Collision Quebec 3#2

VENDRE À VOS EMPLOYÉS : Pesez le pour et le contre.

ENCORE PLUS LOIN?

Les femmes ont fait beaucoup de chemin au sein de l’industrie.

Un atelier

branché

RAPPORT IBIS Le point de vue d’un réparateur.

LES TENDANCES DE L’EMPLOI

La technologie au service des clients de Jean-Pierre Landry et de Sonia Essiambre.

Elles influencent l’industrie de manière inattendue.

AUTOMNE 2012 l 4,95$

Plus le congrès CARSTAR 2012, de nouveaux produits et bien plus encore! l

Convention de la poste-publications numéro 40841632 l

186, rue Jean-Proulx, Suite 104, Gatineau, QC, J8Z 1V8

s u o v t n o d e c t u o T , n i o s e b avez in o c u a e t jus . e u r a l e d

Z E D N A DEM

Considérer nous comme une extension de votre atelier. Des revêtements automobiles à tout autre produit nécessaire pour bien faire votre travail. Du plus petit atelier au plus gros. Des bases d’eau au solvant. Nous aurons le système de refinition pour répondre à vos besoins de productivité et avantage concurrentiel. De plus, nos outils de gestion comme le système d’inventaire Lean Stock™ vous permet de concentrer sur ce que vous faites de mieux. La peinture– c’est ce que vous faites. C’est ce que nous sommes.

Visitez un magasin, appelez-nous, apprenez plus ou partagez : 800-798-5872 | sherwin-automotive.com |

© 2011 The Sherwin-Williams Company

DEMANDEZ

SOMMAIRE

COUVERTURE 27 UN ATELIER BRANCHÉ

Volume 3 Numéro 2, Automne 2012

La technologie au service des clients.

ARTICLES 09 CONNECTEZ-VOUS CollisionLink vous aide à gérer les pièces d’origine.

17 ENCORE PLUS LOIN? Les femmes ont fait beaucoup de chemin au sein de l’industrie.

20 RAPPORT IBIS Le point de vu d’un réparateur.

23 LES TENDANCES DE L’EMPLOI Elles influencent l’industrie de manières inattendues.

30 CONGRÈS CARSTAR

27

La loyauté est clé au congrès CARSTAR 2012.

33 VENDRE À VOS EMPLOYÉS Pesez le pour et le contre avant de décider.

30

37 OUTILS DE FINITION Un aperçu des nouvelles technologies de revêtement de 2011.

17 VENDRE À VOS EMPLOYÉS : Pesez le pour et le contre.

ENCORE PLUS LOIN?

Les femmes ont fait beaucoup de chemin au sein de l’industrie.

Un atelier

branché

RAPPORT IBIS Le point de vue d’un réparateur.

LES TENDANCES DE L’EMPLOI

La technologie au service des clients de Jean-Pierre Landry et de Sonia Essiambre.

Elles influencent l’industrie de manière inattendue.

AUTMONE 2012

l

4,95$

Plus le congrès CARSTAR 2012, de nouveaux produits et bien plus encore! l

Convention de la poste-publications numéro 40841632

l

COUVERTURE : Jean-Pierre Landry et Sonia Essiambre se servent de la technologie pour servir leurs clients.

Photographie par Brian Hargreaves.

SECTIONS 04 BILLET DU DIRECTEUR par Darryl Simmons

Bons ateliers.

VOTRE SOURCE INTERNET

38 RÉSEAUX SOCIAUX

La ressource au Canada pour des renseignements sur la carrosserie. De nouveaux articles et des grands titres à tous les jours. Visitez collisionquebec.com.

par Jonathan Barrick

Affaire sociale.

186, rue Jean-Proulx, Suite 104, Gatineau, QC, J8Z 1V8

COLLISIONQUEBEC.COM

42 LE DERNIER MOT par Melanie Grondin

À VOUS LA PAROLE Nous voulons connaître vos commentaires sur tout ce que vous lisez dans Collision Québec. Envoyez vos réactions à editor@collisionrepairmag.com.

Collision Repair fête ses 10 ans.

AUTOMNE 2012 COLLISION QUÉBEC 03

BILLET DU DIRECTEUR

BONSATELIERS Faites-en partie.

ÉDITEUR

Par Darryl Simmons

RÉDACTEUR EN CHEF

U

n des plus grands avantages à être éditeur d’un magazine est le fait que je puisse voyager pour rencontrer des carrossiers comme vous.

Dernièrement, j’ai eu l’occasion de me rendre à Barcelone, en Espagne, pour IBIS, où l’on a discuté de l’industrie de la carrosserie du point de vue mondial.

Les ateliers partout dans le monde font face aux mêmes défis que ceux du Canada : moins de volume, de la pression de la part des assureurs et un manque de formation.

Le résultat? Les ateliers un peu partout ferment leurs portes en temps record.

DARRYL SIMMONS publisher@collisionrepairmag.com

Le plus triste dans tout ça est le fait que les ateliers qui diminuent leurs prix semblent croire que le volume compensera. C’est absolument faux. Les marges de profit sont déjà extrêmement basses et perdre de l’argent sur une réparation pour que l’argent continue de rentrer est le meilleur moyen de se ruiner.

Quelle est la solution? J’aimerais bien la connaître, mais ça ne prend pas la tête à Papineau pour comprendre qu’il n’y a pas assez de travail pour tout les ateliers canadiens. Le volume diminue dans certaines régions et ça va s’empirer. Cela signifie qu’il devra y avoir une correction naturelle, comme pour la bourse ou le prix

MIKE DAVEY editor@collisionrepairmag.com RÉDACTRICE DE LANGUE FRANÇAISE

MÉLANIE GRONDIN melanie@documensolutions.com ADJOINT À L’ÉDITEUR

RYAN POTTS ryan@mediamatters.ca

DIRECTRICE ARTISTIQUE

DANIELA LUBERTO daniela@collisionrepairmag.com TRADUCTEURS

MÉLANIE GRONDIN CHRONIQUEURS

JONTHAN BARRICK GRAPHISTES

KATHERINE WEBB

IL Y A TROP D’ATELIERS MARGINAUX DANS LES VILLES. Dans certaines parties du Canada, comme les zones urbaines sud-ontariennes, le volume est bas et les ateliers sont désœuvrés. Les travailleurs sont mis à pied et certains ateliers ferment pour de bon. Pendant ce temps, à l’Ouest, et particulièrement à Saskatoon, il y a des listes d’attente. Mais peu importe s’il s’agit d’assurances privées ou publiques ou encore la zone, l’important semble être le nombre de « bons » ateliers.

Ceci a un effet intéressant sur la relation entre les assureurs et les carrossiers.

Il y a tout simplement trop d’ateliers dans les zones urbaines comme Toronto, Montréal et les grosses villes des deux côtes. Il n’y a pas beaucoup de « bons » ateliers, seulement trop d’ateliers en général. Il s’agit alors du simple concept économique de l’offre et de la demande.

Tant et aussi longtemps qu’il y a un atelier dans votre coin qui accepte des prix plus bas et plus de responsabilités, les assureurs pourront vous mettre de la pression pour en faire autant. Ça va continuer jusqu’à ce que l’offre soit égale à la demande.

04 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM

du pétrole. Nous avons trop d’ateliers marginaux dont les propriétaires tournent les coins ronds en matière de procédures et de matériels. Ils ne paient pas bien leurs taxes, leurs permis et leurs employés, mais ils ont tout de même du travail et nuisent à notre profitabilité. Ils doivent être éliminés afin que les bons ateliers, les ateliers comme les vôtres, puissent continuer de grandir.

En passant, n’hésitez pas à visiter ces ateliers marginaux de temps en temps et à leur suggérer qu’il serait peut-être temps de faire autre chose.

En attendant, voici ce que vous pouvez faire : continuer à suivre des formations et à entretenir des relations avec vos clients, vos assureurs et vos fournisseurs et, le plus important de tout, continuez de faire le meilleur travail possible. Il n’y aura jamais trop de bons ateliers. Assurez-vous de rester l’un d’eux. CQ

RÉDACTEURS ADJOINTS

CAITLIN CHOI, LUCY MAZZUCCO VP RELATIONS INDUSTRIELLES

GLORIA MANN (647) 998-5677 advertising@collisionrepairmag.com VP MÉDIA NUMÉRIQUES

JOE PLATI (647) 669-2625 jplati@mediamatters.ca ABONNEMENT Un an 24,95 $ / deux ans 35,95 $

Collision Québec est une publication bimensuelle de Media Matters Inc., au service des intérêts commerciaux de l’industrie de la carrosserie. Les articles dans Collision Québec ne peuvent être reproduits sous aucune forme sans l’autorisation écrite de l’éditeur. L’éditeur se réserve le droit de refuser toute publicité et décline toute responsabilité pour les opinions et déclarations faites par les publicitaires ou les chroniqueurs indépendants. Tout fait, opinion ou déclaration présentés dans cette publication appartient uniquement aux rédacteurs et chroniqueurs et ne peut être d’aucune façon considéré comme étant des déclarations, opinions ou témoignages faits par l’éditeur.

IMPRIMÉ EN BEAUCE, QUÉBEC, PAR SOLISCO IMPRIMEURS, ISSN 1707-6072 CONVENTION DE LA POSTE-PUBLICATIONS NUMÉRO 40841632 PORT DE RETOUR GARANTI Envoyez l’avis de changement d’adresse et copies non délivrés à : 186, rue Jean-Proulx, Suite 104, Gatineau, QC J8Z 1V8

Collision Québec est publié par Media Matters Inc., l’éditeur de :

Trainingmatters.ca T H E T RA I N I N G P O RTA L F O R C O L L I S I O N R E PA I R

magazine

NOUVELLES

CARSTAR ajoute un nouveau membre à son réseau québécois Enseigne de CARSTAR Chambly Richelieu.

De gauche à droite : François Raymond, copropriétaire; Sylvain Raymond, copropriétaire; Hussein Chatoo, directeur général et Yves Robichaud, directeur régional - Québec de CARSTAR.

CARSTAR Automotive Canada est fier d’annoncer un tout nouveau centre de collision dans la province de Québec : CARSTAR Chambly Richelieu.

Auparavant nommé Raymond Auto Body, CARSTAR Chambly Richelieu est situé au 300, boulevard Richelieu, sur la route 112 à Richelieu.

L’atelier a été fondé en 1960 par André Raymond. Au cours des quarante prochaines années, Raymond s’est bâti une réputation des plus enviables au sein de l’industrie de l’automobile québécoise et parmi les vendeurs et les partenaires d’assurance locaux. En 1985, les fils d’André, François et Sylvain Raymond, se sont joints à leur

ANEST IWATA USA, Inc. www.anestiwata.com

père et à l’entreprise familiale. Ils continuent à obtenir du succès et conservent la qualité du travail pour laquelle ils sont reconnus.

En plus du centre de carrosserie, l’établissement comprend aussi un centre de vente et de réparation de véhicules Subaru usagés ainsi que Estheti-CAR.net, un centre d’esthétique automobile.

L’atelier continue de bâtir sa réputation au sein de l’industrie de la carrosserie puisqu’ils vont encore et toujours au-delà des besoins de leurs clients. Ils sont recommandés par CAA Québec depuis 1994, et en 2012 l’atelier a obtenu la certification Clé Verte de CAA. CARSTAR aimerait féliciter la famille Raymond et toute leur équipe pour l’ouverture du nouveau centre CARSTAR!

INFORMATIONS POUR VENTES/COMMANDES:

Automotive Spraying Equipment Technologies, LLC 3703 West Parkway Blvd.

West Valley City, UT 84120

Sans frais: (800) 628-5449

*** pas disponible aux États-Unis *** 06 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM

NOUVELLES

EST-CE QUE L’AVENIR DU FORD F150 EST EN ALUMINIUM? Des rapports selon lesquels Ford planifierait une Ford F150 faite en grande partie en aluminium ont peut-être été prématurés.

En effet, un article apparu dans The Wall Street Journal indique que Ford travaille actuellement sur le camion et dit qu’il s’agit « d’un des plus gros paris des 108 dernières années ». Mais, un article dans le Detroit News indique que les hauts dirigeants de Ford disent que ces rapports sont précoces.

Il semble clair que Ford cherche un moyen de réduire le poids de sa F150, surtout pour respecter les nouveaux standards de rendement du carburant, lesquels seront en vigueur aux États-Unis au cours des prochaines an-

livres (317 kg). Dans le cas de pièces d’auto, une bonne règle est de présumer que les pièces en aluminium ne pèsent que la moitié des pièces en acier. Ceci signifie que Ford devrait remplacer environ 1400 livres (634 kg) d’acier et d’autres pièces par de l’aluminium. Ça en fait beaucoup!

Bien que l’aluminium ait de nombreux avantages, il est très cher comparé à l’acier traditionnel. L’utilisation de beaucoup d’aluminium augmenterait certainement le prix d’une nouvelle F150, ce qui en réduirait probablement les ventes. Il est aussi peu probable que le châssis soit en aluminium.

En ce qui concerne la force par volume, l’acier l’emporte. Un camion avec un châssis

nées. Ce qui n’est pas clair, par contre, c’est la manière dont ils vont y parvenir.

L’aluminium semble être la solution évidente. Son ratio élevé de force sur le poids en fait le matériel le plus prisé par les fabricants de voitures cherchant à réduire le poids sans pour autant sacrifier l’intégrité structurale.

Les hypothèses des analystes et des journalistes de l’industrie semblent positionner la réduction de poids proposée à environ 700

en aluminium utiliserait vraisemblablement tellement d’aluminium que les gains seraient minimes (et très chers).

