Collision Quebec Issue #7-1

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LAMPES D’ATELIERS DEL : ÉCLAIREZ VOS LANTERNES

LIENS UTILES

I-CAR A FORGÉ UNE ALLIANCE SOLIDE AVEC L’ENSEMBLE DES ÉCOLES DE FORMATION PROFESSIONNELLE.

VITRINE VERS L’AVENIR

PROCESSUS PERFECTIBLE

LA BONNE PIÈCE AU BON MOMENT C’EST INDISPENSABLE, MAIS CE N’EST PAS TOUT.

Le CCIF et l’industrie canadienne de la collision atteignent de nouveaux sommets.

LA FAMILLE

D’ABORD Les ateliers Fix Auto de Vito Attivisimo sont tous animés du même esprit familial.

PLUS : Les retombées positives de la formation, mise à jour du programme de certification Volkswagen, survol du nouveau Stat Gun de Wedge Clamp, et beaucoup plus!!!! Avril 2016 l 4.95 $

l

Convention de poste-publication numéro 40841632   l  86 John Street Thornhill ON L3T 1Y2



SOMMAIRE CONTENTS

COUVERTURE

Volume 7 Numero 1, Printemps 2016

13 PARCOURS IMPECCABLE L’entreprise, qui compte deux ateliers Fix Auto, soutient la famille élargie de Vito Attivissimo, et c’est cette même famille qui soutient l’entreprise.

ARTICLES 19 BASICS INFRAROUGES Il est invisible, mais pas mystérieux. 22 PROCESSUS PERFECTIONNÉ La mise à jour de votre processus de gestion de pièces peut rapporter gros. 26 TECHNOLOGIE DE POINTE Les avantages de l’éclairage DEL.

29

Rapport CCIF Le forum national de l’industrie de la collision atteint un nouveau sommet.

36 ÉLIMINEZ L’ÉLECTRICITÉ STATIQUE Le Stat Gun de Wedge Clamp réduit le temps de polissage de façon appréciable. 59 NORMES VOLKSWAGEN Une savante dose de formations, d’équipements et de gens.

NOUVELLES

20

Voyant infrarouge Séchage infrarouge peut vous faire économiser temps et argent.

LAMPES D’ATELIERS DEL : ÉCLAIREZ VOS LANTERNES

LIENS UTILES

I-CAR A FORGÉ UNE ALLIANCE SOLIDE AVEC L’ENSEMBLE DES ÉCOLES DE FORMATION PROFESSIONNELLE.

Le CCIF et l’industrie canadienne de la collision atteignent de nouveaux sommets.

LA FAMILLE

D’ABORD Les ateliers Fix Auto de Vito Attivisimo sont tous animés du même esprit familial.

PLUS : Les retombées positives de la formation, mise à jour du programme de certification Volkswagen, survol du nouveau Stat Gun de Wedge Clamp, et beaucoup plus!!!! l

SECTIONS

COUVERTURE : Vito Attivissimo de Fix Auto Cartierville et Fix Auto Laval-Ouest

04  LE MOT DE L’ÉDITEUR

PHOTOGRAPHIE PAR EVE RICHARD

Crue printanière.

par Darryl Simmons

VITRINE VERS L’AVENIR

PROCESSUS PERFECTIBLE

LA BONNE PIÈCE AU BON MOMENT C’EST INDISPENSABLE, MAIS CE N’EST PAS TOUT.

Avril 2016 l 4.95 $

34

Liens Solides I-CAR a su forger des liens solides avec les écoles de formation.

Uni-Select toujours en mode acquisition, Carrossier ProColor fier commanditaire du projet Mustang 1967, et bien plus!

Convention de poste-publication numéro 40841632 l

186, rue Jean-Proulx, bureau 104, Gatineau (Québec) J8Z 1V8

VOTRE SOURCE INTERNET La ressource au Canada pour des renseignements sur la carrosserie. De nouveaux articles et des grands titres à tous les jours. Visitez collisionrepairmag.com.

10  QUI EST AUX COMMANDES?    par Jar Perry

Bien dit.

38 FORMATION  par Andrew Shepherd

HAVE YOUR SAY. Wevoulons welcome your comments on anything youcesee À VOUS LA PAROLE. Nous connaître vos commentaires sur tout queinvous

Clé du savoir.

Collision magazine. your feedback toàeditor@collisionrepairmag.com. lisez dansRepair Collision Québec. Send Envoyez vos réactions editor@collisionrepairmag.com.

PRINTEMPS 2016  COLLISION QUÉBEC 03


MOT DU RÉDACTEUR

CRUE PRINTANIÈRE C’est le temps de passer à table.

RÉDACTEUR EN CHEF MIKE DAVEY editor@collisionrepairmag.com

Par Darryl Simmons

À

tous points de vue, l’année 2015 a é t é u n e a n n é e r e mp l i e d e changements dans l’industrie de la collision. Il semblera que l’année 2016 sera encore plus « intéressante, » et ce, à bien des égards. Comme disent les biscuits chinois « Puissiez-vous vivre à une époque intéressante ». Effectivement, je pense bien que ça sera le cas. Alors je pense que la plus grande nouvelle, parmi toutes ces bonnes nouvelles, c’est le fait que l’épuration de l’industrie semble

ÉDITEUR DARRYL SIMMONS 905 370-0101 publisher@collisionrepairmag.com

Plusieurs facteurs expliquent ceci. Les taux d’intérêt sont à des creux historiques, le prix du carburant est bas, et l’économie est stable. Il y’avait aussi beaucoup de demande refoulée, la récession de 2008 ayant empêché beaucoup de consommateurs à remplacer leurs véhicules. La stabilité de l’économie rassure les gens, alors ils achètent des véhicules. C eci est une bonne nouvelle pour l’industrie de la carrosserie, alors que le nombre record de véhicules circulant sur les

DIRECTRICE ARTISTIQUE SYLVIA LISI sylvia@mediamatters.ca RÉDACTEUR ATTITRÉ JEFF SANFORD jeff@collisionrepairmag.com V. P. RELATIONS AVEC L’INDUSTRIE ET PUBLICITÉ GLORIA MANN 647 998-5677 advertising@collisionrepairmag.com DIRECTRICE VENTES ET MARKETING ELLEN SMITH 416 312-7446 ellen@mediamatters.ca CHRONIQUEURS ET CONTRIBUTEURS BOB DUBREUIL, JOSH KEGLEY, JAY PERRY, ANDREW SHEPHERD TRADUCTION/RÉVISION EXPERTEX

Les précurseurs récoltent ce qu’ils ont semé. terminée. Le nombre d’ateliers devra se stabiliser, alors qu’il reste environ la moitié des 10 000 ateliers présents au Canada en 2005. Pendant ce temps, les bannières, franchises et regroupements de carrossiers ont augmenté leur présence de façon remarquable. Les gros ateliers ont grossi davantage, et les plus petits ont continué de survivre tant bien que mal. Quant aux ateliers de taille moyenne, ils ont été mis à rude épreuve, alors qu’ils ont eu à décider si oui ou non ils devaient investir massivement en équipements et formations, sans savoir si ça valait la peine. Résultat : les entrepreneurs qui ont pris de gros risques en emboîtant le pas sans hésiter récoltent à présent tous les bénéfices reliés aux gains de productivité associée à la production allégée (lean), alors que les équipes de production et de gestion sont mieux formées, et performent plus que jamais. Nous profitons d’une troisième année consécutive de ventes de véhicules neufs record au Canada. Les manufacturiers ont livré un total impressionnant de 1 898 millions de voitures au Canada l’année dernière, alors que nos voisins du Sud affichent aussi des ventes record, ayant livré 17,42 millions de véhicules en 2015, dépassant l’ancien record établi en 2000.

routes augmente les probabilités d’accidents. En ajoutant ces facteurs précédents au fait que le nombre de programmes de certification d’ateliers lancés par les fabricants ne cesse de croître, le besoin de tisser des liens et suivre les formations requises pour fin de certification est plus pressant que jamais. Quant aux nouveaux matériaux et procédés, il n’y a pas de quoi s’inquiéter, nos pages regorgent d’informations en ce qui a trait aux équipements et formations requis pour suivre la cadence. Ces gens ont les produits, connaissances et expertise pour vous aider à identifier vos besoins actuels, et ce que vous devez planifier pour l’avenir. Profitez-en, lâchez-leur un coup de fil. L’année sera remplie de défis et d’occasions favorables. En préparant un plan, que vous exécuteriez par la suite, tout en vous ajustant aux facteurs qui auront une incidence sur ce plan, vous profiterez pleinement de la conjoncture favorable actuelle, ce qui fera de 2016 une excellente année.

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ABONNEMENT Un an 24,95 $ / deux ans 35,95 $ Collision Québec est une publication bimestrielle de Media Matters Inc. au service des intérêts commerciaux de l’industrie de la carrosserie. Les articles dans Collision Québec ne peuvent être reproduits sous aucune forme sans l’autorisation écrite de l’éditeur. L’éditeur se réserve le droit de refuser toute publicité et décline toute responsabilité pour les opinions et déclarations faites par les publicitaires ou les chroniqueurs indépendants. Tout fait, opinion ou déclaration présenté dans cette publication appartient uniquement aux rédacteurs et chroniqueurs et ne peut être d’aucune façon considéré comme étant dune déclaration, une opinion ou un témoignage de l’éditeur. IMPRIMÉ EN BEAUCE (QUÉBEC) PAR SOLISCO IMPRIMEURS ISSN 1707-6072 CONVENTION DE LA POSTE-PUBLICATIONS NUMÉRO 40841632 PORT DE RETOUR GARANTI Envoyez l’avis de changement d’adresse et les copies non livrées à : 86 John Street Thornhill ON L3T 1Y2

Nous reconnaissons l’appui financier du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du Canada pour les périodiques du ministère du Patrimoine canadien.

CMCA AUDITED

Collision Québec est publié par Media Matters Inc., l’éditeur de : BODYWORX THE VOICE OF COLLISION REPAIR TECHS & PAINTERS

magazine

PROFESSIONAL

Trainingmatters.ca T H E T RA I N I N G P O RTA L F O R C O L L I S I O N R E PA I R



NOUVELLES

UNI-SELECT TOUJOURS EN MODE ACQUISITION

Uni-Sélect poursuit sa stratégie d’accroissement par acquisition d’entreprises lancée l’année dernière, alors que les fils de presse sont de nouveau remplis de nouvelles fraîches à ce sujet. La société québécoise vient tout juste d’annoncer qu’elle a complété l’achat des actifs de Pièces Automobiles Jean-Talon et Centre de Pièces Gagnon. La transaction sera soumise aux conditions de clôture habituelles et devrait être conclue dans les 60 jours. Ces acquisitions vont accroître de façon importante la portée d’Uni‑Sélect au Québec. Pièces d’autos M.A.G. est en affaires depuis 2007. Leur équipe sert le marché depuis huit ans à partir du magasin situé à Sherbrooke, Québec. Les onze membres de spécialistes

en pièces d’auto qui ont contribué à bâtir et consolider sa position dans ce marché se joignent maintenant à la grande famille UniSélect. Jean-Talon Auto exploite six magasins dans la région Montréalaise depuis plus de 30 ans. Les 56 professionnels travaillant chez Jean-Talon Auto seront intégrés à l’équipe Uni-Sélect une fois la transaction approuvée. « Nous sommes fiers d’ajouter M.A.G. à la famille Uni-Sélect de la région de Sherbrooke et de voir ces fidèles partenaires d’Uni-Sélect, Jean Talon Auto et Pièces Gagnon, continuer à servir le marché de la grande région de Montréal, » a déclaré Gary O’Connor, président et chef de l’exploitation, Automotive Canada. Comme nous avons indiqué, Uni-Sélect poursuit une stratégie d’acquisition agressive depuis quelque temps, ayant acquis des distributeurs en Ontario et en C.-B. en plus de l’achat de l’important distributeur américain Refinish Solutions. Le monde de la haute finance n’est pas resté de glace devant toute cette activité, alors que la valeur des titres sur le Toronto Stock Exchange a augmenté

de 128,17 %, la deuxième plus forte hausse de 2015. Selon le jour naliste Mark Brown du magazine Canadian Business, le titre aurait performé davantage, n’eût été l’entrée tardive en bourse. « Si le titre avait été inscrit plus tôt, Uni-Sélect, un distributeur de peintures et de pièces automobiles, avec son rendement de 128,2 % aurait été le champion de l’indice », poursuit Brown. « La société s’est départi d’actifs de sa filiale Uni-Sélect USA a d’Icahn Enterprises L.P. pour 340 $ millions pour ensuite le réinvestir dans plusieurs acquisitions profitables. » Ces derniers ajouts ressemblent en tous points aux autres acquisitions récentes, alors la portée de la société n’est que plus imposante. « Nous sommes très heureux d’accueillir ces formidables entreprises et équipes dans notre réseau de magasins corporatifs dans les importants marchés de Montréal et Sherbrooke, » a rajouté Henry Buckley, président et chef de la direction d’Uni-Sélect. Visitez notre site à uniselect.com.

