Cinema Jean Renoir Martigues Mars 2017

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PROGRAMME DU 01 MARS AU 11 AVRIL 2017

MARTIGUES

FANTASTIC BIRTHDAY

THE LOST CITY OF Z

JEAN RENOIR

cinemartigues.com


La La Land

Damien Chazelle USA, 2017, 2h08 Avec : Ryan Gosling, Emma Stone, John Legend… Venise 2016 : Prix d’Interprétation Féminine, Toronto 2016 : Prix du Public

Au cœur de Los Angeles, une actrice en devenir prénommée Mia sert des cafés entre deux auditions. De son côté, Sebastian, passionné de jazz, joue du piano dans des clubs miteux pour assurer sa subsistance. Tous deux sont bien loin de la vie rêvée à laquelle ils aspirent… Le destin va réunir ces doux rêveurs. Deux heures de poésie, d’émotion, de rire, deux heures d’amour, de danses et de chansons, le tout filmé avec une virtuosité fabuleuse entre plans-séquences virevoltants et idées de mise en scène incroyables. Chaque image est une composition fourmillant de mille détails, chaque scène est une création maladivement pensée, chaque minute est un accomplissement portant haut la bannière d’un enchantement féerique. Dans cette galaxie lointaine et imaginaire, le cinéma est un bonheur absolu, où les seules larmes que l’on connaisse, sont celles qui coulent sur nos joues devant tant de merveilleuse beauté. Nicolas Rieux

Yourself and yours

Hong Sang-soo Corée du Sud, 2017, 1h26 Avec : Kim Ju-Hyeok, Lee Yoo-Young, Hae-hyo Kwon…

Le peintre Youngsoo apprend que sa petite amie Minjung a bu un verre avec un homme et s’est battue avec lui. Le couple se dispute et Minjung s'en va, déclarant qu'il est préférable qu’ils ne se voient plus pendant un certain temps. Le lendemain, Youngsoo part à sa recherche, en vain. Pendant ce temps, Minjung (ou des femmes qui lui ressemblent) rencontre d’autres hommes… Le cinéaste sud-coréen est passé maître dans l'art de brosser de magnifiques portraits féminins. Minjung, qui boit et flirte avec des hommes de passage, est une femme qui connaît son pouvoir sur le sexe dit fort, au point d'en abuser parfois... Et Hong Sangsoo de jouer avec les codes narratifs, de nous faire aimer ses personnages avec trois fois rien, un détail, une réplique, une manière de séduire qui nous rappelle nos propres échecs sentimentaux. Gentil rêveur, le peintre Youngsoo croit au grand Amour envers et contre tous, rêve d'un impossible retour en arrière. Impossible ? Avec Minjung dont il a perçu le coeur pur malgré sa mauvaise réputation de femme à hommes, l'amour est un éternel recommencement. Ultime pirouette narrative : le chat Hong Sang-soo retombe sur ses pattes et tout son récit avec lui, nous offrant un surprenant happy-end. Yannick Vely


10ÈME FESTIVAL REGARD DE FEMMES SE RÉALISER AU FÉMININ

Du 8 au 11 Mars 2017

EN PARTENARIAT AVEC LES MAISONS DES QUARTIERS DE MARTIGUES, L’AACS, LA VILLE DE MARTIGUES, LA DIRECTION CULTURELLE, LA MÉDIATHÈQUE LOUIS ARAGON, LE LYCÉE JEAN LURÇAT, DES COURTS L’APRÈS-MIDI, FOTOKINO, LE GNCR, ZONTA CLUB MARTIGUES ETANG DE BERRE, UNE PAUSE POUR SOI, LES PETITS DÉBROUILLARDS, MARITIMA MÉDIAS, SITE PABLO PICASSO.

SOIRÉE D’OUVERTURE Primaire* Mercredi 8 Mars Hélène Angel 18h France, 2017, 1h45

CHAQUE PROJECTION DE FILM EST SUIVIE D’UN DEBAT

Mercredi 8 Mars

Carol Jeudi 9 Mars Haynes 13h30 Todd Angleterre, USA, 2016, 1h58

En présence de Maître Olivia Strozzi (avocate à la Cour)

14h30

18h30 L’Olivier Iciar Bollain

Ciné - Goûter à partir de 8 ans

Espagne, Allemagne, 2016, 1h39

"Le petit cinéma"

Tout en haut du monde Rémi Chayé

France, 2016, 1h21

France, 2016, 1h36

Samedi 11 Mars 14h30

Cinémathèque Gnidzaz Les Optimistes

Gunhild Westhagen Magnor Norvège, Suède, 2015, 1h30

Catherine Lecoq et Sophie-Charlotte Gautier, tourné à Martigues En présence de Catherine Lecoq

*CES FILMS SONT DES TEMPS FORTS DE LA

TARIF 4€ LA SÉANCE SOIRÉES 10 ET SAMEDI 11 MARS : VENDREDI

10€

(2 FILMS, AVEC RESTAURATION)

REGARDS ! 18h15 JEUNES courts-métrages, buffet, film OPTION CINÉMA LYCÉE GROUPE JEUNES MAISON JEANNE PISTOUN JEAN LURÇAT PROGRAMME La source des femmes DE COURTS MÉTRAGES

Radu Mihaileanu

(1h16) EN PARTENARIAT AVEC DES France, 2011, 2h10 COURTS L’APRÈS-MIDI.

Samedi 11 Mars 18h

Et ma main mince mord la moire mauve*

PROGRAMMATION DE LA JOURNÉE DU

Victoria Vendredi 10 Mars 14h Justine Triet

8 MARS

Big Eyes

Tim Burton

USA, Canada, 2015, 1h47

SOIRÉE DE CLÔTURE

Sonita*

Rokhsareh Ghaem Maghami

EN PRÉSENCE DES ARTISTES PEINTRES Allemagne, Iran, Suisse, 2016, 1h31 SUIVI D’UNE INTERVIEW FILMÉE MARGUERITE NADAL ET YAYA. DE LA RÉALISATRICE. PETITE RESTAURATION SUR PLACE SURPRISE MUSICALE PAR DES ATELIERS CUISINE FRÉDÉRIQUE BERTRAND ( PIANO,CHANT). CONDUITS PAR SYLVIE STREIFF.


Silence

Martin Scorsese USA, Italie, Japon, 2017, 2h41 Avec : Andrew Garfield, Adam Driver, Liam Neeson… Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

XVIIème siècle, deux prêtres jésuites se rendent au Japon pour retrouver leur mentor, le père Ferreira, disparu alors qu’il tentait de répandre les enseignements du catholicisme. Au terme d’un dangereux voyage, ils découvrent un pays où le christianisme est décrété illégal et ses fidèles persécutés. Ils devront mener dans la clandestinité cette quête périlleuse qui confrontera leur foi aux pires épreuves. Un maître, un chef-d’œuvre. Silence bruisse en film majeur, saisissant et sublime. Longtemps réfléchi, pensé, mûri, il parachève un cheminement intérieur creusé en profondeur par les qualités d’introspection d’un homme de cinéma et de foi, arrivé à une sorte de perfection rêvée et idéale pour explorer, par son art, une quête d’absolu. Avec Silence, Martin Scorsese atteint à un certain état de grâce, inspiré comme jamais, versant à sa filmographie cet ouvrage à part en même temps qu’inscrit dans la trajectoire de son cinéma, sa propre histoire et sa foi personnelle. Avec ses mouvements de caméra sophistiqués, ses cadres embrassant la splendeur brute de paysages, la réalisation virtuose de ce très grand cinéma se fraie un chemin dans l’intériorité du père jésuite. Scorsese communie avec la nuit obscure de l’âme de ce personnage, sa foi nue, son doute à la dimension d’une épreuve existentielle. Un grand film religieux, grand film sur l’homme, écho de tous nos cris, de toutes nos souffrances, de toutes nos révoltes. Jo Fishley

