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Les esprits de la nature
La nature est à la base de toutes nos civilisations dans l’univers. Sans elle, les animaux et les humains ne pourraient pas exister. Elle est le théâtre dans lequel nous allons pouvoir vivre, nous soigner et jouer nos rôles respectifs, en tant qu’humain, animal ou élémental (manifestation des Déesses des éléments). Ce théâtre est un espace-temps dans lequel l’évolution fait son travail. C’est notre monde du milieu. La nature a été créée à partir des cinq éléments subtils, de leurs Déesses et de l’intention de la Source qui s’est manifestée par ce que les scientifiques ont nommé Big Bang, sans pour autant en comprendre tout le fonctionnement. Les Déesses des cinq éléments, manifestations subtiles de la Source, sont chargées de la formation et de l’entretien de tout ce qui existe dans la nature.
Pour se développer dans la nature, les plantes ont besoin de terre, d’eau, de chaleur et d’air. Ce sont ces éléments qui leur sont apportés dans leur environnement naturel par les élémentaux, manifestations énergétiques des Déesses des cinq éléments, nommées Dakini en Bouddhisme et qui sont :
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– Vajra Dakini, qui règne sur les minéraux et manifeste la stabilité ; – Ratna Dakini, qui règne sur l’eau et manifeste l’abondance ; – Padma Dakini, qui règne sur le feu et manifeste la joie et le désir ; – Karma Dakini, qui règne sur l’air et manifeste la vivacité ; – Bouddha Dakini, qui règne sur l’espace et l’éther et manifeste l’inspiration.
Les humains ont pu les percevoir de manières plus ou moins différentes selon les pays, mais globalement, nous pouvons les regrouper par éléments :
– La terre est l’élément des gnomes, en lien avec Vajra Dakini. – L’eau est l’élément des ondines, des sirènes, en lien avec Ratna Dakini. – Le feu est l’élément des salamandres, en lien avec Padma Dakini. – L’air est l’élément des sylphes, des elfes, en lien avec Karma Dakini. – L’éther est l’élément des fées, en lien avec Bouddha Dakini.
Les Dakinis des cinq éléments sont sans formes matérielles, et ces apparences ne sont que des représentations énergétiques choisies pour les humains qui les perçoivent dans certaines situations et toujours avec leurs voiles. Par exemple, l’apparence monstrueuse de l’esprit du Loch Ness reflète les peurs des humains. L’apparence ailée des fées, ou le corps mi-poisson mi-femme des sirènes, reflète les fantasmes des hommes. Parfois, nos voiles et nos obscurcissements nous amènent à projeter sur certaines fées un caractère malicieux.
Ainsi, chaque esprit de la nature est plus ou moins en lien avec ces élémentaux ainsi qu’avec les principes émanés des bouddhas (rôle de Mahat, Intelligence cosmique selon l’Ayurvéda que nous verrons page 36). Les créateurs de la communauté de Findhorn, au Nord de l’Écosse, les percevaient et recevaient d’eux de nombreux enseignements sur l’art de cultiver les légumes, les fruits et les fleurs. Voici un extrait du livre de Peter et Eileen Caddy, « Le jardin de Findhorn » :
Chaque esprit de la nature participe à l’entretien des plantes. Ainsi :
– Les gnomes, au niveau de la terre, permettent aux racines de s’en nourrir. – Les sylphes, au niveau de l’air, permettent aux feuilles l’échange des gaz. – Les ondines, au niveau de l’eau, permettent aux feuilles de s’en abreuver. – Les salamandres, au niveau du feu, apportent la chaleur à la plante.
Ceci en parfaite coordination et en parfaite harmonie avec l’esprit de la plante. Les êtres élémentaires créent la forme à partir d’un modèle qui est dans la Nature, créé par les dévas. Ils encouragent ce modèle à se développer auprès de l’esprit de la plante. Jadis, les humains percevaient les élémentaux et travaillaient avec eux en bonne collaboration, jusqu’à ce que notre monde, dit « moderne », se détourne d’eux et de toute spiritualité. Depuis la moitié du XX° siècle, nous redécouvrons ce petit peuple.