CARROSSIER PROCOLOR FIER COMMANDITAIRE DU PROJET MUSTANG 1967 Il ne suffit pas d’attirer les étudiants aux programmes de formation en carrosserie, les intervenants doivent tout faire pour qu’ils terminent leurs études. En tant que commanditaire du projet Mustang 1967, Carrossier ProColor est fier d’annoncer qu’une somme de 25 000 $ a été remise à des fondations luttant pour la persévérance scolaire. La somme a été amassée par la vente de billets de tirage, qui a eu lieu à l’édition 2016 du Salon International de l’Auto de Montréal. Lors de la soirée de clôture, une Mustang 1967 décapotable soigneusement restaurée a été remise au gagnant, un résidant de Blainville, M. Denis Arpin. La vente de billets et le tirage n’étaient qu’une infime partie du projet Mustang 1967. Voici un topo de cette belle aventure : le Guide de l’auto est la publication annuelle au plus fort tirage au Québec, alors qu’il s’y vend un guide pour cinq véhicules neufs vendus. Le Guide célèbre ses 50 ans cette année, la Mustang 1967 a été acquise, et le projet du même nom a été lancé afin de

souligner l’occasion. Le projet avait pour objectif premier la restauration complète du véhicule. Ce ne sont pas des professionnels d e l a c a r ro s s e r i e q u i o n t exécuté les travaux, ce sont les élèves de l’École des métiers de l’équipement motorisé de Montréal qui ont soigneusement restauré cette belle d’autrefois afin qu’elle retrouve sa superbe. Sous la La remise. De g à d Serge Gauthier, Luc Langlois, Roger Goudreau, Rachel Leduc, Luc Champagne, Jean Lemieux, supervision des enseignants, Denis Dessureault et Alain Morin. Photo : Guy O’Bomsawin ils ont démonté puis restauré l’ensemble du véhicule, au point de la remettre complètement à neuf. du réseau. « C’est un défi stimulant et très Ce projet a permis la mise sur pied valorisant pour les étudiants, et cela permet d’une nouvelle formation en restauration de faire la promotion des carrières dans automobile conçue spécialement pour le l’industrie de la carrosserie automobile. » projet Mustang 1967. Pour plus d’informations sur ce projet, « Carrossier ProColor est fier d’être associé visitez le http://www.guideautoweb.com/ à ce projet, » explique Mary Jayn de Villers, essais-et-dossiers/voitures-anciennes/ Directrice communications et marketing projet-mustang-1967/

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NOUVELLES

CAUSONS INDICATEURS DE RENDEMENTS, ASSUREURS ET RÉSEAU MONDIAL AVEC JEAN CHARLES DUPUIS DE FIX AUTO. Les liens qui unissent assureurs et carrossiers sont très étroits, alors il n’y a eu aucun battement de sourcils inopiné à l’annonce de l’embauche d’un nouveau cadre supérieur chez Fix Auto, alors que ce dernier est issu du milieu des assurances. Le magazine Collision Québec s’est entretenu avec Jean Charles Dupuis, le nouveau Premier Vice-Président et Chef des opérations chez Fix Auto, pour discuter des projets d’avenir de l’entreprise. Dupuis a occupé des postes importants chez plusieurs assureurs y compris TD MelocheMonnex, MASS Insurance B ro k e r s , e n p l u s d ’ u n p a s s a g e m a rq u é c h e z l e g é a n t d u remplacement de vitrage automobile, Belron International, lors de l’expansion du réseau canadien. « Je fais partie de cette industrie depuis bientôt 30 ans, » explique Dupuis. « Le milieu des assurances m’est très familier. J’ai été responsable du développement du réseau pancanadien chez Belron international en plus de diriger l’implantation du centre d’appel et participer à la planification stratégique. C’est un grand atout de connaître si bien cette industrie, je vais mettre ces connaissances au travail en plus de les transférer à l’ensemble de l’équipe Fix Auto. » Satisfaire les attentes des clients est la clé du succès de toute entreprise. Si vous arrivez à bien cerner ces attentes, vous avez les éléments en main pour les dépasser. « En assurances, satisfaire le client fait foi de tout. La police d’assurance doit procurer la tranquillité d’esprit à l’assuré. La promesse consiste à livrer cette tranquillité d’esprit au moment du sinistre, et la mesure utilisée est la satisfaction du client tout au long de ce processus, » souligne Dupuis. « Lors de la réclamation, Fix Auto représente, par subrogation, l’assureur aux yeux du client. L’expérience client dépend en grande partie de la qualité des travaux, c’est pourquoi nous avons les meilleurs techniciens de l’industrie. » Dupuis souligne l’importance que revêt la rigueur et l’uniformité aux yeux des assureurs, alors si les carrossiers veulent être perçus ainsi ils

« Fix Auto est le seul réseau de carrossiers franchisés à l’échelle planétaire, » réitère Dupuis.

Jean Charles Dupuis de Fix Auto.

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NOUVELLES

doivent aussi prioriser ces éléments. « La minimisation de risques et la raison d’être des compagnies d’assurance. La rigueur et l’uniformisation de votre processus sont primordiales, » constate Dupuis. « Nous devons réduire la durée de cycle du processus de réparation et améliorer l’expérience client. » Les bilans et les indicateurs de rendements n’ont pas de secrets pour Dupuis, alors qu’il a effectué ses premiers pas dans le domaine des assurances au service des finances, ou il a instauré un nouveau tableau de bord des indicateurs de rendements clés. Donc, il connaît l’importance que les assureurs accordent à ces indicateurs de rendement. « Chez Fix Auto, les indicateurs de rendement et l’efficacité opérationnelle sont au cœur de notre mission, » enchérit-il. « Nous devons poursuivre nos efforts en ce sens et intégrer ces impératifs aux indices utilisés par nos partenaires-assureurs. » Lorsqu’on demande aux carrossiers d’énumérer leurs plus gros défis, les nouvelles technologies et le manque de main-d’œuvre qualifiée arrivent souvent bons premiers. Dupuis est le premier à reconnaître qu’il faut en faire davantage pour attirer les travailleurs qualifiés des autres secteurs vers l’industrie de la carrosserie. « L’ensemble des industries peinent à recruter, former et retenir les X et les Y alors, heureusement pour nous, la reconnaissance de la marque Fix Auto commence à rapporter des dividendes de ce côté, » dit Dupuis. « Il reste encore beaucoup de gains à faire au niveau de la perception de notre industrie, alors que l’époque où nous travaillions exclusivement avec marteaux et torches est révolue. Les ateliers modernes offrent une multitude de possibilités de carrière intéressantes, y compris l’estimation et

la gestion, en plus du nombre important d’emplois connexes chez nos partenaires et fournisseurs. Nous devons faire beaucoup plus pour promouvoir l’ensemble des emplois de l’industrie. » Les nouvelles technologies ont un impact sur l’ensemble des fournisseurs de services de carrosserie. Selon Dupuis, Fix Auto a plusieurs canaux pour partager tout leur savoir. «  A f i n d e m i e u x r e l e v e r l e s d é f i s technologiques, nous avons centralisé le soutien aux franchisés, et nous comptons offrir des programmes adaptés aux besoins spécifiques du réseau, » ajoute-t-il. « De n o u v e a u x p ro g r a m m e s s e ro n t b i e n t ô t déployés pour accélérer le transfert des infos, c’est important, et les nouvelles technologies nous le permettent. Nos équipes de soutien opérationnel sont sur le terrain ou à un coup de fil, alors ils peuvent combler tout manque de connaissances rapidement. » En plus d’être un des plus importants réseaux pancanadiens, Fix Auto est un véritable réseau mondial, alors qu’il est présent aux États-Unis, en France, au Royaume-Uni et en Turquie. L’hémisphère sud est aussi dans la mire, les cliniques qui ont eu lieu récemment en Australie ont été couronnées de succès. Alors, que réserve l’avenir à Fix Auto ? « Fix Auto est le seul réseau de carrossiers franchisés à l’échelle planétaire, » réitère Dupuis. « Nous partageons nos meilleures pratiques entre régions et pays de façon régulière. Lorsque nous sommes devant un nouveau contentieux, nous savons qu’il y a de fortes chances qu’un collègue du réseau ait déjà une solution. C’est un avantage concurrentiel important qui profite à l’ensemble du réseau mondial Fix Auto. Pour plus d’informations, visitez fixauto.com.

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AUX COMMANDES

BIEN DIT La communication est une composante essentielle à toute réussite.

Par Jay Perry

L

e magazine spécialisé Bloomberg Businessweek a publié les résultats d’un sondage effectué auprès de recruteurs qui illustre l’énorme fossé entre ce qu’enseignent les écoles et les compétences recherchées par les industries. Je pense exprimer l’opinion d’une majorité d’entrepreneurs en déclarant que, malgré la qualité des programmes, il y a un monde entre les compétences des diplômes et les connaissances de base requis pour faciliter leur intégration au marché du travail. Fait intéressant, la communication a fini dans le « top 3 » des compétences recherchées dans dix des onze secteurs industriels participants au sondage, en plus de trôner au sommet des compétences désirables dans une demi-douzaine de ces secteurs. Il est évident qu’il faut bien communiquer pour avoir du succès dans bon nombre de métiers et professions. Les gens qui occupent des postes en

formation en rapport au niveau de compétence actuelle, tout en conscientisant les employés sur la façon dont ils sont perçus et le « pourquoi » de cette perception. Lorsque nous analysons l’origine des causes d’insatisfactions chez les clients, la majorité est imputable à la mauvaise communication. Les gens veulent être respectés et informés. Sans les inonder de détails, ils veulent connaître les grandes lignes sur le statut du véhicule afin d’avoir une idée de la suite des choses. La culture nord-américaine utilise des raccourcis qui bousculent les règles de bonne communication, comme les textos qui se moquent des règles de grammaire au point de rendre les conversations caduques, et les courriels dont nous avons tous une histoire d’horreur à raconter. Lorsque nous dialoguons en face d’un interlocuteur, la multitude de petits signes, que nous percevons consciemment

L’ENSEMBLE DES EMPLOYÉS DE L’ENTREPRISE DOIT POSSÉDER DES APTITUDES DE COMMUNICATION SUPÉRIEURES. service à la clientèle, les superviseurs, directeurs, cadres et autres, misent sur leur capacité à bien communiquer avec les clients, employés, supérieurs de façon à bien passer leurs messages. Cependant, je crois sincèrement que l’ensemble des employés de l’entrepris e doit p oss éder des aptitudes de communication supérieures lorsque l’organisation désire devancer ses concurrents et atteindre des niveaux de performance exceptionnels. La communication entre les membres des différents services de l’entreprise doit être impeccable pour travailler de façon cohérente et espérer aux grands honneurs. Il faut souligner qu’aucune université du top 10 étatsunien n’a reçu la côte d’évaluation maximale dans la catégorie « apprentissage des habiletés de communication ». Alors, la responsabilité nous incombe de réparer cette lacune. Ce n’est pas rien, mais c’est possible, et même souhaitable. Je recommande une approche formelle basée sur la sensibilisation des participants aux besoins de 10  COLLISION QUÉBEC  COLLISIONREPAIRMAG.COM

ou non, nous signale la direction à suivre pour bien mener la conversation. Mes conseils portent sur les méthodes à employer pour éviter les pièges avant qu’ils surgissent. Par la simple explication de l’objectif final au client avant même d’entreprendre ne serait-ce que le plus petit geste administratif, comme l’ouverture d’un bon de travail, puis un suivi systématique détaillant les étapes à venir, j’ai été témoin, à plusieurs reprises, de l’augmentation du taux de satisfaction et de fidélisation spectaculaire. Si nous voulons bien réparer le véhicule, il faut d’abord réparer le client. C’est par cette formulation nouvelle, une façon différente et efficace de communiquer, que vous éviterez les pièges, pour demeurer bien aux commandes. Jay Perry est fondateur et propriétaire d’Automobile Business Consultants (ABC), une entreprise de formation œuvrant dans le secteur automobile. Son adresse courriel est jayperry@a-b-c-inc.com.