Où donc sera utilisé cet aluminium? À peu près partout, si ces 700 livres (317 kg) sont exacts. Moins le châssis, la suspension, le moteur, les contrôles, l’électronique et l’intérieur typique des F150, il ne reste pas grand-chose. La version de huit pieds de la F150 pèse moins que 500 livres, y compris le

Les camions Ford F-Series ont fait leur apparition en 1948. La nécessité pour les fabricants de voitures américains de réduire le poids et d’améliorer le rendement du carburant pourrait entraîner une réduction de l’utilisation de l’acier traditionnel.

hayon. Rendre le tout en aluminium réduirait le poids d’environ 250 livres (113 kg).

Si Ford veut vraiment réduire le poids de 700 livres (227 kg), le fabricant n’aura probablement pas le choix que d’utiliser de l’aluminium partout, que l’idée soit prématurée ou non.

On ne sait pas si les autres camions de la série F seront aussi repensés, mais ça ne semblerait pas être le cas. Les plus gros camions de la série ne doivent pas respecter les mêmes standards de rendement de carburant.

Qu’est-ce que les melons d’eau et le programme ÉlimiMercure ont en commun?

Depuis la création de ce programme en 2001, ÉlimiMercure a permis de récupérer et de gérer convenablement au-delà d’un demi-million d’interrupteurs au mercure.

Cela équivaut à 450 kilogrammes de mercure, soit le poids de 68 melons d’eau!

Faites votre part et aidez-nous à recueillir davantage d’interrupteurs au mercure en 2012. En plus de libérer l’environnement de la présence de mercure, vous vous assurerez que votre entreprise répond aux exigences de la politique d’achat des rebuts exempts de mercure. Les membres de l’Association canadienne des producteurs d’acier (ACPA) adoptent des mesures différentes dans le but de faire respecter cette politique, incluant : • La vérification des fournisseurs; • La vérification de la participation au programme ÉlimiMercure; • L’annulation des commandes si les rebuts ne répondent pas aux exigences de la politique.

Pour de plus amples renseignements ou pour vous To register Switch Out or to view theveuillez list of inscrire au for programme ÉlimiMercure, active participants, please visit www.switchout.ca consulter le site internet www.elimimercure.ca or 416.922.2448 x286 for more information. oucall composer le 416.922.2448, poste 286.

08 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM

Une programme de

OUTILS

Connectez - vous CollisionLink vous aide à gérer les pièces d’origine.

Par Mike Davey

L

’utilisation de pièces d’origine comporte des avantages évidents. Par exemple, si vous nécessitez une nouvelle porte pour une voiture de 2002, la porte de remplacement achetée chez le concessionnaire sera exactement la même porte que celle que vous avez enlevée du véhicule.

Un consommateur pourrait alors présumer qu’une pièce d’origine devrait toujours être le premier choix, mais les carrossiers savent bien que ce n’est pas le cas. « Les pièces d’origine sont souvent le dernier choix, surtout si la voiture a deux ans ou plus », dit Bill Lopez. Lopez est le directeur de la gestion du programme FEO chez OEConnection, le chef de file en logiciels pour le commerce électronique de pièces originales. Une de ses solutions, CollisionLink, est conçue pour aider les ateliers à gérer leurs commandes de pièces d’origine et leur flux de travail. « Au final, il est assez bien documenté que, à valeur égale, les ateliers préfèrent utiliser des pièces d’origine, dit Lopez, mais tout n’est pas égal. Les ateliers doivent gérer leurs relations avec les assureurs et prendre de bonnes décisions d’achat. Cela influence souvent le choix de pièce. » Lopez dit que les programmes de pièces d’origine gérés par CollisionLink permettent aux ateliers d’acheter des pièces d’origine, souvent au prix de pièces de rechange. « La solution permet aux ateliers d’avoir un seul flux de travail pour commander toutes leurs pièces d’origine de n’importe quel vendeur. Nous avons des ententes avec presque tous les FEO, ce qui nous permet d’être exacte quant aux pièces commandées. L’exactitude d’une commande diminue les retours et améliore le temps de cycle. Un seul processus peut améliorer de nombreux aspects. » C’est réellement un avantage, mais OEConnection en offre plus encore. « CollisionLink permet aussi aux ate-

Survol du logiciel CollisionLink MultiFranchise Dealer.

liers de tirer profit de programmes de pièces d’origine qui ont été conçus pour aider les ateliers à utiliser plus de pièces d’origine tout en gérant les coûts », dit Lopez.

Les économies peuvent être importantes, selon Dinal Peramune, gérant du marketing pour la croissance des pièces de rechange chez GM Canada. « Nous avons un programme, Bump the Competition, qui donne à nos concessionnaires l’occasion d’entrer en concurrence avec les pièces de rechange », dit Peramune.

OEConnection a trouvé une solution à ce problème. L’atelier fait une estimation et la transfert dans le système CollisionLink. Elle est ensuite transférée au bon concessionnaire. Si le concessionnaire voit l’occasion de changer des pièces de rechange pour une pièce d’origine, il fait une offre. La transaction prend quelques secondes seulement. « Parce que CollisionLink est une solution de communication électronique, les ateliers vont trouver le traitement de commandes et de réclamations facile et rapide, dit Peramune. Le consommateur en profite aussi. » Michel Horne confirme que tout le monde y gagne. Horne est gestionnaire des plans de marketing, collisions et répa-

rations importantes, chez Ford Canada. Il indique aussi que, bien que la technologie soit nouvelle au Canada, elle a été testée. « CollisionLink est utilisée aux États-Unis depuis quelques années déjà, dit Horne. Il a été créé pour que les pièces d’origine puissent être en concurrence avec les pièces de rechange. Nous n’entrons pas en concurrence avec les autres pièces d’origine, bien sûr. En ce qui concerne les pièces Ford, il y a de nombreux concurrents, mais ils ne fournissent pas de pièces d’origine. » En bref, les FEO veulent vous vendre plus de pièces. CollisionLink a été développé pour le permettre. « J’entends souvent que si les ateliers avaient le choix, ils utiliseraient plus de pièces d’origine, dit Horne. Souvent, ce sont les assureurs qui ne veulent pas utiliser de pièces d’origine. Si nos concessionnaires peuvent fournir aux consommateurs une estimation qui aide à contenir les coûts, nous nous assurons des clients. Nous pensons que de vraies pièces Ford sont supérieures aux pièces de rechange et si nous pouvons déduire ces barrières, plus d’ateliers choisiront d’utiliser nos pièces. » Pour plus de renseignements sur CollisionLink, visitez oeconnection.ca. CQ AUTOMNE 2012 COLLISION QUÉBEC 09

NOUVELLES

STEVE LEAL DEVIENDRA PRÉSIDENT DE FIX AUTO CANADA Dans le cadre du plan de relève de l’entreprise, Guy Bessette, président du conseil d’administration, est fier d’annoncer que Steve Leal se joindra bientôt à l’actionnariat de Fix Auto Canada. Dès le 1er octobre 2012, une nouvelle entité sera propriétaire de toutes les entités provinciales et de Fix Auto Canada. Ce nouveau partenariat fera aussi partie du plan de relève.

Messieurs Bessette, Duplantie et Leal seront les actionnaires de la nouvelle entité Fix Auto Canada.

Steve Leal.

Messieurs Duplantie et Bessette croient fermement en Steve, lequel dirigera la nouvelle entreprise. C’est pourquoi ils ont choisi de l’accueillir en tant qu’actionnaire.

La transaction s’effectuera le 1er octobre 2012, à quel moment M. Leal deviendra président de Fix Auto Canada. M. Duplantie sera le conseiller stratégique du président et M. Bessette continuera d’être le président du conseil d’administration.

Selon Fix Auto Canada, ce plan de relève est conçu pour être entièrement transparent, sans qu’il y ait quelque changement que ce soit auprès des équipes en place dans les provinces, au siège social québécois et ses bureaux régionaux.

Fix Auto Canada indique que cette nouvelle approche permettra au réseau de mieux standardiser ses processus et d’être plus efficace en matière de communications et de prise de décision.

Pour plus de renseignements, visitez le www.fixauto.com.

10 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM

M. Bessette et Mme Duplantie de Fix Auto sont en lice pour un prix Guy Bessette et Manon Duplantie de Fix Auto sont en lice pour le prix Entrepreneur québécois de l’année de Ernst & Young. Ces prix mettent sous les feux des projecteurs les entrepreneurs novateurs qui continuent de favoriser une croissance durable et de créer des emplois partout au Canada. « Il est important de souligner tout le potentiel que nos entrepreneurs développent et partagent avec nos marchés et nos communautés », explique François Dufresne, partenaire chez Ernst & Young et le directeur québécois de l’Entrepreneur de l’année. « Récompenser des entrepreneurs qui réussissent signifie reconnaître leur contribution à l’économie et le bien-être de notre société. » Selon un rapManon Duplantie, port récent de Ernst & Young, intitulé Global job hot spots: help wanted, les entrepreneurs ont créé 16 pour cent des emplois au Canada — et dans le monde — en 2011. De plus, 57 pour cent appuient activement les services communautaires et 25 pour cent ont créé ou financé des programmes éducatifs.

Dufresne croit que ces statistiques démontrent à quel point il est important pour tous les intervenants de soutenir l’entrepreneuriat. « Mettre des entrepreneurs sous les feux des projecteurs est un des moyens qu’on a de les aider à faire tout cela — mais en soi, ce n’est pas suffisant.

Aider les entrepreneurs à recevoir l’aide dont ils ont besoin est important pour leur succès et la viabilité d’une véritable culture d’entreprise », explique Dufresne.

Le prix Entrepreneur de l’année célèbre la contribution et l’esprit des entrepreneurs partout au Canada. Le programme canadien honore les entrepreneurs canadiens les plus impressionnants, de toutes les industries, et ce, depuis 19 ans.

Les finalistes sont sélectionnés selon leur vision, leur leadership, leur succès financier et leur reGuy Bessette. sponsabilité sociale.

NOUVELLES

UNE ÉTUDE I-CAR DÉMONTRE LE RCI DE LA FORMATION

IRC Lean Outils/ Équipement Leadership

Gestion des pièces

Systèmes d’information

PON

Connaissances/éducation Au cours de la récente Séance générale de I-CAR, qui a eu lieu à San Antonio, au Texas, une des présentations les plus marquantes était celle de Jeff Peevy, directeur sénior des opérations sur le terrain de I-CAR. Peevy a discuté d’une étude récente qui démontrait l’impact direct de la formation sur la rentabilité d’un atelier.

I-CAR admet que de nombreux aspects de l’opération d’un atelier contribuent aux indicateurs de rendement clés (IRC), mais maintient que la connaissance et la formation sont la « base de l’excellence », car elles augmentent l’efficacité des opérations, réduisent les temps de cycle et minimisent les erreurs de réparation.

Peevy note qu’aux États-Unis, 11 % des ateliers sont classés Or – et un autre 20 % fournit un certain niveau de formation constante à ses techniciens. Incroyablement, 69 % des ateliers ne fournissent aucune formation à leurs techniciens. Peevy note qu’en 2010-2011, 7 % des ces derniers ont fermé leurs portes.

L’étude sur la formation Afin de tester l’impact de la formation sur la rentabilité, I-CAR a étudié huit ateliers qui n’ont jamais eu de formations formelles.

Ces ateliers étaient assez grands, avec en moyenne 12 techniciens/estimateurs et 2,1 millions de dollars en revenus annuels.

Après une période initiale d’évaluation des connaissances, les techniciens ont reçu en six mois une formation platine de I-CAR, dont les IRC étaient mesurés tous les 30 jours (les équipements, les logiciels, le système de peinture, les processus, etc., sont demeurés les mêmes). Les résultats étaient excellents : • La satisfaction du client a augmenté de 5,06 %.

• Le temps de cycle s’est amélioré d’une moyenne de 14 %.

• Le temps de touche s’est amélioré de 45 %.

• 100 % des ateliers ont vu une augmentation des revenus mensuels.

• La moitié de ces ateliers a vu une augmentation d’une moyenne de 5 % (gain de 8,00 $ pour chaque dollar dépensé).

• L’autre moitié a vu une augmentation d’une moyenne de 10 % (gain de 16,00 $ pour chaque dollar dépensé).

I-CAR a commencé une autre étude plus vaste et détaillée, mais les résultats initiaux démontrent clairement l’importance de la formation et de la connaissance pour la croissance et le succès.

12 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM

Bénéficiez du soutien et de l’expertise de notre réseau.

En devenant un partenaire franchisé CARSTAR, vous vous joignez à un réseau de plus de 400 centres en Amérique du Nord, et de plus de 160 centres à travers le Canada. Nous sommes d’avis que le nombre fait la force alors que nos partenaires franchisés profitent de nos relations avec les assureurs, de notre expertise en mesure de rendement, de nos activités de positionnement de la marque auprès des consommateurs et de notre appui soutenu en gestion.

La société CARSTAR a récemment été nommée l’une des 50 sociétés les mieux gérées au Canada et, à ce titre, nous cherchons à nous associer aux meilleurs afin de continuer de renforcer notre nombre à travers le pays.

Pour de plus amples renseignements et pour en apprendre davantage, veuillez contacter Yves Robichaud, directeur général régional du Québec, soit par téléphone au (514) 473-7527 ou par courriel à yrobichaud@carstar.ca.

CARSTAR est un fier commanditaire des Alouettes de Montréal.

NOUVELLES

GM VENTURES INVESTIT DANS LE NOUVEAU AHSS DE NANOSTEEL COMPANY GM Ventures a annoncé son investissement dans NanoSteel Company, une entreprise se spécialisant dans la conception de matériaux en nanoacier.

