C'KOIMAG N°29 juin 2017

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C’KOI? MAGAZINE #29

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edito

MOT DE LA REDACTION

Les chutes sont l’antichambre du succès !

A chaque publication, le challenge demeure toujours le même : puiser aux tréfonds des valeurs locales pour vous ­proposer la fine fleur de la jeunesse talentueuse de notre pays. Et comme vous le savez déjà, nous chassons les talents de tous domaines pour les révéler à la masse. De la conférence de rédaction à la prise de contact en passant par les entretiens, aucune étape de ce processus n’est aisée. Il nous arrive, comme à toute personne, de connaître des moments de fléchissement, des bas. Pour être pragmatique, les chutes sont plus visibles sur une aire de jeu lorsque le sportif fait un faux pas ou subit un croche-en-jambe. De pareilles situations se reproduisent dans la vie active. En entreprise, dans les affaires ou tout autre domaine, les ­trébuchements peuvent se matérialiser par des faillites, des ­distorsions, ruptures entre prévisions et recettes pouvant amener à mettre la clé sous le paillasson. On peut aussi parler de crise dans un contexte globalisé où actuellement celle économique sévit à l’échelle mondiale. Dans de telles circonstances, la foi devient le meilleur conseiller car il enseigne que les bas ne sont

pas une fin en soi. C’est du chaos que naît l’ordre ! Lorsqu’on chute, on ne se ­résigne pas. Au contraire ! On cherche les voies et moyens pour ­submerger les difficultés. Dans cette dépense d’énergie à aller de l’avant, jaillit la lumière. C’est à cela que nous vous ­exhortons, ne jamais jeter l’éponge. Nous aurons toujours des options, ­apprendre des erreurs ayant conduit aux chutes puis travailler pour atteindre un succès inébranlable. Sciemment ou inconsciemment, plusieurs d’entre nous ­expérimentent cette théorie au quotidien. L’exemple de ­ZemExpress en est une parfaite illustration. De son côté, Gilles Kounou ne vous en dira pas moins. Ce n’est pas Shayn qui ­reniera ce précept non plus. C’est à votre tour maintenant, chers ­lecteurs, de travailler à faire de vos problèmes des opportunités pour aller de l’avant. Mais pendant que vous y êtes, nous autres vous souhaitons une bonne lecture de ce 29ème numéro avec l’assurance que le talent est inné en chacun de nous quoiqu’il ne suffit pas pour avancer. MICHAEL TCHOKPODO

S OMM A IRE ÇA SE DISCUTE I 10

INSIDE I 13

THE SUSPECT DU MOIS I 17

BENIN CULTURE & MUSIQUE : L’APOGEE ?

IDA STUDIO Nails & Piercing-Tattoo

GILLES KOUNNOU Fondateur de OPEN SI

04

Edito

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Ça se discute Bénin Culture & Musique : l’apogée ?

23

ON THE WAY DJ SHAYN : l’homme du Code Bar

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AIMDEAIR Le sourire du mois

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INSIDE Rien à cacher chez IDA Studio

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EVENT Welcome Mr Clean Auto

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TOP5 AFRICA GOOD NEWZ Bonnes nouvelles du continent

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ON Y ETAIT HomeBoy, le retour

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THE SUSPECT DU MOIS Gilles KOUNNOU, Fondateur de OPEN SI


AIMDEAIR

LE SOURIRE DU MOIS

RIEZ AU MOINS UNE FOIS PAR JOUR

ON THE WAY I 23

EVENT I 26

DECOUVERTE I 37

DJ SHAYN l’homme du Code Bar

Opening Mr Clean Auto Complexe lavage auto-moto

GLORIA ACCROMBESSI Co-fondatrice de ZEMEXPRESS

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B-A BA DE COTONOU Les Bons plans sur la ville

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DECOUVERTE GLORIA ACCROMBESSI Co-fondatrice de ZEMEXPRESS

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CONSEILS DE PENELOPPE Notre sexologue vous répond

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CTN TIMES Pourquoi ne pas rester black ? L’éclat de peau au prix de la vie.

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TALENT Constantin Adadja Dessinateur et Illustrateur

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AFFAIRAGES DE LA VIEILLE MERE La rubrique des kpakpatos

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publi-reportage BLOLAB

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ON A TESTé CADDIEPUB Affichage publicitaire sur chariots

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FOIROSCOPE Horoscope décalé

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#29

N°29 JUIN 2017 Autorisation de publication N°1299/MISPC/DC/ SG/DGAI/SCC Edité par : TOu.Ray.A Adresse : Jericho - Cotonou Tél : 99 94 99 99 / 95 99 40 44 http://ckoimagazine.strikingly.com E-mail : infiniti.agence@gmail.com Directeur Général : Jaures Amen Directeur de publication : Jaures Amen Direction artistique : JUSDORANGE Rédacteur en chef : Mickael TCHOKPODO Graphisme : Jaurès Amen, Parfait Kakou, Steven Aurel Adjibi Rédaction : James ADEYEMAN, Falonne ­Maoussi, ­Michael TCHOKPODO, Cynthia L, Fausta CAFOUI. Chefs de Pub : Walid Alley, Frejus GOMEZ. Photos : Gopal Amah, Boris Esteve, Jupiterimages Remerciements : MR CLEAN AUTO, Mr Florent TASSO, Mr Hugues ADEGBIDI Equipe de promotion : Elvis, JSK, Sandrine Nicole, Pascale de Porto Novo, Walid, Coco Lay Distribution : Cotonou, Porto-Novo, Abomey-Calavi, Kiosques, espaces culturels. Disponible à : Artisttik Africa, Galette à Sucre, Kiosque FSS, Bibliothèque du CCF, Centre MAYTON Calavi, dans les grandes écoles et universités du Bénin ainsi que dans le réseau des entreprises de Cotonou. Contact Commercial & Publicité: +229 99 94 99 99 / 97 16 80 37

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NOS PARUTIONS DEPUIS DECEMBRE 2011


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TOP5

AFRICA GOOD NEWS

LES BONNES NOUVELLES DU CONTINENT

Mali du ciment à base d’objets recyclés

Burkina-Faso La plus grande centrale solaire de l’Afrique de l’ouest

Togo Le e-gouvernement en marche depuis le 24 avril dernier

Moussa Thiam, Doctorant à l’Université ­d’Ottawa, est celui qui a inventé le béton le moins polluant composé de déchets. Cette matière doublement écologique permettra à son pays d’origine d’ici quelques temps de bétonner ses routes à ­moindre coût et de se débarrasser de ses déchets de la plus simple et économique des manière. Espérons que le Mali ne soit pas le seul pays à ­bénéficier de cette invention qui aidera beaucoup de pays ­africains.

130.000 grandes plaques solaires sur près de 60 hectares et les imposantes rampes ­métalliques sont les principaux matériaux qui entreront dans la construction de la plus grande ­centrale solaire ouest africaine. Tout cela sera mis en place par 200 ­ouvriers dans le sud-ouest de ­Ouagadougou plus précisément à Zagtouli. Ce projet de 47,5 millions d’euros est cofinancé par l’AFD et le Fonds Européen de ­Développement (FED). La construction de cette centrale est l’un des ­nombreux ­engagements qu’a pris le ­ gouvernement Burkinabè lors de la COP21 et fournira 55 GWh d’électricité ­chaque année à ­Ouagadougou. Implanté sur un tronçon d’environ 200 km de fibre optique, le réseau e-gouvernement mis en ­service depuis septembre 2016 a été ­inauguré le 24 avril dernier à Lomé. C’était en présence de Cina Lawson, ministre des postes et de ­l’économie numérique et maitre ­d’œuvre du ­projet et du Président de la République ­Togolaise, Faure Gnassigbé. Ce réseau a été réalisé par la société Huawei sur un financement de près de 25 ­millions de dollars d’Exim Bank China. Il ­connecte

et interconnecte 500 bâtiments publics dont tous les ministères, la présidence de la ­République, les autres administrations publiques, 35% des ­lycées publiques et campus universitaires de la capitale et tous les centres hospitaliers universitaires de la capitale et de Kara d’où ­chacun de ces bâtiments recevra 100 Mbps de débit internet. Cela hisse le Togo au rang des pays en voie de ­développement. Une évolution qui prendra de l’ampleur lorsque le gouvernement tiendra tous ses engagements concernant le réseau du e-gouvernement.

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TOP5

AFRICA GOOD NEWS

LES BONNES NOUVELLES DU CONTINENT

Afrique Sub-Saharienne UN programme d’incubation de 20 start-up initié par la Banque Mondial

XL Africa est le nom du programme d’incubation de start-up qui a été initié par les gouvernements Finlandais, Norvégiens et ­Suédois et administré par le groupe de la Banque Mondiale. Il est aussi soutenu par de grands groupes ­d’investissement ­africains tels que Zephyr Acom, 4Di Capital, Goodwell ­Investments pour ne citer que ceux-là. Ce programme consistera à former les jeunes entrepreneurs sélectionnés pendant 5 mois. Ces ­derniers ­recevront des enseignements théoriques et pratiques ­d’experts internationaux et locaux dans la conduite de ­l’entreprise et ils

bénéficieront d’un appui pour améliorer leur ­visibilité ­régionale et leur accès à de potentiels partenaires d’affaires et ­d’investisseurs. « Mettre l’accent sur l’économie numérique croissante du ­continent en explorant et en soutenant les ­start-up technologies les plus novatrices », c’est l’objectif visé selon le Directeur du département Trade & Competitiveness Global Practice au sein de la Banque, Klaus Tilmes.

