Mai/Juin 2016 - Nº122
Maurice : Rs 150 - DOM : 4 €
ROYAL PARK
Une invitation à un nouvel art de vivre à l'île Maurice
ÉDITORIAL
Toujours plus haut…
L
es mois se suivent et se ressemblent pour le tourisme mauricien. L’embellie est là pour durer et c’est tant mieux. Les années de vaches maigres consécutives à la crise de 2008 semblent derrière nous mais ces conséquences nous hantent toujours. Pour faire revenir les touristes, différentes stratégies ont été adoptées qui ont, reconnaissons-le, eu le mérite d’empêcher que l’industrie touristique ne sombre et avec elle, tout un pan de l’économie mauricienne, avec des effets collatéraux douloureux pour des milliers de familles. Parmi ces mesures, on pourra citer une politique de volume affichée par les autorités gouvernementales mais aussi les capitaines de l’industrie. Le cap symbolique d’un million de visiteurs maintenant largement dépassé, la question se pose de savoir si nous devons continuer dans cette optique. Beaucoup d’observateurs, de spécialistes du tourisme et certains opérateurs n’ont eu de cesse de s’interroger sur cette politique à l’image du tout nouveau CEO de Sun Resorts, David Anderson, qui, dans une entrevue exclusive à Côte Nord, reconnaît que « c’était une solution transitoire nécessaire dans le contexte d’alors » mais qu’il faut maintenant « passer à l’étape suivante d’optimisation de nos tarifs en adéquation avec notre excellence de services ». Pour David Anderson, la force de Maurice réside dans l’image de rêve que l’île projette et « il faut tout faire pour la garder ». « Il ne faut pas cacher au client que cela va coûter mais ce sera le prix pour la meilleure expérience hôtelière au monde. Il ne faut pas diminuer les prix. Il nous faut avoir notre part de marché dans chaque catégorie avec les prix qu’il faut pour le segment visé. La relation qualité prix doit rester intègre ». Le CEO de Sun Resorts n’est pas le seul à penser ainsi. Deux grands amoureux de l’île Maurice et fondateurs de Grand Luxury Hotels, un des leaders européens des agences de l’hôtellerie sur le segment du grand luxe, se désolent que « Maurice eût une image de grand luxe qui s’est perdue ». Les frères Lartisien, Ivan et Rouslan, ont partagé avec votre magazine leurs inquiétudes sur l’absence de vision à long terme de l’industrie touristique. « On a le sentiment que la stratégie de l’hôtellerie de luxe de l’industrie mauricienne n’est pas bien définie. On a l’impression que Maurice a perdu son âme. Le paysage aussi a changé. C’est triste de voir les tours qui émergent dans les champs de canne et qui défigurent le paysage. Il faudrait un leadership sur le tourisme à Maurice comme il y a eu un leadership en termes de politique économique », suggèrent-ils. Les constats de David Anderson et des frères Lartisien ont ceci de commun, qu’ils insistent sur l’importance de la qualité dans nos prestations. Une qualité qui a été la marque de fabrique de la destination depuis toujours mais qui semble depuis quelque temps soumise à des pressions d’ordre divers, lobbyistes et pécuniaires entre autres. Cette qualité, les Français avouent en avoir fait leur argument de choix pour faire de Maurice leur destination de vacances préférée, comme ils l’ont fait savoir lors de l’émission « C’est tendance » sur Sud Radio à Paris, animée par Olivier Moussens et Ronan Chastellier, à laquelle Côte Nord était invité il y a quelques jours. Cette qualité, et nous n’arrêtons pas d’insister làdessus, ne doit pas être l’apanage des seuls hôteliers. Elle doit être présente dans l’avion qui mène le voyageur à Plaisance, dans l’accueil à l’aéroport, sur nos routes, mais aussi sur les bords de routes, qui mènent vers les hôtels, elle doit être aux abords des sites touristiques, dans les restaurants en ville ou au bord de mer, bref elle doit être partout et omniprésente. Cela ne sera possible que s’il y a une stratégie politique claire et assumée car les bonnes volontés existent. Dans le très riche dossier que nous consacrons à la gastronomie à Maurice dans ce numéro, le président de la Mauritius Chefs Association, Mooroogun Coopen, nous fait part de sa tristesse de voir la très pauvre qualité de l’offre culinaire en dehors des hôtels et de quelques bonnes tables. Il affirme la disposition de son association pour former les cuisiniers mauriciens afin qu’ils offrent une restauration de qualité tant aux locaux qu’aux visiteurs étrangers. Mais la restauration ne doit pas être le seul secteur concerné. Tout ce qui est lié au tourisme doit être impliqué. C’est le rôle de la Tourism Authority d’y veiller. Mais la démission du directeur de la TA, à peine huit mois après sa nomination, laisse planer des doutes sur une quelconque volonté de tirer la destination vers le haut. La Rédaction
CÔTE NORD Nº122 - MAI/JUIN 2016
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SOMMAIRE
CARNET 6-10
TOURISME 26
- L’actualité et les brèves
PARCOURS CULTUREL 46
- La Tomorrows Tourism Conference
CULTURE 12
- Nord-ouest : Sous le sable, l’histoire… dans les villages, la spiritualité
NOS AMBASSADEURS 50 - Borderline : Pour le plaisir des passionnés de l’art - Le Goni conté à l’Aventure du Sucre - Interview de Tahar Ben Jelloun - Le Zapero de l’IFM
Roger Brooks
LOISIRS 34
- L’aventure à dos de dromadaire - Escapade avec Deep Into the Blue - Monvert Nature Walk : Rencontre avec une flore exceptionnelle - Mauritius Tour Beachcomber : Une expérience unique - Epic MTB Tour 2016 : Le titre à Yannick Lincoln
AÉRIEN 20
- Paul Choy : Voir le monde avec un autre œil
IMMOBILIER 52
- Royal Park : luxe contemporain et authenticité mauricienne - Villas Macbeth : les nouvelles résidences d’exception d’Anahita - Le luxe de Sanctuary Collection du Four Seasons Resort Mauritius à Anahita
- Dans l’antre d’Oberoi Flight Services - Questions à Roshan Seetohul – Chairman d’AML
CÔTE NORD •
Fondé en 1991 par Claude Huc Editeur Côte Nord Editions Ltd The Mezza, C 17 Domaine Mont Calme, Tamarin Tél/Fax : 483 5675 info@cotenordmag.com www.cotenordmag.com
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Directrice de Publication Béatrice Huc-Mayer T : 5 252 8631 E : beatrice.mayer@cotenordmag.com E : bmmayer@intnet.mu Directeur de Production Pierre-Alain Appadoo T : 5 750 6044 E : production@cotenordmag.com Rédacteur en chef Ajai Daby T : 5 933 3905 E : a.daby@cotenordmag.com
Photo de couverture : Domaine de Royal Park, Balaclava. CÔTE NORD Nº122 - MAI/JUIN 2016
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Responsable de la Communication Web Béatrice Mélotte - T : 5 497 6770 E : communication@cotenordmag.com Journalistes Karine Raymond-Gloria - T : 5 499 3940 E : karine.raymond@cotenordmag.com Jonathan Bouic - T : 5 948 0173 E : jonathan.bouic@cotenordmag.com Secrétariat et comptabilité Nadia de Robillard - T : 483 5675 E : secretariat@cotenordmag.com Impression : Cathay Printing Ltd.
SOMMAIRE
HÔTELLERIE 66
- Le rêve inespéré de Sangeeta Yessoo - Interview des frères Lartisien de Grand Luxury Hotels - Les drôles de dames du So Sofitel Mauritius - Maritim Crystals Beach Hotel : Cocon inspiré de la canne à sucre - Club Med La Plantation : Lâcher prise dans une ambiance feutrée - Lancement du concept Le Méridien Family - Elvis Follet : l’hôtellerie ou rien d’autre - Interview de David Anderson, nouveau CEO de Sun Resorts
BIEN-ÊTRE 98 - Entretien avec les Dr Anne et Martin Combrink - Evodia by Abeer - Sasha Hair and Spa présente la gamme Six - Starwood Spa Journey : Voyage dans trois univers de bonheur
GASTRONOMIE 102
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GOLF 89
- En route pour la 2e édition de l’AfrAsia Bank Mauritius Open - Ludovic Bax : premier golfeur mauricien à jouer sur un tour professionnel - Didier Gayat : au service du développement de la petite balle blanche
Dossier Gastronomie :
Quand le plaisir est dans l’assiette - Villa Alizée : Séjour et mets authentiques - Entretien avec Vineet Bhatia - Festival Culinaire Bernard Loiseau Le triomphe du Prince Maurice après 11 ans d’attente - Frédéric Bau, chef pâtissier : « Le chocolat est un peu ma salle de jeux » - Long Beach : une pâtisserie signée Carl Marletti - Le Container Kitchen au Shanti Maurice - Le Goût de France au Sofitel L’Impérial - L’Hangar et sa cuisine de grand-mère
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CARNET
GRAND BAIE LA CROISETTE
OCÉAN INDIEN
« LE RENDEZ-VOUS » DES ARTISANS LOCAUX
MADAGASCAR
L’ITM PRÉVU EN JUIN
Marine et Agathe Noël.
Les artisans locaux ont parmi les nombreuses difficultés auxquelles ils font face, celle de trouver un lieu approprié pour vendre leurs produits. Les sœurs Noël, Marine et Agathe, ont eu la brillante idée de proposer une boutique, Le RendezVous, dans un grand shopping mall du nord, Grand Baie La Croisette. Ouvert en octobre de l’année dernière pour un premier contrat de trois mois, le concept a séduit et un nouveau contrat à l’année a été signé pour 2016. « C’est une opportunité pour les créateurs et artisans mauriciens qui travaillent chez eux et qui n’ont pas de point de vente pour exposer leurs produits dans un lieu visible et central. Le mall de La Croisette offre cela avec une ouverture tout au long de l’année sept jours sur sept », nous explique Marine, elle-même créatrice de sacs en voile de bateau recyclée. La boutique dont les vitrines ne laissent pas indifférent, regorge de vêtements, accessoires, bijoux, sacs, savons, peintures sur canevas, maillots de bain, pyjamas, récup de bois flottés, bougies, etc. Elle accueille aujourd’hui 23 artisans venant d’un peu partout de l’île. « Au départ, on est allé chercher les gens mais aujourd’hui ce sont les artisans qui nous courtisent. Notre force, c’est le Made in Maurice », déclare Agathe, qui elle, fait de la peinture. Le Rendez-Vous Grand Baie La Croisette Facebook.com/lerendezvousmauritius/
LOISIRS
LE ROYAL RAID REVIENT ! Le premier Trail de l’histoire de la course en montagne de l’île Maurice revient ! En effet la 11eme édition du Royal Raid, organisée par Running (Mauritius) Ltd et LUX* Sports, se tiendra le 7 mai prochain et promet encore une fois, au travers d’un parcours exceptionnel, de découvrir le cœur du sud-ouest et ses paysages somptueux. L’adrénaline sera au rendez-vous de cette course qui accueillera de nombreux coureurs du monde entier passionnés de course à pieds en montagne. Les trois parcours ont été dessinés pour offrir aux sportifs, la chance de découvrir une île Maurice verte, très peu connue et authentique. Le Royal Raid propose trois types de courses : 80 km, 35 km et 15 km. CÔTE NORD Nº122 - MAI/JUIN 2016
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La cinquième édition de l’international Tourism Fair Madagascar se tiendra du 2 au 4 juin à l’Hôtel Carlton de Madagascar. Fruit de la collaboration entre le Ministère du Tourisme, des Transports et de la Météorologie et l’Office National du Tourisme de Madagascar et de ses entités membres, l’édition 2016 de l’International Tourism Fair Madagascar (ITM) sera placée sous les thèmes tourisme et loisirs. L’ITM 2016 valorisera le patrimoine naturel, culturel et environnemental en interaction avec des offres de loisirs. L’ITM sera un espace de networking, une plateforme de rencontres intersectorielle et institutionnelle et un rendez-vous pour des conférences et débats. L’ITM est un événement du label Îles Vanille de ce fait le salon mettra à l’honneur les membres des Îles Vanille dont l’IRT, la MTPA, le STB, le CDTM et l’ONTC. Cette édition d’ITM sera l’occasion pour les Îles Vanille de bénéficier de cette plateforme pour présenter leur culture et leurs offres touristiques.
SEYCHELLES
REPRISE DES VOLS DE QATAR AIRWAYS Qatar Airways prévoit de retourner aux Seychelles au mois de décembre. La compagnie aérienne a annoncé son intention de revenir aux Seychelles trois ans après l’arrêt de ses vols. Les services quotidiens commenceront à partir du 12 décembre. L’annonce a été faite lors de la foire internationale du commerce du tourisme, ITB à Berlin.
MAYOTTE
UN NOUVEAU SITE DÉDIÉ À LA PLONGÉE Le comité du tourisme de Mayotte (CDTM) a récemment lancé un nouveau site dédié à la plongée. Les amoureux de la plongée et ceux planifiant leur prochain séjour à Mayotte n’ont qu’à cliquer sur www.mayotte-plongée.com. L’objectif de ce site est de valoriser l’activité de plongée à Mayotte, territoire qui recense une biodiversité sous-marine exceptionnelle. « L’île au Lagon, destination de plongée », c’est le message que souhaite faire passer le comité du tourisme de Mayotte à travers le lancement de ce site internet. Ce site recense le descriptif des activités nautiques à disposition ainsi que les contacts des prestataires nautiques. Il compte aussi une banque d’images destinée à valoriser l’écosystème sous-marin mahorais.
CARNET
MICHEL ESCOFFIER RENCONTRE LA MCA Michel Escoffier, petit-fils de Georges Auguste Escoffier et président de la Fondation Auguste Escoffier, était à l’île Maurice en mars dernier. Il a profité de son séjour pour rencontrer les membres du comité exécutif de la Mauritius Chef Association à l’hôtel Le Canonnier. Cette rencontre a permis de nombreux échanges autour de l’art de la cuisine. La Fondation Auguste Escoffier est un petit musée, situé à Villeneuve-Loubet en France, qui se consacre à la préservation et à la transmission des idées et du parcours d’Auguste Escoffier, grand cuisinier et auteur qui a contribué au rayonnement de la cuisine française internationalement. Escoffier a modernisé et codifié la cuisine de Marie-Antoine Carême, dit Antonin, connu comme « le roi des chefs et le chef des rois ». Il sera le premier cuisinier à porter le nom de chef. À la base du concept de haute cuisine, il est considéré comme le fondateur de ce style grandiose, recherché à la fois par les cours royales et les nouveaux riches de Paris. Escoffier va continuer le travail de Carême et sera surtout connu pour avoir développé le concept de brigade en cuisine en rationalisant la répartition des tâches dans l’équipe et en veillant à l’image de marque du cuisinier (propre, méticuleux, non-buveur, non-fumeur, ne criant pas).
Michel Escoffier et les membres du comité exécutif de la Mauritius Chef Association à l’hôtel Le Canonnier.
BLUE SAFARI RÉCOMPENSE SES MEILLEURS TO Afin de remercier les Tours Operateurs de leur collaboration pendant l’année écoulée, Blue Safari Submarine et ses partenaires Adamas et l’Aventure du Sucre les ont réunis le temps d’une soirée très conviviale le 7 avril dernier à l’Aventure du Sucre. La soirée a été ponctuée de surprises. Les meilleurs TO et représentants se sont vus remettre des prix pour saluer leur performance. Intune Travel et Mautourco se sont distingués dans la catégorie Tour Opérateur marché asiatique et marché européen respectivement. Leena Sooknundon d’Itune Travel et Géraldine Munoz de Mautourco se sont vues remettre le premier prix de meilleur représentant tour opérateur pour le marché asiatique et européen respectivement. Outre la prestation très applaudie de Fabien Cornelius, le clou de la soirée a été la tenue du concours The Voice of Blue Safari. Ils étaient six représentants de Tour Operateur à s’être soumis au verdict d’un jury composé de Caroline Jodun, Zanzak et Rajez Marday. C’est Lorenzo Joseph de Summertimes qui s’est vu remettre le premier prix. Il avait interprété You raise me up. CÔTE NORD Nº122 - MAI/JUIN 2016
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CARNET
NOUVEAUX AMBASSADEURS CHEZ HERITAGE RESORTS Dix-neuf employés d’Heritage Resorts ont été intronisés ambassadeurs du groupe au mois de février. Ils ont au préalable suivi une formation de cinq mois (août 2015 à décembre 2015). Grâce à ce diplôme et à leur broche d’ambassadeur, ils seront amenés à participer à différents évènements afin de représenter les couleurs et les valeurs de la marque. La formation reçue par les ambassadeurs leur servira à mener des opérations d’entreprise ainsi qu’à la promotion d’Heritage Resorts au sein des écoles ou lors de conférences. Ces 19 ambassadeurs d’Heritage Resorts font partie des différentes entités du groupe telles qu’Heritage Golf Club, Heritage Le Telfair Golf & Spa Resort ainsi qu’Heritage Awali Golf and Spa Resort. Les principales missions de cette équipe seront d’agir en tant que mentors auprès des nouvelles recrues, les prenant « sous leur aile » afin de les épauler lors de leurs premiers pas, mais surtout pour leur transmettre la vision et les valeurs d’Heritage Resorts.
SPECTACLES
MONTICKET.MU VEUT MODERNISER LA BILLETTERIE Le succès rencontré par la billetterie réunionnaise monTicket.re, créée en 2010, a motivé ses fondateurs, Laurent Fontaine et Sébastien Lebon, à s’embarquer dans l’aventure mauricienne. Ils ont couplé leur expertise à celle de Géraldine Secondis pour créer monTicket.mu. Les objectifs de monTicket.mu sont de rendre complètement obsolète le billet à souche traditionnel et de moderniser la billetterie, avec un contrôle pointu du public pour l’ensemble des sites recevant du public à l’île Maurice (théâtres, salles de spectacle et cinéma entre autres). Monticket.mu propose ses billets sous la forme d’une feuille A4, comprenant un code-barres. Laurent Fontaine et Sébastien Lebon, les fondateurs de MonTicket.re entourant Claire Le Lay Ce dernier, après validation, donne accès à la de Bao Communication et Géraldine Secondis, la directrice commerciale de MonTicket.mu manifestation. Ceux qui opteront pour ce service de billetterie n’auront pas à se rendre à un point de vente pour récupérer leur billet car il leur suffira de vente d’un événement peut se faire en 48 heures et le jour de l’acheter en ligne et de l’imprimer chez eux. Le choix du siège est l’événement le remplissage de la salle est visible en temps réel. aussi possible. Un centre d’appels a été mis sur pied pour mieux L’arrivée de monTicket.mu permettra de mieux s’informer sur les guider les clients. événements à l’île Maurice et à La Réunion. Les artistes locaux auront En dépit de cette tendance vers la modernisation, monTicket.mu ne également leur place. Un espace, Moz’Artistes, leur sera dédié en veut pas mettre à l’écart le public toujours attaché au système actuel traitant de leur actualité et leur donnera peut-être la possibilité de se et c’est dans cette optique qu’il dispose de six points de vente. produire à l’île sœur. Le site est compatible au mobile et l’e-ticket D’autres points de vente devraient s’ajouter à la liste. La mise en peut être scanné avec un smartphone. CÔTE NORD Nº122 - MAI/JUIN 2016
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CARNET
OCEAN INDIEN / REUNION
UNE PREMIÈRE BALEINE À BOSSE À LA RÉUNION
L’ACTRICE FRANÇAISE VIRGINIE EFIRA EN TOURNAGE Shangri-La’s Le Touessrok a accueilli une autre star du show-biz, l’actrice belge et célèbre présentatrice de télévision française, Virginie Efira, dans le cadre d’un photo shoot pour le magazine Voyage et Hôtels de Rêve. La publication est prévue pour le mois de juin. Virginie Efira est née le 5 mai 1977 à Bruxelles. Passionnée de théâtre, elle a suivi des études d’arts du spectacle et est entrée au conservatoire pour apprendre le métier de comédien. Elle a commencé sa carrière comme animatrice de télévision en 1988 et a d’abord été embauchée par Club RTL (Une chaîne de télévision belge RTL Group). En 2003, elle a été poussée sous les projecteurs comme l’une des personnalités principales du public de M6, présentant des spectacles tels que Le Grand Zap, Le Grand Piège… La carrière cinématographique de Efira a décollé en 2004, apparaissant comme Dr Liz Wilson dans la version en langue française de Garfield : The Movie. En 2012, elle a remporté le prix du public au 2e Magritte Awards.
BEACHCOMBER : LE REPOSITIONNEMENT SE PRÉCISE Annoncé à l’arrivée de Gilbert Espitalier-Noël (notre photo) à la tête du groupe Beachcomber, le repositionnement de la marque se précise et devrait être dévoilé cette année, annonce le groupe dans sa newsletter du mois de mars. Cet exercice qui forme partie du projet « Beachcomber : Au coeur des valeurs » a été confié à l’agence française Dragon Rouge, une référence mondiale dans ce domaine - elle a réalisé entre autres le logo officiel de la candidature de Paris pour les JO de 2024. Louise Beveridge (consultante en communication d’entreprise) et Christian de Bergh (directeur général du Retail Branding de Dragon Rouge) ont fait le déplacement à Maurice à la fin de février pour des échanges au siège avec la direction du groupe, les directeurs des hôtels et les animateurs de « Beachcomber : Au cœur des valeurs ». De nombreux ateliers de travail se sont également tenus au début du mois de mars à Maurice en ce sens. Pilier fondamental de toute entreprise, la plateforme de marque correspond à un ensemble d’éléments (logo, couleurs, signature, codes, valeurs, positionnement, style de communication) qui définissent le visage d’une compagnie et sa raison d’être. Elle est celle que le public reconnaît spontanément sans qu’il ait à lire le nom de l’entreprise. CÔTE NORD Nº122 - MAI/JUIN 2016
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Le 25 mars dernier, une baleine à bosse a été observée par l'association Globice au large de Terre Sainte, sur la côte sud de l'île de La Réunion. L’île sœur est l’un des meilleurs endroits au monde pour l'observation des cétacés, notamment des baleines à bosse qui sont classées parmi les espèces protégées. Chaque année, les baleines à bosse viennent au large des côtes de La Réunion, entre les mois de juin et septembre. Si l'observation d'une baleine à bosse dans les eaux réunionnaises est exceptionnelle au mois de mars, il ne s'agit pas là d'une première. Au mois de mars 2010, Globice avait identifié une mère et son baleineau au large de Saint-Pierre.
AGRANDISSEMENT DU PARC HÔTELIER ? LUX* Sud Sauvage n’est sans doute pas le seul établissement hôtelier à très prochainement ouvrir ses portes à l’île de la Réunion. En effet le parc hôtelier réunionnais devrait, d’ici 2017, une nouvelle fois s’agrandir. Le groupe Exsel espère lancer les travaux de son nouvel établissement, un Ecolodge, d’ici juin de cette année. Ce projet d’envergure verra le jour à l’endroit où se trouve l’ancien parc hôtel du Maido, à l’abandon depuis dix ans. L’achèvement des travaux est prévu en 2017. Ce sont 59 chambres et dix bungalows qui verront le jour. Ce projet écologique nécessite un financement à hauteur de 10 millions d’euros. Il se pourrait également qu’un autre hôtel, cette fois à Saint Denis voit le jour en 2017. L’hôtel Pierre Loti devrait trouver sa place sur le Barachois.
FOUASSIN SUCCÈDE À SERVEAUX À L’IRT Stéphane Fouassin est le nouveau président de l’Île de la Réunion Tourisme. Il succède à Patrick Serveaux. Les cinq vice-présidents(e) de l’Île de La Réunion Tourisme sont : Christian Loga, Agnès Lavaud, Danièle Lenormand, Olivier Rivière et Michel Lagourgue.
Exposition
Borderline
Photos : Christian Bossu Picat
Pour le plaisir des passionnés de l’art
L
e cœur du Grenier situé à Port-Louis s’est remis à battre le temps d’une exposition éphémère et libre d’accès qui s’est tenue du 1er au 14 avril derniers. Ce lieu chargé d’histoire s’est embelli de 98 œuvres de 20 artistes aux univers différents et pleins de curiosité. Alicia Maurel et Laetitia Lor, de The Third Dot, les organisatrices de l’exposition, ont su rassembler une réelle mixité au niveau des artistes. Si certains ont installé leurs palettes et pinceaux depuis de nombreuses années, d’autres se fraient un chemin parmi les nouveaux artistes. Borderline, le thème de l’exposition, a réuni peintures, sculptures, installations, vidéos, collages, dessins et photographies. Les différentes techniques se sont côtoyées pour se raconter une histoire entre elles. Azim Moollan, Baba Gaia, Céline Le Vieux, Chloé Ip, David Constantin, Deanna De Marigny, Elizabeth de Marcy Chellin, Gaël Froget, Henri Crespy, Jocelyn Thomasse, Khalid Nazroo, Krishna Luchoomun, Maiti Chagny, Maryann Maingard, Nirmal Hurry, Salim Currimjee, Simon Back, Stéphanie Desvaux, Stina Becherel et Yves Pitchen ont travaillé pendant quatre mois dans leur studio pour présenter leurs travaux
autour du thème imposé. Ceux qui ont saisi cette chance inouïe de flâner au Grenier pour assouvir une soif de rencontre artistique hors du commun ont certainement dû s’arrêter puis s’interroger devant le banyan sucré, salé de Nirmal Hurry. Cet artiste qui crée ses œuvres à partir de matériaux recyclables, a monté cette œuvre d’art de ses mains, jour après jour durant deux mois. David Constantin invite, lui, à une réflexion à travers des paysages mauriciens très colorés. Il évoque l’absence dans ses tableaux. Le Borderline d’Yves Pitchen nous ramène dans les années quatrevingt parmi les dockers transportant le sucre ou des scènes de vie nous rappelant l’île Maurice d’antan. Baba Gaia que nous avions rencontrée l’année dernière lors de son exposition solo au Hennessy Park Hotel, garde son univers très fleuri et coloré. Le travail saisissant de Krishna Luchoomun a certainement fait vibrer les murs du Grenier. Ces grands tableaux avaient pour objet des racines exploitées de multiples façons… Une quête de notre identité, de nos racines, de notre histoire.
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C U LT U R E
Exposition
Le Goni conté à l’Aventure du Sucre
A
près Rodrigues en 2015, l’Aventure du Sucre consacre son espace dédié aux expositions temporaires, au « goni », sac en fibres naturelles d’aloès, qui fait partie de l’histoire de l’île Maurice. Si nous avons pu, l’année dernière, découvrir une partie de cette exposition au Blue Penny, à travers les œuvres de Sabrina Kathan et du réunionnais Jean-Bernard Grondin, celle présentée à l’Aventure du Sucre s’étoffe des travaux de deux autres artistes. En effet, le photographe Keivan Cadinouche partage, à travers les clichés pris des ouvriers des dernières salines de l’île Maurice, l’importance du goni dans la collecte et le stockage du sel. Ses photos prises sur le vif, témoignent de l’authenticité du moment. On retrouve sa marque de fabrique, le noir et blanc argentique, à travers la sélection de photos exposées. Jano Coaucaud a lui, voulu partager les dernières heures de travail des dockers à Port-Louis. Ce thème qui fait partie de son ouvrage Bord la Mer sorti en 1980, met non seulement en avant les dockers mais aussi le goni porté par ces derniers. C’est à bras d’hommes que ces derniers charriaient des gonis remplis de sucre, dont le poids moyen était de 80 kg. On apprend à travers la documentation exposée que 500 000 tonnes de sucre étaient annuellement transportées dans des sacs de gonis. Pour Jean-Bernard Grondin qui a très souvent travaillé le goni, ses œuvres très personnelles sont peintes à la main, sans outil, sans intermédiaire et sans préalable. Lui qui a souvent utilisé le holi pour la coloration des gonis s’est cette fois imprégné des coutumes et pratiques locales, soit une teinture à base de henné et de sucre. Son travail très coloré donne une deuxième vie au goni. La seule artiste féminine de l’exposition, Sabrina Kathan, a habillé des masques de visages moulés de goni. L’artiste s’est dit séduite par le jeu du caché/révélé. Le Goni vous dévoilera tous ses secrets à travers des quizz ou des jeux interactifs. L’exposition se tiendra jusqu’à la fin de l’année et est incluse dans le billet d’entrée de la visite de l’Aventure du Sucre.
L’artiste Jean-Bernard Grondin présentant ses œuvres à la Présidente de la République, Ameenah Gurib-Fakim. CÔTE NORD Nº122 - MAI/JUIN 2016
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C U LT U R E
Livre
ÇA CHAUFFE SUR LA PLANÈTE !
J’ATTENDRAI LA FIN DU MONDE D’ALAIN GORDON-GENTIL
Que veut dire le réchauffement climatique, ce terme déjà si difficile à prononcer ? Dans ce premier livre, « Ça chauffe sur la planète », de la Collection TIZEKOLO « Apprends avec nos petits écolos », Béti et Batou, vont à la rescousse de Dolfi, égaré dans le lagon de Tamarin. Nos aventuriers observent et tentent de comprendre ce phénomène. Ils associent leurs camarades de Maurice et d’ailleurs à leur belle aventure : agir ensemble pour sauver notre patrimoine naturel ! Ça chauffe sur la planète est l’œuvre d’Anuradha DeenapanrayChappard, docteur ès lettres. Elle est journaliste-traductrice et dirige sa société de communication (PVA Services). Mauricienne installée en France, ses recherches se focalisent sur les problématiques liées aux langues, aux identités, à la traduction littéraire et aux diasporas dans les littératures contemporaines et émergentes (co-auteure de 100 réponses sur la Francophonie, Paris, Tournon, 2006). L’illustration de ce livre destiné aux enfants est signée Laval Ng, dessinateur, illustrateur et bédéiste mauricien. La préface est de Nicolas Hulot.
L’écrivain et réalisateur Alain Gordon-Gentil, a publié son sixième roman, « J’attendrai la fin du monde » aux Editions Julliard. Ce roman conte l’histoire d’Horace Baudelaire, un descendant mauricien de Charles Baudelaire. L’histoire se passe dans les années 1960, période trouble où les Mauriciens sont partagés entre l’éventualité de l’indépendance de l’île et la continuation de la domination britannique. Horace Baudelaire, journaliste, fait partie des partisans de l’indépendance. Ce dernier souffre d'un mal étrange : il ne peut s'empêcher d'agir (et d'écrire) à rebours de ses convictions profondes. Avec un mélange d'humour toujours un peu cruel et de tendresse lucide, Alain Gordon-Gentil dépeint la société mauricienne qu'il connaît si bien. Retraçant un demi-siècle d'histoire, il nous livre dans ce roman une réflexion originale sur la question de l'identité et des origines.
A FORMIDABLE MOTHER… DE VIJAY NARAIDOO Grand amoureux de la langue de Shakespeare et fin observateur de la société mauricienne, en particulier rurale, Vijay Naraidoo transmet sa passion à travers de courtes nouvelles écrites dans une langue fluide et riche en particularités mauriciennes. Pour son deuxième recueil, « A Formidable Mother and other short stories », publié à compte d’auteur, l’auteur nous emmène dans une île Maurice de transition d’un monde rural vers une société post-indépendance. Sans porter de jugement, il promène son regard sur les habitudes, coutumes et autres travers de la société mauricienne. Des camps sucriers aux faubourgs des villes, des histoires amoureuses interdites ou cachées, des aspirations des jeunes issus de familles ouvrières, des relations avec l’ancienne métropole britannique, Vijay Naraidoo nous permet de replonger ou de découvrir une île Maurice qui n’est déjà plus et qui pourtant était le vécu d’une grande partie de la population il y a peu. En vente à la librairie Petrusmok, Hennessy Park Hotel, Ebène Cybercity ou auprès de l’auteur 5794 7771 CÔTE NORD Nº122 - MAI/JUIN 2016
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C U LT U R E
Tahar Ben Jelloun
« Je suis impressionné par la qualité humaine des Mauriciens » En vacances à Maurice, l’écrivain et journaliste français d’origine marocaine Tahar Ben Jelloun a donné une série de conférences. Malgré son emploi du temps chargé, l’ancien prix Goncourt a accepté de livrer quelques réflexions pour les lecteurs de Côte Nord grâce au concours du LUX* Grand Gaube. Extraits d’une courte mais riche rencontre. Comment êtes-vous devenu écrivain ? Les circonstances. C’est vrai que quand on habite un pays avec une situation économique et politique correcte on est moins interpellé et l’on ne ressent pas la nécessité d’écrire son émotion. J’ai commencé à écrire autour de dix-sept ans mais le premier texte a été publié quand j’en avais vingt-un. Je sortais d’une épreuve difficile après avoir passé dix-neuf mois dans un camp disciplinaire au Maroc. Pendant ce temps-là, j’écrivais en cachette. Vous avez également une autre passion, la peinture… J’ai toujours dessiné, gribouillé. Depuis quelques années, des amis m’ont poussé à exposer et m’ont aidé en cela. Mais ma peinture, au contraire de mon écriture, est plus gaie, plus heureuse. C’est une façon d’équilibrer votre vision du monde ? Oui, parce que le monde n’est pas tout blanc ni tout noir. Pour vous la culture est au centre du monde, en tout cas de votre monde… C’est ce qui nous fait respirer. Vous imaginez un pays sans musique, sans peinture, sans littérature ? Tout ce qui est considéré comme le superflu. Mais c’est ça la culture, le superflu qui est plus que nécessaire
« Il me semble que le racisme n’est pas un phénomène qui est manifeste, qui est profond chez vous... ... Ce qui est malheureusement le cas en France, en Belgique ou aux Pays-Bas... »
Alors que le monde devient plus moderne, comment situez-vous le paradoxe de la résurgence des anciennes peurs fondées sur l’ignorance comme le racisme ? Effectivement c’est un paradoxe parce que l’évolution ne se fait pas de la même manière dans la campagne ou dans la ville, dans une démocratie ou dans une dictature. Forcément. C’est la deuxième fois que je viens à l’île Maurice, j’ai été impressionné par la qualité humaine des gens qui, apparemment - mais je peux me tromper -, n’affichent pas de préjugés à l’égard des uns et des autres. Il me semble que le racisme n’est pas un phénomène qui est manifeste, qui est profond chez vous. Il n’est pas gênant au point de donner 30% à un parti extrémiste lors des élections. Ce qui est malheureusement le cas en France, en Belgique ou aux Pays-Bas.
cerveau. Quand on va ailleurs, quand on regarde d’autres cultures, d’autres civilisations, d’autres façons de penser et de réfléchir, à ce moment-là, notre sensibilité s’améliore, se développe et prend une part importante dans l’évolution de la société. Le voyage, s’il est intelligemment fait, même si on a peu de moyens, permet de s’immerger dans le quotidien. C’est une façon d’apprendre que l’humanité est très diverse. Et que la diversité c’est sa richesse et qu’il n’y a pas une société, une culture, une langue qui soit meilleure qu’une autre.
Vous êtes un grand voyageur. Pensez-vous que cette industrie qui croît peut aider à construire un monde meilleur ? Montaigne disait : c’est le voyage qui frotte l’intelligence avec le
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Troupe Theatralis
Corinne et Kevin : passionnément théâtre
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lors que les théâtres de Port-Louis et du Plaza restent désespérément fermés et que celui de Vacoas est toujours occupé par les activités du ministère de la Culture, les troupes théâtrales mettent la clé sous le paillasson et le théâtre semble mourir de sa belle mort à Maurice. Pourtant quelques irréductibles y croient toujours. Parmi, le couple Corinne de Baize-Bissoonauth et Kevin Bissoonauth qui ont fondé il y a quinze ans de cela, la troupe Theatralis. Ils sont remontés sur la scène du Mahatma Gandhi Institute (MGI) au mois de mars pour jouer la pièce d’Eugène Labiche, Le Voyage de Monsieur Perrichon, avec un succès mérité.
assumé de jouer en costumes et décor d’époque. Nous privilégions le côté pédagogique afin que les élèves ne soient pas perturbés par le changement d’époque et nous respectons ainsi le choix de l’auteur », déclare Corinne.
LE MANQUE DE RECONNAISSANCE
Un choix coûteux qui s’ajoute aux multiples difficultés que rencontre la troupe : « tout le monde travaille, il faut trouver des créneaux qui conviennent à tout le monde, le financement est difficile les sponsors étant de plus en plus rares, les démarches administratives auprès de la police, du conseil de district… ». Le manque de reconnaissance du grand public et des autorités n’est, également, pas encourageant. « On est resté dans une île coloniale. Il n’y a pas de reconnaissance du travail des artistes locaux mais quel engouement pour les troupes étrangères », constate, amère, Corinne qui reconnaît que seul le ministère de l’Éducation apporte un soutien en autorisant et encourageant les élèves à assister aux représentations. « Pour faire revivre le théâtre, il faut encourager les entreprises à investir dans la culture, pas le CSR », ajoute-t-elle. Mais qu’est-ce qui fait courir Corinne et Kevin en dépit de tous ces écueils ? « C’est le plaisir d’avoir un public qui réagit, qui rit et applaudit. Beaucoup arrivent avec leur livre mais après un moment le livre tombe et l’attention reste focalisée sur la scène », affirme Corinne. « C’est aussi le plaisir de donner vie à un texte, à une entité qui n’existe pas. En très peu de temps on vit tout intensément. C’est une école de la vie qui amène à se dépasser. C’est incroyable de voir l’évolution des acteurs du début des répétitions jusqu’à la première », ajoute Kevin. Ce plaisir-là le couple Bissoonauth n’est pas prêt de l’abandonner et c’est pourquoi, il travaille sur un projet pour une pièce à l’intention d’un autre public pour l’année prochaine. On ne peut que les encourager et les remercier de leurs efforts.
