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CONTENUES

Volume 14 Numero 2, Automne et hiver 2023

LEVEZ-VOUS, EXPRIMEZ-VOUS: QUI PAIE LES OUTILS?

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VALEURS FAMILIALES= VALEURS DE L’ENTERPRISE C’est le cas des frères, François et Sylvain Raymond

PLUS: Un aperçu exclusif de PPG Moonwalk et Driven Brands à Montréal Automne et hiver 2023 l 4,95 $ l Convention de poste-publication numéro 40841632 l 86 John Street, Thornhill, ON L3T 1Y2

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Driven Brands organise sa toute première conférence canadienne combinée.

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François Raymond et Sylvain Raymond savent que de solides liens familiaux permettent d'établir de solides relations d'affaires - vous en apprendrez davantage dans cet article de couverture, alors que Consolidated Collision Services s'implante au Québec.

FEATURES 20 C'EST ÉLECTRIQUE

Collision Repair se lance dans le EV Repair Tour à travers le Canada⁠—et le Québec est prêt pour le programme de l'année prochaine.

24 L’Académie canadienne de réparation de carrosserie (CCRA) est le tout premier centre de carrosserie dédié aux constructeurs d’origine au Canada.

30 SUR LA LUNE

La dernière innovation de PPG en matière de mélange de peintures.

REGULARS 04 PAGE DE L'ÉDITEUR par Darryl Simmons

31 QUI CONDUIT par Jay Perry

32 PARLONS FORMATION par Stefano Liessi

34 LE DERNIER MOT par Allison Rogers

26 Charles Aoun, fondateur de CamAuto Pro, a eu une idée. Il s'y est tenu et en récolte aujourd'hui les fruits. Nous nous entretenons avec lui dans le cadre de la vision exécutive de ce numéro.

À VOUS LA PAROLE. Nous voulons connaître vos commentaires sur tout ce que vous lisez dans Collision Québec. Envoyez vos réactions à editor@collisionrepairmag.com

VOTRE SOURCE INTERNET La ressource au Canada pour des renseignements sur la carrosserie. De nouveaux articles et des grands titres à tous les jours. Visitez collisionquebec.com.

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PAGE DE L’ÉDITEUR

LA MÊME LONGUEUR D’ONDE ALLER DE L’AVANT ENSEMBLE, EN TANT QU’INDUSTRIE UNIE

ÉDITEUR Darryl Simmons | publisher@collisionrepairmag.com ÉDITEUR ASSOCIÉ Orest Tkaczuk | orest@mediamatters.ca ÉDITRICE Allison Rogers | allison@mediamatters.ca DIRECTEUR ARTISTIQUE Yvonne Maschke | yvonne@mediamatters.ca RÉDACTEUR ADJOINT Sarah Perkins | sarah@mediamatters.ca VICE-PRÉSIDENT DES RELATIONS INDUSTRIELLES ET DE LA PUBLICITÉ Gloria Mann 647.998.5677 | gd.mann@rogers.com DIRECTEUR DES SOLUTIONS D’AFFAIRES Ellen Smith 416.312.7446 | ellen@mediamatters.ca ASSISTANT AUX RELATIONS INDUSTRIELLES Wanja Mann 647.998.5677 | wanjamann1@gmail.com RESPONSABLE DES OPÉRATIONS NUMÉRIQUES Cassie Doyle | cassie@mediamatters.ca

PAR DARRYL SIMMONS

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elon le plus récent rapport Plugged In EV Insights de Mitchell International, le Québec a le troisième taux de réclamations relatives aux VE le plus élevé en Amérique du Nord, suivant de près la Colombie-Britannique et la Californie. Cette statistique met en évidence la présence croissante des VE sur nos routes et le besoin urgent pour les professionnels de la réparation de carrosserie de s’adapter et de se spécialiser dans ce domaine.

des compagnies d’assurance ont démontré leur volonté de relever les défis et de saisir les possibilités qu’offre le domaine de la réparation des véhicules électriques. En favorisant un environnement d’apprentissage collaboratif, nous facilitons l’échange de connaissances et de bonnes pratiques qui profiteront à l’ensemble du secteur. Alors que le secteur de la réparation des carrosseries embrasse l’avenir de la mobilité, il est de notre responsabilité collective de rester à

Les réparateurs et les représentants des compagnies d’assurance ont démontré leur volonté de relever les défis et d’exploiter les possibilités offertes par la réparation des véhicules électriques. Pour répondre à ce besoin, les magazines Collision Repair et Collision Québec ont pris des mesures proactives pour aider l’industrie à s’adapter à cette nouvelle réalité. Nous sommes fiers d’avoir accueilli l’événement très réussi EV Repair Tour, qui s’est arrêté à Toronto, Saskatoon, Calgary et Vancouver. Cette tournée a rassemblé des experts du secteur, des réparateurs et des représentants d’assurance, tous désireux d’en savoir plus sur les subtilités de la réparation des VE et sur les coûts des sinistres qui y sont associés. La réponse massive et les réactions positives du secteur démontrent l’importance de cette initiative. Les réparateurs et les représentants

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l’avant-garde. Grâce à une formation continue et à un engagement inébranlable en faveur de l’excellence, nous pouvons relever les défis posés par les véhicules électriques et garantir un avenir sûr et durable pour tous. Nous vous remercions de votre soutien et de votre fidélité.

RESPONSABLE DE L’ENGAGEMENT DU PUBLIC James Kerr | james@mediamatters.ca COORDONNATEUR MARKETING William Simmons | william@mediamatters.ca CONTRIBUTEURS Jay Perry, Stefano Liessi ABONNEMENT Un an 24,95 $ / deux ans 35,95 $ Collision Québec est une publication trimestrielle de Media Matters Inc. au service des intérêts commerciaux de l’industrie de la carrosserie. Les articles de Collision Québec ne peuvent être reproduits sous aucune forme sans l’autorisation écrite de l’éditeur. L’éditeur se réserve le droit de refuser toute publicité et décline toute responsabilité pour les opinions et déclarations faites par les publicitaires ou les chroniqueurs indépendants. Tout fait, opinion ou déclaration présenté dans cette publication appartient uniquement aux rédacteurs et chroniqueurs et ne peut être d’aucune façon considéré comme étant une déclaration, une opinion ou un témoignage de l’éditeur. IMPRIMÉ EN BEAUCE (QUÉBEC) PAR SOLISCO IMPRIMEURS ISSN 1707-6072 CONVENTION DE LA POSTE-PUBLICATIONS NUMÉRO 40841632 PORT DE RETOUR GARANTI Envoyez l’avis de changement d’adresse et les copies non livrées à : 317 Reid St Peterborough, ON K9J 3R2

‘‘Nous reconnaissons l’appui financié du gouvernement du Canada’’

Collision Québec est publié par Media Matters Inc., l’éditeur de :



NOUVELLES

LES GENS EN MOUVEMENT STEFANO LIESSI | COLOR COMPASS Color Compass Corporation a le plaisir d’annoncer la nomination de Stefano Liessi au poste de coordinateur de la formation et du programme d’études. Dans le cadre de ses fonctions, Stefano Liessi jouera un rôle essentiel dans l’élaboration et la mise en œuvre de programmes de formation complets au sein de l’université Color Compass. S’appuyant sur sa vaste expérience dans la réparation automobile et le développement de programmes éducatifs, Stefano sera responsable de la conception, de la mise en œuvre et de la gestion des initiatives de formation.

KEITH TUTTOSI | RETRAITÉ Après une carrière de 36 ans au sein des marques UAP, Napa et CMAX, Keith Tuttosi a décidé de prendre sa retraite. M. Tuttosi a été directeur des grands comptes pour PBS-CMAX pendant trois ans et a travaillé auparavant pour UAP en tant que directeur régional pour les comptes de peinture et de carrosserie de CMAX dans la région Ouest/ Pacifique. Il a également siégé au comité directeur du CCIF et a contribué de manière significative à l’amélioration de l’industrie au cours des quatre décennies qu’il a passées chez Napa. Félicitations pour votre retraite, Keith!

FRANK PHILLIPS | KECO BODY REPAIR Frank Phillips, ancien directeur principal du réseau de carrosseries certifiées de Rivian, a été nommé directeur de l’exploitation de KECO Body Repair Products. M. Phillips était jusqu’à récemment le directeur principal du réseau de réparation de carrosserie certifié de Rivian en Amérique du Nord, où il a joué un rôle essentiel dans l’établissement des exigences du réseau de réparation de carrosserie de l’équipementier.

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INDUSTRIE

PASSER LE TEST L’Assemblée nationale a annoncé mardi l’adoption unanime du projet de loi 29 visant à protéger les consommateurs contre l’obsolescence programmée. Dès la promulgation de la loi, il sera interdit au Québec de vendre des biens dont la durée normale d’utilisation a été délibérément limitée. L’adoption du projet de loi 29 va de pair avec l’adoption récente par le Québec d’une loi anticitron visant à protéger les consommateurs contre les véhicules gravement défectueux. Le projet de loi 29 créera une garantie de bon fonctionnement applicable aux automobiles ainsi qu’à de nombreux appareils de consommation tels que les cuisinières, les réfrigérateurs, les lave-vaisselle, les machines à laver, les tablettes et les téléviseurs. En vertu de la loi proposée, un article figurant sur la liste des biens désignés peut être réparé gratuitement par le fabricant s’il présente un dysfonctionnement au cours de la période couverte. De même, les pièces détachées, les services de réparation et les informations nécessaires à l’entretien et à la réparation d’un bien doivent être mis à la disposition du consommateur pendant une période raisonnable. Les consommateurs pourront également faire affaire avec le réparateur de leur choix.