Les nanostructures sont des objets plus grands que des structures de la taille d’une molécule, mais plus petits que des structures microscopiques. Généralement, une nanostruc-

ture est un groupe d’atomes ou de molécules dans un espace mesurant un diamètre de moins de 50 nanomètres. Un nanomètre équivaut à un milliardième d’un mètre. De l’acier fabriqué à l’échelle nano est une forme d’acier avancé à haute résistance (AHSS).

Bien que la facilité de réparation du nouveau produit de NanoSteel demeure in-

connue, il semblerait que les techniques de réparation ne seront pas énormément différentes des techniques utilisées pour les autres types de AHSS. GM Ventures, une filiale de General Motors créée pour investir dans des technologies automobiles prometteuses, s’est jointe aux actionnaires importants EnerTech Capital et Fairhaven Capital Partners ainsi que cinq investisseurs pour terminer la ronde de financement de la série C. Les conditions de l’investissement de GM Ventures n’ont pas été dévoilées. « Nous investissons dans NanoSteel parce que l’opportunité associée à leur nouvelle technologie », a dit Jon Lauckner, directeur des techniques informatiques de GM, vice-président de Global R&D et président de GM Ventures LLC. « Au cours des prochaines années, nous allons nous concentrer sur les véhicules légers afin d’améliorer le rendement de carburant. La nanostructure de NanoSteel offre des caractéristiques uniques qui ne sont pas encore disponibles, ce qui pourrait changer le jeu. » À travers le développement d’alliages brevetés, NanoSteel a créé une nouvelle classe d’acier qui permet aux ingénieurs et aux designers automobiles de réduire le poids grâce à l’utilisation d’épaisseurs plus minces, mais plus solides tout en maintenant l’intégrité structurale nécessaire pour la sécurité. Le nouvel acier de NanoSteel est une alternative aux autres matériaux légers qui pourraient coûter plus cher, nécessiter de nouveaux investissements dans la production de pièces et avoir une performance limitée. « L’investissement de GM Ventures dans NanoSteel démontre sa confiance dans le potentiel de notre entreprise à avoir un grand impact sur l’industrie de l’automobile grâce à nos conceptions en acier exclusives », dit Dave Paratore, président et PDG de NanoSteel. « Avec le soutien de General Motors, de son expertise en matière d’automobiles et de son leadership technologique, nous pouvons accélérer les dernières phases de développement de notre AHSS, afin de créer des véhicules légers et économiques. » La réduction du poids des véhicules est très importante pour les fabricants de voitures afin d’améliorer le rendement de carburant et de respecter les nouveaux standards.

14 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM

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EN TÊTE DE L’INDUSTRIE DE LA CARROSSERIE

Jack Martino de Martino Bros. ~ CSN, un client fidèle, et Michel Gagnon de Mitchell.

Si vous voulez utiliser Facebook, consulter la météo ou faire des transactions bancaires sur votre téléphone intelligent, vous n’avez qu’à télécharger l’application. Mitchell vous permet de choisir les applications et les services dont vous avez besoin tout aussi facilement. RepairCenterMC, la solution personnalisée de Mitchell, vous permet de sélectionner des outils pour gérer tous les aspects de votre entreprise. Et vous pouvez y ajouter des modules au fur et à mesure que vous grandissez.

Après avoir énormément investi au développement de nouvelles technologies, Mitchell fournit des solutions à la fine pointe de la technologie grâce à un réseau en nuage. En effet, Mitchell offre la meilleure suite de produits d’estimation et de gestion de l’industrie, et ce, sur une seule plateforme; il s’agit d’une approche modulaire et personnalisable pour les ateliers et les assureurs.

Mitchell est le plus grand fournisseur nord-américain d’information sur l’industrie de la carrosserie. La plupart des ateliers de carrosserie et des compagnies d’assurances font confiance à cette information quotidiennement. « Mitchell comprend la dichotomie changeante au sein de l’industrie ainsi que le stress de fournir un service à un client dont la voiture est endommagée. Nous avons énormément investi afin de devenir le meilleur “nuage” du monde de la carrosserie, avec nos hébergeurs canadiens consacrés, et afin d’élargir la portée des solutions pour aider les ateliers à effectuer les bonnes réparations de manière efficace », explique Mike Jerry, directeur général et vice-président de Mitchell au Canada.

RepairCenterMC Workspace L’application RepairCenterMC de Mitchell utilise nos connaissances uniques et notre expertise au sujet des ateliers pour créer une toute nouvelle classe de logiciels : le Workspace. RepairCenterMC assemble des outils qui vous permettent de contrôler vos réparations, la satisfaction de vos clients et votre entreprise. Peu importe la taille de votre atelier, cette solution aide à accroître votre rentabilité tout en simplifiant les tâches.

Nous avons développé RepairCenterMC avec vos objectifs en tête : c’est l’outil qui vous aidera à contrôler tous les aspects de votre entreprise, des tâches quotidiennes aux processus complexes. RepairCenterMC est disponible dans un environnement sécuritaire et hébergé. Il vous suffit de le télécharger.

RepairCenterMC offre une technologie de gestion des affaires à la fine pointe de la technologie et une interface flexible et modulaire qui vous permet de configurer et choisir les fonctionnalités qui conviennent à votre entreprise.

Vous pouvez facilement ajouter des fonctionnalités au fur et à mesure que votre entreprise croît. C’est un espace de travail personnel.

RepairCenterMC ToolStore L’application RepairCenterMC ToolStore de Mitchell et un magasin dynamique qui permet aux ateliers de se connecter avec leurs partenaires d’affaires et autres fournisseurs d’outils; des outils qui aident les ateliers à améliorer leur flux de travail et rendre leur entreprise plus rentable et efficace. Intégrée à l’application RepairCenterMC, l’application ToolStore comprend de multiples catégories comme la peinture, la location, les pièces, les outils d’analyse, les accessoires, les outils de conformité, le marketing numérique, la satisfaction du client et plus. Avec le RepairCenterMC ToolStore, c’est comme si vous aviez tous les outils de l’industrie à la portée de la main.

LKQ, Enterprise et KPA ont déjà intégré

ToolStore à leurs opérations puisque le réseau unique de Mitchell connecte la technologie du logiciel aux fournisseurs de peinture, aux entreprises de location et aux assureurs. Par exemple, RepairCenterMC de Mitchel offre une intégration transparente et bidirectionnelle au système de recherche Formula ExpressMD de Sherwin WilliamsMD, ce qui permet d’économiser du temps et de réduire les erreurs qui peuvent se produire lorsque quelqu’un saisit manuellement l’information sur le véhicule.

RepairCenterMC Estimating Le système RepairCenterMC Estimating rend la première étape de la réparation simple et efficace. L’exactitude de la base de données de Mitchell et les technologies de pointe de l’espace de travail sont combinées pour créer des estimations propres et vérifiables. Même les nouveaux estimateurs trouvent le système facile à utiliser grâce à sa navigation conviviale. « L’application RepairCenterMC Estimating est rapide et facile à utiliser. Elle rend nos bureaux plus productifs et les clients aiment les impressions faciles à lire », dit Albert Rosanova, propriétaire de Fix Edmonton West. L’exactitude est assurée. En fait, Mitchell ajoute à la base de données plus de 300 nouveaux véhicules par année ainsi que les données de plus de 50 fabricants de pièces originales et d’autres sources.

Le module de communication avec les assureurs de Mitchell vous donne un accès direct aux tâches et simplifie les communications.

RepairCenterMC FastPhoto Manager L’application RepairCenterMC FastPhoto Manager simplifie la gestion des réclamations en joignant automatiquement les photos d’un véhicule à son estimation ou à sa demande de réparation.

Le système tri, redimensionne, organise et joint les photos, éliminant ainsi les processus manuels qui prennent du temps. Les propriétaires

de multiples ateliers peuvent voir les photos de tous les ateliers depuis un seul endroit.

RepairCenterMC TechAdvisor La technologie change rapidement, c’est pourquoi vous devez toujours connaître les dernières procédures de réparation des FEO pour tous les nouveaux modèles. L’application RepairCenterMC TechAdvisor donne un accès intégré aux données et aux processus de réparation des FEO pour que les techniciens puissent rapidement trouver l’information nécessaire.

Vous pouvez démontrer votre engagement auprès de vos clients, de vos partenaires en assurances et de vos employés en utilisant les données les plus récentes et les plus exactes.

Mitchell GlassMateMC L’application GlassMateMC de Mitchell est le meilleur système point de vente pour l’industrie de la vitre automobile. Il offre une recherche rapide, des renseignements sur les pièces, des estimations, de commandes, des factures, un décodeur VIN, un accès complet aux renseignements de National Auto Glass Specifications (NAGS) et aux assureurs.

Guichet unique « Mitchell a retiré les TI des ateliers pour qu’ils puissent se concentrer sur ce qu’ils font de mieux : réparer les voitures. Notre réseau de vendeurs canadiens aide les ateliers à déterminer le matériel, les logiciels et l’hébergement nécessaire pour simplifier le processus complet de réparation et de réclamation. Les options sont personnalisables afin de satisfaire les besoins de chaque client », explique Bruce Carrick, directeur principal, Gestion des produits.

Un regard vers l’avenir Mitchell est le chef de file de l’industrie grâce à ses solutions d’estimation, de gestion et de flux de travail à la fine pointe de la technologie, lesquelles simplifient les processus et donnent aux ateliers les outils et les renseignements nécessaires pour gérer plus efficacement. Ceci réduit les coûts et les cycles de temps et satisfait d’autant plus les clients. Michel Gagnon, directeur des ventes, ajoute : « Nous fournissons des solutions faciles à utiliser à prix raisonnable.

Les ateliers peuvent choisir les outils nécessaires pour gérer leur entreprise. » La mission de Mitchell et de « donner le contrôle à nos clients pour qu’ils puissent livrer les meilleurs résultats et permettre à leurs clients de retourner à la normale ».

Mitchell y parvient en simplifiant les affaires, en connectant les intervenants et en innovant continuellement. mitchell.com

Gardez la maîtrise dans un monde plein de revirements.

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FEMME DE PROUE

?

Encore Par Caitlin Choi

plus loin

Les femmes ont fait beaucoup de chemin au sein de l’industrie de la carrosserie.

Peuvent-elles aller plus loin?

L

’industrie de la carrosserie au Québec — et en général — dépend de plus en plus de l’arrivée de propriétaires, de gérants et de techniciens compétents. De nos jours, les femmes font leur marque à tous les niveaux de l’industrie et ont du succès au sein d’un marché qui a déjà été exclusivement masculin.

AUTOMNE 2012 COLLISION QUÉBEC 17

FEMME DE PROUE

France Choinière de Carrosserie Arsenault à Granby.

Nous avons rencontré France Choinière et Claudia Lecours pour en savoir plus sur le statut des femmes au sein de l’industrie de la carrosserie au Québec.

À propos de ses débuts dans l’industrie…

Claudia Lecours de Fix Auto Ste-Foy.

Bien qu’il n’y ait pas encore de réseau établi pour les femmes francophones de l’industrie (le Women’s Industry’s Network est surtout un forum anglophone), les femmes du Québec ont trouvé un autre moyen de s’entraider. En se joignant à diverses associations comme le Réseau des Femmes d’affaires du Québec, elles tirent profit d’occasions pour améliorer la qualité de leurs entreprises et influencer le progrès de l’industrie.

Deux de ces nombreuses femmes — madame France Choinière de Carrosserie Arsenault à Granby et madame Claudia Lecours de Fix Auto Ste-Foy — sont la preuve que les femmes sont souvent celles qui conduisent. Des ateliers, partout au Québec, se vantent d’employer des femmes talentueuses et compétentes.

Nombre d’entre elles y sont en tant que gérantes ou propriétaires.

Ces femmes ont passé de nombreuses années au sein de l’industrie, offrant des services de réparation de haute qualité et développant une expertise inestimable.

18 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM

« Mon inspiration n’était pas vraiment une inspiration. C’était plutôt une obligation, parce que mon mari avait fait des améliorations à l’atelier et il était devenu impératif que quelqu’un l’aide à la réception. Alors, j’ai apporté le travail que je faisais à domicile à l’atelier et je travaillais les deux emplois », explique France Choinière, chef d’entreprise de Carrosserie Arsenault à Granby avec son mari, Jean Arsenault. « J’ai vite créé des liens avec de nouveaux partenaires d’affaires et en peu de temps on a doublé les affaires. Je n’avais donc plus de temps de faire mon autre travail. Alors, j’ai consacré 100 pour cent de mon temps au garage et j’ai demandé à mon mari d’être son partenaire à 50 pour cent. » « J’ai toujours aimé les voitures », dit Claudia Lecours. « Alors lorsqu’Éric m’a demandé si je voulais déménager de la Beauce à Montréal pour ouvrir notre premier Fix Auto, je n’ai pas hésité une seconde. J’étais super contente de relever le défi avec mon chum et faire le saut dans le domaine automobile. »

À propos de certains types de clients… « Au début, quand les clients arrivaient, ils demandaient toujours de parler au patron; ils ne voulaient pas me parler. Mais très rapidement ils ont dû s’adresser à moi parce que mon mari leur a dit que c’était son épouse qui était la chef d’entreprise. En fait, on a chacun nos forces et nos champs de compétence et on a tous les deux progressé comme ça », dit Choinière. « Les premières années, je m’occupais de la réception, de la comptabilité et une partie de l’esthétique automobile », raconte Lecours. « Lors de l’achat de Fix Auto Jean Talon Viau, j’ai commencé à faire les estimations tout en supervisant l’agent de liaison qui avait pris la relève de mes tâches. À partir de ce moment, j’étais dans un métier d’homme, car il n’y avait pas beaucoup de femmes en estimation.