Noces

Stephan Streker Belgique, Pakistan, France, 2017, 1h38 Avec : Lina El Arabi, Sébastien Houbani, Babak Karimi, Olivier Gourmet…

Zahira, belgo-pakistanaise de dix-huit ans, est très proche de chacun des membres de sa famille jusqu’au jour où on lui impose un mariage traditionnel. Ecartelée entre les exigences de ses parents, son mode de vie occidental et ses aspirations de liberté, la jeune fille compte sur l’aide de son grand frère et confident, Amir. Arguant que c’est la situation qui est monstrueuse et non pas les protagonistes qui eux-mêmes la subissent, le réalisateur prend un soin tout particulier à respecter le point de vue de chacun des personnages, afin de susciter l’empathie et surtout de laisser la liberté au spectateur de se fonder sa propre opinion. C’est à coup sûr là que réside la vraie beauté de son film. Un film coup de poing qui déconcerte et révolte d’autant que l’ignominie dénoncée bénéficie maintenant des nouvelles technologies puisque ces mariages où le pire l’emporte sur le meilleur s’organisent sur internet par l’intermédiaire de Skype et risquent ainsi de perdurer. Face à ce sujet douloureux et cruel traité avec intelligence et humanité, l’indifférence n’est pas de mise. Claudine Levanneur


Chez nous

Lucas Belvaux France, Belgique, 2017, 1h58 Avec : Emilie Dequenne, André Dussollier,Guillaume Gouix

Pauline, infirmière à domicile, entre Lens et Lille, s’occupe seule de ses deux enfants et de son père ancien métallurgiste. Dévouée et généreuse, tous ses patients l'aiment et comptent sur elle. Profitant de sa popularité, les dirigeants d’un parti extrémiste vont lui proposer d’être leur candidate aux prochaines municipales. Contrairement aux Etats-Unis, où la tradition de la fiction politique est plus ancienne (voir par exemple les films d’Oliver Stone, ou les séries The West Wing et House of Cards), la France a mis du temps pour s’adonner au mélange des genres : « C’est venu avec la désacralisation de la fonction, se rappelle Régis Dupont, auteur d'Une histoire politique du cinéma. Ce n’est pas un sujet facile, mélanger cinéma et politique déplaît à beaucoup de gens, à commencer par les critiques. » Chez nous est un film fort et opportun. Il y est question des méthodes utilisées par un parti d'extrême droite pour présenter des candidats respectables aux élections. Et de ce qui peut décider une infirmière dévouée à accepter d'être candidate pour le Bloc Patriotique… Lucas Belvaux n'est pas accusateur, il cherche à comprendre pourquoi cette jeune femme se fourvoie, à dévoiler les illusions et les impostures. Et sa fiction cible juste. C. Kantcheff


CINÉ - LUTTES

Soutien à la Palestine. LE

EN PARTENARIAT AVEC COLLECTIF PALESTINE MARTIGUES

Jeudi 16 Mars 19h

Le Collectif Palestine organise un apéritif qui précédera la projection au profit d'un projet de centre social à Gaza en direction notamment des enfants. (Libre participation financière)

20h30 3000 Nuits

Mai Masri Palestine, France, Liban, 2017, 1h43 Avec : Maisa Abd Elhadi, Nadira Omran, Raida Adon…

A la veille des événements de Sabra et Chatila. La révolte gronde dans une prison israélienne, où sont détenues des prisonnières politiques palestiniennes. Layal, une jeune institutrice de Naplouse, vient d’arriver, condamnée à 8 ans de prison pour un attentat dans lequel elle n’est pas impliquée. Elle partage la cellule d’israéliennes condamnées pour droits communs et s’habitue progressivement à l’univers carcéral. Mais Layal découvre qu’elle est enceinte. Envers et contre tous, elle décide de garder l’enfant. Le chemin de Layal est celui d’une résistance intime puis collective après un basculement de l’action déclenché par le massacre de Sabra et Chatila. À la grève des Palestiniennes répondront bottes et gaz. Mais on ne peut imaginer de résistance fondée sur un monde terne et vide d’espoir. La lumière, ici, n’est pas seulement métaphore. Elle trame la matière cinématographique. Le travail de Mai Masri et celui, remarquable, du chef opérateur Gilles Porte renforcent le réalisme de la fiction, réfutent le cauchemar. Les ultimes séquences sont prélevées aux archives. Sauvagerie des arrestations, liesses des rares retrouvailles familiales. Chiffre noir des 6!000 détenus palestiniens d’aujourd’hui. Dominique Widemann


Loving

Jeff Nichols USA, Angleterre, 2017, 2h03 Avec : Joel Edgerton, Ruth Negga, Marton Csokas…

Split

M. Night Shyamalan USA, 2017, 1h57 Avec : James McAvoy, Anya Taylor-Joy, Betty Buckley…

Interdit aux moins de 12 ans

Kevin a déjà révélé 23 personnalités, avec des attributs physiques différents pour chacune, à sa psychiatre dévouée, la docteure Fletcher, mais l’une d’elles reste enfouie au plus profond de lui. Elle va bientôt se manifester et prendre le pas sur toutes les autres. Poussé à kidnapper trois adolescentes, Kevin devient dans son âme et sa chair, le foyer d’une guerre que se livrent ses multiples personnalités, alors que les divisions qui régnaient jusqu’alors dans son subconscient volent en éclats. Difficile de parler de Split tant le nouveau Shyamalan est de ces films qui gagnent à ne pas être connus au moment de les découvrir. Le mystère est sans doute l’argument ultime car le cinéaste nous embarque dans un univers aussi fascinant qu’imprévisible, à la rencontre d’un schizophrène doté de 23 personnalités. Le jour où Kevin kidnappe trois jeunes adolescentes pour les séquestrer dans un sous-sol, le cauchemar commence. Mais pour qui ? Pour les trois gamines qui vont devoir composer avec ces 23 facettes toutes très différentes les unes des autres, rendant leur geôlier imprédictible, ou pour Kevin lui-même, dont les nombreuses personnalités luttent pour entrer dans la lumière alors qu’une 24eme prépare son émergence… Et on s’arrêtera là. Car derrière, Split est une toile d’araignée hitchcockienne, dans laquelle M. Night Shyamalan nous piège avec un sens de la roublardise qui rappelle ses meilleures heures. Nicolas Rieux

