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SÉQUENCES PÉDAGOGIQUES TOUS NIVEAUX

© Dhaka Bangladesh 2010 Elisa Fiore Clean Clothes Campaign

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4. Les ateliers de confection

Un atelier de confection de vêtements à Dacca, au Bangladesh. Les conditions de travail sont difficiles (12 h par jour) et le salaire ne permet pas de répondre aux besoins fondamentaux des travailleurs et travailleuses.

5. Les syndicats

Face aux conditions de travail indignes, les travailleurs et travailleuses s’organisent en syndicats pour exiger le respect de leurs droits : salaire décent, protection sociale, etc. Les horaires longs et éprouvants empêchent de facto les employé·e·s de s’organiser. Mais dans de nombreux pays, des entraves ou des interdictions de s’organiser collectivement ou de participer à des négociations sont faites aux travailleurs et travailleuses.

6. Pollution de l’eau

L’industrie textile entraine une grande pollution des eaux à différentes étapes de fabrication : que ce soit à travers l’usage de pesticides pour la culture du coton mais aussi, notamment la teinture : la teinture des textiles est responsable de 20 % de la pollution de l’eau douce dans le monde. 100 à 150 litres d’eau sont nécessaires à la teinture d’un kilo de textile.

7. La catastrophe du Rana Plaza

Le 24 avril 2013, le Rana Plaza, un immeuble de la banlieue de Dacca, capitale du Bangladesh, s’effondre, faisant plus de 1100 morts. Cet immeuble abritait des ateliers de confection où des milliers de personnes travaillaient chaque jour pour des entreprises sous-traitantes de grandes marques mondialement connues telles que Primark, H&M ou Mango. Cette catastrophe révèle le pire de la fast fashion : le non-entretien des bâtiments et les conditions de travail insalubres pour une course à la production la moins chère, même au prix de la vie de travailleurs et travailleuses.

8. La mer d’Aral

La mer d’Aral est aujourd’hui presque entièrement asséchée. En cause ? La plante de coton, qui pour être cultivée, a besoin d’énormément d’eau. C’est dans cette région que se trouvent 73 % du coton mondial irrigué. Or, les fleuves qui alimentaient cette mer ont été détournés vers les cultures de coton. Pour fabriquer un jeans, il faut 1 kg de coton. Cela représente 5 000 à 10 000 litres d’eau (environ 285 douches). La mer d’Aral est devenue l’un des symboles des catastrophes environnementales liées à l’industrie textile. En plus d’un éco-système, ce sont aussi des villages et le moyen de subsistance de milliers de personnes qui ont désormais disparu.

9. La 2e industrie la plus polluante au monde

Grande consommatrice d’eau, de pesticides, d’engrais et de produits chimiques divers, l’industrie textile a un impact dévastateur sur l’environnement. Elle est la deuxième industrie la plus polluante du monde après le pétrole. Elle produit notamment 92 millions de tonnes de déchets par an.

10. L’achat en magasin

Nous ne portons que 20 % de ce qui se trouve dans notre garde-robe ! Beaucoup d’habits sont vite oubliés ou délaissés après leur achat. C’est ce qu’on appelle la tendance au « fast-fashion ».. Dans le monde, 130 milliards de vêtements sont produits chaque année, mais un ménage belge en jette en moyenne 15 kg par an !

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