Afrique Mosquirix : ­l’Afrique sauvé du paludisme ?

Mosquirix ou encore RTS ? S/AS01 est le nom du vaccin contre le paludisme et l’hépatite B qui sera testé au Kenya, au ­Ghana et au Malawi sur 360.000 enfants de moins de 2 ans. Cette nouvelle a été annoncée lors de la Journée Mondiale de lutte contre le paludisme. Cette maladie est causée par la piqûre de l’anophèle femelle et qui tue un nombre considérable d’adultes et surtout d’enfants en Afrique. Le vaccin est mis au point par le géant pharmaceutique britannique GlaxosmithKline (GSK) et

est le fruit d’une décennie de travail. L’OMS souligne « un taux ­d’efficacité qui n’est pas très élevé », d’où Mosquirix ne ­garantit pas une ­immunisation contre le paludisme. Il réduit juste de 40% le ­nombre d’épisodes paludiques et principalement les ­épisodes les plus graves. Ce qui explique l’existence de vingt autres ­projets de vaccins qui sont en cours d’évaluation dans des ­essais précliniques.

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CA SE DISCUTE

VOX POPULI

MICRO TROTTOIR

BENIN CULTURE & MUSIQUE :

L’APOGEE ?

Nombreux sont ces artistes béninois qui ont brillé par le passé et dont les chansons ont fait danser plus d’un. Avec le temps, ils s’éteignent et leur comeback n’est plus à la hauteur de leurs anciennes œuvres. Qu’est qui engendre cela ? Comment éviter cette descente aux enfers pour faire de nos artistes des stars? C’KOI ? Magazine s’est penché sur la question. Propos reccueillis par FALONNE MAOUSSI

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CA SE DISCUTE

VOX POPULI

MICRO TROTTOIR

Kenneth Gbaguidi, infographe Il y a la folie des grandeurs qui monte à la tête de nos

pas la lecture de sa carrière chute nécessairement. Un artiste

­artistes, ils n’ont pas estimé ou ils n’ont même pas imaginé

c’est d’abord une direction artistique, un manager ... il faut

qu’ils pouvaient atteindre un grand niveau. Les béninois n’ont

que les artistes tiennent compte de cela et il faut souligner

pas aussi la lecture de leur carrière, c’est-à-dire quand est-

également que c’est l’entourage de l’artiste qui le fait. Il doit

ce qu’il faut sortir un single, quand est-ce qu’il faut faire un

travailler son buzz, selon son public, sa cible ; et il faut savoir

featuring ? Quand est ce qu’on doit être positionné sur un

garder le ­succès car il se conserve. Quand un artiste réunit

évènement ? Sur quel genre d’évènement il faut prester ?

ces ­conditions, il peut aller de l’avant.

Quand est ce qu’il faut faire un concert ? Un artiste qui ne fait

Géraud Viwami, journaliste

Jean-Christel Aho, artiste-producteur

Le premier facteur c’est la continuité dans la p­ roduction,

Il faut distinguer deux choses d’abord. Toute carrière connait

l’artiste béninois s’essouffle très vite. Ce n’est pas qu’il

des cycles. Il y a des cycles où tu marches et d’autres où tu

manque d’inspiration forcément pour sortir un nouveau

­disparais. Mais tout dépend de l’équipe dont tu es entouré,

morceau mais peut être que l’équipe qui ­l’accompagne

comment c’est géré ou organisé. Aucun artiste au monde

(équipe de production et managériale, de ­communication)

ne marche de façon permanente ; ça n’existe pas. Quand

ne le soutient pas jusqu’au bout. ­L’équipe n’a souvent plus

tu es au top un moment, avec un single qui marche, tu dois

de moyens nécessaires pour passer un cap et faire franchir

­pouvoir ­engranger suffisamment, pour ensuite te ­préparer

des paliers à son artiste. Les artistes béninois n’arrivent

à ­revenir avec un nouveau produit et une originalité. Le

pas à cerner tous les ­domaines qu’il faut pour pouvoir faire

­problème ­souvent des artistes africains c’est l’espace qui est

carrière ou ­perdurer dans la production des singles. Faire

laissé ­entre les sorties. Ce qui fait que les fonds accumulés

réussir un artiste c’est un travail à part ­entière et il faut que

lors de la dernière sortie sont bouffés, l’artiste qui s’épuise et

tous ceux qui travaillent avec l’artiste puissent jouir de leur

le temps qu’ils reviennent il n’est plus aussi au top que la fois

travail. Il ne sert à rien de dire que tu fais partie du staff

­précédente. Parce qu’il n’a plus les moyens de revenir aussi

d’un artiste ou que tu es producteur pour qu’à la longue

fort que la première sortie.

ça ne te rapporte rien. Il faut faire la part des choses entre

Quand on n’est pas connu, il y a l’effet surprise qui joue, mais

le facteur travail et le facteur rentabilité pour les acteurs

quand tu es un artiste connu du grand public il n’y a plus

qui mettent du temps et de l’énergie dans la carrière d’un

­d’effet surprise mais les gens sont exigeants et si tu n’arrives

artiste. Il y a aussi le fait que nos artistes piquent vite la

pas à relever le niveau, les gens vont te lâcher. Ensuite, il

grosse tête, ­évidemment on sait que quand vous avez la

faut ­distinguer les artistes qui sont détenteurs de style, qui se

gloire et le succès cela vous monte rapidement à la tête, il

­renouvellent et les artistes qui copient une ­tendance. Ceux qui

faut que les artistes puissent garder une certaine humilité

copient les tendances marchent un ­moment parce qu’ils ont

pour ne pas tomber bas et malgré le nombre de fans ou de

adopté une tendance qui fait son petit bonhomme de chemin.

­sollicitations qu’ils se rappellent qu’ils viennent de quelque

Mais il faut que les artistes doivent développer un style qui leur

part ; qu’ils restent humainement proche des siens et de

est propre et s’inspirer de ce qui marche, s’entourer de bonnes

leur public pour avoir leurs bénédictions et aller le plus

équipes pour bien préparer la nouvelle sortie.

loin possible. C’KOI? MAGAZINE #29 11


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IDA Studio

BAR A ON GLES - PIER CIN G ET TATTOO Dans ce numéro 29, nous sommes allés à la découverte de Joaida BOKO, propriétaire de « Ida Studio », bar à ongles, percing et ­tatouages. IDA Studio offre également des séances de relaxation par massages. Elle nous a confié qu’elle détient le sens des affaires de ses deux parents. Elle nous a dit aussi ... La suite, c’est par ici.

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Pourquoi Ida Studio ? Ida Studio parce que “Ida” cest le diminutif de mon prénom Joaida et c’est mon père (paix à son âme) qui avait pour habitude de m’appeler ainsi. Pourquoi t’es-tu intéressée à cette activité ? Je suis rentrée de Dakar avec une licence en ­Tourisme et Langues et je me suis lancée pour un début dans une activité totalement à l’opposé de ce que j’avais appris en ouvrant une agence de transfert d’argent. Peu après j’ai commencé à me ­demander dans quelle autre activité je pourrais me lancer. En discutant un matin avec ma sœur, l’idée nous est venue qu’il n’existait aucun endroit du genre à Cotonou. Tout est parti de là. Je me suis rendue à Dubaï pour me faire former et j’ai ouvert Ida Studio.

Quel service proposes tu à Ida Studio ? Ida studio regroupe plusieurs services. L’onglerie (rallongement des ongles ; gel; nail art et toutes les prestations basiques) ; Services de Tatouages et Piercings et récemment nous avons commencé des services de massages (relaxante; aux huiles chaudes; pierres chaudes) et de soins.

De la concurrence tu en as aussi? Si oui q­ u’­est-ce qui différencie « Ida Studio » des ­autres ? Un tout petit peu mais je fais beaucoup de choses que certains ne font pas encore. En onglerie par ­exemple je rallonge les ongles au gel sans avoir recours aux capsules. Les piercings chez nous se font avec du matériel adapté et non au pistolet. Le tout dans un environnement sain et, comme on le dit souvent chez nous “toutes les mains ne sont pas pareilles” Je suis très minutieuse dans tout ce que je fais et j’ai le souci du détail.

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Ida Studio peut être fréquenté par qui ? C’est ouvert à tout le monde : hommes et femmes confondus car nos prestations sont diverses.