Mildred et Richard Loving s'aiment et décident de se marier. Rien de plus naturel – sauf qu'il est blanc et qu'elle est noire dans l'Amérique ségrégationniste de 1958. L'État de Virginie où les Loving ont décidé de s'installer les poursuit en justice : le couple est condamné à une peine de prison, avec suspension de la sentence à condition qu'il quitte l'État. Considérant qu'il s'agit d'une violation de leurs droits civiques, Richard et Mildred portent leur affaire devant les tribunaux. Ils iront jusqu'à la Cour Suprême qui, en 1967, casse la décision de la Virginie. Désormais, l'arrêt "Loving v. Virginia" symbolise le droit de s'aimer pour tous, sans aucune distinction d'origine. L’intrigue a beau ne s’inspirer qu’exclusivement de faits réels, chaque once de Loving reste entièrement soluble avec la patte de Jeff Nichols. Famille, nature, paranoïa, amour... toutes les thématiques gri-gri du cinéaste se retrouvent de nouveau déclinées. La démarche, toujours aussi classique et circonscrite, ne surprend guère mais irradie de maîtrise. Plutôt que de citer une fois encore en guise d’influences Terrence Malick - plus métaphysique ou Clint Eastwood - plus tenté de relier image actuelle et image souvenirs -, soutenons que Jeff Nichols possède son propre style. La facture générale est sobre voire traditionnelle (le format 2,35:1 - 35 mm est comme toujours splendide), mais c’est précisément via cette apparente convention que le génie de Little Rock vient fusionner ses obsessions. En cela peut-être faut-il y voir un héritage de John Ford, lui dont le cadrage mathématique remuait les tréfonds de l’Amérique et du genre humain ? Alexandre Jourdain


Tramontane

Vatche Boulghourjian Liban, France, Qatar, 2017, 1h45 Avec : Barakat Jabbour, Julia Kassar, Michel Adabashi…

Rabih, un jeune chanteur aveugle, est invité avec sa chorale à se produire en Europe. Lors des formalités pour obtenir son passeport, il découvre qu’il n’est pas le fils biologique de ses parents. Un mensonge qui l’entraîne dans une quête à travers le Liban, à la recherche de son identité. Son périple dresse aussi le portrait d’un pays meurtri par les conflits, incapable de relater sa propre histoire. L’aveugle et la nation sont dans la même incapacité d’appréhender les stigmates de leur histoire. Ce surcroît d’évidence est tempéré par quantité de jolies trouvailles : ce plan dans lequel un ami guide la main de Rabih sur une carte du Liban, et où il place des repères en relief, et ces séquences musicales exprimant, de façon convaincante, que demeure, malgré tout, un patrimoine national. L’acteur principal, non-voyant de naissance et musicien prodige, fait affleurer l’émotion par sa respiration saccadée, sa raideur déterminée. Le film reste dans ce mode feutré, imprécis, où la violence, incarnée par l’oncle de Rabih, militaire qui s’est livré à des exactions durant la guerre, n’est jamais que suggérée. Pourtant, dans la révélation, au détour d’une phrase, que cet oncle connaissait une de ses victimes avant le conflit, on entend une définition terrible et juste de ce qui constitue une guerre civile : des voisins, des amis se livrant tout à coup au pire sur leur prochain. C’est peu, face à la terrible complexité du conflit libanais, dont on voit chaque jour combien il pourrait à nouveau s’enflammer. Mais cela hisse aussi le film vers un vaste horizon d’universalité. Elisabeth Franck-Dumas


AU CINEMA

POUR LES DROITS HUMAINS EN PARTENARIAT AVEC AMNESTY INTERNATIONAL

Mardi 21 Mars Débat animé par

Cathie LIPSZYC

Amnesty International P.A.C.A.

Bienvenus !

Rune Denstad Langlo Norvège, Suède, 2016, 1h30 Avec : Anders Baasmo Christiansen, Olivier Mukuta, Slimane Dazi…

Quand on est propriétaire d’un hôtel quasiment en faillite dans les montagnes norvégiennes, est-ce que la solution ne serait pas de le transformer en centre d’accueil des refugiés pour profiter de subventions bien opportunes ? C’est le bon plan de Primus, hôtelier peu aimable et pas vraiment ouvert aux autres cultures… Mais voilà, pas si simple. Accueillir 50 personnes d’origine diverses, quand il faut compter en plus avec une femme déprimée, une ado rebelle, et des préjugés racistes, ça promet bien des déconvenues mais aussi, des heureuses surprises ! Aborder cette thématique douloureuse sous l’angle de la dérision la dédramatise intelligemment et crée un ressort comique efficace. Le film décrit sans parti pris et avec une part identique de chaleur humaine le désarroi de personnes nouvellement arrivées qui ignorent tout de ce qui les attend et les préjugés d’Européens qui, victimes de surenchères médiatiques et politiques, craignent l’arrivée de ces étrangers. A noter que la majorité des migrants sont des figurants qui jouent leur propre rôle. Claudine Levanneur

20h30


CINÉ-MUSÉE

EN PARTENARIAT AVEC L’AAMM (ASSOCIATION POUR L’ANIMATION DU MUSÉE DE MARTIGUES)

Vendredi 24 Mars

18h

COPIE NUMÉRIQUE RESTAURÉE 4K

Le Troisième homme

Carol Reed Angleterre, 1949, 1h44 Avec : Joseph Cotten, Alida Valli, Orson Welles…

Cannes 1949 : Palme d’Or Oscar 1951 : Meilleure Photographie

Holly Martins, un minable écrivain américain, est venu retrouver son ami Harry Lime dans la Vienne dévastée de l'après-guerre. Mais celui-ci est retrouvé mort après avoir été écrasé par une voiture. Martins choisit alors de mener sa propre enquête pour démasquer les assassins de son ami. Rien ne l'a préparé à ce qu'il va découvrir... On a rarement vu film plus diaboliquement mené, plus machiavéliquement construit et monté pour exercer sur le public le plus averti une espèce de fascination. Libération Eloge du Troisième homme en trois points. Un : la réplique. De celles qui marquent l'histoire du cinéma. Deux : la musique. De celles qui marquent aussi l'histoire du cinéma. Trois : la ville. La Vienne de l'après-guerre, belle et laide à la fois, lumineuse et remplie d'ombres, une cité en noir et blanc magnifiquement photographiée dans un film aux plans d'anthologie. Frédéric Mairy


Citoyen d’Honneur

Mariano Cohn, Gaston Duprat Argentine, 2017, 1h57 Avec : Oscar Martinez, Dady Brieva, Andrea Frigerio… Mostra de Venise : Meilleure Interprétation Masculine.

L’argentin Daniel Mantovani, lauréat du Prix Nobel de littérature, vit en Europe depuis plus de trente ans. Alors qu'il refuse systématiquement les multiples sollicitations dont il est l’objet, il décide d'accepter l'invitation reçue de sa petite ville natale qui souhaite le faire citoyen d'honneur. Mais est-ce vraiment une bonne idée de revenir à Salas dont les habitants sont devenus à leur insu les personnages de ses romans ? Ce voyage en amnésie, forçant un cinquantenaire à faire face à son passé, est un régal de drôlerie et de finesse d'écriture. Empreint à la fois de cynisme, de générosité et de tendresse, Citoyen d'Honneur n'épargne au final pas plus son héros que les autres personnages, de la gentille ringardise des célébrations sans grands moyens, jusqu'aux véritables rancœurs passées ou aux jalousies d'artistes ratés. Là où le film trouve une justesse particulière, c'est à la fois dans la peinture des conséquences de la célébrité sur le microcosme local et dans le rapport contradictoire entre souvenir des lieux ou personnes, et évolutions personnelles. Le scénario construit habilement un parallèle entre certaines attitudes et un passé dictatorial, rappelant au passage que l'ignorance est le pire des terreaux. Une comédie réjouissante, portée par un acteur formidable, qui devrait sans nul doute illuminer vos semaines de cette fin d'hiver. Olivier Bachelard

Le Secret de la chambre noire

Kiyoshi Kurosawa France, Belgique, Japon, 2017, 2h11 Avec : Tahar Rahim, Constance Rousseau, Olivier Gourmet…

