INCLUT DÉSORMAIS UN LOGICIEL DE DIAGNOSTIC DE L’ALIGNEMENT DES ROUES
ACCUVISION-3D® EST RECONNU PAR LES PROGRAMMES DE CERTIFICATION:
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Soudage par points intelligent
Paramétrage automatique
Refroidissement par eau pour une productivité élevée
Caple de 6,7 mètres, aucune émission de CEM
Sortie 14,000 amps, 450 daN ou 700 daN
Intrant 50 amps, 208-240V, triphasé
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Modèle 3680 Wi-Fi, activé pour l’usine
Mises à jour et diagnostics
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• Soudeuse synergique haut de gamme avec programmes dédiés à l’aluminium et à l’acier • Réparation des bosses et redressement des tôles fines notamment l’aluminium • Différentes fonctions pour de nombreuses utilisations en réparation carrosserie • Affichage graphique couleur avec interface utilisateur simple et intuitive • Programmes personnalisables et stockables • Carte SD pour mettre à jour et ajouter des programmes
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NOUVEAUX AMIS
Des gestionnaires de carrosserie et des professionnels des pièces de rechange de premier plan figurent parmi les cinq nouveaux membres du comité de la division du Québec de l'AIA Canada qui viennent d'être nommés.
Volume 14 Numero 1, Printemps et Été 2023
Convaincre les techniciens de rester sur le long terme est un défi plus important que jamais, bien que certains certaines personnes pensent avoir trouvé une solution en deux mots : le partage des bénéfices.
Le gouvernement dit une chose, les consommateurs et les chiffres de vente en disent une autre. Mais que pense vraiment l'industrie canadienne des VE et de sa capacité à les réparer ?
Avec trois centres de collision et deux opérations d'étalonnage, Frederick Aspirot et Jessica Dorion prennent le pouls de l'industrie et équipent leurs entreprises en conséquence. Découvrez leurs stratégies gagnantes dans l'article de couverture de cette édition!
PAGE DE L'ÉDITEUR
Par Darryl Simmons
DERNIER MOT
Par Allison Rogers
L'intelligence artificielle a probablement fait son entrée dans votre atelier de réparation d'une manière ou d'une autre. Renseignez-vous sur les bases du fonctionnement de ces systèmes et sur la manière dont ils peuvent vous être utiles.
À VOUS LA PAROLE. Nous voulons connaître vos commentaires sur tout ce que vous lisez dans Collision Québec. Envoyez vos réactions à editor@collisionrepairmag.com
La ressource au Canada pour des renseignements sur la carrosserie. De nouveaux articles et des grands titres à tous les jours. Visitez collisionquebec.com
LA CHARGE
PAR DARRYL SIMMONS
Le secteur de la réparation de carrosseries est rempli de personnes qui savent résoudre les problèmes. Nous sommes tous perpétuellement à l’affût de nouvelles solutions. Dans certaines industries, les gens suivent le courant et laissent les choses se faire. Mais ici, dans le domaine de la réparation de carrosseries au Canada, nous sommes des innovateurs, toujours à la recherche d’une meilleure façon de faire les choses, d’une façon moins coûteuse, plus propre et plus efficace qui n’attend que d’être découverte.
En même temps, nous sommes à la croisée des chemins dans l’industrie. Que vous pensiez
Les véhicules électriques sont là. Ils pourraient se retrouver dans votre garage d’un jour à l’autre. Serez-vous prêt?
Le même rapport Mitchell indique qu’à l’échelle du Canada, environ 2,26 pour cent du total des réclamations pour dommages réparables au quatrième trimestre de 2022 portaient sur des véhicules électriques. Ces véhicules peuvent ajouter près de deux jours de cycle à une réparation, explique l’auteur du rapport, Ryan Mandell. Le pourcentage moyen de pièces réparées sur les VE est passé de 11,05 pour cent au troisième trimestre de 2022 à 12,16 pour
ÉDITEUR
Darryl Simmons publisher@collisionrepairmag.com
ÉDITEUR ASSOCIÉ
Orest Tkaczuk | orest@mediamatters.ca
ÉDITRICE
Allison Rogers | allison@mediamatters.ca
DIRECTEUR ARTISTIQUE
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VICE-PRÉSIDENT DES RELATIONS INDUSTRIELLES ET DE LA PUBLICITÉ
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DIRECTEUR DES SOLUTIONS D’AFFAIRES
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ASSISTANT AUX RELATIONS INDUSTRIELLES
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RESPONSABLE DES OPÉRATIONS NUMÉRIQUES
Cassie Doyle | cassie@mediamatters.ca
RESPONSABLE DE L’ENGAGEMENT DU PUBLIC
James Kerr | james@mediamatters.ca
COORDONNATEUR MARKETING
William Simmons | william@mediamatters.ca
ABONNEMENT
que les moteurs à combustion interne seront toujours là ou que les véhicules à zéro émission mèneront la charge, les changements sont là. Deux choix s’offrent à vous: monter à bord ou descendre.
À mesure que la croissance du marché des VE se poursuit et que les VE se retrouvent dans les ateliers de carrosserie, les assureurs et les réparateurs doivent se préparer. Les données récentes de Mitchell sur les ventes de véhicules électriques placent le Québec parmi les trois premiers marchés d’Amérique du Nord, derrière la Colombie-Britannique, où les VE représentaient 4,47 pour cent des réclamations pour dommages réparables au quatrième trimestre de 2022, alors que pour la Californie ce pourcentage s’élevait à 3,37 pour le même trimestre, indique Mitchell. Au Québec, 2,75 pour cent des réclamations portant sur des dommages réparables au 4e trimestre de 2022 concernaient des véhicules électriques.
cent au quatrième trimestre de 2022, ce qui suggère que les carrossiers pourraient améliorer leurs capacités à réparer des substrats plus légers. C’est une bonne nouvelle, certes, mais la fréquence des réparations de VE reste en retrait par rapport aux moteurs à combustion interne. En d’autres termes, il reste du travail à faire.
Alors, à quoi ressemblera le secteur de la réparation des carrosseries dans dix ans? Votre entreprise résistera-t-elle, que vous soyez encore là ou que vous ayez passé le flambeau à une nouvelle génération?
La route de l’avenir n’est peut-être pas pavée d’or, mais avec les bonnes personnes qui y travaillent, nous sommes sûrs de prospérer en cette période de changement. Ce secteur restera d’actualité et nous irons de l’avant.
Un an 24,95 $ / deux ans 35,95 $ Collision Québec est une publication trimestrielle de Media Matters Inc. au service des intérêts commerciaux de l’industrie de la carrosserie. Les articles de Collision Québec ne peuvent être reproduits sous aucune forme sans l’autorisation écrite de l’éditeur. L’éditeur se réserve le droit de refuser toute publicité et décline toute responsabilité pour les opinions et déclarations faites par les publicitaires ou les chroniqueurs indépendants. Tout fait, opinion ou déclaration présenté dans cette publication appartient uniquement aux rédacteurs et chroniqueurs et ne peut être d’aucune façon considéré comme étant une déclaration, une opinion ou un témoignage de l’éditeur.
IMPRIMÉ EN BEAUCE (QUÉBEC) PAR SOLISCO
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ISSN 1707-6072
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‘‘Nous reconnaissons l’appui financié du gouvernement du Canada’’
Collision Québec est publié par Media Matters Inc., l’éditeur de :
Les véhicules électriques sont là. Ils pourraient se trouver dans votre garage d’un jour à l’autre.
Serez-vous prêt?
Benjamin Perrier s’est récemment joint à BASF Canada à titre de directeur des comptes stratégiques, Est du Canada. M. Perrier se joint à l’équipe après avoir travaillé pour BASF France, où il était directeur national des ventes et directeur des comptes stratégiques. M. Perrier possède également une vaste expérience du marché secondaire de l’automobile, de l’exportation et de la distribution; il a notamment travaillé comme directeur national pour KYB Europe, un fournisseur d’équipement d’origine pour les constructeurs automobiles.