Tu es jeune entrepreneure entourée d’une ­équipe certainement. Quel genre de patronne es-tu ? Je suis une patronne gentille mais avec des limites. Je sais donc être stricte mais sans pour autant aller dans l’excès. Mes employés me connaissent assez et savent tous que j’ai mes limites. D’où vient ton inspiration ? Je dirai de mes parents parce qu’ils sont tous les deux des entrepreneurs battants.

Comment as-tu constitué ton capital pour te lancer dans les affaires ? Pour ce qui est de mon agence de transfert j’ai ­commencé avec mes économies. Mais en ce qui concerne Ida ­Studio, le capital vient de mon Feu père d’où le nom ‘Ida’ donné en son honneur. Quand plus rien ne va, qu’est-ce qui te booste? Comme j’aime souvent le dire je viens de loin et j’ai appris avec le temps qu’il faut toujours persévérer et ne jamais baisser les bras. La vie est pleine de tests. Alors quand ça ne va pas il me suffit de jeter un regard en arrière et de me rendre compte de tout ce que j’ai pu accomplir pour me remonter le moral et avoir le courage de continuer.

As-tu d’autres projets ? Oui pour très bientôt. Mais c’est une surprise je ne ­pourrais vous le dévoiler de suite. Mais sûrement à notre prochaine rencontre le rideau sera déjà levé. Tes ambitions à long terme pour Ida Studio ? Faire de Ida Studio le numéro 1 en termes de ­prestations que nous offrons. A quoi occupes-tu tes heures libres ? Je me repose et je les passe avec les gens que j’aime : famille, amis. etc.

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Ta plus grande fierté ? Moi-même; la personne que je suis devenue et j’en suis fière. Ta senteur préférée ? J’en ai pas vraiment. Mais j’ai une préférence pour tout ce qui est boisé. Ton style vestimentaire Je dirais classique tout en étant féminine. Mais tout varie en fonction des jours et de mon humeur. Un mot de fin Merci à vous pour l’interêt que vous m’avez porté et c’est un honneur de vous avoir reçu chez moi. Et je profite de cette occasion pour préciser que les portes et les services de Ida Studio sont ouverts à tous et nous nous ferons un plaisir de vous y recevoir à nouveau. Merci Encore.

Immeuble situé juste à côté de la Clinique BONI “Rond point SOBEBRA” Akpakpa Cotonou, Bénin. Tél.: 00 229 65 68 66 59 Horaires : 10:00AM - 6:30PM Ida Studio Bénin

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THE SUSPECT DU MOIS

INTERVIEW

L’INCROYABLE PERCEE

Gilles Kounou Fondateur de OPEN SI

Le digital est « une ­formidable opportunité de développement »

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THE SUSPECT DU MOIS

INTERVIEW

L’INCROYABLE PERCEE

A 28 ans, il se prévaut d’être ingénieur en génie logiciel et système d’information. Directeur Général de OPEN SI fondée il y a trois ans, Gilles Kounou essaie de faire bouger les lignes dans un écosystème numérique béninois empreint de défis. Son ­savoir-faire le hisse au rang du plus jeune chargé de mission du Maire de Cotonou, commis au numérique. Carrure d’un sportif et allure d’un gentleman, il nous accueille dans son bureau à Cotonou avec une vue sur la ville, pour faire un tour d’horizon de tous les domaines qu’il embrasse même s’il préfère parler des politiques publiques. Entretien ! MICHAEL TCHOKPODO

C’KOI ? Magazine : En septembre 2015, vous aviez remporté le hackathon de l’OIF sur la protection de l’environnement avec votre application Sisilèko. Qu’est devenu ce projet plus d’un an après ? Gilles Kounou : Sisilèko a suivi son bout de chemin, on a fini de développer la plateforme, on a conçu les capteurs et on a même reçu un financement de la banque ­mondiale pour ­finaliser la partie recherche et développement afin ­d’améliorer le prototype. Aujourd’hui, nous travaillons avec des ­municipalités pour recevoir des commandes afin de livrer les premières bennes à ordures. Il faut faire remarquer que du premier modèle qui était des poubelles connectées pour les 18 C’KOI? MAGAZINE #29

ménages, on a pivoté vers le monitoring des grosses bennes municipales et des activités de collecte que font les éboueurs pour la municipalité. Le projet est actuellement fini. On fait de la prospection ­commerciale pour pouvoir le vendre à des municipalités. C’est une plateforme pour les municipalités et les compagnies qui collectent les déchets ménagers pour les municipalités. Il y a une plateforme en ligne qui peut être accessible au public pour que les gens voient ce qu’il en est. Probablement qu’il y aura des bennes spéciales avec nos capteurs qui seront embarqués. Dès que ça sera sur le terrain, ça se fera voir tout seul.


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INTERVIEW

L’INCROYABLE PERCEE

une nouvelle économie et qu’on ne veut pas rater le cap de cette ­économie, il faut choisir stratégiquement d’y aller et de faire les sacrifices qui s’imposent pour. A côté de cela, il faut accompagner la formation dans le On travaille dans différents domaines. On a travaillé avec des numérique. Quand vous lancez le recrutement pour un ­profil clients qui sont des assureurs et dans le domaine de la santé. très pointu, vous n’avez personne. Si on veut des ­formations On a développé le dossier médical du programme national de qualité dans le numérique, il faut construire quelque chose de lutte contre la drépanocytose. Sur Playstore par exemple, d’impressionnant. De toute façon, il n’y a pas ­d’écosystème vous trouverez SAHAM Mobile qui sans ressources ­humaines. est l’application du premier ­assureur Et il est temps ­d’investir Déployer la fibre optique dans en branche vie au Bénin. C’est dans la qualité des le pays, améliorer la qualité nous qui l’avons développé. Au ­ressources humaines. Il faut Sénégal, on développe une borne résolument des services internet et faire voir comment ­ pour améliorer l’expérience client chuter leur prix sont pour moi intégrer l’informatique dans en agence bancaire pour le groupe le cursus depuis le primaire des préalables. Société Générale. Par contre, nous et le secondaire. Ensuite développons des produits en interne ­accompagner les ­travailleurs comme MédiMarket qui vont être ouverts au public courant dans leur appropriation du numérique. Quand on aura cette année. Généralement, on travaille sur tout ce qui est réglé les questions fondamentales que sont : la ­ressource finance, inclusion financière, expérience du consommateur ­humaine, les infrastructures, l’écosystème pour le paiement, dans le secteur de la finance, la banque-assurance et la il faut mettre en place un mécanisme de financement pour les santé. entreprises pour pouvoir achever une transformation digitale. La finalité d’une nouvelle économie, c’est aussi de créer des Mais quelle politique faut-il mettre en place pour faire du emplois locaux. Il faut avoir de l’infrastructure pour ­travailler numérique un levier de développement à l’échelle locale ? mais aussi être aux standards internationaux. Et pour y ­arriver, il faut soutenir par des financements les ­entreprises locales Déployer la fibre optique dans le pays, améliorer la qualité qui se développent pour créer un vrai tissu. La ­quatrième des services internet et faire chuter leur prix sont pour moi révolution industrielle est la nôtre. Il y a tout à ­construire des préalables. Sur plusieurs autres rubriques, il y a ­encore sur le digital en Afrique, spécifiquement au Bénin. C’est une un travail énorme qui doit se faire : comment ­structurer une ­formidable opportunité de développement. ­industrie et un écosystème sur le numérique, ­comment accompagner les jeunes entrepreneurs à ­ ­ construire des En votre qualité de Chargé de mission au numérique du ­solutions. D’où le questionnement : est-ce qu’il y a une maire de Cotonou, que devient le projet « Wifi pour tous » ­infrastructure de paiement mobile dans le pays pour initié par la municipalité ? ­encaisser de l’argent lorsqu’on rend un service à distance ? Ça veut dire qu’il faut développer le e-commerce de manière Une phase pilote a été faite et a permis d’apprécier ­l’appétence résolue et ardue. Si on est conscient que le numérique est des Cotonois au wifi public. Ensuite, il va y avoir une phase Votre entreprise OPEN & SI développe un écosystème numérique générateur de valeur au Bénin. Concrètement, quels sont les secteurs que vous avez pu impacter ?

