Ckoi magazine n°26 oct nov 2016

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EDITO

MOT DE LA REDACTION

Le ciel est ouvert à ceux qui ont des ailes… Cette courte phrase, nous la devons bien au latin traduit

“If you want to be somebody,

­littéralement comme suit : «Alta alatis patient». Aussi courte

If you want to go somewhere,

soit-elle, son sens est visiblement profond avec l’une des ­

You’d better wake up and pay attention”.

­grandeurs les plus ­inimaginables. Lorsque votre défi paraît ­insondable et qu’il vous faut aller très loin, le décrocher, eh ! bien

Du moment où l’objectif reste le ciel, les ailes tiennent place de

tâchez que la force et la motivation soient vos amies.

cette force qui propulse à la victoire, votre victoire. Le ciel est

Cette jeunesse audacieuse qui fera encore couler i­ncessamment

grandement ouvert, mais seulement à ceux qui ont des ailes et

l’encre de toute l’équipe de C’KOI? Mag, n’est point le fruit

qui n’hésitent pas à les faire battre.

d’une science occulte. Ambitieuse, objective, elle s’est réveillée

C’est ce qui a permis à «La Feuille de Vigne» de rester au top

­peut-être tôt, mais s’est munie de ses ailettes pour prendre le

de la qualité pendant une décennie. Cette même détermination

rendez-vous au sommet. Une pléthore de phrases illustre assez

guide chaque jour Corine Tognisso et son entreprise Luxious

bien ce ­dévouement exceptionnel. Et on en citera quelques-unes

­Colors et reste le socle qui porte notre futur jeune médecin

comme : « il faut battre le fer quand il est chaud », ou encore

­Ricardo Satchivi sur le toit de la mode en Russie.

« l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt ». Plus pragmatiques,

SOMMAIRE

les ­anglo-saxons vous chanteront simplement :

Owarinde ADEYEMAN Consultant

PUBLI REPORTAGE I 07

INSIDE I 13

PARCOURS I 16

LA NUIT POETIQUE Deuxième édition

CORINE TOGNISSO, LUXIOUS COLORS vous rend belle !

SOPHIE ADONON Femme de lettres

04

EDITO

10 EVENT

20 FRESH PEOPLE

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AIMDEAIR

13 INSIDE

26 COTONOU TIMES

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TOP5 AFRICA GOOD NEWZ

16 PARCOURS

29 LES CONSEILS DE PENELOPPE

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Le sourire du mois

Bonnes nouvelles du continent C’KOI? MAG I N°26 I

Flashback MODASH 2016

Avec Luxious Colors

Sophie ADONON, Femme de lettres

Le Roi Fadil pour les hommes Chiliza pour les femmes

Quand se nourrir devient un casse-tête pour les Béninois ! Panne sexuelle chez votre homme? Pas de panique !


AIMDEAIR

LE SOURIRE DU MOIS Un homme perdu dans le désert cherche de l’eau désespérement. Soudain, il aperçoit un homme au loin et dit : - Bonjour Monsieur, vous avez de l’eau SVP ??? Ce dernier lui répond : - Non, désolé monsieur mais ici on vend que des cravates ! Alors on a des vertes, des rouges, des bleus... - Non, non, ça ira Et l’homme continua sa route dans le désert. Il avait soif et il transpirait de partout. Mais tout à coup, il vit un deuxième homme et lui demanda : - Bonjour Monsieur, vous avez de l’eau SVP ??? - Non mais ici on vend que des cravates alors on en a, à rayures, à carreaux, à pois... - Non merci !! L’homme vit un bar au loin et demande au barman : - Bonjour monsieur, avez de l’eau SVP??? - Oui ! nous avons de l’eau mais nous ne servons que les gens qui portent des cravates !!!!

COTONOU TIMES I 26

THE SUSPECT DU MOIS I 32

TALENT I 36

SE NOURRIR Bientôt un casse-tête pour les Béninois

FRANCINE DJIDJOHO La feuille de vigne : une cave, 10 ans au service de la qualité

RICARDO SATCHIVI Des études en Médecine au Mannequinat

30 LE B-A BA DE COTONOU

46 AFFAIRAGE DE LA VEILLE MERE

32 THE SUSPECT DU MOIS

50 FOIROSCOPE

La sélection culte

Francine DJIDJOHO, La feuille de vigne : une cave, 10 ans au service de la qualité

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La rubrique des kpakpatos

Votre horoscope décalé

36 TALENT

Ricardo SATCHIVI : Des études en médecine au Mannequinat C’KOI? MAG I N°26 I

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#26

INBOX Elfe Dossa Coucou,j’aimerais me mettre en contact pour avoir C’KOI? magazine, ­merci d’avance!

N°26 Octobre - Novembre 2016 Autorisation de publication N°1299/MISPC/DC/

Bonjour Elfe. Rdv dans nos points de distribution à chaque parution ou

SG/DGAI/SCC

appelle le 99 94 99 99 pour t’inscrire en tant qu’abonné. Mieux, ­télécharge

Edité par : InFiniti PMA Sarl

l’application C’KOI? Mag sur Playstore pour vos téléphones Android ou

Adresse : Jericho - Cotonou Tél : 99 94 99 99 / 95 99 40 44

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www.issuu.comn/ckoimag.

E-mail : infiniti.agence@gmail.com

Merci

Directeur Général : Jaures Amen

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Directeur de publication : Jaures Amen Direction artistique : JUSDORANGE Rédacteur en chef : Hermann BOKO Graphisme : Jaurès Amen, Parfait Kakou Rédaction : James ADEYEMAN, Hermann Boko, Falonne

Xavier Liams Le magazine n°21 était super. J´ai apprécié les candidats UC, juste par la vue de leurs photos si bien prises par les photographes. Humm je fais un coucou aux stylistes. Je remercie Pénéloppe pour ses conseils.

­Maoussi, ­Michael TCHOKPODO, Cynthia L.

Merci Xavier, toujours fidèle.

Chefs de Pub : Walid ALLEY, Frejus GOMEZ.

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Collaboration extérieure : Marlène H

Justino Vieyra

Photos : Gopal Amah, Boris Esteve, Jupiterimages Remerciements : La Feuille de Vigne, Port Autonome de Cotonou Equipe de promotion : Elvis, JSK, Sandrine Nicole, Pascale de Porto Novo, Walid, Coco Lay Distribution : Cotonou, Porto-Novo, Abomey-Calavi, Parakou, Kiosques, Universités et espaces culturels. Disponible à : Artistik Africa, Galette à Sucre, Kiosque FSS, Bibliotheque du CCF, Centre MAYTON Calavi, dans les grandes écoles et universités du Bénin ainsi que dans le réseau des entreprises de Cotonou. Contact Commercial & Publicité: +229 99 94 99 99 / 97 16 80 37

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Prosperité à l’équipe du mag. Merci Justino, ensemble pour des aventures plus folles avec nos lecteurs.


PUBLI-REPORTAGE CLIN D’OEIL 2

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LA DEUXIÈME ÉDITION DE LA NUIT POETIQUE A VÉCU ! Pour une deuxième fois, l’Association Mignon Tourbillon a relevé le défi de ­regrouper poètes, slameurs et musiciens sur une même scène autour d’un­événement ­culturel unique : la nuit poétique. La paillote de l’Institut Français de Cotonou grouillait de monde le samedi 9 juillet dernier, sous le thème : « Poésie et engagement. » Retour en images sur cette soirée où les vers lyriques s’envolaient tels des éclats de verres.

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LÉGENDE 1- Les comédiens de l’Association Katoulati de Patrice Toton 2- Esther Doko partage l’émotion de ses textes avec le public 3- Avec sérénité, Jean-Paul Tooh-Tooh donne vie à des vers poétiques 4- Le vieux briscard Florent Eustache Hessou, aux côtés des plus jeunes 5- Sonia Coua-Zotti lisant le texte de Daté Atavito Barnabé Akayi 6- Quelques spectateurs admiratifs 7- Vétéran en la matière, Sergent Markus démontre une fois de plus son s­ avoir-faire lyrique 8- Jasmin Ahossin-Guézo à l’aise dans son élément poétique

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TOP5

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AFRICA GOOD NEWS

KENYA : ­L’OCTOCOPTER : LE DRONE CAPABLE DE DÉTECTER DES ZONES ARIDES

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CÔTE D’IVOIRE : UN CARTABLE SOLAIRE POUR AIDER LES ÉLÈVES IVOIRIENS EN ZONE RURALE

L’utilisation des énergies renouvelables par les industries minières ghanéennes entrainerait un supplément d’énergie et une réduction de son coût. Ce choix va assurer l­’autonomie énergétique des compagnies minières et ­soulager le réseau énergétique régional. C’est en cela que le Directeur ­exécutif de la commission des mines du Ghana, Tony ­Aubynn a ­affirmé : « plusieurs compagnies d’énergies se tournent maintenant vers les sources d’énergies ­renouvelables, à cause de la chèreté de celle produite par les centrales thermiques. » La majorité de ces entreprises pensent même à mettre en place leurs propres unités de production ­électrique qui ­complèteront ce que fournit le réseau national. 8

