Ckoi magazine n°30

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edito

MOT DE LA REDACTION

AUX AFFAIRES COMME A LA GUERRE,TOUT EST QUESTION DE STRATEGIE

Nous sommes à la croisée des chemins. Le compte à rebours a commencé, voyant 2017 tirer inexorablement vers sa fin. ­Novembre ; c’est le mois au cours duquel, pour une raison ou pour une autre, on finalise tout ce qui est latent. C’est le mois de toutes les mises au point. C’est aussi le mois où l’on réfléchit à faire le bilan de l’année en cours, dans la perspective d’une projection future. Dans ce ­tournis, ni empressement, ni inquiétude ne sont de nature à vous garantir l’impassibilité. Il vaut mieux entrevoir l’horizon avec une férocité psychologique qui vous place au-dessus de la mêlée. Dans un écosystème entrepreneurial local jonché du «­copier-coller» et presque dénudé d’un véritable sens ­d’innovation, il vaut mieux travailler à se mettre au-dessus du lot. Mais comment, me diriez-vous! Commençons par rappeler cette célèbre maxime d’Antoine Lavoisier : «rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme », qui est la paraphrase de : « rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis de séparent de nouveau », du philosophe Anaxagore. Autrement dit, quelque soit votre profession ou votre secteur ­d’activité, vous n’avez pas à inventer la roue. Vous n’aurez qu’à la

façonner pour vous particulariser. D’où la trilogie innover, ­affronter la concurrence et se démarquer. D’abord, ­innover ne doit plus être pris dans son sens le plus basique. Ce qui est conseillé ici, c’est de pouvoir faire la même chose ­différemment, au point qu’elle soit perçue comme une chose ­nouvelle. Et là, il faut puiser dans son imagination, remuer ses méninges pour en extraire de la bonne graine. Ensuite, avec cette graine, vous pourrez ‘’damer les pions’’ à vos concurrents. Et enfin, vous pourrez vous hisser en tête de pont. Conseils à tirer : dans la vie sociale et entrepreneuriale, ­nous sommes appelés à apporter de la plus-value. Certes nous ­faisons la même chose mais de manière à se démarquer des autres. Ce n’est évidemment pas le moment de penser à une quelconque fin de l’année. En entreprise, faites de chaque jour un défi, car le ­travail est libérateur. Il a rendu fière Aïcha Sol, la Reine du Shopping. Marcel Adjanohoun est un acteur incontournable de la mode grâce à sa détermination. Autant de success stories pour vous stimuler dans ce 30ème numéro de C’KOI ? Magazine.

S OMM A IRE ÇA SE DISCUTE I 10

JARDINS & ESPACES VERTS COTONOU SE FAIT BELLE ?

THE SUSPECT DU MOIS I 13

MARCEL ADJANOHOUN Consultant et formateur de mode

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Edito

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AIMDEAIR Le sourire du mois

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TOP5 AFRICA GOOD NEWZ Bonnes nouvelles du continent

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MICHAEL TCHOKPODO

EVENT I 22

WANNOU CONNECT L’Afterwork des Jeunes dirigeants

Ça se discute Jardins & espaces publics : Cotonou se fait belle?

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EVENT L’Afterwork des Jeunes dirigeants

THE SUSPECT DU MOIS Marcel ADJANOHOUN, Consultant et formateur de mode

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B-A BA DE COTONOU Les Bons plans sur la ville

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CTN TIMES Anarque au Bénin : l’école du crime

SHOWTIME Le Gala du MODASH10


AIMDEAIR

LE SOURIRE DU MOIS

RIEZ AU MOINS UNE FOIS PAR JOUR

PUBLI-REPORTAGE I 30

DECOUVERTE I 33

TALENT I 37

OJIAN L’exhibition

ALOVI CICA Des doigts au service de la décoration

AICHA SOL La reine du shopping

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publi reportage OJIAN EXHIBITION

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DECOUVERTE ALOVI CICA, des doigts au service de la décoration

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TALENT AICHA SOL La reine du shopping

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ON A TESTé CADDIEPUB Affichage publicitaire sur chariots

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CONSEILS DE PENELOPPE Notre sexologue vous répond

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FOIROSCOPE Horoscope décalé

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#30

N°30 Octobre-Novembre 2017 Autorisation de publication N°1299/MISPC/DC/SG/DGAI/SCC Edité par : TOu.Ray.A BENIN ONG Adresse : Jericho - Cotonou Tél : 99 94 99 99 / 95 99 40 44 http://ckoimagazine.strikingly.com E-mail : neurones.229@gmail.com Directeur Général : Jaures Amen Directeur de publication : Jaures Amen Direction artistique : JUSDORANGE Rédacteur en chef : Mickael TCHOKPODO

Chefs de Pub : Walid Alley, Frejus GOMEZ. Photos : Gopal Amah, Boris Esteve, Jupiterimages Remerciements : 50FORFREEDOM MR CLEAN AUTO, Gabriel ­SOUNOUVOU Shame Products, MGA Consulting, Institut ETHNICIA Equipe de promotion : Elvis, Sandrine Nicole, Pascale de Porto Novo, Walid, Coco Lay Distribution : Cotonou, Porto-Novo, Abomey-Calavi, Kiosques, espaces culturels. Disponible à : Artisttik Africa, Galette à Sucre, Kiosque FSS, Bibliothèque du CCF, Centre MAYTON Calavi, dans les grandes écoles et universités du Bénin ainsi que dans le réseau des entreprises de Cotonou.

Graphisme : Jaurès Amen, Parfait Kakou, Steven Aurel Adjibi Rédaction : James ADEYEMAN, Falonne ­Maoussi, ­Michael TCHOKPODO, Cynthia L, Fausta CAFOUI, Miguel S. BILE, Estelle YELOUASSI.

NOS PARUTIONS DEPUIS 2012

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Contact Commercial & Publicité: +229 99 94 99 99 / 97 16 80 37


En 2018, C ’ KO I ? M AG A Z I N E d e v i e n t . . .

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TOP5

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AFRICA GOOD NEWS

LES BONNES NOUVELLES DU CONTINENT

BENIN TAXI

SOLUTION A LA­MOBILITE URBAINE

Lancé il y a quelques mois, le projet Bénin Taxi fait son bout de chemin. Pour renforcer le ­réseau existant, le gouvernement béninois vient de procéder au lancement d’une nouvelle série de taxis jaunes “BENIN TAXI”. Une oeuvre souveraine à travers laquelle la population voit non seulement des solutions modernes à la mobilité urbaine, la fin de la précarité dans les méthodes de ­déplacement et mieux, une aide à l’insertion des jeunes sans emploi.

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NIGERIA Tryctor

Le Tryctor est un mini tracteur créé à ­partir d’une moto. En y fixant divers instruments ­aratoires, il peut ­effectuer des opérations ­similaires à celle d’un ­tracteur ­conventionnel, mais à plus petite échelle. Pour la plupart des petits ­exploitants du continent, l’agriculture est une activité dure, laborieuse et caractérisée par une faible ­productivité. Cette innovation a permis aux ­petits ­exploitants agricoles d’Afrique de se ­mécaniser d’une façon qui leur était auparavant ­inaccessible. Le Tryctor est également facile à utiliser et moins cher à maintenir puisque 60 % de ses pièces et composants sont ­disponibles localement.