MISEPROFIL À JOURDE FORMATION RÉUSSITE

PARCOURS IMPECCABLE

L’entreprise, qui compte deux ateliers Fix Auto, soutient la famille élargie de Vito Attivissimo, et c’est cette même famille qui soutient l’entreprise. Vito Attivissimo et sa famille chez Fix Auto Cartierville. À l’avant, de g à d : Frank Attivissimo, Nadia Oppedisano, Teresa Attivissimo et Nicoletta Attivissimo. À l’arrière : Joe Attivissimo et Marco Bruno.

Par Jeff Sanford

N

ous avons rencontré Vito Attivissimo et son fils Joe, fin février, alors qu’ils venaient à peine de souffler les 30 bougies soulignant l’anniversaire de ses premiers pas dans l’industrie de la carrosserie. Les deux ateliers Fix Auto, de la grande région métropolitaine, ont évolué beaucoup depuis tout ce temps, sous l’égide et l’amour de l’ensemble de la famille Attivisimo. « Je pratique ce métier depuis toujours, » explique Vito. Après 30 ans, c’est difficile de prétendre le contraire. L’entreprise familiale compte maintenant un second atelier, situé à Laval Ouest. L’origine de ce fabuleux périple remonte à 1979, alors que Vito arrive de son pays natal, l’Italie. Lors d’un récent entretien dans le Collision Québec, il s’est rappelé, avec un brin de nostalgie, ces premiers jours. À l’instar des travailleurs de cette

époque, il a appris « sur le tas ». L’industrie de la carrosserie entreprenait à peine la longue marche vers cette ère technologique que nous connaissons maintenant, et Vito se rappelle qu’il y a eu quelques nids de poule en chemin. « J’ai tout appris ici, à Montréal. Sablage, masquage, ensuite le pistolet à peinture. Je terminais mon premier quart de travail à 18 h, puis je poursuivais le travail dans un autre atelier, parfois jusqu’au petit matin. J’ai fait ça pendant des années, » dit-il. Puis un jour, il est devenu son propre patron. Sa fibre entrepreneuriale l’a amené à ouvrir son premier atelier en 1986 à Côte-des-Neiges, un quartier animé situé au centre de l’Île de Montréal. « Nous avions à peine assez de place pour quatre véhicules,  » s’esclaffe-t-il. Mais nous étions tenaces, alors ç’a marché. Nous avions établi des normes de qualité et de service exceptionnels dès le premier jour, alors les clients revenaient. Ensuite,

après une succession d’agrandissements et l’ajout d’un associé, c’est une nouvelle ère qui débute avec l’aventure Fix Auto. « C’était en 1992, alors qu’on était parmi les 25 premiers qui ont dit oui à un concept qui n’existait même pas, » se remémore-til. Précurseurs vous-dites… Il faut croire que les assises de ce partenariat étaient solides, puisqu’ils tiennent toujours. Vito est un fervent défenseur de ce modèle. Depuis près de 25 ans, Fix Auto est toujours là pour appuyer leur partenaire avec les outils, formations et conseils requis pour progresser et prospérer. «  C’est beaucoup plus qu’un programme de bannière ou une marque, c’est un véritable partenariat, » ajoute-t-il. Ces sentiments sont réciproques. « Vito et sa famille sont de merveilleux ambassadeurs depuis près de 25 ans, nous sommes fiers d’avoir de si fidèles partenaires dans notre réseau, » raconte fièrement Michel Bourgeois, Directeur PRINTEMPS 2016  COLLISION QUÉBEC 13


MISE À JOUR FORMATION

La 3e génération ? Les petits-enfants Vito et Valerio.

général de Fix Auto Québec. L’atelier a poursuivi son expansion au fil des ans, au point d’accueillir quelque 40 véhicules. En 2007, l’entreprise s’est métamorphosée vers sa forme actuelle, un duo qui comprend Fix Auto Cartierville, et son petit frère, Fix Auto Laval Ouest. L’atelier de Cartierville a une superficie de 14 000 pi2, et celle de Laval Ouest compte 7 000 pi2. L’arrivée du printemps coïncidera avec un chantier à l’atelier de Laval pour ajouter 3 000 pi2 à l’ensemble, alors que la croissance se poursuit à l’aube de sa quatrième décennie. L’unicité de l’entreprise tient beaucoup à l’importance qu’accorde Vito à la famille. Vito et sa femme, Teresa, sont au centre d’une grande famille italo-canadienne élargie qui occupe une place importante dans la vie de ces deux ateliers. Les trois enfants, Joe, Frank, Nicoletta, dirigent l’entreprise, alors que le beau-frère, 14  COLLISION QUÉBEC  COLLISIONREPAIRMAG.COM

Un technicien de l’atelier Fix Auto Cartierville qui ne chôme pas.


PROFIL DE RÉUSSITE

Marco, s’occupe des évaluateurs, et leur bru, Nadia, s’occupe de la réception. Christian, un cousin à Teresa, est carrossier à l’atelier de Cartierville. « Et il ne faut surtout pas oublier mon beaufrère Dominic et son fils Frank, qui sont à Laval, » rappelle Vito, avec fierté. « C’est la définition même d’une entreprise familiale, » s’exclame-t-il. Joe et Nicoletta dirigent ensemble l’atelier Fix Auto Laval Ouest. Selon l’expression de Nicoletta, « L’entreprise soutient la famille, et la famille soutient l’entreprise ». « C’est ici que nous avons grandi, nous venions les week-ends juste pour être avec notre père. Mes frères travaillent ici depuis l’adolescence, raconte-t-elle. » Joe, l’aîné à Vito, s’en souvient. « J’ai commencé très jeune, nous étions soit à l’école ou ici. Nous avons vite appris que le travail d’équipe est le secret du travail bien fait et des clients satisfaits. » Nicoletta poursuit l’entretien au sujet de son père, et le fait que sa réputation d’homme d’affaires sans reproches explique l’indéfectibilité de la clientèle depuis toutes ces années. « C’est un homme honnête, très loyal envers ses employés. Il m’est difficile de croire que quelqu’un aurait quelque chose de négatif à dire à son sujet, » raconte-t-elle. « L’industrie de la carrosserie est une industrie de service, et ils reviennent depuis quatre décennies pour une seule raison, le service. »

NOUS AVIONS ÉTABLI DES NORMES DE QUALITÉ ET DE SERVICE TRÈS ÉLEVÉS DÈS LE PREMIER JOUR, ALORS LES CLIENTS REVIENNENT DEPUIS.

Aujourd’hui, l’entreprise emploie environ 25 personnes. La production mensuelle avoisine les 120 véhicules. Il faut se rappeler qu’au départ, il ne réparait que quatre à cinq véhicules par semaine à Côte-des-Neiges, et la concurrence est féroce sur l’île de Montréal. « Nous ne sommes pas seuls, il y a beaucoup de compétiteurs, » explique Joe. La croissance y est toujours, alors que Vito remarque ce qu’un grand nombre de carrossiers ont aussi perçu, l’hiver doux semble faire des siennes. « Mais la progression de l’entreprise se poursuit, » dit Vito. C’est d’une importance capitale en affaires. Les technologies de pointe sont parmi les principales préoccupations de Vito, alors qu’ils ont eu leur baptême d’aluminium récemment. « Nous devons maîtriser ces nouveaux matériaux, alors la formation devient indispensable, » renchérit-il. Pour ce qui est des technologies informatiques, ils sont très présents sur les médias sociaux, les gens du quartier peuvent voir ce qui se passe chez leur voisin en tout temps. En affaires, il faut certes se maintenir à jour, mais si nous distillions la longue liste d’ingrédients faisant partie de la recette du succès de l’entreprise depuis toutes ces années pour en retirer l’essentiel, le secret de Vito sera rapidement révélé. « Je vous le confirme, Vito est un travailleur infatigable, » raconte l’aîné, Joe. C’est l’ingrédient principal de tout succès.

Le souci du détail s’applique autant aux petits travaux qu’aux grands projets.

PRINTEMPS 2016  COLLISION QUÉBEC 15


PORTRAIT DE L’INDUSTRIE

À la recherche du

MEILLEUR TECHNICIEN CANADIEN

Vous êtes convaincus qu’un de vos techniciens fait partie de l’élite du pays ? Nous vous offrons la chance de le prouver !

Nous ne recherchons rien de moinsque le meilleur technicien en carrosserie au pays.

V

otre équipe est dans la force de l’âge, ont acquis expérience et maturité, sont à jour question formations et nouveautés, et ils cherchent toujours à s’améliorer. Vous êtes fiers de leur fournir les équipements derniers cris. Se pourrait-il qu’il y en ait un parmi eux qui est le meilleur au pays ? Nous partons en mission pour le découvrir ! La mission consiste à trouver le meilleur technicien en carrosserie au Canada. L’aventure débute en septembre 2016. Vous trouverez les détails de ce concours dans les prochains mois en consultant nos périodiques : Collision Québec, Collision Repair Magazine et Bodyworx Professional, et sur le Web à collisionrepairmag.com, sur Facebook, Twitter et Google+. Alors, vous aimeriez connaître les récompenses qui s’y rattachent. Nous ne voulons pas vendre la mèche tout de suite, mais nous pouvons laisser couler quelques détails croustillants, comme la

une du magazine Bodyworx Professional, ainsi que les articles annonçant le lauréat dans les magazines Collision Québec, Bodyworx Professional, Collision Repair ainsi que le E-Zine Collision Repair Daily et l’ensemble des médias sociaux. Le lauréat ne sera rien de moins que la vedette rock de l’industrie de la collision canadienne. Pour connaître l’ensemble des prix et récompenses remis au lauréat, consultez le Collision Repair Magazine, Bodyworx Professional, ainsi que les sites Web bodyworxmag.com et collisionrepairmag.com ! Le coup d’envoi officiel se fera en septembre 2016, mais dans les prochains mois nous vous communiquerons tous les détails pour inscrire vos techniciens, ainsi que les critères d’évaluation et le nom des membres de l’équipe de sélection !

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REFINITION

LE B.A.-BA DE L’INFRAROUGE

Invisible, mais prévisible.

Un petit dispositif à l’infrarouge de B-Tec conçu uniquement pour le contretypage. La vitesse de séchage de la technologie infrarouge est impressionnante.

Par Peter L. Phillipson

L’information qui suit a été extraite du manuel « The Infrared Handbook » de Peter L. Phillipson publié par la société B-Tec Systems. L’auteur a rédigé ce manuel à partir de ses propres expériences et l’aide d’intervenants de plusieurs compagnies de peinture et constructeurs automobiles.