Nous verrons, page 33, l’analyse de la création de l’univers dans lequel toutes les apparences que nous pouvons voir, toucher, sentir, entendre et goûter n’ont aucune existence intrinsèque. Elles n’existent pas par elles-mêmes et sont co-créées par nous tous à partir de nos intentions, de nos cinq agrégats (voir page 40) et des cinq éléments subtils. Elles sont quasiment vides de matière, comme le confirment les scientifiques avec la physique nucléaire : le vide entre un proton et ses électrons est immense vue la taille de ceux-ci. La vitesse de rotation des électrons est telle que se crée un champ magnétique donnant une impression de solidité à la matière qui est pleine de vide !
Toutes les apparences dans l’univers de la réalité ordinaire ont un esprit en lien avec les bouddhas qui les ont conçues (nos bouddhas intérieurs inclus) et les cinq Déesses des éléments qui les entretiennent. Que ce soient des pierres, des montagnes, des lacs, des mers, des plantes ou des arbres, leur esprit fait « miroir » avec une partie de notre Esprit Pur. Car tout ce qui existe dans l’univers, existe déjà depuis toujours en nous. Par exemple, l’esprit d’une plante médicinale représente la partie de notre esprit en lien avec cette connaissance. Ainsi, lorsque nous contactons l’esprit d’une plante pour apprendre sur sa « médecine », nous recevons la réponse en nous. Il en est de même avec les arbres et les pierres. Un radiesthésiste reçoit ces informations à partir des micro-vibrations venant du cœur et amplifiées par un pendule. Un praticien chamanique voyage directement dans son cœur pour obtenir des réponses auprès de son Esprit Pur, par l’intermédiaire de l’esprit de la plante, de l’arbre ou de la pierre. Il en est de même avec toutes les constructions humaines et animales : bâtiments, ponts, routes, voitures, nids, etc.Tout a un esprit en lien avec toutes les personnes, ou animaux, qui ont participé à leur construction. Nous pouvons donc contacter ces esprits pour apprendre d’eux et éventuellement les soigner car ils peuvent eux aussi perdre une partie de leur âme.
Lorsque nous nous soignons avec des plantes,leurs caractéristiquesqui sont des messages de guérison vibratoire, font « écho » avec celles qui sont déjà en nous. C’est plus efficace si nous en sommes conscients quand nous les absorbons sous quelque forme que ce soit. C’est encore plus efficace si nous pouvons nous métamorphoser en elles ou fusionner avec elles juste avant de les absorber. Au final, c’est nous qui avons le pouvoir de nous guérir ; les plantes sont juste là
pour nous le rappeler. Car, même en prenant un médicament à base de plantes, si inconsciemment nous ne voulons pas guérir, les plantes ne pourront rien y faire ! Ceci explique pourquoi les Fleurs de Bach ou les médicaments homéopathiques fonctionnent si bien alors qu’ils représentent de très fortes dilutions d’une teinture mère au point qu’on peut se demander s’il y a encore une molécule à bord. Les nombreuses dilutions subies par les remèdes homéopathiques sont à la base d’un des principes de cette médecine complémentaire : l’infinitésimalité. Certaines personnes disent qu’à partir de 12 CH, une préparation homéopathique ne contient théoriquement plus de molécule. On pourrait penser qu’elle ne peut donc pas être active, sauf à avoir un effet placebo. Pourtant, les souches homéopathiques à haute dilution ont fait leurs preuves chez les utilisateurs de l’homéopathie. Même sans molécule, la préparation homéopathique est toujours imprégnée de l’esprit de la teinture mère et c’est lui qui se relationne avec notre Esprit Pur. A ce jour, les recherches se poursuivent pour déterminer le mécanisme d’action et rien n’est encore prouvé scientifiquement. L’esprit de la plante, de l’arbre ou de la pierre imprègne les préparations médicinales pour donner naissance à un autre esprit, l’esprit du médicament final qui est en lien avec les esprits de ses constituants et qui fait « écho » à notre propre esprit.