COUP DE FOLIE
Une juste récompense pour un couple qui semble ne vivre que pour sa passion. Leur rencontre date de l’an 2000 pour la pièce Roméo et Juliette. Lui joue Roméo et elle, Juliette. Le coup de foudre des amants de Shakespeare se transpose aussi dans la vie. Corinne et Kevin ne se quittent plus. Tous deux sont enseignants de français (Kevin enseigne aussi le théâtre) au Collège Lorette de Rose-Hill et décident de former leur propre troupe, Theatralis, en 2001. C’est Corinne qui met toutes ses économies dans la fondation de la troupe. « Un coup de folie, dû à l’amour sans doute », laisse-t-elle entendre sous le sourire de Kevin. Les débuts sont difficiles face au regard interrogateur des gens devant ces jeunes qui veulent faire vivre le théâtre alors que les salles ferment et les troupes aussi. Le couple est lucide. Pour que leur rêve ne se brise pas, ils choisissent de rester dans le registre scolaire. « C’est le seul moyen d’avoir un public, qui plus est, averti. Nous sommes aussi partis du constat qu’il y a un manque au niveau scolaire des pièces au programme. Il y a donc un but éducatif et aussi pédagogique », explique Kevin. Grâce à eux Molière (L’Avare, Le malade imaginaire), Pagnol (Topaze) Labiche, (Le voyage de Monsieur Perrichon), entre autres auteurs reprennent vie. Et s’ils pouvaient voir la scène, ils ne sentiraient pas dépaysés car Theatralis joue en costume d’époque. « C’est un choix
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Exposition à l’IFM
Sueur de canne de Barthélémy Toguo
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arthélémy Toguo est né au Cameroun. Il vit et travaille entre Bandjoun, New York et Paris. En résidence artistique à Maurice, dans le cadre de son programme de promotion de l’art contemporain et de développement des arts visuels à Maurice, il a tenu à présenter son travail à l’Institut Français de Maurice à la mi-mars. Cet artiste pluridisciplinaire qui pratique la peinture, le dessin, l’aquarelle, l’estampe, la sculpture, l’installation, la photographie et la vidéo, a voulu, à travers son exposition « Sueur de Canne », exploiter le thème de l’esclavage. Ce chevalier des Arts et des Lettres de la République française a exposé six rouleaux (1m30x10m) sur lesquels ont été peintes des têtes d’esclaves dans des positions de souffrance. Ses peintures sont accompagnées de textes d’écrivains locaux et étrangers qui se sont frottés à cette thématique. Pour présenter « Sueur de Canne », Barthélémy Toguo s’est entouré des étudiants du Departement of Fine Arts du Mahama Ghandhi Institute. « Toguo choisi d’ajouter la mémoire douloureuse du colonialisme, de l’esclavage et de son avatar l’« engagisme », en restituant la cruauté et la férocité. Associant poésie, images et objets naturels et sculptés, « Sueur de Canne » se lit, au sens propre comme au sens figuré, semblable à une ode à ces victimes oubliées de l’Histoire, de la cupidité et de la violence des hommes, qui ont tout quitté, volontairement ou non, dans des embarcations de fortune ou des bateaux négriers matérialisés par des maquettes réalisées à Maurice », devait faire ressortir Jean-Luc Maslin, Conseiller culturel et directeur de l’IFM, lors du vernissage. Les œuvres exposées portent en elles les blessures de l’Histoire. CÔTE NORD Nº122 - MAI/JUIN 2016
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Musique
Le Zapero de l’IFM Fort de son expérience au sein de l’ancien groupe musical mauricien Blackmen Bluz, Lionel Permal, rejoint par Laura Hebert, forme Lively Up, promoteur musical. En quatre ans d’existence cette petite boite compte plusieurs évènements musicaux à son actif. Après Kaz’Out, Lively Up propose, depuis le début de cette année, et en partenariat avec l’Institut Français de Maurice et Baudelaire Café, un nouveau concept, Le Zapero à l’IFM.
la musique et des talents peu ou méconnus du public. Depuis janvier de cette année Lively Up a posé ses bagages à L’Institut Français de Maurice. Il y propose un apéro musical tous les derniers vendredi du mois. Le Zapero s’insère dans la démarche de créer un maximum d’opportunité scéniques dans un cadre convivial. « Le Zapero est tout simplement un moyen pour qu’émergent des pépites », souligne Lionel Permal. Ce concept tout en acoustique accueille des groupes aux types musicaux très éclectiques. La diversité des groupes ou chanteurs invités plait. Le premier rendez-vous de Le Zapero avait permis de mettre le hip-hop en avant, tandis que le deuxième avait vu la performance d’Hans Nayna. Cet univers très riche et varié permet de viser un plus grand public. Gratuit, Le Zapero se tient le dernier vendredi du mois et se veut être une plateforme de réunification autour de la musique, dans une ambiance décontractée et chaleureuse.
Donner l’opportunité aux artistes de se produire devant le public, les encadrer, trouver des structures adéquates pour faire leur promotion, tels sont les objectifs de Lively Up. Lionel Permal et Laura Hebert usent de leur expérience du monde musical et artistique pour encadrer au mieux les artistes locaux. Ceux qui sont derrière Kaz’Out, dont la deuxième édition tenue en novembre dernier, ne cessent d’innover et travaillent pour promouvoir
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Air Mauritius
Dans l’antre d’Oberoi Flight Services
Nous avons visité l’Oberoi Flight Services, la cuisine géante qui fournit les compagnies aériennes British Airways, Air Seychelles, Lufthansa, Austrian Airlines, South African Airways et Air Mauritius entre autres au départ de l’île Maurice. Un monde étonnant où tout est étudié, chronométré, testé pour des plateauxrepas adaptés à chaque destination. Mais d’où viennent-ils ces plateaux-repas servis à bord des avions ? Oberoi Flight Services nous a ouvert les portes de leur fabrication. La découverte commence au cœur d’un immense espace situé à quelques encablures de l’aéroport de Plaisance. On y prépare des repas qui seront servis lors de long-courriers vers Paris, Londres, l’Autriche, l’Allemagne ou encore vers la Chine. Mais aussi vers Perth ou Kuala Lumpur. C’est une cuisine hors-norme sur 9 000 m² et qui prépare chaque jour, 10 000 repas. Oberoi Flight Service est séparé en différents ateliers. C’est Kalpesh Dalvi, Deputy Operation Manager d’EIH, qui nous servira de guide. C’est en blouse, bonnet et masque pour certains que la visite commence. Mais avant il faudra se laver et se désinfecter les mains. Vous l’aurez compris, ici les normes d’hygiène sont hautement respectées. La production est divisée en trois zones. Il y a d’abord la partie administrative, la préparation des produits et la cuisson des produits. La visite commence par la section de stockage des légumes. Ces derniers avant utilisation, sont soumis à une série de tests microbiologiques. Les produits venant des fournisseurs sont remballés. Les différents types de viandes sont stockés séparément. En poussant une porte, nous entrons dans la chambre froide. Là, sont conservés
Le saviez-vous ? En altitude, dans une cabine pressurisée, on perd 30 % du goût des plats. Des recherches sont donc constamment faites pour adapter les goûts par rapport à l’altitude. Et par rapport à la texture : Il ne faut pas que les plats glissent et tremblotent pendant le service.
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Voyage culinaire à bord d’Air Mauritius De nouveaux menus sont proposés depuis le 1er mars, à bord d’Air Mauritius. Ce nouveau concept culinaire, pensé par Patrick Parthonnaud, Food & Beverage Manager d’Air Mauritius, invite les passagers en Classe Affaires et Economie à la découverte d’une cuisine sans frontières. Ce sont plusieurs semaines de travail qui ont fait éclore des menus goûteux, frais et originaux. Des produits locaux sont mariés aux produits phares des destinations desservies par la compagnie aérienne nationale. Ainsi, on retrouve sur les vols Maurice-Paris, un nougat au fromage de chèvre, ou des nouilles sur les vols vers l’Asie. Très recherché et voulant répondre aux attentes des clients, chaque menu a été soigneusement pensé pour répondre aux attentes des différents marchés comme l’Europe, l’Inde, la Chine, Kuala Lumpur et Singapore. Les vins ont été minutieusement sélectionnés par David Biraud, Meilleur ouvrier de France 2004 et Meilleur sommelier de France 2002. Air Mauritius a confié la préparation de ses repas servis à bord à Oberoi Flight Services. Les menus seront revus chaque trois mois.
les produits qui seront ensuite utilisés en cuisine. Concentrés devant leurs pianos, les employés commencent déjà la cuisson de quelques aliments. Légumes et viandes sont cuisinés dans des ustensiles différents. Une fois la cuisson terminée, les aliments passent dans un blast-chiller (ndlr : mode de réfrigération), afin de conserver les saveurs des plats. Cette chaîne de préparation se termine là où on place les mets dans des barquettes qui seront ensuite plastifiées. Tout est aussi mesuré au gramme près et dressé comme sur les photos qui sont projetées sur un écran devant les employés. Une fois terminés, les menus seront emballés avant d’être réfrigérés. Ils quitteront les locaux d’Oberoi Flight Services deux heures avant le vol dans des camions réfrigérés. Oberoi Flight Services compte aussi une section pour la viennoiserie et fabrique eux-mêmes leurs pains. Outre à l’île Maurice, Oberoi Flight Services, compagnie indienne, est présent à Mumbai, New Delhi, Chennai, Kolkata et Doha.
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Questions à Roshan Seetohul – Chairman d’Airports of Mauritius Co. Ltd (AML)
« Un fast track CIP access verra le jour cette année » Le Chairman d’Airports of Mauritius Co. Ltd (AML) se dit ravi face à la croissance positive des arrivées touristiques et assure que l’aérogare a encore plusieurs années devant elle avant d’atteindre les limites en termes de capacité d’exploitation. Roshan Seetohul évoque également les projets à venir et les efforts entrepris pour répondre aux attentes d’une nouvelle clientèle. - M. Seetohul, l’année 2015 a vu un record en termes d’arrivées touristiques à Maurice et les chiffres ne devraient qu’accroître. Pensez-vous que la capacité de l’aéroport soit suffisante quand on sait par exemple que le salon est souvent à court de places ? Certainement la croissance est très positive. Nous avons complété l’année 2015 avec une croissance de 9,6 % avec presque 3,2 millions de passagers. Les trois premiers mois de 2016 sont tout aussi positifs, avec une croissance moyenne de plus de 10,9 % comparé à la même période l’année dernière, soit un total de presque 896,000 passagers de janvier à mars 2016. Mais il faut savoir que notre aérogare a la capacité d’accueillir plus de 4 millions de passagers annuellement. Nous avons donc plusieurs années devant nous avant d’atteindre les limites en termes de capacité d’exploitation. Avec le projet de rénovation d’une partie de l’ancien terminal, la capacité maximale annuelle passera à 4,5 millions de passagers. Nous avons donc encore de la marge. Concernant le salon CIP géré par ATOL, nous ne partageons pas ce constat parce que nos chiffres indiquent bien que nous opérons sans avoir atteint notre capacité d’accueil maximale. Nous travaillons d’ailleurs pour augmenter la fréquentation du salon. Et j’ai le plaisir d’annoncer qu’avant la fin de cette année, nous serons en mesure de proposer un fast track CIP access. Les passagers souhaitant bénéficier de ce service payant pourront à ce moment, avoir un parcours et un service dédiés. Ce sera une nette amélioration, car à présent les passagers ayant réservé les services du salon sont obligés de faire l’enregistrement dans le hall commun.
innovantes qui assureront toujours un meilleur service et plus de confort aux passagers. Très bientôt, nous offrirons une application pour smartphone (mobile apps) dédié aux services du terminal. Je dois souligner la contribution de ADP Management qui apporte son expertise dans le domaine et aide à l’amélioration générale de nos prestations. Au niveau du terminal lui-même, le travail pour créer une vraie ambiance mauricienne a déjà été enclenché. Notre but étant aussi de faire de l’aéroport un lieu de vie où les passagers et les utilisateurs se sentent à l’aise. Les nouveaux emplacements pour la restauration rapide seront opérationnels dans quelques semaines. De nombreuses autres initiatives sont à l’étude actuellement et seront implémentées rapidement afin d’améliorer les services davantage et ainsi consolider notre position. Nous collaborons aussi avec les autres membres de la communauté aéroportuaire pour qu’ils contribuent également à cet effort. - L’île Maurice accueille de plus en plus de clients chinois, du Moyen Orient ou même de l’Inde. Comment faire pour répondre à leurs attentes qui ne sont sans doute pas les mêmes que la clientèle européenne ? Certainement, nous devons pouvoir adapter nos services en fonction des besoins de nos passagers. Suite à une récente visite, le Premier ministre Adjoint et Ministre du Tourisme et des Communications Extérieures, Xavier-Luc Duval, nous a demandé d’inclure l’Hindi et le Mandarin sur nos panneaux, afin de faciliter la communication et aider les passagers à se diriger dans le terminal. Le nécessaire a été fait au niveau de la signalétique et nous avons pu constater que cela est très apprécié par les passagers. D’autres innovations en ce sens sont à venir. Nous travaillons aussi de concert avec les autorités et nos autres partenaires pour développer des services qui répondent aux attentes de ces marchés. Nous élaborons actuellement une panoplie de
- L’aéroport SSR a reçu de nombreuses récompenses. Comment faire pour consolider votre rôle de leader dans la région ? Il y a tout d’abord la rigueur sur la qualité de service ainsi que la sécurité et la sûreté de nos infrastructures et de nos opérations. C’est important de noter que nos standards en matière de sûreté et sécurité sont comparables aux normes européennes. Il ne faut donc accepter aucun compromis et toujours s’assurer que nos prestations sont au meilleur niveau, anticipant les besoins et attentes de nos passagers, comme de nos partenaires. Nous misons également beaucoup sur l’innovation. D’une part, nous avons notre savoir-faire et notre expertise locale et d’autre part, il suffit de mettre à contribution les nouvelles technologies pour développer des solutions
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services qui seraient dédiés à cette clientèle privilégiée, que ce soit au niveau de nos salons et des magasins hors taxes et la gamme des produits qui y sont proposés. Récemment, suite à des sessions de travail avec l’ambassadeur de Chine, nous avons renforcé notre collaboration. Ce qui nous permet maintenant de proposer aux passagers chinois de se connecter un réseau social qui facilite la communication avec la Chine, grâce à un QR code (code matriciel) qu’ils peuvent obtenir dès leur descente d’avion. Nous travaillons également étroitement avec les autres représentations diplomatiques étrangères à Maurice afin de mieux répondre aux besoins de nos passagers.
Maurice qui jouit également de bonnes connexions aériennes, peut s’imposer comme une plateforme pour les activités fret, logistique et pour la distribution pour le commerce dans la région. Nous participons activement aux missions de promotions avec la BOI dans la région mais aussi en Afrique. Des discussions prometteuses avec de nombreux opérateurs qui sont très intéressés par les opportunités offertes par notre projet sont d’ailleurs en cours. - Le parking pose de nombreux problèmes au niveau fonctionnalités. Pensez-vous qu’il soit nécessaire de le revoir et si oui, quels sont les changements envisagés ? Toute infrastructure est appelée à évoluer avec le temps et surtout pour mieux répondre aux besoins des utilisateurs. Nous avons apporté de nombreuses améliorations au parking. La signalisation a été revue afin de mieux permettre aux utilisateurs de se diriger. Nous avons également délimité l’espace parking en zone libellé avec des lettres alphabétiques. Ainsi il est plus facile de se repérer. Il y a quelques semaines, un expert a conduit une étude pour optimiser davantage le flux et la gestion du parking. Nous comptons mettre en œuvre les recommandations faites afin d’améliorer davantage ce service.
- La zone de transbordement et du port franc ambitionne d’être le hub régional pour le transfert de fret entre l’Asie et l’Afrique. Comment faire pour remplir ces espaces « Cargo & Freeport Zone » ? Travaillez-vous sur des marchés en particulier ? Quelle est la stratégie adoptée par AML ? La nouvelle zone de 72 hectares répond à l’évolution des besoins dans le secteur fret et port franc. L’ambition est d’en faire un nouveau pôle économique dans le sud du pays. Déjà, un premier opérateur, IBL Cargo Village, a commencé la construction de son entrepôt, qui devrait être opérationnel d’ici fin 2016. Il y a deux axes à ce projet. Tout d’abord il y a la relocalisation des opérateurs existant dans la nouvelle zone et dans un deuxième temps, l’entrée de nouveaux opérateurs dans de nouveaux créneaux. La nouvelle infrastructure comprend une zone fret sécurisée et une zone port franc et aussi un parc logistique. Cette grande étendue permettra d’avoir non seulement une capacité d’entreposage conséquente mais permettra aussi un développement à long terme. En sus des entrepôts secs et des chambres froides, on prévoit également l’installation des unités de transformations qui viendront offrir la possibilité d’importer des marchandises, d’affiner les produits et de les réexporter avec de la valeur ajoutée.
- Parlez-nous de la situation financière d’AML ? Le chiffre d’affaires d’AML tourne autour de Rs1,3 milliard pour 2015 contre Rs1,2 milliard en 2014. Donc une hausse d’environ 8 % sur notre chiffre d’affaires. Une situation financière positive donc, mais la rigueur dans la gestion reste de mise. Nous avons à financer de nombreux investissements pour des gros projets en cours et à venir. Les travaux pour la construction d’une nouvelle aire de stationnement pouvant accueillir les gros-porteurs ont débuté à la mi-mars. À la fin des travaux, l’aéroport international SSR sera équipé de 3 aires de stationnement pour gros-porteurs.
Projet
Coût
Début des travaux
Fin des travaux
Nouvelle zone cargo et Port Franc
Phase 1 et 2 (Environ 515 millions)
-
juillet 2016
Tour de contrôle
450 millions
février 2017
avril 2018
Nouvelle aire de stationnement gros porteur type A380
500 millions
mars 2016
janvier 2017
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FIGURE
Claude Narain
L’hôtellerie dans la peau
Claude Narain est une figure incontournable de l’industrie touristique, l’un des doyens de ce secteur. Il l’a vu naître et a grandi avec. Alors qu’il pourrait jouir d’une retraite méritée, cet homme avide de défis préfère partager ses longues années d’expérience avec la jeune génération désireuse d’embrasser une carrière dans le monde de l’hospitalité. Retour sur ses 52 ans de service au sein de l’hôtellerie.
Nous l’avons rencontré la veille de ses 70 ans. Malgré ses cheveux grisonnants, Claude Narain n’a rien perdu de sa vivacité. Il a su conserver son regard pétillant et son sourire qui respire l’hospitalité. C’est à son bureau, à la Constance Academy, où il a rempilé comme Senior Training & External Relations Advisor, qu’il revient sur son riche parcours commencé de façon très modeste. Sa carrière commence par la plonge dans les cuisines de l’hôtel Le Chaland (NDLR aujourd’hui Le Shandrani). Puis il devient serveur pour changer de secteur et tenter un passage dans la force policière, épisode de courte durée puisqu’il revient très vite à son poste au Chaland. Le jeune Claude grimpe les échelons rapidement et accède au poste de sommelier, puis de réceptionniste. Remarqué pour ses nombreuses qualités hospitalières : sérieux, sens aigu des responsabilités, serviabilité, professionnalisme et dévouement, Claude Narain obtient une bourse en 1971. Il s’envole alors pour l’Allemagne pour des études en Hotel Management. Son diplôme en poche, Claude revient à l’île Maurice avec en prime une maîtrise parfaite de
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l’allemand. Il sera désormais directeur d’hébergement et occupera ensuite plusieurs postes à hautes responsabilités. 1982. Nouvelle bourse en management, à Rome cette fois, avec à la clé, le poste de directeur au sein de l’hôtel Le Paradis. 1991 sera un grand tournant dans sa vie. Après 27 années passées dans le groupe Beachcomber, Claude Narain décide de s’envoler vers d’autres horizons, ceux de Constance Hotels and Resorts où il prend les rênes du Belle Mare Plage Resort. Sept ans après, sa carrière prend une nouvelle tournure différente et inattendue : on lui confie le poste de General Manager de la Constance Academy et la responsabilité du développement des ressources humaines de 1 600 employés. « J’ai usé de mon expérience tout en y mettant ma passion pour mon métier pour relever ce défi. » Aujourd’hui, après 18 ans au sein de cette institution, Claude peut être fier de son accomplissement. Outre la formation des apprentis, Claude Narain se charge également de la formation technique, du coaching et du « mentoring ». Ces formations sont aussi destinées aux entreprises. « Nous avons de nombreuses demandes des entreprises qui ont besoin de se réinventer, d’autres qui doivent revoir leur fonctionnement pour être plus compétitives, d’autres ont besoin de coaching ou niveau du management entre autres. » Sur le plan social, la Constance Academy propose aux femmes de la région une formation dans le housekeeping qui leur permettra par la suite d’intégrer le monde du travail.
J’AIME LES DÉFIS Le travail accompli par cette figure de l’hôtellerie mauricienne traverse même les frontières mauriciennes. En 2013 Claude Narain devient le parrain de la Seychelles Tourism Academy. « J’ai été honoré de me voir associé à cette école bien qu’au début je ne savais pas en quoi consistait mon rôle. » Après 3 ans, Claude s’est engagé corps et âme au sein de la STA. Il se rend aux Seychelles au minimum une fois tous les deux mois, assiste aux différentes réunions du Senior Management, siège au conseil d’administration, anime des sessions de coaching pour des Senior Managers, parmi tant d’autres responsabilités. Pour notre interlocuteur, soutenir la STA est une évidence, « J’aime les défis. La STA en est un. C’est une académie qui progresse très vite et qui compte une équipe solide et professionnelle. D’ailleurs la STA accueille déjà des étudiants venant de Malte et de Chine. La Seychelles Tourism Academy est en train d’écrire une belle page de l’histoire des Seychelles et je suis très fier de pouvoir y contribuer. » Lorsqu’on lui parle de la relève, il avoue que la jeunesse mauricienne n’est plus animée par cette passion du service. Leurs motivations, nous dit-il, sont différentes. « Aujourd’hui les jeunes ont beaucoup plus de possibilités. Il y a certes de nombreux hôtels mais il y a également les croisières qui les attirent. L’envie de bien faire laisse trop souvent place au côté matérialiste. Heureusement il y a des exceptions ; ceux qui par passion veulent faire carrière. » Claude Narain est d’avis que la formation doit être le souci de tous les hôtels et groupes hôteliers. Aussi, avoir des modèles pourrait aider la jeune génération à aimer leur métier. Son leitmotiv : Work hard, Play hard. Tant que la passion, la volonté et le courage animeront cet homme, l’avancement de l’industrie de l’hospitalité se fera avec lui. CÔTE NORD Nº122 - MAI/JUIN 2016
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TOURISME
Au SVICC, en marge du Salon HotelWorld
La Tomorrows Tourism Conference se tiendra le 23 juin Apès le succès de la Tomorrows Hotel Conference qui avait eu lieu en août dernier au Sugar Beach, Publi Promo Ltd revient cette année avec la Tomorrows Tourism Conference qui se tiendra le 23 juin prochain au Swami Vivekananda International Conference Centre à Pailles en marge du Salon HotelWorld. La conférence sera animée par un seul keynote speaker, Roger Brooks, plébiscité comme étant un expert reconnu dans le Tourisme et qui avait déjà fait le déplacement en 2015. « Tourism a remplacé Hotel pour élargir le champ d’activités de la conférence. Ainsi la conférence devrait intéresser non seulement les Hôteliers et les Restaurateurs mais l’ensemble des professionnels du tourisme », explique Didier de Senneville, le promoteur de la conférence. De plus, afin de ne pas trop mobiliser les dirigeants du secteur, il a été décidé d’organiser la conférence sur une seule journée. Les sujets qu’abordera Roger Brooks sont d’un intérêt particulier pour l’ensemble des acteurs de l’industrie touristique : le Tourisme du XXIe siècle (Les 10 tendances qui se dessinent), Comment prendre le meilleur avantage de TripAdvisor et Comment créer les campagnes de marketing les plus efficaces. « Ces sujets revêtent un intérêt particulier pour le secteur et nous nous attendons à ce que la conférence apporte aux professionnels de nouvelles connaissances sur lesquelles ils pourront s’appuyer pour développer leur activités dans le domaine », déclare Didier de Senneville qui s’attend à ce que 500 professionnels du secteur comprenant les directeurs généraux des grands groupes hôteliers ainsi que leurs équipes dirigeantes et aussi les autres professionnels et les indépendants répondent présents. Autre nouveauté cette année, la conférence se tient au Centre Swami Vivekananda au même moment que se tiendra HotelWorld, le Salon Professionnel des fournisseurs de l’hôtellerie et de la Restauration. « Ces deux événements ayant lieu en même temps et au même endroit viendront se renforcer mutuellement et les hôteliers comme les fournisseurs auront là une plateforme commune pour mieux se connaître et mieux échanger », assure le directeur de Publi Promo Ltd. Selon lui, le secteur de l’hôtellerie et de la restauration est un secteur vivant et en constante mutation. « Il faut donc s’accrocher aux tendances et avoir des designs
CEO de Roger Brooks International Expert en Tourisme, Branding et Destination Marketing Ancien membre du board du US Travel Association
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et offrir des produits qui collent à la demande. Les fournisseurs seront là pour présenter leurs produits de pointe. Entre autres il faut savoir que l’hôtellerie et la restauration sont aujourd’hui des secteurs qui font de plus en plus appel à la technologie de pointe que ce soit pour les réservations, ou pour l’aménagement des lieux avec la disponibilité du WIFI et de la démotique en général ».
Immersion dans l’événement avec Impact Production Group
P
lus que jamais, la « dream team » Impact Production Group/Move for Art a démontré sa complémentarité en réalisant de main de maitre le re-branding de Mauritius Telecom les 24 et 25 mars derniers au SVICC. C’est dans une salle complètement réaménagée et transfigurée que les deux mille cinq cents membres du personnel de notre opérateur téléphonique National ont assisté à cet événement le 24 mars tandis que quelque six cents VIP ont eu le même privilège le lendemain. L’objectif de ce re-branding étant de permettre une meilleure distinction entre les entités de Mauritius Telecom. Ainsi la téléphonie mobile reste sous la bannière d’Orange, les services aux entreprises sous la division Business Solution et la fourniture d’accès internet et la téléphonie fixe étant sous la houlette du département My-T ! Totalement immergés dans des images géantes projetées sur plus de quatre-vingtdix mètres linéaires d’écrans, les invités ont eu droit à un plongeon virtuel dans la vitesse puisque Mauritius Télécom a marqué le coup en annonçant son offre « 100 Mbps », une première dans notre pays ! C’est donc tout naturellement autour du thème de la vitesse que les contenus vidéo
avaient été conçus mais aussi autour de l’émotion et du rapprochement d’une équipe prête à servir son pays. Nouveau logo, nouveaux uniformes, nouveaux aménagements des boutiques, tout cela est apparu dans un extraordinaire spectacle cadencé et réglé comme du papier à musique par les équipes de Move for Art et d’Impact Production Group. D’autres opérations ont précédé ou suivi
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cet événement, à l’instar de l’inauguration du nouveau show room BMW, du dîner de gala de la Standard Bank au Ravenala, du lancement des nouveaux modèles de la marque Kia, du dîner de gala du Groupe Currimjee où Jane Constance, l’artiste qui avait gagné la deuxième saison de « The Voice Kids » a réalisé une prestation de haut niveau. Il faut ajouter à cela, l’événement du lancement de la nouvelle campagne « Taste de Feeling » pour Coca-Cola Afrique où l’équipe d’Impact Production Group a gagné le pitch de cette très importante opération qui a nécessité de très gros moyens techniques tout en mettant en scène une pléiade d’artistes mauriciens et qui a accueilli plus de sept mille personnes à Mont Choisy. L’Île Maurice a été, grâce au projet proposé par IPG, sélectionnée comme étant le premier pays Africain où cette campagne a été officiellement lancée. Impact Production Group reste incontestablement le leader dans son domaine.
SERVICES
Goldfinger Group
Karl Ray redonne vie à votre argenterie Votre vaisselle, vos couverts et ustensiles en argent ou en métal argenté sont ternes ou portent les marques du temps et en dépit de vos soins ne retrouvent plus leur éclat d’antant ? Ne vous désespérez pas ! L’usine Karl Ray Metal Plating a la solution pour vous : la ré-argenture réalisée par une équipe professionnelle selon les normes de l’orfèvrerie.
Sise à l’entrée de Vallée des Prêtres, l’usine Karl Ray Metal Plating, qui fait partie du groupe Goldfinger, propose entre autres services, la ré-argenture de vos objets, service très demandé par l’hôtellerie de luxe, nous explique son directeur David Palermo. « Les plus grands noms de l’hôtellerie mauricienne font appel à nous pour redonner l’éclat d’origine à leurs couverts et autres objets en argent. Mais notre service s’adresse aussi aux particuliers », déclare-t-il. Quelle démarche faut-il adopter ? « Le client vient déposer son produit, nous l’examinons et nous lui indiquons ce qui peut se faire ou pas ». Les objets en argent ou en métal argenté ont une base en laiton ou en inox qui sont traitables. Mais parfois cette base est en zamac (alliage de zinc, magnésium et aluminium) et là, nous ne pouvons pas la traiter. « Heureusement, seuls 5% des objets le sont », rassure David. « Une fois la faisabilité assurée, nous proposons une cotation qui prend en compte les différentes étapes du traitement et la quantité de l’argent à plaquer ». Le traitement commence par l’enlèvement des « piqûres » de l’objet par un procédé appelé « cabronnage » dont le principe est de remettre la pièce en maillechort en lui retirant sa couche d’argent. On passe ensuite à un « émérisage », et si les bijoutiers voient qu’il y a besoin de retravailler certaines parties abimées, ils procèdent alors à un polissage afin d’obtenir une surface uniforme et brillante, sans pour autant en effacer les motifs qui peuvent orner l’objet. Un véritable travail d’orfèvrerie, précise David. Vient ensuite l’étape finale du bain d’argent qui va varier selon les objets. « Entre 20 et 33 microns pour les couverts d’usage fréquent et entre 12 et 19 microns pour ceux d’usage occasionnel. Pour les articles d’orfèvrerie au contact des aliments (plat, timbale) l’argenture est de 15 microns et de 10 microns pour les articles d’orfèvrerie à usage décoratif (bougeoirs) ». Le prix variera selon l’épaisseur mais dans tous les cas, votre argenterie en sortira comme au premier jour. Contact Karl Ray David Palermo +230 5 250 93 04 216 92 71 kaylraymetalplating@ymail.com
Goldfinger, le plus grand stockiste de pierres précieuses Créé en 1994 par Kailash Ramkhalawon, Goldfinger Jewels est aujourd’hui le plus grand stockiste de diamants et pierres précieuses de Maurice. Fabricant bijoux, figurines et sculptures, il se démarque de la concurrence avec son atelier de création situé à Pointe aux Canonniers qui propose des livraisons en 48 heures directement dans l’hôtel du client. Goldfinger possède également quatre points de ventes dans l’île.
Contact Goldfinger Alexandra Jacobson Sales, Marketing & Communication Coordinator + 230 5 795 73 66, 269 09 59 alexandrajacobson1@gmail.com CÔTE NORD Nº122 - MAI/JUIN 2016
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OBJECTIF
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LEUR PHOTO PRÉFÉRÉE
Ancien mannequin, Anne-Lise Ramooloo est passée derrière la caméra il y a cinq ans timidement d’abord. Déjà passionnée par la communication et la stratégie visuelle, AnneLise Ramooloo devient rédactrice de mode pour un magazine et peaufine ses connaissances de photographie en côtoyant plusieurs professionnels. En 2015, elle se met à son propre compte et lance CREATIVE CONSULTING. Elle se spécialise dans les portraits de famille, les photos de mode et affectionne particulièrement ce qui se rapporte à l’identité visuelle, tels que des campagnes, catalogues et photos produits. Son style se veut modulable, tantôt créatif, tantôt classique. www.anneliseramooloo.com/blog www.facebook.com/CreativeConsultingMauritius contact@anneliseramooloo.com
LA PHOTO Nous nous trouvons à la plage de Grand Baie, où les pécheurs exposent fièrement leurs prises du jour. Faites votre choix et c’est pesé, nettoyé en un rien de temps. Pour Anne-Lise, c’était un vrai moyen d’arrêter le temps et d’honorer leur dur labeur. Une composition intrigante… des détails qui font ressortir des émotions fortes… C’est la signature d’Anne-Lise.
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LOISIRS
South Indian Ocean Billfish Competition
Triomphe des Britanniques !
Gros succès d’affluence pour la 16e édition de la South Indian Ocean Billfish Competition qui s’est tenue du 14 au 20 février et surtout gros triomphe des Britanniques avec la victoire par équipe et le trophée de la plus belle capture hors-marlin. Une vingtaine de bateaux et 85 pêcheurs, représentant l’Australie, l’Autriche, l’Angleterre, la Finlande, la Pologne, la Russie, la Bulgarie, l’Afrique du Sud, la France, l’Ecosse ainsi que l’île Maurice s’étaient donné rendez-vous pour une semaine de compétition au Morne Anglers’Club. C’est l’équipe britannique, composée de Dave Hawkeswood, Paul Marris et de leur épouse respective qui a remporté la palme avec 1 412 points. Les vainqueurs sont inscrits d’office à la compétition de 2017 et reçoivent quatre billets d’avion d’Air Mauritius, sponsor de l’événement. Les Autrichiens terminent sur la deuxième marche du podium avec 1 300 points et se sont vus offrir 6 nuits en demipension dans les hôtels LUX*, autre partenaire de l’événement. L’équipe finlandaise complète le podium avec 683 points et repart avec quatre journées de pêche offertes par la Swan. D’ailleurs le plus gros marlin, faisant 423 livres, a été pêché par le finlandais Reijo Louko, sur le bateau Hooker. Dans la catégorie du plus gros poisson, autre que le marlin, le prix est revenu à l’Anglais Paul Bigsby pour avoir pêché un thon jaune de 169 livres. En 16 ans d’existence, c’est la première fois qu’une femme, l’Autrichienne Elke Folk qui était à bord du Bill Collector,
ramène un marlin bleu. 31 touches ont été faites sur l’ensemble des quatre jours de compétition. Le Comité de Pêche était représenté par Brice Lagesse, président de la SIOBC et du comité, Robert Lois Tyack, Frederic Camoin, Jean Michel Gallet, Sebastien Lagane et Remi Barrot, le gérant du Morne Angler’s Club alors que le jury était composé de Maurice Doger de Spéville, Jean Philippe de Ravel et Philippe Lagane. Cette semaine, riche en émotions, s’est clôturée par un dîner de gala dans une ambiance festive. Rendez-vous est pris du 9 au 13 mars 2017 pour la prochaine édition.
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LOISIRS
Casela World of Adventures
L’aventure à dos de dromadaire
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isibles depuis le mois de juillet dernier, les dromadaires de Casela World of Adventures sont désormais disponibles pour des safaris ou tout simplement un petit tour dans le parc où ils sont exposés. Majestueux, impressionnant, parfois hautain, le dromadaire ne laisse pas indifférent. Le chevaucher est une aventure qui peut rebuter mais grâce aux guides formés de Safari Adventures, c’est une expérience à nulle autre pareille. Ali, Zarafa, deux mâles ainsi que Joséphine, Sahara et Zaïra les femelles sont en moyenne âgés de quatre ans. Précisons d’emblée que ce sont bien des dromadaires n’ayant qu’une seule bosse. La confusion pour survenir du fait que le dromadaire est aussi connu comme chameau d’Arabie. Originaires du Kenya, ils ont trouvé à Casela les terres arides, similaires à leur habitat d’origine et se sont très bien adaptés. Pesant entre 400 kg et 650 kg, leur hauteur varie de 2,5 m à 3 m. Être sur le dromadaire, c’est presque être sur le toit d’une maison. Pour y parvenir, nul besoin d’adopter la méthode traditionnelle des méharis qui font s’accroupir l’animal avec le risque d’être éjecté lorsqu’il se redresse. La famille Bristow, propriétaire de Safari Adventures propose plutôt d’amener le dromadaire à côté d’une plateforme d’où il suffit d’enjamber l’animal. Et c’est parti pour un tour. Attention tout de même de bien s’agripper et de respecter les consignes du guide. Bien calé sur la selle, il suffit de bien laisser son corps accompagner le mouvement de balancement que provoque le déplacement du dromadaire. L’animal étant néanmoins assez imprévisible, il pourrait décider de s’asseoir. Ne pas essayer de descendre alors mais attendre que le guide le fasse redresser et continuer la promenade. Vous en ramènerez un excellent souvenir, très amusant.