L

es rayons infrarouges nous entourent. Tous les matériaux qui ont une température au-dessus du zéro absolu (-273.15 C ou -459.67 F) émettent des ondes infrarouges. Même les glaçons. Le rayonnement infrarouge est invisible à l’œil nu alors qu’il se trouve tout juste en dehors de la lumière du spectre électromagnétique. Son effet de chaleur est le plus puissant de toutes les formes d’énergie rayonnée. L’infrarouge crée la chaleur à l’intérieur de l’objet en excitant les molécules. Les objets étant tous composés de molécules différentes, ces molécules réagissent différemment. Par exemple, lors d’une belle journée ensoleillée, le banc de parc en bois n’est pas aussi chaud que la voiture en acier. Il y a trois longueurs d’onde : longues, moyennes et courtes. En général, plus la température de la lampe aux infrarouges ou source de chaleur est élevée, plus l’onde générée est courte. La principale différence entre les trois longueurs est la profondeur à laquelle elles pénètrent et le degré d’excitation qu’elles suscitent dans la structure moléculaire, autrement dit la quantité de chaleur produite. Les ondes courtes pénètrent plus facilement les couches de peinture que les ondes moyennes et longues. C’est l’efficacité de cette pénétration

qui procure l’avantage principal de ce système ; le séchage bidirectionnel. La couche de peinture est bombardée d’infrarouges qui produisent la chaleur requise, mais cette chaleur est emmagasinée jusqu’à l’évaporation complète de l’eau ou des solvants. Les molécules du substrat (tôle du véhicule) sont aussi excitées, alors que la chaleur produite est transférée vers le haut, à travers la peinture. Les peintres bénéficient de couches d’apprêt intégralement durcies par les ondes courtes de l’infrarouge. Ceci élimine le bourrage des papiers et disques de ponçages produits lorsque la couche d’apprêt n’est pas complètement durcie. L’infrarouge à ondes longues n’est pas recommandé en travail de finition, la chaleur produite par ces ondes provoque la formation de peau et de bullage. Les émetteurs d’ondes moyennes sont vendus sous plusieurs formes, y compris les lampes infrarouges à quartz et lampes à rayonnements. Les infrarouges catalysés font aussi partie de cette catégorie. La chaleur produite par les ondes moyennes est, en général, plus élevée qu’avec les ondes longues. Les ondes moyennes sont plus efficaces, alors ces systèmes sont utilisés depuis toujours dans l’industrie de la collision pour sécher

la peinture ainsi que les apprêts et adhésifs. Ces systèmes sont aussi utilisés pour les opérations de fusion et de déshumidification dans le domaine microélectronique. La chaleur graduelle produite par ces ondes élimine la nécessité d’installer un dispositif qui limite le débit. L’infrarouge à ondes courtes est de loin la forme la plus efficace du spectre, ce qui explique son usage répandu dans d’innombrables domaines scientifiques et industriels. Les émetteurs à ondes courtes sont présents dans les unités de chauffage d’appoint et les unités refroidies à l’eau et ceux qui utilisent des émetteurs tungstène-halogène haute-intensité. Rien ne peut rivaliser avec les unités mobiles à ondes courtes pour sécher les surfaces peintes. La cabine à peinture est tout indiquée pour sécher l’ensemble du véhicule, alors que ça n’a pas de sens de chauffer toute la cabine, à grands frais, lorsque vient le temps de sécher un seul panneau ou partie du véhicule. L’infrarouge peut accomplir ce travail trois fois plus rapidement, à une fraction du coût. Il faut calculer les économies sur une année pour réaliser à quel point cette technologie est rentable. Les petits travaux requièrent plusieurs couches et opérations de séchage : mastique, scellant, apprêt, couche de base, et finalement, fini transparent. Les véhicules qui sont repeints intégralement seront séchés dans la cabine à peinture, alors que toutes les opérations pour préparer le véhicule peuvent être accélérées avec l’infrarouge. L’infrarouge peut venir à votre rescousse même quand le véhicule a été peint au complet puis sécher intégralement dans la cabine. Il est impossible d’effectuer les retouches avant que la peinture sèche complètement. L’infrarouge peut sécher en 10 minutes les endroits à retoucher alors, inutile d’attendre une ou plusieurs journées pour finir le travail et livrer le véhicule au client. Ainsi, vous libérez vos équipements et peintres, en plus des économies reliées aux véhicules de remplacement et autres inconvénients. Tous ces avantages sont reliés aux ateliers équipés de cabines à peinture, imaginez les bénéfices pour les ateliers moins équipés. Peter L. Phillipson est le directeur ventes et marketing (IR) chez B-Tec Systems. PRINTEMPS 2016  COLLISION QUÉBEC 19


REFINITION

L’industrie de la carrosserie se convertit petit à petit aux systèmes de séchage infrarouges.

Par Dylan O’Hagan

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e président de Hedson Technologies, Mi ke B e r t r and, a d me t qu e l a technologie infrarouge existe depuis longtemps, mais les façons dont les usagers l’utilisent ont changé du tout au tout. La société suédoise Hedson Technologies est établie en Amérique du Nord depuis 1998. Elle fabrique et distribue des dispositifs de séchage infrarouge des marques IRT et Trisk. Mike Bertrand nous explique que l’usage de cette technologie croit rapidement alors que les carrossiers utilisent maintenant ces dispositifs dans toutes les étapes de la production. « L es unités inf rarouges ent rent progressivement dans les cabines à peinture, alors ils sont désormais présents à toutes les étapes. Ils étaient utilisés principalement dans l’aire de préparation lors de l’application d’apprêts et plastiques, mais plus maintenant, » explique-t-il. Les unités de séchages s’intègrent aux systèmes

automatisés de cabines à peinture, ce qui accélère l’ensemble du processus. La technologie infrarouge existe depuis la Première Guerre mondiale, alors qu’elle était utilisée pour les chars d’assauts et navires. La technologie a ensuite été mise au service d’industries aussi disparates que la photographie, les systèmes de guidage de missiles et les lunettes de vision nocturne. Cette technologie est idéale pour l’industrie de la carrosserie, alors qu’il sèche les deux surfaces à la fois. « L’inf rarouge p énètre la couche supérieure et génère de la chaleur à partir du fond vers la surface, » explique Bertrand. « La couche est aussi sèche en dessous que sur sa surface. Résultat : un fini brillant de qualité exceptionnelle, en moins de temps et à moindre coût. » Des panneaux réf lecteurs utilisés dans les systèmes infrarouges dirigent le faisceau et l’énergie de façon variable,

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selon les matériaux réfléchissants utilisés. IRT utilis e la technologie bre vetée « free-form reflector technology », un logiciel qui positionne l’ampoule et la surface réfléchissante afin d’assurer un séchage homogène. Les systèmes infrarouges sont faciles à utiliser, selon B ertrand, alors que l’automatisation du processus permet maintenant aux peintres de vaquer à d’autres occupations pendant que le système sèche les différentes composantes de la voiture. « Les nouveaux systèmes sont très sophistiqués, les logiciels permettent de souligner les panneaux à sécher, » dit-il. « L’arceau se déploie, s’allume, sèche les endroits soulignés, se replie, et le tour est joué. » Le fait que la technologie infrarouge peut apporter des gains de productivité majeurs dans l’industrie de la carrosserie


REFINITION

« VOUS VOYEZ LE RÉSULTAT DU TRAVAIL INSTANTANÉMENT, S’IL Y A UN DÉFAUT, IL APPARAÎT TOUT DE SUITE. » - MIKE BERTRAND, PRÉSIDENT DE HEDSON TECHNOLOGIES NORTH AMERICA.

n’est pas connu de tous. Mais ça change, et même rapidement, selon Matt Gibson, président de Flatline Spray booth Specialists, une entreprise spécialisée en ventes et service de systèmes infrarouges. « L’industrie de la carrosserie commence à comprendre que rien ne sèche la peinture plus rapidement que la technologie infrarouge, » précise Gibson. « Les clients réduisent le temps de cycle des travaux. » Bertrand et Gibson s’entendent pour dire que l’industrie de la carrosserie accorde une grande importance à la réduction du temps de cycle (cycle time). La technologie infrarouge réduit les temps de séchage à toutes les étapes du processus. « Le séchage infrarouge suscite énormément d’intérêt, alors que les gens perçoivent maintenant tous les bénéfices, » indique Bertrand. « Surtout la vitesse. » La vitesse du système est certes impressionnante, mais il y a encore beaucoup plus d’avantages additionnels. « Numéro un, productivité. Le véhicule passe moins de temps en atelier, le cycle de réparation est écourté, et le client reprend son véhicule plus rapidement, » insiste Bertrand. « Numéro deux, son efficacité écoénergétique, numéro trois, la qualité du travail. Vous voyez le résultat précis du travail devant vous, s’il y a un défaut, il apparaît tout de suite. » S elon B er t rand, ce n’est p as une dép ens e, c’est un investissement. Cette technologie vous fera économiser temps et argent dans toutes les étapes de la production. « Si vous décidez d’investir 5 000 $, nous pouvons faire la démonstration du temps que ça prendra pour récupérer votre investissement par les réductions de temps. Par la suite, c’est de l’argent directement dans vos poches.

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PIÈCES

Peu importe le type de pièce ou fournisseur, la gestion efficace des pièces de remplacements a un impact majeur sur la productivité.

Processus

perfectionné La mise à jour de votre processus de gestion de pièces peut rapporter gros. By Bob DuBreuil

L

es pièces comptent pour 35 à 45 pour cent du montant total des devis. Ceci représente une source majeure de profits. Mon travail m’amène à visiter des ateliers partout en Amérique du Nord, et la majorité de ces ateliers pourrait facilement améliorer leurs processus. Je ne vais pas lancer à nouveau un débat à savoir s’il faut oui ou non précommander les pièces ou attendre que le véhicule soit démonté avant de passer la commande. Regardons plutôt comment vous pourriez faire pour à la fois simplifier votre processus et augmenter vos profits. Partons de l’hypothèse que vous précommandiez les pièces au moment de recevoir l’assignation ou au moment qu’un client 22  COLLISION QUÉBEC  COLLISIONREPAIRMAG.COM

apporte un devis d’assureur. Vous téléchargez le devis dans votre système de devis et, par la suite, dans le système de gestion d’atelier, à condition bien sûr d’en avoir un. Le responsable des pièces, en général l’estimateur ou une personne attitrée qui commande les pièces les divise selon le type de pièces et fournisseurs. Les pièces peuvent être commandées par téléphone, fax, ou électroniquement. Je crois sincèrement que le téléphone est le pire moyen, mis à part les commandes de 1 à 2 articles, c’est plus long, et le risque d’erreurs est plus important qu’avec le fax ou par voie électronique. Le fax n’est d’ailleurs guère mieux. Avec toutes les infos qui s’y rattachent, la commande électronique élimine la majorité des erreurs, alors que vous pouvez aussi