Les placebos, eux, fonctionnent en nous rappelant inconsciemment que les propriétés de guérison adéquates sont déjà en nous. Grâce aux placebos, nous les mettons en œuvre sans les effets secondaires du produit actif ; cependant ils subsistent les excipients, de l’amidon ou du sucre, qui se superposent au support neutre. J’ai même connu une autre forme de placebo, carrément énergétique. Un de mes amis « reiki » devait envoyer du reiki à distance à une personne malade. Or, à l’heure prévue pour l’envoi, mon ami était dans l’incapacité de faire quoi que ce soit car « prisonnier » de la circulation en ville et à l’époque il n’avait pas de téléphone portable. Arrivé chez lui beaucoup plus tard, il téléphone à la personne malade pour s’excuser. Il n’a pas eu le temps d’expliquer son problème car la personne lui manifeste tout de suite son enthousiasme quant à la réception de l’énergie ! Et il précise qu’il se sent déjà beaucoup mieux. Pour moi, cela ressort du principe du placebo : la personne savait qu’elle devait recevoir du reiki tel jour à telle heure et elle l’a donc reçu car elle s’était « ouverte » à la réception d’énergie, tout comme avec un placebo on s’ouvre à l’idée que le médicament va nous guérir ! Et puisque ça marche et que ça ne peut pas venir de la capsule de sucre ou d’amidon, c’est clair que ça vient de l’intérieur, de notre Esprit Pur. Nous trouvons dans la Bible ce passage célèbre qui confirme que seule notre foi peut nous guérir :
« Des foules entières se pressaient contre Jésus pour le toucher, car de lui sortait une force qui les guérissait tous. La puissance de Jésus au Saint Sacrement est décrite dans les Ecritures ainsi: ” Tous ceux qui avaient des infirmités se jetaient sur lui pour le toucher. ” (Marc 3, 10) « Jésus dit : Qui est-ce qui m’a touché ? Quelqu’un m’a touché; car j’ai senti qu’une force est sortie de moi” et il dit à la femme “ta foi t’a guérie.” » (Luc 8, 46) »
Jésus a joué inconsciemment le rôle de « placebo » pour cette femme.
Par contre en pharmacologie, on distingue les produits actifs d’origine végétale ou minérale et les produits actifs d’origine microbiologique et biotechnologique, ainsi que les produits actifs d’origine synthétique. Pour les premiers, les produits actifs d’origine végétale ou minérale, on distingue ceux dont les molécules sont extraites de la biomasse et ceux dont les molécules sont inspirées de la nature et fabriquées chimiquement. Je ne connais pas le processus d’extraction des molécules de la biomasse, mais nous pouvons penser que lors de la fabrication, l’esprit de la plante ou du minéral aura imprégné le principe actif du médicament final qui pourra alors faire vraiment « écho » à notre esprit qui induira la guérison en nous. Sinon, le médicament fonctionnerait simplement comme un médicament chimique. Il n’en reste pas moins la présence d’excipients qui peuvent engendrer des effets secondaires non négligeables, surtout s’il y a de l’aspartame, et cela pour tous les médicaments pharmaceutiques. Lorsque les molécules sont fabriquées chimiquement, je ne vois pas comment un esprit de la nature aurait pu s’immiscer dans le médicament final.
Pour les autres, les produits actifs d’origine microbiologique, biotechnologique ou synthétique, ce sont des produits de laboratoires, dépourvus du moindre contact d’un esprit de la nature. Ces médicaments possèdent bien un esprit mais ne sont pas répertoriés dans notre pharmacopée intérieure. Ils peuvent éventuellement fonctionner tout comme un placebo mais avec de nombreux effets secondaires nocifs pour notre organisme et qui peuvent engendrer d’autres maladies que l’on soigne de nouveau avec d’autres médicaments chimiques qui engendrent d’autres effets secondaires, et ainsi de suite.
Le plus souvent, ces médicaments court-circuitent notre système immunitaire pour traiter directement et chimiquement les conséquences de la maladie. Ce sont par exemples des médicaments antalgiques, pour les douleurs, qui inhibent la production de prostaglandine, ou la chimiothérapie qui empêche la division cellulaire appelée « mitose » et détruit les cellules cancéreuses qui ont la particularité de se multiplier exagérément, ou des hormones de synthèse pour compenser des problèmes ovariens ou de thyroïde, etc.
Un moyen pour contrecarrer, autant que faire se peut, les effets secondaires de ces produits, serait de contacter leurs esprits, leur envoyer de l’énergie universelle et leur demander de n’engendrer aucun effet secondaire préjudiciable pour nous. Parallèlement à ceci, il est bon de contacter l’élémental (ou esprit) de notre corps physique pour lui dire de ne retenir que les effets positifs de ces médicaments, puis visualiser que le résultat bénéfique est déjà là.