Côte Nord Magazine No 116 by Travel-Iles by Côte Nord

Avril 2015 - Nº116

Côte NORD LE MAGAZINE TOURISTIQUE DE L’ÎLE MAURICE, DE RODRIGUES ET DE L’OCÉAN INDIEN

Maurice : Rs 150 - DOM : 4 €

Tomorrows Hotel

Une conférence pour de nouveaux enjeux touristiques

ÉDITORIAL

LE TEMPS DE LA RÉFLEXION

u début de la deuxième moitié du XXe siècle deux hommes, Amédée Maingard et Michel Pitot, ouvraient le Park Hotel à Curepipe. Il s’agissait alors de répondre aux besoins d’héberger pour la nuit 125 passagers du fameux vol long-courrier reliant l’Australie à l’Afrique en passant par Coco Islands et Maurice, assuré alors par Qantas. Personne alors n’aurait osé penser que c’était le début de l’hôtellerie et de l’industrie du tourisme. Le vrai décollage allait venir dans les années soixante-dix avec la naissance de Beachcomber et de Sun Resorts. Bien vite le tourisme devint un des piliers de l’économie mauricienne, supplantant même l’emblématique canne à sucre. Et pourtant, depuis quelques années, notre croissance est plutôt mitigée par rapport à d’autres régions du monde. La crise de 2008 est passée par là. Mais elle ne saurait tout expliquer. Certes, elle est responsable de la chute du nombre de visiteurs venant d’Europe mais il faut reconnaître que les touristes ont changé. Il y a un touriste émergent qui arrive d’Inde et de la Chine et qui a d’autres besoins. Quels sont les types d’établissements pour pourvoir aux nouveaux touristes, resorts, hôtels ou autres boutique hôtels ? Faut-il rebrand les hôtels ? Faut-il devenir membres des grands groupes hôteliers mondiaux ? Faut-il exporter nos marques comme LUX* en Chine ? Que pouvons-nous faire pour avoir un meilleur éclairage et améliorer notre efficience ? Comment faire pour être de nouveau en phase avec le tourisme mondial et peaufiner notre offre pour qu’elle soit la plus alléchante possible ? Autant de questions qui en appellent d’autres et auxquelles, il serait difficile aux hôteliers, opérateurs, politiques de répondre si chacun restait dans sa bulle. C’est pourquoi, Melissa Dalais et moi-même, directeurs de Tomorrows Hotel et observateurs de la scène touristique régionale, proposons aux professionnels l’idée d’une réflexion concertée sur ces nouveaux enjeux du tourisme et du monde de l’hospitalité. Cette première conférence du « Design and Trends for Tropical Beach Hotels of the Indian Ocean » se tiendra cette année du 26 au 28 août à l’hôtel Sugar Beach. Elle réunira les professionnels du secteur de Maurice mais aussi de toute la région car, avec la globalisation, il est évident que notre industrie touristique ne peut se développer en isolation. Il faut que nous raisonnions en termes de région. Il faut prendre des forces et des appuis là où l’on peut. Il est évident que les îles de l’océan Indien ont des dénominateurs communs et il est important que Maurice et sa région deviennent un pôle touristique important dans le monde. D’ailleurs, cette conférence qui commence par Maurice tournera dans les prochaines années dans les autres pays de la région. En cela, nous ne faisons qu’accompagner le mouvement des îles Vanille et de la Commission de l’océan Indien. Nous sommes heureux de voir que notre démarche a reçu un écho favorable parmi les acteurs de l’industrie. Air Mauritius, l’AHRIM, le gouvernement à travers la MTPA, la MCB, Côte Nord et L’Eco Austral ainsi que Sun Resorts sont partenaires de cet événement majeur. De plus la conférence a été approuvée par le MQA et les participants de Maurice bénéficieront d’un remboursement de 60% de leurs frais de participation. Cette initiative ambitieuse qui est une première pour la région fait déjà le buzz auprès des autorités et des professionnels qui anticipent déjà sa portée pour le développement de notre tourisme. Nous vous donnons donc rendez-vous au Didier de Senneville Sugar Beach du 26 au 28 août pour cette grande première. Directeur Tomorrows Hotel

CÔTE NORD Nº116 - AVRIL 2015

SOMMAIRE

CARNET 4-10

DOSSIER 30-32

- L’actualité, les potins, les indiscrétions du tourisme à Maurice

- L’assurance qualité : l’atout gagnant - Irene Yeo, Consultante en service d’excellence

TOURISME 34-44 - ITB Berlin : Récompenses et félicitations pour Maurice - Gareth Rowlands s’engage contre l’Alzheimer et la démence - Salon Mondial du Tourisme à Paris - Bruno Lebreux, DG de Concorde : Le métier de réceptif est menacé - Première conférence internationale sur le futur du tourisme dans l’océan Indien

CULTURE 14-21 - Paola Canestrelli chante à la Table du Château Labourdonnais - Rencontre avec Roch Voisine - Emmanuel Chellen au concours national de danse en France - Première participation mauricienne à la Biennale de Venise

HÔTELLERIE 46-62 - Entretien avec Philippe Cassis, CEO Sun Resorts - Rencontre avec Philippe Gombert, Président de Relais et Châteaux - The Oberoi : Luxe et charme discret - Herbert Couacaud tire sa révérence - Départ de Jolanda Sadni Ziane, Ex- GM du Sofitel L’Impérial - Première bougie pour Outrigger Mauritius - Veranda Palmar Beach Hotel : Vive le bord de mer ! - Le Holiday Inn : lieu idéal pour conférences et réunions

AÉRIEN 24-28 - La SAA célèbre 50 ans de liaison Maurice-Afrique du Sud - Air Seychelles rentable trois années de suite - Ethiopian Airlines emmène le Dreamliner aux Seychelles - Air Madagascar désormais représentée par Rogers Aviation

CÔTE NORD

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Fondé en 1991 par Claude Huc •

Editeur : Côte Nord Editions Ltd The Mezza, C 17 Domaine Mont Calme, Tamarin Tél/Fax : 483 5675 E : cotenordmag@intnet.mu www.cotenordmag.com

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Directrice de Publication et du Marketing Béatrice Huc-Mayer T : 5 252 8631 E : bmmayer@intnet.mu Responsable d’Édition et Directeur de Production Pierre-Alain Appadoo T : 5 750 6044 E : redaction@cotenordmag.com E : tegltd@intnet.mu

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Rédacteur en chef Ajai Daby, T : 5 933 3905 E : a.daby@cotenordmag.com Journaliste Karine Raymond-Gloria, T : 5 499 3940 E : m.karine.r@gmail.com Responsable de la Communication Béatrice Mélotte, T : 5 497 6770 E : communication@cotenordmag.com Impression : Cathay Printing Ltd.

Crédit photo couverture : Constance Halaveli Maldives CÔTE NORD Nº116 - AVRIL 2015

SOMMAIRE

LOISIRS 84-91 - Get Muddy : Un évènement sportif à la portée de tous ! - Casela : Ouverture officielle par la princesse Stéphanie de Monaco, marraine du parc - Traditions : Une journée de régates à Mahébourg

IMMOBILIER 66-70 - BARNES s’implante à l’Ile Maurice - BPL le spécialiste de votre piscine ! - Premiers coups de pioche pour la Tourelle Ocean View Villas

PARCOURS CULTUREL 92-94 - Dans le berceau de l’île Maurice

GASTRONOMIE 98-127

GOLF 73-82 - Golf news - Nayil Kader (Golf Pro) : Parcours atypique d’un passionné - Golf du One&Only Le Saint Géran : Un golf alliant technique et détente - L’Afrasia Bank Mauritius Open à l’Heritage Resorts - Entretien avec François Eynaud - World Amateur Golf Audi : Un franc succès

- Votre vin de Bordeaux sur internet - E.C. Oxenham lance The Wine Route - World Class 2015 : Pascal Curpanen remporte le second challenge - Entretien avec Vineet Bhatia, le Chef étoilé Michelin - La Pomme d’Amour met des couleurs dans votre assiette au Hilton - Le Ginger pour une belle expérience de cuisine fusion - Découvrez le nouveau «Dîner Tiffin» du Shanti Maurice - Début des cours à l’Académie des Chefs - Festival culinaire Bernard Loiseau : Pluie d’étoiles pour un dixième anniversaire - Entretien avec : Jean-Jacques Vallet,

OCÉAN INDIEN 128-134 MALDIVES

- Le Kanuhura (Maldives) ouvre son premier centre de biologie marine

SEYCHELLES

- Four Seasons restaure les récifs de Petite Anse

RÉUNION

- Les cases créole sur TF1

MADAGASCAR

- Le développement durable du transport aérien en Afrique réunit 30 pays - Madagascar mise sur le surf et le trekking - Air Madagascar accueille son premier ATR 72-600

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CEO Constance Hotels and Resorts ; Dominique Loiseau ; Cyril Lignac, Chef étoilé et Jacqueline Mercorelli (Mercotte) - L’Indépendance et La République au Sofitel L’Impérial - Le Goût de France au Château de Bel Ombre - Ludovic Gopaul, Chef boulanger au LUX* Le Morne - Un Chef, Un Menu : Sanjeev Purahoo

CARNET

Le billet...

La qualité a destination Maurice reste chère en raison principalement de l’accès aérien toujours insuffisant. Des efforts se sont multipliés ces derniers temps avec la venue de Thomson Airways, de TUI Nordic, de China Southern Airlines. On nous annonce une augmentation des vols de Lufthansa, la venue d’Austrian Airlines et le retour de Qantas. Le ministre du Tourisme parle de la nécessité d’améliorer l’accès aérien dans son Strategic Paper rempli de bonnes intentions. En attendant, les hôteliers se démultiplient pour que Maurice reste la destination préférée des voyageurs de nos marchés existants et émergents. Pour cela, un atout majeur, la qualité de notre offre. Dans ce numéro, Côte Nord est allé à la rencontre des acteurs dont le métier est justement de s’assurer de la bonne utilisation de la Quality Assurance dans les établissements hôteliers. Ce souci de la recherche de la qualité, on le retrouve aussi dans la démarche de Tommorrows Hotel d’organiser la première conférence sur les tendances et le design de l’hôtellerie dans la région océan Indien. Le visionnaire Didier de Senneville, accompagné cette fois de Melissa Dalais, espère réunir durant deux jours en août les acteurs du tourisme afin que cette industrie puisse trouver des arguments pour toujours améliorer la qualité de notre offre que ce soit dans les infrastructures physiques, la sûreté et le service. La qualité se voit aussi beaucoup dans notre offre gastronomique. Les occasions sont nombreuses aujourd’hui à Maurice pour célébrer le bien-manger et l’art de vivre. Le Festival Culinaire Bernard Loiseau au Constance Belle Mare Plage a célébré ses dix ans avec faste, le LUX* Belle Mare a innové en lançant une semaine gastronomique et E.C. Oxenham, après le succès de The Perfect Dinner, propose cette année-ci The Wine Route pour découvrir les terroirs mais aussi les plats d’accompagnement. Un autre plébiscite sur la qualité de notre offre vient également du secteur activités sportives et plus particulièrement du golf. En acceptant l’idée de réunir trois tournois continentaux de golf à Maurice pour l’Afrasia Mauritius Golf Open, les dirigeants mondiaux de ce sport reconnaissent la qualité de nos terrains et de nos services en ce domaine. Pas de compromis possible. La qualité reste donc notre valeur refuge à laquelle toute l’industrie touristique doit continuer à souscrire et à laquelle Côte Nord croit dur comme fer. Bonne lecture.

... de la rédaction

COMME UN PETIT AIR DE ST TROPEZ S’est ouverte en novembre dernier dans le shopping center de la Croisette à GrandBaie, une petite boutique chic et tendance, entierement consacrée à la mode balnéaire et ses accessoires. Géraldine Lumet, propriétaire et gérante des lieux nous présente ses collections. Avec ses petits airs de St Tropez et son parfum d’embruns, cette boutique raffinée reçoit pour le plus grand plaisir de tous, des shorts de bains homme de la marque Sundek reconnaissables entre tous par leurs 3 bandes tricolores à l’arrière du maillot. Devenue incontournable dans le monde du surf et du sport en général, la marque a su se faire une belle place dans le monde du maillot d’abord pour son design fashion et élégant, mais surtout pour la qualité de ses matières et leur résistance à l’usure.

Géraldine Lumet nous indique que la collection choisie et présentée en boutique se décline dans des tons fluo mais que bientôt, des shorts de bains à motifs seront aussi disponibles. Pour les femmes une collection de shorties très sympa à mettre par-dessus le maillot est aussi proposée. L’on retrouve également en boutique quelques accessoires comme les bracelets fluo Wap Wap qui plairont aux plus jeunes, des lunettes de soleil Sundek, des sacs et pochettes de plage de la marque qui ne cesse de monter actuellement à Maurice, Belle & Toile et bientôt une ligne de vêtements de la même enseigne mise en exclusivité Chez Plaggia pour le nord de l’île. Un petit tour s’impose… PLAGGIA La Croisette – Grand-Baie. Tel : 52 53 41 56.

CUISINE FRANÇAISE

SUGAR BEACH EN FINALE DU GRAND CORDON D’OR Le Sugar Beach a été à l’honneur à Monaco au Concours culinaire du Grand Cordon d’Or à travers le jeune chef Krishna Rana Ratinpoulle. Krishna s’est classé deuxième du concours où il a affronté en finale sept autres jeunes chefs de premier plan venus des quatre coins de France au lycée technique de Monaco. « Grâce à cette magnifique performance, je rentre chez moi avec une expérience inoubliable, des techniques nouvelles et plus d’idées que jamais. Ma famille, mes amis et le chef Mauree m’ont apporté un précieux soutien », a déclaré Krishna après le concours. Cette année, le thème du concours était un saumon en koulibiac, un clin d’œil à l’année de la Russie célébrée à Monaco avec trois garnitures et des œufs à la neige en travaillant obligatoirement le caramel.

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CARNET

PAUL BOCUSE ET MARIE SAUCE INTRONISÉS MEMBRES HONORAIRES DE LA MCA

ARJOON SUDDHOO RETROUVE LA PRÉSIDENCE D’AIR MAURITIUS

Le légendaire chef Paul Bocuse, connu comme le « pape » de la cuisine française et Mme Marie Sauce, présidente de la Chaîne des Rôtisseurs France, ont été intronisés en tant que membres honoraires de la Mauritius Chef Association de Maurice par son président, le Chef Mooroogan Coopen, au cours de sa mission à Eurexpo Sirha Lyon au mois de janvier de cette année. « La MCA va maintenant œuvrer pour favoriser l’échange culinaire entre Maurice et la France et aider nos chefs mauriciens à s’adapter à l’évolution rapide des tendances dans l’industrie culinaire à travers le monde », déclare Mooroogan Coopen. La MCA prévoit ainsi de développer la collaboration avec le prestigieux Institut Paul Bocuse qui offre une véritable immersion dans l’univers de la gastronomie et de ses nouvelles tendances. Certains membres de la MCA auront le privilège de suivre une formation intensive à l’Institut et de partager leur expérience avec les autres chefs à Maurice. « Cet échange culinaire aidera aussi Maurice à acquérir une plus grande notoriété internationale grâce à une exposition dans un pays étranger. C’est une occasion de transcender notre patrimoine culinaire et de promouvoir notre signature gastronomique à des auditoires étrangers », assure le président de la MCA.

Le Dr Arjoon Suddhoo a été nommé président du conseil d’administration d’Air Mauritius, poste qu’il avait occupé de 2001 à 2005. Lauréat de la Bourse d’Angleterre en 1978, il possède un CV des plus impressionnant. Détenteur d’un PhD en aéronautique de l’université de Manchester, Arjoon Suddhoo a travaillé pendant huit ans chez Rolls-Royce Aerospace en Angleterre. Pendant ces années, il a aussi collaboré avec les universités de Cambridge et d’Oxford ainsi qu’avec le MIT. De retour à Maurice en 1993, il est nommé au poste de directeur de la recherche et de la planification par la Tertiary Education Commission et par la suite, en 1998, il a assumé le poste de directeur exécutif du Mauritius Research Council, où il est actuellement. Le Dr Suddhoo siège sur les conseils d’administration de plusieurs organismes parapublics ainsi que des organisations privées. Il est membre de la Royal Aeronautical Society, Fellow et membre du conseil de l’Institut Maurice d’administration et membre (secrétaire) de l’Académie des Sciences de l’île Maurice. Il a également été nommé Visiting Professor, Chair in Innovation de l’Université Queens, en Irlande.

AUGMENTATION DE 10,6% DES ARRIVÉES AU PREMIER TRIMESTRE

HAREL MALLAC TRAVEL & LEISURE DEVIENT LE RÉFÉRENT DE CWT

Selon les chiffres du ministère du Tourisme et des Communication Extérieures, les arrivées touristiques sur Maurice ont connu une hausse de 10,6% pour le premier trimestre de cette année en comparaison à la même période en 2014, soit 291 329 touristes contre 263 293 l’année dernière. Maurice a connu des retombées positives sur le marché européen avec une hausse de 12% dans les arrivées et des marchés émergeants avec une augmentation de 27,3% et 22,3% des arrivées de l’Inde et de la Chine respectivement.

Harel Mallac Travel & Leisure a signé un accord de partenariat avec le leader de la gestion des voyages d'affaires, Carlson Wagonlit Travel (CWT). À travers ce partenariat, Harel Mallac Travel & Leisure devient le référent de CWT à l’île Maurice. CWT est spécialisé dans la gestion des voyages d’affaires, et a pour mission d’aider les entreprises et ONG à optimiser leur programme de voyages tout en assurant à leurs voyageurs un service et une assistance de haute qualité.

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OFFICINE PANERAI

LE LUXE À L’ÉTAT PUR Adamas Ltd et Officine Panerai ont convié, le 15 avril dernier, au Casela – World of Adventures, ses fidèles clients à un cocktail de remerciement. Le but de cette soirée était de mettre en lumière la marque Panerai tout en présentant, en exclusivité, à ses clients locaux, la gamme lancée en janvier dernier au SIHH (Salon Internationale de la Haute Horlogerie) à Genève. Cette soirée a vu le déplacement de deux représentantes de la marque en Afrique du Sud ; Annebie De Klerk, Marketing & PR Coordinator et Julie Lundin, Brand Manager. Une soixantaine d’invités était présent. Sebastian Denton, directeur d’Adamas, a évoqué, lors de son discours, l’historique et la particularité de cette marque prestigieuse. Panerai est né en 1860 à Florence, la ville des arts et des sciences et berceau de la Renaissance, le mouvement qui a rendu l'Italie célèbre dans le monde entier par sa créativité et son génie. Des valeurs qu'Officine Panerai exprime à travers ses montres, réinterprétées au fil du temps avec passion, excellence technique et design exclusif. Après de longues années en tant que fournisseur officiel de la marine royale italienne, l'horloger Panerai a conquis les amateurs de montres sportives de luxe grâce à des modèles au design puissant et à la technologie de pointe. Adamas Ltd représente Officine Panerai depuis Janvier 2012. Des danses et des musiques africaines étaient également au rendezvous.

Sebastian Denton et son épouse Sophie Merle.

De g. à dr : Annebie De Klerk, Priya Napaul, Jullie Lundin et Sebastian Denton.

Des danses et des musiques africaines ont apportées une ambiance particulière à la soirée.

Caroline et Kaminee présentant la nouvelle gamme de montres Panerai. CÔTE NORD Nº116 - AVRIL 2015

Saleem Beebeejaun, consul honoraire de la Malaisie à Maurice, et son épouse Hanu Beebeejaun.

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GRAND BAIE

LE 20/VIN NOUVEAU EST OUVERT La boutique 20/Vin de Grand Baie a rouvert ses portes fin février après des travaux de rénovation et d’agrandissement. L’équipe de cavistes s’est enrichie d’un grand sommelier pour le bonheur des clients amoureux du vin et des spiritueux. Ancien sommelier de l’hôtel le Royal Palm et de l’Atelier de Joël Robuchon à Paris, Pierre-Jean Renaud, apporte son expertise aux cavistes présents, assurant ainsi un service d’expert aux clients de la boutique. Il s’est joint à Grays au début de l’année dernière pour aider au développement de cette maison. « La réouverture de la boutique de Grand-Baie marque une étape importante dans l’histoire des boutiques 20/Vin à Maurice. Nous proposons aujourd’hui un nouveau concept qui a pour but de répondre aux attentes de nos clients en mettant à leur disposition le service d’un sommelier dans un cadre convivial. Ce dernier a pour tâche de les guider dans leurs choix de vins et de spiritueux, que ce soit pour un simple dîner entre amis ou une ´grande occasion’comme un mariage ou

Pascal Jaune, caviste et Pierre-Jean Renaud, sommelier de la nouvelle boutique 20/Vin en compagnie d’Alain Vallet, CEO de Grays un anniversaire. Nous sommes convaincus que l’agrandissement de cette boutique sera un plus pour les clients car il y aura également un coin dédié aux dégustations », a déclaré Alain Vallet, CEO de Grays lors de la soirée d’ouverture tenue le 20 février dernier.

ET DE DIX POUR LE ROYAL RAID ! L’incontournable et tant attendue course en montagne de l’île revient cette année. L’édition 2015, qui se tiendra le 9 mai, a un goût particulier. Le Royal Raid fêtera ses 10 ans ! Cette formidable aventure humaine et randonnée sportive permet au travers d’un parcours exceptionnel, de découvrir la richesse et la beauté du sud-ouest de l’Ile Maurice. Les attentes sont grandes et les organisateurs - LUX* Sports et Incentive Partners Mauritius Limited - espèrent attirer plus de 770 coureurs mauriciens et étrangers et ainsi battre le record de participation enregistré lors de l’édition précédente. Le Royal Raid 2015 comprend trois épreuves distinctes et simultanées : Le Royal Raid 80, épreuve de 80 kilomètres à parcourir en moins de 20 heures, le Royal Raid 35, longue de 35 kilomètres à parcourir en moins de 9 heures et le Royal Raid 15, course de 15 kilomètres. Les participants seront une nouvelle fois confrontés à de très beaux paysages avec notamment au Domaine de Yémen, au Parc des Gorges de la Rivière Noire et dans le Domaine de Bel Ombre.

LE TOURISME À L’HONNEUR Deux personnalités du monde du tourisme ont été mises à l’honneur lors des fêtes du 47e anniversaire de l’indépendance et du 23e anniversaire de la République. Il s’agit de Bissoon Mungroo et de Jacques Silvant. Bissoon Mungroo est le propriétaire de l’hôtel Manisa à Flic en Flac. Il est également le président de l’Association des Hôtels de Charme de Maurice. Jacques Silvant est le directeur général du Royal Palm, fleuron du groupe Beachcomber depuis maintenant dix ans. Egalement membre du Conseil d’administration du groupe, il a été étroitement associé au projet du Royal Palm Marrakech au Maroc.

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CARNET

FOUR SEASONS RESORT MAURITIUS

NICOLAS VIENNE, NOUVEAU CHEF EXÉCUTIF

Mouez Rayabi , Managing Director. Deuxième rangée de gauche à droite : Elodie de Comarmond (Sales and Marketing Manager), Virginie Montocchio (Reservation Manager), Valerie Marie Jeanne (Resident Manager). Troisième rangée : Aruna Ramkisson-Rookny (Finance Manager), Franck Michel (Restaurant Manager), Nadine Dassin (Spa Manager) et Stephane Sawmy (Maintenance Manager).

NOUVELLE ÉQUIPE DYNAMIQUE CHEZ EVACO Fort de son dynamisme, Evaco Holiday Resorts réunit une équipe de collaborateurs experts dans leur domaine. Ainsi depuis le début de l’année 2015, Evaco Holiday Resorts accueille une nouvelle équipe dirigeante qui est sur le qui-vive pour s’assurer que tout séjour se passe au mieux. Ainsi, c’est sous la tutelle de Mouez Rayabi, le nouveau directeur général que la nouvelle équipe met tout en œuvre pour vous garantir un service exceptionnel. On notera également la nomination d’Elodie de Comarmond comme Sales & Marketing Manager, Virginie Montocchio en charge de la réservation, Valerie Marie Jeanne Résident Manager, Aruna Rookny Finance Manager, Nadine Dassin au poste de Spa Manager et Franck Michel Restaurant Manager. Tous partagent un même objectif : le bien-être des résidents.

Nicolas Vienne est le nouveau Chef Exécutif du Four Seasons Resort Mauritius. Il a rejoint les cuisines de cet établissement en mars dernier. Ce passionné de cuisine a accompli sa formation à l’école hôtelière de Paris puis est parti dans les cuisines du monde entier. Que ce soit Paris, Boston, Nouméa, la Nouvelle Calédonie et Bora Bora, ou Bangkok, il saisit toujours l’occasion de découvrir des cuisines riches et variées, d’autres cultures et de nouveaux produits qui sont importants pour ses plats. Ce chef étoilé est aussi auteur de trois livres de recettes. Nicolas Vienne occupait le poste d’Area Executive Chef au Sofitel à Guangzhou avant de rejoindre l’équipe du Four Seasons à l’île Maurice. Il remplace Thierry Papillier qui a rejoint l’équipe du Four Seasons Casablanca.

PROMOTION

LE WESTIN VEUT SÉDUIRE LA FRANCE Le Westin Turtle Bay, ouvert depuis septembre dernier, veut séduire le marché français. Le directeur Roman Goetsch, accompagné de son responsable des ventes en France, William Vincent, et du chef, Sanawaaz Bauboo, est allé à la rencontre d’une trentaine d’agences de voyages spécialistes de l’île Maurice au mois de mars lors d’une soirée dans le jardin d’hiver aux couleurs mauriciennes du Westin Vendôme à Paris. Roman Goetsch a profité de cette soirée pour faire connaître les concepts développés par la marque Westin. Notamment autour du bien-être, sur les plans physique et nutritionnel. L’hôtel est par exemple entièrement non-fumeur. Les concepts Westin s’appliquent parfaitement à la destination mauricienne, selon le directeur du Turtle Bay. Dans « cet environnement à l’extraordinaire cadre naturel », le chef a son propre jardin de légumes bio, d’herbes et de plantes aromatiques ainsi qu’un rucher. « L’an prochain, nous devrions pouvoir servir notre propre miel » indique Sanawaaz Bauboo.

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NOS AMBASSADEURS

Avec son épouse Gisèle dans son studio tapissé de souvenirs.

Une vie au service du séga et de Maurice SERGE LEBRASSE

Il aurait pu devenir médecin, avocat ou autre professionnel. Il aurait pu émigrer au Canada mais trop amoureux de son île, il a préféré revenir. La vie n’a jamais été facile pour lui mais avec courage et abnégation, il a creusé son sillon pour devenir un des grands noms de la culture mauricienne. Porte-drapeau du séga, il s’est forgé une place dans la cour des grands comme Ti-Frer, son inspirateur. À bientôt 85 ans, Serge Lebrasse est toujours un bon vivant, grâce à cette musique à laquelle il a dédié sa vie. Narrateur infatigable, il nous livre les péripéties d’une vie riche et mouvementée. Dans le petit studio aménagé dans sa maison de Rose-Hill où il nous reçoit, les murs sont tapissés de photographies et de coupures de presse retraçant sa carrière. Au fond, des appareils dont beaucoup ne servent plus, donnent au lieu un aspect de caverne d’Ali Baba. C’est ici que sont sortis les trésors du séga mauricien de Serge Lebrasse d’une carrière de plus de 60 ans. Une carrière qui aurait pu être tout autre si la vie n’en avait pas décidé autrement. Orphelin de père à neuf ans, il parvient néanmoins à décrocher la Petite Bourse lui ouvrant les portes du collège Royal au même

titre que Gaëtan Duval et Cyril Marchand qui allaient par la suite faire carrière dans la politique et devenir ministres. « Lors d’un contrôle médical, on me découvre un point au cœur et le médecin me conseille alors de rester trois mois au lit. Il fallait choisir entre le collège et la vie disait-il », se rappelle Serge Lebrasse, larme à l’œil. Il va se résigner à rester à la maison alors que son heureux remplaçant, un certain Claite, va devenir médecin et s’établir en Angleterre. Le petit Serge traîne les rues et va pêcher les crevettes à bassin Bajak derrière le CEB à Ebène. Il obtient ensuite une place

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à l’usine à sac à avenue victoria à QuatreBornes mais à la suite d’une blessure à la main qui le mutilera légèrement, il va passer quelques jours chez son oncle à Quartier Militaire et devient apprenti garde forestier. C’est là qu’il va rencontrer Ti-frère et découvrir le séga que ce dernier chantait sous la varangue d’une boutique en buvant son rhum ou son vin. « Il m’emmenait chasser les tangues avec lui ou faire le rabatteur pour la chasse au cerf ». Son travail d’apprenti est dur, il doit marcher de Quartier Militaire jusqu’à

NOS AMBASSADEURS

Premier voyage pour Serge Lebrasse à Montréal en 1967. Nouvelle Découverte pour aller travailler tous les jours. Recommandé par son chef pour devenir garde forestier, il ne sera pourtant pas accepté par deux fois par le supérieur qui le trouve trop immature. Écœuré, il quitte son job et s’engage dans l’armée britannique. Dès son acceptation, il part pour l’Egypte sans que sa mère puisse lui dire au revoir. Serge passe trois ans et deux mois chez les Royal Signals où il apprend le morse et la réparation des lignes téléphoniques. A son retour, il accumule les petits boulots, apprenti forgeron, peintre, maçon, cuisinier à Saint Antoine. C’est là qu’il tombe sur un appel à candidatures pour devenir aspirant instituteur. Après une série de sélections, le jeune Serge se retrouve parmi les 30 élus et le seul, avec un autre camarade, à posséder pour seul certificat celui d’études primaires. (Alors que les autres prétendants avaient le School Certificate) Alors que jusqu’ici, il chante des reprises

Serge au saxo avec le groupe Kanasuk. de Tino Rossi ou Luis Mariano, c’est à peu près à cette époque qu’il commence à chanter des ségas de sa propre composition. « Ma mère ne voulait pas que je chante en créole car sa famille avait un autre grade de créole », rappellet-il amusé. Avec son orchestre, le Kanasuk, il se produit dans les cabarets de l’époque et au Plaza. C’est là qu’il chante pour la première fois Madame Ezene. Nous sommes en 1954. Le succès de Madame Ezene sera phénoménal et va véritablement lancer sa carrière. Le disque est enregistré en 1957, l’année de son mariage avec Gisèle, et se vend comme des petits pâtés. À l’appel de Philippe Ohsan, il va jouer dans le kiosque du Champs de Mars devant une foule en délire. L’orchestre commence alors à jouer un peu partout dans les bals, mariages, anniversaires, fancy-fair (kermesse). Il est tellement demandé qu’il lui arrive de

Ti frèr est à ses côtés quand il est fait Membre de l’empire britannique (MBE) par le gouverneur Raman Osman.

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jouer pour quatre événements le même jour. Des prêtres se le disputent pour leurs kermesses. C’est à cette période alors qu’il travaille à l’école de Glen Park qu’il est choisi par le gouvernement pour aller au Canada à l’occasion l’Exposition universelle de 1967. Il va rencontrer lors de ce séjour Seewoosagur Ramgoolam (Chief Minister) Gaëtan Duval et Harold Walter. Pour ce premier voyage, il va passer 7 semaines à Montréal. Serge Lebrasse va réunir 28 Mauriciens travaillant dans la région pour danser le séga. Ce qui va pousser le maire de Montréal à lui demander de rester pour faire une troupe de séga au frais de la municipalité mais il refuse, ne voulant pas quitter son pays natal. Mais cette première représentation officielle de Maurice lui ouvrira la voie d’une longue série de voyages durant lesquels il présente la face la plus connue de la culture mauricienne. Singapour, Afrique du Sud, France, La Réunion, Hong Kong, Australie, les destinations se succèdent. Il rencontre Indira Gandhi, François Mitterand ou encore le pape Jean Paul II. Parallèlement à ce succès, il quitte le poste d’instituteur pour le ministère de la Jeunesse et des Sports où il devient responsable de la section musique. Il deviendra alors le chanteur quasi-officiel des célébrations de l’accession à l’Indépendance. Sa passion toujours aussi présente, il joue au Trou aux Biches, à Merville et au Constance Belle Mare. Une vie qui durera ainsi pendant des décennies. Aujourd’hui encore, il reprend de temps en temps le micro. Mais son souhait le plus cher serait de pouvoir faire une collection digitale de son œuvre si les moyens lui étaient donnés. À bon entendeur !

C U LT U R E

Paola Canestrelli chante à la Table du Château Labourdonnais FINALISTE DE X FACTOR

enue à Maurice à l’initiative de Jean-Claude Barbe de Vocalis, un nouveau label mauricien de management d’artistes, Paola Canestrelli a donné une série de concerts dans des restaurants et pubs de l’île. Finaliste de X Factor en 2009 en Italie et gagnante du Critics Awards, la chanteuse italienne encore inconnue chez nous commence à se faire un nom à l’étranger. Nous l’avons rencontrée au Château Labourdonnais où elle était invitée par le chef Fabio Depoli. Paola Canestrelli est bercée par la musique dès son jeune âge. Poussée par ses parents, elle va plonger dans l’univers de Joan Baez entre autres, que tout le monde écoutait avec émotion à la maison. À l’âge de 17 ans, elle commence à se produire sur scène et depuis, sa carrière est devenue très prometteuse.

Aujourd’hui elle interprète des chansons du grand compositeur italien Mogol (Giulio Rapetti). Après sa participation à X Factor, elle est devenue très connue en Italie. « C’est un défi pour moi de transmettre de l’émotion à travers mes chansons. Il y a un mélange d’acoustique et d’électronique, que j’aime bien » a-telle confié à Côte Nord. Elle s’apprête à sortir en juin prochain son premier album, Ordinary Dreams, des compositions en anglais. Elle nous a fait le privilège d’interpréter un morceau de ses compositions à La Table du Château, ce qui nous a donné un aperçu de son talent. Elle chante véritablement avec son cœur et avec une passion palpable.

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C U LT U R E

« Je ramènerai aussi dans mes bagages, la chaleur et la gentillesse des Mauriciens » RENCONTRE AVEC ROCH VOISINE

Ses fans mauriciens ont dû attendre plus de 20 ans avant de le voir se produire sur la scène mauricienne. Il est venu et a conquis. Roch Voisine, rencontré au Preskil Beach Resort, quelques jours après son concert, nous livre ses impressions sur sa première expérience mauricienne. C’est décontracté et accompagné de son manager et de quelques représentants de l’hôtel où il loge, qu’il a répondu à nos questions. cuisine, de ses épices. J’ai souvent été dans les Caraïbes et gouté à sa cuisine… mais ici c’est incomparable. La richesse de votre île se trouve dans votre cuisine, des plats influencés par les différentes cultures. Il y a un raffinement qu’on ne retrouve pas dans la cuisine des Caraïbes. Je ramènerai aussi dans mes bagages la chaleur et la gentillesse des Mauriciens. C’est une île qui m’inspire. Vous avez eu la chance d’être hébergé dans un des plus beaux hôtels de l’île, le Preskil Beach Resort. Comment s’est passé votre séjour ? Très bien… J’adore le calme qui y règne et c’est un très bel hôtel. J’ai aimé la simplicité du personnel. J’ai aussi eu l’occasion de faire un tour en catamaran et j’ai adoré l’ambiance. Vous avez aussi eu l’occasion de passer quelques jours à La Réunion. Qu’y avez-vous fait ? J’y ai passé un moment de pur bonheur. J’ai un ami qui s’est marié à une Réunionnaise et ayant des connaissances à La Réunion, j’ai été chez l’habitant. Une expérience unique car j’ai mangé des guêpes, gouté au rhum arrangé et vécu d’autres expériences locales que vous ne vivrez jamais en restant dans les hôtels. C’était une vraie immersion culturelle.

Comment s’est passé votre premier concert sur le sol mauricien ? Avait-il un goût particulier ? On attendait ce concert avec impatience. On avait hâte de découvrir le public mauricien. C’était ma première visite ici mais j’ai tellement entendu parler de l’île Maurice, par mes amis et proches qui y sont venus, que je me languissais de m’y produire. Malheureusement l’île est très éloignée du Québec, la raison pour laquelle j’ai dû patienter 20 ans avant de m’y produire. On peut désormais vous considérer comme un ambassadeur de l’île Maurice… Que ramènerez-vous comme souvenirs dans vos bagages ? La beauté de votre île… (rires) Je suis tombé amoureux de votre

Photo souvenir avec l’équipe du Preskil Beach Resort : Mike Britter, directeur de l’hôtel, Christophe Desmarais, Resort Manager, Joanna Bouic, Sales & Marketing Manager, Roch Voisine et Prisca Doger de Spéville, Communication & E-Marketing Executive.

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Emmanuel Chellen au concours national de danse en France JEUNE TALENT

e jeune Emmanuel Chellen sera en France au mois de mai prochain pour le concours national de danse. Il a été sélectionné après avoir obtenu le premier prix concours régional de la Confédération nationale de danse à La Réunion en mars dernier. Emmanuel s’y était rendu avec d’autres élèves du « Studio Centre de Danse », dirigé par Eva Caillé. Emmanuel a été repéré par Eva Caillé et Cecilia Gonzalez lors des auditions pour le spectacle « Tikoulou et le Souffle Magique ». Eva Caillé lui a offert l’accès illimité aux cours de son école alors que Cecilia Gonzalez, directrice de la compagnie de danseurs professionnels Omada lui propose une formation professionnelle. Originaire de Camp Caval à Curepipe, Emmanuel à commencer à danser à l’âge de 5 ans en regardant Billie Jean de Michael Jackson. Depuis, il s’entraîne inlassablement, seul chez lui, devant son miroir. Il a participé à plusieurs compétitions dont TiMambo, Dance Fever, Orange Street Dance. En 2013, il est sur scène pour la fête de l’Indépendance et se fait remarquer grâce à Stephen Bongarçon (SRDance) ainsi que Guillaume Jauffret et Astrid Dalais (Move For Art). C’est le Studio Centre de Danse et Omada qui ont organisé des levées de fonds pour payer le billet d’Emmanuel.

