoritairement par la Ville de Martigues, par le Conseil Départemental 13, le CNC, la région PACA, la DRAC PACA.
Le réalisateur Umut Akar présente une vingtaine de photographies issues de son court-métrage « Voyagez vers l’espoir », tourné à Martigues en 2018. Un petit garçon, Alan, fuit la guerre. Accompagné de différentes familles dont la sienne, il tente d’atteindre les côtes du Canada.
Vendredi 08 Février
GNIDZAZ
CONFERENCE SILENCE ON RIT !
martigues.com
Promenade dans le monde de la comédie donnée par
15h
Laura Vichi,
Docteur en Histoire du cinéma et intervenante à l’UMTL.
CHARLIE CHAPLIN, LES ANNEES SUISSES
Felice Zenoni, 2002, 56mn
En 1952, lorsque Charles Chaplin a été contraint de quitter les Etats-Unis, il a trouvé refuge en Suisse et s'est installé dans un petit village des rives du lac Léman, où il a vécu avec sa famille jusqu'à sa mort en 1977. Dans ce film, les spectateurs - privilégiés - sont invités à pénétrer dans l'intimité de sa vie de famille et à partager son amour du cirque. Geraldine, Michael et Eugene Chaplin parlent de leur père, et de nombreux amis, collègues de travail et contemporains évoquent leurs souvenirs personnels et racontent quelques anecdotes très amusantes. Pour la première fois, un documentaire se concentre sur les derniers films de Chaplin et met en évidence ses années de prolifique compositeur de plus de 500 morceaux de musique. Dans ce film hommage, la vie de Chaplin est aussi illustrée par des documents uniques, découverts il y a peu dans des archives privées.
En partenariat avec UMTL - Université Martégale du Temps Libre L'UAI - L'Usine aux images
PARFAITES
Jérémie Battaglia, 2017, 1h 16 Qui n'a jamais eu de préjugés méprisants sur la natation synchronisée? Ridiculisée et ignorée, cette discipline sportive souffre de sa mauvaise réputation. Pourtant, derrière les paillettes et les sourires se cache un sport où se mélange le culte de la beauté et de la performance ainsi que des exigences athlétiques qui dépassent les limites de l'imaginable. PARFAITES, retrace le parcours émouvant et inspirant de Claudia, Marie-Lou et toute l'équipe nationale canadienne qui les mènera jusqu’aux qualifications olympiques à Rio de Janeiro. Face aux nombreux sacrifices à faire et aux défis à relever, réussiront-elles à concrétiser leur rêve? Et à quel prix? Battaglia capte toute la magie de cette catégorie sportive considérée comme futile, alors qu’elle nécessite une concentration de haut niveau. C’est beau, un instant de grâce – et c’est le seul sport où on ne transpire pas. Le Nouvel Observateur
L’ESPACE MUSEAL
présente un parcours depuis le pré-cinéma jusqu’à nos jours. La Cinémathèque est un lieu de conservation, de diffusion et d’éducation à l’image.
Toutes nos séances sont publiques, gratuites et non-commerciales.
ENTRÉE LIBRE
MARDI, JEUDI, VENDREDI : 14H/18H MERCREDI & SAMEDI : 10H/12H 14H/18H 4 rue du Colonel Denfert - Martigues O4 42 10 91 30 espacinema@gmail.com
© D.R
Samedi 09 Mars 12 ÉME FESTIVAL 14h30 REGARD DE FEMMES
PROGRAMME DU 30 JANVIER AU 12 MARS 2019 Tous les films non francophones, sont diffusés en Version Originale sous-titrée.