Amin Youssef s’est joint au Réseau Fix en tant que nouveau vice-président régional pour l’Ontario. Dans le cadre de son nouveau rôle au sein du Réseau Fix, M. Youssef sera chargé de promouvoir l’image de la marque en Ontario. Au cours des 12 dernières années de sa carrière, M. Yousef a œuvré dans de nombreux secteurs du marché secondaire de l’automobile. Il a récemment travaillé comme directeur général chez LKQ, en plus d’avoir passé un certain temps chez UAP.
L’Association des industries de l’automobile du Canada (AIA Canada) a nommé Stuart Klein au poste de directeur principal, Carrosserie, un poste nouvellement créé. Il se joindra à l’équipe de direction de l’Association et dirigera les efforts de l’AIA Canada dans le secteur de la carrosserie. M. Klein apporte à l’AIA Canada plus de 45 ans d’expérience dans cette industrie. Il a notamment travaillé au centre de formation de Fix Network à Milton, en Ontario, et fervent défenseur de la formation continue, il a participé à des programmes de sensibilisation des jeunes de l’industrie.
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Une récente étude de la Society of Collision Repair Specialists (SCRS) sur les mélanges incite les fournisseurs de systèmes d’estimation à réévaluer les chiffres qu’ils ont communiqués, a déclaré Aaron Schulenberg, directeur général de la SCRS, lors d’une réunion du conseil d’administration en janvier. Les résultats de l’étude ont montré que le mélange prenait 31,59 pour cent de temps de plus qu’une rénovation complète; et non 50 % de moins, comme l’ont indiqué trois fournisseurs de plates-formes d’estimation. Cinq grandes entreprises de revêtements nord-américaines, qui n’ont pas été identifiées, ont participé à l’étude qui comprenait une semaine complète de tests de mélange sur 45 pièces de Ford F-150 2018: 15 coques de portes avant RT, 15 ailes RT et 15 capots. En novembre, CCC/Motor et Mitchell ont tous deux déclaré à Repairer Driven News qu’ils examinaient les résultats de l’étude vérifiée du SCRS sur les mélanges, en collaboration avec cinq grandes entreprises de revêtements nord-américaines. Aucun des participants à l’étude, CCC/Motor, Mitchell International et Audatex, n’a reçu les résultats à l’avance.
Le projet Arrow a fait ses premiers pas en public au Canada, sous les projecteurs de la vitrine Electric City du Salon international de l’auto du Canada. Dévoilé pour la première fois au CES 2023 en janvier, le véhicule a été conçu et construit comme une pièce d’exposition personnalisée, mais fonctionnelle, démontrant les capacités de fabrication et de conception nationales plutôt que comme un prototype destiné à la fabrication en série. Flavio Volpe, directeur de l’APMA, décrit le projet Arrow comme une vitrine de la technologie et de l’expertise canadiennes dans le domaine de l’automobile: «Ce que nous avons fait ici, c’est créer une trousse pour tous ceux qui veulent lancer une entreprise automobile en Ontario ou au Québec. Il ne leur reste plus qu’à résoudre la partie la plus difficile, à savoir obtenir du capital-risque.»
Pratique ou inquiétant? C’est la question que se posent de nombreux acteurs du marché américain des pièces détachées à la suite du lancement du nouveau portail d’Amazon consacré aux pièces automobiles d’origine, une nouvelle option d’achat qui permet de réduire les coûts et d’exclure les concessionnaires. «Les ateliers ne verront pas d’un bon œil que les clients se procurent leurs propres pièces et les fournissent pour la réparation», a déclaré Bruce Halcro, propriétaire d’un atelier aux États-Unis, lors d’un entretien avec Repairer Driven News. «Ce secteur fonctionne déjà sur la base de tarifs de main-d’œuvre réduits; les ateliers ne seraient pas en mesure d’absorber une perte de profit sur les pièces détachées.» Les pièces exposées dans ce nouveau magasin virtuel sont principalement des composants mécaniques, mais Amazon a déclaré aux médias qu’elle prévoyait élargir sa sélection de pièces de nouveaux constructeurs automobiles au fil du temps. Les pièces de Tesla, Lincoln, Land Rover et Mini Cooper sont notamment exclues du portail.
https://www.amazon.com/b?ie=UTF8&node=24675388011
Le nouveau magasin virtuel d’Amazon propose actuellement des pièces des marques AcDelco, Acura, Audi, Chrysler, Dodge, BMW, BRP, Ford, Honda, Hyundai, Jeep, Jeep-Land Rover, Kia, Lexus, Mazda, Mopar, Nissan, Polaris, Porsche, Subaru, Toyota, Volvo, Volkswagen et Yamaha.
Les postes autrefois occupés par la main-d’œuvre qualifiée du Canada qui part à la retraite s’avèrent difficiles à pourvoir et, selon des données récemment publiées par le gouvernement fédéral, aucune région ne rémunère ses gens de métier de la même façon. De 2019 à 2020, les salaires médians des compagnons nouvellement certifiés étaient en baisse de 5,2 % à l’échelle nationale, alors que les carrossiers connaissaient une hausse modeste, mais comparativement positive, de 8,3 % de la croissance de leur revenu médian deux ans après la certification. Les techniciens en carrosserie gagnent environ 48 480 $ dès l’obtention de leur certificat, contre environ 52 480 $ deux ans plus tard, selon les données recueillies par Statistique Canada de 2008 à 2020. Malgré une légère croissance des revenus au fil des ans, surtout par rapport aux métiers de service qui ont connu un déclin pendant la pandémie de COVID-19, comme les cuisiniers, les coiffeurs et les esthéticiens, les revenus dans le secteur de la carrosserie n’ont pas encore enregistré la même hausse que ceux de leurs homologues du secteur de l’automobile. Les techniciens d’entretien automobile, les mécaniciens de camions et de véhicules de transport et les techniciens de matériel agricole enregistrent certains des taux de croissance des revenus les plus élevés après l’obtention de la certification, soit 20,9 %, 19,6 % et 23,1 % respectivement. Les données montrent qu’un mécanicien de camions et de véhicules de transport peut s’attendre à gagner environ 72 250 dollars par an, deux ans seulement après avoir obtenu son certificat.
Sur le plan régional, la Saskatchewan affiche le pourcentage le plus élevé de croissance du revenu des techniciens en carrosserie à l’échelle nationale, avec un salaire de 47 260 $ au niveau d’entrée et un potentiel de croissance de 24 pour cent pour atteindre 58 620 $ deux ans plus tard. Au Québec, les compagnons gagnent un salaire médian de 46 490 $ au niveau d’entrée.
Êtes-vous dans le coup?
En tant qu’atelier de carrosserie, vous pouvez ou non proposer des services d’alignement des roues. La question est de savoir si vous devez le faire. En tant qu’atelier de carrosserie, vous pouvez effectuer des travaux sur les systèmes d’aide à la conduite (ADAS), mais vous pouvez aussi ne pas le faire. Encore une fois... devez-vous le faire?
Oui, vous devez le faire. C’est votre atelier. Faites-en votre métier.
L’alignement des roues fait partie des services les plus lucratifs qu’un centre de réparation de carrosserie puisse effectuer. La sous-traitance de vos services d’alignement permet à quelqu’un d’autre d’en tirer profit, en vous laissant les maux de tête causés par le temps de cycle, le risque de transport et le contrôle de la qualité.
Plus important encore, l’industrie automobile a atteint un point où il sera de plus en plus rare de procéder à un réglage de la géométrie sans effectuer de travaux sur le système ADAS, ou de procéder à ces travaux sans effectuer les réglages nécessaires à l’alignement des roues d’une voiture.