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Première participation mauricienne à la Biennale de Venise DU 9 MAI AU 22 NOVEMBRE 2015

De gauche à droite : Neermala Luckeenarain, Nirmal Hurry, Alix Le Juge, Krishna Luchoomun, Sultana Haukim et Kavinash Thomoo.

a culture va tenir une place importante dans le secteur du tourisme à Maurice selon le Strategic Paper présenté par le Premier-ministre adjoint et ministre du Tourisme. En attendant que la feuille de route soit clairement établie, les artistes ne chôment pas. Mieux, sept d’entre eux vont jouer les ambassadeurs de l’île pour la toute première fois à la Biennale de Venise. Cet événement qui célèbre cette année ses 120 ans est la plus grande rencontre d’art contemporain du monde et se tiendra cette année du 9 mai au 22 novembre à la Giardini della Biennale et à l’Arsenale à Venise en Italie. Kavinash Thomoo, Djuneid Dulloo, Sultana Haukim, Nirmal Hurry, Alix Le Juge, Neermala Luckeenarain et Krishna Luchoomun sont les précurseurs de cette nouvelle aventure de l’art contemporain mauricien. Mis à part Djuneid Dulloo qui réside à Berlin, tous les autres travaillent à Maurice. Leurs travaux ont été choisis par un panel international à partir des soumissions d’une vingtaine d’artistes mauriciens. Il s’agit de peintures, d’installations graphiques et de vidéos. Ces œuvres seront exposées au Pavillon mauricien au Palazzo Flangini - Cannaregio 252.

Toutefois seulement cinq d’entre eux étaient sûrs de pouvoir faire le déplacement au début du mois d’avril. Alors que Neermala Luckeenarain était prise dans un autre engagement, Avinash Thomoo n’avait pas encore trouvé de mécène pour sponsoriser sa participation. « En dépit de toutes nos démarches, nous n’avons reçu aucun soutien financier ni du public ni du privé pour pouvoir participer à cet événement extraordinaire qui va montrer une autre dimension de la culture mauricienne, déplorait Krishna Luchoomun, initiateur de pArtage qui est derrière la participation mauricienne. C’est ainsi que tous les artistes ont dû encourir, outre leur billet d’avion, aux frais de transport de leurs travaux. « Le plus triste c’est que la publication de catalogue de l’exposition au coût d’un million de roupies est hypothéquée », avance Krishna. Mais résolument optimiste, l’artiste et ses camarades sont convaincus que cette exposition va grandement aider l’île Maurice et son industrie touristique. « C’est définitivement une forme de tourisme culturel que les voyageurs cherchent », affirme Krishna. Gageons que cette exposition sera un bel outil de promotion pour la destination.

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DES VACANCES AU VERT À MAURICE ET À RODRIGUES DodoAzure Tourisme a publié un nouveau guide écologique dédié aux visiteurs en quête d’activités et de découvertes au cœur de la nature. Ce premier guide écoresponsable sur l’île Maurice et l’île Rodrigues donnera suite à d’autres ouvrages sur les autres îles de l’océan Indien, notamment La Réunion, Les Comores et Mayotte. En plus de faire découvrir la beauté intérieure et souvent insoupçonnée de ces îles, un des objectifs de cette publication est de contribuer à la préservation de l’écosystème et la biodiversité propres à chacune d’elles. Le guide propose des visites de parcs et réserves naturelles, des sports en pleine nature et des activités écotouristiques aussi bien aquatiques que terrestres, que les visiteurs pourront choisir selon leurs attentes et aptitudes, que ce soit pour les sportifs confirmés ou pour ceux qui souhaitent tout simplement se poser et admirer les magnifiques paysages qui s’offrent à eux. Web : www.dodoazurtourisme.fr

WHAT’S IT GONNA BE ? BIRDS : UN LIVRE POUR UNE BONNE ACTION

Depuis le roman de Paul et Virginie, l’île Maurice est reconnue comme l’île des histoires d’amour. Aujourd’hui plus que jamais, notre île se prête aux passions. Pour son premier roman, What’s it gonna be ?, Cassandra Piat, s’est lancée dans une comédie romantique dans laquelle trois couples se posent les questions propres à la passion amoureuse. Devant les atermoiements de Matt, Lucy se laissera-t-elle tenter par le troublant Jake ? Pierre, ce Français mystérieux rencontré sur le Web, est-il le prince charmant qu’attend depuis si longtemps Olivia ? Sam le mari fidèle de Vic va-t-il succomber aux opportunités tentatrices que lui offre son ascension professionnelle ? Autant d’intrigues qui devraient plaire aux amateurs du genre. En vente à la Librairie Le Trèfle à Curepipe, au Printemps, et dans tous les Bookcourt autour de l’ile à Rs 400.

BIRDS - Île Maurice, Rodrigues est un nouvel ouvrage photographique signé Jacques de Spéville. Ce livre qui vise à présenter les oiseaux de l’île Maurice et de Rodrigues, se décline en quatre parties. On découvre au fil des pages des oiseaux endémiques, indigènes, migrateurs et exotiques. Outre de belles photos mises en avant, on s’imbibe d’informations de base essentielles et parfois une anecdote intéressante sur les différentes espèces d’oiseaux.

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PAUL ET VIRGINIE EN BD Après le théâtre et le cinéma, Paul et Virginie, roman de Bernardin de Saint-Pierre, existe désormais en bande dessinée. Le projet de cette adaptation est né il y a plusieurs années et c’est au Blue Penny Muséum de PortLouis, qui abrite une exposition permanente consacrée aux deux jeunes héros du roman, que s’est tenu le lancement de la BD. Paul et Virginie, version BD, a vu le jour grâce à Michel Coquet des Éditions IPC Ltée et met en avant la plume de Shenaz Patel et le crayon de Laval Ng. La version BD reste fidèle à l’esprit de son auteur et vogue sur les émotions. Des émotions ressenties à travers les dessins, les couleurs et les mots. Le scénario resserre la narration et accroit l’intensité dramatique du roman qui se lit comme une véritable tragédie. On redécouvre l’histoire de Paul et Virginie, des symboles de la jeunesse et de l'amour parfait. Leurs mères, rejetées par la société, se sont réfugiées dans l'île de France, aujourd'hui l'île Maurice, et élèvent ensemble leurs enfants. Paul et Virginie se sont baignés dans la même eau, nourris des mêmes fruits. Ils s'aimaient comme le sont des frères et sœurs jusqu'à ce qu'ils grandissent, et s'aiment autrement avant d’être séparés. Shenaz Patel et Laval Ng nous replongent dans cette histoire passionnante qui émeut chaque génération depuis 1787. Paul et Virginie existe en version française et créole et est disponible en librairie.

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O B J E C T I F. . .

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... LEUR PHOTO PRÉFÉRÉE

Né en 1959 à Paris, Ludovic Aubert débute dans la photographie en couvrant des événements sportifs et notamment le golf. Il crée la première agence photos spécialisée dans ce sport et de greens en fairways, il visite le monde. C’est ainsi qu’il découvre Maurice en 1992. Il est subjugué par la variété des paysages, des lumières mauriciennes et de la diversité de sa population, il y restera près de deux années. S’il a depuis abandonné le sport au profit du tourisme et de l’hôtellerie, il est resté fidèle à l’île qu’il visite chaque année. Perfectionniste, il découvre la photo numérique avec enthousiasme et se passionne pour l’image panoramique qui lui ouvre de nouveaux horizons. Les paysages s’étalent sur le papier de façon géante, le nord et le sud se côtoient sur la même image, c’est la magie du panoramique… Et c’est tout naturellement que son premier livre panoramique « Mauritius Panorama » nous présente son île préférée… Il réalise ensuite divers ouvrages comme « Golfs in Mauritius » et « Maurice Ile enchantée ».

Image réalisée en 2014 dans le sud à Souillac près du pont naturel. Je trouve amusant de présenter Maurice avec une telle image… Cette vague qui m’inspire d’avantage un paysage breton me fascine. Elle associe la puissance et la beauté… La présence de l’oiseau apporte l’élégance… Il n’est resté qu’une toute petite seconde, l’avoir saisi m’a enchanté.

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La SAA célèbre 50 ans de liaison Maurice-Afrique du Sud

Les organisateurs de la conférence posant pour la photo souvenir

ette année, la South African Airways (SAA) fête les 50 ans des premiers vols commerciaux entre l’Afrique du Sud et l’île Maurice. Différents événements sont appelés à marquer cet anniversaire dont des voyages de presse pour les médias sud-africains afin de mieux vendre la destination Maurice. Le premier media trip s’est tenu durant la dernière semaine du mois de février avec le concours de l’hôtel Zilwa Attitude et de la Chambre de Commerce sud-africaine à Maurice. Si l’établissement de Maurice comme une station aérienne date de 1965, il faut toutefois rappeler que la toute première liaison entre Johannesburg et Plaisance avait eu lieu huit ans plus tôt. En effet, le 25 novembre 1957, un DC-7B de la South African Airways en provenance de Johannesburg se posait sur le tarmac de Plaisance pour faire le plein de kérosène alors qu’il faisait route vers Perth en Australie. C’était le « wallaby service », un vol de 25 heures opéré chaque quinzaine en partenariat avec Qantas avec une autre escale aux Iles Cocos toujours pour le plein de carburant. Le 7 mai 1965, le vol passait à une fréquence hebdomadaire et la SAA décida subséquemment de faire de Maurice une destination à part entière. Deux ans plus tard, la SAA élimine l’arrêt aux Iles Cocos et met en service un B707. Cet avion devait établir un record en reliant les 3 740 miles entre Maurice et Perth en cinq heures et 32 minutes. Dans le même temps la ligne Johannesburg gagna très vite en popularité et n’a pas cessé de croître depuis. À tel point que la desserte Maurice-Afrique du Sud est une des plus rentables pour

Découverte de la cuisine locale sur GranZil à Zilwa Attitude la compagnie sud-africaine. « Avec Johannesburg servant de hub pour des entrées en Afrique et le continent américain, la liaison avec Maurice est promise à un bel avenir », déclare le CEO par intérim de la SAA, Nico Bezuidenhoot. Il a également relevé que Maurice est une des économies à croissance rapide sur le continent africain avec une demande toujours plus forte pour les classes business et économie sur la SAA. Le but du voyage de presse allait justement dans ce sens avec des présentations de la Board of Investment sur les possibilités de faire du business et d’investir à Maurice. La Chambre de commerce sud-africaine à Maurice a abondé dans ce sens en mettant l’accent sur la nécessité des investisseurs sud-africains de s’imprégner de la culture locale pour pouvoir réussir.

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Air Seychelles rentable trois années de suite PARTENARIAT AVEC ETIHAD AIRWAYS

Pour la troisième année consécutive, la compagnie aérienne Air Seychelles a enregistré en 2014 des profits nets de 3,2 millions US$ et une hausse de 20% de son trafic passager. Le revenu total était chiffré à 106,9 millions de dollars l’année dernière. Le nombre total de passagers d’Air Seychelles a atteint 412 088, soit une hausse de 20% par rapport à 2013 alors que le tonnage cargo était lui en hausse de 34%, à 7 311 tonnes. Le résultat net dépasse le bénéfice de 3 millions de dollars de l’an dernier et « reflète l’amélioration continue des indicateurs clés de performance de la compagnie », après l’acquisition par Etihad Airways d’une participation de 40% en 2012 et la mise en œuvre d’un plan de redressement pour créer une entreprise durable. Grâce à une croissance significative du réseau en 2014, le revenu total a augmenté de 20%, les revenus passagers représentant 81 millions de dollars alors qu’il était de 66 millions en 2013. Pour Manoj Papa, CEO d’Air Seychelles, « la hausse de nos bénéfices est le résultat de revenus plus importants, d’une meilleure productivité et d’une attention continue portée aux coûts. Alors que l’environnement concurrentiel reste difficile, ces résultats montrent que nous consolidons progressivement notre réussite. Notre stratégie consiste à exploiter la position unique des Seychelles dans l’océan Indien pour capter les importants flux de voyageurs entre l’Afrique orientale, l’océan Indien occidental, les Émirats Arabes Unis et le sous-continent indien. Par

exemple, la forte croissance du nombre de passagers en provenance de Mumbai vers d’autres destinations sur notre réseau démontre que cette approche fonctionne ». En 2014, la capacité en SKO (Siège kilomètre offert) a augmenté de 27% suite à la livraison d’un Airbus A320 « Amirantes » et de deux DHC-6 Twin Otter, pour renforcer l’A330-200 qui opère les routes long-courriers vers les aéroports de Paris et Hong Kong via Abou Dhabi et Johannesburg. L’investissement dans le produit et le service « est payant » et en 2014, Air Seychelles s’est vue décerner les prix de Meilleure Compagnie Aérienne de l’Océan Indien pour sa classe Affaires et de Meilleur Équipage aux World Travel Awards. Le réseau d’Air Seychelles est également en croissance grâce aux accords de partages de codes avec cinq partenaires internationaux, offrant aux voyageurs l’accès à 45 destinations dans 28 pays sur les cinq continents, et d’autres à venir. Air Seychelles a été créé en 1978 et a débuté ses opérations long-courriers en 1983. La compagnie aérienne propose actuellement des vols internationaux vers Abou Dhabi, Antananarivo, Dar es Salaam, Hong Kong, Johannesburg, Mauritius, Mumbai et Paris. Air Seychelles propose également plus de 200 vols domestiques par semaine à travers l’archipel, ainsi que des vols charters domestiques.

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Ethiopian Airlines emmène le Dreamliner aux Seychelles Le premier Boeing 787 Dreamliner s’est posé sur le tarmac de l’aéroport international des Seychelles à Mahé le 27 février dernier. Il s’agissait d’un vol d’Ethiopian Airlines en provenance d’Addis-Abeba. « Il s’agit d’une opération ponctuelle qui avait une fin publicitaire visant à envoyer au public des Seychelles le message qu’Ethiopian Airlines est l’une des compagnies aériennes africaines les plus grandes et se développant le plus rapidement à la fois en termes de flotte et de revenus », a déclaré Meseret Tekalign, la représentante de la compagnie aérienne éthiopienne aux Seychelles. La mise en place d’un Dreamliner sur ce tronçon Addis Abeba-Mahé permettra aux vacanciers européens, notamment les Français, de gagner la destination touristique des Seychelles dans un meilleur confort sur cette ligne long-courrier de quatre heures. À ce jour, seule la liaison de Bruxelles-Paris vers la capitale éthiopienne Addis Abeba (au rythme de cinq ou sept vols hebdomadaires selon la saison) est opérée en Dreamliner, la liaison d’Addis Abeba vers Mahé (trois vols par semaine) est assurée par un moyen-courrier Boeing 737. Le Dreamliner de la compagnie éthiopienne est configuré en bi-classe, avec 24 sièges en Affaires et 246 en Economie. L’aller-retour Paris-Mahé via Addis Abeba en classe Economie est proposé à partir de 690 euros TTC. Avec

la reprise de la liaison vers Mahé le 28 septembre 2014, Ethiopian Airlines entre en concurrence directe avec Ethiad Airways, Emirates et bien entendu Air Seychelles. Toutes proposent une liaison entre Paris et Mahé avec une escale dans le Golfe, y compris pour Air Seychelles. En effet, depuis la prise de participation à hauteur de 40% d’Etihad Airways en 2012, Air Seychelles opère systématiquement une liaison avec escale de 1 h 30 à Abou Dhabi. Compagnie nationale fondée en 1945, Ethiopian Airlines, membre de Star Alliance, affiche clairement aujourd’hui l’ambition de devenir le premier transporteur africain, devant ses concurrentes Kenyan Airways et South African Airways. Elue depuis plusieurs années successives « compagnie africaine de l’année » par ses pairs, Ethiopian Airlines est aussi la compagnie aérienne à la plus forte croissance du continent africain. Elle s’octroie la part du lion du réseau panafricain du transport de passagers et de cargaison, avec 4,6 millions de passagers par an. Elle dessert 84 destinations internationales à travers les cinq continents avec plus de 200 vols quotidiens.

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Crédit photo (Joe Laurence, Seychelles News Agency)

AÉRIEN

Air Madagascar désormais représentée par Rogers Aviation NOUVELLE DIRECTION

Le plan de redressement de la compagnie nationale d’aviation malgache ne comporte pas seulement un renouvellement de la flotte. L’image d’Air Madagascar est également redessinée. C’est ainsi que sa représentation à Maurice, qu’elle dessert depuis 45 ans, est passée depuis début mars chez Rogers Aviation. L’annonce officielle a été faite lors d’un cocktail de lancement organisé à Rogers House le 3 mars. Mrs Annie Rasoamaro International Market development General Manager a rappelé l’acquisition de deux nouveaux ATR et d’un jet. Un accord a été signé le 4 février 2015, avec l’avionneur européen ATR Aircraft à Paris pour introduire deux nouveaux appareils ATR72600 de dernière génération. Le premier de ces aéronefs a été livré le 15 mars et le second le 15 avril, ce qui porte à cinq le nombre d’avions type ATR exploités par la compagnie. En remplacement des deux Boeing 737300, sortis de la flotte en décembre 2014, un Boeing 737-700 complétera la flotte régionale, de sorte que la flotte comprenne ainsi deux appareils de type Boeing 737. Elle a aussi annoncé un deuxième vol entre Maurice et Madagascar à partir du mois de mai avec l’entrée en opération du jet. Des fréquences seront également augmentées sur les dessertes vers l’Europe et l’Asie. À partir du 15 mai, l’Europe sera desservie par cinq fréquences sur Paris, dont une via Marseille. À compter du 15 septembre, l’Asie bénéficiera de trois à quatre fréquences dont Bangkok, et Guangzhou (Chine) via La Réunion en partage de code avec Air Austral. Par ailleurs, depuis 1er avril, Air Madagascar propose

Mons Richard Via Ministre Conseiller Ambassade de Madagascar, Mms Priscille Tuher GSA Manager Rogers Aviation, Mons Alexandre Faydherbe CEO Rogers Aviation .

sur son réseau domestique une augmentation des fréquences avec au moins un vol journalier pour les treize destinations desservies à Madagascar. Priscille Tuher, GSA Manager de Rogers Aviation, s’exprimant au nom du General Manager, Alain Fayd’herbe, souffrant, a rappelé que sa compagnie entretient des relations avec Madagascar depuis plus de 60 ans à travers l’agence Transcontinent. Rogers Aviation qui fête cette année ses 70 ans d’existence représentent désormais huit compagnies aériennes : Air Madagascar, Air France, South African Airways, Jet Airways, Etihad Airways, Air Seychelles, Kenya Airways et Saudi Arabian Airline. Rogers Aviation compte 23 bureaux dans la région et plus de 500 collaborateurs.

Mrs Joelle Bertrand, Mme Priscille Tuher, Denis Rasolomalala Marketing MD, Mrs Annie Rasoamaro International Market development General Manager MD, Naomi Desire.

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DOSSIER

L’assurance qualité : l’atout gagnant TOURISME

L’évolution du tourisme, l’exigence des clients, la férocité de la compétition poussent aujourd’hui nos hôteliers à toujours œuvrer pour que l’offre soit le plus proche de la perfection. Le maître mot reste la qualité. Plus que le luxe ou l’abondance de l’offre, c’est surtout l’assurance qualité que recherche avant tout le client nous affirment différents hôteliers que Côte Nord a approchés pour ce dossier. Cette assurance qualité (Quality Assurance dans le jargon courant), les hôteliers y investissent énormément. Comment et pourquoi, c’est ce que nous avons voulu savoir. De tout temps le secteur de l’hospitalité s’est mis au diapason de la clientèle. L’évolution constante de celleci impose une remise en question perpétuelle sous peine d’être hors-jeu, fait remarquer Gregory de Clerk, directeur des opérations du groupe Sun Resorts. « L’utilisation des smartphones, marginale il y a cinq ans, est aujourd’hui incontournable. Si l’on n’y pourvoit pas, on est mort », ajoute-t-il. C’est ainsi que pour toujours rester en phase avec le client il a fallu « créer des standards opérationnels qui soient en ligne avec les exigences du client, s’assurer une fois que ces standards ont été créés qu’ils sont mis en place dans la durée ». D’où l’entrée en jeu de la Quality Assurance (QA). « La QA est un standard mis en place par des procédures qui nous permettent de vérifier de manière continue que les prestations de services et de produits que nous offrons soient toujours aux normes d’hygiène et de

« Les ISO sont des guides, des normes internationales, à nous de définir comment les appliquer... »

qualité reconnues internationalement. Cela permet ainsi d’instaurer une confiance vis-à-vis de nos stakeholders et notre clientèle, qui préserve la crédibilité de notre entreprise. De plus, en pratiquant des normes reconnues de Quality Assurance, ceci améliore nos procédures de travail, notre efficience et notre performance », déclare Axelle Mazery, responsable des relations publiques du groupe LUX*. Les standards évoluent d’année en année et doivent être revus périodiquement. « Nous utilisons plusieurs standards et nous appliquons les normes internationales ISO. Nous le faisons souvent à la demande des touropérateurs et de la clientèle européenne, très à cheval sur la qualité » explique Catherine Tourmentin, QA Manager au Sugar Beach. « Les ISO sont des guides, des normes internationales, à nous de définir comment les appliquer mais il y a des éléments qu’on ne peut

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compromettre comme dans l’alimentation », précise Saleem Khadaroo, Health and Safety Manager du groupe Sun Resorts. « La clientèle qui nous visite voyage beaucoup à travers le monde, et, est donc habituée à des standards d’hygiène et de qualité reconnus globalement. De plus, dans la plupart des cas, de nos jours, les partenaires tour-opérateurs européens et asiatiques demandent des certifications afin de s’assurer ces normes sont bien mises en place » abonde Axelle Mazery. Ces normes couvrent tous les secteurs d’un hôtel mais sont regroupées sous trois axes d’intervention, déclare Amelie de Rosnay, Sales & Marketing Manager de SGS (Mauritius) Ltd, qui travaille avec le secteur hôtelier local depuis une vingtaine d’années environ. Ils sont la sûreté (Safety), la durabilité (Sustainability) et le service. « La sûreté est la préoccupation première des hôteliers & tours-opérateurs. Les hôteliers ne peuvent pas se permettre d’avoir leur marque ou établissements liés à des problèmes de manque de sûreté tel que l’intoxication alimentaire ou la contamination de l’eau ou des problèmes en matière de sûreté des infrastructures. Quant au développement durable, il est devenu partie intégrante de l’état d’esprit des hôteliers et des opérateurs car le tourisme a une grande influence sur l’environnement. L’engagement envers la gérance de l’environnement fait de plus en plus partie de la philosophie des groupes hôteliers et des tour-opérateurs dans le monde entier. C’est aussi un moyen de réduire les coûts d’opération pour les hôteliers. S’agissant du service, la mondialisation pousse les hôteliers à fournir un service homogène dans l’ensemble de leurs établissements. Le contrôle de la qualité du service peut se faire sur deux axes : conformément à la satisfaction du client et conformément aux exigences de la marque », explique-t-elle. Tous ces axes ont un socle commun pour leur mise en application: la formation continue du personnel. « Nous investissons énormément dans la formation du personnel afin que tous nos employés travaillent selon les mêmes standards. Le changement d’une équipe ne doit pas changer les standards. Nous avons des formateurs internes, des managers ou des personnes d’expérience qui veillent en permanence », assure Catherine Tourmentin. « Les Quality Managers vont auditer pour que l’on adhère à tous ces standards », ajoute Gregory de Clerk, « mais l’audit de la qualité passe également par le client de nos jours. Différents mécanismes de collection d’informations de satisfaction de la clientèle sont utilisés. Le questionnaire imprimé, le courrier électronique, les enquêtes à travers internet et on leur demande leur expérience à l’arrivée, au départ, l’état de la chambre, le service, le restaurant, etc. ». Aujourd’hui l’audit dépasse même le cadre formel car le client s’exprime souvent sans qu’on le questionne directement comme par exemple à travers le redouté

« SGS fournit une solution complète à l’industrie du tourisme pour aider les établissements à satisfaire les exigences légales... »

Trip Advisor. D’où une vigilance de tous les instants. « Nous passons en revue tous les commentaires reçus lors de la réunion matinale des managers. Et nous veillons à ce qu’il y ait un suivi », déclare Sandhya Appadoo, QA manager à La Pirogue. La réactivité, si elle est souhaitée, ne vaut pas l’anticipation. Ainsi, aujourd’hui, l’assurance qualité se construit aussi en amont. La technologie aidant, les goûts et les attentes du client sont recherchés lors de la réservation. Vient ensuite la vérification de la chambre avant l’arrivée du client ou au hasard. Si les audits internes sont monnaie courante, plusieurs hôtels ont recours à des consultants externes. A Maurice, SGS s’est forgé une solide réputation dans ce domaine. « Nous travaillons avec environ 75% des établissements à Maurice et avec la quasi-totalité des hôtels 4/5 étoiles », affirme Amelie de Rosnay. « SGS fournit une solution complète pour l’industrie du tourisme pour aider les établissements à satisfaire les exigences légales à réduire les risques d’incidents, à augmenter la satisfaction globale de leurs clients, à maximiser la protection de la marque et à faire face aux nouvelles tendances et pressions ». Les interventions sont à tous les niveaux. Vérifications sur la qualité de l’eau tant dans la piscine que dans les spas ou les salles de bain, la sécurité alimentaire et l’hygiène sur le lieu de travail. Concernant la sécurité alimentaire, les vérifications sont effectuées autant sur les buffets de restaurants que dans les cuisines, et des échantillons sont prélevés dans le garde-manger, les températures sont vérifiées ainsi que la propreté et l’hygiène du personnel et les conditions d’entreposage, entre autres. Certains hôtels vont même au-delà en s’affiliant à des réseaux internationaux comme Leading Hotels of the World. « Nous avons deux hôtels qui sont affiliés Leading Hotels of the World. Cela demande encore plus d’exigence et de rigueur car il faut souscrire à des normes internationales encore plus strictes sous peine de voir l’affiliation résignée », prévient Gregory de Clerk. À coup sûr on ne badine avec la qualité. Une preuve supplémentaire que l’hôtellerie mauricienne est et sera toujours une référence dans la région et dans le monde.

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DOSSIER

Il y a énormément de demandes pour un service de qualité IRENE YEO, CONSULTANTE EN SERVICE D’EXCELLENCE

Qui est Irene Yeo ? Je suis de Singapour, diplômée de Nanyang Technological University et je suis consultante indépendante en service d’excellence pour le secteur de l’hospitalité. C’est un secteur où j’ai évolué pendant 17 ans notamment au sein de Westin, de Banyan Tree, au Singapour Tourism Board et également à Leading Hotels of The World (Asie, Pacifique et Océan Indien). J’ai évolué dans différents secteurs allant de la restauration au « corporate » et j’ai eu l’occasion de voyager dans plusieurs pays et découvrir différents types d’établissements d’hospitalité. Ce qui me permet d’intervenir sous différentes perspectives dans mon travail de consultante qui comprend l’apprentissage, l’audit et la formation. Dans mes ateliers, je prône plutôt l’apprentissage (learning) plutôt que la formation (training). Il faut que ce soit un processus continu et non sur la période de l’atelier ou du séminaire. Je privilégie aussi le côté « fun » et l’humour dans mes ateliers. Cela permet de mieux passer le message.

Pensez-vous que la notion de qualité se répande dans le monde de l’hôtellerie et l’hospitalité en général ? Définitivement, il y a énormément d’intérêt pour cela. C’est une demande qui est poussée par l’augmentation du nombre de voyageurs de différents horizons et aussi par l’émergence des nouvelles technologies qui sont aujourd’hui au cœur du secteur de l’hospitalité. Il faut aujourd’hui faire les choses avec un sens du but. Cela dépend du genre de culture que vous souhaitez instaurer dans votre établissement. Il ne s’agit pas de copier ce qui se fait ailleurs mais d’être dans vos valeurs locales et authentiques.

D’autre part, lors des réunions avec le personnel, il ne s’agit pas toujours de pointer du doigt les défauts mais plutôt de relever les bonnes pratiques afin que cela serve d’exemple. Il ne faut pas hésiter à faire des compliments. Il faut avoir un sentiment de fierté mais aussi d’humilité.

Qu’en est-il de Maurice ? Maurice ressemble beaucoup aux pays asiatiques en termes d’hospitalité et de service. Vous avez déjà de bonnes références et traditions qui font votre marque de qualité. Il faut toutefois rester à l’écoute des clients qui changent de générations et d’origines et sont de plus en plus exigeants.

Et qu'en est-il des employés du back-office ? Ils sont moins visibles mais tout aussi importants. En fait ces personnes font de la plus-value mais on ne s’en rend pas toujours compte. Si une ampoule ne marche pas dans une chambre, cela peut nuire au confort du client. Alors je pose souvent cette question : que voudriez-vous pour rendre votre vie plus facile, votre travail meilleur ? Cela apporte un sentiment de fierté et d’appartenance au technicien qui peut mesurer l’importance de son travail. Il est important que chaque employé soit valorisé afin de pouvoir donner le meilleur de ce que l’on attend de lui. Il faut aussi proposer des lignes directrices et non pas se contenter de dicter des lois.

Dans la pratique comment se passent vos interventions ? Je travaille de façon transversale en commençant par le Top Management pour descendre les échelons. Parce qu’il est important que l’exemple vienne d’en haut. Un manager doit pouvoir répondre à l’attente d’un client et non passer le relais à la personne responsable d’un service particulier. Il n’y a pas de honte à débarrasser une table si cela permet au client d’être plus confortable. Ce genre de gestes simples permet d’améliorer l’expérience du client.

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Récompenses et félicitations pour Maurice ITB BERLIN

L’International Tourismus-Börse Berlin (ITB Berlin) qui s’est tenu du 4 au 8 mars 2015 en Allemagne a été source de grande satisfaction pour les autorités mauriciennes qui ont reçu des récompenses et félicitations. La délégation mauricienne était dirigée par le Premier ministre adjoint et ministre du Tourisme, Xavier Luc Duval et le nouveau président de l’Office du Tourisme, Arnaud Martin. Trois récompenses ont été offertes lors du cocktail d’ouverture, à savoir, Hotelplan Suisse et HotelPlan Italie, tous deux du Holding Hotelplan AG groupe international ; deux trophées pour le « Best Luxury Hotel Destination » et « Most Sustainable Tourism Destination 2014 ». Le troisième trophée a été octroyé par le tour-opérateur suisse Manta Reisen AG, spécialisé dans la plongée, pour le « Best Long Haul Beach Destination ». Lors de la dernière soirée, la destination Maurice s’est vue décerner le prix de « Best Beach Destination 2014 » par le tour-opérateur italien « il Diamante ». Par ailleurs, Maurice a été félicitée par le Secrétaire Général de l’Organisation Mondial du Tourisme (OMT), Taleb Rifai, pour le dynamisme de son développement touristique et sa nouvelle stratégie prônant la mise en avant de ses produits et une expérience authentique. C’était lors d’une réunion avec M. Taleb Rifai, et sa délégation composée de M. Carlos Vogeler, Director Executive Secretary for Members’Relations, Mme. Elcia Grandcourt, Director Regional Programme for Africa et Mme. Emi MacColl, Chef de Cabinet du Secrétaire Général. Une centaine de co-exposants comprenant hôteliers, réceptifs, et associations (AHRIM, ATP, Association des Hôtels de Charme) avait accompagné la MTPA et le Ministère du Tourisme, démontrant ainsi l’importance du marché allemand et l’intérêt des partenaires. Des rencontres ont eu lieu avec différents partenaires dont le

Le Premier ministre adjoint et ministre du Tourisme, Xavier Luc Duval, recevant le Hotelplan Italy Award. tour-opérateur allemand DERTOUR et le réseau DERPART Reisevertrieb Gmb. DERTOUR est l’un des plus importants voyagistes en Allemagne et en Autriche, proposant des vacances individuelles sur une base modulaire flexible. Pour sa part, DERPART avec plus de 450 agences de voyages, est l’un des plus grands réseaux de vente et de distribution de voyage en Allemagne. Deux réunions de travail ont également eu lieu avec les transporteurs aériens, à savoir, Lufthansa et Emirates. Les perspectives d’augmentation de la capacité en sièges au départ de l’Allemagne s’annoncent bonnes. Plusieurs entretiens avec des chaînes hôtelières ainsi qu’avec la compagnie aérienne Edelweiss Air ont été tenus. D’autres rencontres ont eu lieu avec des représentants des médias (online / offline / bloggeurs) afin de préparer des voyages de presse et d’envisager des possibilités de collaboration. En 2014, l’ile Maurice a accueilli 62 231 voyageurs allemands, enregistrant ainsi une croissance de 2,8% par rapport à l’année précédente. L’année 2015 a bien commencé pour Maurice sur le marché allemand, qui a enregistré une augmentation de 4,5%, avec 5 092 visiteurs en janvier 2015 contre 4 871 en janvier 2014. Pour l’année 2015, la MTPA vise donc une croissance de 12%, soit la visite de 69 699 touristes allemands. Les Allemands veulent voyager plus cette année et sont plus intéressés que jamais à découvrir de nouvelles destinations ou d’entreprendre de nouveaux types de vacances, selon l’enquête annuelle sur les consommateurs de Reiseanalyse.

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Une autre récompense de Hotelplan Suisse.

Entretien avec les médias.

Réunion de travail avec Dertour, tour-opérateur allemand.

Popo Hitié en compagnie du ministre du Tourisme des Seychelles, Alain St. Ange (à gauche).

Photo-souvenir avec les représentants de Derpart...

... et ceux de Lufthansa.

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Gareth Rowlands s’engage contre l’Alzheimer et la démence SOLIDARITÉ

Gareth Rowlands remettant quelques livrets à Rajiv Dabedeen de Lifecare Residential Care Home. Photo de gauche : Le couple Rowlands entouré d’Ashish Modak (d), GM du LBM et d’Elvis Follet, responsable des relations publiques.

oleil, plage, farniente sont souvent ce que recherchent les touristes en débarquant à Maurice. Mais l’accueil et l’hospitalité mauriciens les poussent parfois à entretenir des relations profondes avec l’île et ses habitants, au point d’investir son temps et son argent dans un engagement qui relève de la solidarité. C’est ainsi que Gareth Rowlands, un habitué de l’île depuis plus de quinze ans, est venu en aide à travers le LUX* Belle Mare, à une maison qui s’occupe de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et de démence. Gareth Rowlands s’est engagé dans le combat contre ces maladies grâce à sa femme Nicky, une infirmière militaire, qui gérait une maison de soins pour personnes âgées au RoyaumeUni. C’est à ce moment qu’il se rend compte que pour leur venir en aide, il fallait développer des activités adaptées et recommandées qui comprennent des exercices mentaux et physiques simples pour stimuler la partie du cerveau traitant de la mémoire. « Les deux exercices mentaux et physiques peuvent prévenir l’apparition de la maladie d’Alzheimer et la démence parce qu’ils stimulent les parties du cerveau traitant de mémoire qui à son tour améliore la qualité de vie. Beaucoup de recherches ont prouvé que cela fonctionne », assure Gareth Rowlands. « Ces exercices mentaux sont connus pour réactiver certaines parties du cerveau qui peuvent avoir été en sommeil en soutenant la croissance de nouvelles cellules cérébrales ainsi que la

promotion de la communication entre les différentes cellules nerveuses impliquées dans la mémoire ». Par la suite, M. Rowlands se lance dans une véritable croisade en réponse à un appel lancé par le gouvernement britannique aux bénévoles pour aider ceux dans le besoin dans leurs communautés locales sous la bannière de Big Society. C’est ainsi qu’il crée un site web, www.battledementia.co.uk, pour soutenir tous ceux qui souffrent de la maladie d’Alzheimer et de démence ainsi que leurs soignants dévoués. Il a aussi écrit un livret d’exercices mentaux pour aider les personnes âgées et les aides-soignants. Lors de son dernier passage chez nous début février, il a fait don, grâce au soutien de LUX* Belle Mare et en particulier de son General Manager, Ashish Modak, de certains de ces livrets à Lifecare Residential Care Home dirigé par Rajiv Dabedeen. À noter que ces livrets peuvent également être téléchargés à partir du site Web. Gareth Rowlands encourage tout le monde à vivre dans une atmosphère intellectuelle stimulante avec de la compagnie intéressante. « Cela peut certainement compenser certaines formes de lésions cérébrales alors que la lecture, l’écriture, le chant, la lecture à haute voix, l’apprentissage d’une nouvelle langue, jouer au Scrabble, remplir des mots croisés, jouer au Sudoku ou encore jouer d’un instrument de musique sont de magnifiques façons de stimuler le cerveau », affirme-t-il.

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L’île Maurice centre d’attraction des visiteurs SALON MONDIAL DU TOURISME À PARIS

a présence mauricienne au Salon Mondial du Tourisme 2015 qui s’est tenu à Paris du 19 au 22 mars a été très remarquée, selon l’office du tourisme de l’Île Maurice et de Rodrigues. Cela grâce à la programmation diversifiée et originale qui a été mise en place. À côté du traditionnel séga, interprété par le groupe « Au Rythme du Soleil », on a eu droit cette année à un show culinaire avec des démonstrations et dégustations de spécialités mauriciennes. Le public a également pu s’informer et découvrir un large éventail de produits proposés ainsi que les nombreuses attractions de l’île Maurice : La Vallée des Couleurs, la Vanille Réserve des Mascareignes et les nouvelles activités nautiques comme le seakart. Plusieurs rencontres ont été à l’agenda entre la représentante de la MTPA, Roselyne Hauchler, Interface Tourism, la presse et les

spécialistes de la destination. Parmi les partenaires présents sur le stand notons l’office du tourisme de Rodrigues, l’Association of Tourism Professionnals (ATP), Austral Lagons et Garden Retreat, entre autres. Le marché français maintient sa croissance pour l’Île Maurice puisqu’il a enregistré une nouvelle fois une solide hausse de ses arrivées touristiques, à savoir, +7,4% pour le mois de février 2015 après une augmentation de 5,3% en janvier 2015. Pour les deux premiers mois de l’année 2015, l’île Maurice a enregistré une croissance cumulée de 6,4% sur le marché français, avec 53 653 visiteurs contre 50 423 visiteurs pour la période correspondante en 2014. La France reste ainsi le premier marché émetteur de la destination et compte pour 27,6% du total des arrivées touristiques de l’Île Maurice pour les deux premiers mois de l’année 2015.