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Il pèse environ 2,5kg, est alimenté par des batteries rechargeables, capable d’atteindre une portée de 200 ­ mètres de hauteur et peut également transporter une caméra ­standard avec des capteurs spéciaux qui font du drone un ­outil ­performant en termes de collecte de données. Ce sont quelques caractéristiques du drone octocopter, inventé par le kenyan Arnold Bett, un étudiant de l’université de N ­ airobi. ­Pendant la période test, le concepteur du drone s’en est servi pour connaître la quantité d’eau que contenaient des p­ommes de terre. Cette invention est saluée par de ­nombreux c­ hercheurs à cause de son coût et de la précision des ­informations qu’il offre. Selon un rapport de l’ONU, 700 millions d’africains n’ont ­toujours pas accès de manière régulière à l’électricité, la plupart du temps dans les zones reculées. La solution à ce problème c’est d’équiper ces zones rurales de lampes ­solaires. C’est ce qui a sûrement poussé Evariste Akoumian à créer des cartables à dos munis de panneaux solaires ­appelés « ­SOLARPAK ». Le cartable est muni d’un panneau ­solaire relié à une lampe que l’élève charge lorsqu’il le porte pour aller à l’école. Une fois à la maison la lampe branchée à un port USB sur la source d’énergie permet à l’élève d’étudier la nuit pour améliorer ses résultats scolaires. Ce sac peut fournir de l’électricité pendant 12h de temps.

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GHANA LES ­INDUSTRIES MINIÈRES OPTENT POUR L’ÉNERGIE ­RENOUVELABLE


TOP5

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AFRICA GOOD NEWS

CAMEROUN : INTERNATIONAL SUGAR Co DÉCIDE DE DEVENIR UN CONCURRENT DE SOSUCAM

Depuis janvier 2016, le gouvernement a permis à International Sugar de produire du sucre et de le commercialiser dans les rayons des grandes surfaces. L’usine est basée dans la ville de Douala depuis Décembre 2015. Elle produit 25 tonnes par jour pour le sucre en morceaux et 20 tonnes par jour pour le sucre en bûchettes, un rendement qui s’accroitra d’ici janvier 2017, et qui permettra à l’entreprise de s’étendre sur le marché de la CEMAC. Ce qui fait de lui le concurrent de Sosucam, la filiale française de Somdiaa, un « géant » dans le domaine avec une production de 100 tonnes par heure.

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SÉNÉGAL : ACCROISSEMENT DU CHIFFRE ­D’AFFAIRE DE L’EXPORTATION DES PRODUITS ­AGRICOLES

350 milliards de francs CFA c’est le revenu qu’a généré l’exportation des produits agricoles au Sénégal. C’est ce que révèle le rapport provisoire de la Revue Conjointe du Secteur Agricole (RCSA). Un document qui est issu de la Direction de l’analyse, de la prévention et des statistiques agricoles du Sénégal. Ce document indique que le 1/5 des revenus générés par les exportations provient des pays de la sous-région, notamment ceux de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), alors que le reste a été généré par les autres parties du monde. Pour atteindre ces résultats, 218,8 milliards de francs CFA ont été injectés dans l’agriculture.

Retrouvez plus d’actualité “Africa Good Newz” sur notre site web http://ckoimagazine.strikingly.com

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EVENT ÇA SE PASSAIT A COTONOU

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EVENT ÇA SE PASSAIT A COTONOU

FLASHBACK MODASH 2016 La 9ème édition du MODASH aura connu une effervescence ­particulière. Loin de se ressembler, chacune des soirées a eu un goût plutôt particulier. Le concept du pagne revisité fait rage dans tous les pays ­africains et même en occident. Pour la première fois, nous avons exporté notre concept du MODERN AFRICAN SHOW dans une autre capitale africaine. La plus proche et la plus ­accessible pour nous par la route : LOME. Nous avons été agréablement surpris !!! De Cotonou à Lomé, salles pleines, dress-code ­ respecté, chaleur, visibilité maximale pour les partenaires. Tous les ­ ­rendez-vous ont été plus chauds les uns que les autres.

9 ANS QUE CELA DURE !

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Luxious Colors by

Corine TOGNISSO

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On joue à “Rien à cacher” avec une femme d’affaires qui fait de son business une passion. Elle, c’est ­ Corine Tognisso, propriétaire de ­Luxious Colors. Elle nous parle d’elle et de la passion qu’elle a pour son activité.

Bonjour Corine Tognisso. ­Parles-moi de cette femme qui se cache derrière Luxious Colors.

Bienvenue dans Inside.

Bonjour. Derrière Luxious Colors, il y a moi ; une jeune femme, bientôt la ­trentaine, qui est tombée dans la passion du pagne durant son c­ ursus universitaire, et qui s’est lancée une fois revenue au pays. J’ai fait un choix entre le chômage ou une activité qui me permettait d’assumer des charges et de m’éclater également. Je suis diplômée d’un Master es Science of Management, entendez par là un bac+5, puis d’une spécialisation en ­ ­Commerce International et transport logistique.

L’avantage des laces, guipures et atch’oké, c’est qu’on peut faire beaucoup de choses avec. Vu que mon vrai travail se situe après la vente du ­tissu, au niveau du conseil après ­accessoirisations (matières, thème, tendance, couleur), je ne me sens aucunement gênée par la concurrence. Beaucoup de personnes vendent le textile, cependant ­ les conseils sont différents, les résultats ­également.

Comment gères-tu la ­concurrence ?

Une idée de ton cursus ­universitaire ?

Quels sont les types de femmes qui viennent vers toi ?

C’est un vrai mélange, d’une tranche d’âge de 18-60ans. Une fois que vous ­habillez une mariée, vous habillez la mère de la mariée, les tantes… Et un petit beau monde. La cible est vaste et ce n’est pas toujours des mariages et baptêmes… ça peut être un anniversaire aussi. La clientèle de Luxious Colors n’est que féminine ?

A 60% oui, car c’est le féminin qui entraine le ­masculin. Souvent la dame vient faire ses choix et c’est compte tenu de ses couleurs qu’on fait l’assortiment pour son fiancé, son fils ou son mari. Ce n’est jamais masculin au premier abord. 14 C’KOI? MAG I N°26 I

Tu as parlé de pagne, que ­propose Luxious Colors ?

Luxious Colors ne propose pas le tout fini. J’habille plutôt les dames pour les dots et les couples pour les ­cérémonies ­officielles : mariage ­traditionnel, baptême, etc. Je propose le ­tissu ainsi que les accessoires assortis et à la ­demande, je ­dirige vers des stylistes pour la confection et tout ce dont le client a besoin.


Quels sont les risques du métier ?

Votre principal trait de caractère ? Je suis très réservée, à la limite calme ou renfermée. J’ai remarqué que le stress qui est lié à un événement peut rendre quelqu’un qui a besoin de vos services volubile ou indécis. Avec cela j’arrive à mieux discerner les besoins réels et apporter une satisfaction optimale. C’est une qualité.

Le métier est sujet aux variations économiques et culturelles car la mode fluctue beaucoup. Il faut vite s’adapter, proposer des ­intemporels mais aussi des pièces spéciales qui font la différence. La cliente doit être sujette à tous les regards. Il faut rester dans le thème et ­démarquer du lot, ce qui n’est pas toujours évident. Il faut avoir du goût pour pouvoir réaliser des assemblages explosifs.

Votre couleur préférée Le bleu. Ne me demandez pas pourquoi (rires). Votre parfum préféré… Terre d’Hermès. J’avoue avoir un faible pour les parfums masculins. Dans votre dressing il y a… Beaucoup de guipure et de atcho‘oké. Plus de bombas (ndlr : boubou africain) et de pagne tissé que de tenues de soirées, parce que je passe plus de temps dans les dots et les baptêmes et je m’habille pour la ­circonstance. Ensuite l’immanquable Jeans t-shirt. Parle-moi un peu de « Pure Perfection » C’est mon petit bébé encore au stade embryonnaire. Je l’ai créé avec Imelda Glèlè, ma cousine qui est dans le domaine cosmétique depuis 7 ans. Une fois qu’elle est rentrée d’Afrique du Sud, j’ai demandé qu’on se lance parce que le maquillage et l’habillement conseil sont en commune mesure. Une mariée bien habillée, veut un maquillage parfait et pour l’obtenir, il faut posséder une peau parfaite et bien traitée. Autrement dit, Pure Perfection c’est … Une gamme de produits nécessaires pour le traitement de la peau, bien aussi pour les femmes, que les hommes. Les problèmes de tâches, de peaux grasses ou d’acné, ne sont pas exclusivement réservés aux femmes. Les hommes aussi en souffrent. Le maquillage est parfait pour camoufler cela mais il faudrait rappeler qu’une mauvaise peau donne un mauvais maquillage, parce qu’il ne tiendra pas comme il faut. Pure ­perfection, c’est traiter la peau, ensuite la maquiller. C’est un service ­indépendant de Luxious Colors. Complémentaire mais Indépendant.

Rires. Il est vrai que je fais des modalités de paiement, mais pas destinés à tout le monde. Cela n’est pas ­valable pour le mariage. Je suis fon, et chez moi, on dit “on ne se marie pas à crédit”. Donc je ne marche que quand le client paie cash. Pour les autres événements, selon le montant on peut essayer un paiement de deux à trois tranches.