UN BOND AVEC L’INDUSTRIE Dans une annonce récente, I-CAR Canada a fait part de son nouveau partenariat avec le Bureau canadien de soudage (Groupe CWB) pour aider à accroître les possibilités de formation en soudage à travers le Canada. Dans le cadre de ce partenariat, le CWB prêtera ses installations de formation à Milton, en Ontario, et à Nisku, en Alberta, tandis qu’I-CAR Canada offrira les services de ses instructeurs à l’échelle nationale.

L’objectif de cette initiative est de faire en sorte que la formation en soudage offerte par I-CAR Canada soit accessible à tous les Canadiens en temps opportun, même à ceux qui habitent dans des régions rurales. Pour ce faire, les instructeurs du Groupe CWB se déplaceront à travers le pays pour former les techniciens en atelier.

ENQUÊTE SUR AVIVA L’Ontario Trial Lawyers Association (OTLA) a publié un communiqué de presse au début du mois d’août concernant la « révélation troublante » selon laquelle Aviva Insurance aurait embauché Thérèse Reilly, une arbitre du gouvernement en matière d’assurance, alors qu’elle était employée par le Tribunal d’appel en matière de permis (TAMP). Mme Reilly a participé à la prise d’un certain nombre de décisions concernant son futur employeur entre mai 2022 et novembre 2022. L’OTLA écrit : « Ce qui est en cause, c’est (...) la révélation selon laquelle Mme Reilly s’est vu offrir et a accepté un poste chez Aviva Insurance en juin 2022, mais est restée au TAMP jusqu’en novembre de la même année ». Le TAMP affirme ne pas être au courant des projets d’emploi de Reilly avec Aviva et veut mettre en œuvre une politique selon laquelle les arbitres ne peuvent pas être employés par des sociétés ayant un intérêt direct dans les réclamations pour dommages causés par une collision. Mme Reilly partage les préoccupations de l’OTLA et estime qu’Aviva devrait reconsidérer ses politiques et procédures concernant les arbitres ayant des offres d’emploi.

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INDUSTRIE

THÉRAPIE PAR L’EXPOSITION Le Bureau canadien de soudage (groupe CWB) a entamé la saison automnale avec une nouvelle série de présentations Skills for Change à son siège de Milton, en Ontario. Les séances de formation sont conçues pour préparer les nouveaux arrivants au Canada au métier de la réparation de carrosserie et leur fournir des connaissances supplémentaires pour les aider à entrer sur le marché du travail, a indiqué Jean-Marc Julien, formateur en réparation de carrosserie à l’établissement. Les séances comprennent notamment de la formation en soudage et en réparation/estimation de structures, avec des présentations de 3M, Métiers spécialisés Ontario et BMW, ainsi que des visites d’ateliers du fabricant automobile Modatek et d’un atelier de réparation certifié VW. Les étudiants partagent leur temps entre la salle de classe et le centre de formation sur place.

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Faites croître votre entreprise avec Simplicity. Joignez-vous à l’équipe de Simplicity Soins d’auto et faites passer votre entreprise de réparation de carrosserie à un niveau supérieur.

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AFFAIRES

SUCCÈS D’AUTO BUGATTI AutoCanada a récemment félicité Auto Bugatti Collision Centre, membre du réseau AutoCanada, pour avoir obtenu le meilleur indice de satisfaction de la clientèle (ISC) de Tesla sur le marché québécois. Joe Visconti, président d’Auto Bugatti, et le reste de l’équipe ont obtenu un ISC de plus de 95 pour cent, selon un courriel de Tesla. « Félicitations à Joe Visconti et à toute l’équipe d’Auto Bugatti », a écrit AutoCanada sur LinkedIn. « Merci pour votre travail acharné et votre dévouement en offrant à nos clients Tesla la meilleure expérience possible chaque fois qu’une réparation est effectuée. »

PLATE-FORME POLYGLOTTE Arslan Automotive finalise actuellement la traduction en coréen de son système de mesure tridimensionnel Accuvision et de son logiciel associé, a déclaré Arman Gurarslan, propriétaire de l’entreprise, à Collision Québec. M. Gurarslan a accueilli une équipe de professionnels coréens de l’automobile chez Performance Collision Brampton, dirigé par Gary Dunn, à la mi-août. L’équipe coréenne a eu l’occasion de recevoir une formation sur la nouvelle version traduite du programme et de faire part de ses commentaires. Une fois que l’équipement aura été certifié dans sa traduction en langue coréenne, Kia Motors aura le premier accès exclusif à la technologie de mesure en 3D.

Sylvain Landry d’Arslan Automotive montre à l’équipe la nouvelle version traduite, avec l’aide de l’interprète Andy JH Lee.

HOURRA POUR SAINT-HENRI Dans un récent message publié sur LinkedIn par le réseau Fix Auto, l’entreprise de réparation automobile a récemment célébré les 50 ans de service de Fix Auto Saint-Henri. Plus précisément, les représentants de Fix Auto ont remis un trophée de reconnaissance à M. Jacques Marceau pour ses nombreuses années de travail dans l’industrie de la réparation de carrosserie. Dans son message, Fix Auto a déclaré « c’est avec un immense plaisir que nous avons présenté un trophée de reconnaissance à M. Jacques Marceau de Fix Auto Saint-Henri. L’équipe de Fix Auto Saint-Henri remercie chaque membre de sa famille, ses amis, ses clients et ses fournisseurs pour le soutien apporté au cours de toutes ces années. De plus, nous avons été honorés de vous compter parmi nous vendredi dernier et de célébrer avec nous en cette journée mémorable. Collision Québec tient à féliciter l’équipe de Fix Auto Saint-Henri!

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TECHNOLOGIE

APPUYER SUR LE CHAMPIGNON Ford a déposé un brevet auprès de l’Office américain des brevets et des marques pour un coussin gonflable monté sur le plancher, conçu pour protéger les passagers d’un chargement instable et non stationnaire en cas de collision, au moyen d’un coussin de protection. Plus précisément, le brevet propose un système de coussin gonflable en forme de C dissimulé sous l’espace de chargement, près des sièges arrière, qui serait relié à des capteurs ainsi qu’à un crochet d’attache et de rétraction situé le long des montants latéraux du véhicule. Avec ce système, lorsque le véhicule s’arrête brusquement ou entre en collision, le gonfleur de coussin reçoit un signal d’activation des capteurs, ce qui a pour effet de remplir les sacs de gaz. Le rétracteur tire alors sur le crochet pour hisser le sac vers le haut afin de couvrir les sièges arrière du véhicule et de les protéger de toute cargaison volante. Dans sa demande de brevet, Ford précise que « le coussin gonflable est conçu pour empêcher le passage du chargement du compartiment à bagages dans l’habitacle lors d’un impact avec le véhicule ».

Schéma du coussin gonflable de plancher proposé par Ford. Ford a également déposé des brevets pour des coussins gonflables montés sur le toit (photo de gauche).

COUP DE POUCE POUR LES BATTERIES Le Québec a récemment lancé un programme de récupération des batteries de véhicules électriques (VE), le premier du genre, afin de veiller à la collecte, au transport, à la transformation, au réusinage et au recyclage des batteries de VE en fin de vie; plus précisément, les piles à combustible qui ne sont pas couvertes par les programmes de gestion établis par les constructeurs de véhicules. Le programme de récupération des batteries de VE est le résultat d’une collaboration entre les constructeurs de véhicules qui ont travaillé avec Appel à Recycler pour développer et lancer la plateforme RecuperationdesBatteriesVe.ca. Le programme est financé par les constructeurs de véhicules participants (Honda, Acura, BMW, Dodge, Fiat, Nissan, Tesla, Volkswagen, Mercedes-Benz et bien d’autres) et offert aux démonteurs, aux déchiqueteurs, aux ateliers de réparation et d’entretien indépendants, aux concessionnaires, aux exploitants de parcs de véhicules et même aux propriétaires de véhicules individuels. Le programme de récupération des batteries de VE complète les mesures déjà prévues et respecte l’engagement des constructeurs envers le gouvernement du Québec d’avoir un programme en place pour s’assurer que les batteries de VE admissibles qui risquent de ne pas être recyclées ou réutilisées en fin de vie soient gérées et récupérées de façon responsable.

Le programme soutient également la gestion durable des batteries de VE et le développement d’une économie circulaire pour ces ressources précieuses.

PLAQUE D’IMMATRICULATION NUMÉRIQUE Ford est le premier constructeur à annoncer un partenariat avec Reviver pour proposer des plaques d’immatriculation numériques, appelées RPlates, en tant qu’accessoire officiel. Initialement introduites en Californie, les plaques RP seront désormais disponibles chez 300 concessionnaires Ford en Arizona, en Californie et dans le Michigan. Les plaques sont légales dans les 50 États, au Canada et au Mexique. Les plaques RP offrent des options de personnalisation et des mises à jour automatiques de l’affichage lors du renouvellement de l’immatriculation. Les plaques fonctionnent à des températures allant jusqu’à -40º Celsius.