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Le métier de réceptif est aujourd’hui menacé BRUNO LEBREUX, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE CONCORDE

rattaché à ses débuts et lors de la crise post-2008. Une performance essentiellement due au marché régional et particulièrement La Réunion. « Concorde fait le plus grand nombre d’arrivées de la Réunion à Maurice », souligne le directeur de Concorde qui préside également l’Associationof Inbound Operators of Mauritius (AIOM) et siège sur les conseils d’administration de l’AHRIM et de la MTPA. Aujourd’hui, d’autres marchés dont la France, l’Allemagne, la Suisse et l’Autriche ont été développés. La compagnie mise plus sur les voyageurs indépendants (Free Independant TravellersFIT), un marché niche et pas sur les touristes de masse. Ce qui exprime une volonté d’offrir une qualité de service irréprochable. « La qualité est extrêmement importante. Concorde doit donner tout son appui pour que Maurice garde l’image de qualité et de service irréprochable dont elle jouit. Je crois que le nouveau ministre va dans ce sens », avance-t-il. Selon lui, toute l’industrie est en train de se remettre en question pour les nouvelles demandes et exigences. Il est d’avis que cette volonté du privé couplée avec celle des autorités augure un bon avenir pour le tourisme mauricien. « Je suis persuadé qu’avec l’envie des autorités actuelles nous allons très vite retrouver une croissance à deux chiffres pour cette année. Cela augure d’une bonne croissance pour les années à venir. Le ministre est en train de mettre en place beaucoup de choses dont je suis partie prenante ».

Le métier de réceptif est aujourd’hui menacé, s’alarme Bruno Lebreux, directeur général de Concorde. Une menace due à la prolifération de réceptifs « autoproclamés » selon lui. Il garde espoir toutefois que les nouvelles autorités, et en particulier le nouveau ministre du Tourisme, Xavier-Luc Duval, mettent bon ordre dans ce secteur comme dans d’autres secteurs de l’industrie. « Nous sommes des professionnels qui investissons dans la formation et équipements pour être en mesure d’affronter les défis qui se posent. Mais ce métier est aujourd’hui menacé car hélas tout le monde s’autoproclame réceptif à l’île Maurice, taxi, marchand de plage, concierge, valet de chambre, et même les hôtels. Il est grand temps que les autorités mettent de l’ordre dans tout ce capharnaüm pour qu’enfin chaque entité puisse naviguer dans les paramètres qui leur sont alloués par la loi. À chacun son métier et les vaches seront bien gardées. Le métier de réceptif requiert un savoir-faire et un professionnalisme évident », martèle Bruno Lebreux qui a pris les rênes de la compagnie après le décès de Christian Decotter, il y a une dizaine d’années. Il rappelle que Concorde existe depuis bientôt 45 ans cette année et reste très solide en dépit des difficultés connues dans le passé d’abord avec la fermeture du groupe WEAL (qui possédait les hôtels La Pirogue et Le Touessrok) auquel il était

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Première conférence internationale sur le futur du tourisme dans l’océan Indien DU 26 AU 28 AOÛT 2015

La première conférence du « Design and Trends for Tropical Beach Hotels of the Indian Ocean » se tiendra cette année du 26 au 28 août à l’hôtel Sugar Beach. Organisée par Tomorrows Hotel Ltd, cette conférence devrait réunir 300 délégués de toute la région, selon le directeur Didier de Senneville.

De gauche à droite : Melissa Dalais, Didier de Senneville, directeurs de Tomorrows Hotel et Jean Michel Ng Tseung, de la MCB présentant le projet au siège de la MCB.

es organisateurs souhaitent à travers cet événement disséminer l’information et la connaissance afin de s’assurer que l’industrie touristique de la région « soit armée pour faire face aux défis émergents et mieux répondre aux besoins des voyageurs de demain ». Ils espèrent réunir les autorités, les associations, les lignes aériennes, les hôteliers, les tour-opérateurs, les agences de voyages, les réceptifs, les architectes, les décorateurs d’intérieur, les promoteurs immobiliers, les investisseurs ainsi que les analystes des marchés. La conférence s’adresse à tous les pays riverains de l’océan Indien qui « ont en commun leur climat tropical et leur sens unique de l’hospitalité », soulignent les organisateurs. « Tous ces pays offrent des facilités fabuleuses dans le domaine de la santé, et du bien-être, du sport, de l’aventure, de l’animation et sont renommés pour leur authenticité et leur excellence culinaire ». Didier de Senneville a assuré à Côte Nord, que cet événement bénéficierait, à travers l’Office du Tourisme, du soutien du ministère de tutelle ainsi que celui de la compagnie nationale d’aviation, Air Mauritius, de l’Association des Hôteliers et Restaurateurs de

l’île Maurice (AHRIM) et de Sun Resorts Ltd. La conférence a obtenu en outre l’accréditation auprès de la MQA. Tomorrows Hotel a fait équipe avec Acclivity Consulting Ltd, un organisme de formation de MQA enregistré ici à Maurice pour assurer l’élément de l’éducation de la conférence. De ce fait, les participants mauriciens bénéficieront d’un remboursement allant jusqu’à 60 % par rapport au HRDC Training Fund Scheme. Le prix de la conférence est de Rs 22 500 pour les participants mauriciens. Parmi les intervenants à la conférence, on remarquera la présence de Jean Michel Offe, Executive Vice-PresidentDevelopment and Innovation de Shangri La Hotels and Resorts, de Roger Brooks, CEO de Roger Brooks International (USA), de Jean-Marc Eynaud, architecte mauricien de rénommée internationale primé récemment aux International Hotel & Property Awards 2014, Thomas Le Berre, directeur général de Seamarc Ltd (Bali) qui aide les îles tropicales à contrecarrer les conséquences des phénomènes océaniques, Ernie Heath, professeur à l’université de Pretoria en Afrique du Sud, de Zia Hansen, architecte et décoratrice d’intérieur de The Blink Group (Singapour) et Mariette du Toit-Helmbold, CEO de Destinate (Afrique du Sud).

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QUESTIONS À... DIDIER DE SENNEVILLE, DIRECTEUR DE TOMORROWS HOTEL LTD ORGANISATEUR DE « THE FIRST INTERNATIONAL CONFERENCE ON DESIGN & TRENDS FOR TROPICAL BEACH HOTELS OF THE INDIAN OCEAN »

Notre industrie touristique ne peut se développer en isolation Pourquoi l’organisation de cette conférence ? Ces dernières années, le secteur touristique, qui est un de nos piliers économiques, a eu une croissance faible et en deçà de nos espérances. Nous nous sommes aperçus que l’industrie était en pleine mutation, que l’hôtellerie dans la région était à la croisée des chemins, et que le modèle sur lequel nous avons travaillé avait besoin d’être revu. Ces facteurs nous ont poussés à organiser cette conférence. A qui s’adresse la conférence ? A l’ensemble des professionnels du secteur à savoir les autorités, les associations, les professionnels de l’aérien, les hôteliers, les DMC, les architectes, les décorateurs d’intérieurs, les investisseurs et les promoteurs immobiliers ainsi que les spécialistes du secteur. Quel est le but de la conférence ? Le but de la conférence est très clair. C’est d’améliorer le taux de remplissage de nos hôtels. Nous pensons arriver à ce but en permettant aux professionnels du secteur d’échanger avec les experts internationaux, et de faire meilleure connaissance avec leurs collègues de la région. Comment s’articulera la conférence ? La conférence se déroulera de manière simple et logique. Nous allons tout d’abord nous appesantir sur le touriste de demain, d’où il viendra, et quelles seront ses attentes. Puis nous analyserons l’aérien pour savoir comment le touriste arrivera jusqu’à nous, ensuite nous étudierons les modes de réservation pour savoir la place du digital, et finalement nous débâterons des préférences architecturales et du design ainsi que des exigences des touristes en termes de loisirs, bien-être, sécurité, gastronomie, et de préservation de la nature.

nous avons fait appel aux meilleurs spécialistes internationaux dans leur domaine respectif. Pour en savoir plus sur eux vous pouvez visiter notre site web : www.tomorrowshotel.org. Votre conférence a-t-elle reçu l’accréditation du MQA ? Absolument. Nous nous sommes associés avec Acclivity Consulting Ltd, spécialiste de la formation à Maurice afin que le contenu de la conférence apporte de la connaissance et de la formation aux participants, et nous sommes heureux qu’a travers cette accréditation, les participants de Maurice puissent bénéficier d’une subvention de 60% des frais de la conférence auprès de la HRDC.

Pourquoi y avoir associé les autres pays de l’océan Indien ? Nous pensons qu’avec la mondialisation nous ne pouvons plus nous développer en isolation. Il est impérieux que la région soit prospère pour que nous-mêmes nous en bénéficiions.

Quel est l’apport des autorités mauriciennes ? La conférence est une action concertée et nous avons comme partenaires : Côte Nord Magazine, L’Eco Austral, Sun Resorts, la MCB, Air Mauritius, l’AHRIM et la MTPA. Ces partenariats témoignent de l’intérêt de tous pour l’avancement du secteur et leur présence auprès de nous est un gage de succès de la conférence.

Parlez-nous des intervenants de la conférence Merci de me donner cette opportunité. La qualité des intervenants est la clé pour l’intérêt et le succès d’une conférence. Pour atteindre notre but et pour que la conférence apporte un maximum d’informations et de connaissances aux participants,

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Les intervenants JEAN MICHEL OFFE : Shangri La Hotels & Resorts Hong Kong - VP exécutif - Développement et Innovation

ROGER BROOKS : Directeur Général de Roger Brooks International, Conférencier professionnel aux États-Unis d’Amérique

Jean Michel est responsable de l’exécution et la mise en œuvre de tous les nouveaux concepts d’hôtel et des projets visionnaires. Avec plus de 30 ans d’expérience dans l’hôtellerie de luxe, Jean Michel a occupé divers hauts postes de direction au siège social de Hong Kong et dans les hôtels phares du groupe à Bangkok et à Singapour. Il a récemment été conférencier à la China Hotel Investment Conference 2 014. Il interviendra sur les sujets suivants pour Tomorrows Hôtel Conférence : 1. Cartographie d’un Resort 2. Les différences culturelles dans les marchés chinois et comment répondre à toutes ces différentes demandes

Un des experts les plus reconnus et fréquemment cité dans l’industrie du voyage, Roger inspire et habilite les publics du monde entier à atteindre leurs aspirations les plus élevées. Il est extraordinairement dynamique. Il est aussi très drôle, combinant vidéo clips humoristiques et histoires fascinantes de la vie réelle, tout en fournissant des étapes, des règles et des ingrédients - des solutions pour de meilleurs résultats financiers que chaque membre du public peut mettre en œuvre aujourd’hui pour faire une différence positive demain. Il y a très peu de personnes qui peuvent gonfler à bloc et exciter une audience pour faire bouger les choses comme Roger. Il n’est pas surprenant qu’il a fait de la déclaration de Ralph Waldo Emerson sa devise personnelle : « Rien de grand n’a jamais été accompli sans enthousiasme. » Sujets d’intervention : 1. Quel tourisme pour le XXIe siècle et 2. The Art of Branding

JEAN-MARC EYNAUD : Architecte et concepteur de Jean-Marc Eynaud Architects Ltd Mauritius

Né et résident à Maurice depuis toujours, il a joué un rôle important dans la conception des hôtels mauriciens. Parmi ses réalisations on compte Le Constance Belle Mare Plage, Le Constance Prince Maurice, le Shanti Maurice et, plus récemment Zilwa Attitude, qui a ouvert fin 2013. Le cabinet d’architecture de Jean-Marc Eynaud est à la base de la conception et la création de « bâtiments tropicaux » principalement les hôtels, les spas et les villas à l’île Maurice et aux Seychelles - pendant les 25 dernières années, toujours avec une conviction profonde que la conception doit être ancrée dans son cadre naturel, en utilisant l’aménagement paysager aquatique et les principes de simplicité et de sérénité comme un guide. Il a reçu le Hotel & Property Awards 2 014 dans la catégorie « Hôtel de plage » pour la réalisation du Constance Ephelia aux Seychelles. Sujets pour la Conférence : concepts architecturaux et les dessins de resorts et hôtels tropicaux de demain

THOMAS LE BERRE : Directeur Général de SeaMARC Ltd Maldives

Océanographe côtier français et fondateur de SeaMARC, un cabinet conseil en environnement aux Maldives, Thomas a élu domicile à Malé, la capitale des Maldives. Son cabinet élabore des stratégies pour les îles tropicales pour contrer les conséquences du blanchissement des coraux et d’autres phénomènes naturels. Thomas a également été le fer de lance des projets environnementaux au Four Seasons Resorts Maldives depuis 2001. Il vient de lancer le projet de biologie marine de Kanuhura du groupe Sun Resorts. Les projets de conservation de la faune des resorts sont exécutés à partir de ses deux centres de découverte du milieu marin par une équipe de dix biologistes marins à temps plein et deux à temps partiel (de six mois), choisis chacun par SeaMARC. Sujet d’intervention : l’importance de développer des programmes environnementaux pour un hôtel.

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TOURISME

ZIA HANSEN : Architecte et décoratrice pour le groupe Blink, Singapour

PROFESSEUR ERNIE HEATH : Département de Business Management de l’Université de Pretoria en Afrique du Sud

Zia Hansen a pratiqué l’architecture et le design d’intérieur à travers le monde et apporte à son équipe 36 années d’expérience de design international. Pour les 23 dernières années, elle s’est spécialisée dans la conception de projet d’hôtellerie, de loisirs et du divertissement. Zia a couvert tout le spectre de la conception et reçu de nombreuses reconnaissances internationales dont le Hospitality Design Awards et l’AIA Nevada Design Awards. Elle a également reçu le titre de « femme d’affaires la plus influente Nevada Sud (2003) ». Couplé avec une passion pour le design évocateur et une capacité innée à former des talents prometteurs, la richesse de l’expérience internationale de Zia ajoute des dimensions phénoménales au projet d’expansion du groupe Blink. Sujets d’intervention : Création d’expériences chorégraphiées des clients : Une exploration sensorielle de des espaces intérieurs

Ernie Heath était auparavant au Conseil d’Éducation de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) des Nations Unies et a également été Directeur exécutif adjoint du South African Tourism, où il était responsable du marketing international et national de promotion du tourisme intérieur. Il a également été administrateur fondateur de l’Open Initiative Afrique et siège au conseil des gouverneurs pour le Programme des Professionnels du Tourisme durable. Il est un praticien expérimenté du tourisme, consultant et éducateur, pour lequel il a reçu une reconnaissance locale et internationale, y compris les bourses de Skål International, l’OMT, Destination Marketing Association International et l’Organisation du Tourisme de l’océan Indien. Ses intérêts de recherche et de consultation très larges sont principalement dans les domaines de l’avenir du tourisme, le tourisme communautaire, le marketing stratégique de la destination touristique et de l’éducation à la gestion du tourisme.Il interviendra sur les sujets suivants : L’évolution dynamique du paysage mondial du tourisme : de nouveaux défis et opportunités pour le tourisme et l’hôtellerie pour les parties prenantes de la région de l’océan Indien.

MARIETTE DU TOIT-HELMBOLD : PDG de Destinate, Afrique du Sud

Mariette du Toit-Helmbold est un leader marketing de destination et du tourisme et de la pensée touristique, ainsi qu’un écrivain et orateur public sur le tourisme, le tourisme responsable, le marketing de destination, la marque de l’innovation et de la stratégie numérique. Elle a fondé Destinate, une agence internationale spécialisée en destination et marketing touristique, après avoir occupé pendant de 10 années le poste de PDG de Cape Town Tourism. Elle a une bonne compréhension des tendances mondiales de consommation, de nouveaux marchés, de la dynamique du tourisme urbain, du tourisme du vin, du challenge de l’image de marque et l’impact des nouvelles technologies et du web sur le marketing de destination et le tourisme. Sujets pour la Conférence : marketing numérique et le nouveau voyageur et comment l’industrie et les destinations devraient répondre à ces tendances.

JEAN MICHEL NG TSEUNG : Head of Corporate Banking MCB Mauritius

Jean Michel dirige actuellement la division Corporate Banking de la Mauritius Commercial Bank (MCB) Limited. À ce titre, il a contribué à organiser et structurer le financement de nombreux projets d’hôtels et de complexes intégrés à Maurice et dans la région. Auparavant, il était associé chez De Chazal du Mee, où il était en charge de la vérification et de la division Business Advisory, puis chez Ernst & Young où il a conseillé un certain nombre de groupes hôteliers sur divers projets allant de la gestion des risques aux fusions et acquisitions, études de faisabilité de projets environnementaux et IPO. Il interviendra sur le sujet : étude de cas du projet financier réussi Anahita / Four Seasons

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ÉVÉNEMENT

L’évènementiel mauricien ne s’essouffle pas

epuis le début de cette année, les opérations événementielles s’enchaînent et ne se ressemblent pas. De soirées très sélectes où des concerts privés d’artistes internationaux ont lieu dans le cadre feutré de grands hôtels de luxe en passant par d’autres stars qui fêtent leur anniversaire sur notre île, on peut dire que cela bouge dans le milieu de la fête à Maurice ! Il faut ajouter à cela les nombreux grands mariages qui se déroulent à Maurice ou au niveau régional comme cela a été le cas dernièrement aux Seychelles où tout un hôtel a été décommercialisé pour accueillir trois cent invités de marque. Derrière toutes ces opérations de haute facture, un dénominateur commun : Impact Production Group. Quelques exemples qui confirment la vitalité du secteur de l’événement à Maurice : L’équivalent Chinois de « Google » (Baidu) qui a organisé à Maurice un événement pour récompenser ses meilleurs développeurs, La dernière soirée de Social Buzz avec les célèbres DJ « Dimitri Vegas & Like Mike » au Musée du Sucre, Un concert privé de Patrick Bruel pour l’anniversaire d’un riche homme d’affaire français lors d’une soirée exclusive, L’organisation sur une île privatisée d’une après midi « Crazy Beach Party » animée par DJ Assad et qui n’avait rien à envier aux célèbres « Nikky Beach » de la Côte d’Azur, L’anniversaire de James Blunt suivi d’un concert « à guichets fermés », le tout assuré par une technique sans faille, L’accueil à Maurice d’un des plus grand fabricant de matériel lumière du monde qui est venu récompenser ses meilleurs distributeurs internationaux (marque distribuée à Maurice par Impact Production Group), Un grandiose mariage aux Seychelles qui a demandé l’envoi de deux conteneurs de quarante pieds d’équipements, une équipe

de dix-huit personnes et l’envoi par fret aérien d’un complément de matériel audiovisuel, Toute la technique pour l’inauguration du Bio Hub Socota dont la scénographie a été réalisée par l’équipe de Move For Art, Mais aussi de nombreuses fêtes privées ou d’entreprises, de lancement de produits et d’autres concerts derrière lesquels le savoir faire d’Impact Production Group était de mise. Sur tous ces événements, l’expertise et l’engagement du personnel, la qualité des équipements, l’originalité des concepts, la richesse des décors ont été les atouts qui ont permis à Impact Production Group de se différencier. Ceci dans un marché où l’excellence reste un élément primordial face à la demande d’une clientèle de plus en plus exigeante, très festive et qui recherche des choses « hors du commun ». Ce type de clientèle haut de gamme demande une attention particulière, un investissement sans cesse renouvelé et, ne l’oublions pas, apporte aussi une vraie valeur ajoutée à la destination.

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HÔTELLERIE

« Nous visons une croissance qui soit indépendante de celle de la destination » PHILIPPE CASSIS, CEO SUN RESORTS

Depuis janvier 2014, il a pris les rênes de Sun Resorts, un des groupes pionniers de l’hôtellerie mauricienne. Héritant d’une situation difficile dans un contexte global de crise économique, Philippe Cassis s’est patiemment attelé à revoir le fonctionnement du groupe en capitalisant sur ses forces et en cernant ses faiblesses. Aujourd’hui les premiers résultats, chiffre d’affaires en hausse de 5 % à fin décembre 2014 et profits de Rs. 49 millions sur l’année à données comparables, excluant les charges exceptionnelles, sont là. Dans un entretien exclusif à Côte Nord, il revient sur cet immense chantier qu’il a mis en place avec détermination et humilité. Vous êtes à la tête du groupe Sun Resorts depuis plus valeur pour nos actionnaires qui ont crû dans le groupe ? d’une année. Comment était la situation à votre arrivée Comment créer un business model capitalisant sur et qu’est-ce qui a changé depuis ? nos forces, complémenter nos faiblesses inhérentes On s’est laissé À mon arrivée en septembre, j’ai eu l’occasion et nous réinventer ? Beaucoup de questions emporter par le pendant deux mois d’analyser le groupe et la importantes sur lesquelles nous avons dû nous destination. J’ai découvert un groupe exceptionnel, pencher. courant au lieu de avec une trajectoire très intéressante, qui fait se poser les vraies partie des groupes pionniers et en tant que tel Quelles étaient ces faiblesses ? bénéficie de sites intéressants. Donc, une situation Les chiffres sont publics et tout le monde aura questions. privilégiée et un capital humain fort avec des gens compris les difficultés de ces années de crise. très attachés au groupe. Financièrement, nous avons le devoir de nous demander L’industrie et les groupes hôteliers n’ont pas eu depuis 2008 comment faire pour se construire et créer une nouvelle offre une situation facile et le poids de ces dernières années, pour jusqu’ici pas atteinte. Le monde évolue, l’industrie aussi et nous maintes raisons, pesait. C’était opportun pour moi d’arriver à ce n’avons pas su accompagner ce changement. Je pense que stade. Cela nous demandait en tant qu’équipe et groupe de l’interaction avec les marchés, la globalisation, les canaux de nous poser de vraies questions. Il était important de nous redéfinir distribution, la spécialisation des métiers apportent des facteurs en tant que groupe hôtelier dans cet environnement et nous nouveaux qui n’ont pas forcément été incorporés à un moment demander ce qui allierait pérennité et compétitivité dans le donné. Nous nous sommes laissés emporter par le courant au futur ? Comment se positionner pour croître, pour créer de la lieu de se poser les vraies questions. Nous comptions probablement CÔTE NORD Nº116 - AVRIL 2015

HÔTELLERIE

Y a-t-il un marché spécifique que vous visez à travers Shangri La ? Pas nécessairement. C’est vrai qu’ils sont très présents et connus en Asie mais ils le sont aussi ailleurs. Londres, Paris, Dubaï, les Maldives. Notre obligation est de créer de la valeur. Et je crois qu’il nous faut être suffisamment humble pour chercher et accepter l’aide extérieure.

sur le fait que les beaux jours allaient revenir. Aujourd’hui, après un an et demi, nous avons réfléchi sur la création d’un modèle pour capitaliser sur nos forces et limiter nos faiblesses. Nous avons mis en place un travail humble d’introspection sur notre propre travail interne. Chose qui s’est faite avec des consultants externes sur le thème du rapport avec nos hôtels. Nous avons interagi avec eux en nous demandant quelle serait la valeur ajoutée à leur apporter en tant qu’organisation. Notre objectif était de devenir un centre de services d’excellence au sein même de nos établissements et aussi, analyser les possibilités futures avec d’autres potentiels partenaires.

Qu’en est-il du troisième pôle ? Le troisième pôle est une focalisation plus spécifique sur d’autres activités que nous appelons hospitality service et qui comprend deux tour-opérateurs (un en France (Soléa) et un en Afrique du Sud (Leisure Holidays), une opération de buanderie industrielle et un retail qui opère dans les hôtels. Ce sont des activités qui se perdaient sous Sun Resorts mais qui vont aujourd’hui recevoir une attention particulière.

Quelles sont les décisions majeures que vous avez prises pour mettre en place cette stratégie ? Notre stratégie touche plusieurs domaines. Il y avait d’abord cette introspection. Il fallait qu’on se comprenne, qu’on se définisse et qu’on sache où il fallait qu’on agisse en interne. Je parle de Revenue Management, de Comment présenter cette image commune de Sun Le Strategic Paper Ressources Humaines, des ventes et du marketing, Resorts tout en gardant la spécificité des différents et les mesures du de technologie. hôtels ? D’autant plus que les bilans financiers ne Ensuite, il a fallu nous infliger une réelle identité sont pas tous favorables. Budget démontrent aux yeux de nos employés et de nos partenaires. La richesse de notre portefeuille c’est justement cette volonté Il y a eu le rebranding mais un logo ne fait pas dans la différenciation de nos hôtels. Les tout. C’est tout l’esprit qu’il doit représenter qui est expériences que nous offrons sont toutes différentes, d’aller de l’avant. important. Par cette identité visuelle nous devons allant de l’Ambre pour les couples, au modernisme nous positionner dans notre environnement. Auparavant, du Long Beach en passant par le cachet particulier de c’était corporatif avec le logo doré. La compagnie était La Pirogue. Sun vient chapeauter le tout pour dire que nos surtout connue en Bourse et les hôtels restaient séparés dans leur valeurs communes sont la simplicité et l’enrichissement personnel, identité propre. Aujourd’hui, nous avons des couleurs qui sont humain, mais nos expériences vécues sont toutes différentes. plus tropicales, plus chaleureuses. C’est une évolution. Cette différence crée de la valeur ajoutée. Ensuite, il a fallu scinder notre activité en deux pôles qui ont Quant aux bilans, il faut relativiser dans le sens où il y a une étape débouché sur un troisième. Premièrement, nous avons voulu opérationnelle (Gross operationnal profit) et là tous les hôtels potentialiser un certain nombre de partenariats, d’où la vente sont profitables. Mais quand on parle de Net Profit, il faut tenir d’une partie de nos actions du Touessrok à Shangri La qui va compte des charges financières liées à l’investissement et Ambre aussi en assurer la gestion et l’engagement à hauteur de 50 % et Long Beach n’ont pas encore fini d’amortir cela alors que La de l’actionnariat de Four Seasons. Pirogue et Sugar Beach qui sont là depuis très longtemps l’ont Nous sommes convaincus que l’association d’une marque aussi déjà fait. forte que le Touessrok avec une marque internationale et prestigieuse comme le Shangri La est complémentaire. Nous n’avons Le nouveau ministre du Tourisme a annoncé des Assises du Toupas les canaux de distribution, la pénétration du marché asiatique, risme pour bientôt. Comment accueillez-vous cette décision ? les hôtels à Londres, Paris ou Dubaï, de cette grande marque. Quelle sera la position de Sun lors de cet événement ? Par contre, nous pouvons leur apporter un site unique et une Depuis l’installation du nouveau ministre, on sent qu’il y a un connaissance régionale. Ce faisant, nous voulons assurer une désir de dialogue. Les Assises sont assez difficiles à juger mais je meilleure rentabilité pour le Touessrok qui avait jusqu’ici de la pense que l’esprit du dialogue est toujours positif. Néanmoins, peine à concurrencer les hôtels de la même catégorie ces derce qu’il y a de plus important c’est l’implémentation de ce qui nières années et par ricochet, assurer le bien-être de ses employés. découlera de ces Assises. La deuxième transaction nous a permis d’entrer dans l’actionnariat Comme nous essayons au sein du groupe d’avoir une vision à de Four Seasons. La combinaison de ces deux transactions aura long et moyen termes de nos opérations, je crois qu’il est pour conséquence un apport sur nos résultats financiers et une important que la destination définisse ses objectifs justement à croissance qui soit indépendante de la croissance de la destination. long et moyen termes. Définir un roadmap est important dans le C’est une stratégie d’affaires. monde globalisé dans lequel nous vivons et nous sommes Nous avons donc ces deux pôles d’activités et nous allons disposés à apporter notre contribution à travers nos expériences. associer Sun Resorts à chacun de nos hôtels, partager nos Le Strategic Paper et les mesures du Budget démontrent cette expériences qui sont liées à Sun Resorts. On va investir à Kanuhura volonté d’aller de l’avant. De même que la mesure de restructurer 30 millions US$ pour moderniser la propriété et l’année prochaine la MTPA mais encore faut-il leur donner les enveloppes nécessaires. nous allons faire une rénovation de La Pirogue sans toucher à l’architecture et l’âme de l’hôtel. CÔTE NORD Nº116 - AVRIL 2015

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L’hôtellerie ne doit pas négliger le capital humain PHILIPPE GOMBERT, PRÉSIDENT DE RELAIS ET CHÂTEAUX

En vacances à Maurice au 20°Sud, Philippe Gombert, président de Relais et Châteaux, a bien voulu accorder un entretien à Côte Nord dans lequel il explique les grandes lignes de son mandat et les spécificités de cette association. Il met l’accent sur le caractère unique de chaque « maison » et la nécessité de la dimension humaine dans l’hôtellerie. Tout en étant partisan des traditions, il est en faveur de l’utilisation des moyens modernes pour faire marcher le business. Extraits d’une passionnante rencontre. Vous avez été avocat et aujourd’hui vous êtes hôtelier et président de Relais & Châteaux. Comment expliquezvous cette transition ? L’intérêt et la passion pour l’hôtellerie sont d’ordre familial puisque mon grand-père paternel et ma grandmère maternelle étaient venus s’installer à Paris pour être hôteliers alors que ma mère a fait des études d’hôtellerie. Ma mère avait pour devise : partager le beau et le bon. C’est elle qui m’a communiqué ce goût. Elle avait acheté un château dans la Treyne et j’ai commencé à l’aider dans la gestion financière avant de prendre en charge complètement la propriété. Être président d’une association aussi prestigieuse, cela change votre vie… Ah oui. C’est un changement radical, vous êtes président à la minute où vous êtes élu et plus maître de votre agenda. La première année a été très dure. Il m’a fallu subir l’agenda déjà en place. Et puis j’ai commencé à apporter de nouvelles idées afin de travailler pour les membres. Quelles sont-elles ? Notre association doit apporter du business à ses membres. Traditionnellement, un hôtelier a recours aux agences et leur paie des commissions. Moi je souhaite apporter un arbitrage entre le business en direct et le business « commissionnable ». Je propose de rééquilibrer et d’apporter du service. Tout business n’est pas bon à prendre. Il ne faut pas que le travail se fasse au détriment de la qualité. Relais & Châteaux doit apporter une plus-value. L’hôtellerie constitue un double effort d’investissement. D’abord en capital financier pour monter les structures et en capital humain (Il cite Thomas Piketty, Le Capital au XXIe siècle (Seuil, 2013) A la différence d’autres activités, l’hôtellerie a de forts besoins sur ces deux fronts. Si une maison Relais et Châteaux ne marche pas en dépit d’un investissement financier colossal dans les murs de l’établissement c’est parce que le côté humain est négligé. Pour faire tourner votre maison il faut que

« L’esprit Relais & Châteaux, c’est une expérience unique. »

ce soit équilibré et que vous fassiez un minimum de profit. C’est en cela que nous essayons d’apporter notre expertise en direct à ces hôteliers Comment contourner le schéma traditionnel du business avec les commissions des agences ? Il faut apporter de la visibilité à ces maisons qui, pour l’océan Indien, se trouvent à Maurice, aux Seychelles et à Madagascar. Un exemple : nous avons publié « Taste of the world », un catalogue de 550 pages de tous les Relais et Châteaux du Monde, disponible dans tous les établissements de l’Association. C’est le reflet de notre ambition et de notre engagement et donne les clés de notre univers pour mieux vous faire apprécier le monde. D’autre part, nous avions trop tergiversé depuis 2009 sur le site de l’association qui est un outil de promotion mais aussi de réservation. Depuis mon élection nous avons mis l’accent sur le développement de la plateforme digitale qui reste le meilleur moyen de présenter les 530 maisons dans 62 pays. Il faut savoir que nous avons trois types de voyageurs. D’abord, ceux qui veulent revenir toujours au même endroit, en général une génération plus âgée. Puis, ceux qui ont soif d’aventures, plus jeunes et sans enfants,

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et qui cherchent des promotions. Sur le site ils peuvent trouver les meilleures périodes pour le meilleur « deal ». Enfin une troisième catégorie qui ne sait pas. On leur propose un mur constitué de trois photos et on leur demande de cliquer sur une photo coup de cœur. À partir de là, on va les aider dans leur choix. Cette plateforme est également un lieu de rencontre des amoureux de Relais et Châteaux qui vont, tel Trip Advisor, donner leur avis sur les maisons qu’ils fréquentent. Cette communauté des clients de Relais & Châteaux va pouvoir s’exprimer. Quels sont les critères pour adhérer au titre Relais & Châteaux ? Une pluralité de critères. D’abord, il y a une charte qualité qui comprend une grille d’analyses de 380 critères objectifs. La sélection commence par une inspection lors d’une visite anonyme par un inspecteur agréé. Par rapport au standard européen, on doit être au minimum quatre étoiles. C’est surtout au niveau confort, literie, salle de bains etc. Ensuite les critères subjectifs sont le côté humain de la maison. Le goût de l’excellence qui, par exemple, guide nos chefs. La table est au cœur de Relais & Châteaux depuis sa naissance. Il faut que dans chaque maison il y ait une table entre très bonne et excellente. Nous avons plus 500 chefs prestigieux sur tous les continents qui apportent leur lumière sur l’association. Nous avons environ 120 demandes par an, nous en examinons 80 et seule une trentaine est acceptée. La sélection se fait lors d’une assemblée au siège social et un délégué régional vient soutenir cette candidature. Est-ce qu’un établissement peut perdre son affiliation ? Oui. Cela va découler des inspections qui se font tous les trois ans de manière anonyme. Nous avons environ deux cents dossiers par an. De fait, les établissements Relais & Châteaux ont une note entre 4,5 et 5 sur TripAdvisor. D’ailleurs ces notes sont aujourd’hui intégrées sur le site. En regardant les différents établissements qui font partie du réseau, on note un ensemble plutôt hétéroclite de « maisons ». Comment arrivez-vous à garder les mêmes valeurs dans les différents établissements ? D’abord les valeurs sont affirmées dans un manifeste. Nous avons fêté l’année dernière nos 60 ans et nous avons profité pour rédiger ce manifeste avec notamment le chef Olivier Roellinger, le spécialiste des épices. L’esprit Relais & Châteaux c’est, comme pour le 20°Sud la robinsonnade à l’île Plate, parmi d’autres expériences, une expérience unique. Chaque maison RC doit apporter ce genre d’expérience unique. Nous sommes sensibles à l’expérience client. D’autre part, nos établissements comportent une moyenne de 28 chambres. Il est plus difficile quand

« L’image que j’ai dans mon assiette doit me parler du lieu où je suis. »

vous avez un nombre de chambres important de faire vivre cette expérience d’intimité, de service unique. Nous œuvrons également pour préserver l’authenticité de chaque « maison » mais aussi de la culture et l’art de vivre de chaque pays et région. Ainsi, on ne souhaite pas servir des plats selon l’art de vivre français à Maurice. Pour citer Olivier Roellinger, l’image que j’ai dans mon assiette doit me parler du lieu où je suis. Préserver les cuisines du monde c’est aussi ça Relais & Châteaux.

Relais & Châteaux, 60 ans de passion L’histoire de Relais & Châteaux commence en 1941, lorsqu’un couple d’artistes de music-hall, Marcel et Nelly Tilloy, fait l’acquisition d’un hôtel-restaurant « la Cardinale » sur la rive droite du Rhône, en Ardèche. En 1952, ils proposent à sept de leurs amis, châtelains hôteliers et restaurateurs de se retrouver autour de valeurs communes telles qu’un haut niveau de qualité, la poursuite de l’excellence, une passion pour la gastronomie et une conception particulière de l’Art de vivre. En 1954, ils s’unissent pour donner naissance à ce qui deviendra la plus prestigieuse Association hôtelière du monde : « Relais & Châteaux ». Au départ, elle ne compte que huit établissements disposés le long de l’axe Paris-Nice. Aujourd’hui, Relais & Châteaux rassemblent 530 membres dans 62 pays dans le monde.

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Luxe et charme discret THE OBEROI

Dans le classement des meilleurs hôtels de la région (WTA) ou sur les sites d’avis de voyageurs (TripAdvisor ou Condé Nast), un nom revient souvent à la première place, The Oberoi. Un plébiscite pareil ne saurait être fortuit. Le Premier ministre Indien, invité d’honneur des célébrations de l’Indépendance et de la République y avait séjourné. Côte Nord a voulu comprendre ce succès et vous présenter ce bijou à nul autre pareil à Maurice dirigé par Dhiren Pereira.

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Surplombant les eaux bleues cristallines de la Baie des Tortues, The Oberoi, Mauritius, se fond dans la splendeur naturelle et la beauté de ses environs. S’étalant sur 20 hectares de jardins subtropicaux luxuriants avec en toile de fond les montagnes verdoyantes formant la chaîne majestueuse de Moka, The Oberoi comprend six cents mètres de plage bordant la mer turquoise. L’architecte, Lek Bunnag et le paysagiste renommé, Bill Bensley, ont tenté de créer une véritable harmonie entre les intérieurs et les extérieurs en ce qu’il s’agit des chambres et des espaces communs de l’hôtel, les intégrant parfaitement au milieu végétal exotique, arbres et fleurs mais aussi parmi des ruines historiques qui confèrent au lieu un cachet hors du temps. Pas de luxe ostentatoire et clinquant, l’architecture des bâtiments puise dans l’héritage africain et asiatique de Maurice. L’inspiration reste quand même la nature - plusieurs espèces d’arbres rares, arbustes et plantes exotiques bordent les sentiers pavés de terre cuite qui serpentent jusqu’à un grand lac naturel parsemé de nénuphars, où carpes Koi et canards sont rois. Parfaitement adaptées aux couples qui ont besoin de se couper du monde et se détendre dans un cadre privé et une atmosphère exclusive, les chambres de l’Oberoi disposent chacune d’un lit à baldaquin et de la romantique baignoire de luxe encastrée dans le marbre pâle. L’hôtel dispose d’un total de 71 chambres, qui comprennent CÔTE NORD Nº116 - AVRIL 2015

HÔTELLERIE deux villas royales avec piscine privée, 16 villas de luxe également avec piscine privée, cinq villas de luxe avec jardin privé et 48 pavillons de luxe. L’architecte d’intérieur, HL Lim, a cherché à créer une ambiance sereine en utilisant des tissus de couleurs naturelles douces et subtiles et du bois, créant ainsi une apaisante atmosphère contrastant subtilement avec les teintes vives qu’offrent les organiques extérieurs. Les villas ont leurs propres cours privées, une salle à manger située dans un pavillon surélevé où vous pouvez voir le magnifique lagon et l’océan Indien. Pour accentuer la sensation d’espace, le designer a installé un petit jardin au sein de la salle de bains. Il a privilégié l’utilisation de matériaux locaux autant que possible. Par exemple, le toit de chaume utilise les feuilles de la canne à sucre, des rochers volcaniques, des plantes tropicales et des arbustes ont été utilisés pour créer des limites naturelles. L’hôtel dispose de deux restaurants, un bar, deux piscines, un Spa Oberoi, une salle de conférences, une boutique, un centre de remise en forme et de deux courts de tennis éclairés. Des facilités qui permettent de vivre le point d’orgue de The Oberoi qui reste son service, expression même de l’hospitalité légendaire mauricienne. Ressenti dès l’accueil, il est présent durant tout le séjour dans la chambre, au bord de la mer ou au restaurant sans jamais gêner le client de quelque façon que ce soit. Les deux restaurants proposent une cuisine internationale contemporaine avec de subtiles influences méditerranéennes. La cave de l’hôtel propose une vaste sélection des vins de France, de Californie, d’Australie, d’Italie et d’Afrique du Sud. Quant au spa The Oberoi, il offre une large gamme de soins holistiques, massages et gommages, et programmes de bienêtre holistique spécialement personnalisés qui devraient satisfaire les plus exigeants. THE OBEROI Pointe aux Piments, T : (230) 204 3600.