Stéphane, ancien photographe de mode, vit seul avec sa fille qu'il retient auprès de lui dans leur propriété de banlieue. Chaque jour, elle devient son modèle pour de longues séances de pose devant l'objectif, toujours plus éprouvantes. Quand Jean, un nouvel assistant novice, pénètre dans cet univers obscur et dangereux, il réalise peu à peu qu'il va devoir sauver Marie de cette emprise toxique. L'héroïne du Secret... (Constance Rousseau, dont l'étrangeté est merveilleusement utilisée) semble appartenir à plusieurs époques à la fois. Son père la photographie comme on le faisait il y a près de 200 ans, elle est lookée comme une poupée 60s, c'est une femme et pourtant elle ressemble à une enfant. L'actrice participe à l'étrange tension suréelle du film – cet usage expressionniste de la lumière lorsque le surnaturel gronde, cet ustensile employé pour les photos et qui ressemble à un outil de torture pour un roman porno. Vers quoi mènent les couloirs sombres de ce cabinet des curiosités ? Vers le romanesque, émouvant et inattendu, incarné aux côtés de Constance Rousseau par le décidément toujours parfait Tahar Rahim. Ce secret-là est beau, précieux et envoûtant. Nicolas Bardot


CINÉ-RÉALITÉ

EN PARTENARIAT AVEC L’UNION LOCALE CGT ET LA FSU MARTIGUES

Mardi 28 Mars Débat en présence de

Luc JOULÉ

C’est quoi ce travail ? Luc Joulé, Sébastien Jousse France, 2015, 1h40

La rencontre inopinée au détour d’une machine-outil de l’artiste et de l’ouvrier, c’est ainsi que l’on peut résumer C’est quoi ce travail ?, de Luc Joulé et Sébastien Jousse. Durant deux ans, le compositeur Nicolas Frize s'est installé au cœur de l'usine PSA Peugeot Citroën de Saint-Ouen, avec micros et partitions, à l'écoute du personnel et de la cadence entêtante des machines. Ce formidable documentaire fait mieux que filmer une simple expérience : il contemple, donc, le « travail », dans son essence même : un dialogue incessant entre celui qui crée et ceux qui fabriquent. Sont-ils si différents ? Portraits d'humains pris dans le métal, rêvant et pensant leur activité en voix off, dans le tourbillon mécanique. « Je me sens comme si j'étais dans la matière », dit l'un. « Il faut ramener la beauté là où elle n'existe pas », dit un autre. Ici, elle naît au croisement de l'art et de la sociologie. Cécile Mury

20h


Patients

Grand Corps Malade, Mehdi idir France, 2017, 1h50 Avec : Pablo Pauly, Soufiane Guerrab, Moussa Mansaly…

20th Century Women

Mike Mills USA, 2017, 1h58 Avec : Annette Bening, Greta Gerwig, Elle Fanning…

Santa Barbara, été 1979. L’époque est marquée par la contestation et d’importants changements culturels. Dorothea Fields, la cinquantaine, élève seule son fils Jamie. Elle décide de faire appel à deux jeunes femmes pour que le garçon, aujourd’hui adolescent, s’ouvre à d’autres regards sur le monde : Abbie, artiste punk à l’esprit frondeur qui habite chez Dorothea, et sa voisine Julie, 17 ans, aussi futée qu’insoumise… Le film est drôle, émouvant, profond. Une balade à travers quelques existences gravitant autour d’une aux allures d’astre solaire. Remarquable d’intelligence, capable de passer d’un battement de cœur, de la joie à la mélancolie, car la vie est ainsi faite, comme un bateau qui tangue au gré des remous, naviguant entre les réussites et les regrets, 20th Century Women est une parenthèse enchantée et enchanteresse, un hommage à ces petites héroïnes du quotidien qui ont accompli une chose peut-être plus grande que tous les exploits inscrits dans les Guinness, faire de leur d’enfant d’aujourd’hui, un homme bien de demain. Rendant hommage à des personnages qu’il a réellement connu et qu’il a construit en songeant à eux, sa propre mère en premier lieu, Mike Mills signe ce qui restera comme l’un des grands films de cette nouvelle année 2017, une œuvre absolue, solaire, chaleureuse et irrésistible, dominée par une tendresse bienveillante qui touche en plein cœur. Nicolas Rieux

Se laver, s'habiller, marcher, jouer au basket, voici ce que Ben ne peut plus faire à son arrivée dans un centre de rééducation suite à un grave accident. Ses nouveaux amis sont tétras, paras, traumas crâniens.... Ensemble ils vont apprendre la patience. Ils vont résister, se vanner, s'engueuler, se séduire mais surtout trouver l'énergie pour réapprendre à vivre. Refusant tout pathos, Grand Corps Malade aura surtout voulu mettre en lumière la formidable force de caractère de ces jeunes devenus ses amis d’un temps, leur volonté de se battre, la solidarité qui les unit dans l’épreuve. Ils rient, ils s’entraident, ils se motivent, se soutiennent, s’aiment. Ensemble, ils auront dû apprendre la patience, ce mot terrible quand on est tétraplégique, avec des issues aléatoires pour chacun. La caméra déambule dans les couloirs de ce centre replié sur lui-même et petit à petit, la sensation de huis-clos étouffant s’effrite. Car derrière ces murs abritant des cauchemars, il y a beaucoup plus de vie qu’on ne veut bien l’imaginer. Après tout, c’est bien tout ce qu’il reste quand on a échappé de peu à la mort. Sur la forme, Grand Corps Malade et son coréalisateur Mehdi Idir, ont opté pour une mise en scène pudique, qui parvient à capter des ressentis sur la foi de petits instants poignant de véracité. Progressivement, le cadre autistique de départ s’ouvre, lentement mais sûrement, à la mesure des progrès effectués. Le tandem jouera d’ailleurs beaucoup sur le cadre, sur l’espace, sur le temps, notions que ces jeunes héros en fauteuil doivent réapprendre, différemment... Nicolas Rieux


c

inemartigues.com

inéma Jean RENOIR

présente

24 IMAGES / SECONDE Un Cycle Cinéma Renoir / Cinémathèque Gnidzaz

Pour commencer l’aventure… EN PARTENARIAT AVEC LA LIBRAIRIE L’ALINEA ET LA MÉDIATHÈQUE LOUIS ARAGON

Vendredi 24 Mars

20h

Soirée en présence de

Thierry Frémaux

Directeur de l’Institut Lumière, Délégué Général du Festival de Cannes et Président de l'Association Frères Lumière.

Lumière !