Pour l’instant, les plaques RP ne sont disponibles que pour l’installation à l’arrière, tandis que les districts qui exigent des plaques à l’avant continueront d’utiliser les plaques traditionnelles vissées jusqu’à ce que d’autres mises à jour soient effectuées. CQ14#2 2023 COLLISION QUÉBEC

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EN COUVERTURE

LE SUCCÈS EN HÉRITAGE POUR FRANÇOIS ET SYLVAIN RAYMOND, L’INDUSTRIE AUTOMOBILE, C’EST L’AFFAIRE DE PLUSIEURS GÉNÉRATIONS

François Raymond (à gauche) et Sylvain Raymond (à droite), copropriétaires et présidents de la Carrosserie Raymond.

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Les frères Raymond enfants avec leurs parents.

PAR SARAH PERKINS

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a volonté de réussir consiste souvent à prendre une longueur d’avance, quel qu’en soit le prix. Les adages courants font écho aux affirmations selon lesquelles il s’agit d’un « monde férocement concurrentiel », fonctionnant selon le principe de la « survie du plus fort » et que le monde des affaires n’est rien d’autre qu’une « foire d’empoigne ». L’appel au capital et à l’industrie laisse souvent peu de place à la collaboration et à la compassion, car après tout, « le temps, c’est de l’argent ». Cependant, pour François et Sylvain Raymond des centres Carrosserie Raymond, l’histoire de la réussite s’écrit à travers un récit de liens familiaux et de débuts, et une conscience distincte du partage des connaissances entre les générations. Après s’être entretenus avec le magazine Collision Québec pour raconter leur histoire personnelle et partager leur vision de l’industrie automobile, François et Sylvain ont discuté de ce que cela signifie de bâtir non seulement une entreprise, mais aussi une mentalité communautaire. Frères et coprésidents des centres Carrosserie Raymond–répartis dans tout le Québec et spécialisés dans la réparation de carrosserie Subaru - François et Sylvain ont d’abord appris les tenants et les aboutissants d’un leadership compatissant au cours de leur « jeunesse passée à jouer dans l’atelier de carrosserie [de leurs parents] ».

Pour François et Sylvain, il est important de rester à l’écoute de la technologie et de la formation pour élaborer des plans pour l’avenir.

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Les frères soulignent qu’ils ont consacré beaucoup d’efforts à la production, ce qui les a amenés à s’interroger sur l’impact de cette production sur le temps et le bien-être de leur communauté d’employés.

Pour les frères Raymond, “beaucoup d’énergie a été investie pour obtenir le statut de Clé verte de platine ; nous croyons en l’importance de réduire notre empreinte écologique”.

Malgré la croissance à grande échelle et les changements récents dans l’industrie automobile avec l’avènement d’une technologie plus nuancée, les frères conservent une gestion familiale. 16 COLLISIONQUEBEC.COM

Fondée à l’origine en 1960, c’est ce point d’origine, c’est-à-dire le fait d’avoir grandi dans l’environnement étroit et entrepreneurial de l’atelier de leurs parents, qui a d’abord prédisposé les frères Raymond à reprendre eux-mêmes l’entreprise familiale en 1985 : « Nous étions jeunes et pleins d’idées, et nos parents n’ont pas eu d’autre choix que de nous confier rapidement les rênes de l’entreprise ». Grâce à une formation complémentaire en entrepreneuriat et en marketing (bien que François note avec humour qu’il a abandonné ses études à l’Université McGill), François et Sylvain ont rapidement développé les fondements de l’entreprise de leurs parents. « En 1994, nous avons eu l’occasion de déménager à Richelieu, sur la route 112, où nous avons établi un atelier moderne. Cette vitrine nous a permis de démarrer SubaruCAR.net en 2000, spécialisé dans la vente de Subaru. Rapidement, nous avons dû mettre en place un service de mécanique. En 2014, nous avons joint la bannière mécanique Napa Autopro Raymond. Cela nous a également permis de devenir le premier atelier spécialisé en reconstruction de moteurs Subaru en Amérique du Nord. » Ce modèle d’entreprise a été développé à partir du cadre original des années 1960, dans lequel leur père « se faisait payer pour ses travaux de carrosserie avec une caisse de bière ». Cependant, malgré cette croissance à grande échelle et les changements récents dans l’industrie automobile avec l’avènement de technologies plus nuancées, les frères conservent une gestion de type familial: « Nous avons un style de gestion basé sur le respect et l’écoute. Chacun est différent et a ses propres besoins. Chacun a son propre horaire et son propre plan de rémunération. Jusqu’à présent, nous n’avons pas eu de difficultés à recruter. Les employés qui sont partis veulent revenir ». Lorsque Collision Québec leur a demandé quel était l’aspect le plus difficile de la gestion d’un centre de carrosserie de nos jours, les frères ont expliqué qu’ils s’inquiétaient de pouvoir « transférer avec succès leur entreprise et leurs connaissances à la troisième génération ». Bien que cette préoccupation ait trait à la préservation d’une entreprise qui ex-


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« Nous étions jeunes et pleins d’idées, et nos parents n’ont pas eu d’autre choix que de nous confier rapidement les rênes de l’entreprise. » iste depuis 63 ans, elle traduit également un désir de transmettre l’important savoir expérientiel d’une industrie qui, comme le soulignent François et Sylvain, « les a personnellement changés pour le mieux ». Cet intérêt s’étend également à un modèle d’entreprise fonctionnelle. Lorsque Collision Québec leur a demandé quelles étaient les certifications ou les qualifications dont ils étaient fiers pour Carrosserie Raymond, les frères ont déclaré: « Beaucoup d’énergie a été investie pour obtenir le statut de Clé verte platine; nous croyons en l’importance de réduire notre empreinte écologique. » Ce statut est complété par les efforts déployés pour obtenir la certification I-CAR Gold, la norme de formation de l’industrie de la réparation de carrosserie, et constitue un autre indicateur de l’engagement de François et Sylvain en faveur du partage des connaissances. Les frères soulignent également qu’ils ont consacré beaucoup d’efforts à la production, ce qui les a amenés à s’interroger sur l’impact de ces efforts sur le temps et le bien-être de leurs employés. « Nous avons déployé beaucoup d’efforts pour augmenter notre capacité de production à 500 heures par semaine, ce qui a impliqué d’élargir l’équipe et de lui fournir les outils appropriés pour faire son travail. Nous avons également revu notre technologie pour la rendre plus robuste et plus sûre,

notamment notre site Web, nos systèmes de courrier électronique et téléphonique, notre réseau, notre serveur, nos caméras et logiciels de gestion et de comptabilité, notre système d’alarme et bien d’autres choses encore. La formation a également été un aspect important de nos efforts ». Cette augmentation de la production n’est qu’une des mesures prises par François et Sylvain pour lutter contre ce qu’ils appellent le « cirque » de la pandémie de Covid-19: « Nous avons perçu ces dernières années comme un habile chef d’orchestre de cirque. L’épidémie de COVID a bouleversé notre économie et, comme par le passé, nous devons continuer à nous adapter pour survivre et rester rentables. » Les changements survenus dans l’industrie automobile à la suite de la pandémie, ainsi que l’adoption croissante de technologies telles que celles liées aux véhicules électriques et autonomes, ont créé un « vent de changement dans l’industrie de la carrosserie » auquel les frères Raymond veillent à s’adapter en permanence. Avec la possibilité de voir circuler de plus en plus de voitures autonomes sur les routes, les frères s’inquiètent du fait qu’« il pourrait y avoir une réduction des collisions » qui créerait de sérieuses perturbations pour l’industrie de la réparation de carrosserie. Ils expriment également le sentiment

que « de nombreux franchisés envisagent de changer de bannière ou de redevenir indépendants », et c’est pourquoi François et Sylvain ont récemment décidé de quitter la bannière de carrosserie sous laquelle ils se trouvaient depuis 2012 pour rejoindre CCS. « Au cours des derniers mois, nous avons décidé de quitter une franchise pour devenir le premier centre de carrosserie sous la bannière CCS au Québec. Nous croyons que Charles Aubry et CCS peuvent nous aider à poursuivre notre croissance en répondant à nos besoins actuels et futurs. » Bien qu’il n’y ait en fin de compte « aucun livre qui explique comment faire tout cela », lorsqu’il s’agit d’assurer la prospérité d’une entreprise automobile, François et Sylvain « maintiennent un département de recherche et de développement pour anticiper les orientations futures de l’entreprise » et de l’industrie dans son ensemble. Par conséquent, en s’efforçant de diriger en tenant compte à la fois des employés, des clients et des tendances changeantes du marché, François et Sylvain s’efforcent d’incarner le message des sites Web de Carrosserie Raymond: « nous sommes plus qu’une entreprise, nous sommes une famille passionnée par notre métier ». Si l’adage veut que la chance sourit aux audacieux, François et Sylvain prouvent qu’elle sourit aussi à ceux qui font preuve de dévouement et d’ouverture d’esprit.

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ÉVÉNEMENTS

Les franchisés CARSTAR de l’Ontario dans leur plus belle robe de bal.