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d’expansion et d’amélioration. La qualité de ­l’internet va être forcément améliorée parce qu’il y a du ­déploiement ­d’infrastructures numériques qui se fait ­actuellement dans le pays. Donc, ces wifis publics vont pouvoir en bénéficier. La mairie n’étant pas un fournisseur d’accès internet, nous travaillons avec les spécialistes en la matière qui nous ­ ­accompagnent sur le projet. De nouveaux points vont être choisis et équipés. Du coup, ça va se démocratiser pour le bien-être des populations. Beaucoup de béninois se revendiquent aujourd’hui activistes des réseaux sociaux. Sont-ils des acteurs du digital ou juste des amateurs essayistes ? J’ai pour principe de ne pas qualifier l’activité des autres mais je pense qu’il y a sur les réseaux sociaux, différents types de personnes. Il y a des gens dont c’est le métier ­d’utiliser les médias sociaux pour communiquer et ils gagnent leur vie avec. Il y a des personnes qui les utilisent comme des ­relais d’information et il y en a d’autres qui les utilisent à ­titre privé. Pour ma part, je ne me classe pas parmi les ­activistes des réseaux sociaux. Je suis quelqu’un qui utilise 20 C’KOI? MAGAZINE #29

... Pour ma part, je ne me classe pas parmi les ­activistes des réseaux ­ sociaux. Je suis quelqu’un qui utilise les ­réseaux sociaux pour ­relayer massivement un message à une communauté avec laquelle je fais corps.

les ­réseaux ­sociaux pour relayer massivement un message à une ­communauté avec laquelle je fais corps. Au-delà de ça, je considère ­qu’aujourd’hui, les réseaux sociaux sont un outil incontournable. C’est là où tout le monde se situe et quand vous voulez communiquer, vous allez là où le grand monde se trouve. A-t-on besoin d’une formation particulière en informatique pour mieux opiner sur les réseaux sociaux ?


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INTERVIEW

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Je n’ai pas suivi de formation particulière pour utiliser les réseaux sociaux. Communiquer sur les réseaux sociaux, à quelque différence près, c’est comme communiquer dans la vraie vie. Les communicants vous diront qu’il y a des codes pour communiquer. Si vous voulez être un communicant sur les réseaux sociaux qui soit écouté et ayant une belle portée de messages, il y a des codes à respecter. Je me considère comme quelqu’un qui fait des propositions dans le numérique. J’ai la chance d’avoir une ­communauté de personnes qui m’écoute, relaie mes messages et ­considère que ce que je dis est crédible. Pour avoir de ­l’audience, il y a deux aspects : le fond et la forme. Qu’est-ce que tu dis ? Comment tu le dis ? Est-ce que ça fait autorité ? Et est-ce qu’il y a une certaine constance ? Après, quelle est la portée de votre message ? Est-ce qu’il est contributif ? C’est ça que j’appelle faire autorité. Pour finir, faites-nous une consultation gratuite : comment gérer son image sur les réseaux sociaux ? Déjà, je ne sais pas si je gère bien mon image sur les ­réseaux sociaux. Mais pour gérer son image sur les réseaux sociaux, il y a de petites choses importantes à faire. Il faut avoir un message constant et interagir régulièrement avec les gens.

Avoir un minimum de respect pour les interlocuteurs et ne pas rentrer dans les diatribes et les insultes. Si l’image que vous vous voulez développer est technique, il faut avoir un blog. Beaucoup de gens pensent que la finalité d’un blog, c’est forcément de la monétisation. Je pense qu’un blog bien fait, régulièrement nourri sur une problématique constante, fouillée et documentée vous positionne en tant qu’expert de ce domaine. Et ça fait de vous une référence. C’est un ­élément majeur de la gestion de l’image sur les réseaux ­sociaux. Après, il faut faire attention à la qualité des photos que vous y ­postez et si vous parlez un peu trop de votre vie privée... ­Ensuite, il y a la régularité de vos publications. Car, à ­partir du moment où vous développez une audience, si vous ne parlez pas, d’autres parleront en votre nom. Ou si vous ­n’interagissez pas avec les gens assez régulièrement, une désaffection peut naître. Ce n’est pas parce que les gens like(nt) vos posts et photos que votre message a du sens pour eux. La chose la plus importante, c’est l’audience et la qualité de l’audience. Ma préoccupation n’est pas d’avoir une audience de 50.000 personnes. Je parle beaucoup de ­politique publique et j’ai besoin que ce soit des acteurs de ce domaine qui me lisent.

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ON THE WAY

REPORTAGE

PARCOURS

QUE SERAIT Le CODE BAR SANS

SHAYN DJ Tout ceci est arrivé banalement !

Par Michaël TCHOKPODO C’KOI? MAGAZINE #29 23


ON THE WAY

REPORTAGE

PARCOURS

A quelques pas de l’aéroport international Cardinal Bernardin GANTIN, un lieu de détente aux allures originales fidélise sa clientèle. Espace en plein air non loin de la mer avec des containers, pneus et autres matériaux de récupération relookés en bars, chaises tables et guéridons. Eclairage parfait, places assises en hauteur artistiquement décorées, aération naturelle, et, pour couronner le tout, les doigts magiques d’un DJ sur la platine. Immersion dans une soirée au Code Bar avec Shayn. Juste après le contournement du rond-point Erevan en ­allant vers l’aéroport de Cotonou, une gamme de véhicules ­prestigieux trouve place de part et d’autres du ­bitume. 22 ­ heures sont déjà passées dans la nuit de ce ­samedi 22 avril. La capitale économique du Bénin respire un air frais, dans un calme reposant. Ici, ce n’est ni un dîner de gala, encore moins un mariage ou un anniversaire qui réunit autant de monde. Plutôt l’une des soirées atypiques qu’organise depuis 2013 le Code Bar qui a révolutionné la façon de se distraire des Cotonois. Vêtus de façon décontractée, quelques groupes de jeunes se dirigent vers le bar, à pas de tortue. Pendant ce temps, des personnes d’un âge avancé préfèrent la discrétion du toit. Les expatriés eux, venus en masse et assis dans le confort douillet du jardin se désintéressent presque du brouhaha qui ­s’installe progressivement. Un instrumental passif ­s’accommode à la soirée. 24 C’KOI? MAGAZINE #29

Puis, dans cette atmosphère dominée par la fumée des ­cigarettes, retentit : « I wanna f**k you… » Boris Sassou connu sous le pseudo de Shayn innove encore comme à ses habitudes. « A chaque soirée, j’essaie d’apporter de nouveaux sons que les gens n’ont pas écouté la semaine dernière. Je les mix avec des sons connus et ça crée une ambiance différente », confie Shayn. Pour lui qui ne travaille que les samedis au Code Bar, préparer ses soirées revient à travailler ses transitions entre les différents styles musicaux. Il mise aussi sur l’improvisation et écoute assez de sonorités. « Je m’y connais très bien dans les sons africains, américains, européens et même indiens », précise-t-il. Et c’est cela qu’apprécie la plupart des habitués du lounge bar. Charles ne tarit pas d’éloges à son égard : « je suis tenté de dire que Shayn est le meilleur actuellement. Il fait un mélange de variétés musicales qui nécessite beaucoup de cultures musicales. »


ON THE WAY

REPORTAGE

PARCOURS

’’C’est arrivE banalement’’ Shayn n’était pas prédestiné à une carrière de Disk Joker. Métisse partagé entre le Togo et la Russie, aucun de ses parents ne s’adonne à la musique. C’est en classe de seconde qu’il a eu le déclic. « C’est arrivé banalement », se rappelle-t-il. En 2012 à l’anniversaire de son jeune frère, son père lui demandait de ­mixer les sons pour la soirée. Il s’en sort de fort belle manière et sa passion pour la musique s’accroît tout d’un coup. Puis, il commence à s’intéresser à des productions à domicile. Plus tard, Shayn rejoindra Cotonou pour suivre des études d’ingénieur de son à l’Institut Supérieur des Métiers de l’Audiovisuel (ISMA). « Deux ans après, j’ai eu l’opportunité de jouer la première partie de la soirée de ­l’indépendance du 1er août 2015 au Code Bar et apparemment les gens ont bien kiffé. Deux mois plus tard suite à un incident avec leur DJ, ils m’ont fait appel pour le suppléer. » Shayn devient ainsi l’un des DJ du Code Bar mais il se démarque très vite. « Il y a des sons c­ onnus

que je remixe à ma sauce pour créer une ­originalité. Je varie tous les styles musicaux et je suis très diversifié », rapporte-il. Et comme si cela ne suffisait pas, « avant, c’était beaucoup plus les blancs qui venaient au Code Bar mais j’ai apporté une diversité musicale entre blancs et noirs. Grâce à cela, aujourd’hui beaucoup de jeunes fréquentent ce lieu. »

Le Code Bar estampille Shayn? Shayn a rejoint le Code Bar deux années après sa création. Aujourd’hui, sans aucun doute, il a réussi à se faire une place de choix dans le mental des clients du bar. Même s’il ­n’anime que les samedis, sa réputation lui vaut un ­gratin de fans. « Je connais le public. Je sais qui aime quoi et en fonction des têtes que je vois, je sais quelle musique mettre. Voilà ­pourquoi, les grandes soirées je les assure toujours », fait-il remarquer. Dans la foulée, il raconte une anecdote : « j’avais voyagé une

A chaque soiree, j’essaie d’apporter de nouveaux sons que les gens n’ont pas ecoute la semaine derniere. Je les mix avec des sons connus et ca cree une ambiance differente » fois et beaucoup de clients ont essuyé des regrets. Ils n’avaient pas trop aimé parce qu’ils étaient tous venus me voir et comme ils ne m’ont pas vu, il y en a qui sont rentrés plus tôt. » Bien que Shayn connaisse sa cible, Gopal Amah, un averti du milieu pense qu’il a habitué le public à un genre donné. « Celui qui viendra après lui nous ­habituera à quelque chose d’autre », ajoute-il. Selon lui, le Code Bar était et demeurera tel quel même après le départ de ce dernier. Toutefois, « peut-être qu’après lui, le lieu n’aura plus autant d’affluence que pendant qu’il est là », ­nuance-t-il. David Sassou pense élargir sa côte au Bénin en produisant des ­artistes ­surplace quitte-à animer avec leurs sonorités. Mais ses ambitions ­l’envoient dans une

dizaine d’années en Europe où il se voit décerner une attestation confirmée de DJ. Puis, se positionner sur de grands festivals en Afrique et y amener des valeurs européennes et américaines. Mais en attendant, le jour se lève sur Cotonou et les nerfs s’affaiblissent ici au Code Bar sous l’effet de l’alcool.