PIÈCES

y joindre photos et autres documents pour augmenter la précision de votre demande. Précisez-vous la date à laquelle vous voulez recevoir les pièces au moment de passer la commande, ou acceptez-vous de recevoir plusieurs livraisons pour une même commande ? Les livraisons multiples comportent plusieurs conséquences fâcheuses, comme le temps perdu quand vous réceptionnez toutes ces commandes, la recherche d ’emplacements d ’entreposage, la gestion de multiples factures… Personne ne vous dédommage pour tout ce travail additionnel. En acceptant des pièces pour un véhicule qui n’arrive que dans 3-4 semaines, vous augmentez vos besoins en espace. Payer pour des pièces qui s’installeront plus tard peut avoir de fâcheuses conséquences sur vos flux de trésorerie, en plus de fausser vos rapports de rendement sur les états financiers. Qui inspecte les pièces à leur arrivée ? Beaucoup d’ateliers comptent sur les techniciens pour faire ce travail, alors que ces derniers ne vérifient les pièces qu’au moment où ils en ont besoin. Ceci s’avère souvent catastrophique, comme dans le cas d’une aile endommagée dans le transport. Alors, qu’arrive-t-il dans ces cas ? Le technicien ne peut plus travailler sur ce véhicule, alors il le met dehors, en déneige un autre (après 15 minutes de recherche, ils sont tout blanc de neige l’hiver). Il parle à la personne qui commande les pièces, qui doit retrouver la facture originale, commander à nouveau la pièce, faire le suivi du crédit, avec tous les tracas que ceci comprend, et par

la suite, tout le cycle se répète. Il réceptionne la pièce... pendant ce temps, la neige s’accumule sur le véhicule, ainsi que les frais associés au véhicule de remplacement, pertes de temps, notes de crédits oubliés… sans parler des indices de satisfaction à la clientèle qui en souffrent, et, surtout, votre client. Alors, comment faire pour éviter tout ceci ? Informez le fournisseur de la date à laquelle vous voulez recevoir la pièce au moment de la commande, puis expliquez-lui gentiment que, désormais, vous n’acceptez que les commandes complètes. Il est fort probable que vous aurez à discuter de tout ceci avec le responsable ou directeur. Désignez un responsable qui réceptionnera les commandes de pièces et effectuera les vérifications pour dommages et exactitude. Ceci devrait toujours se faire en présence du livreur, qui peut rapporter la pièce et appliquer tout crédit immédiatement. En instaurant ne serait-ce qu’une partie de ces suggestions, vous allez réduire vos dépenses et livrer les véhicules dans des délais plus serrés. Vos fournisseurs doivent bien comprendre que c’est vous le client, et être consentant à négocier ces conditions. Vous aussi vous avez des obligations, en témoignant de votre respect pour les bons fournisseurs par votre fidélité et assiduité à acquitter les factures dans les délais prescrits. C’est ce qui s’appelle, un véritable partenariat. Bob DuBreuil travaille chez Akzo Nobel depuis 22 ans. Il a été un des instigateurs du programme PCE (Process-Centered Environment), programme basé sur les concepts de production allégée.

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PROGRAMMES DE CERTIFICATION

Normes Volkswagen Une savante dose de formations, d’équipements et de gens. Par Mike Davey

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lors que le programme existe depuis un certain temps en Europe et aux États-Unis, le Programme de carrosserie certifié Volkswagen a été lancé en 2015 au Canada. Le réseau est composé d’ateliers issus de son réseau de concessionnaires ainsi que des carrossiers indépendants. Le ratio idéal d’un atelier de carrosserie par concession fait partie des objectifs à long terme du programme. Les ateliers indépendants jouent un rôle important, la majorité des concessionnaires ne comptent pas d’atelier de carrosserie parmi leurs effectifs. Les ateliers indépendants qui souhaitent faire partie du réseau Volkswagen doivent être cautionnés par un concessionnaire Volkswagen. Un audit pointu fait partie de l’évaluation de l’entreprise afin d’identifier les lacunes à combler pour satisfaire les critères de certification établis par Volkswagen. Un audit final confirme si l’atelier répond à l’ensemble des exigences de Volkswagen Canada. Concessionnaires ou ateliers indépendants, le processus de certification est le même. « Nous avons lancé le programme par les audits en décembre 2014 et émis les premiers certificats en mai 2015, » a expliqué Scott Wideman de Volkswagen

Les matériaux mixtes gagnent en popularité. La structure de carrosserie dans ce diagramme de Volkswagen nous montre les cinq types d’acier présents dans ce véhicule, et chacun a des propriétés et des caractéristiques uniques.

Canada. « En gros, le Programme de carrossier certifié Volkswagen comprend trois volets : technologie, procédures de réparation et formation. » Les nouvelles technologies et matériaux sont au cœur des préoccupations des carrossiers, et Volkswagen a introduit plusieurs nouvelles technologies de pointe uniques dans le marché. « En parlant de technologie, vous avez

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sûrement eu vent du programme ambitieux de Volkswagen lancé en 2012, » demande Wideman. « La plateforme modulaire MQB du Groupe Volkswagen est au cœur de la stratégie de fabriquer plusieurs modèles à partir d’une seule et même plateforme, l’acronyme MQB, Modularer Querbaukasten en allemand, peut être traduit librement par matrice transversale modulaire, qui veut dire en gros, qu’une


PROGRAMMES DE CERTIFICATION

Lors du processus de certification, les techniciens de l’atelier sont formés par l’équipementier allemand.

La plateforme modulaire MQB permet à Volkswagen de fabriquer plusieurs modèles à partir de composantes communes.

multitude de modèles très diversifiés partage plusieurs caractéristiques communes. Sous-compactes, berlines et VUS sont fabriqués à partir de la plateforme MQB. L’essieu avant, le boîtier de pédalier et le positionnement du moteur sont fixes, et ce, malgré leurs différences de taille et d’empattement. Alors, les techniques de réparation seront-ils les mêmes ? “En fait, un nombre important de nouveaux modèles partageront une seule et même plateforme, ce qui apporte un degré d’uniformisation et beaucoup de caractéristiques communes. En fait, le nombre d’outils et procédures pour réparer les véhicules Volkswagen sera réduit de façon importante,” conclut Wideman. Cette technologie comprend plusieurs nouveaux matériaux. Le diagramme à la page XX illustre ces changements, alors que nous voyons plusieurs nouveaux types d’aciers utilisés chez Volkswagen. Les procédures de réparations devront être appliquées à la lettre. Les matériaux mixtes répondent tous différemment lorsqu’ils sont tirés ou chauffés, alors les techniciens doivent absolument être en mesure de déterminer de quel matériel il s’agit pour appliquer la procédure qui s’impose. Par l ons u n p e u d e c e s n ouve l l e s procédures. Le Programme de carrosserie c e r t i f i é Vo l k s w a g e n e x i g e l’a c h a t d’équipements approuvés, y compris u n b an c d e re d re s s a g e h om o l o g u é m on d i a l e m e nt . S e u l s l e s b a n c s d e redressage Car-O-Liner et Celette ont reçu l’aval de Volkswagen pour ce programme. Un poste à souder par points par

résistance muni du logiciel de Volkswagen fait aussi parti des exigences. Les modèles f abr i qu é s p ar C ar- O - L i n e r, Te c n a , Wielander and Schill, Elektron et GYS ont tous été approuvés par Volkswagen. Le dernier volet du Programme de carrosserie certifié Volkswagen est celui de la formation des techniciens. Une combinaison de cours I-CAR et Volkswagen est requise pour satisfaire les exigences de ce volet. La liste des cours I-CAR est affichée dans l’encadré. La formation Volkswagen comprend un séjour de deux journées à l’académie de formation Volkswagen en Virginie pour mieux comprendre l’utilisation de l’acier à haute résistance dans les différents modèles. “C’est une formation pratique, les techniciens appliquent les techniques apprises du début à la fin,” raconte Wideman. “Les techniciens apprennent aussi comment utiliser notre portail d’information technique pour s’assurer de suivre les procédures spécifiques basées sur les NIV.” L es techniciens utilis ent tous les équipements approuvés du programme lors de ce cours. Ils auront alors la chance d’apprivoiser les différents outils et équipements utilisés en atelier. Il faut aussi se rappeler que le service à la clientèle est un élément important du Programme de carrosserie certifié Volkswagen. Les ateliers qui participent au programme doivent maintenir un haut niveau de satisfaction, c’est une question qui touche les valeurs profondes du Groupe Volkswagen.

Cours de formation I-CAR Treize cours de formations techniques I-CAR comptent parmi les exigences du programme. La liste complète est affichée ci-bas. • Matières dangereuses, sécurité personnelle et sécurité en finition (WKR01) • Protection contre la corrosion (CPS01) • Mesure (MEA01) • Redressage structural – Acier (SSS01) • Soudage par points par résistance (avec pression) (WCS04) • Remplacement de structures autoporteuses en acier (SPS01 ou SPS10) • Sectionnement de structures autoporteuses en acier (SPS02 ou SPS11) • Glaces fixes (GLA02) • Série de qualification en soudage GMA (MIG) d’acier pièces structurales en acier (WCS03) • Série de qualification de pièces structurales en acier (SPS05) • Les meilleures pratiques en réparation des aciers (SPS09) CPA • Mousses pour automobiles (FOM01) • Technologie et réparation de structures autoporteuses en acier (SPS07) CPA

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ZONE FINITION

TECHNOLOGIE DE POINTE Les avantages de l’éclairage DEL.

Mark Worman et Royal Yoakum de l’émission populaire Graveyard Carz. Selon Worman, les avantages de l’éclairage DEL sont innombrables, et il ne pourrait plus s’en passer.

Josh Kegley est représentant chez Big Ass Solutions, un important fabricant de systèmes d’éclairage conçus pour les ateliers de carrosserie, y compris des systèmes DEL.

Par Josh Kegley

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ark Worman restaure des modèles classiques de types Challengers, Chargers et Barracudas. Son statut de vedette de l’émission Graveyard Carz, de la chaîne spécialisée Velocity, l’amène à travailler devant les caméras. En plus d’être soumis aux exigences pointues des collectionneurs, les véhicules qu’il restaure sont jugés par des dizaines de milliers de téléspectateurs. Alors que tous ces regards sont posés sur ces œuvres d’art roulants, Worman vise la perfection à chaque restauration. L’éclairage joue un rôle crucial dans l’atteinte de ses objectifs. L’éclairage fluorescent n’étant pas assez performant, Worman et son équipe faisaient comme beaucoup de carrossiers,

une durée de vie accrue, requièrent peu d’entretien, sont ultrarésistants et, surtout, ils produisent un éclairage nettement supérieur aux luminaires fluorescents. Le secret est simple : un dispositif fluorescent à quatre ampoules produit autant de lumens (l’unité utilisée pour mesurer la puissance lumineuse) qu’une lampe DEL équivalente. Alors pourquoi semble-t-il éclairer davantage ? À l’opposé des ampoules traditionnelles, qui dispersent leurs faisceaux lumineux dans tous les sens, les DEL sont une source de lumière directionnelle. Cette lumière est concentrée vers l’aire de travail (dans un arc de 120 degrés), créant un espace mieux éclairé, avec moins d’ombre. Alors que les luminaires fluorescents dispersent la lumière sur 360 degrés, vers plafonds, murs et planchers, n’aidant aucunement les techniciens. Cette lumière qui éclaire çà et là est réfléchie vers les véhicules, causant des zones d’ombres problématiques. Avec le temps, les ampoules fluorescentes s’encrassent et vieillissent, perdant ainsi beaucoup de puissance qui ne peut être récupérée qu’en remplaçant l’ampoule, alors que les DEL sont certifiées pour 17 ans d’usage 24/24. Si vous ne travaillez que la moitié de ce temps, vos petits enfants pourront utiliser les mêmes DEL. Selon Worman, le travail qu’ils produisent dans le nouvel atelier est nettement supérieur. « On dirait que les véhicules sont faits de verre, » déclare Worman. « Ils ressemblent à des bonbons, comme s’ils avaient étés trempés dans un gros bol de sirop d’érable. »

ils poussaient les véhicules dehors à la lumière du jour pour l’inspection finale. Cette pratique a cessé en 2015, lorsque Worman a déménagé l’entreprise dans un nouvel emplacement équipé de 28 plafonniers DEL produisant 28 000 lumens qui consomme moins d’électricité que 32 ampoules 60 watts. « Nous ne sortons plus les véhicules, » raconte Worman. La précision du faisceau directionnel nous fait économiser beaucoup de temps, en plus de libérer beaucoup d’espace. Les baladeuses et autres sources lumineuses et leur fils encombrants ne manque à personne. Les DEL ne sont pas pour tous, mais ils sont la solution idéale pour les carrossiers. En plus d’être écoénergétique, ils ont

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COMMENT CHOISIR

Vous avez décidé d’installer un système d’éclairage DEL. Comment faire pour choisir à la fois le modèle et le fournisseur qui sauront bien cerner vos besoins ? Voici une liste de critères qui vous aidera à bénéficier au maximum de votre nouveau système DEL : |DIODE DE PROTECTION ANTIRETOUR : Les composantes électroniques dans les luminaires DEL craignent les contaminants comme la poussière et les vapeurs de peinture. Cherchez les luminaires munis de couverts faciles à enlever qui protègent à la fois diodes et circuits imprimés.