Footfive Mauritius au Bagatelle Home & Leisure
Le plaisir du football en salle Envie de jouer au foot entre amis ou en famille ? Découvrez la nouvelle adresse de foot indoor qui a élu domicile au Bagatelle Home & Leisure depuis le début du mois de mars. FootFive Mauritius, lieu convivial, accueille les passionnés du ballon rond ou de sport le temps d’une partie de foot pas comme les autres. Le FootFive Mauritius est un lieu unique à Maurice, on y pratique du foot en salle à 5 contre 5. Nouvelles règles, surfaces de jeux réduites, sécurité, possibilité de jouer à n’importe quel moment de la journée, en réservant son terrain. Cette nouvelle discipline pour les Mauriciens se pratique à l’intérieur d’un miniterrain clos, en jouant un football tonique et rapide, sans touche ni hors-jeu. Elle s’adresse aux petits, à partir de 7 ans, comme aux grands. FootFive Mauritius abrite quatre terrains synthétiques. Le concept est calqué sur ce qui existe déjà à l’étranger, par exemple en Angleterre et en France. Nicolas Lecordier est tombé sous le charme de cette pratique sportive en Australie il y a quatre ans et n’a eu de cesse depuis de l’introduire à Maurice. Ce nouveau football s’adresse à toutes les personnes passionnées du ballon rond, quel que soit leur âge, leur sexe et leur niveau. Les maîtres mots sont fair-play et plaisir. Tel un temple dédié à la convivialité, à la camaraderie, mais avant tout à la passion du football, avec tout ce qu’il peut offrir comme sensations. Par ailleurs, FootFive Mauritius propose également un espace bar où l’on peut se retrouver avant et après les matchs et un lounge avec écran géant pour ne pas rater les matchs de foot. Ouvert tous les jours de 9 heures à 22 heures, le terrain est loué à l’heure et les tarifs évoluent selon l’heure et le jour choisis. Contact : 468 8508 CÔTE NORD Nº122 - MAI/JUIN 2016
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Catamaran
ESCaPaDE
dans les eaux du nord LES EAUX DU NORD SONT UN APPEL AU BONHEUR. AVEC SON COIN DE MIRE ICONIQUE ET SON CAMAÏEU DE BLEUS, C’EST LA ROUTE VERS L’ÉVASION. LE CATAMARAN DEEP INTO THE BLUE DE VERANDA RESORTS VOUS OFFRE LA POSSIBILITÉ DE FAIRE CETTE EXPÉRIENCE AU COURS D’UNE JOURNÉE QUI DEVRAIT RESTER DANS VOS MÉMOIRES. CÔTE NORD A GOÛTÉ POUR VOUS CETTE SORTIE AU GRÉ DU VENT ET DES VAGUES À LA DÉCOUVERTE DE TRÈS BEAUX PAYSAGES AVEC UNE ESCALE SUR UNE ÎLE OÙ ON POURRAIT SE PRENDRE POUR DES AVENTURIERS.
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e rendez-vous est donné pour 9 h 45 à Veranda Paul & Virginie à Grand Gaube, point de départ des croisières. Dans nos sacs : crème solaire, maillots de bain, lunettes de soleil et une bonne dose de bonne humeur. Au programme, de belles découvertes. Toute l’équipe dynamique de Veranda Resorts nous accompagne pour l’occasion. 10 heures : Nous prenons place à bord d’une pirogue. Direction le catamaran Deep Into the Blue qui nous attend dans le lagon. La mer est calme et le soleil au rendez-vous. L’accueil chaleureux d’Olivier, José et Rosélio, les skippers du catamaran, donne le ton à cette croisière dans les eaux du nord. Olivier nous fait part de l’itinéraire de notre journée et des mesures de sécurité à bord. Larguons les amarres et voguons vers un petit coin paradisiaque réputé pour ses mangroves. Nous nous éloignons peu à peu de notre petite île Maurice pour se diriger vers l’Îlot Bernache. La croisière s’effectue dans des conditions météorologiques idéales. Olivier en profite pour nous enseigner les bases de la navigation. Nous nous efforçons de garder le cap ! L’ambiance est assurée par José. Tantôt farceur, cet homme qui maîtrise la mer transmet sa joie de vivre aux passagers. Impossible de rester insensible à son déhanché rythmé par la cadence de la musique. On finit par se laisser emporter par l’ambiance. Sur un catamaran, on navigue paisiblement, on prend le temps de se détendre, les yeux perdus dans le paysage qui nous entoure. Le bleu du lagon fait rêver et le charme opère tout de suite. La déconnexion est revigorante pour l’âme. Une légère brise nous suit jusqu’à cet endroit magique. Nous nous retrouvons au beau milieu d’imposantes mangroves, habitat d’une myriade de poissons multicolores. Tandis que José s’occupe des grillades, on se désaltère avant de se laisser tenter par un petit plongeon dans les eaux peu profondes et translucides. Les fonds sont très riches en faune et en flore. Pas un seul bateau autour de nous. On se sent seul au monde.
Les curieux se laissent tenter par une petite exploration avec masque et tuba tandis que d’autres savourent le luxe de siroter un cocktail dans l’eau. Nous lâchons l’ancre. Tentés par le délicieux parfum de grillade, nous remontons à bord où la table est dressée. On se sent tout de même un peu privilégié à ce moment tant le cadre environnant est surprenant. Au menu : poulet, saucisse, poisson et un large choix de salades. Simple mais très convivial. La salade de fruits frais apporte une petite note sucrée à cette escapade. Bercés par de très beaux paysages, Olivier met le cap sur l’Îlot Bernache. Cette escale sur la plage de sable blanc de l’îlot, qui se trouve à quelques encablures de l’Île d’Ambre, permet, le temps d’une promenade, de s’évader. Mais il est temps de rentrer. Après une agréable journée pleine de découvertes et d’émotion, nous reprenons la mer pour rejoindre notre lieu de départ, nous laissant guider par les îles.
Excursions privatives D’autres sorties sont aussi proposées. L’excursion privée d’une journée entière (2 pax) vers l’îlot Bernache avec un guitariste, est à Rs 25 000. Tandis que la sortie « Romance au coucher du soleil » (2 pax) de 18h à 22h (cocktails au coucher du soleil et dîner aux chandelles, vin à bord, guitariste) est à Rs 12 000. Ces croisières sont également accessibles aux Mauriciens. Contact : 288 02 15 CÔTE NORD Nº122 - MAI/JUIN 2016
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LOISIRS
Monvert Nature Walk
Rencontre avec une flore exceptionnelle Cร TE NORD Nยบ122 - MAI/JUIN 2016
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LOISIRS
Situé à Forest Side, Monvert Nature Walk est un coin nature qui peut se visiter sans guide. Si le parcours n’est pas un des plus beaux, il reste toutefois riche en découvertes à travers une flore comptant de nombreuses espèces endémiques de l’île Maurice.
Les amoureux de la nature se plairont à Monvert Nature Walk. Le site se trouve à la sortie de Curepipe, plus précisément à 16e mille, Forest Side. Placé sous l’égide du Ministère de l’Agro-industrie et de la Sécurité alimentaire, Monvert est non seulement un parcours de randonnée, mais aussi un lieu de conservation de plantes endémiques rares. Le site est constitué de deux parties : un Visitors Center, à visée pédagogique, et un espace en pleine forêt dédié à la randonnée. C’est au Visitors Centre que nous nous arrêtons en premier. Cette mine d’informations nous apprend davantage sur la flore et la faune exceptionnelle de l’île. On y découvre des plantes endémiques, indigènes mais aussi des espèces en danger et des plantes médicinales. Le projet du Monvert Nature Walk a été lancé en 2001, et le site a ouvert en 2006. Une exposition photos explique l’importance de la forêt et de sa conservation ainsi que le travail qui a été effectué pour éradiquer les espèces invasives. Un arboretum entoure ce petit musée d’exposition. Plus de 150 plantes endémiques et indigènes y ont trouvé une place et parmi le bois de pintade, le bois de pomme, le Dombeya entre autres. Ce jardin, dans lequel on pourrait passer des heures à découvrir les différentes plantes dont
les plantes médicinales et leurs vertus, abrite aussi des espèces hautement menacées d’extinction, à l’instar du Palmiste boucle ou de l’Elaeocarpus bojeri. Pour débuter la randonnée, il faudra tout simplement reprendre la voiture et rouler encore un kilomètre. La route, remplie de nids-de-poule, requiert que l’on roule lentement. Sinueuse, elle se termine au parking. Seule une voiture campe dans le parking et quelques travailleurs qui aident à la conservation de cette parcelle verte. La forêt s’étend sur plus de 70 hectares. Si vous ne voulez pas vous perdre, nous vous conseillons de prendre le plan au Visitors Centre. Deux sentiers s’offrent à vous : Parcours Bois de Natte (2,8 km), et Parcours Bois d’Ébène (2,5 km). Le parc est aménagé avec quelques aires de repos ou de pique-nique. Ce qu’on retient de cette balade c’est la rencontre des espèces endémiques dans leur milieu naturel. La forêt est en cours de restauration et vous pourrez constater le travail d’éradication de certaines espèces invasives. Vous trouverez également une plate-forme élevée qui vous permettra de contempler la vue. Pensez à prendre anti-moustiques, crème solaire – car très peu de place pour s’abriter du soleil, et de l’eau.
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Mauritius Tour Beachcomber Une expérience unique
Le groupe Beachcomber étend son offre d’événements sportifs et d’écotourisme en proposant cette année le Mauritius Tour Beachcomber (MTB), course VTT. L’île Maurice accueillera donc du 19 au 21 mai prochains la première édition du MTB. Les vététistes de toutes catégories et amoureux de la nature vivront une expérience unique et seront confrontés à un véritable défi sportif. La course comprendra quatre étapes. La première, longue de 80 km, se tiendra le 19 mai et mènera les participants depuis le pied de la spectaculaire montagne du Morne jusqu’aux plages du sud-est. Les coureurs traverseront la région sauvage du centre et du sud de l’île, entre forêt tropicale, montagnes, champs de thé, champs de canne à sucre et falaises surplombant l’océan. Avec 1 600 m de dénivelé positif et autant de dénivelé négatif, ce sera l’étape la
plus dure et la plus technique. La deuxième étape, de 40 km, mènera les participants sur une partie de l’île riche en sensations fortes avec des vues magnifiques. Le départ sera donné à l’hôtel Shandrani, le parcours suit les falaises du sud pour continuer leur course vers le centre de l’île, avant un retour vers le point de départ. La troisième étape de 24 km se déroulera la nuit. Sur quatre tours d’une boucle de 6 km, les concurrents passeront dans les champs et les terrains du bord de mer et des environs de l’hôtel Shandrani, mais aussi dans la cour de l’hôtel. Lors de la dernière étape (55 km), les vététistes traverseront des espaces naturels chargés d’histoire comme la forêt de Ferney, les pentes ardues de Camisard, les champs de Sans-Souci et les pavés du vieux Chemin Français.
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Epic MTB Tour 2016
Le titre à Yannick Lincoln
LOISIRS
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’ Epic MTB Tour 2016, tour de l’île VTT, a eu lieu durant le week-end du 8 avril et a vu la participation d’une trentaine de vététistes dont quelques Réunionnais qui avaient fait le déplacement pour l’évènement. Etait au programme, 4 étapes traversant les côtes sud, est et nord du pays dans des paysages à couper le souffle. Pas de prologue cette année mais d’entrée de jeu, une 1re étape nocturne de 5 km qui s’est faite dans le Domaine de Chazal à Chamouny. Les coureurs ont ensuite pris le départ vendredi matin du Domaine pour se diriger vers la côte sud du pays, sur un parcours de 75 km, dont l’arrivée s’est faite à l’hôtel le Shandrani à Blue Bay. Samedi matin, départ été donné du Shandrani à 8h pour la 3e étape longue de 65 km. Direction la Vallée de Ferney et sa redoutable
Photos : Blastoof Creative (Xavier Koenig)
montée de Camisar, puis une descente vers Beau-Rivage, dans l’est du pays, où l’arrivée a eu lieu. Dimanche, les coureurs ont pris la direction de Anse la Raie dans le Nord, sur un parcours de 45 km plutôt plat mais tout de même semé d’embûches. Au final, c’est Yannick Lincoln du Moka Rangers ENL qui remporte la compétition devant Yannick Cornille et Alexandre Mayer du Moka Rangers ENL qui a également pris la 1er place junior du classement. D’avis de tous, ce fut une très belle édition menée de main de maître par Lawrence Wong, président de la Fédération Mauricienne de Cyclisme qui n’a pas failli sur l’organisation, de Caroline Leblanc aux commandes du chrono et de Stéphano Ollivier en charge du balisage. Rendez-vous est pris pour l’année prochaine. Quelques clichés de l’évènement.
Yannick Lincoln (Moka Rangers ENL) au centre, Yannick Cornille et Alexandre Mayer (Moka Rangers ENL). CÔTE NORD Nº122 - MAI/JUIN 2016
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Nord-ouest
Sous le sable, l’histoire... ...dans les villages, la spiritualité La côte nord-ouest de l’île Maurice représente une des cartes postales du pays avec ses plages de sable immaculé et sa mer turquoise. Mais dès que l’on pénètre à l’intérieur, le paysage est plat et les localités offrent peu d’attraits. Pourtant cette région a joué un rôle important du temps des périodes de colonisation française et britannique. Nous avons pu dénicher quelques sites qui offrent un certain intérêt pour ceux qui veulent sortir des sentiers battus. Prenons la route de Pereybère à Sainte-Croix en passant par Mon Choisy, Triolet et Balaclava.
Pereybère et le village voisin de Grand Baie, sont deux stations balnéaires qui n’offrent que leurs plages et leurs restaurants comme attractions. Grand Baie offre quand même un petit musée intéressant celui de l’héritage culturel chinois à Maurice. Sis dans le bâtiment de Grand Bay Store, il offre un aperçu de la présence chinoise à Maurice et sa contribution économique très importante à la vie du pays. On s’y plaira si l’on aime cette ambiance touristique chaude mais si l’on veut profiter de la plage mieux vaut aller vers Mon Choisy. Le sable est d’une finesse extraordinaire et la plage longue de près de deux kilomètres assure que l’on peut trouver un coin tranquille sauf les jours de congé. L’atmosphère est au farniente et le vent dans les centaines de filaos laisse la place au rêve. Mon Choisy abrite aussi un monument érigé en souvenir du premier atterrissage d’un aéroplane à Maurice. Il s’agit du vol réalisé par Maurice Samat, pilote, et Paul Louis Lemerle en provenance de l’île de La Réunion le10 septembre 1933.
QUARANTAINE Un peu plus loin dans l’histoire, Mon Choisy et particulièrement Pointe aux Canonniers, a abrité une station de quarantaine du temps de la colonisation britannique et de l’immigration indienne. L’histoire de cette station devint pathétique à la fin des années 1880 avec l’épidémie de variole qui décima des milliers de personnes. Alors que les médecins refusaient de s’y rendre, un jeune médecin d’une trentaine d’années, Idrice Gommany y alla au péril de sa vie en 1889 et y mourut le 28 juillet de la même année. Il fut enterré sur place. Signe des temps, une bonne partie de l’espace occupé par la station de quarantaine a été donnée au développement hôtelier au début des années 1970. C’est là que le premier club de vacances de
Le tombeau du Père Laval à Sainte Croix.
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l’océan indien, le Club Med s’y installa. La tombe du Dr Goomany est toujours dans l’enceinte de l’hôtel. Le Club Med n’est pas le seul établissement à receler un patrimoine historique. Son voisin, l’hôtel Le Canonnier est lui, construit sur le site d’un ancien fort datant de la colonisation française. Aujourd’hui des canons étonnement bien préservés, témoignent d’un passé militaire. On y trouve aussi une ancienne poudrière construite en 1754, une tour défensive construite en 1805 à laquelle a été ajouté un phare en 1855. Plus loin au sud après le village de pêcheurs de Pointe aux Piments, qui mérite le déplacement pour son aquarium unique sur l’île, à Balaclava, l’hôtel Maritim abrite quant à lui des ruines trois fois centenaires. Construites sous l’ère de Mahé de Labourdonnais, il s’agit de positions de défense, d’une ancienne minoterie et d’une ancienne rhumerie, déclarées d’ailleurs monuments nationaux. Une ancienne digue construite par Laboudonnais sur la rivière Citron est aussi préservée. Si l’accès est réservé aux clients de l’hôtel et sur demande exceptionnelle, on peut s’imprégner du parfum de l’histoire en allant sur la plage publique de Balaclava. Là, se dévoile la Baie aux Tortues, célèbre lieu de ponte de ces reptiles marins à la chère tendre heureusement déclarée espèce protégée. C’est aussi le site d’une invasion anglaise manquée en 1748 menée par l’amiral Boscawen. De cette plage, l’on peut voir la capitale et en arrière plan une incroyable suite de montagnes du Pieter Both à la La Tourelle de Tamarin en passant par Le Pouce, le Corps de Garde et les Trois Mamelles.
COEXISTENCE RELIGIEUSE Après Balaclava, l’autre localité d’intérêt se trouve être Triolet, bourgade peuplée et grouillante qui fait office de chef-lieu du district de Pamplemousses. Mais c’est un lieu plutôt calme qui mérite le détour, le shivala de Maheswarnath, autre nom de Shiva. C’est le plus grand temple hindou de l’île et le deuxième plus grand lieu de culte après le lac de Grand Bassin. La construction du temple débute en 1888 par le pandit Sanjibunlall Ramsundar, un Indien venu à Maurice en 1866 qui devint riche grâce à la Partition de 1878. Ce qui lui permit d’acheter plus de 50 hectares de terrain à Terminus, Triolet. Il fit don de 10 hectares pour la construction du temple qui s’est faite sur les ruines d’une ancienne sucrerie ayant appartenu à Jules Langlois. Le temple est l’oeuvre d’artisans tamouls qui ont
Le shivala Maheshwarnath de Triolet.
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Le kovil Veeramakalee de Le Hochet.
aussi construit le temple Kaylasson et la Jummah mosquée à Port-Louis. Avec ses banians plus que centenaires, aujourd’hui investis par les corbeaux, ses pipal (figuiers des pagodes) sacrés, le lieu respire la spiritualité mais aussi une atmosphère à la fois indienne et d’un autre temps. On notera que c’est du temple Maheswarnath que partit la première procession vers le Ganga Talao en 1898. De Triolet, on prend l’ancienne route vers Port-Louis. Avant d’arriver à Sainte Croix, un autre temple à Le Hochet Terre Rouge mérite le détour, le Kovil de Veeramakalee. Construit en 1881, ce temple, magnifique Artefact au musée de l’héritage chinois de Grand Baie. exemple de l’architecture tamoule, est géré par la famille Veerasamy qui habite dans la cour même. Juste à l’entrée un superbe arc a été construit en 2007. mettant au service des Noirs nouvellement affranchis mais aussi par Il arbore à l’occasion des fêtes religieuses mauriciennes (Eid, Maha sa dévotion lors des épidémies de choléra (1854) et de variole Shivaratree, Fête du Père Laval etc) des représentations des différentes (1856). À sa mort plus de 40 000 personnes l’escortèrent jusqu’à sa confessions. Un exemple de cette incroyable coexistence des religions dernière demeure à Sainte Croix. Depuis lors, le 9 septembre est à Maurice. devenu un pèlerinage annuel qui rassemble des dizaines de milliers Justement, un peu plus d’un kilomètre plus bas se trouve, un autre de Mauriciens. lieu qui rassemble toutes les communautés du pays, le tombeau du père Jacques-Désiré Laval, apôtre de l’île Maurice. Prêtre et missionnaire spiritain, il est considéré comme bienheureux par l’Église catholique. Envoyé à Maurice en 1841, il se distingua en se
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NOS AMBASSADEURS
Paul Choy
Voir le monde avec un autre œil Ses aventures sont suivies par plus de 40 000 fans à Maurice et à travers le monde ; ses photos sont des histoires en elles-mêmes mais il aime souvent les accompagner de textes riches qui parlent de ses contacts humains. Mauricien par son père, mais vivant jusqu’ici en Angleterre, il a décidé, il y a six ans, de faire de cette terre sa nouvelle patrie. À travers son travail, Paul Choy en fait la promotion bien au-delà des clichés de l’île Maurice. Portrait d’un ambassadeur sorti des sentiers battus.
Son premier projet sera « Faces of Mauritius », une série de portraits de personnalités et d’anonymes mauriciens représentatifs de l’île. Il publie son travail sur son site et les réseaux sociaux et le succès est immédiat. « Je crois que cela s’explique par le fait que les photographies résument très bien les personnes », avance Paul. Effectivement, de la gynécologue à l’humour mordant au pêcheur dont chaque ride semble raconter une histoire en passant par le chanteur à l’expression vive, ou encore la jeune adolescente songeuse, chaque image raconte une vie. C’est en cela que résident l’unique ambition et l’envie profonde de Paul. « Mon but c’est de raconter des histoires de vie. Je suis photographe documentaire. J’essaie d’établir une connexion entre le sujet et celui qui va regarder la photo. J’essaie de capturer l’émotion du lieu ou de la personne ».
Paul Choy aurait pu être un fils d’immigré comme tant d’autres en Grande-Bretagne. Son père, comme beaucoup de Mauriciens, est allé en Angleterre à la fin des années soixante pour être infirmier. Il y a rencontré une Anglaise, se maria et s’établit dans une région où il y avait peu de compatriotes. À cette époque, le contact avec le pays natal est quasi inexistant et Paul n’entendra que très peu le créole si ce n’est en écoutant les chansons de Michel Legris que son père écoutait dans une radiocassette portable dans la voiture. Pour autant, cela ne devait pas le marquer plus que cela. Paul Choy se rendait toutefois à Maurice pour des vacances mais restait dans les hôtels. Son premier souvenir reste celui de l’hôtel La Pirogue qui venait d’ouvrir ses portes en 1976. Mais il avoue avoir eu peu de contact réel avec le pays profond. À l’école, il était plutôt mauvais élève, ne se retrouvant pas « dans le système éducatif britannique des années 70-80, basé sur la répétition et non la compréhension ». Il quitte alors l’école à 16 ans, travaille dans une banque, puis part en Espagne et travaille dans le tourisme avant de revenir en Angleterre pour lancer son propre business, une société d’investissement. Pendant quelque vingt ans, il va y passer dix-huit heures par jour avec le même objectif que les Occidentaux : « gagner de l’argent pour avoir une vie ». Puis il y a six ans, cet homme marié, père de deux enfants, ressent un soudain désir de changer pour une autre vie.
COMMENT TROUVE-T-IL LA BONNE HISTOIRE ? « Il n’y a pas de « bonne histoire », il y a « des histoires » qui se racontent ou pas, des succès, des échecs ; il faut raconter l’histoire dans son ensemble et non rester à la surface. Une personne qui va en prison, est-ce seulement parce qu’elle a fait de mauvaises actions? Je crois qu’il faut aller au bout de l’histoire. Nous concluons qu’une personne est en prison parce qu’elle est mauvaise mais c’est plus compliqué que cela », affirme Paul. Le photographe se dit interpellé par l’injustice sociale. « Je suis intéressé par les origines, par l’anthropologie par les questions de l’immigration, par ce qui se passe en Europe actuellement. Que ferions-nous si nous étions à la place de ces gens qui vivent la violence et la guerre au quotidien et qui cherchent un ailleurs meilleur ? Aurions-nous le courage de faire la traversée de la Méditerranée sur des barques de fortune ? », s’interroge-t-il en ajoutant qu’il ne faut pas oublier que tous les Européens descendent d’un homme et d’une femme africains et que le voyage est dans notre ADN. Paul n’est pas intéressé par les photos glamours, « qui sont très bien sans doute », s’empresse-t-il d’ajouter « mais dans un magazine quand je vois une photo d’une belle fille, d’un beau garçon sur la plage, je tourne la page car il n’y a pas d’histoire derrière ». Par contre, à Maurice il y a tellement de choses à raconter, sur les gens, sur la dégradation de l’environnement, nous confie-t-il en énumérant nombre de sites, touristiques ou pas, pollués par le plastique et autres déchets. Cet intérêt pour son pays d’adoption va au-delà de la qualité de vie qu’il y a trouvée. « Mon cœur est à Maurice même si je travaille à travers le monde. J’ai eu la chance de pouvoir voyager et je comprends mieux la chance que nous avons à Maurice. Je me sens « plus » mauricien que des Mauriciens de naissance car certains prennent les choses pour acquises », assure-t-il. Pourtant, il revendique une certaine dualité. « Je suis à la fois fier de la fête de l’Indépendance et de voir l’équipe de foot de l’Angleterre jouer ». Son regard sur son nouveau pays est à la fois lucide et subjectif. « J’ai pu voir que Maurice a connu deux changements fondamentaux : l’internet, l’ouverture « totale » sur le monde et l’accès aérien plus abordable et plus seulement réservé aux riches ». Des changements qui façonnent le pays et que Paul suit désormais pas à pas pour mieux les raconter.
FACES OF MAURITIUS La famille Choy vient alors à Maurice pour six mois pour réfléchir à l’avenir. « Après six semaines, j’ai su que c’était ici que je devais poser mes valises définitivement. Je crois que j’ai été poussé par les enfants, par une envie certaine de leur donner un meilleur cadre de vie. À la différence de l’Europe, ici c’est une course vers la vie. Alors pourquoi ne pas sauter une étape et aller directement à la vie ? Ici on a les avantages de la vie moderne sans nécessairement les désavantages », explique Paul. La famille Choy pose ses valises à Grand Baie. Si Paul détient la nationalité mauricienne, il fut tout de même contraint de faire la démarche pour apprendre « à devenir Mauricien ». Il décide alors d’aller à la rencontre des Mauriciens et découvrir l’île Maurice et sa culture. Il arpente les villages avec sa caméra compacte Fuji qui « aide à briser la glace ». C’est alors que naît sa passion pour la photographie, n’ayant fait jusqu’ici que des photos de famille. Si son sens artistique inné lui permet de saisir les expressions humaines et la beauté des paysages, il se documente et fait des recherches sur la photographie pour améliorer son travail.
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Royal Park : luxe contemporain et authenticité mauricienne Destination exotique parmi les plus recherchées, l’île Maurice recèle de trésors inattendus. Au-delà de ses hôtels de renommée internationale, elle est avant tout une terre d’expériences, offrant une grande diversité d’atouts culturels et de merveilles naturelles. Authentique et unique, Royal Park est le reflet de ces richesses exceptionnelles.
Lancé en 2014, son succès a été immédiat – plus de la moitié des projets a été vendue. Néanmoins, pour ceux qui souhaitent s’installer dans ce petit coin du paradis, pour reprendre la vision de Mark Twain sur l’île Maurice, il y a les villas Bénares et les appartements Britannia : deux nouveaux projets lancés en début d’année. Le succès de Royal Park s’explique d’abord par son cadre idyllique. Sis sur un domaine de 90 hectares avec une vue imprenable sur la
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Bénarès Situé au nord-ouest de Royal Park, Bénarès offre des vues exceptionnelles sur la chaîne de montagnes de Moka et est entourée d’une végétation luxuriante. C’est une résidence de 27 villas intelligemment conçues et confortablement aménagées le long d’une allée privée. Ce lotissement propose des maisons de trois chambres, chacune d’entre elles possédant un parking privé, une piscine et un jardin paysager. La décoration intérieure, à la fois contemporaine et fonctionnelle s’inspire du cadre pittoresque du lieu et de la végétation luxuriante du parc. En parfaite harmonie avec l’extérieur, l’espace de vie se transforme en une expérience unique et relaxante. Bénarès a été conçu pour offrir une expérience de vie autour d’une nature environnante exceptionnelle, des vues imprenables et des points d’accès sur les jardins. En témoignent les portes de salon coulissantes s’ouvrant sur les terrasses et les piscines. En vue de promouvoir une culture écologique, la construction utilisera un maximum de matériaux locaux tels que la pierre et le bois à leur état naturel ou en finitions polies. De plus, l’architecture privilégie une ventilation naturelle pour limiter l’usage de la climatisation.
chaîne de montagnes Moka et débouchant sur une plage de 160 mètres, le site arbore en son milieu, un magnifique parc dessiné et aménagé par l’architecte paysagiste mondialement connu, Colin Okashimo. Offrant un cadre paisible, le parc boisé d’arbres et de plantes indigènes avec des plans d’eau bordés de plantes aquatique, est une invitation à la détente. Royal Park est un complexe résidentiel fascinant, qui domine la baie de Balaclava, sur la côte Nord-Ouest de l’île. Ce chef-d’œuvre de végétation est l’exemple même d’une conception imaginée pour répondre aux besoins et attentes des clients. Au bout du parc, à l’entrée ouest du domaine, se situe le Clubhouse, dont la construction touche à sa fin et l’inauguration est prévue pour novembre prochain. Il offrira aux résidents et propriétaires tout un choix de services incluant une réception et une conciergerie leur permettant de profiter au maximum de leur séjour. Piscines, courts
de tennis, espace fitness et spa viendront s’ajouter aux prestations proposées au sein du Clubhouse. Bientôt, le front de mer sera également aménagé avec le Sunset Beach, qui connectera tout Royal Park à la plage. Élément phare du domaine, il abritera un restaurant, un bar, une piscine et les activités plage-mer. Le Sunset Beach dont la sortie sur le marché est prévue en fin d’année, est appelé à devenir un lieu de rencontre entre les résidents, les visiteurs et aussi les locaux. L’offre de Royal Park dépasse toutefois le cadre du domaine. Pour se différencier des autres projets immobiliers où les gens profitent uniquement des activités proposées par le resort, les promoteurs veulent encourager la découverte de l’île dans son ensemble en développant l’esprit de communauté internationale et locale. « Nous aurons une vie en dehors du resort. Nous voulons que les résidents aillent explorer Maurice et fassent l’expérience de son
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authenticité pas seulement à Balaclava mais dans le sud, le nord, l’est et dans toute sa diversité… », déclare Brett Gregory-Peake, CEO de Royal Park dans son entretien à Côte Nord. À cet effet, le R Beach Club près de Mon Choisy offre déjà les facilités d’un restaurant en bord de mer où l’on peut lézarder au soleil et voir les pêcheurs apporter les prises du jour qui seront préparées par le chef. Des boissons et des en-cas sont disponibles toute la journée ainsi que des soins au spa du Club. Si vous souhaitez plutôt sortir en mer et faire des excursions le long de la côte mauricienne ou sur les nombreuses îles, préférez alors le Sunseeker, un luxueux hors-bord basé à Choisy. Tenté par l’expérience à l’intérieur des terres ? Essayez l’aventure à bord d’un des Land Rover qui vous emmènera à la découverte des montagnes, du sud sauvage ou encore de notre chassé sur les hauteurs de La Nicolière. À seulement trente minutes de Royal Park, ce domaine de 500 hectares offre des possibilités de faire du vélo tout-terrain, du cheval ou du camping dans un lodge exclusif. Tous ces services sont disponibles à travers le service Concierge du Royal Park. Ce service prend en charge aussi bien la réservation pour les dîners, que la garde des enfants et bien d’autres choses encore afin que vous puissiez profiter au maximum de votre séjour. Cette nouvelle offre est résolument unique : en effet, Royal Park reste le meilleur compromis entre intégration à la vie authentique mauricienne et avantages multiples réunissant confort, luxe et convivialité.
Britannia Britannia est situé sur le côté ouest du domaine avec une superbe vue sur la Baie aux Tortues ou la chaîne de montagnes de Moka. Britannia est une collection de 27 résidences de luxe offrant des appartements de deux ou trois chambres à coucher, avec ascenseur, de grandes terrasses et des parkings privés. Il bénéficie aussi d’une proximité avec le club house et donc un accès plus facile aux services et activités proposés par le resort. L’architecture offre aux résidents un panorama époustouflant sur les montagnes et les magnifiques couchers du soleil de la côte ouest de l’île. Les appartements du deuxième étage ont vue sur mer. Ceux du rez-dechaussée donnent sur un jardin paysager commun alors que ceux au premier et second niveau s’ouvrent sur de grandes terrasses. En vue de promouvoir une culture écologique, la construction utilisera un maximum de matériaux locaux tels que la pierre et le bois à leur état naturel ou en finitions polies. CÔTE NORD Nº122 - MAI/JUIN 2016
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Bel Air Au Sud – Ouest de Royal Park, les villas Bel Air sont idéalement situées en bordure du domaine et offre des vues exceptionnelles sur la chaîne de montagnes Moka ou sur la Baie aux Tortues. Proposant une sélection de 20 duplex avec quatre chambres à coucher. Chaque maison possède deux parkings privés, un jardin extérieur paysager, une piscine et un kiosque extérieur. Le design intérieur, à la fois contemporain et élégant, offre un confort intimiste. L’association avec la nature environnante et la végétation luxuriante du parc ainsi que les grands espaces, permet un cadre de vie empli de sérénité et de détente. Le domaine offre aussi aux propriétaires un accès facile à un large choix d’activités culturelles, sportives et de détente.
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Savanah
qui souhaiteraient profiter des avantages du programme de location proposé par Royal Park. Les perspectives jouent un rôle très important dans la conception de Savanah. Les architectes ont configuré l’espace pour assurer aux propriétaires des liens forts avec la nature peu importe l’endroit où l’on se trouve. Dans cette quête, la priorité a été donnée pour soutenir la nature et l’environnement avec l’utilisation de la main-d’œuvre locale, de matériaux locaux tels que la pierre et le bois, à l’état brut ou poli.
Savanah est idéalement situé au cœur de Royal Park, avec une vue à couper le souffle sur la chaîne de montagnes de Moka. Longeant le parc paysager du domaine, Savanah se trouve à quelques minutes des nombreuses facilités du resort, du clubhouse et de la plage privée. Savanah propose une sélection exclusive de dix-neuf villas spacieuses au design épuré, de 3 à 5 chambres, sur des terrains d’environ 1 750 m2, avec un parking privé, un jardin paysager et une piscine individuelle. Le design des villas a été conçu pour le climat tropical, autour de grandes terrasses, créant une harmonie entre les espaces intérieurs et extérieurs. À l’intérieur, les espaces ont été conçus avec peu de murs et de cloisons pour favoriser une réelle sensation d’ouverture. Ces espaces généreux se fondent sans effort avec les jardins pour offrir une ventilation naturelle, recevoir la lumière et offrir de très belles vues. Autour des espaces de vie une aile regroupe les chambres indépendantes favorisant l’intimité et le confort de la famille. La chambre principale bénéficie d’un dressing, d’une douche extérieure, d’une cour privée avec des portes en jalousie s’ouvrant sur une terrasse avec un deck en bois. Orientée au nord pour maximiser un ensoleillement parfait, la piscine sublime les belles réalisations du jardin, sa terrasse en bois, son gazebo, ses pelouses soignées et ses plantations tropicales. Pour meubler l’ensemble de ses villas, Royal Park offre à chacun des propriétaires un choix de meubles et de décoration adaptés à tous ceux
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Questions à Brett Gregory-Peake, CEO de Royal Park :
« Nous voulons bâtir une communauté internationale et locale et développer un nouveau style de vie à l’île Maurice » Qui est Brett Gregory-Peake ? Je viens de Londres et j’ai bâti ma carrière dans le conseil en développement, marketing et ventes de gros projets immobiliers en Grande-Bretagne et d’autres pays tels que le Maroc, le Monténégro et Maurice que je côtoie depuis bientôt huit ans. Je me suis spécialisé dans les marchés émergents, les secteurs mixtes, loisirs et résidences, principalement avec des marques célèbres telles que Ritz Carlton ou Four Seasons. Mon travail consistait à accompagner et conseiller les développeurs de ces marques à définir la meilleure stratégie marketing et communiquer efficacement aux différentes cibles. Le secteur immobilier à travers le monde est de plus en plus compétitif et Maurice n’est pas en reste avec plusieurs groupes qui visent les mêmes clients potentiels. Comment se démarquer à ce moment-là ? C’est là où j’intervenais avec mon agence en appliquant des stratégies et techniques de marketing adaptées aux besoins du client. J’ai travaillé comme consultant pour le senior management de Royal Park pendant quatre ans avec l’objectif de développer un concept qui fasse vraiment la différence. J’ai rejoint l’équipe à la fin de l’année dernière et je suis arrivé à Maurice depuis début mars pour occuper le poste de Chief Executive Officer.