Que doit faire un homme pour te plaire ? Il doit avoir de l’humour, être lui-même et aimer la bouffe parce que j’adore cuisiner. Si tu te réincarnes, tu serais cuisinière alors ? J’aimerais bien dire oui, mais je dirai non parce que j’aurai un sérieux problème de surpoids. (Rires) . Je maintiendrai le même métier parce que les études que j’ai faites m’aident sérieusement dans ce que je fais. Qu’as-tu réussi de mieux dans ta vie ? A part Luxious Colors, mon fils. Un mot pour conclure cet entretien Je remercie le magazine et je tiens à rappeler à toute la clientèle ­potentielle que Luxious Colors reste à sa disposition. Vous nous dites le budget que vous avez prévu et nous nous occupons du reste. De la ­création en passant par le choix des tissus jusqu’à la conception des tenues ainsi que les accessoires. Qu’elle se décharge sur nous afin que nous prenions le relais.

Luxious Colors fait-elle du crédit ?

+229 94183800 lxcolors@gmail.com 3ème rue à droite après BOA Sodjatimè. 1er immeuble blanc carrelé. C’KOI? MAG I N°26 I 15


PARCOURS INTERVIEW

SOPHIE ADONON J’ai tout à vivre encore en tant que romamcière 16 C’KOI? MAG I N°26 I


PARCOURS INTERVIEW

Originaire d’Abomey où elle a vu le jour, Sophie Adonon est la seule écrivaine Africaine à avoir créé une série policière livresque. Elle a effectué ses études primaires et secondaires jusqu’en classe de Seconde entre Abomey, Cotonou et Lomé. En 1983, son père l’emmène en France où elle vit jusqu’à nos jours. Un pays dans lequel elle obtient son Baccalauréat A2 et sa Maîtrise en droit privé à Tours. Mère de cinq enfants, sa vie de femme au foyer et le peu de temps passé hors de son pays natal ne l’empêchent pas de retranscrire les réalités du Bénin dans ses écrits. Propos recueillis par Falonne MAOUSSI Des études de droit à la littérature, comment le lien s’est-il fait ? Je dirai plutôt de la littérature au droit ! J’étais déjà ­amoureuse de la langue française, apprise à l’école primaire avant de découvrir le droit. J’aimais inventer des histoires avec mes mots et en grandissant, l’écriture s’est emparée de moi. On vous connaît beaucoup plus à travers vos écrits. Qu’en est-il de votre plan professionnel ? Mes études de droit m’ont naturellement conduite à e­ xercer la profession de collaboratrice juridique. Mais, je privilégie depuis 2013, ma vie de famille. Ma benjamine n’a que 7 ans. Élever des enfants en France est un travail à part ­entière si on ne veut pas les retrouver enrôlés dans des gangs de mauvaises personnes (trafiquants en tout genre et ­autres bandits). Alors, je m’occupe de mes enfants qui me le ­rendent bien. “Parole d’immondices”, “Cœur insomniaque” sont quelques-uns de vos romans policiers portant sur les aventures du Commissaire Aza. ­ Pensez-vous être portée vers de telles œuvres à cause de votre formation de base ? Je n’ai pas écrit que des romans policiers. Et mes tout premiers écrits ne sont pas des polars. C’est le cas ­ ­notamment de mon roman ‘’ Pour une poignée de gombos ‘’, tragédie béninoise écrite en 1992, bien qu’éditée seulement en 2013. Les aventures du commissaire Aza n’ont débuté qu’en 2002, avec leur parution à partir de 2011.

La plupart de vos romans laisse transparaître de la mélancolie et des vicissitudes de la vie. Est-ce fait à dessein ou c’est votre façon de sensibiliser à travers vos écrits ? Malgré mon enfance aisée et heureuse, j’ai toujours été de nature mélancolique et cela transparaît dans toutes mes œuvres. La mort tragique de mon père n’a pas arrangé mon trait de caractère. J’ignore si un jour, je pourrai produire une comédie. Vous vivez en France depuis une trentaine ­d’années mais vous affirmez que votre inspiration vous vient du Bénin. Est-ce une manière de combler la ­sollicitude d’avec votre terre natale ? Personne ne me croira peut-être, mais lorsque l’inspiration m’envahit comme une transe et que je me mets à créer avec mon stylo, je ne me rends absolument pas compte de l­’endroit où je me trouve. Le stylo m’emmène tout ­naturellement au Bénin et c’est à la dernière phrase que je réalise mon voyage au pays natal. Tous mes romans ont été écrits en France, et pourtant, la trame de sept livres sur huit se situe au Bénin. C’est ce lien indéfectible qui me rattache à ma terre natale qui m’inspire. Ne m’en demandez pas la raison, c’est ainsi, c’est inexplicable. Quelle est l’influence de votre patrie d’adoption sur vos œuvres ? Ah ma France ! Si vous voulez avoir la réponse à cette ­question, lisez la dédicace que j’ai faite à mon deuxième pays aimé dans mon roman ‘’Le Plat qui se mange froid’’. C’KOI? MAG I N°26 I 17


En gros, le Bénin que j’adore ma donné la vie et la France m’a faite. Ce sont mes deux pays complémentaires que j’aime ­vraiment. J’ai indéniablement des influences des deux pays qui m’ont construite dans mes œuvres car on y trouve la ­culture b­ éninoise, mes origines princières d’Abomey, les ­subtilités de la langue française, la gastronomie française (cf mon roman ‘’ Un Trop lourd tribut ‘’), son raffinement, etc. Seul votre roman « Un trop lourd tribut » a été édité en France et au Bénin. Rencontrez-vous des difficultés d’édition au Bénin ou est-ce un choix ­ ­personnel ? Six de mes romans ont été édités en France. Et deux sont parus au Bénin. Ce sont ‘’ Un Trop lourd tribut’’ aux éditions du Tamarin ‘’ et ‘’ Pour une poignée de gombos ‘’ dont la ­deuxième édition se fera dans les mois à venir par une autre maison d’éditions de Cotonou. Le gros souci avec les livres édités au Bénin concerne la ­visibilité à l’extérieur. Il est difficile, voire impossible de se ­procurer à l’étranger les productions béninoises. Pourtant, la solution existe. Il suffira aux Maisons d’éditions locales de s’associer à certains éditeurs spécialisés dans la distribution des œuvres des pays subsahariens. Les éditions Khartala sont réputées à cet effet. Pour l’heure, cette problématique est un frein pour ­internationaliser les auteurs béninois. 18 C’KOI? MAG I N°26 I

Les ­parutions ­françaises ou autres, sont hors de portée de la bourse du Béninois ­moyen. Personnellement, j’ai été obligée de vendre à perte mes romans édités en France pour faciliter leur accessibilité ­ ­pécuniaire au Bénin. Ainsi, les polars normalement à 9000 F (14 euros) sont à 4500 f. J’ai fait exceptionnellement ce geste, mais cela ne peut perdurer. C’est un vrai dilemme pour les auteurs. Quel regard portez-vous sur la littérature béninoise? Si je m’en tiens au niveau des élèves, je porterai un regard tragique sur la littérature béninoise en raison de la baisse ­effrénée du niveau. Je ne reconnais plus mon Bénin, mon­ ‘’ Quartier latin ‘’ à travers sa jeunesse. Ce n’est plus le Bénin lettré que j’ai laissé en 1983. Seule, une minorité ­s’accroche encore et écrit sans fautes. C’est une catastrophe, une ­torture mentale de lire les écrits de nos jeunes compatriotes ­quelquefois. Cette baisse de niveau en français n’est pas ­propre qu’au Bénin, c’est un constat général. Seulement, le Bénin a ­toujours tenu la dragée haute aux autres pays, il était le meilleur en Afrique, devant le Sénégal. Mais ­aujourd’hui ? Que peut-on faire pour que notre jeunesse regagne son statut de littéraire envié ?