ZONE FINITION

|IRC ET TEMPÉRATURE DE COULEUR : Les luminaires doivent avoir une température de couleur de 5000 k ou plus, et un indice de rendu des couleurs (IRC) de 70 et plus afin de maximiser la précision des inspections finales et du contre-typage.

comme les lampes aux halogénures. Contrairement aux ampoules fluorescentes, la durée de vie des DEL n’est pas réduite si les usagers les allument et les éteignent rapidement, alors les détecteurs de présence économisent énergie et argent, sans pour autant diminuer la durée de vie des DEL.

|MULTIPLES OPTIONS DE FIXATIONS : Les plafonniers sont idéals pour les travaux de réparation en surface et à l’intérieur du compartiment moteur, alors que le montage mural permet aux techniciens de bien voir le dessous et dedans du véhicule.

|GESTION DE PROJET : Pour les grands ateliers, la gestion de projet s’avère fort complexe alors qu’il faut coordonner plusieurs corps de métiers et fournisseurs. Cherchez les distributeurs de systèmes DEL qui prennent en charge la vente, l’installation, le service après-vente, la gestion du programme de ristournes et plus…

|DURABILITÉ : Les réparateurs de véhicules doivent se prémunir contre les possibles chocs aux luminaires DEL, alors que camions et autres peuvent percuter ces dispositifs à tout moment. Évitez les ensembles DEL qui semblent fragiles ou ceux où les composantes fragiles comme le pilote de DEL sont exposées au grand jour.

|DISPONIBILITÉS ET SOUPLESSE : Le temps, c’est de l’argent. Trouvez un fabricant-installateur qui s’adapte à vos disponibilités, même après les heures d’ouverture habituelles afin de ne pas ralentir votre production.

|ÉVACUATION DE CHALEUR : DEL et chaleur ne font pas bon ménage, alors les ateliers non climatisés sont problématiques. Cherchez les ensembles DEL avec de grands puits de chaleur et comparez les durées de vie moyenne. Les DEL avec des puits de chaleur adéquats ont plus de chance d’atteindre leur potentiel de vie de 150 000 heures. |DÉTECTEUR DE PRÉSENCE : Les lampes DEL n’ont pas besoin de période de réchauffement

L’aire de production est éclairée par des DEL fabriquées par la société Big Ass Light. Le faisceau lumineux directionnel produit un éclairage nettement supérieur à l’éclairage aux luminaires fluorescents, selon le fabricant.

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ÉVÈNEMENT

Vitrine de l’automobile et de la technologie du CCIF Le forum national de l’industrie de la collision atteint un nouveau sommet Par Mike Davey

Jim Dickson de Rio Tinto a fait un survol de l’utilisation actuelle et future de l’aluminium.

La Vitrine de l’automobile et de la technologie du CCIF a réuni des carrossiers de partout au pays. De g à d : Raj Kavia de CSN-Kavia Auto Body, Lloyd Giles de Giles Midtown Autobody et Chelsea Stebner et Tom Bissonnette de Parr Auto Body.

L’Éditeur de Collision Québec et Collision Repair magazine, Darryl Simmons ; Bing Wong de Canadian Hail Repair et Mike Davey, Rédacteur en Chef de Collision Québec et Collision Repair magazine.

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Wendy Hillier d’Intact Assurance et Jay Perry de ABC.

e battage médiatique promettait le plus grand rassemblement de l’histoire de l’industrie de la collision canadienne, et la Vitrine de l’automobile et de la technologie du CCIF (Canadian Collision Industry Forum) n’a pas déçu. Les billets étaient tous vendus d’avance, et les gens debout étaient entassés au fond de la salle à chaque présentation. Plus de 600 personnes étaient inscrites à cet évènement historique du CCIF qui a eu lieu à Vaughan en Ontario, mais le nombre réel de participants était beaucoup plus élevé. Selon les applaudissements qui ont suivi chaque présentation, les participants en ont eu pour leur argent.

Mike Kukavica de Porsche a abordé la délicate question des procédures de réparations inhérentes aux nouveaux matériaux.

En plus de réunir les intervenants de l’industrie de la collision, le CCIF intéresse les recycleurs, comme Steve Fletcher, de l’association Automotive Recyclers of Canada et David Gold de Standard Auto Wreckers.

Le premier conférencier, l’énergique Mike Anderson de Collision Advice, a présenté une analyse des défis et opportunités reliés à la technologie de pointe, comme la conduite automatisée et le nombre croissant de microprocesseurs dans les véhicules. Il prône l’utilisation systématique des analyseurscontrôleurs pré et post-travaux pour déceler les codes d’anomalies qui souvent ne sont pas signalées par les voyants lumineux du véhicule. Le manque de diligence peut s’avérer catastrophique. Mike Anderson a utilisé des anecdotes pour illustrer l’importance de l’utilisation systématique d’analyseurscontrôleurs. L’exemple de la Camry, dont

Gloria Mann de Collision Repair magazine et Dave Swenson de Color Compass.

Paul Stella de Toyota Canada et Pat Ryan de CAR-MS QRP.

ils avaient remplacé à la fois le pare-chocs et la calandre, est très pertinent. L’écusson de la calandre a été remplacé. À l’origine, il était transparent, alors que le nouveau était opaque. Résultat  : un capteur associé au régulateur automatique de vitesse se trouvait obstrué, empêchant le régulateur, y compris le système de freinage d’urgence autonome, de fonctionner. Ceci aurait pu s’avérer catastrophique pour le conducteur et le carrossier. Selon Mike Anderson, Il faut s’assurer de n’avoir rien raté. Beaucoup de codes d’anomalies ne sont pas signalés par les voyants lumineux du véhicule, alors c’est votre devoir de vous assurer qu’il n’y en a pas. » PRINTEMPS 2016  COLLISION QUÉBEC 29


ÉVÈNEMENT

Le présentateur suivant, Pete Karageorgos, Directeur des relations à la clientèle pour l’Ontario au sein du Bureau d’assurance du Canada, a fait un survol de la nouvelle réglementation ontarienne touchant le remorquage et l’entreposage et le rôle qu’a joué son organisme dans l’élaboration de ce projet de loi. « Un nombre important de municipalités ontariennes a entrepris des démarches dans ce dossier alors que certaines municipalités importantes ont adopté des règlements pour encadrer le remorquage et l’entreposage dans leurs villes respectives, » a expliqué M.Karageorgos lors d’une entrevue dans le Collision Repair magazine. L’interlocuteur suivant, Jim Dickson, qui occupe le poste de directeur commercial chez Rio Tinto, un important producteur d’aluminium, a fait un survol de l’usage actuel et futur de nouveaux matériaux dans la production automobile et les défis associés aux réparations en atelier. Le nombre infini de procédures pour raccorder ces matériaux et les problèmes associés à la poussière, corrosion ainsi que le manque de formation, ont aussi été abordés. Mike Kukavica, Instructeur technique chez Porsche, a enchaîné en présentant son point de vue sur les progrès technologiques et le changement de culture qui doit opérer afin que l’industrie de la collision puisse suivre le rythme effréné de ces transformations. « Depuis toujours, c’est les techniciens qui décident. Nous leur fournissons les pièces, et ils répondent  : “c’est moi l’expert, je vais me débrouiller.” Les véhicules haut de gamme ont des procédures de réparations très pointues, qui doivent être respectées, » insiste Kukavica. La pause du midi a permis aux participants de visiter la Vitrine de l’automobile et de la technologie. Les intervenants ont échangé cartes et idées et visitez les nombreux kiosques mettant en vedette les composantes et matériaux multiples utilisés dans la production de véhicules. Les représentations de l’après-midi étaient consacrées à poursuivre la table ronde issue de la réunion précédente à Calgary ou les carrossiers ont abordé l’épineux sujet des investissements en formation et équipements qui n’en finissent plus. Les intervenants ont étés divisés en deux panels ; carrossiers et assureurs. La table ronde carrossiers était animée par le président du CCIF, Joe Carvalho. Il ciblait les normes en matière de réparation, d’inter prétation des indicateurs de performance et de la rétention de personnel.

30  COLLISION QUÉBEC  COLLISIONREPAIRMAG.COM

La table ronde assureurs était animée par le président sortant, Larry Jefferies. Ils ont abordé plusieurs sujets y compris les programmes de réparation et le maintien de l’équilibre entre l’application stricte des procédures de réparations des constructeurs et la rentabilité des ateliers.

L’évènement s’est terminé par la mise à jour du programme commandité par le CCIF, Haiti Arise, et l’annonce d’un projet pour construire un centre de formation suivi du mot de la fin de Joe Carvalho. Pour plus d’informations, visitez le ccif.ca.

TABLE RONDE CARROSSIERS : INDICES DE PERFORMANCE ET TECHNICIEN VERSION 2.0

Table ronde carrossiers du CCIF. Sur la photo de g à d : Bill Davidge de CARSTAR, Andy Neufeld de Fix Auto, Mark Roesch de CSN Collision Centres et le modérateur Joe Carvalho.

Les tables rondes du CCIF sont souvent la partie la plus intéressante de ces forums. Les membres de la table ronde carrossiers 2016 ; Bill Davidge de CARSTAR Canada, Mark Roesch de CSN Collision Centres et Andy Neufeld de Fix Auto, ainsi que le modérateur, et président du CCIF, Joe Carvalho. Les participants ont lancé le débat par cette question ; « Si l’utilisation des nouveaux matériaux croit tel qu’annoncée, à quoi rassemblera l’industrie de la carrosserie dans trois ans ? “Les carrossiers doivent prendre de grosses décisions quant à leur avenir,” a déclaré Bill Davidge de CARSTAR. Le coût et la quantité d’équipement associés à chacun de ces programmes de certification sont faramineux, et ça ne cesse d’augmenter, alors si vous n’y pensez pas maintenant, ça ne sera que plus difficile. » Selon Andy Neufeld de Fix Auto, alors que certains carrossiers sont très avancés de ce côté, la majorité ne l’est pas. « C’est difficile de trouver les sommes d’argent requis pour demeurer concurrentiel alors que les profits ne sont pas au rendezvous, » a-t-il conclut. Mark Roesch de CSN Collision Centres croit qu’il faut augmenter le niveau de collaboration entre carrossiers et constructeurs automobiles. « Nous devons travailler main dans la main. Les réparateurs doivent être conscientisés au fait que ces matériaux sont déjà présents sur les véhicules, » a-t-il résumé. « Je crois que, par la force des choses, l’industrie sera très différente dans trois ans. » Le sujet suivant portait sur le niveau de compréhension des assureurs quant aux exigences accrues associées aux normes de réparations des constructeurs. Andy Neufeld a résumé ainsi : « Si le carrossier doit suivre une procédure du fabricant pour réparer le véhicule, l’assureur doit s’y soumettre, » croit-il. « Les assureurs doivent comprendre qu’il faut réparer les véhicules selon les normes du fabricant. » Cette question faisait l’unanimité. Selon Bill Davidge, cette information doit être intégrée à même les systèmes de devis d’estimations, ce qui éliminerait toute confusion quant à la procédure de réparation qui s’applique. Les participants se sont penchés sur la question de la rentabilité dans un contexte d’amélioration des indices de performances clés (KPI) et d’exigences accrues pour respecter les normes de réparations manufacturières. « La pression pour augmenter le rendement des carrossiers selon les indices de performance existe, » selon Neufeld. « Je crois que la majorité des carrossiers suivent les exigences des constructeurs automobiles, sans être nécessairement rémunérés par l’assureur. C’est très problématique. »


ÉVÈNEMENT

«

Les intervenants de l’industrie de la collision canadienne ainsi que plusieurs participants américains en ont eu pour leur argent.