C’était bien drôle de voir le visage des gens lorsque je me présentais à eux pour aller

voir leur voiture. De plus, je n’ai jamais eu de difficulté avec nos clients même si j’étais une jeune femme, car Éric m’avait bien formée et je savais de quoi je parlais. J’avais passé presque 3 ans à regarder les techniciens travailler et à poser des questions pour bien comprendre les processus. »

À propos des changements de l’industrie au cours des dix dernières années… « Ça a changé drastiquement. La gestion des ateliers, la façon de faire les affaires ont changé, les relations avec les assureurs, les clients, et les réparateurs aussi.

Mon dieu, il n’y a plus rien de pareil. On a été obligé de nous restructurer énormément », dit Choinière, qui a récemment accepté le prix Distinction 2012 pour les développements environnementaux à Carrosserie Arsenault. Choinière est aussi membre du Réseau des Femmes d’affaires du Québec et a été honorée par le RFAQ au Gala des Orchidées en 2009. « L’industrie est en constante évolution et il faut être encore plus proactif et voir les changements de façons positives.

De notre côté, on travaille avec un plan d’amélioration continue. On implique tous nos gens de tous les départements pour améliorer les processus et la communication, car les attentes de nos clients et des assureurs sont de plus en plus élevées. L’informatique a aussi pris beaucoup de place avec des outils de gestion de plus en plus efficaces », dit Lecours.

Des conseils aux femmes qui commencent… « Essayez d’en apprendre le plus possible parce que pour être crédible on doit savoir de quoi on parle », dit Choinière.

Choinière agit comme mentor auprès des jeunes entrepreneurs à la Chambre de Commerce locale, où elle est aussi invitée chaque année pour partager son expérience entrepreneuriale à une conférence d’étudiant. « Pour commencer, il faut aimer le travail qu’on fait. Ainsi, avec la passion et le désir de réussir, on peut aller loin.

Alors, n’hésitez pas à poser des questions, à suivre différentes formations qui pourront améliorer votre compréhension de cette belle industrie qu’est la carrosserie », dit Lecours. CQ

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Le point de vue d’un réparateur Le PDG de Carstar : ce que vous pouvez faire pour survivre.

L

e congrès IBIS est là pour une raison : réunir les penseurs importants et les décideurs clés de l’industrie afin qu’ils combinent leurs connaissances.

Au final, cela signifie que IBIS peut vous donner des renseignements que vous ne trouverez nulle part ailleurs. Le magazine Collision Québec est le partenaire médiatique canadien de l’IBIS. Au cours des prochains numéros, nous analyserons certaines présentations et certains rapports présentés récemment lors de l’IBIS. Bien qu’un facteur clé de l’IBIS soit sa portée internationale, nous allons commencer au Canada en parlant de la présentation de Sam Mercanti, président et PDG de Carstar Canada.

Une chose est claire au sujet de Sam Mercanti : il ne met pas de gants blancs.

Une autre chose est tout aussi limpide : il ne recule pas devant le négatif non plus, surtout quand c’est nécessaire. « Tout d’abord, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle », dit-il dès le début de sa présentation lors de l’IBIS. « Je commence par la mauvaise nouvelle parce que c’est ce que je demande à mes directeurs en entrant le lundi matin. La bonne nouvelle me réconforte un peu par la suite.

Donc, ma mauvaise nouvelle est la suivante : je crois que les ateliers indépendants seront graduellement éliminés. C’est mon opinion personnelle. » Mercanti rajoute que ça ne signifie pas que tous les ateliers indépendants vont disparaître. Au contraire, il croit que les ateliers indépendants qui ont un chiffre d’affaires de moins de 500 000 $ par année, ce qu’il nomme des ateliers boutique, resteront. Ce sont les ateliers indépendants moyens, dont le chiffre d’affaires se situe entre 500 000 $ et 2 millions de dollars, qui disparaîtront.

20 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM

« VOUS DEVEZ PERDRE UN PEU LE CONTRÔLE SINON VOUS N’ALLEZ PASS ASSEZ VITE. » – SAM MERCANTI, PRÉSIDENT ET PDG DE CARSTAR CANADA.

Sam Mercanti de Carstar Canada et David Lingham, animateur lors de l’IBIS 2011.

Vous ne serez sûrement pas surpris d’apprendre que Mercanti croit fermement que l’avenir est dans les réseaux. « Je crois que l’industrie, sous le modèle des réseaux, va grandir et survivre, dit Mercanti. Que je dis “réseau”, je parle de trois différents modèles. Il y a les magasins d’entreprise, des franchises, comme chez Carstar, puis il y a ce que j’appelle les groupes bannière, dont les liens sont tissés moins serrés. Tous les trois doivent être gérés. L’opérateur ou le propriétaire doit

pouvoir influencer les activités de l’atelier. » Mercanti indique qu’il y a environ 12 assureurs importants qui contrôlent près de 80 % des affaires. Le Canada est très grand. Pour ces assureurs, faire en sorte que le véhicule d’un consommateur puisse être réparé signifie qu’ils ont de 400 à 600 ateliers dans leur programme. « Il s’agit de beaucoup de travail, de temps et d’argent, indique Mercanti. Alors si je suis un assureur, pourquoi ne signerais-je pas d’ententes avec trois réseaux? Un vrai

RAPPORT IBIS

Devenez premier « Cela comprend votre façade, votre paysagement, le processus dans l’atelier, la technologie, l’environnement, les systèmes et la capacité à réparer un véhicule du premier coup et à temps. Il y a de nombreux critères qui vous rendront les meilleurs », dit Mercanti.

La diversification « Je crois vraiment que nos affaires, nos ventes, vont diminuer. Au Canada le chiffre d’affaires de l’industrie était de 3 milliards de dollars jusqu’à il y a environ 5 ans; il est de 2,8 milliards de dollars en ce moment et ça

descend toujours – donc nous devons nous diversifier, et ce, à trois niveaux : les revenus, les services et les produits. »

Connectez-vous « Qu’en est-il des TI? Je crois sincèrement que les technologies de l’information seront un facilitateur. Vous devez être connecté – à vos assureurs, je veux dire, à vos fournisseurs. Je sais qu’il y a des technologies en ce moment qui permet à nos ateliers de commander électroniquement des pièces qui seront livrées à la porte. Ça change le comportement des gens dans l’atelier. »

Votre image « Je suis convaincu qu’à l’avenir ce sont les consommateurs qui vont décider. Si vous ne leur donnez pas de service, peu importe le nombre d’assureurs qui veulent vous envoyer des clients, vous êtes foutus.

Vous devez créer des liens solides avec vos clients pour assurer votre avenir. »

ET

PLUS

contrat avec des indicateurs clés de performance; trois réseaux de 150 emplacements chaque, ce qui fait en sorte que je parle à trois personnes au lieu de 400 à 600. Voici ce qui va arriver, à mon avis. » En plus de citer en exemple la disparition de quincailliers indépendants et la croissance de grandes surfaces, Mercanti a raconté l’histoire de Polaroid et de Kodak, expliquant pourquoi il n’en reste qu’un. Il a utilisé ces histoires pour illustrer ce qu’un atelier – ou un réseau – doit faire pour survivre.

L’intégration de votre entreprise à la chaîne d’approvisionnement « De nos jours, la collaboration est importante. Vous devez avoir des séances stratégiques avec vos assureurs et vos fournisseurs pour déterminer qui peut faire quoi le mieux. Laissez-les s’occuper de leurs tâches, ce qui vous laisse le temps pour faire ce que vous faites le mieux. »

Plus vite. Meilleur.

Moins cher. Rentable. « Je connais de nombreuses entreprises canadiennes qui ont existé pendant 200 ans, mais qui n’existent plus aujourd’hui. De nos jours, il faut être plus rapide, meilleurs, moins cher et rentable. Certains disent qu’on ne peut avoir les quatre, mais vous savez quoi?

Vous ne survivrez pas autrement. C’est aussi simple que ça. Si vous n’êtes pas plus rapide, meilleur, moins cher et rentable, votre entreprise ne réussira pas. » CQ

Il y a plus de renseignements en ligne (en anglais) sur collisionrepairmag.com. Découvrez ce que Mercanti pense des assureurs publics et bien plus encore.

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AUTOMNE 2012 COLLISION QUÉBEC 21

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L’AVANTAGE AUDATEX Le logiciel iAutoFocus améliore la productivité et diminue le temps de cycle.

Le monde du logiciel et le monde de la carrosserie peuvent sembler distincts, mais Frank LaPalerma, qui a travaillé pour les deux industries, n’est pas d’accord. Programmeur à la fin des années 1980 et associé de Accpac dans les années 1990, LaPalerma connaît bien les logiciels. En tant que contrôleur chez Auto Bugatti, un atelier de réparation pour les véhicules haut de gamme et de luxe situé à Dorval, LaPalerma s’y connaît aussi en carrosserie. Avec tout ce bagage de connaissances, il ne choisirait pas n’importe quel système de gestion pour Auto Bugatti. « L’industrie de la carrosserie n’est pas seulement orientée résultats, elle est aussi orientée temps, dit LaPalerma. La marge d’erreur a énormément diminué au cours des dix dernières années. Avant, on pouvait faire une ou deux erreurs, mais plus maintenant. Tout temps perdu a un impact sur la profitabilité du travail et sur le client. » Ce problème n’est pas récent. Comment un carrossier peut-il effectuer le travail à temps sans pour autant sacrifier la qualité? LaPalerma a trouvé la réponse : iAutoFocus de Audatex. « Notre problème principal était l’organisation, explique LaPalerma. Notamment la logistique de commandes de pièces, la gestion des flux de travail et la location de voitures. Plus le client utilise une voiture de location, plus ça coûte cher. Nous devons terminer une organisation le plus vite possible, tout en faisant un travail de haute qualité.

Grâce à iAutoFocus, nous pouvons maintenant gérer les coûts, l’organisation et les locations, ce

qui nous permet de simplifier nos opérations et de rendre le véhicule plus rapidement ».

Tout système de gestion promet d’améliorer l’organisation, mais iAutoFocus le fait vraiment.

Très souvent, la courbe d’apprentissage est importante et les gens doivent s’adapter aux méthodes du système, mais la marque d’un bon logiciel est le fait qu’il s’adapte à votre entreprise, et non l’inverse. C’est une des manières dont iAutoFocus se distingue. « Il y a plus d’une manière d’effectuer une tâche. iAutoFocus nous permet de le faire de la manière que nous trouvons la plus simple au lieu de nous imposer une méthode, dit LaPalerma. C’est une question de flexibilité. Il nous permet de faire une pause à un moment précis, de faire autre chose et de revenir à notre tâche sans effet néfaste. » « Visuellement, tout y est. Avec d’autres logiciels, il faut presque avoir une carte de tous les différents modules. Avec iAutoFocus, on voit facilement les options. On peut savoir quand une estimation a été vérifiée, quand elle a été assignée, quand le travail est prévu et quand il devrait être complété. » En tant qu’ex-comptable, LaPalerma connais l’importance des données financières, c’est pourquoi il aime les données détaillées fournies par iAutoFocus et son arrimage à de logiciels de comptabilité. « Il est intégré à QuickBooks, le logiciel de comptabilité le plus utilisé, et sera bientôt intégré à Simple Comptable. Le niveau d’intégration simplifie énormément les finances. Non seulement Audatex a une offre spéciale pour les abonnés du magazine Collision Québec. Visitez le http://www.iautofocus. ca/010612/ pour voir cette offre ou lisez le code QR avec votre téléphone.

 Anthony Giagnacovo, directeur général de Audatex et Joe Visconti, propriétaire de Auto Bugatti. Ils réparent des véhicules haut de gamme et nécessitent un système de gestion qui peut satisfaire leurs attentes élevées. Ils ont choisi iAutoFocus.

«

Un bon logiciel s’adapte à votre entreprise, et non l’inverse.

les renseignements quotidiens sont-ils gérés, mais vous pouvez aussi les fusionner avec votre logiciel de comptabilité, et ce, de manière invisible. » « Avec iAutoFocus, la productivité a augmenté pour toutes nos opérations. Mes employés sont capables de faire plus de travail en moins de temps. Nous avons augmenté notre productivité de 15 à 20 %. Beaucoup d’ateliers traitent encore leurs commandes de travail et leurs estimations manuellement. Nous le faisons automatiquement, alors il n’y a pas de place à l’erreur. » Peu importe la qualité du logiciel, le jour arrive où vous avez besoin d’assistance. LaPalerma dit que le niveau de soutien est une autre raison pour laquelle il a choisi iAutoFocus. « L’assistance est phénoménale, dit-il. Ils sont toujours disponibles. Ils ne disent pas “Nous allons vous rappeler en moins de 24 heures”. Si la première personne à qui vous parlez ne peut vous aider, elle fera une téléconférence et trouvera une solution. Quand il y a un problème à l’atelier, il doit être corrigé tout de suite. Audatex comprend ça. »

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TENDANCES

Elles influencent l’industrie de manière inattendue. Par Michael Pistol

L

e chômage signifie qu’il y a moins de gens allant au travail, donc moins de kilomètres parcourus et moins de chance d’avoir un accident. C’est normalement mauvais signe pour l’industrie de la carrosserie.