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Herbert Couacaud tire sa révérence BEACHCOMBER

près 40 ans au service du groupe Beachcomber (New Mauritius Hotels Limited) et du tourisme en général, Herbert Couacaud a décidé de se prévaloir de ses droits à la retraite. À partir du 1er juillet, c’est Gilbert Espitalier-Noël qui prend les rênes du groupe. Le départ de ce monument de l’industrie touristique a été souhaité par le principal concerné. Dans une lettre au personnel de Beachcomber, il explique sa décision : « On ne peut pas arrêter la marche du temps et il vient un moment où il faut savoir passer la main et laisser la place aux jeunes. J’avais exprimé au CA le souhait de prendre ma retraite en tant que CEO de la compagnie et ma demande a été acceptée. » Herbert Couacaud demande aussi de soutenir la nouvelle équipe dirigeante et « de continuer à porter très haut l’esprit et la culture Beachcomber ». La contribution d’Herbert Couacaud a été saluée comme il se doit par le président du Conseil d’administration, Hector EspitalierNoël qui a mis en exergue sa contribution au développement du groupe et de l’industrie touristique sur le plan local et international. « Je salue très haut et très fort sa contribution immense, tant pour NMH que pour le tourisme mauricien. Pendant 40 ans, il a conçu et construit l’édifice qu’est NMH aujourd’hui

Herbert Couacaud avec ses joyaux, dont le dernier à Marrakech, au Maroc. Herbert a su imprégner NMH d’une culture d’entreprise qui reflète sa manière d’être et ses valeurs ». Herbert Couacaud continuera à agir en capacité de consultant jusqu’à fin 2015. Au-delà de cette date il restera membre du CA au titre de directeur non-exécutif. Son successeur, Gilbert Espitalier-Noël est actuellement chef de la direction d’ENL Property Limited, une fonction qu’il assume depuis 2007. Auparavant, il était Directeur des Opérations du Groupe Food & Allied. Dans ces fonctions, il a été impliqué dans la mise en œuvre et la gestion de nombreux projets ambitieux tels que : le Resort Hôtel Telfair, le projet Bel Ombre Integrated Resort, Le Labourdonnais, Le Suffren Hotel et Voilà Bagatelle ainsi que La Balise Marina, et le Bagatelle - Mall of Mauritius - à Moka. Il détient un MBA de l’INSEAD et a été président de plusieurs institutions du secteur privé. Un autre départ est également à signaler au sein de NMH, soit celui du directeur commercial Robert de Spéville, qui sera remplacé par François Venin, faisant partie du groupe. Gilbert Espitalier-Noël CÔTE NORD Nº116 - AVRIL 2015

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BEACHCOMBER PLÉBISCITÉ PAR BOOKING.COM Les hôtels du groupe Beachcomber ont la cote auprès des utilisateurs du site Booking.com. Six hôtels ont reçu le Prix de l’Excellence décerné aux établissements dont la moyenne des notes déposées par les clients est supérieure à 8 sur 10. Ils sont le Trou aux Biches Resort & Spa, le Dinarobin Hotel Gof & Spa, le Paradis Hotel & Golf Club, le Shandrani Resort & Spa, Le Victoria Hôtel et Le Canonnier Hôtel. Le rapport qualité-prix, le confort, l’emplacement, les équipements, le service et la qualité du Wi-Fi gratuit font partie des facteurs pris en compte par les internautes. Le site Booking.com est accessible en 42 langues et propose aux internautes de comparer et choisir parmi 590 000 solutions d’hébergement, dont 200 000 locations de vacances, couvrant plus de 70 000 destinations dans plus de 200 pays à travers le monde. Plus de 800 000 nuitées sont réservées sur le site quotidiennement. Plus de 42 millions d’avis de visiteurs figurent actuellement sur son site Web et son application mobile. Le site a reçu une moyenne quotidienne de 104 669 commentaires de clients en 2014.

LE ROYAL PALM MARRAKECH DANS LE TOP 25 DES MEILLEURS HÔTELS DU MAROC Un an après son ouverture, le Royal Palm Marrakech de Beachcomber s’est bien installé dans le paysage hôtelier marocain et se classe à la 11e place dans la catégorie des meilleurs hôtels au Maroc des Travelers’Choice Awards 2015 de TripAdvisor. Les Travelers’Choice Awards sont un palmarès reconnu pour sa fiabilité, car il est établi sur la base d’informations fournies par quelque 20 millions d’authentiques voyageurs. Le Royal Palm Marrakech de Beachcomber vient également de s’affilier à « The Leading Hotels of the World », Installé sur un domaine de 231 hectares au cœur d’une oliveraie centenaire, le palace du groupe Beachcomber est situé à seulement une vingtaine de minutes de Marrakech. Doté de 134 suites et villas avec vue imprenable sur l’Atlas, c’est le seul hôtel au Maroc avec un golf 18-trous en son sein. CÔTE NORD Nº116 - AVRIL 2015

STARWOOD HOTELS & RESORTS

TRISTAN BLANDIN DE CHALAIN Nº 2 DU WESTIN Tristan Blandin de Chalain a été nommé directeur exécutif adjoint de l’hôtel The Westin Turtle Bay Resort & Spa Mauritius, au début du mois de février. À ce titre, il aura la supervision, la gestion et l’exploitation de ce resort de 190 chambres, qui fait face à la baie historique de Balaclava sur la côte nord-ouest de l’île. Tristan B. de Chalain est bien connu dans le secteur hôtelier mauricien et a une solide expérience dans les opérations d’hôtel, en particulier de la restauration. Après ses études au ML Sultan Hôtel School, Durban, Afrique du Sud et le Shatec Hôtel School de Singapour, il rejoint le Lux Belle Mare Resort, en tant que directeur du service en chambre. Il a ensuite été chercher une expérience internationale au Oyster Box Hôtel à Durban, en Afrique du Sud en tant que directeur de la restauration. Puis il s’installe à l’Hôtel NH le City West Hôtel & Golf Resort à Dublin, en Irlande, où il occupe le poste de directeur des opérations. Tristan B.de Chalain retourne ensuite à l’île Maurice pour devenir directeur de la restauration à Heritage Le Telfair Golf & Spa Resort puis directeur du Sands Resort and Spa Mauritius.

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MARADIVA VILLAS RESORT & SPA AU BASELWORLD

STARWOOD HOTELS & RESORTS

Sanjiv Ramdanee, CEO de Maradiva Villas Resort & Spa, était présent au Baselworld 2015 qui s’est déroulé du 19 au 26 mars. Baselworld est l’événement incontournable qui réunit sous le même toit les acteurs les plus influents de l’industrie de l’horlogerie et de la bijouterie. Chaque année, 150 000 professionnels et 4 000 journalistes viennent à Bâle prendre le pouls de toute une industrie, découvrir les nouvelles tendances et acheter les dernières créations des 1 500 marques présentes. Sanjiv Ramdanee a eu l’occasion de rencontrer Sascha Moeri, CEO de Carl F. Bucherer. Cette prestigieuse marque compte depuis décembre dernier une boutique exclusive au Maradiva Villas Resort & Spa.

MATHIEU DE TONNAC NOUVEAU DG DU MÉRIDIEN Le Méridien île Maurice a un nouveau directeur général en la personne de Mathieu de Tonnac. Avant sa nomination fin février, Mathieu a été directeur général du Méridien N’Fis au Maroc. Mathieu a fait toute sa carrière avec le Méridien. À la fin de ses études à la prestigieuse École hôtelière de Lausanne, il commence sa carrière comme adjoint par intérim au Food & Beverage Manager du Méridien Re-Ndama à Libreville, au Gabon. Puis il devient directeur du restaurant Méridien Nouvelle-Orléans en Amérique. Il déménage ensuite pour la France où il exerce comme Assistant F&B Manager au Méridien Étoile, le premier hôtel de la marque situé au cœur de Paris,puis devient Food & Beverage Manager au Méridien de Budapest en Hongrie avant d’occuper son premier poste de directeur d’hôtel au Méridien Penina Golf and Resort au Portugal. Il a ensuite la possibilité de se familiariser avec le cadre balnéaire en prenant la direction du Cove Le Méridien Fisherman aux Seychelles pendant deux ans. Après quoi, il se retrouve au Méridien N’Fis au Maroc avant de poser ses valises à Pointe aux Piments.

Sanjiv Ramdanee, CEO de Maradiva Villas Resort & Spa et Sascha Moeri, CEO de Carl F. Bucherer.

HAUTE-RIVE : BLUELIFE MET UN TERME AU CONTRAT DE CENTARA Les contrats de gestion accordés à Centara International Management Co. Ltd en 2011 pour diriger les hôtels Centara Grand Azuri et Centara Poste Lafayette par BlueLife Limited ont été résiliés suite à une décision des Conseils d’Administration des deux hôtels. Désormais ces deux établissements sont appelés Haute Rive Resort & Spa et Poste Lafayette Resort & Spa, respectivement. Les deux établissements de 100 chambres chacun sont désormais sous la direction de Pascal Bertrand, qui compte de longues années d’expérience dans le domaine de l’hôtellerie. Selon Kevin Teeroovengadum, président des deux Conseils d’administration, il s’agit d’une « décision stratégique qui devrait permettre aux deux hôtels de se repositionner sur le marché et de bénéficier de nouvelles opportunités ».

Le stand de Carl F. Bucherer.

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Jolanda Sadni Ziane : Les Mauriciens sont très attachants EX- GM DU SOFITEL L’IMPÉRIAL

Sa voix trahit son émotion. Pour Jolanda Sadni Ziane, qui a connu sept pays avant de poser ses valises au Sofitel L’Impérial, c’est la première fois qu’elle a autant de mal à partir. « Les Mauriciens sont très attachants », nous confie-t-elle la veille de son départ entre deux rencontres entre amis, proches et employés venus lui dire au revoir. L’ancienne directrice du Sofitel L’Impérial va retourner aux PaysBas qu’elle a quittés… il y a 28 ans. Elle va prendre les opérations de 7 hôtels du groupe Accor au Benelux. Mais au-delà du travail, elle va retrouver sa famille. « Je vais retrouver ma maman qui a 83 ans et qui doute encore que je revienne définitivement au pays. J’aurais enfin une vie familiale après avoir raté tous les anniversaires, les fêtes. » Si Jolanda se réjouit de ces nouvelles responsabilités familiales et de ses retrouvailles, elle avoue sa tristesse de quitter Maurice. « Ce sera un dur retour à la réalité. La vie speed des grands continents, les mauvaises nouvelles…..Maurice est un pays vraiment protégé. Vous avez une chance inouïe. » « Je comprends maintenant pourquoi les repeaters reviennent tous les ans, voire pour certains, plusieurs fois par an. Les Mauriciens sont très attachants. Comment faites-vous ? Vous avez quelque chose qu’il n’y a pas ailleurs plus que de la gentillesse, de la bonté que l’on ne retrouve plus ailleurs. Ici, on reçoit un service qui vient du cœur, il y a une sincérité de vouloir faire plaisir », assure-t-elle. C’est pourquoi elle a pleuré quand les gens sont venus lui dire au revoir, quand les employés ont composé un sega pour elle et lui ont remis un livre entièrement imaginé et fait de leurs mains qui réunit toutes les plus belles photos de son passage à Maurice. Des témoignages d’affection qui parlent aussi de l’empreinte qu’elle laisse au Sofitel L’Impérial. Femme de terrain, Jolanda a beaucoup investi dans ses ambassadeurs (le personnel), dans leur formation et a passé beaucoup de temps avec eux. Elle a aussi investi dans l’embellissement de l’hôtel qui en avait bien besoin après la rénovation. « Les jardins, le mobilier autour de la plage, autour de la piscine, tout cela a été refait ». Jolanda a une autre fierté : l’investissement du Sofitel dans la culture. « J’ai offert les espaces de l’hôtel aux artistes. Certains comme Laura Beg ont tourné des clips. Nous avons organisé des Wine Days, participé au Salon du livre (Confluences), organisé des escales littéraires. Nous soutenons l’école de Flic en Flac ». Pour Jolanda, Maurice est un formidable creuset pour la culture. « La panoplie d’artistes est énorme pour un si petit pays. Et puis il y a ce mélange extraordinaire des cultures. Moi qui ne connaissais que ma tradition chrétienne et musulmane de mon mari, j’ai découvert celle des hindous. J’ai été émerveillée par la Maha Shivaratri, Holi ou Divali ». Le mot de la fin est une note d’espoir. « Il existe un nouveau

dynamisme dans le secteur touristique. J’ai beaucoup d’espoir dans le Strategic paper qui jette les bases pour le futur du tourisme à Maurice mais il faut résoudre le problème de l’accès aérien ».

Antonio Ferreira de Sousa, nouveau GM Jolanda Sadni Ziane sera remplacée par son collègue du Sofitel So, Antonio Ferreira de Sousa. Antonio Ferreira de Sousa a débarqué à Maurice en 2013 pour prendre les rênes du Sofitel So qui venait d’ouvrir ses portes. Cet hôtelier dans l’âme a travaillé dans une dizaine d’hôtels du groupe Accor dont 18 années au sein de Sofitel.

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Première bougie pour Outrigger Mauritius BEL OMBRE

Ouvert en 2014, l’Outrigger Mauritius Beach Resort a fêté en avril son premier anniversaire à l’île Maurice. Après une année fructueuse, l’hôtel a voulu marquer l’événement en offrant à ses résidents des nouveautés aussi bien au niveau de la restauration qu’à celui du Spa. Pour Pieter Van Hoeven, le directeur général de l’Outrigger Mauritius, c’était très important de célébrer ce moment important avec les clients de l’hôtel : « Nous avons eu une excellente année et nous voulons partager notre joie avec nos invités tout au long du mois d’avril. » Niché dans la réserve naturelle de Bel Ombre, au sud de l’île Maurice, l’Outrigger Mauritius Beach Resort propose des installations haut de gamme dans un environnement unique, évoquant le charme d’une plantation sucrière du début du XVIIe siècle. Les 181 chambres (Deluxe, Chambres famille, Suites et Villa) offrent toutes une vue splendide sur les lagons turquoise de l’océan Indien. Fondé, il y a plus de 65 ans par la famille Kelley, le groupe hawaïen Outrigger Hotels and Resorts possède plus de 7 000 lits rien que dans les îles Hawaiiennes. Il a pris une orientation internationale il y a quelques années et s’est étendu sur la région Asie-Pacifique, notamment en Australie, en Thaïlande, aux Fidji, à Guam, à Bali et à l’île Maurice. Outrigger continue son expansion avec de nouveaux projets annoncés, notamment une ouverture aux Maldives courant 2015, au Vietnam en 2016 et en Chine en 2018. Aujourd’hui le groupe gère 45 hôtels à travers le monde avec plus de 11 000 lits et emploie plus de 500 personnes de toutes cultures et nationalités.

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Vive le bord de mer ! VERANDA PALMAR BEACH HOTEL

La vie à Maurice se conjugue au rythme des vagues de l’océan. La vie au bord de mer est synonyme de rupture avec le quotidien, de relaxation et de fun. Le style « bord de mer » et l’élément marin sont au centre du Veranda Palmar Beach Hotel qui s’ouvre sur une des plus belles plages de l’Île Maurice et offre pléthore d’activités nautiques telles que la plongée, le kitesurf, la voile ou le ski nautique. Avec ses toits en chaume, ses façades blanches et ses massifs de bougainvilliers, le Veranda Palmar Beach Hotel, rénové en juin 2013, a tout le charme des « campements » mauriciens. Les 77 chambres du Veranda Palmar Beach Hotel sont fidèles au concept familial de l’établissement et la décoration reflète un esprit tropical et coloré. Des teintes pastel font écho au mobilier contemporain avec une terrasse ou un balcon aménagé ouvrant sur le jardin, la piscine ou la mer. Avec une surface variant de 36 à 38 m², les chambres Confort sont orientées piscine, jardin ou mer. Imprégnées du mode de vie en bord de mer, elles disposent d’un balcon ou d’une terrasse en rezde-jardin. Au Veranda Palmar Beach Hotel, la plage est le centre de toutes les activités. Sur le sable ou dans l’eau, l’équipe d’animation ne manque pas d’énergie pour vous concocter des journées rythmées, quels que soient votre style et vos envies. Les eaux limpides juste en face

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sont aussi le rendez-vous des enfants, encadrés par leurs parents ou par l’équipe du mini-club Timomo & Friends. Les adeptes de sports nautiques seront particulièrement gâtés, avec la possibilité de goûter aux joies de la plongée, du kitesurf, de la voile, du ski nautique… Autre point fort de l’hôtel, le spa. Inspirés des bienfaits de la nature, les soins du Seven Colours Wellness Lounge du Veranda Palmar Beach Hotel sont des expériences complètes, qui allient authenticité et raffinement. Parfaitement intégré au cadre et au concept de l‘établissement, le spa est source de quiétude et de repos pour le corps, ainsi que de l’esprit. Les soins exclusifs proposés ne se limitent pas au simple massage et chaque client bénéficie d’une expérience personnalisée en fonction de son énergie et de son humeur du jour. Côté restauration, le Veranda Palmar Beach Hotel propose deux restaurants et deux bars. En bord de piscine ou face à la plage, c’est vous qui choisissez ! Situé au bord de la piscine, le restaurant principal, Regatta, offre une formule buffet dans un décor de voiles de pirogues. Vous y découvrirez les saveurs de la cuisine mauricienne et quelques classiques de la cuisine internationale. Le restaurant propose également des plats spécialement concoctés pour les végétariens. Le Restaurant et bar L’Horizon situé sur la plage propose des

spécialités de fruits de mer et des grillades à la carte. Vous déjeunerez dans un décor de carte postale, alors qu’au dîner, une ambiance tamisée contribue à l’intimité des lieux. Quant au Bar BarAcuda, situé au cœur de l’hôtel, il est incontournable. Confortablement installés dans un fauteuil ou au bord de la piscine, vous y siroterez un cocktail exotique ou autre boisson rafraîchissante tout au long de la journée, à l’abri du soleil et du vent. Au menu : snacks pour les petites faims. Enfin, soyez surpris par les Pop-Up Moments du groupe Veranda. Laissez-vous emporter par l’effervescence d’une soirée à la mauricienne, par les derniers rayons du soleil sur votre peau, par la saveur aigre-douce d’un ti punch et le son des djembés qui résonne. Ou encore les Coco’lidays. Un vrai délice pour vos papilles. Une pause fraîcheur après une journée au soleil. Un plaisir simple à déguster avec votre famille. Une boisson 100% naturelle. Un vrai délice pour vos papilles. Mais le mieux c’est encore d’en faire l’expérience. Infos et réservations Veranda Palmar Beach Hotel T : +230 402 3500 info@veranda-resorts.com

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HÔTELLERIE

Le Holiday Inn : lieu idéal pour conférences et réunions À deux minutes de l’aéroport, le Holiday Inn présente décidément bien des avantages. Outre son restaurant, son spa et sa salle de gym, il propose cinq salles de réunion ainsi qu’un espace extérieur pouvant satisfaire des besoins divers. Les salles, aux noms bien ancrés dans le sud du pays, sont toutes situées au rez-de-chaussée. Bénarès A et Bénarès B, s’adressent aux rassemblements et aux réunions intimes avec un accès facile pour les invités. D’une surface de 54 mètres carrés chacune, ces salles peuvent accueillir jusqu’à 40 personnes en style théâtre et 108 m2 lorsqu’elles sont combinées. Mon Trésor A dispose d’un espace de 136 mètres carrés et peut accueillir jusqu’à 110 personnes en style théâtre. C’est la plus grande salle de réunion de l’hôtel. Offrant une vue magnifique sur l’aéroport international Sir Seewoosagur Ramgoolam, Mon Trésor B est situé à côté de Mon Trésor A. Avec 102 mètres carrés d’espace, elle peut accueillir jusqu’à 80 personnes toujours en style théâtre. Mon Trésor A et B peuvent également être fusionnées pour un espace total de 238 mètres carrés et une capacité de 200 personnes. Pour les réunions plus restreintes, le Holiday Inn propose La Baraque. Offrant également une vue panoramique sur l’aéroport, La Barraque peut accueillir jusqu’à 15 personnes en salle du conseil dans un espace de 54 mètres carrés. Un package « Meet’INN » comprenant le haut débit wifi (16 mégaoctets), projecteurs et écran, système de son surround, système de visioconférence Full HD (disponible en salle de conférences La Baraque seulement), rideaux occultants, pupitres et microphones,

téléviseurs 55 " à écran plat LED, conférence téléphonique, rétroprojecteur, tableaux à feuilles et autres accessoires dont la papeterie, est aussi disponible pour une optimisation totale des reunions. Enfin, cerise sur le gâteau, le Foyer îlot Broccus, un espace couvert en plein air adjacent à Mon Trésor B met à votre disposition un espace magnifique se prêtant à l’enregistrement de l’événement et aux pauses pendant les réunions. Il est aussi disponible pour des cocktails ou pour des soirées privées, des cérémonies de mariage et des réceptions avec service traiteur. Davina Vencatachellum Conference and Event Coordinator.

Infos renseignements Davina Vencatachellum Tel +230 601 2700 info@holidayinnairport.mu

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FIGURE

Ashok Bhugoo : objectif excellence RESIDENT MANAGER DU CONSTANCE PRINCE MAURICE

Il est sans doute le modèle de l’hôtelier type. Toujours vêtu élégamment, avec ou sans veste, le sourire toujours aux lèvres, prévenant et cordial, Ashok Bhugoo est un Resident Manager qui illumine le Constance Prince Maurice. Venu il y a treize ans dans ce cinq étoiles de luxe classé parmi les meilleurs hôtels de l’océan Indien, d’Afrique et même du monde, il personnifie l’excellence du service et se pose en exemple pour ceux qui veulent faire carrière dans l’hôtellerie. Pourtant rien ne prédestinait Ashok à entrer dans le monde de l’hôtellerie. Alors qu’il attendait les résultats du HSC, il est approché par un cousin, maître d’hôtel au Saint Géran qui lui propose d’y suivre une formation . Après un premier refus, il finit par céder sous la pression de sa mère. Après la formation, le jeune Ashok est posté au buffet du petit-déjeuner pour donner les assiettes aux clients. Cette première rencontre avec les clients va être décisive car il découvre qu’il aime le contact avec le client. Sa carrière débute donc au St Géran où il travaille un an et demi avant d’aller au Royal Palm. Ses prédispositions font qu’il est choisi pour faire un CAP à l’Ecole Hôtelière à Casernes, Curepipe. Premier de sa promotion, il est promu barman. Très vite, Ashok gravit les échelons et devient d’abord responsable du bar, puis du restaurant de la plage et enfin premier assistant du Food and Beverage manager, Mme Laubry qui l’avait recruté à l’époque comme serveur. Une réussite insolente qui fait de lui le chef de ses anciens supérieurs. Il va rester dix ans au Royal Palm, pendant lesquels, il continue de rechercher l’excellence. C’est ainsi qu’il décroche au bout de trois ans d’études un diplôme en gestion hôtelière à l’Université de Maurice, après encore deux ans de formation additionnelle, un BSC in Tourism and Hospitality Management. Il part également en stages dans des adresses prestigieuses, au Château La Messardière, un palace à St Tropez, à l’hôtel de Paris à Monaco, à La Mamounia à Marrakech et l’hôtel Adlon à Berlin. Avec une telle carte de visite, Ashok est vite appelé ailleurs et c’est ainsi qu’il débarque en septembre 2002 comme F&B Manager au Prince Maurice qui avait ouvert quatre ans plus tôt. Ici encore son application et sa quête de la perfection lui ouvrent très vite les portes du succès. Cinq ans après, il est nommé Executive Assistant Manager et depuis trois ans, il a accédé au poste de Resident Manager, numéro deux de l’hôtel. Comment expliquer ce parcours remarquable. « Le Royal Palm est une institution où l’on apprend à faire les choses comme il se doit. J’ai eu la chance de côtoyer un homme hors du commun qui est Jean-Pierre Chaumard. Il m’a forgé. Quand je suis arrivé au Prince Maurice, c’est un nouveau défi qui s’est posé à moi. Comment grandir encore ? Pour moi, le succès du FB Manager

passe par celui de son équipe. J’ai ainsi commencé à mettre en place des standards afin que tous travaillent de la même façon. C’est surtout le premier contact avec le client qui prime. Il faut toujours le mettre en confiance », nous explique-t-il en ajoutant qu’ici également le frottement avec Andrew Milton, qui était alors directeur et Christophe Plantier a également été bénéfique. « Et surtout la confiance du CEO de groupe Constance, JeanJacques Vallet sans qui je n’aurais pu aspirer à de si hautes fonctions ». Ce succès professionnel a sans doute un prix ou des contreparties ? « C’est un métier fait de défis. Il faut être disponible. On sait à quelle heure on commence mais jamais quand on finit. Il y a beaucoup de contraintes mais si on aime on le fait sans aigreur ». Et Ashok peut compter aussi sur le soutien indéfectible de sa femme Sachita qui gère leur petite famille quand lui s’occupe de l’hôtel. Sa proximité avec elle et leurs deux fils font que ces derniers semblent vouloir marcher dans les pas d’Ashok. L’aîné Avishek suit actuellement une formation à l’Ecole Vatel alors que le cadet, Akshit, se passionne pour la cuisine et en particulier les desserts. De quoi faire un papa heureux mais qui reste toujours porté vers l’excellence car il voudrait terminer son Master, devenir le meilleur Resident manager de Maurice et peut-être un jour le meilleur General Manager. Bonne chance Ashok.

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IMMOBILIER

BARNES s’implante à l’Ile Maurice BARNES poursuit son développement dans les lieux de villégiature privilégiés par la clientèle internationale fortunée et étoffe son offre dans les stations balnéaires. Après Miami, Saint Barth, Saint-Tropez, Cannes, etc., c’est à l’Ile Maurice que BARNES ouvre son nouveau bureau. C’est Outi de Falbaire et Emmanuel de la Haye qui prennent la direction de l’agence située dans un tout nouveau showroom route Royale à Grand-Baie. Outi de Falbaire, de par son contact direct avec la clientèle sous sa précédente enseigne ILOA, est déjà connue dans le monde de l’immobilier à Maurice. Elle nous explique que le leader franco-suisse de l’immobilier de luxe BARNES souhaitait s’implémenter sur l’île Maurice depuis quelques mois, attiré par les nombreux projets haut de gamme auxquels s’ajoute la situation géographique, la qualité de vie exceptionnelle, une fiscalité optimisée et une absence de grande marque européenne de l’Immobilier de prestige. Cette nouvelle enseigne de l’immobilier de luxe à Maurice propose un service haut de gamme : depuis l’organisation de son séjour, la facilitation des formalités administratives en passant

par l’accueil dès l’aéroport, le client chez BARNES est roi. BARNES a bâti sa réputation sur la qualité de ses services mais aussi sur le choix immobilier proposé à sa clientèle. Elle est aujourd’hui la première société internationale d’immobilier résidentiel haut de gamme totalement intégrée avec différents métiers : la vente d’appartements, de maisons et d’hôtels particuliers, d’immeubles, de propriétés et châteaux, et de biens d’exception ainsi que la location, la gestion locative et l’expertise en art. Fondé par Heidi Barnes et présidé par Thibault de Saint Vincent, BARNES est présent dans les villes internationales de référence : Paris, Bruxelles, Genève, New-York, Miami, Los Angeles, Monaco, ainsi que dans les principaux lieux de villégiatures très prisés comme Deauville, Biarritz, Cannes, Courchevel, St Barth… En 2014, BARNES a réalisé un volume de ventes de près de 2,7 milliards d’euros.

Contact BARNES Mauritius Route Royale Grand-Baie Tel : (230) 263 3069 Email : mauritius@barnes-international.com Site web: www.barnes-mauritius.com Outi de Falbaire

Emmanuel de la Haye

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IMMOBILIER

BPL le spécialiste de votre piscine ! CONSTRUCTION - Structure en PPP (Procopi)

BPL International est devenu au fil des années LA référence dans le secteur de la piscine. Aujourd’hui, BPL c’est un concept, un savoir-faire et surtout une immense réussite obtenue grâce à sa clientèle. Sa priorité : être proche de ses clients. Ne soyez plus spectateurs de vos rêves, BPL International vous aide et vous conseille sur tous vos projets. De la construction, à l’entretien en passant par l’équipement, nos équipes vous accompagnent du début à la fin. De nombreuses marques dont Magnapool ou encore Procopi ont su nous faire confiance, nous permettant de proposer le meilleur de la qualité française à Maurice. Bien-être et plaisir sont nos plus grands atouts.

Pour des Piscines Plus que Parfaites. Le pack PPP, c’est la solution idéale pour tous ceux qui apprécient la simplicité, la rapidité et l’économie. En quelques heures, la structure est assemblée. Dans un souci de toujours respecter nos engagements sur l’environnement les panneaux PPP sont fabriqués en résine de synthèse, matière hautement résistante et imputrescible. Ces panneaux de 1m50, pour les plus hauts, s’assemblent très simplement, les uns aux autres sans visserie ni outillage. Toutes les formes sont possibles, rectangulaires, ovales, demi-ovale etc.… tous les profils de fonds sont autorisés. C’est aussi simple que ça ! BPL International Ltd Royal road Nº 8 Complexe Nautica Riviere Noire - Tel. 483 6262.

EQUIPEMENT – Système Magnapool

Magnapool utilise un système révolutionnaire pour le traitement de l’eau de votre piscine, à base de magnésium. Le magnesium a un extraordinaire pouvoir bienfaisant issu de la nature. Nous proposons cette technologie afin de respecter nos engagements du bien-être. Les vertus relaxantes des bains enrichis en magnésium sont reconnues depuis de nombreuses années, on sait notamment que le magnésium est bénéfique pour l’apaisement des douleurs, le soin de la peau ou sur le plan musculaire. Les systèmes Magnapool permettent donc d’obtenir une eau d’une limpidité extraordinaire sans ajout de produits chimiques de désinfection. Tout cela est dû au puissant pouvoir clarifiant naturel du magnésium présent dans les minéraux et à la finesse de filtration exceptionnelle du filtrant CrystalClear. Le système Magnapool est un des meilleurs dans la course à l’économie en eau et en énergie avec une consommation réduite jusqu’à 75%. Pourquoi choisir le système Magnapool ? Pour une piscine cristalline et pure, une eau douce pour la peau et les yeux et un traitement respectueux de l’environnement.

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IMMOBILIER

Premiers coups de pioche pour la Tourelle Ocean View Villas PROJET IRS À TAMARIN

Un an après son lancement, le projet de la Tourelle Ocean View Villas sur le flanc de la montagne de la Tourelle de Tamarin semble avoir conquis les investisseurs et les premiers coups de pioche sont prévus pour le mois de juin, annonce Mina Bhunjun, directrice commerciale de Sunset in Paradise Ltd, filiale du groupe Bhunjun. « Les retours pour ce projet sont très encourageants. Jusqu’ici nous avons eu plus de 35% de réservations fermes. Les travaux vont donc démarrer au mois de juin ».

Niché sur un domaine de 33 arpents de terres en pleine propriété, le projet La Tourelle Ocean View Villas propose des villas qui seront bâties en phases successives ; la première, qui démarre en juin 2015, consistera en la construction de 26 villas de luxe, réparties sur une surface totale de 8 arpents et donnant à leurs acquéreurs le sentiment d’être suspendus entre ciel et mer. Le style architectural incarne l’essence du mode de vie mauricien dans l’élégance tropicale, une approche contemporaine combinée à des matériaux traditionnels, tandis que de grandes surfaces vitrées offrent une vie en extérieur, multipliant les points de vue magnifiques. L’exigence de finitions haut de gamme participe à ce sentiment de luxe et d’élégance. Les promoteurs se sont ainsi assuré les services de Roche Bobois, la référence française, pour l’aménagement intérieur. Les villas offrent un service de conciergerie pour éviter aux résidents les tracasseries d’intendance et disposeront d’une domotique unique à Maurice. Le domaine se compose de 8 types de villas, dont les prix commencent à partir

de 995 000 euros, variant de 322 m2 à 712 m2 avec 3 à 4 chambres à coucher et nichées dans de vastes jardins paysagers. Des parcelles à la superficie généreuse et spacieuse variant entre 400 m2 à 2 900 m2 assureront une intimité exclusive et vous procureront un sentiment de sérénité. La Tourelle Ocean View Villas jouit également de la proximité de multiples facilités comme, de magnifiques parcours de golf, une myriade de sports nautiques, la baie de Tamarin connue pour être le meilleur spot de surf de l’île, la pêche au gros, restaurants, bars, discothèques et centres commerciaux. Écoles, commerces et centre de soins ne sont pas éloignés. Notons que ce projet immobilier haut de gamme permet aux acquéreurs de bénéficier du permis de résidence mauricien. Contact: +230 5 255 2810 E-Mail : latourelle@intnet.mu Web : www.latourellevillas.com

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DeStINAtION

Rubrique parrainĂŠe par la Mauritius Golf Federation

GOLF

GOLF NEWS

Le bon swing l y a quelques décennies, le golf était perçu comme un loisir pour les personnes âgées et en particulier plutôt riches. À Maurice, cet héritage de la colonisation restait confiné au green de Vacoas jusqu’à la création de terrains dans certains hôtels. Aujourd’hui grâce à une médiatisation rendue possible par la télévision, le golf est devenu un sport à part entière suivi par des centaines de millions de passionnés à travers le monde. Après l’époque de Jack Niklaus et Severiano Ballesteros, des joueurs de plus en plus jeunes ont marqué les esprits. La plus grande star aura sans doute été Tiger Woods, peut-être le dernier. Car aujourd’hui ils sont nombreux à se disputer les premières places et surtout, ils sont de plus en plus jeunes. À l’instar de l’Irlandais Rory Mc Ilroy (25 ans) ou de l’Australien Jason Day (27 ans) pour les garçons ou chez les filles la Chinoise Shanshan Feng (25 ans) et surtout l’Américaine Lexi Thompson, 20 ans aujourd’hui mais qui s’est fait connaître à l’âge de… 12 ans. Ce renouvellement des générations suscite aussi un engouement dans le public et tend vers une démocratisation de la petite balle. Les greens se multiplient et il devient très tendance d’en fréquenter le plus grand nombre. A Maurice, nous avons la chance d’avoir aujourd’hui des golfs de très grande qualité. Outre les premiers terrains du Gymkhana, du Paradis ou du Constance Belle Mare, de nouveaux greens ont également vu le jour : Tamarina, Anahita ou encore Bel Ombre qui accueillira très prochainement la première compétiton internationale de haut niveau à savoir le tri tour AfrAsia bank Mauritius Open. Sans conteste, le golf est devenu un atout majeur de notre offre touristique à tel point que le Premier ministre adjoint et ministre du Tourisme Xavier-Luc Duval souhaite mettre en avant cette nouvelle opportunité en attirant les golfeurs, en particulier ceux d’Asie, notamment pour rentabiliser la basse saison. La création d’un Golf Pass qui donne accès à sept greens à Maurice va dans ce sens. Côte Nord salue cette initiative tout comme celle du groupe VLH d’organiser un tournoi majeur sur l’île. Comme nous l’avons toujours fait, nous accompagnerons cette nouvelle démarche qui vise à dynamiser le tourisme. C’est ainsi qu’à partir de ce numéro et pour faire suite à la mise en place en octobre dernier, de notre rubrique Destination Golf sur notre site www.cotenordmag.com, un cahier spécial du même nom sera mis en place dans chacune de nos éditions. Parrainée par la Mauritius Golf Federation à qui nous envoyons nos plus chaleureux remerciements, cette rubrique couvrira toute l’actualité golfique à Maurice et sa region.Question de se mettre au diapason de l’actualité et d’avoir le bon swing ! La rédaction

MAURITIUS UNION GROUP GOLF CHAMPIONSHIP

UNE HUITIÈME ÉDITION RÉUSSIE

Deux jours de compétition étaient prévus dans le cadre de la huitième édition du Mauritius Union Group Golf Championship qui s’est tenue le 14 et 15 mars derniers sur le parcours du Tamarina Golf Club. Organisé par la Mauritius Golf Federation, ce tournoi a réuni 120 amateurs et professionnels de golf. 6 catégories étaient en compétition : Pros, Hommes handicap 0-9, hommes handicap 10-18, handicap 19-24, femmes handicap 0-18 et femmes handicap 19-28. Béatrice D’Arifat et Shanon Minkley se sont imposées dans la première et deuxième catégorie respectivement. Shanon Minley devance Priscille Li Yuen Fong et Arlette Chung. Chez les hommes, on retrouve, Rakesh Channoo en haut du podium de la première catégorie. Alban Blandin de Chalain (nett) et François du Mée (gross) s’imposent dans la deuxième catégorie et Gilles Daniel dans la catégorie 3. Dans la catégorie Pro, Vishnu Seeneevassen devance Anil Neyhaul.