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EVENTS

PUBLI-REPORTAGE

OPENING

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FACEBOOK : @mrcleanauto


EVENTS

PUBLI-REPORTAGE

OPENING

1- Pleine vue de la façade du complexe Mr Clean Auto 2- Les filles aux petits soins de la voiture d’un client. Express. A deux ou trois ça va plus vite 3- Pendant ce temps le restaurant et le billard occupent les clients en attente 4- Quelques clients zémidjans (taxi moto) en attente 5- Le lavage moto est également notre affaire à partir de 400 FCFA 6- Des hôtesses vous accueillent toujours à votre arrivée chez Mr Clean Auto 7- Un équipement de haute pression qui ne laisse passer aucune tâche 8- Bienvenue chez Mr Clean, votre passage est digne d’un hôte de marque.

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ON Y ETAIT

PUBLI-REPORTAGE

homeboy, le retour

HOME BOY Que ça nous a manqué !

Des soirées inédites, de la lumière et surtout ce son mythique qu’on lui ­connait ! C’est reparti pour des nuits de folies, des concepts inédits et surtout le culte du son dans ce temple nocturne. Welcome Back HomeBoy !!!

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ON Y ETAIT

PUBLI-REPORTAGE

homeboy, le retour

1- DEEJAY KARIM, le big manager de HomeBoy en personne 2- La miss contente de retrouver HomeBoy dans son nouveau cadre 3- En plein dans le mouv’ 4- HomeBoy, destination privilégiée des belles dames 5- 100MAK et Fadil, c’est la jeunesse qui triomphe au HomeBoy 6- La nouvelle déco de HomeBoy. Plus d’espace, plus de luxe

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B-A BA DE COTONOU

LE GUIDE

BONS PLANS - RESTAU - LOISIRS

LE COUP DE COEUR

L’IMPREVU Très moderne, un vent d’air frais à Cotonou et un ­personnel archi sympathique, c’est ce tableau ­totalement imprévu qu’on admire dans ce qu’on peut désormais appeler «L’IMPREVU CAFE BAR» de Ganhi. De 09h le matin pour vos petits déjeuners, vos ­déjeuners, afterwork, diners... à 23h voire minuit en ­soirée, pour vos chilling, ­savourez une superbe déco, un super s­ ervice, une bonne ­sélection de vins et s­ urtout très bons plats à ­déguster!!!! Cotonou Ganhito, angle opposé à la Chambre de Commerce

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Plus grand, plus de places assises, plus fun, plus de sécurité. Le nouveau Code Bar est ­incontestablement «THE PLACE TO BE» depuis environ un mois. Notre bar à container devient la plus grosse boîte plein air de la ville pour votre plaisir et votre sécurité les ­samedis. Avec DJ SHAYN, vivez une nouvelle ­aventure, la seule en plein air, à Cotonou. Zone de l’aéroport à côté du Bureau de La Poste 30 C’KOI? MAGAZINE #29

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Tél.96 90 10 10


B-A BA DE COTONOU

LE GUIDE

BONS PLANS - RESTAU - LOISIRS CLUBBING HOME BOY Le HomeBoy vous l’aviez connu? Il vous a manqué? Il est bien de retour. Nouveau cadre, concept épuré, plus d’espace et plus de classe. Retrouvez votre club préféré avec tous les détails que vous lui ­connaissiez chaque semaine avec des soirées inédites, ambiances explosives et ­chaleureuses.

Tél. 64 32 19 19

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Cotonou, Carrefour Place du Souvenir. Emplacement ex Tabou

AU CALME LA MAISON DE CANELYA Maison d’hôtes avec un personnel très ­accueillant, la villa Canelya offre des chambres dans un cadre très convivial. Son jardin bar restaurant-plein air où l’on vous ­proposera les ­délices du Chef, et des cocktails ­originaux. Idéal pour se relaxer, ­retrouvez-nous pour diverses animations, ateliers, ­ dégustations, ­soirées ­dansantes et concerts live. Tél. +229 61 30 13 13

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Cotonou Face siège Diamond Bank Ganhi, rue ex Collège La Flèche en allant vers Deloitte C’KOI? MAGAZINE #29 31


CTN TIMES

ENQUETE

FAITS DE SOCIETE

POURQUOI NE PAS RESTER BLACK?

l’éclat de peau au prix de la vie

Dépigmentation « volontaire »

A la recherche d’un effet tape-œil, par envie d’une beauté artificielle ou par mimétisme, nombre de jeunes filles et parfois des garçons se décapent la peau avec des produits qui leur concèdent une clarté momentanée et mitigée, en ayant pour revers une mort silencieuse. Falonne MAOUSSI & Michaël TCHOKPODO

Dans les rues de Cotonou, il n’est pas rare de voir de jeunes étudiants (es) ou artisans (es), femmes au foyer et ­fonctionnaires à la peau artificiellement claire. Un peu de rougeur par ci, un peu de noirceur au niveau des jointures de la peau, la clarté n’est pas uniformisée. Pour ceux qui les côtoient, ces personnes ont des relents désagréables sous l’effet d’une forte chaleur. C’est la face visible de la dépigmentation qui s’érige en un véritable problème social. La dépigmentation consiste à utiliser des produits ou à ­suivre différentes procédures pour être beaucoup plus clair, selon les explications du Professeur de dermatologie et neurologie Hugues Adégbidi. Cette forme de dépigmentation volontaire est différente de la dépigmentation maladive qui est due à un désordre. Les personnes qui utilisent cette méthode justifient leur acte de différentes manières et généralement ne se trouvent pas du tort.

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Des raisons coupables « L’ampleur de la dépigmentation peut s’expliquer avant tout au niveau des femmes par un déni de leur propre ­identité. Ce déni de leur personnalité ou de leur teint est dû au fait des ­nouvelles tendances pour embellir leur teint parce qu’elles ne seraient pas assez attrayante aux yeux de leur mari ou ­conjoint » tente d’expliquer le sociologue Florent Tasso. Selon lui, cette ­pratique trouve son répondant dans un mimétisme poussé de la personnalité ou un effet de mode que copie aveuglément certaines femmes. L’analyse est la même chez Max Dossou-Yovo, un étudiant : « les personnes qui se dépigmentent le font pour répondre à un standard de beauté, le standard qui veut qu’on soit clair pour être plus attrayant que les autres et de ce fait pour plaire aux hommes. De culture populaire on dit que les h­ ommes ­aiment la femme de teint clair. » Mieux, il trouve que les femmes qui s’adonnent à cette pratique manquent de ­confiance en ­elles-mêmes. D’où l’utilisation de produits nocifs pour se ­décaper la peau.


CTN TIMES

ENQUETE

FAITS DE SOCIETE

C’est « du à un mimétisme ­assez poussé et un effet de mode parce que c’est la ­ tendance actuelle en cours et on ne veut pas être en marge de la mode. Parce qu’on le voit sur les écrans, via les ­ différents ­réseaux sociaux. »

Ces produits qui entrent dans ce processus Les femmes s’éclaircissent la peau par deux moyens. Il y a l’auto-dépigmentation et la sollicitation des services d’un ­médecin. Dans le premier cas, interviennent les produits à base de mercure, le glutathion (en overdose) et les produits à base d’hydroquinone. Selon le dermatologue, l’hydroquinone était jugé inoffensive lorsqu’on n’utilisait que 2%. Mais avec le temps les spécialistes se sont rendu compte qu’avec la même quantité, l’utilisateur pouvait contracter le cancer de peau. Sur le second volet, les femmes qui se dépigmentent sollicitent l’intervention d’un médecin. Et dans ce cas, elles font recours à des injections pour uniformiser leur teint. « Quand on s’injecte les corticoïdes, on peut avoir les os fragiles, devenir obèse, avoir le diabète, l’hypertension, la dépression nerveuse, on peut aussi perdre la vue », prévient Professeur Adégbidi. Il mentionne toutefois que les injections sont détournées de leur usage normal.