En 2011, l’économie canadienne a ajouté 199 000 emplois, une augmentation de 1,2 % seulement. La dynamique de création d’emplois change rapidement, mais elle a surtout eu lieu lors du premier et deuxième trimestre. L’économie n’a ajouté que 7 000 nouveaux emplois au cours des six derniers mois de l’année et en a perdu 55 000 au quatrième trimestre. Le secteur manufacturier a perdu 50 000 emplois payants. Selon Statistiques Canada, c’est le secteur des services de faible salaire qui a vu s’ajouter le

plus de nouveaux emplois. Près de 35 % des Canadiens s’attendent à ce que ça s’empire cette année, contre 24 % l’année dernière.

En janvier 2012, l’emploi a augmenté de 2 300 emplois, fixant le chômage à 7,6 %.

En février, l’économie canadienne n’a pas créé de nouveaux emplois, mais le taux de chômage a tout de même diminué pour se fixer à 7,4 %, car près de 40 000 personnes ont quitté la population active.

La perte nette d’emplois pendant ce mois était de 2 800, comparée aux prévisions qui s’attendaient à une augmentation de 14 500. Le secteur public a perdu 13 400 emplois pendant ce mois, tandis que le secteur privé en a perdu 1 700 positions.

Le taux de chômage des jeunes s’est fixé à 14,7 % en février 2012, après cinq mois consécutifs de perte d’emplois, le taux le

plus bas en 16 mois qui s’approche des taux de 1995. Ceci est causé en partie par les travailleurs plus âgés qui décident de rester au travail. Nombre d’entre eux repoussent leur retraite, ce qui limite le nombre de nouveaux emplois. Le taux de participation du Canada a diminué à 66,5 % en février 2012, le plus bas depuis avril 2002.

Malgré tout, il semblerait y avoir de bonnes nouvelles : au lieu des 10 500 emplois prévus en mars, 82 300 nouveaux emplois ont été créés, la plus grande hausse en plus de trois ans. Il s’agit de près de 8 fois plus d’emploi que prévu, fixant le taux de chômage à 7,2 %. Le Canada a vu la meilleure augmentation de deux mois depuis les 30 dernières années, les 58 200 nouveaux emplois en avril, combinés aux 82 300 emplois de mars, totalisent 140 500 emplois.

AUTOMNE 2012 COLLISION QUÉBEC 23

TENDANCES

Mais les analystes ont vite indiqué que si cela semble être trop beau pour être vrai, ce l’est probablement. Certains ont vu cette montée en flèche comme une remontée après six mois de stagnation.

Par contre, si vous regardez septembre et avril 2011 (chacun a suivi des mois de perte d’emploi), le marché du travail a ajouté 61 000 emplois et 58 000 emplois respectivement. Il s’agit d ’un modèle d e pu i s le k r a c h d e 2 0 0 8 (qu e lqu e s mois de perte ou de stagnation, suivis d’augmentations solides). Ajoutez-y les travailleurs à temps partiel et ceux qui ont un emploi et le véritable taux de chômage pour le mois de mars est plus de 12 % et le nombre total de chômeurs est plus de deux millions de personnes.

C’est facile de comprendre pourquoi : 60 % des gens planifie retarder l’achat d ’un nouveau véhicu le, contre 64 % l’année dernière. Selon un sondage récent de PricewaterhouseCoopers, les Canadiens tentent d ’éviter les dettes avec 63 % des gens choisissant de retarder les achats importants comme de nouvelles voitures ou une maison. Le coût de l’essence n’aide pas : à Toronto, par exemple, les prix sont en moyenne 1,39 $/litre et 1,47 $/litre à Montréal. Si les prix augmentaient à 1,70 $/litre, les retombées économiques seraient plus évidentes et augmenteraient le chômage.

Mais, en ce qui concerne l’essence, nous aurons du répit en raison de la situation en Europe, en Chine et aux États-Unis.

Taux d’emploi et de chômage (Canada, désaisonnalisé) L’emploi (milliers)

Taux de chômage (%)

17,600

9,0

17,400

8,5

17,200

8,0

17,000

7,5

16,800

7,0

16,600

2009

2010

2011

6,5

2009

2010

2011

séquences sur l’économie mondiale, et, par extension, l’économie canadienne.

Il ne faut pas oublier que le Parti Communisne Chinois pense sérieusement à retarder son congrès tenu tous les cinq ans. La finalisation de son changement de direction, originalement prévu en septembre ou en octobre, peut être rapportée entre novembre et janvier, pour satisfaire les 11 rivaux. C’est un autre mauvais signe pour la deuxième économie mondiale après les États-Unis. É.-U. : Il y a aussi des signes que la reprise américaine a frappé un autre mur, le taux annualisé est passé de 3 % à 2,2 % depuis le dernier trimestre et se situe en dessous du 2,6 % prévu. Une accumulation des stocks a aidé l’expansion de la fin de 2011, ce qui explique plus de la moitié de la croissance du quatrième trimestre.

Les changements d’une année à l’autre en Europe a tellement influencé l’économie américaine qu’une autre récession est très probable, cette année ou la suivante. Et n’oubliez pas que les indicateurs important des É.-U. ont récemment descendu.

Le FMI est d’accord : il a averti que l’Europe, la Chine et les É.-U. sont entrés dans un nouveau stage dangereux et qu’ils risquent de retomber en récessions si les décideurs n’agissent pas rapidement.

On verra bien!

Puisque le Canada exporte près de 70 % aux É.-U., tout ralentissement des activités économiques au sud aura une énorme influence sur notre chômage.

Conclusions et tendances Bref, c’est le retour à la case départ : moins de gens voyagent, moins de kilométrage, donc moins de chance d’accidents.

C’est un signe clair pour l’industrie de la collision au Canada : les voyageurs vont conserver leurs véhicules existants.

Les dernières données sur la vente de nouveaux véhicules confirment la tendance : après des gains de 15,4 % et de 11,2 % au cours des deux premiers mois de l’année, la vente totale de véhicules en mars n’a augmenté que de 2,8 % de plus que l’année dernière, ce qui signifie un ralentissement important de la vente de nouveaux véhicules au Canada. En avril, le taux est devenu négatif (-1,4 %). Cette dynamique concorde presque parfaitement à ma prédiction pour l’année 2012 (des gains au premier trimestre et le reste de l’année aux poubelles).

24 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM

Europe : On craint que la crise de l’Euro revienne (ère d’austérité). Le chômage dans la zone euro (17 pays) a monté à 10,8 %, le plus haut en près de 15 ans en février, avec plus de 17 millions de gens sans emploi. De par l’Union européenne (27 pays), il y a quelque 24,5 millions de chômeurs et l’Europe fait face à la possibilité d’agitation civile de masse, voire une révolution. La question est donc : qui va allumer le feu? La Grèce quittant la zone euro, peut-être…

Chine : La croissance de la production industrielle (PI) a chuté à 9,3 % sur douze mois en avril, contre 11,9 % en mars (consensus 12,2 %).

Pour aggraver les problèmes, en mai 2012, le taux de croissance annualisé a diminué à 7,4 % seulement. Un chiffre autour de 7 % aurait de grandes con-

Vu les conditions actuelles de l’économie mondiale (la Chine, l’Europe et les É.-U.), l’imprévisible est ce qu’il y a de plus certain. Cette imprévisibilité économique va forcément affecter l’économie canadienne et le chômage. De plus, observez la dynamique de vente des nouveaux véhicules canadiens : si elle devient encore négative, et ce, pour plusieurs mois, ça va confirmer que les Canadiens gardent leurs véhicules plus longtemps que d’habitude. Il s’agirait alors d’une bonne nouvelle pour l’industrie de la carrosserie, car les consommateurs vont essayer de garder leur voiture aussi longtemps que possible.

Voici quelques-unes de tendance de l’emploi qui pourraient vous affecter.

Déplacement : Le ministre des Finances Ji m F la her t y sug gère des réfor mes , notamment forcer les personnes au x

TENDANCES

chômages d ’accepter des emplois en deçà de leurs habiletés et de leur expérience. C’est un concept pour rembourser le déménagement de chômeurs qui ont trouvé un emploi dans une autre région.

Si cette réforme est approuvée, elle aurait un effet négatif puisque les gens ne pourraient acheter de nouvelles voitures ou éviteront complètement les voitures.

Démographie : La croissance de la population diminue et continuera de le faire à cause des faibles taux de natalité. On prévoit que la main-d’œuvre augmentera de 1,7 million au cours de la prochaine décennie pour se fixer à 19,6 millions d’ici 2017. Mais cette augmentation de 0,9 % par année, en moyenne, représente la moitié du taux de croissance (1,8 %) observé de 1998 à 2007. Bien qu’à long terme ça pourrait être un avantage, en ce moment ça pourrait nuire à l’industrie puisque les personnes âgées n’ont pas tendance à acheter de voitures.

Alberta et Saskatchewan : Certains groupes d’affaires se sont plaints qu’il manque de main-d’œuvre dans certains endroits du pays, surtout en Alberta et en Saskatchewan, où le taux de chômage est d’environ

Taux de chômage (par province) Changement depuis janvier

Février 2012 Canada

0,2 %

7,4 %

T.-N.-L.

12,9 %

Î.-P-É.

10,8 %

N.-É.

10,1 %

Qc

0,5 %

7,6 %

Man.

0,6 % 0,0 %

8,4 %

Ont.

1,4 % 0,2 %

8,2 %

N.-B.

0,6 %

0,2 %

5,6 %

Sask.

5,0 %

0,0 %

Alb.

5,0 %

0,1 %

C.-B.

0,0 %

6,9 %

2 % en dessous de la moyenne nationale.

Ce sont des endroits où vous pouvez développer votre réseau, du moins à court terme.

Immigration : Le nombre de nouveaux i m m ig r a nt s s e joig na nt à l a ma i nd’œuvre canadienne sera beaucoup plus faible, représentant 1,0 million d’entrants au cours des prochaines années. C’est une bonne et une mauvaise nouvelle.

Mauvaise : Les nouveaux immigrants ont tendance à acheter des véhicules moins chers.

Bonne : Pour la plupart des immigrants, un véhicule est un signe de prestige, alors ils ont tendance à en prendre bien soin.

Mot de la fin Il pourrait sembler que l’industrie au Canada ait des problèmes à l’horizon. Mais c’est tout le contraire : à cause de cette imprévisibilité économique, les consommateurs vont garder leur voiture plus longtemps que d’habitude et en prendre plus soin. CQ

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AUTOMNE 2012 COLLISION QUÉBEC 25

Un atelier

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La technologie au service des clients.

branché I Par Mélanie Grondin

l suffit de parler quelques instants à Jean-Pierre Landry — propriétaire du Garage L. Landry, carrossier ProColor — pour qu’on se rende vite compte que, derrière son ton jovial, il prend son travail et surtout ses clients très au sérieux.

C’est qu’il a ce métier dans le sang. D’abord, son grandpère Émile était carrossier, puis son père Louis (le « L » de L. Landry et fils) a ouvert l’atelier actuel en 1971. Enfant, JeanPierre Landry allait souvent à l’atelier avec son père, puis il a commencé à y travailler l’été. « J’ai toujours aimé ça, dit-il.

C’est ce que je voulais faire dans la vie, mais mon père ne voulait pas. Je ne sais pas vraiment pourquoi. Peut-être parce c’était l’époque où il travaillait sept jours par semaine et il voulait autre chose pour moi. »

AUTOMNE 2012 COLLISION QUÉBEC 27

EN COUVERTURE

De gauche a droite : Samuel Carrière, Caroline Pelletier, Pier-Olivier Forest, Louis Landry, Nicolas Manseau, Jean-Pierre Landry, Sonia Essiambre, Maxime Houle, Alexandre Pellerin, David Houle, Jonathan Hinse, Yves Descoteaux.

« LE JOUR OÙ IL VA Y AVOIR UN CARROSSIER SUR LA LUNE, JE SUIS CERTAIN QUE C’EST MOI QUI VAIS L’AVOIR MIS LÀ. » M. Landry a donc étudié en administration au cégep, mais il s’est vite rendu compte qu’il ne voulait pas travailler avec les chiffres. Plutôt, il voulait un travail où tout était en mouvement. En effet, passionné de voitures, M. Landry aime le changement, tant au niveau des modèles que des technologies. « Je ne suis pas quelqu’un qui aime les moteurs, confie-til. Je n’ai pas de VTT et je n’aime pas les motocyclettes, mais je trouve l’automobile passionnante. C’est sans doute dû en partie au travail d’équipe et à l’ensemble du travail : gérer mes 14 employés, satisfaire les clients, les assureurs, etc. » Après son diplôme, en 1991, M. Landry est retourné chez ses parents et a annoncé à son père qu’il commencerait à travailler à l’atelier dès le lendemain matin. Il a ignoré les objections de son père et 13 ans plus tard, en 2004, après divers agrandissements, il devient propriétaire du 28 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM

garage, mais Louis Landry n’a pas disparu pour autant. « Selon la convention d’actionnaires, il était censé terminer deux ans après la vente, il y a six ans de ça », raconte M. Landry en riant, « mais un peu avant la fin, il a commencé à me dire qu’il ne voulait pas partir. Il le répétait tous les ans. Je lui ai donc dit de me dire quand il serait prêt à partir ». D’ailleurs toute la famille participe au bon fonctionnement de l’entreprise : Sonia Essiambre, la conjointe et l’associée irremplaçable de M. Landry, s’occupe de l’accueil, du service à la clientèle et du bureau. Elle travaille aussi fort que lui pour assurer la réussite de l’atelier, déclare fièrement M. Landry.