PARCOURS INTERVIEW

... J’ai été obligée de ­vendre à perte mes ­romans édités en France pour faciliter leur ­accessibilité ­pécuniaire au Bénin. Autrement, notre pays regorge d’excellents jeunes ­auteurs que j’ai du plaisir à lire tels que Florent Couoa-Zotti, ­Rodrigue Atchaoué, Daté Barnabé, Habib Dakpogan, Adélaïde ­Fassinou, Carmen Toudonou, et j’en passe. Du point de vue productivité des écrivains, on peut affirmer que la littérature béninoise se porte bien. A quels autres scénarii du Commissaire Aza doit-on s’attendre ? Transportez nos lecteurs dans votre Azariade. Le commissaire Lionel Aza réserve bien des surprises à ses lecteurs (lectrices) qui en savent très peu sur son passé. Comment expliquer cet attachement profond à sa mère, la princesse Georgina Béhanzin-Aza ? Qu’est-ce qui ­explique sa grande instabilité affective à l’égard des femmes au point de le transformer en coureur de jupons que l’on connaît ? Se mariera-t-il un jour avec sa fiancée Yolande Paraïso ? Le rêve de la princesse de voir son fils faire d’elle une ­grand-mère comblée se réalisera-t-il un jour ? Qu’en sera-t-il de l’équipe du commissaire Aza ? J’ai écrit sept enquêtes du commissaire et seules, ­quatre sont publiées. Scoop pour mon lectorat : Dans la septième enquête, Aza vivra le pire cauchemar de son ­existence. Mais tout est bien, qui finit bien. Étant donné que je vends à perte au Bénin et que pour des motifs d’argent je ne veux priver mes compatriotes de ses aventures, j’ai arrêté leur p­ arution en France. J’attends la Maison d’éditions béninoise qui

v­ oudra bien rééditer toute la série, avec la cinquième inédite. Tous les droits m’appartiennent et je suis l’unique Africaine à avoir créé une série policière livresque. Je n’ai pas encore lancé le marché auprès des éditeurs béninois. Je verrai… Que faut-il faire pour corriger le désintérêt de la jeune génération à la lecture ? Le désintérêt de la jeune génération à la lecture est un problème mondial. L’internet et les consoles de jeux ­ ­sabotent l’intellect de nos jeunes. Tous les spécialistes se penchent sur la question, sans succès. De petites ­initiatives incitatives comme des concours dotés de prix ou les dictées éliminatoires au Brevet seront peut-être la panacée. Il ­ est ­urgent de réagir au sein des familles et sur le plan ­pédagogique. Quel est votre passe-temps favori ? La lecture ! J’aime lire, notamment les romans classiques. Je fais beaucoup des jeux de mots croisés. Et je jubile quand j’écris. Quel sommet n’avez-vous pas encore atteint en tant que romancière ? J’ai tout à vivre encore en tant que romancière. J’ai la reconnaissance nationale au Bénin. J’aimerais celle ­ internationale, pas seulement qu’en France. Notre ­ commissaire béninois doit être mondialement connu à ­ ­l’instar du détective Hercule Poirot d’Agatha Christie. Et ­j’attends la publication de mon œuvre que j’estime être la plus aboutie. Elle sera publiée au Bénin très ­prochainement. Un tout ­nouveau genre pour moi.

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FRESH PEOPLE MODE

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QUAND SE NOURRIR DEVIENT UN CASSE-TÊTE POUR LES BÉNINOIS Michaël TCHOKPODO Les agriculteurs béninois vivent de plein fouet la rareté des pluies. Les cultures manquent d’eau pour croître et les populations sont exposées aux risques de la flambée des prix des denrées de premières nécessités. Il est 15 heures passées de quelques minutes ce 22 ­septembre. Un ardent soleil fait crépiter les feuilles mortes sous les pas, le long du sable marin qui mène au site du « ­village m ­ araîchers. » Nous sommes dans la commune de Sèmè-Kpodji à 21 k­ ilomètres de Cotonou, sur un domaine de plus de deux cent hectares entièrement cultivé. La plupart des trois cent ­maraîchers qui exploitent le site se reposent sous des abris de paille clairsemés. Henri Djivo, maraîcher ayant plus d’un demi-siècle de vie se dresse au milieu des légumes, tomates, carottes, piments, oignons qu’il cultive sur un hectare de terre. L’air effaré mais serein, il réfléchit à une alternative pour contourner la rareté des pluies.

coûté plus de cent cinquante mille (150.000) francs Cfa pour assurer l’arrosage régulier de ses plants. Il pourra espérer à terme, faire de bonnes récoltes. Mais le problème reste presqu’entier : « pendant la saison sèche, l’eau tarit au fond du forage et il faut augmenter la longueur du tuyau avant de trouver l’eau », a-t-il reconnu. Pour faire un retour sur investissement, il a augmenté le prix de vente de ses cultures. Une hausse qui n’est pas du goût de tous ses clients avec qui les prises de bec sont régulières.

« Les pluies ne viennent plus comme cela se doit », se plaint Henri. Selon le calendrier pluviométrique du Bénin, la ­deuxième saison des pluies commence à la seconde moitié du mois de

Le changement dans les cycles de température et de vent sur une période allant de trente ans et plus, engendre des ­changements de tendance qui sont à l’origine des ­changements

septembre pour prendre fin en octobre. Ce 22 ­septembre, le ciel est sans nuages. Rien n’augure d’une saison pluvieuse. « Avant, on utilisait des arrosoirs. Maintenant, on fait des ­forages… », poursuit-il. Très vite, M. Djivo se saisit du raccord de sa motopompe pour arroser ses jeunes plants grâce à un forage qu’il a fait ériger depuis cinq années maintenant. La construction du puits au beau-milieu de sa plantation, lui a

climatiques. Ils se manifestent par la rareté des pluies qui peut à la longue entraîner le changement du calendrier agricole. Ces dernières décennies au Bénin, le constat est tel que les pluies tardent à venir ou se concentrent sur une courte ­période. Les béninois ont encore de tristes souvenirs des inondations de 2012 qui ont occasionné d’énormes dégâts matériels et des pertes en vies humaines. En temps normal, ce volume

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CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET RENDEMENTS AGRICOLES


de ­pluies devrait s’étaler sur une longue période pour arroser les plantes de façon progressive. « Les incidences des ­changements climatiques remettront en question des systèmes de production déjà ­

par conséquent, le consommateur va le ressentir » lors de son achat.

fragilisés et qui devront ­produire plus pour nourrir une ­population plus nombreuse. Sous l’effet des changements climatiques, les écosystèmes agricoles ­subiront des modifications ­encore mal ­ connues, qui ­ affecteront les ­ moyens d’existence des populations, en p­articulier des ­ ­agriculteurs pauvres. » C’est la conclusion à laquelle est ­parvenue une ­ récente étude de l­’Institut International de ­ Recherche sur les Politiques Alimentaires (­IFPRI) sur l’« ­Agriculture et les changements climatiques en ­

p­ eut-être liée aux facteurs de production ou aux différentes charges qui s’ajoutent au prix bord-champ. Edith Vidjogni, ­revendeuse de produits alimentaires à Cotonou, depuis près d’une dizaine d’années craint la chute de son ­commerce si les prix des denrées augmentent au fil des années. ­S’exprimant dans son patois (fon-gbé, dialecte local le plus parlé au Bénin, ndlr), la revendeuse explique comment elle fait le tour des marchés du nord, du centre et du sud Bénin, à la recherche de produits moins coûteux. « Le sac de 100 kilogramme de maïs était à 15.000fcfa en 2010. Aujourd’hui ça coûte jusqu’à 27.000fcfa. Au cours de cette même année, le prix du maïs a évolué de 20.000fcfa à 27.000fcfa. Je ne fais plus de bénéfices comme avant parce que les ventes ont baissé », narre dame Vidjogni devant ses bassines de produits vivriers à moitié pleines. Bien qu’analphabète, elle a estimé que le « manque de pluie » peut-être à l’origine de cette hausse des prix. Selon des statistiques officielles datant de 2012, 47,3% de béninois vivent avec 625fcfa par jour, soit 18.750fcfa par mois. La bourse du béninois moyen n’est pas prolifique et le panier de la ménagère s’amenuise de jour en jour. ­Inspecteur des Postes et télécommunications à la retraite, Antonin Gbèdolo est père de six enfants. Il continue de ­subvenir aux besoins de sa famille. Avec sa pension qu’il dit « ­abondante », il investit la totalité pour nourrir ses rejetons. « On s’en sort très difficilement, répète-il. Moi je suis très organisé, c’est pourquoi je m’en sors avec toutes les difficultés que cela engendre. Je perçois une grosse pension mais ­j’utilise tout pour l’alimentation de la famille. Ce n’est pas donné à tout le monde de s’en sortir. » M. Gbèdolo en arrive à se demander si : « la flambée des prix est due au changement climatique ? Cette année, les

­ frique de l’Ouest. » A Satoguina M’pa est un spécialiste en économie de ­l’environnement. Il schématise au cours d’une interview à lui accordée, la relation de cause à effet entre les ­changements climatiques et la sécurité alimentaire. « Lorsque les pluies tardent à venir et que les saisons sont lancées, les p­ lantes vont mourir. Lorsque la pluie arrive tardivement et en ­abondance sur une très courte période, il y aura inondation et les plantes vont encore mourir. Si les pluies tombent sur une courte période et cessent, les plantes qui avaient été lancées vont subir un phénomène de sécheresse. » Dans les trois cas énoncés, la plante est en souffrance hydrique et cela entraîne une baisse de rendement. « Lorsqu’il y a baisse de rendement, la production va baisser et lorsque la production baisse, il va y avoir pénurie de produits sur le marché. Les produits ayant diminué, les prix vont flamber et

« ON S’EN SORT TRÈS DIFFICILEMENT… » Dans les marchés du Bénin, la loi de l’offre et de la demande s’impose. La hausse des prix des produits ­

C’KOI? MAG I N°26 I 27


“On ne mourra pas de faim au Bénin !