« Nous avons le projet de faire du Sunset Beach une destination hors du commun, qui soit en rupture avec ce que nous connaissons déjà. Créer un endroit qui permet aux personnes partageant les mêmes affinités de se rencontrer, socialiser et s’amuser »... Nous avons lancé récemment Britannia, des appartements de deux ou trois chambres et Bénarès, une réplique améliorée de Sandpiper, qui compte trois chambres, trois salles de bains et une piscine privée. Sans oublier le projet Bel-Air, des duplex de luxe, qui sont presque tous vendus. Il y a également la construction du Clubhouse, dont la fin des travaux est prévue pour le mois de juin. L’ouverture officielle est programmée pour novembre prochain et celle-ci coïncidera avec l’entrée en opération du Resort. Qui sont les acheteurs jusqu’ici ? Ils sont pour la plupart Français, Belges, Suisses, Sud-Africains. Certains viennent du Moyen-Orient, un peu d’Asie et bien sûr des Mauriciens.
Pouvez-vous nous éclairer sur l’état des lieux du projet de Balaclava ? Nous avons réalisé des progrès majeurs. La phase 1 est déjà vendue, dont 250 lots de terrain à des Mauriciens. L’année dernière, nous avons lancé le lotissement Mascarene qui est déjà vendu, 24 villas de Sandpiper ont déjà trouvé preneurs ainsi que la majorité des villas de Savannah.
Quels sont vos autres projets ? Nous travaillons maintenant sur notre projet de développement appelé le Sunset Beach, qui sera lancé avec ses résidences vers mi 2016. Le projet qui vise à être une destination, style club de plage, comprendra une piscine, un restaurant, un bar, un spa, une petite marina et un vaste front de mer avec sa plage de sable fin. Cela permettra aux acquéreurs et les autres clients de se réunir et se côtoyer à la plage. Par ailleurs, nous avons prévu plusieurs événements pour les propriétaires et les futurs invités au courant de l’année.
« J’ai travaillé comme consultant pour le senior management de Royal Park pendant quatre ans avec l’objectif de développer un concept qui fasse vraiment la différence ».
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Est-ce que cette partie sera uniquement destinée aux résidents ? Non, ce sera une destination ouverte au public et c’est là toute la différence. Notre volonté est de faire de Royal Park, un projet durable non seulement en termes de protection de l’environnement mais aussi en termes de communauté. Nous ne sommes pas un resort traditionnel où les gens vont venir uniquement pour des vacances ou des visites occasionnelles. Nous voulons bâtir une communauté internationale et locale. Ce concept de vie commune doit se faire aussi en dehors du resort. Nous voulons que les résidents aillent explorer Maurice et fassent l’expérience de son authenticité non seulement à Balaclava mais à travers toute l’île. Des moyens seront mis en place pour mieux découvrir l’île notamment un bateau, le Sunseeker basé à Mon Choisy, et une flotte de Land Rovers pour les explorations intérieures. Nous avons le projet de faire du Sunset Beach une destination hors du commun, qui soit en rupture avec ce que nous connaissons déjà. Créer un endroit qui permet aux personnes partageant les mêmes affinités de se rencontrer, socialiser et s’amuser. Pour cela, nous sommes entourés de plusieurs talents en design et l’hôtellerie pour créer quelque chose d’unique. Notre boutique située au Sunset Boulevard à Grand Baie s’ouvrira prochainement. Elle fonctionnera comme la vitrine de Royal Park proposant : la location des villas et des suites dans le resort, la réservation des excursions et des expériences, un comptoir d’informations pour les projets immobiliers en vente chez Royal Park et une boutique des grandes marques internationales, non disponibles pour le moment à Maurice
Le ClubHouse offrira aux propriétaires et résidents tout un choix de services incluant une réception et une conciergerie.
Mascarene, une résidence de luxe avec des appartements modernes conçus pour offrir un espace de vie en harmonie avec l'extérieur.
Découvrez les côtes mauriciennes et ses îles désertes à bord de notre speed boat. CÔTE NORD Nº122 - MAI/JUIN 2016
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Villas Macbeth LES NOUVELLES RÉSIDENCES D’EXCEPTION D’ANAHITA Le plus prestigieux domaine résidentiel de Maurice continue sa quête vers l’excellence, avec la mise en vente de 12 nouvelles villas encore plus luxueuses signées par l’architecte Alistair Macbeth. Visite guidée des villas Macbeth d’Anahita.
terrasse à l’étage avec douche extérieure, ou encore une cave à vin en option… Les villas Macbeth ont tout ce qu’il faut pour satisfaire les propriétaires les plus exigeants. En ligne avec la volonté des promoteurs d’aller vers toujours plus de qualité, elles seront constituées d’éléments exceptionnels tels que du carrelage de qualité, du bois précieux et de la pierre taillée. Les résidents auront évidemment droit à un traitement au summum du luxe et pourront profiter des magnifiques infrastructures du domaine (courts de tennis, piscine, restaurants, gym, navettes pour l’île aux Cerfs, bientôt un nouveau Spa…). Anahita est également le paradis des golfeurs, qui peuvent exercer leur drive sur l’un des deux parcours longeant la propriété, et jouir du magnifique club. Un service de maintenance à la carte des villas, des piscines et du jardin est aussi disponible, tandis que les fins gourmets peuvent s’attacher aux services d’un des chefs d’Anahita The Resort le temps d’un repas féerique. Avec ces nouvelles villas, Anahita se positionne encore d’avantage comme une zone résidentielle d’exception. Un concept unique, au cœur d’un domaine de 213 hectares qui accueillera à terme seulement 325 unités, permettant aux résidents de continuer à profiter de la nature luxuriante qui s’étale à leurs pieds… Le taux de satisfaction est d’ailleurs un gage de la qualité exceptionnelle de ce domaine ; en effet, 30% des achats de villas de ces trois dernières années ont été réalisés par des propriétaires actuels, leur famille ou leurs proches. ANAHITA PROPERTY SALES Bureau de vente – Anahita The Resort Beau Champ, Ile Maurice T : (230) 402 22 46 E : info@anahitaproperty.com
Il était une fois un domaine spacieux et luxuriant peuplé d’arbres tropicaux centenaires, situé au bord d’un lagon époustouflant sur la ravissante côte Est de l’île Maurice… Les résidents de cette propriété magnifique vivaient dans de superbes villas, tout en profitant des nombreuses activités à leur disposition (golf, tennis, farniente, plaisance, pêche, marche, jogging) et d’une ambiance zen à faire pâlir d’envie un moine bouddhiste. Non, ce n’est pas une fable, mais le conte de fées vécu chaque jour par les heureux propriétaires des villas d’Anahita. Et l’histoire est loin d’être achevée... Anahita continue en effet sur sa belle lancée, en mettant en vente 12 nouvelles villas de luxe, les villas Macbeth. Signées par le talentueux architecte d’origine écossaise Alistair Macbeth, elles allient avec élégance un style contemporain et des lignes épurées au mode de vie typique des îles de l’océan Indien. Spacieuses, lumineuses et ouvertes sur l’extérieur grâce aux indispensables varangues, ces habitations aux volumes et à l’esthétique remarquables séduisent dès le premier regard. Composées de bois, de pierres de lave taillées et de grandes baies vitrées, elles invitent à la relaxation et à la contemplation de la nature environnante. Sept différents types de villas de 500 à 650 m2 sont proposés, chacune parfaitement adaptée à l’environnement et à la topographie du terrain. Hall d’entrée majestueux, vérandas, piscine remarquable, petit et grand salons, quatre à cinq chambres spacieuses, garage, jacuzzi,
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Four Seasons Resort Mauritius à ANAHITA
DÉCOUVREZ LE LUXE de Sanctuary Collection
Four Seasons Resort Mauritius à Anahita vient de dévoiler son nouveau projet, Sanctuary Collection, rattaché à son resort et qui comprend de splendides villas luxueuses et exclusives avec piscine. Comprenant une suite présidentielle nouvellement agrandie et six nouvelles villas Sanctuary Pool, avec soit un accès direct à la plage ou une vue panoramique sur le lagon, la collection s’ajoute à l’offre déjà exceptionnelle de l’établissement qui s’étend sur 4,5 hectares avec une gamme infinie d’activités de loisirs, un Spa sur pilotis unique, une cuisine internationale dans trois restaurants, l’accès gratuit sur le green conçu par Ernie Els et surtout, une attention particulière du personnel du Four Seasons soucieux de rendre votre séjour des plus parfaits.
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LA SUITE PRÉSIDENTIELLE SANCTUARY La nouvelle suite présidentielle située à la pointe de l’île privée du Resort offre désormais un espace de 450 mètres carrés avec trois chambres. L’élégance discrète de l’ambiance douce et légère de la décoration offre une sensation de fraîcheur, chic et contemporaine alors que les textures subtiles apportent du caractère au lieu, à travers les plafonds de roseaux blancs et de nacre ornés de motifs de coraux et de coquillages en relief. Dans la nouvelle chambre principale, les clients ont le choix d’un réveil avec une vue sur une piscine à débordement, ou lézarder en toute quiétude sur la terrasse de la piscine adjacente. La chambre possède un dressing spacieux formant un lien naturel avec l’élégante salle de bains, avec douche extérieure, double vasque et baignoire en grès naturel nichée sous un lustre de verre en formes de fleur. La chambre est bien ancrée dans le décor mauricien grâce à une magnifique impression de « Nuit mauricienne » avec son motif de palmier réalisé par la maison de conception parisienne de luxe, contrastant avec les lampes élégantes Porta Romana. La modernité n’est pas en reste avec une télévision à écran plat de 65 pouces et son bar audio qui améliore le son. Le salon spacieux qui mène directement à la terrasse privée, dispose d’une table à manger qui peut accueillir jusqu’à dix personnes, un
réfrigérateur exclusif pour le vin et le champagne et un téléviseur à écran plat de 75 pouces. Avec un patio de 80 mètres carrés, la piscine chauffée avec vue panoramique sur le lagon, bain à remous et pavillon accommodant un lit de jour pour des moments d’exception. Cette nouvelle Suite Présidentielle offre le lieu idéal pour un dîner al fresco ou des réunions familiales privées autour de la piscine l’aprèsmidi. Une troisième chambre attenante avec deux lits doubles et un dressing séparé est également comprise, ainsi qu’une cuisine
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SANCTUARY POOL VILLAS Disponibles en deux catégories de vue, les six Sanctuary Pool Villas offrent une nouvelle option Premium pour un hébergement en chambre dans certains des endroits les plus prisés du Resort. Elles se déclinent en deux Sanctuary Ocean Pool Villas et quatre Sanctuary Beach Pool Villas. Les nouvelles villas Sanctuaire sont des conversions des One Bedroom Pool Villas existantes et disposent de piscines chauffées et d’un nouveau salon intérieur de 27 mètres carrés. Épousant le même style de décoration que la suite présidentielle, les villas offrent une élégance rustique dans la conception, avec, des couleurs fraîches et légères pour une ambiance chaleureuse et chic. À l’intérieur du salon, les panneaux des stores montent du sol au plafond de verre pour créer une ambiance simple et spacieuse, tandis que dans le confort d’un canapé en cuir blanc, les clients pourront profiter d’une vue sur leur piscine privée et jardin. Un minibar conçu sur mesure et une télévision à écran plat ornent le salon. Toutes les Sanctuary Pool Villas offrent la possibilité de s’interconnecter à la One Bedroom Beach Pool Villa ou l’Ocean Pool Villa voisine pour plus de rapprochement des convives.
entièrement équipée, avec une entrée de service pour éviter toute perturbation inutile pour les clients. Afin de permettre une flexibilité totale pour ceux qui voyagent avec une grande famille ou des amis, la suite présidentielle propose désormais une connectivité optionnelle aux deux villas One Bedroom Ocean Pool Villas par un couloir extérieur privé, pour former un ensemble de cinq chambres portant à 14 le nombre total d’invités.
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Fondation Espoir et Développement de Beachcomber
Le marché du travail s’ouvre
pour 136 jeunes formés par le PEJ
Remise de diplôme par Malenn Oodiah, à gauche.
Cent trente-six jeunes ont reçu le 1er avril dernier leur diplôme à l’auditorium Octave Wiehe. Il ne s’agissait pas des étudiants de l’université de Maurice, comme on pouvait s’y attendre, mais des jeunes formés par le Projet Employabilité Jeunes (PEJ) du groupe Beachcomber sans lequel ils auraient été voués à un avenir sombre. Ce programme qui vise à former les jeunes en situation d’échec scolaire à un métier, est le premier programme d’intégration de la Fondation Espoir Développement (FED) lancé en 2001. 15 ans plus tard, ils sont plus de 1 900 filles et garçons à avoir suivi la formation. Parmi, 1 400 ont obtenu leur diplôme, et 900 ont décroché un emploi stable. Cette « success story » repose sur la philosophie chinoise qui veut qu’« il est mieux de donner une canne à pêche à quelqu’un que de lui donner un poisson », devait expliquer Malenn Oodiah, directeur de la FED lors de la cérémonie. Comme pour témoigner de cette possibilité réelle, d’anciens diplômés étaient présents et nous ont raconté avec une joie non dissimulée, leurs parcours. Ainsi Neran Kumar Thotah, aujourd’hui boulanger à l’hôtel Le Canonnier, explique qu’il avait quitté le collège après la forme IV sans espoir d’avenir. Mais il rejoint le PEJ où il passe une année de formation assurée à l’hôtel Trou aux Biches. « J’ai appris les rudiments de base afin de pouvoir entrer sur le marché du travail. En 2008, j’ai eu la possibilité de faire un stage de trois mois à l’hôtel Le Canonnier comme aide dans la boulangerie. Cinq ans après, je suis devenu boulanger ». Aujourd’hui, Neran Kumar encourage ses camarades à rejoindre ce programme où ils pourront peut-être intégrer l’hôtellerie ou ouvrir leur propre business. Lui-même caresse d’ailleurs, le rêve d’avoir sa propre boulangerie-pâtisserie. Un rêve d’entrepreneur qu’Elsa Omar, coiffeuse, a déjà réalisé depuis deux ans après avoir ouvert son propre salon à Riche Terre. Après
Elsa Omar et Neran Kumar Thotah.
une enfance difficile où elle a seulement connu l’école primaire, elle intègre d’abord l’école de formation de l’association Joie de Vivre du village Chemin Grenier. Puis elle entend parler du PEJ et s’y inscrit. « Grâce à cette formation j’ai pu travailler dans plusieurs salons dans plusieurs endroits de l’île avant d’avoir mon propre business ». Le cursus du PEJ comprend d’une part des thèmes visant à permettre aux participants de se valoriser, de reprendre confiance en eux, et d’acquérir des valeurs sociales comme la courtoisie, le respect de l’autre, la ponctualité…, et d’autre part des modules qui aident les apprenants, à faire l’apprentissage des langues française et anglaise, à avoir des notions de base des mathématiques. La formation théorique est complétée par des stages en entreprise qui permettent aux stagiaires de se familiariser avec le monde du travail. Les formateurs du PEJ, (Frédéric Augustin et Carole Thomas), accompagnent les jeunes tout au long de leurs stages, afin de les aider à s’adapter à l’entreprise, et de suivre leurs progrès.
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HÔTELLERIE
Sofitel L’Impérial
Le rêve inespéré de Sangeeta Yessoo Quand on quitte le collège après la Forme V et qu’en tant qu’aînée d’une famille de cinq enfants, on doit chercher du travail, il reste peu de place pour faire un rêve de carrière. Pour Sangeeta Yessoo, après avoir débuté comme machiniste dans une usine de textile, l’exil semblait la seule voie à un avenir meilleur. Embauchée comme femme de ménage à Dubai, elle a dû être rapatriée d’urgence en raison de la guerre du Golfe. Un contrecoup qui devait lui ouvrir les portes de l’hôtellerie au Sofitel L’Impérial où elle est aujourd’hui responsable du Front Office. Retour sur le parcours exemplaire de Sangeeta Yessoo.
va assurer avec le sourire et l’abnégation. Un dévouement qui la promeut au poste de superviseur du Front Office il a y maintenant 10 ans. Un département qui englobe l’accueil, le standard, la réception, la caisse, l’échange de devises, les bagages et la conciergerie. Sangeeta est ravie. Jamais elle n’aurait imaginé « arriver à un tel poste avec seulement un niveau de Forme V ». « Je me sens valorisée par la direction et mes supérieurs immédiats. Je dois dire que la communication est facile entre les différents départements et les supérieurs », assure-t-elle. Au cours de sa carrière, Sangeeta a connu une dizaine de directeurs mais celui qui l’aura marqué est Jean André Pottier, le tout premier General Manager de l’hôtel. « Il connaissait tout le monde, du plongeur au directeur de salle en passant par le valet de chambre ou la standardiste. Il avait une attention particulière pour tout un chacun dans les moments de joie ou de difficulté », se rappelle-telle. Si les managers ont changé, l’esprit du Sofitel est resté le même, assure Sangeeta. On comprend dès lors qu’elle n’a jamais été tentée d’aller voir ailleurs. « Je suis fière d’appartenir au groupe Sofitel et à la marque Accor ». Aujourd’hui, elle transmet les valeurs du Sofitel, qui sont « La passion pour l’excellence », « L’esprit d’ouverture » et « L’essence du plaisir », aux jeunes qui arrivent dans son département. Et si elle sent qu’il y a moins de passion qu’auparavant, elle leur demande d’être patients, d’être toujours à l’écoute du client, qui est roi. « Sans client, il n’y a pas d’hôtel », rappelle-t-elle avec sagesse.
Sangeeta se plaisait à Dubai et songeait même à s’y établir. L’invasion du Koweït par l’Irak allait bouleverser ses plans. L’évacuation fut un traumatisme. Sans ressources, elle doit même rembourser son billet d’avion retour. Étonnamment, c’est le bureau de l’immigration qui lui conseil de se diriger vers le Sofitel L’Impérial alors en construction et qui recrutait de la main-d’œuvre. Elle se joint à l’hôtel de Wolmar en janvier 1991, six mois avant l’ouverture, et se voit offrir un poste de standardiste. Jeune et très motivée, elle évolue rapidement pour passer deux ans après, à la réservation. Désormais, elle s’occupe des tour-opérateurs étrangers et des réceptifs locaux, travaille sur les transferts, les affectations, l’accueil du client et les réservations des chambres. Sangeeta fait aussi l’accueil et la caisse ainsi que la liaison avec le room-service, la restauration, et le housekeeping. Autant de « casquettes » qu’elle
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SHANGRI-LA’S LE TOUESSROK
LA PÂQUES AVEC HENRY PADOVANI, ANCIEN GUITARISTE DU GROUPE POLICE Les clients et invités du Shangri-La’s Le Touessrok ont été gâtés pour la Pâques. À cette occasion, Henry Padovani, ancien membre du groupe Police, a fait une animation remarquée. Henry Padovani est une légende de la musique. Il est l’un des fondateurs en 1977 avec Sting du groupe Police, un des groupes iconiques des années soixante-dix quatre-vingt. Il sera remplacé par Andy Summers. Padovani a commencé sa carrière en 1972 et est connu pour une variété de différents styles de musique. En 1998, il a contribué à un album hommage Johnny Thunders en exécutant « Cosa Nostra ». Il a enregistré un album solo, « À Croire Que C’était pour la vie » en 2007 avec le producteur de disques Yves Aouizerate. L’album a été chanté en français, Stewart Copeland et Sting, ses anciens copains de Police, qui ont joué sur le tube « Welcome Home ». C’était la première fois que les membres originaux de Police enregistraient ensemble depuis « Fall Out ». Padovani a également écrit la musique pour les films « La vie comme elle va » (2005) et « Ici Najac à vous la terre » (sélection officielle Festival de Cannes 2006). En 2006, il a publié son autobiographie Secret Police Man, racontant des épisodes de sa vie à la fin des années 1970 et les premiers pas du groupe Police.
SUN LIMITED
MARADIVA VILLAS RESORT AND SPA
MARC OLIVIER RAFFRAY NOUVEAU GM DU FOUR SEASONS
DR HARIDAS SREERAGH, NOUVEAU MÉDECIN AYURVÉDIQUE
C’est le Mauricien Marc Olivier Raffray qui a succédé à Todd Cilano au poste de directeur général du Four Seasons Resort Mauritius at Anahita depuis début mars. Marc Olivier possède une riche carrière de plus de trente ans dans l’hôtellerie, passée aux quatre coins du monde dans des palaces et des Resorts. Pourtant Marc Olivier a débuté de façon modeste au bas de l’échelle. Son brevet d’hôtelier en poche, il commence comme réceptionniste à Paris. Il va ensuite s’orienter vers la restauration qui va lui permettre de faire le tour du monde. L’île Maurice, les Antilles, les Comores, les Seychelles… et retour à l’île Maurice en 1998 pour l’ouverture du Prince Maurice. Il y restera cinq ans avant de reprendre son attirail de globe-trotter. En 2005, Marc Olivier rejoint Four Seasons en tant que directeur de restauration à l’Hôtel Four Seasons George V avant de devenir le directeur de cet hôtel célèbre en octobre 2007. En 2014, il a pris les rênes du Four Seasons Hôtel des Bergues à Genève. Marc Olivier a contribué à mettre ces établissements phares aux normes les plus élevées de l’industrie hôtelière, menant son équipe avec dévouement et passion. Aujourd’hui, il se dit heureux d’être de retour sur son île dans son nouveau rôle. « Four Seasons Mauritius at Anahita est déjà l’un des meilleurs hôtels de l’île. Mon intention est d’amener ce produit de luxe à des normes encore plus élevées tout en offrant la véritable authenticité mauricienne à nos clients », déclare Marc Olivier.
Le Maradiva Spa a un nouveau médecin ayurvédique depuis le 1er mars dernier. Il s’agit du Dr Haridas Sreeragh, originaire du Kerala, en Inde. L’ayurvéda a toujours été une partie intégrante de sa famille, de sa société et sa culture et c’est tout naturellement qu’il a entrepris un baccalauréat en médecine ayurvédique. Il est en fait, la troisième génération de médecins de la famille Sreeragh. Le Dr Sreeragh a toujours travaillé dans le domaine de l’hospitalité et du bien-être. Pendant ses huit années de carrière, il a, entre autres affectations, été le directeur général et chef du département de bien-être de Prithvi Healthcare Pvt. consultant et manager du centre de Wellness de Vana Malsi Estate comme médecin ayurvé dique de Malabar Escapes. Sands Suites Resort and Spa
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Grand Luxury Hotels
Les frères Lartisien : L’hôtellerie de luxe a de belles perspectives devant elle
Rouslan (g) et Ivan Lartisien
Il était une fois deux jeunes entrepreneurs français qui aimaient passionnément les hôtels. Pas tant pour le côté farniente des beaux établissements, mais plutôt côté coulisse. Déjà enfants, lors des vacances passées en famille à travers le monde, ils se découvrent une réelle passion pour l’organisation des hôtels dans lesquels ils séjournent. De cette passion naîtra leur profession. Ils, ce sont les frères Lartisien, Ivan et
Rouslan, qui ont créé à travers leur site internet www.grandluxuryhotels.com, une collection d’hôtels de prestige qui figure déjà parmi les leaders européens des agences de l’hôtellerie sur le segment du grand luxe. Trois hôtels mauriciens y sont répertoriés. De passage à Maurice, où ils ont installé leur base d’opération, les deux frères ont partagé avec Côte Nord leur passion, leur projet et leur vision de l’hôtellerie.
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Comment vous est venue l’idée de créer Grand Luxury Hotels ? Ivan Lartisien : Il faut dire que nous sommes deux frères passionnés par l’hôtellerie depuis l’enfance. Pendant les vacances, à l’île Maurice notamment, on aimait traîner dans les couloirs intérieurs de l’hôtel, voir ce qui se passait en coulisse plutôt que de faire des châteaux de sable sur la plage. Nous avons eu un attachement très fort à l’hôtellerie et au service. Il faut avouer que nous étions béats d’admiration devant le guide de Leading Hotels of the World qui représentait à l’époque, les plus grands palaces du monde. Malheureusement ce guide s’est appauvri au fil des ans en raison notamment de l’appartenance des hôtels à des entités fortes. Il nous est venu alors le désir de recréer une collection sur internet que nous considérions comme les plus beaux hôtels et palaces à partir de nos voyages et séjours à travers le monde et de vendre ces hôtels avec un service extrêmement fort, à une clientèle particulière. Nous avons une volonté intransigeante d’apporter à nos clients fidèles un service et des avantages inégalés en termes de réservation, de conciergerie et d’accompagnement. Ce qui est le contraire de ce que font les Online Travel Agencies (OTA) qui existent sur le Web.
Trois hôtels mauriciens dans la Grand Collection Trois hôtels mauriciens forment partie de la Grand Collection de Grand Luxury Hotels. Il s’agit du Royal Palm, de Constance Le Prince Maurice et du Four Seasons at Anahita. Pour les frères Lartisien le « Royal Palm combine les traditions de l’hospitalité mauricienne avec les normes internationales de luxe. Situé sur la côte nord-ouest, abritée des vents, la gastronomie, le confort et le service impeccable du Royal Palm créent le cadre idéal pour une expérience inoubliable ». Quant à Constance Le Prince Maurice, « cet hôtel est un mythe. Situé sur une presqu’île privée, orientée nord ce qui la préserve des vents, c’est un havre de luxe et de paix ». Enfin, le Four Seasons at Anahita « est un havre de paix exquis. Il offre un cadre remarquable ainsi qu’un spectaculaire parcours de golf avec vue sur l’océan, et un spa sur pilotis offrant une atmosphère hautement relaxante ».
Justement, comment voyez-vous l’industrie mauricienne ? RL : Il y a 30 ans, Maurice avait une image de grand luxe qui s’est perdue. On n’a pas l’impression que la stratégie de l’hôtellerie de luxe de l’industrie mauricienne est bien définie. On a l’impression que Maurice a perdu de son âme. Le paysage aussi a changé. C’est triste de voir les tours qui émergent dans les champs de canne et qui défigurent le paysage. Il faudrait un leadership sur le tourisme à Maurice comme il y a eu un leadership en termes de politique économique. Malheureusement, l’île Maurice est trop liée historiquement au touroperating, ce qui ne fait pas nécessairement du bien à l’hôtellerie de luxe.
Comment choisissez-vous les hôtels de votre collection ? IL : Grand Luxury Hotels est une entreprise familiale, ce qui garantit la liberté du choix des hôtels. Nous ne sommes pas soumis à des pressions d’actionnaires pour incorporer des établissements. Il n’y a pas de levée de fonds et nous fonctionnons avec nos capitaux propres. Les critères sont totalement liés à notre subjectivité. Pour nous, l’infrastructure d’un hôtel n’est pas tout et reste surtout du domaine économique. Nous sommes plutôt à la recherche de l’âme, de la personnalité et du service. Nous avons une vision précise de ce que l’on attend d’un hôtel, dans son originalité, dans cette manière qu’il a de vous couper du monde dès que vous y entrez. Il faut que l’hôtel soit unique et complètement hors normes. Nous n’attribuons pas d’étoiles. Pour entrer dans la collection on ne paye pas. On perçoit des commissions sur les clients que l’on apporte aux hôtels. Nous ne faisons pas de démarche agressive vis-à-vis du client mais privilégions plutôt le bouche-à-oreille. Et pourtant, nous sommes en deuxième position derrière American Express dans le nombre de nuitées apportées aux palaces de villes comme New York ou Paris, Londres, Milan.
Pourquoi avoir choisi Maurice pour installer votre base d’opérations ? RL : La sécurité reste un atout majeur de la destination et la qualité du service et de la main-d’œuvre. Aujourd’hui, la qualité de la maind’œuvre mauricienne dans l’hôtellerie est reconnue à travers le monde. Vous n’avez qu’à aller en croisière pour vous en apercevoir. C’est ce qui nous a poussés à nous implanter ici. Notre succès repose à 90 % sur Maurice. Notre gestion client se fait à Maurice. On a créé des postes de Guest experience manager qui sont tous des Mauriciens (une vingtaine). Tout le cœur opérationnel est basé à Maurice, à Port-Louis. C’est une équipe fidèle et fière de faire partie de la maison.
Combien d’établissements composent votre collection ? Rouslan Lartisien : Nous avons donc lancé notre site il y a huit ans avec 150 établissements. Nous avons aujourd’hui deux collections, 150 hôtels dans la collection Grand et une deuxième collection, The Exigenz, de quelque 200 établissements plus petits avec la même qualité mais un charme un peu plus intimiste.
Quel est votre regard sur le tourisme des pays émergents ? RL : Les nouveaux clients du luxe sont tributaires de conditions économiques et politiques de leurs pays. Il y a quelques années c’était le Brésil ou la Russie, aujourd’hui nous avons des pays comme le Mexique. Quant à la clientèle chinoise, elle n’est pas encore prête. Elle commence seulement à découvrir le monde. L’hôtellerie de luxe a de belles perspectives devant elle. Il y a une hausse de la quantité de personnes très riches (et également très pauvres). Il y a des riches qui n’arrêtent pas de voyager et d’investir. C’est un secteur qui ne va pas cesser de croître. Il y aura toujours des riches : hier des Russes, aujourd’hui des Mexicains et demain les Chinois.
Comment repérez-vous les établissements dignes de figurer dans votre catalogue ? IL : Nous avons un service qui regarde en permanence les nouveautés, à travers la presse ou les partenaires. Qu’en est-il des hôtels mauriciens qui forment partie de votre collection. IL : Le choix des hôtels mauriciens était évident. Nous connaissons l’île depuis une trentaine d’années et avons suivi l’évolution de votre hôtellerie durant tout ce temps.
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Tee and Toque Golf Trophy
Quand golf et gastronomie font bon ménage Dans la cuisine du restaurant Hasu, une dizaine de clients sont agglutinés autour d’un chef en short et Tee-shirt qui s’affaire autour d’une marmite dans laquelle mijote un risotto. Religieusement, ils écoutent les conseils du maître. Car il s’agit bien d’un maître puisque c’est Jean Pierre Vigato, le célèbre chef du restaurant Apicius à Paris. Ces moments de partage entre le grand chef étoilé et ses fans, en l’occurrence des amateurs de golf comme lui, ont été rendus possibles grâce au Tee and Toque Trophy dont la deuxième édition s’est tenue du 5 au 13 mars entre l’île aux Cerfs et le Long Beach. Les amateurs de golf ont ainsi eu l’occasion, entre deux tournois, d’apprendre les techniques pour faire des oignons ciselés ou encore, bien cuire et rapidement le riz d’un risotto. Le tout d’une manière ludique et dans une ambiance bon enfant. « C’est l’esprit du Tee and Toque », explique Christophe Ravetto, directeur général associé de Swing et concepteur de cet événement avec Alexandre Espitalier Noël, directeur de Sun Resorts France et de Nicolas de Chalain, ancien directeur du Long Beach et aujourd’hui au Sugar Beach. Swing est une agence d’événementiel spécialisée dans le conseil et l’organisation d’événements du golf, basée à Boulogne près de Paris. « Nous organisons entre 100 et 150 événements par an en France principalement en été. En saison hivernale, on bouge vers le soleil notamment au Maroc et à l’île Maurice », ajoute Christophe. Comme Sun Resorts est partenaire de plusieurs gros événements organisés en France par Swing, c’est tout naturellement que le Tee and Toque se déroule dans un hôtel du groupe. « L’événement propose un séjour exceptionnel qui allie golf et gastronomie à l’île Maurice dans un bel hôtel, avec une belle prestation culinaire, un beau parcours et surtout un vrai tournoi parce qu’on joue quatre tours de compétition, d’abord par équipes de deux en format
Jean Pierre Vigato et Christophe Ravetto.
scramble et ensuite en stableford individuel. » Lancé en 2015, le tournoi se concentre en France avec les contacts et les clients de Swing. « On communique avec Le Journal du Golf et Le Figaro Golf. Il s’agit maintenant de l’ouvrir à d’autres pays comme l’Angleterre, l’Allemagne et l’Afrique du Sud pour qu’à terme on puisse accueillir entre 40 et 80 personnes », avance Christophe Ravetto. Avec le soutien de personnes comme Jean Pierre Vigato, cet objectif est plus que réalisable. Golfeur, bon vivant et accessible, le chef étoilé au Michelin a tout de suite signé quand le projet lui a été proposé. « L’île Maurice est la destination favorite des Français. Moi-même j’y viens depuis 25 ans. J’ai travaillé sur des projets à Maurice et j’ai reçu des Mauriciens en stage à Paris. Le Tee and Toque est l’occasion de participer à un événement avec des gens gourmands, des Mauriciens charmants tout en mettant un peu la main à la pâte », lance le Chef Vigato. Outre l’atelier avec les golfeurs, il a aussi composé un dîner de gala concocté en collaboration avec l’équipe du Long Beach.
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ROCCO EVOLA, NOUVEAU CHEF EXÉCUTIF Rocco Evola, une figure bien connue du monde de la gastronomie à Maurice, est de retour. Cette fois, il a posé ses valises au Sands Suites Resort and Spa. Outre Maurice, le chef exécutif originaire de Sardaigne, a travaillé en Italie, en France, en Allemagne, aux Seychelles et à Antigua-et-Barbadu. Grâce à cette large exposition, le chef Rocco a la capacité de combiner des saveurs méditerranéennes, européennes, créoles et caribéennes. Ayant grandi dans une ferme familiale, sa passion pour la qualité et la tradition a été omniprésente depuis les premières années de son enfance. Il CÔTE NORD Nº122 - MAI/JUIN 2016
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s’est donné pour mission de créer des souvenirs culinaires inoubliables. Les clients du Sands pourront goûter ses créations en terrasse au buffet du restaurant Tamarin terrasse, offrant une cuisine à la fois locale et internationale. Il supervisera également le restaurant gastronomique Spices qui offre une cuisine fusion internationale et des saveurs contemporaines de l’océan Indien et le restaurant de plage Pink Peppercorn qui propose des déjeuners et des dîners à base de fruits de mer.
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De g. à dr. : Laisa, Sheila, Christine, Jovany et Sandra.
Ces drôles de dames qui portent le flambeau du SO Sofitel Mauritius Christine, Sheila, Laisa, Sandra et Jovany sont les prénoms qu’il faut retenir de cette équipe commerciale, en charge de la promotion du SO Sofitel Mauritius qui fête cette année ses 5 ans.
Sandra PINAGAPAMY – « Una Storia Importante » Spécialités : Espagne et Italie – Évènements - Mariages Diplômée en Relations Internationales et Diplomatie, études qu’elle a suivies sur Madrid (dont 11 ans passés en Espagne) et en Floride, cela fait 4 ans que Sandra est rentrée à Maurice où elle a travaillé dans l’immobilier puis à la Commission de l’Océan Indien. Sandra a rejoint l’équipe en décembre 2015 en tant que Sales and Events Executive pour les marchés Espagnol, Italien et Portugais.
Christine SOUILLAC Director of Sales and Marketing Director of Sales and Marketing qui dirige cette équipe d’une main de velours, est une spécialiste des MICE et des groupes dont elle fut responsable précédemment, pendant 3 ans, pour Heritage Bel Ombre. Avant cela, Amplitude Paris (Vacances Air Transat) était son terrain de chasse où elle a exercé comme Chef Produit Long Courrier. Il y a 9 mois à peine, le temps d’une maternité, Christine Souillac a rejoint le groupe Accor pour apporter une nouvelle dynamique commerciale au SO Sofitel Mauritius, sur le Domaine de Bel Ombre. Elle nous présente son équipe du marketing et du commercial à qui elle attribue une vraie réussite.
Jovany JEANNETTE – « Facilitatrice » Spécialités : Évènements – Groupes - Coordination Jovany après avoir complété des études secondaires, rêvait de devenir Secrétaire ce pourquoi elle a suivi un cours de Secrétariat chez ORIAN. En 2004, Jovany rejoint le Telfair aux Resources Humaines comme Secrétaire Administrative pour Le Chef Exécutif. Quelques années après, elle devient Sales Coordinator exclusivement pour le Château de Bel Ombre où elle fait ses débuts dans la vente, le contact clients, l’organisation des évènements exceptionnels, des dîners de gala, tapis rouge entre autres. Un détour au Food & Beverage, les menus, les Vins et toujours la département vente du Château et du C Beach Club.
Sheila MOOTOOCURPEN – « Force tranquille » Spécialités : Asie et Afrique du Sud – Négociations – Nouveaux marchés Diplômée en BSC en Hospitality Management, Sheila a fait de nombreux stages dans le tourisme pendant ses études, d’abord en hôtellerie puis en compagnie aérienne. Elle multiplie les expériences à Labourdonnais Waterfront Hotel, Veranda Hotels puis Air Mauritius avant de rejoindre Mauritours, Solis, et se poser enfin, durant 4 ans, au Shanti Maurice.