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MARCEL HARTMANN

L’aventure commence Thierry Frémaux France, 2017, 1h30

En 1895, les frères Lumière inventent le Cinématographe et tournent parmi les tout-premiers films de l’histoire du cinéma. Mise en scène, travelling, trucage ou remake, ils inventent aussi l’art de filmer. Chefsd’œuvre mondialement célèbres ou pépites méconnues, cette sélection de films restaurés offre un voyage aux origines du cinéma. Ces images inoubliables sont un regard unique sur la France et le Monde qui s’ouvrent au 20e siècle. Chaque film de Lumière ! L’Aventure commence démontre cette aspiration à élever une invention technique déduite de la science, à un art. Les films Lumière n’en sont pas moins les témoins d’une époque révolue, qui plus est la Belle-époque, prise en direct, sans reconstitution aucune. Admirables images vivantes avec des thématiques récurrentes : vie familiale, la France au travail, la France qui s’amuse, puis les reportages glanés aux quatre coins du monde par les "reporters Lumière"… Mais aussi l’invention de la comédie avec le célèbre "Arroseur arrosé" (en deux versions), du spectacle filmé, de la science-fiction avec l’incongrue "Charcuterie mécanique" qui va si bien à Lyon… Lumière ! L’Aventure commence est un trésor inépuisable. Un film d’histoires dans l’Histoire. Jacky Bornet

TARIF UNIQUE : COLLATION FILM : 7 €


L'Autre côté de l'espoir

Aki Kaurismäki Finlande, 2017, 1h38 Avec : Sherwan Haji, Sakari Kuosmanen, Ilkka Koivula…

Festival de Berlin 2017 : Meilleur Réalisateur

Helsinki. Deux destins qui se croisent. Wikhström, la cinquantaine, décide de changer de vie en quittant sa femme alcoolique et son travail de représentant de commerce pour ouvrir un restaurant. Khaled est quant à lui un jeune réfugié syrien, échoué dans la capitale par accident. Il voit sa demande d’asile rejetée mais décide de rester malgré tout. Un soir, Wikhström le trouve dans la cour de son restaurant. Touché par le jeune homme, il décide de le prendre sous son aile. L'Autre côté de l’espoir est bien ancré dans notre époque et nous propulse dans une actualité des plus urgentes au travers de deux personnages aussi fabuleux qu’inoubliables. Impossible de ne pas penser à Chaplin: la même générosité intemporelle, la même alchimie du tragique et du rire, la même pertinence politique aux côtés des opprimés en tout genre. Sans une once d’effusion, sans le moindre angélisme, Aki Kaurismaki amène deux itinéraires opposés à se croiser et réalise un film truffé de lucidité, jamais aussi drôle que lorsqu’il est sérieux, vertigineux d’intelligence et d’humanité. La force des personnages est de ne jamais demander à l’autre plus qu’il ne peut donner. Comme si rien ici n’était fait par idéal, mais plutôt par évidence et par honnêteté. Façonné dans des lumières incroyables dont seul Kaurismaki a le secret, redoutable par son économie de moyens et de mots, L'Autre côté de l’espoir déploie avec un charme fou son humour flegmatique, sa vision du monde légèrement désinvolte et pourtant profondément empathique. Utopia


Grave

Julia Ducournau France, Belgique, 2017, 1h38 Avec : Garance Marillier, Ella Rumpf, Rabah Naït Oufella, Bouli Lanners… Festival de Toronto : Prix du Public, Festival du Film Fantastique de Gérardmer : Grand Prix et Prix de la Critique, Paris International Fantastic Film : Prix du Public, Festival de Sitges : Meilleur Film, Festival du Film Fantastique de Strasbourg : Meilleur Film et Prix du Public…

Interdit aux moins de 16 ans Dans la famille de Justine tout le monde est vétérinaire et végétarien. À 16 ans, elle est une adolescente surdouée sur le point d’intégrer l’école véto où sa sœur ainée est également élève. Mais, à peine installées, le bizutage commence pour les premières années. On force Justine à manger de la viande crue. C’est la première fois de sa vie. Justine découvre sa vraie nature. Julia Ducournau joue avec les codes du film d’horreur pour mieux parler d’adolescence. La forme est violente mais le résultat est tellement juste, intelligent et décalé… Divinement filmé, le film fonctionne dans un huis clos où la jeune fille bataille contre le glauque et la rentrée dans le rang. L’extraordinaire vient butter contre les normes et parler à nos peurs et dégoûts les plus profonds. Extrême et racé, jamais gratuit ni dans sa mise en scène, ni dans ses dialogues rares et qui sonnent, ce premier film concentre en 1h30 une énergie et une force époustouflantes. Plus qu’un film choc et/ou féministe, c’est d’abord la preuve que, de nos jours, le cinéma de genre peut encore avoir du fond qui fait réfléchir en plus d’avoir une sacrée gueule.. Souhaitons que cette secousse provoquée par l’ambition et l’audace de la réalisatrice devienne tremblement de terre auprès des institutions du cinéma français.


Je danserai si je veux

Maysaloun Hamoud Palestine, Israël, France, 2017, 1h42 Avec : Mouna Hawa, Sana Jammelieh, Shaden Kanboura Toronto 2016 : Prix NETPAC du Meilleur film ; San Sebastian 2016 : Prix de la Jeunesse, Prix L’Autre Regard, Haïfa 2016 : Prix du Public, Prix d'interprétation pour les 3 actrices, Prix du Meilleur premier film ; Zagreb 2016 : Prix du Public, Prix Spécial du Jury ; Annonnay 2017 : Grand Prix du Jury et Prix du Public.

Layla, Salma et Nour, 3 jeunes femmes palestiniennes, partagent un appartement à Tel Aviv, loin du carcan de leurs villes d'origine et à l'abri des regards réprobateurs. Mais le chemin vers la liberté est jalonné d'épreuves… Avec son premier long-métrage, Maysaloun Hamoud, 35 ans, frappe fort. La réalisatrice originaire de Galilée s'attaque aux tabous de la société arabe israélienne: il y a la drogue, l'alcool, l'homosexualité de Salma, refusée en bloc par sa famille chrétienne, l'indépendance de Leïla, qui préfère quitter son petit ami lorsqu'elle découvre qu'il est bien plus conservateur qu'il ne le prétend. Il y a surtout l'histoire de Nour, originaire de la ville conservatrice d'Oum al-Fahem, bastion en Israël du Mouvement islamique, proche des Frères musulmans. Nour est d'abord choquée par l'attitude de ses colocataires quand elle emménage dans leur appartement de Tel-Aviv, mais finit par se rebeller contre sa famille et les traditions. Le titre original « Bar Bahar », littéralement "Entre terre et mer" en arabe, traduit en "Ni ici, ni là" en hébreu, est pour sa réalisatrice, "la voix de toute une génération", celle des jeunes Arabes israéliens, les descendants des Palestiniens restés sur leurs terres à la création d'Israël en 1948, et qui ne se sentent ni Israéliens ni Palestiniens à part entière. Ils représentent un Israélien sur cinq.


The Lost City of Z

James Gray USA, 2017, 2h20 Avec : Charlie Hunnam, Sienna Miller, Robert Pattinson, Tom Holland…

L’histoire vraie de Percival Harrison Fawcett, un des plus grands explorateurs du XXe siècle. Percy Fawcett est un colonel britannique reconnu et un mari aimant. En 1906, alors qu’il s’apprête à devenir père, la Société géographique royale d'Angleterre lui propose de partir en Amazonie afin de cartographier les frontières entre le Brésil et la Bolivie. Sur place, l’homme se prend de passion pour l’exploration et découvre des traces de ce qu’il pense être une cité perdue très ancienne. De retour en Angleterre, Fawcett n’a de cesse de penser à cette mystérieuse civilisation, tiraillé entre son amour pour sa famille et sa soif d’exploration et de gloire… Alors qu'il voudrait se hisser dans la société, le jeune et brillant Fawcett se voit exclu de ses hautes sphères par un cordon sanitaire qu'on tend en mémoire de son père, un alcoolique qui a perdu ce qui lui restait d'honneur au jeu. Mais en contrariant ses ambitions, cette ascendance honteuse lui offre un destin extraordinaire. Ce film fleuve, qui agrège dans son courant des scènes édéniques semblant sorties d'une toile de Sisley, des embuscades à la sarbacane redoublées d'attaques de piranhas que n'aurait pas reniées Hergé, des délires nocturnes évoquant ceux d'Apocalypse Now, a connu, de l'aveu même de son auteur, une genèse douloureuse. Le film traduit bien l'idée selon laquelle, dans une société rendue aveugle par l'arrogance, la cupidité et la bêtise, la clairvoyance serait le lot du paria. Isabelle Regnier