Les deux ne s’excluent plus mutuellement. Un réglage de la géométrie des roues est nécessaire, car si les roues ne sont pas droites, le système ADAS ne l’est pas non plus. Il s’agit là d’un point critique, car une caméra ou un radar légèrement décalé en atelier sera décalé de plusieurs mètres sur la route, ce qui va à l’encontre de l’objectif du système.
Les étalonnages sont nécessaires parce qu’une grande variété d’événements quotidiens l’exige désormais, conformément aux procédures des équipementiers, depuis le remplacement du pare-brise jusqu’au retrait d’un composant ADAS non endommagé.
Et, bien sûr, des étalonnages sont nécessaires après une collision. Si un véhicule se trouve dans votre atelier de carrosserie, il est presque certain qu’il nécessitera des travaux sur le système ADAS. Heureusement, les outils utilisés pour les systèmes ADAS sont également portables. Il est vrai que les étalonnages peuvent être compliqués et complexes si vous essayez de tout comprendre par vous-même. La bonne nouvelle c’est que vous n’avez pas à le faire. Vous pouvez profiter d’un outil de pointe d’une marque réputée et fiable.
Il s’agit de l’outil de diagnostic automobile complet ADASLink® de Hunter Engineering. ADASLink® vous facilite l’accès au monde des systèmes ADAS en éliminant les incertitudes. Cette solution complète comprend des capacités de passerelle sécurisée FCA et une intégration personnalisée avec le logiciel WinAlign® de Hunter, offrant à vos techniciens un accès rapide et facile aux procédures d’étalonnage spécifiques pour des millions de véhicules.
Plutôt que de rechercher des spécifications interminables et d’espérer que les techniciens effectuent les étalonnages correctement, ADASLink® guide les techniciens au moyen d’instructions claires affichées à l’écran à chaque
Pour plus de renseignements, visitez hunter.com
étape du processus. En outre, ADASLink® et le logiciel WinAlign® fournissent une capacité de diagnostic complète avant et après le balayage pour garantir que les étalonnages ont été effectués conformément aux exigences de l’équipement d’origine. Les rapports sont également accessibles via HunterNet® 2, le portail client en ligne de Hunter.
Les étalonnages dynamiques sont pris en charge par ADASLink™ seul. Pour les étalonnages statiques en baie, ADASLink™ s’associe au DAS3000 de Bosch, en utilisant des caméras intégrées et des cibles montées sur les roues arrière pour positionner des dispositifs et des tapis dans différentes positions autour du véhicule, éliminant l’incertitude commune aux procédures qui reposent sur des ficelles, des fils à plomb et des rubans à mesurer.
Ainsi, les travaux d’ADAS et de réglage de la géométrie des roues de véhicules qui sont demandés dans votre atelier restent dans votre atelier. Il en va de même pour la rentabilité, la réduction des temps de cycle et le contrôle de la qualité qui en découlent.
De nombreuses entreprises de peinture ont enregistré des bénéfices records en 2022, en grande partie en raison de l’augmentation des prix des matériaux, comme l’ont admis certains fabricants.
AkzoNobel a fait état d’une augmentation de ses revenus grâce à des hausses de prix dans ses résultats financiers du quatrième trimestre 2022. L’entreprise déclare une augmentation de 13 pour cent de ses revenus pour l’ensemble de l’année 2022, par rapport à 2021. Les prix ont augmenté de 14 pour cent. Les bénéfices d’exploitation annuels de l’entreprise s’élèvent à 708 millions d’euros (1 118 millions d’euros pour 2021), en raison de la baisse des volumes, de l’augmentation des coûts des matières premières et du fret, de l’augmentation des dépenses d’exploitation et de l’impact négatif de 46 millions d’euros lié à la comptabilisation de l’hyperinflation. Pour le quatrième trimestre de 2022, le chiffre d’affaires a augmenté de 8 pour cent et de 9 pour cent à taux de change constants; les prix ont augmenté de 11 pour cent au cours du trimestre.
À l’instar des autres grands acteurs du secteur des revêtements automobiles, PPG a également annoncé une augmentation de ses ventes; des résultats annuels record, en fait. Les ventes pour 2022 se sont élevées à 17,7 milliards de dollars US, grâce à une croissance interne de huit pour cent, a déclaré PPG. Dans le même temps, le volume global des ventes a baissé de cinq pour cent d’une année sur l’autre. L’entreprise a également enregistré des ventes nettes record pour le quatrième trimestre de 2022 dans les secteurs de la finition automobile et des revêtements PPG Comex, a déclaré Tim Knavish, président et chef de la direction de PPG. PPG a déclaré que les ventes internes de revêtements de retouche automobile au quatrième trimestre 2022 ont augmenté, passant d’un «pourcentage faible à un pourcentage à deux chiffres», grâce à l’augmentation des prix et des volumes de vente.
Sherwin-Williams a déclaré un chiffre d’affaires consolidé pour l’ensemble de l’année 2022 de 22,15 milliards de dollars US, soit une augmentation de 11,1 pour cent par rapport à 2021. L’entreprise a déclaré que les ventes des sites ouverts tout au long de 2022 aux États-Unis et au Canada ont augmenté de 11,7 pour cent. Le chiffre d’affaires consolidé du quatrième trimestre a augmenté de 9,8 pour cent, principalement en raison de l’augmentation des prix de vente dans tous les segments et de l’augmentation des volumes de ventes de produits architecturaux dans le groupe des Amériques. Les acquisitions ont entraîné une augmentation du chiffre d’affaires consolidé d’environ 1,5 pour cent, tandis que les variations des taux de change ont entraîné une diminution de deux pour cent.
Les prix du Model X de Tesla ont été réduits de 7 000 dollars supplémentaires au début du mois de mars. C’est la deuxième fois que l’équipementier électrique réduit ses prix au Canada cette année. Selon Bloomberg, la Model X à traction intégrale est désormais proposée à 135 990 dollars, tandis que la Model X Plaid est proposée à 149 990 dollars. Des réductions similaires ont été effectuées aux États-Unis, à la suite d’une annonce faite le 1er mars par le PDG de Tesla, Elon Musk, selon laquelle l’entreprise mettrait l’accent sur l’efficacité de la fabrication et la réduction des coûts afin de répondre à la demande de Teslas tout en s’attaquant à leur prix élevé.
«Nous avons constaté que même de petites variations de prix ont un effet important sur la demande», a déclaré M. Musk.
Le groupe BASF a vu ses ventes augmenter de 11,1 pour cent, pour atteindre 87,3 milliards d’euros dans tous les segments. La croissance des ventes a été stimulée par des prix plus élevés dans presque tous les segments en raison d’une augmentation des prix des matières premières et de l’énergie, a déclaré l’entreprise. Dans le segment des technologies de surface, qui comprend les revêtements automobiles, des bénéfices considérablement plus élevés ont été enregistrés par rapport à l’année précédente. BASF a déclaré que les catalyseurs automobiles et les matériaux pour batteries ont contribué à l’augmentation des bénéfices, tandis que l’augmentation des prix et des volumes dans la division des revêtements a également soutenu la performance des bénéfices du segment.
Volkswagen a choisi St. Thomas, en Ontario, comme site de sa toute première usine nord-américaine de fabrication de cellules de batteries. L’entreprise et sa filiale interne Powerco s’installeront sur un terrain de 600 hectares à la limite nord-est de St. Thomas (Ontario), à mi-chemin entre Toronto et Windsor. La production devrait commencer en 2027.
L’emplacement approximatif de l’usine de batteries de 1 500 acres. Les autorités fédérales espèrent que l’initiative de VW suscitera des investissements similaires dans le secteur de l’automobile au Canada, principalement en Ontario et au Québec.
Chez Fix Auto, nous sommes engagés à vous aider pour que les résultats de votre travail perdurent. Nos formations, nos systèmes, nos technologies et notre soutien vous donnent les outils nécessaires pour sécuriser l’avenir de votre entreprise.