SUCCÈS RETENTISSANT À MONTRÉAL DRIVEN BRANDS ACCUEILLE SES PARTENAIRES CANADIENS POUR UNE CONFÉRENCE INAUGURALE CONJOINTE

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riven Brands a accueilli ses entreprises canadiennes – CARSTAR Canada, Star Auto Glass, UniGlass Ziebart et Docteur du Pare-Brise – à Montréal en juillet dernier pour leur toute première conférence canadienne conjointe. Depuis la soirée d’ouverture avec le concert d’Arkells jusqu’à la soirée de remise des prix sur le thème du bal de fin d’année, en passant par le fantastique programme de l’industrie, comme la conférence de l’ancien joueur de la LNH Georges Laraque, les 700 participants ont tous dit qu’ils s’étaient bien amusés. Découvrez ce que Collision Repair Mag a vu à travers notre objectif et scannez le code QR pour accéder à d’autres photos! Mark Huisman, BASF et Gloria Mann de Media Matters.

Plus de 140 000 $ ont été recueillis pour les organismes de bienfaisance choisis par Driven Brands - Fibrose kystique Canada, Club des petits déjeuners du Canada et Cancer du sein Canada. L’entreprise a versé un montant équivalent à chaque dollar de don. 18 COLLISIONQUEBEC.COM


ÉVÉNEMENTS

Collin Welsh, CARSTAR Canada; Joe Saputo, CARSTAR Ancaster et lauréat du prix de l’installation CARSTAR de l’année 2023; Sabrina Thring et David Foster, tous deux de CARSTAR Canada.

Shawn Jamieson de CARSTAR Myers Automotive Group avec Michael Macaluso, EVP de la peinture, de la collision et du verre pour Driven Brands, et son fils Marco.

Dave Meery, CARSTAR Canada ; Gloria Mann, Media Matters ; Angus Wilson, CARSTAR Sydney ; Colin Manuel, CARSTAR Miramichi.

Leanne Jeffries, CCC; Larry Jeffries, Collision Builders; et Sam Mercanti de Mercanti Management.

Mark Huisman, BASF ; Allison Rogers, Collision Repair mag; Dave Black, Color Compass ; Wanja Mann, Collision Repair mag.

Graeme Eber et Jack Shirley, CARSTAR Canada.

Les franchisés québécois de CARSTAR, UniGlass et Docteur du Pare-Brise étaient présents en force pour représenter leur province.

Matt Bell, Driven Brands; Peter Chavez, LCG CARSTAR; Colson Cole, Uni-Select.

Darryl Simmons, éditeur de Collision Repair mag, et Craig Jalbert, 3M.

Roi et reine du bal de fin d’année: Joe et Lesley Cardiff, CARSTAR Regina. Dara Carpenter ELC avec sa fille et Lane Bailey d’ELC.

Jeff Brown et Don Morton, Don-Mor CARSTAR, et Fred Daoust, AkzoNobel.

Tony Mammone, Adam Cefeits, tous deux de CARSTAR Canada; Peter Kalantzis, Aviva Canada; Emmanuel Robitaille, Driven Brands. CQ14#2 2023 COLLISION QUÉBEC

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APERÇUS ÉLECTRIQUES

CIRCUIT ÉLECTRIQUE

LE COLLISION REPAIR MAG EV REPAIR TOUR, SOUTENU PAR RISEAU FIX, A FOURNI DES INFORMATIONS SUR LA RÉPARATION DES VE À TRAVERS LE CANADA PAR ALLISON ROGERS

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e magazine Collision Repair a récemment organisé son EV Repair Tour, soutenu par Fix Network, à travers le Canada, où des centaines de professionnels de l’industrie se sont rendus pour montrer leur dévouement à l’électrification des véhicules et aux réparations complexes qui l’accompagnent. Chaque événement présentait un panel différent de conférenciers, avec un contenu spécifiquement adapté à chaque marché de la réparation de carrosserie. Les arrêts ont eu lieu à Toronto (Ontario), Saskatoon (Saskatchewan), Calgary (Alberta) et Vancouver (Colombie-Britannique). Nous avons rassemblé un album des faits saillants de cette tournée pancanadienne, et toutes les séquences vidéo sont disponibles sur notre chaîne YouTube à l’adresse www.youtube.com/@collisionrepair ou en scannant le code QR ci-dessous.

TORONTO La politique peut tout changer - il suffit de regarder le marché secondaire de la Nouvelle-Zélande pour voir comment les véhicules électriques peuvent complètement modifier le marché secondaire. Martyn Johns, directeur national des technologies émergentes de NAPA/UAP, est intervenu lors de la tournée EV Repair Tour du magazine Collision Repair, soutenue par Fix Network, et a lancé un appel aux centres de réparation de carrosserie pour qu’ils se préparent immédiatement à l’électrification des véhicules. Au cours de son intervention, M. Johns a évoqué la décision prise du jour au lendemain par le gouvernement néo-zélandais d’introduire une subvention de 8 000 dollars pour les véhicules hybrides ou électriques de moins de quatre ans. Les véhicules électriques d’occasion ont été acceptés dans le cadre de ce changement, ce qui a provoqué une vague massive d’importations en provenance du marché chinois des véhicules électriques. « Au cours des 18 derniers mois, 40 % des véhicules vendus sur le marché 20 COLLISIONQUEBEC.COM

néo-zélandais étaient des véhicules hybrides ou électriques d’occasion, âgés d’environ trois ans, importés de Chine. « Leur marché secondaire a été démoli en l’espace de 12 mois. Aucun technicien, personne, n’était prêt ». Le passage spontané à l’électrification s’accompagne d’une multitude de défis. Néanmoins, les chances qu’un technicien automobile entretienne ou répare une batterie à haute tension dans un véhicule moderne sont très, très faibles, a déclaré David Giles, expert en véhicules électriques, à la foule de Toronto. « L’éléphant dans la pièce avec les véhicules électriques, ce sont les systèmes à haute tension. Tout le monde a peur de ces mots », a déclaré M. Giles, qui travaille sur les technologies à haute tension depuis 2004 et qui est actuellement président de Powered EV Consulting. « Je vais vous dire tout de suite que la probabilité de réparer une batterie haute tension dans un véhicule moderne est aujourd’hui très, très faible. Il poursuit en ajoutant que l’une des raisons pour lesquelles vous ne mettrez pas la main sur des batteries de sitôt est que

la technologie des batteries est aujourd’hui « très bonne ». « La reconstruction des batteries est très limitée aujourd’hui. Les batteries [des VE] sont garanties huit ans ; si vous cherchez des batteries usagées pour pouvoir proposer des services de reconstruction... il faudra attendre longtemps. »

PRINCIPALES RÉALISATIONS: Les choses peuvent changer du jour au lendemain. Vous n’avez peut-être pas de VE dans votre atelier aujourd’hui, mais vous pourriez en avoir un demain, en fonction de l’impulsion donnée par le gouvernement (c’est-à-dire des mesures incitatives en faveur des VE). Et pourtant, vous ne verrez probablement pas de batterie de véhicule électrique dans votre atelier, à moins qu’il ne s’agisse d’une collision très grave. Les batteries sont intégrées dans le châssis de la voiture et sont conçues pour durer plus longtemps que le véhicule lui-même, dans certains cas. C’est pourquoi il est si important de développer une économie circulaire.


APERÇUS ÉLECTRIQUES

SASKATOON Le EV Repair Tour s’est arrêté à Saskatoon, en Saskatchewan, au début du mois de septembre, dans le cadre de l’événement d’automne de la Saskatchewan Association of Automotive Repairers (SAAR). Lors d’une présentation d’une demi-heure devant un public composé principalement de propriétaires d’ateliers indépendants de toute la province, Kim Kos, directeur général de Kavia Auto Body, et Scott Kucharyshen, directeur du programme de carrosserie automobile de Saskatchewan Polytechnic, ont donné leur avis sur la réparation des VE en Saskatchewan, des possibilités de gagner de l’argent aux efforts de formation à l’épreuve du temps. Kavia Auto Body est certifié Tesla depuis 2019, a expliqué M. Kos. Aujourd’hui, en 2023, dix pour cent des réclamations de l’établissement concernent des véhicules Tesla ; la réclamation moyenne est de 30 000 dollars. Kavia Auto Body n’a jamais radié une Tesla, a déclaré M. Kos. À l’atelier de carrosserie de Sask Polytech, M. Kucharyshen est impatient de faire travailler ses étudiants sur une Tesla. Il a recherché des possibilités de formation avec l’équipementier, y compris un partenariat, mais aucun accord n’a abouti. M. Kucharyshen reste déterminé à offrir des possibilités de formation sur les VE aux jeunes techniciens de la Saskatchewan et travaille avec d’autres équipementiers pour créer des programmes de formation au collège. Néanmoins, M. Kucharyshen maintient son objectif de devenir le tout premier atelier de carrosserie collégial certifié par Tesla.

PRINCIPALES CONSTATATIONS: Il y a des VE en Saskatchewan, et il y a de l’argent à faire en réparant les VE dans les Prairies. Les Teslas ne sont pas détruites autant qu’on le pense, du moins pas chez Kavia, qui suit à la lettre les procédures de l’équipementier. La province ne doit pas être exclue du jeu des VE simplement parce que certains opposants ont peur de l’autonomie. Scott Kucharyshen et son équipe veillent à ce que les réparateurs de la Saskatchewan restent à la pointe de toutes les technologies.