Puis, leur fille de 13 ans les aide en faisant du montage vidéo sur son iPad. Mais pourquoi un atelier de carrosserie aurait-il besoin de montage vidéo? C’est là que la deuxième passion de M. Landry entre en jeu : l’informatique. « Tout est

L’atelier du Garage L. Landry et fils.

informatisé partout. Il y a deux écrans de 42 po dans le garage qu’on utilise comme tableaux de production. Au lieu d’écrire sur des tableaux blancs, on utilise ça.

EN COUVERTURE

Louis Landry et Jean-Pierre Landry.

L’atelier du Garage L. Landry et fils.

L’atelier au complet est sur un réseau sans fil, alors je peux tout faire à partir de mon iPhone. Tout est vraiment technologique.

Le jour où il va y avoir un carrossier sur la lune, je suis certain que c’est moi qui vais l’avoir mis là », plaisante-t-il.

Et la vidéo? C’est le service le plus récent que M. Landry offre à ses clients pour leur faciliter la vie et apporter une plusvalue à leur expérience. Depuis quatre ans déjà, M. Landry offre un service de suivi en ligne qui permet à ses clients d’être au courant des travaux effectués sur leur véhicule, des retards possibles, de la date et de l’heure de livraison, etc.

Tous les clients qui lui fournissent une adresse électronique reçoivent un courriel contenant un lien hypertexte vers un site Web. En cliquant sur ce lien, le client a automatiquement accès à un compte qui affiche des photos des réparations à chaque étape et des messages de M. Landry. Tout dernièrement, il a ajouté des vidéos haute définition à la page et le client peut maintenant voir sa voiture pendant l’étape de la peinture. « Je suis certain que je suis le seul à faire ça, confie-t-il. Les clients aiment vraiment ça et ça a diminué le nombre d’appels de 75 %. » L’idée de M. Landry a fait du chemin, mais il demeure un des seuls ateliers à offrir le service. « Peut-être que les autres ateliers ne sont pas prêts au virage technologique, présume M. Landry, mais, en attendant, je suis le seul à l’offrir et ça ne me dérange pas. Ça me permet de me démarquer de mes concurrents. »

L’atelier du Garage L. Landry et fils.

C’est en effet un service plus que personnalisé qui permet au Garage L. Landry et fils de conserver un taux de satisfaction des clients de 98 % année après année.

Avec un travail de qualité, un contrôle minutieux de la qualité des travaux — effectué à chaque étape ainsi qu’à la toute fin — et un service à la clientèle hors pair, les clients ont raison de retourner voir Jean-Pierre Landry et sa famille (qui comprend autant son père et sa conjointe que ses employés).

De la réparation à l’esthétique, l’atelier offre tous les services, sauf l’alignement, et s’assure que le client se sente choyé.

Il ne manque même pas la cerise sur le gâteau : « Quand le client vient chercher sa voiture, elle l’attend dehors, recouverte d’une toile. On dévoile ensuite le véhicule comme s’il s’agissait d’une œuvre d’art. Les clients aiment vraiment ça. » CQ

GARAGE L. LANDRY EN BREF Peinture : PPG Mesures : Wedge clamp Estimation : Audatex Gestion : Carrus Superficie : 8200 pi2 82 véhicules /mois 10 techniciens 1 estimateur 1 peintre 3 préparateurs 2 agents de liaison 2 administrateurs 1 technicien en esthetique

AUTOMNE 2012 COLLISION QUÉBEC 29

ÉVÉNEMENT DE L’INDUSTRIE

Une table ronde sur les assurances très prisée. De gauche à droite : Wayne Loker – Aviva, James McIntosh – DGIG, Ken Boulton – The Dominion, Joe Carvello, Lane Bailey - Intact, Tony Mammone – RBC and Dario Ricciutelli – TD Insurance.

le meilleur Par Mike Davey

La loyauté est clé au congrès CARSTAR 2012.

S

elon Fred Reichheld, auteur et stratégiste d’affaires, il n’y a qu’un seul moyen de faire croître votre entreprise : en traitant vos clients si bien qu’ils reviendront et le diront à leurs amis. Reichheld était le conférencier principal lors du congrès CARSTAR 2012 qui a eu lieu du 15 au 17 août à l’hôtel Westin à Ottawa, Ont. Reichheld croit en la loyauté. En fait, le magazine The Economist le nomme « le grand-prêtre du culte de la loyauté ». Sa conférence a beaucoup parlé du Net Promoter Score, un concept qu’il a développé à partir de ses recherches pour mesurer les pierres angulaires de la loyauté — la satisfaction et la rétention des clients — ainsi que la manière dont la loyauté est liée à

une augmentation de revenus et de rentabilité. Reichheld est allé plus loin que la simple mesure de la satisfaction du client et de sa loyauté et il a renommé la nouvelle approche le Net Promoter System.

L’aspect « système » démontre que la loyauté peut commencer par des mesures, mais le maintien et le développement de cette loyauté doit faire partie d’un système compréhensif, ancré dans la culture.

Reichheld résume cette approche en citant la règle d’or : il ne faut pas faire aux autres ce que tu ne veux pas qu’ils te fassent.

Sam Mercanti, président et PDG de CARSTAR Automotive Canada, a fait le discours d’ouverture du congrès de trois jours.

Il a couvert de nombreux sujets, comme la présence accrue de CARSTAR sur Face-

Fred Reicheld, conférencier principal.

Tifarah Senkow – Avantage et Michel Gagnon – Mitchell.

30 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM

book, et il a remercié tous les membres de la famille CARSTAR pour leur appui généreux de l’œuvre de charité choisie par CARSTAR : Fibrose kystique Canada.

Pendant son discours, Mercanti revenait sans cesse sur un sujet : les raisons pour lesquelles il se lève chaque jour.

Elles sont simples, pour aider les gens. « Il y a cinq ans, l’approvisionnement est arrivé. Les assureurs et CARSTAR se sont alors rencontrés pour trouver le meilleur moyen de collaborer, dit Mercanti. C’est un monde nouveau, mais nous ne sommes pas seuls dans le bateau. Nous allons tous travailler ensemble pour conserver notre mission, notre vision et nos valeurs. » Mercanti a aussi noté qu’il y a eu plein d’événements au cours de la dernière

Les partenaires CARSTAR réunis pour une fête.

Darryl Simmons du magazine Collision Repair et Sam Mercanti – CARSTAR.

ÉVÉNEMENT DE L’INDUSTRIE

PRIX D’EXCELLENCE — 5 ANS CARSTAR Brockville CARSTAR Calgary Sunridge CARSTAR Cobourg CARSTAR London East CARSTAR Owen Sound CARSTAR Port Perry CARSTAR Richmond Hill CARSTAR Saint-Jeansur-Richelieu PRIX D’EXCELLENCE — 10 ANS

année. Le réseau a ouvert son nouveau siège social, CARSTAR Vision Park, a lancé sa division Vitres et a figuré dans la liste des 50 meilleures sociétés de gestion du Canada. Si Mercanti n’avait qu’une seule chose à conseiller aux ateliers CARSTAR du Canada, ce serait d’être le meilleur de leur communauté. Ce message est répété par le réseau de gestionnaires régionaux de CARSTAR qui aide les ateliers du réseau partout au Canada.

Il a conclu en expliquant la stratégie « BRIDGE » de CARSTAR : Bâtir l’image, Renouveller le leadership, Intégrer les technologies de l’information, Diversifier les produits et services, Grandir continuellement et Élargir les valeurs offertes aux clients et aux partenaires.

Le premier jour du congrès s’est terminé avec l’événement social « La MEILLEURE nuit au musée » tenu au Musée canadien des civilisations.

Les séances générales ont commencé le lendemain matin, avec Matt Bell comme maître de cérémonie. Il a présenté de nombreux conférenciers, dont Greg Dunn de Aviva Canada, Martin Gingras de TD Insurance et Michael Macaluso, directeur des systèmes de qualité chez CARSTAR. Macaluso a parlé aux participants des liens

actuels et futurs entre CARSTAR et ses partenaires d’assurance.

Après la présentation de Macaluso, les partenaires CARSTAR pouvaient choisir parmi de nombreuses séances intéressantes portant sur les assurances. L’expo technique et des partenaires d’affaires CARSTAR a commencé pendant le dîner pour continuer jusqu’à 16 h.

La dernière présentation de la journée était le plan de relève de CARSTAR, présenté par Dean Howard et Dino Comegna, président et conseiller sénior auprès des analystes en bénéfices d’affaires, respectivement.

Les séances de la dernière journée du congrès ont repris le thème de la conférence « Soyez le meilleur ». Il y avait Meilleur de la catégorie – Définition et soutien par Michael Macaluso et Matt Bell, Excellence opérationnelle – La perspective nord-américaine par Matthew Ohrnstein, Strategic Growth & Development par Larry Jefferies, vice-président exécutif, et les directeurs régionaux de CARSTAR. Il y avait aussi une table ronde sur le Meilleur de la catégorie du point de vue des assureurs.

Le congrès s’est terminé avec le souper gala et la remise des prix CARSTAR. Pour plus de renseignements sur CARSTAR, visitez le www.carstar.ca.

Larry Jefferies, viceprésident – CARSTAR.

CARSTAR Orangeville CARSTAR Ottawa South Centre (Myers) CARSTAR Parry Sound CARSTAR Sudbury Regent Street CARSTAR Sudbury South PRIX D’EXCELLENCE — 15 ANS CARSTAR Barrie (Autobahn) CARSTAR Calgary Downtown CARSTAR Cornwall CARSTAR Edmonton West CARSTAR Kenora CARSTAR Montreal Saint-Urbain PRIX D’EXCELLENCE — 20 ANS CARSTAR Ancaster CARSTAR Stoney Creek PRIX CARSTAR DE L’EXPÉRIENCE CLIENT (CATÉGORIE DES VENTES DE MOINS DE 1 MILLION DE DOLLARS) CARSTAR Port Colborne

Gerry Hughes – gérant régional, C.-B., Rémi Michaud – spécialiste QS – Québec, Jeff Moriarty – gérant régional, Hamilton/Halton/ Niagara et Dan Pye – gérant régional du grand Toronto Est montrent leur talent caché.

PRIX CARSTAR DE L’EXPÉRIENCE CLIENT (CATÉGORIE DES VENTES DE 1 MILLION À 2 MILLIONS DE DOLLARS) CARSTAR Oakville East PRIX CARSTAR DE L’EXPÉRIENCE CLIENT (CATÉGORIE DES VENTES DE PLUS DE 2 MILLIONS DE DOLLARS) CARSTAR Hamilton Rymal PRIX DU CHEVALIER BLANC CARSTAR CARSTAR London West (Lawrence) CARSTAR London East PRIX CARSTAR « SOAPS IT UP » CARSTAR Edmonton North, 9 202,50 $ CARSTAR Red Deer (Pro Collision), 7 620,00 $ CARSTAR North Bay, 6 335,21 $ CARSTAR Ancaster, 5 609,00 $ CARSTAR Edmonton West, 5 505,00 $ CARSTAR Woodbridge Highway 7, 5 500,00 $ CARSTAR Mississauga 401, 4 614,00 $ CARSTAR Oakville East, 4 300,00 $ CARSTAR Edmonton South East, 3 756,00 $ CARSTAR London West (Lawrence), 3 700,00 $ PRIX CARSTAR 2012 DU PRÉSIDENT CARSTAR Grand Falls, NB CARSTAR Toronto St. Clair CARSTAR Waterloo CARSTAR Mississauga Hawkestone & Toronto Dovercourt (Nick’s)

Joanne Carmody – The Dominion, Ian Ladd et Lisa Mercanti-Ladd – CARSTAR.

Marcus Sarnovski – Enterprise, Dave Smith – AkzoNobel, Allemagne, Mike Beier – CARSTAR, Rick Valin – BASF.

AUTOMNE 2012 COLLISION QUÉBEC 31

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GESTION

Vendre à vos employés Pesez le pour et le contre avant de décider.

Par Lloyd Manning

P

our de nombreux propriétaires d’ateliers, l’enthousiasme qui les animait n’est plus le même.

L’âge commence à se faire sentir. Il est peut-être temps de passer à autre chose, de vendre votre atelier et de galoper vers le soleil couchant.

Mais, il n’est pas toujours facile de trouver un acheteur prêt et capable de faire l’achat.

Obtenir un bon prix avec des conditions équitables peut être encore plus difficile.

Une des possibilités est de vendre à vos employés. Il s’agirait de ceux qui ont le plus d’expérience, ceux qui sont compétents et capables. Ils ne seront pas tous intéressés et certains ne devraient même pas être approchés. Certains ne seront pas voulus par le reste du groupe, du moins pas comme gérant.

Dans ce type de vente, il arrive souvent que le vendeur ait peur de ne pas

obtenir un bon prix. D’un autre côté, vos employés peuvent penser que, puisqu’ils ont travaillé pour vous pendant un bon bout de temps et qu’ils ont contribué à votre succès, ils devraient pouvoir acheter l’entreprise à meilleur marché, avec de meilleures conditions. Que vous soyez d’accord avec ceci ou non est votre choix.

Il n’y a pas de règles qui s’appliquent à toutes les situations. Tout dépend de la manière dont vous structurez l’entente.

Vous n’êtes pas le père Noël et si vous n’aviez pas bien traité vos employés en partant, ils ne seraient pas restés.

Trois choix Lorsque vous vendez à vos employés en tant que groupe, vous pouvez : • Vendre pour de l’argent comptant. Le financement sera organisé par les acheteurs. C’est très rarement possible.

• Financez la vente vous-même en organisant un mode de paiement.

Assurez-vous de recevoir au moins la moitié de la valeur de l’achat comme mise de fond. Si la transaction est trop facile à faire, elle sera toute aussi facile à abandonner.