Avec plus de 730 points de service dans 12 pays, Fix Auto est le plus grand réseau de réparateurs indépendants au monde.
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AVEC TROIS CENTRES DE COLLISION ET DEUX CENTRE DE CALIBRATIONS, FRÉDÉRICK ASPIROT ET SES PARTENAIRES D’AFFAIRES JESSICA ET JIMMY
DORION ONT TOUJOURS ÉTÉ TOURNÉS VERS L’AVENIR
Ce sont les parents de Jessica Dorion qui, en 2008, ont initié leur gendre à une carrière dans le secteur de la réparation de vehicles au Quebec.
« Mon histoire a débuté lorsque j’ai rencontré mon beau père, Michel Dorion, qui a travaillé plus de 30 ans à la Capitale Assurance. À l’époque, je ne connaissais pas du tout le domaine et il m’a transmis sa passion pour ce métier » a expliqué Frédérick,
actionaire de Carrossier ProColor Loretteville, Carrossier ProColor Lévis et Carrossier ProColor Pont-Rouge.
« Le premier poste que j’ai occupé à l’époque est un poste d’estimateur chez Fix Auto Lebourgneuf pour M. Éric Poulin. J’ai été formé par Michel, mon beau père, ainsi que par le directeur d’estimation de Fix Auto Lebourgneuf, à l’époque M. Jacques SaintPierre. »
Après avoir perfectionné ses compétences pendant dix ans, Frédérick a démontré à l’équipe qu’il était prêt à assumer un rôle de gestionnaire.
« En avril 2013, ma belle-mère, Lise Sylvain, a fait l’acquisition de Carrossier ProColor Loretteville avec une associée qui était déjà dans le domaine. Lors de cette acquisition, j’ai pris en charge les responsabilités de directeur d’atelier et d’estimateur.
« Dans ce secteur, rien n’est acquis. Nous devons accepter les changements, travailler et vouloir améliorer ce sur quoi nous avons un contrôle. Il ne sert à rien de travailler sur ce que nous ne contrôlons pas! »
— Frédérick AspirotDirecteur de ProColor Loretteville, Carrossier ProColor Lévis, Carrossier ProColor Pont-Rouge
«C’était la grosseur d’atelier parfaite pour continuer d’évoluer et d’apprendre sur plusieurs enjeux de ce métier», a déclaré Frédérick.
Frédérick a pris son rôle au sérieux, participant à plusieurs comités de l’industrie, visitant des ateliers de carrosserie à et l’interieur du Québec et faisant tout ce qu’il pouvait pour se tenir au courant des changements et rester à l’affût de l’évolution constante de cette industrie.
La dynamique du milieu de travail a changé une fois de plus en mai 2017, lorsque Lise a pris la décision de se diriger graduellement vers la retraite. Jessica Dorion, fille de Lise et conjointe de Frédérick, a décidé de consacrer son temps à l’entreprise familiale.
«Étant à l’époque experte en sinistre depuis plus de 15 ans, Jessica était en mesure de nous apporter beaucoup au niveau des protocoles et des procédures et afin de structurer nos façons de faire. Nous étions en mesure de comprendre la vision de l’assureur et ses besoins.»
Deux mois plus tard, en juillet 2017, la famille désormais composée de quatre per-
sonnes, soit Frédéric, Jessica, Lise et Jimmy, a fait l’acquisition de Carrossier ProColor Lévis.
« C’est une belle entreprise familiale que nous avons reprise… en famille », a déclaré Frédérick.
L’équipe a immédiatement mis en place ses méthodes et techniques et a embauché plusieurs nouveaux employés pour répondre à la demande et concrétiser sa vision ambitieuse.
«Nous avons amené cette entreprise à un niveau supérieur. Nous avions une vision, mais les résultats ont été au-delà de nos attentes dans un très court délais. Nous avons doublé nos ventes en un an.»
Avec le succès de Carrossier ProColor Lévis, l’équipe est passé à l’entreprise suivante, qui présentait un « défi très différent» de celle qu’elle avait acquise précédemment.
«Carrossier ProColor Pont-Rouge était une entreprise en sous-effectif, mais à fort potentiel.»
La nouvelle atelier a nécessité des milliers de dollars d’investissements et plusieurs employés qualifiés ont dû être embauchés pour atteindre les objectifs de Frédérick et Jessica.
«Nous avons atteint notre objectif après 18 mois de fonctionnement.»
Frédérick avait depuis longtemps con-
staté une lacune dans l’industrie des systèmes ADAS. Au début de 2022, l’équipe a lancé un projet pilote et a acquis l’équipement et la formation nécessaires pour offrir des calibrations ADAS dans les trois centres de collision à l’aide d’une unité mobile.
«Nous avons reçu l’appel de plusieurs ateliers afin d’aller produire leurs calibrations. C’est en mars 2022 que le Centre de calibration de la Capitale prend vie avec un membre de la famille, mon beau-frère Jimmy qui était très intéressé par cette nouvelle technologie et qui a pris en charge la promotion de ce service. Après seulement quelques mois, nous desservions déjà 80 pour cent des ateliers de carrosserie de la grande Ville de Québec.»
Depuis ce temps, les activités de calibration n’ont fait que croître, avec l’ouverture du centre d’étalonnage des Laurentides aux côtés de M. Amir Fharrok.
La capacité de Frédérick à s’adapter aux tendances montre clairement qu’il n’est pas étranger à l’acceptation de ce changement généralisé.
«Dans ce secteur, rien n’est acquis. Nous devons accepter les changements, travailler et vouloir améliorer ce sur quoi nous avons un contrôle. Il ne sert à rien de travailler sur ce que nous ne contrôlons pas!»
Et, bien sûr, il est parfaitement conscient des problèmes auxquels est confronté le secteur de la réparation automobiles aujourd’hui. Lorsqu’il s’agit de se tenir au courant des procédures des mens, qui semblent évoluer à la vitesse de la lumière, Frédérick affirme que le partenariat de l’entreprise avec Réseau Fix a toujours été un atout majeur.
«Les procédures de fabrication évoluent constamment et nous devons nous tenir au courant des procédures de réparation, de la formation et de l’équipement. Cela nous amène à revoir nos budgets et à planifier les coûts engendrés par ces changements qui ne sont pas négligeables. Faire partie d’un groupe solide comme Réseau Fix nous aide à rester à dans la course.»
Il est difficile de croire, en voyant les récentes réalisations de Frédérick et de son équipe, que le marché québécois n’a pas été épargné par la pénurie de main-d’œuvre qualifiée qui sévit à l’échelle nationale.
«Ce n’est pas un secret que de nos jours nous vivons avec le problème du manque de main-d’œuvre et que l’image de la carrosserie pour les jeunes n’est pas très attirante. Un grand manque d’intérêt se fait sentir pour ce métier. C’est à nous de promouvoir nos entreprises et de donner aux jeunes le goût d’apprendre davantage en leur offrant la formation.»
Il attribue son succès en matière de recrutement à l’ouverture d’esprit les ateliers, à la flexibilité des horaires et à la culture générale de soutien.
«Être humain et à l’écoute, c’est PRIORITAIRE! »affirme Frédérick. «Pour nous, la participation de nos employés aux procédures et aux façons de faire est importante. C’est une façon d’être ouvert d’esprit et de faire équipe avec eux au lieu de leur imposer des protocoles. Nous sommes à l’écoute des besoins de tout un chacun avec les nouvelles réalités d’aujourd’hui. Nous gardons une belle proximité avec chacun de nos employés et c’est important pour nous. »
C’est l’adoration évidente de Frédérick pour sa famille, et sa famille industrielle, qui lui permet d’aller toujours plus loin.
«C’est un domaine qui m’inspire énormément et qui m’amène à me surpasser malgré ses nombreux enjeux. Un métier devenu passion pour moi.