Fantastic Birthday

Rosemary Myers Australie, 2017, 1h20 Avec : Bethany Whitmore, Harrison Feldman, Eamon Farren

Greta Driscoll, jeune fille introvertie, est en passe de franchir le cap de ses 15 ans. Seule ombre au tableau : elle ne veut pas quitter le monde douillet et rassurant de l’enfance, une bulle dans laquelle elle s’enferme avec son seul ami au collège, Elliott. Quand ses parents lui annoncent l’organisation d’une grande fête pour son anniversaire, elle est prise de panique. Le grand soir, elle va basculer dans un univers parallèle un peu effrayant et complètement absurde dans lequel elle va devoir affronter ses peurs pour pouvoir se trouver et aborder autrement cette nouvelle ère. Absurde et joyeusement surréaliste, Fantastic Birthday est un ovni cinématographique. Rosemary Myers propose un univers coloré et rétro, où chaque personnage s’épanouit dans son excentricité. Complètement fou, totalement magique, hilarant mais aussi émouvant Fantastic Birthday est à ce jour la plus belle découverte de l’année 2017. Tous les fans de Wes Anderson, Michel Gondry, ou Spike Jonze ne peuvent pas rater le premier film de Rosemary Myers qui a su assimiler toutes ses références pour en faire une oeuvre totalement originale portée par un ensemble d’acteurs formidable. Un émerveillement constant que l’on regarde en permanence avec le sourire aux lèvres quand ce n’est pas un franc éclat de rire.


MARTIGUES

CINEMATHEQUE GNIDZAZ cinemartigues.com

4 rue du Colonel Denfert- Martigues O4 42 10 91 30 ENTREE LIBRE

EXPOSITION

du 1er Mars au 15 Avril

DES FILMS PLEIN LES POCHES

MAISON PARADIS SAINT ROCH, L’ASSOCIATION POUR L’ANIMATION CENTRES SOCIAUX, URBAN PROD, VILLE DE MARTIGUES, PASSEURS D’IMAGES, CONSEIL RÉGIONAL PACA, LA DRAC PACA, L’INSTITUT DE L’IMAGE. EN

PARTENARIAT AVEC LA

DES

Mercredi 15 Mars

Vernissage exposition

17h30

DES FILMS PLEIN LES POCHES présente une quarantaine de photographies réalisées par Olivier Sarrazin et Alexis Bal-Vollaire. Cette série retrace l’expérience collective de création de films, tournés avec téléphone portable, caméra de poche ou appareil photo, par les habitants du quartier Paradis Saint Roch à Martigues. Conduits par Benoît Labourdette, réalisateur atypique, ces Pocket Films questionnent nos pratiques de production d’image au quotidien. L’exposition est illustrée par les films réalisés en atelier et accompagnée par la création cinématographique de Benoît Labourdette.

DU SENSIBLE A LA CAMERA

Programme de dix courts métrages, Benoît Labourdette 1997-2017, 50’

Raconter son histoire singulière, la sienne et aussi celles d'autres, qui sortent ainsi de l'anonymat grâce à une profondeur de relation intime qui peut s'offrir au cinéma. Un parcours non chronologique sur une période de vingt ans de production artistique de Benoît Labourdette. Des films tournés avec des moyens légers et qui s'inventent avec de nouveaux outils numériques : caméras DV, téléphones portables, appareils photos, drones, caméras de réalité virtuelle... Ces explorations artistiques sont au cœur d'une démarche plus vaste de création et de médiation culturelle qui intègre des ateliers de pratique artistique comme ceux présentés dans cette exposition.

VOIR HORAIRES SUR LE PROGRAMME CINÉMATHÈQUE


LE GRAND ÉCRAN DES PETITS... Tout en haut du monde

t ir d e 8

ans

à par

Rémi Chayé France, Danemark, 2016, 1h20 Festival d'Annecy – Prix du Public

Mercredi 8 Mars

"Le petit cinéma"

Ciné-goûter !

14h30

dans le cadre du Festival Regard de femmes EN PARTENARIAT AVEC FOTOKINO

1882, Saint-Pétersbourg. Sacha, jeune fille de l’aristocratie russe, a toujours été fascinée par la vie d’aventure de son grand-père, Oloukine. Explorateur renommé, concepteur d’un magnifique navire, le Davaï, il n’est jamais revenu de sa dernière expédition à la conquête du Pôle Nord. Sacha décide de partir vers le Grand Nord, sur la piste de son grand-père pour retrouver le fameux navire. Assistant réalisateur du Tableau de Jean-François Laguionie et de Brendan et le secret de Kells de Tomm Moore et Nora Twomey, Rémi Chayé s'impose avec cette quête du bout du monde, riche en couchers de soleil, mutineries, éboulements de glaciers et banquise d'une aveuglante beauté. Seule parmi les hommes, mais n'écoutant que sa volonté, sa Sacha n'a rien à envier à la Mulan de Disney. Quand, dans une taverne du port, elle apprend la dure vie de serveuse, ou avance, butée, dans le blizzard, on pense à la jeune guerrière chinoise. L'esthétique du film est splendide : les couleurs fauves des toiles d'André Derain se fondent dans le blanc le plus pur, avec une abstraction proche de Nicolas de Staël.

Panique tous courts

Programme de 4 courts métrages réalisés par Vincent Patar et Stéphane Aubier France/Belgique, 2017, 45mn

t ir d e 6

ans

à par

La rentrée des classes précédé de Le Bruit du Gris, Laurent, le neveu de Cheval, Janine et Steven en vacances

Mercredi 22 Mars

14h30 Ciné-déguisé !

Viens déguisé-e au cinéma avec ton costume sur le thème des indiens et des cowboys, nous t'offrons le masque d'un des personnages du film et le goûter ! N’oublie pas de t’inscrire au 04 42 44 32 21

Indien et Cowboy sont sur le départ pour une magnifique croisière sur un paquebot de luxe, mais ils se sont emmêlés les pinceaux. Ils ont complètement oublié qu'aujourd'hui, c'est la rentrée des classes ! Adieu les îles exotiques, nos amis se retrouvent désespérés sur les bancs de l'école à subir la monotonie des cours. Pour dynamiser ce début d'année et accueillir le nouveau professeur de géographie, la directrice propose un grand concours. Les lauréats accompagneront M.Youri pour une journée sur la Lune. Indien et Cowboy sont évidemment prêts à tout pour gagner le concours. Au départ, Panique au village est une série d'animation de 20 épisodes diffusée sur Canal+ en 2003 et qui a ensuite fait le tour du monde des festivals et des télévisions. C'est d'ailleurs les célèbres Studios Aardman qui en assurent la version anglaise. Un 1er long métrage a vu le jour en 2009 et a été présenté au Festival de Cannes. Aujourd'hui, le duo belge formé par Stéphane Aubier et Vincent Patar revient avec ce programme de 4 courts métrages.