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AF. SUD Aceso

La technologie d’imagerie Aceso est capable ­d’effectuer simultanément des opérations de ­ mammographie numérique plein champ ainsi que des ­échographies mammaires automatisées, améliorant ainsi ­considérablement le dépistage du cancer du sein. S’il est diagnostiqué assez tôt, le cancer peut être traité avec succès. Toutefois, étant donné que 40 % des femmes ont des tissus mammaires denses, leurs ­cancers ne sont pas toujours visibles à la radiographie. Ce système, premier au monde, est protégé par des brevets ­internationaux et a été testé avec succès lors de deux essais cliniques distincts, menés sur 120 femmes. 8

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TOP5

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AFRICA GOOD NEWS

LES BONNES NOUVELLES DU CONTINENT

Côte d’Ivoire veut aider ses PME à exporter vers les États-Unis

Le Premier Ministre ivoirien, Amadou Gon ­Coulibaly, ­souhaite, dans le cadre de l’Agoa, doubler les ­exportations ivoiriennes en direction des ­États-Unis d’ici 2025 et a lancé dans ce but un vaste plan ­d’accompagnement du secteur privé. Ce programme, piloté par le ministère du Commerce, a pour objectif de faire passer la valeur des exportations ivoiriennes vers les États-Unis de 1,7 milliard de dollars (1,6 milliard d’euros) en 2016 à 3,5 milliards de dollars à l’horizon 2025. Un chiffre encore bien loin des pays comme le Lesotho, à qui l’Agoa a permis d’engranger près de 11 milliards de dollars en 2015. La nouvelle stratégie ivoirienne se décline en ­quatre ­piliers : un appui technique au renforcement des ­capacités du secteur privé, l’accès au financement des PME, la promotion du label ivoirien sur le marché ­américain et enfin l’organisation, la gestion, le suivi et l’évaluation des progrès, qui seront l’affaire du comité national des exportations. « 200 PME seront ­sélectionnées pour recevoir un accompagnement », a précisé Souleymane Diarrassouba.

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AFRIQUE

Lancement du fonds ­Afric’Innov pour encourager ­l’entrepreneuriat innovant en Afrique

Ce fonds a pour ambition de fournir les financements nécessaires aux frais de début de parcours (frais de recherche et développement, prototypage, travail sur le business plan, conseil fiscal et juridique, etc.) que les banques commerciales considèrent trop risqués. Le fonds s’attache aussi à servir les petites structures trop éloignées des grands bailleurs privés ou publics. En ­Afrique, et en particulier en Afrique ­subsaharienne et francophone, le système de financement des ­startups est dans la plupart des pays, insuffisant ou ­défaillant : peu de garantie de prêt, peu de ­subventions ­publiques, pas de plate-forme de prêt d’honneur. ­Tandis que les ­structures d’accompagnement de startups se ­développent, les outils financiers restent les grands ­absents.

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ÇA SE DISCUTE

VOX POPULI

MICRO TROTTOIR

DES JARDINS PUBLICS & DES ESPACES VERTS

COTONOU SE FAIT BELLE ?

Après la vague des casses du Préfet du département du Littoral, place à une vaste ­campagne ­d’assainissement et d’aménagement des ­espaces ­dégagés. L’action menée manu-militari à l’époque avait suscité la colère des populations. ­Aujourd’hui, petit à ­petit, la ville change de visage. On imagine déjà une fin ­d’année ­colorée contrairement au gris du béton auquel nous étions habitués. Les citoyens se prononcent sur les chantiers en cours pour rendre belle notre ville. Propos reccueillis par BILE S. MIGUEL 10 C’KOI? MAGAZINE #30


ÇA SE DISCUTE

VOX POPULI

MICRO TROTTOIR

Héléne A., Esthéticienne à FIdjrossè Mon salon de coiffure se retrouvait sur un trottoir, j’ai été l’une des victimes de ces casses. Au départ, j’en voulais au monde entier. A la mairie, au gouvernement, au préfet. J’étais en rage. Mais quand cet espace (Aibatin) a été ­entièrement rasé et nettoyé, on s’est rendu compte qu’on était vraiment mal logé. Personne ne savait que cet ­espace était en réalité sur la route et très dangereux.

­ ujourd’hui, j’ai pu reloger mon salon non loin de là. Mes A activités ­reprennent petit à petit et chaque matin quand j’emprunte cette route et je vois le travail qui s’y fait, je m’en réjouis. Honnêtement, c’est du bon boulot. l’endroit est très aéré, moins polué, on respire mieux et le quartier est très beau maintenant.

Jean-Piere, Taxi-moto

Félicienne, vendeuse à akpakpa

Les jardins publics et espaces verts qu’ils font pour la ville de Cotonou vont changer un peu le visage de la ville. Mais je me demande s’ils respecteront ­réellement ce qui est dit, parce que jusque-là, c’est ­Aibatin, Missèbo et Akpakpa seuls qui ont démarré. Qu’en est-il des autres localités? Zongo, Bourse du Travail, ­Avenue ­Steinmetz, etc. J’ai aussi un message: Faudrait que les nouveaux dirigeants de la ville de Cotonou pensent à nous les ­zemidjans ­surtout pour la période de pluie qui ­s’annonce difficile. Avant, nous nous abritions sous les hangars de fortune dressés par-ci par-là; aujourd’hui, plus rien de tel, on est laissé pour compte et tous ces jardins n’ont ­aucun abri, juste quelques bancs publics. Faisons l’utile en ­pensant au social aussi.

Pour ma part, je pense que doter une ville comme Cotonou de telles infrastructures, c’est un vrai gâchis. L’entretien coûte cher et c’est nous les riverains qui paieront encore les frais. Bientôt, on nous dira que les taxes vont augmenter. Nous survivons à peine grâce à nos petites activités génératrices de revenus. Que veulent-ils de nous? Pauvres populations! Les soirs, on verra nos enfants s’embrasser sur ces bancs devant tout le monde. Ce sera la nouvelle forrme de dépravation dans nos quartiers.

Polycarpe k. Enseignant J’approuve entièrement ces actions de développement. Quand je voyage dans la sous-région, au Nigéria, au Togo, au Ghana ou en Côte d’Ivoire, je me demande ­chaque fois pourquoi Cotonou ne connait que du béton en lieu et place des espaces verts. Et voici venues les bonnes ­oeuvres. Néanmoins, quelques bémols : un jardin ­public autour des rails, c’est peut-être dangereux pour nos ­enfants. Les plans d’aménagement sont aussi bien aérés,

et très modernes. On aurait souhaité que le projet associe des artistes locaux également pour faire de ces sites de petits points de “cultures urbaines”. J’inviterais pour finir, les populations riveraines, les jeunes et surtout la mairie à prendre soin de ces espaces. Cela participe aussi de la préservation de notre environnement.