«Merci à ma conjointe de travailler très fort avec moi, de me soutenir dans les défis que je m’impose et de faire en sorte que ces défis deviennent également les siens. Merci à ma belle-famille pour leur confiance, car sans eux je n’aurais pas eu ces belles occasions.»
Au début du mois de janvier, l’AIA a annoncé l’ajout de cinq nouveaux noms au comité de la division du Québec de l’AIA Canada. Les membres du comité de la division ont voulu s’entourer de représentants de plusieurs secteurs, tant au niveau des magasins de pièces que des propriétaires d’ateliers de réparation et de carrosserie, afin d’entendre leur opinion sur les différents projets et de s’assurer que ces derniers répondent aux besoins de l’industrie.
Annie Desmarais est spécialiste des programmes d’enseignes chez Uni-Select Canada et la présentatrice officielle d’AUTOXPO 2021 et de 2022 Bumper to Bumper. Son rôle principal consiste à offrir les meilleures solutions et avantages pour soutenir les entrepreneurs d’ateliers et de magasins du marché secondaire de l’automobile. Elle déborde d’idées et de projets, et vise toujours la réussite et le succès des équipes avec lesquelles elle travaille. Annie était déjà impliquée auprès de la division du Québec de l’AIA Canada en tant que responsable du comité des enseignes. Annie se joint maintenant au comité en tant que représentante, réseau de distribution, en remplacement de Zineb Ahnou Ghouila que nous remercions d’avoir contribué au succès de la division durant ces quatre dernières années.
Mathieu Côté est copropriétaire de Pièces d’Auto Alain Côté, un membre Napa détenant quatre magasins à L’Ancienne-Lorette, Lévis, Saint-Marc-des-Carrières et Saint-Raymond dans la région de Québec. Il est aussi membre du conseil d’administration du CPA de Québec. Mathieu est un jeune entrepreneur dynamique et impliqué au sein de l’industrie ainsi que dans les nouvelles technologies des véhicules électriques. Il détient un diplôme de l’École d’Entrepreneurship de Beauce. Mathieu siègera au comité à titre de représentant pour le secteur de magasin de pièces.
Alexandre Lajeunesse est copropriétaire de l’atelier Garage Max situé sur la rive-sud de Montréal. Il siègera au comité à titre de représentant pour le secteur atelier mécanique. Alexandre a un parcours varié qui lui permet d’avoir une perspective globale sur l’industrie. Il a contribué à plusieurs volets de l’industrie au fil des années en tant que directeur de pièces et service, de responsable du développement des affaires, de directeur des ventes ainsi que de propriétaire d’atelier depuis maintenant quatre ans.
Pierre-Luc Tremblay est propriétaire de l’atelier Carstar Marché Central situé à Montréal. Il siègera au comité à titre de représentant pour le secteur atelier carrosserie. Il possède plus de 14 ans d’expérience dans l’industrie de l’automobile. Son parcours ainsi que son expérience diversifiée en service mécanique, carrosserie et assurances lui permettent de bien comprendre les enjeux, les contraintes et la dynamique du secteur.
Natasha Akhavan est directrice des ventes chez Entrepôts AB. Elle a plus de dix ans d’expérience dans l’industrie de l’automobile, plus particulièrement dans le domaine de la carrosserie. Ses connaissances approfondies des enjeux de l’industrie et des réseaux seront un atout pour le comité de la division du Québec. Natasha se joindra au comité en tant que représentante du réseau de distribution.
Nous félicitons ces cinq nouveaux membres et les remercions d’avoir accepté de partager leur savoir et leur expérience afin que le comité poursuivre sa mission.
S’il y a une chose qui est à l’avantage du secteur de la réparation de carrosseries, c’est que, par rapport à de nombreux autres secteurs, beaucoup de ceux qui dirigent des ateliers de réparation de carrosseries ont eux-mêmes exercé ce métier à un moment ou à un autre.
Dans notre secteur, il est beaucoup plus rare de trouver un directeur d’atelier qui n’a aucune idée de la sueur et du labeur nécessaires à la réalisation d’un travail de débosselage, même le plus élémentaire. De plus, le sentiment d’impuissance provoqué par des taux de main-d’œuvre peu reluisants n’échappe pas aux meilleurs chefs d’entreprise d’aujourd’hui.
C’est pourquoi bon nombre de ces chefs d’entreprise très performants trouveront des moyens supplémentaires de récompenser leur personnel hautement qualifié pour son travail. Certains opteront pour
un régime de retraite collectif dans le cadre duquel le personnel accepte qu’une partie de son salaire soit mise de côté sur un compte fiduciaire exonéré d’impôt qui fructifiera si l’employé reste dans l’entreprise. D’autres entreprises mettent en place des modèles de participation aux bénéfices plus complexes qui visent à promouvoir et à récompenser la responsabilité de l’employé et la qualité de son travail au moyen de systèmes de primes échelonnées.
Bien que ces deux modèles se soient avérés efficaces dans de nombreux secteurs d’activité, il convient de garder à l’esprit certaines choses avant de vous lancer à corps perdu dans l’ouverture des livres de comptes avec votre personnel.
Ce dernier point est sans doute le plus important, car vous devez être prêt à faire face à tout ce qu’implique une transparence financière totale avec votre personnel.
Pour instiller le sentiment de propriété et de sécurité de l’emploi qu’implique un système de participation aux bénéfices, vous devez être prêt à traiter les membres de votre équipe comme des propriétaires partiels de votre entreprise, et l’ouverture de vos livres de comptes est la seule façon de commencer. Si vous êtes un chef d’atelier et que vous ne supportez pas l’idée que vos techniciens connaissent les détails de vos finances, réfléchissez longuement à la question de savoir qui allume vraiment la lumière dans votre bureau.
Pour être juste, cependant, les problèmes qui surgissent le plus souvent dans le cadre des systèmes de participation aux bénéfices ont tendance à être enracinés dans un certain degré d’analphabétisme financier de la part de techniciens n’ayant aucune expérience de la propriété d’une entreprise, de sorte que, comme dans toute relation, la
patience est une condition de base pour les deux parties.
Dans sa forme la plus simple, un système de participation aux bénéfices fixe généralement des objectifs mensuels ou trimestriels et distribue au personnel des primes déterminées provenant d’une réserve lorsque ces objectifs sont atteints.
Supposons, par exemple, qu’un atelier de réparation de carrosseries composé de dix techniciens mette de côté 10 % de ses bénéfices trimestriels pour récompenser le personnel lorsqu’il atteint un objectif de 20 000 dollars de bénéfices pour cette période; si l’équipe atteint l’objectif, chacun des dix techniciens reçoit une prime de 2 000 dollars pour le trimestre, en plus de son salaire habituel.
Ce type de modèle comprend généralement une prime annuelle supplémentaire: même si les objectifs de bénéfices ne sont pas atteints pour certaines périodes de prime, les techniciens reçoivent tout de même un paiement si le bénéfice total de fin d’année dépasse l’objectif annuel fixé. Ainsi, si les bénéfices du premier trimestre dépassent largement ceux du troisième, tant que l’atelier dépasse, par exemple, les 80 000 dollars pour l’année, les techniciens recevront toujours leur prime du troisième trimestre.
Mais ce n’est pas tout, car la mise en œuvre d’un système de participation aux bénéfices réellement productif ne se résume pas à la création d’une feuille de calcul et à l’émission de quelques chèques supplémentaires.
Les dirigeants doivent comprendre non seulement comment faire fonctionner leur système de participation aux bénéfices, mais aussi pourquoi ils le font en premier lieu. Pour ce qui est de la culture financière, lorsque vos employés ne reçoivent pas leur prime trimestrielle parce qu’un achat d’équipement coûteux, mais nécessaire, a réduit leurs bénéfices, que leur direz-vous? Et surtout, seront-ils compréhensifs?