Mais si rien n’est fait, on peut avoir des jours difficiles par rapport à la sécurité alimentaire.”

pluies n’ont pas été abondantes. Après les premières pluies, se souvient-il, le prix du maïs est tombé à 14.000fcfa, le sac de 100 kilo. Actuellement, son prix a flambé. Et le panier de ­tomates qui coûte en cette période 1.500fcfa en temps ­normal, est à 3.000fcfa. »

LA FAIM COMME FINALITÉ ? « On ne mourra pas de faim au Bénin. C’est sûr que les p­ luies vont retrouver leur cycle normal. On parle de changement ­climatique, le climat de l’année prochaine peut-être meilleur à ce que nous vivons actuellement », défend Antonin Gbèdolo sur un ton d’optimisme. Mais la réalité est toute autre. En plus des effets des changements climatiques qui vont ­s’aggraver dans le temps, 56% des terres cultivables du Bénin sont dégradées. « Si rien n’est fait, on peut avoir des jours difficiles par rapport à la sécurité alimentaire », explique M. Satoguina, alors que l’agriculture représente 37,1% du Produit Intérieur Brut (PIB) du pays. L’une des solutions qui s’offre aux pays affectés par les changements climatiques, dont le Bénin est l’adaptation au phénomène. L’igname par exemple, résistera aux ­ effets des changements climatiques. Par contre, la production du maïs et du coton va baisser parce que ces cultures ont une ­demande plus stricte en eau. « Les cultures n’ont pas les mêmes ­besoins en eau », justifie le spécialiste en ­économie de l’environnement. Les communautés paysannes des quatre zones ­ ­ agro-écologiques du Bénin (extrême nord, 28 C’KOI? MAG I N°26 I

zone nord D ­ onga ouest Atacora, zone cotonnière du centre et zone des p­ êcheries) les plus vulnérables au phénomène ­devront ­financer des méthodes d’irrigation pour ­s’adapter aux ­ changements climatiques en apportant de l’eau aux ­cultures les plus n­ écessiteuses. « En s’adaptant, on pourra ­trouver de nouveaux itinéraires culturaux, d’autres périodes de ­ lancement des cultures (restructuration du calendrier ­agricole)… », ­envisage M. Satoguina. La production végétale n’est pas le seul secteur touché par les effets des changements climatiques au Bénin. La ­production animale, la pêche et l’aquaculture sont également ­concernées. Dans le document consignant la Contribution prévue déterminée au niveau national, le Bénin a énuméré quelques projets au titre du Programme d’Action ­National aux fins de l’Adaptation aux changements climatiques (PANA). Il s’agit entres autres de : l’adoption et la promotion de ­pratiques de cultures de variétés à cycle court, la promotion de ­l’agroforesterie et l’aménagement des bas-fonds. Tous les projets et programmes élaborés par le Bénin dans le cadre de sa politique d’adaptation et d’atténuation aux ­changements climatiques s’élèvent à trente (30) milliards de francs Cfa. Le pays espère mobiliser ces fonds à l’issue de la Conférence des parties (COP 21) à la Convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques, pour limiter les dégâts d’un phénomène planétaire dont la responsabilité est différenciée.


LES CONSEILS DE PENELOPPE NOTRE SEXOLOGUE VOUS REPOND

TROUBLES DE L`ÉRECTION : 5 choses à faire vite mesdames pour l`aider!

Première chose à faire : ne pas s’énerver Evitez de rentrer dans des discussions, encore pire de lui faire des reproches. «Le pire étant de dire à un homme je ne ­comprends pas pourquoi tu n’y arrives pas? Si tu es un homme tu devrais y arriver». «Il ne faut pas oublier que pour qu’un homme fonctionne, il doit être rassuré» souligne ce spécialiste. En bref, on ne rentre pas en lutte, ­meilleure manière pour que monsieur ne puisse plus être stimulé. «Mieux vaut que vous restiez douce et tranquille».

Restimulez votre partenaire avec votre désir

On parle d’autre chose

Lorsque votre partenaire a une panne, votre premier réflexe est de le caresser pour le re-stimuler. Erreur! «Le caresser lui ne fera pas revenir son érection». Ce que vous devez vite faire c’est le stimuler en l’amenant sur votre excitation. Comment? «Dites-lui : j’adore tes mains sur moi», «Refais-moi ce que tu viens de me faire». «Manifester l’excitation que vous pourriez ressentir va le re-stimuler».

Que votre partenaire soit récent ou votre conjoint depuis 30 ans, une autre bonne idée pour le re-stimuler au moment d’une panne sexuelle est de vite parler d’autre chose. «Une discussion sereine autour d’un sujet qui vous rapproche ­ ­permet souvent que les choses se résolvent». Vous ­pouvez aussi écouter de la musique si cela fait partie de votre ­complicité. 20 mn ou une heure après, il y a de fortes chances que votre partenaire ait à nouveau une érection !

Ne laissez pas votre partenaire s’expliquer Premier réflexe de votre homme pour ne pas perdre la face: s’excuser, trouver des explications pour expliquer cette panne. «L’écouter est le meilleur moyen de ne pas le voir ­re-fonctionner».

CONSEIL

On tente un de ses fantasmes Une panne d’érection avec un partenaire que vous ­connaissez bien? S’il vous a raconté ses fantasmes, c’est le moment de vite le mettre en scène, ou du moins reparler de ce ­fantasme!» L’érection c’est ni plus ni moins une sensation ­d’excitation». Tout ce qui peut l’exciter est donc à tenter !

« Pour couper court à la discussion, dites-lui : j’aime mieux quand tu me touches et quand tu agis que quand tu parles». Une bonne façon de le remettre dans l’ambiance ! Avec l’aide de Afrique Femme C’KOI? MAG I N°26 I 29


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THE SUSPECT DU MOIS INTERVIEW

FRANCINE DJIDJOHO « Depuis 10ans, NOUS OFFRONS100% de vins de bonne qualité et pour toutes les bourses » Etre diplômé en contrôle de gestion à la Sorbonne et investir dans une cave à vin, il faut être Francine Djidjoho pour réussir ce pari. « Rien ne me prédestinait aux vins », précise-t-elle. Après une expérience en entreprise, elle décide en 2006 « de voler de ses propres ailes. » Mariée et mère de trois enfants, elle fait de sa passion effrénée pour le vin son gagne-pain. Ce qui l’amène à créer à Cotonou, « La feuille de Vigne » dans un décor où se côtoient diverses gammes de vin dont des grands crus classés, qui peuvent être dégustés sur place avant achat. A travers cette interview, elle fait saliver nos papilles gustatives. Lisez plutôt !

Propos recueillis par Michaël TCHOKPODO & Falonne MAOUSSI 32 C’KOI? MAG I N°26 I


Ma clientèle est assez large. Au départ, le but de cette boutique était d’apporter une culture du vin et d’apprendre aux gens à reconnaître le bon vin. C’est vrai que j’ai des clients passionnés comme moi, mais nous sommes aussi ouverts à des clients revendeurs, à des maquis et aux ­personnes qui veulent faire des manifestations. Mais j’avoue que quand je rencontre des passionnés à la boutique, j’en suis heureuse. Est-ce qu’il vous ait déjà arrivé de faire connaître le vin à une personne qui ne s’y connaît pas ? C’est le but. Une personne qui entre dans ma ­boutique et qui me dit « je voudrais boire du vin mais je ne m’y connais pas, qu’est-ce que vous me ­conseiller ? » je lui demande ce qu’il aime comme vin : le vin léger, fruité ou celui qui accroche à la gorge (terme utilisé par les béninois). On a eu de ces clients, mais avec le temps passé à nos côtés,

Pourquoi avoir investi dans une cave à vin ? Je suis tombée sur le vin par hasard. Je travaillais dans une entreprise de la place quand j’ai eu l’idée d’organiser le Beaujolais Nouveau. Le ­Beaujolais Nouveau est un vin qu’on déguste les troisièmes ­jeudis du mois de novembre. Ayant fait l’Europe, je connaissais cette tradition et j’ai voulu l’importer au Bénin. Quand j’ai vu le plaisir et l’attente des gens pour cette manifestation, je l’ai renouvelé l’année qui a suivi et ça m’a emmené à développer d’autres vins tels que le Bordeaux. Tout cela se passait en 1995 où on vendait des vins en brique et des vins espagnols. Le fait ­d’apprendre aux habitués de mes ­dégustations à faire la d­ ifférence entre les divers vins m’a permis de voir leur ­engouement à la chose. Et mes anciens ­partenaires, nous avions créé la maison du vin et je suis restée là pendant longtemps à développer mes connaissances en vin et faire transmettre la passion du vin aux clients. Vos produits sont-ils ­destinés à toutes les classes sociales ?

ils sont devenus de bons connaisseurs de vins. Quelles catégories de vin « les feuilles de vigne » proposent à sa clientèle ? Nous avons une centaine de références de vins. Les vins sont en catégorie régionale. Vous avez la ­région de Bordeaux, la région de Bourgogne, la ­région du Côte de Rogne, la région de Loire et la ­région du Sud. Nous avons constaté que les ­béninois ­apprécient beaucoup les vins de Bordeaux. Ce n’est pas forcément les meilleurs, mais c’est ce qu’on leur a appris. La culture dans ce domaine est encore très grande. Je dirai que nous sommes au début de la connaissance du vin. Je connais des clients qui ne prennent que des vins de bourgogne, ce sont les meilleurs parce qu’ils sont un peu plus raffinés. Quant aux Bordeaux vous avez une large gamme et dense. Nous avons les vins de Loire qui sont plus fruités. C’KOI? MAG I N°26 I 33