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THE SUSPECT DU MOIS

INTERVIEW

Bénin/Mode

MARCEL ADJANOHOUN consultant formateur de mode et organisateur de la Guyane Fashion Week J’ai envie d’apporter ma pierre à l’édifice. C’KOI? MAGAZINE #30 13


THE SUSPECT DU MOIS

INTERVIEW

Bénin/Mode

Peu connu sur ses terres, Marcel Adjanohoun, consultant-formateur de mode et organisateur de la Guyane Fashion Week, veut apporter son savoir-faire au profit de la mode béninoise. Son objectif : collaborer avec des promoteurs locaux sur des événements de mode, puis sélectionner les meilleurs designers béninois pouvant participer à la Guyane Fashion Week. Lors de son dernier séjour à Cotonou, il nous reçoit à l’hôtel Terra Nostra de Ouidah où se déroule notre entretien. Propos recueillis par : Michaël TCHOKPODO

Quel est votre parcours professionnel ? Marcel Adjanohoun : J’ai un parcours professionnel très ­atypique. J’ai commencé en tant que Directeur de ­magasin dans la grande distribution chez Decathlon qui est un grand groupe de vente d’articles de sport. A la base, j’étais ­responsable de rayons fitness parce que parallèlement à mes études, j’ai eu à gérer pendant une dizaine d’années des clubs de remise en forme à Bordeaux. Après mes trois années chez Decathlon, je suis rentré dans la mode et aujourd’hui, ça fait 20 ans que j’excelle dans ce secteur.

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Grâce à vos compétences, vous êtes sollicité pour ­organiser la Guyane Fashion Week. Parlez-nous de cet événement ! La Guyane Fashion Week est un gros événement dans les Caraïbes qui est à sa 5ème édition et qui a pour but de ­promouvoir des jeunes designers tout en les mélangeant avec des personnes très confirmées. C’est un événement qui se passe sur cinq jours et qui est meublé de plusieurs ateliers à savoir : atelier de montage, atelier de créativité… et de tous les éléments essentiels qui peuvent permettre à un designer de réaliser une pièce.


THE SUSPECT DU MOIS

INTERVIEW

Bénin/Mode

Pourquoi avoir décidé de vous installer au Bénin ? J’ai eu à travailler pour de très grands groupes dans le ­prêt-à-porter de luxe. M’installer au Bénin, c’est amener mon savoir-faire parce que j’ai fait le tour du pays et j’ai ­constaté qu’il y a du potentiel, une émergence et du dynamisme ­autour de la mode. Mais cela n’est pas encore assez clair pour les jeunes parce que la mode, c’est une industrie assez vaste. C’est pour cela que j’ai décidé de venir partager mon ­savoir-faire au Bénin. Vous êtes au Bénin pour sélectionner des stylistes qui participeront à la Guyane Fashion Week. En avez-vous pu détecter ?

être accompagné, il faut être coaché. Je mettrai l’accent sur la formation. Coacher les designers, c’est les accompagner à gérer leur univers. Un designer, c’est également un chef d’entreprise. Il a ses achats à gérer, sa paperasse aussi et sa communication à faire. J’ai une société de formation professionnelle dans les Caraïbes et les Antilles. Je forme des salariés dans le ­secteur du commerce en tant que vendeur, manager, responsable de rayons... Dans le secteur du design, je coache sur tout ce qui est gestion administrative parce qu’un designer, c’est quelqu’un qui fait beaucoup d’activités mais qui ne sait pas du tout gérer son univers. Ce qui est très intérêt chez les ­designers, c’est le module que je fais ailleurs et qu’on appelle le marchandising. C’est un domaine que tous les designers ne maîtrisent pas. Il s’agit de mettre en valeur une pièce pour pouvoir la vendre assez facilement.

Lors de tous mes événements en Europe, on m’a toujours reproché de ne pas voir des vendeurs ou stylistes b­ éninois. Cette année, j’ai décidé de venir à la source faire mon marché. Ne craignez-vous pas d’être heurté à des réticences dans Trouver des stylistes béninois, c’était assez ­compliqué pour l’environnement béninois ? moi parce que je ne sais pas comment les trouver. Mais j’ai été agréablement surpris en allant à un événement ­similaire On m’a toujours collé la plus grosse étiquette de mes à Urban Code où j’ai vu pas mal de ­compétences. Je ne suis stylistes. A ce jour, j’ai eu à ­approcher pas que dans la partie Lors de tous mes environs quatre ­designers. ­Parmi mode, je suis beaucoup é ­ vénements en Europe, on eux, il y a un qui sort du lot. Je plus dans la partie ­stratégie, suis très enthousiasmé et je ferai c’est-à-dire les ­ressources m’a toujours ­reproché de tout pour que cette personne soit ne pas voir des vendeurs ou humaines, trouver les à la Guyane Fashion Week. Le but bonnes ­ personnes aux stylistes b ­ éninois. n’est pas de ramener tout le produit bonnes places. Former des ­Guyane Fashion Week au Bénin. jeunes designers pour qu’ils Mais de créer une passerelle parce qu’aujourd’hui, il y a de la constituent, ne serait-ce qu’une silhouette. Car la mode, c’est place pour des béninois en Guyane. oser les couleurs, les genres, les styles. Je veux les amener à oser. A part cela, qu’envisagez-vous d’autres entreprendre au Bénin ? En tant qu’organisateur d’événements, doit-on s’attendre à des événements de votre part au Bénin ? Avant tout, je suis très pédagogue. Donc, pour avancer, il faut savoir ce qu’il faut faire. Et pour savoir ce qu’il faut faire, il faut Bien sûr ! C’est aussi un pavé que je vais énormément C’KOI? MAGAZINE #30 15


THE SUSPECT DU MOIS

INTERVIEW

Bénin/Mode

Il y a une mode qu’on ne ­pourra jamais enlever au Bénin, c’est le pagne. ­ Contrairement à d’autres pays où on a du mal à identifier leur mode, je suis très content de mon pays parce que sa mode est assez claire. d­ évelopper. Parce que pour toucher un public, il faut ­utiliser plusieurs canevas. En Afrique, sensibiliser facilement le ­public se fait par des shows bien structurés et bien ­organisés. En ­faisant un show, on peut transmettre un message, on peut ­former. Effectivement, via des shows, je partage mon ­savoir-faire, le savoir-être et mon côté avant-gardiste. Il ­s’agira de défilés, des festivals, de fashion-shows, des salons... J’ai remarqué qu’il y a pas mal d’événements en Afrique, ils ont du contenu mais ils ne sont pas structurés. Parlant d’Urban Code, que souhaitez-vous apporter à cet événement de mode ? 16 C’KOI? MAGAZINE #30

Urban Code est un bel événement juvénile. Ce que je peux apporter à cet événement, c’est mon expérience parce que j’ai fait plus de vingt ans dans le secteur de la mode et ­Urban code, c’est 99% de mode. Ce que je partage aussi avec cet événement, c’est les friperies. C’est là où se passent des ­choses et non dans les boutiques où vous avez du neuf. Comment entrevoyez-vous la mode au Bénin dans dix ou vingt ans ? Il y a une mode qu’on ne pourra jamais enlever au Bénin, c’est le pagne. Contrairement à d’autres pays où on a du mal à identifier leur mode, je suis très content de mon pays parce que sa mode est assez claire. Aujourd’hui avec l’arrivée des réseaux sociaux, on a des jeunes qui mettent les fourrures… Mais il faut leur donner le code selon lequel une fourrure, c’est bien beau mais ce n’est pas adapté à l’Afrique. La mode au Bénin reste essentiellement le pagne et après, on s’ouvre vers les styles occidentaux qui aujourd’hui sont très représentés au Bénin à travers le côté swaag… Justement, j’ai envie ­d’apporter ma petite pierre à l’édifice.


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SHOWTIME : DEVENEZ PARTENAIRE !


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SHOWTIME : DEVENEZ PARTENAIRE !