À cette fin, de nombreux conseillers financiers et planificateurs d’entreprise recommandent aux dirigeants d’avoir une idée de l’évolution de leurs dépenses. Si vous savez que vous avez une liste d’achats qui grugent les profits, ce n’est peut-être pas le moment d’essayer de diviser le reste et d’appeler cela une prime; c’est un moyen éprouvé de susciter le ressentiment de votre personnel.
La Banque de développement du Canada (BDC) recommande aux entreprises qui souhaitent mettre en place des systèmes de participation aux bénéfices d’utiliser la méthode « SMART » pour réussir.
Spécifique: Établissez clairement les rôles et les responsabilités spécifiques des personnes que vous souhaitez inclure dans le système. Il ne doit pas y avoir d’ambiguïté sur ce qui qualifie un membre du personnel pour être inclus dans le programme.
Mesurable: Fixez au personnel des objectifs faciles à mesurer, en utilisant des paramètres tels que la quantité, le coût, le temps, etc. Tenter d’attribuer des primes en fonction de la perception de l’effort est une recette pour susciter la jalousie et la désunion au sein de l’équipe.
Atteignable: C’est ici que l’expérience passée des gestionnaires s’avère utile. Vous devez vous assurer que les objectifs fixés par le système sont réalistes pour votre personnel. Il est généralement admis que le niveau de prime le plus élémentaire doit pouvoir être atteint à partir d’un flux de travail relativement moyen pour votre atelier. Si votre équipe a du mal à atteindre le niveau de prime le plus bas, est-elle réellement préparée à partager les bénéfices?
Rapport: Les objectifs fixés doivent être pertinents pour ceux qui peuvent réellement les influencer. Les choses peuvent devenir complexes ici, car pour qu’un système de participation aux bénéfices soit applicable à l’ensemble de l’entreprise, plusieurs systèmes peuvent être nécessaires pour garantir que les récompenses et les responsabilités restent égales. Par exemple, si vous souhaitez que votre personnel de première ligne participe à votre système, ne faites pas dépendre ses primes d’un travail de production qui échappe à son contrôle. Fixez des objectifs spécifiques et pertinents pour tous ceux qui participent au partage des bénéfices.
Temps: Bien qu’un régime d’intéressement et la culture qui l’entoure ne soient en aucun cas tenus d’avoir une date d’expiration, les experts recommandent que les objectifs soient réévalués au niveau départemental chaque année ou, au moins, lorsqu’un changement significatif des finances de l’entreprise est attendu. Les responsables peuvent ainsi savoir si leur équipe atteint les objectifs et quels changements doivent être mis en œuvre si ce n’est pas le cas. À cette occasion, les dirigeants doivent également faire preuve de transparence quant aux dépenses qu’ils prévoient engager, tels que l’achat d’équipements susceptibles d’avoir une incidence sur les primes des employés. S’il est une chose que vous souhaitez que votre plan d’intérêt soit, c’est qu’il soit prévisible.
Si les études sur l’efficacité des systèmes de participation aux bénéfices dans le secteur canadien des métiers spécialisés, et surtout dans le secteur de la réparation de carrosseries, sont pour le moins rares, beaucoup a été écrit sur le concept de l’actionnariat salarié et sur l’information qu’il peut fournir sur le comportement des salariés lorsque ceux-ci sont à l’origine de leurs propres bénéfices.
Un rapport mondial publié en mai 2022 par le cabinet de recherche privé allemand
IZA World of Labor a révélé que sur les 56 984 entreprises étudiées, celles qui utilisent un système d’actionnariat salarié ont tendance à connaître «une relation positive faible, mais significative, en moyenne, avec les performances de l’entreprise».
«La relation positive existe quelle que soit la taille de l’entreprise et s’est renforcée dans les études au fil du temps, peut-être parce que les entreprises apprennent à mettre en œuvre l’actionnariat salarié de manière plus efficace», peut-on lire dans un extrait du rapport.
Lorsqu’il s’agit de savoir quand, et non si, un salarié tente de profiter du travail acharné de ses collègues pour atteindre les objectifs de la prime, les propriétaires d’entreprises ont raison d’hésiter à donner un tel pouvoir à leur personnel.
Toutefois, le rapport susmentionné a révélé que les entreprises dotées d’un système d’actionnariat salarié sont en fait très efficaces pour contrer ce que l’on appelle le phénomène de parasitisme, de nombreuses personnes interrogées dans le cadre de l’enquête correspondante ayant déclaré qu’elles prendraient des mesures si elles voyaient un collègue entraver les objectifs de primes de leur personnel.
La diminution de la rotation du personnel, la baisse de l’absentéisme et le renforcement de la fierté d’appartenance à l’entreprise ont également été identifiés en tant que tendances dans les entreprises qui fonctionnent selon le modèle de l’actionnariat salarié.
Le président de Simplicity Car Care, Domenic Ieraci, explique que son entreprise s’efforce de faire en sorte que tous ceux qui participent à son système de participation aux bénéfices ne se sentent pas seulement propriétaires, mais apprennent à penser comme tels.
«Même si vous êtes un centre de réparation de carrosserie indépendant, il est bon que votre personnel, qu’il s’agisse des techniciens ou du personnel de bureau, soit en accord avec les objectifs du centre et qu’il soit incité à soutenir la rentabilité de cette entreprise», a-t-il déclaré lors d’un entretien téléphonique avec Collision Québec
D’un autre côté, il est important que les responsables fassent preuve de transparence avec les techniciens sur leur impact potentiel sur la rentabilité de l’atelier, qu’il s’agisse de bonnes ou de mauvaises performances, et qu’ils les aident à adopter des habitudes d’efficacité et de rentabilité.
Amit Ashani, un expert-comptable de l’Ontario qui a travaillé avec plusieurs ateliers de carrosserie pour mettre en place des systèmes de participation aux bénéfices affirme qu’une partie de l’éducation financière des techniciens consiste à comprendre les aspects du travail où des bénéfices potentiels sont sacrifiés. S’il est expliqué correctement, le partage des bénéfices peut être un facteur de motivation très efficace pour le personnel.
«Si un atelier de carrosserie souhaite améliorer sa rentabilité, il peut toujours mettre en place un tableau de bord équilibré ou un modèle de participation aux bénéfic-
Bien que les régimes de participation aux bénéfices ne doivent pas être excessivement complexes, il est important de réévaluer régulièrement les termes de l’accord pour s’assurer que tout le monde reçoit une part équitable du gâteau.
es. Même s’il ne fait pas de bénéfices, vous pourriez constater un impact positif sur les pertes, voire sur les profits, en motivant les employés de la bonne manière et en les encourageant à faire ce qu’il faut», a déclaré M. Ashani.
Vos techniciens peuvent, à juste titre, se sentir frustrés s’ils ne parviennent jamais à atteindre leurs objectifs. C’est pourquoi M. Ashani recommande aux responsables d’adopter une approche stratégique quant au moment et à la raison pour lesquels ils décident de mettre en place un système de participation aux bénéfices.
«La première année, ce serait certainement difficile. Mais une fois que l’entreprise n’est plus en démarrage et qu’elle a atteint un certain niveau de production normalisée, c’est toujours le bon moment.
Afin d’inspirer le soutien et la solidarité entre les membres de l’équipe, certains centres de réparation utilisent un système moins formel de « primes attribuées par les pairs».
Dans le cadre de ce système, les techniciens sont autorisés à accorder un certain nombre de primes à leurs collègues tout au
long de l’année. Par exemple, si un technicien voit un collègue faire du bon travail sur une réparation, il peut le dire à son responsable et ce technicien sera noté pour recevoir une petite prime individuelle.
Certaines entreprises utilisent même les primes comme crédits pour une vente aux enchères de fin d’année au cours de laquelle le personnel peut enchérir sur des prix achetés par le directeur. Des systèmes comme celui-ci peuvent faire des merveilles pour cimenter une culture de soutien autour d’un atelier de carrosserie.