Scott Kucharyshen de Saskatchewan Polytechnic et Kim Kos de Kavia Auto Body s’adressent à la foule du EV Repair Tour à Saskatoon.

CALGARY Les véhicules électriques ne représentent pas une menace pour l’industrie de la réparation de carrosserie, mais plutôt une mine de possibilités. C’est ce qu’a déclaré l’expert en VE David Giles - spécialiste des produits de formation en VE et concepteur de programmes pour Consulab, et président de Powered EV training and consulting-lors de l’étape de Calgary (Alberta) de la tournée EV Repair Tour du magazine Collision Repair, soutenue par Fix Network. Si de nombreux ateliers refusent actuellement les véhicules électriques parce qu’ils ne savent pas comment les réparer, M. Giles a affirmé que cela devait changer et que la sensibilisation aux outils nécessaires, aux informations sur l’entretien et à la formation constituait la première étape. Pour Ben Hart, instructeur en carrosserie automobile au Southern Alberta Institute of Technology (SAIT), les craintes qui entourent l’adoption des véhicules électriques peuvent être facilement atténuées grâce à une stratégie simple : la recherche. M. Hart a expliqué que le secteur de la réparation des carrosseries s’occupe principalement de réparer les carrosseries et les structures des véhicules, et que les véhicules électriques et les véhicules à moteur à combustion interne sont tous deux concernés par cette activité. À l’instar d’un véhicule électrique dont la batterie est endommagée, M. Hart a expliqué que « si un véhicule à moteur à

Merci à BASF Canada pour le déjeuner!

combustion interne arrivait avec une fuite de carburant, un centre de réparation des collisions s’efforcerait de l’isoler des autres véhicules et serait conscient des risques d’incendie potentiels ». Cecile Bukmeier, présidente du programme de carrosserie du Northern Alberta Insitute of Technology (NAIT), a souligné que « les techniciens ne sont plus seulement des batteurs de panneaux et des peintres » et qu’il y a un chevauchement croissant des compétences requises dans l’industrie à mesure que les véhicules deviennent de plus en plus sophistiqués. « Les enseignants de l’automobile ne sont responsables que de 20 % de la formation d’un étudiant », a-t-elle déclaré. « La majeure partie de l’apprentissage étant acquise par l’industrie, c’est donc à elle qu’il incombe de s’exprimer sur les programmes d’études lorsqu’elle le peut. »

PRINCIPALES RÉALISATIONS: Les véhicules électriques ne sont pas si différents, ni si nouveaux. Traitez-les de la même manière, mais jamais de la même façon. Un réparateur agréé sera en mesure de les réparer efficacement et en toute sécurité, à condition de respecter les procédures de l’équipementier à tout moment. Nous devons tous travailler ensemble en tant qu’industrie pour nous assurer que ces véhicules sont réparés pour retrouver leur état d’avant l’accident de manière sûre et appropriée, par des personnes ayant les qualifications et la compréhension nécessaires. CQ14#2 2023 COLLISION QUÉBEC

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EN COUVERTURE

Amber Kerr, CARSTAR Canada, et Rosa Estrela, Riseau Fix.

David Giles, expert en VE, a ouvert chaque étape de l’EV Tour par une présentation générale visant à dissiper les craintes liées aux VE.

Gloria Mann de Media Matters avec un Rivian R1S lors de l’EV Repair Tour de Toronto.

VANCOUVER De nombreuses mesures de sécurité s’imposent lorsqu’un atelier de réparation de carrosseries voit arriver un véhicule électrique. Et, à ce propos, il y a une foule d’outils de sécurité que vous devrez conserver dans votre atelier, des gants haute tension et des combinaisons de sécurité aux chaussures isolées et aux outils à main, en passant par les lève-batteries, les testeurs d’insultes... et la liste est longue. Un groupe d’experts de Vancouver composé de Wade Bartok et Connor Jameson de CSN Elite, CSN Elite Xpress et OkTire North Shore, Scott Waddle de Precision Auto Service et Josh Charlton de Pro Auto Recyclers a conclu que les VE sont un projet ambitieux, mais que les bénéfices peuvent être considérables si votre entreprise reste engagée. Il y a beaucoup de choses à prendre en compte avant d’introduire les VE dans votre atelier. Travailler avec les assureurs et faire des réclamations cohérentes sur ces nouvelles technologies peut être une tâche ardue. Après tout, les VE font l’objet d’un grand nombre de procédures différentes, 22 COLLISIONQUEBEC.COM

L’équipe Media Matters / Collision Quebec à l’origine de l’événement EV Repair Tour.

À Vancouver, un panel composé de Josh Charlton, Pro Auto Recyclers Abbotsford; Scott Waddle, propriétaire de Precision Auto Service; Wade Bartok et Connor Jamseon, respectivement propriétaire et directeur des opérations de CSN Elite, CSN Elite Xpress et OkTire North Shore, ont parlé de leurs expériences de travail avec les VE.

et pas dans les zones à haute tension auxquelles vous pensez peut-être. De nombreuses réparations de Tesla nécessitent une remise en état en trois étapes - ajoutez cela à la facture - ainsi que d’autres postes. Ces éléments s’ajoutent au devis mais, si vous demandez au constructeur automobile, ils sont obligatoires. Les propriétaires d’ateliers restent perplexes face à ce problème et attendent des progrès dans le cadre des conversations en cours. Malgré tout, lorsqu’on lui a demandé si les VE pouvaient rapporter de l’argent, Bartok n’a eu qu’un mot. « Oui. »

PRINCIPALES RÉALISATIONS: En tant qu’atelier de réparation de carrosserie souhaitant se lancer dans les VE, il y a des maux de tête, mais les récompenses peuvent être énormes. Restez prudent, faites l’acquisition de l’équipement et de la formation appropriés auprès de partenaires locaux de confiance, et vous pourrez récolter des bénéfices importants dans les domaines de la rentabilité, de la fidélisation du personnel et bien plus encore.

Lors du EV Repair Tour, soutenu par Fix Network, à Vancouver, les étudiants du BCIT étaient désireux de nouer des contacts avec des professionnels de l’industrie.


PARCE QUE LA PROCHAINE GÉNÉRATION COMPTE FIX AUTO, C’EST UNE HISTOIRE DE FAMILLE Chez Fix Auto, nous sommes engagés à vous aider pour que les résultats de votre travail perdurent. Nos formations, nos systèmes, nos technologies et notre soutien vous donnent les outils nécessaires pour sécuriser l’avenir de votre entreprise. Avec plus de 730 points de service dans 12 pays, Fix Auto est le plus grand réseau de réparateurs indépendants au monde.

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ÉVÉNEMENTS

PRÉSENTATION DE L’ACADÉMIE

CANADIENNE DE LA RÉPARATION DE CARROSSERIE À L’INTÉRIEUR DU PREMIER CENTRE DE FORMATION DÉDIÉ AUX ÉQUIPEMENTIERS AU CANADA PAR ALLISON ROGERS

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e Canada possède officiellement un centre de formation des équipementiers, grâce à une collaboration lucrative entre le Groupe Volkswagen Canada et le Bureau canadien de soudage (CWB). Présentée pour la première fois en octobre 2022, l’Académie canadienne de la réparation de carrosserie (ACRC) est un centre de formation ultramoderne situé au siège social du CWB à Milton, en Ontario, qui dispose d’un équipement de pointe provenant de sociétés telles que Pro Spot, Flatline, Filco, Spanesi, Car-O-Liner, Celette et bien d’autres encore. Par le biais de la formation et de la certification, l’ACRC vise à améliorer les compétences des techniciens en réparation de carrosserie du 24 COLLISIONQUEBEC.COM

Canada en offrant des certifications notamment en soudage, en plus d’organiser des événements avec des partenaires de l’industrie. Selon Scott Wideman, directeur de la vente en gros et de la réparation de carrosserie pour le Groupe Volkswagen Canada, les investissements cumulés pour la création de l’ACRC dépasseraient le million de dollars sans le soutien des équipementiers et des partenaires de l’industrie de la CWB. Le Canada a longtemps été dépourvu d’un centre de formation dédié aux équipementiers, ce qui obligeait les propriétaires d’ateliers à envoyer leur personnel aux États-Unis pour y suivre une formation certifiée par les équipementiers. Les

plans initiaux pour l’ACRC ont commencé en janvier 2021; les cours offerts dans l’installation ont commencé en novembre 2022. « J’ai été choqué d’apprendre que ce pays manquait d’outils aussi importants pour le développement de l’industrie, a déclaré Pierre Boutin, président et chef de la direction du Groupe Volkswagen Canada, lors d’une journée portes ouvertes de l’ACRC. « Il est essentiel pour nous d’avoir la possibilité de développer l’expertise [en matière de réparation de carrosserie] ici même au Canada ». L’Académie canadienne de la réparation de carrosserie est située au 8260 Parkhill Drive, à Milton, en Ontario.


ÉVÉNEMENTS

Située au siège du Bureau canadien de soudage à Milton (Ontario), l’Académie canadienne de la réparation de carrosserie est un centre de formation des équipementiers unique en son genre.