Une équipe forte et soudée Constituer une équipe commerciale qui se projette dans le temps est un challenge pour tout directeur. Comme un chef d’orchestre, il faut savoir composer avec les tempéraments uniques de chaque instrument, pour jouer La partition. « Comme vous le savez, un talent commercial est un tempérament fort mais nous avons su accomplir ce challenge ensemble » nous explique Christine Souillac. « En quelques mois, non seulement nous avons composé une équipe de femmes qui gagne des positions sur tous les marchés mais qui se nourrit au quotidien des expériences passées de chacune d’entre elles. Nous allons maintenant grandir ensemble. »
Laisa AHCHOON – « Miss Dynamique » Spécialités : Europe – Négociations – Marché local Diplômée en marketing de Charles Telfair, Laisa a rejoint Solis comme Coordinateur Produit pour le compte d’OIT hotels avant de débuter un premier emploi de Commerciale pour l’hôtel Angsana Balaclava suivi par le réceptif Connections. C’est la plus jeune de l’équipe et l’aventure SO Sofitel Mauritius a débuté pour Laisa comme Sales Executive en décembre 2014. En août 2015, elle est promue Sales Manager par Christine Souillac.
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Maritim Crystals Beach Hotel
Cocon inspiré de la canne à sucre C’est une découverte placée sous le signe de la canne à sucre. Le Maritim Crystals Beach Hotel, situé à Palmar, épouse un concept qui met en lumière une industrie qui a contribué à notre économie et au développement de l’ile à son statut actuel. Chaque élément de votre séjour vous ramènera à ce concept.
jetés de lit et dans les recoins verts de l’hôtel. Une panoplie de sucres spéciaux est proposée dans les chambres. Cette immersion se poursuit avec les noms des quatre restaurants se référant à d’anciennes usines et aux dates où elles ont vu le jour. L’expérience culinaire se décline sous différentes possibilités. Le Ferney 1650 propose des buffets, le restaurant de plage Belle Vue 1838 invite à la dégustation de plats à base de fruits de mer ou des grillades, la cuisine authentique créole est au rendez-vous au Quatre Cocos 1822, alors que Villebague 1740, - notre coup de cœur de par le raffinement des lieux - propose une sélection de plats qui met à l’honneur la cuisine française. Les 181 chambres appartiennent aux catégories Confort, Supérieure, Suite Junior et Deluxe Famille. Spacieuses, elles varient entre 50 m2 et 95 m2. La chambre Deluxe Famille peut accueillir jusqu’à quatre personnes. Baignée de lumière naturelle, chacune des chambres est décorée avec soin et affiche un côté sobre et épuré. Vous serez charmé par le lit à baldaquin et par la vue sur l’océan de votre terrasse ou du balcon. Le Maritim Crystals Beach Hotel est le lieu idéal pour des vacances en famille. De nombreuses activités sont proposées aux enfants comme aux ados. Le club Ti Dodo accueille les petits autour d’un large éventail d’activités. Les ados ont eux aussi un espace qui leur est dédié. The Cube Teens Club dispose de nombreux équipements tels que des jeux Wii ou du tennis de table, entre autres. Un
Il s’étire sur onze hectares. Le Maritim Crystals Beach Hotel, à la toiture rouge orangé, est baigné par un grand pan de verdure et jouit d’un magnifique lagon et d’une des plus belles plages de la côte est. Le voyage commence dès notre entrée dans le lobby. Une fresque mettant en scène des coupeurs de canne et une « charrette bœuf » nous ramène dans un passé pas si lointain, à l’époque où la mécanisation n’avait pas encore sa place. Ce quatre-étoiles affiche fièrement son style contemporain et sa source d’inspiration : la canne à sucre et ses multiples facettes. L’utilisation de pierre volcanique taillée en revêtement mural et de l’osier s’ajoute au cachet traditionnel local, le tout agencé par une signature contemporaine. La canne à sucre se décline sous toutes les coutures, de la décoration des 181 chambres, aux quatre restaurants, en passant par les deux bars ainsi que dans les espaces communs. Cette plante est le fil conducteur qui définit l’identité du lieu. On la retrouve, au fil de la visite, gravée dans les pavés, imprimée sur les tableaux ou sur des
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L’hôtel compte quatre magnifiques restaurants.
Le Chef Vikash Ramnial.
Charme et raffinement sont présents dans les chambres.
Tout a été pensé pour rendre agréable le séjour des petits.
programme a également été créé spécialement pour eux, encadré par un moniteur professionnel dédié. Le site compte deux piscines, deux courts de tennis, un terrain de pétanque, un centre de fitness bénéficiant des dernières technologies, et d’un centre de Bien-être & Beauté, le Crystals Wellness & Beauty Care. Le Maritim Crystals Beach Hotel se démarque par la présence d’un Maritim Diving Centre, d’une case nautique et de son académie de
Kite Surf KiteGlobing. L’hôtel a d’ailleurs introduit pour ses clients l’utilisation gratuite de stand up paddles et une initiation gratuite de kite surf par personne prodiguée par l’équipe professionnelle de KiteGlobing. Contact : 4027800 reservation.mac@maritim.com
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Club Med La Plantation d’Albion
Lâcher prise dans une ambiance feutrée
Situé au creux d’une baie luxuriante à Albion, sur la côte ouest de Maurice, le Club Med La Plantation d’Albion mêle délicieusement luxe, sport et relaxation. Visite guidée d’un superbe 5* qui a tout pour plaire.
Comme dans tous les hôtels Club Med, les activités proposées sont nombreuses et variées : Voile, Snorkeling, Kayak, Paddle Board, Tennis, Pétanque, Football, Tir à l’arc, Fitness, Aqua-Gym, Plongée sous-marine… Les amateurs de golf y trouveront également leur bonheur grâce à des formules « stage intensif », un practice filet et un practice putting green et bunkers où ils pourront parfaire leur technique sous l’œil de professionnels aguerris. Activité inédite à Maurice, La Plantation d’Albion est dotée d’une école de cirque, où enfants et adultes peuvent s’essayer au trapèze, notamment. Toutes les activités sont incluses dans les packages des GM, hormis la plongée bouteille. L’hôtel compte aussi un Spa luxueux sous l’enseigne 5 Mondes et une salle de gym, ainsi qu’un ancien fort réaménagé pour les séances de Body Fitness. Le MiniClub, réservé aux enfants de 2 à 17 ans, permet aux parents de profiter pleinement du magnifique établissement pendant que les Gentils Organisateurs s’occupent de leurs progénitures. Une très belle salle de conférences pouvant accommoder une centaine de personnes est aussi disponible à la location. De plus, cet hiver et pour un premier partenariat, La Plantation d’Albion accueille le Festival Passe-Portes, un événement culturel francophone au succès retentissant dont la prochaine édition se déroulera du 23 au 29 mai. L’hôtel propose des packages spéciaux aux festivaliers. Les non-résidents peuvent aussi profiter du club en journée, en soirée ou le week-end à travers différents forfaits. Les Mauriciens bénéficient de prix préférentiels.
Ouvert en 2007, le village hôtelier de La Plantation d’Albion est le second établissement estampillé Club Med à s’établir à Maurice, après le prestigieux La Pointe aux Canonniers dans le Nord. Niché dans un magnifique et luxuriant jardin tropical s’étendant sur 21 hectares, cet hôtel 5* All Inclusive est résolument tourné vers le haut de gamme, tout en gardant les charmes et concepts novateurs qui ont fait le succès du célèbre groupe. Dès l’arrivée dans le hall d’entrée, le Gentil Membre (le client, ou GM) est plongé dans une ambiance « lounge » et feutrée. Fauteuils en rotin dans lesquels on s’enfonce avec délice, musique suave, toit en chaume, couleurs chatoyantes et hôtesses souriantes sont autant de signes indiquant au GM qu’il est sur le point de passer des vacances de rêve. La Plantation d’Albion compte 266 chambres classées en trois catégories : Club, Suites et De Luxe. Il est aussi possible de séjourner dans l’une des superbes villas de luxe située dans l’enceinte de l’hôtel. L’architecture des structures et le décor chaleureux sont très haut de gamme, mais on s’y sent tout de suite chez soi. Petite particularité, l’établissement est pourvu d’une « zone calme » interdite aux enfants et sans animations micro, un endroit idéal pour s’adonner au farniente et admirer la beauté de l’océan Indien, le corps plongé dans une piscine à débordement. Le front de mer est bordé de grands arbres à l’ombre rafraîchissante, et donne sur deux plages aux charmes naturels.
Renseignements : Adresse : Avenue du Club Med, Albion Tel : (230) 206 07 00
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Responsabilité sociale
Le LUX* Ray of Light Charity Dinner en faveur de Gender Links
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e 1er avril dernier l’hôtel Tamassa accueillait le tout premier dîner de charité, le Ray of Light Black Tie Charity Dinner organisé par le département CSR de LUX* Resorts & Hotels en faveur de l’Ong Gender Links. La soirée consistait aussi a un « American Auction, ou tous les partenaires présents étaient invités à participer. Les 400,000 roupies recueillies pour l’occasion, serviront à financer les divers projets de cette ONG à Maurice. « Nous avons choisi de parrainer cet évènement à travers Ray of Light, qui est une initiative mise en place dans le cadre de notre stratégie pour le développement durable. Chez LUX* Resorts & Hotels, nous avons toujours encouragé l’intégration, la contribution et la participation de tout un chacun pour l’avancement de la communauté. Nous saluons l’initiative de Gender Links et à travers ce Charity Dinner nous avons pu contribuer à sa cause qui consiste à aider les femmes mauriciennes à être plus indépendantes sur le plan social, émotionnel et économique en leur donnant les outils nécessaires pour y parvenir », déclaré Vishnee Payen, Group Sustainability &
CSR Manager de LUX* Resorts & Hotels. Au cours de cette année financière, le groupe LUX* s’est engagé à hauteur de Rs 3 millions sur divers projets de développement durable.
Starwood Group
Lancement du concept
Le Méridien Family
L
es 5 et 6 avril derniers, Le Méridien île Maurice a lancé le nouveau concept Le Méridien Family pour répondre à une demande croissante de la part de nouveaux voyageurs qui se déplacent désormais plus en famille. Cette démarche globale a concerné plus de 100 hôtels à travers le monde. Il s’agit d’offrir aux clients un Kids Club réinventé mais aussi des aménités appropriées et des initiatives hors du commun à la fois à l’intérieur et à l’extérieure de l’hôtel. Ainsi, les Kids Club bénéficient du partenariat exclusif de la marque LEGO, une façon de montrer l’attachement aux classiques formateurs des jeux d’avant à l’ère du digital. Des jeux sont ainsi proposés aux enfants de quatre à douze ans. Des invitations à découvrir la culture locale sont aussi proposées à travers des cours de cuisine mais le point d’orgue du concept à Maurice est l’association avec le Domaine de Labourdonnais. Les parents ainsi que leurs enfants de moins de douze peuvent visiter gratuitement le magnifique château posé dans un écrin de verdure réminiscence de la riche histoire de Maurice.
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World Travel Awards ™ Afrique et Océan Indien
Double récompense
pour le Hilton Mauritius Resort and Spa
Le Hilton Mauritius Resort and Spa a reçu le prix du Mauritius Leading Resort lors de la cérémonie des World Travel Awards™ Afrique et Océan Indien Gala 2016 qui s’est tenue le 9 avril dernier au Diamonds La Gemma dell Est à Zanzibar. Et comme un bonheur ne vient jamais seul, l’hôtel de Wolmar a également été sacré Mauritius Leading Conference Hotel.
Quant à la salle de conférences, elle est idéale pour des réunions de board, un lancement officiel, un mariage etc. Le succès ne s’est pas fait attendre puisque de grands événements ont eu lieu depuis sa réouverture notamment le lancement de Turkish Airlines, le congrès de l’Association de Chirurgie Thoracique et Vasculaire de l’Océan Indien (ACTVOI), l’Event Summit (local), la réunion du groupe CocaCola, les assemblées du Mauritius Institute of Professional Accountants (MIPA) et de l’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique (ACNOA) « C’est un grand honneur pour nous de recevoir cette distinction d’autant que ce sont nos clients et professionnels du secteur qui se sont exprimés. Faisant partie d’une chaîne internationale leader, nos équipes mettent tout en œuvre pour poursuivre notre vision, celle de mettre un point d’honneur à offrir à nos clients, une expérience unique », a commenté Rosabelle Fanny, Groups and Events Sales Manager. Les World Travel Awards™ sont votés par les professionnels du tourisme et du voyage et les consommateurs dans le monde entier, et cette distinction reconnaît l’engagement envers l’excellence dont les différentes organisations sélectionnées.
La reconnaissance des WTA pour le Hilton est largement due à la transformation de l’hôtel dans le sillage de la rénovation de 2014, affirme le directeur général, Dominique Dmytryszyn : « Nous sommes très honorés de ce prix. Hilton Mauritius Resort & Spa a connu une rénovation majeure en 2014 qui lui permet aujourd’hui de s’imposer de nouveau sur la scène de l’hôtellerie Mauricienne. Toute l’équipe est vraiment très fière. » Avec la rénovation, le Hilton se présente comme un nouveau produit avec une nouvelle catégorie de chambre et un nouveau concept de restauration avec notamment le restaurant Les Coquillages. Sous la houlette du nouveau chef Kamlesh, le restaurant offre le déjeuner les pieds dans le sable, dîner la tête sous les étoiles avec à chaque fois un nouveau menu que l’on renouvelle au grè des saisons et des produits.
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Cluster Public Relations Manager de LUX* Resorts
Elvis Follet : l’hôtellerie ou rien d’autre
Les parents rêvent souvent pour leurs enfants de carrières de médecin, d’hommes de loi ou d’ingénieur. C’était le cas du père d’Elvis Follet. Mais lui était fasciné par l’hôtellerie. Il est aujourd’hui Cluster Public Relations Manager du groupe LUX* Resorts pour les régions nord et est. Papa n’est pas déçu car Elvis est sans doute un des hommes les plus heureux que l’on puisse rencontrer. Après ses études au Collège Royal de Port-Louis, Elvis suit les conseils de son père et prend des cours de génie mécanique. Au bout de deux ans et après avoir mis les mains dans le cambouis, il sent qu’il n’est pas à sa place. Lui qui est fan de la série Hotel, veut faire carrière dans cette industrie qui commençait à prendre son envol à la fin des années quatre-vingt. Il frappe alors à toutes les portes des hôtels sans succès jusqu’à ce que Michel Daruty de Grand Pré, directeur du Trou aux Biches Hotel, intrigué par sa démarche, décide de lui donner sa chance. Elvis accepte un stage non rémunéré de six mois où il fait le tour de tous les départements et y prend grand plaisir. Après cette échéance, on lui offre un poste de maître d’hôtel. Au bout de quinze mois, Elvis va voir si l’herbe est plus verte au Touessrok où il devient réceptionniste. Il va passer quinze ans dans cet hôtel de l’est qui lui donnera la chance en 1993 de faire un stage de six mois à l’hôtel Meurice à Paris. Il connaîtra le changement One & Only et quittera l’établissement en 2006 en tant que responsable des relations publiques pour se laisser tenter par une aventure à l’international. Elvis accepte une proposition du Hilton de Dubai. Après trois mois, il est promu Cluster PR Manager aux Maldives où il va passer quatre
ans. « C’était une expérience hors du commun où j’étais presque livré à moi-même et je travaillais sur une île de la taille de l’île aux Cerfs. Outre les nationaux, on croisait 25 autres nationalités. On se déplaçait en bateau, en avion ou en hydravion. J’ai aussi eu la possibilité de faire beaucoup de voyages en Asie et en Europe ». Ce mouvement permanent que l’on retrouve aussi lors des rénovations des hôtels plaît énormément à Elvis. Toutefois, en 2010, il revient au pays où après un bref passage dans un hôtel du sud, il rejoint le groupe Naïade alors en pleine restructuration pour devenir LUX*Resorts and Hotels. « Je suis venu à un moment charnière chez LUX*. Il se passait une révolution du code du luxe. Paul Jones nous a montré qu’on peut faire du luxe en réinventant le service et l’offre ». Aujourd’hui, Elvis est responsable de l’image des hôtels LUX* Grand Gaube, LUX* Belle Mare et Merville (également géré par le groupe). « Je dois faire en sorte que l’exposition de ces établissements soit idéale auprès de l’audience interne et externe (média et partenaires, communauté locale). Je recommande aussi les ONG susceptibles de recevoir l’aide CSR au responsable du groupe », explique-t-il. Beaucoup de travail mais Elvis ne se plaint pas car, il trouve que le groupe LUX* est « audacieux, attachant et frais à la fois ».
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8 mars
Le Sofitel l’Impérial célèbre la Femme
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e Sofitel l’Impérial a trouvé une façon originale de marquer la Journée internationale de la Femme célébrée le 8 mars. Au lieu de mettre les femmes au repos et faire travailler uniquement les homologues masculins, la direction a choisi plutôt de mettre en avant leurs compétences et leurs qualités. Ainsi, le chef
exécutif Dominique Oudin a fait un dîner préparé par les chefs de la gent féminine, servi en salle par des serveuses. Au menu, des recettes proposées par les filles et inspirées par la cuisine de maman et de grand-mère. Une initiative qui a été saluée par les clients ravis de cette touche de douceur et des saveurs authentiques de Maurice.
Beachcomber
Le Canonnier parraine l’équipe nationale féminine de Beach-Volley
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e groupe Beachcomber s’est associé une nouvelle fois, à travers l’hôtel Le Canonnier, à l’équipe féminine nationale de beach-volley dans le cadre de sa participation à l’étape finale (Top 12) de la Coupe continentale pour la qualification aux Jeux Olympiques de 2016 à Rio et qui s’est tenue au Nigeria du 12 au 18 avril. L’hôtel, dirigé par Kevin Rayeroux, a accueilli les deux paires constituant l’équipe (Angelique Ramadoss-Vanessa Chellumben et Maita cousin- Heidy Durhonne) pour un camp d’entraînement les 2 et 3 avril derniers. L’hôtel Le Canonnier avait déjà reçu la précédente équipe de beachvolley féminine avant les JO de Londres de 2012 avec au final la qualification de l’équipe mauricienne. Cette fois, Maurice a eu moins de chance mais a terminé quand même quatrième sur 12 équipes. Pour accéder à ce dernier tournoi avant Rio, l’équipe mauricienne a franchi trois obstacles : les Seychelles, le Congo Brazzaville et le Mozambique. Outre les filles, l’équipe mauricienne est composée du conseiller technique Reza Itoola et du chef de délégation Kaysee Teeroovengadum. L’équipe est habillée par City Sports Maurice. CÔTE NORD Nº122 - MAI/JUIN 2016
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David Anderson, nouveau CEO de Sun Limited
Il faut que l’île Maurice reste une destination qui fasse rêver À Maurice depuis février, le nouveau CEO du groupe Sun, a accordé sa première interview à Côte Nord. Il a déjà pris la mesure de la tâche qui l’attend pour remettre les comptes du groupe dans le vert. Selon lui, la politique de volume initiée en 2014 était une solution transitoire nécessaire dans le contexte d’alors, aujourd'hui, il faut plus transiger sur les prix. Il se dit confiant dans l’avenir car Sun Resorts possède de beaux produits et un personnel d’une grande richesse qualitative.
Group, 4e groupe mondial, (NDLR groupe américain avec près de 7 400 hôtels sous 15 marques à travers 66 pays dans le monde). J’aurais pu y rester puisque j’avais une excellente position mais je ne voulais pas entrer dans une sorte de grande « fabrique ». J’ai toujours aimé le côté intimiste de Dolce que je pense avoir trouvé chez Sun Resorts. Il y a dans ce groupe beaucoup de similitudes, les mêmes valeurs. Le souhait de Sun était de trouver quelqu’un qui pourrait ramener la culture d’excellence, les valeurs familiales, l’intégrité dans le travail. J’ai appris que l’histoire de Sun était construite à partir d’individus qui ont des valeurs fortes qu’il faut mettre en avant. C’est ce qu’il faut renforcer, retourner aux valeurs de base. Je me vois bien dans ce rôle.
Qui est David Anderson ? Je viens de Dolce Hotels, un groupe fondé par Andy Dolce avec comme partenaire financier George Soros. Le groupe possède 27 hôtels/resorts (dont sept en Europe). C’est une chaîne dans une niche hôtelière, spécialisée dans le MICE (60% du business) et qui travaille notamment avec beaucoup de grandes firmes pétrochimiques, automobiles et financières, entre autres. Dolce jouit d’une excellente réputation grâce à ses prestations sans failles dans les ventes, les opérations, la restauration, la traduction, etc. Le groupe emploie 4 000 personnes chez Dolce et 1 500 en Europe. Cela s’explique aussi en partie par l’utilisation des meilleures platesformes existantes pour le MICE, et le reporting financier. Le groupe a été élu par les meilleurs employeurs de l'industrie hôtellière il y a quelques années. Auparavant j’ai travaillé 16 ans chez Louvre Hotels en France.
Vous êtes sur place depuis le mois de février, quel constat faitesvous du groupe ? Dès mon arrivée, j’ai voulu rapidement rencontrer le management et les équipes. Honnêtement, je préfère être dans les hôtels qu’au siège. Je dois dire que je suis rassuré. Sun Resorts possède de beaux hôtels, de beaux emplacements et un personnel d’une qualité très riche. À partir de là, je travaille actuellement sur un plan de cinq ans, que j’irai présenter moi-même au personnel une fois qu’il sera prêt. Il s’agira de mettre en place des moyens pour faciliter leur vie au travail, de créer des équipes de soutien pour être les meilleurs. Il faudra améliorer l’expérience du spa, de la restauration… Il faut tout faire pour garder l’image de Maurice comme une destination de rêve. Il ne faut pas cacher au client que cela va coûter mais ce sera le prix pour la meilleure expérience hôtelière. Il ne faut pas diminuer les prix. Il nous faut avoir notre part de marché dans chaque catégorie avec les prix qu’il faut pour le segment visé. La relation qualité prix doit rester intègre. Je suis là pour incarner un « strong corporate leadership ». Je dois assurer aux actionnaires que nous avons un plan stratégique pour ramener les prix vers le haut et réinvestir dans les hôtels, garder le moral des employés avec des augmentations salariales quand la situation le permettra. Je crois que si les employés sont satisfaits des opportunités cela va se traduire dans de meilleures relations avec les clients. Nous allons redevenir la chaîne hôtelière à Maurice avec les meilleurs résultats et devenir un des meilleurs employeurs de l’industrie hôtelière.
Comment êtes-vous venu dans le monde de l’hôtellerie ? Un peu par la force des choses. Lors de ma dernière année d’études en business marketing, j’avais reçu une offre de placement chez le constructeur automobile Porsche. Toutefois, cela n’a pu se faire en raison d’une baisse du marché américain, principal marché de la compagnie allemande. J’ai alors trouvé du travail dans un hôtel de Colchester en Angleterre. Ma prestation a été positive et j’ai rapidement grimpé les échelons pour devenir adjoint du manager. C’est là que j’ai rencontré celle qui allait devenir ma future épouse. Je suis resté deux ans dans cet hôtel et acquis une belle expérience des opérations. Dix plus tard, je gérais 98 hôtels de la chaîne Louvre Hotels. Qu’est-ce qui vous a convaincu de rester dans ce secteur ? Ce sont les relations avec les équipes mais aussi avec les clients et les propriétaires qui m’ont fait comprendre que l’hôtellerie était faite pour moi.
Quid du plan stratégique en cours ? Nous allons continuer le plan stratégique annoncé en 2014. La politique de volume initiée en 2014 était une solution transitoire nécessaire dans le contexte d’alors. Elle nous a apporté le meilleur taux d’occupation du marché mais nous sommes maintenant prêts à passer à l’étape suivante d’optimisation de nos tarifs en adéquation
Pourquoi avoir quitté Dolce où vous sembliez vous plaire ? Disons que l’offre de Sun est venue à point nommé. Au début de l’année dernière, le groupe Dolce a été racheté par Wyndham Hotel
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avec notre excellence de service. 2016 sera une année de correction de la stratégie tarifaire et nous prévoyons de beaux résultats pour 2017. Je souhaite que les autres groupes hôteliers mauriciens gardent le même esprit pour tirer la destination vers le haut et arriver à garder une qualité d’expérience d’excellence. Il faut que l’île Maurice reste une destination qui fasse rêver.
Le Long Beach est, pour sa part, un hôtel magnifique qui mérite d’avoir les meilleures performances de sa catégorie. Après des débuts difficiles, nous avons enclenché un repositionnement de cet hôtel unique pour qu’il soit là où il mérite de l’être... un cinq-étoiles avec des expériences multiples. Pour les Maldives, le Kanuhura reste une icône. L’ouverture officielle est prévue pour le 1er décembre et le soft opening à la mi-octobre. Nous allons positionner ce resort vers le très haut de gamme avec encore plus d’intimité dans les villas et des expériences et un concept unique.
Quelle est la stratégie des marchés ? Nos marchés sont bien établis en Europe mais on reconnaît que la Chine est un pays avec lesquels il faut compter désormais. Il faut s’assurer que l’on a notre part de marché. Nous aurons peut-être une représentation stratégique plus importante en Chine que l’on a aujourd’hui voire une représentation permanente.
Comment voyez-vous le développement de l’industrie hôtelière? Il y aura de plus en plus de pression sur les marques pour se différencier à travers les expériences culinaires, le service, la prise en charge, etc. Il n’y a aura plus de check-in traditionnel. Les clients veulent un « seamless expérience », ils veulent avoir tout sans avoir à le demander. Pour nous, il s’agit d’avoir une relation permanente avec les clients grâce notamment avec le Sun App. Il s’agit de fidéliser et de présenter les différents produits du Groupe.
Quelles sont les autres choses qui peuvent être améliorées ? Il faut réinvestir dans les hôtels. La rénovation de La Pirogue va débuter au mois de juin pour une première phase qui va durer jusqu’à octobre puis une deuxième phase qui aura lieu entre juin et août 2017. D’autre part, nous allons, repositionner le Sugar Beach Resort and Spa avec une offre golf via un partenariat exclusif avec un prestataire très connu de la région.
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DESTINATION
Rubrique parrainĂŠe par la Mauritius Golf Federation
GOLF
GOLF
AfrAsia Bank Mauritius Open
En route pour la 2e Édition CÔTE NORD Nº122 - MAI/JUIN 2016
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u 12 au 15 mai prochains, la deuxième édition de l’AfrAsia Bank Mauritius Open, le premier tournoi de golf pro Tri-Tour sanctionné par l’European, Sunshine et Asian Tours, sera organisée au Four Seasons Golf Club Mauritius at Anahita. L’AfrAsia Bank Mauritius Open est doté d’un montant total d’un million d’euros. Il regroupe trois circuits incontournables du calendrier : européen (European Tour), asiatique (Asian Tour) et sud-africain (Sunshine Tour) et représente ainsi le plus important des tournois jamais joué à Maurice et dans l’océan Indien. Il a été remporté l’année dernière par le Sud-Africain George Coetzee – soixante-treizième joueur mondial – qui l’a emporté en play-off devant le Danois Thorbjorn Olesen. Pour Priscilla Guranna-Callaou, Sales & Marketing Manager du Four Seasons Golf Club - Mauritius at Anahita, cet événement golfique reste très bénéfique pour la promotion du golf et de la destination sur le plan international. « Nous approchons à grand pas de la compétition. Avec le soutien du comité d’organisation, nous avons tout mis en œuvre pour faire de cette 2e édition, une réussite. Toute notre équipe a redoublé d’effort ces dernières semaines afin de mettre notre savoir-faire au service des organisateurs et de s’assurer qu’une prestation de qualité soit au rendez-vous. Le parcours est en parfaite condition en attendant les 126 joueurs professionnels qui seront des nôtres lors du tournoi. Au-delà du golf, c’est toute une organisation regroupant tous les autres services tels que la maintenance, la réservation, la restauration, la sécurité qui vont gérer l’énorme logistique de cet événement majeur. L’équipe d’Anahita est très fière de faire partie de cette magnifique semaine où notre destination sera à l’honneur », devait-elle nous confier. Pour Ryan Dodds, Président du comité organisateur de l’AfrAsia Bank Mauritius Open, la tenue de ce tournoi à Maurice est une chance pour les participants de vivre une expérience étonnante et unique de la destination qui permettrait de vanter les différentes facettes de l’île tout en jouant au golf sur un parcours qui n’a rien à envier aux autres à travers le monde. « Nous sommes heureux de pouvoir accueillir le gratin de cette discipline le temps d’un tournoi exceptionnel qui promet d’être grandiose et très convivial. Le parcours allie technicité et beauté. » Parmi les grands noms qui ont déjà confirmé leur présence figure Scott Hend qui a récemment remporté le True Thailand Classic ainsi que l’European Tour à deux reprises et qui compte 13 victoires chez les pros. Le talentueux Danthai Boonma sera aussi présent. Âgé de 20 ans, ce Thaïlandais sera à son premier tournoi en dehors du continent asiatique. Le vainqueur de l’Asian Tour, Chiragh Kumar, Shiv Shankar Prasad Chawrasia d’Inde, Shaun Norris, Mardan Mamat, Lin Wen-tang, Thomas Levet, Hennie Otto, Nicolas Colsaerts seront aussi de la partie.
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Parrainé par Heritage Resorts, Rogers et Villas Valriche
Ludovic Bax, premier golfeur mauricien à jouer sur un tour professionnel Ludovic Bax est le premier joueur mauricien à devenir membre d’un Tour professionnel grâce au parrainage de Heritage Resorts, Rogers et Villas Valriche. Ludovic a reçu sa carte à jouer sur le Sunshine Tour à travers le statut Membre affilié, suite à une nomination par la Fédération de Golf de Maurice. Ce joueur très prometteur avait déjà marqué les esprits en devenant à 22 ans le premier Mauricien au départ d’un circuit européen lors de la première AfrAsia Bank Mauritius Open en 2015. Le jeune Ludovic a frappé dans la petite balle à l’âge de 10 ans, et a représenté Maurice au Trophée Eisenhower qui est le plus grand événement de golf amateur. Il a également acquis une expérience en jouant aux côtés de golfeurs professionnels chevronnés à différents tournois événements Pro-Am, dont le Trophée Air Mauritius. Bax a récemment participé à l’IGT Pro Tour Houghton ouvert où il a terminé dans le top 50 du tournoi. C’est un Ludovic Bax heureux qui a accueilli cette nouvelle. « C’est une opportunité incroyable pour moi de poursuivre mon ambition de passer professionnel. Merci à tous les sponsors pour leur soutien, et à l’AfrAsia Bank Mauritius Open qui m’avait donné l’occasion unique l’année dernière de participer en tant qu’amateur au premier tournoi jamais tri-sanctionné Sunshine, European et Asian tours. Je suis impatient de jouer dans le tournoi de cette année en tant que professionnel », a-t-il déclaré. Le parrainage couvrira, entre autres articles, l’équipement de golf, voyage et hébergement quand le champion mauricien jouera dans
des tournois professionnels. Dans le cadre de cet accord, Ludovic aura également l’honneur d’utiliser le Heritage Golf Club comme son club d’origine à l’Ile Maurice. Pour rappel, l’Heritage Golf Course a reçu le titre de « Meilleur parcours de golf dans l’océan Indien » à la cérémonie des World Golf Awards en 2014 et 2015.
AfrAsia Bank Mauritius Open
Mauritius Union Group Golf Open 2016
Une journée pour les volontaires
Participation et affluence record à Tamarina
L’Heritage Golf Club a accueilli, le 3 avril dernier, la Volunteers Day Cup. Cette compétition pas comme les autres réunissait les volontaires de l’édition 2015 de l’AfrAsia Bank Mauritius Open dont la majeure partie a réitéré son engagement pour l’édition de cette année. La journée était placée sous le signe de la convivialité et de la bonne humeur. Les vainqueurs du Nearest to the Pin sont Eddy Clarisse et Ridwan Purdasy. Les vainqueurs ont fini à 7 sous le par et les derniers à -3. La particularité de cette compétition était d’allier le fun au jeu. Les golfeurs ont ainsi pris le départ d’un par 3 avec un club enfant destiné aux 5/7 ans.
La 9e édition du Mauritius Union Group Golf Open 2016 qui s’est déroulée le 20 mars sur le parcours du Tamarina Golf, Spa & Beach Club, sous l’égide de la Mauritius Golf Federation, a vu une participation record et une affluence soutenue. Avec à la clé de beaux gagnants, 154 joueurs dont 4 professionnels et 19 femmes, se sont élancés sur le green du Tamarina. Chez les hommes pour la première catégorie en brut c’est Rakesh Channoo qui décroche la première place avec 72 points. Tandis qu’en net, c’est Olivier Wong Ten Yuen (67pts) qui remporte le trophée suivi de Pierre Pellegrin (70pts) et Christophe Curé (72pts) qui se classent respectivement deuxième et troisième. Pour la deuxième catégorie, toujours chez les hommes, c’est Patrick Li Kwok Cheong qui s’est imposé avec un score de 30 points en Brut et 43 points en net. Suivent dans l’ordre Bradley Wong (41 pts) et Danny Fon Sing (41 pts). Pour la troisième catégorie Hommes c’est Hugo de Senneville qui a brillé en brut (21pts). En net, c’est Gregory Bouic qui s’est démarqué avec 42 points suivi de Julien Lecoy (40 pts) et Kévin Malliah (39 pts). Chez les Femmes pour la première catégorie c’est Nathalie Serret qui s’est placée sur la plus haute marche du podium avec un score de 79 en brut devant Béatrice de Labauve d’Arifat (83) et Francine Delloye (84). Et pour la deuxième catégorie, c’est Shanon Minkley qui se classe première avec un score de 16 points en brut devant Basantee Ramlackhan (29pts) et Mary Grace Hon Mong (29pts). CÔTE NORD Nº122 - MAI/JUIN 2016
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Consultant technique à la Mauritius Golf Federation
Didier Gayat : au service du développement de la petite balle blanche
I
l a quitté la Côte d’Azur pour s’installer à l’île Maurice et travailler dans un domaine qui le passionne depuis ses 14 ans, le golf. Les parcours de golf de l’île n’ont plus aucun secret pour lui. À Maurice depuis 2014, Didier Gayat contribue à l’avancement de la discipline au sein de la Mauritius Golf Federation. Impossible de parler de Didier Gayat sans évoquer la région d’où il vient, Saint-Tropez. Une région dont il est fier. Issu d’un milieu sportif, Didier n’a pas été initié au golf par ses parents comme beaucoup. C’est l’un des amis de ses parents qui va déclencher l’engouement lorsqu’il lui offre son premier club de golf à l’âge de 14 ans. Il découvre alors ce sport qui le mènera à son métier. Le Bac en poche, c’est sans hésitation qu’il embrasse l’idée de faire carrière dans le golf. Doué, il passe pro à 20 ans. Entre 20 et 30 ans il se consacre aux différents tournois pour ensuite prendre la direction du golf de Beauvallon. Il en sera le directeur pendant plus d’une dizaine d’années, se déplacera sur Paris pour alterner entre l’enseignement et son rôle de Pro. Pendant cette période qui durera une vingtaine d’années, Didier Gayat effectue plusieurs déplacements à l’île Maurice où il accompagne des golfeurs pour des tournois Pro-Am. En 2014, lors d’une partie de golf qu’il organise avec des amis rencontrés lors de ses différents passages dans l’île, il discute avec Christophe Curé. Ce dernier, qui est à sa première année de présidence au sein de la Mauritius Golf Federation, lui parle de ses projets de développement de la discipline sur Maurice et de sa volonté de créer un poste de consultant technique. « Le souhait de travailler à l’île Maurice m’avait effleuré l’esprit même si je m’éloignais de la France. J’ai toujours ambitionné de vivre une expérience professionnelle à l’étranger. L’île Maurice était une aubaine. Le projet de Christophe et de la MGF m’a plu. » Une fois en France, Didier passe des semaines à glaner des infos auprès de la Fédération Française de Golf pour la mise en application du projet du président de la MGF. Le changement de climat ne l’effraie pas même si lui, dont la mère est Réunionnaise, ne supportait pas la chaleur quand il vécut à l’île sœur pendant son enfance. En avril 2015, il rejoint la MGF en tant que Consultant Technique. Son rôle : contribuer à accentuer les missions du comité directeur, rendre le golf plus accessible aux
Didier Gayat (débout à dr.) aux côtés de l’équipe mauricienne à l’occasion du 2016 Region 5 Amateur Golf Team Championship qui s’est tenu au Swaziland.
jeunes, continuer les actions menées par la MGF, gérer le côté administratif, organiser des compétitions, servir de relais au comité directeur, faire du coaching sur le terrain, s’occuper du coaching des équipes nationales entre autres. C’est fort de ses nombreuses années d’expérience que Didier endosse avec brio ce rôle. Lui qui a joué au golf dans de nombreux pays, est convaincu que la destination mauricienne n’a rien à envier aux autres destinations golfiques. « Je suis agréablement surpris de voir l’évolution qu’ont connue les différents parcours durant ces deux dernières années. Il y a un réel engouement à proposer des golfs de qualité, plus accessibles, agréables et confortables à jouer. Il y a une réelle volonté de développer le golf. C’est de loin une des meilleures destinations golfiques car il y a une belle diversité au niveau des parcours. On ne se lasse jamais de taper dans la petite balle blanche à Maurice. » Il est d’avis que l’étroite collaboration entre la fédération et les directeurs de golf permet d’aller dans la bonne direction. Les prochaines semaines s’annoncent palpitantes pour Didier. La tenue de l’AfrAsia Bank Mauritius Open le mettra sur le qui-vive mais, homme de défis, il est prêt à relever le challenge.