THE SUSPECT DU MOIS

Qu’est-ce qui distingue “lA feuille de vigne” des autres établissements qui proposent les mêmes services ? On donne aux clients la possibilité d’avoir toutes les gammes de vins. Nous avons des grands crus classés très rares. Et pour cette catégorie de vins, nous avons un espace ­nommé « Grands crus classés. » Les « grands crus classés » sont des vins de renoms qui ont été classés en 1852 et gardent cette ­classification, car chaque année on fait des contrôles qui les maintiennent toujours à cette place. Pendant toutes ces années, qu’est-ce qui vous a motivé à garder le cap ? Quand j’ai commencé il y a dix ans, il y avait quelques ­spécialistes du vin tels que Erevan (Ancien Sobepec) et la «Cave à Vins». Mais ce qui m’a aidé à tenir, c’est la ­passion que j’ai pour le vin. Beaucoup de personnes m’ont c­ onseillé de rajouter des produits tels que la bière et les jus de fruits. Ce que j’ai refusé parce que j’ai créé une cave à vins et c’est par passion que je l’ai fait. Quand on fait quelque chose avec ­professionnalisme et passion, on avance. C’est très difficile parce qu’à tous les coins de rues, vous rencontrez des vendeurs de vins. Pendant dix ans, nous avons axé notre communication sur la qualité. Et tant que nous avons la qualité, nous avons la confiance de certains clients parce qu’ils savent qu’ils ne trouveront que du bon vin chez nous. Dix ans ce n’est pas facile, nous avons eu des concurrents. Nous ne pouvons pas dire que la vie est rose et que nous gagnons tout le temps. Je suis une croyante pratiquante, j’ai foi en ce que je fais et en Dieu et le Seigneur m’a aidé à tenir parce qu’il y a eu des moments un peu dure. On n’a pas s­ ouvent le soutien des banques. Ça a été une bataille, je 34 C’KOI? MAG I N°26 I

c­ ontinue de la mener et je la mènerai jusqu’au bout parce que je créerai une société qui fera cent ans. Après dix années d’activité, quel bilan pouvez-vous faire ? Le bilan est positif. D’abord j’ai eu un personnel compétent que j’ai formé et qui est avec moi depuis dix ans. Je leur ai ­appris le métier et ils le connaissent très bien. Quand on est une équipe et qu’on travaille et qu’il y a cette complémentarité dans le groupe, je crois que ça permet à la société ­d’évoluer. Le ­second côté positif, c’est le bonheur d’entrer dans la ­boutique et de sentir les vins. Le côté négatif c’est la difficulté financière. Comme tout le monde veut faire du vin aujourd’hui, le marché est réduit à tel point que je me suis demandée si tout le monde vend du vin, qui va l’acheter et ensuite le consommer ? Les clients sont rares, la population qui a les moyens de consommer n’est pas nombreuse. Comment envisagez-vous ­immortaliser vos dix années ­d’activité au Bénin ? Je pense faire des portes ouvertes, instaurer des semaines du vin, faire la quinzaine du Bordeaux par exemple, la quinzaine du vin de Bourgogne et permettre aux gens de déguster. En résumé, nous allons communiquer sur la culture du vin. Quels seront vos projets après cette célébration ? Toujours la possibilité d’avoir du très bon vin, de les déguster avant et d’avoir toujours une équipe pour conseiller et guider nos clients. Nous offrons des vins 100% de bonne qualité et pour toutes les bourses. « La feuille de vigne » c’est le vin à la portée de tout le monde. En fin d’année nous avons de beaux coffrets à offrir à partir de cinq mille francs Cfa.


ce qui m’a aidé à ­tenir, c’est la passion que j’avais pour le vin... c’est par ­passion que je l’ai fait. Quand on fait quelque chose avec ­professionnalisme et ­passion, on avance.

POLITIQUE

SOCIETE

ECONOMIE FAITS DIVERS

SPORT

CULTURE INTERNATIONAL

Quelques astuces pour ­reconnaître le bon vin Correction de deux ­contre-vérités : « Les bouteilles avec des creux ne contiennent pas nécessairement du bon vin. Et les vieux vins ne sont pas nécessairement pas de bons vins parce que tout vin n’est pas conçu pour vieillir. Seuls les vins de garde sont prédestinés à être ­gardés pour un bon moment. Prenez des Bordeaux qui ont deux ans ou trois ans au plus. Au-delà de ça, vous allez boire du vinaigre. » « Si vous ouvrez votre vin et que vous le servez tout de suite, les parfums qu’il contient n’ont pas eu le temps de s’évaporer. Il faut alors ouvrir le vin et le ­laisser pendant 30 min avant de le servir. » « Pour savoir si un vin a du corps, vous le mettez dans un verre, vous le ­penchez l­égèrement et vous le ramener. Vous allez ­remarquer que sur le verre, il y a comme un peu d’huile. Ça signifie que ce vin à du corps, qu’il est coulant (terme technique). Mais si votre vin retombe sans laisser de trace, c’est que votre vin n’est pas bien assis. »

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TALENT INTERVIEW

Dans le mannequinat béninois, le nom Ricardo ­ Satchivi n’évoque presque rien. Mais le jeune’homme de 22 ans à la silhouette remarquable a fait ses débuts et s’est professionnalisé dans le mannequinat en Russie où il ­ ­poursuit ses études de médecine. Près de deux mètres de taille, pectoraux semblables à ceux d’un catcheur de la WWE et tatouages de bad-boy au bras gauche, Ricardo ­Satchivi n’a surtout pas échappé aux regards féminins lorsqu’il prend siège en tant membre du jury au troisième prime de la 4ème saison du concours de mode Urban Code. Pris entre plusieurs selfies, mais l’équipe de C’KOI?­­ ­Magazine a pu lui soutirer quelques mots. Interview.

PHOTO : FIRUZA

Propos recueillis par : Falonne MAOUSSI / Michaël TCHOKPODO

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TALENT INTERVIEW

Qu’est-ce qui vous a motivé à aller vers le mannequinat ? J’ai eu la chance de faire mes études en ­Russie où j’ai ­débuté une carrière en tant que ­mannequin. Au début, je ne ­voulais vraiment pas le faire. J’accompagnais un ami qui était ­intéressé par le mannequinat et il m’a été ­demandé de défiler comme lui, c’est ainsi que

mauvais. On devrait plutôt les laisser faire ce qu’ils veulent et apporter leur propre touche à la mode.

En tant que mannequin à ­l’étranger, que pouvez-vous ­apporter à ce secteur au ­Bénin ?

j’ai commencé, j’ai aimé et ça a pris comme cela. J’ai fait des défilés pour quelques ­petites marques. C’est là qu’une agence m’a repéré et j’ai commencé à défiler pour des marques plus connues.

Comment arrivez-vous à allier étude et mannequinat ?

Je peux défiler pour certaines marques sur place, essayer de promouvoir des marques ­béninoises à l’extérieur. Comme projets, je veux essayer de créer une agence de ­mannequins en Russie pour qu’on voit les jeunes talents ­africains et béninois. Je souhaite le faire en Russie parce que la mode africaine y est totalement absente.

C’est une question de volonté. Si on veut, on peut, rien n’est impossible. Il suffit de savoir ­gérer son temps, avoir un bon planning et on peut tout faire.

Quel regard portez-vous sur la mode béninoise en g­ énéral ?

Un conseil à donner aux ­mannequins béninois en ­devenir ? Je leur dirai tout simplement de ­s’amuser sur la scène. Ayant suivi ce (troisième

prime de Urban Code, Ndlr), j’ai constaté Vu de l’extérieur, je crois qu’on essaie de que les ­mannequins ont voulu suivre une trop imiter les autres, surtout les américains. ­chorégraphie, être sérieux, faire tout dans On ­devrait plutôt utiliser nos propres styles les moindres détails mais ils ­ oublient de et ­ valoriser nos vêtements. Je constate ­s’amuser, ils font juste ce qu’il faut faire mais aussi qu’on ne laisse pas assez les jeunes sans prendre du plaisir. ­extérioriser leurs styles. Dès qu’un jeune essaie de s’habiller d’une ­façon, il est jugé par la société. C’est très C’KOI? MAG I N°26 I 37


38 C’KOI? MAG I N°26 I


DOSSIER Depuis 2012, C’KOI? Magazine organise une ­compétition de détection de jeunes talents dans les domaines du Stylisme, Mannequinat et ­Photographie. L’objectif est de former et mettre sur orbite de ­nouveaux prodiges de la mode béninoise. ­Ceux-là qui feront la fierté du Bénin sur les tapis rouges ­internationaux. Après un casting et des primes ­éliminatoires, les candidats ont fait montre de détermination et de ­professionnalisme pour se ­retrouver en finale.