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VISION DE LA DIRECTION

ADHÉRER À UNE IDÉE CHARLES AOUN CROYAIT EN LA RÉPARATION PAR TRACTION À LA COLLE ET A FAIT EN SORTE QUE TOUT LE MONDE Y CROIE AUSSI PAR ALLISON ROGERS

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harles Aoun est la preuve que, si vous vous en tenez à une idée à laquelle vous croyez, vous pouvez la faire avancer. Fondateur de l’entreprise québécoise CamAuto Pro et figure de proue du développement de la réparation par collage pour l’industrie de la carrosserie, Charles a commencé sa carrière sur le plancher de l’atelier de carrosserie. Aujourd’hui, des centaines de centres de carrosserie font confiance à son produit qui est vendu sur les marchés du monde entier. Vous pouvez trouver Charles dans un endroit différent du monde chaque semaine, probablement dans un atelier de carrosserie, démontrant la magie de la réparation par collage. Nous avons discuté avec Charles pour en savoir plus sur son expérience dans l’industrie et sur la création de CamAuto Pro. Réparation de carrosserie: Comment avez-vous commencé à travailler dans le secteur de la réparation de carrosserie? Charles Aoun: J’ai travaillé pour mon frère pendant environ un mois; il avait un 26 COLLISIONQUEBEC.COM

centre de réparation de carrosserie, mais je voulais travailler pour quelqu’un qui n’était pas de ma famille. J’ai donc commencé à travailler pour un autre gars avec qui j’ai appris toutes les bases. À l’époque, il n’était pas facile d’obtenir des pièces de rechange là où nous étions. Tout était donc à réparer. Cela m’a donné un excellent cadre de travail et j’ai maintenant plus de 35 ans d’expérience en tant que technicien. CR: Comment avez-vous commencé à pratiquer le collage et la réparation par traction à la colle (GPR)? CA: J’ai été invité dans les usines Ford et Chrysler à Détroit, dans le Michigan. J’ai vu tous les nouveaux robots de soudage et les nouveaux matériaux qu’ils utilisaient. Il y avait beaucoup de mousse dans les bas de caisse de leurs nouvelles voitures; le soudage n’était évidemment pas la solution idéale compte tenu des contraintes de temps et du risque d’incendie. J’ai commencé à réfléchir à la manière dont nous pourrions réparer ces nouvelles voitures et j’ai eu l’idée de la colle à tirer pour l’industrie de la collision.

CR: Que pensait l’industrie de la traction à la colle lorsque vous avez commencé à en faire la promotion? CA: Les gens n’ont jamais cru que la colle allait coller et tenir. On me posait cette question partout où nous apportions le produit. J’avais donc l’habitude de prendre les panneaux et de réparer les bosses pendant les démonstrations du produit. Ils me croyaient alors. Il nous a fallu du temps pour vendre notre première unité, et beaucoup de travail. J’étais sur le point d’abandonner lorsqu’un client m’a appelé à 3 heures du matin pour me dire qu’il avait besoin de notre système. Je l’ai apporté tout de suite et j’ai conclu la vente. Depuis sept ans que nous vendons des trousses de collage, aucune ne nous a été retournée. NAPA nous a également soutenus très tôt, et beaucoup d’autres ont commencé à croire en nous par la suite. Beaucoup de gens pensent que le GPR repose sur des techniques de débosselage sans peinture (PDR), ce qui n’est pas vrai dans la façon dont CamAuto Pro enseigne


VISION DE LA DIRECTION

Charles est connu pour être le roi de l’égoportrait, sortant son téléphone pour une séance photo, quel que soit le coin du monde où il se trouve.

les choses. Il n’est pas nécessaire de connaître les techniques de débosselage sans peinture pour utiliser notre système GPR. Je crois sincèrement que chaque atelier de réparation de carrosserie devrait avoir un système de traction à la colle, il n’est même pas nécessaire que ce soit notre marque! CR: Qu’y a-t-il de nouveau ou de prévu pour CamAuto Pro? CA: Nos produits sont différents; je dirais que 80% des produits sont originaux, inventés par nous. Nous lançons de nouveaux produits à chaque grand salon. Nous avons prévu de lancer 12 produits avant le salon SEMA de cette année. Nous avons récemment conclu un accord pour vendre nos produits en Australie et nous figurons désormais dans le catalogue GYS en France. Nous nous attaquons maintenant au marché européen. Mais il ne s’agit pas seulement de vendre de la colle. Ce n’est pas comme si n’importe qui pouvait commencer à vendre des trousses de traction à la colle et réussir. Nous proposons une offre globale : un excellent produit, une assistance et une formation de qualité. Pour prospérer, il faut proposer l’ensemble de l’offre et être bon dans ce domaine.

CR: Quelle a été votre plus grande fierté dans votre carrière? CA: J’en ai vraiment deux : la première est d’avoir réalisé notre toute première vente. C’était énorme et c’est la raison pour laquelle nous sommes toujours là aujourd’hui. La deuxième, c’est lorsque j’ai embauché mon premier employé. Je suis également très fier de soutenir la future génération de réparateurs de carrosserie, j’étais justement à Skills USA avec notre système GPR. CR: Vous avez mentionné 12 nouveaux produits d’ici la SEMA. Avec autant de nouveaux produits, comment trouvez-vous de nouvelles idées? CA: Mon passé de technicien, c’est grâce à lui que je trouve des idées. Je répare les voitures des gens dans mon propre atelier, généralement gratuitement. Si je trouve une bosse que je ne peux pas réparer avec ce que j’ai, c’est à ce moment-là que je commence à créer un nouveau produit.

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PARLEZ HAUT ET FORT

ACHETER OU FOURNIR QUI FOURNIT LES OUTILS AUX NOUVEAUX EMPLOYÉS?

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orsqu’il s’agit d’acheter des outils pour les nouveaux employés et les apprentis, qui paie la note? Nous avons demandé l’avis de propriétaires d’ateliers, de gestionnaires, d’apprentis, de techniciens et de peintres pour confirmer la pratique courante dans l’industrie de la réparation de carrosserie au Canada.Voici nos conclusions.

DONNÉES

TECHNICIENS, PEINTRES, APPRENTIS:

ES RÉPONDANTS ÉTAIENT

100% ONT DÛ ACHETER TOUS LEURS PROPRES OUTILS

PROPRIÉTAIRES/GESTIONNAIRES D’ATELIERS DE CARROSSERIE – 81,5 % TECHNICIENS/PEINTRES – 11,1 % FORMATEURS – 7,4 %

Q: Pensez-vous qu’il est raisonnable d’attendre d’un nouvel apprenti qu’il achète tous ses propres outils?

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Q: En tant que nouvel apprenti, deviez-vous acheter vos propres outils?

66,7 % ONT RÉPONDU PAR L’AFFIRMATIVE 33,3 % ONT RÉPONDU PAR LA NÉGATIVE


PARLEZ HAUT ET FORT

PROPRIÉTAIRES ET GESTIONNAIRES DE CENTRES DE RÉPARATION DE CARROSSERIE:

Q: Pensez-vous qu’il est raisonnable d’attendre d’un nouvel apprenti qu’il achète tous ses propres outils? 50% ONT RÉPONDU NON

50% ONT RÉPONDU OUI

Q: Si vous êtes propriétaire ou gestionnaire d’un atelier, fournissez-vous des outils aux nouveaux apprentis? 36,4% ONT RÉPONDU QUE TOUS LES OUTILS À MAIN DE BASE NÉCESSAIRES SONT FOURNIS 31,8% ONT RÉPONDU QUE OUI, CERTAINS OUTILS À MAIN DE BASE SONT FOURNIS 31,8% ONT RÉPONDU QU’AUCUN OUTIL N’ÉTAIT FOURNI ET QUE LES APPRENTIS DEVAIENT APPORTER LEURS PROPRES OUTILS.

COMMENTAIRES Bienvenue à l’âge adulte, la VIE n’est pas censée être une promenade de santé. En dehors des articles de grande valeur que le magasin fournit, il est important pour les employés, nouveaux et anciens, d’avoir les bons outils; la boîte à outils et les compétences permettant d’accomplir des tâches plus exigeantes et de grimper dans l’échelle des salaires. En d’autres termes, si vous avez plus d’outils, vous êtes en mesure de gagner plus d’argent; si vous gagnez plus d’argent, vous pouvez acheter plus d’outils. C’est ainsi que j’ai grimpé les échelons, de l’apprenti au propriétaire d’un magasin, il y a maintenant 24 ans!

Encore une fois, il s’agit d’un autre coût que les ateliers doivent prendre en compte et d’une autre raison pour laquelle les compagnies d’assurance doivent payer un taux équitable. Si les ateliers ne peuvent pas investir dans des techniciens, qui réparera les véhicules?

Nous conseillons à nos apprentis d’acheter les outils dont ils ont besoin pour commencer et d’en ajouter progressivement au fur et à mesure qu’ils acquièrent de l’expérience. En général, cela ne représente pas un engagement trop important pour ce dont ils ont besoin pour démarrer, mais cela les incite à rester pour payer les outils.

Le nouveau programme d’apprentissage de l’Ontario, bien qu’il ne soit pas proposé dans notre atelier, offre au nouvel employé une allocation significative pour l’aider à payer ses outils. Nous prenons en charge le coût d’une trousse d’outils de base et établissons un plan de paiement gérable, ce qui leur permet de conserver une grande partie de leur prime gouvernementale. Ils reçoivent également une boîte à outils de départ qu’ils peuvent conserver.