Les effets morbides Dès les premières heures de la dépigmentation, l’effet de clarté qu’elle donne procure satisfaction à ses utilisateurs. Mais à la longue, l’achat des produits devient une charge ­financière ­insupportable pour ces femmes. La plupart n’arrive plus à maintenir la régularité de l’utilisation des produits ­décapants. Ainsi apparaissent des conséquences dermatologiques qui sont visibles à l’œil nu et les plus dangereuses sont les

conséquences systémiques ou générales qui sont invisibles. « Je suis convaincu d’une chose, il n’y a aucun moyen de se dépigmenter la peau sans réduire la capacité de protection de notre organisme par notre peau », se désole le dermatologue. Les conséquences dermatologiques comme sont liées à la peau. Ce qui engendre la dégradation de la peau, ­l’apparition anormale de poils sur le corps, l’exposition aux infections cutanées, l’apparition des vergetures et des vaisseaux qui deviennent visibles à l’œil nu. Les conséquences systémiques quant à elles sont à l’origine de la perte de la vue, le cancer (du rein, du cerveau ou du foie), des fausses couches, la malformation des enfants, le diabète, la dépression ou des maladies psycho-traumatiques. Elles peuvent occasionner des interventions chirurgicales. « S’ils n’abandonnent pas la dépigmentation pour permettre à leur peau de récupérer un tant soit peu sa texture normale, ils ne cicatriseront pas », explique Hugues Adégbidi pour qui les dégâts causés par les produits dépigmentant sont très ­souvent irréversibles. A part les conséquences médicales, la dépigmentation ­entraîne des conséquences sociales. « Le repli sur soi, ­l’isolement et le rejet de la société. Quand les femmes se dépigmentent et atteignent un niveau de dépigmentation assez poussé où elles ont des tâches par-ci par-là, elles sont gênées de se ­retrouver en public ou d’être en contact avec des gens. Elles sont obligées d’adopter un autre style vestimentaire en portant des pantalons, nouer le pagne jusqu’aux pieds, des chemises à manches extra longues pour cacher ces tâches qu’elles ont sur le corps », décrit le sociologue. Malgré cela, le rang des femmes dépigmentées ne cesse de s’accroître.

On rein

peut

avoir

le

cancer

du

même parce que ça oriente

la ­formation des

cellules des

reins à une formation de cellules cancéreuses. ­

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La nouvelle mode veut qu’on utilise le glutathion pour se dépigmenter alors qu’aux Etats Unis ça sert à traiter les effets secondaires après un traitement de chimiothérapie contre le cancer. Hugues ADEGBIDI Dermatologue

Elles sont rejetées par leurs époux et même de la société. Il se pose à ce niveau un problème d ­ ’intégration sociale ; que ce soit au boulot ou à la ­maison, elles ont de la peine à développer des rapports sociaux avec leurs ­semblables. FLORENT TASSO SOCIologue

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PUBLI-REPORTAGE

PUBLI-REPORTAGE

Le Blolab

BIENVENUE AU BLOLAB Le Blolab, premier Fablab et laboratoire de ­fabrication numérique du Bénin a o ­ rganisé du 09 au 11 juin 2017 un Boot blo Camp. Un

é ­ vènement

entièrement

dédié

au

bricolage et à la f­abrication de m ­ ­ achines de tout genre ­(ordinateurs, ­Imprimantes 3D, ­ robots etc.). Au cours du Boot Blo Camp, les ­ participants ont travaillé dans des ateliers pratiques i­ntensifs autour de ­l’impression 3D, des ­objets connectés (IoT), de la ­ fabrication ­ d’ordinateurs, ­ (Jerry) et l’initiation au Code où c­haque ­ participant a contribué en ­ trouvant des solutions numériques aux problèmes posés ou en ­exposant un projet. Aussi ­a-t-on assisté au cours du Boot Blo Camp à un ­atelier Scratch au profit d’une douzaine d ­ ’enfants qui ont été initiés à la p ­rogrammation sur des ­machines toutes équipées de la ­distribution ­libre ­Emmabuntü. ­Faisant la p ­ romotion des logiciels libres, le Boot Blo Camp a p ­ ermis à p ­lusieurs p ­articipants de libérer leur ­machine et d’installer une ­distribution Open. Par ­ailleurs, le Blolab est désormais équipé d’une ­imprimante 3D capable de reproduire des ­objets et d’une CNC mini fraiseuse qui fait de la découpe dans du bois. Le meilleur porteur de projet et le ­meilleur ­bidouilleur ont été primés par Isocel télécom à la fin du Boot Blo Camp.

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DECOUVERTE

INTERVIEW

A LA RENCONTRE DE

Gloria Accrombessi CO-Fondateur de Zemexpress

Travailler avec les Zémidjans parce qu’on voulait donner la possibilité à cette couche sociale...

Par Michaël TCHOKPODO C’KOI? MAGAZINE #29 37


DECOUVERTE

INTERVIEW

A LA RENCONTRE DE

ZemExpress :

unE START-UP de TRANSPORT ET de livraison RAPIDE

Gloria Accrombessi est co-founder et gérante de la startup de livraison et de transport de personnes ­ZemExpress. Cette solution rapide aux courses quotidiennes est un produit de la société MobileLab composée de jeunes développeurs et marketers. Sa passion pour les Tics et sa formation en ­marketing, ­c­ommunication et négociation commerciale lui ont fourni les armes nécessaires pour arriver à ­manager une dizaine de collaborateurs. Consciente qu’il leur reste du chemin à parcourir, Mlle Accrombessi ­développe à notre micro les produits et services de ZemExpress mais surtout ses ambitions.

C’koi ? Magazine : Parlez-nous de ­ZemExpress et des services qu’elle propose à sa clientèle ! Gloria A : ZemExpress est une startup qui fait dans la ­livraison express de colis, de repas, de paquets s­péciaux et ­également du transport de personnes. Quand je dis ­transport de ­personnes, je veux dire transport ponctuel. Nous avons deux produits dont le Wazémi-école qui est une sorte ­d’abonnement avec des parents d’élèves pour aller chercher leurs enfants à l’école. Il y a le Wazémi-night qui fait ­également 38 C’KOI? MAGAZINE #29

du ­déplacement mais dans la nuit. On a aussi des demandes ponctuelles pour aller chercher des adultes ou des enfants.

Comment a germé l’idée de création de ­ZemExpress ? L’idée de création de ZemExpress a germé avec mes ­associés il y a trois ans. A la base, on voulait mettre en place un site e-commerce pour valoriser les choses de chez nous. C’est dans la mise en place de ce site qu’on a été confronté à des problèmes de logistique. Comme vous le savez au Bénin,


DECOUVERTE

INTERVIEW

A LA RENCONTRE DE

il n’y a pas de système d’adressage, encore moins un ­système performant permettant de retrouver les maisons… On a ­également fait le constat que les sociétés de livraison sur place étaient excessivement chères. Alors, on s’est dit : « pourquoi ne pas mettre en place notre solution de transport pour faciliter la vie aux béninois ? » C’est comme ça qu’on a lancé le service début 2016. Le site internet et l’application mobile ont agrandi le portefeuille en décembre de la même année.

Mais comment bénéficier de vos services ? C’est très simple : vous pouvez aller sur notre site web : www. zemexpress.com. Ensuite, nous avons notre application ­androïd qui est disponible sur Google Store. Mais nos clients peuvent également nous joindre par Whatsapp, par ligne ­directe ou par sms.

Quel est aujourd’hui le taux de pénétration de ZemExpress sur le marché local ? C’est le lieu d’exhorter nos politiques publiques à plus ­d’éducation du marché béninois, à montrer que beaucoup de choses peuvent se faire et rendre la vie meilleure. ­Aujourd’hui, la majorité de nos commandes nous parviennent par ­téléphone ou par Whatsapp. Quelques rares se font par application et le site internet mais nous avons foi qu’avec le temps et la ­volonté des politiques publiques, tout cela s’améliorera. Je ne vous cache pas que “depuis que les déguerpissements ont eu lieu, ­notre chiffre d’affaire a augmenté. ZemExpress s’est donné comme mission d’aller dénicher les vendeuses d’atassi (mélange de riz et de haricot, Ndlr), d’ignames frits et de b­ eignets et nos clients sont servis.”

Vous opérez dans un domaine hautement concurrentiel. Quelle plus-value vous démarque des autres ? Notre particularité à la base, c’est de travailler avec les ­Zémidjans parce qu’on voulait donner la possibilité à cette couche sociale dans un premier temps de diversifier leurs

revenus en ayant des activités beaucoup plus valorisantes. Ensuite, il fallait lever le mythe autour des Zéms car ils sont souvent accusés de ne pas être sérieux. J’estime que le marché béninois est grand et vierge. Nous avons tous de la substance pour réussir sur le marché. En ­dehors du fait qu’on continue de collaborer avec les Zéms même si notre modèle a évolué, on met l’accent sur la ­proximité. Avec nous, vous pouvez avoir un repas à 500f Cfa ou 1.000f Cfa… Cela permet aux employés d’une entreprise qui n’ont pas les ­moyens de s’offrir des repas à 2.000f Cfa de se cotiser pour payer une charge unique de livraison. Côté transport des ­personnes, nous sommes les seuls à offrir des coûts accessibles à nos clients afin qu’ils puissent ­massivement bénéficier du service.