Les Nouvelles aventures de Ferda la fourmi

Hermina Tyrlova Tchécoslovaquie,1977, 56mn

Le Voyage en ballon

Programme de 4 courts métrages France, Suède, Russie, 2016, 36mn

Dans la nature, au plus près du sol, fourmille une vie miniature. Des petites bêtes vivent leurs propres histoires, pleines de découvertes et de curiosités. Elles nous semblent si délicates et fragiles quand on les observe. Pourtant, en y regardant de plus près, on peut avoir quelques surprises ! Tout en douceur et en poésie, ce programme nous transporte au cœur de cette vie miniature, qui regorge de diversité et de péripéties. La montée de l’eau d’un ruisseau sous l’effet d’une pluie d’automne, un escargot aventureux, une fourmi curieuse, et d’autres particulièrement ingénieuses composent donc la ravissante mosaïque de ce nouveau programme. Novembre de Marjolaine Perreten, Bach d'Anton Dyakov, Muraveyka deTatiana Musalyamova , Le voyage en ballon d'Anna Bengtsson n premier Atelier Mo rope at m Thau

t ir d e 3

ans

à par

En première partie le premier Ferda réalisé en 1943, FERDA MRAVENEC Ferda est une fourmi bricoleuse et créative qui aime, au cours de ses expéditions, rendre service à tous les petits animaux qu’elle croise sur son chemin. Et ils sont nombreux : coccinelles, abeilles, sauterelles, moustiques, poissons ou têtards. Équipée de sa trousse à outils, elle a le don, à l’instar de sa créatrice Hermina Tyrlova, première femme réalisatrice de l’animation tchèque, de savoir fabriquer une maison, un carrosse ou une trottinette à partir des matériaux qui lui tombent sous la main. Un univers joyeux qui invite à savourer les petits bonheurs du quotidien. Le personnage de Ferda fut créé par l’auteur et dessinateur tchèque Ondřej Sekora (1899-1967) en 1933 et devint rapidement extrêmement populaire : d’abord héros d’un feuilleton pour adultes, puis d’une bande dessinée, il est apparu dans une série de livres pour enfants qui reste à ce jour une des plus populaires de Bohême.

La Ronde des couleurs

Samedi 08 Avril

France, Allemagne, Royaume-Uni, Japon, Lettonie, 2016, 40 mn

14h30

L' Atelier du Ciné-goûter !

N’oublie pas de t’inscrire au 04 42 44 32 21 Tarif 5,50 euros (film + atelier + goûter) Le thaumatrope est un mot d’origine grecque qui signifie la « roue à miracle » ! Il fait partie des nombreux jouets optiques inventés au début du 19e siècle, comme le Folioscope. Redonne les couleurs au héros du film Piccolo Concerto, pour le faire tourner entre tes doigts et créer ta première illusion d’optique. Prix des places : 5,50 € Projections 3D + 1€ (lunettes) + de 60 ans : 4,50 € Adhérents, demandeurs d'emploi, étudiants : 4 € enfants (-14 ans) : 3,50 € / Carnets 10 séances : 45 € Abonnement 10 séances : 40 € (sur présentation de la carte) Pass jeune (- 25 ans) 8 films : 28 € / RSA : 3,50 €

t ir d e 4

ans

à par

ans

à par

t ir d e 3

Programme de 6 courts métrages d'animation : Le Petit lynx gris, Mailles, Piccolo concerto, La fille qui parlait chat, La comptine de grand-père, Le Petit crayon rouge. Au fil des saisons, sur le pelage des animaux, ou encore dans une boîte de crayons, les couleurs sont partout ! Même la musique a ses couleurs ! Un programme de courts-métrages qui fera découvrir aux plus petits un univers bariolé et bigarré. Les couleurs expriment des sentiments, portent des émotions et donnent du sens aux histoires. Dès leur plus jeune âge, les enfants font l’expérience des couleurs. Ce programme propose d’explorer la palette de la nature et des peintres.

Plus d’informations sur les films :

cinemartigues.comm

Le cinéma Jean Renoir est financé majoritairement par la Ville de Martigues, par le Conseil Départemental 13, le CNC, la région PACA, la DRAC PACA.

CINÉMA JEAN

RENOIR

rue Jean Renoir Martigues cinéma 09 63 00 37 60 adminis. 04 42 44 32 21

e-mail : administration.renoir@sfr.fr


MARTIGUES

CINEMATHEQUE GNIDZAZ cinemartigues.com

Samedi 04 Mars

24 IMAGES / SECONDE

16h

Cinéma Renoir / Cinémathèque Gnidzaz

HOMMAGE A

Consacré à l'histoire et l'esthétique du cinéma, ce cycle propose des rendez-vous réguliers tout au long de l'année.

Luce VIGO

En écho à la soirée du Vendredi 24 Mars

en présence de Thierry Frémaux

© D.R

A PROPOS DE NICE

Jean Vigo, 1930, 24'

LE CINEMA, UNE HISTOIRE DE PLANS

A Propos de Nice fait le portrait critique de la ville et raille férocement la vanité d’une bourgeoisie qui côtoie, dans l’indifférence la plus totale, une grande misère sociale.

Alain Bergala, 1996, 1H48

Le film est une approche vivante de cent ans de cinéma à travers la notion de plan. Il prend en compte une trentaine de plans, de la façon la plus vivante possible, sous forme de dialogues entre deux acteurs ; un peu comme un dialogue devant une table de montage. Ces voix d’acteurs d’aujourd’hui, que le spectateur reconnaît – Fanny Ardant, Michel Piccoli, Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin – sont un trait d’union entre le cinéma du passé et le cinéma d’aujourd’hui.

Proche de Chris Marker, d’Agnès Varda ou d’Aki Kaurismäki, Luce Vigo fut critique de cinéma, cheville ouvrière de cinéclubs au temps de leur âge d’or ou encore en charge d’une salle à Bobigny. Mais elle aura porté et fait vivre l’héritage d’un père que la vie ne lui avait pas donné le temps de connaître : Jean Vigo, comète géniale (Zéro de conduite, l’Atalante), mort à 29 ans alors qu’elle n’en avait que trois. Ainsi, elle deviendra notamment, après sa création en 1951, la principale animatrice du prix Jean Vigo…» Libération

George SIDNEY

Cinéaste, producteur, acteur

Clara et Robert Kuperberg, 2002, 51’ Dernière interview qu'il donna chez lui, à Las Vegas, George Sidney évoque sa vie, incroyable, et un monde aujourd'hui disparu : le Hollywood des années 1930 aux années 1960. Ses films, la vie des studios, la collaboration avec les stars de l'époque, Elvis Presley, Genne Kelly et Frank Sinatra, sont abordés. Portrait d'un grand réalisateur américain et leçon de cinéma.

Mercredi 29 Mars 14h30 IL ÉTAIT UNE FOIS... LE CINÉMA !

Parcours ludique et jeux découverte autour de l'invention du cinéma. © D.R

GLAMOUR A HOLLYWOOD PAR GEORGE SIDNEY

ans

à par

Ciné-goûter !

Gratuit - sur inscriptions

t ir d e 6

CARNAVAL DE MARTIGUES En partenariat avec la ville de Martigues La Cinémathèque s’associe au Carnaval et partage ses archives dans différents commerces et lieux publics de la ville.