EVENTS

PUBLI-REPORTAGE

l’afterwork des jeunes DIRIGEANTS béninois

WANNOU CONNECT

L’idée d’organiser un afterwork réunissant les jeunes entrepreneurs béninois dans un même cadre d’échanges émane de M. Bernard Wannou, Président de la Fondation qui porte son patronyme, qui, il y a un an en a ressenti le besoin. Il se convainc de l’opportunité d’une telle initiative et parvient à la ­concrétiser ce jeudi 28 septembre 2017 dans le jardin du restaurant « l’Imprévu » à Cotonou autour du thème : « de l’idée à l’implémentation. » L’atmosphère est apaisante ce soir-là. Quelques fauteuils en bois décorent le jardin de l’Imprévu. Les stands d ­ isposés du côté droit à l’entrée n’échappent pas au regard des jeunes chefs d’entreprises qui, en l’espace de quelques ­minutes, ont grossi le nombre des organisateurs de la soirée. Ils opèrent dans divers secteurs d’activités : communication, mode, agrobusiness, télécommunications, humanitaire... Même des agents en poste dans des ambassades ont ­manifesté leur intérêt pour la rencontre. M. Elvis SANYA, Promoteur des Modern African SHow

M. Bernard WANNOU, Pdt de la Fondation WANNOU et M. U ­ lrich Adjovi, Président du Groupe Empire

M. Romaric ATOKE, Directeur de Afrik’Archi

Samiratou TABE, Promotrice de la marque O’Dam Nefertiti LASSOUKPO Promotrice de Rebecca House, salon de cosmétique

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EVENTS

PUBLI-REPORTAGE

l’afterwork des jeunes DIRIGEANTS béninois

Wannou connect est un creuset d’échanges dédié aux jeunes leaders béninois. Elle est à sa 1ère ­édition et se veut un cadre de partage d’expériences, d’échanges de contacts et d’opportunités e ­ ntre les e ­ ntrepreneurs. Sous un air ­d’animation musicale du groupe Yonna, les invités, la plupart debout, ­dégustent quelques pâtisseries et se font de ­nouvelles connaissances. Au moment où certains é ­ changent des cartes de visite, d’autres discutent âprement. Puis, se séparent et vont à la rencontre des personnes qu’ils ne connaissent pas. C’est dans cette ambiance que se sont succédés au pupitre Samiratou Tabé, Elvis Sanya, Kwamé Sènou, Néfertiti Lassoukpo, Ulrich Adjovi et Romarick Atoké pour partager leurs expériences de jeunes entrepreneurs avec leurs compairs. Aucun d’eux n’a occulté les d ­ ifficultés que rencontre l’écosystème entrepreneurial béninois et ses défis. « Cotonou avait besoin d’une telle initiative pour rassembler les chefs d’entreprises et faciliter le brassage entre eux », constate Fernand Alapini, un entrepreneur dans l’immobilier. La soirée de l’Imprévu prend fin sur une note de satisfaction. Et pour ceux qui ont rencontré surplace des partenaires d’affaires, les échanges se poursuivront en dehors de ce cadre somptueux.

Marius de MTN Bénin en pleine discussion

Ade AGUESSiY de Right Com & Jaures AMEN de C’KOI? MAGAZINE

Amos AVOCE en compagnie du promoteur de la marque Riche ou Rien

Nadia CHITOU, promotrice de Racines Magazine

Steve WALLACE, Directeur de la Cellule de Communication Digitale du PR

Gabriel SOUNOUVOU et son associée Marlène, promoteurs de Alovi Cica, agence de décoration & Evénementiel C’KOI? MAGAZINE #30 23


B-A BA DE COTONOU

LE GUIDE

BONS PLANS - RESTAU - LOISIRS

LE COUP DE COEUR

L’IMPREVU Très moderne, un vent d’air frais à Cotonou et un p­ersonnel archi sympathique, c’est ce tableau ­totalement imprévu qu’on admire dans ce qu’on peut désormais appeler «L’IMPREVU CAFE BAR» de Ganhi. De 09h le matin pour vos petits déjeuners, vos ­déjeuners, afterwork, diners... à 23h voire minuit en ­soirée, pour vos chilling, ­savourez une superbe déco, un super s­ ervice, une bonne ­sélection de vins et s­ urtout très bons plats à ­déguster!!!! Cotonou Ganhito, angle opposé à la Chambre de Commerce

Tél. +229 66 97 40 40

THE PLACE TO BE NEW CODE BAR

Plus grand, plus de places assises, plus fun, plus de sécurité. Le nouveau Code Bar est ­incontestablement «THE PLACE TO BE» depuis environ un mois. Notre bar à container devient la plus grosse boîte plein air de la ville pour votre plaisir et votre sécurité les ­samedis. Avec DJ SHAYN, vivez une nouvelle ­aventure, la seule en plein air, à Cotonou. Zone de l’aéroport à côté du Bureau de La Poste 24 C’KOI? MAGAZINE #30

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Tél.96 90 10 10


B-A BA DE COTONOU

LE GUIDE

BONS PLANS - RESTAU - LOISIRS CLUBBING HOME BOY Le HomeBoy vous l’aviez connu? Il vous a manqué? Il est bien de retour. Nouveau cadre, concept épuré, plus d’espace et plus de classe. Retrouvez votre club préféré avec tous les détails que vous lui ­connaissiez chaque semaine avec des soirées inédites, ambiances explosives et ­chaleureuses.

Tél. 64 32 19 19

DjHomeBoy

Cotonou, Carrefour Place du Souvenir. Emplacement ex Tabou

AU CALME LA MAISON DE CANELYA Maison d’hôtes avec un personnel très ­accueillant, la villa Canelya offre des chambres dans un cadre très convivial. Son jardin bar restaurant-plein air où l’on vous ­proposera les ­délices du Chef, et des cocktails ­originaux. Idéal pour se relaxer, ­retrouvez-nous pour diverses animations, ateliers, ­ dégustations, ­soirées ­dansantes et concerts live. Tél. +229 61 30 13 13

Cotonou, Fidjrossè, rue ISMA, 1ère rue à gauche

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Cotonou Face siège Diamond Bank Ganhi, rue ex Collège La Flèche en allant vers Deloitte C’KOI? MAGAZINE #30 25


CTN TIMES

ENQUETE

FAITS DE SOCIETE

Arnaque au Bénin :

A l’école du crime

Au Bénin, la majorité des jeunes ‘’frimeurs’’ vivent de l’arnaque. S’ils n’ont pas abandonné l’école sans aucune qualification professionnelle, ils se servent de la cybercriminalité comme tremplin au chômage. Par Michaël TCHOKPODO