Que vous souhaitiez sérieusement mettre en place un solide système de participation aux bénéfices ou que vous vouliez simplement trouver un autre moyen d’exprimer votre reconnaissance envers votre personnel, il existe de nombreuses façons pour les directeurs de répartir la richesse et, idéalement, de créer des entreprises saines et favorables aux travailleurs dans tout le pays.
Si vous êtes curieux, parlez-en à votre expert-comptable ou à votre conseiller d’entreprise; vos techniciens vous remercieront pendant de nombreuses années.
«Si un atelier de carrosserie souhaite améliorer sa rentabilité, il peut toujours mettre en place un tableau de bord équilibré ou un modèle de partage des bénéfices. Même s’il ne fait pas de bénéfices, en motivant les employés de la bonne manière et en encourageant les bonnes choses, vous pourriez constater un impact positif sur les pertes, voire même sur les bénéfices.»
— Amit Ashani, CPAIl est temps de faire le point sur l’électricité; l’industrie est-elle prête et capable d’assumer son rôle dans le processus d’électrification des véhicules?
Collision Québec a mené un sondage auprès de ses lecteurs pour connaître leur opinion sur les véhicules électriques. Les réponses provenaient de divers segments du secteur, notamment des propriétaires et du personnel des centres de réparation de carrosserie (66,7 %), des formateurs de l’industrie (12,1 %), du personnel de première ligne (12,1 %), des fournisseurs et des distributeurs (6,1 %) et des représentants des compagnies d’assurance (3 %).
D’après les résultats, tout le monde n’est pas prêt à s’engager dans l’ère électrique. Un répondant a même déclaré qu’il prévoyait refuser des emplois dans le domaine des véhicules électriques.
La plupart des entreprises sont toutefois prêtes à adopter les véhicules à zéro émission, si seulement les circonstances le permettaient.
Il existe des cours, comme le programme de formation sur les VE de l’AIA Canada ou la certification EVFriendly pour la réparation après collision, et 84,8
pour cent des répondants ont convenu que l’industrie disposait de suffisamment de ressources pour la sensibilisation et la formation sur la réparation des VE.
Pourtant, 51,5 pour cent des répondants ont déclaré qu’ils n’avaient pas de connaissances de base sur la façon de réparer les VE par rapport aux véhicules à moteur à combustion interne, et le même pourcentage a déclaré qu’ils n’avaient pas suivi de cours ou assisté à des présentations de l’industrie sur la réparation des VE.
Il existe de nombreuses ressources, mais les gens semblent hésiter à les utiliser.
L’accessibilité et les coûts sont les principaux obstacles, selon les commentaires des personnes interrogées. Il n’y a pas grand-chose que l’on puisse apprendre en ligne sur les VE lorsqu’il n’y a pas de véhicule physique devant soi. Sans parler du prix du déplacement, des frais de cours, du prix de l’équipement nécessaire pour les travaux, etc.
L’un des commentaires émis dans le cadre de l’enquête indique qu’il faut «une meilleure compensation pour les ateliers, afin qu’ils puissent investir». Sinon, écrit le répondant, les ateliers refuseront les VE, ce qui, selon lui, se produit actuellement.
L’orientation du matériel pédagogique et le manque d’information sur les réparations de carrosserie constituent un autre défi pour le secteur. De nombreuses personnes interrogées ont indiqué que des cours ou des ressources spécifiquement consacrés à la réparation après collision de véhicules électriques sont nécessaires pour que de réels progrès soient réalisés. D’autres suggèrent d’offrir des cours individuels, dans le cadre desquels un instructeur expert se rend dans l’atelier.
Certaines personnes interrogées ont pointé du doigt les présentations de l’industrie qu’ils jugent «alarmistes» et qu’ils accusent d’avoir donné «l’aura de la peur à la nouvelle technologie au lieu de nous rallier pour accepter les opportunités qui s’offrent à nous».
Dans l’ensemble, l’industrie reconnaît la nécessité de comprendre les réparations de VE; plus de 90 pour cent des répondants à l’enquête ont déclaré qu’ils croyaient que leur rôle nécessitera une compréhension des VE dans les cinq prochaines années. Plus de 85 pour cent veulent apprendre à les réparer. Il est temps de prendre les devants et de réfléchir à de nouvelles façons de garder le secteur à jour.
Q: D’accord ou pas d’accord : Je pense que mon rôle nécessitera une compréhension des VE dans les cinq (5) prochaines années.
D’ACCORD - 93,9 %
PAS D’ACCORD - 6,1 %
Q: D’accord ou pas d’accord : Il existe de nombreuses ressources industrielles fiables pour la sensibilisation et la formation à la réparation des VE.
D’ACCORD - 84,8 %
PAS D’ACCORD - 15,2 %
Q: D’accord ou pas d’accord : J’ai déjà une connaissance de base de la réparation des VE par rapport aux véhicules à moteur à combustion interne.
D’ACCORD - 48,5 %
PAS D’ACCORD - 51,5 %
Q: Avez-vous suivi des cours ou assisté à des présentations sur la réparation des véhicules électriques?
OUI - 48,5 % NON - 51,5 %
En ce qui concerne la formation à l’EV, vous tenez-vous au courant ?
Q: Voulez-vous apprendre à réparer les VE?
OUI - 87,9 % NON - 12,1 %
«Je suis actuellement le cours sur les VE de l’AIA Canada et du St Lawrence College. Un cours spécifique sur les réparations après collision serait très utile pour notre industrie».
«Je vais refuser les réparations de VE».
«Sur mes marchés actuels, les réparations de véhicules électriques représenteraient à peine un pourcentage des ventes, mais nous savons qu’elles arrivent. La tâche sera immense, mais le plus grand obstacle sera d’assurer la formation nécessaire avec nos taux de rémunération actuels. Nous allons devoir faire appel à des vendeurs en sous-location (concessionnaires) pendant un certain temps... ce qui augmentera le coût des sinistres, mais atténuera les dépenses de formation et/ou l’équipement que nous ne pouvons tout simplement pas nous permettre d’acheter».
«À ce jour, les procédures de réparation sont très médiocres pour de nombreuses marques de véhicules, quel que soit le mode de propulsion. De nombreuses présentations, mais pas toutes, confèrent une aura de peur aux nouvelles technologies au lieu de nous rallier aux opportunités qui s’offrent à nous».
«La formation doit être dispensée à un plus grand nombre de sources, à un public plus large que ce qui est actuellement disponible».
«Pouvoir réparer les VE nécessitera un investissement important [de la part d’un centre de réparation après collision]. Nous avons besoin d’une meilleure compensation pour les ateliers, afin qu’ils puissent investir. Sinon, les ateliers refuseront de réparer les VE, comme c’est le cas actuellement. Ceux qui ont investi doivent être indemnisés!»
«Nous envisageons de faire venir un instructeur du Québec pour animer des ateliers sur les VE».
«L’accès à la formation devrait être plus facile et plus abordable».
«Je suis un cours sur les VE et il est très instructif. Audatex Inc. Saint Jean à Richelieu, Québec».
L’intelligence artificielle de pointe a rapidement trouvé sa place dans la plupart des équipements utilisés quotidiennement par les techniciens en réparation de carrosserie, ainsi que dans les systèmes qui aident à gérer les installations de réparation.
Lorsque nous voyons l’expression «alimenté par l’intelligence artificielle »ou «pilote automatique» sur une nouvelle soudeuse, un nouveau spectromètre ou un nouveau système d’estimation, cela semble impressionnant, mais combien de personnes travaillant actuellement dans ce secteur comprennent ce que ces termes signifient?