• Vendez à un chef d’équipe, le plus qualifié et sans doute le plus enthousiaste qui, à son tour, partagera l’atelier parmi tous les participants. Cette personne deviendra le directeur général.

Vous ne négociez qu’avec cette personne qui, elle, négocie pour tous les autres. Si vous négociez avec le groupe au complet, vous n’y arriverez pas.

Première étape Assurez-vous que les critères suivants peuvent être remplis : • Il n’y a pas un seul employé qui veut AUTOMNE 2012 COLLISION QUÉBEC 33

GESTION

acheter 100 % de l’atelier, mais certains veulent en acheter une partie et ont formé un groupe.

• Vous avez évalué le groupe, leurs habiletés et leurs contributions individuelles, surtout l’habileté de la personne qui deviendra directeur général. Si vous ne suivez pas cette étape, un ou plusieurs des nouveaux propriétaires potentiels pourraient ruiner le tout.

• Vous avez donné assez de temps aux employés pour qu’ils prennent leur décision. Personne ne va accepter la première journée.

• L es employés à qui vous vende z s avent exac tement les avantages d’être en partie propriétaire.

• Vous devez savoir comment procéder et connaître la durée du processus.

• Vous avez une stratégie de sortie bien définie.

• Vous avez pris le temps et fait les efforts nécessaires pour trouver le meilleur moyen de conclure la vente.

• Le mode de paiement est clairement défini. Assurez-vous que le groupe pourra faire ses paiements si vous utilisez un plan différé. Si votre paiement dépend du succès futur de l’atelier, assurez-vous qu’il réussira. Si vous vendez une entreprise en train de mourir, ne vous attendez pas à ce qu’on l’achète!

Le régime d’option d’achat d’actions, qui devient de plus en plus commun au sein de moyennes et des grandes entreprises, a souvent été mentionné dans les journaux dernièrement. Aussi populaire que cela puisse être pour partager une entreprise parmi ses employés, il ne s’agit pas d’un moyen normalement utilisé par les ateliers de carrosserie. Mais cela ne signifie

pas que ça ne pourrait pas fonctionner et que vous ne devez pas y songer.

Dans certains cas, surtout chez les plus gros ateliers, il pourrait s’agir d’une bonne solution de remplacement à la vente directe à un employé clé, à la fusion ou à la vente à une personne externe.

Un tel régime est essentiellement un

IL N’Y A PAS DE RÈGLES DÉFINIES. TOUT DÉPEND DE LA MANIÈRE DONT VOUS STRUCTUREZ L’ENTENTE.

qui est incomplet. Certains ateliers plus petits sont fusionnés ou disparaissent tout simplement. La vente de régimes d’option d’achat d’action comporte des avantages, tandis qu’une vente directe comprendrait des taxes sur le revenu et sur les gains en capital au taux complet. J’ai l’impression qu’avec un régime, une grande partie de ces taxes peuvent être différées ou évitées.

Mais je ne suis pas là pour vous parler des avantages fiscaux de ces régimes. Pour ce faire, communiquez avec votre comptable ou votre avocat-fiscaliste.

N’oubliez pas que la mise en place d’un régime pourrait être longue, complexe et dispendieuse. Il est important d’évaluer et de déterminer qu’il s’agisse bien d’un plan de vente viable. L’établissement d’un régime d’option vous obligera à travailler avec un expert-conseil qui se spécialise dans la vente aux employés.

Au final régime d’avantages sociaux qui transforme les employés d’un atelier en propriétaires du capital-action de l’entreprise. Mais il y a des limites aux avantages, lesquels devraient être sérieusement étudiés avant de faire ce choix. Les deux usages les plus communs d’un régime d’option d’achat d’action sont l’acquisition d’actions d’un propriétaire sortant ou un système de prime.

De nombreuses entreprises à capital fermé n’ont pas de plan pour la continuation de l’entreprise, ou alors ils en ont un

Vendre à vos employés est difficile et prend du temps. Ça fait probablement longtemps que vous avez votre atelier et vous y êtes sûrement attaché. Puisqu’il y aura un lot de défis, il n’est jamais trop tard pour commencer à planifier votre départ. C’est facile de le repousser, mais vous devrez partir un jour, que vous soyez prêts ou non. La vente à vos employés est l’une des solutions possibles. Il est donc important de planifier votre départ afin que le tout se fasse de manière coordonnée. Plus vous le planifiez tôt, mieux ce sera. CQ

Lloyd Manning est évaluateur en immobilier commercial et en entreprises ainsi qu’un analyste financier. Il a écrit six livres sur les affaires ainsi que de nombreux articles. Son dernier livre Winning With Commercial Real Estate – The Ins and Outs of Making Money In Investment Properties est disponible en ligne sur el site Web de Booklocker Inc. ou de Chapters-Indigo.

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Outils de finition Un aperçu des nouvelles technologies de revêtement de 2011.

L

’histoire de la peinture automobile en est une de novation et de progrès. Le temps où un client pouvait s’acheter une Ford T de la couleur de son choix, tant que ce choix était noir, est révolu. Un finis bonbon, perle, métallique … le choix est presque infini, et les fabricants de peinture continuent de

créer de nouvelles formules, et ce, chaque année. En effet, de nombreux fabricants de peinture ont lancé de toutes nouvelles gammes en 2011.

Au-delà de la peinture même, quelquesunes des plus importantes innovations concernent le contre-typage des couleurs par ordinateur et l’intégration de logiciels. La gamme de solutions possible pour résoudre

Depuis combien de temps achetez-vous de votre fournisseur de peinture actuel?

60

cet ancien problème du contre-typage des couleurs est réellement impressionnante.

Les prochaines pages présenteront des renseignements sur les dernières innovations dans le domaine de la peinture.

Nous avons aussi les résultats de notre sondage auprès des lecteurs sur la peinture et le vernissage. Les renseignements sont présentés en ordre alphabétique.

Nombre moyen de voitures peinturées par moist 6 % des ateliers

53,6

5 % des ateliers

11 % des ateliers

50

0-50 voitures 51-100 voitures 31% des ateliers

40

47% des ateliers

110-150 voitures 151-200 voitures

Moins de 2 ans

30

200 voitures

De 2 à 5 ans 23,8

20 13,9

10

Par Mike Davey

De 5 à 10 ans 10 ans ou plus

9,9

0 Pourcentage des ateliers

AKZONOBEL AkzoNobel a introduit deux nouveaux outils cette année – iMatchColor et la 2e édition de ColorScala Pro – mais c’est sa gamme de peinture Wanda qui a attiré le plus d’attention. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une nouvelle marque au Canada, Wanda n’a été lancée au États-Unis que dernièrement.

Mark Rapson est directeur commercial des marques en Amérique du Nord. Il explique que le système à l’eau Wanda aide les ateliers à réduire les problèmes associés au mouvement « vert » et que la simplicité, les couleurs et les valeurs de la marque offrent d’importantes économies de temps et d’argent, tout en améliorant la précision du contre-typage des couleurs et la convivialité.

L’application pour téléphone intelligent de l’entreprise, iMatchColor, a été téléchargée plus de 10 000 fois en novembre 2011. Elle permet d’accéder au système de recherche de couleurs Sikkens Mixit Online. « Nous sommes très heureux du succès de

iMatchColor et de Sikkens Mixit Online », dit Ben Zweer, directeur du marketing des couleurs. « Un accès 24 heures sur 24 via un téléphone intelligent signifie que nos clients peuvent mieux faire leur travail, de n’importe où, à toute heure de la journée. » AkzoNobel a ausKen Lingenfelter, prosi lancé une 2e édition priéraire de Lingenfelter de Sikkens ColorScala Performance EngineerPro qui offre aux teching et « Wanda » au salon SEMA 2011. niciens des échantillons de peinture très brillants, ce qui donne une représentation plus fiable des couleurs, selon AkzoNobel.

BASF Chip Foose dévoile le projet WD-40/ SEMA Cares au SEMA 2011. BASF lance sa nouvelle gamme de couleurs dans la collection Foose Signature.

BASF a lancé ses couleurs à l’eau R-M Carizzma cette année. Selon BASF, l’idée derrière le système Carizzma était d’offrir aux peintres une toute nouvelle gamme de produits, de couleurs et d’effets personnalisés. La gamme comprend Candys, Cand-e-z, Carizzmatics (finis perle), des finis cristal et diverses poudres à effets spéciaux.

L’entreprise a aussi ajouté 12 nouvelles couleurs à sa collection Foose Signature. Toutes ces couleurs ont été créées par Chip Foose, la vedette d’émissions comme Overhaulin’. Les ateliers de carrosserie qui utilisent déjà les systèmes Glasurit 90-Line ou R-M Onyx HD peuvent mélanger ces couleurs en ajoutant le mélange incolore spécial. Les couleurs peuvent aussi être achetées auprès de sous-traitants BASF. Selon l’entreprise, tous les sous-traitants BASF peuvent mélanger les couleurs Foose Signature, peu importe la quantité.

AUTOMNE 2012 COLLISION QUÉBEC 37

CENTRE DE LA PEINTURE

DUPONT

MATRIX Matrix a officiellement dévoilé son nouveau système MPB-LV Premium Low V.O.C. Basecoat System lors du congrès NACE en 2011. Selon l’entreprise la gamme Matrix Premium Low V.O.C. offre un produit facile à appliquer et à utiliser, sans que les clients aient besoin de mettre leur équipement à niveau.

Le directeur des ventes du système, Ken Papich, dit : « Ses avantages comme une couverture plus rapide et une plus haute qualité aident à réduire le temps de cycle et à augmenter le débit. Matrix System offre le meilleur de deux technologies, grâce à notre système de peinture au solvant à faible COV et notre système à l’eau Aqualution. » L’entreprise a aussi lancé sa nouvelle technologie QR. Un code QR est un code à barres 2D qui peut être décodé par des téléphones intelligents comme iPhone, Droid ou BlackBerry. Contrairement aux codes à barres traditionnels, les codes QR contiennent beaucoup plus d’information. Le code QR de Matrix System est maintenant affiché sur tous les nouveaux produits et catalogues afin d’augmenter la visibilité de l’entreprise et de fournir des renseignements sur les produits.

Les nouveaux vernis de DuPont et le LE 5100S MultiPanel forment une gamme complète de produits COV.

DuPont Refinish a introduit trois nouveaux vernis incolores, conçus pour être utilisés avec la couche de fond DuPont Cromax Pro. DuPont se dit heureux d’offrir ces nouveaux vernis incolores qui répondent aux besoins d’ateliers très productifs.

Selon l’entreprise, le vernis DuPont ChromaClear LE 5400S Snap Dry Clearcoat perd très peu de peinture à la pulvérisation. Selon DuPont, il est idéal pour la réparation d’un ou de multiples panneaux séchés à l’air ou à cuisson basse.

Le vernis DuPont PremierClear LE 8300S Productive Clearcoat a été développé pour les ateliers à haut volume qui nécessitent une excellente apparence et une productivité optimale lors de la réparation d’un ou multiples panneaux. « Ces trois nouveaux vernis s’ajoutent à nos vernis populaires LE 5100S Multi-Panel Clearcoat pour former une gamme complète de produits COV », explique David Warburton, directeur des marques de vernis chez DuPont.

DuPont a aussi introduit « l’appareil photo » DuPont Acquire Plus EFX qui peut être utilisé avec les systèmes DuPont Cromax Pro, Standox Standoblue et Spies Hecker Permahyd Hi-TEC. SelonDuPont, le Acquire Plus EFX est un spectrophotomètre portatif avancé qui aide les utilisateurs à effectuer un contre-typage des couleurs précis, même dans le cas de couleurs compliquées comme les couleurs métalliques, vernis perle ou avec un effet. « Notre objectif est d’aides les clients à améliorer leur productivité. À l’aide de technologies optiques avancées, Acquire Plus EFX examine le filme de peinture pour obtenir les caractéristiques de la peinture et des flocons, lesquels sont importants pour déterminer la meilleure couleur à utiliser. Cette technologie exclusive, en tête des autres produits sur le marché, distingue Acquire Plus EFX des autres spectrophotomètres de l’industrie », conclut Dan Benton, directeur des couleurs DPC.

Importance relative

4,8

PPG Automotive Refinish a introduit une nouvelle couche intermédiaire Vibrance Collection. Le nouveau produit, VWM5556 Waterborne Midcoat, est conçu spécialement pour être utilisé avec les systèmes de couche de fond à l’eau de PPG, Envirobase High Performance et Nexa Autocolor Aquabase Plus. VWM5556 est une véritable solution à l’eau pour les peintres voulant tirer profit d’une gamme de couleurs personnalisées, d’effets spéciaux et de pigments disponibles dans la gamme de peintures Vibrance Collection. « La nouvelle couche intermédiaire est une composante de plus du système complet », explique Deb Nucciarone, directrice des produits et du marketing à PPG Canada. « VWM5556 est une innovation importante pour les fabricants de voitures personnalisées, car il permet le développement et l’utilisation de pigments exotiques qui, jusqu’à La nouvelle présent, étaient uniquement disponibles en tant que solvant. » couche interPPG Industries a aussi augmenté la capacité de ses logiciels PaintManager et Paint médiaire à l’eau peut être utilisée Shop Interface Program, aussi connus sous le nom de Repair Order Costing (ROCO), avec couches en les intégrant à plus de systèmes de gestion. La plupart des ateliers pourront maintende fonds à ant intégrer leur système au logiciel PaintManager de PPG. l’eau de PPG. PPG a décidé de développer une interface ouverte pouvant fonctionner avec n’importe quel système. Ceci permet aux ateliers d’utiliser le système de gestion qu’ils préfèrent, tout en tirant profit des données intégrées du système PaintManager et fusionner les coûts de PaintManager et du système de gestion.

