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Gestion de l’énergie
En chamanisme, nous avons des pratiques individuelles ou de groupe qui consistent à envoyer de l’énergie à des personnes qui en ont fait la demande ou à des situations que l’on voudrait voir s’améliorer. Pour cela, nous jouons du tambour ou du hochet avec une intention claire. Cependant il ne faut pas méconnaître une certaine subtilité dans l’intention, qui se trouve parfaitement expliquée dans le livre « Les secrets de l'art perdu de la prière » de Gregg Braden dont voici deux passages éclairants :
Le sentiment est la prière:
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Dans l’Evangile selon saint Jean (chapitre 16, verset 24), nous sommes invités à donner du pouvoir à nos prières en nous entourant (sensation) de nos désirs réalisés, tout comme l’avait suggéré l’abbé : « Demandez sans motif caché et soyez entouré par votre réponse ». Pour que nos prières soient exaucées, nous devons transcender le doute qui accompagne souvent la nature positive de notre désir. Sans aucune parole, sans que nos mains n’adoptent une position précise ou toute autre expression physique extérieure, ce mode de prière nous invite tout simplement à ressentir un sentiment puissant et sans équivoque, comme si nos prières avaient déjà été exaucées. Par ce langage intangible, nous participons à la guérison de nos corps, à l’abondance déversée sur nos amis et nos familles, et à la paix entre les nations.
A l’intérieur des kivas restaurées de la région appelée « Four corners », il y a des vestiges de plâtre de boue qui recouvraient, il y a longtemps, les structures de pierre. Délicatement gravées dans du stuc de terre cuite, nous pouvons toujours voir les images, bien qu’à peine visibles, de nuages pluvieux et d’éclairs planant au-dessus d’abondants champs de maïs. A d’autres endroits, les murs montrent des tracés qui donnent des indices sur la faune et la flore. De cette façon, les artistes de l’époque ont consigné le secret du mode perdu de la prière.
Prière de la pluie :
Au début des années 1990, une extrême sécheresse régnait sur les hauts plateaux du nord du Nouveau Mexique. Un indigène de la région se rend, avec Gregg Braden, à un ancien cercle de pierre pour prier la pluie. Ce cercle de pierre est une roue de Medecine à l’intérieur de laquelle l’indigène se met en méditation. Peu de temps après, il déclare que c’est terminé. Gregg Braden s’en étonne et dit : « Je croyais que tu allais prier pour de la pluie ». Ce à quoi son ami répond : « J’ai dit que je prierais la pluie. Si j’avais prié pour de la pluie, elle ne viendrait jamais. Car si nous demandons que quelque chose arrive, nous donnons du pouvoir à ce que nous ne possédons pas. Or, ce pouvoir nous le possédons, il est en nous ! Les prières pour de la guérison donnent du pouvoir à la maladie. Des prières pour de la pluie donnent du pourvoir à la sécheresse. Si nous continuons à demander pour obtenir ces choses, cela ne donne que plus de pouvoir aux choses que nous aimerions changer… Au lieu de cela, j’ai commencé à avoir la sensation de ce que l’on ressent quand il pleut. J’ai éprouvé la sensation de la pluie avec mon corps, et le sentiment que je ressens quand je me tiens debout, pieds nus dans la boue, sur la place de notre village, et j’ai respiré l’odeur de la pluie sur les murs de terre de notre village, et j’ai ressenti l’impression
qui vient en marchant à travers les champs de maïs, hauts jusqu’à la poitrine, parce qu’il a tellement plu."
De plus, concernant des situations ou des lieux, il est éthiquement nécessaire d’invoquer leurs esprits pour leur demander leur autorisation, leurs conseils et aide. Parfois, nous pensons faire pour le mieux, mais nous ne connaissons pas forcément tous les tenants et aboutissants.
Lorsqu’il s’agit de personnes inconnues qui n’ont fait aucune demande particulière pour recevoir de l’énergie (cas des victimes de catastrophes naturelles ou d’accidents de groupes par exemples), nous pouvons seulement envoyer de l’énergie à ces personnes avec l’intention qu’elles l’utilisent ou pas selon leurs convenances. Nous mettons seulement l’énergie à disposition. Ce sont elles qui décideront qu’en faire, selon leurs karmas respectifs. Cette convention nous permet de ne pas interférer avec leurs karmas et donc de ne pas aggraver les nôtres.
Nous retrouvons aussi ce principe dans le livre « Le grand virage de l’humanité » de Philippe Guillemant, page 79 :
« J’en profite pour rappeler à certains théoriciens du complot vraiment suspicieux qu’ils ne se rendent pas compte qu’ils se créent, pour eux-mêmes, un avenir sombre. Si, en effet, vous soupçonnez de vivre dans un monde où l’on veut vous contrôler, vous manipuler, vous aurez beau clamer votre refus de vivre ainsi, vous serez en train de programmer, dans votre futur, une branche du multivers dans laquelle vous combattrez une dictature, qui risque de sévir localement même si l’humanité en est globalement libérée. Il faut donc savoir réagir aux évènements négatifs avec la sagesse adéquate pour se protéger soi-même. »
Je pense que ce dernier point est vrai dans le cas de théories et de soupçons. Il en est différemment lorsque les faits sont évidents. Face à un réel complot il reste la solution qui consiste à visualiser un avenir radieux.