«

Bill Davidge croit que les indices de performance ne révèlent qu’une partie du portrait d’ensemble. «  C e r t e s , i l f a u t d e m e u r e r concurrentiel, mais si nous réparons des BMW les comparaisons avec le petit carrossier qui répare des Chevrolet Cobalts à l’année sont boiteuses, » enchérit-il. Le dernier point portait sur la difficulté à retenir ces employés hautement qualifiés qui sont indispensables à l’entreprise. Mark Roesch a expliqué les différences entre les techniciens traditionnels et ceux de l’avenir. « Le profil du technicien moderne a changé, » a-t-il expliqué. « Non s eulement doivent-ils avoir des habiletés manuelles, ils doivent être à l’aise dans une salle de classe. » Il a poursuivi en expliquant que cette nouvelle génération de techniciens doit posséder des aptitudes techniques supérieures, en plus d’avoir de compétences nouvelles qui dépassent le cadre actuel de technicien en carrosserie. « Non seulement nous devons cibler des débosseleurs, ces mêmes débosseleurs doivent aussi être à l’aise avec l’informatique, jumelés à de fortes aptitudes techniques. Malheureusement, les candidats qui possèdent ce profil s’aperçoivent que cette combinaison de compétences rapporte gros dans d’autres industries. »

TABLE RONDE ASSUREURS : COLLABORATION Table ronde assureurs du CCIF. Sur la photo de g à d : Luc Ruest, Tony Mammone, Tony Sutera et le modérateur Larry Jefferies.

Ce n’est pas tous les jours qu’un groupe de carrossiers peut entendre les représentants de plusieurs assureurs débattre les enjeux et défis de l’industrie de la collision. Le CCIF a su offrir ce cadre sous la forme d’une table ronde composée majoritairement d’assureurs. Cette discussion faisait suite à la table ronde précédente composée principalement de carrossiers, qui a eu lieu lors de la dernière réunion du CCIF à Vaughan, dans la grande région Torontoise. Parmilesassureursparticipantàlatableronde : Tony Mammone, Directeur assurance chez RBC Assurances ; Tony Sutera Sardo, Directeur national fournisseur auto RSA/Johnson et Luc Ruest, Directeur chez TDI Auto. La table ronde était animée par le président sortant du CCIF, Larry Jefferies. Le premier sujet abordait l’épineuse question de la rentabilité des carrossiers et l’équilibre précaire entre la performance selon les indices de performance (KPI) et les exigences accrues des normes de réparations. Les participants se sont questionnés à savoir si les directives actuelles ne devaient pas être bonifiées pour mieux refléter ces nouvelles réalités. « Si le carrossier suit les procédures du manufacturier, et ceux-ci exigent de recalibrer une composante avant de livrer le véhicule, alors le carrossier devrait utiliser l’analyseurcontrôleur pour effectuer la procédure, en prenant soin de prendre des photos pré et post-calibrage, inscrire les infos-véhicule dans les photos, puis l’ajouter au devis, » suggère Tony Sutera Sardo. « Les procédures doivent absolument être appliquées pour remettre les véhicules en état sécuritaire aux clients. » Lors d’un interview de suivi dans le Collision Repair magazine, Sutera Sardo a suggéré aux carrossiers d’anticiper les questions que pourrait poser l’expert au dossier avant qu’elles soient posées, en essayant de se mettre à leur place. « Mettez beaucoup de détails. Si vous ne mettez aucune justification, ils poseront des questions. Ajoutez des commentaires expliquant le pourquoi et comment, en citant la source de la procédure, » insiste-t-il. « La coopération est cruciale dans ces cas. Nous avons besoin de ces infos. Nos buts convergent : nous voulons bien

réparer le véhicule le plus rapidement possible à coût raisonnable, » admet Sutera Sardo. La discussion suivante portait sur les services de localisation de pièces neuves en rupture de stock et les frais que les carrossiers payent pour ce service. L’idée que le carrossier pourrait ajouter un item au devis sous forme de ligne supplémentaire pour couvrir ce frais a fait consensus. Le modérateur de la table ronde, Larry Jefferies, a résumé la question ainsi ; « Nous avons 17 constructeurs de véhicules automobiles qui vendent des pièces neuves, ce n’est pas simple, » a-t-il admis. « C’est un sujet relativement nouveau qui mérite qu’on s’y penche. Est-ce une dépense additionnelle pour le carrossier, ou un item que l’assureur se doit de rembourser » ? Il semblerait que certains assureurs couvrent d’une manière ou l’autre les frais associés à ce service. « Nous pourrions ajouter cet élément comme mesure incitative à la formation, » a poursuivi Tony Mammone. « Si le carrossier atteint un certain niveau de certification basé sur les cours I-CAR, un montant sera remis couvrant ce frais. » Ceci a beaucoup de sens du point de vue de la formation continue, et assure du même coup que les normes de réparation ont aussi été respectées. « Nous devons poursuivre nos efforts de collaboration pour assurer que tous les intervenants ont la même définition de ce qu’est un bon niveau de service à la clientèle et une réparation sécuritaire, » a résumé Luc Ruest. Les représentants des constructeurs automobiles étaient présents en grand nombre vu le grand nombre de programmes de certification d’ateliers en cours, et ils ont participé activement aux débats. Les participants à la table ronde se sont fait questionner à savoir si ces programmes de certification pourraient influencer leurs choix de carrossiers à l’avenir. Lors d’un interview de suivi à ce sujet, Tony Mammone a indiqué que la réponse à la question se trouve chez les assurés, qui, selon lui, « veulent la tranquillité d’esprit, qui, à mesure que la technologie se complexifie, se trouve chez les carrossiers qui maîtrisent cette technologie. »

PRINTEMPS 2016  COLLISION QUÉBEC 31


ÉVÈNEMENT

PREMIER AVIS DE SINISTRE Le président sortant du CCIF, Larry Jefferies, a fait une mise à jour du projet d’uniformisation du premier avis de sinistre.

L’uniformisation du premier avis de sinistre serait bénéfique à la fois pour les assureurs et les carrossiers, alors que le processus de réclamation se trouverait simplifié. Grâce aux efforts du CCIF, ce dossier suit son cours, et l’ensemble des intervenants pourront bientôt récolter les bénéfices. Une étape importante a été franchie en septembre 2015 lorsque cinq des plus importants assureurs ont donné leur aval à une liste de 18 points qui constituera la base d’un document de premier avis de sinistre uniformisé. Depuis cette annonce, d’autres assureurs se sont engagés à ajouter les 18 points sur le premier avis de sinistre envoyé aux carrossiers. Le président sortant du CCIF, Larry Jefferies, a fait une mise à jour du dossier de l’uniformisation du premier avis de sinistre à la dernière réunion du CCIF. Selon Jefferies, les carrossiers verront

les bénéfices de cette démarche dans les prochains mois. « La majorité des changements seront en effet en juillet, et les autres suivront. Au final, les carrossiers verront un document initial uniforme dans l’ensemble, » a indiqué Jefferies. Les bénéfices qui s’y rattachent seront tangibles dans l’année qui suivra : une expérience client uniforme et la réduction des temps d’attentes et coûts associés aux délais administratifs. Le CCIF est administré par l’Association de l’industrie automobile du Canada (l’AIA Canada). L’AIA a joué un rôle de premier plan afin qu’assureurs et carrossiers puissent travailler ensemble sur ce projet. « Alors que chaque assureur conserve son unicité lors du premier avis de sinistre, les assureurs qui participent au projet s’entendent pour mettre les points énumérés ci-dessous, sous forme

de champs distincts, selon les capacités de leurs systèmes informatiques. Cette initiative marque un tournant dans les efforts d’amélioration du processus de demande de règlement des dommages et de réparation automobile. Ceci profite à la fois aux assurés et à l’industrie, » indique un communiqué émis par l’AIA Canada.. Il faut souligner la rareté d’entente de ce genre à l’échelle planétaire. Des organismes comme le CCIF n’existent pas ailleurs, hormis le CIC américain, mais les assureurs n’y participent pas activement. Les bénéfices reliés à la normalisation du premier avis de sinistre sont nombreux. Du côté assureurs, chaque journée retranchée au cycle de réparation augmente le taux de satisfaction et réduit les dépenses de véhicules de remplacement. En plus du dernier bénéfice, les carrossiers réduiront le nombre d’appels et de messages aux assureurs et clients.

L E S 1 8 I T E M S D U P R E M I E R AV I S D E SINISTRE NORMALISÉ 1. Nom de l’assuré, prénom et nom de famille seront clairement indiqués 2. Tous les numéros de téléphone de l’assuré 3. Adresse postale de l’assuré 4. Courriel de l’assuré 5. Nom de l’expert au dossier 6. Courriel de l’expert 7. Tous les numéros de téléphone de l’expert au dossier 8. Numéro de réclamation 9. Date de perte 10. Montant de la franchise 11. F.A.Q. 20 (oui ou non) 12. Autres avenants 13. Véhicule de remplacement : client déjà en véhicule de location 32  COLLISION QUÉBEC  COLLISIONREPAIRMAG.COM

- oui ou non - Nom du locateur - No de confirmation # - besoin véhicule de remplacement du carrossier - oui ou non 14. Exemption de taxes TPS — TVQ - oui ou non 15. État du véhicule - carrossable ou non carrossable 16. Réclamation sans préjudice - oui ou non 17. Type de perte - liste de codes déferlants du BAC 18. Partie endommagée (côté conducteur, devant, arrière du véhicule, etc.)


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MISE À JOUR FORMATION

LIENS SOLIDES I-CAR a su forger des liens solides avec les écoles de formation dans l’important dossier de la certification en soudage des techniciens.

Par Jeff Sanford

I

l est important d’avoir un système de formation et de certification dynamique dans une industrie aussi complexe que celle de la collision. Une soudure imparfaite ou carrément ratée lors de travaux de réparations structurelles pourrait compromettre intégrité structurelle du véhicule. Résultat : selon I-CAR, un véhicule ainsi « réparé » pourrait être dangereux à conduire. L’acquisition des compétences requises pour effectuer des soudures qui répondent aux normes est essentielle à la survie de

cette industrie. Alors que nous sommes submergés par le « tsunami technique » associé aux nouveaux matériaux légers en ce moment, les besoins en formation avancée de soudage et la mise à jour d e s p ro g r a m m e s s o nt é n o r m e s , e t très urgents. Heureusement, les liens qu’I-CAR a su forger avec les écoles de formation technique du pays n’ont jamais été aussi solides. Le niveau de compétence des écoles de formation professionnelle et technique de l’ensemble des provinces canadiennes est

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très élevé. Du BCIT britanno-colombien au New Brunswick Community College, en passant par le Centre de formation Compétence Rive-Sud au Québec, le nombre d’institutions offrant les programmes de certification en soudage n’a jamais été aussi important. Ces partenariats sont reconnus par tous les intervenants de l’industrie pour leurs excellents programmes dédiés à la certification de techniciens et ateliers afin qu’ils pratiquent le métier de carrossier de façon professionnelle et sécuritaire. Nous connaissons tous l’importance


MISE À JOUR FORMATION

d’une bonne technique de soudage et son impact sur la sécurité, ce qui explique l’importance du programme de certification en soudage d’I-CAR Canada. « Nous sommes chanceux d’être associés à I-CAR, » explique Scott Kucharyshen, directeur du programme de carrosserie au Saskatchewan Polytechnic School. « Avant, nous devions sous-traiter ce genre de formation, » raconte Kucharyshen. En fait, les étudiants perdaient plusieurs journées de travail et de salaire pour aller suivre cette formation au Manitoba, alors que pour certains, c’était carrément impossible.