Avec des enjeux tels que l’accès aux données des véhicules et le mouvement du
droit à la réparation en tête de la liste des préoccupations imminentes de nombreux gestionnaires de réparation après collision, il est impératif que les réparateurs et les gestionnaires comprennent quel type de données est collecté dans leur atelier, comment ils peuvent les utiliser à leur avantage et, en fin de compte, qu’ils ont un siège à la table lorsque des débats sur la propriété surviennent inévitablement.
À cette fin, nous avons contacté nos lecteurs pour avoir une idée non seulement de leurs connaissances de l’IA au niveau individuel, mais aussi du soutien qu’ils estiment avoir de la part d’une industrie du marché secondaire qui équipe massivement les ate-
liers de carrosserie d’équipements «intelligents».
Parmi ceux qui ont répondu, qu’il s’agisse de directeurs d’ateliers de carrosserie, de fournisseurs ou de personnel de première ligne, la plupart des lecteurs ont déclaré comprendre le fonctionnement de l’IA dans les différents secteurs du lieu de travail, bien que les avis soient partagés quant à savoir s’ils considèrent l’IA comme un bienfait général pour l’industrie.
Le domaine de l’IA progresse rapidement et présente un potentiel de perturbation de l’industrie à la fois positif et négatif. Suivez les résultats de notre enquête et développez votre expertise de l’IA.
81,8 % PERSONNEL/PROPRIÉTAIRES DE CENTRES DE COLLISION
9,1 % PERSONNEL DE PREMIÈRE LIGNE
9,1 % FOURNISSEURS/DISTRIBUTEURS
Q: où trouver l’ia sur votre lieu de travail?
Dans les systèmes d’estimation et de gestion - 63,6 %
Dans les techniques de soudage - 27,3 %
Dans les mélangeurs de peinture/spectrophotomètres - 54,5 %
Dans les machines à cadre/mesure - 18,2 %
Dans les agents conversationnels en ligne/réceptionnistes automatisés - 36,4 %
Dans les outils de numérisation/systèmes d’étalonnage - 63,6 %
Q: comment évaluez-vous la performance des partenaires commerciaux dans l’information des magasins sur le fonctionnement de l’ia (de 1 à 5)?
1: 63,6 %
2: 36,4 %
3: 0 %
4: 0 %
5: 0 %
Q: sur une échelle de 1 à 5 (1 étant aucune compréhension; 5 étant une forte compréhension), comment évaluez-vous votre compréhension de l’intelligence artificielle présente sur votre lieu de travail?
1: 27,3 %
2: 45,5 %
3: 9,1 %
4: 18,2 %
5: 0 %
Q: estimez-vous que la mise en œuvre de l’ia est généralement positive ou négative?
54,5 % ont répondu POSITIVE 45,5 % ont répondu NÉGATIVE
«L’IA pourrait faire gagner du temps à tout le monde, depuis le FNOL jusqu’à la remise des clés au client une fois les réparations terminées».
«Il y a une grande variabilité dans ce que nous faisons. Il n’y a pas deux accidents identiques. Utiliser l’IA pour nous dire comment nous devrions faire notre travail est absurde».
«Il n’y a pas assez d’informations pour comprendre où l’IA est utilisée et si elle aide le processus. Je ne comprends pas les cinq niveaux d’autonomie des véhicules».
«J’aimerais être mieux informé sur la manière dont l’IA modifiera le processus de réparation».
«Procurez-vous un exemplaire de Digital Minimization et absorbez l’information. Les connaissances contenues dans ces pages sont fondées!»
«L’IA devrait être en mesure d’effectuer de nombreuses tâches de base, mais qui prennent du temps. Comme la saisie des informations relatives aux clients et les véhicules dans les logiciels».
«Je pense que [l’IA] aura un effet positif net, mais que son impact est largement surestimé».
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Tous ceux qui me connaissent savent que j’ai du mal à passer à côté d’un événement de l’industrie. Lorsque les dates du forum de printemps de la Saskatchewan Association of Automotive Repairers (SAAR) ont été annoncées, je n’ai pas pu résister à cette occasion de visiter Moose Jaw, en Saskatchewan, pour la première fois, même si cela signifiait affronter les températures des Prairies au début du mois de février.
J’apprécie depuis longtemps le travail de la SAAR et les efforts déployés par Tom Bissonnette et toute l’équipe, et cet événement ne m’a pas déçue. Il y régnait une ambiance de franche camaraderie; des représentants de différents secteurs verticaux ont prêté l’oreille à des questions d’intérêt général, qu’ils soient concernés ou non.
L’objectif commun de tous les participants, quel que soit leur rôle dans l’industrie, est apparu clairement. La réunion a débuté par une séance de la Saskatchewan
Les enjeux abordés lors de la réunion de la SAAR font écho à des questions soulevées à l’échelle nationale, voire au-delà. Il s’agit notamment d’attirer de nouveaux talents dans le secteur, de faire face aux retards et aux pénuries de pièces et de proposer des opérations coûteuses en termes d’outillage. Les mêmes conversations, avec des différences mineures en fonction des caractéristiques du marché, se tiennent dans les ateliers de carrosserie de tout le pays. Alors, qu’est-ce qui fait la différence entre des conversations efficaces et de violentes protestations?
C’est une chose simple… deux en fait. Vos oreilles. Il peut être difficile de se débarrasser de ses idées préconçues, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. J’aime à dire que l’esprit le plus difficile à changer est le nôtre. Les êtres humains sont naturellement orgueilleux, après tout. Peu d’entre nous éprouvent de la joie à disséquer leurs propres opinions et à découvrir où ils
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Government Insurance (SGI) sur le processus imminent de l’outil matriciel PDR. La salle était remplie d’une variété de représentants du secteur : des propriétaires et des employés d’ateliers de carrosserie, principalement, mais aussi des représentants d’enseignes et de franchises, des fournisseurs et des experts en outillage, ainsi que des représentants de la SGI. Pas une seule fois, je n’ai entendu un commentaire au détriment d’une autre personne, et aucune opinion n’a été écrasée. Les idées ont été partagées et entendues. Des progrès ont été réalisés; tout allait bien. Tout le monde a même déjeuné ensemble sans que les poings ne sortent!
Je plaisante, bien sûr, mais les conversations qui ont eu lieu lors du Forum de printemps de la SAAR ont clairement montré que l’organisation se préoccupe vraiment de ses membres et de la santé globale de son marché de l’automobile. L’association a mis en place une plateforme sur laquelle les idées sont partagées et où des actions positives sont mises de l’avant en conséquence. Il est également apparu clairement que la SAAR continue d’œuvrer pour le progrès et la cohésion de l’industrie; malgré le travail accompli, elle sait qu’il y a toujours plus à faire.
se trompent. Il peut être encore plus difficile d’émettre une critique lorsque vous êtes assis à la table d’une salle de conférence avec cinq autres membres de l’industrie qui vous ressemblent. Les plaintes aiment la compagnie.
Une matriarche dans votre vie vous a probablement transmis l’adage « vous avez deux oreilles et une bouche; utilisez-les proportionnellement ». Quelque part entre les apprentissages fondamentaux de l’enfance et le quotidien de l’âge adulte, nous oublions de nous conformer à ce cliché. Je parle d’expérience personnelle : J’ai été élevée par une institutrice, et son mot préféré était « écoute ». Elle prononçait le c d’une voix nasillarde qui s’est gravée dans le creux de mon crâne; pourtant, j’oublie toujours d’écouter. J’aime parler. N’est-ce pas le cas de tout le monde ici?
Bien sûr, la SAAR a travaillé dur pendant des années et s’est efforcée d’établir des relations. Rien de bon n’arrive du jour au lendemain, nous le savons. Mais la SAAR est la preuve que, lorsque toutes les parties prêtent une oreille respectueuse et attentive, des progrès sont possibles. Seul, on peut être fort. Mais ensemble, nous pouvons créer une énergie puissante avec une charge positive.
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