Le golf réunionnais en France
29 mai sur le Golf de Toulouse Palmola. Le Golf Lyon Salvagny accueillera une compétition le 12 juin, le 19 juin l’île de la Réunion sera à l’honneur sur le Golf Cannes Saint Donat et le 26 juin au Golf Paris La Boulie. Ces opérations vont concerner entre 600 à 700 joueurs ; 4 500 membres seront destinataires d’informations sur le golf à La Réunion.Une autre opération est également prévue lors de l’Evian Master du 15 au 18 septembre 2016. Celle-ci a pour but d’approcher un public plus féminin à travers cet événement mondial.
La Ligue Réunionnaise de Golf, en partenariat avec l’Ile de la Réunion Tourisme, méneront des opérations en France dans le cadre du Golf & Tourisme à travers Les Trophées de l’île de La Réunion. Ces opérations ont pour but de faire connaître La Réunion comme autre alternative golf dans l’océan Indien. Pour ce faire, quatre opérations auront lieu sur quatre golfs localisés sur les quatre plus grandes régions de France. La première compétition est prévue pour le dimanche
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ARTS & MÉTIERS
Fabrication artisanale
Charbonniers : les derniers gardiens de la tradition
Supplanté par le gaz ménager, le charbon survit aujourd’hui grâce aux fameux barbecues du samedi. Pour combien de temps encore car les charbonniers ne se comptent plus que sur les doigts d’une main. Ishwar et Soobiraj Poodun en font partie. Père et fils perpétuent, en dépit de la dureté de ce métier, une tradition qui date de la colonisation de l’île.
en travaillant, Ishwar nous conte son histoire. Cet ancien ouvrier de l’industrie sucrière s’est retrouvé charbonnier pour arrondir ses fins de mois difficiles en suivant les pas de son ami Marco. Si au début il n’était que simple manœuvre - il cassait le charbon – son ami le met face aux difficultés du métier. « Il m’a demandé un jour de monter un « four » (NDLR : une cheminée). Je ne m’y connaissais pas et je n’avais obtenu que des cendres. » Malgré de nombreux échecs, Ishwar ne désespère pas et finit par maîtriser les techniques. Ce métier, dur et minutieux, requiert de la patience, du courage mais aussi une détermination, car nombreux sont ceux qui ont fui devant l’échec, nous confie-t-il en montrant sa passion et sans jamais se plaindre. Bien au contraire, il se dit heureux d’avoir pu transmettre ce savoir-faire à son fils. « Tout l’art de la fabrication du charbon de bois réside dans la maîtrise du feu. Il faut savoir brûler doucement le bois, juste à point, sans trop le consumer, pour éviter qu’il se réduise en braise mais suffisamment pour qu’il se transforme complètement en charbon. Cinq camions de bois sont nécessaires pour faire cinquante sacs de
Pour comprendre ce travail d’artisan et suivre les phases de la fabrication artisanale du charbon de bois, il faudra s’armer de courage et suivre nos deux charbonniers dans la brousse. Suivez la petite fumée visible depuis le village de Chebel, celle-ci vous conduira tout droit vers un endroit insoupçonné. C’est une clairière où Ishwar, la soixantaine, et son fils Soobiraj ont érigé une hutte éphémère qui durera le temps de la fabrication du charbon de bois. Autour de nous se trouvent quelques sacs de charbon qui attendent les clients, quelques outils utiles lors des différentes étapes de fabrication, quelques gros troncs d’arbres qui serviront pour d’autres occasions et une échelle, indispensable lors de ce processus. Tout
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ARTS & MÉTIERS
charbon. Les bois utilisés proviennent des manguiers, longaniers, litchis, acacias, tamariniers, eucalyptus, cassiers, entre autres ». Une fois le bois coupé, les deux hommes bâtissent la cheminée, indispensable à l’allumage. La base de cette cheminée est de forme triangulaire. Les morceaux de bois, choisis parmi les plus droits, sont croisés et posés les uns sur les autres. La cheminée doit épouser la verticale. On remarque le bois qui servira au montage de la meule, coupé à un mètre de long. Il est disposé tout autour de l’emplacement et trié en fonction de sa grosseur. C’est avec la plus grande attention qu’ils édifient la cheminée qui atteindra au final deux mètres de haut. Puis, ils tournent autour en plaçant un à un les morceaux de bois contre celle-ci. Les plus gros morceaux qui demandent plus de temps pour être carbonisés sont placés en premier. Ishwar veille à ce que les morceaux de bois soient serrés les uns contre les autres, sans enchevêtrement, de manière qu’à la cuisson, la meule s’affaisse doucement sans s’effondrer. Pour contrôler la carbonisation et s’assurer que le bois se consume lentement, ils ajoutent une enveloppe de terre et de paille qui permet d’assurer une meilleure étanchéité. « Il faut laisser une porte pour allumer le feu », explique Ishwar. Ce dernier donne de temps à autre des conseils à son fils. Puis verse dans la cheminée du charbon. De la braise en ressort. Veiller et encore veiller. Cela prendra trois, quatre ou même cinq jours avant de voir sortir le charbon. Une chaleur insupportable se dégage du « four ». Malgré cette chaleur et le danger, et à l’aide de son échelle, Ishwar monte sur la pyramide pour ajouter du charbon. Lui qui apprivoise ce feu depuis 8 ans, sait à quel moment il faut agir. Après de très longues heures, il bouche définitivement le trou de la cheminée par des grosses mottes. La nuit sera très courte et meublée de plusieurs réveils pour surveiller l’évolution de la carbonisation. Chaque trou d’air sera comblé. Il faudra patienter trois jours avant que la fumée commence à changer et se dire que c’est enfin prêt. La fournée a changé d’aspect, elle s’est considérablement affaissée. Une partie des mottes s’est transformée en cendres et en fonction de la nature et de l’humidité du bois, les stères sont carbonisés. S’ensuit alors l’opération de refroidissement qui a pour but d’étouffer totalement le feu et d’enlever tous les éléments qui pourraient polluer le charbon. Une fois les mottes enlevées, on remarque en périphérie quelques morceaux de bois qui n’ont pas été transformés en charbon. On aperçoit aussi la fournaise et on comprend mieux la nécessité de bien étouffer le feu avant de pouvoir extraire le charbon. Puis, à l’aide de leur pelle, les charbonniers nettoient soigneusement les abords de la fournée. Ils interviennent toujours par petites zones pour éviter toute réactivation du feu. Le charbon fait son apparition une fois les mottes non consumées enlevées. Avec un râteau à grandes dents, ils commencent par tirer le charbon qui émet un son cristallin. Ensuite, ils l’étalent en cordons concentriques sur l’emplacement de la fournée, le plus largement possible pour pouvoir repérer toute reprise de feu qu’Ishwar éteint rapidement par quelques filets d’eau. Lorsque tout risque de feu semble écarté, le charbon est emballé et prêt pour la vente. Quand les sacs seront sur le point d’être épuisés, le processus recommencera. Le plus longtemps possible espèrent Ishwar et Soobiraj. Contact : 5758 3379.
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ARTS & MÉTIERS
Quatre Bornes
L’Atelier de Peinture de Sachita Bhugoo Sur la route Palma à Quatre Bornes, non loin du kalimaye, une nouvelle boutique accroche le regard, L’Atelier de Peinture. À l’intérieur, une dame est plongée dans le dessin d’une grande toile. Pinceau à la main, elle donne vie à des fleurs et des fruits. Autour d’elle, pots de peinture, tableaux, canevas, boîtes de bijoux donnent un aperçu de son travail. Bienvenue chez Sachita Bhugoo. Sachita s’est installée dans sa boutique depuis peu, délaissant le cadre familial de sa maison. Poussée par son mari et leurs deux fils, elle a décidé de franchir le pas et montrer le travail de sa passion au public. Sachita n’a pas eu la possibilité de travailler. Après son mariage, elle a dû faire un choix. L’emploi du temps de son mari, haut cadre dans un hôtel, étant trop chargé, c’est elle qui a dû s’occuper de la maison et élever les enfants. Passionnée de peinture au temps du collège, elle retrouve cet amour quand l’aîné commence à faire des dessins à l’âge de trois ans. Encouragée par sa sœur aînée pour reprendre le pinceau, elle doit se résigner à remettre cela à plus tard avec l’arrivé du deuxième enfant. Toutefois, l’intérêt pour la peinture ne meurt pas. En 2011, elle tombe sur une annonce pour une formation d’une année en peinture acrylique. Elle va s’inscrire à cette école d’enseignement sud-africaine et découvrir les bonnes techniques pour travailler sur la toile, le bois et autres supports. Sachita avoue qu’elle n’est pas une très bonne dessinatrice mais ce n’est pas la première qualité requise pour vivre sa passion. « Il n’est pas nécessaire de savoir dessiner, il s’agit plus de comprendre les techniques pour appréhender les couleurs.
On peut tracer des dessins ou utiliser des tissus ou canevas avec des dessins. On essaie de restituer les couleurs naturelles », explique-telle. Sachita peut désormais mettre de la couleur et de la vie sur une multitude de supports : draps, taies d’oreiller, nappe de table, serviettes de tables, boîtes à bijoux, sacs, torchons, toiles… Le travail demande de la patience et de la précision. Des qualités qui ne manquent pas chez elle. « Mais c’est une activité qui aide à déstresser », assure-t-elle avec un sourire non contenu. Mais pas seulement. Le carnet de commandes de Sachita commence déjà à se remplir. L’excellence de son travail et les produits qu’elle utilise y sont sans doute pour quelque chose. « La peinture ainsi que d’autres matériels comme les toiles pour les nappes ou les tableaux avec leurs dessins viennent d’Afrique du Sud. » Sachita veut maintenant travailler sur ses propres créations. Nul doute qu’elle ira au bout de ses ambitions. Atelier de Peinture Sachita Bhugoo +230 5801 3690
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BIEN-ÊTRE
Entretien avec les Dr Anne et Martin Combrink
Yoga, méditation, yoga du rire : les voies alternatives du bien-être Scientifique de formation, Anne enseigne le yoga depuis 1987. Elle a fait des recherches et développé une thérapie de guérison appelée la technique MYIO. Martin Combrink fait des conférences sur le yoga, la méditation, le Yoga du rire et l’Ayurveda, à l’échelle nationale sud-africaine et internationale. Martin est un professeur et coach qualifié du Yoga du rire. Il est également le fondateur de « Laughter for Africa & Live to Laugh ». « Le Yoga peut être utilisé comme outil pour soigner des problèmes spécifiques d’ordre structurel ou émotionnel. Cela marche mais c’est un processus lent. C’est pourquoi en 2007, j’ai cherché d’autres techniques car il y a une demande pour des résultats rapides c’est pourquoi j’ai développé le MYIO, une façon holistique et naturelle de soulager la douleur aux niveaux physique, mental et émotionnel. Cette méthode est efficace pour l’arthrite structurelle, la scoliose ou « l’épaule gelée », explique le Dr Anne Combrink. « Cela incorpore le travail du corps, la libération de points de déclenchement, des travaux sur les muscles, suivi du yoga avec des résultats plus rapides en quatre sessions au lieu de six mois ». Pour sa part, Martin explique que « la méditation, qui ne relève pas d’une religion, permet de se reconnecter à soi-même, de trouver l’état de pleine conscience (mindfulness) ». Sa pratique est très simple. « La méditation peur être aussi simple que de fermer les yeux, se focaliser sur son souffle pendant une dizaine de minutes ; les résultats peuvent être immédiats », affirme Martin. La méditation peut se pratiquer très jeune pendant quelques minutes avec des techniques appropriées, ajoute Anne.
PRATIQUÉ DANS PLUS DE 70 PAYS
Quant au yoga du rire, Martin explique qu’il « vous amène au même point de calme que la méditation ». « Au début on rit pour de faux et puis au bout d’une vingtaine de minutes le vrai rire survient et c’est la libération des endorphines et le sentiment de bien-être », ajoute-t-il. Aujourd’hui, le yoga du rire est pratiqué dans plus de 70 pays à travers des milliers de clubs du rire. Quelle que soit la technique que vous privilégiez, la vie peut-être meilleure si vous mettez votre esprit dans ce que vous faites, affirme Martin. Il soutient que l’intérêt pour ces voies de bien-être alternatives va croissant car « la vie moderne est trop stressante ». Ces techniques aident aussi à améliorer la productivité, soutient-il en citant pour exemple l’Afrique du sud où les entreprises ont recours à ses services pour améliorer les relations entre le staff, le team building et une meilleure cohérence entre le personnel. Il propose qu’à Maurice également le gouvernement et les entreprises mettent en place des wellness awards et développent une approche éducationnelle pour une meilleure santé de la population.
Tous les maux ne peuvent être guéris par la médecine conventionnelle. De plus en plus, des voies alternatives, souvent très anciennes, sont empruntées par des maîtres formés et expérimentés pour aider les gens à retrouver l’état de bien-être perdu. Les docteurs Anne et Martin Combrink sont de ceux-là. Habitués de l’île Maurice, ce couple sud-africain a animé début mars un atelier de bien-être au Heritage Le Telfair. Au programme yoga, méditation et yoga du rire notamment. Ils nous en parlent.
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BIEN-ÊTRE
Evodia by Abeer Elle est jeune, ambitieuse et a toujours aimé prendre soin des autres. Avec une pointe d’audace, de confiance en soi et de volonté, Abeer Musbally a créé Evodia, une ode au bien-être. Ce petit espace où le corps et l’âme se régénèrent est appelé, au fil du temps, à s’agrandir. Une nouvelle adresse, de nouvelles expériences et une nouvelle approche du bien-être. C’est ce que propose Evodia, un nouvel espace bien-être situé à la rue Emile Duvivier à Beau Bassin. Derrière ce projet se cache une jeune demoiselle, soucieuse de l’équilibre du corps et de l’esprit. Riche de ses formations au sein de la Rushmore Business School et de l’International Academy of Heath & Skincare en Afrique du Sud, Abeer Musbally se voit monter sa propre affaire. Aidée de ses parents et de son ami, elle ouvre le 1er avril dernier, au bout d’un mois de travaux, Evodia. « Evodia en grec a la même signification que mon prénom, Abeer, en arabe, et veut dire « Fragrance. » Je voulais un coin bien-être et beauté à mon image ». Accollé à la maison familiale, le spa se résume en une cabine de soin, massage et maquillage. Au style très tendance, l’endroit est apaisant. Abeer est la seule à y travailler. Elle propose une palette de services, de l’épilation à l’art de la manucure, la coloration des sourcils et cils, et des soins du visage. Soucieuse du bien-être de l’épiderme elle utilise la gamme Thalion pour le corps. « J’ai souhaité utiliser des produits naturels, qui répondent aux exigences du climat et des différents types de peaux ». Elle fait confiance à la marque NSI pour la partie manucure. Sa carte des massages a été pensée dans le seul but de permettre une relaxation optimum à l’exemple des massages de la tête et des épaules, du dos et du cou, du drainage lymphatique. Abeer est également maquilleuse et s’occupera de vous en toute occasion. Si elle n’accueille que les femmes, Abeer pense très prochainement agrandir son espace bien-être pour également offrir ses soins et massages aux hommes. Evodia est ouvert tous les jours. Contact : 5715 2180.
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BIEN-ÊTRE
Sasha Hair and Spa
Offrez-vous un nouveau visage avec la gamme Six
Les soins du visage sont plutôt négligés par l’homme. Hormis le rasage, l’homme se préoccupe assez peu de cette partie du corps pourtant soumise à des agressions diverses comme la pollution et très souvent marquée par la fatigue et le stress. Pourtant, une nouvelle tendance semble se dessiner avec des institutions offrant des soins destinés à la fois à la gent féminine et aux hommes. Sasha se démarque en cela en proposant des expériences qui vont au-delà du simple soin de visage et plutôt vers un bien-être général. Nous l’avons testé avec bonheur pour vous.
Sasha propose quatre soins de la gamme sud-africaine Six qui se déclinent en fonction du temps et qui se différencient par la durée de leur réalisation, elle-même en fonction des étapes présentes dans chacun des soins. « L’avantage de la gamme Six, c’est que le soin est noyé dans la détente », nous explique Romane de Forcade, la directrice de l’institut. Il y a d’abord un soin de 30 minutes, le six velocity skin treatment, qui comprend un nettoyage, une exfoliation et un massage, un drainage froid du visage. Vient ensuite un soin de 40 minutes, le six heavenly journey skin treatment qui comprend outre les soins précédant un massage de 10 minutes au choix : tête, dos, pieds. Pour le soin de 60 minutes, le Six Timeless Skin Treatment., on rajoute encore une application de masque alginate. Enfin, pour le soin de 90 minutes, le Six Sensational Skin Treatment, un massage du dos de trente minutes est proposé. « Selon le temps de traitement choisi, l’on peut si besoin, ou selon
l’envie, rajouter des options, dans le même temps, ex au soin de visage classique, un soin contour des yeux ou un masque spécifique. Ces options, réalisées dans des temps de pause, permettent de maximiser le temps choisi », ajoute Romane. Tous les soins comprennent en plus du déroulement qui leur est propre, une consultation, un rituel de bienvenue, un rituel de fin de soin, un conseil de produits de soin. Pour avoir testé le soin d’une heure, nous pouvons témoigner d’une part du professionnalisme de la thérapeute pendant toute la durée de notre passage à l’institut et d’autre part de l’effet relaxant du soin et des effets visibles sur le visage. Le masque alginate, qui est un peel-off professionnel, apporte un effet tenseur et remodelant. « C’est en raison de la concentration des actifs et de l’action au niveau de la peau », nous explique Romane. À essayer au plus vite. SASHA HAIR AND SPA Tel 674 0162
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BIEN-ÊTRE
Starwood Spa Journey
Voyage dans trois univers de bonheur
romains propre à l’onirisme. Ici, le client est en contrôle des soins désirés mais aussi de son passage dans le spa. Il peut à loisir utiliser les zones humides et les coins de relaxation. Un vrai bonheur pour ceux qui n’aiment pas se laisser dicter leur emploi du temps. Enfin, l’Iridium Spa du St Régis Mauritius Resort aura été une expérience de spa inscrite dans la tradition du luxe et de l’exclusif. Ici, le plus grand luxe, c’est le Temps, un temps dédié au client afin de lui faire connaître des expériences de transformation uniques. Le modèle "all-suite" permet à la marque St. Regis de faire respecter sa promesse de service pour offrir des expériences sur mesure sans compromis dans des espaces de traitement dédiés. Il dispose pour cela d’un espace de 2 000 mètres carrés abritant douze salles de soins dont deux salles pouvant accueillir un couple, d’un salon de coiffure et de manucure pour dames, d’un Salon pour hommes, d’un sauna, d’un hammam, d’un jacuzzi et d’une terrasse de relaxation. Il cherche à fournir une gamme de voyages de signature sur mesure qui complètent l’offre unique de notre station. On notera que chaque spa a sa propre marque de prestige qui met l’accent sur les produits naturels et le savoir-faire local. Que ce soit au Westin, au Meridien ou au St Régis, vous êtes sûrs de trouver votre havre de bien-être. Contacts • Heavenly Spa http ://www.westinturtlebaymauritius.com/en/heavenlyspa T : 204 1400 Sehnazbeebee. Alleebocus@westin.com • Explore Spa http ://www.lemeridien-mauritius.com/en/spa T : 204 3333 • Iridium Spa www.iridiumspamauritius.com T : 03 9000 iridiumspa.mauritius@stregis.com
Le groupe Starwood Hotels and Resorts Worlwide Inc possède trois établissements à Maurice qui ont l’avantage de proposer trois sommes d’expériences les unes plus intéressantes que les autres. Parmi, les expériences du spa promettent des moments de bonheur selon les désirs de chacun. Afin de nous faire découvrir ces trois concepts, le groupe avait organisé une Spa Journey échelonné sur deux mois avec un arrêt dans chaque resort. C’est le tout nouveau Westin Turtle Bay Resort qui a donné le coup d’envoi. Ici, l’accent est mis sur le « Feeling Well », l’un des piliers de la marque Westin. Le concept vise l’élévation mentale, physique et spirituelle de la personne en engageant et stimulant chacun des cinq sens. De nouveaux traitements ont été ajoutés au menu dont l’Ancien Style Massage, le Pre-tanning Skin Preparation, l’After-Sun Body Soother et le Hydrating Honey Wrap. Les clients sont invités à découvrir ces moments de beauté, de bonheur et de paix au cours de leur expérience Westin avec la gamme de produits « Heavenly » et des expériences sensorielles. L’expérience se poursuit en dehors du spa avec les SuperFoods qui visent à assurer un bien-être du corps de l’intérieur. Au Méridien, l’Explore Spa propose une offre plus orientée sur le côté dynamique. Le spa propose non seulement un large éventail de services, mais intègre également une salle de sport, d’hydrothérapie et des espaces de détente entièrement équipés, un salon de beauté et coiffure, et des installations pour la guérison et le yoga. Le spa vibre avec de l’énergie magnétique dans un décor inspiré des bains
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DOSSIER GASTRONOMIE
Gastronomie
Quand le plaisir est dans l’assiette Besoin primaire de l’Homme, manger est indissociable de son existence. Au fil de l’Histoire, elle s’est développée d’une nécessité sustentatrice en une recherche de plaisir. À tel point que les Français ont fini par en définir un art, la gastronomie. Aujourd’hui, celle-ci n’est plus confinée aux murs des restaurants étoilés ou des tables de châteaux. Elle s’est « démocratisée » et s’est essaimée aux quatre coins de la planète. L’île Maurice n’y a évidemment pas échappé. Nous vous proposons un survol de ce qu’il en est sur cette terre où les cuisines de trois continents se rencontrent, se parlent, fusionnent pour le plus grand bonheur des Mauriciens et des visiteurs.
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DOSSIER GASTRONOMIE
D
e prime abord, le terme gastronomie mérite une définition. Fabio de Poli, chef, gérant et propriétaire du restaurant La Table du Château à Mapou en parle de façon très simple. « Pour moi, la gastronomie c’est l’accueil et la bonne nourriture. Cela ne veut pas dire que la nourriture doit être chère, que le restaurant soit étoilé. Il faut accueillir le client comme si vous le receviez chez vous et le faire bien manger. Pour moi un curry de poulet, avec des épices écrasées sur la roche, où il y a une explosion de saveurs en bouche, est un plat gastronomique ». Une définition qui ne déplaît pas à Mooroogun Coopen, président de la Mauritius Chefs Association (MCA), mais qui va un peu plus loin. « La gastronomie n’est pas nécessairement liée aux étoiles du guide Michelin. Pour moi, elle concerne le traitement des produits. La cuisine d’aujourd’hui est une science exacte. On ne fait plus comme auparavant, tâter le produit pour savoir s’il est cuit, On parle de température à cœur, température extérieure, pour garder les cellules intactes, pour emprisonner les saveurs, la valeur nutritionnelle du produit, pour arriver à l’explosion de saveurs en bouche. L’à-peu-près c’est du passé, on va vers la perfection ». « La gastronomie c’est aussi la recherche du bon produit, du palmiste royal, du thon frais, des cœurs de coco cueillis dans le jardin le jour même. Ensuite, il y a la technique que chaque chef possède pour travailler les produits, faire de la recherche pour l’améliorer et rendre le plat plus intéressant. Autre chose fondamentale, c’est le respect de la cuisson, ne pas diminuer le temps de cuisson juste pour faire plus de plats et plus d’argent », ajoute Fabio. Sur ces bases, peut-on parler d’une gastronomie mauricienne ? « La qualité de la gastronomie est excellente à Maurice. Rien à envier aux bons restaurants à l’étranger. La qualité de nos produits, la touche locale ajoutée par les chefs nous différencie de la cuisine classique française à laquelle nous avons été habitués auparavant », affirme Mooroogun Coopen. « Aujourd’hui, il y a une gastronomie locale, il y a un mariage de plats et de produits locaux comme le rougaille, le fruit de la passion, l’ananas, l’arouille etc. ». Il y a un retour vers les produits locaux anciens. On ne peut plus continuer à importer des endives, de l’asperge ou de l’artichaut. Le chouchou, le manioc, l’arouille ou le fruit à pain sont présents sur les
Selon le chef Fabio de Poli, le curry de poulet a sa place dans la gastronomie mauricienne.
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DOSSIER GASTRONOMIE
Fateema Capery, journaliste et « food lover »
Elle n’est pas bonne cuisinière, encore moins gourmande mais elle est friande de nouvelles saveurs. Aventurière, elle aime goûter à toutes les cuisines et à tous les produits. Ce qui prime dans son assiette, c’est la qualité. Elle est à l’affût de nouveautés et avoue se faire un devoir, avec son fiancé, de tester au moins un restaurant, une adresse gourmande ou une nouvelle carte par semaine. Ce qu’elle aime plus particulièrement : « Des plats crémeux ou épicés. J’ai un penchant pour les plats à base de crème fraîche, les spécialités du sud de l’Inde dans lesquels on utilise le lait de coco. » Fateema avoue aussi craquer pour la cuisine fusion. Les adresses, elle les déniche en tendant l’oreille à chaque fois que son entourage parle de restaurant. Ses coups de cœur : le cheesecake à la mangue que proposait le Chef Fabio à la Table du Château. « Ce chef est tout simplement talentueux. Il est très inventif, cherche à titiller les papilles avec de nouvelles saveurs, des produits frais et de saison. On prend plaisir à goûter sa cuisine », confie Fateema. Autre recommandation : le cheesecake de Moka’z café qui vante les saveurs de l’ananas de Chamarel. Si Fateema avoue être plus sucré que salé, d’autres plats, plus locaux cette fois, l’ont aussi marqué, comme le mine bouilli de chez Léon à Rose-Hill, le piment farci de Chez Fred à Roches Brunes. « J’ai aussi adoré le hot stone du Pekinois. Il vous propose une vraie expérience culinaire que je trouve très intéressante. » Elle est d’avis qu’il n’est pas nécessaire d’aller manger dans un hôtel pour pouvoir goûter à la bonne cuisine et être conquis, « l’île regorge de petites pépites culinaires, il suffit d’être curieux et passionné pour tomber dessus. »
Jean-Marc Ah-Foo - propriétaire d’une maison d’hôtes
Jean-Marc Ah-Foo, qui compte plusieurs années dans l’hôtellerie, s’est reconverti dans l’accueil des touristes chez lui. Il est à la tête d’une maison d’hôte où il propose outre l’hébergement, la découverte de la cuisine authentique de l’île. Si au tout début de l’aventure JeanMarc voulait faire table d’hôte et accueillir une clientèle locale et internationale, il a dû vite déchanter. « Je me suis rendu compte que les Mauriciens, contrairement aux Réunionnais, n’étaient pas intéressés à (re) découvrir la cuisine d’antan. Ils sont plus attirés par les fastfoods et ne voudront pas débourser de l’argent pour goûter la cuisine locale. » Il est d’avis que l’île compte très peu d’adresses pouvant offrir un retour dans le passé culinaire de l’île.
La cuisine mauricienne est entrée aujourd’hui dans les cuisines d’hôtel comme ici au Trou aux Biches.
Stéphane Jean – chef et propriétaire de Red Restaurant
Fort de ses nombreuses années dans l’hôtellerie à Maurice, Stéphane Jean s’est lancé l’année dernière dans une nouvelle aventure, l’ouverture du Red Restaurant. Sa maîtrise du marché mauricien et sa connaissance de la clientèle mauricienne et de l’évolution de la cuisine à Maurice lui ont permis de se faire une place dans le milieu de la restauration tout en fidélisant une clientèle connaisseuse et à la recherche d’une cuisine de qualité. Stéphane Jean affirme que la clientèle mauricienne est de plus en plus en quête de nouvelle cuisine et d’expériences gustatives. « L’ouverture des hôtels aux Mauriciens a fait que cette clientèle a développé cette notion de qualité. Plusieurs hôtels ont modifié leurs cartes ou leurs buffets en fonction de la clientèle locale. Cette accessibilité fait que la clientèle mauricienne soit de plus en plus exigeante et critique. » Avec une clientèle composée de 90% de locaux et de résidents, Stéphane Jean attribue ce succès au concept du restaurant, il est spécialisé dans la viande, et aussi à la simplicité de la cuisine qui mise beaucoup sur la qualité du produit et le goût. u
cartes des plus grands restaurants à Maurice. C’est le traitement de ces produits qui relève de la gastronomie », explique le président de la MCA qui regroupe 200 membres dont une trentaine exerçant en dehors du circuit hôtelier. Anabelle Jeannot, propriétaire et gérante du restaurant Le Goût du Large à Grand Baie a bien compris cela. Ancienne hôtesse de l’air chez Qatar Airways, elle y aura reçu une formation très poussée et notamment en Food and Beverage. Une expérience qui va lui donner une ouverture sur le monde, la découverte des restaurants les plus huppés et la rencontre de cuisines diverses et variées. Elle a voulu partager cette expérience à Maurice car, à chaque retour de vacances, elle constate les lacunes
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voyager pour en trouver et si possible en ramener mais maintenant, c’est à une heure de route pour les Habitants de l’autre bout de l’île. C’est une clientèle qui vient de tous les coins de l’île, variée et représentative de l’île Maurice », affirme-t-elle. La recherche de la qualité est également valable pour les bonnes tables. Fabio de Polie si dit surpris du soutien des Mauriciens La Table du Château, un restaurant semigastronomique, sans doute un peu en raison du cadre extraordinaire mais aussi pour la réputation du chef. « Les Mauriciens ont un pouvoir d’achat en hausse et recherchent la qualité. Les clients mauriciens de la table sont représentatifs de tous les groupes ethniques, un vrai melting-pot. Pour moi, c’est un pari gagné car je ne mise pas uniquement sur la clientèle touristique. Les Mauriciens veulent se faire plaisir, découvrir de nouveaux goûts sans trop dépenser », constate-t-il. Et cela ne s’applique pas seulement pour les occasions rares ou les dîners mais aussi pour les déjeuners, témoigne Mathieu Babet, assistant F & B Manager au Hennessy Park Hotel qui possède trois restaurants, dont un Sushi Bar plutôt réputé, ouverts tous les jours. « C’est une clientèle composée de beaucoup de Mauriciens ; le tout Ébène y vient déjeuner mais c’est aussi un lieu idéal pour les déjeuners d’affaires. De plus en plus les gens recherchent une cuisine nouvelle, des nouvelles saveurs. Ils sont plus aventureux. Et même s’ils prennent un déjeuner rapide il faut que cela soit nourrissant et sain ; ils ne veulent plus de junk food et moins de desserts », nous avoue-t-il. Toujours est-il que la qualité ne court pas les rues, déplore Mooroogun Coopen, qui trouve que la restauration en dehors des hôtels laisse encore à désirer. « Il y a certes de bons restaurants mais la restauration grand public, les food courts, le street food, les petits restaurants ne sont pas encore à un niveau de qualité dont on pourrait être fier. Il y a beaucoup de formations à faire en termes de traitement des produits, d’hygiène, de présentation. Il y a des restaurants qui sont tenus par des passionnés et qui font du bon travail mais il y a malheureusement encore beaucoup de restaurants qui restent essentiellement guidés par des objectifs purement commerciaux au détriment de la qualité. Il y a des chefs autoproclamés dans certains restaurants qui doivent être formés correctement », avance le président de la MCA. « Nous sommes partants pour aider à changer cet état des choses si les autorités sollicitent notre aide. Cela ne pourra qu’être bénéfique pour la destination. La MCA met beaucoup d’accent sur la promotion de la destination à travers sa gastronomie et nombre de nos chefs a aujourd’hui beaucoup d’expérience et de maturité ». Espérons que les autorités entendent ce plaidoyer et œuvrent pour faire de Maurice, une vraie destination gastronomique. u
La gastronomie séduit aussi par son côté spectaculaire.
dans la restauration, au niveau du service, de l’ambiance, un manque de produit frais et pas de prise du jour pour le poisson. « Moi j’ai toujours voulu mettre les produits locaux en avant pour leur fraîcheur mais aussi pour leur goût. C’est ce que recherche le client dans un restaurant. Je suis aussi pour la mise en avant de produits locaux : chouchou, purée de patates douces. On recherche tous un voyage, le client étranger veut continuer son voyage à travers la gastronomie, d’où la recherche de produits locaux. Il faut dire aussi que les plats mauriciens sont remplis de saveurs qui proviennent des continents de notre peuplement », déclare ce petit bout de femme, sans doute la plus jeune gérante de restaurant à Maurice. Pour autant les Mauriciens sont aussi demandeurs de produits « nobles » comme le foie gras ou le saumon, comme nous confirme la gérante de La Maison du Gourmet, ouvert depuis maintenant cinq ans à Moka. Cette boutique est un véritable antre des amateurs de cuisine fine. On y trouve de la viande d’Australie, du saumon d’Écosse, des fromages d’Italie, de France et d’Angleterre, du foie gras, des marmelades artisanales d’Écosse, des nougats d’Afrique du Sud, de panettone d’Italie et également des ustensiles de cuisine de marques réputés. « Il y a une demande grandissante pour ce genre de produits et de plus en plus de recherche de la qualité. Autrefois on devait
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Gourmet Experience Découvertes culinaires à profusion
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’engouement des Mauriciens pour la gastronomie ne se dément pas. En témoigne le succès de l’événement Gourmet Experience. Un cadre convivial, une ambiance décontractée et des stands proposant des produits les uns plus raffinés que les autres… Gourmet Experience, qui est à sa deuxième année, est le rendez-vous incontournable des fins gourmets et des grands gourmands. La sixième édition s’est tenue le 2 avril dernier au Ruisseau Créole. Une fois de plus le succès était au rendez-vous. Gourmet Experience est tout simplement une aubaine pour découvrir des produits du terroir, des produits d’exception et le savoir-faire mauricien. Le concept de soirée dégustation, imaginé par In Situ Visual Merchandising Company Ltd, s’adresse aux traiteurs, cuisiniers, pâtissiers et artisans culinaires désireux de faire connaître leur savoir-faire. Le temps d’une soirée, le public a pu découvrir les produits de Gourmet Emporium, Terracine, Point G, Word of Mouth, 20/vin, New Grove, la Rhumerie de Chamarel, Phoenix Beverages et Koté Vins, entre autres. Sushi, macarons, foie gras, vins, rhums, viande et cuisine mauricienne ont charmé les papilles de ceux qui s’étaient déplacés. Ce rendez-vous qui attire de plus en plus de monde a su fidéliser un grand nombre de personnes recherchant des produits de qualité à déguster le temps
d’un moment de partage. L’idée de vendre sur place des bons d’achats d’une valeur de Rs 100, pour être dépensé à leur guise sur les tables des divers traiteurs plaît, et Gourmet Experience est appelé à durer. L’animation musicale a apporté plus de convivialité à la soirée.u
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Gastronomie version 3.0 Les bons petits plats digitaux
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ur Internet, on mange avec les yeux. Recettes, photographies de mets ou de produits du terroir fleurissent sur les blogs ou les réseaux sociaux. Petite escapade gourmande sur le World Wide Web. La gastronomie n’est plus réservée à quelques grandes tables ou chefs reconnus. Désormais, tout le monde peut avoir accès aux recettes les plus distinguées, ou déguster avec les yeux de belles photos d’un plat exotique… L’art culinaire est entré de plain-pieds dans l’ère digitale, et Maurice n’est pas en reste. Plusieurs blogueurs partagent en effet sur la Toile leurs expériences gustatives locales, dévoilent leurs interprétations personnelles de recettes classiques, rendent compte de saveurs nouvelles ou revisitées… Valérie Bruniau Binet Descamps, alias Poupette des îles, fait partie de ces gastronomes digitaux. Son credo "Ayo j’adore !" et son alter ego digital dessiné par Christine Gufflet font fureur auprès des internautes. Son blog My Sweet Mauritius n’est pas uniquement consacré aux arts de la table, mais cette "gourmet au palais gourmand" a un gros faible pour la cuisine mauricienne et "ses saveurs avec ces épices aussi diverses que variées, ces fruits et légumes inconnus ou presque en France… Une culture, un mode de vie car comme partout, la découverte d’un pays se fait aussi à travers sa cuisine !" Pour elle, la gastronomie sur Internet, c’est la possibilité de "découvrir en un clic une cuisine du monde entier, un partage de recettes de la grand-mère à celles d’un grand chef, un échange d’expériences où chacun peut venir mettre son grain de sel". Pour bloguer régulièrement sur la gastronomie, il faut une bonne dose de curiosité, un minimum de connaissances culinaires, un bon palais et, comme le dit Valérie, l’envie de "provoquer des rencontres entre des personnes qui ne se seraient peut-être pas
rencontrées, de faire découvrir des lieux où l’on ne serait peut-être pas allé". Sur Internet, on "déguste avec les yeux". D’où l’importanceclef de belles photos d’illustration. "D’emblée, il faut donner envie", confirme Poupette. Un vocabulaire riche et raffiné est aussi très utile pour exprimer un goût, une saveur, une texture nous dit-elle. Mais les blogueurs n’ont pas le monopole de la gastronomie digitale. Les réseaux sociaux sont régulièrement le théâtre de "posts" plus appétissants les uns que les autres. Samantha, une Mauricienne expatriée en France, utilise Facebook pour partager avec ses amis les bons petits plats de son pays natal qu’elle concocte chez elle. Cette amoureuse de la cuisine de grand-mère confie qu’elle retrouve ainsi "la convivialité typique d’un repas partagé en famille à Maurice, même si c’est par écrans interposés", tout en faisant profiter un peu les autres de ses talents culinaires. Car ces amuse-bouches numériques ne sont-ils pas au final qu’un bon moyen de se mettre en appétit avant le plat de résistance ? u
Emmanuelle Léonard : la pionnière des blogs culinaires
Elle a lancé en 2011 le tout premier blog de cuisine à Maurice. Succès immédiat et inattendu pour Emmanuelle Léonard, très vite connue comme Emma Saveurs. Le blog, Saveurs et Expériences à l’île Maurice, qui mélange savamment cuisine européenne et créole, était d’abord destiné à son fils, parti étudier en France. Mais très vite, il passionne ses amis en France et à Maurice. Il faut dire qu’Emmanuelle est originaire de France, de Lorraine plus précisément. Elle est tombée amoureuse de Maurice lors de son premier voyage dans l’île, il y a près de 25 ans, et plus tard, d’un Mauricien qu’elle a épousé. Gourmande et bonne vivante, cette sympathique « gourmet’s girl » fait le tour des bonnes tables de l’île et note soigneusement les adresses qu’elle partage sur la toile. Le blog aux recettes inédites, mêlant avec gourmandise cuisine locale et européenne, offre tout ce qu’on trouve sur l’île : un clafoutis de calebasses aux tomates confites, un mine frit à l’ananas, ou encore un Parmentier de fruit à pain végétarien qui met l’eau à la bouche… Le site, superbement illustré, est une véritable invitation à la dégustation. « L’objectif, précise Emmanuelle, est de partager des recettes faciles, simples et rapides. ». CÔTE NORD Nº122 - MAI/JUIN 2016
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Eau et vin L’accord improbable ?