Après les résultats du Brevet d’étude du premier cycle (Bepc) cette année, Bertrand essuie son troisième échec au même ­examen. A 20 ans, il poursuit ses études en classe de 1ère A1 dans un collège privé à Abomey-Calavi. Ce matin de la mi-octobre, il braie sa moto ‘’wave 110’’, sac en bandoulière et se dirige vers un cybercafé du quartier. Que faites-vous dans un cybercafé ? « Je veux poster quelques annonces sur des sites avec mon e-mail, répond Bertrand sans gêne. Je suis beaucoup plus spécialisé dans le prêt d’argent », continue-t-il. Ce matin, tous les ordinateurs disposés dans le cybercafé qu’il fréquente sont pris d’assaut par des internautes. Comme ­Bertrand, ils sont pour la plupart venus poster des annonces en ligne pour appâter de potentiels acheteurs. Ils mettent en vente des engins, des meubles, des biens immobiliers ou proposent des prêts d’argent virtuels, pour attirer et arnaquer leurs correspondants qu’ils appellent ‘’clients’’. « Lorsque les clients sont intéressés par mon annonce, je leur envoie un formulaire à remplir. Comme ça, je connais leur revenu mensuel et je sais combien les amener à payer », confie-t-il. Connecté sur plusieurs sites d’annonces et sur facebook avec de faux identifiants, Bertrand étend souvent ses tentacules dans les pays européens d’expression française et parfois anglophone ou lusophone. Pour échanger avec ces correspondants, il utilise les sites de traduction. À ce jour, la plus grosse arnaque de Bertrand lui a permis de soutirer 10 000 euros à un acheteur virtuel. 26 C’KOI? MAGAZINE #30


CTN TIMES

ENQUETE

FAITS DE SOCIETE

« Vulnérables à l’exclusion de la société » « On ne peut pas faire deux choses à la fois. La cybercriminalité bouleverse réellement mes études » prétend Bertrand qui entend mettre de côté ses études pour se consacrer à la cybercriminalité. Comme lui, ils sont des milliers à Cotonou qui arpentent des motos de luxe ou conduisent des véhicules hauts de gamme. On les reconnaît à travers des accoutrements de bad-boy, langage de rue et une agitation dans leur façon de conduire. Ils louent les appartements les plus coûteux de la ville, fréquentent les bars les plus en vogue et ont un train de vie au-delà de la moyenne. Pour camoufler leur activité, certains cybercriminels encore en âge d’aller à l’école s’inscrivent dans certains collèges privés de Cotonou. « Il y a une cinquantaine de cybercriminels dans mon école. Ils ne sont pas du tout réguliers au cours. En début d’année, des dispositions étaient prises pour les contraindre à venir au cours mais à présent, ils viennent quand ils veulent », renseigne un élève sous anonymat. Désormais, la tendance s’inverse ; le nombre de garçons scolarisés baisse contrairement à celui des filles dans les écoles. D’autres, nantis de diplômes, font de la cybercriminalité une passerelle vers l’entrepreneuriat ou un emploi durable. Le phénomène risque de « créer des cas sociaux parce que les jeunes vont sortir de l’école sans aucune qualification, analyse le sociologue Calixte Houèdé. Et sans qualification, vous êtes plus vulnérables à l’exclusion de la société parce que vous n’avez pas les potentialités pour répondre à des compétences en matière d’emploi et vous serez obligés de rentrer dans la délinquance. Si on laisse ce comportement se développer au sein de la jeunesse, d’ici 15 à 20 ans, on va manquer de compétences avérées. » Il accuse également certains parents généralement moins regardant sur les fréquentations de leurs enfants et leur train de vie comparativement à ce qu’ils leur donnent.

Les Tic face à l’arsenal juridique et policier « Les nouvelles technologies de l’information et de la ­communication bousculent littéralement les principes du droit, notamment en droit pénal », dira le juriste Emmanuel Houénou. La technologie qu’utilisent les cybercriminels est en perpétuelle évolution et le législateur béninois n’a pas encore appréhendé toutes ses subtilités. « La faute revient prioritaire au législateur s’il n’y a pas une loi sur la ­cybercriminalité au Bénin », déplore-t-il. Le code pénal, vieux de plus de deux cent ans, et la loi sur la corruption votée en 2011 sont les ­dispositifs juridiques dont dispose le Bénin pour lutter contre la cybercriminalité. Dans son chapitre 15, la loi sur la ­corruption prévoit des ­sanctions contre les infractions cybernétiques et ­informatiques et non spécifiquement sur la cybercriminalité. Aussi, le Bénin est-il ­limité dans sa lutte par l’inexistence d’un service ­d’enregistrement en ligne pour le domaine (.bj) pour ­filer les cybercriminels. « Compte tenu du caractère ­universel de cette infraction, il faut que la solution vienne d’une

l­égislation ­commune à plusieurs Etats (les Etats impliqués dans cette arnaque, Ndlr) », préconise Emmanuel ­Houénou. Au Bénin, les cybercriminels opèrent sans crainte d’être ­traqués. Mais la ­police fait parfois des descentes ­sporadiques dans les ­cybercafés de Cotonou, pour y appréhender les ­internautes suspects. « Lorsque nous avons les informations, nous ­faisons les ­investigations et si les faits sont avérés, nous faisons des descentes pour les interpeller. Nous agissons également sur plainte », avait déclaré Nicaise Dangnibo, un Commissaire de police. Pour lui, la police n’a pas les moyens techniques et humains nécessaires pour efficacement mener la lutte contre la cybercriminalité. Après sa création en 2013, ­l’Office ­Central de Répression de la Cybercriminalité (OCRC) a ­enregistré plusieurs centaines de plaintes. Au même ­moment que des mesures sont prises pour décourager leurs actions, les ­cybercriminels affûtent leurs armes sur le web. Et lorsqu’on interroge Bertrand sur le choix qu’il fait entre les études et la cybercriminalité, il dira sans ambages : « je préfère les études mais… » C’KOI? MAGAZINE #30 27


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PUBLI-REPORTAGE

PUBLI-REPORTAGE

OJIAN, LA MERIDIENNE MADE IN BENIN

THIS IS “OJIAN”

Du relooking d’espace au design d’intérieur élargi à la création, l’architecte Noukpo Jean-Paul Houndeffo met les pieds dans le plat et confectionne au terme d’un long processus de création, Ojian (siège en langue goun), une méridienne ­revisitée digne des grands créateurs d’œuvres de l’esprit. Conçue et fabriquée dans les ateliers StudioDHOT, la pièce a été o ­ fficiellement présentée le 30 août 2017 dans la galerie de l’Espace Tchif à Cotonou en présence d’un public ­d’artistes, d’acteurs culturels et d’amateurs de design. Quelques participants s’intéressent à l’œuvre Edith Ndoumbè, directrice commerciale « J’ai été agréablement surprise. C’est le processus de création de cette œuvre qui m ­ ’interpelle. Je penche plus pour l’œuvre d’art que le fauteuil que j’achète pour m’asseoir. Le fait qu’il [le fabricant] pense à un cheval pour concevoir son fauteuil d’un point de vue esthétique, ça me parle. [Il a eu] l’audace d’avoir créé cette œuvre. Pour moi, c’est comme une œuvre d’art, un tableau qu’on pose quelque part et je trouve que c’est beau. »

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PUBLI-REPORTAGE

PUBLI-REPORTAGE

OJIAN, L’EXHIBITION

Michaël Amégée, pharmacien « Ce que j’aime bien dans la pièce, c’est qu’elle soit atypique. C’est une pièce qui, pour moi, doit rester unique, soit en un format en deux ou trois places pour marquer la ­différence et j’aime bien le concept. Le défi de la présentation, c’est le design. Et il [le fabricant] n’a pas choisi n’importe quel design, c’est le design ­scandinave, il est particulier, c’est le premier design après la première guerre mondiale et il s’est inspiré de ça. Pour un architecte béninois, c’est carrément osé. » Artiste Tchif « C’est une très belle œuvre en ce sens que dans les temps anciens, les fauteuils que nous utilisions ­servaient juste pour s’asseoir. Mais ce fauteuil-ci est confectionné de façon artistique et c’est très beau à voir. Cette œuvre a un double sens. On peut l’acheter et juste le contempler ou s’en servir comme siège. Nos créateurs innovent et c’est notre pays qui en sort grandi. Le créateur a réalisé une très belle œuvre et je l’encourage à continuer sur cette lancée. »