MERCREDI 30 JANVIER AU MARDI 05 FEVRIER CINÉ - RÉALITE : RÊVER SOUS LE CAPITALISME CINÉ- ATELIER : CARMEN ET LOLA DOUBLES VIES EDMOND
MERC. 30
IN MY ROOM PETITS CONTES SOUS LA NEIGE
17h00 14h00/21h00 19h00 16h00
MERCREDI 06 AU MARDI 12 FEVRIER
MERC. 06
LES FAUVES COLETTE L'ORDRE DES MÉDECINS EDMOND LE CHÂTEAU DE CAGLIOSTRO PADDY LA PETITE SOURIS MERCREDI 13 AU MARDI 19 FEVRIER
17h15 20h45 19h00 14h15 16h00 MERC. 13
LES ESTIVANTS L'INCROYABLE HISTOIRE DU FACTEUR CHEVAL LA MULE GREEN BOOK : SUR LES ROUTES DU SUD
16h45 18h45 20h50
LE CHÂTEAU DE CAGLIOSTRO ASTÉRIX LE SECRET DE LA POTION MAGIQUE PADDY LA PETITE SOURIS
14h00 15h30
MERCREDI 20 AU MARDI 26 FEVRIER
MERC. 20
DIALOGUES ET RÉPLIQUES LE JOUR SE LÈVE LA FAVORITE GREEN BOOK : SUR LES ROUTES DU SUD TOUT CE QU'IL ME RESTE DE LA RÉVOLUTION LA MULE ASTÉRIX LE SECRET DE LA POTION MAGIQUE STUBBY MANGO MERCREDI 27 FEVRIER AU MARDI 05 MARS CINÉ-MUSÉE : FAÎTES LE MUR MY BEAUTIFUL BOY LA FAVORITE UN GRAND VOYAGE VERS LA NUIT DEUX FILS MANGO LA PETITE FABRIQUE DE NUAGES
18h45 16h30 20h50 10h30
VEND. 01
19h00 17h00 21h00
18h30 16h30
JEU. 07
SAM. 02
DIM. 03
18h45
18h00 16h00
16h30 15h30
20h45
20h45 18h30
15h00 DIM. 10
15h45 20h50 VF 19h15
20h00 18h00 16h15
17h15
18h00
20h00
SAM. 09
14h00 10h45
MAR. 05
LUN. 11
MAR. 12
17h30 16h30 VF 21h00 20h30 18h30 19h00 10h30 VO 10h00 / 14h30 14h30 VO 16h15 15h00
SAM. 16
DIM. 17
LUN. 18
MAR. 19
20h00 18h00
18h30
16h30 21h00 18h45
VEND. 15
10h30
16h00 21h00 10h00 14h00
SAM. 23
DIM. 24
LUN. 25 25 LUN.
20h30 16h00
20h30
18h30
19h00
10h30 19h45 18h00
18h20
16h45
16h00
11h00 JEU. 21
16h30 20h45
VEND. 22
20h30
18h45 15h00
MERC. 27
JEU. 28
18h15 16h30
20h45
LUN. 04
16h45 20h30 20h45 19h00 16h45 16h20 21h00 20h50 14h30 18h45 18h20 10h30/14h30 15h00 VO
JEU. 14
10h30
20h45
VEND. 08
19h00 20h30 20h45 16h30 VF 17h00 20h30 18h45
14h45
14h00 VEND. 01
20h30 17h00 20h45 16h30 18h45 20h50
19h00
JEU. 07
VEND. 08
15h45 14h00
20h45
14h30 10h30 MAR. 26 26 MAR.
20h00 18h15
14h30
15h00 SAM. 02
DIM. 03
18h30
10h30 17h50
LUN. 04
16h15
20h00
20h45 14h30
14h30
SAM. 09
DIM. 10
LUN. 11
MAR. 12
10h00/17h00 14h30 19h30
20h50 18h30
18h30 20h50
18h40 16h30 20h50
MAR. 05
20h45 19h00
16h15
14h30
MERCREDI 06 AU MARDI 12 MARS
MERC. 06
FESTIVAL REGARD DE FEMMES GRÂCE À DIEU VICE L'AMOUR DEBOUT
14h00/18h30 21h00 16h15
Vacances Scolaires + férié
JEU. 31
20h3020h30
Evénements
18h15 20h3014h00/18h00 14h00 21h00 21h00 16h30 Jeune Public
17h00 15h00