Le logiciel PaintManager gère les formules de couleur et les opérations de mélange. Il surveille et gère aussi les coûts et la productivité des opérations et donne un accès instantané à l’information requise pour prendre des décisions éclairées au sujet du coût des travaux, de l’utilisation des matériaux, de l’efficacité du mélange, de l’inventaire, et bien plus encore.

PPG a aussi lancé son nouveau vernis incolore Deltron DC2000 Ultra Velocity Clear qui sèche très rapidement à l’air.

SELON LE SONDAGE...

4,5

4,7

4,9

3,4

Valeur ajoutée Service à la clientèle

De plus, Matrix System Automotive Finishes a annoncé sa nouvelle application pour iPhone.

Selon l’entreprise, AccuShade Mobile facilite la recherche de codes et de formules. Matrix System indique que l’application permettra aux clients d’accéder aux dernières formules et mises à jour.

David Brunori, vice-président exécutif et directeur général de Matrix System, a dit : « Matrix System s’engage à informer ses clients à l’aide de technologies de pointe. Avec l’AccuShade Mobile, nos clients auront accès aux formules de couleurs vingt-quatre heures sur vingt-quatre, et ce, en temps réel. Ceci leur permettra d’économiser du temps et d’augmenter leur productivité. »

PPG

Quelle valeur lui donnez-vous?

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Le nouveau système MPB-LV Premium Low V.O.C. Basecoat System.

Formation

38 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM

Application Contretypage

Un sondage portant sur les peintures a été mené afin de déterminer la manière dont les professionnels perçoivent et utilisent les peintures. Près de 200 réponses ont été reçues.

Comme le démontre le graphique intitulé « Nombre moyen de véhicules peinturés par mois », près de la moitié des répondants peinturent moins de 50 véhicules par mois.

Il n’est pas surprenant de constater que

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PRO-SPRAY

SHERWIN-WILLIAMS Parmi les nouvelles les plus importantes de Sherwin-Williams, il y a l’intégration de RepairCenter de Mithchell au système de recherche de formule de Sherwin-Williams. Ce dernier transfère automatiquement les coûts au RepairCenter ce qui permet d’avoir des coûts plus précis.

Cette simple opération supprime de l’équation les coûts « à vue de nez » de la peinture. L’intégration de ces programmes vous permet de facturer au client le véritable coût des matériaux de peinture.

Dan Duic est le président de MPX Data Systems, le distributeur de Mitchell en Ontario. Il note que l’intégration peut permettre d’économiser de l’argent. « Vous n’avez plus à deviner les chiffres; pour la première fois, vous avez les véritables données, s’exclame Duic. De plus, un peintre ne peut plus mélanger des couleurs qui ne sont pas requises. Il ne peut tout simplement plus mélanger des couleurs à moins qu’elles ne soient sur la demande de réparation. Le peintre mélange ce qui est requis et le tout est enregistré. »

le nombre d’ateliers diminue alors que le nombre de voitures augmente.

Plus de la moitié des répondants ont travaillé avec la même entreprise de peinture depuis au moins dix ans. Mais cela ne signifie pas que les ateliers ne veulent pas changer de fournisseur. En effet, 66,7 % des répondants ont changé de fournisseur au cours de leur histoire.

La raison qui revient le plus souvent est la mauvaise qualité des produits et le mauvais

Daryll O’Keefe est le gérant de la région ontarienne chez Sherwin-Williams Automotive Finishes. Il dit qu’il s’agit de quelque chose que les clients demandaient depuis longtemps. « Nous recherchons toujours des moyens d’ajouter de la valeur, dit-il. Ça fait longtemps qu’on reçoit cette demande et c’est finalement sur le marché. Heureusement, ces logiciels étaient assez similaires pour que l’interface soit programmée sans trop de difficultés. » De plus, en 2011, Sherwin-Williams a tenu sa première réunion Vision Group. Plus de 20 professionnels de l’industrie de partout au Canada ont participé à la réunion de deux jours qui a eu lieu au Fairmont Pacific Rim Hotel à Vancouver.

Les sujets couverts ont compris la culture « lean », l’évaluation de la performance et les tendances de l’industrie du point de vue des assureurs. Il y a aussi eu un forum sur « ce qui tient les propriétaires d’atelier réveillés ». Parmi les conférenciers, il y avait Ken Boulton de Dominion Insurance Company et le groupe était dirigé par Elainna et Mike Sachire de Square One Systems.

service, que ce soit au niveau du fabricant ou du sous-traitant.

Finalement, nous avons demandé aux répondants comment ils cotaient l’importante relative des éléments suivants sur une échelle d’un à cinq, où cinq est le plus important. Les chiffres publiés sont la somme de toutes les réponses. Autrement dit, si une personne a répondu « 5 » et qu’une autre a répondu « 1 », alors le total serait de 3.5.

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Pro-Spray Automotive Finishes a présenté une autre option pour satisfaire les exigences en matière de COV : le nouveau système de couche de base au solvant Pro-Spray 3.5 VOC Solvent Basecoat System. « Ce système est une bonne solution pour remplacer les couches de base à l’eau dans les marchés respectant les normes en matière de COV. C’est un choix abordable pour les ateliers qui n’utilisent pas les vernis à l’eau », indique Tom Gardner, directeur du développement des affaires.

Pro-Spray indique que ces vernis conformes utilisent aussi une formule améliorée pour optimiser la couverture et la qualité de la couleur, entre autres choses.

De plus, Pro-Spray a introduit son système de sélection de couleurs Navigator qui offre plus de 5 100 des couleurs les plus populaires, organisées par famille. Selon Pro-Spray, un des avantages du système Navigator est que ce que vous voyez est ce que vous recevez. « La combinaison du Navigator et des 282 000 formules du logiciel PaintXpert de Pro-Spray crée des outils puissants et conviviaux qui satisferont les clients partout dans le monde », explique Laura Yerkey, directrice du marketing à Pro-Spray Automotive Finishes.

Le Navigator utilise de grands fragments peinturés avec la véritable peinture Pro-Spray afin d’assurer que les systèmes à l’eau ou au solvant utilisent la bonne couleur. Toutes les formules sont disponibles dans le logiciel PaintXPert de ProSpray et un couvercle aide à protéger les fragments.

Le nouveau système Navigator de Pro-Spray. waterborne and solventborne systems.

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RÉSEAUX SOCIAUX

AFFAIRESOCIALE Pourquoi les réseaux sociaux sont si importants.

Par Jonathan Barrick

B

ienvenue au premier d’une série de billets conçus pour vous aider à comprendre les réseaux sociaux, à bien les utiliser et à développer une présence en ligne. Ce n’est pas aussi compliqué que ça pourrait en avoir l’air. Si vous ne vous êtes pas encore aventuré sur les réseaux sociaux, soyez sans crainte : il n’est jamais trop tard.

Les clients se ruent vers les réseaux sociaux comme Facebook, Twitter et LinkedIn. Ils ignorent les médias traditionnels et se tournent vers les nouveaux médias qui leur donnent le contrôle. Certains sont fatigués d’être assaillis par les publicités traditionnelles, d’autres veulent faire l’éloge de leurs marques préférées, recherchent des soldes ou des

marché de manière beaucoup plus intime qu’avant et de développer des relations indispensables avec vos clients et votre communauté. Si vous le faites bien et ne vous découragez pas, les avantages sont énormes.

L’impact sur les ateliers de carrosserie est important. En raison de la nature de l’industrie, les clients n’ont pas tendance à faire beaucoup de recherche avant d’avoir besoin d’un atelier. En fournissant des renseignements utiles et des conseils par l’entremise de réseaux sociaux, vous pourrez développer une réputation de confiance en ligne. Lorsque les clients recherchent un atelier, il serait très utile que les résultats de recherche contiennent des liens à votre site Web, à votre blogue, à votre page Facebook, à votre compte Twitter, etc.?

LE CÔTÉ « SOCIAL » EST IMPORTANT CAR IL VOUS PERMET DE VOS AMÉLIORER. offres exclusives et d’autres encore veulent se faire entendre. Mais, si l’on se concentre sur la véritable motivation des gens, on se rend compte que, pardessus tout, ils veulent être valorisés.

Ils veulent être appréciés. Ils veulent plus qu’un simple « merci pour votre argent ». De manière minime, mais personnelle, ils veulent faire partie des marques avec lesquelles ils font affaire. Quand un client « aime » votre page Facebook ou vous « suit » sur Twitter, ils vous approuvent publiquement et vous donnent la permission de leur parler directement. Ils vous donnent la chance de prouver qu’ils sont vraiment importants. En échange, ils deviennent essentiellement une partie de votre équipe.

Lorsque quelqu’un interagit avec vous sur un réseau social, il devient un de vos représentants, une de vos sources pour les études de marché et un de vos contacts. Il devient votre partenaire d’affaires le plus important parce qu’il est votre client. Personne ne comprend aussi bien que lui ce que c’est que de faire affaire avec vous.

Le côté « social » est important, car il vous offre la chance de vous améliorer et de comprendre ce qui motive vraiment vos clients, de comprendre votre 40 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM

Une communication en temps réel avec vos clients signifie que vous pourrez garder vos clients plus facilement, mieux comprendre votre marché et donner plus de portée à vos messages. Vous deviendrez « trouvable » grâce à un meilleur classement dans les résultats de recherche et une meilleure présence. Votre entreprise deviendra plus authentique et votre image de marque sera renforcée par les témoignages publics de vos clients. Les avantages des communications sociales sont réels et puissants.

Les communications sociales sont stimulantes, et les opportunités qu’elles vous offrent devraient vous motiver! Dans les prochains articles, je vous donnerai des conseils plus pratiques qui vous aideront à vous assurer que votre entreprise est bien établie dans les réseaux sociaux, qu’elle offre du contenu que vos clients veulent voir et qu’elle fait des efforts pour créer des liens avec les clients. CQ Jonathan Barrick est le directeur marketing de Global Finishing Solutions et un adepte des réseaux sociaux pour les affaires. Il peut être rejoint au 705 719-4014 ou par courriel à jbarrick@ globalfinishing.com.

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DIXANSDÉJÀ!

Le magazine Collision Repair célèbre ses 10 ans!

Par Mélanie Grondin

L

e magazine Collision Québec est bien jeune encore — nous n’en sommes qu’à notre deuxième année —, mais notre publication sœur, le magazine Collision Repair, célèbre ses 10 ans cette année!

Il suffit de voir la page couverture du tout dernier numéro de Collision Repair pour voir à quel point nos confrères anglophones sont fiers de leur réussite. Et ils ont bien raison!

que ce soit en tant que technicienne ou gestionnaire, et il est important de le souligner. Jadis un métier exclusivement masculin, la carrosserie est, de nos jours, autant pour les femmes que pour les hommes, et je lève mon chapeau à Collision Repair pour leur vision et leur désir d’inclure les femmes dans le magazine.

Une autre rubrique qui permet sans doute au magazine de se démarquer est la rubrique sur le recyclage. Dès le

JE LÈVE MON CHAPEAU À COLLISION REPAIR POUR LEUR VISION...

Collision Québec Q vous vouus offre un point de vue québécois, canadien et international sur les événements et les enjeux importants dans le domaine de la carrosserie, du recyclage de pièces d'auto et des assurances.

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42 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM

Le magazine Collision Repair est bien plus qu’une simple revue faisant la promotion de divers produits; c’est un forum où les gens de l’industrie peuvent dévoiler leurs bons coups et où ils peuvent en apprendre plus sur les différents congrès et rapports de l’industrie. Avec les articles en couverture mettant en vedette les personnes de l’industrie, comme M. Jean-Pierre Landry qui figure sur la page couverture de ce numéro, les nouvelles qui vous gardent à l’affût des événements et les articles sur les femmes de l’industrie, le magazine Collision Repair, tout comme Collision Québec d’ailleurs, est fier de vous présenter les différents joueurs de l’industrie, hommes ou femmes, petits ou grands.

Parlant de la rubrique Femme de proue (ou Women of the Industrie, en anglais), ça ne fait pas 10 ans qu’ils couvrent cet aspect de l’industrie, mais en tant que femme, je tiens à les remercier. Les femmes jouent un rôle de plus en plus grand dans l’industrie,

début, l’éditeur, Darryl Simmons, s’est assuré de parler du recyclage, un sujet qui ne perd pas en popularité. En fait, le sujet est si important que Darryl a décidé de publier un autre magazine entièrement consacré au recyclage automobile, soit le Canadian Auto Recyclers.

Fort de son succès avec les magazines Collision Repair et Canadian Auto Recyclers, Darryl a ensuite décidé de fournir les mêmes articles de qualité en français aux lecteurs québécois en créant le magazine Collision Québec. Il nous reste à espérer que ce jeune magazine — offrant du contenu québécois, canadien et international — célébrera aussi ses dix ans.

Bonne fête Collision Repair et je vous souhaite un autre dix ans de succès! CQ

Mé lan ie Grondin es t la ré dac tric e de C ol l i s i on Québec. Elle est aussi propriétaire des Solutions Documens. melanie@ documensolutions.com

Voici Navigator™, le nouvel outil d’agencement de couleurs de l’industrie. Nous l’avons conçu après que nous nous soyons mis à votre place pour nous demander « Comment faire en sorte que mon travail soit plus facile et plus précis? » Nous avons ensuite créé une nouvelle génération d’outils qui vous permettent de sélectionner et d’agencer les couleurs dans n’importe quelle situation et qui établissent un nouveau standard.

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