MAURITIUS GYMKHANA CLUB OPEN GOLF COMPETITION 2015

VISHNU SEENEEVASSEN L’EMPORTE CHEZ LES PRO

Le parcours de Golf du Gymkhana a accueilli, le 11 avril, la Mauritius Gymkhana Club Open Golf Competition 2015. Le Golf Pro de Constance Hotels & Resorts, Vishnu Seeneevassen, s’est une nouvelle fois illustré dans la catégorie Pro. Cette victoire s’ajoute à celle remportée lors du Mauritius Union Group Golf Championship. Chez les femmes on retrouve Béatrice D’Arifat et Priscille D’Arifat sur la première marche des catégories 1 et 2 respectivement. Ridwan Purdasy a terminé premier de sa catégorie (gross).

CALENDRIER DES ÉVÈNEMENTS GOLFIQUES JUNIOR Tamarina Golf Club – 29 mai Legend Golf Club – 18 juillet Dodo Golf Club – 18 septembre Heritage Golf Club – 11 novembre

MGF TOUR (HOMMES/DAMES/ PRO) Anahita Golf Open – 6 juin Heritage Golf Open – 21 juin Le Touessrok Golf Open – 11 et 12 juillet Legend Golf Open – 16 août Links Golf Open – 5 septembre

DAMES Ladies Open au Tamarina Golf Club – 25 et 26 avril

SENIORS Beachcomber Senior Open au Paradis Golf Club – du 17 au 19 juillet

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EVÈNEMENTS INTERNATIONAUX All Africa Junior Golf Championship – du 3 au 8 mai en Zambie Afrasia Bank Mauritius Open – du 7 au 10 mai au Heritage Golf Club Jeux des Iles de l’Océan Indien – du 1er au 8 août Inter Islands Inter Clubs – du 13 au 16 août All Africa Team Championship – du 11 au 16 octobre au Kenya MCB Indian Ocean Amateur Golf Open – du 23 au 25 octobre à Tamarina.

GOLF

Parcours atypique d’un passionné NAYIL KADER (GOLF PRO)

Nayil Kader est toujours open pour aller de l’avant, avec un club (pour swinger) ou un trolley (pour avancer)… Dans tous les cas le Golf Pro du Links et du Legend (Constance Hotels & Resorts) est motivé pour faire de la promotion de son sport une priorité, toujours enthousiaste pour parler de sa discipline de prédilection à tout moment de la journée. Il nous reçoit, souriant et disponible et nous raconte son ascension professionnelle hors du commun. Neveu d’un ancien « greenkeeper » d’un neuf trou, dans la région Est, Nayil Kader apprendra vite que, au delà du metier que pratqiue son oncle, la petite balle blanche est sacrée. Sa passion pour le golf muri alors très tôt. Nayil Kader a 8 ans quand il est initié aux joies et difficultés du green. Tout commence le jour où son oncle décide de l’emmener à son travail, histoire de le confronter à ce monde fascinant. Le déclic est immédiat. Nayil Kader pense déjà en faire son métier. Son oncle le présente alors à ses amis golfeurs qui lui parlent de ce sport avec passion. Il a alors 10 ans. Nayil grandit et son chemin croise celui de grands noms du golf ; Gary Player, Nick Faldo et Bernhard Langer. Ces derniers seront ses mentors, l’initieront au golf, peaufineront son style et rendront son œil plus aiguisé. Si Nayil Kader commence sa carrière dans ce giron comme caddie, il ne perd pas pour autant son but premier, celui de devenir instructeur. En 1992, il apprend qu’un golf verra le jour. Celui du Legend. Il postule et rejoint, peu de temps après, le groupe Constance Hotels & Resorts. Il suit les traces de son oncle et devient « greenkeeper ». Sa détermination aura raison de ses efforts, et c’est ainsi qu’il accède après une année, lors de l’ouverture du golf, au poste de Caddie Master. Après quelques formations durant 6 mois, Il devient le Pro Golf au sein de la Marc Farry Golf Academy. « J’ai toujours voulu enseigner. En voyant les autres je me disais pourquoi pas moi… Certains aiment les compétitions, d’autres préfèrent le partage. Je suis de ceux qui aiment le partage. » Et l’air de rien, il fait son bonhomme de chemin. Il avoue avec modestie être fier de son parcours. Son métier lui permet aujourd’hui de transmettre son savoir et sa technique golfique à toutes les personnes désireuses de s’initier, et ce, toujours avec serieux et respect de la discipline. Des cours individuels ou collectifs qui vont de l’initiation au perfectionnement sont aussi dispensés à l’Académie. Nayil Kader est épaulé par trois autres Golf Pro. Lui qui a participé à plusieurs compétitions, à Maurice, à l’île de la Réunion et aux Seychelles, dit malheureusement ne plus avoir de temps libre pour se présenter aux compétitions.

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GOLF

Un golf alliant technique et détente GOLF DU ONE&ONLY LE SAINT GÉRAN

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Créé il y a 42 ans par le champion sud-africain, Gary Player, l’un des meilleurs golfeurs du monde dans les années 1950 et 1960, le Golf du One&Only Le Saint Géran est destiné non seulement aux débutants mais aussi aux initiés. Accueillant plusieurs compétitions durant l’année, ce 9 trous, est lové dans un cadre exceptionnel. Déroulant ses fairways dans un havre de verdure, le Golf du One&Only Le Saint Géran vous permet de pratiquer votre passion ou de vous initier dans un environnement varié où se marient harmonieusement cocotiers et mer turquoise en toile de fond,avec une vue à couper le souffle. Le parcours est relativement plat et est entouré d’un parc de plus de quatre mille cocotiers et de points d’eau. Tout a été pensé pour permettre aux golfeurs de vivre leur passion avec serenité. Ce parcours, très agréable à jouer, devient redoutable par temps venteux notamment pour les trous les plus exposés : les balles peuvent faire un angle de 90° par mauvais temps et on peut se retrouver facilement en grande difficulté. Alliant technique et détente, dans une ambiance conviviale, le parcours de Golf du One&Only Le Saint Géran permet aux initiés de se lancer des défis et aux débutants, de perfectionner leur jeux. Il vous faudra compter 2 heures pour finir le parcours. A noter que les Green fees sont gratuits et illimités pour les clients du One&Only Le Saint Géran.

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GOLF

LE CLUB HOUSE

Le Bar du Club House est ouvert toute la journée et se situe au départ du parcours et juste à côté de l’arrivée du 9ème trou. Idéal pour voir les joueurs démarrer ou finir le parcours,apéritif à la main.

L’ACADÉMIE DE GOLF

Les leçons sont dispensées par les professionnels de l’Académie de golf One&Only. L’académie peut également créer un programme sur mesure. Ce programme comprend en plus de l’enseignement : balles de practice, serviettes rafraîchissantes et eau fraîche, service VIP pendant les leçons, matériel de prêt (modèle Callaway), remises sur les articles Callaway du Pro-shop, voiturette de golf, green fees, analyse de votre matériel, évaluation biomécanique et physique de votre jeu. L’académie de golf vous propose plusieurs formules. Les leçons individuelles se font sur le parcours avec un pro, ou sur le Practice : putting, putting chip, body chip, bunker et swing avec analyse vidéo de votre leçon sur cd-rom. Des leçons en famille pour tous niveaux y compris les débutants (1 à 5 élèves) sont aussi proposées. Un exercice mettant en avant l’analyse vidéo de votre swing avec un instructeur (programme d’entraînement personnalisé et commentaires de votre swing sur cd-rom),des cours collectifs ainsi que des stages, pour tous niveaux, sont également disponibles.

VIVIAN, LE PRO

Impossible de faire un tour de golf sans en rencontrer son Golf Pro et instructeur Vivian Armance. Vivian est employé au One&Only Le Saint Géran depuis déjà 30 ans et découvre le plaisir du golf en 1990 avant d’en faire sa passion. « Très vite, j'ai favorisé une méthode basée sur l'écoute et l'analyse de chacun. En effet aucun joueur ne swingue de façon identique. J'adapte ainsi mon cours au jeu de mon élève. Toutes les phases du golf peuvent être travaillées à condition qu'elles permettent de prendre du plaisir et de scorer. Le golf est un sport pouvant rapidement devenir complexe, il faut arriver à faire un mouvement fluide qui comporte une multitude de paramètres, c'est pourquoi je ponctue mes séances d'images simples et de conseils précis. » Preuve que sa methode d’enseignement est bonne, il termine en haut du podium de la seconde édition du Golf Channel Mauritius, en janvier dernier, à l’Heritage Golf Club.

CALENDRIER 2015

Septembre : Compétition Pro-Am Octobre : Compétition Anniversaire de l’hôtel (Réservée aux résidents) Novembre : Ladies Golf Union Décembre : Compétition fin d’année (Réservée aux résidents).

L’AFRASIA BANK MAURITIUS OPEN 2015

PRÊT POUR LE JOUR J Plus que quelques jours avant le coup d’envoi de l’évènement golfique le plus attendu de l’année, et jamais organisé à l'île Maurice. Si les choses sérieuses ne commencent que le 7 mai, le green, de l’Heritage Golf Club, accueillera les participants du Pro-Am le mardi 5 mai. Le premier tour de L’AfrAsia Bank Mauritius Open 2015 débutera le jeudi 7 mai. Les deuxième et troisième tours se tiendront les 8 et 9 mai, tandis que le tour final aura lieu le 10 mai. Pour marquer l’évènement un « Fun Fair » sera organisé, du 9 au 10 mai à La Place du Moulin à Bel Ombre. Au programme : Mini Zip Line, Laser tag, quad, buggie, simulateurs de golf ainsi que des murs d’escalade. A noter que les billets d’entrée seront en vente à la porte. Les résidents mauriciens auront à débourser Rs 600 pour le tarif jour et Rs 1 000 pour la semaine. Le tarif jour pour le ressortissant étranger est fixé à Rs 1 000 et à Rs 1 600 pour la semaine.

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GOLF

François Eynaud : Ce tournoi est l’aboutissement d’une vision L’AFRASIA BANK MAURITIUS OPEN À L’HERITAGE RESORTS

L’île Maurice va accueillir dans quelques jours un événement sportif majeur, l’AfrAsia Bank Mauritius Open à l’Heritage Resorts. Ce tournoi de golf qui va réunir les meilleurs joueurs d’Afrique, d’Asie et d’Europe est une première mondiale car il réunit les trois tours de ces continents. Avec une audience télévisuelle estimée à 600 millions, c’est sans conteste la plus grande exposition médiatique du pays jamais organisée. Ce « happening » n’est pas le fruit du hasard mais bien l’aboutissement d’une vision, comme nous l’explique François Eynaud, CEO de VLH qui va accueillir le tournoi, lors d’un entretien réalisé début avril, à un mois de la compétition. Comment vous-est venue l’idée de ce tournoi ?

n’y avait rien à modifier pour que l’Heritage Golf Club course soit du niveau d’un Championship Golf Course international approuvé par le label European Tour. Par la suite nous avons voulu en faire un événement vraiment national. C’est ainsi que nous avons décidé de partager l’événement une année sur deux avec Anahita qui a également un parcours de golf de grande qualité. Ce tournoi est également un clin d’œil à notre histoire : c’est une première mondiale de voir les principaux tours d’Europe, d’Afrique et d’Asie (les 3 continents de peuplement de Maurice) organiser un tournoi de golf d’envergure internationale ensemble. L’événement, dont le budget total est de deux millions d’Euros, n’aurait pu se réaliser sans l’engagement enthousiaste de notre sponsor principal AfrAsia Bank, mais également du gouvernement, de la MTPA, d’Air Mauritius, de Villas Valriche, d’ENL, de Rogers, et de la MGF (Mauritius Golfers Federation).

Nous étions depuis des années à la recherche d’un tournoi de golf professionnel majeur pour Maurice afin de positionner davantage notre destination sur la carte mondiale du golf. Le contact initial a été établi par le General Manager du Heritage Golf Club, Ryan Dodds, avec le CEO du Sunshine Tour. Celui-ci avait déjà organisé plusieurs tournois internationaux en partenariat avec l’European Tour (co-sanctioned events) et avait comme projet novateur d’organiser un « tri-sanctioned event » avec également le Asia Tour. De plus au même moment, un créneau se libérait en mai dans le calendrier de l’European Tour juste après le Volvo China Open. Notre proposition d’accueillir cet événement à l’Heritage Golf Club à Bel Ombre est donc tombée au bon moment. La visite du Sunshine Tour et de leur directeur d’événement à Bel Ombre qui s’en est suivie a suffi à convaincre les 3 tours de qualité mondiale de nos infrastructures golfiques. Il

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GOLF À quelques jours du tournoi, quelle est la situation par rapport aux participants et l’organisation ? L’intérêt que suscite ce championnat parmi les golfeurs professionnels d’Europe, d’Asie et d’Afrique est fantastique. Au début du mois d’avril, nous avions 150 golfeurs européens inscrits pour 40 places disponibles ! Sept des Top 20 Européens se sont inscrits. 150 golfeurs du Sunshine Tour et 100 pros asiatiques sont également inscrits pour 40 places chacun. Au moment où je vous parle (NDLR : cette interview a été réalisée le 3 avril) le processus de sélection est en cours et la liste finale des joueurs pros ne sera connue que 3 semaines avant l’événement. Max Orrin et Hennie Otto seront les ambassadeurs d’Afrasia Bank. Thomas Levet sera présent en tant qu’ambassadeur du tournoi en France, ainsi que Guan Tianlang notre ambassadeur en Chine, qui, à 16 ans, est la star montante et très médiatisée du golf chinois. Nous avons également inscrit George Coetzee, Petel Wihlein des USA, Kiradeek Aphibarnat, Thomas Aiken, Jaco Ahlers, Trevor Fisher,… pour n’en nommer que quelques-uns. L’organisation est fin prête. Nous attendons beaucoup de journalistes et de télévisions des 3 continents (dont Canal + et Sky Sports). L’événement sera également couvert en direct par notre télévision nationale, la MBC. Sur un autre plan, nous avons souhaité utiliser cet événement (qui est le plus grand événement sportif jamais organisé à Maurice) afin de promouvoir le golf parmi les Mauriciens. Nous aurons donc 2 Pro Am le mardi 5 mai avant l’événement durant lesquels les golfeurs mauriciens seront sélectionnés pour jouer avec les pros (4 Mauriciens et 1 pro par équipe). Un Mauricien participera au tournoi principal, les qualifications étant organisées par la MGF (Mauritius Golf Federation) les 25 et 26 avril. Par ailleurs, un ‘Golf Development Clinic’ est organisé pour le mercredi précédant le tournoi durant lequel les pros vont coacher les enfants du village de Bel Ombre. De nombreux événements et activités seront organisés à Bel Ombre pendant les 4 jours du tournoi : une conférence de Luc Ferry (ancien ministre français de l’Education) avec comme sujet Le Sport et l’Ethique, concerts, parcs d’attractions pour les enfants, lancement en exclusivité des nouveaux modèles Jaguar et Range Rover, etc.

Tour Label. Maurice n’est pas encore connue en Asie comme une destination golfique. Un des objectifs de l’AfrAsia Bank Mauritius Open at Heritage Resorts est de faire connaître la qualité de notre offre golfique sur ces marchés émergents afin de doubler le nombre de golfeurs visitant Maurice (environ 50 000 actuellement). Les retombées de cet événement sont surtout importantes pour le Groupe Rogers qui a été le pionnier du développement touristique et immobilier à Bel Ombre. Rogers a investi plus de Rs 6 milliards à Bel Ombre à travers les hôtels Heritage, le golf, le IRS Villas Valriche, le Château de Bel Ombre, le C Beach Club. Ce tournoi est l’aboutissement d’une vision. Nous sommes très fiers de nos réalisations à Bel Ombre et nous avons encore de nombreux projets (comme la construction d’un deuxième golf) pour le développement de cette région dans le respect scrupuleux de l’environnement.

Quelles retombées attendez-vous pour le groupe VLH ?

Comment se positionne le golf par rapport à la nouvelle offre touristique ?

Nous avons déjà eu, depuis le lancement de l’événement en août 2014, une couverture médiatique extraordinaire pour Maurice et nos sponsors, et ceci à travers la presse écrite internationale, les médias sociaux sur lesquels nous avons lancé plusieurs concours, l’affichage, le site Web du tournoi, les in-flight magazines. La visibilité pour Maurice pendant le tournoi viendra surtout de la couverture impressionnante de la télévision sur les 3 continents. L’Afrasia Bank Mauritius Open à l’Heritage Resorts sera retransmis dans plus de 600 millions de foyers à travers 41 ‘Independant TV Broadcasters’. Pour le groupe VLH et ses hôtels Heritage Le Telfair et Heritage Awali, ce tournoi va rendre davantage légitime la qualité de notre produit golfique. Heritage Golf Club a déjà obtenu en 2014 l’Award du ‘Best Golf Course in the Indian Ocean’, décerné par les Golf Travel Awards. Nous aurons maintenant l’European

Le golf est un « market segment » qui correspond tout à fait au positionnement haut de gamme de Maurice. Le nouveau ministre du Tourisme a fait du golf une priorité de sa stratégie pour l’industrie touristique, surtout pour la basse saison. L’annonce du « Golf Pass Maurice » qui va permettre à tout golfeur résidant dans un hôtel golfique d’avoir accès aux 7 golfs 18 trous de l’île va définitivement venir renforcer l’attrait de la destination pour les golfeurs. Avec notre meilleure connectivité aérienne sur l’Asie, le marché golfique en forte croissance sur ce continent est une réelle opportunité pour Maurice. Et nous avons des parcours de golf 5 étoiles à Maurice capables de répondre à ce marché haut de gamme.

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GOLF

Remise des prix WAG Réunion.

Un franc succès WORLD AMATEUR GOLF AUDI

e World Amateur Golf Audi Réunion, compétition inscrite au calendrier du World Amateur Golf Ranking, s’est joué les 4, 5 et 6 avril derniers sur le golf de Bassin Bleu à Saint Gilles les Hauts, Ile de la Réunion. Pour cette 4ème édition 15 joueurs étrangers étaient présents, des golfeurs de Maurice, des Seychelles et d'Afrique du Sud. C’était l'occasion pour les Réunionnais de se mesurer aux joueurs de la zone Océan Indien. Cette épreuve officielle est particulière puisqu’elle est prise en compte dans le classement mondial Amateurs. Ce qui a permis aux joueurs de marquer des points en vue d’améliorer leur classement. A noter que seuls les 144 meilleurs index inscrits ont été retenus. Le World Amateur Golf Audi Réunion s’est achevé avec la victoire chez les messieurs de Franck Michel et chez les dames de Woo-Ju Son (RSA). Franck Michel devance ainsi le tenant du titre Johan Mouniama. En 3ème position le sud-africain s'impose devant Franck Morel (4ème) et Alexandre Lasalarié (5ème). Chez les dames, le suspense a été entier et c'est la sud-africaine Woo-Ju Son qui remporte le tournoi. Jade Rousseau se classe 2ème au général. Clap de fin pour cette 18ème édition de l'Open Amateur Audi Réunion qui porte le label « World Ranking Amateur » depuis seulement 4 ans. Une

Jade Rousseau en pleine action. reconnaissance donc pour le golf réunionnais et qui s'est traduite cette année par une montée en puissance du niveau des compétiteurs engagés. En effet, la compétition a vu le déplacement d’une délégation sud-africaine de très haut niveau. L’évènement sportif a bénéficié du soutien de l’IRT (Ile de la Réunion Tourisme). Ce dernier s’est chargé de la venue d’une journaliste sud-africaine pour couvrir la compétition.

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LOISIRS

Le départ du triathlon dans le lac de Bois Chéri.

Offroad Paradise : Un évènement sportif à la portée de tous ! GET MUDDY 2015

Le trail, une expérience en pleine jungle.

Photos : Jean-Paul Leblanc

et Muddy a vu grand pour cette 3e année d’existence. Même si le Triathlon Challenge individuel a été l’épreuve reine de la journée, la plus populaire fut sans conteste le Triathlon Sprint individuel. Ces deux courses ont offert la possibilité aux participants de s’affronter en équipes relais pour ajouter à la bonne ambiance et mettre en avant l’esprit de communauté sportif. Du sport et de l’action pour tous les goûts. Les plus jeunes ont également eu droit à leurs courses, le Kids Triathlon et l’Aquathlon Kids. Et même si là encore tout se joue en amitié, ces épreuves ont révélé l’esprit de compétition des jeunes. Au chapitre des nouveautés : Get Muddy a introduit 3 nouvelles courses cette année - un Duathlon, Le Muddy

Carla van Huyssteen, quintuple championne d’Afrique, dans la dernière montée du parcours. CÔTE NORD Nº116 - AVRIL 2015

LOISIRS

Les amies Lea Jullienne et Cassandre Dupont terminant le Muddy Trail main dans la main. Leurs mères avaient toutes deux participé au Triathlon Sprint. Karim Hugli terminant son tour de VTT.

LES PODIUMS DU GET MUDDY OFFROAD TRIATHLON « 1,5 km de natation, 34 km VTT et 10 km Trail Run » Hommes - Theo Blignaut (Afrique du Sud) - Sam Gardner (R.-Uni) - Pascal Pilot (Maurice) Dames - Carla van Huyssteen (Afrique du Sud) - Jeannick Harel (Maurice)

Photos : Jean-Paul Leblanc

Trail de 8km et l’Aquathlon Kids. Sponsorisé par la Barclays Bank, Get Muddy a pris son envol vers d’autres sommets pour cette nouvelle édition. Et pour montrer son engagement pour un environnement sain, Get Muddy s’est mis au vert avec l’appui de Belle Verte et de Mission Verte qui ont assuré avec brio la gestion des ordures et du recyclage. Nando’s, partenaire de toujours, ainsi que la MTPA et les nouveaux venus ont contribué au bon fonctionnement de cet événement désormais devenu incontournable dans le paysage sportif mauricien. Si le soleil était de la partie, ce sont surtout les participants et la foule venue en très grand nombre qui ont assuré le succès de cette 3e édition. Certains n’ont pas hésité à se lancer sur le triathlon pour la toute première fois, d’autres comme les bénévoles de l’année dernière ont pris part aux différentes courses. Des collègues d’entreprises avaient, quant à eux, constitué des équipes pour le Muddy Trail, alors que beaucoup de jeunes étaient venus entre copains. Cerise sur le gâteau, un succulent déjeuner mis sur pied par la brigade de Bois Chéri est venu combler les appétits débordants après de tels efforts. Les athlètes élites Theo Blignaut et Carla Van Huyssteen de l’Afrique du Sud, ainsi que Sam Gardner (GB), revenu défendre son titre, n’ont pas tari d’éloges sur le parcours de la course, l’ambiance, l’organisation et l’énergie qui y régnaient. Ils seront très probablement de retour l’année prochaine. Avec de belles victoires, de beaux souvenirs et de belles photos le rideau est tiré sur Get Muddy 2015. Rendez-vous l’année prochaine !

Carla van Huyssteen, cinq fois championne d’Afrique du Sud, remportant le Get Muddy Offroad Triathlon.

Arun Ghunasham a franchi le premier la ligne d’arrivée du Muddy Trail / 8 km.

Kerr Dinally

Daleen Stafford terminant le Sprint Duathlon sous les vivats de son mari Eddie (bénévole) et de leurs enfants Rick et Annie qui ont concouru dans le Kids Triathlon.

Moment de gloire pour les vainqueurs du Get Muddy Triathlon 2015, Theo Blignaut & Carla van Huyssteen en compagnie des organisateurs et commanditaires. CÔTE NORD Nº116 - AVRIL 2015

LOISIRS

Ouverture officielle par la princesse Stéphanie de Monaco, marraine du parc CASELA

La princesse Stéphanie de Monaco et le ministre Xavier Luc Duval encadrant Robert Leclézio pour la traditionnelle coupure de ruban.

Le guépard, un fauve impressionnant de beauté qui suscite crainte et admiration.

uvert depuis mi-décembre, le nouveau parc des aventures de Casela a été inauguré officiellement le 26 février dernier par la princesse Stéphanie de Monaco et le Premier ministre adjoint et ministre du Tourisme et des Communications extérieures, Xavier Luc Duval. La princesse monégasque, une habituée de l’île depuis les années quatrevingts, est également la marraine du parc. Un statut qu’elle a accepté pour se « rapprocher encore plus de Maurice » où, selon elle, « les animaux y vivent dans de si belles conditions ». Accueillant les visiteurs de marque, le président du conseil d’administration du groupe Médine, Robert Leclézio a rappelé les débuts de Casela comme un parc d’oiseaux avant d’amorcer au début des années 2000 une transformation qui en a fait une des principales attractions de l’île avec des loisirs encore inconnus

Dans la volière ouverte, il est désormais possible de voir et photographier les oiseaux sans l’inconvénient du grillage.

Les visiteurs sont accueillis avec cette magnifique carte 3D montrant les principales attractions touristiques de l’île.

alors comme la tyrolienne, le Segway, le canyoning ou la Via Ferrata. L’association de Casela avec Safari Adventures aura permis l’arrivée de lions et d’autres fauves comme le guépard ou le tigre. Depuis fin octobre, des girafes sont venues enrichir la diversité du parc ainsi qu’un toboggan et un cinéma 4D unique dans l’océan Indien. Les dernières attractions auront coûté quelque 400 millions de roupies, a rappelé Robert Leclézio. Les 14 hectares du parc ont été redessinés afin de proposer au visiteur une expérience riche et inédite. La foule qui s’y presse depuis l’ouverture du nouveau Casela World of Adventures atteste de la réussite de cette première phase du projet de Medine Leisure. Nous avons hâte de voir la suite.

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Une journée de régates à Mahébourg TRADITIONS

L’histoire de Mahébourg et de la baie de Grand Port est intimement liée à la mer. Lieu de débarquement des colons hollandais, premier port de l’île à l’époque française la région a pendant longtemps été économiquement liée à la mer. Le commerce de la chaux et du sable et la pêche ont pendant longtemps fait vivre de nombreuses familles. Si les deux premières activités ont cessé aujourd’hui, il reste de cette époque une tradition que se perpétue, celle des régates.

LOISIRS

Après une semaine à transporter les coraux, le sable ou les poissons, toute cette communauté se retrouvait le dimanche pour des courses très disputées dans la baie. À terre, à la Pointe des Régates, la bien nommée, une foule se massait, criait, supputer les chances et pariait. Cette tradition perdue il y a quelques années est revenue au goût du jour grâce à des passionnés réunis dans le club de voiles de Mahébourg. Yasser Sk-ally est de ceux-là. Propriétaire de la station d’essence la Minerve, il a baigné dans la tradition depuis son enfance. La famille Sk-ally est engagée dans les régates depuis 1967. S’il ne barre pas lui-même son bateau, préférant confier cette tâche à Indiren Armoogum, il suit chaque épreuve dans une autre pirogue et veille au grain afin que son équipage ne manque de rien. À l’embarcadère où il nous attend pour une régate à l’occasion de la fête de l’Indépendance et de la République, une petite foule

Indiren Armoogum, le skipper de La Minerve, surveille les derniers préparatifs.

Une foule de passionnés envahit la Pointe des Régates.

de fans regarde les derniers préparatifs. La voile testée la veille ne semble plus convenir en raison du vent trop fort. La nouvelle toutefois demande quelques coutures et c’est une équipe de Roches-Noires qui vient au secours de l’équipage de La Minerve. C’est aussi cela la solidarité des gens de la mer. Malgré tout, durant la course, la rivalité reprend le dessus. La Minerve, partie avec quelques minutes de retard bataille ferme pour revenir sur les autres participants. Dans le bateau suiveur, on entend des signes de découragement mais Yasser remonte ses troupes et fait confiance à Indiren. Effectivement, quand les bateaux virent à la Falaise Rouge, le capitaine prend le vent et remonte la moitié des pirogues. En revenant vers la Pointe des Régates, il passe en troisième position. C’est devant l’île aux Aigrettes qu’il montre toute sa science et prend la tête de la course pour ne plus la quitter. Une course remportée de façon magistrale et célébrée

Les pirogues sur la ligne de départ.

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LOISIRS

par des pétarades. À terre, l’accueil est partagé. D’une part, les fans de La Minerve saluent leur favori alors que ceux des autres bateaux promettent une revanche dans la seconde course de l’après-midi. Moqueries, ricanements, langage châtié, tout le folklore de la région se fait entendre au milieu des cris de marchands de glace et de pistaches. Parce qu’une journée de régates c’est aussi une kermesse très colorée propre à Mahébourg. Les gens déambulent, dissertent sur la course et font leurs pronostics sur la prochaine. Elle sera remportée par Prince, un des rivaux féroces de La Minerve. Cette victoire équilibre la joie de la foule qui se disperse en se donnant rendez-vous pour la prochaine régate dans un mois. La Minerve, grand vainqueur de la première régate…

Yasser Sk-ally, le propriétaire de La Minerve.

Marchand de glaçon râpé.

Tradition et modernité chez ces marchands de pistaches grillées.

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Dans le berceau de l’île Maurice SUD-EST

Ce ruisseau qui passe parmi les ruines à Grand Port alimentait les soldats hollandais et français.

oursuivant notre parcours culturel dans le sud-est de l’île, nous arrivons, à la sortie nord de Mahébourg, devant le Pont Cavendish, aussi connu comme le Pont Ville Noire. Il enjambe la rivière La Chaux peu avant son embouchure. Magistrale œuvre de l’ingénieur Paul Le Juge pendant le gouvernement de Sir Cavendish Boyle, le pont en béton de plus de 150 m de long (507 pieds et 6 pouces), fut inauguré le 28 mars 1911. Il a été restauré à l’occasion de son centenaire et une voie piétonne aménagée. De l’autre côté du pont, Ville Noire, un faubourg de Mahébourg, possède un charme différent. Situé entre la rivière La Chaux et le ruisseau des Délices, Ville Noire a un caractère plus agricole avec ses champs de canne qui bordent les rivières et les champs de manioc qui mènent à la fierté du coin et de Maurice : la seule biscuiterie de manioc au monde : la biscuiterie Rault. L’usine se trouve au fond du village à partir du tournant du chemin qui vient de Grand Bel Air. Fondée par Hilarion Fabien Rault en 1870, elle est chargée d’histoire. Une visite guidée et payante de l’usine est organisée

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PA R C O U R S C U LT U R E L

La biscuiterie Rault existe depuis 145 ans.

Le pont Cavendish enjambe la rivière La Chaux et relie Mahébourg à Ville Noire. par les descendants de cet homme innovateur qui perpétuent son travail en gardant jalousement les secrets de la recette des fameux biscuits manioc. En remontant vers la rivière La Chaux on traverse la route du littoral. Une petite visite au débarcadère permet de découvrir l’ancien four à chaux qui était le cœur de cette bourgade. On reprend la route vers Petit Bel Air. Juste après le ruisseau Délices, à droite, le cimetière qui date de la colonisation française. Si les tombes sont muettes, les inscriptions ont beaucoup à raconter sur les familles qui ont habité la région il y a plus d’un siècle. Un kilomètre plus loin on arrive au pont surplombant la rivière des Créoles. En bas à gauche, des aménagements en béton rappellent que ce lieu est utilisé par les dévots de Muruga pour le Cavadee. Et comme pour montrer qu’on est bien à Maurice, deux cents mètres plus loin, nous rencontrons une mosquée à l’entrée du village de Rivière des Créoles, traversé en deux minutes. Une longue ligne droite rappelant la présence d’une propriété sucrière indique que nous sommes à Ferney (nom

Le four à chaux abandonné à Ville Noire témoin d’un autre temps.

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PA R C O U R S C U LT U R E L

d’origine Voltairienne, probablement la même que celle du ruisseau des Délices). Au bout, au milieu des mangroves, le monument rappelant le débarquement des Hollandais. Les traces de leur passage sont visibles dans le village voisin, Vieux Grand Port. En route on pourra toutefois être tenté de bifurquer à gauche pour aller dans la vallée de Ferney mais nous y passerions toute une journée. De même dans le village de Vieux Grand Port, l’ascension de la Montagne est tentante mais demande également une excursion exclusive. C’est juste avant l’église Notre Dame de Grand Pouvoir, en face de l’école primaire, que nous nous arrêtons. Ce site historique est littéralement le berceau de l’île Maurice. Les Hollandais l’utilisèrent comme lieu de détente et comme base de

A Ferney, le monument rappelant le débarquement des Hollandais.

La boutique de la distillerie d’huiles essentielles à Anse Jonchée.

défense pour protéger les lignes commerciales maritimes de l’océan Indien au XVIIe siècle. Après leur départ, les Français y installèrent le premier gouvernement avant de le transférer à Port-Louis. Ils le convertirent en un lieu fortifié contre les risques d’invasion anglaise avant de l’abandonner à la création de la ville planifiée de Mahébourg en 1805-06. Certaines parties des ruines sont dans un excellent état de conservation avec entre autres, les joints en chaux des murs en pierre de l’époque. On ne pourrait pas en dire de même pour les installations de stockage de carburant situées dans le village de Bois des Amourettes. Les grandes cuves rouillées sont envahies par la végétation alors que les bâtiments abritant les pompes sont ouverts à tous les vents. Mais le charme de Bois des Amourettes est ailleurs. Dans le petit bois qui jouxte la mer et se prête aux rencontres coquines ou encore sur la longue jetée qui se pose en poste d’observation de la baie de Grand Port avec les îles de La Passe et du Fouquet juste en face. Ici également les bancs publics invitent les amoureux. Le nom du lieu s’y prête même si en fait il s’agit du nom donné à l’acacia dans certaines régions de France. Après Bois des Amourettes, la route continue de serpenter le long de la mer et la journée touche à sa fin. Juste avant de rebrousser chemin, une petite boutique aux couleurs vives accroche notre regard. On y vend des huiles essentielles. À l’arrière, visible de la route, la distillerie artisanale et en face un petit jardin des différentes plantes utilisées. Une bien belle découverte pour terminer cette randonnée.

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BIEN-ÊTRE

Sublime coup d’éclat INTRACEUTICALS INSTITUTE

été pensé pour offrir le meilleur aux clients. C’est dans cette optique que l’Institut s’est associé à O.P.I, la marque numéro 1 mondial de produits professionnels pour les ongles. Les vernis et produits pour ongles O.P.I associent technologie haute performance et couleurs intenses. Mais ne nous égarons pas du motif de notre visite ; faire l’expérience d’un des soins Intraceuticals. Avant d’y goûter, une des quatre thérapeutes nous invite à répondre à un petit questionnaire. Ce dernier sert à cibler nos besoins, nos attentes et aussi à mieux connaitre notre type de peau. Cinq minutes suffisent pour découvrir le soin idéal. Aujourd’hui se sera un booster à la Vitamine A afin de remédier aux problèmes de sècheresse cutanée et aux pores dilatés et obstrués du visage.

Créé en parfaite harmonie avec la nature environnante, l’Institut Intraceuticals, a trouvé refuge dans un coin tranquille de Pailles, entre banians majestueux et chaines de montagnes. Ici, impossible de ne pas trouver un soin qui vous convienne et réponde aux attentes de votre corps. Nous en avons fait l’expérience. Intraceuticals Institute de Mauvilac Cosmetics est une bouffée d’air frais à seulement quelques minutes de la capitale… Aussitôt arrivé des ondes positives nous envahissent. L’accueil est chaleureux. Véronique Monfort, Operations Manager, se fait guide. On découvre avec engouement un nail bar, où manucure et pédicure sont proposées. Ici rien n’est laissé au hasard et tout a

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BIEN-ÊTRE

UNE PALETTE DE MASSAGES L’institut propose également un menu massage pour ceux en quête de relaxation. Cette belle carte comprend le massage relaxant qui aide à éliminer le stress ; le massage thérapeutique alliant différentes manipulations classiques du massage suédois ; le massage relaxant et lymphatique léger idéal pour stimuler la lymphe ; la réflexologie plantaire ; le massage russe Systema qui se pratique avec les pieds et le poids du corps ; le massage harmonique et le massage aux pierres chaudes. A noter que l’institut est ouvert du lundi au samedi de 9h30 à 18h et jusqu’à 20h le deuxième et quatrième vendredi du mois. La Spa Manager, Elisabeth Rottler, est présente les mardis et vendredis de 9h à 13h et les mercredis de 14h à 18h. Aussi les produits Intraceuticals sont en vente à l’institut.

Installée dans une des quatre salles de soin, la thérapeute prépare la peau à accueillir les bienfaits du soin. Le voyage sensoriel commence par un gommage doux et un nettoyant. On se laisse facilement emporter dans l’antre du bien-être avec pour toile de fond une musique relaxante. L’expérience qui suit est unique à Maurice. On infuse littéralement, à l’aide d’un stylet, la peau d’oxygène et d’un sérum spécial d’acide hyaluronique et de vitamine. Le premier effet laisse un soupçon de frisson, limite quelques chatouilles. L’oxygène pressurisé stimule l’absorption du sérum et améliore naturellement les niveaux d’hydratation de la peau tandis que les vitamines la protègent et la défendent. Une réhydratation en profondeur de la peau est alors visible immédiatement. On a fait le test sur la moitié du visage. Résultat indéniable! En se regardant dans le miroir, on constante une peau plus lumineuse du côté traité. Trois molécules sont appliquées, avec notamment un gel fixant, et une crème pour protéger l’épiderme. Le soin durera 30 minutes. Bien que ce soit un soin du visage, c’est tout le corps qui se sent revigoré. Toutefois pour un résultat optimum Véronique Monfort nous explique qu’un traitement de six soins est conseillé.

LE SOIN DES STARS Qu'ont en commun Madonna, Eva Longoria, Kim Kardashian, Justin Timberlake et plusieurs autres célébrités? Ils sont tous des adeptes du soin pour le visage à l'oxygène d’Intraceuticals. Marque très sélecte, Intraceuticals est la seule à offrir un soin qui offre des sérums spécialement formulés pour être infusés au plus profond de la peau par de l’oxygène sous pression. Cette méthode favorise la livraison de sérums aux acides hyaluroniques spécialement formulés pour la peau dans la structure de l’épiderme. Le résultat visible immédiatement après le premier soin a fait le succès d’Intraceuticals. A noter que Mauvilac Cosmetics représente Intraceuticals et O.P.I à Maurice et dans la région océan Indien. Intraceuticals se décline sous quatre traitements : Rejuvenate, Opulence, Clarity et Atoxelene.