En tant qu’industrie, nous devons investir davantage dans nos apprentis. Nombreux sont ceux qui se plaignent, mais rares sont ceux qui agissent.

Je vais aider l’apprenti à acheter des outils. L’atelier paiera les articles les plus chers et laissera l’employé les rembourser lentement.

Il y a toujours un équilibre. Un apprenti nouvellement embauché peut commencer sans aucun outil. Nos techniciens lui prêteront ce dont il a besoin lorsqu’il sera encadré. Au fil des ans, nous avons fourni à quelques apprentis des sommes équivalentes à celles investies dans les outils. La plupart des apprentis sont conscients qu’ils doivent consacrer un peu d’argent, avec le temps, pour s’installer. Honnêtement, je ne me souviens pas d’un cas où la fourniture d’outils, ou le manque d’outils, ait été un problème au cours de mes 30 années et plus en tant que propriétairegestionnaire d’entreprise.

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PROFIL DU MAGASIN

PERCÉES CHEZ BUDDS’ NOUVELLES INSTALLATIONS, MÉLANGEURS DE PEINTURE AUTOMATIQUES, COMPLÉMENTS D’ÉTALONNAGE ET AUTRES NOUVEAUTÉS

Enrique Villalba, PPG; J.R. Martino, Budds’ Collision Services; Scott Spike, précédemment PPG.

PAR ALLISON ROGERS

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’est un petit pas pour Budds’ Collision Services, mais un pas de géant pour la productivité. Il s’agit de l’installation récente du système de mélange automatique Moonwalk de PPG – Budds’ Collision Services d’Oakville, en Ontario, a été le premier établissement canadien à se doter de cette nouvelle technologie. Mais ce n’est pas tout ce qu’il y a de nouveau chez Budds – nous reviendrons sur le Moonwalk plus tard. « Nous aimons être à l’avant-garde », déclare J.R. Martino, directeur général de Budds’ Collision. Le système de mélange de peinture automatique Moonwalk a été installé au début du mois de juin chez Budds’, ce qui fait de l’établissement le premier au Canada à accueillir cette nouvelle technologie. Lors de notre visite, deux mois s’étaient écoulés depuis l’installation, et le peintre en chef Gabriel Merino a déclaré que le système lui avait fait gagner beaucoup de temps. « Le plus intéressant, c’est que je peux l’installer, m’éloigner et faire autre chose pendant le processus de mélange. La précision est parfaite et cela m’a permis de gagner beaucoup de temps ». 30 COLLISIONQUEBEC.COM

Le peintre en chef de Budds, Gabriel Merino, a déclaré que la précision de Moonwalk était « parfaite. »

Il faut environ une minute et demie pour régler la couleur, explique M. Merino. « En général, je mets la voiture dans la cabine [pendant que Moonwalk mixe], je nettoie tout et je m’assure que tout est prêt. Une fois que j’ai fait cela, tout est prêt ». Merino insiste sur le fait que, même s’il est agréable de voir le pot de peinture virevolter sur la machine, vous ne pouvez tirer le meilleur parti de Moonwalk que si vous consacrez le temps qu’il vous permet de libérer à d’autres tâches. « Oui, vous pouvez mélanger quelque chose à la main plus rapidement, mais l’essentiel est que vous puissiez consacrer votre temps à faire autre chose. » Et, comme l’a dit M. Martino, le système a beaucoup de pouvoir sur le marché actu-

el. Ainsi, la demande pour la technologie Moonwalk, qui permet de gagner du temps, correspond à ce qu’il affirme. La technologie a déjà été installée dans des centres de collision à travers le pays. « Il y a eu des installations en Colombie-Britannique, en Alberta, en Ontario, et d’autres sont en cours », a déclaré Scott Spike, directeur des ventes de PPG. Dans l’ensemble, M. Martino a déclaré que Budds’ est prête à poursuivre sur sa lancée, en s’appuyant sur sa mentalité de « croissance constante ». Vous pouvez vous attendre à beaucoup plus de la part de l’entreprise dans les années à venir. Pour l’heure, il ne vous reste plus qu’à attendre votre invitation à l’emblématique Pig Roast de cette année.


QUI EST AU VOLANT?

UN VRAI LEADER ANALYSEZ VOS ERREURS AVEC LES MEMBRES DE VOTRE ÉQUIPE

PAR JAY PERRY

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n rapport intéressant publié dans le numéro de mai/juin du magazine Harvard Business Review a mis en lumière six erreurs couramment commises par les dirigeants, notamment en ce qui concerne la valeur qu’ils accordent aux membres de leur équipe. Il a été démontré que ces erreurs entraînaient des départs chez les employés. Aujourd’hui, c’est un coût que nous ne pouvons pas nous permettre. Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre des employés sur le marché actuel. L’étude s’est concentrée sur les travailleurs à bas salaires, mais je pense que les principes sont applicables à tous les niveaux : depuis les travailleurs qualifiés à hauts salaires jusqu’aux employés débutants. En lisant ces lignes, pensez à votre organisation et vous serez en mesure de faire le lien. La première erreur consiste à sous-estimer la volonté des salariés de rester chez leur employeur actuel. Deux facteurs majeurs incitent les travailleurs d’aujourd’hui à rester: 1. Un salaire plus élevé ou une promotion. 2. L’acquisition de compétences et l’accroissement des responsabilités sur le lieu de travail.

Le premier est plus difficile à atteindre, mais je pense que le second est plus facile à réaliser dans l’immédiat et, à long terme, c’est un aspect très important sur lequel il faut se concentrer. Les dirigeants sous-estiment l’importance du lieu de travail. Environ 64 % des

travailleurs à bas salaires ont déclaré que la principale raison pour laquelle ils ont quitté leur emploi était la proximité du lieu de travail. Ils ont décidé de changer d’emploi en raison du trajet domicile-travail, faisant passer la commodité avant le salaire. C’est logique : la proximité du lieu de travail permet de réduire les dépenses personnelles et de passer plus de temps en famille. Cela peut représenter un gain de temps considérable. Le sentiment d’être apprécié est également largement sous-estimé. En fait, près de la moitié des travailleurs qui se sentent appréciés recommanderaient activement leur lieu de travail. Il s’agit d’un sentiment d’appartenance; il est directement lié à la culture de votre entreprise. Et toutes les entreprises ont une culture, qu’elle soit bonne ou mauvaise. La solution consiste à changer la façon dont vous communiquez avec votre équipe. De nombreux dirigeants laissent à l’employé le soin d’entamer la discussion sur sa carrière. Je pense que l’engagement de l’employé commence avec l’employeur, pas avec l’employé. Donner une rétroaction claire sur les performances d’un employé et discuter des occasions futures est une tactique essentielle de fidélisation. Une autre erreur majeure consiste à ne pas tenir compte de l’importance de chaque poste au sein d’une entreprise. Vous ne parviendrez pas à attirer des personnes dans votre organisation si vous ne vous concentrez pas sur la contribution de chaque employé au succès de votre entreprise. La façon dont les offres d’emploi sont décrites, en mettant l’accent sur la contribution potentielle d’un individu plutôt que sur une myriade de tâches requises pour le poste, est cruciale.

Enfin, il y a trois éléments essentiels que de nombreux dirigeants ne fournissent pas à leurs employés : le mentorat, le plan de carrière et l’orientation en matière d’apprentissage et de perfectionnement. La mise en place et le maintien de ces éléments nécessitent du travail; il y a des éléments tangibles (tels que les frais de cours, le temps investi dans le processus d’enseignement, etc.). Les avantages peuvent représenter un investissement incommensurable si l’on considère leur valeur à long terme. Je suis fermement convaincu que les employeurs qui trouveront les moyens de corriger ces erreurs seront ceux qui prendront le volant!

JAY PERRY

est le fondateur d’Ally Business Coaching, une entreprise d’amélioration des processus et de développement du leadership, et coauteur du livre Success Manifesto avec Brian Tracy. Jay est également un partenaire éducatif de la California Coast University à Santa Ana, en Californie. Vous pouvez le joindre à l’adresse suivante: jayperryally@gmail.com.