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DECOUVERTE

INTERVIEW

A LA RENCONTRE DE

DES DOIGTS AU SERVICE DE LA DECORATION

Alôvi Cica

Au début, ça n’a pas été facile puisqu’il fallait déjà se faire des clients et gagner leur confiance. Propos recueillis par : Estelle YELOUASSI C’KOI? MAGAZINE #30 33


DECOUVERTE

INTERVIEW

A LA RENCONTRE DE ALOVI CICA

Alôvi CiCa,

des doigts en or au service de la décoration et de l’évènementiel De la psychologie à la décoration, le lien a été très vite trouvé par Mme Mariane AGBAZAHOU. Elle qui, pendant ses cours de psychologie à l’Université mettait son enseignement au profit de sa passion ­d’enfance, la décoration. Un peu plus tard, elle crée Alôvi Cica pour se spécialiser dans l’évènementiel et se démarquer de ses prédécesseurs.

C’koi ? Magazine : Pourquoi Alôvi Cica ? Marlène Agbazahou : « Alôvi Cica » signifie en langue ­Fongbé « Doigts d’or ». Alôvi Cica pour dire que nous ­transformons tout en or sur notre passage. On recherchait un nom original qui décrivait un peu le côté artistique de nos activités. Je puis vous dire qu’il nous a fallu près d’un mois pour y ­arriver. Vous remarquerez que le logo représente une Afrique en perles soutenue par une palette de couleur représentant les doigts d’une main. Les perles pour représenter notre savoir-faire en matière de perlerie, et les palettes de couleurs pour parler de la décoration. La main qui dépasse l’Afrique quant à elle vient marquer notre ouverture au monde.

Quels sont les services que vous proposez à vos clients ? 34 C’KOI? MAGAZINE #30

Alôvi Cica est une marque de saphir services qui offre des prestations de services dans le domaine de ­l’évènementiel notamment la décoration sous toutes ses formes, la ­création d’accessoires en perle. Nous organisons ­ également des ­ateliers de formations dans ces divers domaines ; nous proposons des prestations d’hôtesses, de maitre de ­ ­cérémonie, de sons et lumières, et mettons également en ­location et en vente divers accessoires liés à la réussite de tout événement. Au début ça n’a pas été facile puisqu’il fallait déjà ­convaincre qu’un pouvait agrémenter autrement les événements ­gagner leur confiance. Mais progressivement notre portefeuille ­clientèle s’est agrandi car nous nous démarquons par la ­qualité et la finesse de nos prestations. Notre plus grand défi reste que le commun des béninois puisse apprendre à faire confiance à des professionnels dans le secteur.


DECOUVERTE

INTERVIEW

A LA RENCONTRE DE ALOVI CICA

Parlant des formations, sont-elles ­ diplômantes ? Nos formations sont plutôt qualifiantes parce qu’elles ­permettent à nos apprenants d’être immédiatement ­opérationnels. Après la formation nous offrons la possibilité aux apprenants de se rendre sur le terrain quand nous avons des marchés, ceci pendant un temps, ce qui leur permet de mieux s’exercer. Les coûts réduits de nos formations ont déjà permis à des ­centaines de femmes de se rendre progressivement ­autonomes.

Mais pourquoi avez-vous choisi d’investir dans le secteur de la décoration, la prestation de services et l’évènementiel ? Il faut dire que par nature, tout ce qui touche à l’art constitue une passion pour moi. Depuis ma tendre enfance j’avais déjà cette facilité à créer divers objets avec mes mains, j’aimais beaucoup bricoler. A l’Université lorsqu’il y avait des fêtes en famille j’étais la décoratrice maison et celle qui rendait belle les femmes à travers mes colliers en perles. Je pense avoir hérité tout çà de ma grand-mère que j’aidais pendant les vacances lorsqu’elle avait des prestations. Ensuite étant psychologue à la base et connaissant la ­signification des couleurs et leur influences sur nos ­émotions et nos comportements, j’ai remarqué qu’au cours des ­manifestations que les couleurs étaient utilisées à tort et à ­travers. Donc j’ai voulu vraiment me lancer dans ce domaine pour faire changer la donne et emmener les acteurs du ­domaine et les clients à changer cette façon de procéder. Les couleurs jouent un rôle important dans notre vie nous ­influencent au quotidien. Apprendre à mieux les harmoniser est bénéfique pour tous.

Quel est le coût minimum de vos prestations ? Alôvi Cica est ouvert à toutes les bourses. Tout le monde peut

nous faire appel puisque nous travaillons en tenant compte du budget. Tout dépend de la grandeur de l’événement et du désir du client.

Comment peut-on bénéficier de vos services ? Pour bénéficier de nos services il suffit de nous joindre par téléphone, via la page Facebook, ou vous rendre simplement à notre showroom sis à fifadji juste après le marché à droite en quittant le stade de l’amitié de Cotonou.

Vu le marché hautement concurrentiel sur ­lequel vous êtes, qu’est-ce qui vous démarque de vos challengers ? Je peux notifier que la concurrence nous aide plutôt à relever des défis. Ce qui démarque de nos concurrents c’est notre ­excellence dans le domaine, nos références parce nous avons eu à couvrir de grands événements dans les plus prestigieuses salles à Cotonou et un peu partout d’ailleurs. Nous disposons de ressources matérielles et humaines suffisantes ce qui nous permet de couvrir plusieurs événements à la fois. Notre passion, recherche permanente de la qualité et notre sens poussé des détails constituent également notre force. Tant que le client n’est pas satisfait, nous ne livrons pas nos marchés. Il m’est déjà arrivé de faire reprendre toute une ­décoration et bien d’autres prestations à mon équipe parce que le rendu final était un peu différent du schéma défini à la base.

Quelle est votre exhortation à l’endroit de vos potentiels clients ? Nous remercions ceux qui nous ont déjà fait confiance, et ­invitons tous les lecteurs à innover à chaque événement. Une fête réussie passe d’abord par un décor de rêve, et une bonne organisation. Nous serons toujours aux petits soins de nos ­clients car pour nous, ils valent plus que de l’or. C’KOI? MAGAZINE #30 35


ALOVI CICA :

RETROUVEZ-NOUS A FIFADJI juste

après le marché, à droite, quand vous ­quittez le stade de l’amitié de Cotonou. Tél. 00 229 97 05 68 12 Facebook : alovicicaevent Twitter : alovicicaevent

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TALENT INTERVIEW

DE LA PASSION A LA PROFESSION

chroniqueuse mode Les Reines du Shopping m’ont donné un métier

AICHA SOL

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TALENT

INTERVIEW

DE LA PASSION A LA PROFESSION La mode, c’est sa vie. Ancienne mannequin et ­pionnière de la mode au Bénin, Aïcha Sol d’origine camerounaise remporte à son deuxième essai en juin 2017, le 1er prix de l’émission « la Reine du Shopping » de la célèbre présentatrice Christina Cordula sur M6. A 42 ans, la « camerounaise dans le sang (et) béninoise dans le cœur », comme elle le revendique si bien réalise son rêve en devenant chroniqueuse de mode sur Vox Africa. Après une année pleine, la reine du shopping pose ses valises à Cotonou en août dernier pour passer des ­vacances en amoureux. Avec elle, nous prenons un ­premier rendez-vous qui n’aboutira pas. Il aura fallu ­arranger un second programme pour obtenir ce ­tête-à-tête dans un somptueux hôtel du pays, à son ­retour de la Lomé Fashion Week.