Intraceuticals institute Tel : 286 6039

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GASTRONOMIE

Votre vin de Bordeaux sur internet Si la démocratisation du vin à Maurice est bel et bien enclenchée, l’offre en matière de choix est aujourd’hui incontestablement de plus en plus vaste. Le développement des ventes sur internet étant devenu un incontournable avec aujourd’hui plus de 5% des ventes mondiales qui se font à travers la toile, il manquait encore aux Mauriciens, la possibilité de se fournir en vins à travers internet. C’est désormais chose faite. Le nouveau service qu’offre Cyril Lumet sur son site internet www.bwines.mu est en ce sens, tout à fait innovant.

local, il se lance dans l’importation de bordeaux à des tarifs défiant toute concurrence. Très vite, le bouche-àoreille opérant, il se fait connaître auprès des professionnels du milieu notamment à travers tout le réseau hôtelier. Sur le site, Bwines propose une large gamme de bouteilles allant du moyen de gamme au très haut de gamme avec notamment quelques grands crus aux noms évocateurs comme St Emilion, Château Margaux, Pomerol, Pouillac, Saint Julien, Haut Medoc entre autres appellations. La livraison est gratuite.

Parti du constat que les prix sont souvent associés aux différentes marges que font les fournisseurs à la revente, Cyril Lumet a voulu offrir un service direct client, sans aucun intermédiaire. Et si internet s’imposait donc comme une solution rapide et efficace, c’est aussi la passion pour le vin qu’entretient Cyril Lumet qui l’a poussé à créer cette nouvelle offre sur notre île. www.bwines.mu. Il propose aux internautes locaux, des vins de bordeaux de grande qualité destinés à la fois aux professionnels et aux particuliers.

Et pour vous aider dans votre choix, le site propose également, un guide pratique permettant d’associer mets et vins. Toujours utile lorsque l’on est à cours d’idée ! Pour un minimum de 5 couples présents, Cyril Lumet se rend chez vous et vous fait découvrir ses vins à travers une dégustation gratuite durant laquelle tout est fourni, même les petits fours !

Les vins rigoureusement choisis sont importés après avoir été testés durant des dégustations à l’aveugle faites par des œnologues bordelais de renom. Cyril Lumet connaît bien le circuit du vin bordelais puisqu’il y a grandi. Installé depuis peu à l’Ile Maurice, il a gardé d’excellentes relations avec quelques producteurs de renom dans cette région de la France si prisée pour ses grands crus. Après une analyse profonde du marché

Autre service proposé par Bwines, la dégustation à domicile. www.bwines.mu Cyril Lumet : 52 53 41 56.

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GASTRONOMIE

E.C. Oxenham lance The Wine Route APRÈS WOMEN AND WINE ET THE PERFECT DINNER

Après les paris osés et réussis de Women and Wine et The Perfect Dinner, E.C. Oxenham lance cette année un autre concept tout aussi novateur, The Wine Route. C’est Joëlle Dupré, commerciale chez Oxenham dont l’imagination n’a d’égale que sa passion pour le vin qui en est la conceptrice. Entièrement soutenue encore une fois par Dean Oxenham, Sales and Export Manager, Joëlle propose cette fois de découvrir huit régions viticoles du monde à travers huit escales dans huit restaurants de l’île dont la réputation n’est plus à faire. Lors de la soirée de lancement le 30 mars dernier à la boutique Le Connoisseur de Mon Choisy, Dean Oxenham s’est réjoui de l’engouement des restaurateurs pour ce nouvel événement et nous a confié que « l’on a dû finalement retenir seulement huit restaurants pour cette

Dean Oxenham et Joëlle Dupré procédant au tirage au sort

première qui n’est pas une compétition mais une façon festive de découvrir huit régions viticoles ». Les heureux élus sont Rêve d’R (Petit Raffray), La Plage des Canisses (Grand Baie), Big Willy’s (Tamarin), Rivoli (Grand Baie), Twins’Garden (Flic en Flac), la Table du Château (Mapou), The Beach House (Grand Baie) et Flowers of Paradise (Pereybère), le grand gagnant de The Perfect Dinner l’année dernière. Ils représenteront respectivement les régions suivantes : La Bourgogne, le Languedoc-Roussillon, Bordeaux, l’Italie, l’Argentine, l’Australie/Nouvelle Zélande, l’Afrique du Sud et l’Alsace. Il est à noter que les régions ont été choisies par les restaurateurs eux-mêmes en raison des affinités qu’ils entretiennent avec elles. Le premier rendezvous est pris pour le 25 avril prochain au Beach House. Suivront ensuite Big Willy’s (30 mai), Rêve d’R (27 juin), La Table du Château (11 juillet), Flowers of Paradise (25 juillet), Rivoli (29 août), Twins’Garden (26 septembre) et finalement La Plage des Canisses (24 octobre). Tout comme pour The Perfect Dinner, chaque restaurant participant devra préparer un menu comprenant entrée, plat principal et dessert avec les accompagnements des vins de leur région choisie. Toutefois, il ne s’agit pas d’une compétition mais l’avis de quelques membres de la presse spécialisée, dont Côte Nord, partenaire de l’événement, et de quelques critiques culinaires sera sollicité. Votre magazine fera régulièrement écho de l’événement qui sera aussi répercuté sur nos plateformes digitales.

Joëlle Dupré entourée de Lovin Raghoonauth (2e gauche) sommelier de Le Connoisseur Grand Baie et de son équipe.

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GASTRONOMIE

Pascal Curpanen remporte le second challenge WORLD CLASS 2015

Il a osé l’originalité et a convaincu. Pascal Curpanen du Belle-mare Plage Hotel a remporté le second challenge de la World Class 2015. Placée sous le thème de « Fundamentals of Flavors » cette compétition de bartenders a été de toute beauté. Les candidats ont su développer les cinq sens des membres du jury. Anecdotes, partages, connaissances, et surtout la passion s’étaient donné rendez-vous au Sofitel L’impérial, un des partenaires de l’évènement. Venu en short et chemise à fleurs Pascal Curpanen a été débordant d’imagination en proposant une partie de pêche au jury. Il a utilisé, pour le challenge création, du jus de bilimbi et a servi ses cocktails dans des timbales de shaker. C’est cette prise de risque, saluée par les membres du jury, qui lui a valu la première place. Le score était tout de même serré, derrière il y avait Vicky du LUX* Belle Mare, Ashween du Saint Géran, David du Prince Maurice et David du St Regis, tous ex aequo. Les candidats ont été notés sur un Speed Challenge ; la création de six cocktails en 8 minutes et le cocktail création. « Je pense sincèrement que nous sommes en train de changer la perception des bartenders sur l'île Maurice. On leur apporte inspiration, connaissances, motivation et reconnaissance..., » confie Yann Leclair, Brand Ambassador Diageo Reserve – Océan Indien. Le Sofitel L’impérial a aussi joué la carte de l’originalité en proposant aux candidats un déjeuner pas comme les autres ; debout, les pieds dans le sable. L’idée était de créer une synergie entre les participants. La compétition s’est terminée par la remise de prix qui s’est tenue sur la plage.

L’originalité du cocktail de Pascal Curpanen a convaincu le jury.

Photo souvenir des participants et des membres du jury.

Le cocktail gagnant sur le thème de la pêche.

Pascal Curpanen en pleine action.

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Vineet Bhatia : je cuisine avec le cœur CHEF ÉTOILÉ MICHELIN DE L’AMARI AU LUX* BELLE MARE

Son talent est inversement proportionnel à sa taille. C’est d’ailleurs, justement, en raison de celle-ci qu’il va embrasser une carrière de cuisinier. Lui qui voulait aller dans le ciel, tutoie aujourd’hui les étoiles. Avec deux macarons au Michelin, Vineet Bhatia reste très humble et déclare que sa cuisine reste profondément et sans concession indienne. Et c’est avec le même souci de plaire, qu’il régale ses clients dans douze restaurants du monde dont l’Amari au LUX* Belle Mare où il nous a fait l’amitié d’un entretien. Qu’est-ce qui vous a amené à Maurice ? C’est une longue histoire. Je suis venu pour la première fois en 1982 en transit alors que je me rendais à La Réunion où se tenait un festival culinaire. Nous avons passé une journée et demie. Ce qui m’a permis de découvrir l’île. C’était mon premier voyage et je fus surpris de trouver des champs de cannes, des temples hindous et autant d’« Indiens » qui parlaient le français, ou plutôt le créole. J’ai été charmé par la chaleur de l’accueil. Maurice ressemble à l’Inde mais en plus propre. C’était une Image magique et mystérieuse qui allait me rester. Je reviens en 2002 pour ouvrir un restaurant au Touessrok, le Safran. Depuis je fais 4 à 5 voyages à Maurice chaque année, toujours avec le sentiment de revenir à la maison. En 2007, après la séparation entre One and Only et Sun Resorts, j’ai ouvert le Rasoi au St Géran. Puis l’année dernière, après la fermeture du Rasoi suivant la vente de One and Only aux Dubaïotes, j’ai accepté l’offre du LUX* Belle Mare et nous avons ouvert l’Amari (Éternel). Vous venez d’une famille de professionnels et rien ne vous destinait pourtant à ce métier… Effectivement, j’ai d’ailleurs fait une Licence d’économie par correspondance parce que mes parents le souhaitaient. Moi je rêvais de devenir pilote de l’armée indienne. Ma taille ne l’a pas permis. J’ai alors été attiré vers l’hôtellerie et le métier de barman. Mais une fois encore la taille fut un obstacle. On me proposa alors de travailler en cuisine à l’hôtel Oberoi de Mumbai. Je fus impressionné par la rigueur, la discipline et la propreté du lieu et je décidais d’en faire mon métier. Pourtant vous n’avez pas été un élève modèle… J’ai toujours été un enfant rebelle voulant toujours aller hors des sentiers battus. Je refusais de suivre mes camarades et me contenter de la cuisine occidentale de l’hôtel ou de la pâtisserie. Je voulais faire une cuisine indienne avec une touche gastronomique, ce qui fut mal accepté par la direction de l’hôtel. C’est donc après plusieurs refus de mes créations, trop à contre-

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courant, que je m’envole pour la Grande-Bretagne avec pour seules ambitions de trouver un travail et de faire la cuisine. Qu’y avait vous découvert ? Une cuisine indienne pauvre, du curry et de la bière ! Le curry que j’y ai trouvé ne s’apparentait pas vraiment un vrai plat indien mais plutôt à un plat bâtard réalisé par des gens qui avait peu ou pas de notion de la cuisine indienne. Moi j’avais envie de faire des choses authentiquement indiennes en y apportant une perspective nouvelle et plus créative. Et aujourd’hui ? La place de la gastronomie indienne a considérablement pris de l’ampleur avec plus de chefs qui la pratiquent mais aussi avec une popularisation à travers les médias sociaux. Son évolution a été celle d’un voyage « d’un bol à un plat », une déconstruction des plats et une recomposition des produits de façon glamour, un peu comme le mariage du jean et du kurta (chemisier indien) qui est non seulement à la mode mais surtout très classe.

composition d’un plat et y mettre sa touche personnelle. Le travail est tout comme celui d’un designer. Qu’est-ce qui vous inspire ? Je suis inspiré par tout ce qui nous entoure, le bleu de la mer, une plante, le climat. Il faut s’adapter au lieu. Il n’y a pas de formule magique. Il faut se mettre dans la peau du client pour savoir ce qu’il veut manger. Qu’avez-vous ressenti quand on vous a annoncé votre première étoile au Michelin ? J’ai sans doute été parmi les pionniers mais sans aucune ambition de se faire une notoriété. Les récompenses sont un sous-produit de mon travail. Je ne vais jamais dans les cérémonies de remise de certificat. Je ne suis pas du genre à venir en salle pour se faire complimenter par le client et je suis très timide avec les médias. Je fus très surpris d’apprendre à 7 h 30 du matin par le New York Times que j’avais reçu une étoile au Michelin. Je n’ai eu aucune réaction mais cela ne m’a pas empêché de faire un voyage familial aux USA au lieu de rencontrer la presse.

Le curry n’est pas vraiment un plat indien

Comment avez-vous opéré cette transformation ? Il faut d’abord maîtriser les bases de la cuisine qui sont : bien cuire le riz, le dhal, faire un bon kebab. Le bon sens est un des principes de base. Une fois cela fait, il faut laisser libre court à l’imagination pour la mise en commun et la présentation. Il faut le faire avec le cœur. Pour cela il faut aussi être un professionnel formé à la compréhension des saveurs, des épices et autre éléments qui entrent dans la

Et que pensez-vous de la cuisine mauricienne ? J’adore la cuisine mauricienne. J’adore le gato piman où il n’y a pas de piment et le dalpuri qui est unique à Maurice. La cuisine mauricienne est un dérivé de la cuisine indienne mais avec ses propres particularités comme le curry de poulet aux crevettes qui contient de la pomme de terre et des petits pois. En Inde, il n’y a pas autant d’ingrédients. C’est une adaptation de la cuisine aux conditions locales.

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La Pomme d’Amour met des couleurs dans votre assiette AU HILTON

À l’ouest de l’île, avec vue sur le magnifique lagon de Flic en Flac, La Pomme d’Amour au Hilton Mauritius Resort & Spa est une invitation à la découverte culinaire. Le restaurant offre une cuisine internationale, relevée de subtiles saveurs locales qui vous transportent dans un voyage au cœur de la culture mauricienne. Avec ses 254 couverts, le restaurant principal de l’hôtel propose tous les jours des buffets au petit-déjeuner et au dîner. Le choix des plats proposés le matin est d’ailleurs un des plus complets de l’île, nous précise Véronique Terisse, Director of Business Development de l’établissement. Petit plus, le coin boulangerie/pâtisserie situé à la vue des résidents, garantie de fraîcheur, propose des croissants et autres viennoiseries qui en sortent chaque matin… Autre heure, autre ambiance. Chaque soir, un buffet à thème est proposé avec l’accent sur la diversité culturelle, sous la houlette du chef Stéphane Guignon, et de Fabrice Loaec, directeur de la Restauration. D’ailleurs, le nom « Pomme d’Amour » (nom communément utilisé pour la petite tomate à Maurice) est un clin d’œil à la cuisine multiculturelle de l’île. Il n’y a pas que les clients de l’hôtel qui peuvent profiter de cette expérience culinaire : le restaurant est ouvert aux non-résidents toute l’année, sur réservation. C’est une occasion pour les Mauriciens et expatriés de dîner dans un cadre magnifique et accessible, peut-être même commencer la soirée en sirotant un cocktail maison devant un coucher de soleil rendu encore plus magique par le décor ambiant. La Pomme d’Amour est aussi un lieu très appréciable pour les déjeuners d’affaires ou conférences d’entreprise avec des zones plus privées, à l’écart des autres convives installées à côté du bassin, dans le Coffee Shop ou à proximité du buffet. Une carte internationale de vins des meilleurs cépages français, sud-africains, australiens est aussi proposée pour compléter l’expérience des visiteurs. Avis aux gourmets ou gourmands, La Pomme d’Amour vous attend pour des moments délicieux dans un cadre magnifique. Hilton Mauritius Resort & Spa Wolmar, Flic en Flac T : 230 403 1000.

Le chef Stéphane Guignon en compagnie de Fabrice Loaec, directeur de la Restauration.

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Le Ginger pour une belle expérience de cuisine fusion CUREPIPE

À Curepipe, sur la route du jardin botanique, le Garden Village est désormais une adresse incontournable pour ses nombreuses boutiques touristiques. Mais il y a aussi un restaurant qui vaut le détour, le Ginger. Sous une nouvelle direction depuis novembre 2014, le restaurant propose une cuisine fusion avec une forte influence Thaï. Avec le chef Soudhir Singh en cuisine et le directeur Siven Sockalingum en salle, le service est à la hauteur des espérances. Ce duo marche si bien que le propriétaire Johnny AhYan leur a donné carte blanche pour mettre en place une carte de choix où le client peut faire l’expérience d’une cuisine mauricienne et internationale. Ancien du Dinarobin, Soudhir Singh compte quelque dix ans dans le métier. Une expérience visible dans ses plats pour lesquels la présentation soignée se dispute à la qualité. La touche gastronomique ne prend pas, comme souvent, le dessus sur la quantité de l’assiette. Le chef privilégie également les produits frais et essaie, autant que faire se peut, de s’approvisionner auprès des producteurs locaux de et autour de Curepipe. Nous avons pu le constater dans son gratin d’arouille violette à la chair de crabe ou encore dans le cari vert thaï au poulet et crevettes, au lait de coco et dans les autres plats proposés en dégustation. L’expérience ne serait pas complète sans un bon accompagnement de vins. Le Ginger propose une très belle carte de vin. Avec ses treize ans d’expérience, Siven se fait un plaisir de vous guider selon le choix de

Le filet de bœuf.

Le chef Soudhir Singh et le directeur Siven Sockalingum. vos plats. Ancien Food and Beverage manager de Aanari à Flic en Flac, il avait été pendant neuf ans maître d’hôtel au Sugar Beach puis chef de rang au Dinarobin avant de travailler sur un bateau de croisières. Ce riche parcours, il le met au service du client dans l’accueil et tout au long de son passage au restaurant. Avec ce duo de professionnels, le Ginger est assuré de devenir l’adresse incontournable pour de beaux dîners, ou déjeuners, dans le centre du pays. En sus du cadre, le restaurant jouit d’un bel espace de parking, chose assez rare en ville.

Les amateurs de fruits de mer seront gâtés.

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Découvrez le nouveau « Dîner Tiffin » du Shanti Maurice TRADITION INDIENNE

Les familiers de l’Inde connaissent tous le « Dabaa ». Ceux qui ont vu The Lunchbox récemment sur Canal + ont pu découvrir ces fameux récipients qui contiennent le déjeuner de millions d’Indiens chaque jour. Le chef du Shanti Maurice, Willibald Reinbacher a eu la riche idée d’offrir la possibilité de faire l’expérience de cette façon unique de s’alimenter très propice au partage. C’est dans le cadre du désormais réputé Rhum Shed, que le Shanti Maurice propose de célébrer ce concept de restauration décontractée. Le menu Tiffin du Shed Rum dispose de plats délicieusement légers. Si on y trouve l’authentique Tiffin classique (un agneau Rogan Josh, un riz pimenté au safran et une salade de tomate oignon), le chef Willi offre aussi la possibilité de déguster des plats-signature également disponibles dans le restaurant de l’hôtel. Servis en deux portions différentes, vous découvrirez le Tiffin royal - crevettes à la noix de coco et sauce de tamarin, boeuf ou poulet au poivre noir, le riz cuit à la vapeur et une salade créole. Il y a aussi des plats végétariens. Reflétant le caractère ludique des repas Tiffin, le menu sera renouvelé mensuellement, mais inclura toujours une sélection des composants traditionnels du Tiffin : curry, riz, un plat asiatique et une salade. Actuellement disponible uniquement le soir, il sera bientôt proposé au déjeuner en week-end. Pour le chef Willi, c’est un plaisir d’offrir un menu authentique et d’inspiration locale. « Notre clientèle apprécie beaucoup de découvrir toute la richesse culinaire de l’île. Et nous sommes aussi contents de le proposer aux locaux ». Effectivement, la soirée à Lakaz

Le chef Willi Reinbacher parmi des clients qui ont visiblement apprécié sa cuisine.

Mama que nous vous avions présentée dans le numéro du mois de novembre rencontre un tel succès qu’elle affiche complet chaque jeudi. Gageons que ce sera bientôt le cas pour le Tiffin. Un Tiffin pour deux personnes coûte 550 Mur. Un Tiffin pour 4 personnes coûte 950 Mur. Infos et réservations Shanti Maurice Tel 603 7200.

Les plats copieux servis dans des plats traditionnels en émail.

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Le dabaa, assemblage de conteneurs pour le déjeuner indien.

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Début des cours à l’Académie des Chefs A BELLE-ROSE

Lancée en octobre de l’année dernière, l’Académie des Chefs a commencé à accueillir ses premiers élèves au mois de février. L’Académie a débuté fort en invitant deux grands chefs, Lucien Veillet et Dominique Sabatié, pour animer des ateliers sur le sucre. Le travail des élèves présenté le 26 février a montré un savoir-faire très prometteur. « Je suis extrêmement fier et ému par le travail qui a été réalisé pendant ces quatre jours. La collaboration et les échanges faits avec ces deux grands chefs, Lucien Veillet et Dominique Sabatié ont réellement permis aux élèves d’avoir accès à un savoir-faire de haut niveau. C’est une vraie chance pour eux », a affirmé Patrick Vitry. Pendant les différents ateliers les participants ont pu acquérir des bases solides sur le travail du sucre, du chocolat, et des pâtes de fruits entre autres. Les invités de la soirée du 26 février ont pu découvrir le résultat de cette formation. Le moins que l’on puisse dire c’est que les élèves ont acquis une belle connaissance qui laisse augurer un bon avenir dans la pâtisserie. Pour Dominique Sabatié, l’Académie des Chefs réalise une excellente formation tant au niveau théorique que pratique. « C’est exactement le type de formation que l’Education nationale dispense en France », nous assure-t-il. L’Académie des Chefs offre des formations en pâtisserie et boulangerie, cuisine et restauration, mais aussi dans le service en salle et la sommellerie entre autres. Les

De gauche à droite : Lucien Veillet, François Garcin, Dominique Sabatié, Patrick Vitry et son épouse Véronique.

Quelques créations réalisées par les élèves sous la supervision de Dominique Sabatié.

cours sont d’une durée de 18 mois et comprennent également des mathématiques, de la communication, de la mercatique, des cours sur l’hygiène et la gestion. Actuellement 15 élèves y sont enregistrés dont 13 basés à l’école et 2 à leur établissement hôtelier. Ils viennent rejoindre leurs camarades pour les cours théoriques. Afin de répondre aux attentes des étudiants en termes de qualité et de performance, Patrick Vitry a privilégié un partenariat avec des institutions françaises reconnues internationalement dont le Lycée de Gascogne, un des lycées d’hôtellerie et de tourisme les plus anciens de France avec près de 40 ans d’existence. D’autre part, l’Académie est conventionnée par le GRETA (Groupement d’Etablissements publics de l’Education Nationale de France). Un des points forts de ces partenariats reste l’accès à un réseau étendu pour le stage de fin d’études à l’étranger.

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Pluie d’étoiles pour un dixième anniversaire FESTIVAL CULINAIRE BERNARD LOISEAU

Il y a dix ans, pour perpétuer la mémoire d’un des chefs français les plus médiatisés, parti trop tôt, était organisé le Festival Culinaire Bernard Loiseau au Constance Belle Mare Plage. Ce qui n’était au départ qu’un hommage s’est développé en dix ans en un véritable happening dans le monde de la gastronomie dans l’océan Indien. Pour ce dixième anniversaire, les organisateurs ont mis les petits plats dans les grands pour en faire un festival du bon goût et de l’art de vivre.

Pendant toute une semaine, le Constance Belle Mare Plage a vécu au rythme d’un festival haut en couleur et en qualité. Cette année les chefs venus d’Europe étaient tous deux étoiles au Michelin. Serge Vieira, Chef du restaurant « Serge Vieira » Chaudes-Aigues, France ; Rolf Fliegauf, Chef du « Ristorante Ecco » - Giardino Ascona, Ascona, Suisse ; Michael Caines, Chef au « Gildeigh Park Restaurant », Chagford, Royaume-Uni ; Alexandre Bourdas, Chef du Restaurant Saquana, Honfleur, France ; Denis Feix, Chef Du « Restaurant Giardino », Columbia Hotel, Allemagne et William Frachot, Chef à L’Hostellerie Du Chapeau Rouge, Dijon, France. À leurs côtés,de jeunes chefs talentueux venus des

Jean-Jacques Vallet en compagnie des gagnants William Frachot, Amit Chandel et Bisham Jumangalsing.

cuisines des hôtels de Constance : Harrish Mungur, Constance Belle Mare Plage ; Amit Chandel Constance Ephelia Seychelles ; Kritesh Halkory, Constance Le Prince Maurice ; Aviraj Pareeague, Constance Lémuria Seychelles ; Dilup Gamage, Constance Moofushi Maldive et Hem Pulami, Constance Halaveli Maldives Pendant une semaine, ils ont cohabité, sont allés au marché ensemble, ont partagé leurs connaissances des produits et leurs expériences dans un esprit de convivialité et de partage. « C’est une grande expérience. Ce n’est pas une compétition mais plus un partage entre amis. L’interaction avec les chefs mauriciens est très intéressante. Nous

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Dominique Loiseau et Pierre Hermé, surnommé le Picasso de la pâtisserie. L’entrée de l’équipe gagnante : cœur de palmiste tendre, ananas confit et graines de grenade

Serge Vieira, concentré, met la dernière touche à sa création avons été au marché dimanche. J’ai vu beaucoup de choses que je n’avais jamais vues auparavant particulièrement les herbes et épices. Mais aussi des ustensils comme la Roche Cari que nous avons utilisée lors de la compétiiton pour préparer une sorte de mousse pour le poisson grillé », nous a confié le chef suisse, Rolf Fliegauf.

Expérience de découverte également pour le Chef Denis Feix, d’Allemagne. « Il y a plus de légumes ici et aussi,de très intéressants mélanges d’épices que je vais ramener chez moi ». Quant à Serge Vieira, c’est la quatrième fois qu’il participe au Festival « Je me sens comme à la maison. J’ai gagné en 2011, j’ai été président du jury et cette année je redeviens candidat. J’adore Maurice, j’adore la gastronomie mauricienne. Je me suis souvent inspiré de plats de Maurice. J’ai eu des stagiaires mauriciens chez moi. C’est un très beau festival pas un concours. Parce que le concours c’est vraiment une grosse pression, une grosse concentration. Là c’est un vrai échange entre les chefs, un partage d’amitié, de plaisir de joie, de bonne humeur. Et je pense que c’est un peu comme la vie locale d’ailleurs », nous confie-t-il entre deux instructions à son équipe lors du jour de la compétition. Sans oublier tout de même,l’exigence du métier, qu’il fallait bien en avoir malgré tout comme le dit Mme Dominique, présidente du jury. « On ne vient pas ici en dilettante. Il faut de la rigueur ». Cette année avec les chefs deux étoiles, le niveau est encore plus élevé. Ils ont tous eu envie de montrer de nouvelles créations,avec de nouvelles idées, différentes, et des personnalités différentes. Le « concours » est devenu encore plus compliqué. « C’est dur de s’imposer. C’est le détail, la créativité et puis le goût qui font la différence », nous confiait Serge Viera. Le goût, le goût, le goût comme disait M. Loiseau. Dans cette compétition serrée, c’est finalement le duo de William Frachot- Amit Chandel avec pour commis Bisham Jumangalsing qui s’est imposé devant Denis Feix-Harrish Mungur, (Commis Raatree Dhookit) et Michael Caines-Aviraj Pareeague, (Commis Ravi Ramtohul).

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JONATHAN NAZIRA, MEILLEUR MIXOLOGUE Quatre barmen exceptionnels de Constance Le Prince Maurice et Constance Belle Mare Plage ont présenté leur maîtrise de l’art de la mixologie lors du Concours de Cocktails qui a eu lieu le samedi 21 mars. Les cocktails préparés par les participants ont finalement été jugés par les Chefs étoilés et le gagnant, Jonathan Nazira de Constance Belle Mare Plage a été couronné dans une atmosphère de passion, de partage et de savoir-faire.

ANNECY YAN YUN KAN, GAGNANTE DU SERVICE ET ART DE LA TABLE Cette année encore, le Blue Penny Café de Constance Belle Mare Plage a accueilli le concours « Service et Art de la Table » le jeudi 26 mars, un événement riche en traditions et en émotions. 4 serveurs et « chefs de rang » de Constance Belle Mare Plage et Constance Le Prince Maurice ont créé leur table et ont accompli leur meilleur service pour le prestigieux jury (Dominique Loiseau, Mercotte et MarieAude Vieira). Après délibération, ils ont choisi Annecy Yan Yun Kan de Constance Belle Mare Plage comme vainqueur de cette compétition.

DE LORES MALIN, MEILLEUR SOMMELIER Trois sommeliers soigneusement triés sur le volet de Constance Le Prince Maurice et Constance Belle Mare Plage ont présenté leurs compétences et les connaissances des traditions du vin au cours de la « Compétition des Sommeliers » le vendredi 27 mars. Les trois sommeliers mauriciens ont présenté leur sélection de vins en face de trois membres du jury (Fabrice Rosset, Laurence Helfrich et Andreas Larsson) et De Lores Malin de Constance Belle Mare Plage a été couronnée pour cette compétition.

Au centre, De Lores Malin, meilleur sommelier, entourée des autres finalistes.

DUO GAGNANT POUR LE CAFÉ GOURMAND

Nicolas Durousseau et Valentin Brondani.

Ce concours, tenu au Blue Penny Café le 26 mars 2015, est une ode à la gourmandise. Six chefs ont relevé le défi cette année : Nicolas Durousseau du Constance Belle Mare Plage et Valentin Brondani du Constance Le Prince Maurice (Maurice), Nicolas Baubé du Constance Ephelia et Kristof Deschuymere du Constance Lemuria (Seychelles), et Priyantha Madagodage du Constance Moofushi et Jordi Vila du Constance Halaveli (Maldives). Ils ont proposé une recette originale, créative et innovante de café servi avec de délicieuces friandises au jury (Dominique Loiseau, Mercotte et Pierre Hermé). En outre, ces créations devaient correspondre parfaitement aux Grands Crus Nespresso fournis pour l’occasion. Le prix a été attribué ex aequo à Nicolas Durousseau de Constance Belle Mare Plage et Valentin Brondani de Constance Le Prince Maurice. La composition gagnante de cette nouvelle édition a été le « Café Gourmand Constance » et sera présente sur toutes les cartes des établissements du groupe Constance Hotels & Resorts. Elle sera également disponible sur le site de recettes en ligne Nespresso, Ultimate Coffee Creation.

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« C’est une formidable aventure humaine » JEAN-JACQUES VALLET, CEO CONSTANCE HOTELS AND RESORTS

Pourquoi avez-vous lancé l’idée de ce festival unique il y a dix ans ?

Nous sommes en fait partis d’un constat assez simple : nous avons toujours porté une grande attention aux plaisirs de la table dans nos hôtels. L’amour de la haute cuisine et des grands vins fait véritablement partie de l’ADN de notre groupe, et cependant, il nous semblait que nous pouvions faire plus pour que cela soit su et reconnu au-delà de nos frontières. Il nous est donc apparu comme une évidence de créer un évènement de prestige autour de la gastronomie. La rencontre avec Mme Dominique Loiseau et le chef Patrick Bertron fut le facteur déclencheur du projet, d’autant plus que les valeurs fondamentales de nos deux groupes et notre vision des relations humaines dans l’entreprise se rejoignaient en tous points. L’idée a germé et peu à peu nous avons dessiné les contours de ce qui allait devenir le plus important évènement culinaire dans cette partie du monde. Aujourd’hui, comment évaluez-vous le chemin parcouru ? En vérité, nous sommes très fiers de constater le succès grandissant de notre festival, et le fait de le voir grandir et se bonifier d’année en année est tout à fait extraordinaire. Lorsque l’on mesure le niveau d’excellence et la notoriété du Festival Culinaire Bernard Loiseau, nous ne pouvons qu’être heureux et reconnaissants envers tous ceux qui ont contribué à le faire devenir ce qu’il est aujourd’hui. Imaginez-vous qu’en dix ans, nous avons accueilli plus de 60 chefs étoilés, les plus grands noms de la critique culinaire et du journalisme, deux meilleurs sommeliers du Monde, deux vainqueurs du Bocuse d’Or, de multiples célébrités. Nous avons également tissé des liens très forts avec de nombreuses personnalités du monde de la gastronomie et du vin, je pense notamment à M. Fabrice Rosset, PDG des champagnes Deutz et principal sponsor du festival depuis la première année. Et tout ceci sans jamais déroger à nos principes de base : le respect du travail bien fait, la convivialité, l’esprit de partage, la passion du beau et du bon. Nous avons tous grandi grâce au Festival Culinaire

Bernard Loiseau. De très nombreux jeunes cuisiniers des Hôtels Constance qui ont participé au concours sont devenus des chefs respectés au sein de nos restaurants. L’évènement est maintenant connu dans le monde entier, il attire de plus en plus de passionnés, et cela nous procure bien entendu une grande satisfaction. Cela demande beaucoup d’investissement, financier et humain. Quelles sont les retombées de ce festival ? Notre philosophie est de miser sur le long terme, et de ne jamais compromettre la qualité, facteur essentiel selon nous de la remarquable fidélité de notre clientèle.

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Depuis très longtemps, nous cherchons à nous diversifier en investissant sur la qualité de notre cuisine, la sélection et la formation de nos chefs, le raffinement de notre art de la table et la personnalisation de notre service, et bien entendu sur un aspect qui me tient particulièrement à cœur : l’excellence de notre cave et de nos sommeliers. Un évènement tel que le Festival Culinaire Bernard Loiseau est le prolongement naturel de cette vision. Le succès commercial et la réputation de nos hôtels sont dus en partie au fait qu’un client qui choisit de séjourner dans un de nos hôtels aura la garantie de vivre une expérience culinaire unique et de pouvoir se plonger dans une carte des vins exceptionnelle. Certains de nos chefs mauriciens ont eu l’opportunité de côtoyer des dizaines de chefs étoilés, de voyager dans les plus grandes maisons d’Europe. Croyez-moi, ceci n’est pas commun, et la meilleure des récompenses pour nous est sans doute la loyauté de nos talents. Certes, l’organisation d’un évènement d’une telle ampleur nécessite un effort financier et humain important. Sans la passion de nos équipes et le soutien indéfectible de nos partenaires, nous n’aurions sans doute pas été bien loin…

Tous les participants réunis pour la photo-souvenir.

La gastronomie prend de plus en plus d’ampleur à Maurice et dans le monde. N’est-il pas envisageable d’étendre ce festival à toute l’hôtellerie mauricienne ?

Il est donc logique que de plus en plus de personnes tendent à se passionner pour cet univers qui nous est si cher. Cela est une excellente nouvelle qui ne peut que nous réjouir. Notre festival est déjà un évènement international, avec de nombreuses nations et cultures représentées, notamment les Seychelles et les Maldives où nous opérons. Nous sommes heureux d’avoir « ouvert la voie » si j’ose dire, et si d’autres nous suivent c’est une bonne chose. Mais comme je vous l’ai expliqué précédemment, il est important à nos yeux d’agir en cohérence avec nos valeurs propres et nos principes. Le Festival Culinaire Bernard Loiseau est le fruit d’un immense travail réalisé depuis une décennie, son succès réside dans un équilibre et une alchimie qui correspondent à ce que nous souhaitons, et au-delà, à ce que nous sommes. C’est une formidable aventure humaine. Cette année nous fêtons les dix ans de notre « bébé ». Plusieurs pistes de développement sont possibles, mais pour le moment nous nous laissons le temps de réfléchir, comme nous l’avons toujours fait. Du fruit de cette réflexion naîtront des évolutions, mais il m’est impossible à ce jour de vous préciser lesquelles. Le mot de la fin ? Vous me tendez la perche… « Vive la cuisine » !

La gastronomie rassemble et donne du plaisir aux gens.

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« J’adore le cari » DOMINIQUE LOISEAU, PRÉSIDENTE DU JURY

Votre appréciation sur ce 10e festival culinaire qui porte le nom de feu votre mari.

pendant cinq ans pour parler des problèmes alimentaires et des problèmes de diététique puisque la profession commençait à s’intéresser à ces aspects-là. C’est au bout de ces cinq années que je suis tombée sur Bernard Loiseau.

Ravie, très contente du déroulement de cette dernière soirée qui a été une synthèse du festival. On a bien vu comment le festival s’est développé en 10 ans. À l’époque, il y avait une seule épreuve de cuisine. Puis, nous y avons ajouté d’autres épreuves, ce qui fait qu’aujourd’hui tous les métiers de la restauration font partie du concours. La cuisine c’est bien mais s’il n’y a pas de bons maîtres d’hôtels, le message ne passe pas. C’est vrai qu’en France, les chefs sont des stars mais on oublie trop souvent les maîtres d’hôtels, les directeurs de restaurants. Moi je suis une restauratrice pas un chef. Si je ne suis pas là mon chef n’a pas de boulot. Donc, il faut aussi mettre en valeur le directeur du restaurant ou le restaurateur. Parce que c’est lui qu’on voit, c’est lui l’ambassadeur de la cuisine.

C’était le coup de foudre ? Effectivement. Nous nous sommes mariés rapidement et voilà comment je me suis retrouvée à Saulieu. Voilà comme je suis passée de la biochimie à la restauration. J’ai fait une boucle. Vous avez eu cette année-ci un chef très médiatisé, Cyril Lignac, sur le jury. Comment vous voyez cette mise en scène de la cuisine sur les écrans télé ? C’est une mode. Les Américains le faisaient déjà et la France a suivi. Maintenant il y a en a trop à mon avis et cela risque de lasser. Il faudrait qu’il y en ait moins et que ça dure.

Revenons en arrière, il y a dix ans. Comment naît l’idée de ce festival ?

Cela n’aide donc pas la gastronomie ou la cuisine en général ?

Quand mon mari est décédé, j’ai dit à mon chef qu’il fallait faire quelque chose pour que l’on parle de nous, pour que le nom de Loiseau soit présent partout dans le monde. À l’époque Michaël Scioli, l’actuel chef du Prince Maurice, était le chef du Blue Penny au Belle Mare Plage. Il avait été souschef de Bernard Loiseau à Saulieu. Patrick Bertron, le chef de notre relais a pensé tout de suite à lui.