SPECIAL La salle Toffa du Bénin Royal Hôtel était devenue trop petite pour contenir l’affluence. Exposition photo, freestyle, passage individuel, ­passage couplé ont été autant d’étapes qui ont meublé la soirée riche en émotion parrainée par Mme Grace Wallace, styliste togolaise et ­Présidente du Jury venue pour la circonstance. Rendez-vous pour les cinq ans de cet événement qui commence à s’imposer. Par : Michaël TCHOKPODO C’KOI? MAG I N°26 I 39


EVIE SOCIAL DAY H2016 A l’instar des années précédentes, le comité d’organisation du concours-événement Urban Code réédite l’exploit de la tenue de la Social Day. Accompagnés des candidats sélectionnés pour la finale, les membres du staff ont foulé le sol de Hêvié dans la commune d’Abomey-Calavi le mercredi 24 Août 2016 pour faire don de vivres et de vêtements aux orphelins de l’orphelinat « Terre des Anges » de ladite localité.

Jocelyne MEHINTO, Directrice de l’orphelinat « Terre des Anges » « Nous vous remercions pour ce geste salutaire que vous avez fait ce jour à notre endroit. Cela va énormément aider les ­orphelins dont j’ai la charge à trouver de quoi manger et se vêtir. Mais le gros problème auquel nous sommes confrontés ici, c’est le lieu de couchage des enfants. »

Elie BENI, 9 ans, orphelin pensionnaire de l’orphelinat « Mon frère et moi avons été abandonnés dans une église quand nous étions bébés. Aujourd’hui, nous sommes sans ­famille mais par ce geste, nous avons l’assurance que vous êtes notre f­amille. Nous vous remercions et que Dieu vous bénisse. »

Le mot de bienvenue lu par l’un des pensionnaires de l’orphelinat en compagnie de la Directrice du centre.

Fréjus TODJINOU, candidat à Urban Code dans la ­catégorie mannequinat-homme La Social-Day a été l’un des meilleurs moments du concours Urban Code. Cette initiative nous a permis d’apporter de la joie au cœur des orphelins, de les réconforter et leur apporter notre soutien et leur dire qu’ils ne sont pas seuls. Quels que soient les moments que nous traversons, il est très utile de soutenir les orphelins pour faire remarquer que ce sont des choses qui arrivent. Je propose que lors des prochaines éditions de la ­Social-Day, on passe toute une journée avec les concernés pour partager beaucoup plus de moments de joie avec eux. Après la remise de vivres et de vêtements issus de la collecte faite auprès de généreux donateurs, les candidats d’Urban Code et les membres du staff ont passé des moments festifs avec les orphelins de l’Ong « Terre des Anges » de Hêvié. Chants, danses et échanges ont marqué cet instant. 40 C’KOI? MAG I N°26 I

Remise de la lettre de doléances à la Présidente de l’ONG TOURAYA.


Débarquement des vivres du camion ayant servi à les convoyer vers l’orphelinat à Hêvié.

Un big selfie avec les enfants de «Terre des Anges». Une découverte pour ces petits anges.

Les candidats et le staff au complet se sont donnés corps et âme afin d’égayer ces pauvres enfants ce jour-là !

Le rappeur ALBY engagé à nos côtés pour cette ­action sociale soutient l’oeuvre de l’ONG Touraya.

Les enfants remerciant l’ONG Touraya, le staff de Urban Code et les candidats pour leur geste. VOUS POUVEZ VOUS AUSSI FAIRE UN GESTE ­D’AMOUR ENVERS LES ENFANTS DE L­ ’ORPHELINAT «TERRE DES

Photo de famille avec le staff, les candidats, les enfants de ­l’orphelinat, et leurs responsables.

ANGES» A HEVIE EN APPELLANT LE +229 61 36 14 34

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RESIDENCE BIMYNS 2 0 1 6 DES CANDIDATS

Après le casting et les primes de sélection, la vingtaine de ­candidats retenus pour participer au prime final du concours ­Urban Code ont bénéficié de trois jours de résidence qui s’étend du vendredi 26 au dimanche 28 Août, pour préparer la finale. Le Complexe de Tourisme et d’Attraction Bymins situé à ­Djrègbé, route de Porto-Novo à l’instar des autres années les a accueillis pour cette étape décisive dans la préparation.

Jour I Vendredi 26 Août 2016, il est presque 11 heures. Tous les candidats finalistes d’Urban Code foulent le sol de Bymins, accompagnés de leur coach et des membres du staff. Le Coordonnateur Général de l’événement Jaurès AMEN et son équipe se sont mis à pied d’œuvre pour répartir les mannequins hommes et femmes, stylistes et photographes dans leurs loges respectives. Après quoi, une séance de travail a été faite avec les ­candidats pour leur rappeler les règles de conduite au sein du parc d’attraction, en vue de favoriser une bonne ambiance de travail. Rendez-vous ensuite au restaurant où tout le monde a déjeuné avant l’entame de la première ­journée des séances d’entraînement. Jessica AZAR, ­candidate mannequin s’y plaît bien : « Urban Code est une belle ­initiative et une opportunité offerte aux jeunes pour montrer leurs talents. »

Jour II La journée du samedi 27 Août a commencé par la ­vérification de la présence des candidats dans leurs chambres ­ respectives. Intervient ensuite la séance de footing, ­ ­ gymnastique, chants et danses conduite de 42 C’KOI? MAG I N°26 I

main de maître par James Adéyèman, membre du staff ­d’organisation ­d’Urban Code. Un moment de convivialité et de fou-rire qui a permis aux candidats de déstresser en attendant le jour J. Pour Jacques-Hermos GBENAHOU, candidat dans la ­catégorie Photographie, « Urban Code fait aujourd’hui ­partie des événements le plus fun de Cotonou. Et c’est un privilège pour moi d’y participer. » Cette journée a été marquée par la répétition des défilés free-style, passage en couple et passage solo chez les mannequins, la chasse aux images pour les photographes et les stylistes qui s’attèlent aux dernières retouches.

Jour III A quelques heures de la grande finale du dimanche 28 Août, les candidats se lâchent sur des blagues de tous genres. Le slogan « Waooo » revenait souvent lors des échanges pour qualifier la 4ème saison du ­concours-événement Urban Code. « Depuis le jour où je me suis inscrit pour participer à ­Urban Code jusqu’à ce jour, tout se passe bien et je m’en réjoui », a laissé entendre en dialecte fon Arsène DOSSOU, ­candidat dans la catégorie stylisme. »


Arrivée au CTA BIMYNS pour un séjour entre conpétiteurs. Trois jours de résidence pour affûter les armes; objectif : décrocher les premiers prix.

L’encadrement reçoit les dernières consignes du promoteur.

Un aperçu des filles dans leur appartement

Séance de répétition avec le coach Cheryll

Sport matinal pour tous. Remise en forme.

Au déjeuner, on oublie tout le stress de la c­ ompétition

Des candidats préparent leurs prestations avec le coach

Séance photo avec les mannequins. C’KOI? MAG I N°26 I 43


TRIBUNE BRH 2016 DES LAUREATS

Un apercu de la salle

Le décalage de 24 heures par rapport au jour initialement prévu n’a pas entravé le dénouement heureux de la quatrième saison du concours de mode Urban Code. La vingtaine de candidats, les membres du staff d’organisation, le jury de professionnels et le public se sont donnés rendez-vous le dimanche 28 Août 2016 au Bénin Royal Hôtel de Cotonou pour la grande finale. Après la distinction des deux premiers dans chaque catégorie, les lauréats donnent leurs impressions… C’KOI ? Magazine : Vous êtes tous lauréats de la 4ème saison du concours-événement Urban Code dans les catégories mannequinat, stylisme et photographie. Est-ce que vous vous attendiez à remporter ce concours et quels sentiments vous animent après ce sacre ? Maurelle MEDJICO

TOP Modele UC4 / Femme / Maurelle M. lors de ses trois passages

étudiante en 2ème année d’Audit et Contrôle de Gestion, lauréate du concours Urban Code dans la catégorie mannequinat femme. Je ne m’attendais pas à ­remporter la première place parce que je n’ai jamais participé à un concours. Pour moi, c’était une expérience de plus. J’avais eu le temps d’améliorer mes ­insuffisances jusqu’à la finale. Je suis comblée de joie.

Christian COHUN v Diplômé en Droit Privé, lauréat de la catégorie mannequinat homme. L’objectif principal de mon inscription à Urban Code, c’était de remporter le trophée. Au début, je ne me donnais pas tellement mais à partir du second prime, j’ai compris que c’était sérieux et qu’il fallait se donner pour remporter le trophée. Mais en réalité, je me suis amusé en même temps, j’étais sérieux également et c’est ce qui a donné ce résultat. Je suis content d’avoir remporté le premier prix. Cela m’a permis de briser le stress, de me faire connaître en tant que top model de Urban Code Saison 4. C’est une fierté pour moi et ma famille. 44 C’KOI? MAG I N°26 I

TOP Modele UC4 / Homme / Christian C. lors de ses prestations


Nathalie SOSSOU styliste, lauréate de la catégorie stylisme. Je dirai que Urban Code est un ­évènement finement organisé, je tire un coup de chapeau aux membres du staff d’organisation. C’était un é­vènement instructif à plusieurs niveaux d’où les petites séances formations pendant lesquelles on a appris à rendre nos ­ œuvres plus rigoureuses. Styliste de l’année Nathalie et les tenues désignées les meilleures

Henri Joël KOUKOUI v Journaliste animateur et Photographe professionnel, gagnant de la catégorie photographie. Honnêtement, l’objectif pour moi en participant à Urban Code était de découvrir d’autres horizons, de partager ma vie avec d’autres personnes, pouvoir découvrir et apprendre d’autres choses. ­L’expérience et le professionnalisme ont fait de moi le premier de justesse. Ça m’a fait plaisir de voir une organisation réussie.