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PARLONS DE LA FORMATION

DE BAS EN HAUT NOUS DÉBUTONS TOUS QUELQUE PART

ARTICLE DE STEFANO LIESSI

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anque de techniciens! Manque de techniciens! Manque de techniciens! Mon Dieu, ça suffit! Il ne s’agit pas d’une nouvelle; vous avez été avertis à d’innombrables reprises de l’attrition de l’industrie. Précisons d’abord qu’il n’y a pas de pénurie de techniciens; il s’agit simplement d’une expression à la mode utilisée pour faire du sensationnel et satisfaire le besoin culturel de drame excessif. En ce qui concerne l’Alberta (c’est là que je me trouve), les établissements d’enseignement supérieur qui accueillent des programmes d’apprentissage sont complets et doivent placer les étudiants sur une liste d’attente, et ce qui est important à noter, c’est que c’est la première année qu’une telle situation survient. De nombreux programmes d’enseignement secondaire de Calgary ont des ateliers de carrosserie et obtiennent d’excellents résultats en termes d’inscriptions. Maintenant, retenez votre souffle avant de partir sur une tangente à propos du système éducatif; c’est un article

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pour un autre jour. Ces chiffres d’inscriptions m’indiquent que notre industrie suscite beaucoup d’intérêt. S’il ne s’agit pas d’une pénurie de techniciens, qu’est-ce que c’est alors? C’est une pénurie de licornes. Oui, la licorne, parce que c’est ce que tout le monde recherche pour remplir le rôle des techniciens qui passent à des fonctions d’encadrement ou qui partent à la retraite. Pour réussir, le personnel dont vous disposez doit être d’excellente qualité, et vous recherchez donc des candidats qui répondent à ce critère. Toutefois, votre mesure est assortie de conditions, telles que des limites salariales, des niveaux d’expérience, des certifications, des désignations, une formation, etc. Tout le monde s’accorde à dire que tout le monde veut un technicien de quatrième année au salaire de la première année. Comme je l’ai dit, vous recherchez une licorne, pas un technicien. Pourtant, les jeunes qui sortent de l’école secondaire ou de la première année sont laissés pour compte (chaque promotion

voit ses effectifs diminuer pour la deuxième, la troisième et la quatrième année). Ils stagnent parce que personne ne veut faire l’effort de les mettre à niveau. Vous les associez à l’employé qui est aussi aimable qu’une souche d’arbre et qui considère l’« apprenti » comme une plaie. Ou bien vous rationalisez le manque d’attention en disant: « Nous n’avons pas le temps pour cela; nous ne pouvons pas les laisser aller à l’école cette année; nous sommes trop occupés et ils vont tout gâcher ». Eh bien, devinez quoi? Vous n’avez pas le temps de NE PAS y prêter attention. Les efforts déployés au départ sont directement proportionnels aux succès obtenus à l’arrivée – simple logique. Lorsque j’entends parler de primes d’embauche pour les nouveaux employés, je me dis que, dans mon esprit, les personnes ne sont pas des marchandises échangées sur les marchés. Si vous disposez d’une telle somme d’argent pour attirer un employé, peutêtre devriez-vous d’abord vous occuper de vos employés actuels. Que diriez-vous de


PARLONS DE LA FORMATION

Vous recherchez une licorne, pas un technicien. contribuer à une formation indispensable, de couvrir les frais pendant que quelqu’un est à l’école, par exemple? J’ai récemment discuté du secteur avec une jeune femme talentueuse qui a décidé de rendre son tablier et de quitter le métier. Pourquoi? Parce que personne ne veut embaucher d’apprentis, personne ne veut faire d’efforts et, malheureusement, les femmes dans la profession sont toujours négligées. Cette jeune femme a eu un impact sur le métier, pour le métier lui-même et pour les femmes qui y entrent, mais elle a été constamment mise de côté et rejetée. Si vous traitez les jeunes de cette manière, à quoi vous attendez-vous? De la loyauté? Secouez-vous. Lorsque je lis ses messages, j’enrage, car je sais qu’elle n’est pas la seule; d’innombrables candidates ressentent la même chose. Pour être honnête, nous ne pouvons pas mettre tout le monde dans le même bateau, mais les statistiques indiquent qu’il s’agit d’une majorité et non d’une exception. Je vous propose une autre perspective. J’ai enseigné la carrosserie au secondaire pendant six ans. J’avais un laboratoire mal équipé d’environ 1 500 m². Toutes nos pinces de serrage pouvaient tenir dans une caisse de lait. Ma classe comptait parfois jusqu’à 25 élèves. J’avais 90 minutes tous les deux jours avec mes groupes pendant cinq mois, avec un ratio moyen de 15 étudiants pour un enseignant. Ces étudiants présentaient des difficultés d’apprentissage et des capacités cognitives diverses, mais ils effectuaient un travail de service au client, un travail réel sur des véhicules de clients réels avec des factures, comme vous le faites. Au cours de ces six années, nous

avons réussi à produire des véhicules qui ont participé à des salons automobiles, à effectuer des travaux de carrosserie lourde, de triple-couche, de peinture personnalisée, de petites réparations générales après collision et à remporter la médaille d’or lors d’un concours d’habiletés. Grâce à ce laboratoire, je peux compter neuf étudiants qui se sont lancés dans le métier. Maintenant que vous avez une image mentale, permettez-moi de préciser que vos excuses ne tiennent pas la route. Pourquoi? Parce que vous avez un, deux, voire trois apprentis motivés qui veulent être là, ils sont là tous les jours pendant huit heures, avec un rapport apprenti mentor d’un pour un. Trois des neuf étudiants que je connais qui sont entrés dans le métier y sont encore. Six en sont sortis. Pourquoi? En raison de la négligence. Il y a beaucoup de techniciens, mais il y a un problème de rétention. Si vous donnez aux jeunes une chance de s’appliquer, ils le feront. Ce ne sera pas facile; je n’ai jamais dit que c’était le cas, mais ce sera extrêmement gratifiant, je le sais. Lorsque je vois mes anciens élèves réussir, je sais qu’ils sont toujours dans le métier parce qu’ils sont dans des endroits qui les acceptent. Lorsque vous supprimez l’occasion, ils se retirent eux-mêmes, d’où votre pénurie. À mon avis, et vous avez droit à mon opinion, vous avez créé ce gâchis en ignorant le problème de l’attrition; il est temps de rendre des comptes. Si vous continuez à chercher la licorne, elle ne viendra jamais. Il n’y a pas de solution instantanée. Les jeunes collaborateurs resteront si vous les

nourrissez et développez leurs compétences lorsqu’ils sont apprentis et qu’ils ont parfois du mal à s’en sortir. L’effort fourni au départ est directement proportionnel au succès final. Seuls quelques jeunes candidats deviendront les techniciens vedettes que vous recherchez, mais soyez assuré que votre technicien vedette actuel n’a pas toujours été un technicien vedette; il a également commencé au bas de l’échelle.

STEFANO LIESSI

En tant que technicien Sceau rouge, de rénovateur et de fondateur de Canadian Collision Specialist, Stefano ajoute à ses 40 ans d’expérience 15 ans de formation I-CAR, un baccalauréat en éducation et de la Skills Alberta, où il a formé des étudiants et remporté 11 médailles pour sa province. L’objectif de Stefano est de « bien faire les choses dès la première fois ». Il peut être contacté à l’adresse sliessi@canadiancollisionspecialist.com.

CQ14#2 2023 COLLISION QUÉBEC

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LE MOT DE LA FIN

JUSQU’AU CIEL LE SUCCÈS EST FAIT DE PETITS BLOCS

PAR ALLISON ROGERS

ADVERTISER INDEX

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D

ans le monde dynamique et diversifié de l’industrie de la réparation de carrosserie au Québec, un fil conducteur nous unit tous : notre métier et les valeurs qui nous guident. Que vous soyez propriétaire, employé ou partie prenante d’un centre de carrosserie, on ne saurait trop insister sur l’importance d’être fier de son travail et de rester fidèle au mantra de son entreprise. La fierté du métier de carrossier est le battement de cœur qui anime notre passion et alimente le dévouement de notre industrie. C’est la force motrice qui nous incite à faire preuve d’un savoir-faire exceptionnel et à offrir un service à la clientèle hors pair. Être fier de notre

nouvelles connaissances et en perfectionnant nos compétences, nous pouvons rester à la fine pointe du secteur et effectuer des réparations de la plus haute qualité. Nos clients comptent sur nous pour leur apporter la tranquillité d’esprit et la confiance dans l’intégrité de notre travail. Pour être fiers de notre métier, nous devons nous engager à apprendre et à innover en permanence, à nous adapter aux changements et à répondre aux besoins en constante évolution de nos clients. Pour les propriétaires de centres de réparation de carrosserie, cela signifie favoriser une culture d’intégrité, de transparence et d’orientation client au sein de leurs établissements. Pour respecter le mantra de votre

La fierté du métier de carrossier est le battement de cœur qui anime notre passion et alimente le dévouement de notre industrie. C’est la force motrice qui nous incite à faire preuve d’un savoir-faire exceptionnel et à offrir un service à la clientèle hors pair. métier, c’est aller au-delà des simples réparations; c’est viser l’excellence dans tout ce que nous faisons, de la rigueur de nos réparations jusqu’au professionnalisme de nos interactions. En fin de compte, cela se traduit par l’excellence dans tous les aspects de notre travail. Être fiers de notre métier, c’est aussi démontrer une volonté d’amélioration continue. Nous savons, surtout depuis les récents événements axés sur le droit à la réparation, que l’industrie québécoise de la réparation de carrosserie est en constante évolution, les progrès réalisés en matière de technologie, de matériaux et de techniques influencent la façon dont nous abordons notre travail. En restant informés, en acquérant de

entreprise, vous devez responsabiliser votre équipe, développer ses compétences et créer un environnement propice à la collaboration et à la croissance. Ce faisant, vous améliorez non seulement la qualité de votre travail, mais vous cultivez également une clientèle fidèle et une réputation positive dans le secteur. N’oublions pas l’importance de notre métier, l’impact que nous avons sur la vie de nos clients et la responsabilité qui nous incombe en tant que responsables du secteur de la réparation de carrosserie. Ensemble, allons de l’avant, guidés par notre fierté, notre dévouement et notre engagement inébranlable envers notre métier et nos mantras commerciaux.

Allison Rogers est la rédactrice en chef de Collision Québec. Elle peut être jointe à allison@mediamatters.ca ou au 905-370-0101.

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