Un peu quand même. Des personnes qui chez eux ne cuisinent pas, dont les parents ne cuisinaient pas, voient soudainement que la cuisine n’est pas quelque chose de dégradant mais valorisant. Et même s’ils ne cuisinent pas en jours de semaine, ils vont aller au marché et faire la cuisine avec leurs enfants. C’est une belle image de la cuisine pour les téléspectateurs clients. En revanche pour les jeunes qui pensent qu’il suffit juste de faire une émission pour ensuite avoir du succès, ils sont loin de la réalité Etre chef, ce n’est pas tout à fait ça. À la télé, ils courent tout le temps, on met la pression sur les candidats…

Mais pourquoi l’île Maurice et pas un autre pays ? Pourquoi pas La France ? Je ne sais pas. Je ne peux pas l’expliquer. Il y a un peu de mystère là-dessous.

Il y a une dramatisation du métier…

Vous qui êtes biochimiste de formation, comment êtes-vous passée des sciences pures et dures aux métiers de l’hôtellerie ?

Oui. C’est du spectacle. Dans nos maisons, le service est calme. Tout est organisé et les gens ont une qualité de vie autre que ce que l’on voit.

Après ma maîtrise de l’Institut Louis Pasteur de Strasbourg, je n’ai pas voulu m’enfermer dans un laboratoire. J’ai alors fait normal SUP à l’université de Cachan afin de pouvoir enseigner. J’ai postulé pour un poste à l’École hôtelière de Paris où j’ai été subjuguée de voir les étudiants en costume, très propres, polis et souriants. Au bout de deux ans, j’ai même fait mon CAP de cuisine. J’ai été enseignante pendant 7 ans, j’ai écrit des livres dans le domaine de l’hygiène et de la nutrition alors que cela n’existait pas alors. Par la suite, le Journal de l’hôtellerie, utilisé par toute la profession en France, m’a demandé d’écrire des articles. J’y ai travaillé à temps complet

Un dernier mot sur la cuisine mauricienne que vous avez découverte il y a 10 ans… J’adore le cari. J’ai appris à connaître tous ces légumes, toutes ces herbes et en particulier le cari poulé que j’adore mordiller. Je vois mon chef Patrick utiliser de temps en temps en France un petit peu d’épice. Pas trop parce qu’on est en Bourgogne mais une pointe sur un dessert ou dans un plat. Il y a donc de beaux échanges dans les deux sens.

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GASTRONOMIE

La cuisine mauricienne, un pur bonheur CYRIL LIGNAC, CHEF ÉTOILÉ ET ANIMATEUR D’ÉMISSIONS CULINAIRES À LA TÉLÉ

Comment vous est venue la passion de la cuisine ?

Cela remonte à longtemps. Dans l’Aveyron on a beaucoup de traditions gourmandes. Ma mère faisait naturellement la cuisine à la maison et ça me plaisait énormément, d’où cette passion. Vous êtes plutôt connu pour vos émissions à la télé. Préférez-vous être devant la caméra ou derrière votre fourneau ? Les deux en général. La vie est faite d’un peu de tout. Je préfère être à 80% derrière mon fourneau et 20% devant la caméra. Je préfère faire plus de cuisine que de télé mais aujourd’hui je me plais dans les deux. Vous avez arrêté Top Chef cette année. Pourquoi ? Eh bien, parce que je voulais être derrière mon fourneau. Les émissions culinaires se multiplient. Comment voyezvous cet engouement du public ? La cuisine fait partie de notre patrimoine en France. Cela a toujours été intergénérationnel. Puis, les femmes sont devenues « actives » et ont commencé à avoir un travail professionnel. Du coup on a perdu un peu cette transmission du savoir. C’est le cas de ma sœur. Les émissions de télé ont ranimé cet intérêt de la cuisine chez les gens, cela a « recultivé » les gens à la cuisine et aujourd’hui les femmes et hommes de 20, 30 et jusqu’à 50 ans s’intéressent à la cuisine. Cela représente quoi pour vous d’être membre du jury, C’est un grand honneur car c’est un très beau concours, de très bon niveau avec de très bons participants et surtout un très bon jury. Ce n’est pas la première fois que vous venez à Maurice. Comment trouvez-vous la cuisine mauricienne ? Effectivement je suis déjà venu en vacances. J’adore la cuisine mauricienne. C’est une cuisine qui est pleine d’influences, pleine de mixité. C’est une cuisine d’épices, de voyages, l’Inde, l’Asie, l’Europe…

CYRIL LIGNAC, CUISINE, LIVRES ET TÉLÉ Devenu célèbre à la suite de ses prestations à la télévision française, Cyril Lignac est un boulimique de tout ce qui touche à la cuisine. Il est le parfait exemple d’un chef qui suit la voie de la passion. Après son apprentissage dans sa région natale, C.Lignac monte à Paris où il aura l’occasion de travailler avec de grands chefs come Alain Passard à l’Arpège, Jacques et Laurent Pourcel au Jardin des Sens et à La Maison Blanche, Pierre Hermé et Alain Ducasse. En 2005, il ouvre son restaurant gastronomique Le Quinzième à Paris et fait ses débuts à la télévision avec Oui Chef sur M6. De 2010 à 2014, il fait Top Chef et de 2012 à ce jour, le Meilleur Pâtissier. Il a prêté sa voix dans la version française de Ratatouille. Cyril Lignac a signé une quarantaine de livres de recettes, notamment Génération Chef, Cuisine Attitude ou Le Chardenoux, édités par Hachette Pratique.

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GASTRONOMIE

Un bon pâtissier doit être gourmand JACQUELINE MERCORELLI (MERCOTTE), PÂTISSSIÈRE, ANIMATRICE RADIO-TÉLÉ D’ÉMISSIONS CULINAIRES

Vous êtes venue à la cuisine assez tard. Pourquoi ?

Oui. À 30 ans. Quand je me suis mariée je ne savais pas cuire un œuf. J’ai été élevé dans le goût des bonnes choses et quand je me passionne pour quelque chose, c’est celle de le faire à fond. Donc à 30 ans, j’ai décidé que j’allais apprendre à cuisiner et à le faire bien. Après il a fallu faire à manger pour la famille. Vous êtes spécialisée en pâtisserie. Est-ce par gourmandise ? J’ai eu le déclic de la pâtisserie quand je suis allée faire des stages à l’École du grand chocolat Valrhona. Avant je faisais des gâteaux mais maintenant je fais de la pâtisserie. La pâtisserie cela se partage. C’est moins ennuyeux que le quotidien. La pâtisserie me permet de m’exprimer, de faire les choses que j’aime et de les partager avec les autres. Pourquoi la pâtisserie plutôt que la cuisine ?

de mon travail à la radio. J’ai une chronique quotidienne à la radio Bleu Pays de Savoie et, ça, ça m’éclate. J’aime aussi la télé que je trouve très conviviale.

Parce que la cuisine demande de la rigueur, de la précision. J’adore cette rigueur de la pâtisserie. Je suis psychorigide et donc, cela me va très bien.

Comment voyez-vous cet engouement du public ?

Vous êtes sérieuse là ?

Je trouve génial le fait de parler de cuisine et de pâtisserie à la radio et à la télé. Au moins cela incite les gens à s’y mettre. S’ils font une cuisine maison, ils savent au moins ce qu’ils y mettent : pas de cochonneries, de conservateurs. Cela coûte moins cher que d’acheter et il y a une satisfaction personnelle à réussir les plats en cuisine et dans la pâtisserie.

Non, c’est une plaisanterie. Mais j’adore cette idée de la précision, de la rigueur, si on s’applique, si on suit tout bien alors ça marche. La cuisine laisse alors plus de place à l’imagination. J’ai beaucoup donné dans ma vie : quatre enfants, pleins d’amis, une maison toujours pleine. J’en ai eu un peu assez de faire de la cuisine alors que la pâtisserie cela ne lasse pas.

Où en êtes-vous avec l’émission Le Meilleur Pâtissier ?

Justement, quelles sont les qualités pour être un bon pâtissier ?

On attaque la saison quatre. On a tourné un teaser à Maurice lors de notre séjour et à partir du mois de mai, on commence le tournage avec de nouveaux candidats.

Il faut déjà avoir de la rigueur et maîtriser les fondamentaux. Après il faut savoir assembler les goûts, ne pas trop en faire. Il faut rester dans la simplicité, ne jamais créer plus de trois goûts à la fois. Il faut faire de la texture. Mais surtout, il faut être gourmand, voyons…

Comment se passe le vécu de cette émission ? Pour moi ce sont des vacances. Le plus gros du travail, il est en amont. Je dois préparer toutes les recettes, les écrire, les faire, les minuter, les photographier pour pouvoir les poster sur mon blog pendant l’émission. C’est du plaisir. Pour les candidats, c’est plus stressant mais pour nous c’est que du bonheur.

Vous faites des émissions de télévision mais avait également un blog… J’ai été connu à travers mon blog mais je suis plus fière

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GASTRONOMIE

L’Indépendance et La République célébrées avec faste AU SOFITEL L’IMPÉRIAL

Le 12 mars a été célébré comme il se doit aux quatre coins de l’île. Les établissements hôteliers n’ont pas été en reste, rivalisant d’audace et créativité pour marquer le jour de l’accession à l’Indépendance et au statut de la République. Au Sofitel L’Impérial, le chef exécutif Dominique Oudin avait concocté une journée spéciale autour de la gastronomie mauricienne. Nous vous proposons quelques instantanés de la soirée où le buffet mauricien avait cartonné.

Gâteaux coco et…

... Napolitains aux couleurs nationales.

Cuisson de nos samoussas.

Dan vye karay ki enan bon manze.

Et pour finir, le traditionnel séga.

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GASTRONOMIE

Un dîner pour célébrer l’art de vivre à la Française LE GOÛT DE FRANCE AU CHÂTEAU DE BEL OMBRE

Le 19 mars dernier, plus de 1 000 « dîners français » ont été organisés par des restaurants et ambassades dans 150 pays sur les 5 continents, à l’occasion de l’opération « Goût de France/Good France ». Une initiative portée par le chef étoilé Alain Ducasse (2 Etoiles au guide Michelin) et le ministère des Affaires étrangères et de Développement international de France. A Maurice, l’ambassade de France avait pris le parti de sélectionner huit restaurants pour y participer. S’inspirant des « dîners d’Epicure » organisés par Auguste Escoffier au début du XXe siècle, cet événement était l’occasion de célébrer la gastronomie française, cet art de vivre, porteur des valeurs de partage et de convivialité. « Le rayonnement de la cuisine française, c’est donc d’abord cela : une chaîne humaine – des hommes et des femmes dont les racines professionnelles plongent très loin dans la grande tradition culinaire française — une confrérie de professionnels qui se connaissent, qui partagent et font vivre aujourd’hui les mêmes valeurs, dans le monde entier », écrivait Alain Ducasse dans le communiqué de presse de Goût de France/Good France. Les restaurants mauriciens sélectionnés étaient : La Rose Des Vents, (Labourdonnais Caudan Waterfront - Port Louis, Chef : Nizam Peeroo), Le Courtyard Restaurant, (Port Louis, Chef : Mootoosamy Vasoo Alankalee), Le Whatever (Tamarin, Chef : Alain Guinaudeau), Beach Rouge LUX Belle Mare, (Belle Mare, Chef : Vincent Rodier), Château Mon Désir Maritim (Balaclava, Chef : Eric Poutot), La Clef des Champs (Floréal, Chef :

Le Chef Ravi Kanhye et sa brigade dans les cuisine du Château de Bel Ombre lors de la campagne Goût de France.

Tournedos de « boeuf Rossini » et sauce madère.

Jacqueline Dalais), La Goélette, Royal Palm, (Grand Baie, Chef : Michel De Matteis) et, Le Château de Bel Ombre, (Domaine de Bel Ombre Chef : Ravi Kanhye) Ce dernier restaurant nous avait fait l’amitié de partager ce moment exceptionnel. Le chef Ravi Kanhye avait préparé un « menu à la française » qui était décliné ainsi : apéritif au champagne et gougère, Cuisse de canard en rillettes, copeaux de magret et salade d’asperges croquants (entrée froide), Bisque de langoustes et sa mousse au caviar (entrée chaude), Filet de saumon mi-cuit au sel noir, émulsion de champagne et jeune légumes confits à la truffe, Tournedos de « Boeuf Rossini » et sauce madère, Assiette de fromages affinés, Millefeuille de chocolat et noisettes, le tout accompagné de vins français. Un vrai festin digne d’Epicure.

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Ludovic Gopaul : par amour du pain CHEF BOULANGER AU LUX* LE MORNE

C’est dans l’épreuve que se forge parfois le destin d’une personne. Ludovic Gopaul ne dira pas le contraire. Chef boulanger au LUX* Le Morne, il s’est découvert une passion pour ce métier à la suite du décès de sa mère alors qu’il fréquentait encore le collège. Aujourd’hui, reconnu par ses pairs, il est le capitaine de l’équipe de boulangerie qui a représenté Maurice aux éliminatoires de la Coupe du monde de la boulangerie, la Coupe Louis Lesaffre, à la mi-avril. Ludovic a été choisi à la suite d’une compétition de viennoiserie au niveau des hôtels en 2014. Deux autres boulangers, Santaram Maneeram (Pièce Artistique) et Hookoomally Sabeer (Baguette et pains du monde) complètent la sélection. Ludovic était en compétition dans la catégorie viennoiserie et boulangerie gourmande. « La boulangerie et viennoiserie font partie de la pâtisserie. La viennoiserie, c’est la boulangerie gourmande en raison des produits que l’on ajoute, le lait, le beurre, les œufs sans compter les variantes pâte de pistache, fruits. Il y a aussi la viennoiserie salée qui comprend le vol-au-vent ou les quiches », explique Ludovic avec des yeux brillants. À le voir travailler la pâte, la pétrir avec amour, la couper avec soin, on sent la passion de l’homme pour son métier. Pour cette compétition, il s’est préparé depuis mai de l’année dernière. Avec son équipe, il s’est entraîné chaque lundi au Moulin de la Concorde. Les autres jours, il est allé seul à Port-Louis le matin et a repris son service l’après-midi. « C’est un énorme sacrifice. Il faut s’entraîner tous les jours sans compter qu’il faut continuer à travailler. Mais la compétition est extrêmement dure et demande de la rigueur et de la précision. Il faut faire 11 variétés de viennoiserie selon des normes drastiques. Il faut par exemple faire 18 croissants de la même taille, de la même forme, du même poids. Il faut que tous soient calibrés pareillement », nous explique-t-il. Son application, sa volonté d’excellence et son acharnement au travail remontent à son enfance. À la suite du décès de sa mère, il part habiter avec ses grands-parents à Camp Diable dans le sud de l’île. C’est là qu’il commence à travailler dans une boulangerie pour payer ses études. Très vite il prend goût au métier. Après ses années de collège, il entre au Touessrok en 1999 comme apprenti et apprend les bonnes techniques. Il a aussi la chance d’être envoyé par l’hôtel à l’Ecole hôtelière où il décroche son CAP. En 2002, pour la rénovation du Touessrok, il a l’opportunité de connaître d’autres hôtels comme le Saint Géran et le Sugar Beach avant d’intégrer plus tard le groupe LUX*. Ludovic est heureux de son parcours, heureux du métier qu’il fait car « c’est un métier de bouche, les gens ne vont pas s’arrêter de manger demain », déclare-t-il en souriant. Plus sérieusement il aime la boulangerie car « c’est un métier vivant ». Et il en parle comme d’une création artistique. « Il n’y a pas de monotonie. Chaque jour, des choses nouvelles surviennent. Il y a plusieurs facteurs qui affectent ou aident la panification comme la

température, l’humidité, la qualité de la farine, l’âge de la farine, les types de farine. Les éléments dont on dispose nous obligent à changer notre façon de préparer le pain. Et puis, c’est vivant, les bactéries de la levure se réveillent au contact de l’eau et travaillent la pâte. C’est l’addition d’eau qui fait apparaître le gluten ». Avec cette passion, on ne peut que lui souhaiter d’aller le plus loin dans ce concours mondial. Deux équipes devaient être sélectionnées pour participer à la finale en France en 2016 alors que les meilleurs dans chaque catégorie pouvaient se qualifier pour les masters prévus en 2018.

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GASTRONOMIE

Sanjeev Purahoo ne vit que pour l’excellence UN CHEF, UN MENU

hef exécutif du 20°Sud depuis 2013, Sanjeev Purahoo ne vit que pour sa passion, la cuisine. Et pas n’importe laquelle. Lui ne veut faire que de la cuisine fine, excellente, succulente, digne d’un chef étoilé. Et si l’on en croit les commentaires de TripAdvisor, il tient promesse. Une reconnaissance qui vient récompenser plus de 20 ans de travail assidu et sans relâche pour atteindre son but. Sanjeev commence à se passionner pour la cuisine quand un ami qui fréquentait l’école hôtelière, lui parle de ses études culinaires. Il arrête le collège après sa Forme V et fait des petits boulots pour pouvoir payer ses études à l’Ecole Hôtelière d’Ebène. Diplôme en poche, il intègre le Preskil pour huit mois avant de se joindre au restaurant italien du Shandrani. Sa volonté d’apprendre cette cuisine qu’il ne connaît pas attire l’attention du chef exécutif Paul Lance. Quand ce dernier quitte le Shandrani pour le Royal Mirage à Dubai, il accepte d’emmener le jeune Sanjeev avec lui. C’est là que Sanjeev découvre le « fine dining » et de nouveaux produits. Après deux ans et demi, le jeune chef revient à Maurice et se joint au Bistrot du Barachois de Tamarin. Il retourne ensuite au Shandrani comme chef de partie dans la cuisine italienne et se voit offrir après sept mois, un stage de trois semaines à Paris, chez un Meilleur Ouvrier de France, Roland Durand, où il découvre la cuisine fusion asiatique. Une expérience qu’il met en pratique en rejoignant le restaurant Fusion à Grand Baie. Sanjeev va ensuite travailler sur un bateau de croisière, le Princess pendant deux saisons. Il découvre l’Alaska, Hawaï, le Mexique mais aussi le travail en volume. À son retour, en 2008, il entre au 20°Sud comme second au chef Manolito qu’il succédera en 2013. Entretemps, il aura été en stage, en 2009, avec le chef Richard Ekebuss, deux étoiles au Michelin, à Hong Kong. L’année dernière, il s’est rendu au Japon dans un restaurant Relais et Châteaux, où malgré l’immense barrière linguistique, il a accru ses connaissances culinaires. Prochaine destination le restaurant « Bob-Bon » de Christophe Hardiquest Bruxelles, deux étoiles au Michelin. Ce frottement avec les grands chefs, Sanjeev l’a toujours voulu car il sait que c’est auprès d’eux qu’il progresse. Mais il cherche aussi son inspiration dans les créations de chefs étoilés disponibles sur internet. À la clé, une cuisine fusion entre les cuisines française, mauricienne et asiatique. Son fameux thon mi-cuit, dont il nous fait l’amitié de la recette en est peut-être l’exemple parfait.

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GASTRONOMIE

ENTRÉE : SALADE DE SAMOUSSAS DE BETTERAVE Ingrédients : Tomate cerise : 20g Fromage de chèvre : 45g Betterave : 1 pc Jambon de Parme : 15 g Feuilles de roquettes : 10g Tomates séchées 5 g Raisin blanc : 6 pc Melon : 10g

Gellée de balsamique : 10 g Herbes : 5 g Vin Rouge : 15ml Pomme : 1 pc Miel : 5 g Noix de pécan : 5 pc Asperge verte : 3 pointes Huile de truffe

- Couper la betterave en carré de 8 cm, puis en tranches de 5 mm d'épaisseur. - Faire bouillir le vin rouge et vinaigre de vin rouge. Placez la tranche de betterave rouge dans le mélange et laisser mariner jusqu'à deux semaines. - Peler la pomme et la couper en dés, faire cuire en compote. - Faire griller les tomates avec le sucre, l'ail, le thym, le sel et le poivre noir pendant 30 minutes à 120°C. - Avec un scoop parisien prélever quelques noix de melon et réserver.

- Mélanger le fromage de chèvre avec le miel, le persil haché, le poivre noir et l'huile de truffe. - Couper le jambon de Parme en 3 mm. - Peler et cuire les asperges dans l'eau bouillante. - Pour les samoussas : éponger les tranches de betterave sur une serviette et placer une petite cuillere de fromage de chèvre au centre, tirer les coins vers le haut et les faire se rencontrer au milieu. Presser en forme de samoussas.

PLAT : THON MI-CUIT Thon Rouge 200g Purée d’aubergine 30 g Chapelure de poivre noir 15 g Olive noire Tagiasca 8 g Artichaut 15 g Oignons cuits 10 g Tomates séchées au four 10 g

Persil haché 5 g Radis rouge 3 g Feuille romaine 1 pc Herbes 5 g Coulis de poivron rouge 3 g Teriyaki 27 g Vinaigre sushi 50 g

Huile de sésame 5 g Huile de tournesol 200g Chargeurs de crème 2 pc Œuf entier 3pc Jaune d'œuf 2 pc

- Cuire le thon selon votre préférence, recouvrir avec une chapelure mélangée au poivre noir. - Cuire les artichauts style barigoule (cuisson des artichauts avec de l'oignon haché, de carottes en dés dans de l'huile d’olive). - Couper les radis rouges (2 mm) et réserve dans l'eau froide. - Blanchir les œufs, ajouter l'huile et le vinaigre de sushi, teriyaki et l'huile de sésame. - Mettre dans le cylindre et ajouter deux gaz de crème. - Cuire les aubergines au four pendant 20 minutes à 180ºC. Après avoir enlevé la peau, les mélanger avec de l'huile d'olive, assaisonner de sel et de poivre. - Mélanger les poivrons rouges, passer à travers la passoire fine, ajouter le sucre et laisser réduire jusqu'à l'épaisseur d'un coulis. Présenter comme sur la photo.

DESSERT : GASPACHO D’ANANAS ET DÉLICE À LA NOIX DE COCO Pour le gaspacho : Basilic 100g Ananas 500g Jus de la boite d’ananas 200ml Sucre 150 g Pour le délice Poudre coco 150g Feuille de gélatine 5 pc Lait de coco 200ml Crème montée 300g Cannelle en poudre 1 pincée

- Couper un ananas en cube. Dans une casserole ajouter le sucre, le jus d’ananas et les morceaux d’ananas. Cuire à feu doux pendant 30 min. Laisser refroidir puis passer au mixer et réserver au frais - Porter à ébullition le lait coco, sucre, poudre coco, cannelle en poudre, ensuite ajouter la feuille de gélatine. - Laisser refroidir et ajouter la crème montée. Puis mettre dans un moule. - Démouler dans une assiette creuse et entourez du gaspacho. (Recette du chef pâtissier Dominique Oraison. Le macaron et l’anneau en sucre sont facultatifs).

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Le Kanuhura (Maldives) ouvre son premier centre de biologie marine SUN RESORTS

La beauté des îles Maldives ne se discute plus et malheureusement aussi leur fragilité face aux risques environnementaux. La destruction des fonds marins, et en particulier des coraux, préoccupe le groupe Sun Resorts qui possède le Kanuhura sur l’archipel au nord de l’océan Indien. C’est ainsi que ce resort a décidé, en collaboration avec l’organisation SeaMARC, de mettre sur pied son premier centre de biologie marine. Des équipes de ce resort ont travaillé de concert avec SeaMARC et ses biologistes marins expérimentés pour mettre en œuvre Reefscapers, une technique de propagation du corail, unique, qui s’est avérée être la plus réussie dans le monde ! Ce programme est sous la responsabilité de la biologiste marine, Maria Alejandra Faria Romero. Le programme utilise une technique de

transplantation de corail sur un cadre dans le lagon du resort, situé sur le côté du soleil levant de l’île. D’autre part, afin de conscientiser la clientèle sur l’écosystème marin, le Centre de Biologie Marine de Kanuhura mène également le programme Reefscapers qui offre à ses clients une occasion unique de participer à la construction des récifs coralliens. Les clients peuvent

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OCÉAN INDIEN

Un plongeur de SeaMARC prélève un morceau de corail pour la transplantation.

Un jeune résident portant son cadre pour la mise en eau dans le lagon de Kanuhura.

Maria Alejandra Faria Romero, responsable du centre. financer leur propre cadre qui est étiqueté avec un numéro particulier qui leur permettra de suivre la croissance des coraux sur un site dédié. Enfin, Sun Resorts projette également de créer un sanctuaire de tortues pour aider à la réhabilitation des tortues blessées avant de les relâcher dans l’océan Indien.

Les cadres installés pour la reproduction des coraux.

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OCÉAN INDIEN

TOURISME

MADAGASCAR

MADAGASCAR MISE SUR LE SURF ET LE TREKKING

LE DÉVELOPPEMENT DURABLE DU TRANSPORT AÉRIEN EN AFRIQUE RÉUNIT 30 PAYS

La nature extrêmement riche et variée et la biodiversité luxuriante de Madagascar en font à coup sûr des atouts pour le tourisme de la Grande Île. Et c’est tout naturellement qu’elle a vanté ses mérités au salon « Destinations Nature » à Paris qui s’est tenu du 19 au 22 mars au Parc des Expositions, à Paris, Porte de Versailles. Une participation qui a porté ses fruits au vu de la grande affluence au stand malgache dès le premier jour du salon. Outre les randonnées, faire du surf et du trekking tente davantage le marché français. « Cette année, j’ai vraiment programmé de venir à ce salon pour avoir des informations plus riches sur les potentiels touristiques de Madagascar. Les demandes que je reçois pour un voyage culturel, mais surtout pour faire du surf, sont de plus en plus nombreuses et je pense que le salon est le lieu idéal où je pourrais être le mieux renseignée pour mieux vendre la destination par la suite », explique Eléonore Dangréaux, directrice de l’agence de voyages Le Pouliguen. Face à cet engouement pour des produits autres que balnéaires, l’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM) ainsi que les cinq offices régionaux qui y ont été présentés n’ont pas manqué de promouvoir les circuits déjà existants, mais ont également lancé de nouveaux pour satisfaire les besoins des touristes. « On connaît plutôt la région AlaotraMangoro pour le parc écotouristique d’Andasibe, or nous avons beaucoup de potentiels comme le circuit de l’Est, passant par Moramanga, Ambatondrazaka et le circuit touristique que nous appelons contre bandit, avant de sortir sur Maroantsetra. C’est un circuit idéal pour le trekking », avance Jean Noel Andriamihary, vice président du Conseil d’administration de l’office régional d’Alaotra-Mangoro. Vola Raveloson, directeur exécutif de l’ONTM, a souligné les retombées financières de cette démarche. « Cette année, les salons Monde à Paris et Destinations nature ont été fusionnés. Mais Madagascar a décidé de participer au deuxième, car nous voulons vraiment nous positionner sur la thématique de la randonnée. Quand les touristes cherchent un produit spécifique, ils peuvent payer plus cher, et notre biodiversité nous offre tant de possibilités », indique-t-elle.

Madagascar a abrité les 25, 26 et 27 mars derniers, à Antananarivo, une réunion sur le développement durable du transport aérien en Afrique. Conjointement organisée par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), le Ministère du Tourisme, des Transports et de la Météorologie et l’Aviation Civile de Madagascar (ACM), cette réunion avait pour but de mettre en œuvre les initiatives nécessaires à l’optimisation du cadre réglementaire pour le développement durable du transport aérien en Afrique. Elle a ainsi porté sur des questions essentielles telles que les synergies entre le transport aérien et le tourisme, la connectivité et le développement du transport aérien, les mesures réglementaires concernant les passagers, le rôle des accords internationaux dans une libéralisation équilibrée , l’incidence des différentes impositions et des redevances sur le développement du transport aérien, le coût des divergences règlementaires et les pratiques optimales pour améliorer la convergence en matière de réglementation. Cette rencontre internationale a vu la participation d’une trentaine de pays avec un large éventail d’experts des administrations de l’aviation civile et de l’industrie du transport aérien, ainsi que des universitaires, des avocats et des consultants de l’industrie. C’est ainsi qu’on a noté la présence de 297 participants, de 35 Etats et de 15 organisations internationales. Les conférences ont été animées par de hauts représentants d’États, d’organisations internationales, de transporteurs aériens, d’aéroports, d’avionneurs, de transitaires et d’institutions financières. La clôture de cette réunion a été marquée par l’adoption d’une déclaration commune sur le développement durable du transport aérien en Afrique.

ILE DE LA RÉUNION

LUX*RESORTS & HOTELS ÉTEND SES OPÉRATIONS À LA RÉUNION Dans le cadre de sa stratégie de croissance et de développement à l’international, LUX* Resorts & Hotels a signé ce 1er avril deux contrats de gestion avec le groupe hongkongais Asian Prosperous Holding Ltd pour l’hôtel Le Récif à Saint Gilles et Le Superbe à Saint Philippe, resort de 82 villas de luxe dont l’ouverture est prévue pour 2016. LUX* a, par ailleurs, vendu 100% de ses actions du Récif à ce même groupe. Selon Paul Jones, CEO de LUX*, la vente de l’hôtel Le Récif devrait avoir un résultat positif sur le prochain bilan financier du groupe. Le contrat de gestion de l’hôtel Le Superbe, qui sera commercialisé sous la bannière LUX* Resorts & Hotels, créera une centaine d’emplois directs incluant une formation de la LUX* Training Academy. « A travers notre partenariat avec Asian Prosperous Holding Ltd, nous sommes déterminés à donner un nouveau souffle à cette industrie à La Réunion. De plus, l’introduction prochaine des vols d’Air Austral vers la Chine cadre avec notre stratégie de redynamisation du secteur touristique réunionnais », affirme-t-il.

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OCÉAN INDIEN

Four Seasons restaure les récifs de Petite Anse SEYCHELLES

e Four Seasons Seychelles a lancé, en mars dernier, un projet de restauration des récifs de Petite Anse. Le projet vise à transplanter un nombre ambitieux de 16 000 fragments de coraux dans les deux prochaines années, pour augmenter le taux de croissance des coraux dans une zone de plus de 10 000 mètres carrés. Ainsi les petits morceaux de corail brisés seront collectés au fond de l'océan et rapportés à la Coral Cabana un bâtiment spécialement conçu où les coraux seront nettoyés, modifiés et assemblés sur des bandes métalliques - prêts à être installés dans la pépinière de corail sous-marine pour atteindre une taille plus robuste après 9 à 12 mois. Le projet de restauration des récifs est le fruit d’une collaboration entre l’hôtel Four Seasons et WiseOceans, une organisation spécialisée dans la formation et la conservation maritime. Le personnel et les clients de l’hôtel seront également invités à transplanter les coraux cultivés pour les remettre dans la baie. Le coût global du projet serait d'environ 50 000 euros. Au cours des trois dernières années, l'hôtel a mis en place un programme pour secourir les tortues à écailles, ainsi qu’un programme de surveillance de l'érosion côtière.

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OCÉAN INDIEN

ILES VANILLE

LES COMBINÉS DE VOYAGE ENTRE LES SEYCHELLES ET L’AFRIQUE DU SUD EN HAUSSE DE 98% AERIEN

Le concept des îles Vanille lancé il y a deux entre les différentes îles de la région de l’Océan Indien (Maurice, Réunion, Maldives, Madagascar, les Comores et les Seychelles), avec comme objectif de promouvoir la région comme lieu touristique, semble porter ses fruits aux Seychelles. Ainsi la formule de combiner deux destinations, en permettant aux touristes de visiter deux pays d’un coup marche très fort entre les Seychelles et l’Afrique du Sud. L’offre des Seychelles combinée avec l’Afrique du Sud a connu, en 2014, une hausse de 98%, ce qui représente la plus forte hausse des pays de région. 6 318 combinés entre les deux pays ont été vendus l’année dernière. « Ce sont les touristes des pays d’Amérique du Sud et d’Amérique du Nord qui aiment bien cette formule », a déclaré Alain St Ange ministre du tourisme des Seychelles à Seychelles News Agency. D’après les derniers chiffres du bureau des statistiques, depuis le début de l’année, il y a une hausse de 36% des touristes en provenance d’Amérique. Sur le combiné Seychelles-Maurice, le chiffre de 2014 est en hausse de plus de 6%. St Ange a expliqué que ce genre de formule convient surtout aux Européens. « Pour nous, cela se traduit par le travail dur que nous avons mis en place durant ces deux dernières années pour valoriser la région, et qui à présent commence à rapporter ses fruits », ajoute M. St Ange. La seule île qui a connu une baisse, c’est la Réunion qui a vu à la fois ses combinés avec Maurice et Madagascar baisser respectivement de 7% et 11%.

AIR MADAGASCAR ACCUEILLE SON PREMIER ATR 72-600 Le premier ATR 72-600 commandé par Air Madagascar a atterri dimanche 22 mars à Ivato, Antananarivo. Le Président Hery Rajaonarimampianina s’est déplacé en personne pour en faire la réception officielle, témoignant de l’importance de cet événement pour le transporteur national malgache. Immatriculé 5R-EJA, l’avion peut transporter jusqu’à soixante-douze passagers et assurera principalement les vols domestiques. L’acquisition de cet avion relève d’un partenariat entre Air Madagascar et ses collaborateurs. Il est le premier d’une série de quatre ATR commandés par Air Madagascar auprès d’Airbus Industrie. L’arrivée de ce nouvel avion marque un défi majeur pour l’initiative de développement de la compagnie aérienne, mais également pour la relance du tourisme, qui se veut un fer de lance économique. Pour cette année, trois cent mille touristes sont attendus, et un million d’ici 2020. « Ce nouvel avion signifie un nouveau souffle, et une force nouvelle pour le développement de Madagascar. Ce joyau assurera sûrement une connectivité aérienne, d’où la relance du tourisme », souligne Ulrich Andriantiana, ministre du tourisme, du transport et de la météorologie. Pour étoffer la flotte, l’arrivée d’un deuxième appareil de la même catégorie est prévue d’ici le mois d’avril. Un Boeing 737, nouvelle génération, complètera la flotte, mais l’arrivée de ce dernier reste inconnue.

MADAGASCAR

TANA SE PRÉPARE POUR LE CARNAVAL DU MOIS DE JUIN

ILE DE LA RÉUNION

Du 19 au 21 juin, l’Office Régional du Tourisme d’Analamanga propose un carnaval sur un fond de festival culturel, garni de diverses animations en tout genre. Placé sous le parrainage du Premier Ministre, Jean Ravelonarivo, ce carnaval vise à dynamiser la population de la capitale autour de la promotion de la culture locale. De la gastronomie à l’artisanat, en passant par la musique, la culture malgache sera mise en avant sous tous ses angles lors de ces festivités. Le carnaval en tant que tel, se centrera surtout dans les rues de la ville, plus précisément sur l’Avenue de l’Indépendance. Des délégations issues de toutes les régions de la Grande île seront représentées lors d’un défilé, de même que la participation de plusieurs écoles de la capitale et de différents ONG locaux lors d’une grande parade. Le défilé est aussi l’occasion d’apprécier le talent de différents stylistes locaux qui habilleront les participants au carnaval. L’ORTANA en tant qu’acteur œuvrant dans le secteur du tourisme espère surtout que la valorisation de la culture malgache permettra une amélioration du secteur touristique local et l’accueil des premiers touristes de la saison.

REUNION.FR OBTIENT LE TRAVEL D’OR 2015 Le site Internet du Comité Régional de Tourisme de La Réunion a remporté son troisième Travel d’Or, dans la catégorie « offices de tourisme ». En lice face à 49 autres destinations, La Réunion s’est une nouvelle fois démarquée, réaffirmant son dynamisme et sa visibilité dans le secteur touristique. Elu site Internet de voyage préféré des internautes dans sa catégorie, le nouveau site grand public reunion.fr était en compétition aux côtés de plus de 300 autres sites Internet, toutes catégories confondues. Ce nouveau trophée est une récompense formidable pour l'île de La Réunion qui entend développer son économie touristique avec un esprit novateur fort. Les nouvelles technologies de l'information et de la communication (TIC) sont au cœur de la stratégie de la destination, notamment à travers le développement de plusieurs fonctionnalités interactives et ludiques.

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CREDIT IRT - Emmanuel Virin

OCÉAN INDIEN

LES CASES CRÉOLES RÉUNIONNAISES SUR TF1 L’émission « Du côté de chez vous » fait actuellement la promotion de la culture réunionnaise et son art de vivre unique. En effet ce court programme, diffusé en prime time le weekend sur TF1, met en lumière les belles maisons créoles de l’île de la Réunion. Ce sont treize maisons particulières qui seront mises à l’honneur, pour représenter la décoration et l’architecture typique des maisons réunionnaises en passant de SaintPaul à Saint-Leu, des Avirons à Saint-Pierre, et jusqu'à Saint-Benoit. « Du côté de chez vous » c’est : une diffusion sur TF1 à partir du samedi 4 avril 2015 à 20h30 et une rediffusion le dimanche 5 avril 2015 à 13h jusqu'au 7 juin 2015 ; 6 millions de téléspectateurs/ diffusion ; tous les samedis à 20h30 et les dimanches à 13h et 20h30 ; replay des émissions sur Internet.

LA DESTINATION RÉUNION INTÉRESSE 258 000 VOYAGEURS

HAUSSE DES DÉPENSES DES VISITEURS Les dépenses des visiteurs sur l’île de La Réunion sont en hausse en tout comme la capacité d’hébergement, selon une étude réalisée pour l’Île de La Réunion Tourisme et l’Observatoire régional du tourisme. Ce sont les touristes d’affaires qui tirent fortement la moyenne vers le haut. En 2013, ils ont dépensé 1,4 fois plus que la moyenne enregistrée en 2010 et cela même si leur contribution à l’économie locale baisse. Il y a deux ans, ils dépensaient 62 euros par jour contre 44 euros par jour en 2010. Les touristes d’agrément dépensent eux 55 euros par jour contre 35 euros pour ceux qui viennent visiter leur famille dans l’île. Le budget moyen des touristes est de 1 313 euros par ménage lors d’un séjour dans l’île. Quant à la capacité d’hébergement touristique à La Réunion, celle-ci a augmenté en 2014 comparé à l’année précédente. L’année dernière, on comptait 15 778 lits. Toutefois, par rapport à 2013, le nombre d’hébergements est en baisse de 981 à 974 établissements.