Remise du Trophée de Joel, le photographe de l’année

C’KOI ? Magazine : Quelle plus-value la participation à Urban

C’KOI ? Magazine : Comment s’est passé l’aventure Urban

Code pourrait vous apporter dans la suite de votre carrière ?

Code, du casting aux différents primes et enfin la finale ?

Maurelle MEDJICO : La participation au concours Urban

Maurelle MEDJICO : L’aventure était très belle. C’était un

Code m’a apporté beaucoup d’expériences. Je sais que je dois ­m’améliorer et travailler dure pour arriver à mes fins.

Christian COHUN : A part le trophée, j’ai reçu des coups de cœur de mes amis et cela me donne un coup de pouce, celui de pouvoir réaliser mes objectifs dans le domaine du mannequinat. Cette participation m’a permis de corriger beaucoup de choses. Nous avons eu à faire beaucoup de choses avec un coach assez expérimenté. Nous avons appris beaucoup de lui.

Nathalie SOSSOU : Concernant la plus-value, il y a l’aspect relationnel. De nouveaux liens ont été tissés et il y a beaucoup d’avantages qui vont découler des opportunités qui nous serons proposées. Sans oublier les lots et les avantages auxquelles j’ai personnellement droit en tant que première dans la ­catégorie stylisme à savoir : le stage professionnel auprès de Grace ­ ­Wallace et les lots en nature. Par ailleurs, il y a les avantages liés aux informations qu’on se communique, les candidats des autres catégories et moi.

Henri Joël KOUKOUI : Avec Urban Code, j’ai vu des jeunes qui

­ élange de stress, de joie par moment et au final ; c’était m ­réconfortant. Je pense qu’Urban Code est une très belle initiative et une expérience édifiante à faire à tout prix.

Christian COHUN : Pour moi, l’aventure était brève et c­ oncentrée. Il y avait assez de duels entre les mannequins. Mes challengers étaient tous meilleurs mais il fallait nous ­départager et j’ai gagné. Le concours Urban Code promet beaucoup de surprises dans les années à venir. Je tiens à féliciter tous les membres du staff de Urban Code et mes coéquipiers.

Nathalie SOSSOU : L’ambiance entre candidats était mon coup de cœur, c’était parfait et beau. Ce n’est pas seulement entre ­candidats, l’ambiance avec les membres du staff était pareille. Ils ont su rallier respect de leur personne et bonne ambiance.

Henri Joël KOUKOUI : L’aventure Urban Code, c’est waooo !!! On était en famille et il n’y avait pas d’égo de supériorité, ni de séparation encore moins de discrimination. On était tous égaux et c’était magnifique.

ont de l’espoir pendant que moi je perdais espoir. Je me suis alors dit qu’il y a toujours de l’espoir. C’KOI? MAG I N°26 I 45


PHOTOS BRH 2016 DE LA SOIREE

Les membres de jury UC4 (de la gauche à la droite) Hinda Naji, Elvis Sanya, Grace Wallace, Sophie Négrier et Serge Sansuamou.

Before the Show, les coulisses

Welcome Muriel et ses dames

Le freestyle de Ted Goumissi

Nicole, en mode baddest girl

46 C’KOI? MAG I N°26 I

Le selfie du jury

Doris dans son freestyle


Grand animateur devant l’Eternel Charles Amoussou

Doris arborant la robe qui a reçu le Jessica Azar dominant le tapis blanc «Coup de Coeur» de Mme Grace Wallace

Avec le soutien des sapologues

Narcisse Bad boy for life

La Pdte de l’ONG Touraya et ses copines

Présentation de la styliste Floride

Kelly sur le tapis avec ses mannequins

Le soutien des ainées. Un trio de mannequins C’KOI? MAG I N°26 I 47


PHOTOS BRH 2016 DE LA SOIREE

Quelques stylistes avant la délibération

Hinda Nadji, et Maurelle lors de la remise de prix

Grace Wallace et Christian, ­Mannequin UC de l’année

Elvis Sanya remettant le trophée au Mannequin Nº2 Narcisse

Elles ne rateraient pour rien la pause avec Grace Wallace

48 C’KOI? MAG I N°26 I

Gopal Amah, Meilleur Photographe URBAN CODE Saison2 en compagnie d’un admirateur

Mamadou TCHESSY, Directeur Artistique de UC avec NAthalie, la Styliste de l’année


LES AFFAIRAGES DE LA VIELLE MERE LA RUBRIQUE DES KPAKPATOS

TCHIEUH VENDEURS ­D’ESSENCE ! Ils ont trouvé une autre t­echnique pour nous arnaquer oh. Ce n’est plus affaire de monnaie. La ­nouvelle technique consiste à ne pas mettre l’essence dans vos réservoirs. Vous payez mais vous n’êtes pas servis et à quelques kilomètres votre réservoir est ­encore vide alors qu’il n’a jamais été rempli. Soyez vigilants.

NS LE CIEL AÎT PLUS SEULEMENT DA L’ARC-EN-CIEL N’APPAR et les boutiques sé waaa dans les marchés Mèches de couleurs est ver s voir clair dans ou bien ? Et on ne peut plu tête la sur iel n-c s-e arc d’où vos leurs inh mais de mettre des mèches de cou usé ref pas n’a on yi Ko e. la vill bo bo! Il reste juste s de cinq couleurs. Mibo kag pour vous là c’est trop. Plu z des clowns. en blanc et vous deviendre à badigeonner vos visages

AFFAIRE DE DESTROYED Eeeh !!! Non mais le monde là est gâté dèh et puis porter habits n’es t plus porter habits. Non mais allo quo i ? Jean là est déchiré jusqu’à on voit ton pied en entier. Si tu ne voulais pas t’habiller là fallait sortir nu. On sau ra que t’es fou et tu passeras inaperçu.

TON PÈRE OU BIEN ? TROTTOIR LÀ C’EST CHEZ s les gens ­aligner piétons et à Cotonou tu voi les r pou st c’e r ttoi tro dit a On ore barricader le ndre leurs ateliers ou enc leurs marchandises, ou éte a se passe dans un on ne passe pas. Et tout cel ­trottoir de manière à ce qu’ es chez ces rein et prend même des tax dit ne et ste exi irie ma la pays où voit. t cas on est là et Dieu vous mauvais citoyens là. En tou

DANS QUEL FEU ON FAIT PLU S DE 2 MINUTES Encore la mairie, qu’elle vienne nous expliquer ! Les nouveaux feux qui se situent au ­carrefour Toyota là c’est pour évaluer la patience du Béninois ou quoi. Et puis on reste dans feu pendant des ­minutes. Qu’est ce qui n’a pas marché ? Pardon de revoir votre stratégie kèh. C’KOI? MAG I N°26 I 49


FOIROSCOPE

NOS FOIROLOGUES VOUS LIVRENT VOTRE HOROSCOPE DECALE

Bélier

Balance

FInies les vacances. Au programme, moins de ­vagabondage inscrit dans ton agenda. Sinon tu te retrouveras au village de «si je savais».

Comme on dit en milieu ‘’fon’’ : c’est l’enfant qui ne veut pas vivre longtemps qui grimpe un papayer. Vas-y comprendre quelque chose !

Taureau

Scorpion

Ouvres grand les yeux, lorsque tu t’apercevras de ton assujettissement, tu pourras t’affranchir.

Je ne comprends pas : tout va bien mais tu te plaints pour faire croire le contraire aux autres. N’oublies pas qu’on attire vers soi ce qui sort de sa propre bouche.

Gémeaux

Sagittaire

Ne te soucie pas du lendemain, le bonheur est proche. Mais souviens-toi que nul n’est heureux tout seul.

Approches et regardes. Ici, il n’y a pas de kpoclé mais que des tapé dos.

Cancer

Capricorne

Bien étonnant inh ! Tu ne te bats que pour autrui. Fais un peu le bilan sur toi-même et tu pourras décider s’il t’est utile de poursuivre dans cette lancée.

Tu as perdu de l’argent ou quelque chose de ­précieux ? Ça t’apprendra à être généreux dans la vie.

Lion

Verseau

Surtout pas d’agitations inutiles ce mois-ci.

Déclares vite tes biens, sinon, tu risques de perdre le peu qui te reste.

Vierge

Poisson

Bon soignes maintenant un peu ton apparence. Elle pourra faire tressaillir tes proches et te faire combler d’abondance.

L’argent contribue au bonheur plus qu’il ne le fait. Arrête maintenant d’en être esclave.

Par Michael TCHOKPODO 50 C’KOI? MAG I N°26 I


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