10ÈME FESTIVAL REGARD DE FEMMES SE RÉALISER AU FÉMININ

Samedi 11 Mars 14h30 © D.R

EN PRÉSENCE DE CATHERINE LECOQ

ET MA MAIN MINCE MORD LA MOIRE MAUVE

LES OPTIMISTES

Gunhild Westhagen Catherine Lecoq Magnor, 2015, 1H30 et Sophie-Charlotte Gautier, Les Optimistes est le nom d’une équipe de volley 2016, 29’ norvégienne hors du commun : les joueuses ont entre 66 Chaque semaine pendant 3 mois, trente personnes montent sur scène pour se prêter et 98 ans ! Film au sujet minimaliste, tout en faisant preuve au jeu d’une interrogation sur les préjugés sexistes et les discriminations liées au d'originalité, ces portraits de femmes participent d'une travail. L’enjeu du film est avant tout de donner la parole à des personnes que l’on expérience collective aux antipodes du discours habituel entend peu au quotidien, qui veulent avant tout exister par et pour elles-mêmes. sur la vieillesse. Jacky Bornet DU 28 FEVRIER AU 04 MARS

MAR. 28

MERC. 01

JEU. 02

VEN. 03

SAM. 04

14h30

14h30

14h30

16h

16h

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MAR. 07

MERC. 08

JEU. 09

VEN. 10

14h30

14h30

14h30

14h30

GLAMOUR À HOLLYWOOD PAR GEORGE SIDNEY

16h

16h

16h

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À PROPOS DE NICE

17h

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MAR. 14

MERC. 15

JEU. 16

VEN. 17

SAM. 18

14h30

14h30-18h

16h

16h

MAR. 21

DES FILMS PLEIN LES POCHES / DU SENSIBLE À LA CAMÉRA LE CINÉMA, UNE HISTOIRE DE PLANS

DES FILMS PLEIN LES POCHES / DU SENSIBLE À LA CAMÉRA GLAMOUR À HOLLYWOOD PAR GEORGE SIDNEY

16h

À PROPOS DE NICE DU 07 AU 11 MARS DES FILMS PLEIN LES POCHES / DU SENSIBLE À LA CAMÉRA

10

ÈME

DES FILMS PLEIN LES POCHES / DU SENSIBLE À LA CAMÉRA À PROPOS DE NICE

14h30

14h30

16h

16h

16h

MERC. 22

JEU. 23

VEN. 24

15h

15h

15h

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16h

16h

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MAR. 28

MERC. 29

JEU. 30

VEN. 31

17h30

VERNISSAGE EXPOSITION DES FILMS PLEIN LES POCHES DU 21 AU 25 MARS

DU 28 MARS AU 01ER AVRIL

SAM. 11

14h30

FESTIVAL REGARD DE FEMMES DU 14 AU 18 MARS

14h30

SAM. 25

SAM. 01

14h30

CINÉ-GOÛTER. IL ÉTAIT UNE FOIS… LE CINÉMA ! DES FILMS PLEIN LES POCHES / DU SENSIBLE À LA CAMÉRA

15h

LE CINÉMA, UNE HISTOIRE DE PLANS

16h

16h

15h

15h

15h

16h

16h

16h

MAR. 04

MERC. 05

JEU. 06

DES FILMS PLEIN LES POCHES / DU SENSIBLE À LA CAMÉRA

15h

15h

15h

15h

15h

LE CINÉMA, UNE HISTOIRE DE PLANS

16h

16h

16h

16h

16h

DU 04 AU 08 AVRIL

VEN. 07 SAM. 08

TOUTES NOS SÉANCES SONT PUBLIQUES, GRATUITES ET NON-COMMERCIALES. La Cinémathèque Gnidzaz présente un espace muséal sur les évolutions techniques du cinéma des premières images animées à nos jours, ainsi qu’une collection « film » et « non-film. » Sous la direction du Cinéma Jean Renoir, elle est un lieu de conservation, de diffusion et d’éducation à l’image.

MARDI, JEUDI, VENDREDI : 14H/18H MERCREDI & SAMEDI : 10H/12H 14H/18H 4 rue du Colonel Denfert- Martigues O4 42 10 91 30 espacinema@gmail.com ENTREE LIBRE


PROGRAMME DU 01 MARS AU 11 AVRIL 2017

Tous les films non francophones, sont diffusés en Version Originale sous-titrée. MERCREDI 01 AU MARDI 07 MARS

MERC. 01

SILENCE20h30 YOURSELF AND YOURS LA LA LAND LES NOUVELLES AVENTURES DE FERDA LA FOURMI MERCREDI 08 AU MARDI 14 MARS

17h45 20h30 15h30 14h30

MERC. 08

FESTIVAL REGARD DE FEMMES20h30 18h00 NOCES SILENCE CHEZ NOUS 21h15 TOUT EN HAUT DU MONDE 14h30 MERCREDI 15 AU MARDI 21 MARS

MERC. 15

CINÉ-LUTTES : 3000 NUITS20h30 FESTIVAL AMNESTY INTERNATIONAL : BIENVENUS SILENCE SPLIT 16h20 CHEZ NOUS 18h30 LOVING 20h40 PANIQUE TOUS COURTS 14h30/15h20 MERCREDI 22 AU MARDI 28 MARS

MERC. 22

CINÉ- MUSÉE : LE TROISIÈME HOMME20h30 24 IMAGES/SEC : LUMIÈRE ! L'AVENTURE COMMENCE C'EST QUOI CE TRAVAIL? LE SECRET DE LA CHAMBRE NOIRE 16h30 LOVING

20h45 18h45 14h30

SPLIT TRAMONTANE PANIQUE TOUS COURTS MERCREDI 29 MARS AU MARDI 04 AVRIL

MERC. 29

CITOYEN D'HONNEUR20h30 20TH CENTURY WOMEN PATIENTS L'AUTRE CÔTÉ DE L'ESPOIR LE VOYAGE EN BALLON MERCREDI 05 AU MARDI 11 AVRIL

MERC. 05

JE DANSERAI SI JE VEUX20h30 FANTASTIC BIRTHDAY THE LOST CITY OF Z GRAVE PATIENTS LE VOYAGE EN BALLON LA RONDE DES COULEURS Vacances Scolaires + férié

21h00 19h00 15h15 17h15 14h30

18h30 17h00 20h30 16h00 15h00

Evénements

JEU. 02

20h15 18h00

JEU. 09

VEND. 03

SAM. 04

DIM. 05

LUN. 06

16h15 19h00 20h40

20h15 18h45 16h30 15h30

16h30

20h00 18h30

VEND. 10

SAM. 11

DIM. 12

13h30/18h30 14h00/18h15 16h30 16h45

JEU. 16

VEND. 17

18h00

19h15 15h30

LUN. 13

16h45

JEU. 23

18h30 16h30 20h40

VEND. 24

15h45 14h15

20h50 16h00 18h45

SAM. 18

DIM. 19

LUN. 20

MAR. 21

16h00 20h45 18h45 15h00

18h00 20h00 16h00 15h00

SAM. 25

DIM. 26

20h10 16h00 15h00

VEND. 31

SAM. 01

DIM. 02

16h15

17h00 19h00 21h00 15h15 14h15

19h30 15h45 17h50 15h00

SAM. 08

16h45

JEU. 30

19h00 21h00

JEU. 06

21h00 18h30

17h50

18h50 21h00 16h50 15h00 14h00

15h50

18h30 20h30

VEND. 07

17h00 19h00 20h30

16h30 18h00 20h30 14h30

Jeune Public

MAR. 14

19h00 16h15 20h45

18h30

20h30 17h45

20h40

LUN. 27

18h00 20h00 21h00 18h45

20h45 18h30

18h10 19h50 16h00 14h30

19h00 14h00

MAR. 07

20h45 18h30

MAR. 28

16h30 20h00

18h00

LUN. 03

18h45

MAR. 04

20h40

20h45

19h00

DIM. 09

LUN. 10

MAR. 11

17h30 16h00 19h30

18h45

15h00

16h00 20h30 15h00

19h30 21h00 17h45 15h45 15h00


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