N’y a-t-il pas un risque à effectuer vos ­transports à l’aide des véhicules à deux roues ? Nous avons des véhicules à quatre roues pour des ­livraisons spéciales. Pour la livraison express, nous priorisons les ­motos parce qu’elles permettent d’éviter les embouteillages. Elles peuvent se faufiler sur des sentiers par lesquels les véhicules ne ­peuvent pas passer. Même si on évolue, je ne pense pas qu’on tracera un trait sur les motos.

A quoi ressemblera ZemExpress dans les années à venir ? Comme je le dis souvent avec mes collaborateurs, dans quelques années, je nous vois à la tête d’un empire, d’une société de livraison avec une centaine de livreurs, avec des milliers de livraisons par semaine et une société qui a des ­relations humaines cordiales aussi bien avec ses clients que ses concurrents. Je rêve d’une nation béninoise où tous les fils et filles vivent en harmonie. Je rêve d’une nation béninoise où la concurrence positive sera le levier du développement. Je rêve d’un Bénin développé pour la postérité et la prospérité de tous ses enfants. C’KOI? MAGAZINE #29 39


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TALENT

INTERVIEW

DE LA PASSION A LA PROFESSION

Constantin Adadja dessinateur et illustrateur le crayon plutôt que la caméra

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TALENT

INTERVIEW

UN HOMME D’EXCEPTION

Constantin Adadja est un réalisateur audiovisuel pour qui le dessin qui n’était qu’une passion a pris le dessus et a fait de lui un d­ essinateur et illustrateur. Ce qui fait de lui l’auteur de deux bandes dessinées à savoir : « les trois singes, je reviendrai » et « Gbéhanzin ». Puis, il a fait ses preuves en tant que caricaturiste de presse. Nous partageons avec vous chers lecteurs de C’KOI ? Magazine son parcours. Par Falonne MAOUSSI

Est-ce que le dessin au Bénin nourrit son h ­ omme ?

C’KOI ? Magazine : Comment êtes-vous arrivé au dessin ?

J’ai commencé à dessiner par hasard, ce qui m’a fait participer à un concours organisé par la ­Fondation Zinsou lors d’une exposition de Cyprien ­Tokoudagba. Un ­concours au terme duquel j’ai gagné le premier prix et qui m’a permis d’être pris en charge par les membres du jury qui sont membres de l’association “Bénin Dessin”. Une ­association qu’ils m’ont fait intégrer par la suite. Constant ­Tonakpa qui est ­caricaturiste au journal « le ­Matinal », m’a ensuite lancé dans le métier en me confiant au journal « le Progrès ». Il faut ­commencer par être caricaturiste dans un journal, histoire de faire ses preuves, de se faire jauger par les responsables du journal et se faire connaitre par le public. Constantin Adadja :

Quelle différence faites-vous ­caricature et une bande dessinée?

entre

une

Une bande dessinée est une série d’images tandis que la ­caricature est une seule image. La caricature se retrouve dans une bande dessinée, c’est-à-dire quand on a un dessinateur qui veut déformer des traits, il est dans le champ ­caricatural mais 42 C’KOI? MAGAZINE #29

il fait une bande dessinée avec. Le caricaturiste est ­comme un illustrateur, il a une image à travers laquelle il doit faire véhiculer une information. Un caricaturiste est d’abord un dessinateur qui travaille dans une rédaction. Ce sont des salariés qui suivent l’actualité et la rend à travers leur art.

C’est une question de passion d’abord. Mais je dirai que le ­dessin est très payant, partout où je passe je ne cesse de le dire. C’est un métier libéral. Pour ceux qui sont dans les organes et les imprimeries, ce sont des salariés ; d’autres signent un contrat d’exclusivité qui stipule que le dessinateur ne doit pas intervenir ailleurs. Je dirai que le dessin nourrit son homme parce que je me rappelle qu’un client m’a dit « ce que je te paye, ce n’est pas ce qu’un professeur d’université gagne ». Pour ce qui est du dessinateur libéral, il gagner assez d’argent en une semaine et, en même temps passer des mois sans en gagner. Vous êtes devenu membre de l’association Bénin Dessin. Pouvez-vous nous en parler ?

L’association Bénin Dessin a été créée en 1999 par un groupe de dessinateurs, des aînés qui se sont réunis pour faire ­évoluer le dessin. En 2005, les choses se sont formalisées pour rendre l’association plus officielle. A partir de cette année, des ­ateliers, des expositions et même un festival de bandes dessinées a été mis sur pied et pas mal d’activités. Et c’est d’ailleurs lors de ces activités que j’ai été repêché dans ­l’association. C’est la seule association qui réunit les acteurs du dessin au Bénin.


TALENT

INTERVIEW

UN HOMME D’EXCEPTION

Elle a été sollicitée par beaucoup ­d’institutions internationales, ­d’ambassades et de fondations. Au sein de l’association, ­j’occupe le poste du premier commissaire aux comptes. L’association vous ouvre-t-elle des portes ?

Avant mon arrivée, l’association était en partenariat avec la ­Belgique. Ce partenariat a permis à des dessinateurs d’aller se former dans le pays partenaire. Ces derniers reviennent ­partager ce qu’ils ont appris avec les autres membres. Le projet a pris fin déjà et l’association est à pied d’œuvre pour trouver un autre ­projet. Des professionnels belges sont aussi venus au Bénin pour former des dessinateurs béninois à l’art du ­dessin animé. Les béninois disent souvent qu’ils n’ont ­jamais vu un dessin ­animé béninois, pourtant des publicités avec des ­animations passent sur nos chaînes de télévision dont les ­auteurs sont ­L’enfant Claudio, et bien d’autres. Comment avez-vous réalisé votre première bande dessinée intitulée « les trois singes, je ­reviendrai » ?

sont des ­caricaturistes parce que les ­journaux leurs offrent un ­espace où ils peuvent ­s’exprimer. Il n’y a pas de ­maisons ­d’édition qui proposent aux bédéistes de les éditer, c’est très rare. Il y en a qui font un petit effort comme la ­Fondation ­Zinsou avec « coup de crayon », qui permet aux jeunes auteurs qui ­déposent leurs projets de bénéficier de l’édition de leurs ­œuvres. Votre deuxième bande dessinée « Gbéhanzin » eSt la plus ABOUTIE. Comment s’est passée la ­collaboration avec le couple Couao-Zotti ?

J’ai été contacté par le couple pour participer au projet « ­Gbéhanzin », après qu’ils aient vu ma première œuvre et qu’ils ont jugé par les traits de cette œuvre puis de me choisir pour faire les dessins de « Gbéhanzin ». Je ne me suis pas posé de questions, j’ai foncé. C’était une opportunité et il fallait la saisir. Tout au long de votre carrière, qu’est-ce qui vous a le plus marqué ?

Cette œuvre était une opportunité pour un jeune bédéiste. ­Auteur de bande dessinée, à l’époque, ce n’était pas donné à tout le monde. Je me suis retrouvé dans un lot où j’éditais pour la première fois avec des aînés qui étaient dans le métier bien avant moi. C’est pour dire que l’édition de la bande dessinée au Bénin n’est pas donnée du tout. C’est un cercle tellement ­fermé, c’est pour cela qu’en 2009, j’ai saisi l’occasion au cours d’un ­festival d’appui européen. A l’époque mon but était de publier.

Au départ du projet de « Gbéhanzin », j’étais très content et à un moment donné, j’ai remarqué que je n’avais pas le niveau et le matériel requis. Quand j’ai commencé à faire les premières planches, je n’avais pas les résultats escomptés. J’ai décidé de tout arrêter, j’ai pris une pause de deux années, ce qui m’a ­permis de prendre du recul et d’avoir du bon matériel. Je me suis ­enfermé pendant trois mois pour travailler, je ne ­sortais ­pratiquement plus et c’est ce qui a donné ce résultat. En ­finissant cet album, je me suis dit que j’ai fait quelque chose de ma vie.

Donc, l’édition est un frein pour les bédéistes ?

VOS projets ­EN COURS?