Par Michael TCHOKPODO

C’KOI ? Mag : En juin 2017, vous ­confirmez votre titre de « ­lionne ­indomptable de la sape » en ­gagnant la finale de l’émission de mode la Reine du Shopping. Quels ont été vos sentiments ? Aïcha Sol : C’était la deuxième fois que je participais à cette émission. Ils m’ont rappelé pour la revanche et comme les lions ne perdent pas deux fois, c’était pour moi un super ­challenge parce que j’adore la mode. J’ai été bercée dedans et il fallait que je gagne la couronne de la Reine du Shopping pour me prouver à moi-même et à tous ceux qui aiment ce que je fais, (ce dont je suis capable). Je n’étais pas là que pour moi mais pour toute l’Afrique et montrer que les africains peuvent faire de belles choses. Pour cette seconde participation, qu’est-ce qui vous a démarqué des 4 38 C’KOI? MAGAZINE #30

autres candidates ? La chance que j’ai eue cette fois-ci, c’est d’avoir appris des erreurs de ma première participation. J’ai appris à connaître ­Christina Cordula (animatrice vedette de l’émission, ndlr), j’ai regardé plusieurs fois l’émission et j’ai essayé de me ­surpasser. Quand on va à une compétition, il faut beaucoup jouer avec les membres du jury. Et cette fois-ci, j’ai essayé de mettre mon égo personnel de côté et jouer le jeu comme les autres ­candidates. « Elégante avec une combinaison », c’était le thème sur lequel il fallait façonner un look en 3h avec un budget de 400 euros. Racontez-nous comment s’est déroulée l’aventure ! Les Reines du Shopping, c’est une magnifique aventure et ­j’encourage les jeunes filles de la vivre. 400 euros pour une femme comme moi, ce n’est pas beaucoup. Mais dans le ­contexte de l’émission, avec cet argent, j’ai pu accessoiriser ma combinaison. Je ne savais pas qu’avec 400 euros, je pouvais


TALENT

INTERVIEW

DE LA PASSION A LA PROFESSION

m’habiller de la tête au pied mais grâce à cette émission, je l’ai su. C’est le budget qui est la pièce maîtresse de cette émission. (L’objectif est de) prouver aux gens qu’avec peu de sous, on peut s’habiller. Il faut juste avoir l’œil, connaître sa morphologie et savoir mélanger les couleurs. Quand on sait faire ces choses, on y arrive. J’avais 400 euros mais j’ai fait mon shopping avec 220 euros et j’ai gagné avec ça. Mais pourquoi avoir décidé de ­participer à la « Reine du ­Shopping » ? Personnellement, je n’ai jamais fait le casting de la Reine du Shopping. C’est une amie facebook qui croit en moi et ­(connaissant mon) potentiel m’a inscrit à mon insu. Je ne ­regardais même pas l’émission. Mais un jour je reçois un coup de fil m’informant que j’étais sélectionnée pour la Reine du Shopping. Etonnée, je demande ce que c’est, la dame au bout du fil me dit que je me suis inscrite sur internet. ­Assurément, quand elle a vu ma personnalité sur ma photo, elle voulait m’avoir dans son équipe. Elle a insisté et c’est comme cela que je me suis embarquée dedans. N’aviez-vous pas des ­appréhensions par rapport à ­l’issue de la compétition ? C’est vrai que j’avais peur en me disant que les blancs sont racistes et j’étais braquée. J’avais négligé la compétition car je me disais : « qu’est-ce que j’irai foutre là-bas ? » mais comme je suis très curieuse, mes amies m’ont dit : « vas-y, tu n’as rien à perdre. » Etant un peu ‘’folle’’, je me suis lancée. Sur internet, vous avez créé le buzz avec votre coiffure. Est-ce que c’était votre façon d’attirer l’attention des membres du jury ? Je ne peux pas le dire parce qu’avant les Reines du ­Shopping, je faisais déjà ma coiffure depuis cinq ans. C’est vrai que l’émission a peut-être buzzé ma coiffure. Partout où je passe aujourd’hui, on me reconnaît. Peut-être que j’ai fait d’une pierre deux coups. Si je ne voulais pas attirer l’attention sur moi,

j­’aurais peut-être enlevé ma coiffure et je n’aurais pas buzzé. Mais je me suis dit : « why not ? » et j’ai beaucoup joué sur ma personnalité. A part les 1 000 euros, ­qu’est-ce que la participation à cette ­émission vous a-t-elle apporté ? La plupart des filles qui participent à la Reine du Shopping ne le font pas pour l’argent car beaucoup d’entre elles travaillent. Elles y vont beaucoup plus pour jouer. J’ai participé pour la deuxième fois parce que je suis en train de créer ma structure de relooking. Je sais qu’en passant par les Reines du ­Shopping, j’allais marquer les esprits et mon nom allait rester gravé dans les mémoires. La preuve aujourd’hui, je suis chroniqueuse sur Vox Africa grâce aux Reines du Shopping. J’habille également beaucoup d’artistes africains toujours grâce à l’émission. Les Reines du Shopping m’ont donné un métier. Parlez-nous de votre structure de relooking ! Relooker, c’est faire du consulting en matière de mode parce qu’il y a des gens qui ne connaissent pas leur morphologie. Tout tourne autour de la morphologie. Il faut la connaître pour être bien habillé. La première des choses chez une femme quand elle passe, c’est son image. Même chez l’homme, c’est l’image qui compte. C’est sur ça que je travaille actuellement, ­essayer de conseiller mes sœurs sur comment il faut bien ­s’habiller pour aller à un entretien, à la plage... Il faut que les gens sachent qu’il y a un vêtement pour chaque occasion.

La plupart des filles qui ­participent à la Reine du ­Shopping ne le font pas pour l’argent car ­beaucoup d’entre elles travaillent. C’KOI? MAGAZINE #30 39


TALENT

INTERVIEW

DE LA PASSION A LA PROFESSION

De votre position, quel regard ­ ortez-vous sur la mode p africaine ? Je suis fière de ce que les jeunes font en Afrique. Aujourd’hui, la jeune génération prend les choses en main parce qu’on essaie de valoriser nos tissus africains. Même les stars américaines s’habillent en wax. C’est vrai qu’il n’est pas africain et qu’on nous l’a imposé, mais nous l’endossons. Dans les Reines du Shopping, je l’ai porté à deux reprises. On essaie d’imposer ça et les jeunes ont compris qu’il faut qu’on valorise notre culture, notre tissu. Je pense que le continent le plus riche au monde, c’est l’Afrique. La mode africaine a alors de beaux jours devant elle ? La mode africaine a de très beaux jours devant elle. On n’est qu’au début. D’ici quinze ou vingt ans, les blancs vont tous ­porter nos tissus. Il faut que les stylistes africains ­commercialisent plus leurs vêtements. Je crois qu’on est sur le bon chemin.