Selon I-CAR, une majorité de techniciens n’ont jamais suivi un cours de soudage reconnu. Grâce aux partenariats avec les écoles de formation régionales, ceci est en train de changer.

« L’entente que nous avons signée avec I-CAR nous permet d’offrir le programme ici, c’est vraiment formidable. C’est important pour les intervenants de l’industrie de la carrosserie de cette province et ceux qui s’y intéressent, alors que nous pouvons maintenant former nos propres travailleurs et suivre le rythme de croissance fulgurant de l’économie de cette province ». Nous offrons maintenant quatre niveaux de certification en soudage. La formation de niveau supérieur coïncide avec l’arrivée dans le marché du populaire F-150 toutaluminium de Ford. « Le moment était bien choisi, » avoue Kucharyshen. Le centre de formation profite aussi du partenariat I–CAR. « En ouvrant nos locaux aux cours I-CAR, nous renforçons n o s l i e n s av e c l e s i nt e r v e n a nt s d e l’industrie de la collision. Notre vocation, en tant qu’institut polytechnique, est de travailler conjointement avec les industries que nous desservons, alors que maintenant, élèves et travailleurs associent le Saskatchewan Polytechnic School à ce genre de formation. » L’éventail complet de programmes de certification de soudage I-CAR est offert seulement dans quelques centres privilégiés, et c’est un atout majeur pour l’industrie, alors que la majorité des centres de formation qui offrent un programme en carrosserie automobile n’ont pas cette chance. « Nous l’offrons depuis un an, c’est un cours populaire qui augmente notre visibilité, » explique Randy Sandhu, Instructeur en carrosserie au BCIT. « Il y a une pénurie de main-d’œuvre dans cette province, et le nombre de véhicules explose, alors cette compétence est très recherchée. » Cet enseignant est un passionné. Il s’est rendu à Winnipeg, un aller-retour

de 4 600 km, pour suivre le cours de perfectionnement, et maintenant il forme les résidents de sa province à appliquer les techniques de soudage les plus sophistiquées de l’industrie. « Le lancement du nouveau F-150 a fait en sorte que ces cours sont devenus très importants, » raconte Sandhu. Les gens d’ici répondent à l’appel, le taux de réussite avoisine les 95 pour cent. Les formateurs I-CAR ont des défis de logistique assez uniques ici en Colombie-Britannique. L’instructeur doit parfois parcourir les nombreuses îles éloignées de haut en bas, en plus de longer la côte du Pacifique pendant des milliers de kilomètres, » résume Sandhu. En fait, la formation dans son ensemble demeure le principal défi de l’industrie de la collision. Ça glace le sang de penser que, selon I-CAR, la majorité des techniciens — 69 pour percent — qui effectuent des opérations de soudage dans les ateliers n’ont pas suivi les cours de formations requis. Les soudures sont essentielles à l’intégrité structurelle du véhicule. Il y a de quoi s’inquiéter. Selon I-CAR, « c’est un enjeu qui touche la sécurité du public ». Afin d’encourager les carrossiers à s’inscrire aux programmes de certifications de soudage, I-CAR a instauré une nouvelle grille tarifaire pour inciter les ateliers à former l’ensemble des employés, ainsi qu’un nouveau processus d’évaluation d’atelier certifié I-CAR. Ils évaluent compétences, équipements, et infrastructures sur place, afin d’assurer que l’entreprise est en mesure d’effectuer les nouvelles techniques de soudage complexes de façon sécuritaire, en respectant toutes les normes. Comme l’affirmes I-CAR « Une soudure conforme peut sauver des vies, la sécurité de vos clients en dépend, alors, avez-vous vraiment le choix de suivre cette formation ? ».

« UNE SOUDURE CONFORME PEUT SAUVER DES VIES, LA SÉCURITÉ DE VOS CLIENTS EN DÉPEND, ALORS, AVEZ-VOUS VRAIMENT LE CHOIX DE SUIVRE CETTE FORMATION ? »

PRINTEMPS 2016  COLLISION QUÉBEC 35


SURVOLTEZ VOS PROFITS

ÉLIMINEZ l’électricité statique

Le Stat Gun de Wedge Clamp réduit le temps de polissage de façon appréciable.

Roger Turmel de Auto Quip utilisant le Stat Gun pour nettoyer le pare-chocs. L’élimination de l’électricité statique réduit grandement les opérations de polissage.

Par Mike Davey

L

a journée est chaude et humide, ce qui ne favorise pas la production d’électricité statique. Néanmoins, quand Roger Turmel d’AutoQuip suspend un petit fil de coton près d’un pare-chocs nettoyé au préalable au chiffon collant, il y a assez d’électricité statique pour attirer et maintenir le fil à sa surface. Cette même charge électrique peut facilement attirer poussières et saletés. Alors qu’un pare-chocs fraîchement nettoyé au chiffon collant peut attirer des particules dans un rayon d’un mètre. Nous sommes dans la cabine à peinture

pour tester le nouveau Stat Gun de Wedge Clamp. L’accumulation d’électricité statique attire de nombreux problèmes selon Turmel. C’est pire en hiver, mais les journées chaudes et humides génèrent assez d’électricité statique pour compliquer la vie des peintres. Les appareils antistatiques existent depuis toujours, mais le Stat Gun est le premier à être homologué pour usage dans les cabines à peinture. « Même lorsque vous vous soufflez vos pièces et passez le chiffon collant, la poussière y sera, le fait de passer le chiffon collant crée de l’électricité statique,

36  COLLISION QUÉBEC  COLLISIONREPAIRMAG.COM

empêchant ainsi la peinture de s’étendre de façon uniforme en plus des problèmes de contre-typage et autres. Résultat : beaucoup de pertes de temps, d’argent et de productivité à polir et cacher ces défauts, » explique Turmel. Le Stat Gun de Wedge Clamp élimine toutes ces pertes. Elle ajoute une charge ionisée dans l’air ambiant émanant de son pistolet sans-fil. Lorsque l’air rencontre la charge positive de l’électricité statique sur la pièce à peindre, les charges s’annulent. L’électricité statique et son pouvoir d’attraction sont éliminés.


SURVOLTEZ VOS PROFITS

Le Stat Gun de WEDGE CLAMP élimine toutes ces pertes.

« C’est un problème qui coûte cher en temps et argent, et qui est plus prononcé lorsque vous utilisez de la peinture fortement métallisée, » ajoute Turmel. « Les lamelles doivent se déposer à plat afin de réfléchir la lumière, c’est ce qui produit ce bel effet brillant. L’électricité statique bouleverse ce processus. » Ceci explique le grand nombre de véhicules avec des pare-chocs plus foncé que l’ensemble du véhicule. Le Stat Gun de Wedge Clamp se branche à même la source d’air pressurisé de la cabine à peinture, à l‘étape où le peintre s’applique normalement à nettoyer la pièce. Pour le peintre, ce n’est pas plus difficile, mais l’effet final est dramatique. Selon Turmel, l’utilisation du Stat Gun recèle de nombreux avantages. La réduction des dépenses par l’élimination des chiffons collants, et surtout, une économie de temps appréciable par l’élimination du polissage. « Les clients qui utilisent le Stat Gun ont réduit les opérations de polissage d’au moins 70 pour cent en utilisant seulement cet outil, » précise Turmel. « L’usage du Stat Gun est simple, mais l’effet sur la qualité du fini et la réduction du temps de travail sont spectaculaires. » Wayne Faria occupe le poste de directeur des opérations chez Don Valley North Collision Repair Centre à Toronto, un des plus importants carrossiers en termes de volume d’affaires au Canada. Son scepticisme initial a rapidement disparu une fois qu’ils l’ont essayé en atelier. « Je suis drôlement impressionné, » raconte Faria. « Le résultat dépasse nos attentes. Il arrive très souvent que nous n’ayons rien d’autre à faire sur les panneaux fraîchement peinturés. C’est un investissement rentable, peu importe l’atelier. » Visitez le site web wedgeclamp.com pour plus d’informations, ou appeleznous au 1 866 325 2886.

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FORMATION

CLÉ DU SAVOIR La formation a toujours été la clé du succès dans le milieu des affaires.

Par Andrew Shepherd

Le réseau CCPN (Car Care Professionals Network) un comité consultatif composé de propriétaires et de gestionnaires d’ateliers, a publié une série de meilleures pratiques en apprentissage et formation pour les ateliers de réparation. Alors que le CCPN re pré s e nte l e m i l i e u d e l a m é c an i qu e, s e s recommandations s’appliquent au marché de la collision canadien. Je vous propose une vue d’ensemble des rôles et responsabilités des gestionnaires d’atelier et membres d’équipe dans le dossier de la formation. Chez I-CAR, nous croyons que la gestion des connaissances est le plus important facteur de succès, alors le rôle premier des dirigeants consiste à inscrire la formation dans le cycle de développement des

Établissez un plan de formation, expliquer les détails, buts, et récompenses qui en résulteront, puis instauré un système de suivis pour assurer sa continuité. Maintenant que vos priorités ont été identifiées, établissez un calendrier provisoire (en tenant compte des variations saisonnières et vacances). Contactez formateurs et écoles, ou établissez un calendrier basé sur les formations en ligne. L’offre de formation électronique est vaste, prévoyez un endroit propre et tranquille, avec les matériaux et manuels qui assureront le succès de la démarche. Une fois complétée, transférer les nouvelles connaissances aux autres membres de l’équipe. Instaurer une démarche où les gens formés

LA MISE EN PLACE DE CES MEILLEURES PRATIQUES EST UN GAGE DE SUCCÈS POUR VOTRE ENTREPRISE. connaissances de l’entreprise (créer et inculquer une vision porteuse de succès, dresser la liste des compétences requises pour obtenir ce succès, planifier, dispenser la formation pour acquérir ces compétences, diffuser les connaissances au plus grand nombre d’employés). Les dirigeants doivent établir un calendrier de formation, incluant budget et détails des cours, pour l’année en cours. Ce plan doit prendre en compte les compétences de l’équipe et évaluer les besoins en formation de base des nouveaux membres. Est-ce que certains départements ont des problèmes reliés aux nouveaux équipements ou technologies ? Est-ce qu’il y a des membres de l’équipe qui pourraient servir de modèle ou de mentors ? N’oubliez pas de mettre en place un système de récompenses, financier et autre, en se rappelant que p e u d e ge ns re f u s e nt l’arge nt s on n ant . L a reconnaissance des pairs, journées de congé et petits cadeaux envoie un message fort quant à l’importance de la formation. Il ne faut pas sous-estimer le facteur d’influence des pairs : techniciens, estimateurs, et autres doivent adhérer, ils doivent être convaincus et convaincants, et comprendre le quand, comment, et pourquoi de la formation, et s’y consacrer pour le bien de la cause. 38  COLLISION QUÉBEC  COLLISIONREPAIRMAG.COM

présentent les grandes lignes de la formation aux autres membres. Lorsqu’applicable, organiser des séances de mentorat. Identifiez les indicateurs clés de performance qui peuvent être améliorés par la formation et mesurer l’impact sur le temps de cycle, l’indice de satisfaction client et la satisfaction de l’équipe. Puis, recommencez. Évaluez les lacunes restantes et nouvelles. Est-ce que l’ensemble de l’équipe appuie la formation, reconnaissent-ils son importance et l’effet sur les marges bénéficiaires et la réussite de l’entreprise ? En tant que leader, vous devez vous engager pleinement dans la démarche pour en profiter au maximum. Le faites-vous ? Ces « meilleures pratiques » sont essentielles au succès de votre entreprise. Dans des articles à venir, nous examinerons les rôles et les responsabilités des fournisseurs en formation, et les conséquences de vos choix sur votre qualité de vie. Andrew Shepherd est Directeur principal chez I-CAR Canada, l’organisme à but non lucratif qui met à jour les compétences dans le secteur carrossier. Vous pouvez le contacter à andrew.shepherd@aiacanada.com.




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