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es accords mets et vins sont désormais entrés dans les mœurs des gourmets. Voilà qu’on nous propose maintenant un accord eau et vin ! Une bizarrerie ? Pas si sûr si l’on en croit Paolo Basso, meilleur sommelier du monde en 2013 qui a tenu une formation sur le sujet au restaurant Deer Hunter du Constance Belle-Mare Plage, en marge de la 11e édition du Festival Culinaire Bernard Loiseau. Face aux participants, trois verres d’eau. Celui du milieu contient l’eau plate habituellement servie aux résidents de l’hôtel. À gauche, un verre d’eau pétillante d’une grande marque italienne, et à droite, de l’eau de source provenant également de la Grande Botte. Paolo Basso invite tout le monde à goûter chaque verre tour à tour. Première impression : l’eau de source italienne est bien plus rafraîchissante que celle de Constance. Quant au goût, difficile de déceler les différences, hormis le piquant des bulles de l’eau pétillante… Déterminé à mettre à terre les préjugés des participants sur la supposée insipidité de l’eau, Paolo Basso entame une description très pointue des eaux présentées. Car oui, effectivement, l’eau a du goût. Le sommelier haut de gamme détecte ainsi en une fraction de seconde un arrière-goût métallique à l’eau plate de Constance, et suppose qu’il s’agit d’eau traitée. Supposition immédiatement confirmée par un employé du groupe hôtelier… Selon Paolo Basso, nul besoin d’un grand palais pour percevoir les fluctuations de goût entre les eaux : il s’agit
avant tout d’un entraînement pointu de la perception. Seconde étape : différentes boissons alcoolisées sont servies aux convives. L’objectif est de déterminer quelle eau s’accordera le mieux avec celles-ci. L’exercice consiste à prendre une gorgée de champagne, de vin ou de whisky, et ensuite, à goûter chacune des eaux successivement pour se faire une idée des meilleurs accords. Toutefois, au début de l’exercice, l’on se rend compte avec surprise qu’effectivement, l’une ou l’autre des eaux s’accorde bien ou moins bien avec les vins blancs, vins rouges, champagne ou liqueurs mises à disposition. La dégustation d’un Cabernet Sauvignon particulièrement savoureux est ainsi rehaussée par une gorgée d’eau pétillante. De même, prendre une gorgée d’eau de source italienne après avoir goûté un excellent cru de champagne relève, en fin de bouche, les arômes du vin effervescent. Nullement étonné par les découvertes surprenantes des papilles de ses élèves, Paolo Basso explique que « peutêtre qu’à table le client ne se rend pas compte qu’il boit une eau plus ou moins bonne, mais il percevra forcément de manière différente les mets et les vins servis selon l’eau qu’il boit ». Le but de tout cela est bien sûr que l’eau sublime les denrées et les liquides absorbés, et qu’a contrario elle n’entre pas en conflit avec ceux-ci. À votre prochain repas gastronomique, pensez à bien choisir votre eau.u
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Guillaume de Bricourt président de l’Association Cuisine et Vins
« La gastronomie est très chère à Maurice » Les amateurs de gastronomie ont leur association et se rencontrent six fois l’an autour de leur passion. Le président de l’Association Cuisine et Vins (ACV), Guillaume de Bricourt nous livre sa vision de la gastronomie et la place qu’elle occupe à Maurice.
Comment voyez-vous la gastronomie à Maurice ? Nous avons à Maurice de très bons chefs autant chez les Mauriciens que chez les expatriés. Cela dit, je trouve la gastronomie très chère à Maurice, trop chère à mon avis et pour plusieurs raisons : – le coût des matières premières importées. Cela dit, il est possible de faire de la gastronomie, même de haut niveau, avec des produits locaux. Homard, Foie gras, saumon sauvage, coquilles St Jacques, ne sont pas les seuls ingrédients permettant de satisfaire les papilles des plus exigeants… À l’inverse les autres coûts sont censés être plus raisonnables, et devraient repositionner l’équilibre. – les marges F & B, ne sont à mon avis pas partout raisonnables, voire certainement déraisonnables dans certains endroits. – la faible fréquentation de beaucoup d’établissements indépendants des centres touristiques de Grand Baie par exemple, pousse à mon avis les responsables de ces établissements à monter les prix. Ce n’est pas normal.
Qu’est-ce que l’ACV ? L’Association Cuisine et Vins (ACV) est une association créée à Maurice en 2004 par des chefs et des sommeliers pour faire la promotion des accords mets et vins dans la cuisine et permettre aux Mauriciens d’avoir accès à ces pratiques, à des coûts raisonnables. Depuis, de nombreux passionnés de cuisines et de vins sont venus rejoindre les rangs de l’association. Nos membres se retrouvent 6 fois par an lors d’événements spéciaux. Ces événements vont d’une soirée gastronomique dans le grand restaurant d’un bel hôtel, à la découverte d’un nouveau restaurant remarquable par son rapport qualité prix, en passant par des soirées atelier dégustation animées par des chefs et des sommeliers, ou des ventes aux enchères de vins.
Quelle est la place de la cuisine mauricienne dans cette gastronomie ? On trouve dans certains restaurants cette vraie envie de fusionner les cuisines, les ingrédients, les mondes, les saveurs… Revisiter les classiques de tel ou tel monde culinaire… Je pense vraiment que c’est ce que beaucoup d’épicuriens recherchent : sortir des sentiers battus, s’enrichir de nouvelles expériences, être étonnés. Maurice étant à un carrefour culturel et géographique tel, qu’elle est à mon avis unique dans cette légitimité à fusionner les univers gastronomiques. Les influences sont tellement diverses et riches, qu’il y a des sujets de recherches infinis pour les chefs ici à Maurice.u
Quelle est votre définition de la gastronomie ? Pour moi la gastronomie est l’art de choisir et d’associer des ingrédients, de les cuisiner, de les servir et de les déguster, avec pour objectif de sublimer les produits et satisfaire les papilles en particulier, et tous les autres sens, avec en plus, la nécessité de maîtriser l’art de la convivialité. Cette notion de "Gastronomie" est pour moi déconnectée d’une idée de coûts importants liés, car tous les ingrédients sont concernés, ainsi que toutes les techniques. Ce qui prime est le respect du produit comme celui des papilles du dégustateur.
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Street-food Fenêtre sur la richesse culinaire Impossible de parler cuisine mauricienne sans s’attarder dans les petites ruelles de la capitale ou dans les allées des marchés pour goûter à une culture culinaire très ancrée dans les habitudes des Mauriciens. C’est dans les bouis-bouis ou chez les marchands ambulants qu’on mange la vraie cuisine locale, soit le reflet authentique de la culture mauricienne.
En semaine et en journée, qui mange encore chez soi ? Plus grand monde. Le resto ? Pas le temps ou trop cher. Du coup, on se rabat sur un rôti. On se laisse tenter par les vitrines alléchantes du marchand de rue, par habitude, accoutumance et parfois par gourmandise. À l’origine le street-food est une tradition asiatique, plus particulièrement des pays dits émergents. Elle répond à une réalité économique et contribue à resserrer le lien social. Répandue en Amérique dès la fin du 19ème siècle sous la forme des « lunch-wagons » qui restauraient les travailleurs dans les grandes villes. A l’île Maurice, nous nous targuons d’une cuisine de rue incroyablement variée, grâce à notre mélange unique d’influences indienne, africaine, chinoise et française. u
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Si l’on parle de plus en plus de street-food c’est également parce que les modes de vie ont évolué, et avec eux notre manière d’aborder les repas. Des pauses déjeuner plus courtes, des envies de manger aux horaires qui nous conviennent ou tout simplement l’envie d’apprécier un repas très savoureux et authentiques. Ce n’est pas la file d’attente de chez Aka Roti qui vous prouvera le contraire. Aka Roti est vraisemblablement la meilleure adresse pour goûter à une cuisine authentique de l’île. Ce qui attire Vikram, un habitué des lieux, c’est le fait de manger bien, vite et pas cher. Le large choix de curry y est aussi pour quelque chose, végétarien ou non, chacun y trouve son bonheur. Comment parler de street-food sans faire mention des fameux dhal puri. Nous nous sommes attardés chez le légendaire Chapeau La Paille à Port-Louis et Chez Jeyome à Rose-Hill. Ces deux adresses parlent d’elles-mêmes, la clientèle n’a pas cessé de croître. Pas étonnant car Chez Chapeau La Paille, petit business familial, l’art de la préparation du dholl puri se transmet de père en fils. On y découvre une cuisine authentique et goûteuse pour pas cher. Jeyome attribue le succès du street-food à cette proximité avec les clients. « J’ai vu grandir les enfants de mes clients, ou voir certains jeunes partir étudier puis revenir après des années d’étude. Ils reviennent chez moi car ils recherchent des petits coins très typiques de l’île pour goûter à des saveurs qui leur manquaient.
Les Mauriciens sont très attachés à leur culture culinaire, c’est pour cela que le nombre de marchands ambulants proposant à manger augmente de plus en plus. » C’est assis sur son tabouret dans un coin de rue de China Town que nous rencontrons Arthur, marchand de boulettes et de mine frit. Depuis notre dernière rencontre, il y a un peu plus de 6 mois, Arthur a accueilli un concurrent à ses côtés. Malgré cela une bonne partie de sa clientèle lui est restée fidèle. Son hospitalité y est pour quelque chose, mais Arthur a su, à travers les années, tisser sa réputation. « Le street-food a toujours été dans les mœurs mauriciennes. C’est rapide, simple et pas cher. Ce sont des facteurs importants pour les Mauriciens car la vie est chère. » C’est aussi par gourmandise qu’on se laisse tenter par les vitrines des marchands rencontrés à tous les coins de rue. C’est le cas pour bon nombre de clients de Gato Pima à Rose-Hill, de Ganesha à Quatre-Bornes, qui vend des petites douceurs qui puisent leur recette dans les traditions indiennes ou chez Nooreza à Port-Louis. Cette dernière, installée dans une petite cabane, grille les pistaches depuis des années. En semaine comme en week-end il vous faut de la patience pour être servi. Le street-food c’est un réel art de vivre à Maurice auquel est attachée la population locale et qu’il faut impérativement préserver. C’est aussi un atout majeur de notre patrimoine culturel qui fait le bonheur des touristes. u
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Accompagnement Le vin fait son chemin sur les tables mauriciennes L’association de la cuisine et du vin remonte à l’Antiquité. Au fil du temps, il va s’enrichir pour devenir un classique de la gastronomie, particulièrement si celleci se restreint à la sphère occidentale et particulièrement française. À Maurice, la culture du vin est restée pendant longtemps l’apanage d’un cercle d’initiés et de ceux qui en ont hérité par tradition familiale. Aujourd’hui, l’ouverture au monde et l’augmentation du pouvoir d’achat des Mauriciens ont permis d’élargir ce cercle. En témoigne le nombre croissant d’importateurs et de boutiques de vins.
« Le vin a beaucoup évolué. Beaucoup de jeunes qui sont partis en Afrique du Sud ou en France, par exemple, ont ramené cette culture du vin et de la gastronomie. Cela a eu un effet sur la famille et les proches. D’autre part, il y a beaucoup d’expatriés à Maurice qui ont apporté cette culture avec eux », explique Stéphane Lenoir, directeur d’Eastern Trading, importateur de vins depuis 1952. Une opinion que semble partager Joëlle Dupré, responsable des ventes chez E.C. Oxenham. « Il y a beaucoup d’expatriés qui vont au restaurant en jour de semaine. C’est une autre culture qui commence aussi à gagner les Mauriciens », estime-t-elle. « La bouteille de vin est désormais présente de plus en plus sur la table des Mauriciens. S’ils débutent par un blanc, ils vont probablement passer ensuite au rouge. Par contre, ils restent souvent sur le même rouge s’ils ont débuté là-dessus. » La préférence pour les types de vin varie selon le sexe. « Les femmes préfèrent plus le mousseux, le blanc, rosé alors que les hommes sont plus buveurs de rouges », estime Anais Fabre, Executive Marketing and Sales chez Eastern Trading. « Néanmoins, les femmes qui sont de vrais connaisseurs, préfèrent le rouge », ajoute-elle. Ceci étant, Stéphane note une grosse progression du rosé qui aujourd’hui est reconnu « comme un vrai vin et non un mélange de blanc et de rouge ». Il est d’avis que les gens ont une meilleure connaissance des vins car ils s’intéressent, lisent beaucoup, vont sur internet pour voir les tendances. « De plus en plus de jeunes s’intéressent au vin ». « Je reçois personnellement des demandes de conseils. Les gens veulent de la qualité », avance, de son côté, Joëlle. Malheureusement, la vente en restaurant ne décolle pas, constate-elle. Un constat unanime chez tous les marchands de vins. Les contrôles d’alcoolémie sur la route y sont sans doute pour quelque chose mais le pouvoir d’achat qui reste encore limité y contribue, estiment tous nos intervenants. Il y a aussi le fait que le personnel dans les salles de restaurant, est peu formé sur les vins et n’est pas toujours apte à proposer aux clients les bons accompagnements, estime Joëlle, ajoutant que sa compagnie travaille dans ce sens. Une initiative suivie par d’autres compagnies également et qui devrait permettre à terme aux Mauriciens de faire de bons accompagnements et apprécier la gastronomie comme il se doit. u
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Photo Constance Resorts and Hotels
oenophilia.mu : un site mauricien pour vous aider à choisir votre vin
Il existe désormais un site mauricien pour vous aider à choisir votre vin, oenophilia.mu. C’est Alexander Oxenham, œnologue, qui en est le concepteur et le gérant. Le site contient une mine d’informations pour trouver le produit idéal par rapport à son budget, son goût, ou par rapport à un accord gastronomique. Des notes sont données aux vins à partir de calculs effectués sur cinq critères : l’intensité du nez, sa complexité, l’intensité de la bouche et sa complexité et l’équilibre général. Des idées de menu avec les recettes sont aussi proposées. CÔTE NORD Nº122 - MAI/JUIN 2016
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Villa Alizée
Séjour et mets authentiques Si vous passez par Baie du Tombeau, arrêtez-vous à Villa Alizée. Vous ne le regretterez pas. Avec talent, Pamela et Jean-Marc Ah Foo vous ouvrent les portes de deux jolies chambres d’hôtes, et proposent une restauration pour de grands moments de convivialité. Un vrai retour à l’authenticité mauricienne.
le temps de quelques jours ou semaines de vacances, la richesse culinaire de l’île mais aussi la convivialité d’une famille mauricienne avec ses hôtes. Toute l’âme de l’île Maurice, toute leur bonne humeur, et leurs mille et une attentions font de ce lieu un endroit unique. La villa, élégante et reposante, accueille les visiteurs de passage en toute simplicité dans un confort paisible et chaleureux. Amoureux de la cuisine créole, Jean-Marc et Pamela sont toujours heureux de concocter pour le dîner des menus bien de chez nous. « Nous nous sommes rendu compte que peu d’adresses proposaient au menu, la cuisine authentique mauricienne. Le choix de faire découvrir cette riche et belle cuisine à nos invités était une évidence », souligne Jean-Marc Ah Foo. On retrouve ainsi parmi le vaste choix
Il y à 3 ans de cela, à la faveur d’un changement de cap professionnel, Jean-Marc Ah Foo embarque son épouse Pamela dans une aventure osée : ouvrir une table d’hôtes et y proposer des mets aux saveurs locales. Le succès est tel que rapidement s’ouvre en parallèle une maison d’hôtes. Une nouvelle opportunité pour le couple de partager,
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Pamela est fière de partager sa passion pour la cuisine locale.
de plats, une salade de papaye verte et poisson salé, une salade d’ourite et son crumble de dhal, un curry de poulet au cœur de palmier, ou les incontournables et tant convoités salmis de poulet ou de canard. Le couple Ah-Foo ne tarit pas d’éloges pour leur crème de manioc avec sa touche de marlin fumé.
Expériences authentiques Cette formule plaît énormément aux clients qui pour la plupart sont des touristes. « La clientèle touristique change. Ils sont de plus en plus nombreux à vouloir vivre des expériences authentiques, et ramener chez eux des souvenirs de leur voyage, comme une recette partagée lors de nos cours de cuisine. Villa Alizée vient répondre à cette demande », explique Jean-Marc. Ici, les talents culinaires de Pamela sont reconnus à leur juste valeur. D’ailleurs les clients sont nombreux, plus particulièrement la clientèle française, à apprécier la cuisine locale. La cuisine proposée est à l’image de la richesse culinaire de l’île : chinoise, indienne, fusion de la cuisine européenne et mauricienne, toutes retrouvent leur place dans les assiettes. Comme toute maison d’hôtes qui se respecte, Villa Alizée opère comme un bed and breakfast. Là encore les spécialités locales sont servies. Vous apprécierez également ses chambres spacieuses, sa
suite confortable et agréablement décorée, ainsi que sa piscine qui permet des moments de détente. Un concept qui plaît pour la convivialité et les moments de partage entre clients et locaux. La table d’hôtes est ouverte, sur réservation, aux non-résidents de la villa. Contact : 5498 5706
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GASTRONOMIE
Un chef, un menu
arvin Bissesur au service de la cuisine mauricienne Il a représenté Maurice à la sélection de la zone Afrique du Global Chefs Challenge, la grande messe des chefs du monde entier, qui s’est tenue au mois de décembre au Hyatt Hotel à Abu Dhabi. Il en est revenu médaillé de bronze et avec le souvenir d’une grande expérience. Arvin Bissessur, jeune sous-chef de l’hôtel Le Canonnier nous partage cette aventure et sa passion pour la cuisine. « C’était un grand défi pour une première expérience. Je suis content d’avoir représenté Maurice avec honneur même si je n’ai pas obtenu l’or. La compétition était très relevée avec trois heures pour préparer une entrée, un plat et un dessert. La difficulté a été dans l’utilisation de produits dont on ne se sert pas beaucoup à Maurice. Mais je vais pouvoir partager mon expérience avec le prochain chef qui nous représentera », déclare Arvin avec humilité. Ce trait de caractère traduit la personnalité d’Arvin qui a toujours senti qu’il allait faire carrière dans l’hôtellerie même si en quittant l’école, il choisit une tout autre voie. « J’ai quitté le collège après la forme IV et suivi des cours d’électronique. Puis, j’ai ouvert un atelier dans mon village de Nouvelle Découverte. Mais le travail ne marchant pas, au bout de trois ans je me suis tourné vers l’installation électrique de bâtiments », raconte-t-il. Quand la famille bouge à Grand Baie, Arvin va travailler dans un supermarché. Puis au bout d’une année, à la demande de son père, il tente sa chance à l’hôtel Le Canonnier comme électricien mais se voit offrir un poste de steward en cuisine. Qu’à cela ne tienne, il prend le poste en se rappelant que dans son village natal, la simple évocation du mot hôtel fait rêver ; « Pour les amis de mon village, l’hôtellerie est un autre monde ; un monde de rêve, de belles choses. Les métiers comme barman, serveur et chefs sont perçus comme nobles ». Arvin se fait remarquer bien vite et devient commis. On lui propose de suivre des cours à la Beachcomber Academy où il commence son ascension occupant tous les postes jusqu’à devenir sous-chef il y a quatre ans. Arvin a trouvé sa vocation. Il est d’autant plus heureux qu’il a la possibilité de réconcilier la cuisine traditionnelle de sa mère et de sa grand-mère avec la cuisine moderne. « J’ai connu les feux de bois, le phookni (tuyau servant à entretenir le feu), la fumée ; aujourd’hui nous avons des feux à induction, j’aime mélanger ces deux mondes ». Arvin explique que les formations qu’il a reçues lui ont enseigné les normes de la cuisine en termes d’hygiène, du respect des produits. Désormais, il veut mettre cela au service de la cuisine traditionnelle. « Il faut perpétuer cette histoire de la cuisine mauricienne », affirme-t-il. Pour nous en convaincre, il nous propose trois recettes traditionnelles mauriciennes revisitées.
GASTRONOMIE
ENTRÉE : SALADE DU PÊCHEUR (POUR 10 PERSONNES) 1 kg Filet de thon 1 kg Calamar 1 kg Crevette 1 kg Camaron 300 g d’oignon 1 kg de Laitue 500 g de Tomate 500 g de Concombre 500 g de Citron 1 lt d’Huile 80 g Ail 50 g de Piment 80 g de Thym 1 kg de Gros Sel et 20 g Poivre
1. Écaillez le poisson, le vider et le laver. Châtrez les crevettes et les laver. Nettoyez les calamars. Dégorgez avec du gros sel pendant une demiheure, rincer et laissez égoutter. 2. Préparation de l’huile : prenez l’ail pilé, les oignons coupés en petit dès, le thym, les citrons, le piment, le poivre. 3. Laissez confire les fruits de mer dans de l’huile tempérée à 65˚ maximum pendant 3 heures. Après cuisson, laissez refroidir et décantez avant de servir. 4. Accompagnez si vous le souhaitez, avec une salade de pomme de terre, des tomates, des concombres, et des oignons ciselés.
PLAT PRINCIPAL : CURRY DE POISSON ET AUBERGINE (POUR 10 PERSONNES) 1,5 kg de Filet de Capitaine ou Dorade. 90 g d’oignon, 10 g d’Ail 2 Piments 300 g de Poudre curry 50 g de Graine de coriandre 50 g de Cumin 10 g de Methi 50 g de Gros anis 2 branches de Feuille de curry 50 g de Pomme d’amour 10 g de Feuille de coriandre 40 g de Sel, 20 g de Poivre 50 g de Pomme d’amour 25 g de Jus tamarin
Découpez le poisson en pavé, marinez avec le sel, le poivre, la poudre de curry et un peu de curcuma. Torréfiez les épices (grain de coriandre, cumin, gros anis, feuille curry) puis écrasez en poudre. Écrasez ½ oignon avec la coriandre fraîche pour obtenir une pâte. Hâchez l’ail, émincez l’autre ½ oignon, 1 branche de feuille de curry et le piment. Réalisez une pâte de curry (eau et poudre curry) Chauffez l’huile puis ajoutez le methi, la feuille de curry et faites revenir l’ail et l’oignon émincé à feu doux. Puis ajoutez l’oignon et la coriandre en pâte puis les épices en poudre, laissez cuire pendant 10 minutes puis déglacez au jus de tamarin. Poêlez les poissons et faites mijoter dans la sauce de curry, puis ajoutez la purée de pomme d’amour et laissez cuire 5 minutes. Vérifiez l’assaisonnement et ajoutez la coriandre finement émincée. Accompagnez avec un chutney de coco, des achards, une salade de concombre et farata ou riz.
DESSERT : DÉLICE DE NOIX DE COCO ET ANANAS (POUR 10 PERSONNES) Ingrédients : 10 demi-noix de coco, 10 quartiers d’ananas, 1lt de crème fraîche, 1 kg salade de fruits et sucre, eau, coco râpé, purée d’ananas et agar-agar selon indications ci-contre
1. Réalisez une sauce caramel avec 100 g de sucre et 100 g d’eau. Ajouter les quartiers d’ananas 2. Pour la chantilly ananas. Portez à ébullition 100 g purée ananas avec 30 g sucre et laissez refroidir. Montez 1 lt de crème fraîche et mélangez avec la purée. 3. Gâteaux coco. 2 kg sucre/1 kg l’eau/1 kg coco râpé frais. Faites cuire un sirop épais. Ajouter le coco râpé frais et laissez refroidir. 4. Gelée agar-agar ananas 200 g purée ananas/30 g sucre/3 g poudre agar-agar. Porter à ébullition la purée d’ananas et le sucre puis ajoutez la poudre d’agar-agar et laissez refroidir. 5. Disposez 100 g de salade fruits dans 1 demi-noix de coco. 6. Dressez l’ananas caramélisé et le gâteau dans la noix de coco. 7. Dressez une rosace de chantilly à l’ananas sur la gelée d’agaragar. CÔTE NORD Nº122 - MAI/JUIN 2016
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Vineet Bhatia, chef étoilé et propriétaire d’Amari au LUX*Belle Mare
« L’expérience gastronomique est une série d’événements qui s’enchaînent comme un jeu de domino » Vineet Bhatia était de retour au LUX* Belle Mare (LBM) début avril pour mettre en place une nouvelle carte au restaurant Amari. Arborant un nouveau look avec barbe et moustache, qui lui réussit plutôt bien, le chef indien étoilé s’est confié à Côte Nord sur la philosophie derrière les opérations de ses restaurants.
Pourquoi changer une carte qui marche très bien ? Le taux des « repeaters » est très élevé au LBM, d’où la nécessité de changer régulièrement la carte afin d’améliorer à chaque fois l’expérience du client. Les nouveautés apportent un sentiment de fraîcheur. Nous utilisons beaucoup de produits locaux qui sont très beaux, à condition qu’un cyclone ne vienne pas tout détruire. Il est important d’une part de proposer les saveurs authentiques et aussi de réduire autant que faire se peut l’empreinte carbone. Quel est votre sentiment quand vous retrouvez votre équipe ? Chaque visite est une recharge de batterie pour moi mais aussi un encouragement pour l’équipe qui est plus motivée. Les chefs ne se sentent pas isolés. Nous avons une équipe de cuisine stable et loyale, signe de consistance. Mais il faut dire qu’avec la technologie, nous sommes en relation quasi permanente, échange de photos via What’sApp (à tout moment), discussion et formation à travers Skype (chaque deux ou trois semaines). Cela est valable pour tous les restaurants de la franchise Vineet Bhatia à travers le monde. Mais je dois ajouter que je suis pour une autonomisation des équipes. Il y a un trafic dans les deux sens. Les idées des chefs locaux sont très importantes car ce sont eux qui connaissent le mieux les produits du terroir.
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Comment faites-vous une carte ? Avant de mettre un plat sur une carte, il faut faire une documentation, écrire les recettes, faire une évaluation des coûts, travailler sur un prix raisonnable et rentable pour le restaurant. Il est facile de faire un plat mais le mettre sur une carte est un long processus. La nouvelle carte d’Amari sera proposée au mois de mai. Outre la qualité gustative de vos plats, ce qui frappe l’œil c’est l’arrangement de l’assiette. Comment procédez-vous ? La présentation d’un plat est décidée à l’avance après discussion et une fois finalisée ne peut être changé. La présentation dépend de la forme et de la couleur du plat et des produits utilisés. Par exemple dans un plat principal, c’est l’ingrédient principal (poisson viande ou légume) qui domine la composition et pas l’accompagnement qui, néanmoins, ne doit pas être perdu dans le dressage. Il faut comprendre que l’expérience gastronomique commence par les odeurs, la vue et enfin le goûter. C’est une série d’événements qui s’enchaînent comme un jeu de domino, si le premier n’est pas correct, tout le reste le sera aussi. Quelle est la philosophie de la nouvelle carte du restaurant Amari ? La philosophie d’une nouvelle carte est toujours de garder la qualité. Il n’est pas question de prendre un plat du nord de l’Inde et un autre du sud sans qu’ils se marient parfaitement. Il faut une harmonie dans les différents plats pour qu’ils soient représentatifs de la cuisine indienne comme un tout, une balance des différentes saveurs de la Grande Péninsule. Et c’est en cela que cette nouvelle carte sera le reflet.
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GASTRONOMIE
Festival Culinaire Bernard Loiseau
Le triomphe du Prince Maurice après 11 ans d’attente
(De g. à dr.) Jean-Jacques Vallet, CEO du groupe Constance, Michel Husser, Kritesh Halkory, Frédéric Bau et Dominique Loiseau.
Il avait les larmes aux yeux, la voix qui tremblait, il bégayait même à la fin de cette magnifique soirée marquant la fin du Festival Culinaire Bernard Loiseau. Michel Scioli, chef exécutif du Constance Le Prince Maurice, qui avait lancé, avec Bruno Le Gac, ce festival il y a onze ans, était au comble de l’émotion. Son poulain, le sous-chef Kritesh Halkory, associé au chef étoilé Michel Husser, a remporté le concours culinaire, une première pour le cinq-étoiles Luxury de Poste de Flacq. Mais ce n’était pas tout car l’hôtel a aussi gagné les prix du Meilleur sommelier, de l’Art de la Table et le Trophée Pierre Hermé de la pâtisserie.
à l’année dernière j’ai travaillé différemment en utilisant l’expérience acquise. Je félicite aussi mon chef avec lequel j’ai beaucoup appris sur la gastronomie. Il est toujours en train de chercher de nouveaux plats, à nous pousser à innover ». De son côté, Dominique Loiseau, organisatrice avec le groupe Constance de ce festival culinaire, était tout aussi ravie. « Cette 11e édition du Festival Culinaire Bernard Loiseau à Constance a été fabuleuse dans tous les sens du terme. Exceptionnelle en qualité professionnelle, en relation. Les candidats qui venaient du monde entier (une première cette fois pour le Japon) étaient très motivés. Maintenant, c’est le monde entier qui va être représenté et puis tous les métiers aussi : la salle, le cocktail, le dessert qui ont été rajoutés au fur et à mesure au concours principal qui reste un concours culinaire et j’en suis fière parce je suis restauratrice avant tout ». Autre première cette année, le concours de pâtisserie avec le Trophée Pierre Hermé et Valrhona. « C’est une chose que j’avais proposée l’année dernière. Je trouve que cela complète bien le festival parce que tous les métiers de la restauration sont désormais présents et qu’un trophée se devait d’être dédié à la pâtisserie », nous a confié Pierre Hermé, surnommé le Picasso de la pâtisserie. Une satisfaction qui résume le sentiment général et qui appelle néanmoins à encore plus d’efforts pour la prochaine édition. Rendezvous est pris pour la semaine du 25 mars au 2 avril 2017.
« Ce n’est pas une grande année, c’est l’Année. C’est exceptionnel. C’est la onzième édition mais on n’avait jamais gagné jusqu’ici. C’est extraordinaire pour toute l’équipe et pour Kritesh bien évidemment qui est vraiment méritant. Un vrai maître dans son travail. Il ne va pas s’arrêter là. Il est tellement bon et possède une capacité et un potentiel énormes », confiait Michel Scioli à Côte Nord après la remise des prix. Kritesh Halkory, arrivé il y a cinq ans au Prince Maurice comme demi-chef de partie, a connu une progression fulgurante pour devenir aujourd’hui sous-chef. Tout aussi ému, il ne cachait pas son bonheur à côté de son épouse qui attend un heureux événement pour très bientôt. « Je suis heureux, très heureux. C’est ma deuxième participation. Par rapport
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GASTRONOMIE
Frédéric Bau, chef pâtissier
« Le chocolat est un peu ma salle de jeux » Pour sa première venue au Festival Culinaire Bernard Loiseau, Frédéric Bau n’est pas passé inaperçu. Véritable boute-en-train, ce chef pâtissier chez Valrhona surnommé Monsieur Chocolat, a charmé tout le monde et particulièrement ceux qui ont participé au dîner autour du chocolat qu’il avait organisé. Dans un entretien exclusif à Côte Nord, il parle de cette nouvelle cuisine qui ravive les sens. Vous découvrez ce festival. Quelles sont vos impressions ? Je trouve cela fabuleux qu’il faille venir à Maurice pour qu’il y ait un honneur à Bernard Loiseau . Un honneur à Pierre Hermé pour lequel il n’existe aucun trophée en France. C’est magnifique d’être si loin de chez nous et de voir que la cuisine n’est pas que française à travers les autres chefs invités. C’est bon de voir comment le plaisir de bien manger et de bien boire peut rassembler les peuples pendant qu’ailleurs on fait la guerre. Je trouve aussi intéressant que nos métiers qui sont des métiers manuels et qui pendant longtemps n’ont pas été reconnus, sont enfin valorisés voire respectés. Quand je vois des événements comme ça et ce que Constance fait, je trouve cela assez fabuleux pour la gente manuelle.
Cette cuisine du chocolat, comment a-t-elle émergé ? En fait j’ai commencé ma carrière en cuisine mais je n’y suis pas resté longtemps car je suis vite parti du côté de la pâtisserie. Quand on vit dans une chocolaterie comme moi, et que vous sentez la fève de cacao torréfiée, cela ne sent ni le salé ni le sucré. Un jour je me suis dit, il faut que je travaille le chocolat salé, ce sont des émotions et des choses qui doivent être intéressantes. Donc j’ai commencé à mettre le chocolat dans la cuisine et à créer des choses assez « extra-ordinaires ». C’est incroyable et assez inattendu.
Comment avez-vous trouvé le niveau des compétitions ? Comme je suis un fanatique de cuisine, je me suis promené en cuisine et j’ai trouvé que le niveau était assez incroyable, un investissement inimaginable des équipes. L’expérience des chefs qui vont au marché avec son accompagnant chef étoilé étranger et qui crée un plat, j’ai trouvé cela extraordinaire. C’est une très belle idée dans la conception du concours.
Quelle a été la réaction de vos premiers goûteurs ? Curieusement, beaucoup moins surpris que ce qu’ils pensaient. C’étaient des réactions très positives.
Vous-même vous êtes un spécialiste du chocolat… …il semblerait Vous avez organisé un dîner autour du chocolat. Pouvez-vous nous en parler ? J’ai eu la chance que Jerome Faure, le Corporate sommelier de Constance, ait entendu parler de mes dîners au chocolat, de ma cuisine. Donc, on s’est rencontrés et il m’a invité à deux titres : pour organiser un dîner et pour que Valrhona participe au concours. C’est la première et nous en sommes très honorés. Pour moi, le chocolat est un peu ma salle de jeux et j’étais content que ce concept de dîner intéresse Constance et les clients.
Le chocolat en cuisine, c’est plutôt le chocolat amer ? Non, non. C’est riche en cacao mais plutôt acide qu’amer. Parce que l’amertume et le sel, cela ne va pas nécessairement ensemble. Il y a des produits et des plats qui s’y prêtent plus que d’autres ? Je ne pense pas. « Open your mind » comme disent les Anglais. J’ai testé beaucoup de choses, parfois des choses qui semblent folles et quand on les mange, cela devient très logique si c’est bien fait. J’oserais dire que le champ des possibles est ouvert.