L’édition au Bénin n’existe pas et la plupart des bédéistes meurt à cause de ça. Ils ont pas mal de planches mais ils n’arrivent pas à trouver d’éditeur. Jusqu’à l’heure où je vous parle, il n’y a pas d’éditeur spécifié en bande dessinée, il y a des éditeurs pour d’autres genres littéraires mais pas pour les bandes dessinées. Et c’est ça qui crée cette limite, du coup à un moment ­donné, tout ce que peut faire un bédéiste, c’est ­d’intervenir dans des magazines pour animer une série. Les magazines sauvent les bédéistes, c’est la raison pour laquelle la plupart ­d’entre eux

Je travaille sur un projet initié par moi-même, qui diifère de tout ce que j’ai eu à faire. Cette fois-ci, je fais un polar. C’est une manière pour moi de dire aux lecteurs que je ne suis pas qu’un dessinateur de bande dessinée historique. J’ai été influencé par les films d’actions des années 90 et c’est d’ailleurs par ça que j’ai commencé. Je me suis dit ensuite est ce qu’on avait besoin de ce genre de scène. C’est de là j’ai commencé à faire des bandes dessinées qui racontent des histoires. Mais je peux dire que ­l’­histoire ­m’intéresse plus que l’action. C’KOI? MAGAZINE #29 43


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PRODUITS & SERVICES

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AFFICHAGE CHARIOT LES CADDIES ÇA ROULE ! De grandes surfaces se déploient presque tous les jours dans les villes Africaines ; de Cotonou à Lomé, Abidjan, Dakar, Libreville, Brazzaville, etc. L’effet est r­emarquable. Fort de ce constat, nous avons ­développé un support de publicité et d’affichage qui offre une visibilité permanente et remarquable pour vos produits et services dans ces espaces. Retrouvez vos publicités sur les chariots dans les supermarchés, les galeries et centres ­commerciaux.

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44 C’KOI? MAGAZINE #29


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INNONDEZ LES RAYONS - deux surfaces d’affichage bien visibles, - un système de mobilité permanente des caddies qui rend votre message publicitaire ­dynamique et visible par tous ! - un canal exceptionnel pour atteindre une cible précise et premium, - un flux humain régulier assurant la visibilité maximale de votre publicité, - un coût par lot de 10 chariots incluant la souscription, l’abonnement mensuel, l’impression et la pose du visuel sur le caddie.

L’AFFICHAGE CHARIOT - Une affichette fixée sur la face principale du chariot visible par tous les autres clients de ­l’espace de vente que vous croiserez en trainant votre caddie. - Une affichette posée à l’intérieur même du chariot sur la base où se posent les articles achetés.

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CONSEILS DE PENELOPE

SEXUALITE, SANTE, BIEN-ETRE

LA SEXOLOGUE VOUS REPOND

J’AI LU SES MESSAGES JE SAIS QU’ELLE VOIT UN AUTRE MAIS ELLE EST TOUT POUR MOI ! MA GO MET DE FAUSSES FESSES POUR SORTIR

«A chaque fois qu’elle doit sortir, elle met ce truc qui m’énerve !» JEAN-CHARLES, 22 ANS

Ma chérie je l’aime comme elle est je me tue à lui faire ­comprendre qu’elle est ravissante, désirable et ­intelligente sans avoir des formes généreuses. Un jour alors qu’elle ­s’habillait je l’ai surpris enfiler ce truc fait de mousse qui lui donne des rondeurs. J’étais choqué! Elle ne me croit donc pas? Elle veut plaire à quelqu’un d’autre? Je ne c­ omprend pas ce qui coince dans sa tête. JEAN-CHARLES

Tu as un beau prénom. Ta chérie ne se sent juste pas bien dans sa peau. Elle voit sans doute ses copines “bien foutues” et “­généreuses” ­rondement belles. La nature ne lui a pas donné ces générosités. Elle ­essaie de se plaire et fait tout pour se plaire. Peut-être aussi pour plaire à d’autres. Le problème chez nous les femmes c’est que nous avons besoin d’être remarquables. Pas ­forcément pour nous faire de nouveaux pointeurs mais pour gagner en assurance. Rien de plus intéressant de voir des regards se poser sur soi ! Mais vrai vrai ! ta copine est déchaînée han. Rien ne pourra plus l’arrêter si elle a passé ce cap. Courage frère.

«Je lis les messages de ma ­chérie depuis trois mois. Je garde le silence! J’ai perdu mon boulot et elle fait tout pour moi! Faut-il faire des histoires ? Peur de sa réaction.» BAM’S, 26 ANS

Onze mois qu’on a débuté notre relation Elsa et moi. J’étais alors cadre dans une structure de l’Etat mais depuis cinq mois, je me suis retrouvé sans emploi. Quelques temps plus tard je suis tombé malencontreusement sur la messagerie privée de Elsa. J’ai pu remonter les messages et me suis rendu compte que depuis fort bien longtemps Mme voyait quelqu’un d’autre. Conscient que cela n’a rien à voir avec la perte de mon boulot je suis tout de même très déçu. Que dois-je faire? Elle fait tout pour moi actuellement. J’ai bien peur de sa réaction. BAM’S BAM’S !!!

Ta situation est comme celle du pêcheur et du poisson. Le poisson nourrit le pêcheur mais le pêcheur tue quand même le poisson. Pour dire que tu n’as pas le choix pour l’instant honnêtement la galère est grave dit-on; mais l’honneur est mieux? Certains diront oui, moi je dis NON ! Attrape ton coeur, tu sais déjà la vérité. Tu l’aimes apparemment, elle aussi sinon tu serais déjà viré. Ta situation va s’arranger par la grâce de Dieu et tu pourras parler sinon actuellement tu ne peux pas.

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La faim a une solution

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AFFAIRAGES DE LA VIEILLE MERE

KPAKPATOS

RAGOTS ET DROLERIES

Les vendeurs ambula nts de rafraîchisse ment Hum ! C’est quoi ce marke ting là même ? Et puis les vendeurs de vos produits ne sont pas du tout p­ résentable, alors là pas du tout. Et là où se rangent les produits idem. Pourtant les pro duits que vous vendez sont ­com estibles. Ou bien vous voulez ren dre la population malade ? Revoy ez-vous oh sinon… Et puis je n’ai pas appelé le nom de quelqu’un dèh.

llez vendre forcé vous a Ce n’est pas de divers ent les boutiques vr ou i qu es m m ces fe leurs clients. Je veux parler de cun respect pour au t on n’ i qu et rs toi qui parle mal dans nos quartie i qui mine, c’est to st c’e i, to ez ch as On vient acheter puis pourquoi tu s la monnaie. Et ai m ja a n’ i qu i to i venons aux gens, c’est oh, c’est nous qu us vo s pa t es n’ e ors ? C je parle, vous ouvert boutique al e pas pourquoi êm m is sa ne us. Je divers déjà. acheter chez vo vrent boutique de ou ê ss ba s le t, tô allez fermer bien nts nigériens ambula rs *bassê : vendeu

ion avec vos Halte à la pollut ­affiches et flyers voir plein de flyers Je suis fatiguée de res publiques. Non ­collés sur les infrastructu un autre moyen de ­vraiment quoi ! Trouvez ncerts et croisades… nous informer de vos co ux qui polluent nos Vous faites partie de ce ou fidèles que vous villes. Et puis vos fans renvoyer décoller envoyez coller, de les irie devrait prendre ­aussi. Je pense que la ma ça permettra d’éviter des taxes chez vous, tout cela.

La mairie, commen t vous travaillez pour nous même ? Saison de pluie vous vid ez les caniveaux, c’est bien. Mais pourquoi quand vous sortez les déchets au lieu de les ramasser en même temps vous les laissez à l’air libre. Pourq uoi ? Pour salir les environs ou bien c’e st pour embellir la ville ? Si c’est comme ça vous travaillez pour no us, pardon de revoir votre travail oh.

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FOISROSCOPE

PREVISIONS DECALEES

LE COIN DES FOIROLOGUES

Bélier

Balance

Ce mois, tu te reposes une seconde et tu as tout perdu. A bon entendeur…

Enfin ! L’heure a sonné pour que ton étoile brille. Mais tiens-toi tranquille ! Ce ne sera pas au ciel comme d’habitude mais sous-terre.

Taureau

Scorpion

Tu ne bois plus mais tu es soulé. Stp, vas changer ton sang, l’ivresse peut tuer aussi.

L’hypocrisie dominera tes agissements ce mois. Tu veux y remédier ? Sois insincère !

Gémeaux

Sagittaire

Ta persévérance n’a pas encore payé ? Mon frère, ma sœur, Paris ne s’est pas construit en un jour. Faut bara encore.

Apprends à te forger une personnalité au lieu de te plaire à mimer des personnages à la réputation ­douteuse.

Cancer

Capricorne

Dire « pardon » ne corrige pas le tort commis à autrui. C’est le moment de jouir du fruit de tes bêtises, comme quoi, tout se paie ici-bas.

Il y aura toujours quelqu’un pour regarder ton ­derrière quand tu t’abaisseras vulgairement pour contempler celui d’autrui. Vas-y comprendre quelque chose !

Lion

Verseau

Les astres ont découvert le secret pour ta ­réussite et ta richesse sans limite : chasses, tues et manges la viande du lion.

Pour ta prospérité, verses chaque matin un litre d’eau sur le dos du canard pendant un mois. Si elle arrive à pénétrer son corps, c’est que tu as pénétré le bonheur infini aussi. Good job !

Vierge

Poisson

Ta couleur porte-bonheur, c’est le mélange de toutes les couleurs qui existent.

Les eaux ont emporté ta prédiction.

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