En 2013, l'île de La Réunion a été élue « plus belle île du monde » par les adhérents de Wayn. Depuis, la destination Réunion n'a cessé de glaner des fans auprès des membres de ce réseau social dédié aux voyageurs du monde entier. Si près de 7 000 adhérents affirment s'être déjà rendus à La Réunion, ils sont plus de 258 000 à souhaiter voyager vers cette île française. Ces touristes potentiels se trouvent en Inde (21%), aux Etats-Unis (6%), au Pakistan (5%), aux Philippines (4%) ou encore aux Emirats Arabes Unis (3%) et en Angleterre (3%). Avec plus de 23 millions d'utilisateurs, répartis dans plus de 193 pays à travers le monde, Wayn est un réseau social influent de portée internationale . Forte de ce constat, l'Île de La Réunion Tourisme (IRT) avait mis en place une campagne de communication dans le but de promouvoir la destination Réunion, en tant qu'île unique et fascinante aux paysages grandioses. Aujourd'hui, l'île de La Réunion compte 251 632 fans sur Wayn. Classée quatrième en 2013, La Réunion a gagné deux places au classement général des destinations sur le site et devance désormais l'île Maurice et les Seychelles. Elle se classe en deuxième position, juste après l'Afrique du Sud.

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CARNET D’ADRESSES

Nord - Sud - Ouest - Centre - Est

CARNET D’ADRESSES /

AGENCES IMMOBILIERES

ALIMENTATION Chocolats & Dragées PORT-LOUIS Sweet Spot (Dragées et Chocolats) Medine Mews, La Chaussée Port Louis - Tél : 211 8185 info@sweetspot.mu www.sweetspot.mu

Royal Road, Grand Bay Tel : 263 3069 Email : mauritius@barnes-international.com www.barnes-mauritius.com

Immo Properties Unit 19, Aqua Studio, rue de La Salette Grand Baie Tel : 263 7777 Fax : 263 0967 Skype : immoproperties info@immoproperties.com www.immoproperties.com

Maison de Thé

St François, Cap Malheureux Tél : 5928 2808 - Fax : 283 6724 E: kusmitea.maurice@gmail.com www.kusmitea.com

Vins

L’Adresse Immobilier Route Royale Pointe aux Canonniers Tel : 263 0360 Fax : 263 2019 Email : admin@ladresseimmo.com www.ladresseimmo.com

MCL Immobilier Co Ltd Route Royale Pointe aux Canonniers Tel : 263 0078 – 255 7068 Fax : 263 6768 maclag@intnet.mu www.mclimmobilier.com

Park Lane Properties Ltd Chemin 20 Pieds Grand-Baie Tel : 263 7575 Fax : 263 7500 E : northoffice@parklane.mu www.parklane.mu

Villa Vie Ltd Route Royale, Péreybère Tél : 263 8778, 263 5683 Fax : 263 8778 fmloc@intnet.mu www.villa-vie.com

Services immobiliers

lexpressproperty.com

Royal Road, Fond du Sac, 20602 Tél : (230) 266 1300 Fax : 266 7810 hotline@lexpressproperty.com www.lexpressproperty.com

Le Connoisseur (E.C OXENHAM & CO.LTD) Mont Choisy Shopping Promenade Grand Baie Tél : 269 7362 E : mag1.gb@leconnoisseur.mu Site Web : www.leconnoisseur.mu

ANIMATION Séga Le Mauricia Hotel (vendredi) Royal Road, Grand Baie 30512 Tel : 209 1100 - Fax : 263 7888 E : mauricia@bchot.com www.lemauricia-hotel.com

ARTISANAT Galerie d’Art

BIEN-ÊTRE/ BEAUTÉ Greffe de Cheveux

Centre de Greffe de Cheveux, d’Esthétique Dentaire & de Chirurgie Plastique de l’Océan Indien Avenue des Rougets, Morcellement Jhuboo Trou aux Biches Tel : 265 5050 Fax : 265 6060 E : info@esthetiqueoceanindien.com Site Web : www.calvitie.net www.facebook.com/esthetique.oi

Medecine Esthétique/ Chirurgie Plastique

Centre de Chirurgie Esthétique de l’Océan Indien Avenue des Rougets, Morcellement Jhuboo Trou aux Biches Tel : 265 5050 Fax : 265 6060 E : info@esthetiqueoceanindien.com Site Web : www.esthetiqueoceanindien.com www.facebook.com/esthetique.oi

Forme/Soins Esthétiques

ÉVÉNEMENTIEL

Onglerie/Esthétique

La Salette Rd (en face de Super U), Grand-Baie Tel : 5702 7647 E : vanishasahye@yahoo.co.in

CAFÉ LITTÉRAIRE L’Atelier Littéraire

DÉCORATION Ailleurs et Demeures Sottise Rd, Grand-Baie Rue Emile Sauzier, Curepipe 263 1949, 697 9218 Fax : 263 1959 adcasa@ailleursetdemeures.com www.ailleursetdemeures.com CÔTE NORD Nº116 - AVRIL 2015

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CALEBASSES The Junction Business Hub Block C, Calebasses Branch Rd Tél : 204 3800 - Fax : 243 7979 info@hotels-attitude.com www.hotels-attitude.com

Déco Fête Ltée Sottise Road, Grand-Baie T : 263 5865 Arcades Currimjee, Curepipe T : 5499 2671 Rivière Noire (en face de la station service) T : 5499 2672 E : info@decofete.mu Nous sommes sur Facebook.

CALODYNE

Zilwa Attitude Royal Road, Calodyne Tel : 204 9800 Fax : 288 2309 E : info@zilwa-hotel.com www.zilwa-hotel-mauritius.com GRAND-BAIE

Le Mauricia Hotel

HEBERGEMENT Hôtels ANSE LA RAIE Royal Road, Anse La Raie Tel : 204 8800 Fax : 262 7650 E : info@blumarine-hotel.com www.blumarine-hotel-mauritius.com

Centre de beauté Professionails

The Oberoi Mauritius Baie aux Tortues Balaclava, Terre Rouge 20108 Tel : (230) 204 3600 Fax : (230) 204 3625 reservation.mauritius@oberoihotels.com www.oberoihotels.com

Attitude Resorts (Head Office)

Le Suffren Hotel & Marina Caudan Waterfront, Port Louis Tel : 202 4920 / 1 Email : lesuffrenhotel@ispaclub.com The Address Boutique Hotel Port Chambly, Terre Rouge Tel : 405 30 20 - Fax : 405 3001 E: addressboutiquehotel@ispaclub.com www.ispaclub.com

Tel : 208 2915 -Fax : 208 2915 12 rue Saint Louis, Port-Louis latelierlitteraire@intnet.mu

St Antoine – Goodlands Tél : 283 9404 Fax : 283 9204 info@hismar.mu www.historic-marine.com

Editions L’île aux Images Route royale, Pointe-aux-Sables BP 775 Bell Village 234 5466, 0648 edimages@orange.mu

Blumarine Attitude

Galerie Hélène de Senneville

Maquettes de bateaux

ENCADREMENTS

I Spa Fitness & Wellness Club

Route Royale, Pointe-aux-Canonniers Tél : 263 7426 - Fax : 263 5524 Email : disenvil@intnet.mu www.galeriehelenedesenneville.com

Historic Marine Ltd

NORD

Royal Road – Grand Baie 30512 T. +230 209 1100 F. +230 263 7888 mauricia@bchot.com www.beachcomber-hotels.com

Veranda Grand Baie Hotel & Spa Route Royale, Grand Baie Tel : 209 8000 resa@veranda-resorts.com www.veranda-resorts.com GRAND-GAUBE

Paradise Cove Boutique Hotel

LUX* Grand Gaube

Royal Road, Anse La Raie Tel : 204 4000 Fax 204 4040 E : info@pcove.mu www.paradisecovehotel.com

Grand Gaube Tel : 204 9191 Fax : 288 2828 reservation@luxresorts.com www.luxresorts.com

BAIE DU TOMBEAU

Cocotiers Hotel Royal Road - Baie du Tombeau T. +230 247 4168 F. + 230 247 4208 info@cocotiers-hotel-mauritius.com www.cocotiers-hotel-mauritius.com

Veranda Paul & Virginie Hotel & Spa Route Royale, Grand Gaube Tel : 288 0215 resa@veranda-resorts.com www.veranda-resorts.com MON-CHOISY

BAIN-BOEUF

Coin de Mire Attitude

Mon Choisy Beach Resort

Royal Road - Bain Bœuf T. +230 204 9900 F. 262 7305 info@coindemire-hotel.com www.coindemire-hotelmauritius.com

Route Royale, Mon Choisy Tel : 265 8500 Fax : 265 8501 E : info@monchoisy.com www.monchoisy.com

BALACLAVA

POINTE-AUX PIMENTS

La Plantation Hotel

Le Victoria

Baie aux Tortues, Balaclava Tel : 204 3000 E : info@laplantation-hotel.com

Tel : 204 2000 Fax : 261 8224 victoria@bchot.com

CARNET D’ADRESSES / Récif Attitude

Air Mauritius

Route Royale, Pointe aux Piments Tel : 261 0444 - Fax : 261 5247 E : info@recif-hotel.com www.recif-hotel-mauritius.com

207 7070, 207 7979 Reconfirmations 207 7575 Aéroport 603 6000 Dépannage Telecom 150 Hôpital du Nord 264 1661 Immigration 210 9312

Veranda Pointe aux Biches Hotel Route Royale, Pointe aux Piments Tel : 265 5901 E : resa@veranda-resorts.com www.veranda-resorts.com

LOISIRS Musée

Ministère du Tourisme 211 8704, 211 7930

MTPA (Mauritius Tourism Promotion Authority) 210 1545, Fax: 212 5142

Hôtel Labourdonnais

263 8558 / 263 5128 / 263 8330 Police du Tourisme 213 3894

Caudan Waterfront, Port Louis Tel : 202 4000 - Fax : 202 4040 info@labourdonnais.com www.labourdonnais.com

Police de l’Environnement

Historic Marine Ltd

210 5151

St Antoine, Goodlands Tel : 283 9404 Fax : 283 9204 Email : info@hismar.mu Site web : www.historic-marine.com

Pompiers 995 - 999 et Piton 264 15 22

Le Suffren Hotel & Marina

Reef Mauritius Conservation

Caudan Waterfront, Port Louis Tel : 202 4900- Fax : 211 9411 info@lesuffrenhotel.com www.lesuffrenhotel.com

Pointe-aux-Canonniers 263 1810

TERRE ROUGE

The Address Boutique Hotel Port Chambly, Terre Rouge Tel : 405 3000 - Fax : 405 3001 info@addressboutiquehotel.com www.addressboutiquehotel.com

Villas PÉREYBÈRE

Villa Vie Ltd Route Royale, Péreybère Tél : 263 8778, 263 5683 Fax : 263 8778 fmloc@intnet.mu www.villa-vie.com

Villas de luxe PÉREYBÈRE

CG Villas Ltd Route Côtière, Péreybère Tel : 262 5777 / 262 7048 Fax : 262 8192 E : reservation@villas-maurice.com www.villas-maurice.com

INFORMATIONS ET TÉLÉPHONES UTILES

Renseignements Enquiries National 150 - International 100 90

SAMU 114 Tourism Authority 213 8910 Tourist Info 152 Urgences (feu, police, ambulance) 999, 995

Plongée Centre de décompression SMF Vacoas 686 1011, 686 3048

Mauritius Underwater Group 6965368. mugdiveclub@intnet.mu http://www.pages.intnet.mu/mug/

Protection de la nature Mauritius Wildlife Foundation 211 2228, 211 1749

Friends of the Environnement 466 0558, 466 0138

Mauritius Marine Conservation Society c/o MUG Phœnix 696 5368

Vaccination Centres Mutual Aid Building, Port-Louis 212 6444, 210 8583

Services Conseil

Visas et Passeports

11-19 rue Lislet Geoffroy Port-Louis 210 9312 à 17

AIOM (Association des Tours Opérateurs réceptifs de l’île Maurice) Les Jamalacs, Port-Louis 208 3013 / 208 3041

Bar/Restaurant

Banana Beach Club

Route Royale, Grand Baie T : 263 0326 E : banana@intnet.mu www.bananabeachclub.com

Chinois

Le Banyan Asian Fusion Restaurant Hôtel Maritim, Turtle Bay, Balaclava Tél : 204 1000 - Fax : 204 1020 Email : meeting.mau@maritim.com www.maritim.mu Cuisine chinoise raffinée et spécialités asiatiques dans un cadre zen et élégant avec vue mer.

Créole et Européen

Archipel des Saveurs

Chemin Vingt Pieds Domaine des Alizées, Grand Baie Tel : 263 0171 / 5701 2332 E : archipeldessaveurs@gmail.com Route Royale, Goodlands Tel : 2821823 E : info@lademeuresaintantoine.com www.lademeuresaintantoine.com

Le Pescatore Route côtière, Trou aux Biches 265 6337 - 265 6973 Fax : 265 6337 Email : pescator@intnet.mu www.lepescatore.restaurant.mu

Aéroport 603 6000 AHRIM (Association des Hôteliers et Restaurateurs) Caudan Waterfront, Port-Louis 211 4758

RESTAURANTS

La Demeure Saint Antoine

LOCATION DE VOITURES

Marina Travel Tours Co Ltd Gerard Bordoos 5, Royal Road, Mont Choisy Tel : 265 6300, 5 768 2639 5 927 5087 E : gerard@marinacarental.com www.marinacarental.com

Château Mon Désir

Fine Dinning Cuisine Hôtel Maritim, Turtle Bay, Balaclava Tél : 204 1000 - Fax : 204 1020 Email : meeting.mau@maritim.com www.chateaumondesir.mu Restaurant gastromonique dans une demeure de style colonial. Port-Louis, Caudan Waterfront 202 4000 • La Rose des Vents Carte gastronomique dans un décor de raffiné • L’Escale Spécialités internationales sur le front de mer • La Terrasse Une cuisine fraîcheur et spécialités variées • La Boussole Cuisine mauricienne audacieuse • Izumi Restaurant japonais Teppanyaki et Sushi • La Fourchette Spécialités méditerranéennes

Labourdonnais Waterfront Hotel

Police de Grand-Baie

Européen

Château de Labourdonnais Labourdonnais, Mapou Tel : 266 9533 - Fax : 266 6415 Email : ho.admin@ddl.mu www.chateaulabourdonnais.com

PORT-LOUIS

NORD

Cusine moderne

Gourmet Grill

Route Côtière, Grand Baie Tel : 263 8540 E : the.grill@intnet.mu Seafood, Steak, French cuisine

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Hôtel Oberoi The Restaurant Balaclava 204 3600 Une grande créativité dans un décor de rêve

Restaurant de Plage/Pub

Les Filaos Beer Garden Pub

Hôtel Maritim, Turtle Bay, Balaclava Tél : 204 1000 Fax : 204 1020 Email : meeting.mau@maritim.com www.maritim.mu

Dentcare Ltd Beau Plateau Road, 31803 Labourdonnais – Mapou Tel : 2662685 - Fax: 2662683 dentcare@intnet.mu www.dentcaremauritius.com Urgences Week-ends et jours fériés

Médecins

Dr Julie Bétuel (Chiropracteur) Primary Care Ltd 24, Grand Baie Business Park Tél : 263 3126 - 5498 8370

COURIER EXPRESS TNT Express Worldwide Avenue Michael Leal, Pailles Tel : 206 9700, 206 9722 Fax : 206 9778 E : tnt.sales@tnt.intnet.mu www.tnt.com

SERVICES ESSENTIELS Blanchisserie CASSIS

Dry Cleaning Services Route Royale, Cassis (en face de la NTA) Tel : 212 3000 - Fax : 208 4193 info@drycleaning.mu www.drycleaning.mu Lundi-Vendredi : 8hrs-17hrs Samedi : 8hrs - midi GRAND BAIE

Dry Cleaning Services

SANTÉ Chirurgiens Plasticiens

Centre de Greffe de Cheveux, d’Esthétique Dentaire & de Chirurgie Plastique de l’Océan Indien Avenue des Rougets, Morcellement Jhuboo Trou aux Biches Tel : 265 5050 - Fax : 265 6060 E : info@esthetiqueoceanindien.com www.esthetiqueoceanindien.com – www.facebook.com/esthetique.oi

Dentistes

Centre de Chirurgie Esthétique et Dentaire de l`Océan Indien Avenue des Rougets, Morcellement Jhuboo Trou aux Biches Tel : 265 5498 - Fax : 265 6060 E : info@esthetiqueoceanindien.com www.implant-maurice.com

Rue la Salette - Grand Baie Aquavillage (en face de Super U) Tel : 263 5144 - Fax : 208 4193 info@drycleaning.mu www.drycleaning.mu Lundi-Vendredi : 8hrs-17hrs Samedi : 8hrs - midi

Imprimerie / Design

Richic Ltée

Trou aux Biches Road Trou aux Biches, Tel : 265 7042 Email : richic@intnet.mu Site Web : www.richic.net

Police (999)

Grand Baie Tel : 263 0062 Grand Gaube Tel : 288 9524 Pte-aux-Canonniers Tel : 263 4126

Trou aux Biches Tel : 265 5112

Pompiers

Triolet Tel : 261 0650 / 261 0661

NORD

CARNET D’ADRESSES /

SHOPPING Prêt-à-porter adultes

Coton des Iles

- Balaclava, InterContinental Mauritius Resort Balaclava Fort cotondesiles@orange.mu - Grand Baie, Rue de la Salette Tel : 263 2444 cotondesiles@orange.mu - Pointe aux Piments, Le Meridien Hotel - Tel : 204 3349 cotondesiles@orange.mu - Port-Louis, Caudan Waterfront, Dias Pier - Tel : 210 1212 cotondesiles@orange.mu

Kimcat Ltd (Brigitte Charoy) Resort Wear and Cruise Collections Femmes et enfants Royal Road, Pointe aux Canonniers Tél : 263 0963 - Fax : 263 0964 bcharoy@intnet.mu www.brigittecharoy.com

Prêt-à-porter enfants / Jouets Enfants des Iles - Balaclava InterContinental Mauritius Resort Balaclava Fort cotondesiles@orange.mu - Grand Baie, Rue de la Salette (entre GB Plaza et Super U) Tel : 263 2444 cotondesiles@orange.mu - Pointe aux Piments Le Meridien Hotel Tel : 204 3349 cotondesiles@orange.mu - Port-Louis Caudan Waterfront, Phase 2 (Dias Pier) Tel : 210 1212 cotondesiles@orange.mu

SPORTS ET NATURE Helmet Diving

Underseawalk Ltd (Solar Sea Walk)

Coastal Road, Grand-Bay Tel : 263 7819 Fax : 263 3101 Mobile : 5253 4411 email : solarseawalk@intnet.mu www.solarseawalk.com

Marche sous l’eau

Captain Nemo

Under Sea Walk / Aqua Bus 263 7819 / 20, 729 4411 Fax : 263 3101 Email : captainnemo@intnet.mu

Pêche au gros Aquila Fishing Charters Coastal Road Cap Malheureux T : (230) 5 421 3253 E : aquilafishing@gmail.com www.aquila-fishing-mauritius.com

TOITURE ET CLÔTURE

Hôtels / Bungalows BEL OMBRE

Heritage Awali Golf & Spa Resort Domaine de Bel Ombre Tel : 601 1500 E : resa@heritageawali.mu www.heritageresorts.mu

Heritage Le Telfair Golf & Spa Resort Domaine de Bel Ombre Tel : 601 5500 E : resa@heritageletelfair.mu www.heritageletelfair.mu

BLUE BAY

• Chemin 20 Pieds, Grand-Baie Tél : 263 3013 / 249 3900 Fax : 248 1721 Email : profoi@intnet.mu www.profilage.mu

Blue Bay Tel : 698 9800 Fax : 698 4222 E : reservation@luxresorts.com www.luxresorts.com

TOURISME

BEL OMBRE

Randonnées

POINTE D’ESNY

L’Oiseau du Paradis (Guest House) Route côtière Pointe d’Esny Tél : (+230) 631 5496 / 5729 3577 Fax : (+230) 631 5496 info@oiseauduparadis.com www.oiseauduparadis.com

Heritage The Villas

C Beach Club Domaine de Bel Ombre Tel : 605 5400 E : info@cbeachclub.mu www.cbeachclub.mu

Château De Bel Ombre Domaine de Bel Ombre Tel : 605 5000 E : info@heritageresorts.mu www.heritageresorts.mu

SPORTS/LOISIRS Kitesurf

KiteGlobing

Domaine de Bel Ombre Tel : 605 5000 E : info@heritageresorts.mu www.heritageresorts.mu

Domaine de Bel Ombre C Beach Club Tél : 605 5334 / 5717 5348 E : info@kiteglobing.com www.kiteglobing.com/en

A VOIR DANS LE SUD Le Musée National de Mahébourg Tél: 631 9329, Le Souffleur, Le Gris Gris et Souillac avec son Batelage. Les Cascades de Rochester Falls et La Vanille Réserve des Mascareignes et sa Vallée du Paradis (Rivière des Anguilles) Tél: 626 2503 ainsi que Le Val, réserve naturelle, Tél: 633 5051 et Kestrel Valley : forêt endémique, bungalows et restaurant créole, Tél 634 5011, Le Domaine de Chazal à Saint-Félix (tyrolienne, tir à l’arc, chassé) Tél: 422 3117. La Pointe du Diable et ses anciennes batteries françaises, le parc marin de Blue Bay. La grotte de la Salle d’Armes à Vieux Grand Port. Maisons coloniales de Saint-Aubin et Ferney (Restaurant La Falaise Rouge). La biscuiterie Rault à Mahébourg (Tél: 631 9192) et le lac sacré de Grand-Bassin (Ganga Taloa). Le musée de Robert-Edward Hart à Souillac et la Vallée des couleurs Nature Park à Mare Anguilles. Trois îles à voir: l’île aux Aigrettes (visites guidées au départ de l’hôtel Preskîl, oiseaux et plantes indigènes, Tél: 631 2396 - 697 6097), l’île de la Passe (fortifications françaises) et l’île aux Fouquets, (phare datant de 1860), au large de Vieux Grand Port. Et aussi le Musée Frederick (colonisation hollandaise) à Vieux Grand-Port (Tél: 634 4319) et le Musée du Thé à Bois Chéri (Tél: 617 9109). A voir aussi, le Domaine des terres de 23 couleurs à Chamouny (cascades, pêche, randonnées). CÔTE NORD Nº116 - AVRIL 2015

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IATA Accredited Air Grand Bay Road, Grand Bay Tel : 269 1068 - 263 1408, 263 6604 Fax : 263 7620 airlanetravel@myt.mu www.airlanetravelandtours.com (Agence «A la Carte»/Réceptif) Chemin Casse Goune Pointe aux Cannoniers Tel : 269 0879 / 5936 3438 Email : shakatravel@gmail.com www.shakatravelmauritius.com

SUD

RESTAURANTS

Ile des Deux Cocos

Agences de voyages

Air Lane Travel and Tours Ltd

Shaka Travel Ltd Profilage Océan Indien Ltée

CARNET D’ADRESSES /

HÉBERGEMENT

TOURISME

Domaine de La Grave (Sud) 570 1849 www.parclagrave.com Valriche (Sud) 623 5615 www.domainedebelombre.mu

Domaine de l’Etoile (Sud-Est) 433 1070 E : info@cieletnature.com www.cieletnature.com

La Vanille Réserve des Mascareignes (Sud) 626 2503 www.lavanille-reserve.com

Le Domaine de l’Arbre du Voyageur Mare-Longue - Henrietta 423 4549, 423 4550

Les Cerfs Volants (Sud) 422 3117 www.lescerfsvolants.com

Parc Aventure Chamarel (Sud-Ouest) 234 5385 www.parc-aventures-chamarel.com

CARNET D’ADRESSES /

ALIMENTATION Vins

Golf

Le Coteau ‘’Fleurie’’ Route Royale, Chamarel Bed and Breadfast. Joli jardin. Tel : 483 4757 - 5733 3963 E : reservation@coteaufleurie.com www.coteaufleurie.com

Le Connoisseur

ARTISANATS

State Bank Flic-en-Flac

Rivière Noire

Tél : 453 8884

Tél : 483 6536

RESTAURANTS

Le Morne Peninsula Tél : 401 4900 - Fax : 401 4901 E : dinarobin@bchot.com www.beachcomber.com

Bar à vins, Restaurant, Soirées à thèmes. Tél : 483 7400

Paradis Hotel & Golf Club

Route Royale, Rivière Noire Tel : 483 5292 E : vanillabco@yahoo.com

AVENTURES ET FUN

RIVIÈRE-NOIRE

Les Lataniers Bleus La Mivoie, Rivière Noire Tél : 483 6541 - Fax : 483 6906 E : latableu@intnet.mu www.leslataniersbleus.com

Blanchisserie

RIVIÈRE NOIRE

Big Willy’s

UN MONDE A PART Artisanat, decoration interieure Decoration marine Place Cap Tamarin Le Barachois, Tamarin Tel : 4836404 E : unmondeapart00142@yahoo.fr www.deco-maurice.com

Flic-en-Flac Tél : 453 9916

Le Tamarina

Dinarobin Golf & Spa

Le Morne Brabant Case Noyale 91202 Tél : 401 5050 - Fax : 410 5140 E : paradis@bchot.com www.beachcomber-hotels.com

MCB Ruisseau Créole Tél : 483 8890

Tél: 727 6493

LE MORNE

(E.C OXENHAM & CO. LTD) Palm Square Route Côtière, Rivière Noire Tel : 483 6628 - Fax : 483 6680 Email : mag1.rn@leconnoisseur.mu Site Web : www.leconnoisseur.mu

OUEST

TAMARIN

Vanilla Bean

Dry Cleaning Services La Place Cap, Tamarin Tel : 483 5909 Fax : 208 4193 info@drycleaning.mu www.drycleaning.mu Lundi-Vendredi : 8hrs-17hrs Samedi : 8hrs - midi

TAMARIN

Laboratoire

La Madrague Poissons crus, grillés ou à la vapeur. Beach Club Tamarina Tél : 404 0150

Le Dix-Neuf

Green Cross Medical laboratory

Labo et Diagnostic Centre, Cap d’Al, Tél : 483 5999

Locations de voitures

Le restaurant du Golf de Tamarina Tél : 401 3019

Easy Drive

Vanilla House

Moustache Bistrot

Tél : 453 8557, 453 8571

Route Royale, Rivière Noire Tel : 483 6778 - Fax : 483 6792 E : vanillahouse@intnet.mu www.mauritius-guest-house.com

Route Royale La Mivoie, Tamarin Tel : 483 7728 E : moustache.blackriver@gmail.com facebook.com/moustachebistro

Safari Adventures Casela (Marche avec les lions) Tél : 452 2828

FORME Fitness

TAMARIN

Wolmar Car Hire Tél : 453 8569

Les coquillages

West Care (Dr Bernard Piat)

Tamarin Bay, Tamarin Tél : 483 3100 - Fax : 483 6581 E : resa.tamarin@orange.mu www.hoteltamarin.com

Gourmet Restaurant Tel : 403 1000 Fax : 403 1036 E : fb.mauritius@hilton.com mauritius.hilton.com

Rivière-Noire - Tél : 483 8900

The Bay Boutique Hotel

The Pilates and Yoga Studio Domaine Mont Calme, Tamarin Tél : 483 5290, 421 0839

HÉBERGEMENT Hôtels - Bungalows CHAMAREL

Lakaz Chamarel Exclusive Lodge-Boutique Hotel Piton Canot Chamarel Tél : 483 4240 - 483 4322 Fax : 483 4253 E : resa@lakazchamarel.com www.lakazchamarel.com

La Vieille Cheminée Route principale, Chamarel Tél: 483 4249 Fax : 483 4250 E : caroline@lavieillecheminee.com www.lavieillecheminee.com Quatre cases adorables. Balades à cheval

Médecins

WOLMAR, FLIC EN FLAC

Hôtel Tamarin Spa & Jazz Bar

Ave Des Cocotiers, Rivière Noire Tél : 483 7042 - Fax : 483 6332 E : thebayhotel@intnet.mu www.the-bay-hotel-mauritus.com

LOISIRS Casela

Cinéma

« Cinéma 4D » - « Films d’animation de 8 à 11 minutes Tél : 401 6500 / 452 2828 »

Croisières

West Sails Ltd

Route Royale, Rivière Noire Tel : 5 729 0901 / 5 727 6188 Fax : 483 5038 E : pascal@jph.mu www.jph.mu

SANTÉ Praticienne en Santé / Bien-Être (MTC, auriculothérapie, massages thérapeutiques, naturopathie, nutrition) Westcare, La Mivoie, Rivière Noire Tel : 5259 5307 E : arianetursan@intnet.mu www.embe-formation.com

Sécurité

Brink’s Mauritius Tamarin T : 483 7726, Curepipe T : 602 1550

SERVICES / EVENEMENTS Centrale d’Animation Tamarin T. +230 795 2897 centranimation@yahoo.com www.evenements-ile-maurice.com

Jet’s Rent A Car Tél : 453 9600

Casela Tyroliennes, canyon swing, toboggans, quad, rencontres avec les animaux d’Afrique Tél : 401 6500, 452 2828

Poste

Case Noyale Tél : 483 6506 Chamarel Tél : 483 6716 Morne Brabant Tél : 483 6775 Rivière Noire Tél : 483 6722 Tamarin Tél : 483 6935 Trois Boutiques Tél : 636 7542

Dr Paul de Gersigny Tamarin Tél : 483 7362

SPORTS/ DÉCOUVERTE Tamarin Bay Surf School Tamarin Hotel, Tamarin Bay Tel Cyril : 52575050 Tel Roger : 52720776 E : cyrilthevenau@yahoo.fr E : rogerthevenau@yahoo.fr

Dr David Camus Osthéopathe, Tamarin Tél : 931 8489

Dr Dominique Crépet Ophtalmologie c/o Farouk Hossen, Ruisseau Créole Tél: 483 5734

Opticien

Mathieu Opticien Rivière-Noire T : 483 5741

Pharmacie

Le Barachois Pharmacy

SPORTS NAUTIQUES Pêche au gros

JP Henry Charters

Route Royale, Rivière Noire Tel : 5 729 0901 - Fax : 483 5038 E : pascal@jph.mu www.jph.mu

TABLES D’HÔTES CHAMAREL

Chez Pierre Paul

SERVICES ESSENTIELS

Tamarin Tél: 4838345

Pharmacie de Flic-en-Flac

L’Alchimiste

Banques

Tél: 453 9112

Une superbe cuisine du terroir dans le cadre unique d’une rhumerie. Tél : 483 7980

Banque des Macareignes

Equitation

Tamarin Tél : 483 8600

La Vieille Cheminée

Barclays

Route principale, Chamarel Tél : 483 4249 - Fax : 483 4250 E : caroline@lavieillecheminee.com www.lavieillecheminee.com Quatre cases adorables. Balades à cheval.

Flic-en-Flac Tél : 453 8072

Tél 483 5079

Tamarin Pharmacy Rivière-Noire Tél : 483 5247

Albion Tél : 233 5994

Le Chamarel

Police

(Créole) Tél : 483 6421

Le Domaine de Saint-Denis (Jacqueline Dalais) Tél : 728 5562, 423 9221

MCB (Cascavelle)

Baie du Cap

Le Palais de Barbizon

Tél : 453 6215

Tél : 622 6560

Tél : 483 5078, 494 0340

MCB Le Morne

Bambous

Varangue sur Morne

Tél : 450 4300

Tél : 452 0870

Tél : 4836610 - 4835710

CÔTE NORD Nº116 - AVRIL 2015

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CARNET D’ADRESSES /

HÉBERGEMENT Hotels/Bungalows Émeraude Beach Attitude Royal Road - Belle Mare T. +230 401 1400 F. +230 415 1109 info@emeraudebeach-hotel.com www.emeraudebeach-hotel-mauritius.com

Friday Attitude Resorts Royal Road, Belle Mare Tél : 480 2206 - Fax : 480 2432 E : info@friday-attitude.com www.friday-hotel-mauritius.com

LOISIRS

Veranda Palmar Beach Hotel Route côtière Belle Mare Tel : 402 3500 E : resa@veranda-resorts.com www.veranda-resorts.com TROU D’EAU DOUCE

Tropical Attitude La Pelouse - Trou d’Eau Douce T. +230 480 1300 - F. 480 2302 info@letropical-hotel.com www.tropical-hotel-mauritius.com

LANDPROMOTER AND PROPERTY DEVELOPER

LUX* Belle Mare

Anahita Mauritius

Belle Mare Tél : 402 2000 - Fax : 415 2020 E : reservation@luxresorts.com www.luxresorts.com

Beau Champ, Grande Rivière Sud Est Tel : 402 2246 E : info@anahitaproperty.com www.anahitaproperty.com

Croisières

Oceane and Aquarelle Cruises (Easterlies Ltd) La Pelouse, Trou d’Eau Douce Royal Road, Black River Tel : 480 2767 - Fax : 480 1615 oceane@intnet.mu www.easterlies-cruise-mauritius.com

Chocolats

SWEET SPOT

(Dragées et chocolats) Trianon Shopping Park, Trianon, Quatre-Bornes Tél : 467 5684 info@sweetspot.mu www.sweetspot.mu

BIEN-ETRE WELLNESS/ FITNESS/SPORT Ecole Mauricienne du Bien-Être Formations, cours collectifs, conférences gratuites 11 rue Maurice Martin, Forest Side Tel : 670 7734 / 5259 5307 E : contact@embe-formation.com www.embe-formation.com Facebook

I Spa Fitness & Wellness Club Hennessy Park Hotel Ebene Cyber City Tel : 403 7294 / 3 E : hennessyhotel@ispaclub.com www.ispaclub.com

MATÉRIELS POUR RESTAURANTS ET HÔTELS

Adapro Mahatma Gandhi Avenue, Moka Tél : 433 6220, 433 6550 Fax : 433 6765 Email : adapro@orange.mu www.adapro.com

HÉBERGEMENT Hôtels EBÈNE

Hennessy Park Hotel 65, Ebene Cyber City, Ebene Tél : 403 7200 - Fax : 202 7201 info@hennessyhotel.com

RESTAURANTS/ TRAITEURS CUREPIPE

La Potinière de Curepipe Rue Winston Churchill Tél : 670 2648 - Fax : 670 0150 E : management@lapotinière.mu Facebook : La Potinière Restaurant et traiteur

SANTÉ

RESTAURANTS POSTE-LAFAYETTE

Pharmacies

Dr Ahmad Hassenbaccus

Pharmacie de L’Est T : 413 2341 Pharmacie Harris T : 413 9983 Pharmacie Jhumun

Tél : 413 2597

Tél : 413 2894

Dr Arya Bhugoo Tél : 413 2658 Dr Baguant Mahendra

T : 413 0933

Tél : 413 3088

Pharmacie Vial T : 413 0330

Médecins

Pharmacie Seebaluck

Dr Betchoo (Dentiste) Tél : 413 2061

Dr D. Beeharee (Dentiste) Tél : 413 2930 Dr Joorawon Tél : 413 2623 Dr. Koonja Tél : 413 2071

SPORTS NAUTIQUES Kite

Auberg’inn La Maison d’été

Dr Ramputty Prithum

Kite 2 fly (north kites)

Les produits frais de la mer dans un décor élégant Tél : 410 5354

Tél : 413 2736

Poste Lafayette (Prince Maurice Hotel and One&Only Le St Géran) Contact: Pierre & David T: 75583 43 Email : mauritius@kite2fly.com

Dr Rosunee Satyavrat Tél : 413 2712

Dr Satty Khooseea Tél : 413 2344 Dr S. K. Bissumbhur (Chirurgien dentiste) Tél: 413 0978

CARNET D’ADRESSES /

ALIMENTATION

EST

EBÈNE

Backstage Pizza Bar Authentique pizza cuite au feu de bois Hennessy Park Hotel Ebene Cyber City Tél : 403 7200 - Fax : 403 7201 info@hennessyhotel.com www.hennessyhotel.com

Grain d’Sel Cuisine mauricienne fusion Hennessy Park Hotel Ebene Cyber City Tél : 403 7200 info@hennessyhotel.com

La Potinière d’Ebène Tower 111, Nexteracom Building Ebène Cyber City, Réduit Tél : 467 2676 - Fax : 468 1125 E : ebene@lapotiniere.mu Facebook : La Potinière Restaurant et traiteur

SushiMe Bar à sushi très prisé Hennessy Park Hotel Ebene Cyber City Tél : 403 7200 info@hennessyhotel.com

SANTÉ Praticienne en Santé / Bien-Être (MTC, auriculothérapie, massages thérapeutiques, naturopathie, nutrition) 11 rue Maurice Martin, Forest Side Tel : 670 7734 / 5259 5307 E : arianetursan@intnet.mu www.embe-formation.com CÔTE NORD Nº116 - AVRIL 2015

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CENTRE SERVICES ESSENTIELS

VINS CUREPIPE

Blanchisserie BEAU BASSIN/ROSE HILL

Dry Cleaning Services Rue Van Der Meesch Tel : 467 8101 - Fax : 208 4193 info@drycleaning.mu www.drycleaning.mu Lundi-Vendredi : 8hrs-17hrs Samedi : 8hrs - midi FLOREAL

Dry Cleaning Services Route Floreal (à l’arrière de la station d’essence L’Express Shell) Tel : 696 1759 - Fax : 208 4193 info@drycleaning.mu www.drycleaning.mu Lundi-Vendredi : 8hrs-17hrs Samedi : 8hrs – midi QUATRE BORNES

Dry Cleaning Services Avenue Buswell, Centre Ivory Tel : 467 7297 - Fax : 208 4193 info@drycleaning.mu www.drycleaning.mu Lundi-Vendredi : 8hrs-17hrs Samedi : 8hrs - midi

Le Connoisseur (E.C OXENHAM & CO.LTD) Garden Village Shopping Centre 21, Sir Winston Churchill St, Curepipe Tél : 676 3240 Fax : 676 3241 mag1.cpe@leconnoisseur.mu www.leconnoisseur.mu MOKA

Le Connoisseur (E.C OXENHAM & CO.LTD) La Maison du Gourmet Moka Business Centre Mount Ory Rd, Moka Tél : 433 5652 - Fax : 433 5681 mag1.mk@leconnoisseur.mu www.leconnoisseur.mu PHOENIX

Le Connoisseur (E.C OXENHAM & CO.LTD) Autoroute St Jean, Phoenix Tél : 696 7950 Fax : 697 1084 mag1.ph@leconnoisseur.mu www.leconnoisseur.mu