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Entre 1996 que vous étiez au Bénin jusqu’à votre retour cette ­année, comment appréciez-vous ­l’évolution de la mode béninoise ? J’ai fait cinq années au Bénin (1996-2001). J’ai travaillé pour plusieurs boîtes sur place et j’ai été la première femme à avoir fait la publicité des préservatifs à la télévision au Bénin. J’étais parmi les membres créateurs de la première agence de ­mannequinat au Bénin et la première top model est sortie de notre structure. La mode a beaucoup évolué au Bénin. A l’époque, c’était les mêmes stylistes qui étaient plus en vue. Aujourd’hui, j’ai vu beaucoup de jeunes stylistes, beaucoup de gens qui ­détiennent des agences de mannequinat. Juste que je pense que les mannequins sont encore très mal payés. Pour que les acteurs de la mode mettent leur travail au vu, il faut qu’ils ­s’occupent bien des mannequins parce que ce sont eux qui ­valorisent les vêtements, que ce soit sur les photos ou un ­podium. Il faut bien encadrer ces jeunes et bien les ­rémunérer. A 42 ans, vous êtes au sommet de votre art. Qu’avez-vous à ­conseiller à la jeune g ­ énération ? Si j’ai une chose à dire à la jeune génération, c’est d’avoir des rêves, des projets. Quand on a un rêve, on se donne à fond pour le réaliser. Moi je suis en train de réaliser mes rêves après 40 ans. J’ai toujours voulu être chroniqueuse de mode, j’ai fait tous les métiers mais c’est la seule chose qui me tenait à cœur. Quand on sent qu’on a de la fibre pour quelque chose, il faut se donner à fond et s’investir. Le secret en tout, c’est la patience. Si je n’étais pas patiente, j’aurais raté beaucoup d’occasions, même celle où j’ai été Reine du Shopping. Pour ceux qui ­aiment la mode, il faut savoir être patient parce que c’est l’un des métiers les plus pourris. Et si je suis devenue quelque chose aujourd’hui, c’est grâce au Bénin parce que je suis partie de mon Cameroun ­natal à 19 ans et je suis venue au Bénin. C’est ici que j’ai ­connu la vie, c’est au Bénin que j’ai tout découvert. C’est toujours avec un grand plaisir que je reviens parce que ici, je me sens chez moi. Merci Bénin pour tout ce que tu m’as donné.


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ON A TESTE

PRODUITS & SERVICES

LES CADDIEPUB

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CONSEILS DE PENELOPE

SEXUALITE, SANTE, BIEN-ETRE

LA SEXOLOGUE VOUS REPOND

JE SUIS ENCEINTE D’UN HOMME MARIE

IL ETAIT EN VOYAGE PENDANT 10ans, j’ai connu d’autres hommes. Est-ce de l’infidelite? dois-je lui avouer?

«Paolo n’a pas encore d ­ ’enfants avec sa femme et je suis ­enceinte de lui et il ne le sait pas encore.»

«Pendant des années, on est ­restés séparés. On a vécu ­l’histoire à distance mais ici je gérais d’autres mecs, je suppose que lui aussi.

CHRISNETTE, 26ANS

ANICHA, 27 ANS

Bonjour Pénéloppe, je sors avec Paolo depuis bentôt un an. Depuis le début, nous avons toujours eu des rapports non protégés. Je me retrouve aujourd’hui avec un retard de ­plusieurs semaines. Paolo avait été clair, il ne voulait pas ­d’enfants.

J’avais 17ans quand mon mec a voyagé. on a souvent eu des ­problèmes mais on n’a vraiment jamais rompu. 10ans sans qu’il ne rentre. Entre-temps j’ai eu des aventures. Dois-je lui dire? Ai-je été infidèle?

CHERE CHRIS

Anicha tu as 27ans aujourdhui. Tu imagines un fruit rester sur un arbre pendant 10ans sans être cueilli? En tout cas moi Pénéloppe je n’aurais pas pu faire un carême si long pour un homme. Tu as encore de la chance qu’il soit revenu. Lui t’avouerait-il quelque chose? Pourquoi créer des embrouilles au lieu de vivre? Apparemment aucune de tes relations ne fût vraiment sérieuse, alors, accroches-toi comme si tu viens de le rencontrer et suis mon regard. Fais lui regretter ces ­10années. Montres-lui que le fruit est mur. Il doit se douter...

En tant que femme, je me suis toujours demandée ce que je pourrais faire d’un homme qui ne veut pas de moi ­jusqu’au bout. Il y a-t-il des femmes faites pour leur faire des ­enfants? D’autres pour ne pas en faire? Tu es sa ­maîtresse, je ­comprend mais qu’advient-il de toi? De tes besoins de ­maternité qui ­s’amplifieront avec le temps? Enfin c’est pas mon problème. Quant à ta préoccupation essentielle, Paolo ne veut pas ­d’enfants, pourquoi ne preniez-vous pas vos ­mesures pour éviter d’en arriver là? JE SUIS ANTI-IVG (­Interruption ­Volontaire de Grossesse ou avortement). Alors je vous ­demanderais d’en parler et déterminer les voies et ­moyens pour ne pas commettre l’irréparable. C’est une chance d’avoir un enfant. Tu l’as eu. Paolo aussi. Il pourrait en arriver à te dire de t’en occuper seule. Un enfant se fait à deux. Bonne chance ma chérie. 44 C’KOI? MAGAZINE #30

OH LALALLALAL


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FOISROSCOPE

PREVISIONS DECALEES

LE COIN DES FOIROLOGUES

Bélier

Balance

Tout le monde est heureux de reprendre le ­chemin des classes. Chez toi, c’est le contraire. Tu ­redoutes le regard de tes camarades, tellement tu as déjà repris la même classe. Yako !

Balance plus tes potes. Ainsi, ton âme sera libéré et tu connaîtras le succès tant attendu.

Taureau

Scorpion

La vie est un couteau à double tranchant. Choisis la face la plus dangereuse et la vie te donnera la moins blessante. En tout cas, le dernier mot te revient.

C’est toi qui aimes te moquer des gens. Mais ­toi-même, tu vaux rien… Voici la saison de ta pénitence, attrapes ton cœur.

Gémeaux

Sagittaire

Avertissement : ne fantasmes plus sur ce qui t’est impossible. Tu cours ainsi à ta perte.

« Vaut mieux être seul que mal accompagné. » ­Rappelles-toi de ceci tous les jours de ta vie et tu ­sauras t’orienter dans le bon sens.

Cancer

Capricorne

C’est ton mois béni. Fais de l’aumône avec toute ta fortune et tous tes vœux se réaliseront.

En pleine année scolaire, c’est maintenant que les vacances commencent chez toi. Tellement tu aimes école buissonnière, bien-aimé(e), c’est ta période de repentance, sinon, ce sont les études qui te ­quitteront.

Lion

Verseau

Pour une vie saine et sans maladie, consommes au quotidien l’aliment local dont l’appellation fon s’obtient en enlevant la consonne « n » de ton signe astrologique.

Tu as déjà fait de vieux os, pourtant, tu vis ­complètement au dépens de tes géniteurs. Dieu te voit.

Vierge

Poisson

« Quand c’est dur, seuls les plus durs continuent », mais personne ne te demande ­ ­ d’aller au gymnase te muscler pour affronter la vie.

« Trop de poissons ne gâtent pas la sauce », mais peu de poison si. Finalement, les astres même se noient dans ta prédiction.

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