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GASTRONOMIE
Sun Resorts
Long Beach : une pâtisserie signée Carl Marletti
S
i l’on vous dit longue étendue de blanc immaculé et noix de coco, il y a de fortes chances que vous pensiez à une longue plage où vous serez à l’ombre d’un cocotier en train de siroter un cocktail aux parfums mauriciens. Ce pourrait être la magnifique plage du Long Beach. En fait, il s’agit d’une pâtisserie conçue et réalisée par le grand chef pâtissier français Carl Marletti qui s’est effectivement inspiré pour faire cette création unique pour le plus grand plaisir des clients de l’hôtel de Belle-Mare. Entre Carl Marletti et la pâtisserie, c’est une longue histoire d’amour. Le jeune Carl a la chance de baigner dans la pâtisserie depuis son plus jeune âge, grâce à son grand-père pâtissier boulanger. Il va alors prolonger l’émerveillement que lui procure la vitrine de la boutique familiale en s’engageant au lycée hôtelier Etiolles, dans
l’Essonne, en CAP Pâtisserie Chocolaterie Confiserie. Il sera ensuite stagiaire chez Lenôtre, avant de rejoindre Potel et Chabot en 1988 où il travaillera notamment aux côtés de Bernard Ercker qui lui apprend toutes les bases du métier, ainsi que Patrick de Champagnol qui lui enseigne l’art du décor. Après de multiples rencontres riches en expériences, Carl Marletti intègre la pâtisserie du Grand Hôtel Intercontinental de Paris en 1992, aux côtés de Christian Vautier. Il y passera la majeure partie de sa carrière avant d’ouvrir sa propre boutique en 2007 au 51 de la rue Censier à Paris, dans le 5ème arrondissement, dans le quartier Mouffetard / Saint-Médard. Auparavant, en 2005 il réinterprète le célébrissime Millefeuille en créant le « Cinq-cents feuilles », dessiné par des noms prestigieux de la mode : Agatha Ruiz de la Prada, Stella Cadente, Agnès. B, Chantal Thomass… un succès immédiat !
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GASTRONOMIE
Photo souvenir de Carl Marletti (en blouse noire) et du directeur Alessandro Schenone avec les chefs qui ont fait l’atelier de pâtisserie. Ci-contre : Carl Marletti entouré de Sandy Scioli, Group Pastry Chef de Sun Resorts et Gerard Larose, chef pâtissier du Long Beach.
Son ascension va lui donner le surnom de « virtuose du sucré ». En 2009, il est récompensé pour la « meilleure tarte au citron de Paris » puis en 2014 pour le « meilleur fraisier de Paris », tous deux élus par le Figaroscope. Carl Marletti s’inspire de ses voyages et de ses rencontres mais aussi de ses souvenirs d’enfance pour ses créations. « La pâtisserie est liée à l’enfance. Il faut pouvoir retrouver dans chaque bouchée ses moments de bonheur », nous déclare-t-il lors du lancement de la pâtisserie Long Beach à Belle Mare. Une pâtisserie dont il est allé chercher l’inspiration dans le décor époustouflant de ce resort mais aussi dans les cocktails sirotés sur la plage. Une pâtisserie qui se traduit par un palet croustillant au riz soufflé, chocolat au lait, praliné et noix de coco avec une crème mangue passion aux éclats de mangue et rehaussé d’une mousse coco et de quelques perles à la gelée rhum citron vert. Et pour les petits, le chef pâtissier parisien a préféré une recette ludique et régressive au chocolat au lait et à la vanille : un palet croustillant au riz soufflé, chocolat au lait, praliné et sucre pétillant, une onctueuse crème à la vanille surmontée d’une ganache au chocolat au lait décorée de perles craquantes. Un délice. CÔTE NORD Nº122 - MAI/JUIN 2016
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GASTRONOMIE
Shanti Maurice
Le Container Kitchen : un grand moment de convivialité
Willibald Reinbacher ne s’arrête jamais. Le chef exécutif du Shanti Maurice semble être toujours en ébullition, à la quête d’une offre gastronomique qui respire la destination avec la touche de qualité digne des meilleures tables du monde. Après avoir lancé, le Rhum Shed, Lakaz Mama, le Fish Shack, le Tiffin et l’Acquacasia, il récidive cette fois avec le Container Kitchen, un street food dans l’air du temps qui a bien vite conquis les connaisseurs. « Le Container Kitchen est une extension du Rum Shed et permet aux visiteurs de goûter à une cuisine simple aux mille saveurs dans un cadre convivial débarrassé des formalités d’un restaurant », explique le chef Willibald. Effectivement, les tables sont disposées dans l’espace jardin entourant le Rhum Shed ou sous la terrasse de ce bar fabuleux aux accents de taverne mauricienne très classe. La cuisine du restaurant est aménagée dans un ancien conteneur. Il n’est toutefois pas nécessaire de s’y déplacer pour passer votre commande, les serveurs assurent un excellent service. La carte offre une cuisine simple mais qui fait voyager d’un bout à l’autre de l’océan Indien, de l’Australie à Madagascar en passant par l’Indonésie ou les Comores sans quitter l’île Maurice. Du pain australien cuit dans une casserole au four à bois aux ailes de poulet épicés, du pancake aux crevettes au jarret d’agneau rôti à feu doux, tous les plats sont des découvertes qui ne laissent pas indifférent et apportent un moment de partage et de plaisir non contenu. Ryan, un expatrié qui vit à Maurice depuis cinq ans et dirige une entreprise à Ebène, ne tarit pas d’éloges pour cette cuisine. Habitué du Shanti, il est venu comme d’habitude en famille mais aussi cette
fois avec des amis. « La nourriture ici est, pour moi, sans doute la meilleure sur l’île. Ils mettent en place quelque chose de vraiment différent avec un vrai focus sur la cuisine. Les plats que vous goûtez ici, vous ne les goûterez nulle part ailleurs sur l’île. Il y a un vraiment un accent sur la qualité ». Lui qui fréquente régulièrement les meilleures tables de l’île est conquis par le concept de « street food-container kitchen ». « Chaque hôtel a son concept. Tout le monde aime s’asseoir et passer un moment convivial. Ici on peut le faire en famille. Les enfants s’amusent et peuvent courir dans tous les sens sans que vous vous fassiez du souci pour eux ». Effectivement dans la nuit étoilée de Bel Ombre, dîner au Container Kitchen du Shanti Maurice est un vrai moment de bonheur que nous vous invitons à découvrir. Réservation Shanti Maurice, Tel : 603 7200.
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GASTRONOMIE
Au Sofitel L’Impérial
Accord inédit mets-pains pour le Goût de France
La deuxième édition du Goût de France a été célébrée le 21 mars dernier par plus de 1 700 chefs sur les cinq continents. Parmi, dix chefs de Maurice et de Rodrigues avaient été retenus pour mettre en valeur la cuisine française en utilisant des produits frais, de saison et issus du terroir local. Dominique Oudin, chef exécutif du Sofitel L’Impérial avait invité Côte Nord pour une expérience assez originale. Tout en respectant les directives d’Alain Ducasse, il a mis en avant un accord mets-pains à travers une « sommellerie du pain ».
Effectivement, Dominique Oudin a la chance de compter dans sa brigade, un chef pâtissier boulanger, Maneeram Santaram qui a participé au Championnat du Monde de la Boulangerie au mois de février dernier. S’agissant du menu, le chef avait organisé un dîner à base de six plats privilégiant les produits locaux travaillés à la française, le tout, servi sur la plage. On aura relevé en entrée une salade tiède et iodée aux fruits de mer du lagon et son crumble aux graines et fruits secs ; ou encore ce rouget en écaille d’ourite, clin d’œil au mentor Paul Bocuse, et son aumônière de quinoa et cœur de palmiste. En plat principal, un filet d’agneau rôti en croûte d’herbes, mousseline de brèdes et jus parfumé à la feuille de curry. Les autres participants mauriciens étaient Emeric Blondel du restaurant Aux Deux Frères (Port Mathurin, Rodrigues), Vincent Rodier du Beach Rouge (LUX* Belle Mare), Nizam Peeroo de La Brasserie Chic (Labourdonnais Waterfront Hotel), Ravi Kanhye du Heritage Awali Golf and Spa Resort, Rakesh Manoruth du Château Mon Désir (Maritim Resort and Spa), Jacqueline Dalais de La Clef des Champs, Vassoo Mootoosamy du Courtyard Restaurant (Port Louis), Alexis Voisin du Deer Hunter (Constance Belle Mare Plage) et Pramod Gobin du Pescatore (Trou aux Biches).
« Alain Ducasse avait demandé de travailler un menu de dégustation, un repas avec différentes séquences. Il fallait avoir du fromage, privilégier les légumes et les grains de manière à montrer que la cuisine française, c’est aussi des plats sains, légers et peu gras, l’idée étant de manger plusieurs plats sans pour autant sortir de table avec une sensation de lourdeur. À partir de là, nous avons mis du fromage mais aussi rajouté un « sommelier » du pain parce que dans les séquences de la cuisine française il y a le vin, le fromage mais aussi le pain », nous explique Dominique Oudin. « Nous avons la chance d’avoir de bons boulangers qui proposent un accord mets-pains ».
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Rencontre avec Jean-Philippe Delmas, producteur du Château Haut-Brion
« Moins on touche à l’écosystème, mieux c’est » Jean-Philippe Delmas, directeur-général de Domaine Clarence Dillon, qui produit entre autres le sublime Bordeaux Château Haut-Brion, était l’invité de Constance Hotels and Resorts fin février, dans le cadre d’une formation dispensée aux sommeliers du groupe. Côte Nord a eu la chance de rencontrer ce grand Monsieur du vin français.
chose. Je préfère parler d’écosystème », affirme Jean-Philippe Delmas. Le viticulteur soutient que pour produire un grand vin, il faut prendre en compte de nombreuses données telles que le climat, le microclimat, la topographie, l’orientation, la densité des plantations, le type de porte-greffe ou encore la nature du sol. « De plus, lorsqu’on plante, on modifie l’écosystème, il faut être clair là-dessus. Une fois tous ces ingrédients réunis, une alchimie s’opère et on fait des vins particuliers». Selon le vigneron, « il y a un grand débat pour savoir jusqu’où l’homme peut intervenir pour modifier l’écosystème. Ma définition, c’est que moins on intervient, mieux c’est ». Goûter les vins fait évidemment aussi partie de son métier, mais à la différence d’un sommelier, qui est « formé pour déceler les qualités du vin, un vigneron cherchera plutôt ses défauts ». Le palais de notre interlocuteur a été « formé et déformé » par son père et son grand-père, mais il apprécie toujours les bouteilles exceptionnelles. En tant que producteur d’un vin d’une renommée aussi grande, Jean-Philippe Delmas a eu la chance de goûter de nombreux millésimes exceptionnels, mais ce n’est pas uniquement l’année de production qui compte pour lui. « Il y a ce qu’on appelle les instants: le plat qu’on mange en buvant, les convives, l’ambiance à table… Une fois tous ces ingrédients réunis, on peut vivre, et c’est très rare, des instants magiques. Et si l’on goûte de nouveau au même vin le lendemain dans une ambiance différente, le goût ne sera pas le même. » Ceci étant dit, les millésimes Haut-Brion préférés du vigneron sont : 1929 pour ceux produits par son grand-père ; 1989 pour ceux de son père ; et 2009 pour les siens.
Ce n’est pas tous les jours qu’on rencontre le producteur d’un vin aussi prestigieux que le Château Haut-Brion, l’un des premiers grands crus classés de Bordeaux et l’un des plus grands vins français. Comme son père Jean-Bernard et son grand-père Georges avant lui, Jean-Philippe Delmas s’occupe du domaine, qui fut racheté par le banquier américain Clarence Dillon en 1935. Outre le célèbre Haut-Brion, le groupe Domaine Clarence Dillon produit d’autres grands vins : le Château La Mission Haut-Brion et le Château Quintus, un cru racheté et renommé ainsi par le groupe en 2011. La société a aussi lancé un négoce de vins en 2000, et a ouvert récemment une boutique de vin (La Cave du Château) et un restaurant (Le Clarence) à Paris. Les cépages de Château Haut-Brion s’étendent sur une cinquantaine d’hectares dans la commune bordelaise de Pessac. Ce vignoble, de taille plutôt réduite par rapport à d’autres grandes propriétés, a été exploité depuis la Gaule celtique, et il est connu depuis des siècles pour son vin de qualité supérieure. Le sol, très sablonneux, serait pour certains à l’origine du goût si particulier des vins du domaine. « On parle beaucoup de terroir, mais ce mot ne signifie pas grand-
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GASTRONOMIE
« L’Hangar » et sa cuisine de grand-mère
La cuisine traditionnelle mauricienne retrouve ses lettres de noblesse. Délaissée pendant des années au profit du fast-food et des plats de cuisines nouvelles, elle revient au goût du jour sur certaines tables qui veulent rappeler les odeurs et saveurs d’antan. À Curepipe, « L’Hangar » a rejoint ce petit cercle d’adresses faisant honneur à la cuisine de nos mères et grands-mères. Ouvert depuis décembre dernier, l’Hangar est le rêve de Joyce, ancienne comptable qui a grandi en humant les parfums de la cuisine de sa grand-mère, et d’Ellen, propriétaire d’une boutique de vêtements. C’est le hasard qui les a réunies, ce même hasard a fait que ces deux femmes aient un rêve en commun, celui d’ouvrir un restaurant. Au fil des échanges, elles décident de se lancer dans cette belle aventure. Il leur a fallu un mois et demi pour tout mettre en place et voir naître l’Hangar. Situé à rue Sir William Newton à Curepipe, l’Hangar s’est approprié un petit coin charmant qui a connu une transformation pour pouvoir accueillir cette adresse à succès. Le lieu respire la bonne humeur et grouille de monde à l’heure des repas. Sa réputation, il la doit à du bouche-à-oreille mais surtout à la bonne cuisine proposée par Joyce. Ses plats en témoignent. Le restaurant propose une cuisine inspirée des recettes de sa grand-mère. « Lorsque nous avons eu ce projet en tête, on s’est tout simplement posé la question du style de cuisine qui manquait dans ce coin de l’île et ailleurs. La cuisine d’antan était comme une évidence. » Avec 3 à 4 menus par jour, les clients trouveront certainement leur
bonheur. Kat kat manioc, purée d’arouille, bouillon de brède mouroum, dry curry, curry de bœuf, curry poulet crevette, rougaille poisson salé et teokon, carry ti-jacques sont les belles choses que propose Joyce dans l’assiette. Côté sucré, laissez-vous tenter par le fameux sagoo au coco frais, le tiramisu, ou le cheesecake. Mais s’il y a une chose à ne pas rater, c’est bien évidemment les divers achards faits maison. « Ils connaissent un réel succès », confie Joyce. La clientèle est très diversifiée, avec une majorité de locaux et de personnes du coin mais aussi quelques touristes qui ont entendu parler du restaurant. Et si le restaurant doit son succès à l’authenticité de la cuisine, il met aussi en valeur l’originalité de sa décoration : objets détournés, tables en palettes, notes de couleurs de-ci de-là, le tout dégageant une atmosphère chaleureuse. Avec un maximum de 50 couverts, il est recommandé de réserver avant de se déplacer. L’Hangar est ouvert de 11 h 30 à 15 heures pour le déjeuner et à partir de 19 heures pour le dîner. Il est ouvert tous les jours à l’exception du dimanche. Les plats sont aussi à emporter. Contact : 5976 8399
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CARNET D’ADRESSES
Nord - Sud - Ouest - Est - Centre
NORD AGENCES IMMOBILIÈRES
Royal Road, Grand Bay Tél : 263 3069 Email : mauritius@barnes-international.com www.barnes-mauritius.com
Maison de Thé
St François, Cap Malheureux Tél : 5928 2808 - Fax : 283 6724 E: kusmitea.maurice@gmail.com www.kusmitea.com
Vins
Immo Properties Rue de La Salette Grand Baie Tel : 263 7777 info@immoproperties.com www.immoproperties.com Skype : immoproperties
L’Adresse Immobilier Route Royale, Pointe aux Canonniers Tél : 263 0360 - Fax : 263 2019 Email : admin@ladresseimmo.com www.ladresseimmo.com
MCL Immobiler Co ltd Route Royale, Pointe aux Canonniers Tél : 263 0078 - 5 257 3070 Email : maclag@intnet.mu www.mclimmobilier.com
Services immobiliers lexpressproperty.com Royal Road, Fond du Sac, 20602 Tél : (230) 266 1300 Fax : 266 7810 hotline@lexpressproperty.com www.lexpressproperty.com
AGENCES DE VOYAGES & TOUR OPÉRATEURS
ALIMENTATION Chocolats & Dragées PORT-LOUIS
Sweet Spot (Dragées et Chocolats) Medine Mews, La Chaussée Port Louis - Tél : 211 8185 info@sweetspot.mu www.sweetspot.mu
BAIN-BOEUF
Coin de Mire Attitude
Le Suffren Hotel & Marina Caudan Waterfront, Port Louis Tél : 202 4920 / 1 Email : lesuffrenhotel@ispaclub.com The Address Boutique Hotel Port Chambly, Terre Rouge Tél : 405 30 20 - Fax : 405 3001 E: addressboutiquehotel@ispaclub.com www.ispaclub.com
Royal Road - Bain Bœuf T. +230 204 9900- F. 262 7305 info@coindemire-hotel.com www.coindemire-hotel-mauritius.com
Maritim Tropical Flower Spa Maritim Resort & Spa, Turtle Bay, Balaclava - T : 204 1070 - F : 204 1020 E : tropicalflowerspa.mau@maritim.com www.maritim.mu
CAFÉ LITTÉRAIRE
BALACLAVA Turtle Bay, Balaclava T : 204 1000 F : 204 1020 E : info.mau@maritim.com www.maritim.mu
The Ravenala Attitude Baie aux Tortues, Balaclava Tél : 204 3000 E : info@theravenala-hotel.com www.theravenala-hotel-mauritius.com
Le Connoisseur
L’Atelier Littéraire Ltée
The Oberoi Mauritius
12 rue Saint Louis, Port-Louis Tel : 208 2915 -Fax : 208 2915 latelierlitteraire@intnet.mu www.latelier-mu.com
Baie aux Tortues Balaclava, Terre Rouge 20108 Tél : (230) 204 3600 Fax : (230) 204 3625 reservation.mauritius@ oberoihotels.com www.oberoihotels.com
ANIMATION Séga
Le Mauricia Hotel (vendredi) Royal Road, Grand Baie 30512 Tél : 209 1100 - Fax : 263 7888 E : mauricia@bchot.com www.lemauricia-hotel.com www.beachcomber-hotel.com
COURRIER EXPRESS TNT Express Worldwide Avenue Michael Leal, Pailles Tel : 206 9700 Fax : 206 9778 E : tnt.frontdesk@tnt.intnet.mu www.tnt.com
ENCADREMENTS Editions L’île aux Images
ARTISANAT Galerie d’Art
Galerie Hélène de Senneville Route Royale, Pointe-aux-Canonniers Tél : 263 7426 Email : disenvil@intnet.mu www.galeriehelenedesenneville.com
Route Royale, Pointe-aux-Sables BP 775 Bell Village Tél : 234 5466, 234 0648 Fax : 234 5803 Email : edimages@orange.mu www.flickr.com/photos/christianbossu-picat/sets
HÉBERGEMENT BIEN-ÊTRE/BEAUTÉ Greffe de Cheveux
Centre de Greffe de Cheveux, d’Esthétique Dentaire & de Chirurgie Plastique de l’Océan Indien Avenue des Rougets, Morcellement Jhuboo, Trou aux Biches Tél : 265 5050 www.calvitie.net www.facebook.com/esthetique.oi
Médecine Esthétique/ Chirurgie Plastique
Centre de Chirurgie Esthétique de l’Océan Indien Avenue des Rougets, Morc. Jhuboo, Trou aux Biches Tél : 265 5050 www.esthetiqueoceanindien.com www.facebook.com/esthetique.oi
Hôtels ANSE LA RAIE
CALEBASSES The Junction Business Hub Block C, Calebasses Branch Rd Tél : 204 3800 - Fax : 243 7979 info@hotels-attitude.com www.hotels-attitude.com CALODYNE
Voile Bleue Route Royale, Pointe-aux-Piments Tél : (230) 265 6800 hello@voilebleue.mu www.voilebleue.mu Skype : voile.bleue
PORT-LOUIS
Labourdonnais Waterfront Hotel Caudan Waterfront, Port Louis Tél : 202 4000 - Fax : 202 4040 info@indigohotels.com www.labourdonnais.com
Le Suffren Hotel & Marina
GRAND-BAIE
TERRE ROUGE
Le Mauricia Hotel
The Address Boutique Hotel
Royal Road – Grand Baie 30512 Tél : +230 209 1100 Fax : +230 263 7888 mauricia@bchot.com www.lemauricia-hotel.com
Port Chambly, Terre Rouge Tél : 405 3000 - Fax : 405 3001 info@indigohotels.com www.addressboutiquehotel.com
GRAND-GAUBE
LUX* Grand Gaube Grand Gaube Tél : 204 9191- Fax : 288 2828 reservation@luxresorts.com www.luxresorts.com
Hôtel Les Cocotiers
Veranda Paul & Virginie Hotel & Spa
Royal Road - Baie du Tombeau Tél. 206 8600 - Fax. 247 4211 info@cocotiers-hotel-mauritius.com www.cocotiers-hotel-mauritius.com
Route Royale, Grand Gaube Tél : 288 0215 resa@veranda-resorts.com www.veranda-resorts.com
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Veranda Pointe aux Biches Hotel Route Royale, Pointe aux Piments Tél : 265 5901 E : resa@veranda-resorts.com www.veranda-resorts.com
Caudan Waterfront, Port Louis Tél : 202 4900- Fax : 211 9411 info@indigohotels.com www.lesuffrenhotel.com
Veranda Grand Baie Hotel & Spa
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Route Royale, Pointe aux Piments Tél : 261 0444 - Fax : 261 5247 E : info@recif-hotel.com www.recif-hotel-mauritius.com
Royal Road, Calodyne Tél : 204 9800 - Fax : 288 2309 E : info@zilwa-hotel.com www.zilwa-hotel-mauritius.com
Route Royale, Grand Baie Tél : 209 8000 resa@veranda-resorts.com www.veranda-resorts.com
BAIE DU TOMBEAU
POINTE-AUX PIMENTS
Récif Attitude
Zilwa Attitude
Royal Road, Anse La Raie Tél : 204 8800 Fax : 262 7650 E : info@blumarine-hotel.com www.blumarine-hotel-mauritius.com
Paradise Cove Boutique Hotel
Mon Choisy Beach Resort Route Royale, Mon Choisy Tel : 265 8500 E : info@monchoisy.com www.monchoisy.com Skype : monchoisybeachresort
Attitude Resorts (Head Office)
Blumarine Attitude
Royal Road, Anse La Raie Tél : 204 4000 - Fax 204 4040 E : info@pcove.mu www.paradisecovehotel.com
MON-CHOISY
Maritim Resort & Spa*****
(E.C OXENHAM & CO.LTD) Mont Choisy Shopping Promenade Grand Baie Tél : 269 7362 E : mag1.gb@leconnoisseur.mu Site Web : www.leconnoisseur.mu
Air Lane Travel and Tours Ltd IATA Accredited Air Grand Bay Road, Grand Bay Tel : 269 1068, 263 1408 Fax : 263 7620 airlanetravel@myt.mu www.airlanetravelandtours.com
Forme/Spa
I Spa Fitness & Wellness Club
Villas de luxe PÉREYBÈRE
CG Villas Ltd Route Côtière, Péreybère Tél : 262 5777 / 5 727 8422 E : reservation@villas-maurice.com www.villas-maurice.com
Villa Vie Ltd Route côtière, Péreybère Tél : 263 8778, 263 5683 Fax : 263 8778 fmloc@villa-vie.com www.villa-vie.com
NORD TROU AUX BICHES
Résidence Bois d’Oiseaux Route Côtière, Trou aux Biches Tél : (230) 265 5341 F : (230) 265 7070 E : hitie@intnet.mu www.boisdoiseaux.com
Protection de la nature
Hôtel Labourdonnais
Mauritius Wildlife Foundation Tél : 211 2228, 211 1749
Caudan Waterfront, Port-Louis Tél : 202 4000 Fax : 202 4040 info@indigohotels.com www.labourdonnais.com • Yuzu – Asian Fusion : Cuisine fusion asiatique gastronomique dans un décor raffiné. • Brasserie Chic : Spécialités de type brasserie avec une touche de modernité.
Friends of the Environnement Tél : 466 0558, 466 0138
Mauritius Marine Conservation Society c/o MUG Phœnix 696 5368
Vaccination Centres
IMMOBILIER Mauritius Sotheby’s International Realty 35, Sunset Boulevard, Royal Road Grand Bay T : +230 263 9096
Mutual Aid Building, Port-Louis Tél : 212 6444, 210 8583
Visas et Passeports 11-19 rue Lislet Geoffroy Port-Louis Tél : 210 9312 - 17
LOISIRS Musée
INFORMATIONS UTILES Aéroport Tél : 603 6000 AHRIM (Association des Hôteliers et Restaurateurs) Caudan Waterfront, Port-Louis Tél : 211 4758
AIOM (Association des Tours Opérateurs réceptifs de l’île Maurice) Les Jamalacs, Port-Louis Tél : 208 3013 / 208 3041
Air Mauritius Tél : 207 7070, 207 7979 Reconfirmations Tél : 207 7575 Aéroport Tél : 603 6000 Dépannage Telecom 150
Hôpital du Nord Tél : 264 1661
Immigration Tél : 210 9312
Ministère du Tourisme Tél : 211 8704, 211 7930
MTPA (Mauritius Tourism Promotion Authority)
Le Suffren Château de Labourdonnais Labourdonnais, Mapou Tél : 266 9533 Fax : 266 6415 Email : ho.admin@ddl.mu www.chateaulabourdonnais.mu
Bar/Restaurant
Banana Beach Club Le Grillon Banana Café Ltd Route Royale, Grand Baie, Tél : 263 0326 E : banana@intnet.mu www.bananabeachclub.com
Créole et Européen
La Demeure Saint Antoine
Police de Grand-Baie
Route Royale, Goodlands Tél : 2821823 E : info@lademeuresaintantoine.com www.lademeuresaintantoine.com
Police du Tourisme Tél : 213 3894
Police de l’Environnement
Le Pescatore
Tél : 210 5151
Route côtière, Trou aux Biches Tél : 265 6337 Fax : 265 6337 Email : pescator@intnet.mu www.lepescatore.com
Pompiers 995 - 999 et Piton 264 15 22
Reef Mauritius Conservation Pointe-aux-Canonniers 263 1810
Renseignements Enquiries National 150 - International 100 90
SAMU 114 Tourism Authority 213 8910
Tourist Info 152 Urgences (feu, police, ambulance) 999, 995
Plongée Centre de décompression SMF Vacoas 686 1011, 686 3048
Mauritius Underwater Group 6965368. mugdiveclub@intnet.mu http://www.pages.intnet.mu/mug/
Caudan Waterfront, Port Louis Tél : 202 4900 Fax : 211 9411 info@indigohotels.com www.lesuffrenhotel.com • La Boussole : cuisine mauricienne audacieuse
RESTAURANTS
Tél : 210 1545 - Fax: 212 5142 Tél : 263 8558 / 263 5128 / 263 8330
The Address Boutique Hotel Port Chambly, Terre Rouge Tél : 405 3000 Fax : 405 3001 info@indigohotels.com www.addressboutiquehotel.com • Izumi : restaurant japonais Teppanyaki et Sushi • La Fourchette : spécialités méditerranéennes
Cusine moderne
Chirurgiens Plasticiens
Centre de Greffe de Cheveux, d’Esthétique Dentaire & de Chirurgie Plastique de l’Océan Indien Avenue des Rougets, Morc. Jhuboo, Trou aux Biches - Tél : 265 5050 www.esthetiqueoceanindien.com www.facebook.com/esthetique.oi
Clinique dentaire
Dentistes
Coastal Rd, Grand Baie, T : 263 8540 E : banana@intnet.mu The.grill/facebook
Avenue des Rougets, Morcellement Jhuboo Trou aux Biches Tél : 265 5498 www.implant-maurice.com
Fine Dinning Restaurant Maritim Resort & Spa Turtle Bay, Balaclava Tél : 204 1000 - Fax : 204 1020 Email : info.mau@maritim.com www.maritim.mu
CASSIS
Dry Cleaning Services Route Royale, Cassis (en face de la NTA) Tél : 212 3000 - Fax : 208 4193 info@drycleaning.mu www.drycleaning.mu Lundi-Vendredi : 8hrs-17hrs Samedi : 8hrs - midi GRAND BAIE
Dry Cleaning Services Rue la Salette - Grand Baie Aquavillage (en face de Super U) Tél : 263 5144 - Fax : 208 4193 info@drycleaning.mu www.drycleaning.mu Lundi-Vendredi : 8hrs-17hrs Samedi : 8hrs - midi
Imprimerie / Design
Richic Ltée
Trou aux Biches Road Trou aux Biches Tél / Fax : 265 7042 Email : richic@intnet.mu Site Web : www.richic.net
SPORTS ET NATURE Pêche au gros
Aquila Fishing Charters
Coastal Road, Cap Malheureux Tél : (230) 421 3253 E : aquilafishing@gmail.com www.aquila-fishing-mauritius.com Facebook : aquila fishing mauritius
TOITURE ET CLÔTURE
Dentcare Ltd
Beau Plateau Road, 31803 Labourdonnais – Mapou Tél : 2662685 - Fax: 2662683 dentcare@intnet.mu www.dentcaremauritius.com Urgences Week-ends et jours fériés
Centre de Chirurgie Esthétique et Dentaire de l`Océan Indien
Européen
Blanchisserie
SANTÉ
Le Gourmet Grill (at Banana) Banana Grill Ltd
Château Mon Désir
SERVICES ESSENTIELS
Ostéopathie
RICHE-TERRE T : (230) 249 3900 F : (230) 248 1721 E : profoi@intnet.mu PHOENIX LES HALLES T : (230) 427 2689 / (230) 427 2780 F : (230) 427 8861 E : profilage.plh@intnet.mu CHEMIN VINGT PIEDS-GRAND-BAIE T : (230) 263 3013 / (230) 263 3014 F : (230) 263 2321 E : profilage.gb@intnet.mu
L&L Ostéopathie
Grand Baie Business Park Suite 024 Tél : 5 253 7344 Email : llosteopathie@gmail.com Facebook:L&L Ostéopathie CÔTE NORD Nº122 - MAI/JUIN 2016
138
www.profilage.mu
SUD HÉBERGEMENT
Heritage The Villas
Hôtels / Bungalows
Domaine de Bel Ombre, T : 605 5000 E : info@heritageresorts.mu www.heritageresorts.mu
BEL OMBRE
Heritage Awali Golf & Spa Resort
Ile des Deux Cocos
Domaine de Bel Ombre Tél : 601 1500 E : resa@heritageawali.mu www.heritageresorts.mu
Blue Bay Tél : 698 9800 - Fax : 698 4222 E : reservation@luxresorts.com www.luxresorts.com
Heritage Le Telfair Golf & Spa Resort Domaine de Bel Ombre Tél : 601 5500 E : resa@heritageletelfair.mu www.heritageletelfair.mu
BLUE BAY
IMMOBILIER Mauritius Sotheby’s International Realty Place du Moulin, Coastal Rd Bel Ombre T : +230 623 5620
SPORTS/LOISIRS Kitesurf
Domaine de Bel Ombre, C Beach Club T : 605 5334 / 5717 5348 E : info@kiteglobing.com www.kiteglobing.com/en
La Vanille Réserve des Mascareignes
KiteGlobing
RESTAURANTS BEL OMBRE
C Beach Club POINTE D’ESNY
L’Oiseau du Paradis (Guest House) Route côtière, Pointe d’Esny Tél : (+230) 631 5496 / 5729 3577 Fax : (+230) 631 5496 info@oiseauduparadis.com www.oiseauduparadis.com
Domaine de Bel Ombre, T : 605 5400 E : info@cbeachclub.mu www.cbeachclub.mu
Château De Bel Ombre Domaine de Bel Ombre, T : 605 5000 E : info@heritageresorts.mu www.heritageresorts.mu
Domaine de l’Etoile (Sud-Est) Tél : 433 1070 E : info@cieletnature.com www.cieletnature.com
(Sud) Tél : 626 2503 www.lavanille-reserve.com
TOURISME
Le Domaine de l’Arbre du Voyageur
Randonnées
Mare-Longue - Henrietta Tél : 423 4549, 423 4550
Domaine de La Grave (Sud) Tél : 570 1849 www.parclagrave.com
Valriche (Sud) Tél : 623 5615 www.domainedebelombre.mu
Les Cerfs Volants (Sud) Tél : 422 3117 www.lescerfsvolants.com
Parc Aventure Chamarel (Sud-Ouest) Tél : 234 5385 www.parc-aventures-chamarel.com
OUEST ALIMENTATION Vins
LE MORNE
Le Connoisseur
Dinarobin Hotel Golf & Spa
(E.C OXENHAM & CO. LTD) Palm Square Route Côtière, Rivière Noire T : 483 6628 - F : 483 6680 Email : mag1.rn@leconnoisseur.mu Site Web : www.leconnoisseur.mu
Le Morne, Case Noyale 91202 T : 401 4900 - F : 401 4901 E : dinarobin@bchot.com www.dinarobin-hotel.com
AVENTURES ET FUN
Croisières
La Vieille Cheminée Route principale, Chamarel T : 483 4249 - F : 483 4250 E : caroline@lavieillecheminee.com www.lavieillecheminee.com Quatre cases adorables. Balades à cheval
Paradis Hotel & Golf Club Le Morne Brabant, Case Noyale 91202 T : 401 5050 - F : 401 5140 E : paradis@bchot.com www.beachcomber-hotels.com
Les coquillages
Dolphin Swimming and Catamaran Cruise L’Estuaire, Commercial Centre Block 33, Black River T : 5 729 0901 / 5 727 6188 Fax : 483 5038 E : pascal@jph.mu www.jph.mu
Gourmet Restaurant T : 403 1000 - Fax : 403 1036 E : fb.mauritius@hilton.com mauritius.hilton.com
Equitation
Safari Adventures Casela (Marche avec les lions) T : 452 2828
Route Royale, Rivière Noire Tél : 483 6778 - Fax : 483 6792 E : vanillahouse@intnet.mu www.mauritius-guest-house.com
FORME Fitness
The Pilates and Yoga Studio Domaine Mont Calme, Tamarin T : 483 5290, 421 0839
IMMOBILIER
La Balise Marina, Black River T : +230 406 9160
CHAMAREL
Lakaz Chamarel Exclusive Lodge Eco lodge Boutique Hotel Piton Canot, Chamarel T : 483 4240 Fax : 483 4253 E : resa@lakazchamarel.com www.lakazchamarel.com
Cinéma
Casela « Cinéma 4D » - « Films d’animation de 8 à 11 minutes T : 401 6500 / 452 2828 »
Banques
Banque des Macareignes
Rivière-Noire - T : 483 8900
Dr Paul de Gersigny Tamarin T : 483 7362
Dr David Camus
Route principale, Chamarel T : 483 4249 - F : 483 4250 E : escapades@lavieillecheminee.com www.lavieillecheminee.com Quatre cases adorables. Balades à cheval.
Flic-en-Flac T : 453 8072
Golf
Le Tamarina T : 727 6493
MCB (Cascavelle)
Dr Dominique Crépet
T : 453 6215
Ophtalmologie c/o Farouk Hossen, Ruisseau Créole T: 483 5734
MCB Le Morne T : 450 4300
MCB Ruisseau Créole
Dr Yves Treguer
T : 483 8890
Medecin cardiologue Centre Medical Nautica, Rivière Noire T : 483 7362 - F : 483 7361 E : docteur-yves-treguer@orange.fr
State Bank Flic-en-Flac T : 453 8884
RESTAURANTS
Blanchisserie
RIVIÈRE NOIRE
TAMARIN
Big Willy’s
Dry Cleaning Services
Soirées à thèmes. T : 483 7400
La Place Cap, Tamarin T : 483 5909 F : 208 4193 info@drycleaning.mu www.drycleaning.mu Lundi-Vendredi : 8hrs-17hrs Samedi : 8hrs - midi
Route Royale, Rivière Noire T : 483 5292 E : vanillabco@yahoo.com TAMARIN
LOISIRS
SERVICES ESSENTIELS
Osthéopathe, Tamarin T : 931 8489
HÉBERGEMENT Hôtels - Bungalows
Médecins
West Care (Dr Bernard Piat)
Barclays
Vanilla Bean Mauritius Sotheby’s International Realty
Wolmar Car Hire T : 453 8569
La Vieille Cheminée
RIVIÈRE-NOIRE
Vanilla House (Bed & Breakfast)
Jet’s Rent A Car T : 453 9600
Tamarin T : 483 8600
Casela Tyroliennes, canyon swing, toboggans, quad, rencontres avec les animaux d’Afrique T : 401 6500, 452 2828
WOLMAR, FLIC EN FLAC
JPH Charters
La Madrague Poissons crus, grillés ou à la vapeur. Beach Club Tamarina T : 404 0150
Le Dix-Neuf Le restaurant du Golf de Tamarina T : 401 3019
Laboratoire
Green Cross Medical laboratory
Labo et Diagnostic Centre, Cap d’Al T : 483 5999
Locations de voitures
Easy Drive
T : 453 8557, 453 8571 CÔTE NORD Nº122 - MAI/JUIN 2016
139
Opticien
Mathieu Opticien
Rivière-Noire, T : 483 5741
SPORTS NAUTIQUES Pêche au gros
JPH Charters
Big Game Fishing and Speed Boat Trips L’Estuaire, Commercial Centre Block 33, Black River T : 5 729 0901 / 5 727 6188 F : 483 5038 E : pascal@jph.mu www.jph.mu
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